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Il était une fin...Tout le monde passe sur le trône c'est vraiment fini. cover
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Tout le monde passe sur le trône

Il était une fin...Tout le monde passe sur le trône c'est vraiment fini.

Il était une fin...Tout le monde passe sur le trône c'est vraiment fini.

23min |25/06/2025
Play
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Tout le monde passe sur le trône

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Description

Et voilà, vous avez vu le titre de cet épisode, donc nous y sommes. Après cinq années riches et belles je DECIDE de mettre fin à ce podcast que j'ai créée avec envie et passion. Je n'ai plus d'envie pour cette émission, mais j'ai envie de créer plein de nouvelle chose.

Donc, je me libère du temps et je vous remercie vous mes invité.e.s, vous les auditeurices pour votre confiance, votre temps. Je suis très fière de tout ce que j'ai appris grâce à ce podcast . Je suis très fière d'avoir animée seule cette émission bi-mensuelle pendant autant d'année.

Merci à ma famille, à mes ami.e.s pour leur soutien.

Nous nous retrouverons ailleurs.


Prenez soin de vous et n'oubliez jamais que TOUT LE MONDE PASSE SUR LE TRONE et que NOUS AVONS TOUSTES LA MEME VALEUR.


Aminata


Si vous souhaitez me contacter il y a plein de façon de le faire :

toutlemondepassesurletrone@gmail.com

https://www.linkedin.com/in/aminata-bleas-sangare-2556041b9/

https://www.instagram.com/toutlemondepassesurletrone/

Le podcast est une création originale d'Aminata Bléas-Sangaré, tous les épisodes sont mixés par Alice Krief : https://www.lesbellesfrequences.com/

Musique d'@axelle_nllt et de @nathanaelgriot. RAP d'@aluxgt. Identité graphique : @leaguya

Merci à Elise, Kerrian, Kensoah, Prune-Agathe, Noadiah et Charlélie pour leurs voix.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il était une fin. Eh oui, c'est la fin. Le titre vous l'a annoncé, vous avez fait lecture, et je vous confirme que cet épisode que vous allez écouter est le dernier épisode de « Tout le monde passe sur le trône. Te prends pas la tête, tout le monde fait pareil. Te prends pas la tête, tout le monde passe sur le trône. » Bref, ne vous prenez pas la tête, écoutez cet épisode. Je commence par une petite confession. Pas grand chose, vous n'avez pas à prendre des révolutions sur ma vie, mais une petite bêtise qui m'a fait rire. En tout cas, voilà, c'est la fin. Il était une fin, ça veut vraiment dire que ce podcast se termine après 5 belles années. Voilà, mini bilan, vous verrez. J'espère que ça vous plaira. N'hésitez pas à revenir me voir pour m'en dire plus. Te prends pas la tête, tout le monde va sur le trône. Te prends pas la tête, tout le monde fait pareil. Alors je vais commencer en vous racontant quelque chose d'assez drôle, qui heureusement ne m'est jamais arrivé en pleine interview. Il faut un début à tout, et normalement ce sera la dernière fois. J'ai commencé à enregistrer. Sans appuyer sur le bouton enregistré. Donc du coup, j'ai commencé à parler pendant deux minutes et à dire des choses pour signifier la fin de ce podcast. Parce qu'effectivement, c'est de ça qu'il s'agit. Donc tout le monde passe sur le trône, c'est terminé. Mais du coup, je vous partage un petit fail, une petite erreur de débutante normalement, que je ne suis plus. Mais voilà, donc c'est rigolo. J'avais oublié de lancer l'enregistrement. Ça, c'est quand même une sacrée erreur. Bon, pour aller vraiment dans le sens de ce que cet épisode est censé être, c'est une fin, un au revoir, un adieu avec ce format-là. Tout le monde passe sur le trône spécifiquement. Ça arrête. Tout le monde passe sur le trône, c'est fini. Alors c'est fini podcastiquement parlant. Ce n'est pas fini de façon complète puisque mon enseigne, ma marque et mon entreprise s'appellent Tout le monde passe sur le trône. Donc c'est avec cette marque que je vais continuer de travailler et d'accompagner les personnes telles que je l'ai fait jusqu'à présent. Mais par contre, le podcast en lui-même n'existera plus. Enfin, il n'y aura pas de nouveaux épisodes créés. Par contre, il continuera d'exister sur les plateformes. Il est hébergé chez Ausha depuis le début. Il le sera encore au moins pour cette année. Et ensuite, j'irai peut-être vers une solution complètement gratuite parce que je n'ai pas tellement d'intérêt à dépenser de l'argent pour quelque chose de façon un peu éternelle, même si j'ai été très très bien chez cet hébergeur-là. Mais voilà, l'économie, c'est important. Je peux remettre cet argent ailleurs. Je ne vais pas rentrer dans tous les détails de tout ce que coûte un podcast, mais vous savez qu'il y a plusieurs façons de travailler. On peut tirer vers le plus bas et on peut aller vers le plus haut, mais ce n'est pas de ça qu'il s'agit. En tout cas, je vais en revenir à mon objet encore une fois. Je n'ai rien écrit, je suis en roue libre sur ce bilan, donc on va essayer de faire quelque chose d'un peu constructif quand même. Je voulais parler de plusieurs choses, notamment de la question de la fierté. Je suis très fier de moi. Je suis très fier d'avoir animé, seul, ce podcast pendant 5 ans. Il a démarré en 2020. Le premier épisode est sorti en juin 2020. C'est important pour moi qu'il sorte juste après la période de sanitaire très particulière que nous avions vécue, qui s'appelle le confinement. C'était important pour moi de refaire du lien, parce que je me définis comme une femme de lien, une femme qui aime mettre les gens en lien, que ce soit physiquement ou de façon virtuelle ou auditive. et le podcast tel que je l'ai rêvé c'était ma façon à moi d'imaginer le lien entre les personnes et de leur proposer d'aller oser aller à la rencontre de d'autres personnes, c'est-à-dire des personnes qui parfois pouvaient habiter à côté de chez elles, des personnes qui parfois habitaient loin de chez les personnes qui découvraient l'épisode, mais en tout cas de se dire que dans ce monde il y a plein de personnes avec plein de façons de penser complètement différentes, et que ces façons de penser différentes parfois, elles peuvent venir compléter ce que nous on pense, et donc du coup enrichir, élargir notre... notre façon de penser le monde. Ma baseline, si vous vous en souvenez, mon petit slogan, c'était le podcast où tout le monde... Tout, tout, tout, j'en bafouille moi-même, tout, donc tous les êtres humains et toutes les êtres humaines ont la même valeur. Pourquoi c'était important pour moi de rappeler ça, c'est que, en fait, le titre du podcast était cet appel-là, un peu à quelque chose de rigolo, mais en même temps de se rappeler qu'on peut tous et toutes briller, et qu'on peut tous et toutes avoir de la valeur, même si on ne fait rien d'extraordinaire. L'extraordinaire, on s'en tape, c'est la vie de certains et certaines, et c'est très bien pour ces personnes qui ont décidé d'être dans ça. Au moment où je parle, il y a beaucoup de gens qui sont allés voir Beyoncé, par exemple, sur scène. Ça peut faire rêver des personnes, et vous avez tout à fait le droit. Il y a des personnes qui font aller voir leur coiffeuse, d'autres qui vont aller voir leur toiletteur pour chien, et pour eux et pour elles, ce sont des personnes extraordinaires aussi. En fait, l'intérêt pour moi de ce podcast, c'était vraiment de se rappeler que ce que l'on fait, n'a pas tellement d'importance à partir du moment où on se fait du bien à soi-même et qu'on ne fait de mal à personne d'autre. Et que mon histoire, elle peut être aussi intéressante que celle de quelqu'un qui fait quelque chose qui est visible à la télé, ou à la radio, ou entendable à la radio, ou quoi que ce soit. Ce qui m'intéressait vraiment, c'était de raconter des histoires et de se rappeler que finalement, la planète telle qu'on l'occupe, on le fait différemment, mais qu'on peut être en lien et que ce n'est pas grave de ne pas avoir les mêmes envies, les mêmes challenges et tout. Donc je suis fier d'avoir pu faire ça, d'avoir été jusqu'au bout de mon envie de tester ça. Qu'est-ce que ça fait de rencontrer des personnes qui font d'autres choses que moi je ne ferais jamais ou que je fais différemment ? À la base, mon podcast, quand je l'ai créé, j'étais assistante sociale et je me souviens de ce moment très particulier de ma vie. Je me disais, mais comment on fait pour rencontrer des gens différents de nous ? Et moi, j'avais l'impression qu'à ce moment de ma vie, toutes les personnes qui m'entouraient, c'était des personnes que j'aimais beaucoup, mais on avait... toutes et tous le même jargon. On parlait des mêmes choses, on était intéressés par les mêmes choses, plus ou moins, bien évidemment. Et je me disais, comment je fais pour rencontrer des gens qui n'ont pas du tout le même parcours que moi, qui ne font pas du tout le même métier que moi, qui sont dans des vies différentes des miennes. Sans parler de quelque chose d'extraordinaire, mais juste des vies différentes de la mienne. Et donc, c'est comme ça qu'est née ma première envie d'aller sur le podcast. Et ensuite, j'ai continué. J'ai continué cette... cette recherche d'aller vers des personnes différentes de moi. Et 85 épisodes plus tard, c'est ce que j'ai fait. J'ai rencontré que des gens différents et différents de moi. De toute façon, toutes les personnes sont différentes de moi, même mes enfants, si on va par là, sont différents de moi. Je les ai mis au monde, mais pour autant, ils ne sont pas des prolongations de moi, ils sont, parce que ce ne sont que des garçons, des êtres humains à part entière qui ont des envies, des besoins différents des miens. On peut avoir des besoins de base, manger, dormir, jouer, prendre du plaisir dans plein de choses, mais malgré tout, le reste, ça nous appartient et c'est complètement singulier. Et donc, je suis contente d'être allée jusqu'au bout, de vérifier tout ça. Je suis aussi contente d'avoir appris plein de choses. Je ne savais rien faire en termes de podcast, maîtriser un enregistrement, le mixer, même si j'ai fait le choix, au bout de trois ans, de faire appel à une ingénieure du son. professionnelle et ça je remercierai à jamais Alice qui a créé l'entreprise des belles fréquences de m'avoir accompagné. Elle m'a accompagné d'une façon merveilleuse. Elle était tellement bienveillante, elle m'a aidé à reprendre confiance en moi sur un moment où j'étais vraiment en train de me dire mais est-ce que je fais des bonnes choses dans mes prises de son enfin voilà et surtout elle travaille tellement bien c'est vraiment un de Un de mes regrets dans l'arrêt de ce podcast-là, mais je sais qu'on aura d'autres façons de travailler, c'est de ne plus travailler avec elle de façon régulière. Donc voilà, et je suis très contente de ne pas avoir lâché. Je me souviens d'un conseil qu'une structure m'avait donné, parce que j'avais postulé pour un appel à projet pour obtenir une mise en valeur de mon travail, qui m'avait dit, écoutez, faites attention parce que c'est très difficile d'animer un podcast seul. à la régularité que vous allez vous imposer. Donc moi, j'ai décidé d'avoir deux épisodes par mois, parce que c'est ce que je voulais. Et effectivement, je m'étais senti un peu vexé à l'époque, qui me dit ça, mais je venais juste de commencer, en me disant, c'est bon, si je dis que je peux le faire, je peux le faire. Effectivement, je l'ai fait. Pas d'orgueil forcément derrière ça, mais ça me paraissait difficile de faire moins. J'étais tellement toujours très très pressé de présenter mes invités que s'il avait fallu attendre un mois pour que chaque épisode sort, enfin j'en aurais fait 12 dans l'année, ça me paraissait vraiment trop trop peu. Mais je me souviens que ce conseil-là, je l'avais quand même gardé dans un coin de ma tête en me disant « Ouais, il y a une écologie pour soi-même à maintenir, une écologie de vie, une économie aussi à trouver. » Parce que c'est beaucoup, beaucoup de travail. Les enregistrements, le mixage, la recherche d'invités, la communication, toutes ces choses-là, ce sont des heures et des heures de travail. Donc moi, toutes les personnes qui me demandent conseil... Je ne suis là pour dégoûter personne, je donne les conseils avec ma réalité à moi, mais clairement, ce qui m'a sauvé, c'est ma capacité à m'organiser. Et ça, c'est vraiment aussi une grosse fierté que j'ai, ma capacité à faire plusieurs choses. C'est vraiment quelque chose que j'ai pu revérifier grâce à ce podcast. Je suis doué dans ça, voilà. Donc, c'est le moment où je me jette des fleurs. Vous voyez ça comme vous voulez, mais je ne vais pas mentir sur ce que je sais faire ou pas faire. Je sais que je suis bonne dans cette organisation-là. Donc ça, c'est quelque chose que j'ai pu confirmer. et qui m'a donné l'occasion justement d'aller créer d'autres choses. J'ai créé depuis une exposition toute seule, qui a été itinérante sur trois ans, donc j'ai fait une petite pause dans la vie du podcast à ce moment-là. J'ai co-créé un festival avec mon amie Suzanne Joly. Coucou Suzanne ! C'était aussi une très belle expérience, on va continuer de vivre ensemble. J'ai donné des formations à des personnes, j'ai fait des ateliers, écriture, podcast, j'ai fait plein de choses grâce au podcast. Parce que le podcast m'a vraiment ouvert sur quelque chose que certains appellent l'audace, en tout cas de se dire que finalement on peut tester des choses et qu'au pire on a perdu peut-être un peu de temps, peut-être un peu d'argent, on ne perd pas sa vie et que ça vaut le coup de tester des choses qui nous plaisent. Moi, je sais ce que j'adore dans le podcast maintenant. Je sais ce que j'ai envie de continuer après la vie de tout le monde passe sur le trône. Et ça, c'est quelque chose que je ne perdrai plus. Cette façon de poser des questions, de m'intéresser aux gens, de les écouter, de les mettre en valeur. Ça, c'est vraiment la chose qui est revenue rituellement. Les personnes qui sont passées sur le trône ou les personnes qui écoutaient, qui me faisaient des retours, me disaient « mais tu sais mettre en lumière les autres personnes et on a l'impression que ce n'est pas douloureux pour toi, bien évidemment. » Vous brillez, je brille, on brille ensemble ou on brille séparément. Si vous brillez vous, moi je ne vais pas mourir parce que je brillerai moi à ce moment-là. Et ça c'est pour moi une chose à vraiment avoir en tête. Soulevons, montrons, faisons les louanges de ce que les autres savent faire. Je suis issue d'une culture d'Afrique de l'Ouest et dans mon pays d'origine, même si je n'y ai pas vécu, mes parents m'en ont parlé, j'y ai été par moments et j'ai pu assister à des cérémonies. Il y a ce qu'on appelle les griots. Et les griots et les griottes, ce sont des personnes qui font les louanges des personnes qui disent, ah ben voilà, telle personne, elles disent son nom, c'est des chansons qui peuvent durer longtemps, où on est mis en valeur, on raconte notre histoire, ce qu'on sait faire, tout ça, tout ça. Et ça, c'est quelque chose que j'aime beaucoup, parce que raconter les histoires des autres personnes et les donner à entendre à d'autres et se dire, mais voilà, regarde cette personne, ce qu'elle a fait, c'est tellement bon. Moi je suis toujours fasciné par les gens qui disent « ah mais j'ai rien à dire » et qui en fait ont des choses passionnantes à raconter. Et en fait quand on les entend on se dit « waouh c'est super » . Et quand je dis passionnant, encore une fois on n'est pas dans des choses de grimper l'Everest, sur l'Everest ou quoi que ce soit. C'est comment les gens font des liens sur leur vie, quelles étapes ils ont pu passer, ceci cela. Et pour ça je remercie tous les invités, toutes les invités que j'ai eus tout au long de ces années. qui m'ont fait confiance, qui m'ont confié des bouts de leur vie, qui ont pris le risque que cette vie soit partagée avec d'autres. Et je reste vraiment fière de cette confiance que j'ai eue, qu'on m'a accordée. C'était important pour moi aussi de pouvoir rappeler ça. Ce n'est pas quelque chose qui se décrète, de passer dans une interview. J'ai aimé tous les retours que j'ai pu avoir de mes invités, qui se sont toujours... senti respecté et encore dernièrement de me dire en fait tes interviews on se sent écouté, il n'y a rien qui est coupé nos mots sont pas rebougés ou quoi que ce soit et voilà et mais vraiment je suis fier de ça d'avoir réussi à rendre de façon honnête rendre compte de façon honnête de la vie de mes invités alors c'est un espace temps bien évidemment qui est court, moi je suis allé sur des épisodes jusqu'à 1h, 1h15, mais c'est court à l'échelle d'une vie, je veux dire. Mais en tout cas, moi ce qui était important pour moi, c'était de donner le temps à mes invités, de dérouler leurs pensées, qu'on ait une vraie conversation, qu'on puisse se raconter. Et voilà. Après, on ne va pas être dans de l'angélisme, comme je vous le disais, c'est beaucoup de temps. Nous sommes dimanche aujourd'hui. Les dimanches, ce sont des journées spécifiquement qui m'ont beaucoup servi au démarrage du podcast. Des soirées aussi, que je n'ai pas passées avec ma famille, ni avec mes amis, ni à me reposer, ni à faire quoi que ce soit d'autre. Ce sont des choix que j'ai faits, et c'est toujours une histoire de choix. Et je trouve que c'est important pour les personnes qui écoutent les podcasts, de se rendre compte de toute l'énergie, tout le temps qu'il y a derrière un podcast. Chaque podcast que vous écoutez, même le plus court, demande un temps de création, d'enregistrement, de mixage, tout ça. Donc le podcast, que la personne soit connue ou pas, n'hésitez pas à partager. Quand vous avez aimé un contenu, moi je le dis sans cesse, si vous avez des amis qui créent des podcasts, écoutez leur travail si vous pouvez, ou au moins partagez leur travail. liker ce qu'ils font ou ce qu'elles font parce que ça c'est une des choses qui restera toujours pour moi vous avez déjà évoqué lorsque j'avais fait une pause sur une forme de blessure de me dire qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné les gens qui sont les plus proches parfois ne sont pas ceux et celles qui accompagnent et qui écoutent et qui reviennent j'ai eu bien évidemment la chance d'être écoutée de façon très très très régulière par certains et certaines amies qui se reconnaîtront en écoutant cet épisode. Il ne s'agit pas d'aller faire la liste ou un mur de la honte, un tel, un tel, tu ne m'as pas écouté, chère Monu, ce n'est pas du tout ça. Mais par contre, reconnaître à celles et ceux qui ont pris le temps de m'écouter en entier, à chaque fois de me faire des retours, vous ne pouvez pas imaginer ce que ça fait comme bien quand on crée quelque chose, qu'on y met du temps, de l'argent, son cœur, d'avoir des retours. d'avoir des retours même minimes. Alors bien évidemment, s'ils sont positifs, c'est mieux, mais apr��s, moi je suis preneuse aussi des choses qui me permettent de m'améliorer. Mais ça c'est hyper hyper important. Et moi j'ai été longtemps triste de ne pas avoir de retour de certaines personnes pour qui je m'attendais à avoir un retour, un encouragement. Je pourrais vous dire le nombre de personnes qui, dans mon entourage, ne me posent jamais de questions sur ce que je fais. que ce soit le podcast ou autre chose, et les blessures que ça peut représenter pour moi, ça c'est aussi un travail hyper important qu'on a à faire sur soi quand on crée quelque chose. C'est un travail d'une bataille avec son égo, peut-être, ou avec des blessures qu'on peut avoir liées à notre parcours de vie, notre enfance, toutes ces choses-là. Moi, je sais que j'ai des blessures d'abandon qui restent là, un peu ouvertes, qui se referment, mais qui ne sont jamais complètement cicatrisées, et qui parfois vont se réouvrir. Plus parce que je m'attendais tellement à quelque chose qui ne vient pas que ça me refragilise. Mais grâce à ce que j'ai pu réussir depuis et tous les retours positifs que j'ai pu avoir, ces blessures-là prennent de moins en moins de place. Mais juste vous le dire, derrière un créateur ou une créatrice, il y a un être humain, une être humaine, et ça c'est hyper important de l'avoir en tête. Même si vous voulez faire une critique qui vous semble constructive, soignez-la. Parce que... moi je n'ai jamais appelé mon podcast mon bébé, c'est pas mon bébé j'ai mis au monde trois enfants ce sont eux mes bébés, mes enfants mais ce sont des projets importants dans lesquels on met du temps, de l'argent comme je le disais de l'énergie, sa foi tout ça, donc quand vous voulez faire des retours à des personnes qui ont mis du temps, de l'énergie tout ça, prenez le temps de leur dire j'ai l'impression, enfin voilà peut-être et demandez à la personne si elle est prête à entendre votre retour aussi parce que d'envoyer quelquefois un commentaire qu'on n'a pas sollicité ... c'est aussi très très blessant. Donc trouvez en tout cas une façon de prendre soin des personnes qui créent des choses qui vous plaisent. Quand ce sont des gens de votre entourage, prenez le temps aussi peut-être au moins une fois de leur donner une chance, même si ce n'est pas quelque chose que vous écoutez ou que vous faites habituellement, de leur donner une chance et leur dire, écoute, je n'écouterai pas tous les épisodes mais j'en ai écouté un au moins et je peux te faire un retour. Voilà, bravo. Ça c'est quelque chose pour moi qui est hyper important, la gratitude. Je ne vais pas citer malheureusement tous les épisodes, je vais faire un post. où je mettrai les noms de toutes les personnes qui sont passées sur le trône, c'est comme ça que je les appelais merci à vous toutes et tous de votre confiance, de m'avoir accordé votre temps, le temps qu'on se contacte, le temps qu'on fasse l'interview, le temps de communiquer sur l'épisode avec moi, tout ce temps là c'est vraiment un gros gros cadeau qui m'a été fait merci forcément à vous les auditeuristes qui écoutez peut-être à ce moment là ce bilan Ceux et celles qui arrivent, vous pouvez écouter des épisodes passés, il y en a 85. 89 en tout, mais certains, ce sont des... Entre la bande-annonce, des moments où j'annonce des changements, des choses comme ça, ce ne sont pas des vrais épisodes, ce sont des indications. Mais 85 épisodes avec des invités, dont un épisode qui me concerne. Je me suis fait interviewer pour mon podcast au tout démarrage. En tout cas, merci à vous, auditeurices, qui avez pris le temps d'écouter mes épisodes longs, parce que je ne sais pas faire autre chose dans le cadre de ce podcast-là. Pour d'autres, je sais le faire, mais voilà. Merci vraiment infiniment. Merci à ma famille. C'est une évidence pour moi qu'on me laisse faire ce que je veux, parce que j'estime avoir acquis ma légitimité, attendre de la liberté dans mes actions. Mais j'ai la chance d'avoir une famille qui m'aime suffisamment pour me laisser tranquille, pour me laisser faire. Quand je dis que j'ai besoin d'être tranquille, on me laisse tranquille. Et ça, c'est quand même quelque chose d'assez important pour le signifier. Donc merci à mon mari, merci à mes fils de m'avoir laissé ce temps-là, qui m'a éloigné d'eux, de fait. Mais voilà, c'était important pour moi, donc ils l'ont compris et ils m'ont laissé faire. De toute façon, autrement, ça aurait été un peu compliqué, je pense, de vivre sous le même toit. Mais voilà, la liberté que l'on s'offre... Elle est importante et c'est important de s'entourer de personnes qui nous laissent vivre cette liberté aussi. C'est quelque chose qui n'est pas toujours évident, mais voilà. Et comme je vous disais, je n'ai rien écrit et bien évidemment, je ne veux pas faire traîner pour faire traîner. Mais en tout cas, une chose est sûre, je n'ai aucun regret, ni d'avoir fait, ni d'arrêter. Je sais que je vais faire d'autres choses, j'ai déjà plein d'idées en tête. Parce que j'aime avoir des nouvelles idées, pas parce que je m'ennuie, parce que ma vie, elle est faite pour tester des choses aussi, et que tant qu'à faire, si je suis capable de les faire, ben faisons-les. Et parfois, il y a des choses qui ne se font pas, et puis c'est pas grave. Mais en tout cas, vous n'avez pas fini d'entendre parler de moi. Si mes aventures ou mes autres projets vous intéressent, vous me retrouverez forcément. J'ai d'autres comptes de toute façon qui sont actifs, celui-ci restera actif un petit peu aussi, peut-être qu'à un moment donné, je finirai par moins communiquer avec, mais... Il restera actif, donc je suis joignable sur mes réseaux, sur LinkedIn, Instagram, alors Facebook, évitez, je suis vraiment très très lente sur Facebook parce que je déteste ce réseau-là, je le trouve vraiment très mal fait, donc désolé pour les personnes qui n'aiment que celui-là, mais moi je le trouve vraiment inintéressant, mais je l'y suis parce que je sais que c'est bien d'être un peu partout. J'ai une adresse courriel aussi, tout le monde passe sur le trône, arroba gmail.com, vous pouvez m'écrire, je réponds toujours à mes messages, donc voilà, merci à vous. Merci à vous qui arrivez, d'aller écouter ce qui s'est fait avant cet épisode-là, qui est le dernier. Merci à vous tous. Et merci à moi. Merci à Minata, Blesse Sangaré, d'être allé jusqu'au bout de cette aventure, d'y mettre fin. Parce que tout a une fin. Et voilà, c'est moi qui décide. N'oubliez pas, tout le monde passe sur le trône. Et nous avons tous la même valeur. Personne au-dessus, personne en-dessous. Tous alignés sur la même ligne. La ligne de l'humanité. Ciao. Te prends pas la tête, le monde t'appartient.

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Et voilà, vous avez vu le titre de cet épisode, donc nous y sommes. Après cinq années riches et belles je DECIDE de mettre fin à ce podcast que j'ai créée avec envie et passion. Je n'ai plus d'envie pour cette émission, mais j'ai envie de créer plein de nouvelle chose.

Donc, je me libère du temps et je vous remercie vous mes invité.e.s, vous les auditeurices pour votre confiance, votre temps. Je suis très fière de tout ce que j'ai appris grâce à ce podcast . Je suis très fière d'avoir animée seule cette émission bi-mensuelle pendant autant d'année.

Merci à ma famille, à mes ami.e.s pour leur soutien.

Nous nous retrouverons ailleurs.


Prenez soin de vous et n'oubliez jamais que TOUT LE MONDE PASSE SUR LE TRONE et que NOUS AVONS TOUSTES LA MEME VALEUR.


Aminata


Si vous souhaitez me contacter il y a plein de façon de le faire :

toutlemondepassesurletrone@gmail.com

https://www.linkedin.com/in/aminata-bleas-sangare-2556041b9/

https://www.instagram.com/toutlemondepassesurletrone/

Le podcast est une création originale d'Aminata Bléas-Sangaré, tous les épisodes sont mixés par Alice Krief : https://www.lesbellesfrequences.com/

Musique d'@axelle_nllt et de @nathanaelgriot. RAP d'@aluxgt. Identité graphique : @leaguya

Merci à Elise, Kerrian, Kensoah, Prune-Agathe, Noadiah et Charlélie pour leurs voix.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il était une fin. Eh oui, c'est la fin. Le titre vous l'a annoncé, vous avez fait lecture, et je vous confirme que cet épisode que vous allez écouter est le dernier épisode de « Tout le monde passe sur le trône. Te prends pas la tête, tout le monde fait pareil. Te prends pas la tête, tout le monde passe sur le trône. » Bref, ne vous prenez pas la tête, écoutez cet épisode. Je commence par une petite confession. Pas grand chose, vous n'avez pas à prendre des révolutions sur ma vie, mais une petite bêtise qui m'a fait rire. En tout cas, voilà, c'est la fin. Il était une fin, ça veut vraiment dire que ce podcast se termine après 5 belles années. Voilà, mini bilan, vous verrez. J'espère que ça vous plaira. N'hésitez pas à revenir me voir pour m'en dire plus. Te prends pas la tête, tout le monde va sur le trône. Te prends pas la tête, tout le monde fait pareil. Alors je vais commencer en vous racontant quelque chose d'assez drôle, qui heureusement ne m'est jamais arrivé en pleine interview. Il faut un début à tout, et normalement ce sera la dernière fois. J'ai commencé à enregistrer. Sans appuyer sur le bouton enregistré. Donc du coup, j'ai commencé à parler pendant deux minutes et à dire des choses pour signifier la fin de ce podcast. Parce qu'effectivement, c'est de ça qu'il s'agit. Donc tout le monde passe sur le trône, c'est terminé. Mais du coup, je vous partage un petit fail, une petite erreur de débutante normalement, que je ne suis plus. Mais voilà, donc c'est rigolo. J'avais oublié de lancer l'enregistrement. Ça, c'est quand même une sacrée erreur. Bon, pour aller vraiment dans le sens de ce que cet épisode est censé être, c'est une fin, un au revoir, un adieu avec ce format-là. Tout le monde passe sur le trône spécifiquement. Ça arrête. Tout le monde passe sur le trône, c'est fini. Alors c'est fini podcastiquement parlant. Ce n'est pas fini de façon complète puisque mon enseigne, ma marque et mon entreprise s'appellent Tout le monde passe sur le trône. Donc c'est avec cette marque que je vais continuer de travailler et d'accompagner les personnes telles que je l'ai fait jusqu'à présent. Mais par contre, le podcast en lui-même n'existera plus. Enfin, il n'y aura pas de nouveaux épisodes créés. Par contre, il continuera d'exister sur les plateformes. Il est hébergé chez Ausha depuis le début. Il le sera encore au moins pour cette année. Et ensuite, j'irai peut-être vers une solution complètement gratuite parce que je n'ai pas tellement d'intérêt à dépenser de l'argent pour quelque chose de façon un peu éternelle, même si j'ai été très très bien chez cet hébergeur-là. Mais voilà, l'économie, c'est important. Je peux remettre cet argent ailleurs. Je ne vais pas rentrer dans tous les détails de tout ce que coûte un podcast, mais vous savez qu'il y a plusieurs façons de travailler. On peut tirer vers le plus bas et on peut aller vers le plus haut, mais ce n'est pas de ça qu'il s'agit. En tout cas, je vais en revenir à mon objet encore une fois. Je n'ai rien écrit, je suis en roue libre sur ce bilan, donc on va essayer de faire quelque chose d'un peu constructif quand même. Je voulais parler de plusieurs choses, notamment de la question de la fierté. Je suis très fier de moi. Je suis très fier d'avoir animé, seul, ce podcast pendant 5 ans. Il a démarré en 2020. Le premier épisode est sorti en juin 2020. C'est important pour moi qu'il sorte juste après la période de sanitaire très particulière que nous avions vécue, qui s'appelle le confinement. C'était important pour moi de refaire du lien, parce que je me définis comme une femme de lien, une femme qui aime mettre les gens en lien, que ce soit physiquement ou de façon virtuelle ou auditive. et le podcast tel que je l'ai rêvé c'était ma façon à moi d'imaginer le lien entre les personnes et de leur proposer d'aller oser aller à la rencontre de d'autres personnes, c'est-à-dire des personnes qui parfois pouvaient habiter à côté de chez elles, des personnes qui parfois habitaient loin de chez les personnes qui découvraient l'épisode, mais en tout cas de se dire que dans ce monde il y a plein de personnes avec plein de façons de penser complètement différentes, et que ces façons de penser différentes parfois, elles peuvent venir compléter ce que nous on pense, et donc du coup enrichir, élargir notre... notre façon de penser le monde. Ma baseline, si vous vous en souvenez, mon petit slogan, c'était le podcast où tout le monde... Tout, tout, tout, j'en bafouille moi-même, tout, donc tous les êtres humains et toutes les êtres humaines ont la même valeur. Pourquoi c'était important pour moi de rappeler ça, c'est que, en fait, le titre du podcast était cet appel-là, un peu à quelque chose de rigolo, mais en même temps de se rappeler qu'on peut tous et toutes briller, et qu'on peut tous et toutes avoir de la valeur, même si on ne fait rien d'extraordinaire. L'extraordinaire, on s'en tape, c'est la vie de certains et certaines, et c'est très bien pour ces personnes qui ont décidé d'être dans ça. Au moment où je parle, il y a beaucoup de gens qui sont allés voir Beyoncé, par exemple, sur scène. Ça peut faire rêver des personnes, et vous avez tout à fait le droit. Il y a des personnes qui font aller voir leur coiffeuse, d'autres qui vont aller voir leur toiletteur pour chien, et pour eux et pour elles, ce sont des personnes extraordinaires aussi. En fait, l'intérêt pour moi de ce podcast, c'était vraiment de se rappeler que ce que l'on fait, n'a pas tellement d'importance à partir du moment où on se fait du bien à soi-même et qu'on ne fait de mal à personne d'autre. Et que mon histoire, elle peut être aussi intéressante que celle de quelqu'un qui fait quelque chose qui est visible à la télé, ou à la radio, ou entendable à la radio, ou quoi que ce soit. Ce qui m'intéressait vraiment, c'était de raconter des histoires et de se rappeler que finalement, la planète telle qu'on l'occupe, on le fait différemment, mais qu'on peut être en lien et que ce n'est pas grave de ne pas avoir les mêmes envies, les mêmes challenges et tout. Donc je suis fier d'avoir pu faire ça, d'avoir été jusqu'au bout de mon envie de tester ça. Qu'est-ce que ça fait de rencontrer des personnes qui font d'autres choses que moi je ne ferais jamais ou que je fais différemment ? À la base, mon podcast, quand je l'ai créé, j'étais assistante sociale et je me souviens de ce moment très particulier de ma vie. Je me disais, mais comment on fait pour rencontrer des gens différents de nous ? Et moi, j'avais l'impression qu'à ce moment de ma vie, toutes les personnes qui m'entouraient, c'était des personnes que j'aimais beaucoup, mais on avait... toutes et tous le même jargon. On parlait des mêmes choses, on était intéressés par les mêmes choses, plus ou moins, bien évidemment. Et je me disais, comment je fais pour rencontrer des gens qui n'ont pas du tout le même parcours que moi, qui ne font pas du tout le même métier que moi, qui sont dans des vies différentes des miennes. Sans parler de quelque chose d'extraordinaire, mais juste des vies différentes de la mienne. Et donc, c'est comme ça qu'est née ma première envie d'aller sur le podcast. Et ensuite, j'ai continué. J'ai continué cette... cette recherche d'aller vers des personnes différentes de moi. Et 85 épisodes plus tard, c'est ce que j'ai fait. J'ai rencontré que des gens différents et différents de moi. De toute façon, toutes les personnes sont différentes de moi, même mes enfants, si on va par là, sont différents de moi. Je les ai mis au monde, mais pour autant, ils ne sont pas des prolongations de moi, ils sont, parce que ce ne sont que des garçons, des êtres humains à part entière qui ont des envies, des besoins différents des miens. On peut avoir des besoins de base, manger, dormir, jouer, prendre du plaisir dans plein de choses, mais malgré tout, le reste, ça nous appartient et c'est complètement singulier. Et donc, je suis contente d'être allée jusqu'au bout, de vérifier tout ça. Je suis aussi contente d'avoir appris plein de choses. Je ne savais rien faire en termes de podcast, maîtriser un enregistrement, le mixer, même si j'ai fait le choix, au bout de trois ans, de faire appel à une ingénieure du son. professionnelle et ça je remercierai à jamais Alice qui a créé l'entreprise des belles fréquences de m'avoir accompagné. Elle m'a accompagné d'une façon merveilleuse. Elle était tellement bienveillante, elle m'a aidé à reprendre confiance en moi sur un moment où j'étais vraiment en train de me dire mais est-ce que je fais des bonnes choses dans mes prises de son enfin voilà et surtout elle travaille tellement bien c'est vraiment un de Un de mes regrets dans l'arrêt de ce podcast-là, mais je sais qu'on aura d'autres façons de travailler, c'est de ne plus travailler avec elle de façon régulière. Donc voilà, et je suis très contente de ne pas avoir lâché. Je me souviens d'un conseil qu'une structure m'avait donné, parce que j'avais postulé pour un appel à projet pour obtenir une mise en valeur de mon travail, qui m'avait dit, écoutez, faites attention parce que c'est très difficile d'animer un podcast seul. à la régularité que vous allez vous imposer. Donc moi, j'ai décidé d'avoir deux épisodes par mois, parce que c'est ce que je voulais. Et effectivement, je m'étais senti un peu vexé à l'époque, qui me dit ça, mais je venais juste de commencer, en me disant, c'est bon, si je dis que je peux le faire, je peux le faire. Effectivement, je l'ai fait. Pas d'orgueil forcément derrière ça, mais ça me paraissait difficile de faire moins. J'étais tellement toujours très très pressé de présenter mes invités que s'il avait fallu attendre un mois pour que chaque épisode sort, enfin j'en aurais fait 12 dans l'année, ça me paraissait vraiment trop trop peu. Mais je me souviens que ce conseil-là, je l'avais quand même gardé dans un coin de ma tête en me disant « Ouais, il y a une écologie pour soi-même à maintenir, une écologie de vie, une économie aussi à trouver. » Parce que c'est beaucoup, beaucoup de travail. Les enregistrements, le mixage, la recherche d'invités, la communication, toutes ces choses-là, ce sont des heures et des heures de travail. Donc moi, toutes les personnes qui me demandent conseil... Je ne suis là pour dégoûter personne, je donne les conseils avec ma réalité à moi, mais clairement, ce qui m'a sauvé, c'est ma capacité à m'organiser. Et ça, c'est vraiment aussi une grosse fierté que j'ai, ma capacité à faire plusieurs choses. C'est vraiment quelque chose que j'ai pu revérifier grâce à ce podcast. Je suis doué dans ça, voilà. Donc, c'est le moment où je me jette des fleurs. Vous voyez ça comme vous voulez, mais je ne vais pas mentir sur ce que je sais faire ou pas faire. Je sais que je suis bonne dans cette organisation-là. Donc ça, c'est quelque chose que j'ai pu confirmer. et qui m'a donné l'occasion justement d'aller créer d'autres choses. J'ai créé depuis une exposition toute seule, qui a été itinérante sur trois ans, donc j'ai fait une petite pause dans la vie du podcast à ce moment-là. J'ai co-créé un festival avec mon amie Suzanne Joly. Coucou Suzanne ! C'était aussi une très belle expérience, on va continuer de vivre ensemble. J'ai donné des formations à des personnes, j'ai fait des ateliers, écriture, podcast, j'ai fait plein de choses grâce au podcast. Parce que le podcast m'a vraiment ouvert sur quelque chose que certains appellent l'audace, en tout cas de se dire que finalement on peut tester des choses et qu'au pire on a perdu peut-être un peu de temps, peut-être un peu d'argent, on ne perd pas sa vie et que ça vaut le coup de tester des choses qui nous plaisent. Moi, je sais ce que j'adore dans le podcast maintenant. Je sais ce que j'ai envie de continuer après la vie de tout le monde passe sur le trône. Et ça, c'est quelque chose que je ne perdrai plus. Cette façon de poser des questions, de m'intéresser aux gens, de les écouter, de les mettre en valeur. Ça, c'est vraiment la chose qui est revenue rituellement. Les personnes qui sont passées sur le trône ou les personnes qui écoutaient, qui me faisaient des retours, me disaient « mais tu sais mettre en lumière les autres personnes et on a l'impression que ce n'est pas douloureux pour toi, bien évidemment. » Vous brillez, je brille, on brille ensemble ou on brille séparément. Si vous brillez vous, moi je ne vais pas mourir parce que je brillerai moi à ce moment-là. Et ça c'est pour moi une chose à vraiment avoir en tête. Soulevons, montrons, faisons les louanges de ce que les autres savent faire. Je suis issue d'une culture d'Afrique de l'Ouest et dans mon pays d'origine, même si je n'y ai pas vécu, mes parents m'en ont parlé, j'y ai été par moments et j'ai pu assister à des cérémonies. Il y a ce qu'on appelle les griots. Et les griots et les griottes, ce sont des personnes qui font les louanges des personnes qui disent, ah ben voilà, telle personne, elles disent son nom, c'est des chansons qui peuvent durer longtemps, où on est mis en valeur, on raconte notre histoire, ce qu'on sait faire, tout ça, tout ça. Et ça, c'est quelque chose que j'aime beaucoup, parce que raconter les histoires des autres personnes et les donner à entendre à d'autres et se dire, mais voilà, regarde cette personne, ce qu'elle a fait, c'est tellement bon. Moi je suis toujours fasciné par les gens qui disent « ah mais j'ai rien à dire » et qui en fait ont des choses passionnantes à raconter. Et en fait quand on les entend on se dit « waouh c'est super » . Et quand je dis passionnant, encore une fois on n'est pas dans des choses de grimper l'Everest, sur l'Everest ou quoi que ce soit. C'est comment les gens font des liens sur leur vie, quelles étapes ils ont pu passer, ceci cela. Et pour ça je remercie tous les invités, toutes les invités que j'ai eus tout au long de ces années. qui m'ont fait confiance, qui m'ont confié des bouts de leur vie, qui ont pris le risque que cette vie soit partagée avec d'autres. Et je reste vraiment fière de cette confiance que j'ai eue, qu'on m'a accordée. C'était important pour moi aussi de pouvoir rappeler ça. Ce n'est pas quelque chose qui se décrète, de passer dans une interview. J'ai aimé tous les retours que j'ai pu avoir de mes invités, qui se sont toujours... senti respecté et encore dernièrement de me dire en fait tes interviews on se sent écouté, il n'y a rien qui est coupé nos mots sont pas rebougés ou quoi que ce soit et voilà et mais vraiment je suis fier de ça d'avoir réussi à rendre de façon honnête rendre compte de façon honnête de la vie de mes invités alors c'est un espace temps bien évidemment qui est court, moi je suis allé sur des épisodes jusqu'à 1h, 1h15, mais c'est court à l'échelle d'une vie, je veux dire. Mais en tout cas, moi ce qui était important pour moi, c'était de donner le temps à mes invités, de dérouler leurs pensées, qu'on ait une vraie conversation, qu'on puisse se raconter. Et voilà. Après, on ne va pas être dans de l'angélisme, comme je vous le disais, c'est beaucoup de temps. Nous sommes dimanche aujourd'hui. Les dimanches, ce sont des journées spécifiquement qui m'ont beaucoup servi au démarrage du podcast. Des soirées aussi, que je n'ai pas passées avec ma famille, ni avec mes amis, ni à me reposer, ni à faire quoi que ce soit d'autre. Ce sont des choix que j'ai faits, et c'est toujours une histoire de choix. Et je trouve que c'est important pour les personnes qui écoutent les podcasts, de se rendre compte de toute l'énergie, tout le temps qu'il y a derrière un podcast. Chaque podcast que vous écoutez, même le plus court, demande un temps de création, d'enregistrement, de mixage, tout ça. Donc le podcast, que la personne soit connue ou pas, n'hésitez pas à partager. Quand vous avez aimé un contenu, moi je le dis sans cesse, si vous avez des amis qui créent des podcasts, écoutez leur travail si vous pouvez, ou au moins partagez leur travail. liker ce qu'ils font ou ce qu'elles font parce que ça c'est une des choses qui restera toujours pour moi vous avez déjà évoqué lorsque j'avais fait une pause sur une forme de blessure de me dire qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné les gens qui sont les plus proches parfois ne sont pas ceux et celles qui accompagnent et qui écoutent et qui reviennent j'ai eu bien évidemment la chance d'être écoutée de façon très très très régulière par certains et certaines amies qui se reconnaîtront en écoutant cet épisode. Il ne s'agit pas d'aller faire la liste ou un mur de la honte, un tel, un tel, tu ne m'as pas écouté, chère Monu, ce n'est pas du tout ça. Mais par contre, reconnaître à celles et ceux qui ont pris le temps de m'écouter en entier, à chaque fois de me faire des retours, vous ne pouvez pas imaginer ce que ça fait comme bien quand on crée quelque chose, qu'on y met du temps, de l'argent, son cœur, d'avoir des retours. d'avoir des retours même minimes. Alors bien évidemment, s'ils sont positifs, c'est mieux, mais apr��s, moi je suis preneuse aussi des choses qui me permettent de m'améliorer. Mais ça c'est hyper hyper important. Et moi j'ai été longtemps triste de ne pas avoir de retour de certaines personnes pour qui je m'attendais à avoir un retour, un encouragement. Je pourrais vous dire le nombre de personnes qui, dans mon entourage, ne me posent jamais de questions sur ce que je fais. que ce soit le podcast ou autre chose, et les blessures que ça peut représenter pour moi, ça c'est aussi un travail hyper important qu'on a à faire sur soi quand on crée quelque chose. C'est un travail d'une bataille avec son égo, peut-être, ou avec des blessures qu'on peut avoir liées à notre parcours de vie, notre enfance, toutes ces choses-là. Moi, je sais que j'ai des blessures d'abandon qui restent là, un peu ouvertes, qui se referment, mais qui ne sont jamais complètement cicatrisées, et qui parfois vont se réouvrir. Plus parce que je m'attendais tellement à quelque chose qui ne vient pas que ça me refragilise. Mais grâce à ce que j'ai pu réussir depuis et tous les retours positifs que j'ai pu avoir, ces blessures-là prennent de moins en moins de place. Mais juste vous le dire, derrière un créateur ou une créatrice, il y a un être humain, une être humaine, et ça c'est hyper important de l'avoir en tête. Même si vous voulez faire une critique qui vous semble constructive, soignez-la. Parce que... moi je n'ai jamais appelé mon podcast mon bébé, c'est pas mon bébé j'ai mis au monde trois enfants ce sont eux mes bébés, mes enfants mais ce sont des projets importants dans lesquels on met du temps, de l'argent comme je le disais de l'énergie, sa foi tout ça, donc quand vous voulez faire des retours à des personnes qui ont mis du temps, de l'énergie tout ça, prenez le temps de leur dire j'ai l'impression, enfin voilà peut-être et demandez à la personne si elle est prête à entendre votre retour aussi parce que d'envoyer quelquefois un commentaire qu'on n'a pas sollicité ... c'est aussi très très blessant. Donc trouvez en tout cas une façon de prendre soin des personnes qui créent des choses qui vous plaisent. Quand ce sont des gens de votre entourage, prenez le temps aussi peut-être au moins une fois de leur donner une chance, même si ce n'est pas quelque chose que vous écoutez ou que vous faites habituellement, de leur donner une chance et leur dire, écoute, je n'écouterai pas tous les épisodes mais j'en ai écouté un au moins et je peux te faire un retour. Voilà, bravo. Ça c'est quelque chose pour moi qui est hyper important, la gratitude. Je ne vais pas citer malheureusement tous les épisodes, je vais faire un post. où je mettrai les noms de toutes les personnes qui sont passées sur le trône, c'est comme ça que je les appelais merci à vous toutes et tous de votre confiance, de m'avoir accordé votre temps, le temps qu'on se contacte, le temps qu'on fasse l'interview, le temps de communiquer sur l'épisode avec moi, tout ce temps là c'est vraiment un gros gros cadeau qui m'a été fait merci forcément à vous les auditeuristes qui écoutez peut-être à ce moment là ce bilan Ceux et celles qui arrivent, vous pouvez écouter des épisodes passés, il y en a 85. 89 en tout, mais certains, ce sont des... Entre la bande-annonce, des moments où j'annonce des changements, des choses comme ça, ce ne sont pas des vrais épisodes, ce sont des indications. Mais 85 épisodes avec des invités, dont un épisode qui me concerne. Je me suis fait interviewer pour mon podcast au tout démarrage. En tout cas, merci à vous, auditeurices, qui avez pris le temps d'écouter mes épisodes longs, parce que je ne sais pas faire autre chose dans le cadre de ce podcast-là. Pour d'autres, je sais le faire, mais voilà. Merci vraiment infiniment. Merci à ma famille. C'est une évidence pour moi qu'on me laisse faire ce que je veux, parce que j'estime avoir acquis ma légitimité, attendre de la liberté dans mes actions. Mais j'ai la chance d'avoir une famille qui m'aime suffisamment pour me laisser tranquille, pour me laisser faire. Quand je dis que j'ai besoin d'être tranquille, on me laisse tranquille. Et ça, c'est quand même quelque chose d'assez important pour le signifier. Donc merci à mon mari, merci à mes fils de m'avoir laissé ce temps-là, qui m'a éloigné d'eux, de fait. Mais voilà, c'était important pour moi, donc ils l'ont compris et ils m'ont laissé faire. De toute façon, autrement, ça aurait été un peu compliqué, je pense, de vivre sous le même toit. Mais voilà, la liberté que l'on s'offre... Elle est importante et c'est important de s'entourer de personnes qui nous laissent vivre cette liberté aussi. C'est quelque chose qui n'est pas toujours évident, mais voilà. Et comme je vous disais, je n'ai rien écrit et bien évidemment, je ne veux pas faire traîner pour faire traîner. Mais en tout cas, une chose est sûre, je n'ai aucun regret, ni d'avoir fait, ni d'arrêter. Je sais que je vais faire d'autres choses, j'ai déjà plein d'idées en tête. Parce que j'aime avoir des nouvelles idées, pas parce que je m'ennuie, parce que ma vie, elle est faite pour tester des choses aussi, et que tant qu'à faire, si je suis capable de les faire, ben faisons-les. Et parfois, il y a des choses qui ne se font pas, et puis c'est pas grave. Mais en tout cas, vous n'avez pas fini d'entendre parler de moi. Si mes aventures ou mes autres projets vous intéressent, vous me retrouverez forcément. J'ai d'autres comptes de toute façon qui sont actifs, celui-ci restera actif un petit peu aussi, peut-être qu'à un moment donné, je finirai par moins communiquer avec, mais... Il restera actif, donc je suis joignable sur mes réseaux, sur LinkedIn, Instagram, alors Facebook, évitez, je suis vraiment très très lente sur Facebook parce que je déteste ce réseau-là, je le trouve vraiment très mal fait, donc désolé pour les personnes qui n'aiment que celui-là, mais moi je le trouve vraiment inintéressant, mais je l'y suis parce que je sais que c'est bien d'être un peu partout. J'ai une adresse courriel aussi, tout le monde passe sur le trône, arroba gmail.com, vous pouvez m'écrire, je réponds toujours à mes messages, donc voilà, merci à vous. Merci à vous qui arrivez, d'aller écouter ce qui s'est fait avant cet épisode-là, qui est le dernier. Merci à vous tous. Et merci à moi. Merci à Minata, Blesse Sangaré, d'être allé jusqu'au bout de cette aventure, d'y mettre fin. Parce que tout a une fin. Et voilà, c'est moi qui décide. N'oubliez pas, tout le monde passe sur le trône. Et nous avons tous la même valeur. Personne au-dessus, personne en-dessous. Tous alignés sur la même ligne. La ligne de l'humanité. Ciao. Te prends pas la tête, le monde t'appartient.

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Et voilà, vous avez vu le titre de cet épisode, donc nous y sommes. Après cinq années riches et belles je DECIDE de mettre fin à ce podcast que j'ai créée avec envie et passion. Je n'ai plus d'envie pour cette émission, mais j'ai envie de créer plein de nouvelle chose.

Donc, je me libère du temps et je vous remercie vous mes invité.e.s, vous les auditeurices pour votre confiance, votre temps. Je suis très fière de tout ce que j'ai appris grâce à ce podcast . Je suis très fière d'avoir animée seule cette émission bi-mensuelle pendant autant d'année.

Merci à ma famille, à mes ami.e.s pour leur soutien.

Nous nous retrouverons ailleurs.


Prenez soin de vous et n'oubliez jamais que TOUT LE MONDE PASSE SUR LE TRONE et que NOUS AVONS TOUSTES LA MEME VALEUR.


Aminata


Si vous souhaitez me contacter il y a plein de façon de le faire :

toutlemondepassesurletrone@gmail.com

https://www.linkedin.com/in/aminata-bleas-sangare-2556041b9/

https://www.instagram.com/toutlemondepassesurletrone/

Le podcast est une création originale d'Aminata Bléas-Sangaré, tous les épisodes sont mixés par Alice Krief : https://www.lesbellesfrequences.com/

Musique d'@axelle_nllt et de @nathanaelgriot. RAP d'@aluxgt. Identité graphique : @leaguya

Merci à Elise, Kerrian, Kensoah, Prune-Agathe, Noadiah et Charlélie pour leurs voix.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il était une fin. Eh oui, c'est la fin. Le titre vous l'a annoncé, vous avez fait lecture, et je vous confirme que cet épisode que vous allez écouter est le dernier épisode de « Tout le monde passe sur le trône. Te prends pas la tête, tout le monde fait pareil. Te prends pas la tête, tout le monde passe sur le trône. » Bref, ne vous prenez pas la tête, écoutez cet épisode. Je commence par une petite confession. Pas grand chose, vous n'avez pas à prendre des révolutions sur ma vie, mais une petite bêtise qui m'a fait rire. En tout cas, voilà, c'est la fin. Il était une fin, ça veut vraiment dire que ce podcast se termine après 5 belles années. Voilà, mini bilan, vous verrez. J'espère que ça vous plaira. N'hésitez pas à revenir me voir pour m'en dire plus. Te prends pas la tête, tout le monde va sur le trône. Te prends pas la tête, tout le monde fait pareil. Alors je vais commencer en vous racontant quelque chose d'assez drôle, qui heureusement ne m'est jamais arrivé en pleine interview. Il faut un début à tout, et normalement ce sera la dernière fois. J'ai commencé à enregistrer. Sans appuyer sur le bouton enregistré. Donc du coup, j'ai commencé à parler pendant deux minutes et à dire des choses pour signifier la fin de ce podcast. Parce qu'effectivement, c'est de ça qu'il s'agit. Donc tout le monde passe sur le trône, c'est terminé. Mais du coup, je vous partage un petit fail, une petite erreur de débutante normalement, que je ne suis plus. Mais voilà, donc c'est rigolo. J'avais oublié de lancer l'enregistrement. Ça, c'est quand même une sacrée erreur. Bon, pour aller vraiment dans le sens de ce que cet épisode est censé être, c'est une fin, un au revoir, un adieu avec ce format-là. Tout le monde passe sur le trône spécifiquement. Ça arrête. Tout le monde passe sur le trône, c'est fini. Alors c'est fini podcastiquement parlant. Ce n'est pas fini de façon complète puisque mon enseigne, ma marque et mon entreprise s'appellent Tout le monde passe sur le trône. Donc c'est avec cette marque que je vais continuer de travailler et d'accompagner les personnes telles que je l'ai fait jusqu'à présent. Mais par contre, le podcast en lui-même n'existera plus. Enfin, il n'y aura pas de nouveaux épisodes créés. Par contre, il continuera d'exister sur les plateformes. Il est hébergé chez Ausha depuis le début. Il le sera encore au moins pour cette année. Et ensuite, j'irai peut-être vers une solution complètement gratuite parce que je n'ai pas tellement d'intérêt à dépenser de l'argent pour quelque chose de façon un peu éternelle, même si j'ai été très très bien chez cet hébergeur-là. Mais voilà, l'économie, c'est important. Je peux remettre cet argent ailleurs. Je ne vais pas rentrer dans tous les détails de tout ce que coûte un podcast, mais vous savez qu'il y a plusieurs façons de travailler. On peut tirer vers le plus bas et on peut aller vers le plus haut, mais ce n'est pas de ça qu'il s'agit. En tout cas, je vais en revenir à mon objet encore une fois. Je n'ai rien écrit, je suis en roue libre sur ce bilan, donc on va essayer de faire quelque chose d'un peu constructif quand même. Je voulais parler de plusieurs choses, notamment de la question de la fierté. Je suis très fier de moi. Je suis très fier d'avoir animé, seul, ce podcast pendant 5 ans. Il a démarré en 2020. Le premier épisode est sorti en juin 2020. C'est important pour moi qu'il sorte juste après la période de sanitaire très particulière que nous avions vécue, qui s'appelle le confinement. C'était important pour moi de refaire du lien, parce que je me définis comme une femme de lien, une femme qui aime mettre les gens en lien, que ce soit physiquement ou de façon virtuelle ou auditive. et le podcast tel que je l'ai rêvé c'était ma façon à moi d'imaginer le lien entre les personnes et de leur proposer d'aller oser aller à la rencontre de d'autres personnes, c'est-à-dire des personnes qui parfois pouvaient habiter à côté de chez elles, des personnes qui parfois habitaient loin de chez les personnes qui découvraient l'épisode, mais en tout cas de se dire que dans ce monde il y a plein de personnes avec plein de façons de penser complètement différentes, et que ces façons de penser différentes parfois, elles peuvent venir compléter ce que nous on pense, et donc du coup enrichir, élargir notre... notre façon de penser le monde. Ma baseline, si vous vous en souvenez, mon petit slogan, c'était le podcast où tout le monde... Tout, tout, tout, j'en bafouille moi-même, tout, donc tous les êtres humains et toutes les êtres humaines ont la même valeur. Pourquoi c'était important pour moi de rappeler ça, c'est que, en fait, le titre du podcast était cet appel-là, un peu à quelque chose de rigolo, mais en même temps de se rappeler qu'on peut tous et toutes briller, et qu'on peut tous et toutes avoir de la valeur, même si on ne fait rien d'extraordinaire. L'extraordinaire, on s'en tape, c'est la vie de certains et certaines, et c'est très bien pour ces personnes qui ont décidé d'être dans ça. Au moment où je parle, il y a beaucoup de gens qui sont allés voir Beyoncé, par exemple, sur scène. Ça peut faire rêver des personnes, et vous avez tout à fait le droit. Il y a des personnes qui font aller voir leur coiffeuse, d'autres qui vont aller voir leur toiletteur pour chien, et pour eux et pour elles, ce sont des personnes extraordinaires aussi. En fait, l'intérêt pour moi de ce podcast, c'était vraiment de se rappeler que ce que l'on fait, n'a pas tellement d'importance à partir du moment où on se fait du bien à soi-même et qu'on ne fait de mal à personne d'autre. Et que mon histoire, elle peut être aussi intéressante que celle de quelqu'un qui fait quelque chose qui est visible à la télé, ou à la radio, ou entendable à la radio, ou quoi que ce soit. Ce qui m'intéressait vraiment, c'était de raconter des histoires et de se rappeler que finalement, la planète telle qu'on l'occupe, on le fait différemment, mais qu'on peut être en lien et que ce n'est pas grave de ne pas avoir les mêmes envies, les mêmes challenges et tout. Donc je suis fier d'avoir pu faire ça, d'avoir été jusqu'au bout de mon envie de tester ça. Qu'est-ce que ça fait de rencontrer des personnes qui font d'autres choses que moi je ne ferais jamais ou que je fais différemment ? À la base, mon podcast, quand je l'ai créé, j'étais assistante sociale et je me souviens de ce moment très particulier de ma vie. Je me disais, mais comment on fait pour rencontrer des gens différents de nous ? Et moi, j'avais l'impression qu'à ce moment de ma vie, toutes les personnes qui m'entouraient, c'était des personnes que j'aimais beaucoup, mais on avait... toutes et tous le même jargon. On parlait des mêmes choses, on était intéressés par les mêmes choses, plus ou moins, bien évidemment. Et je me disais, comment je fais pour rencontrer des gens qui n'ont pas du tout le même parcours que moi, qui ne font pas du tout le même métier que moi, qui sont dans des vies différentes des miennes. Sans parler de quelque chose d'extraordinaire, mais juste des vies différentes de la mienne. Et donc, c'est comme ça qu'est née ma première envie d'aller sur le podcast. Et ensuite, j'ai continué. J'ai continué cette... cette recherche d'aller vers des personnes différentes de moi. Et 85 épisodes plus tard, c'est ce que j'ai fait. J'ai rencontré que des gens différents et différents de moi. De toute façon, toutes les personnes sont différentes de moi, même mes enfants, si on va par là, sont différents de moi. Je les ai mis au monde, mais pour autant, ils ne sont pas des prolongations de moi, ils sont, parce que ce ne sont que des garçons, des êtres humains à part entière qui ont des envies, des besoins différents des miens. On peut avoir des besoins de base, manger, dormir, jouer, prendre du plaisir dans plein de choses, mais malgré tout, le reste, ça nous appartient et c'est complètement singulier. Et donc, je suis contente d'être allée jusqu'au bout, de vérifier tout ça. Je suis aussi contente d'avoir appris plein de choses. Je ne savais rien faire en termes de podcast, maîtriser un enregistrement, le mixer, même si j'ai fait le choix, au bout de trois ans, de faire appel à une ingénieure du son. professionnelle et ça je remercierai à jamais Alice qui a créé l'entreprise des belles fréquences de m'avoir accompagné. Elle m'a accompagné d'une façon merveilleuse. Elle était tellement bienveillante, elle m'a aidé à reprendre confiance en moi sur un moment où j'étais vraiment en train de me dire mais est-ce que je fais des bonnes choses dans mes prises de son enfin voilà et surtout elle travaille tellement bien c'est vraiment un de Un de mes regrets dans l'arrêt de ce podcast-là, mais je sais qu'on aura d'autres façons de travailler, c'est de ne plus travailler avec elle de façon régulière. Donc voilà, et je suis très contente de ne pas avoir lâché. Je me souviens d'un conseil qu'une structure m'avait donné, parce que j'avais postulé pour un appel à projet pour obtenir une mise en valeur de mon travail, qui m'avait dit, écoutez, faites attention parce que c'est très difficile d'animer un podcast seul. à la régularité que vous allez vous imposer. Donc moi, j'ai décidé d'avoir deux épisodes par mois, parce que c'est ce que je voulais. Et effectivement, je m'étais senti un peu vexé à l'époque, qui me dit ça, mais je venais juste de commencer, en me disant, c'est bon, si je dis que je peux le faire, je peux le faire. Effectivement, je l'ai fait. Pas d'orgueil forcément derrière ça, mais ça me paraissait difficile de faire moins. J'étais tellement toujours très très pressé de présenter mes invités que s'il avait fallu attendre un mois pour que chaque épisode sort, enfin j'en aurais fait 12 dans l'année, ça me paraissait vraiment trop trop peu. Mais je me souviens que ce conseil-là, je l'avais quand même gardé dans un coin de ma tête en me disant « Ouais, il y a une écologie pour soi-même à maintenir, une écologie de vie, une économie aussi à trouver. » Parce que c'est beaucoup, beaucoup de travail. Les enregistrements, le mixage, la recherche d'invités, la communication, toutes ces choses-là, ce sont des heures et des heures de travail. Donc moi, toutes les personnes qui me demandent conseil... Je ne suis là pour dégoûter personne, je donne les conseils avec ma réalité à moi, mais clairement, ce qui m'a sauvé, c'est ma capacité à m'organiser. Et ça, c'est vraiment aussi une grosse fierté que j'ai, ma capacité à faire plusieurs choses. C'est vraiment quelque chose que j'ai pu revérifier grâce à ce podcast. Je suis doué dans ça, voilà. Donc, c'est le moment où je me jette des fleurs. Vous voyez ça comme vous voulez, mais je ne vais pas mentir sur ce que je sais faire ou pas faire. Je sais que je suis bonne dans cette organisation-là. Donc ça, c'est quelque chose que j'ai pu confirmer. et qui m'a donné l'occasion justement d'aller créer d'autres choses. J'ai créé depuis une exposition toute seule, qui a été itinérante sur trois ans, donc j'ai fait une petite pause dans la vie du podcast à ce moment-là. J'ai co-créé un festival avec mon amie Suzanne Joly. Coucou Suzanne ! C'était aussi une très belle expérience, on va continuer de vivre ensemble. J'ai donné des formations à des personnes, j'ai fait des ateliers, écriture, podcast, j'ai fait plein de choses grâce au podcast. Parce que le podcast m'a vraiment ouvert sur quelque chose que certains appellent l'audace, en tout cas de se dire que finalement on peut tester des choses et qu'au pire on a perdu peut-être un peu de temps, peut-être un peu d'argent, on ne perd pas sa vie et que ça vaut le coup de tester des choses qui nous plaisent. Moi, je sais ce que j'adore dans le podcast maintenant. Je sais ce que j'ai envie de continuer après la vie de tout le monde passe sur le trône. Et ça, c'est quelque chose que je ne perdrai plus. Cette façon de poser des questions, de m'intéresser aux gens, de les écouter, de les mettre en valeur. Ça, c'est vraiment la chose qui est revenue rituellement. Les personnes qui sont passées sur le trône ou les personnes qui écoutaient, qui me faisaient des retours, me disaient « mais tu sais mettre en lumière les autres personnes et on a l'impression que ce n'est pas douloureux pour toi, bien évidemment. » Vous brillez, je brille, on brille ensemble ou on brille séparément. Si vous brillez vous, moi je ne vais pas mourir parce que je brillerai moi à ce moment-là. Et ça c'est pour moi une chose à vraiment avoir en tête. Soulevons, montrons, faisons les louanges de ce que les autres savent faire. Je suis issue d'une culture d'Afrique de l'Ouest et dans mon pays d'origine, même si je n'y ai pas vécu, mes parents m'en ont parlé, j'y ai été par moments et j'ai pu assister à des cérémonies. Il y a ce qu'on appelle les griots. Et les griots et les griottes, ce sont des personnes qui font les louanges des personnes qui disent, ah ben voilà, telle personne, elles disent son nom, c'est des chansons qui peuvent durer longtemps, où on est mis en valeur, on raconte notre histoire, ce qu'on sait faire, tout ça, tout ça. Et ça, c'est quelque chose que j'aime beaucoup, parce que raconter les histoires des autres personnes et les donner à entendre à d'autres et se dire, mais voilà, regarde cette personne, ce qu'elle a fait, c'est tellement bon. Moi je suis toujours fasciné par les gens qui disent « ah mais j'ai rien à dire » et qui en fait ont des choses passionnantes à raconter. Et en fait quand on les entend on se dit « waouh c'est super » . Et quand je dis passionnant, encore une fois on n'est pas dans des choses de grimper l'Everest, sur l'Everest ou quoi que ce soit. C'est comment les gens font des liens sur leur vie, quelles étapes ils ont pu passer, ceci cela. Et pour ça je remercie tous les invités, toutes les invités que j'ai eus tout au long de ces années. qui m'ont fait confiance, qui m'ont confié des bouts de leur vie, qui ont pris le risque que cette vie soit partagée avec d'autres. Et je reste vraiment fière de cette confiance que j'ai eue, qu'on m'a accordée. C'était important pour moi aussi de pouvoir rappeler ça. Ce n'est pas quelque chose qui se décrète, de passer dans une interview. J'ai aimé tous les retours que j'ai pu avoir de mes invités, qui se sont toujours... senti respecté et encore dernièrement de me dire en fait tes interviews on se sent écouté, il n'y a rien qui est coupé nos mots sont pas rebougés ou quoi que ce soit et voilà et mais vraiment je suis fier de ça d'avoir réussi à rendre de façon honnête rendre compte de façon honnête de la vie de mes invités alors c'est un espace temps bien évidemment qui est court, moi je suis allé sur des épisodes jusqu'à 1h, 1h15, mais c'est court à l'échelle d'une vie, je veux dire. Mais en tout cas, moi ce qui était important pour moi, c'était de donner le temps à mes invités, de dérouler leurs pensées, qu'on ait une vraie conversation, qu'on puisse se raconter. Et voilà. Après, on ne va pas être dans de l'angélisme, comme je vous le disais, c'est beaucoup de temps. Nous sommes dimanche aujourd'hui. Les dimanches, ce sont des journées spécifiquement qui m'ont beaucoup servi au démarrage du podcast. Des soirées aussi, que je n'ai pas passées avec ma famille, ni avec mes amis, ni à me reposer, ni à faire quoi que ce soit d'autre. Ce sont des choix que j'ai faits, et c'est toujours une histoire de choix. Et je trouve que c'est important pour les personnes qui écoutent les podcasts, de se rendre compte de toute l'énergie, tout le temps qu'il y a derrière un podcast. Chaque podcast que vous écoutez, même le plus court, demande un temps de création, d'enregistrement, de mixage, tout ça. Donc le podcast, que la personne soit connue ou pas, n'hésitez pas à partager. Quand vous avez aimé un contenu, moi je le dis sans cesse, si vous avez des amis qui créent des podcasts, écoutez leur travail si vous pouvez, ou au moins partagez leur travail. liker ce qu'ils font ou ce qu'elles font parce que ça c'est une des choses qui restera toujours pour moi vous avez déjà évoqué lorsque j'avais fait une pause sur une forme de blessure de me dire qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné les gens qui sont les plus proches parfois ne sont pas ceux et celles qui accompagnent et qui écoutent et qui reviennent j'ai eu bien évidemment la chance d'être écoutée de façon très très très régulière par certains et certaines amies qui se reconnaîtront en écoutant cet épisode. Il ne s'agit pas d'aller faire la liste ou un mur de la honte, un tel, un tel, tu ne m'as pas écouté, chère Monu, ce n'est pas du tout ça. Mais par contre, reconnaître à celles et ceux qui ont pris le temps de m'écouter en entier, à chaque fois de me faire des retours, vous ne pouvez pas imaginer ce que ça fait comme bien quand on crée quelque chose, qu'on y met du temps, de l'argent, son cœur, d'avoir des retours. d'avoir des retours même minimes. Alors bien évidemment, s'ils sont positifs, c'est mieux, mais apr��s, moi je suis preneuse aussi des choses qui me permettent de m'améliorer. Mais ça c'est hyper hyper important. Et moi j'ai été longtemps triste de ne pas avoir de retour de certaines personnes pour qui je m'attendais à avoir un retour, un encouragement. Je pourrais vous dire le nombre de personnes qui, dans mon entourage, ne me posent jamais de questions sur ce que je fais. que ce soit le podcast ou autre chose, et les blessures que ça peut représenter pour moi, ça c'est aussi un travail hyper important qu'on a à faire sur soi quand on crée quelque chose. C'est un travail d'une bataille avec son égo, peut-être, ou avec des blessures qu'on peut avoir liées à notre parcours de vie, notre enfance, toutes ces choses-là. Moi, je sais que j'ai des blessures d'abandon qui restent là, un peu ouvertes, qui se referment, mais qui ne sont jamais complètement cicatrisées, et qui parfois vont se réouvrir. Plus parce que je m'attendais tellement à quelque chose qui ne vient pas que ça me refragilise. Mais grâce à ce que j'ai pu réussir depuis et tous les retours positifs que j'ai pu avoir, ces blessures-là prennent de moins en moins de place. Mais juste vous le dire, derrière un créateur ou une créatrice, il y a un être humain, une être humaine, et ça c'est hyper important de l'avoir en tête. Même si vous voulez faire une critique qui vous semble constructive, soignez-la. Parce que... moi je n'ai jamais appelé mon podcast mon bébé, c'est pas mon bébé j'ai mis au monde trois enfants ce sont eux mes bébés, mes enfants mais ce sont des projets importants dans lesquels on met du temps, de l'argent comme je le disais de l'énergie, sa foi tout ça, donc quand vous voulez faire des retours à des personnes qui ont mis du temps, de l'énergie tout ça, prenez le temps de leur dire j'ai l'impression, enfin voilà peut-être et demandez à la personne si elle est prête à entendre votre retour aussi parce que d'envoyer quelquefois un commentaire qu'on n'a pas sollicité ... c'est aussi très très blessant. Donc trouvez en tout cas une façon de prendre soin des personnes qui créent des choses qui vous plaisent. Quand ce sont des gens de votre entourage, prenez le temps aussi peut-être au moins une fois de leur donner une chance, même si ce n'est pas quelque chose que vous écoutez ou que vous faites habituellement, de leur donner une chance et leur dire, écoute, je n'écouterai pas tous les épisodes mais j'en ai écouté un au moins et je peux te faire un retour. Voilà, bravo. Ça c'est quelque chose pour moi qui est hyper important, la gratitude. Je ne vais pas citer malheureusement tous les épisodes, je vais faire un post. où je mettrai les noms de toutes les personnes qui sont passées sur le trône, c'est comme ça que je les appelais merci à vous toutes et tous de votre confiance, de m'avoir accordé votre temps, le temps qu'on se contacte, le temps qu'on fasse l'interview, le temps de communiquer sur l'épisode avec moi, tout ce temps là c'est vraiment un gros gros cadeau qui m'a été fait merci forcément à vous les auditeuristes qui écoutez peut-être à ce moment là ce bilan Ceux et celles qui arrivent, vous pouvez écouter des épisodes passés, il y en a 85. 89 en tout, mais certains, ce sont des... Entre la bande-annonce, des moments où j'annonce des changements, des choses comme ça, ce ne sont pas des vrais épisodes, ce sont des indications. Mais 85 épisodes avec des invités, dont un épisode qui me concerne. Je me suis fait interviewer pour mon podcast au tout démarrage. En tout cas, merci à vous, auditeurices, qui avez pris le temps d'écouter mes épisodes longs, parce que je ne sais pas faire autre chose dans le cadre de ce podcast-là. Pour d'autres, je sais le faire, mais voilà. Merci vraiment infiniment. Merci à ma famille. C'est une évidence pour moi qu'on me laisse faire ce que je veux, parce que j'estime avoir acquis ma légitimité, attendre de la liberté dans mes actions. Mais j'ai la chance d'avoir une famille qui m'aime suffisamment pour me laisser tranquille, pour me laisser faire. Quand je dis que j'ai besoin d'être tranquille, on me laisse tranquille. Et ça, c'est quand même quelque chose d'assez important pour le signifier. Donc merci à mon mari, merci à mes fils de m'avoir laissé ce temps-là, qui m'a éloigné d'eux, de fait. Mais voilà, c'était important pour moi, donc ils l'ont compris et ils m'ont laissé faire. De toute façon, autrement, ça aurait été un peu compliqué, je pense, de vivre sous le même toit. Mais voilà, la liberté que l'on s'offre... Elle est importante et c'est important de s'entourer de personnes qui nous laissent vivre cette liberté aussi. C'est quelque chose qui n'est pas toujours évident, mais voilà. Et comme je vous disais, je n'ai rien écrit et bien évidemment, je ne veux pas faire traîner pour faire traîner. Mais en tout cas, une chose est sûre, je n'ai aucun regret, ni d'avoir fait, ni d'arrêter. Je sais que je vais faire d'autres choses, j'ai déjà plein d'idées en tête. Parce que j'aime avoir des nouvelles idées, pas parce que je m'ennuie, parce que ma vie, elle est faite pour tester des choses aussi, et que tant qu'à faire, si je suis capable de les faire, ben faisons-les. Et parfois, il y a des choses qui ne se font pas, et puis c'est pas grave. Mais en tout cas, vous n'avez pas fini d'entendre parler de moi. Si mes aventures ou mes autres projets vous intéressent, vous me retrouverez forcément. J'ai d'autres comptes de toute façon qui sont actifs, celui-ci restera actif un petit peu aussi, peut-être qu'à un moment donné, je finirai par moins communiquer avec, mais... Il restera actif, donc je suis joignable sur mes réseaux, sur LinkedIn, Instagram, alors Facebook, évitez, je suis vraiment très très lente sur Facebook parce que je déteste ce réseau-là, je le trouve vraiment très mal fait, donc désolé pour les personnes qui n'aiment que celui-là, mais moi je le trouve vraiment inintéressant, mais je l'y suis parce que je sais que c'est bien d'être un peu partout. J'ai une adresse courriel aussi, tout le monde passe sur le trône, arroba gmail.com, vous pouvez m'écrire, je réponds toujours à mes messages, donc voilà, merci à vous. Merci à vous qui arrivez, d'aller écouter ce qui s'est fait avant cet épisode-là, qui est le dernier. Merci à vous tous. Et merci à moi. Merci à Minata, Blesse Sangaré, d'être allé jusqu'au bout de cette aventure, d'y mettre fin. Parce que tout a une fin. Et voilà, c'est moi qui décide. N'oubliez pas, tout le monde passe sur le trône. Et nous avons tous la même valeur. Personne au-dessus, personne en-dessous. Tous alignés sur la même ligne. La ligne de l'humanité. Ciao. Te prends pas la tête, le monde t'appartient.

Description

Et voilà, vous avez vu le titre de cet épisode, donc nous y sommes. Après cinq années riches et belles je DECIDE de mettre fin à ce podcast que j'ai créée avec envie et passion. Je n'ai plus d'envie pour cette émission, mais j'ai envie de créer plein de nouvelle chose.

Donc, je me libère du temps et je vous remercie vous mes invité.e.s, vous les auditeurices pour votre confiance, votre temps. Je suis très fière de tout ce que j'ai appris grâce à ce podcast . Je suis très fière d'avoir animée seule cette émission bi-mensuelle pendant autant d'année.

Merci à ma famille, à mes ami.e.s pour leur soutien.

Nous nous retrouverons ailleurs.


Prenez soin de vous et n'oubliez jamais que TOUT LE MONDE PASSE SUR LE TRONE et que NOUS AVONS TOUSTES LA MEME VALEUR.


Aminata


Si vous souhaitez me contacter il y a plein de façon de le faire :

toutlemondepassesurletrone@gmail.com

https://www.linkedin.com/in/aminata-bleas-sangare-2556041b9/

https://www.instagram.com/toutlemondepassesurletrone/

Le podcast est une création originale d'Aminata Bléas-Sangaré, tous les épisodes sont mixés par Alice Krief : https://www.lesbellesfrequences.com/

Musique d'@axelle_nllt et de @nathanaelgriot. RAP d'@aluxgt. Identité graphique : @leaguya

Merci à Elise, Kerrian, Kensoah, Prune-Agathe, Noadiah et Charlélie pour leurs voix.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il était une fin. Eh oui, c'est la fin. Le titre vous l'a annoncé, vous avez fait lecture, et je vous confirme que cet épisode que vous allez écouter est le dernier épisode de « Tout le monde passe sur le trône. Te prends pas la tête, tout le monde fait pareil. Te prends pas la tête, tout le monde passe sur le trône. » Bref, ne vous prenez pas la tête, écoutez cet épisode. Je commence par une petite confession. Pas grand chose, vous n'avez pas à prendre des révolutions sur ma vie, mais une petite bêtise qui m'a fait rire. En tout cas, voilà, c'est la fin. Il était une fin, ça veut vraiment dire que ce podcast se termine après 5 belles années. Voilà, mini bilan, vous verrez. J'espère que ça vous plaira. N'hésitez pas à revenir me voir pour m'en dire plus. Te prends pas la tête, tout le monde va sur le trône. Te prends pas la tête, tout le monde fait pareil. Alors je vais commencer en vous racontant quelque chose d'assez drôle, qui heureusement ne m'est jamais arrivé en pleine interview. Il faut un début à tout, et normalement ce sera la dernière fois. J'ai commencé à enregistrer. Sans appuyer sur le bouton enregistré. Donc du coup, j'ai commencé à parler pendant deux minutes et à dire des choses pour signifier la fin de ce podcast. Parce qu'effectivement, c'est de ça qu'il s'agit. Donc tout le monde passe sur le trône, c'est terminé. Mais du coup, je vous partage un petit fail, une petite erreur de débutante normalement, que je ne suis plus. Mais voilà, donc c'est rigolo. J'avais oublié de lancer l'enregistrement. Ça, c'est quand même une sacrée erreur. Bon, pour aller vraiment dans le sens de ce que cet épisode est censé être, c'est une fin, un au revoir, un adieu avec ce format-là. Tout le monde passe sur le trône spécifiquement. Ça arrête. Tout le monde passe sur le trône, c'est fini. Alors c'est fini podcastiquement parlant. Ce n'est pas fini de façon complète puisque mon enseigne, ma marque et mon entreprise s'appellent Tout le monde passe sur le trône. Donc c'est avec cette marque que je vais continuer de travailler et d'accompagner les personnes telles que je l'ai fait jusqu'à présent. Mais par contre, le podcast en lui-même n'existera plus. Enfin, il n'y aura pas de nouveaux épisodes créés. Par contre, il continuera d'exister sur les plateformes. Il est hébergé chez Ausha depuis le début. Il le sera encore au moins pour cette année. Et ensuite, j'irai peut-être vers une solution complètement gratuite parce que je n'ai pas tellement d'intérêt à dépenser de l'argent pour quelque chose de façon un peu éternelle, même si j'ai été très très bien chez cet hébergeur-là. Mais voilà, l'économie, c'est important. Je peux remettre cet argent ailleurs. Je ne vais pas rentrer dans tous les détails de tout ce que coûte un podcast, mais vous savez qu'il y a plusieurs façons de travailler. On peut tirer vers le plus bas et on peut aller vers le plus haut, mais ce n'est pas de ça qu'il s'agit. En tout cas, je vais en revenir à mon objet encore une fois. Je n'ai rien écrit, je suis en roue libre sur ce bilan, donc on va essayer de faire quelque chose d'un peu constructif quand même. Je voulais parler de plusieurs choses, notamment de la question de la fierté. Je suis très fier de moi. Je suis très fier d'avoir animé, seul, ce podcast pendant 5 ans. Il a démarré en 2020. Le premier épisode est sorti en juin 2020. C'est important pour moi qu'il sorte juste après la période de sanitaire très particulière que nous avions vécue, qui s'appelle le confinement. C'était important pour moi de refaire du lien, parce que je me définis comme une femme de lien, une femme qui aime mettre les gens en lien, que ce soit physiquement ou de façon virtuelle ou auditive. et le podcast tel que je l'ai rêvé c'était ma façon à moi d'imaginer le lien entre les personnes et de leur proposer d'aller oser aller à la rencontre de d'autres personnes, c'est-à-dire des personnes qui parfois pouvaient habiter à côté de chez elles, des personnes qui parfois habitaient loin de chez les personnes qui découvraient l'épisode, mais en tout cas de se dire que dans ce monde il y a plein de personnes avec plein de façons de penser complètement différentes, et que ces façons de penser différentes parfois, elles peuvent venir compléter ce que nous on pense, et donc du coup enrichir, élargir notre... notre façon de penser le monde. Ma baseline, si vous vous en souvenez, mon petit slogan, c'était le podcast où tout le monde... Tout, tout, tout, j'en bafouille moi-même, tout, donc tous les êtres humains et toutes les êtres humaines ont la même valeur. Pourquoi c'était important pour moi de rappeler ça, c'est que, en fait, le titre du podcast était cet appel-là, un peu à quelque chose de rigolo, mais en même temps de se rappeler qu'on peut tous et toutes briller, et qu'on peut tous et toutes avoir de la valeur, même si on ne fait rien d'extraordinaire. L'extraordinaire, on s'en tape, c'est la vie de certains et certaines, et c'est très bien pour ces personnes qui ont décidé d'être dans ça. Au moment où je parle, il y a beaucoup de gens qui sont allés voir Beyoncé, par exemple, sur scène. Ça peut faire rêver des personnes, et vous avez tout à fait le droit. Il y a des personnes qui font aller voir leur coiffeuse, d'autres qui vont aller voir leur toiletteur pour chien, et pour eux et pour elles, ce sont des personnes extraordinaires aussi. En fait, l'intérêt pour moi de ce podcast, c'était vraiment de se rappeler que ce que l'on fait, n'a pas tellement d'importance à partir du moment où on se fait du bien à soi-même et qu'on ne fait de mal à personne d'autre. Et que mon histoire, elle peut être aussi intéressante que celle de quelqu'un qui fait quelque chose qui est visible à la télé, ou à la radio, ou entendable à la radio, ou quoi que ce soit. Ce qui m'intéressait vraiment, c'était de raconter des histoires et de se rappeler que finalement, la planète telle qu'on l'occupe, on le fait différemment, mais qu'on peut être en lien et que ce n'est pas grave de ne pas avoir les mêmes envies, les mêmes challenges et tout. Donc je suis fier d'avoir pu faire ça, d'avoir été jusqu'au bout de mon envie de tester ça. Qu'est-ce que ça fait de rencontrer des personnes qui font d'autres choses que moi je ne ferais jamais ou que je fais différemment ? À la base, mon podcast, quand je l'ai créé, j'étais assistante sociale et je me souviens de ce moment très particulier de ma vie. Je me disais, mais comment on fait pour rencontrer des gens différents de nous ? Et moi, j'avais l'impression qu'à ce moment de ma vie, toutes les personnes qui m'entouraient, c'était des personnes que j'aimais beaucoup, mais on avait... toutes et tous le même jargon. On parlait des mêmes choses, on était intéressés par les mêmes choses, plus ou moins, bien évidemment. Et je me disais, comment je fais pour rencontrer des gens qui n'ont pas du tout le même parcours que moi, qui ne font pas du tout le même métier que moi, qui sont dans des vies différentes des miennes. Sans parler de quelque chose d'extraordinaire, mais juste des vies différentes de la mienne. Et donc, c'est comme ça qu'est née ma première envie d'aller sur le podcast. Et ensuite, j'ai continué. J'ai continué cette... cette recherche d'aller vers des personnes différentes de moi. Et 85 épisodes plus tard, c'est ce que j'ai fait. J'ai rencontré que des gens différents et différents de moi. De toute façon, toutes les personnes sont différentes de moi, même mes enfants, si on va par là, sont différents de moi. Je les ai mis au monde, mais pour autant, ils ne sont pas des prolongations de moi, ils sont, parce que ce ne sont que des garçons, des êtres humains à part entière qui ont des envies, des besoins différents des miens. On peut avoir des besoins de base, manger, dormir, jouer, prendre du plaisir dans plein de choses, mais malgré tout, le reste, ça nous appartient et c'est complètement singulier. Et donc, je suis contente d'être allée jusqu'au bout, de vérifier tout ça. Je suis aussi contente d'avoir appris plein de choses. Je ne savais rien faire en termes de podcast, maîtriser un enregistrement, le mixer, même si j'ai fait le choix, au bout de trois ans, de faire appel à une ingénieure du son. professionnelle et ça je remercierai à jamais Alice qui a créé l'entreprise des belles fréquences de m'avoir accompagné. Elle m'a accompagné d'une façon merveilleuse. Elle était tellement bienveillante, elle m'a aidé à reprendre confiance en moi sur un moment où j'étais vraiment en train de me dire mais est-ce que je fais des bonnes choses dans mes prises de son enfin voilà et surtout elle travaille tellement bien c'est vraiment un de Un de mes regrets dans l'arrêt de ce podcast-là, mais je sais qu'on aura d'autres façons de travailler, c'est de ne plus travailler avec elle de façon régulière. Donc voilà, et je suis très contente de ne pas avoir lâché. Je me souviens d'un conseil qu'une structure m'avait donné, parce que j'avais postulé pour un appel à projet pour obtenir une mise en valeur de mon travail, qui m'avait dit, écoutez, faites attention parce que c'est très difficile d'animer un podcast seul. à la régularité que vous allez vous imposer. Donc moi, j'ai décidé d'avoir deux épisodes par mois, parce que c'est ce que je voulais. Et effectivement, je m'étais senti un peu vexé à l'époque, qui me dit ça, mais je venais juste de commencer, en me disant, c'est bon, si je dis que je peux le faire, je peux le faire. Effectivement, je l'ai fait. Pas d'orgueil forcément derrière ça, mais ça me paraissait difficile de faire moins. J'étais tellement toujours très très pressé de présenter mes invités que s'il avait fallu attendre un mois pour que chaque épisode sort, enfin j'en aurais fait 12 dans l'année, ça me paraissait vraiment trop trop peu. Mais je me souviens que ce conseil-là, je l'avais quand même gardé dans un coin de ma tête en me disant « Ouais, il y a une écologie pour soi-même à maintenir, une écologie de vie, une économie aussi à trouver. » Parce que c'est beaucoup, beaucoup de travail. Les enregistrements, le mixage, la recherche d'invités, la communication, toutes ces choses-là, ce sont des heures et des heures de travail. Donc moi, toutes les personnes qui me demandent conseil... Je ne suis là pour dégoûter personne, je donne les conseils avec ma réalité à moi, mais clairement, ce qui m'a sauvé, c'est ma capacité à m'organiser. Et ça, c'est vraiment aussi une grosse fierté que j'ai, ma capacité à faire plusieurs choses. C'est vraiment quelque chose que j'ai pu revérifier grâce à ce podcast. Je suis doué dans ça, voilà. Donc, c'est le moment où je me jette des fleurs. Vous voyez ça comme vous voulez, mais je ne vais pas mentir sur ce que je sais faire ou pas faire. Je sais que je suis bonne dans cette organisation-là. Donc ça, c'est quelque chose que j'ai pu confirmer. et qui m'a donné l'occasion justement d'aller créer d'autres choses. J'ai créé depuis une exposition toute seule, qui a été itinérante sur trois ans, donc j'ai fait une petite pause dans la vie du podcast à ce moment-là. J'ai co-créé un festival avec mon amie Suzanne Joly. Coucou Suzanne ! C'était aussi une très belle expérience, on va continuer de vivre ensemble. J'ai donné des formations à des personnes, j'ai fait des ateliers, écriture, podcast, j'ai fait plein de choses grâce au podcast. Parce que le podcast m'a vraiment ouvert sur quelque chose que certains appellent l'audace, en tout cas de se dire que finalement on peut tester des choses et qu'au pire on a perdu peut-être un peu de temps, peut-être un peu d'argent, on ne perd pas sa vie et que ça vaut le coup de tester des choses qui nous plaisent. Moi, je sais ce que j'adore dans le podcast maintenant. Je sais ce que j'ai envie de continuer après la vie de tout le monde passe sur le trône. Et ça, c'est quelque chose que je ne perdrai plus. Cette façon de poser des questions, de m'intéresser aux gens, de les écouter, de les mettre en valeur. Ça, c'est vraiment la chose qui est revenue rituellement. Les personnes qui sont passées sur le trône ou les personnes qui écoutaient, qui me faisaient des retours, me disaient « mais tu sais mettre en lumière les autres personnes et on a l'impression que ce n'est pas douloureux pour toi, bien évidemment. » Vous brillez, je brille, on brille ensemble ou on brille séparément. Si vous brillez vous, moi je ne vais pas mourir parce que je brillerai moi à ce moment-là. Et ça c'est pour moi une chose à vraiment avoir en tête. Soulevons, montrons, faisons les louanges de ce que les autres savent faire. Je suis issue d'une culture d'Afrique de l'Ouest et dans mon pays d'origine, même si je n'y ai pas vécu, mes parents m'en ont parlé, j'y ai été par moments et j'ai pu assister à des cérémonies. Il y a ce qu'on appelle les griots. Et les griots et les griottes, ce sont des personnes qui font les louanges des personnes qui disent, ah ben voilà, telle personne, elles disent son nom, c'est des chansons qui peuvent durer longtemps, où on est mis en valeur, on raconte notre histoire, ce qu'on sait faire, tout ça, tout ça. Et ça, c'est quelque chose que j'aime beaucoup, parce que raconter les histoires des autres personnes et les donner à entendre à d'autres et se dire, mais voilà, regarde cette personne, ce qu'elle a fait, c'est tellement bon. Moi je suis toujours fasciné par les gens qui disent « ah mais j'ai rien à dire » et qui en fait ont des choses passionnantes à raconter. Et en fait quand on les entend on se dit « waouh c'est super » . Et quand je dis passionnant, encore une fois on n'est pas dans des choses de grimper l'Everest, sur l'Everest ou quoi que ce soit. C'est comment les gens font des liens sur leur vie, quelles étapes ils ont pu passer, ceci cela. Et pour ça je remercie tous les invités, toutes les invités que j'ai eus tout au long de ces années. qui m'ont fait confiance, qui m'ont confié des bouts de leur vie, qui ont pris le risque que cette vie soit partagée avec d'autres. Et je reste vraiment fière de cette confiance que j'ai eue, qu'on m'a accordée. C'était important pour moi aussi de pouvoir rappeler ça. Ce n'est pas quelque chose qui se décrète, de passer dans une interview. J'ai aimé tous les retours que j'ai pu avoir de mes invités, qui se sont toujours... senti respecté et encore dernièrement de me dire en fait tes interviews on se sent écouté, il n'y a rien qui est coupé nos mots sont pas rebougés ou quoi que ce soit et voilà et mais vraiment je suis fier de ça d'avoir réussi à rendre de façon honnête rendre compte de façon honnête de la vie de mes invités alors c'est un espace temps bien évidemment qui est court, moi je suis allé sur des épisodes jusqu'à 1h, 1h15, mais c'est court à l'échelle d'une vie, je veux dire. Mais en tout cas, moi ce qui était important pour moi, c'était de donner le temps à mes invités, de dérouler leurs pensées, qu'on ait une vraie conversation, qu'on puisse se raconter. Et voilà. Après, on ne va pas être dans de l'angélisme, comme je vous le disais, c'est beaucoup de temps. Nous sommes dimanche aujourd'hui. Les dimanches, ce sont des journées spécifiquement qui m'ont beaucoup servi au démarrage du podcast. Des soirées aussi, que je n'ai pas passées avec ma famille, ni avec mes amis, ni à me reposer, ni à faire quoi que ce soit d'autre. Ce sont des choix que j'ai faits, et c'est toujours une histoire de choix. Et je trouve que c'est important pour les personnes qui écoutent les podcasts, de se rendre compte de toute l'énergie, tout le temps qu'il y a derrière un podcast. Chaque podcast que vous écoutez, même le plus court, demande un temps de création, d'enregistrement, de mixage, tout ça. Donc le podcast, que la personne soit connue ou pas, n'hésitez pas à partager. Quand vous avez aimé un contenu, moi je le dis sans cesse, si vous avez des amis qui créent des podcasts, écoutez leur travail si vous pouvez, ou au moins partagez leur travail. liker ce qu'ils font ou ce qu'elles font parce que ça c'est une des choses qui restera toujours pour moi vous avez déjà évoqué lorsque j'avais fait une pause sur une forme de blessure de me dire qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné les gens qui sont les plus proches parfois ne sont pas ceux et celles qui accompagnent et qui écoutent et qui reviennent j'ai eu bien évidemment la chance d'être écoutée de façon très très très régulière par certains et certaines amies qui se reconnaîtront en écoutant cet épisode. Il ne s'agit pas d'aller faire la liste ou un mur de la honte, un tel, un tel, tu ne m'as pas écouté, chère Monu, ce n'est pas du tout ça. Mais par contre, reconnaître à celles et ceux qui ont pris le temps de m'écouter en entier, à chaque fois de me faire des retours, vous ne pouvez pas imaginer ce que ça fait comme bien quand on crée quelque chose, qu'on y met du temps, de l'argent, son cœur, d'avoir des retours. d'avoir des retours même minimes. Alors bien évidemment, s'ils sont positifs, c'est mieux, mais apr��s, moi je suis preneuse aussi des choses qui me permettent de m'améliorer. Mais ça c'est hyper hyper important. Et moi j'ai été longtemps triste de ne pas avoir de retour de certaines personnes pour qui je m'attendais à avoir un retour, un encouragement. Je pourrais vous dire le nombre de personnes qui, dans mon entourage, ne me posent jamais de questions sur ce que je fais. que ce soit le podcast ou autre chose, et les blessures que ça peut représenter pour moi, ça c'est aussi un travail hyper important qu'on a à faire sur soi quand on crée quelque chose. C'est un travail d'une bataille avec son égo, peut-être, ou avec des blessures qu'on peut avoir liées à notre parcours de vie, notre enfance, toutes ces choses-là. Moi, je sais que j'ai des blessures d'abandon qui restent là, un peu ouvertes, qui se referment, mais qui ne sont jamais complètement cicatrisées, et qui parfois vont se réouvrir. Plus parce que je m'attendais tellement à quelque chose qui ne vient pas que ça me refragilise. Mais grâce à ce que j'ai pu réussir depuis et tous les retours positifs que j'ai pu avoir, ces blessures-là prennent de moins en moins de place. Mais juste vous le dire, derrière un créateur ou une créatrice, il y a un être humain, une être humaine, et ça c'est hyper important de l'avoir en tête. Même si vous voulez faire une critique qui vous semble constructive, soignez-la. Parce que... moi je n'ai jamais appelé mon podcast mon bébé, c'est pas mon bébé j'ai mis au monde trois enfants ce sont eux mes bébés, mes enfants mais ce sont des projets importants dans lesquels on met du temps, de l'argent comme je le disais de l'énergie, sa foi tout ça, donc quand vous voulez faire des retours à des personnes qui ont mis du temps, de l'énergie tout ça, prenez le temps de leur dire j'ai l'impression, enfin voilà peut-être et demandez à la personne si elle est prête à entendre votre retour aussi parce que d'envoyer quelquefois un commentaire qu'on n'a pas sollicité ... c'est aussi très très blessant. Donc trouvez en tout cas une façon de prendre soin des personnes qui créent des choses qui vous plaisent. Quand ce sont des gens de votre entourage, prenez le temps aussi peut-être au moins une fois de leur donner une chance, même si ce n'est pas quelque chose que vous écoutez ou que vous faites habituellement, de leur donner une chance et leur dire, écoute, je n'écouterai pas tous les épisodes mais j'en ai écouté un au moins et je peux te faire un retour. Voilà, bravo. Ça c'est quelque chose pour moi qui est hyper important, la gratitude. Je ne vais pas citer malheureusement tous les épisodes, je vais faire un post. où je mettrai les noms de toutes les personnes qui sont passées sur le trône, c'est comme ça que je les appelais merci à vous toutes et tous de votre confiance, de m'avoir accordé votre temps, le temps qu'on se contacte, le temps qu'on fasse l'interview, le temps de communiquer sur l'épisode avec moi, tout ce temps là c'est vraiment un gros gros cadeau qui m'a été fait merci forcément à vous les auditeuristes qui écoutez peut-être à ce moment là ce bilan Ceux et celles qui arrivent, vous pouvez écouter des épisodes passés, il y en a 85. 89 en tout, mais certains, ce sont des... Entre la bande-annonce, des moments où j'annonce des changements, des choses comme ça, ce ne sont pas des vrais épisodes, ce sont des indications. Mais 85 épisodes avec des invités, dont un épisode qui me concerne. Je me suis fait interviewer pour mon podcast au tout démarrage. En tout cas, merci à vous, auditeurices, qui avez pris le temps d'écouter mes épisodes longs, parce que je ne sais pas faire autre chose dans le cadre de ce podcast-là. Pour d'autres, je sais le faire, mais voilà. Merci vraiment infiniment. Merci à ma famille. C'est une évidence pour moi qu'on me laisse faire ce que je veux, parce que j'estime avoir acquis ma légitimité, attendre de la liberté dans mes actions. Mais j'ai la chance d'avoir une famille qui m'aime suffisamment pour me laisser tranquille, pour me laisser faire. Quand je dis que j'ai besoin d'être tranquille, on me laisse tranquille. Et ça, c'est quand même quelque chose d'assez important pour le signifier. Donc merci à mon mari, merci à mes fils de m'avoir laissé ce temps-là, qui m'a éloigné d'eux, de fait. Mais voilà, c'était important pour moi, donc ils l'ont compris et ils m'ont laissé faire. De toute façon, autrement, ça aurait été un peu compliqué, je pense, de vivre sous le même toit. Mais voilà, la liberté que l'on s'offre... Elle est importante et c'est important de s'entourer de personnes qui nous laissent vivre cette liberté aussi. C'est quelque chose qui n'est pas toujours évident, mais voilà. Et comme je vous disais, je n'ai rien écrit et bien évidemment, je ne veux pas faire traîner pour faire traîner. Mais en tout cas, une chose est sûre, je n'ai aucun regret, ni d'avoir fait, ni d'arrêter. Je sais que je vais faire d'autres choses, j'ai déjà plein d'idées en tête. Parce que j'aime avoir des nouvelles idées, pas parce que je m'ennuie, parce que ma vie, elle est faite pour tester des choses aussi, et que tant qu'à faire, si je suis capable de les faire, ben faisons-les. Et parfois, il y a des choses qui ne se font pas, et puis c'est pas grave. Mais en tout cas, vous n'avez pas fini d'entendre parler de moi. Si mes aventures ou mes autres projets vous intéressent, vous me retrouverez forcément. J'ai d'autres comptes de toute façon qui sont actifs, celui-ci restera actif un petit peu aussi, peut-être qu'à un moment donné, je finirai par moins communiquer avec, mais... Il restera actif, donc je suis joignable sur mes réseaux, sur LinkedIn, Instagram, alors Facebook, évitez, je suis vraiment très très lente sur Facebook parce que je déteste ce réseau-là, je le trouve vraiment très mal fait, donc désolé pour les personnes qui n'aiment que celui-là, mais moi je le trouve vraiment inintéressant, mais je l'y suis parce que je sais que c'est bien d'être un peu partout. J'ai une adresse courriel aussi, tout le monde passe sur le trône, arroba gmail.com, vous pouvez m'écrire, je réponds toujours à mes messages, donc voilà, merci à vous. Merci à vous qui arrivez, d'aller écouter ce qui s'est fait avant cet épisode-là, qui est le dernier. Merci à vous tous. Et merci à moi. Merci à Minata, Blesse Sangaré, d'être allé jusqu'au bout de cette aventure, d'y mettre fin. Parce que tout a une fin. Et voilà, c'est moi qui décide. N'oubliez pas, tout le monde passe sur le trône. Et nous avons tous la même valeur. Personne au-dessus, personne en-dessous. Tous alignés sur la même ligne. La ligne de l'humanité. Ciao. Te prends pas la tête, le monde t'appartient.

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