- Speaker #0
L'argent rend-il vraiment heureux ?
- Speaker #1
C'est très simple. Bien évidemment, ce n'est que mon avis. C'est très facile pour moi de répondre à cette question-là et je ne vois pas pourquoi les gens y débattent autant. Je m'explique et jugez par vous-même. En fait, l'équation, elle est très simple. Qu'est-ce qu'on a dit ? On a dit qu'il y a heureux, qu'il y a malheureux et qu'il y a neutre. On a dit également que dans heureux, il va y avoir des degrés. Dans malheureux, il va y avoir des degrés. En réalité, ceux qui sont en difficulté financière, ils vont te dire l'argent heureux parce qu'ils sont en difficulté. Ils vivent des moments malheureux. Donc eux, ils ont besoin d'argent jusqu'à un certain seuil. Et quel est ce seuil en réalité ? Ce seuil est tout simplement le montant que le pays dans lequel tu vis te permet de ouvrir tes charges et de les dépasser un peu plus pour pouvoir ne pas être serré. Ceux qui sont en dessous, effectivement, ils vont dire l'argent rend heureux. En fait, l'argent ne rend pas heureux. L'argent va te rendre moins malheureux jusqu'à ce seuil-là. Et en fait, ce seuil-là, c'est le zéro dans la frise que j'ai expliqué tout à l'heure. Quand on n'arrive pas à trouver le bonheur, on cherche le plaisir. Bienvenue à toi dans ce nouvel épisode du podcast Tout part de toi. Aujourd'hui, on va parler bonheur qui est la finalité de tout être humain. Effectivement, 100% des êtres humains, dans tout ce qu'ils font, eh bien, ils recherchent le bonheur. Que ce soit gagner de l'argent, fonder une famille, voyager ou même l'inverse, divorcer, dire non à un certain gain financier, rentrer chez soi, qu'ils choisissent finalement plus ou moins dans les deux cas, eh bien, l'humain le fait toujours pour la finalité du bonheur. Et même pour les croyants, Tout ce qu'ils font, c'est pour le bonheur éternel dans le delà et éviter le malheur éternel. Alors peut-on vraiment atteindre le bonheur dans cette vie ou est-ce une illusion qui nous permet de garder espoir tous les matins ? C'est ce qu'on va voir ensemble avec Tracy. Bonjour Tracy, comment vas-tu ?
- Speaker #0
Très bien, bonjour à tous.
- Speaker #1
Est-ce que tu es prête pour le sujet du jour ?
- Speaker #0
Prête.
- Speaker #1
Allez, c'est parti, sans plus attendre, je te laisse attaquer avec la question.
- Speaker #0
Alors, un sujet qui m'intéresse beaucoup en plus, qui est tendance. Alors, qu'est-ce que le bonheur ?
- Speaker #1
Alors... Ça me permet justement de faire un petit disclaimer, un petit avertissement avant de commencer. Effectivement, on est dans un sujet qui est très large et que personne ne peut dire que, eh bien, je sais ce que c'est que le bonheur. En fait, j'assimile souvent le bonheur et l'amour. Ce sont deux sujets qui sont très larges et personne ne peut dire en réalité qu'est-ce que le bonheur exactement, qu'est-ce que l'amour exactement dans son entièreté en tout cas. On peut dire, on peut tous dire, en fonction de notre niveau de maîtrise, On peut parler de certains éléments de ces domaines-là, mais on ne peut pas dire exactement qu'est-ce que le bonheur dans son entièreté. Donc ici, on va surtout se concentrer dans ce podcast-là. C'est pour ça aussi qu'il a mis du temps à venir. Il faut savoir que c'est un des sujets, on va dire, les plus attendus des gens. Tout le monde recherche le bonheur, comme on l'a dit, comme je l'ai dit dans l'introduction. Et tout le monde veut être heureux. Et donc, tout le monde veut qu'on leur dise comment on fait pour être heureux et pour trouver ce bonheur-là. Mais personne n'a la réponse, en réalité, il faut dire. ce qui est personne a la réponse. Qu'est-ce que le bonheur ? Je ne peux pas te dire dans son entièreté qu'est-ce que le bonheur. Par contre, ce qu'on peut dire, c'est qu'on peut apporter des éléments de réponse de ce qui le compose. C'est ce que je vais essayer de faire aujourd'hui. Et ce qu'on peut dire déjà, sans prendre trop de risques, c'est que, qu'est-ce que le bonheur ? On sait que 100% des gens ont tous vécu, on a tous vécu, peu importe d'où on vient, peu importe où on est né, Peu importe à quelle période ou à quelle époque on est né également. Sauf peut-être une extrême minorité, mais on a tous vécu des moments de bonheur. Ça, je pense que personne ne va dire « je n'ai jamais vécu des moments » . Même si des fois, ça aurait pu être court, ou ça aurait pu être court pour certaines personnes, voire même très court, des personnes peut-être qui ont vécu dans la misère pendant des années, voire même des décennies. Et bien même ces personnes-là, dans la misère, ils peuvent retrouver, je pense par exemple aux personnes, aux enfants qui vivent sous les bombes ou dans les pays en guerre depuis des décennies, depuis très longtemps. peut-être qu'ils n'ont même jamais connu la paix, on l'a tous déjà vu, on a tous déjà vu même des images qui circulaient, même des partages de ces personnes-là, qui disaient même quand on se retrouvait sous les décombres, sous les bombes, et qu'on partageait un morceau de pain en famille, le sourire du petit nous a donné... Tu vois, le bonheur, on peut le retrouver finalement dans des choses, ça peut durer quelques secondes aussi, mais des moments de bonheur, eh bien, on l'a tous vécu, et qu'est-ce que c'est du coup, comment on peut définir ça sans prendre trop de risques ?
- Speaker #0
Dans les choses simples.
- Speaker #1
Dans les choses simples, je vais aller un peu plus loin parce que dans les choses simples, effectivement, c'est une phrase, je crois, c'est une citation le bonheur est dans les choses simples mais on peut dire que le bonheur est un état de plénitude et de bien-être qui va durer plus ou moins longtemps en fonction des gens, du moment, du lieu, etc. Donc c'est un état de plénitude c'est-à-dire on se sent comblé, on se sent très bien constamment pendant une certaine période de temps Merci. Voilà comment pour moi je vois la définition de la chose. Alors première chose de ce qu'on peut dire déjà. Pour commencer, le bonheur et le malheur, parce que ça va ensemble, ce sont également des degrés. Il n'y a pas juste un état qui est « je suis heureux, ça y est, et on a tous le même état » et « je suis malheureux, ça y est, et on a tous le même état » , mais c'est plutôt, ça va être des degrés, une intensité également qui va varier. Donc par exemple, on peut prendre la chose sous forme d'une frise, par exemple, entre le négatif, zéro, et le positif. Et donc le malheur, dès qu'on va être dans le négatif, on va être dans le malheur, par exemple, et on peut descendre, il n'y a pas de limite à ce malheur-là. On peut descendre bien bas dans le malheur, encore et encore il y a toujours pire. Et également dans le bonheur, on peut monter encore plus haut et il y a toujours mieux. Donc il faut aussi garder cette notion d'intensité, de degré qui va varier en fonction du moment, en fonction de la chose, en fonction des gens. Donc ça c'est la première chose. La deuxième chose, c'est que très souvent on va confondre bonheur et épanouissement, paix, joie. Donc tout ça ce sont des éléments effectivement qui font partie du bonheur. Quand on va être épanoui, on va être dans un état de bien-être. Quand on va être en paix, on va être dans un état de bien-être, quand on va être joyeux, etc. Mais on n'est pas ici, il faut comprendre que ça fait partie du bonheur, mais ce n'est pas ça le bonheur. Pourquoi c'est important ?
- Speaker #0
C'est important parce que moi personnellement, moi la première, je mélange tout. J'allais tout mettre dans le bonheur.
- Speaker #1
Voilà, en fait le bonheur effectivement, on peut se dire je suis épanoui, je me sens bien, je suis dans un état de plénitude, donc je suis dans le bonheur. Mais en fait, ce qu'il faut comprendre ici... En fait, si on dit « je suis heureux » , admettons, pourquoi c'est important de faire la distinction ? Admettons, je suis épanoui, je fais un travail qui est épanouissant. Admettons, je suis, je sais pas, j'organise des événements, j'organise des mariages. Et c'est un travail qui m'épanouit incroyablement, je suis super bien dedans. On va dire après, qu'est-ce qu'on va dire ? On va dire mon bonheur, c'est mon travail. Alors que c'est pas ton travail le bonheur ici. C'est pour ça qu'il faut distinguer. Il faut dire que l'épanouissement... ce que je ressens quand je fais mon travail et que j'organise des mariages, par exemple, wedding planner, eh bien, je ressens, je vais être dans un sentiment, effectivement, dans un état de plénitude, mais, encore une fois, c'est pas... Comment dire ? Ça va être... C'est quelque chose qui va contribuer, d'accord ? Qui va contribuer à ton bonheur. Mais le problème, c'est que si tu... Si c'est synonyme à chaque fois, épanouissement... je suis en paix donc je suis heureux, je suis joyeux donc je suis heureux, et bien finalement on va ici, dès qu'on va vouloir chercher le bonheur, on va se diriger vers des choses qu'on sait déjà. Alors qu'il faut comprendre en fait, c'est pas ce qu'on sait déjà, mais c'est que c'est uniquement des choses qui peuvent y contribuer. Donc faire en fait la distinction entre les termes c'est important, donc bonheur c'est un état de plénitude qui va durer. Et par exemple il y a des choses qui peuvent, d'ailleurs on peut même pas les prévoir en réalité. Vous ne pouvez pas les prévoir. Quand je reprends ces premiers exemples-là de partager un bout de pain sous les bombes, on ne va pas se dire, viens, on va partager un bout de pain parce que je sais qu'on va être heureux. Des fois, la plupart du temps, d'ailleurs, les moments de bonheur arrivent...
- Speaker #0
Dans l'inattendu.
- Speaker #1
Ils te sont donnés comme ça, c'est ça. Ils te sont donnés, il n'y a pas de planification. C'est des choses qui font que... Après, c'est des choses, des fois aussi, qu'on connaît. Donc, on va aller souvent se diriger. Pareil, par exemple, si se retrouver en famille, je ne sais pas, tous les dimanches, j'aime trop ça, on passe un super bon moment donc on va essayer de à replanifier tous les dimanches ou très souvent des moments en famille parce qu'on veut vivre ces moments-là, ces moments de bonheur. Mais bien comprendre, c'est juste moi pour ici, ce premier point et ces mots, ces différents mots qu'il faut distinguer, c'est juste, ce sont des moments de bonheur. On peut dire des moments de bonheur, mais que le bonheur, c'est pas ça. Bien comprendre. Par exemple, l'épanouissement, parce que j'ai donné trois mots. J'ai donné épanouissement, paix et joie. Je vais un peu maintenant entrer dans les trois mots. C'est plus facile d'expliquer ces mots que d'expliquer le bonheur en réalité, comme j'ai dit, parce que c'est trop compliqué. En réalité, personne ne peut vraiment expliquer. Mais l'épanouissement, par exemple.
- Speaker #0
Moi, tu me dis épanouissement, je te dis travail.
- Speaker #1
Voilà, épanouissement, effectivement, c'est le travail. On va y arriver, parce qu'en essayant de réfléchir à ce podcast-là, je suis arrivé à trois piliers concernant le bonheur que j'ai réussi à trouver à travers toute mon expérience. C'est très important parce que je vais le partager. Il y a plein de gens qui, je me rappelle par exemple, moi, de tout temps en fait, à chaque fois, j'ai envie de faire le programme antivirus, j'ai envie de faire ce programme avec toi. Pourquoi ? Je leur demande. Parce que ça y est, j'en ai marre, je veux être heureux. Stop. J'arrête la personne tout de suite. Je dis, moi, je ne peux pas te garantir d'être heureux. Je ne peux pas te garantir le bonheur. Je ne peux pas te garantir tout ça. Donc moi, si tu fais le programme pour être heureux, c'est peine perdue. Ce n'est pas pour ça que je fais le programme. Ce n'est pas pour ça que, par exemple, je vais proposer des solutions. Ce n'est pas pour ça. C'est pour des points bien précis. On va y arriver, comme ça on va se comprendre.
- Speaker #0
Moi je l'ai fait, donc je confirme.
- Speaker #1
Attends, on va y arriver justement à travers ces trois piliers, je vais les développer plus tard. Mais là je rentre juste dans l'épanouissement par exemple. Épanouissement, effectivement, ça te fait penser à travail. Parce qu'effectivement, l'épanouissement, ça va être par exemple quand on va trouver sa voie. En général, l'épanouissement, on va l'utiliser dans le monde professionnel. On peut dire aussi « je suis épanoui dans ma vie de maman » , « on est épanoui dans ma vie de couple » , on peut dire ça également. Mais en réalité, effectivement, « épanouissement » , ça va être un état où ce qu'on va être intérieurement va matcher avec ce qui se passe extérieurement. Ça veut dire un match entre l'intérieur et l'extérieur, entre le monde intérieur et le monde extérieur. Et du coup, dans l'épanouissement au travail, pourquoi effectivement on utilise souvent ce mot « travail » ? Parce que quand on va finalement trouver sa voie. Quand on va trouver sa voix, on va dire « je suis épanouie » . Tout à l'heure, j'ai donné l'exemple justement de la personne qui organise des wedding planners, qui organise des mariages. Par exemple, ce qu'elle sait faire de mieux matche avec son métier. Et donc là, il y a un épanouissement. Elle s'excite, elle s'amuse, elle est comme une folle, comme un fou, si c'est un homme. Et donc ça, par exemple, qu'est-ce qui se passe ici ? Ça va être le match entre ce pour quoi je suis fait et... ce que je fais et ce pour quoi je suis payé dans la vie de tous les jours. Et donc là, on va être dans l'épanouissement. Et en étant dans l'épanouissement, on va contribuer, effectivement, ça contribue au bonheur automatiquement. La paix maintenant. J'ai parlé de la paix. Souvent, on va dire, on va utiliser la paix maintenant. Donc effectivement, comme épanouissement, on l'utilise dans le monde du travail. La paix, on va l'utiliser très souvent. Moi, quand je regarde les gens et quand j'entends les gens, je vois qu'ils utilisent la paix pour deux choses. La première, c'est... Les fréquentations. Très souvent, ils disent, moi, ça y est, je ne me prends plus la tête avec des gens, avec x, y, z. Je préfère la paix que des relations. Donc, par exemple, des relations quand elles sont toxiques, quand elles sont néfastes, quand elles sont... On veut les dégager. Voilà, quand elles vont apporter des problèmes, finalement. Bien, on se dit, je veux la paix. Donc, ici, c'est en coupant les liens avec les personnes à problème, entre guillemets. deuxième paix dont les gens parlent, c'est la paix intérieure, c'est-à-dire des problèmes avec soi-même. Donc on a des problèmes avec soi-même, et donc on règle des problèmes qu'on a avec soi-même, on fait un travail sur soi pour trouver la paix. Par exemple, je suis rongé par le passé, je suis rongé par une colère que j'ai en moi, je suis rongé par une tristesse, je fais ce travail-là pour trouver la paix. Et donc ici également, trouver la paix fait partie du bonheur. Mais ce n'est pas le bonheur, ça fait partie, parce qu'on ne peut pas se dire aujourd'hui, je vis avec des problèmes dans ma tête et des problèmes dans mes relations, et être dans le bonheur également, parce que tant qu'on n'a pas effectivement réglé certains problèmes, parce qu'effectivement on ne peut pas avoir zéro problème dans la vie, et donc cette partie-là, parler de paix, finalement de paix intérieure, va contribuer également au bonheur. le dernier Eh bien, ça va être, on en a parlé la semaine dernière, sur les émotions positives, comme la joie, l'excitation, etc. Donc la joie, par exemple, comme je l'ai expliqué tout à l'heure, j'ai donné un exemple, avec les repas de famille, par exemple, ce sont des moments de joie. Donc on va réitérer ces moments de joie pour connaître des moments, un peu, comme j'ai dit, la joie fait partie du bonheur. D'accord ? Donc voilà, donc un peu pour éclaircir. ce qui peut être éclairé, parce qu'encore une fois, on est tous très limités, je ne pense pas que quelqu'un a le savoir et maîtrise et ne maîtrisera, ce sont des domaines un peu mystères de l'humain. Pour moi, je la mets au même niveau, amour et bonheur, c'est la même chose. Aujourd'hui, on ne peut pas dire qu'est-ce que l'amour, mais on peut dire, peut-être un podcast à venir aussi, c'est prévu sur l'amour, mais on peut dire qu'est-ce qui n'est pas amour. Donc pareil, on ne peut pas dire qu'est-ce qu'est le bonheur exactement, on peut dire qu'est-ce qui n'est pas bonheur. C'est un peu ce que je peux dire pour cette première question.
- Speaker #0
On a bien besoin que tu nous éclaircisses sur ce sujet-là du bonheur aujourd'hui, parce que vraiment, encore une fois, comme dans le podcast des émotions, on est dans des extrêmes. Et aujourd'hui, on supprime, on divorce directement dès qu'il y a un problème, on change de travail directement pour... Toujours à cette quête du bonheur, en fait. On passe d'extrême en extrême. Mais dans tout cela, comment on reconnaît et comment on sait qu'on est dans le bonheur ? D'où l'expression « on nage dans le bonheur » .
- Speaker #1
Ok, alors pour ça, effectivement, ça j'en avais déjà parlé un peu sur les réseaux. Et je veux parler un peu d'une erreur, d'une tromperie, d'une illusion que beaucoup de personnes... dont beaucoup de personnes sont victimes. Et cette illusion-là, c'est celle de confondre « je suis plus heureux en faisant ça, en faisant ça, en ayant ça, en… » Bref, en faisant quelque chose dans la vie, et confondre « je suis plus heureux » avec « je suis moins malheureux » . Et ça, c'est quelque chose que j'aimerais éclairer. Et là, d'où l'importance de cette frise dont j'ai parlé au début. Cette frise de négatif, zéro, plus, positif. On a dit que le malheur c'est négatif, d'accord ? Et ça peut descendre. Donc ça peut descendre, ça peut être moins 1, c'est juste uniquement symbolique les chiffres, c'est juste pour comprendre l'intensité en fait. Donc ça peut être moins 1, ça peut être moins 5, ça peut être moins 15, ça peut être moins 25, moins 50, moins 1000. Et ça c'est en fonction de ce qu'on va vivre et des gens également et de ce qu'on est. également 0 0 ça va être neutre c'est à dire je suis ni dans le bonheur ni dans le malheur je suis neutre voilà je me réveille un matin et rien y'a pas de problème mais ya non plus il n'y a pas d'extrême bonne nouvelle je suis dans la neutralité et le bonheur et ben ça va être je vais vivre des moments etc et pareil intensité c'est donc le but de comprendre en fait ici la différence entre je suis plus heureux et je suis moins malheureux et bien ça par exemple exemple, je l'ai remarqué à maintes reprises. quand des personnes vont pas être bien. Donc, ils vont être malheureux. Malheureux, du coup, c'est... Si on a dit le bonheur, c'est un état de plénitude et de bien-être constant, bien malheureux, ça va être un état de souffrance et de mal-être constant. Si on prend juste l'inverse, d'accord ? Donc, il y a des personnes qui ne sont pas bien pendant une très longue période de leur vie, voire depuis toujours. Souvent, par exemple, eh bien, ces personnes-là, elles vont faire quelque chose. ou elles vont acquérir quelque chose qui va leur faire se sentir mieux. Et donc, ils vont dire, ça me rend heureux de faire cette chose. Or, ce qui va se passer en réalité, c'est juste qu'ils vont passer de malheureux moins 10 à malheureux moins 2 peut-être. Ils sont toujours dans malheureux. Et ils vont penser que ça... ou alors ils vont arriver à zéro. Mais ils pensent que du coup, l'action qu'ils sont en train de mener, c'est une action qui les fait sentir heureux. Et très souvent dans les réseaux, on va dire, on va voir les gens qui commentent un peu partout. Oui, si ça le rend heureux, si ça la rend heureux, qu'elle le fasse. Tant mieux pour elle, tant mieux pour lui. Mais ça, c'est une abomination, c'est totalement faux. Il ne faut surtout pas encourager les gens vers ça. C'est totalement faux. Parce que quand tu dis ça, tu es en train de donner du coup la pleine capacité à cette personne de juger si ce qu'elle est en train de faire est une chose qui la rend heureuse ou non. Or, bien évidemment, On est tous... Personne peut dire tu es heureux malgré toi ou personne peut dire tu es malheureux. C'est toi, il n'y a que nous-mêmes qui pouvons ressentir ça, c'est une réalité. Par contre, c'est ça, mais par contre, une personne, elle peut très bien ressentir ce que je viens de dire. En fait, elle est juste moins malheureuse, mais elle pense que c'est ce qui la rend heureuse. Alors, je vais donner un exemple, ça va être plus simple, mais juste j'explique avant. Les gens vont dire, on s'en fout, tant mieux, si elle est moins malheureuse, tant mieux. Non. Pourquoi non et pourquoi c'est dangereux ? Je donne un exemple maintenant, ça va être plus simple à comprendre. Bon nombre de personnes, c'est uniquement pour cet exemple-là. Peut-être que des gens ne vont pas se reconnaître, mais c'est pour un exemple. Je peux en même en donner plusieurs. Mais ça ne veut pas dire que tous ceux qui se trouvent dans cet exemple-là, ça vaut pour eux. Moi, je dis juste ce que j'ai déjà vu. On va prendre l'exemple des tatouages, par exemple. Bon nombre de personnes, aujourd'hui, c'est aussi la mode des tatouages. De plus en plus de personnes sont tatouées. Bon nombre de personnes tatouées. Tu vas leur poser la question. Mais pourquoi tu te tatoues ? Pour rien, c'est comme ça. Ça me rend heureux. Ça me rend heureuse. Je me sens mieux. La personne, tu vas lui dire, d'accord, mais pourquoi tu te sens mieux ? J'ai déjà parlé, moi, par exemple, j'ai parlé d'une personne, je me rappelle. C'est les fameuses personnes tatouées de la tête aux pieds, mais vraiment couvertes d'encre de la tête aux pieds. Avec même les yeux, ils ont fait des trucs, des injections dans les yeux. Je ne sais pas si c'est un peu des extrêmes qu'on a déjà vus un peu sur les réseaux. C'est des personnes qui sont vraiment tatouées. Il n'y a plus un morceau de peau, ou alors un tout petit peu. Mais ils ont vraiment tatoué de la tête aux pieds avec des injections, des trucs, des bosses.
- Speaker #0
Ils sont de break.
- Speaker #1
ouais prison break mais même plus je sais pas t'as jamais vu toi ça sur ça les gens qui sont même le visage tout le visage et puis deux qui sont connus sur les réseaux voilà donc un d'ailleurs qui regrette maintenant je crois je l'ai vu je crois je l'ai vu je crois celui-là il est en train de se faire tout détatouer je sais pas si c'est lui je pense il se fait tout détatouer là il est en train de passer un calvaire parce qu'il est en train de tout se faire ah oui il est en train de se faire sniper au laser parce qu'il est il doit passer au laser tout le corps bon c'est vraiment une catastrophe. Mais par exemple, j'ai parlé à une personne comme ça, en plus je crois qu'elle était connue un peu sur les... Mais c'est une française, elle était connue, je crois qu'elle avait pas mal d'abonnés à l'époque, ça fait je crois deux ans. Elle me disait, je vais dire la vérité, je le fais parce que, le fameux, je n'ai pas confiance en moi. Donc finalement... Cette personne, avant les tatouages, elle se sentait mal. Elle se sentait malheureuse. Elle va faire un acte, les tatouages. Elle va se dire, ça me rend plus heureuse. Mais ce n'est pas vrai. Ça va la rendre moins malheureuse. Pourquoi ? Parce que ça va venir atténuer une souffrance. Mais ça ne va pas venir la faire basculer sur le positif.
- Speaker #0
Sur l'infanté, en fait.
- Speaker #1
Non, c'est même sur la durée. Même pendant qu'elle porte ses tatouages, jusqu'à que... son état d'esprit change, ou sa façon de voir les choses va changer, comme lui par exemple, parce que tu me dis il a changé cet état d'esprit, parce que lui il pensait aussi ça, sûrement, de ce mec-là qui se faisait tatouer, en tout cas j'en ai vu un là, je crois que c'est au Brésil moi, celui que j'ai vu, et lui il se fait tout détatouer là, et pourquoi il se fait tout détatouer ? Si c'est une réalité, si vraiment du coup ça le rendait plus heureux. Non, ça le rendait pas plus heureux, ça masquait, ça atténuait une douleur, donc ça atténuait une douleur, donc ça a diminué Ça diminuait finalement son état de mal-être. Mais ça fait juste diminuer en intensité. C'est-à-dire, d'où cette frise-là, tu passes de moins 10 à moins 2, à moins 5, mais tu es toujours ou à zéro si tu veux. Mais dans tous les cas, tu dois porter quelque chose avec toi pour être moins malheureux. Mais tu n'es pas plus heureux. À aucun moment, tu vas passer dans le positif. Pourquoi ? Cette personne ne va pas se réveiller le matin avec un état de plénitude parce que c'est tatoué. Non, elle va se réveiller le matin avec un état de soulagement. Parce qu'elles souffrent moins, elles ne se sentent plus. Et d'ailleurs, on parle des tatouages, mais ça peut être toute autre chose. Chirurgie esthétique, ça peut être la musculation, ça peut être ceux qui changent leur corps, ça peut être des habits. On a déjà parlé, j'ai déjà fait un podcast sur le...
- Speaker #0
Ah, le shopping, c'est quelque chose, oui, pour les femmes aussi.
- Speaker #1
Voilà. Mais en fait, c'est tout. On peut tout trouver en pansement qui nous applique. Le soucrossi. Oui, mais là, oui, effectivement. Et je crois que j'en ai parlé, tout ça, sur le podcast Confiance en soi. J'en ai déjà fait un. Donc, je vous invite à aller l'écouter. Mais ici, voilà, c'est important de comprendre, en fait, la distinction entre plus heureux et moins malheureux. Donc, c'est pour ça que conseiller et encourager les gens à faire ce qui les rend heureux, non, les gens ne sont pas en mesure de savoir qu'est-ce qui les rend heureux, quelle est la différence entre moins malheureux et plus heureux, d'accord ? Et donc, par rapport à ça, eh bien, encourager les gens à ça, c'est une erreur, parce qu'ils vont finir à chaque fois, surtout quand c'est des choses qui sont... qui sont définitives, comme des tatouages. Après, rien n'est définitif, mais des fois, on va faire des choses et on vacille. J'ai déjà vu, je ne sais plus ce que c'était, j'ai vu récemment un autre gars, on est en train d'avancer dans des délires, de toute façon. Là, récemment, j'ai vu un autre gars, ça, c'est une nouvelle mode aussi qui arrive petit à petit, c'est se faire grandir en taille. Je ne sais pas si tu connais, tu as déjà vu ?
- Speaker #0
Ah oui, j'ai vu ça en Chine, si je ne me trompe pas, pour les filles qui veulent, qui souhaitent devenir mannequins. Et elles sont petites de taille, et du coup, mais alors la souffrance derrière exactement,
- Speaker #1
moi c'était un gars que j'ai vu alors en Chine ça ne m'étonne pas vu que pareil là-bas aussi il y a beaucoup de dérives mais bon il y a des dérives partout mais j'ai vu ces dérives des mannequins chinoises j'ai déjà vu, mais là c'est un gars moi que j'ai vu effectivement je ne comprenais pas, donc il partage sa vidéo on ne comprenait pas d'ailleurs je crois que c'est dans les commentaires il a expliqué en une phrase mais en fait on voit qu'il n'arrivait pas à marcher vraiment comme un tétraplégique c'est-à-dire qu'il commence il a fait l'opération Ça a grandi, je ne sais combien, de 10 ou 15 centimètres. Voilà. Pendant 3 ans. 3 ans, il n'arrivait pas à marcher. Et là, j'ai vu fin novembre. Il a fait son truc de 2023 à 2025. Fin novembre, il commence à peine à remarcher au bout de 3 ans. À peine à marcher. Il n'arrive même pas encore à marcher droit. Mais pareil, tu vois, c'est des choses.
- Speaker #0
C'est fou quand même.
- Speaker #1
Pour être moins malheureux. Ce n'est pas pour être heureux. On n'est pas dans le bonheur, là. En fait, on le voit. on n'est pas du tout dans le bonheur On n'est pas dans le bonheur, on est dans la souffrance masquée. Donc on pense qu'on est plus heureux, on est juste moins malheureux. Et on est moins malheureux, et aussi il faut garder ça en tête, on est moins malheureux, pourquoi ? Parce que ça a un rapport avec notre état d'esprit actuel. C'est pour ça que ces gens-là, après ils regrettent, après pourquoi ? Parce que l'état d'esprit peut changer. On peut se dire, mais en fait, j'ai pas besoin de tout ça en fait. J'ai trouvé mon bonheur hier, ou j'ai compris que tout ça c'était autre chose. et donc des fois les mentalités évoluent mais des fois il n'y a plus possibilité de faire marche arrière Ah, pareil, voilà, en parlant de ça. Les, comment on appelle ça ? Beaucoup, bon nombre de personnes également qui ont fait la chirurgie pour changer de sexe aussi. Je ne sais pas comment on appelle ça.
- Speaker #0
Ah oui.
- Speaker #1
Pareil. Et ça, pareil, par contre, ablation. voilà si tu regrettes il n'y a plus il n'y a plus l'organe donc la plupart ils retirent l'organe donc remettre un organe je sais pas si c'est possible enfin bref toutes ces choses là toute façon c'est juste un exemple pour et bien montrer que faire ce qui te rend heureux faut toujours réfléchir à deux fois surtout quand tu n'es pas formé forme toi essaye de réfléchir c'est quoi je parle de requêtes ce qui me fait souffrir exactement qu'est ce qu'elle est la chose derrière tout ça qu'il peut après tu vas comprendre que finalement ça n'a rien à voir avec un corps, ça n'a rien à voir avec de l'encre sur le visage, ça n'a rien à voir avec un sexe à changer, ça n'a rien à voir avec une taille et des centimètres, on va voir que c'est plus profond. Donc ça c'est un point très important sur lequel je voulais appuyer, ne confondez pas, essayez toujours de visualiser la chose comme une frise, tu n'es pas plus heureux, parce que les gens quand ils disent plus heureux finalement on passe de, il n'y a que moins et plus finalement, ou zéro. Mais non, dans moins il y a des degrés. En fait, là où tu t'es fait avoir, c'est que tu pensais qu'en quittant moins, tu vas aller dans le plus. Sauf qu'en quittant moins un nombre, moins trois, tu vas juste aller à moins un. Quand tu vas du coup entreprendre une action comme ça. Maintenant, comment savoir ? Peut-être que tu vas me poser la question. Comment savoir si ce qu'on fait, c'est sain finalement ou c'est malsain ? Parce que si on fait quelque chose qui nous rend moins...
- Speaker #0
On se mélange très vite au final.
- Speaker #1
Alors, effectivement, il faut distinguer la chose. Il y a une règle qui est simple. Si tu l'appliques, tu vas pouvoir savoir à chaque fois. Si c'est sain ou malsain. Si une action, elle vient se construire sur une souffrance, tu n'es pas dans le bonheur, mais tu es dans l'ego. Si une action vient se construire dans une souffrance, sur une souffrance, pardon, c'est que tu n'es pas dans le bonheur, tu n'es pas dans la recherche du bonheur, tu es dans l'ego. Tu es dans la baisse de souffrance. C'est pour ça que je dis l'ego, parce que la souffrance, ça rentre dans l'ego.
- Speaker #0
Alors là, on a besoin d'un exemple, Yanis.
- Speaker #1
Oui, je vais m'expliquer. On reprend tous les exemples que je viens de donner. Je vais donner au moins 4-5 exemples. Ces personnes-là qui vont se... Regarde. Personne-là, elle va s'agrandir en taille. Je veux 15 cm en plus, je vais aller faire une opération. Et pourquoi ? Parce que ma taille me complexe. Pourquoi ? Parce que je suis malheureux avec ma taille. Mais ce n'est pas une taille qui fait le malheur. Parce que si c'était la taille qui faisait le malheur, toutes les personnes de sa taille à lui seraient malheureuses. Ou à elle, seraient malheureuses. Mais s'ils sont pas malheureux, c'est que c'est pas une notion de taille, ils sont... c'est une notion de comment je vois la taille. Donc comment je vois la taille me fait souffrir. Par exemple, petit, ça veut dire faible, ça veut dire je sais pas, ça veut dire pas capable de je ne sais quoi. Bref, ça peut être n'importe quoi. Ou alors, petit, je peux pas faire un mannequin, moi je veux absolument faire un mannequin, si on reprend les exemples de ce que tu m'as dit. Peut-être que, effectivement, peut-être que c'est le domaine du mannequinat qui t'intéresse, mais il y a mille et une, dans un domaine, il y a mille et un métiers qui sont possibles. pour travailler autour. Il y en a plein qui voulaient être footballeurs, finalement, ils n'ont pas pu, et c'est le domaine du football qui les intéresse. Il y a entraîneur, il y a staff, il y a tout ce qui est en tour, il y a du journaliste sportif, il y a tout ce qui est en tour, arbitre. Bref, et tu peux contribuer, en fait, et surtout, bref, quand on comprend le don ultime, c'est pourquoi on est fait. On ne change rien à ce qu'on est fait, finalement. C'est quand on comprend qu'on est tous fait pour quelque chose, on n'a pas besoin de faire une opération pour être fait pour quelque chose. C'est un exemple. Mais bon, bref, Si une action, elle va se construire selon la souffrance, par exemple lui, il était en souffrance au niveau de sa taille, il ne s'aimait pas, ou la personne qui vient se couvrir de tatouage ne s'aimait pas comme elle l'était, elle voulait être quelqu'un d'autre. En fait, c'est « je veux être quelqu'un d'autre, que je ne suis pas » . Donc déjà, on sait que, pour commencer, le bonheur, en fait, en réalité, il peut venir à n'importe qui, telle qu'elle est la personne, telle qu'elle est. Même une personne handicapée physiquement, mentalement, tout ce que tu veux, elle peut être dans le bonheur. Donc ça veut dire que ça n'a rien à voir avec un corps, ça n'a rien à voir avec une apparence, ça n'a rien à voir avec tout ça. Et d'ailleurs, le bonheur, on l'a dit quoi ? C'est un état. Un état, c'est intérieur, c'est pas extérieur. Alors il y a des personnes qui vont dire peut-être, oui mais l'extérieur permet d'atteindre certaines choses extérieures, permet d'atteindre un état intérieur. Oui, mais il faut comprendre ici que si c'est un état, c'est que l'origine déjà est à l'intérieur l'origine est à l'intérieur et ce n'est pas en allant dans des choses est encore plus en fait on le voit quand on doit vraiment faire des grosses modifications sur nous pour être pour aller ressentir ce bonheur là pour aller trouver ce bonheur là c'est qu'un problème personne personne n'a à changer ce qu'il est et quand je dis ce qu'il est c'est dans son essence par exemple On ne va pas rentrer là-dedans, parce que sinon là, c'est un débat sans fin pour le moment. Mais par exemple, tu as telle apparence ou tu as telle taille, changer quelque chose pour être heureux, sache que tu n'es pas dans le chemin ici du bonheur, tu es dans le chemin de l'égo. Donc si ça vient se construire sur une souffrance, tu es forcément dans le chemin de... l'ego tu n'es pas dans le chemin du bonheur le bonheur comme j'ai dit je donnais des exemples tout à l'heure trouver sa voix c'est trouver sa voix trouver construire quelque chose mais construire en fait ce soit j'ai parlé aussi de moments avec des personnes
- Speaker #0
J'ai parlé de... Ben justement, je vais en parler ici sur... J'ai réfléchi finalement et je me suis demandé, ben du coup, maintenant, si on voulait aider les gens à trouver le bonheur. Et j'ai trouvé trois piliers du bonheur. Et c'est un truc de dingue parce qu'on va voir que, c'est en réfléchissant par rapport à ce podcast-là, que c'est venu même confirmer plein d'autres podcasts et plein d'autres notions dont j'ai déjà parlé par le passé. Et je vais vous les partager. J'ai trouvé trois... pilier pour moi. Donc ça, c'est vraiment mon avis, encore une fois, parce qu'encore une fois, je ne peux pas aujourd'hui prétendre avoir la définition du bonheur. Pour moi, encore une fois, personne ne peut le prétendre, parce qu'on est sur vraiment... D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que très souvent, dans les sujets de philo, on va parler de bonheur. Pourquoi les sujets de philo, on va parler de bonheur ? Parce que le philo, il y a sans limite, on peut tout dire. Et tout, tant qu'on fait des liens de tout, tant qu'on peut tout expliquer. On peut tout dire, on peut tout argumenter, on peut tout... Donc finalement, le bonheur n'a plus de limite. En fait, c'est pour ça que c'est un sujet idéal pour la philo, parce qu'il n'y a pas de limite. On ne va pas parler en philo, par exemple, de...
- Speaker #1
Parce qu'on est tous différents aussi.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça, c'est pour ça qu'il n'y a pas de limite.
- Speaker #1
Donc le bonheur n'est pas le même pour chacun, en fait.
- Speaker #0
C'est ça, mais là, je vais vous aller voir, justement, je vais partager trois piliers que j'ai pu observer chez chacun. Donc ça, c'est ce qui va maintenant... regrouper chaque personne dans ces piliers-là, on va voir que ces trois piliers-là vont contribuer à ton bonheur si tu cherches à les développer. Le premier, c'est... Et c'est pas pour rien, quoi. Même dans les exemples, tu vois, c'est intéressant. Mais en gros, vous allez remarquer que vous allez voir, tout est lié chez l'humain. Le premier, du coup, le premier pilier, c'est la paix. J'en ai parlé tout à l'heure. On ne peut trouver la paix sans s'occuper de sa souffrance. Et... On remarque ici, encore une fois, que je parle souvent de l'importance du virus ultime, des virus, de l'enfance. Et l'enfance est l'impact sur la vie d'adulte. La cause numéro une des souffrances, on peut souffrir d'autres choses, mais la cause numéro une des souffrances sur sans humain, numéro une, ça va être l'enfance. Tu prends sans humain au hasard, aléatoire, croyant ou athée, ça ne change rien.
- Speaker #1
Tu regardes ce qu'il est fait.
- Speaker #0
le plus souffrir sur 100 personnes, tu vas trouver 95, 97, 97 ou 99, voire même 100 personnes. Si tu arrives à creuser, tu vas comprendre que c'est leur enfance. Donc ici, trouver la paix, ça va être un premier pilier, parce qu'on ne peut pas être en guerre à l'intérieur de soi, et être en guerre avec d'autres personnes aussi, et prétendre derrière trouver le bonheur. Tu vas le trouver, tu peux le trouver de manière aléatoire, ici et là, parce qu'encore une fois... Comme j'ai dit, 100% des gens ont déjà vécu des moments, deux. Mais si on n'a pas validé la paix intérieure, on ne peut pas aller plus loin au niveau bonheur. Donc paix, finalement, ça va être une étape obligatoire. Et bien, comme tu peux le remarquer, paix, virus ultime, programme antivirus, c'est ce qu'on va proposer. C'est pour ça aussi que les gens, quand ils viennent, quand ils venaient, quand j'ai déjà eu des personnes, oui, je vais faire le programme antivirus parce que je veux être heureux. Et c'est là que je les ai arrêtés. Mais en réalité, il y avait une part de vérité dans ce qu'ils disaient. Oui,
- Speaker #1
parce qu'ils souffrent.
- Speaker #0
Une part de vérité parce que, voilà, tant que je souffre, je ne peux pas être heureux. Moi, c'est juste que je leur disais, attention, c'est pas, le bonheur, c'est pas, on n'inclut pas, on n'inclut pas la souffrance égale, je n'ai plus de souffrance égale, je vais être heureux. D'accord ? C'est une partie. Mais le bonheur, c'est trop grand en réalité, c'est beaucoup plus grand que ça. Mais, premier pilier, tant que tu n'as pas réglé ta souffrance interne, tant que tu n'as pas réglé tes virus et donc ton virus ultime, eh bien... tu ne vas pas pouvoir arriver à un niveau de bonheur qui peut être vraiment avancé. Deuxième pilier, ça va être, et là comme quoi encore une fois, il n'y a pas d'hasard, c'est vraiment dingue, mais ça va être l'épanouissement justement.
- Speaker #1
J'ai parlé tout à l'heure de trouver sa voie.
- Speaker #0
Et ça c'est vraiment, j'aimerais vraiment attirer votre attention, attirer l'attention de l'ensemble des auditeurs, c'est très important de comprendre ça. Et vraiment j'insiste parce que même des fois... Le podcast sur le don ultime, je l'ai déjà fait, je vous invite à aller l'écouter. Pareil pour le virus ultime, je vous invite à aller l'écouter. Mais très souvent, en fait, j'y repense. Moi, j'y repense dans mon train de vie, dans mes semaines, dans mes journées. Je me dis, putain, mais les gens, ils ne sont pas conscients en réalité. Ils ne sont pas conscients. Ils sont en train de continuer leur vie comme ça, mais ils ne sont pas conscients. Ils ne sont pas conscients de quoi ? Je vous fais un rappel encore une fois. On est tous venus au monde avec quelque chose en nous. Alors, on est venus avec plein de choses en nous. Mais là, je parle vraiment de cette partie-là de « on est fait pour quelque chose » . Et on est fait pour quelque chose. quelque chose de très important de comprendre ça, c'est-à-dire une chose majeure, qu'il y a plein de gens qui me disent « Ouais, moi je pense... » Par exemple, encore une fois, je me rappelle cet événement quand j'avais fait l'événement du Palais Bulles, c'est-à-dire j'avais fait un événement en 2021, quand le programme Don Ultime est sorti, etc., et que j'explique le Don Ultime, et je me rappelle à quelqu'un dans le public, qui me dit « Ouais, mais moi je pense qu'on n'est pas cloisonné à une seule chose dans la vie, qu'on peut faire plein de choses. » Oui, on peut faire plein de choses, mais si tu regardes bien et si tu sais analyser, c'est juste que tu n'as pas l'œil. Mais si tu sais analyser, tu verras que toutes les choses que tu vas faire vont se rassembler en une seule grande chose. Il y a un point commun. Il y a un point commun qui peut être plus ou moins, et c'est ça que j'explique dans le don ultime, dans le programme, c'est qu'on imagine la chose comme un tunnel. Un tunnel qui va dans une direction. Le don ultime, c'est ça, c'est un tunnel qui va dans une direction. Il y en a qui vont avoir des tunnels plus larges que d'autres. Donc il y en a, c'est vraiment une chose très particulière. et d'autres ça va être Une chose, mais un peu plus large. C'est-à-dire que, je donne un exemple, j'ai souvent donné l'exemple d'Elon Musk, par exemple. Elon Musk, on voit qu'il... Tu connais Elon Musk, toi, ou pas ?
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Voilà, Elon Musk, c'est un innovateur qui a plusieurs entreprises, et on regarde que ce qu'on voit, quand on va observer, par exemple, Elon Musk, on va voir que c'est des choses qui n'ont rien à voir. Par exemple, aller sur Mars, transport, Internet pour tous, voilà, des Paypal, etc., à l'époque. donc plein de choses en fait qui n'ont pas ne semble pas qu'il maîtrise qui vraiment à chaque fois ça marche,
- Speaker #1
Tesla les voitures moi je l'ai senti à Tesla le voyage sur la lune ça j'ai pas compris sur Mars,
- Speaker #0
lui il va aller sur Mars carrément il est sur, mais en fait quand on va regarder finalement le point, pareil il voulait je sais pas si c'est en pause ou c'est en cours mais il avait son projet c'est créer des lignes de trains supersoniques c'est à dire sous vide en fait dans des tunnels les trains ils passent sous vide Il n'y a plus d'air, donc il n'y a plus de frottement. Donc les trains, ils vont super vite en réalité. Et qui permet, par exemple, ils avaient dit, relier Paris-New York en deux heures, je crois. C'est-à-dire plus vite même que l'avion. Ou même, je crois, même l'autre bout du monde, même Tokyo, je crois, encore plus rapide. Enfin bref. Et tout ça, tu dis, mais on sait qu'il en est capable, parce que le mec, c'est un génie, c'est un fou furieux. Mais, et voilà, on peut voir plusieurs projets comme ça qui vont dans tous les sens, et on se dit, mais il arrive à faire plein de choses, finalement. Et par exemple, lui, ça pourrait être quelque chose comme sa capacité, peut-être, quelque chose comme voir les possibilités dans les limites physiques. Par exemple, là où tout le monde va dire, cette loi, on ne peut pas la contourner, la loi de vitesse de la lumière, etc. C'est comme ça, vitesse du son, c'est comme ça, l'oxygène sur Mars, tout ça. En gros, que lui, je pense qu'il a une capacité à voir les choses au-delà. qui fait que on voit que finalement ça peut toucher à plusieurs domaines mais en réalité c'est une seule et unique chose ça c'est juste un exemple pour revenir du coup à ce pilier là ce deuxième pilier bien simplement de trouver sa voix et donc de trouver finalement cet épanouissement et bien je disais justement que je méditais très souvent je me dis mais les gens ils sont pas conscients en fait qu'ils sont là la plupart ils font mettre au boulot dodo la plupart ils se prennent pas la tête tant qu'ils payent des factures etc et en réalité chacun a quelque chose à quelque chose à apporter, chacun à son échelle. Bien évidemment, on ne sera pas tous des Elon Musk, bien évidemment, c'est une fois par siècle, une fois par millénaire, peut-être ce genre de personnes, mais encore une fois, à différentes échelles. Et on s'en fout finalement, le but ce n'est pas d'être tous des Elon Musk, le but c'est d'être tous dans notre don ultime. Et donc quand tu vas être dans ton don ultime, c'est là où j'explique justement dans le podcast qu'on va être dans le niveau d'épanouissement le plus haut possible humainement, pour toi, pour ta personne. Et donc ça, ça va être le deuxième pilier. Tu ne peux pas, en fait, trouver ton don, être dans ta voix et ton exacte voix, parce qu'il y a aussi des degrés. Par exemple, je donne un exemple. Très souvent, des élèves me disent, moi, je sais que je suis dans l'humain. Après, je ne sais pas dans quoi. Mais là, on est sur le degré 1. On a encore 99 degrés pour arriver.
- Speaker #1
C'est large.
- Speaker #0
C'est large. Oui, mais moi, je suis dans l'humain, dans la transmission, mais je ne sais pas dans quoi. Oui, là, on monte encore. C'est un peu mieux, mais ce n'est pas... Et en fait, c'est ça. Il faut vraiment trouver l'exact parce que c'est là où les prononciations vont se faire. C'est ça, parce que par exemple, tu es dans la transmission. La chose la plus répandue en transmission dans notre société, c'est être prof. Donc je vais me lancer, je sais que je suis dans l'humain, je sais que je suis dans la transmission, je me lance, je fais des études supérieures pour être prof, je suis prof, finalement il y a 99 autres choses du domaine de l'enseignement que je n'aime pas. Et qu'en fait, dans la transmission, je n'aimais que cette partie-là et que finalement, « Prof, c'était peut-être pas ce que tu devais faire. » même si on était dans la direction, mais il manque encore quelque chose. Et c'est pour ça qu'ici, très important que l'épanouissement, on est sur de la précision. Il faut aller très minutieux, encore et encore. Et c'est des degrés humains, transmission, transmission d'une certaine manière. Moi, peut-être c'est à l'écrit que j'aime bien transmettre, moi peut-être c'est à l'oral, avec qui, dans quel domaine. Tout ça, tu vois, on monte, etc. en précision. Et donc ça, c'est le deuxième pilier, l'épanouissement. En tant que tu n'es pas épanoui. Eh bien, de la même manière, tu ne vas pas pouvoir goûter à cette partie-là du bonheur. Et enfin, le troisième, et qui est le plus important, ça va être trouver un sens à ta vie. Trouver un sens à ta vie. Ça veut dire quoi, trouver un sens à ta vie ? Ça veut dire comprendre parfaitement pourquoi je suis là.
- Speaker #1
Alors ça, c'est le plus dur pour beaucoup d'entre nous.
- Speaker #0
Après, je ne vais pas dire que les trois sont durs. Il ne faut pas dire que... Alors, ce qui est par contre, effectivement, les trois sont durs. Mais par contre, il n'y a que sur les deux premiers où on peut t'aider, mais la dernière, effectivement, c'est à toi de trouver le sens à ta vie. Personne ne va t'aider à trouver un sens à ta vie.
- Speaker #1
C'est très personnel.
- Speaker #0
Donc c'est ça. Donc ça, c'est effectivement ce qu'on peut dire entre les trois. Donc si on veut peut-être même mettre un classement, ça va être d'abord de trouver un sens à sa vie. Parce que pareil, moi j'ai des élèves qui me viennent aussi, qui me disent « Ouais, j'étais dans une crise existentielle et j'ai voulu faire le programme antivirus. » Je suis désolé de la même manière. Ça ne répond pas à ce pourquôt. Ça va contribuer, ça peut contribuer si parmi, dans ta crise existentielle, a contribué de la souffrance qui vient du passé, ça peut contribuer à aider à t'en sortir. Mais ici, c'est très important, encore une fois, de comprendre. Vous voyez comme quoi on parle de bonheur, mais en fait, tout de suite, derrière, il y a des sous-catégories. Donc, bien comprendre, trouver un sens à ta vie, pourquoi tu es là, pourquoi tu es vivant, pourquoi tu es dans cette vie. Alors, quand tu es croyant, très souvent, tu as cette réponse assez facilement, tu sais pourquoi tu es là, et surtout quand tu as fait un cheminement personnel, etc. Pour les autres, également, chacun de trouver un sens à sa vie. Et attention, une chose très importante, trouver un sens à sa vie et pousser aussi le sens que vous avez trouvé. Très souvent, les gens, ils disent, par exemple, les gens qui sont athées, ils vont dire qu'ils ne croient en rien. Ce qui veut dire la même chose. Ils vont dire, par exemple, moi, je suis là pour faire du bien. Il y a quelque chose, l'impression que tu t'es donné une... Une réponse pour... Il manque quelque chose. Tu n'es pas allé assez loin. Il manque quelque chose. Tu es là pour faire du bien et pour aller où ? Pourquoi ? Comment ?
- Speaker #1
C'est limité. Et ce pourquoi, il est vraiment important. Alors, il est difficile, mais il est très important parce que je le vois dans des recherches auparavant que j'ai faites pour des projets d'entrepreneuriat. À chaque fois, les coachs, il y avait 30 minutes d'appel offerte et il fallait répondre à la question du pourquoi. Si tu ne savais pas répondre à la question du pourquoi, ton pourquoi à toi, personnel, parce qu'il n'y a que toi qui peux répondre à ça, si ce n'était pas assez important, ni assez clair, ni concis, on était refusé. La première sanction, c'était ça.
- Speaker #0
Oui, ça c'est très... alors c'est américain, trouver le why, on appelle ça trouver le why. Donc celui qui a fait un peu connaître ça, trouver son why, c'est un peu Simon Sinek. Simon Sinek, c'est un américain. il a même fait un livre je crois dessus très très fort ce gars je vous invite pour ceux qui sont anglophones qui comprennent l'anglais à le suivre sur Instagram très très fort, très pertinent à chaque fois je suis peu impressionné il n'y a pas beaucoup de personnes qui m'impressionnent vraiment d'ailleurs les peu de personnes qui m'impressionnent ils sont tous anglophones bon il y en a quand même 2 ou 3 en France mais lui très très fort très très fort et il a fait un livre sur trouver son why. Et pourquoi trouver son why ? Finalement, ici, on va plus être sur le deuxième pilier, Tracy, sur l'épanouissement. Pourquoi ? Parce que quand tu disais projet entrepreneurial, en fait, si la personne, elle va t'accompagner, effectivement, et tu as quelqu'un de vide en face, c'est-à-dire qu'il n'a pas trouvé sa voie et donc sa mission de vie, tu ne vas pas pouvoir l'accompagner. En fait, c'est juste ça. C'est pour ça qu'ils te refusaient. Pourquoi ? Ce n'est pas parce que tu n'avais pas ton why, mais c'est juste parce que tu n'aurais pas de résultat et ça va retomber sur eux pour faire plus concret. on revoit de plus en plus les choses différemment, on accepte, même nous, récemment, les dernières, plus j'avance, plus je vois effectivement certains types de profils qu'on va être de plus en plus pointilleux également, parce qu'on se rend compte effectivement que tu ne peux pas aider tout le monde et tu ne peux pas aider ceux qui ne se sont pas aidés avant ça. Et bref, on en parlera dans un autre podcast, un podcast est prévu. Mais voilà, le why, effectivement, le pourquoi, c'est très important. Et donc là, on va plus être sur, effectivement, trouver sa voie. Si tu n'as pas trouvé, si tu ne sais pas pourquoi tu fais ce que tu fais, si tu ne sais pas pourquoi tu veux lancer ce projet, si ça ne vient pas de l'intérieur de son don ultime, finalement, de ce truc à l'intérieur de tes tripes, de ton identité. Parce qu'il faut savoir que tu viens au monde. C'est ça qui est dingue. Je ne sais pas si les gens se rendent compte. C'est complètement dingue. Tu viens au monde avec quelque chose, avec une mission. Alors quand on va dire mission de vie, on va pas aller jusque là, mission de vie, mais avec une, tu es là pour laisser une trace. Et tu viens avec ce truc-là. Et il faut savoir que si tu as l'œil et si tu sais analyser, en réalité, si t'observes les enfants, dès le plus jeune âge, tu peux voir des indices de leur mission, de leur... de leur pouvoir, de leur super pouvoir, de leur génie, dès le plus jeune âge. Moi, c'est ce à quoi je m'entraîne en ce moment. Peut-être que je vais découvrir certaines choses prochainement que je vous partagerai. Mais si tu regardes, regarde les enfants, il y en a, ils vont être... Ils vont faire que regarder. Observateur.
- Speaker #1
Je le vois avec mes enfants. Chacun a son truc.
- Speaker #0
C'est ça. L'autre, il va être la matière. Il va vouloir toucher, toucher, toucher tout à tout. L'autre, c'est... Pourquoi ça, c'est comme ça ? Pourquoi ça, c'est comme ça ? Ça pose plein de questions. L'autre, c'est qu'il va être subjugué par certaines machines. Oh, un avion, oh, un truc, oh. Tu vois, à chaque fois qu'il y a une machine, il va être subjugué. Et donc, tout ça, ce n'est pas un hasard. Le don ultime laisse des indices dès le plus jeune âge. Mais voilà, ça, je tenais vraiment à rappeler là-dessus, parce que c'est juste dingue que les gens ne soient pas si endormis sur ça. Mais voilà, pour revenir...
- Speaker #1
Il faut être très attentif.
- Speaker #0
Il faut être très attentif et il faut aussi... Attentif, c'est une chose. mais il faut avoir l'œil aussi, c'est pas tout le monde qui va pouvoir, enfin là je parle pour les enfants, mais en réalité sur soi, une fois adulte, il faut s'observer, il faut se connaître, et il faut aussi, si besoin, se faire accompagner si on n'y arrive pas. Voilà, pour revenir sur cette question-là, sur les trois piliers du bonheur que moi j'ai identifiés du coup, un peu selon mon parcours, selon ce que j'ai pu observer, je les récapitule. Pilier 1, trouver la paix. Trouvera pas la paix sans régler sa souffrance interne. Pilier 2, trouver sa voie. Trouver sa voie pour trouver son épanouissement. Et pilier 3, trouver son sens à la vie. Pourquoi je suis là et pourquoi je me lève tous les matins ? Alors, bien au-delà de la mission, d'accord ? Donc attention, des fois on peut confondre, eh bien, trouver sa voie et trouver son sens à la vie. Sens à la vie, c'est plus large que ça, d'accord ? trouver sa voix, par exemple, il y en a qui vont dire, moi ma voix c'est, par exemple, je fais l'argent pour le moment, je rentre pas dans les détails, mais c'est les animaux. Moi ma voix c'est ça, j'ai trouvé ma voix, c'est dans les animaux. Et ton sens à la vie du coup, c'est pour être là pour les animaux. Non, c'est pas la même chose, d'accord, le sens à la vie c'est quelque chose de bien plus grand, donc le pourquoi je suis là, pourquoi je suis sur cette terre, qu'est-ce que je fais là, qu'est-ce que je dois faire avant de mourir, etc. pourquoi il y a un début, pourquoi il y a une fin, etc. Quelle est la suite ? Tout ça. Donc, trouver le sens à tout ça. Et pour revenir, ça, c'est le dernier point que je voulais faire, en me penchant un peu sur ces trois piliers-là, c'est juste incroyable parce que ça matche aussi avec un autre podcast que j'ai fait sur la foi, justement, où je parle de... On est tous faits de trois choses. Et je dis la première, c'est l'énergie, les émotions. Là, on regarde que finalement, la souffrance, c'est les émotions et c'est l'énergie. J'ai dit la deuxième, la raison, la rationalité. Et là, on voit que finalement, trouver sa voie, son don ultime, ce pourquoi je suis fait, qu'est-ce que je maîtrise, là, ça va être la raison, l'intelligence. Et finalement, je dis que le dernier point, c'est la spiritualité. Et là, on voit que sans ça, la vie, c'est en rapport avec la spiritualité aussi. Et pareil, c'était juste une remarque que je me suis faite juste avant ce podcast-là. Donc, vous voyez que tout se relie. Tout se relie,
- Speaker #1
c'est juste. Tout est lié. Mais alors... Pourquoi sommes-nous tous à la conquête du bonheur ? J'ai l'impression qu'on est actuellement, à l'heure d'aujourd'hui, on le voit de partout, on est toujours à la conquête du bonheur et tout le temps en fait. Ça devient une obsession.
- Speaker #0
C'est très important, on en a parlé dans le dernier podcast où j'expliquais un peu qu'on est dans une époque où on ne va plus se favoriser, etc. Il y a un lien, je vois un lien avec ce que tu dis. Pourquoi ? Déjà, pour commencer, on va prendre le commencement, on est tous à la conquête du bonheur et ça c'est depuis toujours. depuis la création de l'humanité, comme j'ai dit, c'est depuis toujours, c'est la finalité de tout être humain, quoi qu'il fasse dans sa vie, il va rechercher le bonheur derrière. Maintenant, effectivement, il y a une différence de rechercher le bonheur entre ces deux époques, notre époque actuelle et l'époque d'avant. Par exemple, avant les années 2000, on expliquait un petit peu qu'avant, on était plus axé sur moins sur soi et plus sur un tout, sur la famille par exemple, sur le foyer par exemple, sur un groupe. alors que maintenant on va plus être axé sur soi, et je l'ai dit aussi dans le dernier podcast, ni l'un ni l'autre n'est la solution, la solution c'est être axé sur soi quand il faut être axé sur soi, être axé sur le groupe quand il faut être axé sur le groupe, et ça encore une fois ne peut être atteint que quand on est formé, on comprend quand et quand, sauf que la société n'est pas formée, et donc elle agit sous forme de tendance, donc avant c'était une tendance, aujourd'hui c'est une tendance, tendance, mais personne n'a raison et les deux ont tort. Donc par exemple, effectivement, aujourd'hui, on est full sur soi, full « vas-y, c'était pas heureuse, c'était pas heureux, quitte-le, quitte-la, par là-bas, arrête ça, lâche ton truc, recommence, fais-ci, fais ça » . Il y a une part de vérité dans ça et une grande part également de mensonge. Donc non. La conquête du bonheur, c'est depuis tout le temps. Là, effectivement, où on va se... Et pourquoi, d'ailleurs, c'est depuis tout le temps ? Il faut se rappeler une chose, parce que l'homme n'aime pas souffrir. Donc, il aime chercher continuellement ce qui va le faire sentir bien. Ça, c'est, encore une fois, ce qui est commun à toutes les époques. Et à... On n'aime pas l'inconfort. Voilà, on n'aime pas l'inconfort. Encore une fois, tout dépend, ça veut dire quoi, inconfort ? Pareil, peut-être encore une fois un podcast là-dessus. Mais sinon, non. Sinon, effectivement, on a cette tendance aujourd'hui à chercher le bonheur dans l'égoïsme. Je vous rassure, et je rassure tout le monde, vous ne le trouverez pas dans l'égoïsme. C'est un tout. C'est un tout.
- Speaker #1
En tant qu'être humain, est-ce qu'on est fait pour être dans le bonheur toute la journée ?
- Speaker #0
Alors justement, pour ceux que... Ça, ça s'appelle le paradis. Pour ceux qui sont croyants, ils savent que la définition du paradis, ça peut dire un état de bonheur constant. Mais ici, effectivement, dans cette vie, il n'y a pas de bonheur constant, il n'y a que des moments de bonheur. Donc ici, tu ne trouveras personne, personne, personne, personne qui te dira. Et même ceux qui te le disent, il y en a plein qui disent « moi je suis très heureux, je suis heureux dans ma vie » , etc. Ces personnes-là vont plus, alors de deux choses l'une, soit elles sont, il y a une grosse partie qui est illusion, et du coup ils se trompent eux-mêmes et ils se font croire qu'eux. Un peu comme les personnes qui disent « je suis plus heureux alors que je suis juste moins malheureux » . Et qu'en fait, finalement, quand tu retires le tapis, tu vois toute la saleté. Ça, c'est une chose. Soit c'est des personnes qui sont souvent dans le neutre, finalement, et que peut-être ils ont trouvé la paix et qu'ils pensent qu'ils ont trouvé le bonheur parce qu'ils ont trouvé la paix, alors que le bonheur, c'est au-dessus. Voilà. Mais sinon, voilà. Sinon, c'est la vie. Tout le monde sait que tous les problèmes, on a tous des... Les épreuves, on a tous des choses à surmonter.
- Speaker #1
Cette question, je la trouve très intéressante parce que je vois autour de moi tout le temps cette obsession par rapport à ça. Et c'est bien que tu nous le rappelles, en fait.
- Speaker #0
Tu vois quoi comme obsession, par exemple ? Est-ce que tu as un exemple à me donner ? Parce que si ça rejoint un peu la question précédente, c'est-à-dire, oui, maintenant, je m'occupe de moi, je me focus sur moi, c'est pas le toi, encore une fois, qui... Les trois piliers que j'ai donnés, trouver un sens à sa vie, Alors effectivement, tu vas trouver toi-même, personne ne va trouver ta place. Mais en quoi ? Parce que... En quoi ça a un rapport avec... Tu vois, il n'y a pas de... C'est pas parce que tu es en couple ou que tu as cinq enfants que tu ne peux pas trouver de sens à ta vie. Et c'est pas parce que tu es célibataire... Ça ne dépend pas des autres, en fait, ici. Et pareil, souffrance, trouver ma voie, tout ça. Voilà. Après, il y a des circonstances qui font que, par exemple, on peut moins tenter des choses. Par exemple, si on prend trouver ma voie avec l'épanouissement, effectivement, quand on est jeune, on va avoir plus de liberté d'agir. et de tester des choses. Peut-être pouvoir bouger, voyager, faire des choses plus facilement et tester plein de choses, être dans l'exploration. Effectivement, quand on va avoir une famille, quand on va avoir plusieurs enfants, peut-être que, ou plusieurs responsabilités, ça va être plus... ça va être très différent. Mais ici, ce qu'il faut comprendre, c'est que, à tout moment, tu peux faire les choses, peu importe, t'entoures. Ce n'est pas l'égoïsme la clé, si c'est ça la question. Ça ne résout... C'est pas ça. C'est la mauvaise voie, n'allez pas là-bas. Encore une fois, égoïsme quand, groupe et communauté quand. C'est ça qu'il faut comprendre.
- Speaker #1
Alors, j'ai une question concernant les enfants. En tant que maman, comment on transmet le bonheur à nos enfants ? Comment leur apprendre ? Est-ce que ça se transmet en fait ?
- Speaker #0
Déjà, un, ça ne s'apprend pas. On ne transmet pas, il n'y a pas des cours de bonheur. Maintenant, si on cherche des choses un peu plus ciblées, un peu plus atteignables, On peut reparler de ces trois piliers. Donc, si tu veux transmettre, c'est... Il faut comprendre qu'on est énergie avant toute chose. C'est-à-dire que les humains communiquent en énergie avant toute chose. C'est-à-dire que si ton énergie est bonne, tu vas transmettre une bonne énergie à tes enfants. Enfin, tu vas transmettre, tu vas communiquer une bonne énergie. C'est-à-dire que si tes enfants, ils te voient joyeuse toute la journée, ils seront... plus à même d'être joyeux, s'ils te voient aigri toute la journée, ils seront plus à même d'être aigri. Énergie communique avec énergie. Maintenant si on reprend un peu à travers ces trois piliers dont j'ai déjà parlé un peu plus tôt, j'ai parlé de la souffrance. Donc déjà par exemple si tu t'occupes de ta souffrance pour trouver la paix, tu vas rendre service à tes enfants. Si tu trouves ta voie et que tes enfants te voient épanoui, tu vas rendre service également à tes enfants. Si tu sais pourquoi tu es là, tu vas aussi leur communiquer et tu vas leur... les amener également à s'interroger pourquoi ils sont là et donc voilà c'est ces choses là qu'on peut qu'on peut transmettre transmettre un bonheur non ça se transmet pas le bonheur mais voilà on peut créer des choses comme ça et surtout créer des moments des changes de façon en réalité le bonheur avec les enfants c'est pas compliqué en eux mêmes ce sont eux-mêmes c'est le bonheur donc donc partager des moments actés avec des enfants et partager de qualité en étant en étant toi même personnes de qualité comme ceux dont on a parlé juste avant.
- Speaker #1
D'accord. Et pour finir, Yannis, moi j'aime bien les synonymes, je voulais te demander si tu devais donner un mot synonyme à bonheur. Bonheur est égal pour toi ?
- Speaker #0
Ah, elle est compliquée cette question. Mais bonheur pour moi est, je dirais, accomplissement. Et tu vois, comme quoi c'est intéressant parce que ça... Quand je dis accomplissement, il me vient la pyramide de Malo, tu connais ? Et le dernier... Le dernier, pourtant ce n'est pas ça que j'ai pensé, mais comme quoi, encore une fois, ça se lit, les choses se lient. Donc, parmi les deux malos, je crois qu'il y a plusieurs étages. Le dernier étage, justement, au tout début, un humain, il cherche quoi ? Besoin physiologique, c'est-à-dire il cherche à manger, il cherche à dormir. Ensuite, plus tu montes, plus il cherche quelque chose de plus haut. Et finalement, le dernier, il cherche à s'accomplir. Donc, accomplissement, je dirais.
- Speaker #1
D'accord, merci pour ta réponse. Ensuite, on passe aux questions réseau. C'est parti. Alors, pourquoi je n'arrive pas à être heureux alors que j'ai tout ?
- Speaker #0
Merci à toi pour cette question. Alors, j'en ai déjà parlé, j'ai fait un post sur Insta là-dessus, où j'explique que, ça là, elle est très simple. Si tu n'es pas heureux alors, ou heureuse alors que tu constates que tu as tout, c'est que ce que tu as n'est pas ce qu'il te faut. C'est-à-dire que ce tout est... Un rien finalement, ou alors c'est très minime dans ce dont tu as besoin. Donc j'explique, je donne un exemple. Il y a plein de gens qui disent, j'ai tout pour être heureux, j'ai une famille, j'ai deux parents, bonne santé, j'ai des enfants, j'ai un travail, j'ai un mari, j'ai une maison, mais je me sens vide. Alors si tu te sens vide et que tu te sens pas heureux du coup, sûr et certain, un des trois piliers, soit t'as pas trouvé de sens à ta vie, et donc finalement tout ça ne sert à rien s'il n'y a pas de sens à ta vie. Tu peux avoir tout le matériel que tu veux et tout l'entourage que tu veux, mais ça sert à rien. Soit également tu n'as pas trouvé ta voie, soit tu es en souffrance intérieure. Ou alors les trois. Et donc dans ce cas-là, finalement, tu manques de tout. C'est pas tu as tout, tu manques de tout. Et tu n'as presque rien finalement, quand on regarde. Sachant que finalement, on ne va pas non plus négliger effectivement, un des proches en bonne santé, c'est déjà beaucoup. Voilà, c'est ce genre de choses-là. Mais effectivement, un travail, une maison, ce genre de choses, cette situation, finalement, une situation n'est rien si elle n'est pas remplie. Si c'est juste une situation de forme et que ce n'est pas une situation de fond. Donc le fond, il se remplit parce que, tout simplement, ces personnes-là qui disent « je n'arrive pas à être heureux alors que j'ai tout » , c'est que le fond, l'essentiel n'a pas été coché, n'a pas été comblé. Tu as commencé par la forme avant le fond. Donc voilà, ici, ce que j'inviterais à faire, c'est Merci. Voilà. Soit tu n'as pas trouvé de sens à ta vie, soit tu n'as pas trouvé ta voie, tu n'as pas trouvé d'épanouissement, soit tu n'as pas réglé tes problèmes internes. Et dans les trois cas, ou les trois cas carrément, c'est ce qui va faire ressentir ça à toutes ces personnes.
- Speaker #1
Le bonheur dépend-il des autres ou de moi ?
- Speaker #0
Il dépend des deux. J'en ai parlé, justement, il dépend des deux. Donc c'est pour ça, encore une fois, que je disais tout à l'heure, cette voie de l'égoïsme. est raté, comme l'autre également. La voie de tout pour l'autre est ratée également, de l'autre siècle. Donc ce qu'il faut comprendre ici, c'est que ça dépend des deux. D'ailleurs, si le monde est composé des deux, c'est-à-dire de moi et des autres, c'est bien parce qu'on doit composer avec moi et les autres, et qu'il n'y a aucun des deux qui est inutile, et les deux contribuent. Encore une fois, j'ai donné l'exemple avec « par exemple » . Au tout début, j'ai commencé par ça. des moments en famille, des moments... que des proches, des moments, tout ça, ce sont des choses qui vont contribuer. Même pareil, un couple soudé, un couple épanoui également, des enfants, etc. Donc, on voit que des collègues aussi, etc., des associés, voilà, partout.
- Speaker #1
Même au travail, une équipe au complet, chacun apporte son bout de poing.
- Speaker #0
C'est ça. Donc, les autres contribuent et toi, tu contribues. Et effectivement, c'est ni que les autres, ni que toi. C'est pour ça qu'il faut éviter ces deux extrêmes.
- Speaker #1
Et pour finir, alors celle-ci pépite, l'argent rend-il vraiment heureux ?
- Speaker #0
Ah, el famosito.
- Speaker #1
Alors là, on t'écoute bien.
- Speaker #0
C'est bien, je voulais en parler depuis un moment. Et ça tombe bien qu'elle arrive aujourd'hui. Effectivement, en même temps, je ne sais pas quand elle aurait pu arriver. C'est très simple. Pour moi, je vais résoudre. Pour moi, bien évidemment, ce n'est que mon avis. Mais ce n'est vraiment pas du tout la question la plus dure concernant le bonheur. C'est très facile pour moi de répondre à cette question-là et je ne vois pas pourquoi les gens y débattent autant. Je m'explique et est jugé par vous-même. Les gens, ils se posent la question, est-ce que l'argent rend heureux ou pas ? En fait, l'équation, elle est très simple. Qu'est-ce qu'on a dit ? On a dit qu'il y a heureux, qu'il y a malheureux et qu'il y a neutre. On a dit également que dans heureux, il va y avoir des degrés. Dans malheureux, il va y avoir des degrés. Les gens qui se posent cette question-là, c'est juste qu'ils mélangent tout. Pourquoi ? Parce qu'en réalité, ceux qui sont en difficulté financière, ils vont te dire « l'argent rend heureux » . Pourquoi ? Parce qu'ils sont en difficulté, ils vivent des moments malheureux. Donc eux, ils ont besoin d'argent jusqu'à un certain seuil. À partir de ce seuil-là, toutes les personnes qui dépasseront ce seuil, et quel est ce seuil en réalité ? Ce seuil est tout simplement le montant que le pays dans lequel tu vis te permet de couvrir tes charges et de les dépasser un peu plus pour pouvoir ne pas être serré ou quoi que ce soit. Donc par exemple, si je dois donner un exemple, en France ce serait par exemple, on s'en fout, on peut donner un terme, ça peut être 3000 euros par exemple par mois. Pour 3000 euros, après tout dépend effectivement encore une fois de ta situation, de ton contexte familial. Et par exemple, à partir du moment, c'est pour ça que là c'est en fonction des gens, à partir du moment où toi tes charges t'arrives à les dépasser, largement et qu'il te reste un peu, jusque-là, tous ceux qui sont en dessous, effectivement, ils vont dire l'argent rend heureux. Mais en fait, l'argent ne rend pas heureux. L'argent va te rendre moins malheureux jusqu'à ce seuil-là. Et en fait, ce seuil-là, c'est le zéro dans la frise que j'ai expliqué tout à l'heure. Donc finalement, on va être moins malheureux jusqu'à ce seuil-là. Après, on va passer dans le neutre. Mais après ce seuil-là, l'argent ne va contribuer en rien à ton bonheur. Pourquoi ici ? Parce qu'à partir de là, tu vas confondre Merci. plaisir et bonheur pourquoi parce que plus tu vas avoir d'argent plus tu vas te faire plaisir et plus tu vas te faire plaisir plus tu es dans l'ego tu vas pas être dans le bonheur par exemple je te donne un exemple il est simple une personne qui va être à 10 mille euros par mois donc à ce qu'elle va se faire va se faire plaisir par exemple si on prend juste un truc simple dans des voyages beaucoup plus Régulièrement si elle aime bien les voyages par exemple ou des voitures c'est la meilleure voiture ou du shopping c'est un shopping Donc elle va se faire plaisir beaucoup plus régulièrement, cette personne-là, on est d'accord. Mais est-ce que ce qu'elle fait là contribue à son bonheur ? Pas du tout, ça ne contribue pas au bonheur. Parce qu'en quoi tu es moins malheureux ? Si tu veux faire un voyage par exemple, qui te tient à cœur, je ne sais pas, tu vas aller au Maldives, d'accord ? Tu es à un seuil, comme j'ai dit par exemple, 3000 euros par mois. Tu vas aller au Maldives, et bien tu as un seuil, comme j'ai dit, où tu vas dépasser largement tes charges, donc tu vas pouvoir mettre de côté. Donc si tu veux ici voyager... Et aller au Maldives, ça ne va pas te rendre moins malheureux d'attendre. Ça ne va pas te rendre moins heureux, pardon, d'attendre quelques mois en plus pour mettre de côté pour aller au Maldives. Parce que dans tous les cas, c'est... Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Et ces personnes-là, du coup, qui vont se permettre beaucoup plus facilement, par exemple, des voyages, ils ne vont pas du tout, pas du tout, pas du tout être plus heureux. Admettons, par exemple, cette personne, elle peut se permettre un gros voyage chaque mois parce qu'elle est à 10 000 euros par mois, par exemple. Elle va être juste dans le plaisir. Elle ne va pas du tout être plus heureuse. Donc, ici, ou d'autres biens, ce que tu veux. Donc, finalement, ici, ce qu'il faut comprendre, c'est que l'argent... va te rendre moins malheureux jusqu'au seuil où ton pays dans lequel tu vis te permet de dépasser largement tes charges, parce que ça va supprimer tous tes problèmes, tu ne vas plus être en panique de dette, en panique de facturation, etc. À partir de là, l'argent ne contribue plus au bonheur. Donc si on veut, et même là il ne contribue pas au bonheur, il contribue à être moins malheureux. Donc il va te contribuer à être moins malheureux. tu vas arriver à ce seuil-là, il ne sert plus à rien à partir de là. Que tu aies 10 000, 100 000, 1 million ou 4 milliards, rien ne change en termes de bonheur. Et si tu penses que ça change, c'est parce que tu es dans le plaisir et tu te fais avoir, tu penses que tu es dans le bonheur. Et donc tu es dans le plaisir, tu es dans l'ego, et ici, tu ne contribues à rien, tu penses que ça contribue, mais tu es juste en train de lâcher des shots de dopamine à l'intérieur de toi parce que tu as acquis telle ou telle chose, tu as voyagé là-bas dans tel endroit. tu as fait telle ou telle chose, mais tu n'es pas plus heureux que quelqu'un qui a 3000 à partir du moment où il arrive à courir largement ses charges.
- Speaker #1
Cette question, elle me parle énormément. Ça me fait penser à Billie Eilish, une chanteuse qui avait quelques soucis de santé étant plus jeune, qui n'avait pas forcément les moyens, mais qui n'était pas dans la pauvreté, et qui disait qu'à l'heure d'aujourd'hui, elle a des centaines de millions de dollars, et ce n'est pas pour autant qu'elle était forcément plus heureuse.
- Speaker #0
Il y a plein de personnes.
- Speaker #1
Ah non, mais vraiment. Ou même, je parle d'une autre personne qui a vraiment connu la pauvreté, Cristiano Ronaldo. Pas pour autant qu'il est plus heureux avec... Alors, ne parle pas de Cristiano Ronaldo,
- Speaker #0
parce que pour moi, c'est... Pour moi, j'en discutais la dernière fois, justement. Mais pour moi, Cristiano Ronaldo, lui et sa femme, d'ailleurs, et même ses enfants, ils sont dans la prison la plus dorée qui existe sur cette terre. Je n'aimerais à aucun moment avoir leur vie, à ces gens-là. C'est des personnes, lui c'est le sportif le plus exposé du monde, le plus connu, il ne peut pas mettre un pied dehors sans qu'on vienne l'accoster, il n'est dans aucune liberté, il est dans une prison, donc je n'aimerais vraiment pas, vraiment vraiment pas, vaut mieux vraiment, vaut mieux être à 3000, là je vous le dis concrètement, vaut mieux être à 3000 euros par mois et avoir un train de vie. Voilà, que les gens ne soient pas exposés. Qu'à avoir la fortune de Christian Aldo et avoir sa vie. Vraiment, il est privé de toute la terre, en fait. Il est obligé d'aller, ce mec, il est obligé d'aller dans des îles désertes et de les privatiser pour pouvoir être tranquille. Et quand il va dans des endroits où il faut que tout soit bouclé, vraiment, c'est une horreur. C'est une horreur. C'est une horreur. Bon, ça, c'est une parenthèse, c'était juste mon avis. On s'en fout, mais en tout cas, voilà, ce qu'il faut comprendre, c'est que l'argent ne rend... Alors, du coup, pour résumer... L'argent ne rend pas plus heureux. L'argent va rendre moins malheureux jusqu'à un certain seuil. À partir de là, aucun bonheur en plus ne vient s'ajouter.
- Speaker #1
Mais Yanis, quelle est la différence entre le plaisir et le bonheur en fait ?
- Speaker #0
Alors, effectivement, les deux se ressemblent. Pourquoi ? Parce que quand tu vas avoir les deux, tu vas ressentir un état de bien-être. Donc ça se ressemble. Maintenant, c'est des faux jumeaux. Il y en a un qui est réel, l'autre c'est illusion. Le plaisir, c'est quand on va faire la chose, mais qu'il y aura également des conséquences négatives à la chose. Je donne un exemple. Je vais manger un morceau de gâteau, sucré par exemple. Est-ce qu'il y a des conséquences négatives à faire ça ? Ça dépend, encore une fois, on dit que le poison est dans la dose, mais effectivement, on parle d'une personne qui sait son plaisir, par exemple le sucre. Donc, ce n'est pas une personne qui a goûté une fois, etc. C'est son plaisir le sucre. On sait que pour elle, il y a des conséquences négatives. Prise de poids, gras, pression artérielle, bref, santé, tout ce qu'on veut. D'accord ? Donc il y a des conséquences négatives. Est-ce qu'on est dans le bonheur ou est-ce qu'on est dans le plaisir ? On est dans le plaisir. On reprend les exemples que j'ai donnés. Passer un moment avec des proches. Est-ce qu'il y a des conséquences négatives ? Il n'y a que des conséquences positives. Trouver sa voix, être dans son épanouissement personnel. ici on va comme j'ai dit quand on est dans son don ultime on va et performer pour soi et performer pour les autres. Tout le monde y gagne. Conséquence, que des conséquences positives. Quand on va retrouver la paix, quand on va travailler sur ses souffrances, on est mieux, on est en paix, que des conséquences positives. Il n'y a pas de conséquences négatives. Pareil, ici on va... Le plaisir, par exemple, je vais m'offrir un yacht, je vais m'offrir une voiture extraordinaire. On va se dire peut-être ici, mais quelles sont les conséquences ? La conséquence, c'est que tu viens de mettre 100 000 euros, ou 200 000 euros, ou 500 000 euros dans une voiture. Donc tu viens de perdre 500 000 euros. Pour un plaisir, pour un ressenti. Ce ressenti-là, tu demandes à qui tu veux. Tu demandes à qui tu veux. On l'a tous peut-être déjà fait le test. Tu peux acquérir des choses qui sont extraordinaires. Le lendemain, ça redescend. Ou une semaine après, ça redescend. Ou un mois après, ça redescend. C'est-à-dire que ce que tu as ressenti au moment où tu l'acquiers, ça disparaît au bout de... Donc en fait, ici, la conséquence négative, c'est quoi ? 100 000 euros pour ressentir ça un jour, Une semaine ? Un mois ? Alors qu'elle n'a rien de plus en termes qualitatifs qu'une voiture qui vaut peut-être 10 fois moins. Conséquence négative, tu as perdu de l'argent. Donc tu vois, ce genre de choses-là. Pareil, toute autre conséquence négative finalement. Et donc c'est ça, la différence entre les deux. Le plaisir, il y a toujours une conséquence négative. Si tu ne la vois pas, il faut chercher. Et le bonheur, c'est que du positif pour tout le monde. C'est ça.
- Speaker #1
Aucune conséquence.
- Speaker #0
Ou les conséquences ne sont que positives.
- Speaker #1
Merci pour toutes tes réponses Yanis. Qu'est-ce qu'il faudrait retenir ?
- Speaker #0
Alors ce qu'il faut retenir, premièrement, personne ne vit continuellement dans le bonheur dans cette vie. Deuxièmement, attention, c'est très important à ne pas confondre plaisir et bonheur. Le plaisir c'est quand il y a des conséquences négatives et le bonheur c'est quand tout est bon sur tous les points. Troisièmement, le but est de travailler les composants du bonheur et non pas le bonheur lui-même, c'est-à-dire la souffrance, l'épanouissement et le sens à ta vie. Et enfin, dernier point, l'argent ne rend pas heureux, laisse donc tomber ça. En début de podcast, j'ai dit que quand on n'arrive pas à trouver le bonheur, on cherche le plaisir. En effet, tu vas trouver beaucoup de personnes qui vont confondre bonheur et je me sens bien. Tu as pu comprendre aujourd'hui que c'était une illusion. J'espère que ce podcast t'a permis d'y voir plus clair concernant cette notion de bonheur et qu'il t'a permis de comprendre que rechercher ce ressenti continuellement était peine pervue, qu'il fallait mieux se concentrer sur des notions plus abordables. Merci à tous pour votre écoute et à dimanche prochain.