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Transition(s)

Néo-autonomiste : cet ancien citadin a décidé de composter sa vie d'avant

Néo-autonomiste : cet ancien citadin a décidé de composter sa vie d'avant

17min |28/05/2021
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Description

Dans ce nouveau numéro du podcast Transition(s), Valère Corréard reçoit Brian Ejarque, 37 ans, il tient aujourd’hui une chaîne YouTube, L’ArchiPelle, qui compte quelque 158 000 abonnés sur laquelle il raconte son quotidien en quasi-totale autonomie. Il est aussi l’auteur de l’ouvrage “Oser quitter la ville ! De citadin à néo-autonomiste, comment j’ai composté mon ancienne vie”, aux éditions Eugen Ulmer Ed et paru en 2021.  

Aujourd'hui, il ne regrette rien. Sa vie n'est évidemment plus la même mais c'est ce qu'il voulait alors que la pression financière en ville devenait insupoportable.

“En 2017, je suis parti de la région parisienne après plusieurs années de réflexion. J’ai travaillé pendant une dizaine d’année en tant que prestataire pour une grande société d’informatique dans laquelle je gravitais autour du domaine de l’événementiel. Contrairement à la croyance selon laquelle l’expérience me permettrait de mieux gagner ma vie, au bout de dix ans finalement, j’étais dans le rouge dès le début du mois. Je n’avais pas pour autant l’impression de vivre de manière trop excentrique. La semaine où l’on m’a annoncé que l’on ne pourrait pas m’augmenter - alors que je demandais 50 euros net par mois, ce qui me parait dérisoire par rapport au service rendu -, les médias ont aussi annoncé que dans ma boîte, les actionnaires ne s’étaient jamais autant enrichis...  

J’ai eu plusieurs déclics qui sont arrivés en même temps, me disant qu’il fallait partir.” 

J’ai donc eu plusieurs déclics qui sont arrivés en même temps, me disant qu’il fallait partir. D’une part, parce que mon lieu de vie en région parisienne, où l’offre et la demande sont très fortes, me coûtait cher, et de l’autre parce que j’achetais des produits, de la nourriture emballées hors de prix, alors que je ne connaissais même pas la base : comment fait-on pousser cela ? Dans quel arbre ?  

J’ai donc décidé de “revenir en arrière” et de reprendre en main certains aspects de ma vie : faire pousser des fruits, avoir de quoi me nourrir, des aliments de qualité... Dans le même temps, je me suis aussi réapproprié mon énergie, j’ai appris à gérer mon eau. Aujourd’hui, je consomme quatre fois moins d’électricité et j’utilise 30 ou 35 litres d’eau maximum chaque jour...” 

Pour participer au podcast Transition(s), contactez-nous : transitions(@)linfodurable.f


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Dans ce nouveau numéro du podcast Transition(s), Valère Corréard reçoit Brian Ejarque, 37 ans, il tient aujourd’hui une chaîne YouTube, L’ArchiPelle, qui compte quelque 158 000 abonnés sur laquelle il raconte son quotidien en quasi-totale autonomie. Il est aussi l’auteur de l’ouvrage “Oser quitter la ville ! De citadin à néo-autonomiste, comment j’ai composté mon ancienne vie”, aux éditions Eugen Ulmer Ed et paru en 2021.  

Aujourd'hui, il ne regrette rien. Sa vie n'est évidemment plus la même mais c'est ce qu'il voulait alors que la pression financière en ville devenait insupoportable.

“En 2017, je suis parti de la région parisienne après plusieurs années de réflexion. J’ai travaillé pendant une dizaine d’année en tant que prestataire pour une grande société d’informatique dans laquelle je gravitais autour du domaine de l’événementiel. Contrairement à la croyance selon laquelle l’expérience me permettrait de mieux gagner ma vie, au bout de dix ans finalement, j’étais dans le rouge dès le début du mois. Je n’avais pas pour autant l’impression de vivre de manière trop excentrique. La semaine où l’on m’a annoncé que l’on ne pourrait pas m’augmenter - alors que je demandais 50 euros net par mois, ce qui me parait dérisoire par rapport au service rendu -, les médias ont aussi annoncé que dans ma boîte, les actionnaires ne s’étaient jamais autant enrichis...  

J’ai eu plusieurs déclics qui sont arrivés en même temps, me disant qu’il fallait partir.” 

J’ai donc eu plusieurs déclics qui sont arrivés en même temps, me disant qu’il fallait partir. D’une part, parce que mon lieu de vie en région parisienne, où l’offre et la demande sont très fortes, me coûtait cher, et de l’autre parce que j’achetais des produits, de la nourriture emballées hors de prix, alors que je ne connaissais même pas la base : comment fait-on pousser cela ? Dans quel arbre ?  

J’ai donc décidé de “revenir en arrière” et de reprendre en main certains aspects de ma vie : faire pousser des fruits, avoir de quoi me nourrir, des aliments de qualité... Dans le même temps, je me suis aussi réapproprié mon énergie, j’ai appris à gérer mon eau. Aujourd’hui, je consomme quatre fois moins d’électricité et j’utilise 30 ou 35 litres d’eau maximum chaque jour...” 

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Aujourd'hui, il ne regrette rien. Sa vie n'est évidemment plus la même mais c'est ce qu'il voulait alors que la pression financière en ville devenait insupoportable.

“En 2017, je suis parti de la région parisienne après plusieurs années de réflexion. J’ai travaillé pendant une dizaine d’année en tant que prestataire pour une grande société d’informatique dans laquelle je gravitais autour du domaine de l’événementiel. Contrairement à la croyance selon laquelle l’expérience me permettrait de mieux gagner ma vie, au bout de dix ans finalement, j’étais dans le rouge dès le début du mois. Je n’avais pas pour autant l’impression de vivre de manière trop excentrique. La semaine où l’on m’a annoncé que l’on ne pourrait pas m’augmenter - alors que je demandais 50 euros net par mois, ce qui me parait dérisoire par rapport au service rendu -, les médias ont aussi annoncé que dans ma boîte, les actionnaires ne s’étaient jamais autant enrichis...  

J’ai eu plusieurs déclics qui sont arrivés en même temps, me disant qu’il fallait partir.” 

J’ai donc eu plusieurs déclics qui sont arrivés en même temps, me disant qu’il fallait partir. D’une part, parce que mon lieu de vie en région parisienne, où l’offre et la demande sont très fortes, me coûtait cher, et de l’autre parce que j’achetais des produits, de la nourriture emballées hors de prix, alors que je ne connaissais même pas la base : comment fait-on pousser cela ? Dans quel arbre ?  

J’ai donc décidé de “revenir en arrière” et de reprendre en main certains aspects de ma vie : faire pousser des fruits, avoir de quoi me nourrir, des aliments de qualité... Dans le même temps, je me suis aussi réapproprié mon énergie, j’ai appris à gérer mon eau. Aujourd’hui, je consomme quatre fois moins d’électricité et j’utilise 30 ou 35 litres d’eau maximum chaque jour...” 

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Aujourd'hui, il ne regrette rien. Sa vie n'est évidemment plus la même mais c'est ce qu'il voulait alors que la pression financière en ville devenait insupoportable.

“En 2017, je suis parti de la région parisienne après plusieurs années de réflexion. J’ai travaillé pendant une dizaine d’année en tant que prestataire pour une grande société d’informatique dans laquelle je gravitais autour du domaine de l’événementiel. Contrairement à la croyance selon laquelle l’expérience me permettrait de mieux gagner ma vie, au bout de dix ans finalement, j’étais dans le rouge dès le début du mois. Je n’avais pas pour autant l’impression de vivre de manière trop excentrique. La semaine où l’on m’a annoncé que l’on ne pourrait pas m’augmenter - alors que je demandais 50 euros net par mois, ce qui me parait dérisoire par rapport au service rendu -, les médias ont aussi annoncé que dans ma boîte, les actionnaires ne s’étaient jamais autant enrichis...  

J’ai eu plusieurs déclics qui sont arrivés en même temps, me disant qu’il fallait partir.” 

J’ai donc eu plusieurs déclics qui sont arrivés en même temps, me disant qu’il fallait partir. D’une part, parce que mon lieu de vie en région parisienne, où l’offre et la demande sont très fortes, me coûtait cher, et de l’autre parce que j’achetais des produits, de la nourriture emballées hors de prix, alors que je ne connaissais même pas la base : comment fait-on pousser cela ? Dans quel arbre ?  

J’ai donc décidé de “revenir en arrière” et de reprendre en main certains aspects de ma vie : faire pousser des fruits, avoir de quoi me nourrir, des aliments de qualité... Dans le même temps, je me suis aussi réapproprié mon énergie, j’ai appris à gérer mon eau. Aujourd’hui, je consomme quatre fois moins d’électricité et j’utilise 30 ou 35 litres d’eau maximum chaque jour...” 

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