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Transition(s)

Eric, agriculteur : "je ne vends plus à l'agroalimentaire, je travaille avec les consommateurs"

Eric, agriculteur : "je ne vends plus à l'agroalimentaire, je travaille avec les consommateurs"

11min |28/02/2020
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Description

Pour ce dixième numéro, Eric Maertens est à mon micro.

Il préfère qu'on l'appelle "Eric le fermier", ce jeune agriculteur de 63 ans s'est installé il y a plus de 30 ans à Douville-en-Auge (Calvados). A l'époque, il a eu la visite d'experts pour lui apporter de "bons conseils" pour son exploitation. Un "modèle productiviste" dont il n'a pas voulu dès le départ, même si sa transition ne s'est pas faite du jour au lendemain.

Il ne s'agissait pas alors de sauver le monde ni même d'être un agriculteur écolo mais de faire des économies, tout en pensant à la santé de ses bêtes et de ses prairies. Du bon sens. A l'époque, les vents sont contraires et il "ne faisait pas le fier", même si aujourd'hui il savoure d'avoir été pionnier avec modestie.

D'ailleurs, pour cet agriculteur qui manie l'art de la communication, plus question de vendre ses produits à une industrie agroalimentaire peu respectueuse de son travail, c'est aux consommateurs qu'il veut s'adresser directement désormais. Et ce n'est pas pour rien qu'il ouvre sa ferme du Lieu Roussel aux visiteurs venus de Paris ou ailleurs mettre les bottes dans son exploitation, il en est fier et il a le goût de la transmission des savoirs et des valeurs. Pour y avoir mis mes bottes parisiennes (et normandes), il a bien de quoi être fier, Eric le fermier! 

Description

Pour ce dixième numéro, Eric Maertens est à mon micro.

Il préfère qu'on l'appelle "Eric le fermier", ce jeune agriculteur de 63 ans s'est installé il y a plus de 30 ans à Douville-en-Auge (Calvados). A l'époque, il a eu la visite d'experts pour lui apporter de "bons conseils" pour son exploitation. Un "modèle productiviste" dont il n'a pas voulu dès le départ, même si sa transition ne s'est pas faite du jour au lendemain.

Il ne s'agissait pas alors de sauver le monde ni même d'être un agriculteur écolo mais de faire des économies, tout en pensant à la santé de ses bêtes et de ses prairies. Du bon sens. A l'époque, les vents sont contraires et il "ne faisait pas le fier", même si aujourd'hui il savoure d'avoir été pionnier avec modestie.

D'ailleurs, pour cet agriculteur qui manie l'art de la communication, plus question de vendre ses produits à une industrie agroalimentaire peu respectueuse de son travail, c'est aux consommateurs qu'il veut s'adresser directement désormais. Et ce n'est pas pour rien qu'il ouvre sa ferme du Lieu Roussel aux visiteurs venus de Paris ou ailleurs mettre les bottes dans son exploitation, il en est fier et il a le goût de la transmission des savoirs et des valeurs. Pour y avoir mis mes bottes parisiennes (et normandes), il a bien de quoi être fier, Eric le fermier! 

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Pour ce dixième numéro, Eric Maertens est à mon micro.

Il préfère qu'on l'appelle "Eric le fermier", ce jeune agriculteur de 63 ans s'est installé il y a plus de 30 ans à Douville-en-Auge (Calvados). A l'époque, il a eu la visite d'experts pour lui apporter de "bons conseils" pour son exploitation. Un "modèle productiviste" dont il n'a pas voulu dès le départ, même si sa transition ne s'est pas faite du jour au lendemain.

Il ne s'agissait pas alors de sauver le monde ni même d'être un agriculteur écolo mais de faire des économies, tout en pensant à la santé de ses bêtes et de ses prairies. Du bon sens. A l'époque, les vents sont contraires et il "ne faisait pas le fier", même si aujourd'hui il savoure d'avoir été pionnier avec modestie.

D'ailleurs, pour cet agriculteur qui manie l'art de la communication, plus question de vendre ses produits à une industrie agroalimentaire peu respectueuse de son travail, c'est aux consommateurs qu'il veut s'adresser directement désormais. Et ce n'est pas pour rien qu'il ouvre sa ferme du Lieu Roussel aux visiteurs venus de Paris ou ailleurs mettre les bottes dans son exploitation, il en est fier et il a le goût de la transmission des savoirs et des valeurs. Pour y avoir mis mes bottes parisiennes (et normandes), il a bien de quoi être fier, Eric le fermier! 

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Pour ce dixième numéro, Eric Maertens est à mon micro.

Il préfère qu'on l'appelle "Eric le fermier", ce jeune agriculteur de 63 ans s'est installé il y a plus de 30 ans à Douville-en-Auge (Calvados). A l'époque, il a eu la visite d'experts pour lui apporter de "bons conseils" pour son exploitation. Un "modèle productiviste" dont il n'a pas voulu dès le départ, même si sa transition ne s'est pas faite du jour au lendemain.

Il ne s'agissait pas alors de sauver le monde ni même d'être un agriculteur écolo mais de faire des économies, tout en pensant à la santé de ses bêtes et de ses prairies. Du bon sens. A l'époque, les vents sont contraires et il "ne faisait pas le fier", même si aujourd'hui il savoure d'avoir été pionnier avec modestie.

D'ailleurs, pour cet agriculteur qui manie l'art de la communication, plus question de vendre ses produits à une industrie agroalimentaire peu respectueuse de son travail, c'est aux consommateurs qu'il veut s'adresser directement désormais. Et ce n'est pas pour rien qu'il ouvre sa ferme du Lieu Roussel aux visiteurs venus de Paris ou ailleurs mettre les bottes dans son exploitation, il en est fier et il a le goût de la transmission des savoirs et des valeurs. Pour y avoir mis mes bottes parisiennes (et normandes), il a bien de quoi être fier, Eric le fermier! 

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