Speaker #0Bonjour et bienvenue, je suis Alban Mas, coach carrière, et mon objectif, c'est d'aider 100 000 personnes à trouver leur voie. Pour remplir cette mission, j'ai cofondé la Carte des talents. Nous proposons des accompagnements en recherche d'emploi, en bilan de compétences. Nous créons des outils, comme le test Carte des talents, et nous animons tous les 15 jours une libre antenne dont voici la rediffusion. Je vous souhaite une très bonne écoute. Salut à tous, salut à toutes, bienvenue dans ce nouvel épisode où je vais vous partager 10 techniques assez atypiques, 10 techniques en dehors des sentiers battus pour gagner rapidement de l'expérience sans repasser par la case junior. Et pourquoi je voulais parler de ça aujourd'hui ? Parce que quand on parle d'expérience, on parle absolument de tout ce qui compte dans une carrière. Pourquoi c'est si compliqué de trouver un job quand on est sorti d'études ? Pourquoi est-ce que c'est si compliqué de changer de secteur, de changer de métier ? c'est bien plus souvent à cause d'un problème d'expérience que d'un problème de compétence. D'ailleurs, si on réfléchit bien, quand on fait un bilan de compétence, ou quand on décide de prendre sa carrière en main, et qu'on va vers un domaine dans lequel on sait qu'on va être excellent, il y a rarement un problème de compétence. Parfois, il faut une petite formation, mais souvent, on va vers un domaine vers lequel on va être plus compétent qu'avant, puisqu'on va vers sa voie naturelle. Et le problème, c'est qu'on est souvent un éternel junior, parce que quand on veut du changement, et bien on doit recommencer tout en bas. Et c'est là que quand tu as 30, 35, 40, 45, 50, 55 ans, et bien ça devient plus compliqué parce que le changement implique forcément une prise de risque et une montée en expérience qu'on n'a pas toujours envie ou le temps de s'offrir. Parce que cette montée en expérience, elle demande bien souvent 3 ans. Et c'est aussi très paradoxal parce que pour pouvoir travailler, il te faut de l'expérience, mais pour avoir de l'expérience, il te faut un travail. Et c'est l'éternel cercle vicieux de la gestion de carrière qui dit pas d'expérience, pas de boulot, mais pas de boulot, pas d'expérience. Et ça, tu peux le vivre à 20 ans, tu peux le vivre à 40 ou à 55 ans. À chaque fois que tu démarres quelque chose, c'est ça qui t'attend. Voilà pourquoi je voulais parler d'expérience aujourd'hui. Et donc, je vais apporter des méthodes pour gagner à peu près l'équivalent de deux ans d'expérience en à peu près trois mois de temps. Alors évidemment, ça va forcément à chaque fois nécessiter un travail personnel assez conséquent. Mais il y a un moment où on n'a rien sans rien. Et au moins, il y aura des techniques si tu veux avancer, si tu as besoin de rentrer dans un nouveau métier, dans un nouveau secteur, de lancer un nouveau projet sans expérience. Avec ces techniques, tu devrais pouvoir commencer à devenir un peu plus insider. Tu devrais pouvoir commencer à écrire quelques lignes sur ton CV qui rassurent tes futurs employeurs ou tes futurs clients et qui montrent que tu as déjà un peu d'expérience. Cette intro était déjà trop longue. Je passe tout de suite à l'approche numéro 1. L'approche numéro 1, ce serait le troc de compétences. Qu'est-ce que c'est que le troc de compétences ? Le concept, il est tout simple. C'est d'identifier des gens qui sont encore juniors dans un domaine qui t'intéresse. Si c'est la sophrologie, tu prends des gens qui sont juniors en sophrologie. Si c'est la data analysis, tu prends des jeunes data analysts qui ont 2-3 ans d'expérience. ou alors des gens qui sont déjà Un peu seniors, mais qui ont du temps et de la disponibilité, ce qui est parfois un peu plus rare, un peu plus difficile à trouver. Et pourquoi est-ce que j'insiste sur le côté junior ? C'est parce que tu ne vas pas leur demander de t'aider, tu vas leur proposer un troc. Cette première stratégie consiste à les aider sur les domaines dans lesquels toi tu es déjà compétent, dans tes domaines d'expertise actuelle et d'expérience actuelle, et en échange, qu'eux te forment sur leur expérience, leur expertise, leur domaine à eux. Donc le concept est assez simple, c'est vraiment j'échange quelque chose que moi je sais faire aujourd'hui mais dont je ne veux plus, avec de la montée en connaissance et en expérience de quelque chose que je ne connais pas et vers lequel je veux me diriger. Je prends un exemple concret, et d'ailleurs à chaque fois, je vais prendre des exemples concrets pour illustrer les méthodes que je propose. Un exemple concret ici, ce serait, prenons une personne qui serait RH, qui a 45 ans. et puis qui vise de travailler dans la data analyse. Elle a une grosse expérience RH. Eh bien, l'idée, ce serait de contacter un data analyst junior, sur LinkedIn par exemple, ou par téléphone directement, et de proposer un plan qui serait de dire, écoute, moi, je peux peut-être t'aider à améliorer ta façon de présenter ton travail au sein des comités de direction. Je peux peut-être t'aider à travailler ta stratégie de salarié auprès de tes RH, parce que ça, je sais le faire, je m'y connais là-dedans. En échange, Quoi, toi, tu peux me prendre un petit peu de temps pour me former à Power BI, MySQL ou d'autres langages que je ne connais pas et sur lesquels j'ai besoin de gagner de l'expérience. Donc c'est vraiment du troc. L'objectif, ce serait de faire ça à peu près en trois mois. Et donc après trois mois, on repart avec quoi ? Avec des bases techniques, avec des mots-clés à écrire sur un CV, avec un contact dans le secteur de qui on est devenu très proche, qui va pouvoir nous élargir à d'autres contacts, etc. Voir même pourquoi pas une entreprise dans laquelle cette personne travaille déjà. des projets à mettre sur son CV, etc. Deuxième exemple, prenons un homme, cette fois-ci 50 ans, un manager dans le retail qui veut partir vers la formation. Il va contacter des formateurs indépendants et puis il va dire, je cherche une personne à aider gratuitement sur sa logistique, sur son administratif, sur sa communication, sur sa stratégie commerciale. En échange de quoi, je viens participer à des formations. 3, 4, 5 formations pour apprendre le métier. Et imaginons que cette personne qui a proposé ça à des formateurs, mais imaginons qu'elle a proposé à 5 formateurs, s'il y en a un ou deux qui acceptent, eh bien en 3 mois, il aura animé plusieurs modules de formation. Donc cette Ausha consiste à échanger ton savoir-faire actuel avec ce que tu veux découvrir. Moi j'adore cette approche, pour ça je vous en parle en premier, parce qu'elle te permet déjà de partir de l'existant, de ce que tu vaux, de là où tu es déjà doué, et là où tu es déjà expérimenté. Elle est assez rapide, ça se fait entre 1 et 4 mois, elle est gratuite et elle te permet de commencer à tisser ton réseau. Et si tu écoutes ce podcast, tu sais à quel point tisser son réseau, pour moi, c'est essentiel dans une gestion de carrière. Voilà donc pour le troc de compétences. Et pourquoi ça marche ? En conclusion, l'idée c'est d'apprendre un nouveau vocabulaire, d'apprendre des codes, d'apprendre des nouveaux outils, d'élargir son réseau, etc. On est vraiment dans le concret immédiat. On voit les coulisses tout de suite du métier, alors que pourtant on est encore dans son poste de RH, de responsable retail ou peu importe. On est encore dans sa vie actuelle, mais hop, on devient insider d'un nouveau domaine. Et ça, moi ça me plaît beaucoup. Alors, les erreurs à éviter. Erreur à éviter dans cette première stratégie, ce serait de ne pas tomber juste dans du blabla, et de dire voilà, en ce moment j'échange avec quelqu'un qui fait ça. Ce serait de ne pas tomber dans du flou. Ici, ce qui va être essentiel, c'est vraiment d'avoir un deal qui soit cadré, qui soit borné dans le temps. On se donne un mois, deux mois, trois mois, avec des approches réciproques, des apports réciproques. On ne demande pas la charité, on ne demande pas un petit coup de pouce, on propose vraiment un échange clair sur du gagnant-gagnant, et non pas de l'exploitation gratuite d'une personne. Donc vraiment ici, l'objectif c'est de le cadrer. On ne va pas faire un contrat pour ça, mais c'est de cadrer les choses avec une durée limitée, un début, une fin, qu'est-ce que moi j'apporte, qu'est-ce que toi tu me donnes. et quels sont les livrables qu'on espère des deux côtés. Je m'arrête là pour cette première approche, mais grosso modo, si tu dois aujourd'hui gagner rapidement de l'expérience, pour moi c'est une approche ultra efficace que je t'invite à considérer dès demain matin. Deuxième stratégie, on pourrait l'appeler la stratégie du cheval de Troie. Elle consiste à rentrer dans un nouveau secteur ou sur un nouveau job dans lequel tu manques d'expérience, sur lequel tu n'es pas très légitime, sur lequel on ne t'aurait jamais donné ta chance. Et pourquoi on va-tu faire rentrer ? Eh bien, parce que la situation du recruteur, elle est pourrie. En gros, au lieu de chercher un CDI dans une boîte qui va bien, tu vas occuper un CDD de remplacement, remplacer un congé mat, un congé maladie, où il y a un projet qui était flou, qui n'avance plus, et il faut quelqu'un pour le faire avancer. Il y a une mission qui a pris du retard, ou il y a une agence d'intérim qui cherche désespérément quelqu'un pour faire un tel ou tel job. Ici, l'idée... C'est d'aller voir une structure, c'est de tomber sur une structure qui a tellement besoin de cette compétence-là qu'elle serait prête à faire des exceptions sur le formateur ou la formatrice, sur le responsable data, sur le prof de yoga, sur ce que tu veux. Mais parce que cette structure-là, elle a besoin de quelqu'un. Et vite, et toi tu peux être ce quelqu'un même si au fond tu es encore complètement outsider, un peu junior. Donc le but ici, la stratégie en deux mots consiste au fond... à identifier des entreprises d'intérim un peu qualifiées dans des domaines qui t'intéressent. D'aller voir des boîtes de recrutement, mais surtout des boîtes d'intérim, qui, en gros, éteignent des incendies. C'est de se dire, je ne sais pas, prenons dans la restauration, je veux être chef de salle, je n'ai jamais été chef de salle, mais si je veux voir une agence d'intérim qui place des chefs de salle, et que ça, je le fais dans un secteur dans lequel le recrutement est très tendu, eh bien, j'aurais forcément... assez rapidement une proposition, même si je suis complètement outsider. C'est ce qui se passe tout à fait aujourd'hui dans l'éducation nationale. La France n'a plus de profs. n'importe qui, grosso modo, qui a une licence ou un master, peut devenir prof du jour au lendemain, c'est ça. C'est la notion d'urgence, d'intérim qualifié, de pas le choix, donc on prend un peu n'importe qui en fait. N'importe qui qui a un diplôme qui nous rassure un peu et qui est déjà capable de parler un peu le langage de ce qu'on veut recruter. Un recruteur va être prêt à faire des exceptions, soit pour quelqu'un qui le connaît, mais c'est pas ton cas, soit parce qu'il n'a pas le choix. Et là, c'est cette stratégie-là dont on parle. Un exemple concret sur la stratégie du cheval de Troie. Prenons une responsable administrative dans l'industrie et qui va remplacer, donc cette personne-là, elle est responsable administrative, elle n'est pas des RH, mais il y a besoin de remplacer une personne en RH pour un congé maternité et ce besoin-là, il n'est pas pourvu. Il y a un vrai problème et ça commence à poser un vrai problème tant RH que administratif. La personne dont on parle va pouvoir... tenter sa chance et dire écoutez forcément j'aurais pas le niveau d'un DRH ou d'une DRH etc mais je peux boucher ce trou pendant 4 ou 5 mois et on peut tenter le truc quoi et j'aurais besoin d'être un peu épaulé sur ça et ça et de me faire aider mais voilà à la fin évidemment on pourra mettre sur son CV qu'on a occupé un poste d'irresponsabilité même si ça n'est que pour 2, 3, 4, 5, 6 mois alors je sais que pour faire DRH il faut un diplôme de DRH mais moi je suis toujours surpris de voir comme il existe des passe-droits Quand il y a des notions d'urgence, un peu comme en temps de guerre, on tout change, tout change dans un pays, dans l'organisation d'un pays, etc. Dans un contexte hyper tendu, une boîte ou une organisation est prête à faire des exceptions parce qu'il n'y a juste pas le choix. Deuxième exemple, prenons quelqu'un qui fait de la communication aujourd'hui et qui aimerait faire, pourquoi pas, de l'administratif, gérer de l'administratif et qui, du coup, va aller voir des boîtes d'intérim un peu qualifiées, spécialisées sur... de la gestion administrative et financière, par exemple, et se positionner sur des missions. Évidemment, ce ne sera pas le meilleur candidat, mais il y a un moment ou un autre où il y a bien une mission qui va tomber, un remplacement, une urgence ou autre, ou un besoin spécifique, même s'il n'est que de quelques jours, et hop, ça va pouvoir faire un premier bout d'expérience et pourquoi pas derrière être embauché en CDI ou en tout cas pouvoir mettre ça sur son CV. Pourquoi ça marche ? Ça marche parce que l'entreprise en face est en situation d'urgence. Elle est prête à fermer les yeux sur ton manque d'expérience sectorielle. Mais il faut quand même avoir la maturité pour tenir la barre. Il faut prouver quand même qu'on a des compétences minimes, qu'on est capable de s'adapter facilement, qu'on est capable de s'adapter facilement, etc. Mais des exceptions sont possibles dans les situations d'urgence, sans réseau et sans légitimité. Et pourquoi ça, ça peut être bien pour toi ? Parce que chaque semaine que tu passes dans ce nouveau job, si tu réussis à le décrocher, Une semaine va être équivalente à un mois ou deux mois d'expérience parce que tu vas accéder à des postes que tu n'aurais jamais eus par la voie classique, on va dire. Le budget, il est de zéro euro. Le temps est un peu plus long que la première stratégie. Ici, dans cette stratégie du cheval de Troyes, il faut d'abord le temps de trouver des missions d'urgence, de tisser un peu sa toile pour voir où est-ce qu'il y a le feu, où est-ce qu'il y a des incendies, où est-ce qu'on peut s'incruster. Et puis après, il faut faire la mission. Donc ça va être au moins deux ou trois mois pour trouver l'endroit où on va se proposer comme une rustine. Et puis ensuite, il va y avoir souvent six mois, un an, un an et demi de remplacement ou de gestion de l'urgence. Donc ici, c'est un peu plus long, mais ça fonctionne aussi. L'erreur ou les erreurs à éviter, ce serait d'accepter une mission qui te paraît vraiment trop impossible juste pour l'expérience et d'accepter une mission qui, au fond, soit tu ne pourras pas la faire parce que tu sais vraiment que ça va être au-dessus de tes compétences. Bon, là, il y a un risque. c'est bien de viser une mission sur laquelle tu as déjà quand même 50-60% des compétences. Et puis, un autre risque, ce serait d'accepter une mission qui t'emmène là où tu n'as pas envie d'aller. De dire, tiens, moi je voulais faire de la finance, on me propose une mission en communication, parce qu'en fait, il y a besoin de communication, moi je voulais faire de la finance, allez, j'accepte. Ben non, si ton projet, c'est de faire de la finance, ben là, l'enjeu, ça va être de trouver un job de compta ou de finance dans une structure qui charge désespérément quelqu'un pour faire ça. Quand tu te rends disponible à de l'urgence, à de l'intérim, on peut te placer sur des choses que tu n'avais pas prévues. N'oublie quand même pas ton projet à la base, qui était ce pourquoi on fait cet épisode, parce que tu as bien un projet concret sur lequel tu veux avancer. La troisième approche que je voudrais te proposer, c'est le consulting. Alors ça, j'en parle en troisième position, c'est le grand classique. En général, c'est ce qu'on fait quand on veut se lancer. Si demain je veux être photographe, je vais proposer de faire des photos gratuitement. Si je veux faire du coaching, je vais accepter de les coacher gratuitement. Si je veux être assistant administratif à mon compte, je vais offrir mes services gratuitement ou pour pas cher à mes premiers clients. Donc ça, c'est une technique assez connue, assez éprouvée, qui fonctionne. L'ennui, c'est qu'on n'est pas payé. Donc on peut vite se retrouver avec un problème de temps entre ce que tu fais déjà, qui te bouffe du temps, et ce que tu as envie de faire, qui va t'en bouffer gratuitement. Ou si tu es en recherche d'emploi, il y a un moment où toi, il te faut quand même un vrai salaire. Mais bon, le système fonctionne quand même, le système du consultant. Tu vas offrir des missions. à des individus ou à des entreprises dans le secteur que tu cibles pour tester ta nouvelle idée, pour tester ce que tu as envie de vendre. Donc tu vas le faire à un tarif très bas, voire gratuitement. Et là, il faut bien cadrer. Ça va être, je suis venu faire la compta chez vous des trois derniers mois parce que je sais que vous avez besoin, vous n'avez pas le temps de gérer votre compta. Je suis venu faire votre affiche pour tel événement qui aura lieu dans six mois. Je viens faire une mission, je me mets à mon compte. Je vous offre cette mission ou je le fais pour pas cher. Peut-être deux exemples concrets là-dessus. Version gratuite. On pourrait imaginer quelqu'un qui travaille en finance pour reprendre ce secteur-là, qui est intéressé par la transition écologique et qui va chercher des entreprises locales et qui va leur proposer de faire un audit carbone simplifié et gratuit. Je vais chercher des PME autour de chez moi et je leur dis, tiens, l'audit carbone, est-ce que ça vous intéresse que gratuitement je vous fasse ça ? Et puis un plan d'action après. pour décarboner votre pratique. Si je fais ça, j'aurai en quelques mois déjà pas mal de choses à raconter sur mon CV, sur LinkedIn, à un potentiel employeur dans l'univers du carbone ou de la décarbonation. Et puis surtout, je comprends les vraies problématiques parce que je travaille sur un cas réel. Ça, c'est la version gratuite. Puis il peut y avoir la version low cost. Imaginons quelqu'un qui veut faire du coaching et qui va proposer 10 sessions pour 50 euros, juste symboliquement. Il va être sûr d'avoir des clients. Et puis forcément, il va se faire un peu plus un nom, il va un peu plus connaître, il va se faire de l'expérience. C'est d'ailleurs comme ça qu'on commence toujours dans le coaching. Avant d'aller demander vraiment une rémunération plus importante. Ça va demander entre 3 et 6 mois de faire ça, mais c'est aussi une approche qui fonctionne bien. Le petit risque que moi j'y vois, ce serait de rester coincé dans un engagement en temps qui ne ramène pas d'argent. Donc ici, il faut quand même cadrer les choses, notamment... dans le temps, mais il faut aussi les cadrer financièrement. Et idéalement, ça me semble important de bien clarifier que, oui, tout travail mérite salaire quand même. Pourquoi ça marche cette technique ? Eh bien, parce qu'on a des cas réels à résoudre, et on est dans la vraie vie. On peut avoir après des recommandations, on a des résultats chiffrés, on a des choses vraiment concrètes à montrer. Et puis pourquoi pas d'ailleurs, ça peut déboucher sur des postes qu'on va créer pour nous. Parce qu'on a réussi, un peu comme le cheval de Troyes, à faire sa place par le biais d'une mission comme ça. On est rentré par la petite porte, puis on peut rester si le métier nous plaît. Autre avantage, c'est que ça permet aussi de découvrir vraiment si le fait de travailler à ton compte te plaît ou pas. Parce que ça, c'est une façon de travailler en tant qu'indépendant. Ça veut dire de devenir consultant indépendant. Et puis, ça permet de découvrir est-ce que je suis fait pour ça ou pas. J'ai fait ça pendant trois ou six mois. Et tu peux le faire à côté de ton travail, bien sûr. Tout ce que je te propose, tu peux le faire à côté de ton travail. Il y a juste un petit point ici, c'est qu'on commence à parler un peu de vendre de la prestation, de devenir entrepreneur. Tu n'es pas obligé de créer ton entreprise là-dessus. Déjà, tant que tu fais les choses gratuitement, tu n'as pas besoin d'avoir un numéro de sirène. Tant que tu ne génères pas de chiffre d'affaires, tu n'as pas besoin de créer ta boîte. Donc si tu prends la version gratuite, tu n'as pas besoin d'avoir une entreprise. Tu le fais comme ça. si tu ne fais qu'une mission clairement tu le fais au black il ne faut pas s'embêter un jour j'ai appelé l'URSSAF en disant voilà j'ai 2-3 missions comme ça je pense créer mon entreprise mais en fait ça va pas trop durer ils m'ont dit mais c'est l'Ursaf qui m'a dit ça ils m'ont dit non mais attendez pour 2 150 euros ne créez pas une boîte donc bon je suis en train de faire la promotion de quelque chose complètement illégal mais même l'Ursaf le dit sur des tout petits montants qui vont être un one shot il n'y a pas besoin de créer une société là dessus quoi si tu fais juste un test sur 2-3 mois tu auras toujours le loisir de créer ta boîte après si ça te plaît Tu pourras toujours facturer quelques centaines d'euros sans que ça ne change rien au monde. Pas avoir peur de ça. Et si tu veux vraiment entreprendre, mais sans monter ta boîte, tu peux aussi faire du portage salarial pendant cette petite mission de consulting. Du coup, tu n'as rien à créer. Tu t'installes dans une boîte existante qui incube des gens comme toi qui n'ont pas envie de gérer l'administratif. Et toi, tu fais juste ton boulot et tu te fais porter par une boîte de portage salarial qui prendra une petite com sur ton chiffre. Et là, c'est complètement légal du coup. On arrive à la quatrième technique qui serait la création de contenu accéléré. Comment ? tu vas devenir un expert d'un sujet ou une experte d'un sujet, alors qu'il y a encore deux semaines, tu n'y connaissais rien et personne ne te connaissait. Donc ici, l'outil, ça va être LinkedIn souvent, ou Insta, ou Facebook, ou TikTok. Ça va être un lieu de visibilité, où ça peut être YouTube aussi d'ailleurs, où ça peut être une newsletter, où ça peut être un blog. Mais là, on parle vraiment de création de contenu. Et moi, c'est la stratégie que j'ai utilisée pour me lancer dans le coaching, via le podcast, ce podcast que tu écoutes, ça fait six ans que je le fais. Et c'est ce qui m'a permis de rentrer dans le monde du coaching. Et donc ici, le but, c'est de le faire entre trois et six mois. On est là pour gagner de l'expérience rapidement. Et donc le concept, c'est quoi ? Tu publies du contenu, mais vraiment tous les jours ou tous les deux jours. Là, tu te fais un peu un marathon et du contenu qui montre que tu comprends ce nouveau secteur ou ce nouveau métier que toi, tu cibles. Et comment tu fais pour trouver un angle d'approche ? Eh bien, tu croises ton ancienne expertise, ce que tu connais déjà, avec ta nouvelle cible. Et là, tu passes une heure par jour à faire une veille très pointue. Tu regardes qu'est-ce qui se dit, qu'est-ce qui s'écrit, quelles sont les actualités. Tu fais une veille sur ce nouveau sujet qui t'intéresse. Et tous les jours, tu fais une petite synthèse publique ou pour des gens que tu as ciblés. Tu peux le faire de façon publique, tu le publies sur les réseaux sociaux, ou tu peux l'envoyer par mail à des décideurs des boîtes qui t'intéressent, aux gens qui sont dans la direction des boîtes qui t'intéressent. Je te prends des exemples concrets. On va prendre... une personne qui est juriste et qui veut faire du product management. Son angle, ça peut être de se dire, allez, je vais regarder les erreurs juridiques que font les product managers. Elle, elle est déjà légitime dans l'univers juridique, elle n'y connaît rien au product management. Son angle d'attaque, c'est le juridique du product management. Comment rédiger des conditions générales orientées, product management, etc. Bon, là, j'ai pris un exemple, je suis sur un terrain glissant parce que je ne connais pas vraiment... pas bien de product management. Mais en gros, le but c'est de devenir une référence d'un sujet qui t'intéresse en partant de tes compétences, de tes connaissances actuelles. Et voilà, le but après, c'est de pouvoir mettre un pied dans ce nouvel univers du product management, mais par l'angle du juridique, pour cet exemple-là. Elle crée du contenu lié à ce qu'elle maîtrise déjà, à sa légitimité présente dans un univers qui l'intéresse. pour déclencher des opportunités de cet univers qui t'intéresse. Deuxième exemple, quelqu'un qui est enseignant et qui veut rentrer dans ce qu'on appelle la EdTech, les startups d'enseignement, et qui pourrait créer une newsletter hebdomadaire sur les innovations de l'EdTech qu'il faut suivre en ce moment. Et qu'elle envoie à 50 startups de la EdTech, toutes les semaines, 5 innovations qu'il faut suivre. Une sorte de veille. Au bout de quelques mois, elle aura forcément pas mal de visibilité, pas mal de connaissances. Les compétences, elle les avait déjà en tant qu'enseignante, mais ce qui lui manquait, c'était l'accès à ce nouveau marché que sont les startups EdTech. Et bien après quelques mois, normalement, hop, les gens devraient la contacter pour faire des missions parce qu'elle devient insider de ce nouveau secteur. Ici, le budget, il est une fois de plus de 0€. Le temps, il va falloir compter 3 à 6 mois de publication régulière. au moins une fois par semaine, si ce n'est deux ou trois fois. Ici, l'erreur, vraiment l'erreur à ne pas faire, si tu choisis la stratégie de la création de contenu, c'est de ne pas copier-coller ce que tu vois ailleurs. Il faut que tu puisses apporter ton angle à toi, et ton angle à toi, il est lié à ta personnalité, pour la forme, et il est lié à ton parcours, pour le fond. Il faut vraiment que tu puisses t'approprier ce nouveau secteur-là, avec ta vision. Si je prends un exemple personnel, moi je me suis intéressé au coaching il y a maintenant 6 ou 7 ans, J'ai voulu produire du contenu de qualité sur ça. Mais je ne connaissais pas ce que ça voulait dire du contenu. Je ne savais pas ce que je pouvais faire de qualitatif dans le coaching, ne connaissant rien au sujet à l'époque. Eh bien, j'ai pris mon expérience plutôt de patron de PME et notamment d'ancien commercial, et j'ai essayé d'amener une approche sans bullshit. Parce que je trouvais qu'il y avait trop de bullshit. Ça a été mon approche. J'ai pris tout ce qui m'a semblé très pratico-pratique, très concret. Et voilà où ça nous a mené aujourd'hui. Ici, vraiment l'erreur, ce serait de copier-coller les choses, que ta veille, ce soit juste je regarde, je restitue. Non, c'est je regarde, je m'approprie et je prends un angle personnel sur ce nouveau sujet et je produis du contenu avec un angle personnel sur ce nouveau sujet qui m'intéresse. Une deuxième erreur assez fréquente quand on choisit ses stratégies de la création de contenu accéléré, c'est de se perdre dans une veille passive et d'oublier de produire. Parce que, tu l'as bien compris, quand tu crées du contenu, il faut d'abord... acquérir du contenu, tu ne vas pas l'inventer. Il faut l'acquérir, il faut faire de la veille pour ensuite leur partager. Il y a pas mal de gens qui aiment la phase, en général, il y a plein de gens qui adorent la phase d'acquisition de contenu. Je lis, je lis une heure par jour, je lis plein de choses, je regarde plein de choses, je me documente, mais ils oublient de produire après. La synthèse, les analyses, les recommandations, les posts LinkedIn, la newsletter. Et ici, c'est super important que tu puisses vraiment produire. C'est la production qui va te créer de l'expérience, plus que l'apprentissage qui va te donner seulement des connaissances. Voilà, pourquoi est-ce que ça marche cette stratégie-là ? Eh bien parce que des clients, des recruteurs, des futurs employeurs, ils vont chercher sur LinkedIn, sur Google, et si toi tu apparaissas comme quelqu'un qui parle intelligemment du sujet en question, tu vas avant même d'être embauché avoir déjà une crédibilité de facto. Et moi je l'ai vécu ça. Il y a des moments où on est venu me contacter pour parler coaching, alors qu'à l'époque je faisais quelque chose qui n'avait rien à voir, mais j'étais vu publiquement comme quelqu'un qui a mené du contenu pertinents sur la gestion de carrière. Mais ce n'était pas mon métier. Donc ça, ça fonctionne. Tu crées une vraie crédibilité en parlant intelligemment d'un sujet qui t'intéresse. Tu vas combler ton retard de connaissance hyper vite. Et tu vas te positionner au fond comme un expert alors que tu n'en es pas encore. Mais ça te donne le langage, ça te donne le discours, ça te donne les sujets un peu chauds, ça te donne pas mal de choses et ça peut te faire gagner vraiment quelques années d'expérience et de légitimité dans le domaine. Et ça te permet aussi de trouver le bon angle pour toi. J'en viens à mon cinquième point et je vais m'arrêter là. Les cinq prochains, je les développerai dans un prochain épisode. Cinquième stratégie, ce sont les certifications. Ça aussi, c'est quelque chose d'assez classique. Un peu comme le fait de travailler gratuitement, ce que j'appelle consulting. Il y a une deuxième approche qui est souvent très... habituel quand on veut acquérir de l'expérience rapidement, ce sont les diplômes, les formations, les certifications. Donc ici, je ne remets pas ça en question. Se former, c'est toujours bon. C'est toujours une bonne idée d'aller chercher une formation. Mais souvent, on pense que la formation va donner l'expérience et l'employabilité. Non. La formation donne des connaissances et elle va donner parfois le label. Elle va donner une sorte de label pour dire oui, c'est bon. je suis labellisé de tel titre, ça va donner un titre qui permet de rassurer un peu tout le monde. Mais si toi, tu n'as pas d'expérience et que tu n'as que ton titre en main, tu seras toujours au second plan par rapport aux gens qui ont de l'expérience dans ce nouveau domaine que tu vis ou ce nouveau métier. Donc il te faut non pas une certification, mais de l'expérience. Mais comment est-ce que certaines certifications peuvent te donner de l'expérience ? Déjà, évidemment, il y a des formations et des certifications qui exigent un travail pratique, un projet concret. Je me souviens il y a quelques années de... l'organisme Bleu Vagon qui formait au métier de la data et de la tech, tu sortais de ta formation en ayant développé un site web ou une appli. Tu travailles sur un projet pratique. Et ça, tu pourras le mettre sur ton CV. Tu pourras faire un storytelling là-dessus. Tu pourras le pitcher en entretien d'embauche. Ici, donc, première approche sur les certifications, c'est de chercher des certifications qui vont t'amener un maximum de pratiques, un maximum de terrain. et de vrais projets dans la vraie vie des vraies structures, avec des vrais clients ou des vrais bénéficiaires. Une deuxième approche sur la partie certification, ce serait d'être chirurgical dans ton choix de certif et de diplôme et d'aller chercher par rapport à ton nouveau sujet, quelles sont les certifications qui sont ultra reconnues dans ce secteur. Il n'en faut pas 15, il n'y en a souvent qu'une ou deux. Dans chaque univers, il y a un ou deux diplômes, une ou deux certifications qui ont la cote. Et si tu les passes, d'office, ça va te mettre un peu en haut du panier. Je te prends un exemple concret. Quelqu'un qui veut faire de la cybersécurité, si elle passe, alors je ne connais pas très bien les certifications de la cyber, mais je crois qu'il y a quelques certifs liés à la cybersécurité qui sont vraiment des références, qui sont reconnues mondialement. Je ne vais pas les citer, sinon je vais dire des bêtises. Mais forcément ! Si tu veux te former à la cyber, tape directement dans, même si c'est une micro-niche, dans la sous-certification ou la certification qui va être ultra reconnue, au lieu de te faire un truc global qui va t'apprendre un peu de tout et rien. Je ne dis pas que l'un est mieux que l'autre, je dis juste que là, notre objectif, c'est d'aller chercher de l'expérience. Et donc, forcément, si tu vas taper dans une niche, si tu vas chercher juste un aspect de cette formation, de ce nouvel univers, et que tu te formes, de façon pointue à l'aspect le plus reluisant et le plus recherché de ce nouveau domaine, tu vas faire une différence. Parce que tu pourras dire que tu es vraiment très compétent ou très compétente dans un domaine hyper recherché. de ce nouveau secteur. au lieu d'être un peu généraliste dans ce nouveau secteur, ce qui veut dire déjà à la base, tu n'avais pas d'expérience, mais qu'en plus, tu n'as pas attrapé des compétences ultra recherchées là-dedans. Donc ici, l'exemple concret, c'est de se dire, je veux me former à un nouveau métier ou un nouveau secteur, quels sont les titres qui sont ultra reconnus dans ce nouveau métier ou dans ce nouveau secteur, qui sont mondialement reconnus, quelles sont les compétences que tout le monde s'arrache en ce moment dans ce nouveau métier ou ce nouveau secteur, et d'aller se former uniquement à ça. en essayant de mener en parallèle des projets pratiques. Donc dans la stratégie des certifications, le budget, cette fois-ci, il faut payer. Parfois, ça va coûter quelques euros ou quelques dollars si c'est un MOOC disponible gratuitement en ligne ou bref. Parfois, c'est même gratuit. Mais quand même, souvent, ici, il va falloir investir entre quelques centaines d'euros et quelques milliers d'euros pour aller chercher la certification que tout le monde recherche. Et donc là, forcément, ça va demander encore une fois entre 1... 3, 6 mois, ça dépend de ce que tu veux faire. Pourquoi est-ce que ça marche cette Ausha ? Parce que certaines certifications sont des vrais passeports. Ça va court-circuiter le débat de l'expérience. La certification ne va pas forcément te donner de l'expérience s'il n'y a pas de projet pratique. Par contre, ces connaissances-là vont faire qu'on oublie tout le reste. Donc ici, le message c'est de dire, ça marche parce que certains titres, certaines compétences, certaines certifications sont des véritables passeports. court-circuit complètement le débat. Il n'y a plus de débat sur l'expérience parce que tu as cette compétence que tout le monde recherche et tu peux le prouver. Et donc ça signale que tu es sérieux, que tu fais partie des meilleurs, que tu as des fondamentaux et idéalement, alors là si tu peux avoir un projet pratique en face, ce serait formidable parce que ça te permet à la fois d'avoir un titre très reconnu de quelque chose que tout le monde recherche et avec une expérience concrète à prouver. Et là, il ne faut plus, tu viens de gagner. quelques années d'expérience dans ce nouveau secteur, ce nouveau métier, cette nouvelle pratique vers laquelle tu voulais te diriger. Donc si je récapitule tout ça, on avait quoi ? On avait le troc de compétences. On avait la stratégie du cheval de Troie, aller là où il y a de l'urgence, puis après rester, une fois qu'on est rentré par la petite porte. Prendre un boulot dont personne ne veut parce qu'il y a vraiment besoin, et puis hop, on y va, on rentre sur un malentendu en gros. Troie, le consulting. Ce que j'appelle le consulting, c'était travailler gratuit ou en low cost à son compte, faire des missions de là où on veut aller, pour faire des missions de ce nouveau métier ou ce nouveau secteur qu'on vise. Quatre, il y avait la création de contenu accéléré, de la veille intelligente où tu mets ta patte, tu mets ton intelligence en plus du contenu que tu regardes. Et puis, il y avait cinq, changer un peu de regard sur les certifications, on vient d'en parler, avec des projets concrets dans tes formations et avec... les titres que tout le monde recherche en ce moment dans le secteur ou dans le métier ou dans cette nouvelle activité. Il nous reste cinq approches. Je n'ai pas envie de faire un épisode trop assommant, donc je continuerai les cinq autres méthodes dans un prochain épisode. Promis, ça vient très vite. N'hésitez pas à commenter, n'hésitez pas à dire ce que vous en pensez. Si vous avez d'autres techniques aussi, ça m'intéresserait de les connaître. Et donc, rendez-vous dans une semaine pour la deuxième partie. Ciao ! Merci d'avoir écouté cet épisode. S'il vous a plu, pensez à le partager et à nous laisser un commentaire. Pour poursuivre la discussion, rendez-vous sur albombas.com et sur lacartesdestalents.com pour accéder à notre plateforme de ressources. A très bientôt et d'ici là, prenez soin de votre carrière.