Comment être ambitieux quand on a 0 automotivation ? cover
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Trouver sa voie

Comment être ambitieux quand on a 0 automotivation ?

Comment être ambitieux quand on a 0 automotivation ?

24min |15/04/2024|

545

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Transcription

  • #0

    Bienvenue sur Trouver sa voix. Je suis Alban Mas et j'accompagne les particuliers et les entreprises dans leur gestion de carrière. Ce qui me passionne avant tout, ce sont les parcours atypiques. Je suis convaincu que faire les bons choix professionnels, c'est quelque chose qui peut s'apprendre. La mission de ce podcast, c'est de moderniser la gestion de carrière, avec des invités et des conseils qui sortent un peu des sentiers battus. Je vous souhaite une très bonne écoute. Hello, bonjour à tous, bonjour à toutes, bienvenue pour ce nouvel épisode du podcast Trouvez sa voix. nous sommes le 12 avril 2024 j'espère que vous êtes en pleine forme il fait super beau alors je sais pas quand vous écouterez cet épisode mais en tout cas ici au port de la mer à Pornichet il fait très beau et c'est cool ça donne une bonne motivation pour enregistrer cet épisode qui justement va parler de motivation ou plus exactement d'automotivation Avant de nous lancer dans le sujet, je voudrais vous remercier une fois de plus pour votre fidélité, pour tous vos partages, vos messages sur LinkedIn, sur Spotify. C'est très cool, c'est motivant. Vous êtes à peu près 5000 à suivre régulièrement cette émission. Et je voulais vous partager une de mes difficultés avec ce podcast, qui est de communiquer, tout simplement. C'est pas vraiment mon truc, et j'ai bien du mal à trouver le temps entre la production des épisodes, la recherche des sujets, et mon boulot à côté de coaching, de bilan de compétences. Eh bien, j'ai bien du mal à trouver le temps de communiquer pour faire connaître ce podcast. Ça se développe par le bouche à oreille. Si vous avez un peu de temps et si vous connaissez des personnes qui ont des médias ou qui sont prescripteurs ou qui peuvent permettre de relayer un peu l'info, n'hésitez pas à leur en parler parce que de mon côté, j'ai beaucoup de mal à le faire. Et j'ai pas mal de gens qui me disent Ah bah c'est dommage, je te découvre un peu tard. C'est dommage que ce soit pas plus visible, plus connu, mieux communiqué. donc voilà je vous glisse le message c'est pas ma tasse de thé je suis bien preneur d'un coup de main sur la communication si vous le pouvez, si vous le souhaitez donc revenons-en à nos moutons l'automotivation c'est un sujet je crois assez peu traité on parle beaucoup sur les réseaux et dans le coaching de procrastination de motivation etc mais je m'aperçois qu'il y a beaucoup de gens et j'en fais partie qui ont l'impression de manquer d'automotivation, c'est-à-dire qui ont du mal à se mettre en route tout seul ou toute seule. Et l'ennui, c'est que quand c'est comme ça, et surtout si on se compare sur Insta, sur LinkedIn, sur YouTube ou avec des amis, si on se compare, on va avoir l'impression que nous, on décolle pas, qu'on a du mal à avancer, à faire des pas concrets, des petits ou des grands pas, quand tous les autres sont en train de foncer et sont très clairs et réussissent à se motiver. et il y a un peu cette image qui se développe où il y aurait des gens qui sont automotivés et qui peuvent être ambitieux et puis d'autres qui ne sont pas automotivés et qui seraient un peu condamnés à errer ou en tout cas à avancer à deux à l'heure professionnellement et ça je crois que c'est une erreur de penser comme ça et je vais essayer de vous expliquer pourquoi comme d'habitude ça n'est qu'une approche d'un regard que je vous propose sur le sujet en espérant que ça peut vous aider mais évidemment ça n'est que une vision parmi tant d'autres, et je vous invite à faire la part des choses si ça vous parle ou pas. Est-ce que vous voulez essayer d'avancer comme ça ou pas ? Bon, ça c'est vous qui le saurez. Donc, quand on parle d'automotivation, ou plutôt quand on a le sentiment de manquer d'automotivation, on peut être amené à se dire, bon, ben voilà, je manque d'ambition dans ma vie. Ou j'ai du mal à me fixer des objectifs. Ou même j'ai du mal à tenir mes objectifs, j'ai du mal à tenir mes échéances. Et on peut avoir ce sentiment d'avoir plein de belles intentions, mais de ne pas avancer, ou de ne pas avancer assez vite, assez fort. Et on peut croire que c'est une question de leadership. Voilà, je ne suis pas assez leader pour être automotivé. On peut aussi croire que c'est une question d'enjeu, d'ambition. Alors si je commence par le leadership, je suis convaincu qu'on peut très bien être un excellent leader et manquer d'automotivation. il y a des chefs qui sont automotivés et puis il y a des chefs qui ne sont pas automotivés. Et on va parler bientôt de motivation extrinsèque parce que ça commence à bien faire de dire on est automotivé ou on n'est pas automotivé. Non, c'est plutôt qu'il y a des gens qui ont une motivation interne et puis d'autres qui ont une motivation externe. Et c'est tout le cœur de cet épisode de faire cette distinction. Donc je crois que ce n'est pas une question de leadership. Je crois également que ce n'est pas une question d'enjeu. on peut se dire, bah oui, je manque de motivation, parce que tout va bien, je ne suis pas trop en danger, mais si j'étais demain dans une situation... plus radical, c'est sûr que je me motiverais. Moi, j'ai toujours pensé ça. Je m'étais dit, voilà, le jour où j'aurai besoin de trouver mon premier CDI, j'aurai plus de motivation que à l'école. Le jour où j'aurai mon premier enfant, je n'aurai pas le choix. Il faudra que je sois automotivé. Le jour où j'aurai des responsabilités, je n'aurai plus le choix. Et en fait, à mesure que les responsabilités familiales et professionnelles ont monté, je me suis rendu compte que mon automotivation ne montait pas. jusqu'à un stade aujourd'hui où... Et donc c'est assez surprenant comme constat que l'enjeu, à mon sens en tout cas, ne vient pas impacter notre automotivation. Donc si tu écoutes et que tu te dis Oui, mais si je quitte mon job, si je fais une rupture conventionnelle ou si je démissionne, je serai vraiment obligé, vu que je serai au chômage, de m'y mettre sérieusement ben c'est pas sûr. Et c'est pour ça que je t'invite à faire attention avant de quitter un boulot. Ça n'apporte pas toujours la motivation nécessaire pour se mettre en chemin. On peut se dire donc si j'avais des responsabilités familiales, si j'avais plus de responsabilités, si je devais gagner ma vie, si je devais déménager, si je devais avoir plus d'impact, si j'étais plus exposé, si j'étais dans une situation vraiment toxique de laquelle je devrais sortir, ou même si j'avais juste envie de très bien gagner ma vie et que j'avais des ambitions patrimoniales, alors là oui, si j'étais comme ça, ou le jour où je serai comme ça, eh bien, je trouverai beaucoup plus d'automotivation, je réussirai à me mettre en chemin. Et une fois de plus, je crois, comme pour le leadership, que ce n'est pas le sujet. Je crois que ce n'est pas un problème d'enjeu. Si on n'arrive pas à avancer par nous-mêmes, je crois que c'est une question avant tout de personnalité. Et c'est vraiment un regard personnel que je vous livre. Je vous invite à prendre des pincettes sur ce que je vous dis là. ce que je crois et ce que j'observe aussi en travaillant depuis quelques années sur ces sujets d'accompagnement c'est qu'il y a des gens donc qui ont de l'automotivation c'est à dire qu'ils vont réussir à avancer par eux-mêmes, pour eux-mêmes et ils vont soulever des montagnes tout seuls alors ils vont travailler en collectif, c'est pas le sujet mais qu'ils vont trouver leur motivation en eux et qu'ils vont être capables de vraiment de déployer une énergie énorme parce qu'ils l'ont décidé Et puis, il y a les autres. Nous tous, j'ai envie de dire. Et pour les autres, je crois que ce n'est pas une tare, ce n'est pas un problème de moi je ne l'ai pas, eux ils l'ont et moi je ne l'ai pas Je crois que c'est bien un sujet de personnalité et de motivation extrinsèque. C'est-à-dire, pour être précis, que je crois qu'on a la même quantité de motivation, la même capacité à soulever des montagnes, La seule différence, c'est qu'on va le faire parce que quelqu'un d'autre nous regarde, ou parce que quelqu'un d'autre nous a fixé des objectifs, ou parce que quelqu'un d'autre nous l'a demandé tout simplement. Et là, on va être capable de faire des choses incroyables, tout autant que les gens qui sont automotivés, simplement parce qu'on le fait pour le compte de quelqu'un d'autre. Je suis vraiment convaincu que la quantité de motivation, la capacité à se mettre en mouvement et à se démener et à faire des choses incroyables, elle est équivalente pour les deux profils. Simplement, pour le premier profil, ça vient naturellement, par eux-mêmes, pour eux-mêmes. Et pour le deuxième profil, il va falloir avoir quelqu'un qui nous a demandé de nous mettre en route. Et je crois que c'est important d'assumer ça. parce qu'on peut se dire oui mais si demain je me lance en freelance par exemple en tant que coach, naturopathe, sophrologue, consultant tout ce qu'on veut ou si demain je crée ma boîte j'aurai pas le choix, je vais devoir trouver de l'automotivation mais je peux vraiment vous garantir que ce que j'observe c'est plein de gens qui se lancent en freelance et puis qui restent quand même sur le canapé et moi j'en fais partie alors qu'il y a des enjeux énormes alors que si on bosse pas on gagnera pas notre vie bah oui, mais chassez le naturel et revient en galop et je crois vraiment qu'il faut être conscient de son profil et de pouvoir stratégiquement tirer parti de tout ça et s'organiser pour performer au mieux en tenant compte de qui on est au naturel puisque ces deux profils sont tout aussi bons l'un que l'autre. Voilà, je crois donc que c'est tout à fait possible de manquer d'automotivation, en d'autres termes d'avoir une motivation extrinsèque et d'être extrêmement ambitieux. Et d'ailleurs, il y a énormément de cas dans l'histoire, de personnes qui ont eu des carrières incroyables, mais souvent poussées ou portées par quelque chose ou par quelqu'un. Donc attention, restons naturels. On ne pourra pas être quelqu'un que nous ne sommes pas. Et si on a une motivation extrinsèque, tenons-en compte et agissons en conséquence. Au lieu d'essayer de se forcer à changer. Ce serait comme si on était droitier et qu'on voulait écrire un livre manuscrit de la main gauche. c'est contre-productif au possible. J'en suis vraiment convaincu. Et d'ailleurs, juste pour illustrer cela, dans les personnes que j'ai été amené à accompagner, il y a parfois des gens qui ont des postes énormes, avec des responsabilités énormes, qui vont avoir des postes de direction dans des boîtes énormes. Eh bien, vous serez peut-être surpris d'apprendre qu'une bonne partie d'entre eux... comme nous tous, vont se mettre en mouvement simplement parce qu'on a une séance qui arrive deux jours après et que, bah oui, ils vont le faire parce qu'on a une séance. Donc c'est un vulgaire coach tout simple en gestion de carrière qui va faire, qui vont se mettre au boulot et aller faire tout ce qu'ils avaient prévu simplement parce qu'ils savent qu'on a rendez-vous dans deux jours. Et ça veut bien dire que ce n'est pas une question d'enjeu, de leadership, d'impact, de responsabilité. Je crois tout simplement qu'on est fait comme ci ou on est fait comme ça et il faut en tenir compte. Donc maintenant concrètement, comment on s'y prend ? Eh bien je crois que quand on a une motivation extrinsèque, la solution, c'est de trouver ce fameux quelqu'un d'autre. Ce quelqu'un d'autre qui va nous faire avancer, qui va nous demander des comptes, qui va nous obliger à nous dépasser, et nous donner envie de nous dépasser. La réponse à cette problématique, je crois qu'elle est assez simple. Si tu as une motivation extrinsèque, Je crois que l'enjeu, c'est que tu ne fixes pas tes propres objectifs. Ne pas être obligé de fixer nous-mêmes les objectifs. Et deuxièmement, s'assurer qu'on va devoir rendre des comptes régulièrement à quelqu'un d'autre, chaque semaine. Pas forcément chaque jour, mais pas chaque mois. il faut qu'il y ait sur une base régulière des attendus. Enfin, je dis il faut, c'est juste une approche encore une fois. Mais cette question de fréquence, de rendre des comptes à quelqu'un ou à quelque chose me paraît essentielle pour garder cette motivation dans la durée. Premièrement, ne pas se fixer des objectifs soi-même, mais qu'on nous en fixe. Et deuxièmement, devoir rendre des comptes très régulièrement à quelqu'un ou à quelque chose. Alors, ça peut être un boss ou une boss. Ça peut être une entreprise. Ça peut être un ami à qui on va rendre des comptes. Je crois que ça marche un peu moins quand même, parce qu'il va y avoir une relation où l'autre ne va pas forcément oser nous dire si on n'a pas avancé. Ça peut être un coach, pour un temps donné, parce que le boulot du coach, que ce soit un coach sportif, un coach en évolution pro, ou autre, le boulot du coach c'est de nous rendre indépendants et autonomes sur notre chemin donc ça c'est pas éternel, ça marchera un temps pour un projet donné c'est ce qu'on fait en bilan de compétences par exemple ou en coaching de carrière pendant 2-3 mois, hop, on travaille intensément mais après comment on fait ? et pour toutes les personnes qui ont besoin d'une motivation extrinsèque et bien ils doivent trouver un substitut après pour avancer Et donc ici, j'ai envie de séparer deux catégories, la catégorie des salariés et la catégorie des indépendants et des entrepreneurs. Si vous êtes salarié et que vous avez plutôt une capacité à vous motiver qui est extrinsèque, donc si vous manquez d'automotivation, je crois qu'une clé, c'est de chercher un chef ou une chef qui a de l'ambition pour vous. Essayez de se rapprocher d'une culture de mentorat. un conseil de carrière qu'on m'a donné il y a bien longtemps et qui est excellent et que j'ai partagé souvent au micro de Trouver sa Voix, c'est Find a boss, not a job Et c'est un excellent conseil. Souvent, notre boss nous emmène beaucoup plus loin que notre job. Et donc, une solution peut être de vraiment sélectionner le ou la manager qui vole haut, qui a un bon niveau, qui nous apprécie, qui a confiance en nous, qui a foi en nous. et qui va nous porter loin. Et d'ailleurs, s'il quitte l'entreprise, ou s'il crée sa boîte, ou s'il crée un nouveau projet, et bien si on est vraiment en bon fit avec lui ou avec elle, il va nous emmener dans son sillage, et on va pouvoir grandir et être ambitieux par lui ou par elle. Et ça, j'y crois beaucoup, et je l'observe beaucoup. Donc ça peut être une solution. Et ce boss, ça peut être une personne, mais ça peut être une entreprise. Il y a des entreprises qui ont de l'ambition pour leurs salariés. Il y a des entreprises qui n'ont pas d'ambition pour leurs salariés. c'est ni bien ni mal, c'est juste comme ça. Il y a des secteurs qui sont un peu bouchés, et il y a des secteurs qui se développent. Évidemment, quand on est dans un secteur bouché, c'est compliqué d'évoluer. Quand on est dans un secteur qui se développe, forcément, il y a un phénomène d'aspiration, d'ascenseur, et donc c'est des boîtes qui vont avoir un beaucoup plus gros enjeu à pousser leurs collaborateurs. C'est pareil dans des gros startups ou dans des grands groupes. il y a toute une culture de monter en compétence des collaborateurs et de pouvoir les faire accéder à des postes de plus en plus clés. Et donc il y a cette culture du mentorat. Une troisième approche, ça peut être... de trouver des boîtes où le mode d'évolution n'est pas trop pyramidal, mais plus transversal. Et donc ça, ça peut être en grand groupe, en start-up, mais aussi en PME, en TPE, en ETI. Là, c'est vraiment une histoire de culture d'entreprise. Est-ce qu'on fait bouger nos éléments ? Est-ce qu'on les motive pour qu'ils prennent leur carrière en main ? ou est-ce qu'en fait ils font leur job et puis c'est tout et si tu veux évoluer, va falloir te battre et vraiment justifier ton truc. C'est vraiment une histoire de culture d'entreprise. Donc ici, mon premier point pour un collaborateur, pour un salarié, c'est de dire, choisis bien pour qui tu travailles, pour quelle personne et pour quelle société. Parce que si tu as une motivation extrinsèque, il faut bien que quelqu'un te motive à grandir, à évoluer et donc choisis bien. là où tu mets les pieds, là où tu signes ton CDI. Parce qu'une fois que tu y vas, tu y vas pour trois ans au moins. On peut toujours changer, mais que ce soit pour le CV ou que ce soit pour une question de réalité des choses, souvent on passe au moins deux ou trois ans quand on signe un poste. Et donc, il y a des boîtes qui vont te pousser et puis il y a des boîtes qui vont juste te faire bosser. Il y a des managers qui vont te pousser et il y a des managers qui vont juste te faire bosser. Donc là-dessus, ça peut être une façon... simple et efficace d'être ambitieux quand on manque d'automotivation ou quand on a une motivation extrinsèque. Si vous êtes indépendant ou si vous êtes entrepreneur, et bien c'est un peu plus compliqué parce que le principe même du freelance ou d'entrepreneur, c'est qu'il ne peut compter que sur lui. et d'ailleurs c'est toute ma difficulté de chercher des leviers de motivation externe alors que je suis censé développer ma propre activité et franchement je ne sais pas comment c'est pour vous si vous écoutez et que vous êtes à votre compte, mais moi je galère et donc parmi les solutions que j'ai identifiées certaines je les ai testées, d'autres non il y en a une première qui consiste à chercher un gros client un gros partenaire qui vous donnera des missions régulières et qui va vous chapoter. Alors, on va frôler le salariat déguisé, mais c'est vraiment de se dire, je rentre dans un réseau, je rentre dans une communauté, il y a une boîte qui fait bosser des freelancers à grande échelle, et du coup, cette boîte va être un peu comme un boss pour moi, je vais lui rendre des comptes, et ça va m'apporter une certaine sécurité financière, parce qu'eux ont un gros volume, par exemple. Je crois que c'est dangereux aussi de mettre tous ses oeufs dans le même panier, mais ça peut être une façon de s'auto-motiver, de trouver de la motivation, parce qu'on va rendre des comptes régulièrement à une entité avec qui on co-construit notre route. Première idée, c'était ça. Trouver une structure à laquelle s'affilier, qui va nous amener du volume, qui va nous amener du feedback et des obligations. Deuxième idée, c'est de rentrer dans un club ou dans un réseau. Alors le risque ici, c'est que la fréquence soit assez espacée. C'est-à-dire que si par exemple on rentre au CJD, ou dans un réseau d'entrepreneurs ou de freelance, souvent il va se passer un mois entre chaque réunion. Et donc on ne va pas forcément avoir cette culture de chaque semaine je dois rendre des comptes à quelqu'un. Mais ça peut être une solution. Et il existe forcément des clubs ou des réseaux qui ont cette culture du feedback hebdomadaire par exemple. Mais je ne les connais pas forcément. Pour en citer quelques-uns un peu au hasard, ça peut être de se faire accompagner par le MEDEF, par Réseau Entreprendre, par les clubs des jeunes dirigeants, par le BNI ou des clubs d'affaires comme celui-ci. Tout ça, ça peut être des façons régulièrement de rendre des comptes. ou en tout cas de s'inspirer. Mais je crois que cette solution-là manque un petit peu d'opérationnel et vraiment de feedback sur Ok, cette semaine j'ai fait ça, j'ai bloqué sur ça C'est plus quelque chose au long cours. Une autre solution que j'ai identifiée, qui a très bien fonctionné pour pas mal de gens, c'est la franchise, d'ouvrir une franchise. La franchise, c'est à la fois la garantie d'avoir son propre business, d'avoir les mains relativement libres pour développer son activité, tout en étant supervisé et chapeauté par une structure. Donc je crois que ça peut répondre à cette question-là, d'avoir à la fois de la liberté et à la fois de rendre des comptes régulièrement, et donc de se dépasser parce qu'on est content de rendre des comptes. Toute la logique ici, c'est de dire que quand on a une motivation extrinsèque, on est content de rendre des comptes. Pour peu que la personne à qui on rend des comptes le mérite évidemment, et soit inspirante et nous fasse grandir. Et puis une autre solution que j'ai identifiée, ça peut être de faire rentrer un investisseur dans votre projet. Donc si tu montes quelque chose et que tu sens que ça rame un petit peu, ou en tout cas que tu as du mal à te motiver, le fait d'avoir un investisseur, évidemment ça va t'obliger à lui rendre des comptes très régulièrement et donc à te motiver. Alors c'est pas forcément des millions d'euros, on parle pas de levée de fonds ici, ça peut être comme on dit du love money avec quelqu'un qui t'apprécie. et qui va mettre 10 000 euros dans ton affaire, et puis voilà, ça y est, tu n'es plus seul. Tu vas lui rendre des comptes un peu comme un administrateur. et évidemment la dernière option qui est au fond la plus évidente mais qui n'est pas faite pour tout le monde et qui n'est pas si simple c'est de trouver un associé ou une associée pour monter ce business à deux ou à plus et ou rejoindre d'ailleurs un business existant et puis là évidemment qu'on rend des comptes en permanence à son associé même si ce n'est pas vraiment une posture de chef on va se retrouver quand même à devoir bosser pour quelqu'un d'autre parce qu'on n'est plus tout seul. Et ça, ça marche bien avec toutes les limites aussi que l'association peut représenter. C'est un certain engagement, c'est un peu comme un mariage, donc il faut en avoir conscience. Voilà, je suis sûr que si on réfléchit, on trouvera plein d'autres idées pour un salarié ou pour un entrepreneur. pour prouver des leviers de motivation extrinsèques. J'en suis convaincu et je crois qu'il y a de l'enjeu à essayer de rentrer dans cette stratégie-là plutôt qu'essayer de changer et trouver mille moyens de s'automotiver quand on n'en a pas de l'automotivation. Alors évidemment, le sport, les morning routines, le développement personnel, les contraintes, la méthode Coué, tout ça, c'est les choses qui fonctionnent. Mais bon, je crois que quand vraiment au naturel, on a besoin d'un boss. au naturel on a besoin d'un boss et donc il nous faut bien le trouver ou la trouver pour pouvoir naturellement performer sans s'infliger des techniques qui nous ressemblent moins. Voilà, c'était mon avis sur le sujet. Je serais heureux d'avoir le vôtre, donc n'hésitez pas en commentaire à partager votre approche, vos techniques aussi, pour trouver des leviers de motivation externes. je serais curieux de pouvoir échanger avec vous là-dessus que ce soit par mail, sur Spotify, en commentaire YouTube ou sur LinkedIn comme souvent je vais proposer ici un call to action si tu écoutes cet épisode et que tu t'es senti concerné, touché par ce que j'ai dit aujourd'hui et bien je te propose le défi suivant c'est tout simplement de prendre une feuille, de faire un axe sur cet axe, tu mets tout à gauche automotivation à fond tout à droite pas d'automotivation c'est à dire motivation extrinsèque à fond et d'essayer de te situer sur cet axe ça on va dire ce sont les abscisses et puis pour les ordonner je te propose peut-être niveau d'ambition, tiens, ça peut être une bonne idée c'est à dire tout en bas plutôt faible, je suis bien comme ça, tout va bien. Et tout en haut, un niveau d'ambition très fort, qu'il soit financier, professionnel en termes d'impact, ce que tu veux. Simplement ton niveau d'ambition. Et d'essayer de voir où tu te situes sur cet axe-là, entre ton mode de motivation et ton niveau d'ambition. Et puis, si, comme moi, tu as très peu d'automotivation, c'est-à-dire si tu as une énorme motivation extrinsèque, eh bien c'est de chercher par tout moyen qui te fera avancer, qui sera ton boss ou ta boss ou ton partenaire ou ton mentor, mais la personne qui, je le rappelle, te fixera des objectifs régulièrement et qui chaque semaine va te demander des résultats et des comptes sur ces objectifs. voilà, c'est ma proposition et j'espère que ça pourra vous aider moi je suis également en recherche sur ces sujets là et donc je suis preneur de toutes les bonnes idées que vous pourrez m'apporter aussi en commentaire très bonne journée à tous, merci encore de votre fidélité et comme je le disais en intro si vous pouvez donner un coup de pouce de communication à ce podcast je vous en serais hyper reconnaissant parce que je trouve ça super dur de sortir du bois tout simplement belle semaine à chacun et puis à bientôt pour un tuto si cet épisode vous a plu n'hésitez pas à le partager à une personne qui pourrait en avoir besoin et si vous avez besoin de conseils de carrière pour vous même ou pour vos collaborateurs vous pouvez me retrouver sur albambas.com

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    Bienvenue sur Trouver sa voix. Je suis Alban Mas et j'accompagne les particuliers et les entreprises dans leur gestion de carrière. Ce qui me passionne avant tout, ce sont les parcours atypiques. Je suis convaincu que faire les bons choix professionnels, c'est quelque chose qui peut s'apprendre. La mission de ce podcast, c'est de moderniser la gestion de carrière, avec des invités et des conseils qui sortent un peu des sentiers battus. Je vous souhaite une très bonne écoute. Hello, bonjour à tous, bonjour à toutes, bienvenue pour ce nouvel épisode du podcast Trouvez sa voix. nous sommes le 12 avril 2024 j'espère que vous êtes en pleine forme il fait super beau alors je sais pas quand vous écouterez cet épisode mais en tout cas ici au port de la mer à Pornichet il fait très beau et c'est cool ça donne une bonne motivation pour enregistrer cet épisode qui justement va parler de motivation ou plus exactement d'automotivation Avant de nous lancer dans le sujet, je voudrais vous remercier une fois de plus pour votre fidélité, pour tous vos partages, vos messages sur LinkedIn, sur Spotify. C'est très cool, c'est motivant. Vous êtes à peu près 5000 à suivre régulièrement cette émission. Et je voulais vous partager une de mes difficultés avec ce podcast, qui est de communiquer, tout simplement. C'est pas vraiment mon truc, et j'ai bien du mal à trouver le temps entre la production des épisodes, la recherche des sujets, et mon boulot à côté de coaching, de bilan de compétences. Eh bien, j'ai bien du mal à trouver le temps de communiquer pour faire connaître ce podcast. Ça se développe par le bouche à oreille. Si vous avez un peu de temps et si vous connaissez des personnes qui ont des médias ou qui sont prescripteurs ou qui peuvent permettre de relayer un peu l'info, n'hésitez pas à leur en parler parce que de mon côté, j'ai beaucoup de mal à le faire. Et j'ai pas mal de gens qui me disent Ah bah c'est dommage, je te découvre un peu tard. C'est dommage que ce soit pas plus visible, plus connu, mieux communiqué. donc voilà je vous glisse le message c'est pas ma tasse de thé je suis bien preneur d'un coup de main sur la communication si vous le pouvez, si vous le souhaitez donc revenons-en à nos moutons l'automotivation c'est un sujet je crois assez peu traité on parle beaucoup sur les réseaux et dans le coaching de procrastination de motivation etc mais je m'aperçois qu'il y a beaucoup de gens et j'en fais partie qui ont l'impression de manquer d'automotivation, c'est-à-dire qui ont du mal à se mettre en route tout seul ou toute seule. Et l'ennui, c'est que quand c'est comme ça, et surtout si on se compare sur Insta, sur LinkedIn, sur YouTube ou avec des amis, si on se compare, on va avoir l'impression que nous, on décolle pas, qu'on a du mal à avancer, à faire des pas concrets, des petits ou des grands pas, quand tous les autres sont en train de foncer et sont très clairs et réussissent à se motiver. et il y a un peu cette image qui se développe où il y aurait des gens qui sont automotivés et qui peuvent être ambitieux et puis d'autres qui ne sont pas automotivés et qui seraient un peu condamnés à errer ou en tout cas à avancer à deux à l'heure professionnellement et ça je crois que c'est une erreur de penser comme ça et je vais essayer de vous expliquer pourquoi comme d'habitude ça n'est qu'une approche d'un regard que je vous propose sur le sujet en espérant que ça peut vous aider mais évidemment ça n'est que une vision parmi tant d'autres, et je vous invite à faire la part des choses si ça vous parle ou pas. Est-ce que vous voulez essayer d'avancer comme ça ou pas ? Bon, ça c'est vous qui le saurez. Donc, quand on parle d'automotivation, ou plutôt quand on a le sentiment de manquer d'automotivation, on peut être amené à se dire, bon, ben voilà, je manque d'ambition dans ma vie. Ou j'ai du mal à me fixer des objectifs. Ou même j'ai du mal à tenir mes objectifs, j'ai du mal à tenir mes échéances. Et on peut avoir ce sentiment d'avoir plein de belles intentions, mais de ne pas avancer, ou de ne pas avancer assez vite, assez fort. Et on peut croire que c'est une question de leadership. Voilà, je ne suis pas assez leader pour être automotivé. On peut aussi croire que c'est une question d'enjeu, d'ambition. Alors si je commence par le leadership, je suis convaincu qu'on peut très bien être un excellent leader et manquer d'automotivation. il y a des chefs qui sont automotivés et puis il y a des chefs qui ne sont pas automotivés. Et on va parler bientôt de motivation extrinsèque parce que ça commence à bien faire de dire on est automotivé ou on n'est pas automotivé. Non, c'est plutôt qu'il y a des gens qui ont une motivation interne et puis d'autres qui ont une motivation externe. Et c'est tout le cœur de cet épisode de faire cette distinction. Donc je crois que ce n'est pas une question de leadership. Je crois également que ce n'est pas une question d'enjeu. on peut se dire, bah oui, je manque de motivation, parce que tout va bien, je ne suis pas trop en danger, mais si j'étais demain dans une situation... plus radical, c'est sûr que je me motiverais. Moi, j'ai toujours pensé ça. Je m'étais dit, voilà, le jour où j'aurai besoin de trouver mon premier CDI, j'aurai plus de motivation que à l'école. Le jour où j'aurai mon premier enfant, je n'aurai pas le choix. Il faudra que je sois automotivé. Le jour où j'aurai des responsabilités, je n'aurai plus le choix. Et en fait, à mesure que les responsabilités familiales et professionnelles ont monté, je me suis rendu compte que mon automotivation ne montait pas. jusqu'à un stade aujourd'hui où... Et donc c'est assez surprenant comme constat que l'enjeu, à mon sens en tout cas, ne vient pas impacter notre automotivation. Donc si tu écoutes et que tu te dis Oui, mais si je quitte mon job, si je fais une rupture conventionnelle ou si je démissionne, je serai vraiment obligé, vu que je serai au chômage, de m'y mettre sérieusement ben c'est pas sûr. Et c'est pour ça que je t'invite à faire attention avant de quitter un boulot. Ça n'apporte pas toujours la motivation nécessaire pour se mettre en chemin. On peut se dire donc si j'avais des responsabilités familiales, si j'avais plus de responsabilités, si je devais gagner ma vie, si je devais déménager, si je devais avoir plus d'impact, si j'étais plus exposé, si j'étais dans une situation vraiment toxique de laquelle je devrais sortir, ou même si j'avais juste envie de très bien gagner ma vie et que j'avais des ambitions patrimoniales, alors là oui, si j'étais comme ça, ou le jour où je serai comme ça, eh bien, je trouverai beaucoup plus d'automotivation, je réussirai à me mettre en chemin. Et une fois de plus, je crois, comme pour le leadership, que ce n'est pas le sujet. Je crois que ce n'est pas un problème d'enjeu. Si on n'arrive pas à avancer par nous-mêmes, je crois que c'est une question avant tout de personnalité. Et c'est vraiment un regard personnel que je vous livre. Je vous invite à prendre des pincettes sur ce que je vous dis là. ce que je crois et ce que j'observe aussi en travaillant depuis quelques années sur ces sujets d'accompagnement c'est qu'il y a des gens donc qui ont de l'automotivation c'est à dire qu'ils vont réussir à avancer par eux-mêmes, pour eux-mêmes et ils vont soulever des montagnes tout seuls alors ils vont travailler en collectif, c'est pas le sujet mais qu'ils vont trouver leur motivation en eux et qu'ils vont être capables de vraiment de déployer une énergie énorme parce qu'ils l'ont décidé Et puis, il y a les autres. Nous tous, j'ai envie de dire. Et pour les autres, je crois que ce n'est pas une tare, ce n'est pas un problème de moi je ne l'ai pas, eux ils l'ont et moi je ne l'ai pas Je crois que c'est bien un sujet de personnalité et de motivation extrinsèque. C'est-à-dire, pour être précis, que je crois qu'on a la même quantité de motivation, la même capacité à soulever des montagnes, La seule différence, c'est qu'on va le faire parce que quelqu'un d'autre nous regarde, ou parce que quelqu'un d'autre nous a fixé des objectifs, ou parce que quelqu'un d'autre nous l'a demandé tout simplement. Et là, on va être capable de faire des choses incroyables, tout autant que les gens qui sont automotivés, simplement parce qu'on le fait pour le compte de quelqu'un d'autre. Je suis vraiment convaincu que la quantité de motivation, la capacité à se mettre en mouvement et à se démener et à faire des choses incroyables, elle est équivalente pour les deux profils. Simplement, pour le premier profil, ça vient naturellement, par eux-mêmes, pour eux-mêmes. Et pour le deuxième profil, il va falloir avoir quelqu'un qui nous a demandé de nous mettre en route. Et je crois que c'est important d'assumer ça. parce qu'on peut se dire oui mais si demain je me lance en freelance par exemple en tant que coach, naturopathe, sophrologue, consultant tout ce qu'on veut ou si demain je crée ma boîte j'aurai pas le choix, je vais devoir trouver de l'automotivation mais je peux vraiment vous garantir que ce que j'observe c'est plein de gens qui se lancent en freelance et puis qui restent quand même sur le canapé et moi j'en fais partie alors qu'il y a des enjeux énormes alors que si on bosse pas on gagnera pas notre vie bah oui, mais chassez le naturel et revient en galop et je crois vraiment qu'il faut être conscient de son profil et de pouvoir stratégiquement tirer parti de tout ça et s'organiser pour performer au mieux en tenant compte de qui on est au naturel puisque ces deux profils sont tout aussi bons l'un que l'autre. Voilà, je crois donc que c'est tout à fait possible de manquer d'automotivation, en d'autres termes d'avoir une motivation extrinsèque et d'être extrêmement ambitieux. Et d'ailleurs, il y a énormément de cas dans l'histoire, de personnes qui ont eu des carrières incroyables, mais souvent poussées ou portées par quelque chose ou par quelqu'un. Donc attention, restons naturels. On ne pourra pas être quelqu'un que nous ne sommes pas. Et si on a une motivation extrinsèque, tenons-en compte et agissons en conséquence. Au lieu d'essayer de se forcer à changer. Ce serait comme si on était droitier et qu'on voulait écrire un livre manuscrit de la main gauche. c'est contre-productif au possible. J'en suis vraiment convaincu. Et d'ailleurs, juste pour illustrer cela, dans les personnes que j'ai été amené à accompagner, il y a parfois des gens qui ont des postes énormes, avec des responsabilités énormes, qui vont avoir des postes de direction dans des boîtes énormes. Eh bien, vous serez peut-être surpris d'apprendre qu'une bonne partie d'entre eux... comme nous tous, vont se mettre en mouvement simplement parce qu'on a une séance qui arrive deux jours après et que, bah oui, ils vont le faire parce qu'on a une séance. Donc c'est un vulgaire coach tout simple en gestion de carrière qui va faire, qui vont se mettre au boulot et aller faire tout ce qu'ils avaient prévu simplement parce qu'ils savent qu'on a rendez-vous dans deux jours. Et ça veut bien dire que ce n'est pas une question d'enjeu, de leadership, d'impact, de responsabilité. Je crois tout simplement qu'on est fait comme ci ou on est fait comme ça et il faut en tenir compte. Donc maintenant concrètement, comment on s'y prend ? Eh bien je crois que quand on a une motivation extrinsèque, la solution, c'est de trouver ce fameux quelqu'un d'autre. Ce quelqu'un d'autre qui va nous faire avancer, qui va nous demander des comptes, qui va nous obliger à nous dépasser, et nous donner envie de nous dépasser. La réponse à cette problématique, je crois qu'elle est assez simple. Si tu as une motivation extrinsèque, Je crois que l'enjeu, c'est que tu ne fixes pas tes propres objectifs. Ne pas être obligé de fixer nous-mêmes les objectifs. Et deuxièmement, s'assurer qu'on va devoir rendre des comptes régulièrement à quelqu'un d'autre, chaque semaine. Pas forcément chaque jour, mais pas chaque mois. il faut qu'il y ait sur une base régulière des attendus. Enfin, je dis il faut, c'est juste une approche encore une fois. Mais cette question de fréquence, de rendre des comptes à quelqu'un ou à quelque chose me paraît essentielle pour garder cette motivation dans la durée. Premièrement, ne pas se fixer des objectifs soi-même, mais qu'on nous en fixe. Et deuxièmement, devoir rendre des comptes très régulièrement à quelqu'un ou à quelque chose. Alors, ça peut être un boss ou une boss. Ça peut être une entreprise. Ça peut être un ami à qui on va rendre des comptes. Je crois que ça marche un peu moins quand même, parce qu'il va y avoir une relation où l'autre ne va pas forcément oser nous dire si on n'a pas avancé. Ça peut être un coach, pour un temps donné, parce que le boulot du coach, que ce soit un coach sportif, un coach en évolution pro, ou autre, le boulot du coach c'est de nous rendre indépendants et autonomes sur notre chemin donc ça c'est pas éternel, ça marchera un temps pour un projet donné c'est ce qu'on fait en bilan de compétences par exemple ou en coaching de carrière pendant 2-3 mois, hop, on travaille intensément mais après comment on fait ? et pour toutes les personnes qui ont besoin d'une motivation extrinsèque et bien ils doivent trouver un substitut après pour avancer Et donc ici, j'ai envie de séparer deux catégories, la catégorie des salariés et la catégorie des indépendants et des entrepreneurs. Si vous êtes salarié et que vous avez plutôt une capacité à vous motiver qui est extrinsèque, donc si vous manquez d'automotivation, je crois qu'une clé, c'est de chercher un chef ou une chef qui a de l'ambition pour vous. Essayez de se rapprocher d'une culture de mentorat. un conseil de carrière qu'on m'a donné il y a bien longtemps et qui est excellent et que j'ai partagé souvent au micro de Trouver sa Voix, c'est Find a boss, not a job Et c'est un excellent conseil. Souvent, notre boss nous emmène beaucoup plus loin que notre job. Et donc, une solution peut être de vraiment sélectionner le ou la manager qui vole haut, qui a un bon niveau, qui nous apprécie, qui a confiance en nous, qui a foi en nous. et qui va nous porter loin. Et d'ailleurs, s'il quitte l'entreprise, ou s'il crée sa boîte, ou s'il crée un nouveau projet, et bien si on est vraiment en bon fit avec lui ou avec elle, il va nous emmener dans son sillage, et on va pouvoir grandir et être ambitieux par lui ou par elle. Et ça, j'y crois beaucoup, et je l'observe beaucoup. Donc ça peut être une solution. Et ce boss, ça peut être une personne, mais ça peut être une entreprise. Il y a des entreprises qui ont de l'ambition pour leurs salariés. Il y a des entreprises qui n'ont pas d'ambition pour leurs salariés. c'est ni bien ni mal, c'est juste comme ça. Il y a des secteurs qui sont un peu bouchés, et il y a des secteurs qui se développent. Évidemment, quand on est dans un secteur bouché, c'est compliqué d'évoluer. Quand on est dans un secteur qui se développe, forcément, il y a un phénomène d'aspiration, d'ascenseur, et donc c'est des boîtes qui vont avoir un beaucoup plus gros enjeu à pousser leurs collaborateurs. C'est pareil dans des gros startups ou dans des grands groupes. il y a toute une culture de monter en compétence des collaborateurs et de pouvoir les faire accéder à des postes de plus en plus clés. Et donc il y a cette culture du mentorat. Une troisième approche, ça peut être... de trouver des boîtes où le mode d'évolution n'est pas trop pyramidal, mais plus transversal. Et donc ça, ça peut être en grand groupe, en start-up, mais aussi en PME, en TPE, en ETI. Là, c'est vraiment une histoire de culture d'entreprise. Est-ce qu'on fait bouger nos éléments ? Est-ce qu'on les motive pour qu'ils prennent leur carrière en main ? ou est-ce qu'en fait ils font leur job et puis c'est tout et si tu veux évoluer, va falloir te battre et vraiment justifier ton truc. C'est vraiment une histoire de culture d'entreprise. Donc ici, mon premier point pour un collaborateur, pour un salarié, c'est de dire, choisis bien pour qui tu travailles, pour quelle personne et pour quelle société. Parce que si tu as une motivation extrinsèque, il faut bien que quelqu'un te motive à grandir, à évoluer et donc choisis bien. là où tu mets les pieds, là où tu signes ton CDI. Parce qu'une fois que tu y vas, tu y vas pour trois ans au moins. On peut toujours changer, mais que ce soit pour le CV ou que ce soit pour une question de réalité des choses, souvent on passe au moins deux ou trois ans quand on signe un poste. Et donc, il y a des boîtes qui vont te pousser et puis il y a des boîtes qui vont juste te faire bosser. Il y a des managers qui vont te pousser et il y a des managers qui vont juste te faire bosser. Donc là-dessus, ça peut être une façon... simple et efficace d'être ambitieux quand on manque d'automotivation ou quand on a une motivation extrinsèque. Si vous êtes indépendant ou si vous êtes entrepreneur, et bien c'est un peu plus compliqué parce que le principe même du freelance ou d'entrepreneur, c'est qu'il ne peut compter que sur lui. et d'ailleurs c'est toute ma difficulté de chercher des leviers de motivation externe alors que je suis censé développer ma propre activité et franchement je ne sais pas comment c'est pour vous si vous écoutez et que vous êtes à votre compte, mais moi je galère et donc parmi les solutions que j'ai identifiées certaines je les ai testées, d'autres non il y en a une première qui consiste à chercher un gros client un gros partenaire qui vous donnera des missions régulières et qui va vous chapoter. Alors, on va frôler le salariat déguisé, mais c'est vraiment de se dire, je rentre dans un réseau, je rentre dans une communauté, il y a une boîte qui fait bosser des freelancers à grande échelle, et du coup, cette boîte va être un peu comme un boss pour moi, je vais lui rendre des comptes, et ça va m'apporter une certaine sécurité financière, parce qu'eux ont un gros volume, par exemple. Je crois que c'est dangereux aussi de mettre tous ses oeufs dans le même panier, mais ça peut être une façon de s'auto-motiver, de trouver de la motivation, parce qu'on va rendre des comptes régulièrement à une entité avec qui on co-construit notre route. Première idée, c'était ça. Trouver une structure à laquelle s'affilier, qui va nous amener du volume, qui va nous amener du feedback et des obligations. Deuxième idée, c'est de rentrer dans un club ou dans un réseau. Alors le risque ici, c'est que la fréquence soit assez espacée. C'est-à-dire que si par exemple on rentre au CJD, ou dans un réseau d'entrepreneurs ou de freelance, souvent il va se passer un mois entre chaque réunion. Et donc on ne va pas forcément avoir cette culture de chaque semaine je dois rendre des comptes à quelqu'un. Mais ça peut être une solution. Et il existe forcément des clubs ou des réseaux qui ont cette culture du feedback hebdomadaire par exemple. Mais je ne les connais pas forcément. Pour en citer quelques-uns un peu au hasard, ça peut être de se faire accompagner par le MEDEF, par Réseau Entreprendre, par les clubs des jeunes dirigeants, par le BNI ou des clubs d'affaires comme celui-ci. Tout ça, ça peut être des façons régulièrement de rendre des comptes. ou en tout cas de s'inspirer. Mais je crois que cette solution-là manque un petit peu d'opérationnel et vraiment de feedback sur Ok, cette semaine j'ai fait ça, j'ai bloqué sur ça C'est plus quelque chose au long cours. Une autre solution que j'ai identifiée, qui a très bien fonctionné pour pas mal de gens, c'est la franchise, d'ouvrir une franchise. La franchise, c'est à la fois la garantie d'avoir son propre business, d'avoir les mains relativement libres pour développer son activité, tout en étant supervisé et chapeauté par une structure. Donc je crois que ça peut répondre à cette question-là, d'avoir à la fois de la liberté et à la fois de rendre des comptes régulièrement, et donc de se dépasser parce qu'on est content de rendre des comptes. Toute la logique ici, c'est de dire que quand on a une motivation extrinsèque, on est content de rendre des comptes. Pour peu que la personne à qui on rend des comptes le mérite évidemment, et soit inspirante et nous fasse grandir. Et puis une autre solution que j'ai identifiée, ça peut être de faire rentrer un investisseur dans votre projet. Donc si tu montes quelque chose et que tu sens que ça rame un petit peu, ou en tout cas que tu as du mal à te motiver, le fait d'avoir un investisseur, évidemment ça va t'obliger à lui rendre des comptes très régulièrement et donc à te motiver. Alors c'est pas forcément des millions d'euros, on parle pas de levée de fonds ici, ça peut être comme on dit du love money avec quelqu'un qui t'apprécie. et qui va mettre 10 000 euros dans ton affaire, et puis voilà, ça y est, tu n'es plus seul. Tu vas lui rendre des comptes un peu comme un administrateur. et évidemment la dernière option qui est au fond la plus évidente mais qui n'est pas faite pour tout le monde et qui n'est pas si simple c'est de trouver un associé ou une associée pour monter ce business à deux ou à plus et ou rejoindre d'ailleurs un business existant et puis là évidemment qu'on rend des comptes en permanence à son associé même si ce n'est pas vraiment une posture de chef on va se retrouver quand même à devoir bosser pour quelqu'un d'autre parce qu'on n'est plus tout seul. Et ça, ça marche bien avec toutes les limites aussi que l'association peut représenter. C'est un certain engagement, c'est un peu comme un mariage, donc il faut en avoir conscience. Voilà, je suis sûr que si on réfléchit, on trouvera plein d'autres idées pour un salarié ou pour un entrepreneur. pour prouver des leviers de motivation extrinsèques. J'en suis convaincu et je crois qu'il y a de l'enjeu à essayer de rentrer dans cette stratégie-là plutôt qu'essayer de changer et trouver mille moyens de s'automotiver quand on n'en a pas de l'automotivation. Alors évidemment, le sport, les morning routines, le développement personnel, les contraintes, la méthode Coué, tout ça, c'est les choses qui fonctionnent. Mais bon, je crois que quand vraiment au naturel, on a besoin d'un boss. au naturel on a besoin d'un boss et donc il nous faut bien le trouver ou la trouver pour pouvoir naturellement performer sans s'infliger des techniques qui nous ressemblent moins. Voilà, c'était mon avis sur le sujet. Je serais heureux d'avoir le vôtre, donc n'hésitez pas en commentaire à partager votre approche, vos techniques aussi, pour trouver des leviers de motivation externes. je serais curieux de pouvoir échanger avec vous là-dessus que ce soit par mail, sur Spotify, en commentaire YouTube ou sur LinkedIn comme souvent je vais proposer ici un call to action si tu écoutes cet épisode et que tu t'es senti concerné, touché par ce que j'ai dit aujourd'hui et bien je te propose le défi suivant c'est tout simplement de prendre une feuille, de faire un axe sur cet axe, tu mets tout à gauche automotivation à fond tout à droite pas d'automotivation c'est à dire motivation extrinsèque à fond et d'essayer de te situer sur cet axe ça on va dire ce sont les abscisses et puis pour les ordonner je te propose peut-être niveau d'ambition, tiens, ça peut être une bonne idée c'est à dire tout en bas plutôt faible, je suis bien comme ça, tout va bien. Et tout en haut, un niveau d'ambition très fort, qu'il soit financier, professionnel en termes d'impact, ce que tu veux. Simplement ton niveau d'ambition. Et d'essayer de voir où tu te situes sur cet axe-là, entre ton mode de motivation et ton niveau d'ambition. Et puis, si, comme moi, tu as très peu d'automotivation, c'est-à-dire si tu as une énorme motivation extrinsèque, eh bien c'est de chercher par tout moyen qui te fera avancer, qui sera ton boss ou ta boss ou ton partenaire ou ton mentor, mais la personne qui, je le rappelle, te fixera des objectifs régulièrement et qui chaque semaine va te demander des résultats et des comptes sur ces objectifs. voilà, c'est ma proposition et j'espère que ça pourra vous aider moi je suis également en recherche sur ces sujets là et donc je suis preneur de toutes les bonnes idées que vous pourrez m'apporter aussi en commentaire très bonne journée à tous, merci encore de votre fidélité et comme je le disais en intro si vous pouvez donner un coup de pouce de communication à ce podcast je vous en serais hyper reconnaissant parce que je trouve ça super dur de sortir du bois tout simplement belle semaine à chacun et puis à bientôt pour un tuto si cet épisode vous a plu n'hésitez pas à le partager à une personne qui pourrait en avoir besoin et si vous avez besoin de conseils de carrière pour vous même ou pour vos collaborateurs vous pouvez me retrouver sur albambas.com

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    Bienvenue sur Trouver sa voix. Je suis Alban Mas et j'accompagne les particuliers et les entreprises dans leur gestion de carrière. Ce qui me passionne avant tout, ce sont les parcours atypiques. Je suis convaincu que faire les bons choix professionnels, c'est quelque chose qui peut s'apprendre. La mission de ce podcast, c'est de moderniser la gestion de carrière, avec des invités et des conseils qui sortent un peu des sentiers battus. Je vous souhaite une très bonne écoute. Hello, bonjour à tous, bonjour à toutes, bienvenue pour ce nouvel épisode du podcast Trouvez sa voix. nous sommes le 12 avril 2024 j'espère que vous êtes en pleine forme il fait super beau alors je sais pas quand vous écouterez cet épisode mais en tout cas ici au port de la mer à Pornichet il fait très beau et c'est cool ça donne une bonne motivation pour enregistrer cet épisode qui justement va parler de motivation ou plus exactement d'automotivation Avant de nous lancer dans le sujet, je voudrais vous remercier une fois de plus pour votre fidélité, pour tous vos partages, vos messages sur LinkedIn, sur Spotify. C'est très cool, c'est motivant. Vous êtes à peu près 5000 à suivre régulièrement cette émission. Et je voulais vous partager une de mes difficultés avec ce podcast, qui est de communiquer, tout simplement. C'est pas vraiment mon truc, et j'ai bien du mal à trouver le temps entre la production des épisodes, la recherche des sujets, et mon boulot à côté de coaching, de bilan de compétences. Eh bien, j'ai bien du mal à trouver le temps de communiquer pour faire connaître ce podcast. Ça se développe par le bouche à oreille. Si vous avez un peu de temps et si vous connaissez des personnes qui ont des médias ou qui sont prescripteurs ou qui peuvent permettre de relayer un peu l'info, n'hésitez pas à leur en parler parce que de mon côté, j'ai beaucoup de mal à le faire. Et j'ai pas mal de gens qui me disent Ah bah c'est dommage, je te découvre un peu tard. C'est dommage que ce soit pas plus visible, plus connu, mieux communiqué. donc voilà je vous glisse le message c'est pas ma tasse de thé je suis bien preneur d'un coup de main sur la communication si vous le pouvez, si vous le souhaitez donc revenons-en à nos moutons l'automotivation c'est un sujet je crois assez peu traité on parle beaucoup sur les réseaux et dans le coaching de procrastination de motivation etc mais je m'aperçois qu'il y a beaucoup de gens et j'en fais partie qui ont l'impression de manquer d'automotivation, c'est-à-dire qui ont du mal à se mettre en route tout seul ou toute seule. Et l'ennui, c'est que quand c'est comme ça, et surtout si on se compare sur Insta, sur LinkedIn, sur YouTube ou avec des amis, si on se compare, on va avoir l'impression que nous, on décolle pas, qu'on a du mal à avancer, à faire des pas concrets, des petits ou des grands pas, quand tous les autres sont en train de foncer et sont très clairs et réussissent à se motiver. et il y a un peu cette image qui se développe où il y aurait des gens qui sont automotivés et qui peuvent être ambitieux et puis d'autres qui ne sont pas automotivés et qui seraient un peu condamnés à errer ou en tout cas à avancer à deux à l'heure professionnellement et ça je crois que c'est une erreur de penser comme ça et je vais essayer de vous expliquer pourquoi comme d'habitude ça n'est qu'une approche d'un regard que je vous propose sur le sujet en espérant que ça peut vous aider mais évidemment ça n'est que une vision parmi tant d'autres, et je vous invite à faire la part des choses si ça vous parle ou pas. Est-ce que vous voulez essayer d'avancer comme ça ou pas ? Bon, ça c'est vous qui le saurez. Donc, quand on parle d'automotivation, ou plutôt quand on a le sentiment de manquer d'automotivation, on peut être amené à se dire, bon, ben voilà, je manque d'ambition dans ma vie. Ou j'ai du mal à me fixer des objectifs. Ou même j'ai du mal à tenir mes objectifs, j'ai du mal à tenir mes échéances. Et on peut avoir ce sentiment d'avoir plein de belles intentions, mais de ne pas avancer, ou de ne pas avancer assez vite, assez fort. Et on peut croire que c'est une question de leadership. Voilà, je ne suis pas assez leader pour être automotivé. On peut aussi croire que c'est une question d'enjeu, d'ambition. Alors si je commence par le leadership, je suis convaincu qu'on peut très bien être un excellent leader et manquer d'automotivation. il y a des chefs qui sont automotivés et puis il y a des chefs qui ne sont pas automotivés. Et on va parler bientôt de motivation extrinsèque parce que ça commence à bien faire de dire on est automotivé ou on n'est pas automotivé. Non, c'est plutôt qu'il y a des gens qui ont une motivation interne et puis d'autres qui ont une motivation externe. Et c'est tout le cœur de cet épisode de faire cette distinction. Donc je crois que ce n'est pas une question de leadership. Je crois également que ce n'est pas une question d'enjeu. on peut se dire, bah oui, je manque de motivation, parce que tout va bien, je ne suis pas trop en danger, mais si j'étais demain dans une situation... plus radical, c'est sûr que je me motiverais. Moi, j'ai toujours pensé ça. Je m'étais dit, voilà, le jour où j'aurai besoin de trouver mon premier CDI, j'aurai plus de motivation que à l'école. Le jour où j'aurai mon premier enfant, je n'aurai pas le choix. Il faudra que je sois automotivé. Le jour où j'aurai des responsabilités, je n'aurai plus le choix. Et en fait, à mesure que les responsabilités familiales et professionnelles ont monté, je me suis rendu compte que mon automotivation ne montait pas. jusqu'à un stade aujourd'hui où... Et donc c'est assez surprenant comme constat que l'enjeu, à mon sens en tout cas, ne vient pas impacter notre automotivation. Donc si tu écoutes et que tu te dis Oui, mais si je quitte mon job, si je fais une rupture conventionnelle ou si je démissionne, je serai vraiment obligé, vu que je serai au chômage, de m'y mettre sérieusement ben c'est pas sûr. Et c'est pour ça que je t'invite à faire attention avant de quitter un boulot. Ça n'apporte pas toujours la motivation nécessaire pour se mettre en chemin. On peut se dire donc si j'avais des responsabilités familiales, si j'avais plus de responsabilités, si je devais gagner ma vie, si je devais déménager, si je devais avoir plus d'impact, si j'étais plus exposé, si j'étais dans une situation vraiment toxique de laquelle je devrais sortir, ou même si j'avais juste envie de très bien gagner ma vie et que j'avais des ambitions patrimoniales, alors là oui, si j'étais comme ça, ou le jour où je serai comme ça, eh bien, je trouverai beaucoup plus d'automotivation, je réussirai à me mettre en chemin. Et une fois de plus, je crois, comme pour le leadership, que ce n'est pas le sujet. Je crois que ce n'est pas un problème d'enjeu. Si on n'arrive pas à avancer par nous-mêmes, je crois que c'est une question avant tout de personnalité. Et c'est vraiment un regard personnel que je vous livre. Je vous invite à prendre des pincettes sur ce que je vous dis là. ce que je crois et ce que j'observe aussi en travaillant depuis quelques années sur ces sujets d'accompagnement c'est qu'il y a des gens donc qui ont de l'automotivation c'est à dire qu'ils vont réussir à avancer par eux-mêmes, pour eux-mêmes et ils vont soulever des montagnes tout seuls alors ils vont travailler en collectif, c'est pas le sujet mais qu'ils vont trouver leur motivation en eux et qu'ils vont être capables de vraiment de déployer une énergie énorme parce qu'ils l'ont décidé Et puis, il y a les autres. Nous tous, j'ai envie de dire. Et pour les autres, je crois que ce n'est pas une tare, ce n'est pas un problème de moi je ne l'ai pas, eux ils l'ont et moi je ne l'ai pas Je crois que c'est bien un sujet de personnalité et de motivation extrinsèque. C'est-à-dire, pour être précis, que je crois qu'on a la même quantité de motivation, la même capacité à soulever des montagnes, La seule différence, c'est qu'on va le faire parce que quelqu'un d'autre nous regarde, ou parce que quelqu'un d'autre nous a fixé des objectifs, ou parce que quelqu'un d'autre nous l'a demandé tout simplement. Et là, on va être capable de faire des choses incroyables, tout autant que les gens qui sont automotivés, simplement parce qu'on le fait pour le compte de quelqu'un d'autre. Je suis vraiment convaincu que la quantité de motivation, la capacité à se mettre en mouvement et à se démener et à faire des choses incroyables, elle est équivalente pour les deux profils. Simplement, pour le premier profil, ça vient naturellement, par eux-mêmes, pour eux-mêmes. Et pour le deuxième profil, il va falloir avoir quelqu'un qui nous a demandé de nous mettre en route. Et je crois que c'est important d'assumer ça. parce qu'on peut se dire oui mais si demain je me lance en freelance par exemple en tant que coach, naturopathe, sophrologue, consultant tout ce qu'on veut ou si demain je crée ma boîte j'aurai pas le choix, je vais devoir trouver de l'automotivation mais je peux vraiment vous garantir que ce que j'observe c'est plein de gens qui se lancent en freelance et puis qui restent quand même sur le canapé et moi j'en fais partie alors qu'il y a des enjeux énormes alors que si on bosse pas on gagnera pas notre vie bah oui, mais chassez le naturel et revient en galop et je crois vraiment qu'il faut être conscient de son profil et de pouvoir stratégiquement tirer parti de tout ça et s'organiser pour performer au mieux en tenant compte de qui on est au naturel puisque ces deux profils sont tout aussi bons l'un que l'autre. Voilà, je crois donc que c'est tout à fait possible de manquer d'automotivation, en d'autres termes d'avoir une motivation extrinsèque et d'être extrêmement ambitieux. Et d'ailleurs, il y a énormément de cas dans l'histoire, de personnes qui ont eu des carrières incroyables, mais souvent poussées ou portées par quelque chose ou par quelqu'un. Donc attention, restons naturels. On ne pourra pas être quelqu'un que nous ne sommes pas. Et si on a une motivation extrinsèque, tenons-en compte et agissons en conséquence. Au lieu d'essayer de se forcer à changer. Ce serait comme si on était droitier et qu'on voulait écrire un livre manuscrit de la main gauche. c'est contre-productif au possible. J'en suis vraiment convaincu. Et d'ailleurs, juste pour illustrer cela, dans les personnes que j'ai été amené à accompagner, il y a parfois des gens qui ont des postes énormes, avec des responsabilités énormes, qui vont avoir des postes de direction dans des boîtes énormes. Eh bien, vous serez peut-être surpris d'apprendre qu'une bonne partie d'entre eux... comme nous tous, vont se mettre en mouvement simplement parce qu'on a une séance qui arrive deux jours après et que, bah oui, ils vont le faire parce qu'on a une séance. Donc c'est un vulgaire coach tout simple en gestion de carrière qui va faire, qui vont se mettre au boulot et aller faire tout ce qu'ils avaient prévu simplement parce qu'ils savent qu'on a rendez-vous dans deux jours. Et ça veut bien dire que ce n'est pas une question d'enjeu, de leadership, d'impact, de responsabilité. Je crois tout simplement qu'on est fait comme ci ou on est fait comme ça et il faut en tenir compte. Donc maintenant concrètement, comment on s'y prend ? Eh bien je crois que quand on a une motivation extrinsèque, la solution, c'est de trouver ce fameux quelqu'un d'autre. Ce quelqu'un d'autre qui va nous faire avancer, qui va nous demander des comptes, qui va nous obliger à nous dépasser, et nous donner envie de nous dépasser. La réponse à cette problématique, je crois qu'elle est assez simple. Si tu as une motivation extrinsèque, Je crois que l'enjeu, c'est que tu ne fixes pas tes propres objectifs. Ne pas être obligé de fixer nous-mêmes les objectifs. Et deuxièmement, s'assurer qu'on va devoir rendre des comptes régulièrement à quelqu'un d'autre, chaque semaine. Pas forcément chaque jour, mais pas chaque mois. il faut qu'il y ait sur une base régulière des attendus. Enfin, je dis il faut, c'est juste une approche encore une fois. Mais cette question de fréquence, de rendre des comptes à quelqu'un ou à quelque chose me paraît essentielle pour garder cette motivation dans la durée. Premièrement, ne pas se fixer des objectifs soi-même, mais qu'on nous en fixe. Et deuxièmement, devoir rendre des comptes très régulièrement à quelqu'un ou à quelque chose. Alors, ça peut être un boss ou une boss. Ça peut être une entreprise. Ça peut être un ami à qui on va rendre des comptes. Je crois que ça marche un peu moins quand même, parce qu'il va y avoir une relation où l'autre ne va pas forcément oser nous dire si on n'a pas avancé. Ça peut être un coach, pour un temps donné, parce que le boulot du coach, que ce soit un coach sportif, un coach en évolution pro, ou autre, le boulot du coach c'est de nous rendre indépendants et autonomes sur notre chemin donc ça c'est pas éternel, ça marchera un temps pour un projet donné c'est ce qu'on fait en bilan de compétences par exemple ou en coaching de carrière pendant 2-3 mois, hop, on travaille intensément mais après comment on fait ? et pour toutes les personnes qui ont besoin d'une motivation extrinsèque et bien ils doivent trouver un substitut après pour avancer Et donc ici, j'ai envie de séparer deux catégories, la catégorie des salariés et la catégorie des indépendants et des entrepreneurs. Si vous êtes salarié et que vous avez plutôt une capacité à vous motiver qui est extrinsèque, donc si vous manquez d'automotivation, je crois qu'une clé, c'est de chercher un chef ou une chef qui a de l'ambition pour vous. Essayez de se rapprocher d'une culture de mentorat. un conseil de carrière qu'on m'a donné il y a bien longtemps et qui est excellent et que j'ai partagé souvent au micro de Trouver sa Voix, c'est Find a boss, not a job Et c'est un excellent conseil. Souvent, notre boss nous emmène beaucoup plus loin que notre job. Et donc, une solution peut être de vraiment sélectionner le ou la manager qui vole haut, qui a un bon niveau, qui nous apprécie, qui a confiance en nous, qui a foi en nous. et qui va nous porter loin. Et d'ailleurs, s'il quitte l'entreprise, ou s'il crée sa boîte, ou s'il crée un nouveau projet, et bien si on est vraiment en bon fit avec lui ou avec elle, il va nous emmener dans son sillage, et on va pouvoir grandir et être ambitieux par lui ou par elle. Et ça, j'y crois beaucoup, et je l'observe beaucoup. Donc ça peut être une solution. Et ce boss, ça peut être une personne, mais ça peut être une entreprise. Il y a des entreprises qui ont de l'ambition pour leurs salariés. Il y a des entreprises qui n'ont pas d'ambition pour leurs salariés. c'est ni bien ni mal, c'est juste comme ça. Il y a des secteurs qui sont un peu bouchés, et il y a des secteurs qui se développent. Évidemment, quand on est dans un secteur bouché, c'est compliqué d'évoluer. Quand on est dans un secteur qui se développe, forcément, il y a un phénomène d'aspiration, d'ascenseur, et donc c'est des boîtes qui vont avoir un beaucoup plus gros enjeu à pousser leurs collaborateurs. C'est pareil dans des gros startups ou dans des grands groupes. il y a toute une culture de monter en compétence des collaborateurs et de pouvoir les faire accéder à des postes de plus en plus clés. Et donc il y a cette culture du mentorat. Une troisième approche, ça peut être... de trouver des boîtes où le mode d'évolution n'est pas trop pyramidal, mais plus transversal. Et donc ça, ça peut être en grand groupe, en start-up, mais aussi en PME, en TPE, en ETI. Là, c'est vraiment une histoire de culture d'entreprise. Est-ce qu'on fait bouger nos éléments ? Est-ce qu'on les motive pour qu'ils prennent leur carrière en main ? ou est-ce qu'en fait ils font leur job et puis c'est tout et si tu veux évoluer, va falloir te battre et vraiment justifier ton truc. C'est vraiment une histoire de culture d'entreprise. Donc ici, mon premier point pour un collaborateur, pour un salarié, c'est de dire, choisis bien pour qui tu travailles, pour quelle personne et pour quelle société. Parce que si tu as une motivation extrinsèque, il faut bien que quelqu'un te motive à grandir, à évoluer et donc choisis bien. là où tu mets les pieds, là où tu signes ton CDI. Parce qu'une fois que tu y vas, tu y vas pour trois ans au moins. On peut toujours changer, mais que ce soit pour le CV ou que ce soit pour une question de réalité des choses, souvent on passe au moins deux ou trois ans quand on signe un poste. Et donc, il y a des boîtes qui vont te pousser et puis il y a des boîtes qui vont juste te faire bosser. Il y a des managers qui vont te pousser et il y a des managers qui vont juste te faire bosser. Donc là-dessus, ça peut être une façon... simple et efficace d'être ambitieux quand on manque d'automotivation ou quand on a une motivation extrinsèque. Si vous êtes indépendant ou si vous êtes entrepreneur, et bien c'est un peu plus compliqué parce que le principe même du freelance ou d'entrepreneur, c'est qu'il ne peut compter que sur lui. et d'ailleurs c'est toute ma difficulté de chercher des leviers de motivation externe alors que je suis censé développer ma propre activité et franchement je ne sais pas comment c'est pour vous si vous écoutez et que vous êtes à votre compte, mais moi je galère et donc parmi les solutions que j'ai identifiées certaines je les ai testées, d'autres non il y en a une première qui consiste à chercher un gros client un gros partenaire qui vous donnera des missions régulières et qui va vous chapoter. Alors, on va frôler le salariat déguisé, mais c'est vraiment de se dire, je rentre dans un réseau, je rentre dans une communauté, il y a une boîte qui fait bosser des freelancers à grande échelle, et du coup, cette boîte va être un peu comme un boss pour moi, je vais lui rendre des comptes, et ça va m'apporter une certaine sécurité financière, parce qu'eux ont un gros volume, par exemple. Je crois que c'est dangereux aussi de mettre tous ses oeufs dans le même panier, mais ça peut être une façon de s'auto-motiver, de trouver de la motivation, parce qu'on va rendre des comptes régulièrement à une entité avec qui on co-construit notre route. Première idée, c'était ça. Trouver une structure à laquelle s'affilier, qui va nous amener du volume, qui va nous amener du feedback et des obligations. Deuxième idée, c'est de rentrer dans un club ou dans un réseau. Alors le risque ici, c'est que la fréquence soit assez espacée. C'est-à-dire que si par exemple on rentre au CJD, ou dans un réseau d'entrepreneurs ou de freelance, souvent il va se passer un mois entre chaque réunion. Et donc on ne va pas forcément avoir cette culture de chaque semaine je dois rendre des comptes à quelqu'un. Mais ça peut être une solution. Et il existe forcément des clubs ou des réseaux qui ont cette culture du feedback hebdomadaire par exemple. Mais je ne les connais pas forcément. Pour en citer quelques-uns un peu au hasard, ça peut être de se faire accompagner par le MEDEF, par Réseau Entreprendre, par les clubs des jeunes dirigeants, par le BNI ou des clubs d'affaires comme celui-ci. Tout ça, ça peut être des façons régulièrement de rendre des comptes. ou en tout cas de s'inspirer. Mais je crois que cette solution-là manque un petit peu d'opérationnel et vraiment de feedback sur Ok, cette semaine j'ai fait ça, j'ai bloqué sur ça C'est plus quelque chose au long cours. Une autre solution que j'ai identifiée, qui a très bien fonctionné pour pas mal de gens, c'est la franchise, d'ouvrir une franchise. La franchise, c'est à la fois la garantie d'avoir son propre business, d'avoir les mains relativement libres pour développer son activité, tout en étant supervisé et chapeauté par une structure. Donc je crois que ça peut répondre à cette question-là, d'avoir à la fois de la liberté et à la fois de rendre des comptes régulièrement, et donc de se dépasser parce qu'on est content de rendre des comptes. Toute la logique ici, c'est de dire que quand on a une motivation extrinsèque, on est content de rendre des comptes. Pour peu que la personne à qui on rend des comptes le mérite évidemment, et soit inspirante et nous fasse grandir. Et puis une autre solution que j'ai identifiée, ça peut être de faire rentrer un investisseur dans votre projet. Donc si tu montes quelque chose et que tu sens que ça rame un petit peu, ou en tout cas que tu as du mal à te motiver, le fait d'avoir un investisseur, évidemment ça va t'obliger à lui rendre des comptes très régulièrement et donc à te motiver. Alors c'est pas forcément des millions d'euros, on parle pas de levée de fonds ici, ça peut être comme on dit du love money avec quelqu'un qui t'apprécie. et qui va mettre 10 000 euros dans ton affaire, et puis voilà, ça y est, tu n'es plus seul. Tu vas lui rendre des comptes un peu comme un administrateur. et évidemment la dernière option qui est au fond la plus évidente mais qui n'est pas faite pour tout le monde et qui n'est pas si simple c'est de trouver un associé ou une associée pour monter ce business à deux ou à plus et ou rejoindre d'ailleurs un business existant et puis là évidemment qu'on rend des comptes en permanence à son associé même si ce n'est pas vraiment une posture de chef on va se retrouver quand même à devoir bosser pour quelqu'un d'autre parce qu'on n'est plus tout seul. Et ça, ça marche bien avec toutes les limites aussi que l'association peut représenter. C'est un certain engagement, c'est un peu comme un mariage, donc il faut en avoir conscience. Voilà, je suis sûr que si on réfléchit, on trouvera plein d'autres idées pour un salarié ou pour un entrepreneur. pour prouver des leviers de motivation extrinsèques. J'en suis convaincu et je crois qu'il y a de l'enjeu à essayer de rentrer dans cette stratégie-là plutôt qu'essayer de changer et trouver mille moyens de s'automotiver quand on n'en a pas de l'automotivation. Alors évidemment, le sport, les morning routines, le développement personnel, les contraintes, la méthode Coué, tout ça, c'est les choses qui fonctionnent. Mais bon, je crois que quand vraiment au naturel, on a besoin d'un boss. au naturel on a besoin d'un boss et donc il nous faut bien le trouver ou la trouver pour pouvoir naturellement performer sans s'infliger des techniques qui nous ressemblent moins. Voilà, c'était mon avis sur le sujet. Je serais heureux d'avoir le vôtre, donc n'hésitez pas en commentaire à partager votre approche, vos techniques aussi, pour trouver des leviers de motivation externes. je serais curieux de pouvoir échanger avec vous là-dessus que ce soit par mail, sur Spotify, en commentaire YouTube ou sur LinkedIn comme souvent je vais proposer ici un call to action si tu écoutes cet épisode et que tu t'es senti concerné, touché par ce que j'ai dit aujourd'hui et bien je te propose le défi suivant c'est tout simplement de prendre une feuille, de faire un axe sur cet axe, tu mets tout à gauche automotivation à fond tout à droite pas d'automotivation c'est à dire motivation extrinsèque à fond et d'essayer de te situer sur cet axe ça on va dire ce sont les abscisses et puis pour les ordonner je te propose peut-être niveau d'ambition, tiens, ça peut être une bonne idée c'est à dire tout en bas plutôt faible, je suis bien comme ça, tout va bien. Et tout en haut, un niveau d'ambition très fort, qu'il soit financier, professionnel en termes d'impact, ce que tu veux. Simplement ton niveau d'ambition. Et d'essayer de voir où tu te situes sur cet axe-là, entre ton mode de motivation et ton niveau d'ambition. Et puis, si, comme moi, tu as très peu d'automotivation, c'est-à-dire si tu as une énorme motivation extrinsèque, eh bien c'est de chercher par tout moyen qui te fera avancer, qui sera ton boss ou ta boss ou ton partenaire ou ton mentor, mais la personne qui, je le rappelle, te fixera des objectifs régulièrement et qui chaque semaine va te demander des résultats et des comptes sur ces objectifs. voilà, c'est ma proposition et j'espère que ça pourra vous aider moi je suis également en recherche sur ces sujets là et donc je suis preneur de toutes les bonnes idées que vous pourrez m'apporter aussi en commentaire très bonne journée à tous, merci encore de votre fidélité et comme je le disais en intro si vous pouvez donner un coup de pouce de communication à ce podcast je vous en serais hyper reconnaissant parce que je trouve ça super dur de sortir du bois tout simplement belle semaine à chacun et puis à bientôt pour un tuto si cet épisode vous a plu n'hésitez pas à le partager à une personne qui pourrait en avoir besoin et si vous avez besoin de conseils de carrière pour vous même ou pour vos collaborateurs vous pouvez me retrouver sur albambas.com

Transcription

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    Bienvenue sur Trouver sa voix. Je suis Alban Mas et j'accompagne les particuliers et les entreprises dans leur gestion de carrière. Ce qui me passionne avant tout, ce sont les parcours atypiques. Je suis convaincu que faire les bons choix professionnels, c'est quelque chose qui peut s'apprendre. La mission de ce podcast, c'est de moderniser la gestion de carrière, avec des invités et des conseils qui sortent un peu des sentiers battus. Je vous souhaite une très bonne écoute. Hello, bonjour à tous, bonjour à toutes, bienvenue pour ce nouvel épisode du podcast Trouvez sa voix. nous sommes le 12 avril 2024 j'espère que vous êtes en pleine forme il fait super beau alors je sais pas quand vous écouterez cet épisode mais en tout cas ici au port de la mer à Pornichet il fait très beau et c'est cool ça donne une bonne motivation pour enregistrer cet épisode qui justement va parler de motivation ou plus exactement d'automotivation Avant de nous lancer dans le sujet, je voudrais vous remercier une fois de plus pour votre fidélité, pour tous vos partages, vos messages sur LinkedIn, sur Spotify. C'est très cool, c'est motivant. Vous êtes à peu près 5000 à suivre régulièrement cette émission. Et je voulais vous partager une de mes difficultés avec ce podcast, qui est de communiquer, tout simplement. C'est pas vraiment mon truc, et j'ai bien du mal à trouver le temps entre la production des épisodes, la recherche des sujets, et mon boulot à côté de coaching, de bilan de compétences. Eh bien, j'ai bien du mal à trouver le temps de communiquer pour faire connaître ce podcast. Ça se développe par le bouche à oreille. Si vous avez un peu de temps et si vous connaissez des personnes qui ont des médias ou qui sont prescripteurs ou qui peuvent permettre de relayer un peu l'info, n'hésitez pas à leur en parler parce que de mon côté, j'ai beaucoup de mal à le faire. Et j'ai pas mal de gens qui me disent Ah bah c'est dommage, je te découvre un peu tard. C'est dommage que ce soit pas plus visible, plus connu, mieux communiqué. donc voilà je vous glisse le message c'est pas ma tasse de thé je suis bien preneur d'un coup de main sur la communication si vous le pouvez, si vous le souhaitez donc revenons-en à nos moutons l'automotivation c'est un sujet je crois assez peu traité on parle beaucoup sur les réseaux et dans le coaching de procrastination de motivation etc mais je m'aperçois qu'il y a beaucoup de gens et j'en fais partie qui ont l'impression de manquer d'automotivation, c'est-à-dire qui ont du mal à se mettre en route tout seul ou toute seule. Et l'ennui, c'est que quand c'est comme ça, et surtout si on se compare sur Insta, sur LinkedIn, sur YouTube ou avec des amis, si on se compare, on va avoir l'impression que nous, on décolle pas, qu'on a du mal à avancer, à faire des pas concrets, des petits ou des grands pas, quand tous les autres sont en train de foncer et sont très clairs et réussissent à se motiver. et il y a un peu cette image qui se développe où il y aurait des gens qui sont automotivés et qui peuvent être ambitieux et puis d'autres qui ne sont pas automotivés et qui seraient un peu condamnés à errer ou en tout cas à avancer à deux à l'heure professionnellement et ça je crois que c'est une erreur de penser comme ça et je vais essayer de vous expliquer pourquoi comme d'habitude ça n'est qu'une approche d'un regard que je vous propose sur le sujet en espérant que ça peut vous aider mais évidemment ça n'est que une vision parmi tant d'autres, et je vous invite à faire la part des choses si ça vous parle ou pas. Est-ce que vous voulez essayer d'avancer comme ça ou pas ? Bon, ça c'est vous qui le saurez. Donc, quand on parle d'automotivation, ou plutôt quand on a le sentiment de manquer d'automotivation, on peut être amené à se dire, bon, ben voilà, je manque d'ambition dans ma vie. Ou j'ai du mal à me fixer des objectifs. Ou même j'ai du mal à tenir mes objectifs, j'ai du mal à tenir mes échéances. Et on peut avoir ce sentiment d'avoir plein de belles intentions, mais de ne pas avancer, ou de ne pas avancer assez vite, assez fort. Et on peut croire que c'est une question de leadership. Voilà, je ne suis pas assez leader pour être automotivé. On peut aussi croire que c'est une question d'enjeu, d'ambition. Alors si je commence par le leadership, je suis convaincu qu'on peut très bien être un excellent leader et manquer d'automotivation. il y a des chefs qui sont automotivés et puis il y a des chefs qui ne sont pas automotivés. Et on va parler bientôt de motivation extrinsèque parce que ça commence à bien faire de dire on est automotivé ou on n'est pas automotivé. Non, c'est plutôt qu'il y a des gens qui ont une motivation interne et puis d'autres qui ont une motivation externe. Et c'est tout le cœur de cet épisode de faire cette distinction. Donc je crois que ce n'est pas une question de leadership. Je crois également que ce n'est pas une question d'enjeu. on peut se dire, bah oui, je manque de motivation, parce que tout va bien, je ne suis pas trop en danger, mais si j'étais demain dans une situation... plus radical, c'est sûr que je me motiverais. Moi, j'ai toujours pensé ça. Je m'étais dit, voilà, le jour où j'aurai besoin de trouver mon premier CDI, j'aurai plus de motivation que à l'école. Le jour où j'aurai mon premier enfant, je n'aurai pas le choix. Il faudra que je sois automotivé. Le jour où j'aurai des responsabilités, je n'aurai plus le choix. Et en fait, à mesure que les responsabilités familiales et professionnelles ont monté, je me suis rendu compte que mon automotivation ne montait pas. jusqu'à un stade aujourd'hui où... Et donc c'est assez surprenant comme constat que l'enjeu, à mon sens en tout cas, ne vient pas impacter notre automotivation. Donc si tu écoutes et que tu te dis Oui, mais si je quitte mon job, si je fais une rupture conventionnelle ou si je démissionne, je serai vraiment obligé, vu que je serai au chômage, de m'y mettre sérieusement ben c'est pas sûr. Et c'est pour ça que je t'invite à faire attention avant de quitter un boulot. Ça n'apporte pas toujours la motivation nécessaire pour se mettre en chemin. On peut se dire donc si j'avais des responsabilités familiales, si j'avais plus de responsabilités, si je devais gagner ma vie, si je devais déménager, si je devais avoir plus d'impact, si j'étais plus exposé, si j'étais dans une situation vraiment toxique de laquelle je devrais sortir, ou même si j'avais juste envie de très bien gagner ma vie et que j'avais des ambitions patrimoniales, alors là oui, si j'étais comme ça, ou le jour où je serai comme ça, eh bien, je trouverai beaucoup plus d'automotivation, je réussirai à me mettre en chemin. Et une fois de plus, je crois, comme pour le leadership, que ce n'est pas le sujet. Je crois que ce n'est pas un problème d'enjeu. Si on n'arrive pas à avancer par nous-mêmes, je crois que c'est une question avant tout de personnalité. Et c'est vraiment un regard personnel que je vous livre. Je vous invite à prendre des pincettes sur ce que je vous dis là. ce que je crois et ce que j'observe aussi en travaillant depuis quelques années sur ces sujets d'accompagnement c'est qu'il y a des gens donc qui ont de l'automotivation c'est à dire qu'ils vont réussir à avancer par eux-mêmes, pour eux-mêmes et ils vont soulever des montagnes tout seuls alors ils vont travailler en collectif, c'est pas le sujet mais qu'ils vont trouver leur motivation en eux et qu'ils vont être capables de vraiment de déployer une énergie énorme parce qu'ils l'ont décidé Et puis, il y a les autres. Nous tous, j'ai envie de dire. Et pour les autres, je crois que ce n'est pas une tare, ce n'est pas un problème de moi je ne l'ai pas, eux ils l'ont et moi je ne l'ai pas Je crois que c'est bien un sujet de personnalité et de motivation extrinsèque. C'est-à-dire, pour être précis, que je crois qu'on a la même quantité de motivation, la même capacité à soulever des montagnes, La seule différence, c'est qu'on va le faire parce que quelqu'un d'autre nous regarde, ou parce que quelqu'un d'autre nous a fixé des objectifs, ou parce que quelqu'un d'autre nous l'a demandé tout simplement. Et là, on va être capable de faire des choses incroyables, tout autant que les gens qui sont automotivés, simplement parce qu'on le fait pour le compte de quelqu'un d'autre. Je suis vraiment convaincu que la quantité de motivation, la capacité à se mettre en mouvement et à se démener et à faire des choses incroyables, elle est équivalente pour les deux profils. Simplement, pour le premier profil, ça vient naturellement, par eux-mêmes, pour eux-mêmes. Et pour le deuxième profil, il va falloir avoir quelqu'un qui nous a demandé de nous mettre en route. Et je crois que c'est important d'assumer ça. parce qu'on peut se dire oui mais si demain je me lance en freelance par exemple en tant que coach, naturopathe, sophrologue, consultant tout ce qu'on veut ou si demain je crée ma boîte j'aurai pas le choix, je vais devoir trouver de l'automotivation mais je peux vraiment vous garantir que ce que j'observe c'est plein de gens qui se lancent en freelance et puis qui restent quand même sur le canapé et moi j'en fais partie alors qu'il y a des enjeux énormes alors que si on bosse pas on gagnera pas notre vie bah oui, mais chassez le naturel et revient en galop et je crois vraiment qu'il faut être conscient de son profil et de pouvoir stratégiquement tirer parti de tout ça et s'organiser pour performer au mieux en tenant compte de qui on est au naturel puisque ces deux profils sont tout aussi bons l'un que l'autre. Voilà, je crois donc que c'est tout à fait possible de manquer d'automotivation, en d'autres termes d'avoir une motivation extrinsèque et d'être extrêmement ambitieux. Et d'ailleurs, il y a énormément de cas dans l'histoire, de personnes qui ont eu des carrières incroyables, mais souvent poussées ou portées par quelque chose ou par quelqu'un. Donc attention, restons naturels. On ne pourra pas être quelqu'un que nous ne sommes pas. Et si on a une motivation extrinsèque, tenons-en compte et agissons en conséquence. Au lieu d'essayer de se forcer à changer. Ce serait comme si on était droitier et qu'on voulait écrire un livre manuscrit de la main gauche. c'est contre-productif au possible. J'en suis vraiment convaincu. Et d'ailleurs, juste pour illustrer cela, dans les personnes que j'ai été amené à accompagner, il y a parfois des gens qui ont des postes énormes, avec des responsabilités énormes, qui vont avoir des postes de direction dans des boîtes énormes. Eh bien, vous serez peut-être surpris d'apprendre qu'une bonne partie d'entre eux... comme nous tous, vont se mettre en mouvement simplement parce qu'on a une séance qui arrive deux jours après et que, bah oui, ils vont le faire parce qu'on a une séance. Donc c'est un vulgaire coach tout simple en gestion de carrière qui va faire, qui vont se mettre au boulot et aller faire tout ce qu'ils avaient prévu simplement parce qu'ils savent qu'on a rendez-vous dans deux jours. Et ça veut bien dire que ce n'est pas une question d'enjeu, de leadership, d'impact, de responsabilité. Je crois tout simplement qu'on est fait comme ci ou on est fait comme ça et il faut en tenir compte. Donc maintenant concrètement, comment on s'y prend ? Eh bien je crois que quand on a une motivation extrinsèque, la solution, c'est de trouver ce fameux quelqu'un d'autre. Ce quelqu'un d'autre qui va nous faire avancer, qui va nous demander des comptes, qui va nous obliger à nous dépasser, et nous donner envie de nous dépasser. La réponse à cette problématique, je crois qu'elle est assez simple. Si tu as une motivation extrinsèque, Je crois que l'enjeu, c'est que tu ne fixes pas tes propres objectifs. Ne pas être obligé de fixer nous-mêmes les objectifs. Et deuxièmement, s'assurer qu'on va devoir rendre des comptes régulièrement à quelqu'un d'autre, chaque semaine. Pas forcément chaque jour, mais pas chaque mois. il faut qu'il y ait sur une base régulière des attendus. Enfin, je dis il faut, c'est juste une approche encore une fois. Mais cette question de fréquence, de rendre des comptes à quelqu'un ou à quelque chose me paraît essentielle pour garder cette motivation dans la durée. Premièrement, ne pas se fixer des objectifs soi-même, mais qu'on nous en fixe. Et deuxièmement, devoir rendre des comptes très régulièrement à quelqu'un ou à quelque chose. Alors, ça peut être un boss ou une boss. Ça peut être une entreprise. Ça peut être un ami à qui on va rendre des comptes. Je crois que ça marche un peu moins quand même, parce qu'il va y avoir une relation où l'autre ne va pas forcément oser nous dire si on n'a pas avancé. Ça peut être un coach, pour un temps donné, parce que le boulot du coach, que ce soit un coach sportif, un coach en évolution pro, ou autre, le boulot du coach c'est de nous rendre indépendants et autonomes sur notre chemin donc ça c'est pas éternel, ça marchera un temps pour un projet donné c'est ce qu'on fait en bilan de compétences par exemple ou en coaching de carrière pendant 2-3 mois, hop, on travaille intensément mais après comment on fait ? et pour toutes les personnes qui ont besoin d'une motivation extrinsèque et bien ils doivent trouver un substitut après pour avancer Et donc ici, j'ai envie de séparer deux catégories, la catégorie des salariés et la catégorie des indépendants et des entrepreneurs. Si vous êtes salarié et que vous avez plutôt une capacité à vous motiver qui est extrinsèque, donc si vous manquez d'automotivation, je crois qu'une clé, c'est de chercher un chef ou une chef qui a de l'ambition pour vous. Essayez de se rapprocher d'une culture de mentorat. un conseil de carrière qu'on m'a donné il y a bien longtemps et qui est excellent et que j'ai partagé souvent au micro de Trouver sa Voix, c'est Find a boss, not a job Et c'est un excellent conseil. Souvent, notre boss nous emmène beaucoup plus loin que notre job. Et donc, une solution peut être de vraiment sélectionner le ou la manager qui vole haut, qui a un bon niveau, qui nous apprécie, qui a confiance en nous, qui a foi en nous. et qui va nous porter loin. Et d'ailleurs, s'il quitte l'entreprise, ou s'il crée sa boîte, ou s'il crée un nouveau projet, et bien si on est vraiment en bon fit avec lui ou avec elle, il va nous emmener dans son sillage, et on va pouvoir grandir et être ambitieux par lui ou par elle. Et ça, j'y crois beaucoup, et je l'observe beaucoup. Donc ça peut être une solution. Et ce boss, ça peut être une personne, mais ça peut être une entreprise. Il y a des entreprises qui ont de l'ambition pour leurs salariés. Il y a des entreprises qui n'ont pas d'ambition pour leurs salariés. c'est ni bien ni mal, c'est juste comme ça. Il y a des secteurs qui sont un peu bouchés, et il y a des secteurs qui se développent. Évidemment, quand on est dans un secteur bouché, c'est compliqué d'évoluer. Quand on est dans un secteur qui se développe, forcément, il y a un phénomène d'aspiration, d'ascenseur, et donc c'est des boîtes qui vont avoir un beaucoup plus gros enjeu à pousser leurs collaborateurs. C'est pareil dans des gros startups ou dans des grands groupes. il y a toute une culture de monter en compétence des collaborateurs et de pouvoir les faire accéder à des postes de plus en plus clés. Et donc il y a cette culture du mentorat. Une troisième approche, ça peut être... de trouver des boîtes où le mode d'évolution n'est pas trop pyramidal, mais plus transversal. Et donc ça, ça peut être en grand groupe, en start-up, mais aussi en PME, en TPE, en ETI. Là, c'est vraiment une histoire de culture d'entreprise. Est-ce qu'on fait bouger nos éléments ? Est-ce qu'on les motive pour qu'ils prennent leur carrière en main ? ou est-ce qu'en fait ils font leur job et puis c'est tout et si tu veux évoluer, va falloir te battre et vraiment justifier ton truc. C'est vraiment une histoire de culture d'entreprise. Donc ici, mon premier point pour un collaborateur, pour un salarié, c'est de dire, choisis bien pour qui tu travailles, pour quelle personne et pour quelle société. Parce que si tu as une motivation extrinsèque, il faut bien que quelqu'un te motive à grandir, à évoluer et donc choisis bien. là où tu mets les pieds, là où tu signes ton CDI. Parce qu'une fois que tu y vas, tu y vas pour trois ans au moins. On peut toujours changer, mais que ce soit pour le CV ou que ce soit pour une question de réalité des choses, souvent on passe au moins deux ou trois ans quand on signe un poste. Et donc, il y a des boîtes qui vont te pousser et puis il y a des boîtes qui vont juste te faire bosser. Il y a des managers qui vont te pousser et il y a des managers qui vont juste te faire bosser. Donc là-dessus, ça peut être une façon... simple et efficace d'être ambitieux quand on manque d'automotivation ou quand on a une motivation extrinsèque. Si vous êtes indépendant ou si vous êtes entrepreneur, et bien c'est un peu plus compliqué parce que le principe même du freelance ou d'entrepreneur, c'est qu'il ne peut compter que sur lui. et d'ailleurs c'est toute ma difficulté de chercher des leviers de motivation externe alors que je suis censé développer ma propre activité et franchement je ne sais pas comment c'est pour vous si vous écoutez et que vous êtes à votre compte, mais moi je galère et donc parmi les solutions que j'ai identifiées certaines je les ai testées, d'autres non il y en a une première qui consiste à chercher un gros client un gros partenaire qui vous donnera des missions régulières et qui va vous chapoter. Alors, on va frôler le salariat déguisé, mais c'est vraiment de se dire, je rentre dans un réseau, je rentre dans une communauté, il y a une boîte qui fait bosser des freelancers à grande échelle, et du coup, cette boîte va être un peu comme un boss pour moi, je vais lui rendre des comptes, et ça va m'apporter une certaine sécurité financière, parce qu'eux ont un gros volume, par exemple. Je crois que c'est dangereux aussi de mettre tous ses oeufs dans le même panier, mais ça peut être une façon de s'auto-motiver, de trouver de la motivation, parce qu'on va rendre des comptes régulièrement à une entité avec qui on co-construit notre route. Première idée, c'était ça. Trouver une structure à laquelle s'affilier, qui va nous amener du volume, qui va nous amener du feedback et des obligations. Deuxième idée, c'est de rentrer dans un club ou dans un réseau. Alors le risque ici, c'est que la fréquence soit assez espacée. C'est-à-dire que si par exemple on rentre au CJD, ou dans un réseau d'entrepreneurs ou de freelance, souvent il va se passer un mois entre chaque réunion. Et donc on ne va pas forcément avoir cette culture de chaque semaine je dois rendre des comptes à quelqu'un. Mais ça peut être une solution. Et il existe forcément des clubs ou des réseaux qui ont cette culture du feedback hebdomadaire par exemple. Mais je ne les connais pas forcément. Pour en citer quelques-uns un peu au hasard, ça peut être de se faire accompagner par le MEDEF, par Réseau Entreprendre, par les clubs des jeunes dirigeants, par le BNI ou des clubs d'affaires comme celui-ci. Tout ça, ça peut être des façons régulièrement de rendre des comptes. ou en tout cas de s'inspirer. Mais je crois que cette solution-là manque un petit peu d'opérationnel et vraiment de feedback sur Ok, cette semaine j'ai fait ça, j'ai bloqué sur ça C'est plus quelque chose au long cours. Une autre solution que j'ai identifiée, qui a très bien fonctionné pour pas mal de gens, c'est la franchise, d'ouvrir une franchise. La franchise, c'est à la fois la garantie d'avoir son propre business, d'avoir les mains relativement libres pour développer son activité, tout en étant supervisé et chapeauté par une structure. Donc je crois que ça peut répondre à cette question-là, d'avoir à la fois de la liberté et à la fois de rendre des comptes régulièrement, et donc de se dépasser parce qu'on est content de rendre des comptes. Toute la logique ici, c'est de dire que quand on a une motivation extrinsèque, on est content de rendre des comptes. Pour peu que la personne à qui on rend des comptes le mérite évidemment, et soit inspirante et nous fasse grandir. Et puis une autre solution que j'ai identifiée, ça peut être de faire rentrer un investisseur dans votre projet. Donc si tu montes quelque chose et que tu sens que ça rame un petit peu, ou en tout cas que tu as du mal à te motiver, le fait d'avoir un investisseur, évidemment ça va t'obliger à lui rendre des comptes très régulièrement et donc à te motiver. Alors c'est pas forcément des millions d'euros, on parle pas de levée de fonds ici, ça peut être comme on dit du love money avec quelqu'un qui t'apprécie. et qui va mettre 10 000 euros dans ton affaire, et puis voilà, ça y est, tu n'es plus seul. Tu vas lui rendre des comptes un peu comme un administrateur. et évidemment la dernière option qui est au fond la plus évidente mais qui n'est pas faite pour tout le monde et qui n'est pas si simple c'est de trouver un associé ou une associée pour monter ce business à deux ou à plus et ou rejoindre d'ailleurs un business existant et puis là évidemment qu'on rend des comptes en permanence à son associé même si ce n'est pas vraiment une posture de chef on va se retrouver quand même à devoir bosser pour quelqu'un d'autre parce qu'on n'est plus tout seul. Et ça, ça marche bien avec toutes les limites aussi que l'association peut représenter. C'est un certain engagement, c'est un peu comme un mariage, donc il faut en avoir conscience. Voilà, je suis sûr que si on réfléchit, on trouvera plein d'autres idées pour un salarié ou pour un entrepreneur. pour prouver des leviers de motivation extrinsèques. J'en suis convaincu et je crois qu'il y a de l'enjeu à essayer de rentrer dans cette stratégie-là plutôt qu'essayer de changer et trouver mille moyens de s'automotiver quand on n'en a pas de l'automotivation. Alors évidemment, le sport, les morning routines, le développement personnel, les contraintes, la méthode Coué, tout ça, c'est les choses qui fonctionnent. Mais bon, je crois que quand vraiment au naturel, on a besoin d'un boss. au naturel on a besoin d'un boss et donc il nous faut bien le trouver ou la trouver pour pouvoir naturellement performer sans s'infliger des techniques qui nous ressemblent moins. Voilà, c'était mon avis sur le sujet. Je serais heureux d'avoir le vôtre, donc n'hésitez pas en commentaire à partager votre approche, vos techniques aussi, pour trouver des leviers de motivation externes. je serais curieux de pouvoir échanger avec vous là-dessus que ce soit par mail, sur Spotify, en commentaire YouTube ou sur LinkedIn comme souvent je vais proposer ici un call to action si tu écoutes cet épisode et que tu t'es senti concerné, touché par ce que j'ai dit aujourd'hui et bien je te propose le défi suivant c'est tout simplement de prendre une feuille, de faire un axe sur cet axe, tu mets tout à gauche automotivation à fond tout à droite pas d'automotivation c'est à dire motivation extrinsèque à fond et d'essayer de te situer sur cet axe ça on va dire ce sont les abscisses et puis pour les ordonner je te propose peut-être niveau d'ambition, tiens, ça peut être une bonne idée c'est à dire tout en bas plutôt faible, je suis bien comme ça, tout va bien. Et tout en haut, un niveau d'ambition très fort, qu'il soit financier, professionnel en termes d'impact, ce que tu veux. Simplement ton niveau d'ambition. Et d'essayer de voir où tu te situes sur cet axe-là, entre ton mode de motivation et ton niveau d'ambition. Et puis, si, comme moi, tu as très peu d'automotivation, c'est-à-dire si tu as une énorme motivation extrinsèque, eh bien c'est de chercher par tout moyen qui te fera avancer, qui sera ton boss ou ta boss ou ton partenaire ou ton mentor, mais la personne qui, je le rappelle, te fixera des objectifs régulièrement et qui chaque semaine va te demander des résultats et des comptes sur ces objectifs. voilà, c'est ma proposition et j'espère que ça pourra vous aider moi je suis également en recherche sur ces sujets là et donc je suis preneur de toutes les bonnes idées que vous pourrez m'apporter aussi en commentaire très bonne journée à tous, merci encore de votre fidélité et comme je le disais en intro si vous pouvez donner un coup de pouce de communication à ce podcast je vous en serais hyper reconnaissant parce que je trouve ça super dur de sortir du bois tout simplement belle semaine à chacun et puis à bientôt pour un tuto si cet épisode vous a plu n'hésitez pas à le partager à une personne qui pourrait en avoir besoin et si vous avez besoin de conseils de carrière pour vous même ou pour vos collaborateurs vous pouvez me retrouver sur albambas.com

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