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L'association UFE Berlin accueille, soutient et rassemble les Français de l'étranger habitant à Berlin.
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18 episodes
A l’étranger, il y a deux associations « patriotiques » françaises : le Souvenir Français, Gardien de notre mémoire (1887) et l’Union des Français de l’Étranger (1927). Ces deux associations à l’histoire et à la finalité bien particulières ont écrit quelques belles pages d’histoire en Allemagne et à Berlin. L’UFE-Berlin était à l’honneur ce 13 juillet : pour la première fois depuis le départ des Forces françaises de Berlin (FFB) en 1994, le nouvel Ambassadeur de France en Allemagne, M. François Delattre, a honoré de sa présence la traditionnelle « fête de l’amitié franco-allemande » de l’UFE-Berlin. Ce fut une rencontre chaleureuse, rare, très appréciée des expatriés français de Berlin réunis sous la bannière de l’UFE, et qui s’est déroulée dans un lieu quasi-mythique pour trois générations de nos contemporains. Pendant plus de cinquante ans, ce lieu aura en effet démontré la volonté de Paris de défendre Berlin par la présence de troupes françaises ; aujourd’hui, il en porte l’inextinguible souvenir : c’est le Mess Sergent-Brocard, au cœur du Quartier Napoléon, Q.-G. des FFB. En 1994, ce vaste complexe a été rebaptisé Julius-Leber-Kaserne, perpétuant ainsi le nom de l’un des plus farouches résistants au nazisme. De 1949 à 1991, l’ambassade de France en RFA était installée à Bonn ; après la réunification de l’Allemagne, elle est venue retrouver son site historique de la Pariser Platz à Berlin, désormais capitale fédérale. Depuis lors, l’Europe n’a cessé de se développer et de se transformer, essor au cœur duquel le partenariat franco-allemand reste incontournable – le rôle de notre ambassadeur à Berlin et celui de son homologue allemand en poste à Paris demeurent donc de premier plan. S.Exc. M. François Delattre a été précédemment Ambassadeur au Canada, puis aux États-Unis, Représentant permanent de la France auprès du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, et Secrétaire général du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Il a bien voulu nous livrer à l'UFE Berlin trois messages, en nous faisant partager sa vision de la relation franco-allemande. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09min | Published on July 16, 2023
Plusieurs millions de Français se sont expatriés. Entre 4 et 7 millions. Difficile d’avoir un chiffre précis, car beaucoup d’entre eux ont omis de s’inscrire au Consulat de France… Les cinq pays les plus prisés de nos compatriotes, seraient, dans l’ordre : la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Allemagne devant le Canada, l’Espagne et le Maroc… Pour en avoir côtoyé de très nombreux au cours de mon existence avant même de m’expatrier à Berlin, j’ai pu constater, non sans surprise, que les Français non seulement s’adaptaient assez facilement dans leurs pays d’accueil, mieux encore, que leur intégration était souvent une réussite. On constate au passage que ces Gaulois ont laissé dans l’hexagone cette image de « râleurs » impénitents qui souvent n’est pas usurpée… Certains même, au-delà de réussites professionnelles sont cités comme des modèles d’intégration. Leur apport conforte notre image de marque à l’étranger tout en relayant naturellement les purs produits de nos terroirs qui constituent un des charmes français. Une notion qui ne semble pas avoir été prise en compte à Paris, mais au cours des années on s’y fait… Il n’y a qu’à voir combien les produits français se retrouvent sur les bonnes tables mais aussi chez l’habitant qui les ont intégrés dans leur vie quotidienne pour s’en persuader. Pendant deux ans, nous avons donné la parole à la radio à des Français qui ont fait ce choix de l’expatriation. Qu’ils soient installés aux États-Unis, en Pologne, à Singapour, à Tokyo, à Casablanca ou à Marrakech, en Espagne ou au Portugal, en Chine, en Afrique ou encore dans les pays d’Europe orientale : République tchèque, Slovaquie, pour ne citer que ces pays, j’ai été frappé de mesurer en les écoutant dialoguer entre eux combien leur approche et leurs problèmes — pour ne pas dire leurs revendications vis-à-vis du pouvoir politique français — étaient identiques. Nous avons décidé de continuer à faire parler ces Français qui rayonnent dans leur pays d’adoption. En Allemagne et particulièrement à Berlin, où ils sont assez nombreux à avoir « réussi ». L’exemple de Didier Canet est typique de cette intégration réussie. En 1987, il représente les produits de Lenôtre au KaDeWe. La ville lui plaît. Pâtissier dans l’âme, il décide de rester et de combler un manque à ses yeux. En 1995 il créé sa première pâtisserie dans la Berliner Straße à Zehlendorf. Le succès est tel qu’aujourd’hui « les délices normands (http://www.auxdelicesnormands.de/)» ont fait des petits dans la Neue Kantstraße, la Pfalzburgerstraße à Wilmersdorf, au cœur de Wannsee, Chausseestraße, et à Steglitz, sans oublier Stahnsdorf qui est devenu un haut-lieu des délicatesses à la française… Sans oublier le pain français qui a aussi ses adeptes. L’entendre comparer le pain allemand et français est un plaisir pour ne pas dire un enrichissement culturel. Didier Canet est un homme heureux, bon vivant et fait désormais partie du paysage gastronomique de Berlin et du Brandebourg depuis 27ans. Ses gâteaux, ses tartes, ses croissants feuilletés font le bonheur des petits et des grands, allemands ou pas. Notre Normand a conservé son âme de pionnier et ne manquerait pour rien au monde ces moments de partage avec des compatriotes. Et pour ceux qui s’inquiéteraient du mal du pays, sa Normandie, rassurez-vous, Monsieur Canet a su rénover un magnifique domaine à Stahnsdorf qui a un côté… normand. Manque plus que le beurre, les pommiers, le cidre ou le Calvados. Espérons qu’il suscitera des vocations pour combler ce vide… Joël-François Dumont Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
35min | Published on November 20, 2022
Réunir l’espace d’une soirée électorale autour d’un même micro les divers candidats aux prochaines législatives à la députation pour la 7e Circonscription de l’étranger, plus qu’un challenge, c’était une initiative excellente qui a motivé de nombreuses personnes à « participer » : 50 personnes - les premières inscrites – « en présentiel » - et pour toutes les autres réparties dans quelques 17 pays, par zoom. Une occasion – enfin – de « dialoguer » en comparant les propositions des uns et des autres. On ne peut donc que féliciter Radio France Internationale (RFI Berlin), la Deutsche Gesellschaft für auswärtige Politik (DGAP), le Deutsch-Französicher Wirtschaftskreis (DFWK), Français du Monde (ADFE) et l’Union des Français de l’Étranger-Berlin pour cette excellente idée de partage. L’attente de voir - enfin - des gens d’horizons divers dire comment ils entendent concrètement défendre les intérêts spécifiques des Français de l’étranger était en soi une riche idée. Malheureusement les échanges n’ont pas du tout été à la hauteur des espérances. Sur ces deux heures les échanges intéressants n’ont pas dépassé quinze minutes. Premier regret, trop de gens en présence, ce qui permet des échanges inégaux mais qui exclut un vrai dialogue. D’un côté des candidats sérieux, qui ont des choses à dire, à n’en pas douter, mais dont les paroles s’évanouissent au gré de tirades de représentants de partis inconnus dont on sait qu’ils ne récolteront pas 1% des voix. C’est dommage. Certaines présentations avaient parfois l’air interminables, suivies de monologues ponctués de slogans qui n’apportent rien à des Français de l’étranger, sans oublier des catalogues de promesses voire même d’engagements fumeux du style : « Si je suis élu, avec moi ce sera la transparence » ! C’est à croire que la députation serait devenue un job comme un autre et que pour être élu, il suffit d’un coup de chance. Profitant d’une vacuité certaine en politique qui explique le manque d’intérêt et le peu d’enthousiasme pour le monde politique, analyse partagée de la droite à la gauche en passant par le centre sans oublier les extrêmes… Tout cela explique que nombreux sont ceux qui ont décroché au bout de 30 à 40 minutes ! Être député, pour un électeur est plus perçu comme une sorte de sacerdoce au service de la circonscription. Cela suppose des gens motivés qui ont une expérience professionnelle et une volonté, celle de prendre en compte les problèmes des gens pour défendre leurs intérêts à sur les bancs et dans les commissions de l’Assemblée Nationale. Les Français établis hors de France se considèrent, à juste titre, depuis de trop longues années comme des « Français de deuxième catégorie », « abandonnés à leur sort » quand ils ne sont pas méprisés voire montrés du doigt comme des fuyards qui auraient cherché à mettre leur fortune à l’abri du fisc français ! Pourquoi ne pas le reconnaître pour que cela change pour que l’impression qui prévaut vienne démentir les politiques suspectés de ne s’intéresser à ces Français de l’étranger qu’une fois tous les cinq ans… Un réservoir de voix de 3 millions et demi d’électeurs (en moyenne, 1 Français sur 3 est inscrit sur les listes électorales à l’étranger), par temps de disette cela peut faire la différence. Pour certains partis c’est l’occasion d’avoir un député de plus qui permettra d’atteindre le nombre requis pour constituer un groupe parlementaire. Du coup on est très loin des problèmes fiscaux, scolaires, de santé, de retraite, pour ne citer qu’eux que les Français de l’étranger aimeraient voir défendre à l’Assemblée. La vérité est de dire que depuis 25 ans, seul le Sénat en France s’est emparé de ces dossiers et des problèmes concrets de ces Français qui vivent à l’étranger. Exemple le fonds de ‘urgence voté à l’unanimité par le Sénat qui n’a même pas été examiné à l’Assemblée ! Une honte ! « La défense des droits fondamentaux des Français de l’étranger » est une priorité pour Philippe Deswel, militant de l’UFE en Autriche et spécialiste reconnu des problèmes économiques et financiers d’Europe centrale et orientale. Je vous propose d’écouter sa réaction… Joël-François Dumont
19min | Published on May 24, 2022
Les Français établis hors de France sont rivés sur les chaînes de télévision que l’on peut capter à l’étranger, sur les radios et, particulièrement, les webradios ou les sites Internet. Dire qu’ils se sentent concernés par cette élection présidentielle est rappeler une première évidence, la seconde est que, depuis trop longtemps, ces mêmes expatriés ont le sentiment d’être sinon oubliés, négligés voire abandonnés par le pouvoir politique. Ceci est particulièrement vrai, malheureusement, depuis 2012. Valérie Pécresse s’est donc adressée par visioconférence avec les Français de l’étranger : 1000 personnes (le maximum que Zoom puisse prendre en compte) ont pu ainsi participer en direct qui, connecté à son ordinateur, à sa tablette ou à son téléphone portable, pour entendre des réponses précises à des questions cruciales que se posent ces Français qui vivent et travaillent hors de France. Valérie Pécresse est donc la première à avoir montré son intérêt pour ces Français du bout du monde. Elle-même – tout comme Michel Barnier ou Ronan Le Gleut – a été une « expat » dans sa jeunesse. Valérie Pécresse, étudiante, a ainsi effectué un séjour au Japon et un stage à Moscou à l’ambassade de France. La candidate des Républicains à la Présidence de la République était ce mardi 16 février, aux côtés de Michel Barnier, ancien ministre des Affaires Étrangères et ancien commissaire européen en charge du Brexit, notamment, et du sénateur Ronan Le Gleut, Sénateur représentant les Français établis hors de France et secrétaire général adjoint des Républicains en charge des relations avec les mouvements politiques étrangers, également Secrétaire national de la fédération les Républicains des Français établis hors de France. Plus de 700 questions ont été adressées par courriel dans la semaine qui a précédé. Questions relatives à l’éducation, à la fiscalité, à la sécurité des ressortissants qui vivent dans des pays à risque, à la difficulté au quotidien qu’ont ces Français à trouver « un relai » au Consulat de France le plus proche. Une compatriote qui est établie à Seattle doit se rapprocher de San Francisco (4000 km). Les valises consulaires sont trop rares, ne parlons pas des fonctionnaires disponibles pour faire des tournées consulaires ! Valérie Pécresse a bien sûr évoqué ce scandaleux décret gouvernemental en date du 30 janvier 2021, stipulant que « les Français résidant dans les autres pays que l’espace européen devaient désormais justifier d’un « motif impérieux » pour revenir en France ». Comme l’a rappelé François Barry Delongchamps, Président de l’Union des Français de l’Étranger, « j’ai compris que la France était en train de violer un droit fondamental, car nul ne doit être privé du droit de rentrer dans le pays dont il est le ressortissant. »[1] Cet ancien ambassadeur de France a été devant le Conseil d’État où il a obtenu gain de cause : le décret pris par le ministre de la Santé, Olivier Véran, a été annulé. Et désormais, tous les pays européens ont compris qu’ils ne pouvaient pas refuser davantage un de leurs ressortissants vivant hors de l’Union européenne. Il n’y a donc pas ou plus de Français de deuxième catégorie. Un magnifique combat livré par l’Union des Français de l’étranger ! Valérie Pécresse répondant à une question a repris à son compte la proposition de Loi du sénateur Le Gleut instaurant « un fonds de soutien d’urgence » pour les Français établis hors de France, particulièrement dans les zones à risque. Proposition, rappelons-le, qui a été votée à l’unanimité au Sénat et qui n’est même pas passée devant l’Assemblée Nationale suite au refus des députés LREM « élus de l’étranger ». Un comble ! Ronan le Gleut avait proposé la création d’un fonds de soutien pour qu’une aide d’urgence puisse être envoyée immédiatement si nécessaire sans attendre des mois. Un dispositif proposé par ce sénateur élu des Français de l’étranger une semaine avant que la pandémie Covid 19 ne soit prise en considération par la ministre de la Santé, Agnès Buzin ![2] Par courrier électronique, tout Français établi hors de France pourra poser ses questions à l’équipe de Valérie Pécresse qui lui répondra. Une initiative saluée par les Français expatriés qui aimeraient bien que cet exemple soit suivi par d’autres au cas où ils auraient intégré ces mêmes Français de l’Étranger comme des citoyens de première catégorie sans les considérer comme un seul réservoir de voix. On ne demande qu’à voir ! Joël-François Dumont [1] Défendreles Droits fondamentaux des Français de l’étranger (https://ufe-berlin.com/defendre-les-droits-fondamentaux-des-francais-de-letranger/) (UFE- Berlin – 27 avril 2021) https://ufe-berlin.com/defendre-les-droits-fondamentaux-des-francais-de-letranger/ [2] Pourquoi stigmatiser ainsi les Français de l’Étranger ? (https://ufe-berlin.com/pourquoi-stigmatiser-ainsi-les-francais-de-letranger/) (UFE Berlin – 24 mai 2021) - https://ufe-berlin.com/pourquoi-stigmatiser-ainsi-les-francais-de-letranger/
45min | Published on February 16, 2022
Depuis une dizaine d’années, le nombre de jeunes Européens venus s’installer en Allemagne est en augmentation constante. Français, Espagnols, Polonais, Grecs, Portugais, Italiens, Néerlandais, Britanniques ou encore citoyens des pays baltes ou d’Europe centrale et orientale, pour la plupart, sont de plus en plus nombreux à opérer ce choix. Ce boom de l’emploi dans un pays frappé par une pénurie de main-d’œuvre qualifiée a su attirer ces deux dernières années beaucoup de jeunes, souvent demandeurs d’emploi dans leur pays. Fin 2021, le taux de chômage en France était supérieur à 8,1% (4% pour les cadres) contre 5,7% en Allemagne, pays dans lequel la durée de chômage des séniors est nettement moins importante qu’en France. Les jeunes Français en recherche d’emploi qui choisissent de s’expatrier outre-Rhin mettront peu de temps à comprendre que l’Allemagne ne constitue pas un Eldorado. Si la bonne santé économique de l’Allemagne est reconnue, les autorités n’en redoutent pas moins, dans un futur proche, un manque de main d’œuvre qualifiée et de main d’œuvre à haute valeur ajoutée. Il est manifeste que si le « système » exerce un attrait particulier, c’est parce qu’il fonctionne bien. Les Français se font rapidement à son mode d’organisation fédéral. La croissance ferme de l’économie, la stabilité politique, le consensus social, notamment, sont des marqueurs appréciés. Au-delà, quelle est donc cette force d’attraction qui inspire une immigration de qualité, de gens jeunes pour la plupart ? Le mode de vie, la stabilité politique jouent assurément un rôle souvent décisif dans ce choix, tout comme les valeurs du modèle économique et social allemands sans oublier un système de santé particulièrement performant et, last but not least, une qualité de vie très appréciée par nos compatriotes dans des grandes villes modernes comme Munich, Hambourg, Berlin et Francfort. Autant de facteurs déterminants. Depuis deux ans, la pandémie a modifié la donne et, pas plus qu’ailleurs, n’a facilité l’intégration en milieu allemand. Au-delà des organismes chargés de l’emploi et de la main d’œuvre, il y a des associations qui aident les jeunes travailleurs étrangers. Elles jouent parfois un rôle essentiel pour faciliter l’insertion de ces jeunes en leur évitant de mauvaises expériences, certains échecs pouvant être mal vécus. Dans ce domaine, l’association Emploi Allemagne [1] joue dans ce pays un rôle précieux. Des bénévoles accompagnent ces nouveaux venus en leur tendant une main secourable. Au-delà des conseils pratiques pour adapter leur CV, écrire une lettre de motivation ou les préparer à des entretiens d’embauche, ils vont les accompagner en les aidant à relever leurs challenges professionnels. « Plaçons l'humain au cœur de nos actions », tel est le leitmotiv de cette notre association qui s'engage pour faliciliter l'épanouissement socio-professionnel des Français en Allemagne. Anne-Chrystelle Bätz préside l’association Emploi Allemagne. Son expérience professionnelle, en France, dans le secteur de l’emploi, est bien sûr un avantage. Après 18 ans d’expérience en Allemagne, elle peut conseiller rapidement un demandeur d’emploi français ou francophone, le préparer utilement en lui permettant de mettre toutes les chances de son côté. Madame Bätz est une bénévole qui a une fine connaissance du marché de l’emploi en Allemagne. Elle connait la règlementation allemande et a élaborer des outils précieux pour favoriser l’insertion professionnelle des Français en Allemagne, notamment à travers « une carte interactive » de l’emploi en Allemagne et des accompagnements individuels et collectifs. Il faut bien sûr accepter de se rendre là où la demande est présente. Depuis 2018, elle s’est associée avec Pierre-Olivier Bousquet, président de l’Union des Français de l’Étranger en Catalogne, qui a fondé, à Barcelone, sur un modèle identique « Emploi Espagne » qui propose des offres d’emploi sur le site internet de l’association Emploi Espagne.[2] Un échange sympathique, pratique, sur un sujet très important pour tout expatrié qui « débarque ». Il est réconfortant de voir que des Français, bénévolement, guident ainsi les premiers pas de jeunes compatriotes qui arrivent en terrain inconnu. Cela prouve qu’il y a encore des « ressorts » parmi nos expatriés dont les associations servent parfois de relais efficace. Jean-Michel Poulot Joël-François Dumont [1] Association Emploi Allemagne (https://www.emploi-allemagne.de/) [2] Association Emploi Espagne (https://www.emploi-espagne.org/portail-emploi-espagne)
56min | Published on January 19, 2022
Berlin, le 21 novembre 2021. « Les Français qui parlent aux Français du bout du monde » ne boivent pas que de l’eau ferrugineuse, c’est bien connu. Dans leur culture, dans leur âme, les merveilleux produits du terroir gaulois restent toujours bien présents. Ils les connaissent, mieux encore, ils les font connaître autour d’eux dans leur pays d’accueil où ils réalisent leur promotion et favorisent leur exportation. C’est dans cet esprit, fidèle à une tradition qui remonte à plus de 50 ans, que l’UFE-Berlin a célébré dignement au Mess Sergent Brocard dans notre ancien quartier, haut lieu français pendant plus d’un demi-siècle, ce rendez-vous 2021. Le succès de cette soirée était au rendez-vous. Les membres de l’UFE n’ont regretté qu’une seule chose, que les mesures sanitaires aient limité le nombre de participants. Xavier Doucet, président de l’UFE-Berlin, a accueilli le 18 novembre ses ouailles mobilisées pour la circonstance avec leurs invités parmi lesquels d’autres expatriés francophones : Belges, Québécois, Marocains, Libanais, pour ne citer qu’eux, toujours présents lors de ces rencontres auquel s’est joint Luis, un jeune Hondurien le 14 juillet dernier… Et bien sûr parmi lesquels de nombreux Allemands qui année après année honorent le Beaujolais nouveau en le comparant avec des « connaisseurs ». La présentation du nouveau crû a été magistralement faite par Anne Zadikian, membre de la Confrérie, venue de Hanovre en voisine dans un magnifique costume. Une femme qui maîtrise parfaitement l’allemand et qui a réponse à toute question sur l’arôme, le cépage ou les qualités des douze vins qui sont la fierté du vignoble. Et qui chante Fanchon en transformant en chœur les membres de l’UFE-Berlin… In vino veritas et cantus ! Alors comment le crû de ce Primeur 2021 a-t-il été jugé par les intéressés ? Les avis « autorisés » pour ne pas dire « les palais les plus exercés » ont trouvé que « la cuvée 2021 ressemblait beaucoup aux cuvées des années 1980-1990 : le vin est plus frais, plus léger, avec une teneur en alcool ne dépassant pas les 12 degrés. Avec des arômes de framboise ou de fraise qui caractérisent le cru », un vin, qui plus est, doté d’une belle robe rouge vif, aux saveurs fruitées, de quoi accompagner à merveille nombre de spécialités de la gastronomie française… Autant de qualités recherchées par les Allemands et les Polonais qui préfèrent les vins qui ne sont pas trop riches en tanin. Dans la « famille Beaujolais », il n’y a pas que le Primeur ou le Beaujolais-villages, il y a aussi des pépites comme le Brouilly et le Côte de Brouilly, le Chénas, le Chiroubles, le Fleurie, le Juliénas, le Morgon, le Moulin à vent, le Régnié ou encore le Saint-Amour. La plupart de ces vins sont connus et très appréciés des Allemands et on ne les fera pas changer d‘avis. En Pologne voisine, à Gdansk et à Varsovie l’UFE a également fêté l’événement. Un jeune compatriote d’origine toulousaine, Gaël Lefay s’est expatrié à Gdansk où il est devenu importateur de vins et de produits du terroir français. Gaël qui travaille pour une grande enseigne française connaît bien le marché, les goûts des Polonais qui ont retrouvé en 2009 le droit d’acheter dans leur pays du vin issu de raisins polonais... En l’espace de quelques années, les vignerons polonais se sont lancés avec enthousiasme dans la production avec des résultats déjà appréciables dans les vins blancs. Il faut dire aussi qu’il faut des années pour qu’un terrain offre le meilleur de lui-même et que les températures hivernales froides les ont conduits à créer des cépages hybrides pour mieux résister aux sévères conditions météo. Et les Français les ont conseillés utilement. Parmi les souches hybrides les plus populaires cultivées en Pologne, citons, entre autres, « le Solaris, le Regent, le Rond-point, le Johanniter, l’Hibernal, le Seyval blanc, le Vidal, le Leon Millot, le Cabernet Cortis, le Chaunac et… le maréchal Foch. » Les Polonais comme les Allemands aiment les produits français et ces moments de convivialité les rassemblent régulièrement. Alors il ne reste plus qu’à se donner rendez-vous l’année prochaine et en attendant de vérifier – pour être sûr de ne pas nous tromper – que ces vins sont toujours dignes de leur excellente réputation. Après le rugby, le Beaujolais nouveau : pas moyen décidément de prendre en défaut mon compère palois Jean-Michel Poulot ! Dans le domaine viti-vinicole, là encore, ses connaissances sont solides… Joël-François Dumont
58min | Published on November 22, 2021
En partant à la découverte de ces « Français du bout du monde » au cours de nos émissions diffusées chaque semaine par la Voix du Béarn (https://www.radio.fr/s/voixbearn) et relayées en Pologne par Radio Hexagone (https://www.radiohexagone.com/), on peut être sûr de rencontrer des compatriotes de qualité. Il y en a qui suscitent même une certaine admiration de la part de nos auditeurs pour avoir si bien réussi leur intégration dans un autre pays d’accueil, chose qui est « tout sauf évidente »... Chaque peuple, chaque pays a son histoire collective, sa langue, ses coutumes, ses traditions. Depuis une quarantaine d’années dans les pays qui ont la chance de vivre en démocratie, on a le sentiment de partager une même « communauté de destin ». Mais une communauté demande des bâtisseurs, des guides pour fédérer des individus au cœur d’équipes (qui gagnent) : le sport collectif s’avère souvent être un des meilleurs exemples pour y parvenir. Curieusement, depuis dix, quinze ans, le temps semble s’être accéléré du fait d’Internet. La révolution numérique, les smartphones et les réseaux sociaux ont accentué cette perception. L’instantanéité générant une obligation d’immédiateté, le « temps perd de l’épaisseur ». Ces nouvelles technologies ont envahi notre vie au quotidien créant un nouveau rapport au temps. Il y a au moins un bon côté, cela permet aux « expats » d’avoir le sentiment d’être reliés en permanence à leur pays d’origine, à leurs parents, à leurs amis. Sans oublier ceux dont ils partagent le quotidien. Il est clair que la communication instantanée, la « dictature du temps réel » qui régissent désormais nos économies sont en train de changer sournoisement nos modes de vie, de pensée et d’action. Parmi ceux qui ont vu venir ces évolutions, citons Nicole Aubert.[1] Elle a raison quand elle dit que « notre culture temporelle est en train de changer radicalement ». On les appelle des « expatriés »… alors que la plupart ont leur patrie chevillée au cœur. Vivre loin de son pays, de sa famille, de ses amis, devoir changer une partie de ses habitudes pour s’adapter au quotidien et réussir sa vie dans un pays étranger, accompagner des compatriotes à trouver un emploi, un logement, certains s’y emploient avec succès. Sans renier pour autant leur culture ! Plus de 3.500.000 d’expats sont inscrits dans nos ambassades ! Longtemps ignorés en France – on a pu le constater une fois de plus avec cette pandémie – c’est un fait – à l’exception notable du Sénat qui ne les considère pas comme des « Français de deuxième catégorie » et qui, traditionnellement, défend leurs intérêts, seul certains grands groupes français ont vraiment compris l’intérêt d’avoir de tels relais à l’étranger pour mieux les aider à pénétrer des marchés difficiles et promouvoir ce « Made in France » qui s’avère, dans bien des cas, de qualité. Avant la COVID comme l’avait rappelé Serge Bosca lors d’une précédente émission, « les distances aussi s’étaient raccourcies avec les avancées technologiques et les lignes Low-cost… Les Expats vont devoir encore plus s’intégrer et se soutenir si nous sommes amenés à nouveau à vivre de tels confinements (Kick-down). L’intégration permettant de connaître les organes des pays où ils vivent. Le soutien pour aider nos compatriotes jeunes, arrivés ou moins bien intégrés, est devenu essentiel ». Leur donner une chance pour avoir envie de bien s’intégrer est devenu une priorité pour les sections de l’UFE à travers le monde. Aujourd’hui nous allons de nouveau dialoguer avec deux de ces Français expatriés dans des villes hanséatiques : Serge Bosca, qui vit à Gdansk, en Pologne et Antoine Desbordes installé à Hambourg en Allemagne. Deux pays voisins pourtant très différents. On vérifiera qu'un Gaulois reste un Gaulois et qu'un Marseillais – même à Gdansk – ne renonce pas pour autant à la bouillabaisse. Serge et Antoine sont tous les deux actifs au sein de l’Union des Français de l’Étranger, une association fondée en 1927 pour accompagner les expatriés français à travers le monde.[2] Deux chiffres pour présenter l’UFE: plus de 20.000 membres dans 110 pays, autrement dit un vaste réseau dont les membres bénévoles ne limitent pas leurs actions au soutien et à l’entraide de ses membres. Trop souvent, « la nature ayant horreur du vide », il leur faut combler le grand vide laissé par nos services diplomatiques et consulaires qui, au fil des ans, ont vu notre immense réseau diplomatique mondial se réduire en peau de chagrin… Ces expatriés engagés, on les retrouve souvent derrière des projets emblématiques. Prenons un exemple, dans le domaine de l’éducation : il existe 495 lycées français dans 137 pays, ce qui correspond à 356.000 élèves ! Le Traité de l‘Élysée a même été plus loin en décidant la création de trois lycées franco-allemands. Deux en Allemagne, à Sarrebruck et à Fribourg et un en France, à Bucq, près de Versailles. Trois établissements dont la renommée n’est plus à faire comme les lycées français de Londres, de Rome ou de Varsovie (https://lfv.pl/fr/page-daccueil/)! Et que dire du Lycée français de Berlin (https://www.fg-berlin.eu/Franzosisch), fondé en 1689 par le prince-électeur Frédéric Iᵉʳ de Prusse pour aider les réfugiés protestants après la révocation de l'Édit de Nantes en 1685, un lycée qui depuis sa création a toujours réussi à garder le français comme langue d'enseignement… Le « réseau AEFE » est une belle et grande réussite française. Deux nouveaux projets de lycées franco-allemands ont été lancés récemment : à Hambourg, le projet a été soutenu par le maire Olaf Scholz qui devrait succéder prochainement comme chancelier d’Allemagne à Angela Merkel et à Strasbourg, capitale européenne. Ronan le Gleut, Sénateur des Français de l’étranger,[3] suit de prêt l’évolution de ces deux projets. Quand on a soi-même eu la chance d’être élève au Lycée Français de Berlin, on mesure à quel point de tels projets peuvent être porteurs d’avenir pour les jeunes générations. En Pologne, comme en Allemagne, les projets éducatifs franco-polonais ou franco-allemands ont toujours été une priorité de l’UFE. Il arrive même, en Pologne, que l’UFE informe notre ambassade de l’existence d’écoles de qualité dans des villes moyennes où l’on enseigne le français, langue considérée comme la deuxième langue étrangère des Polonais… A Berlin les écoles francophones se multiplient.[4] Au cours de ces échanges on apprend toujours des choses intéressantes. Enrichissantes. L’expérience et le savoir des uns sont vraiment une source de richesse qui gagne à être mieux partagée. Une nouvelle occasion avec Jean-Michel Poulot de revisiter notre vieux continent sans oublier des escapades aux Amériques et en Asie. Joël-François Dumont [1] Voir « Le culte de l’urgence, la société malade du temps » de Nicole Aubert, Éditions Flammarion (2018) et « @ la recherche du temps : Individus hyperconnectés, société accélérée : tensions et transformations » aux Éditions Érès (2018) [2] Voir « Vigilance et solidarité pour développer la France d’outre-frontière (https://ufe-berlin.com/defendre-les-francais-de-letranger/)». Entretien avec l’ambassadeur François Barry Delongchamps, président de l’UFE Monde (27.04.2021). [3] Voir « La France et les Français de l’étranger : Entretien avec le sénateur Ronan Le Gleut » (01.08.2021). [4] Voir « Les écoles francophones à Berlin (https://lepetitjournal.com/berlin/ecoles-francophones-berlin-320538)» in Le Petit Journal.com (18.09.2021).
56min | Published on October 25, 2021
La cration il y a 30 ans du Trinagle de Weimar est célébré à Berlin en présence de Michael Müller, maire-régnant. L'idée est venue de Dietrich Genscher, qui, d’emblée, a compris l’intérêt d’associer la France à cette tentative de réconciliation germano-polonaise, en s'inspirant de l'expérience exemplaire de la réconciliation franco-allemande : « Il s'agissait de ne pas laisser l'Allemagne et la Pologne dans un face à face conflictuel stérile et d'orienter au mieux leur démarche de bon voisinage » comme le souligne Xavier Doucet, président de l’UFE Berlin. Pour Madame Anne-Marie Descôtes, ambassadrice de France en Allemagne, « le sens de cette initiative, prise il y a 30ans, est toujours là, c'était de travailler ensemble à plus d'intégration... en s'appuyant sur la jeunesse.» Comme l'avaient décidé le général de Gaulle et le chancelier Kontrad Adenauer. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
01min | Published on August 31, 2021
Tous les États qui ont « une politique de puissance » intègrent dans leur philosophie leur diaspora. Certains, même, l’utilisent comme un atout précieux et un levier d'influence… Alors, pourquoi la France d’Emmanuel Macron continue-t-elle de faire exception à cette règle ? Cette question, nos compatriotes qui vivent à l’étranger se la posent sans vraiment trouver de réponse. A défaut de comprendre, ils constatent, non sans tristesse, qu’une minorité de politiciens continue de stigmatiser nos compatriotes expatriés en les décrivant de manière caricaturale comme des exilés fiscaux, donc assimilables à de mauvais Français. Depuis son élection, le président Macron a attendu quatre ans avant de leur adresser une première lettre. Il est vrai qu’elle était intéressée… C’était au moment des élections consulaires. Le président a dû être alerté sur le fait que négliger un tel réservoir de voix pourrait bien lui coûter sa réélection… Mais cet intérêt n’a été que de très courte durée. De décret en décret ministériel, on se demande s’il faut seulement y voir les effets d’un amateurisme militant ou la manifestation d’une volonté politique. On en est même arrivé à des extrêmes au point que le président de l’UFE, François Barry Delongchamp, en sera réduit à recourir à la plus haute juridiction, le Conseil d'État, pour faire respecter les droits de ces Français qui n’ont pourtant pas démérité de la Nation française. Il y a une constante et elle est ancienne : la seule Assemblée qui a toujours défendu ces Français de l'étranger, c'est le Sénat. Les sénateurs « élus de l’étranger », au-delà de leur travail parlementaire, doivent se mobiliser pour empêcher des discriminations inacceptables du pouvoir politique. Qui sont réellement ces Français de l’étranger ? Sont-ils riches au point d’être montrés du doigt ? Ont-ils des Droits ? Quel est le travail au quotidien d’un sénateur « élu de l’étranger » ? Ronan Le Gleut, sénateur des Français de l’étranger – élu à Berlin – et ancien président de l’UFE Berlin, a bien voulu répondre à nos questions. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1h02 | Published on August 1, 2021
« Un homme d’Église, un homme d’exception qui a sauvé des dizaines de milliers d’enfants, rejetés par la société, des familles entières, à Madagascar chaque année. « Du berceau au cimetière », plus de 500.000 personnes ont été secourues entre 1975 et 2021 ! Un lieu d’exclusion, de souffrance, de violence et de mort transformé à 60 kilomètres de la capitale malgache en un oasis d’espérance par la volonté d’un homme, le père Pedro Opeka. »[1] Six fois nominé pour le prix Nobel de la Paix... En 2020, Akamasoa n’a pas de chance : l’Amérique avait prévu de faire attribuer ce prix symbolique à… Donald Trump ! Et l’année d’avant au leader nord-coréen dont on n’a pas fini de mesurer le mérite en matière de paix dans le monde ! Comme le montre très bien ce reportage présenté par Anne-Claire Coudray dans le 13 Heures de TF1,[2] le père Opeka ne pourrait réussir son sacerdoce sans une aide financière, d’où cette visite à Paris pour retrouver des fidèles. Son credo : « Il faudra vaincre la pauvreté pour pouvoir changer le monde. J'irai jusqu'au bout du monde chercher justice ». Il est surtout réconfortant de voir que parmi nos institutions qui soutiennent le père Pedro, il reste en France encore une ou deux institutions qui demeurent exemplaires. C’est à se demander si les autres ne se sentent pas concernées par les grandes causes humanitaires, au-delà des paroles sans lendemain des « charlatans du bonheur » ? Aucun « politique » ne semble être concerné par le problème. Ils sont tous aux abonnés absents. Ils ont, il est vrai, leur priorité : être élus ou réélus. Pas même un geste pour vacciner 18 villages où règne une humanité hors du commun. Le « père Pedro » n’est pas le seul à chercher à comprendre cette « absence de sensibilité sociale des dirigeants qui ont oublié et tourné le dos aux peuples qui les ont élus (http://www.perepedro-akamasoa.net/editoriaux/chers-amis/) ». Il y a bien longtemps que la plupart de nos élus n’écoutent plus leurs peuples, même quand ils crient. Ceci explique sans aucun doute possible les abstentions abyssales que nous essayons de comprendre année après année, élection après élection. On comprend pourquoi le pape a été le seul homme d’État en septembre 2019 à visiter le complexe d’Akamasoa et à témoigner son soutien à son condisciple argentin, fidèle adepte de Saint-Vincent de Paul. L’exemple du père Pedro qui a su redonner leur dignité à des êtres abandonnés de tous par le travail et l’éducation, sans aucun doute, unique au monde, d’une réussite qui force l’admiration. Il gagne donc à être mieux connu.[3] Merci TF1 ! Joël-François Dumont Ancien journaliste à TF1 [1] Voir PourAkamasoa, la pauvreté n’est pas une fatalité (https://ufe-berlin.com/2021/05/31/pere-pedro-opeka-pour-akamasoa-la-pauvrete-nest-pas-une-fatalite/) [2] Reportage de Sébastien Renouil, Bertrand Lachet, Frédéric Mignard et Pauline Lormant [2] France : Les amis du père Pedro (https://www.perepedro.com/fr/index.php) - Allemagne : Deutschland / Madagascar und Wir e.V. (https://www.madagaskar-und-wir.de/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
03min | Published on July 4, 2021
Description
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18 episodes
A l’étranger, il y a deux associations « patriotiques » françaises : le Souvenir Français, Gardien de notre mémoire (1887) et l’Union des Français de l’Étranger (1927). Ces deux associations à l’histoire et à la finalité bien particulières ont écrit quelques belles pages d’histoire en Allemagne et à Berlin. L’UFE-Berlin était à l’honneur ce 13 juillet : pour la première fois depuis le départ des Forces françaises de Berlin (FFB) en 1994, le nouvel Ambassadeur de France en Allemagne, M. François Delattre, a honoré de sa présence la traditionnelle « fête de l’amitié franco-allemande » de l’UFE-Berlin. Ce fut une rencontre chaleureuse, rare, très appréciée des expatriés français de Berlin réunis sous la bannière de l’UFE, et qui s’est déroulée dans un lieu quasi-mythique pour trois générations de nos contemporains. Pendant plus de cinquante ans, ce lieu aura en effet démontré la volonté de Paris de défendre Berlin par la présence de troupes françaises ; aujourd’hui, il en porte l’inextinguible souvenir : c’est le Mess Sergent-Brocard, au cœur du Quartier Napoléon, Q.-G. des FFB. En 1994, ce vaste complexe a été rebaptisé Julius-Leber-Kaserne, perpétuant ainsi le nom de l’un des plus farouches résistants au nazisme. De 1949 à 1991, l’ambassade de France en RFA était installée à Bonn ; après la réunification de l’Allemagne, elle est venue retrouver son site historique de la Pariser Platz à Berlin, désormais capitale fédérale. Depuis lors, l’Europe n’a cessé de se développer et de se transformer, essor au cœur duquel le partenariat franco-allemand reste incontournable – le rôle de notre ambassadeur à Berlin et celui de son homologue allemand en poste à Paris demeurent donc de premier plan. S.Exc. M. François Delattre a été précédemment Ambassadeur au Canada, puis aux États-Unis, Représentant permanent de la France auprès du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, et Secrétaire général du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Il a bien voulu nous livrer à l'UFE Berlin trois messages, en nous faisant partager sa vision de la relation franco-allemande. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09min | Published on July 16, 2023
Plusieurs millions de Français se sont expatriés. Entre 4 et 7 millions. Difficile d’avoir un chiffre précis, car beaucoup d’entre eux ont omis de s’inscrire au Consulat de France… Les cinq pays les plus prisés de nos compatriotes, seraient, dans l’ordre : la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Allemagne devant le Canada, l’Espagne et le Maroc… Pour en avoir côtoyé de très nombreux au cours de mon existence avant même de m’expatrier à Berlin, j’ai pu constater, non sans surprise, que les Français non seulement s’adaptaient assez facilement dans leurs pays d’accueil, mieux encore, que leur intégration était souvent une réussite. On constate au passage que ces Gaulois ont laissé dans l’hexagone cette image de « râleurs » impénitents qui souvent n’est pas usurpée… Certains même, au-delà de réussites professionnelles sont cités comme des modèles d’intégration. Leur apport conforte notre image de marque à l’étranger tout en relayant naturellement les purs produits de nos terroirs qui constituent un des charmes français. Une notion qui ne semble pas avoir été prise en compte à Paris, mais au cours des années on s’y fait… Il n’y a qu’à voir combien les produits français se retrouvent sur les bonnes tables mais aussi chez l’habitant qui les ont intégrés dans leur vie quotidienne pour s’en persuader. Pendant deux ans, nous avons donné la parole à la radio à des Français qui ont fait ce choix de l’expatriation. Qu’ils soient installés aux États-Unis, en Pologne, à Singapour, à Tokyo, à Casablanca ou à Marrakech, en Espagne ou au Portugal, en Chine, en Afrique ou encore dans les pays d’Europe orientale : République tchèque, Slovaquie, pour ne citer que ces pays, j’ai été frappé de mesurer en les écoutant dialoguer entre eux combien leur approche et leurs problèmes — pour ne pas dire leurs revendications vis-à-vis du pouvoir politique français — étaient identiques. Nous avons décidé de continuer à faire parler ces Français qui rayonnent dans leur pays d’adoption. En Allemagne et particulièrement à Berlin, où ils sont assez nombreux à avoir « réussi ». L’exemple de Didier Canet est typique de cette intégration réussie. En 1987, il représente les produits de Lenôtre au KaDeWe. La ville lui plaît. Pâtissier dans l’âme, il décide de rester et de combler un manque à ses yeux. En 1995 il créé sa première pâtisserie dans la Berliner Straße à Zehlendorf. Le succès est tel qu’aujourd’hui « les délices normands (http://www.auxdelicesnormands.de/)» ont fait des petits dans la Neue Kantstraße, la Pfalzburgerstraße à Wilmersdorf, au cœur de Wannsee, Chausseestraße, et à Steglitz, sans oublier Stahnsdorf qui est devenu un haut-lieu des délicatesses à la française… Sans oublier le pain français qui a aussi ses adeptes. L’entendre comparer le pain allemand et français est un plaisir pour ne pas dire un enrichissement culturel. Didier Canet est un homme heureux, bon vivant et fait désormais partie du paysage gastronomique de Berlin et du Brandebourg depuis 27ans. Ses gâteaux, ses tartes, ses croissants feuilletés font le bonheur des petits et des grands, allemands ou pas. Notre Normand a conservé son âme de pionnier et ne manquerait pour rien au monde ces moments de partage avec des compatriotes. Et pour ceux qui s’inquiéteraient du mal du pays, sa Normandie, rassurez-vous, Monsieur Canet a su rénover un magnifique domaine à Stahnsdorf qui a un côté… normand. Manque plus que le beurre, les pommiers, le cidre ou le Calvados. Espérons qu’il suscitera des vocations pour combler ce vide… Joël-François Dumont Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
35min | Published on November 20, 2022
Réunir l’espace d’une soirée électorale autour d’un même micro les divers candidats aux prochaines législatives à la députation pour la 7e Circonscription de l’étranger, plus qu’un challenge, c’était une initiative excellente qui a motivé de nombreuses personnes à « participer » : 50 personnes - les premières inscrites – « en présentiel » - et pour toutes les autres réparties dans quelques 17 pays, par zoom. Une occasion – enfin – de « dialoguer » en comparant les propositions des uns et des autres. On ne peut donc que féliciter Radio France Internationale (RFI Berlin), la Deutsche Gesellschaft für auswärtige Politik (DGAP), le Deutsch-Französicher Wirtschaftskreis (DFWK), Français du Monde (ADFE) et l’Union des Français de l’Étranger-Berlin pour cette excellente idée de partage. L’attente de voir - enfin - des gens d’horizons divers dire comment ils entendent concrètement défendre les intérêts spécifiques des Français de l’étranger était en soi une riche idée. Malheureusement les échanges n’ont pas du tout été à la hauteur des espérances. Sur ces deux heures les échanges intéressants n’ont pas dépassé quinze minutes. Premier regret, trop de gens en présence, ce qui permet des échanges inégaux mais qui exclut un vrai dialogue. D’un côté des candidats sérieux, qui ont des choses à dire, à n’en pas douter, mais dont les paroles s’évanouissent au gré de tirades de représentants de partis inconnus dont on sait qu’ils ne récolteront pas 1% des voix. C’est dommage. Certaines présentations avaient parfois l’air interminables, suivies de monologues ponctués de slogans qui n’apportent rien à des Français de l’étranger, sans oublier des catalogues de promesses voire même d’engagements fumeux du style : « Si je suis élu, avec moi ce sera la transparence » ! C’est à croire que la députation serait devenue un job comme un autre et que pour être élu, il suffit d’un coup de chance. Profitant d’une vacuité certaine en politique qui explique le manque d’intérêt et le peu d’enthousiasme pour le monde politique, analyse partagée de la droite à la gauche en passant par le centre sans oublier les extrêmes… Tout cela explique que nombreux sont ceux qui ont décroché au bout de 30 à 40 minutes ! Être député, pour un électeur est plus perçu comme une sorte de sacerdoce au service de la circonscription. Cela suppose des gens motivés qui ont une expérience professionnelle et une volonté, celle de prendre en compte les problèmes des gens pour défendre leurs intérêts à sur les bancs et dans les commissions de l’Assemblée Nationale. Les Français établis hors de France se considèrent, à juste titre, depuis de trop longues années comme des « Français de deuxième catégorie », « abandonnés à leur sort » quand ils ne sont pas méprisés voire montrés du doigt comme des fuyards qui auraient cherché à mettre leur fortune à l’abri du fisc français ! Pourquoi ne pas le reconnaître pour que cela change pour que l’impression qui prévaut vienne démentir les politiques suspectés de ne s’intéresser à ces Français de l’étranger qu’une fois tous les cinq ans… Un réservoir de voix de 3 millions et demi d’électeurs (en moyenne, 1 Français sur 3 est inscrit sur les listes électorales à l’étranger), par temps de disette cela peut faire la différence. Pour certains partis c’est l’occasion d’avoir un député de plus qui permettra d’atteindre le nombre requis pour constituer un groupe parlementaire. Du coup on est très loin des problèmes fiscaux, scolaires, de santé, de retraite, pour ne citer qu’eux que les Français de l’étranger aimeraient voir défendre à l’Assemblée. La vérité est de dire que depuis 25 ans, seul le Sénat en France s’est emparé de ces dossiers et des problèmes concrets de ces Français qui vivent à l’étranger. Exemple le fonds de ‘urgence voté à l’unanimité par le Sénat qui n’a même pas été examiné à l’Assemblée ! Une honte ! « La défense des droits fondamentaux des Français de l’étranger » est une priorité pour Philippe Deswel, militant de l’UFE en Autriche et spécialiste reconnu des problèmes économiques et financiers d’Europe centrale et orientale. Je vous propose d’écouter sa réaction… Joël-François Dumont
19min | Published on May 24, 2022
Les Français établis hors de France sont rivés sur les chaînes de télévision que l’on peut capter à l’étranger, sur les radios et, particulièrement, les webradios ou les sites Internet. Dire qu’ils se sentent concernés par cette élection présidentielle est rappeler une première évidence, la seconde est que, depuis trop longtemps, ces mêmes expatriés ont le sentiment d’être sinon oubliés, négligés voire abandonnés par le pouvoir politique. Ceci est particulièrement vrai, malheureusement, depuis 2012. Valérie Pécresse s’est donc adressée par visioconférence avec les Français de l’étranger : 1000 personnes (le maximum que Zoom puisse prendre en compte) ont pu ainsi participer en direct qui, connecté à son ordinateur, à sa tablette ou à son téléphone portable, pour entendre des réponses précises à des questions cruciales que se posent ces Français qui vivent et travaillent hors de France. Valérie Pécresse est donc la première à avoir montré son intérêt pour ces Français du bout du monde. Elle-même – tout comme Michel Barnier ou Ronan Le Gleut – a été une « expat » dans sa jeunesse. Valérie Pécresse, étudiante, a ainsi effectué un séjour au Japon et un stage à Moscou à l’ambassade de France. La candidate des Républicains à la Présidence de la République était ce mardi 16 février, aux côtés de Michel Barnier, ancien ministre des Affaires Étrangères et ancien commissaire européen en charge du Brexit, notamment, et du sénateur Ronan Le Gleut, Sénateur représentant les Français établis hors de France et secrétaire général adjoint des Républicains en charge des relations avec les mouvements politiques étrangers, également Secrétaire national de la fédération les Républicains des Français établis hors de France. Plus de 700 questions ont été adressées par courriel dans la semaine qui a précédé. Questions relatives à l’éducation, à la fiscalité, à la sécurité des ressortissants qui vivent dans des pays à risque, à la difficulté au quotidien qu’ont ces Français à trouver « un relai » au Consulat de France le plus proche. Une compatriote qui est établie à Seattle doit se rapprocher de San Francisco (4000 km). Les valises consulaires sont trop rares, ne parlons pas des fonctionnaires disponibles pour faire des tournées consulaires ! Valérie Pécresse a bien sûr évoqué ce scandaleux décret gouvernemental en date du 30 janvier 2021, stipulant que « les Français résidant dans les autres pays que l’espace européen devaient désormais justifier d’un « motif impérieux » pour revenir en France ». Comme l’a rappelé François Barry Delongchamps, Président de l’Union des Français de l’Étranger, « j’ai compris que la France était en train de violer un droit fondamental, car nul ne doit être privé du droit de rentrer dans le pays dont il est le ressortissant. »[1] Cet ancien ambassadeur de France a été devant le Conseil d’État où il a obtenu gain de cause : le décret pris par le ministre de la Santé, Olivier Véran, a été annulé. Et désormais, tous les pays européens ont compris qu’ils ne pouvaient pas refuser davantage un de leurs ressortissants vivant hors de l’Union européenne. Il n’y a donc pas ou plus de Français de deuxième catégorie. Un magnifique combat livré par l’Union des Français de l’étranger ! Valérie Pécresse répondant à une question a repris à son compte la proposition de Loi du sénateur Le Gleut instaurant « un fonds de soutien d’urgence » pour les Français établis hors de France, particulièrement dans les zones à risque. Proposition, rappelons-le, qui a été votée à l’unanimité au Sénat et qui n’est même pas passée devant l’Assemblée Nationale suite au refus des députés LREM « élus de l’étranger ». Un comble ! Ronan le Gleut avait proposé la création d’un fonds de soutien pour qu’une aide d’urgence puisse être envoyée immédiatement si nécessaire sans attendre des mois. Un dispositif proposé par ce sénateur élu des Français de l’étranger une semaine avant que la pandémie Covid 19 ne soit prise en considération par la ministre de la Santé, Agnès Buzin ![2] Par courrier électronique, tout Français établi hors de France pourra poser ses questions à l’équipe de Valérie Pécresse qui lui répondra. Une initiative saluée par les Français expatriés qui aimeraient bien que cet exemple soit suivi par d’autres au cas où ils auraient intégré ces mêmes Français de l’Étranger comme des citoyens de première catégorie sans les considérer comme un seul réservoir de voix. On ne demande qu’à voir ! Joël-François Dumont [1] Défendreles Droits fondamentaux des Français de l’étranger (https://ufe-berlin.com/defendre-les-droits-fondamentaux-des-francais-de-letranger/) (UFE- Berlin – 27 avril 2021) https://ufe-berlin.com/defendre-les-droits-fondamentaux-des-francais-de-letranger/ [2] Pourquoi stigmatiser ainsi les Français de l’Étranger ? (https://ufe-berlin.com/pourquoi-stigmatiser-ainsi-les-francais-de-letranger/) (UFE Berlin – 24 mai 2021) - https://ufe-berlin.com/pourquoi-stigmatiser-ainsi-les-francais-de-letranger/
45min | Published on February 16, 2022
Depuis une dizaine d’années, le nombre de jeunes Européens venus s’installer en Allemagne est en augmentation constante. Français, Espagnols, Polonais, Grecs, Portugais, Italiens, Néerlandais, Britanniques ou encore citoyens des pays baltes ou d’Europe centrale et orientale, pour la plupart, sont de plus en plus nombreux à opérer ce choix. Ce boom de l’emploi dans un pays frappé par une pénurie de main-d’œuvre qualifiée a su attirer ces deux dernières années beaucoup de jeunes, souvent demandeurs d’emploi dans leur pays. Fin 2021, le taux de chômage en France était supérieur à 8,1% (4% pour les cadres) contre 5,7% en Allemagne, pays dans lequel la durée de chômage des séniors est nettement moins importante qu’en France. Les jeunes Français en recherche d’emploi qui choisissent de s’expatrier outre-Rhin mettront peu de temps à comprendre que l’Allemagne ne constitue pas un Eldorado. Si la bonne santé économique de l’Allemagne est reconnue, les autorités n’en redoutent pas moins, dans un futur proche, un manque de main d’œuvre qualifiée et de main d’œuvre à haute valeur ajoutée. Il est manifeste que si le « système » exerce un attrait particulier, c’est parce qu’il fonctionne bien. Les Français se font rapidement à son mode d’organisation fédéral. La croissance ferme de l’économie, la stabilité politique, le consensus social, notamment, sont des marqueurs appréciés. Au-delà, quelle est donc cette force d’attraction qui inspire une immigration de qualité, de gens jeunes pour la plupart ? Le mode de vie, la stabilité politique jouent assurément un rôle souvent décisif dans ce choix, tout comme les valeurs du modèle économique et social allemands sans oublier un système de santé particulièrement performant et, last but not least, une qualité de vie très appréciée par nos compatriotes dans des grandes villes modernes comme Munich, Hambourg, Berlin et Francfort. Autant de facteurs déterminants. Depuis deux ans, la pandémie a modifié la donne et, pas plus qu’ailleurs, n’a facilité l’intégration en milieu allemand. Au-delà des organismes chargés de l’emploi et de la main d’œuvre, il y a des associations qui aident les jeunes travailleurs étrangers. Elles jouent parfois un rôle essentiel pour faciliter l’insertion de ces jeunes en leur évitant de mauvaises expériences, certains échecs pouvant être mal vécus. Dans ce domaine, l’association Emploi Allemagne [1] joue dans ce pays un rôle précieux. Des bénévoles accompagnent ces nouveaux venus en leur tendant une main secourable. Au-delà des conseils pratiques pour adapter leur CV, écrire une lettre de motivation ou les préparer à des entretiens d’embauche, ils vont les accompagner en les aidant à relever leurs challenges professionnels. « Plaçons l'humain au cœur de nos actions », tel est le leitmotiv de cette notre association qui s'engage pour faliciliter l'épanouissement socio-professionnel des Français en Allemagne. Anne-Chrystelle Bätz préside l’association Emploi Allemagne. Son expérience professionnelle, en France, dans le secteur de l’emploi, est bien sûr un avantage. Après 18 ans d’expérience en Allemagne, elle peut conseiller rapidement un demandeur d’emploi français ou francophone, le préparer utilement en lui permettant de mettre toutes les chances de son côté. Madame Bätz est une bénévole qui a une fine connaissance du marché de l’emploi en Allemagne. Elle connait la règlementation allemande et a élaborer des outils précieux pour favoriser l’insertion professionnelle des Français en Allemagne, notamment à travers « une carte interactive » de l’emploi en Allemagne et des accompagnements individuels et collectifs. Il faut bien sûr accepter de se rendre là où la demande est présente. Depuis 2018, elle s’est associée avec Pierre-Olivier Bousquet, président de l’Union des Français de l’Étranger en Catalogne, qui a fondé, à Barcelone, sur un modèle identique « Emploi Espagne » qui propose des offres d’emploi sur le site internet de l’association Emploi Espagne.[2] Un échange sympathique, pratique, sur un sujet très important pour tout expatrié qui « débarque ». Il est réconfortant de voir que des Français, bénévolement, guident ainsi les premiers pas de jeunes compatriotes qui arrivent en terrain inconnu. Cela prouve qu’il y a encore des « ressorts » parmi nos expatriés dont les associations servent parfois de relais efficace. Jean-Michel Poulot Joël-François Dumont [1] Association Emploi Allemagne (https://www.emploi-allemagne.de/) [2] Association Emploi Espagne (https://www.emploi-espagne.org/portail-emploi-espagne)
56min | Published on January 19, 2022
Berlin, le 21 novembre 2021. « Les Français qui parlent aux Français du bout du monde » ne boivent pas que de l’eau ferrugineuse, c’est bien connu. Dans leur culture, dans leur âme, les merveilleux produits du terroir gaulois restent toujours bien présents. Ils les connaissent, mieux encore, ils les font connaître autour d’eux dans leur pays d’accueil où ils réalisent leur promotion et favorisent leur exportation. C’est dans cet esprit, fidèle à une tradition qui remonte à plus de 50 ans, que l’UFE-Berlin a célébré dignement au Mess Sergent Brocard dans notre ancien quartier, haut lieu français pendant plus d’un demi-siècle, ce rendez-vous 2021. Le succès de cette soirée était au rendez-vous. Les membres de l’UFE n’ont regretté qu’une seule chose, que les mesures sanitaires aient limité le nombre de participants. Xavier Doucet, président de l’UFE-Berlin, a accueilli le 18 novembre ses ouailles mobilisées pour la circonstance avec leurs invités parmi lesquels d’autres expatriés francophones : Belges, Québécois, Marocains, Libanais, pour ne citer qu’eux, toujours présents lors de ces rencontres auquel s’est joint Luis, un jeune Hondurien le 14 juillet dernier… Et bien sûr parmi lesquels de nombreux Allemands qui année après année honorent le Beaujolais nouveau en le comparant avec des « connaisseurs ». La présentation du nouveau crû a été magistralement faite par Anne Zadikian, membre de la Confrérie, venue de Hanovre en voisine dans un magnifique costume. Une femme qui maîtrise parfaitement l’allemand et qui a réponse à toute question sur l’arôme, le cépage ou les qualités des douze vins qui sont la fierté du vignoble. Et qui chante Fanchon en transformant en chœur les membres de l’UFE-Berlin… In vino veritas et cantus ! Alors comment le crû de ce Primeur 2021 a-t-il été jugé par les intéressés ? Les avis « autorisés » pour ne pas dire « les palais les plus exercés » ont trouvé que « la cuvée 2021 ressemblait beaucoup aux cuvées des années 1980-1990 : le vin est plus frais, plus léger, avec une teneur en alcool ne dépassant pas les 12 degrés. Avec des arômes de framboise ou de fraise qui caractérisent le cru », un vin, qui plus est, doté d’une belle robe rouge vif, aux saveurs fruitées, de quoi accompagner à merveille nombre de spécialités de la gastronomie française… Autant de qualités recherchées par les Allemands et les Polonais qui préfèrent les vins qui ne sont pas trop riches en tanin. Dans la « famille Beaujolais », il n’y a pas que le Primeur ou le Beaujolais-villages, il y a aussi des pépites comme le Brouilly et le Côte de Brouilly, le Chénas, le Chiroubles, le Fleurie, le Juliénas, le Morgon, le Moulin à vent, le Régnié ou encore le Saint-Amour. La plupart de ces vins sont connus et très appréciés des Allemands et on ne les fera pas changer d‘avis. En Pologne voisine, à Gdansk et à Varsovie l’UFE a également fêté l’événement. Un jeune compatriote d’origine toulousaine, Gaël Lefay s’est expatrié à Gdansk où il est devenu importateur de vins et de produits du terroir français. Gaël qui travaille pour une grande enseigne française connaît bien le marché, les goûts des Polonais qui ont retrouvé en 2009 le droit d’acheter dans leur pays du vin issu de raisins polonais... En l’espace de quelques années, les vignerons polonais se sont lancés avec enthousiasme dans la production avec des résultats déjà appréciables dans les vins blancs. Il faut dire aussi qu’il faut des années pour qu’un terrain offre le meilleur de lui-même et que les températures hivernales froides les ont conduits à créer des cépages hybrides pour mieux résister aux sévères conditions météo. Et les Français les ont conseillés utilement. Parmi les souches hybrides les plus populaires cultivées en Pologne, citons, entre autres, « le Solaris, le Regent, le Rond-point, le Johanniter, l’Hibernal, le Seyval blanc, le Vidal, le Leon Millot, le Cabernet Cortis, le Chaunac et… le maréchal Foch. » Les Polonais comme les Allemands aiment les produits français et ces moments de convivialité les rassemblent régulièrement. Alors il ne reste plus qu’à se donner rendez-vous l’année prochaine et en attendant de vérifier – pour être sûr de ne pas nous tromper – que ces vins sont toujours dignes de leur excellente réputation. Après le rugby, le Beaujolais nouveau : pas moyen décidément de prendre en défaut mon compère palois Jean-Michel Poulot ! Dans le domaine viti-vinicole, là encore, ses connaissances sont solides… Joël-François Dumont
58min | Published on November 22, 2021
En partant à la découverte de ces « Français du bout du monde » au cours de nos émissions diffusées chaque semaine par la Voix du Béarn (https://www.radio.fr/s/voixbearn) et relayées en Pologne par Radio Hexagone (https://www.radiohexagone.com/), on peut être sûr de rencontrer des compatriotes de qualité. Il y en a qui suscitent même une certaine admiration de la part de nos auditeurs pour avoir si bien réussi leur intégration dans un autre pays d’accueil, chose qui est « tout sauf évidente »... Chaque peuple, chaque pays a son histoire collective, sa langue, ses coutumes, ses traditions. Depuis une quarantaine d’années dans les pays qui ont la chance de vivre en démocratie, on a le sentiment de partager une même « communauté de destin ». Mais une communauté demande des bâtisseurs, des guides pour fédérer des individus au cœur d’équipes (qui gagnent) : le sport collectif s’avère souvent être un des meilleurs exemples pour y parvenir. Curieusement, depuis dix, quinze ans, le temps semble s’être accéléré du fait d’Internet. La révolution numérique, les smartphones et les réseaux sociaux ont accentué cette perception. L’instantanéité générant une obligation d’immédiateté, le « temps perd de l’épaisseur ». Ces nouvelles technologies ont envahi notre vie au quotidien créant un nouveau rapport au temps. Il y a au moins un bon côté, cela permet aux « expats » d’avoir le sentiment d’être reliés en permanence à leur pays d’origine, à leurs parents, à leurs amis. Sans oublier ceux dont ils partagent le quotidien. Il est clair que la communication instantanée, la « dictature du temps réel » qui régissent désormais nos économies sont en train de changer sournoisement nos modes de vie, de pensée et d’action. Parmi ceux qui ont vu venir ces évolutions, citons Nicole Aubert.[1] Elle a raison quand elle dit que « notre culture temporelle est en train de changer radicalement ». On les appelle des « expatriés »… alors que la plupart ont leur patrie chevillée au cœur. Vivre loin de son pays, de sa famille, de ses amis, devoir changer une partie de ses habitudes pour s’adapter au quotidien et réussir sa vie dans un pays étranger, accompagner des compatriotes à trouver un emploi, un logement, certains s’y emploient avec succès. Sans renier pour autant leur culture ! Plus de 3.500.000 d’expats sont inscrits dans nos ambassades ! Longtemps ignorés en France – on a pu le constater une fois de plus avec cette pandémie – c’est un fait – à l’exception notable du Sénat qui ne les considère pas comme des « Français de deuxième catégorie » et qui, traditionnellement, défend leurs intérêts, seul certains grands groupes français ont vraiment compris l’intérêt d’avoir de tels relais à l’étranger pour mieux les aider à pénétrer des marchés difficiles et promouvoir ce « Made in France » qui s’avère, dans bien des cas, de qualité. Avant la COVID comme l’avait rappelé Serge Bosca lors d’une précédente émission, « les distances aussi s’étaient raccourcies avec les avancées technologiques et les lignes Low-cost… Les Expats vont devoir encore plus s’intégrer et se soutenir si nous sommes amenés à nouveau à vivre de tels confinements (Kick-down). L’intégration permettant de connaître les organes des pays où ils vivent. Le soutien pour aider nos compatriotes jeunes, arrivés ou moins bien intégrés, est devenu essentiel ». Leur donner une chance pour avoir envie de bien s’intégrer est devenu une priorité pour les sections de l’UFE à travers le monde. Aujourd’hui nous allons de nouveau dialoguer avec deux de ces Français expatriés dans des villes hanséatiques : Serge Bosca, qui vit à Gdansk, en Pologne et Antoine Desbordes installé à Hambourg en Allemagne. Deux pays voisins pourtant très différents. On vérifiera qu'un Gaulois reste un Gaulois et qu'un Marseillais – même à Gdansk – ne renonce pas pour autant à la bouillabaisse. Serge et Antoine sont tous les deux actifs au sein de l’Union des Français de l’Étranger, une association fondée en 1927 pour accompagner les expatriés français à travers le monde.[2] Deux chiffres pour présenter l’UFE: plus de 20.000 membres dans 110 pays, autrement dit un vaste réseau dont les membres bénévoles ne limitent pas leurs actions au soutien et à l’entraide de ses membres. Trop souvent, « la nature ayant horreur du vide », il leur faut combler le grand vide laissé par nos services diplomatiques et consulaires qui, au fil des ans, ont vu notre immense réseau diplomatique mondial se réduire en peau de chagrin… Ces expatriés engagés, on les retrouve souvent derrière des projets emblématiques. Prenons un exemple, dans le domaine de l’éducation : il existe 495 lycées français dans 137 pays, ce qui correspond à 356.000 élèves ! Le Traité de l‘Élysée a même été plus loin en décidant la création de trois lycées franco-allemands. Deux en Allemagne, à Sarrebruck et à Fribourg et un en France, à Bucq, près de Versailles. Trois établissements dont la renommée n’est plus à faire comme les lycées français de Londres, de Rome ou de Varsovie (https://lfv.pl/fr/page-daccueil/)! Et que dire du Lycée français de Berlin (https://www.fg-berlin.eu/Franzosisch), fondé en 1689 par le prince-électeur Frédéric Iᵉʳ de Prusse pour aider les réfugiés protestants après la révocation de l'Édit de Nantes en 1685, un lycée qui depuis sa création a toujours réussi à garder le français comme langue d'enseignement… Le « réseau AEFE » est une belle et grande réussite française. Deux nouveaux projets de lycées franco-allemands ont été lancés récemment : à Hambourg, le projet a été soutenu par le maire Olaf Scholz qui devrait succéder prochainement comme chancelier d’Allemagne à Angela Merkel et à Strasbourg, capitale européenne. Ronan le Gleut, Sénateur des Français de l’étranger,[3] suit de prêt l’évolution de ces deux projets. Quand on a soi-même eu la chance d’être élève au Lycée Français de Berlin, on mesure à quel point de tels projets peuvent être porteurs d’avenir pour les jeunes générations. En Pologne, comme en Allemagne, les projets éducatifs franco-polonais ou franco-allemands ont toujours été une priorité de l’UFE. Il arrive même, en Pologne, que l’UFE informe notre ambassade de l’existence d’écoles de qualité dans des villes moyennes où l’on enseigne le français, langue considérée comme la deuxième langue étrangère des Polonais… A Berlin les écoles francophones se multiplient.[4] Au cours de ces échanges on apprend toujours des choses intéressantes. Enrichissantes. L’expérience et le savoir des uns sont vraiment une source de richesse qui gagne à être mieux partagée. Une nouvelle occasion avec Jean-Michel Poulot de revisiter notre vieux continent sans oublier des escapades aux Amériques et en Asie. Joël-François Dumont [1] Voir « Le culte de l’urgence, la société malade du temps » de Nicole Aubert, Éditions Flammarion (2018) et « @ la recherche du temps : Individus hyperconnectés, société accélérée : tensions et transformations » aux Éditions Érès (2018) [2] Voir « Vigilance et solidarité pour développer la France d’outre-frontière (https://ufe-berlin.com/defendre-les-francais-de-letranger/)». Entretien avec l’ambassadeur François Barry Delongchamps, président de l’UFE Monde (27.04.2021). [3] Voir « La France et les Français de l’étranger : Entretien avec le sénateur Ronan Le Gleut » (01.08.2021). [4] Voir « Les écoles francophones à Berlin (https://lepetitjournal.com/berlin/ecoles-francophones-berlin-320538)» in Le Petit Journal.com (18.09.2021).
56min | Published on October 25, 2021
La cration il y a 30 ans du Trinagle de Weimar est célébré à Berlin en présence de Michael Müller, maire-régnant. L'idée est venue de Dietrich Genscher, qui, d’emblée, a compris l’intérêt d’associer la France à cette tentative de réconciliation germano-polonaise, en s'inspirant de l'expérience exemplaire de la réconciliation franco-allemande : « Il s'agissait de ne pas laisser l'Allemagne et la Pologne dans un face à face conflictuel stérile et d'orienter au mieux leur démarche de bon voisinage » comme le souligne Xavier Doucet, président de l’UFE Berlin. Pour Madame Anne-Marie Descôtes, ambassadrice de France en Allemagne, « le sens de cette initiative, prise il y a 30ans, est toujours là, c'était de travailler ensemble à plus d'intégration... en s'appuyant sur la jeunesse.» Comme l'avaient décidé le général de Gaulle et le chancelier Kontrad Adenauer. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
01min | Published on August 31, 2021
Tous les États qui ont « une politique de puissance » intègrent dans leur philosophie leur diaspora. Certains, même, l’utilisent comme un atout précieux et un levier d'influence… Alors, pourquoi la France d’Emmanuel Macron continue-t-elle de faire exception à cette règle ? Cette question, nos compatriotes qui vivent à l’étranger se la posent sans vraiment trouver de réponse. A défaut de comprendre, ils constatent, non sans tristesse, qu’une minorité de politiciens continue de stigmatiser nos compatriotes expatriés en les décrivant de manière caricaturale comme des exilés fiscaux, donc assimilables à de mauvais Français. Depuis son élection, le président Macron a attendu quatre ans avant de leur adresser une première lettre. Il est vrai qu’elle était intéressée… C’était au moment des élections consulaires. Le président a dû être alerté sur le fait que négliger un tel réservoir de voix pourrait bien lui coûter sa réélection… Mais cet intérêt n’a été que de très courte durée. De décret en décret ministériel, on se demande s’il faut seulement y voir les effets d’un amateurisme militant ou la manifestation d’une volonté politique. On en est même arrivé à des extrêmes au point que le président de l’UFE, François Barry Delongchamp, en sera réduit à recourir à la plus haute juridiction, le Conseil d'État, pour faire respecter les droits de ces Français qui n’ont pourtant pas démérité de la Nation française. Il y a une constante et elle est ancienne : la seule Assemblée qui a toujours défendu ces Français de l'étranger, c'est le Sénat. Les sénateurs « élus de l’étranger », au-delà de leur travail parlementaire, doivent se mobiliser pour empêcher des discriminations inacceptables du pouvoir politique. Qui sont réellement ces Français de l’étranger ? Sont-ils riches au point d’être montrés du doigt ? Ont-ils des Droits ? Quel est le travail au quotidien d’un sénateur « élu de l’étranger » ? Ronan Le Gleut, sénateur des Français de l’étranger – élu à Berlin – et ancien président de l’UFE Berlin, a bien voulu répondre à nos questions. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1h02 | Published on August 1, 2021
« Un homme d’Église, un homme d’exception qui a sauvé des dizaines de milliers d’enfants, rejetés par la société, des familles entières, à Madagascar chaque année. « Du berceau au cimetière », plus de 500.000 personnes ont été secourues entre 1975 et 2021 ! Un lieu d’exclusion, de souffrance, de violence et de mort transformé à 60 kilomètres de la capitale malgache en un oasis d’espérance par la volonté d’un homme, le père Pedro Opeka. »[1] Six fois nominé pour le prix Nobel de la Paix... En 2020, Akamasoa n’a pas de chance : l’Amérique avait prévu de faire attribuer ce prix symbolique à… Donald Trump ! Et l’année d’avant au leader nord-coréen dont on n’a pas fini de mesurer le mérite en matière de paix dans le monde ! Comme le montre très bien ce reportage présenté par Anne-Claire Coudray dans le 13 Heures de TF1,[2] le père Opeka ne pourrait réussir son sacerdoce sans une aide financière, d’où cette visite à Paris pour retrouver des fidèles. Son credo : « Il faudra vaincre la pauvreté pour pouvoir changer le monde. J'irai jusqu'au bout du monde chercher justice ». Il est surtout réconfortant de voir que parmi nos institutions qui soutiennent le père Pedro, il reste en France encore une ou deux institutions qui demeurent exemplaires. C’est à se demander si les autres ne se sentent pas concernées par les grandes causes humanitaires, au-delà des paroles sans lendemain des « charlatans du bonheur » ? Aucun « politique » ne semble être concerné par le problème. Ils sont tous aux abonnés absents. Ils ont, il est vrai, leur priorité : être élus ou réélus. Pas même un geste pour vacciner 18 villages où règne une humanité hors du commun. Le « père Pedro » n’est pas le seul à chercher à comprendre cette « absence de sensibilité sociale des dirigeants qui ont oublié et tourné le dos aux peuples qui les ont élus (http://www.perepedro-akamasoa.net/editoriaux/chers-amis/) ». Il y a bien longtemps que la plupart de nos élus n’écoutent plus leurs peuples, même quand ils crient. Ceci explique sans aucun doute possible les abstentions abyssales que nous essayons de comprendre année après année, élection après élection. On comprend pourquoi le pape a été le seul homme d’État en septembre 2019 à visiter le complexe d’Akamasoa et à témoigner son soutien à son condisciple argentin, fidèle adepte de Saint-Vincent de Paul. L’exemple du père Pedro qui a su redonner leur dignité à des êtres abandonnés de tous par le travail et l’éducation, sans aucun doute, unique au monde, d’une réussite qui force l’admiration. Il gagne donc à être mieux connu.[3] Merci TF1 ! Joël-François Dumont Ancien journaliste à TF1 [1] Voir PourAkamasoa, la pauvreté n’est pas une fatalité (https://ufe-berlin.com/2021/05/31/pere-pedro-opeka-pour-akamasoa-la-pauvrete-nest-pas-une-fatalite/) [2] Reportage de Sébastien Renouil, Bertrand Lachet, Frédéric Mignard et Pauline Lormant [2] France : Les amis du père Pedro (https://www.perepedro.com/fr/index.php) - Allemagne : Deutschland / Madagascar und Wir e.V. (https://www.madagaskar-und-wir.de/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
03min | Published on July 4, 2021