Délices normands, berlinois ou brandebourgeois, même combat ! cover
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UFE Berlin

Délices normands, berlinois ou brandebourgeois, même combat !

Délices normands, berlinois ou brandebourgeois, même combat !

35min |20/11/2022|

85

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Description

Plusieurs millions de Français se sont expatriés. Entre 4 et 7 millions. Difficile d’avoir un chiffre précis, car beaucoup d’entre eux ont omis de s’inscrire au Consulat de France… 

Les cinq pays les plus prisés de nos compatriotes, seraient, dans l’ordre : la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Allemagne devant le Canada, l’Espagne et le Maroc…  

Pour en avoir côtoyé de très nombreux au cours de mon existence avant même de m’expatrier à Berlin, j’ai pu constater, non sans surprise, que les Français non seulement s’adaptaient assez facilement dans leurs pays d’accueil, mieux encore, que leur intégration était souvent une réussite. On constate au passage que ces Gaulois ont laissé dans l’hexagone cette
image de « râleurs » impénitents qui souvent n’est pas usurpée… 

Certains même, au-delà de réussites professionnelles sont cités comme des modèles d’intégration. Leur apport conforte notre image de marque à l’étranger tout en relayant naturellement les purs produits de nos terroirs qui constituent un des charmes français. Une notion qui ne semble pas avoir été prise en compte à Paris, mais au cours des années on s’y fait… 

Il n’y a qu’à voir combien les produits français se retrouvent sur les bonnes tables mais aussi chez l’habitant qui les ont intégrés dans leur vie quotidienne pour s’en persuader. 

Pendant deux ans, nous avons donné la parole à la radio à des Français qui ont fait ce choix de l’expatriation. Qu’ils soient installés aux États-Unis, en Pologne, à Singapour, à Tokyo, à Casablanca ou à Marrakech, en Espagne ou au Portugal, en Chine, en Afrique ou encore dans les pays d’Europe orientale : République tchèque, Slovaquie, pour ne citer que ces pays, j’ai été frappé de mesurer en les écoutant dialoguer entre eux combien leur approche et leurs problèmes — pour ne pas dire leurs revendications vis-à-vis du pouvoir politique français — étaient identiques. 

Nous avons décidé de continuer à faire parler ces Français qui rayonnent dans leur pays d’adoption. En Allemagne et particulièrement à Berlin, où ils sont assez nombreux à avoir « réussi ».

L’exemple de Didier Canet est typique de cette intégration réussie.   En 1987, il représente les produits de Lenôtre au KaDeWe. La ville lui plaît. Pâtissier dans l’âme, il décide de rester et de
combler un manque à ses yeux. En 1995 il créé sa première pâtisserie dans la Berliner Straße à Zehlendorf. Le succès est tel qu’aujourd’hui « les délices normands » ont fait des petits dans la Neue Kantstraße, la Pfalzburgerstraße à Wilmersdorf, au cœur de Wannsee, Chausseestraße, et à Steglitz, sans oublier Stahnsdorf qui est devenu un haut-lieu des délicatesses à la française… Sans oublier le pain français qui a aussi ses adeptes. L’entendre comparer le pain allemand et français est un plaisir pour ne pas dire un enrichissement culturel. 

Didier Canet est un homme heureux, bon vivant et fait désormais partie du paysage gastronomique de Berlin et du Brandebourg depuis 27ans. Ses gâteaux, ses tartes, ses croissants feuilletés font le bonheur des petits et des grands, allemands ou pas. Notre Normand a conservé son âme de pionnier et ne manquerait pour rien au monde ces moments de partage avec des compatriotes.  

Et pour ceux qui s’inquiéteraient du mal du pays, sa Normandie, rassurez-vous, Monsieur Canet a su rénover un magnifique domaine à Stahnsdorf qui a un côté… normand. Manque plus que le beurre, les pommiers, le cidre ou le Calvados. Espérons qu’il suscitera des vocations pour combler ce vide… 

Joël-François Dumont  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Plusieurs millions de Français se sont expatriés. Entre 4 et 7 millions. Difficile d’avoir un chiffre précis, car beaucoup d’entre eux ont omis de s’inscrire au Consulat de France… 

Les cinq pays les plus prisés de nos compatriotes, seraient, dans l’ordre : la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Allemagne devant le Canada, l’Espagne et le Maroc…  

Pour en avoir côtoyé de très nombreux au cours de mon existence avant même de m’expatrier à Berlin, j’ai pu constater, non sans surprise, que les Français non seulement s’adaptaient assez facilement dans leurs pays d’accueil, mieux encore, que leur intégration était souvent une réussite. On constate au passage que ces Gaulois ont laissé dans l’hexagone cette
image de « râleurs » impénitents qui souvent n’est pas usurpée… 

Certains même, au-delà de réussites professionnelles sont cités comme des modèles d’intégration. Leur apport conforte notre image de marque à l’étranger tout en relayant naturellement les purs produits de nos terroirs qui constituent un des charmes français. Une notion qui ne semble pas avoir été prise en compte à Paris, mais au cours des années on s’y fait… 

Il n’y a qu’à voir combien les produits français se retrouvent sur les bonnes tables mais aussi chez l’habitant qui les ont intégrés dans leur vie quotidienne pour s’en persuader. 

Pendant deux ans, nous avons donné la parole à la radio à des Français qui ont fait ce choix de l’expatriation. Qu’ils soient installés aux États-Unis, en Pologne, à Singapour, à Tokyo, à Casablanca ou à Marrakech, en Espagne ou au Portugal, en Chine, en Afrique ou encore dans les pays d’Europe orientale : République tchèque, Slovaquie, pour ne citer que ces pays, j’ai été frappé de mesurer en les écoutant dialoguer entre eux combien leur approche et leurs problèmes — pour ne pas dire leurs revendications vis-à-vis du pouvoir politique français — étaient identiques. 

Nous avons décidé de continuer à faire parler ces Français qui rayonnent dans leur pays d’adoption. En Allemagne et particulièrement à Berlin, où ils sont assez nombreux à avoir « réussi ».

L’exemple de Didier Canet est typique de cette intégration réussie.   En 1987, il représente les produits de Lenôtre au KaDeWe. La ville lui plaît. Pâtissier dans l’âme, il décide de rester et de
combler un manque à ses yeux. En 1995 il créé sa première pâtisserie dans la Berliner Straße à Zehlendorf. Le succès est tel qu’aujourd’hui « les délices normands » ont fait des petits dans la Neue Kantstraße, la Pfalzburgerstraße à Wilmersdorf, au cœur de Wannsee, Chausseestraße, et à Steglitz, sans oublier Stahnsdorf qui est devenu un haut-lieu des délicatesses à la française… Sans oublier le pain français qui a aussi ses adeptes. L’entendre comparer le pain allemand et français est un plaisir pour ne pas dire un enrichissement culturel. 

Didier Canet est un homme heureux, bon vivant et fait désormais partie du paysage gastronomique de Berlin et du Brandebourg depuis 27ans. Ses gâteaux, ses tartes, ses croissants feuilletés font le bonheur des petits et des grands, allemands ou pas. Notre Normand a conservé son âme de pionnier et ne manquerait pour rien au monde ces moments de partage avec des compatriotes.  

Et pour ceux qui s’inquiéteraient du mal du pays, sa Normandie, rassurez-vous, Monsieur Canet a su rénover un magnifique domaine à Stahnsdorf qui a un côté… normand. Manque plus que le beurre, les pommiers, le cidre ou le Calvados. Espérons qu’il suscitera des vocations pour combler ce vide… 

Joël-François Dumont  


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Plusieurs millions de Français se sont expatriés. Entre 4 et 7 millions. Difficile d’avoir un chiffre précis, car beaucoup d’entre eux ont omis de s’inscrire au Consulat de France… 

Les cinq pays les plus prisés de nos compatriotes, seraient, dans l’ordre : la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Allemagne devant le Canada, l’Espagne et le Maroc…  

Pour en avoir côtoyé de très nombreux au cours de mon existence avant même de m’expatrier à Berlin, j’ai pu constater, non sans surprise, que les Français non seulement s’adaptaient assez facilement dans leurs pays d’accueil, mieux encore, que leur intégration était souvent une réussite. On constate au passage que ces Gaulois ont laissé dans l’hexagone cette
image de « râleurs » impénitents qui souvent n’est pas usurpée… 

Certains même, au-delà de réussites professionnelles sont cités comme des modèles d’intégration. Leur apport conforte notre image de marque à l’étranger tout en relayant naturellement les purs produits de nos terroirs qui constituent un des charmes français. Une notion qui ne semble pas avoir été prise en compte à Paris, mais au cours des années on s’y fait… 

Il n’y a qu’à voir combien les produits français se retrouvent sur les bonnes tables mais aussi chez l’habitant qui les ont intégrés dans leur vie quotidienne pour s’en persuader. 

Pendant deux ans, nous avons donné la parole à la radio à des Français qui ont fait ce choix de l’expatriation. Qu’ils soient installés aux États-Unis, en Pologne, à Singapour, à Tokyo, à Casablanca ou à Marrakech, en Espagne ou au Portugal, en Chine, en Afrique ou encore dans les pays d’Europe orientale : République tchèque, Slovaquie, pour ne citer que ces pays, j’ai été frappé de mesurer en les écoutant dialoguer entre eux combien leur approche et leurs problèmes — pour ne pas dire leurs revendications vis-à-vis du pouvoir politique français — étaient identiques. 

Nous avons décidé de continuer à faire parler ces Français qui rayonnent dans leur pays d’adoption. En Allemagne et particulièrement à Berlin, où ils sont assez nombreux à avoir « réussi ».

L’exemple de Didier Canet est typique de cette intégration réussie.   En 1987, il représente les produits de Lenôtre au KaDeWe. La ville lui plaît. Pâtissier dans l’âme, il décide de rester et de
combler un manque à ses yeux. En 1995 il créé sa première pâtisserie dans la Berliner Straße à Zehlendorf. Le succès est tel qu’aujourd’hui « les délices normands » ont fait des petits dans la Neue Kantstraße, la Pfalzburgerstraße à Wilmersdorf, au cœur de Wannsee, Chausseestraße, et à Steglitz, sans oublier Stahnsdorf qui est devenu un haut-lieu des délicatesses à la française… Sans oublier le pain français qui a aussi ses adeptes. L’entendre comparer le pain allemand et français est un plaisir pour ne pas dire un enrichissement culturel. 

Didier Canet est un homme heureux, bon vivant et fait désormais partie du paysage gastronomique de Berlin et du Brandebourg depuis 27ans. Ses gâteaux, ses tartes, ses croissants feuilletés font le bonheur des petits et des grands, allemands ou pas. Notre Normand a conservé son âme de pionnier et ne manquerait pour rien au monde ces moments de partage avec des compatriotes.  

Et pour ceux qui s’inquiéteraient du mal du pays, sa Normandie, rassurez-vous, Monsieur Canet a su rénover un magnifique domaine à Stahnsdorf qui a un côté… normand. Manque plus que le beurre, les pommiers, le cidre ou le Calvados. Espérons qu’il suscitera des vocations pour combler ce vide… 

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Plusieurs millions de Français se sont expatriés. Entre 4 et 7 millions. Difficile d’avoir un chiffre précis, car beaucoup d’entre eux ont omis de s’inscrire au Consulat de France… 

Les cinq pays les plus prisés de nos compatriotes, seraient, dans l’ordre : la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Allemagne devant le Canada, l’Espagne et le Maroc…  

Pour en avoir côtoyé de très nombreux au cours de mon existence avant même de m’expatrier à Berlin, j’ai pu constater, non sans surprise, que les Français non seulement s’adaptaient assez facilement dans leurs pays d’accueil, mieux encore, que leur intégration était souvent une réussite. On constate au passage que ces Gaulois ont laissé dans l’hexagone cette
image de « râleurs » impénitents qui souvent n’est pas usurpée… 

Certains même, au-delà de réussites professionnelles sont cités comme des modèles d’intégration. Leur apport conforte notre image de marque à l’étranger tout en relayant naturellement les purs produits de nos terroirs qui constituent un des charmes français. Une notion qui ne semble pas avoir été prise en compte à Paris, mais au cours des années on s’y fait… 

Il n’y a qu’à voir combien les produits français se retrouvent sur les bonnes tables mais aussi chez l’habitant qui les ont intégrés dans leur vie quotidienne pour s’en persuader. 

Pendant deux ans, nous avons donné la parole à la radio à des Français qui ont fait ce choix de l’expatriation. Qu’ils soient installés aux États-Unis, en Pologne, à Singapour, à Tokyo, à Casablanca ou à Marrakech, en Espagne ou au Portugal, en Chine, en Afrique ou encore dans les pays d’Europe orientale : République tchèque, Slovaquie, pour ne citer que ces pays, j’ai été frappé de mesurer en les écoutant dialoguer entre eux combien leur approche et leurs problèmes — pour ne pas dire leurs revendications vis-à-vis du pouvoir politique français — étaient identiques. 

Nous avons décidé de continuer à faire parler ces Français qui rayonnent dans leur pays d’adoption. En Allemagne et particulièrement à Berlin, où ils sont assez nombreux à avoir « réussi ».

L’exemple de Didier Canet est typique de cette intégration réussie.   En 1987, il représente les produits de Lenôtre au KaDeWe. La ville lui plaît. Pâtissier dans l’âme, il décide de rester et de
combler un manque à ses yeux. En 1995 il créé sa première pâtisserie dans la Berliner Straße à Zehlendorf. Le succès est tel qu’aujourd’hui « les délices normands » ont fait des petits dans la Neue Kantstraße, la Pfalzburgerstraße à Wilmersdorf, au cœur de Wannsee, Chausseestraße, et à Steglitz, sans oublier Stahnsdorf qui est devenu un haut-lieu des délicatesses à la française… Sans oublier le pain français qui a aussi ses adeptes. L’entendre comparer le pain allemand et français est un plaisir pour ne pas dire un enrichissement culturel. 

Didier Canet est un homme heureux, bon vivant et fait désormais partie du paysage gastronomique de Berlin et du Brandebourg depuis 27ans. Ses gâteaux, ses tartes, ses croissants feuilletés font le bonheur des petits et des grands, allemands ou pas. Notre Normand a conservé son âme de pionnier et ne manquerait pour rien au monde ces moments de partage avec des compatriotes.  

Et pour ceux qui s’inquiéteraient du mal du pays, sa Normandie, rassurez-vous, Monsieur Canet a su rénover un magnifique domaine à Stahnsdorf qui a un côté… normand. Manque plus que le beurre, les pommiers, le cidre ou le Calvados. Espérons qu’il suscitera des vocations pour combler ce vide… 

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