Description
Cette deuxième émission consacrée aux Français du bout du monde a permis de s’interroger sur la stigmatisation entretenue par certains politiques de ces 3.400.000 Français qui travaillent et vivent à l’étranger. Cette pandémie aura été révélatrice de ces comportements, comme le démontre Christophe André Frassa, l’un de ces sénateurs des Français de l’étranger. Le Sénat est très seul depuis longtemps pour défendre leurs intérêts.
Qui sont-ils des exilés fiscaux, des « riches ». La réalité est tout autre. Pourquoi entretenir alors un soupçon aussi malsain que grotesque ? Pourquoi les assimiler à des Français au rabais ?
En 2009, le gouvernement français avait mis en place une politique de vaccination pour l’ensemble de nos ressortissants en France, Outre-mer et à l’étranger. En 2021, les Français de l’étranger, hors Union européenne, se verront, eux, interdire le droit de rentrer en France sauf « motifs impérieux ». Il faudra que l’UFE aille devant le Conseil d’État pour faire abroger un décret inique soutenu par Oliver Véran, ministre de la santé ! Du jamais vu ! La constitution bafouée, la déclaration des Droits de l’Homme et des Citoyens piétinée.
Sans oublier nos diplomates qui se verront interdire par courrier électronique personnalisé de rentrer en France pour tenter de s’y faire vacciner. A Berlin comme ailleurs, fin mai, pas un seul d’entre eux ne sera vacciné alors que tout le monde, dans quatre jours, pourra l’être en métropole.
Sectarisme, ignorance, bêtise sans fin, on ne trouve pas les mots justes pour fustiger des comportements aussi irresponsables, grotesques que choquants.
Il faut savoir que cette situation est très mal vécue par nos compatriotes à l’étranger qui n’ont jamais démérité et qui font montre d’une grande aptitude à s’intégrer dans des pays les plus divers. Ils y donnent une autre image de la France que celle que peuvent véhiculer ces politiciens qui ne portent ni vision, ni projet politique et dont la seule ambition est de durer.
Après un silence de 4 ans, Emmanuel Macron, en pleine campagne électorale, découvre enfin ce réservoir de voix. Il leur a écrit une lettre de trois pages… pour vanter son bilan ! Christophe André Frassa a choisi de citer Talleyrand qui disait « Quand on a raison, on n’écrit pas trois pages » pour estimer que ce bilan, comme l’a fait avant lui Ronan Le Gleut, est « bien trop beau pour être vrai ».
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