Speaker #0Bonjour et bienvenue sur cette première capsule de l'Avent pour se libérer de notre dépendance affective. Et ce premier épisode, pour introduire un petit peu toute la série, c'est vraiment de te dire, de t'affirmer non, la dépendance affective n'est pas une faiblesse, non, la dépendance affective n'est pas une tare inéluctable, irrécupérable, et oui... il est possible de sortir de la dépendance affective. J'en suis la preuve vivante. Aujourd'hui, je suis totalement libérée après un travail, des prises de conscience et justement le fruit d'un apprentissage quelque part, un apprentissage sur moi-même, un apprentissage sur les différents fonctionnements internes et intérieurs. Et c'est ce que j'ai à cœur de partager à travers mes accompagnements et à travers toute cette série de capsules et puis à travers mes podcasts. pour vraiment donner cet espoir et témoigner au-delà d'enseigner comment en sortir, mais témoigner véritablement que oui, on peut sortir de la dépendance affective. C'est vrai que les personnes qui sont autour de nous, qui peuvent nous voir ou qui peuvent nous observer en train de vivre une relation douloureuse, compliquée, où on est en plein milieu dans notre dépendance affective et qu'on n'arrive pas à s'en sortir, etc., elles peuvent dire de nous, même nous-mêmes, on peut penser de nous, qu'on manque de courage, qu'on manque de volonté. et qu'on n'arrive pas à s'en sortir et qu'on en a marre de retomber encore et encore et encore dans les mêmes schémas. En fait, c'est simplement parce qu'il y a, et ça va être l'objet du développement de toute cette série, mais en fait, cette dépendance affective, elle correspond à une stratégie de survie face à une forme de traumatisme, de blessure à l'intérieur de nous qui est maintenue, qui est encore active et qui est portée à travers différentes parties de nous. qu'il est nécessaire pour s'en sortir d'aller visiter et revisiter. Donc c'est comme si notre système, notre cœur avait mis en place des systèmes de défense, des stratégies pour pouvoir éviter de retomber dans une forme de souffrance qui a eu lieu à un instant donné. par rapport à des injonctions, par rapport à des conditionnements de nos parents, par rapport à des conditionnements de notre société, par rapport à un besoin de reconnaissance, par rapport à différentes choses comme ça. Et l'idée, c'est vraiment de se dire, OK, aujourd'hui, je ne comprends rien. Aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi je suis comme ça. Ce que je veux te dire par là, et c'est le message d'aujourd'hui, c'est que non, ce n'est pas une fatalité. Non, ce n'est pas... Ça ne fait pas de toi quelqu'un de faible ou quelqu'un de nul ou quelqu'un de moins bien. Alors moi, je te dis ça aujourd'hui parce que j'en suis sortie, mais c'est longtemps ce que j'ai cru de moi-même. Et j'ai tellement, tellement, tellement, tellement été dure avec moi-même en fait, à travers cette dépendance affective. Parce que ce que j'ai retenu, et c'est ce que je veux transmettre, c'est qu'en fait, on est en dépendance affective parce qu'on est éloigné de nous-mêmes. En fait... En fait, l'éloignement de nous-mêmes est proportionnel à la profondeur de notre dépendance affective, parce qu'en fait, on veut aller chercher à l'extérieur, auprès de l'autre, ce qui nous manque ou ce que nous n'arrivons pas à nous donner à nous-mêmes. Et plutôt que de regarder tout le temps, tout le temps, tout le temps vers l'extérieur, l'idée, ça va être de se regarder profondément à l'intérieur. Et ça commence... Ça commence par être beaucoup plus gentil avec soi. Alors aujourd'hui, ce que je te propose, c'est de te dire que non, tu n'es pas une mauvaise personne. Non, tu n'as pas mal agi, mal fait. Non, tu n'es pas non aimable, au contraire. C'est justement de t'accorder un petit espace. Alors, si te dire que tu t'aimes, te dire je t'aime à toi-même, c'est compliqué aujourd'hui, c'est OK. Mais c'est déjà de se dire non, je ne suis pas fou, je ne suis pas folle, je suis juste quelqu'un de blessé. Et si je suis comme ça aujourd'hui, c'est parce que je n'ai encore pas compris ou je n'ai encore pas réussi à me reconnecter profondément à moi-même. Donc, c'est déjà le premier pas, la première petite prise de conscience d'aujourd'hui. C'est de se dire non, je ne suis pas fou, je ne suis pas folle, je ne suis pas une mauvaise personne, je suis juste un petit oiseau blessé à l'intérieur dans mon cœur et que j'ai mis en place des stratégies pour aller compenser. cette blessure et elle se traduit par ta dépendance affective. Alors le paradoxe, c'est que la dépendance affective te fait encore plus mal que peut-être, parce qu'en fait tu la répètes encore et encore et encore et en fait tu n'arrêtes pas de te poignarder, ou en tout cas la vie ou l'autre n'arrête pas de te poignarder à travers sa dépendance affective, donc tu as l'impression de souffrir sans fin. Mais en vrai, le secret, la résolution se situe dans... cette reconnexion et cette réconciliation profonde avec les parties de toi qui souffrent. Voilà. Donc, je t'invite peut-être aujourd'hui à simplement, comme je te disais, si tu n'arrives pas à te dire je t'aime, c'est OK. Mais peut-être juste te dire bon ben, et si j'étais un peu plus sympa avec moi aujourd'hui ? Et si j'essayais d'observer tout ce que j'ai bien fait plutôt que tout ce que j'ai pas réussi, mal fait, etc. Et si aujourd'hui j'essayais de ne pas me juger, surtout. Voilà. Donc n'oublie pas, évidemment, évidemment, que tu es la personne la plus importante de ta vie et tu pourras retrouver cette capsule dans ma communauté sur School. Donc tu vas trouver les informations pour me rejoindre avec tout un tas de contenus divers et variés, ainsi que toutes les capsules de cette série. dans le lien que je vais mettre dans les éléments de description. Et je te dis à demain. Belle fin de journée. Prends soin de toi.