Speaker #0bienvenue sur mon nouvel épisode de mon podcast indépendance affective le podcast dédié à celles et ceux qui souhaitent comprendre transformer et guérir leurs relations à soi et donc à l'autre retrouver l'unité en soi et se libérer de la dépendance affective aujourd'hui on va s'interroger ensemble sur le vrai visage de la relation Est-ce que ce lien que tu vis nourrit vraiment ton cœur ? Est-ce que la relation que tu vis répond vraiment à ton idéal de relation ? D'ailleurs, cet idéal est-il idéal ou illusion ? Ou est-ce que ce lien te place dans un cycle de doute, de manque, voire de souffrance ? Et donc nous allons passer en revue ensemble les 5 signes d'une relation déséquilibrée. Parce que c'est difficile d'en avoir conscience. et lorsqu'on est pris La tête dans le guidon, dans notre relation, dans notre quotidien, eh bien, parfois nos proches nous disent « mais tu te rends compte, il y a ci, il y a ça » et pour autant on ne veut pas voir les choses et l'idée ici est de vraiment passer en revue les différents signes qui doivent pour toi être un révélateur, un signal qu'il y a quelque chose à faire. L'idée justement de ce podcast, c'est justement de te retrouver et d'apprendre à repérer les pièges de la dépendance affective, à faire la part des choses entre l'amour véritable et les illusions dangereuses que notre égo veut bien nous raconter à travers sa manipulation. Et quand je dis notre égo, c'est l'égo, le mental et surtout nos blessures et nos conditionnements de l'enfance. Mon intention est de t'aider à voir les choses en face car... Avec mes expériences personnelles et celles de mes clients, je suis passée par là, j'aime bien dire que je suis une dépendante affective en rémission, et connaissant ce trouble, parce que c'en est un, et connaissant cette souffrance, j'ai compris, j'ai vu à quel point on était fort pour se voiler la face, à quel point on était fort pour nous bercer d'illusions, et faire coller ce que nous vivons à ce que nous voudrions que ça soit. Et on s'y accroche très très dur. Et c'est là où la chute, lorsque la réalité se ramène à nous, c'est là que la chute n'en est que plus écrasante. Donc cet épisode, et un peu comme tous les autres d'ailleurs, est une invitation à retrouver une clarté et une invitation à l'honnêteté, à la lucidité, à l'écoute de toi. Prends le temps d'accueillir au fur et à mesure que tu écoutes ce que tu ressens. pose-toi dans un endroit où tu n'es pas dérangé et laisse-toi guider. Si ce que tu entends te percute, résonne, c'est peut-être justement le signal, le moment parfait pour toi pour venir accueillir cette réconciliation nécessaire avec toi-même, tourner une page, quitter peut-être la situation dans laquelle tu te trouves. Et si c'est difficile pour toi et que tu as l'impression que cette transformation et ce départ, cette séparation... est trop lourd, trop dur à vivre ou à déclencher par toi-même, alors peut-être est-il le moment pour toi de te faire accompagner. Et donc si tu viens d'arriver sur mon podcast Indépendance Affective, bienvenue à toi. N'hésite pas à partager, à liker et surtout à t'abonner afin de pouvoir recevoir les différentes notifications des nouveaux épisodes. Je vais profiter pour me... présenté de nouveau. Je m'appelle donc Olivia Saxby, je suis thérapeute spécialisée en hypnose, EMDR, EFT dans la guérison des blessures de l'enfant intérieur. Et j'ai créé la méthode ENVIE qui est une sorte de guide, le guide que moi j'aurais aimé trouver il y a une vingtaine d'années lorsque j'ai commencé le développement personnel d'une manière générale avant même de devenir thérapeute. Et donc cette méthode est le guide étape par étape conçu pour t'aider à guérir tes blessures. te réconcilier avec ton histoire passée et renouer avec ta vraie valeur en toute autonomie. Mon idéal à moi, ma valeur principale à moi étant la souveraineté personnelle, mon intention ici est de t'aider à te réconcilier et de retrouver ta souveraineté affective. Donc quand j'accompagne mes clients à travers la méthode Envie, Je propose en fait un accompagnement profond, puissant, transformateur qui dure entre six mois et un an, à la fois en individuel et là je commence à développer aussi le groupe selon les différents besoins et selon les différents niveaux d'engagement entre guillemets que les personnes souhaitent se donner. Et autour de la méthode, ensemble, on explore le système de pensée, comment est-ce qu'on s'est construit, nos expériences, nos traumas, et on va venir libérer petit à petit ces différents sujets pour transformer notre relation à nous-mêmes et enfin transformer évidemment notre relation aux autres. Donc dans ma pratique, j'utilise différents outils psychopratiques, j'aime bien les appeler comme ça. Donc, ce sont des outils qu'on va trouver de façon un peu plus généraliste, comme le coaching, la PNL, l'hypnose, l'EFT, l'EMDR. Et à travers mes différentes formations, mes différentes pratiques, à la fois personnelles et professionnelles, j'utilise aussi les outils énergétiques, aussi les outils spirituels. J'ouvre mes archives akashiques et les archives akashiques des personnes qui viennent me voir. Et du coup, ça me permet d'offrir un suivi individuel adapté. adapté et sur mesure aux besoins de la personne qui vient me voir. Donc si tu sens pour toi que c'est le moment d'oser ce changement, eh bien je t'invite à me contacter pour réserver un entretien. Et donc ce sera l'occasion d'échanger, de vivre ensemble sur tes besoins, d'explorer le chemin qui t'attend potentiellement et d'aller véritablement vers ta guérison. Alors quels sont ces cinq signes de la relation déséquilibrée ? Déjà... J'ai bien envie de redéfinir avec toi quelle est la relation idéale que tu attends. Pose-toi la question et peut-être mets sur pause cet épisode pour écrire sur un papier, sur ton carnet préféré, quelle est ta définition à toi de la relation idéale ? Alors moi j'imagine que c'est une relation réciproque, équilibrée, dans laquelle je me sens en sécurité. Ce sentiment de sécurité me permet de m'exprimer, de dire ce que j'ai envie de dire à l'instant où j'ai envie de dire et je sais que ce que je dirai sera en tout cas accueilli, même si l'autre en face de moi n'est pas d'accord avec moi, mais en tout cas ce que j'ai à dire puisse être accueilli. Ça veut dire aussi pour moi une relation équilibrée, que je me sente soutenue, que je me sente écoutée, que je me sente entourée d'affection et de tendresse. mais que néanmoins je puisse avoir mon espace à moi, parce que c'est très important pour moi d'avoir une forme d'indépendance, c'est vraiment un espace de liberté. Et de la même façon que je puisse laisser à l'autre son espace à lui ou à elle, et que l'autre puisse aussi avoir quelque part ce besoin d'avoir son espace à lui ou à elle. Et donc dans cette relation équilibrée, chacun est considéré avec respect, à sa juste valeur, libre de ses actions, de ses choix, de ses relations. La relation est paisible, épanouissante et enrichissante. Alors petite parenthèse, pour moi, la relation est exclusive. En tout cas, la relation amoureuse est exclusive. D'autres choisiront le polyamour et des choses comme ça. Moi, ce n'est pas ce que je prône et ce que je vis et ce que je partage. Mais en tout cas, ce que je veux dire par là, c'est que si toutefois, il était question de pluriamour, Pourquoi pas ? Parce que chacun est libre de faire vraiment ce qu'il a envie. Mais en tout cas, que cette décision soit prise d'un commun accord et que l'autre soit tout à fait ouvert au sujet. Et au début d'une relation, on est toujours un peu dans l'effet de lune de miel. Selon les différentes sources que tu vas pouvoir trouver, l'effet de lune de miel dure entre quelques semaines et quelques mois. D'après moi, après les six premiers mois, on doit avoir vu le vrai visage d'une personne. En tout cas, on a une bonne idée de ce qui se passe et on a eu le temps de voir les masques. On a eu le temps de voir les red flags, en gros. Et ces red flags, je vais les énumérer justement ensuite, parce qu'ils sont les signes d'une relation déséquilibrée. Mais moi, j'aime bien rappeler que mon arrière-grand-mère disait toujours « un balai neuf balaie toujours bien » . Donc au début de la relation, c'est toujours tout beau, toujours tout rose, mais attention à la désillusion. Et justement, les cinq signes que je vais te donner sont des indicateurs intéressants pour savoir si tu t'engages dans une relation vraie qui va durer, ou si tu te prends pour Kate et Leonardo avant le naufrage du bateau, qui est déjà en train de prendre l'eau, et que tu es déjà en train d'écoper malgré toi, mais en fait tu ne te rends pas compte que tu es en train d'écoper et que tu essayes de continuer de regarder l'horizon sans... sans vraiment voir que ton bateau prend l'eau, que ta voile fasseille, et que t'es face au vent, et que t'avances pas. Enfin bon, bref, tu vois, t'as compris. L'idée, c'est un petit peu ça, parce que là encore, je me répète, mais... Notre ego nous manipule et on est super, super, super fort pour se prendre pour Kate et Leonardo sans faire attention, sans s'en rendre compte en fait. Donc comme j'ai déjà suggéré, je t'invite vraiment à prendre une feuille, un crayon et à noter si déjà, toi, vis-à-vis de ton partenaire ou ta partenaire, tu t'inscris dans tous ces critères de cette définition. Alors qu'était ma définition que j'ai proposée, mais je t'invite vraiment à reprendre la tienne. Et à noter au fur et à mesure des cinq signes que je vais décrire, si effectivement tu observes ces signes de la part de ton partenaire, parce que ça doit aller dans les deux sens, mais aussi d'être honnête avec toi-même et de reconnaître éventuellement s'il y en a un ou plusieurs que toi-même tu exerces vis-à-vis de ton autre. Si toi aussi finalement tu es la source de la toxicité de la relation, si toutefois la relation était un peu déséquilibrée, n'est-ce pas ? Parce qu'effectivement, dans cette histoire, il n'y a rien qui est tout blanc, rien qui est tout noir. Et dans le succès comme dans l'échec de toute entreprise, c'est la même chose pour une relation, on y contribue à deux. Et si aujourd'hui, ce n'est pas Dallas, mais que tu veux un jour vivre la relation idéale que tu viens d'écrire sur ton papier, il te faut savoir quels sont les points à remettre en question dans ta propre relation à toi-même. Et petite parenthèse, je t'invite... à peut-être réécouter l'épisode sur ta relation toxique à toi-même qui engendre du coup ta relation toxique aux autres, tu vois. Alors, le premier signe du déséquilibre, c'est cette fameuse intensité de la connexion, la fameuse intensité de la relation. Mais qui dit intensité dit instabilité. Au début de la relation, tout est puissant et tout est intense. parce qu'il y a cet effet lune des miels où malgré nous on montre notre plus beau visage et on a tendance à peut-être porter un masque et c'est humain et parce qu'on est des êtres sociaux et que notre réflexe si en tout cas on apprécie l'autre c'est de faire en sorte que l'autre nous apprécie et donc effectivement on va avoir au début l'impression ou pas Merci. Mais souvent, l'impression que tout est puissant, que tout est intense, qu'on n'a jamais connu ça, qu'on ressent comme une évidence soudaine, une fusion émotionnelle, que voilà, et on a l'impression d'être avec la bonne personne, mais attention, si cette intensité reste intense et nous place dans une situation de yo-yo émotionnel et que la stabilité... ne s'installe pas, alors red flag. On est capable de s'enflammer et de se faire beaucoup de mal à cause d'une étincelle. On peut avoir vécu une émotion extrêmement intense avec quelqu'un. On reste attaché à l'intensité de ce moment qui a été exceptionnel. Sauf qu'en fait, ce moment exceptionnel et cette intensité, cet attachement, l'illusion, elle est là-dedans parce qu'en fait, notre esprit, notre cerveau, notre système, il va tout faire pour... maintenir en fait cette étincelle et maintenir en fait ce moment extraordinaire qu'on a vécu. Si bien que si la personne disparaît ou si elle change d'attitude, si elle devient froide ou si elle prend une distance sans communiquer, etc., alors on passe dans un système de montagne russe, de yo-yo émotionnel qui finalement deviennent un peu la normalité. C'est comme si c'était l'intensité émotionnelle qui était l'essence qui faisait tourner le moteur de la relation. Alors c'est intense, c'est magnifique, mais en fait, ça ne tient pas à long terme. Ce n'est pas possible, ça ne peut pas tenir. À long terme, c'est épuisant et surtout, potentiellement, c'est douloureux. Et ça, la cause, l'effet, l'effet, la cause, finalement, on est vraiment... En fait, ça vient entretenir ce sentiment... d'insécurité quand on est dans la dépendance affective, où il y a une forme d'anxiété constante, cette peur de ne pas être assez bien, cette peur que l'autre s'éloigne, ce besoin d'être validé souvent aussi, qui peut être aussi dans ce cas-là. En fait, on a tellement peur de perdre l'autre, mais c'est pas tant l'autre qu'on a peur de perdre. C'est ce moment intense, extraordinaire qu'on a vécu peut-être une, deux, trois fois, qui nous a fait tellement... « vriller » positivement à ce moment-là, qu'on va avoir peur de perdre. Et cette peur de perdre nous maintient dans une forme d'insécurité qui peut pousser à la fois à se mettre dans des états extrêmes. de crise, j'ai des personnes qui me partagent des situations où il y a des crises qui sont terribles et qui sont douloureuses pour tout le monde, ou, et ou d'ailleurs, parce que ça peut être, et en même temps, tolérer, accepter des choses qui ne devraient pas l'être. J'en parlerai encore un peu plus tard de ce qu'on peut accepter qui ne devrait pas être accepté. Et en fait, ce qui se passe... c'est qu'on est en face de deux égaux blessés qui se confrontent et qui recherchent chez l'autre leur propre sécurisation individuelle. En gros, on a l'égo A qui dit à l'égo B « J'ai besoin que tu me rassures parce que ce qu'on a vécu ce jour-là ou au début, c'était tellement intense pour moi que j'ai assimilé ça à de l'amour. » Alors qu'en fait non, c'était de l'attachement. C'est toujours l'ego A qui dit à B. J'ai peur de te perdre. J'ai peur de ne pas pouvoir revivre cette intensité émotionnelle. Donc, dès que tu t'éloignes de moi, dès que tu me montres le moindre signal qui ne va pas dans mon sens, je vris. Alors, l'ego B qui réagit en face, en mode, en même temps, plus tu m'oppresses, plus je panique, plus j'ai peur. Et moins j'ai envie de rester avec toi. Et moins j'ai envie de te rassurer. et plus tu vas effectivement me perdre. Quand on est dans cette intensité émotionnelle, on est vraiment dans un déséquilibre, parce que finalement, ce ne sont pas deux cœurs qui ont la volonté, le souhait de s'aimer calmement, ce sont deux égaux qui se manifestent comme des aimants et qui viennent s'auto-entretenir leurs propres insécurités mutuelles. Sauf que les deux insécurités ne se manifestent et ne s'expriment pas de la même manière. Donc là, quand on est dans cette intensité instable, permanente de la relation, j'ai envie de vous dire, stop, prends du recul, regarde-toi faire, note en fait au quotidien toutes tes émotions, ce qui se passe pour toi, et regarde si tu te reconnais là-dedans, et ralentis le rythme. Prends du recul sur tes émotions fortes. Décortique-les dans le respect de toi-même, dans le calme. Et partage avec ton autre ce qui se joue, ce que tu ressens. Et rappelle-toi que la confiance et la pérennité d'une relation, elle va se construire sur des actes qui vont être cohérents dans la durée. Et pas sur une intensité yo-yo permanente. Ça se construit sur la communication. Et ça se construit sur la cohérence entre la congruence même, la cohérence entre la communication, ce qui est dit, ce qui est fait, et ce qui est traduit dans le langage non-verbal de l'autre. Donc, si l'autre a besoin d'espace, mais qu'il se barre et qu'il te ghoste pendant deux semaines, sans rien te dire, on n'est pas dans la cohérence et dans le respect. En revanche, si l'autre t'exprime en te disant, écoute, là j'ai besoin de deux, trois jours, ou vraiment j'ai besoin de me retrouver seule et de comprendre ce que j'ai vécu, de comprendre ce qu'on a vécu là, toi et moi, et de revenir vers toi une fois que j'aurai intégré les choses, là, on est dans une relation qui est beaucoup plus saine et beaucoup plus équilibrée. Et si en face de toi, tu n'as pas l'interlocuteur qui s'arrête avec toi pour faire ce job de communication, là, double red flag, triple red flag, j'ai même envie de te dire, commence à faire tes bagages parce que si tu ne peux pas... communiquer dans cette confiance et dans ce respect, alors, j'ai envie de te dire, danger. Le deuxième signe du déséquilibre, c'est d'accepter l'inacceptable. Alors ça, c'est pareil, on le fait malgré nous. J'ai des dizaines et des dizaines et des dizaines d'exemples de personnes qui m'expliquent, qui me racontent tout ce qu'ils ont pu faire pour l'autre par loyauté, par fiabilité. Inhabiter, ne pas décevoir l'autre. Alors, dans ce modèle-là, on est souvent beaucoup dans la blessure de trahison, d'accepter l'inacceptable, mais aussi dans la blessure d'abandon. Les deux sont un peu corrélés. Mais si on est dans le modèle de la loyauté, de fiabilité, de vouloir être aimé pour tout ce qu'on fait, etc. Et donc d'accepter l'inacceptable et de supporter l'insupportable. Je t'invite à revoir, à réécouter la blessure de trahison qui va peut-être te donner des... d'autres infos, d'autres clés. de résolution par rapport à ça. Et donc, en fait, là, tu tolères des comportements qui sont irrespectueux, des excuses qui sont répétées, mais qui ne sont que des excuses, des absences, du mépris, des paroles même qui peuvent être pas sympas, voire vraiment méchantes, des gestes, on n'en parle même pas. Et tu acceptes ça parce que, fondamentalement, sans t'en rendre compte, tu as peur qu'on t'abandonne ou tu as peur que l'autre te rejette. Et en fait, on est toujours un peu dans cet égo A qui dit à l'égo B. J'ai donc besoin que tu me rassures, j'ai très peur de te perdre et le moindre signal de ta part qui ne va pas dans mon sens me fait vriller. Donc je vais essayer de tout faire pour te faire plaisir, pour que tu ailles dans mon sens, pour que tu puisses m'apporter ce soutien, ces petits mots doux, ces gestes, etc. dont j'ai besoin pour me sentir rassurée. Sinon je vais devenir fou, je vais devenir folle et tellement j'ai peur que tu me quittes ou que tu ne m'aimes pas ou que tu ne m'aimes plus. Et en fait, l'ego A doit se dire, déjà se taire, et la personne A dans son cœur doit se dire, mais en fait, je ne dois pas, ce n'est pas normal, ce n'est pas ok, ni pour moi, ni pour l'autre, d'avoir besoin que l'autre fasse ce dont j'ai besoin pour être rassurée. En fait, ce n'est pas à l'autre de me rassurer, c'est à moi de trouver ma propre sécurité intérieure. Et donc, tu en arrives à un point où tu... Tu te convains que tout vaut mieux que d'être seul ou d'être quitté. Et ça, c'est pareil, je le vois tous les jours. Et ce qui nous tient là-dedans, c'est ça qui est rigolo, c'est que la peur de s'être trompé, de vivre l'échec, peut-être une fois de plus, parce que c'est souvent ça, j'ai encore peur de vivre l'échec. Et cette peur-là est tellement importante qu'on arrive à négocier avec soi-même le non négociable. Sans vraiment l'admettre en conscience, On peut ressentir une forme de honte, de culpabilité, de ne pas être comme ce qu'on pense que l'autre voudrait que l'on soit, sachant que ça reste de l'hypothétique. Et donc, on arrive à s'effacer et à perdre le respect de nos besoins et de nos limites. Et dans ce cas-là, tu t'effaces, tu perds le respect de toi, tu perds de vue tes besoins, tu perds de vue tes limites. Et en fait, au bout d'un moment, tu perds pied et tu perds tout bon sens, en fait. Dans ces moments-là, déjà, écoute ton entourage, parce que la plupart du temps, les gens autour de toi, les gens qui t'aiment vont te l'avoir dit. Non, mais ce que tu acceptes là, ce n'est pas possible. Mais comment tu fais ? Et identifie en fait tes propres limites, tes besoins. Reviens sur toi, écris-les, reconnais tes besoins comme étant légitimes autant, voire plus, parce que, entre parenthèses, tu es la personne la plus importante de ta vie, n'est-ce pas ? Et donc, reconnaître... et nourrir ses besoins propres à soi, c'est prioritaire par rapport à nourrir les besoins de qui que ce soit d'autre. Quelque part, on ne devrait pas avoir à nourrir les besoins de qui que ce soit. On ne doit nourrir que nos propres besoins. Quand on cherche à nourrir les besoins d'autrui, à ce moment-là, on s'oublie. Et non, il s'agit de s'autoriser justement à se dire oui à soi et de dire non à l'autre. et prends conscience que... t'aimer toi-même, c'est justement poser des limites, respecter ta propre valeur, et que non, l'autre n'est pas plus important que toi. Non. Je suis la personne la plus importante de ma vie. Et ce qui est assez rigolo comme constat, c'est que plus tu vas poser tes limites, plus tu vas avoir conscience de ta propre valeur, et plus tu en deviendras magnétique et désirable. Je te dis ça, je te dis rien. En tout cas, c'est réel et vrai. Le troisième signe de la relation déséquilibrée, c'est lorsque, et ça, ça dépend pas tellement de l'autre, mais ça dépend surtout de toi, mais c'est lorsque ta valeur dépend du regard de l'autre. Alors là, on est dans un sujet un peu sensible parce que inconscient et invisible. Quand on est dans cette, et c'est le cas de, je dirais, peut-être 70% de la population, où en fait, la plupart des gens, souvent, et donc à un niveau plus ou moins important, mais la plupart des gens sont dépendants du regard de l'autre comme étant le curseur de leur propre valeur. Et en fait, quand on fonctionne comme ça, on fonctionne comme ça depuis tellement longtemps qu'on ne sait pas qu'on attend de l'autre sa validation. En fait, on n'en a pas conscience et on ne s'en rend pas compte. L'autre va être capable de te le dire, de te dire « mais ce n'est pas à moi de te rassurer en permanence » . Et toi, tu vas pouvoir peut-être prendre ça comme un manque de considération, alors qu'en fait, tu manques de considération pour toi-même en premier lieu. En gros, c'est ça, c'est que si dans ta vie quotidienne, avec ton conjoint, mais pas que, tu as l'impression de manquer de reconnaissance d'une manière générale, c'est que tu es dans ce cas-là où ta valeur dépend de la reconnaissance et de la valeur que l'autre va t'accorder. Et ça, ce n'est pas OK pour toi. Essaie de réfléchir, c'est quand tu attends que l'autre te rassure, quand tu attends que l'autre te dise que tu es quelqu'un de bien, que tu es important. Quand tu attends que l'autre te dise que tu es désirable, quand tu te sens digne d'amour, mais de la part de l'autre. En fait, c'est comme si tout ton monde intérieur dépendait de ses réactions, de sa présence ou de ses compliments. Si bien qu'on en arrive parfois à des situations où c'est l'autre qui fait la pluie et le beau temps de ton état émotionnel et t'en arrives à dépendre littéralement de l'autre. Et au passage, ça peut être pour lui ou pour elle un enfer. Et j'ai eu une cliente comme ça qui était jalouse maladive. Quand elle et son conjoint se baladaient dans la rue ou dans un restaurant ou quoi, et s'ils avaient le malheur de croiser une jeune femme qui avait plus ou moins son âge, leur âge, elle attendait systématiquement que son compagnon la rassure et lui dise par défaut « Non, non, mais rassure-toi, tu es la plus belle. » Et ça en était devenu un enfer en fait. Et elle piquait des crises terribles à son chéri parce que... Parce qu'il devait la rassurer. C'était pour elle la preuve d'amour. En fait, s'il ne la rassurait pas, alors il ne l'aimait pas. Et c'était complètement fou. Et on en arrivait à un tel manque de confiance en soi. Et donc du coup, un auto-centrage. Et c'est là où c'est pervers. C'est qu'en fait, ce manque de confiance en elle la rendait auto-centrée. Et en fait, tout devait tourner autour d'elle. Donc là... Si tu partages ta vie avec quelqu'un comme ça ou si tu connais quelqu'un comme ça, souviens-toi toujours que tu dois te respecter aussi et ne pas plier aux caprices autocentrées de cette personne et que dans les deux sens, pour les deux partenaires, nourrir ce type de comportement, ce n'est pas possible. C'est red flag, non ? Donc là, la personne dont la valeur dépend du regard de l'autre a différentes prises de conscience à faire. D'abord, il faut bien se dire que la valeur de chacun ne peut ni ne doit être validée par l'extérieur, mais ce sentiment de valeur doit être un sentiment intérieur, un sentiment personnel profond. Et quand on n'est pas conscient de sa valeur, en fait, malgré nous, on passe une énergie incroyable à se faire valider par les autres afin de combler artificiellement ce sentiment de vie d'intérieur. Et ce sentiment de vie d'intérieur, c'est... Ça peut se résumer en fait à cette peur panique du rejet ou à cette peur de l'abandon. Les deux blessures étant concernées par ce sentiment de manque d'estime de soi et donc ce sentiment de manque de valeur personnelle. Et quand il est trop fort, on peut en arriver, tout comme mon ancienne cliente, à arriver à saboter la relation. Donc juste un petit rappel, une relation saine est 90% du temps paisible, calme. Elle privilégie la réciprocité et la douceur. Et la réciprocité, ça ne veut pas dire tu me dis je t'aime autant que moi je te dis je t'aime 43 fois par jour pour me rassurer. Non, la réciprocité, ça veut dire je m'aime donc je suis capable d'aimer l'autre pleinement et j'attire à moi quelqu'un qui s'aime également et qui va savoir m'aimer de façon équilibrée en acceptant qui je suis car j'accepte totalement qui il est. Ça va dans les deux sens. Et je n'ai pas envie de le changer. Ou lui, il n'a pas envie de me changer non plus. Ou elle, elle n'a pas envie de me changer non plus. Et j'ai eu une cliente encore là-dessus qu'elle me disait, oui, en fait, moi, je tombe toujours amoureuse du potentiel de l'autre. Je vois l'autre comme il est beau, comme il a un potentiel extraordinaire. Oui, sauf qu'en attendant, moi, je ne comprenais pas et je n'arrêtais pas de lui dire, je ne lui ai pas dit dans ces mots-là, mais pour un peu pousser la caricature, je lui disais, oui, mais en attendant... Donc tu prends le gars en mode tocard avec son potentiel et donc du coup tu restes accroché à un potentiel. Mais la réalité c'est que c'est un tocard quand même. Et je ne l'ai pas dit comme ça du tout, mais c'est vraiment pour comprendre en fait. Et elle me dit oui oui c'est tout à fait ça, mais bon l'autre il a un potentiel, il a un potentiel, il a un potentiel. En fait en gros, en vrai, elle voulait le changer l'autre. Elle ne l'acceptait pas tel qu'il était. Et ce qui se passait... Pourquoi elle tombait amoureuse entre guillemets du potentiel ? C'est parce qu'en fait, elle-même, elle ne s'acceptait pas elle-même telle qu'elle était. Et donc, elle s'assurait comme ça de prendre quelqu'un qui ne voyait rien, en fait. Et donc, elle n'avait pas du tout conscience de sa réelle valeur à elle. Et du fait qu'en tombant amoureuse du potentiel soi-disant de l'autre, en fait, elle aspirait systématiquement à ce qu'il soit différent dans le futur. Donc, elle n'aimait pas vraiment la personne. Elle n'aimait pas telle qu'elle était à ce moment-là. Tout ça pour cacher son propre manque d'estime d'elle-même. Voilà. pour pouvoir monter en estime de toi, je pourrais te sortir le pipou habituel, de revenir à toi par la pratique de l'autocompassion, de te reconnaître dans ta propre valeur, de lister tes qualités, de célébrer tes réussites, de tous les soirs avant de t'endormir, citer dix choses merveilleuses que tu as vécues pour toi et de te valoriser avant d'aller chercher dehors ce qui te manque. Oui, je vais pouvoir te dire ça. D'ailleurs je viens de le dire, mais en fait j'ai envie de te dire surtout fais-toi accompagner. Le manque d'estime de soi, c'est un programme erroné de notre système que nous avons le devoir et la responsabilité de mettre à jour. Ce programme, il faut le transformer pour ne pas dire le supprimer. Et il y a une vraie élévation de conscience de soi à la clé de cette prise de conscience que de devenir le maître. à bord de notre vie, le maître à bord de nous-mêmes et que c'est de nous et de nous seuls que dépend notre vie et non la réaction d'autrui et non la présence d'autrui dans notre vie ou non. Et non, le regard et non, notre valeur ne dépend pas de l'autre, pas du tout. Toi, tu es le gâteau et l'autre, c'est la cerise, c'est tout, point, fin de la conversation. Donc, tu es la personne la plus importante de ta vie. Si ta coupe est vide, tu ne peux pas abreuver l'autre. N'oublie pas ça. Donc fais-toi accompagner pour remplir ta coupe, pour colmater les fissures de ta coupe, pour qu'elle ne fuit plus, pour que ce ne soit plus à autrui de venir remplir ta coupe à ta place. Non, c'est à toi de la remplir. Fais-toi accompagner et retrouve ton estime et ta valeur de toi de façon autonome et intérieure. C'est hyper, hyper, hyper important. Le quatrième signe de ce déséquilibre, c'est ce sentiment d'insécurité. Alors, ce sentiment d'insécurité, il y a plusieurs niveaux. Si évidemment, ton partenaire, ta partenaire est violent, verbalement, physiquement, évidemment, instinctivement, tu es en vigilance permanente, à l'affût d'un éventuel signe qu'il ou elle va péter un câble. Et donc, c'est évidemment normal, naturel de se sentir en insécurité. Alors moi, j'ai eu une relation où j'ai subi des violences psychologiques et verbales, et physiques même. J'ai mis trois ans à m'en sortir. J'étais tellement accro du bonhomme que j'étais dans un déni total, et je ne voulais pas me séparer de lui. Et il a fallu un mot de trop un soir, pour vous raconter la petite anecdote, il a fallu un mot de trop un soir pour le sortir de ma vie. Et la question intéressante... que l'on ne se pose pas dans ces cas-là, c'est à quel point suis-je capable de subir la maltraitance ? Et en fait, en d'autres termes, à quel point suis-je capable de me maltraiter moi-même en acceptant qu'on me maltraite ? Cette question, elle est essentielle. Si autour de toi, tu connais quelqu'un qui est maltraité, qui est violenté, pose-lui la question à cette personne qui est victime de maltraitance. Parce que, alors c'est inexcusable, l'autre, il n'a pas à taper, on est d'accord, mais... pourquoi la personne, elle reste dans cette situation. Donc, pose-lui la question. À quel point es-tu capable de te maltraiter toi-même en acceptant qu'on te maltraite ? Et en fait, là, on reprend notre pouvoir et là, on reprend notre responsabilité dans le maintien de la situation. Moi, j'y suis parvenue au bout de trois ans de maltraitance physique et verbale, lorsqu'il m'a dit de toute façon t'es tellement chiante que n'importe quel mec avec qui tu seras aura envie de te cogner. Et à ce moment-là, ce jour-là, j'étais, je me souviens, je m'en souviendrai toute ma vie de toute façon, je faisais la vaisselle, j'avais un couteau dans la main. Je l'ai regardé, j'ai pris mon couteau, j'ai menacé et je lui ai dit, ça, ce que tu viens de dire là, c'est pas vrai. Et maintenant, tu sors, tu sors d'ici, tu sors de ma vie. Et de fait, ça a été fini sur le moment et il est venu, il a fait Gna gna gna gna gna gna, mais il est sorti de ma vie à l'instant T, et de fait, je n'ai plus jamais rencontré d'homme violent. Donc, pour en revenir à notre signe de déséquilibre, qui est donc le sentiment d'insécurité, le cas où l'insécurité... est réel, où le danger est effectif et avéré, ça correspond seulement, ça existe évidemment, et donc dans ce cas-là, tu appelles la police en fait, tu te fais protéger par tes amis, tu payes un mec qui va venir faire... enfin j'en sais rien, tu te débrouilles, mais tu sors de cette insécurité, mais ça correspond globalement à 5% des cas. Donc ce qui nous intéresse un peu plus ici, c'est de façon plus sournoise, lorsqu'on ressent ce sentiment d'insécurité, en fait il peut venir aussi de beaucoup plus loin. Et là c'est beaucoup plus subtil. Et c'est dans notre construction personnelle où on a besoin d'autrui pour nous sécuriser dans ce qu'on fait et dans ce qui on est. Donc c'est corrélé avec le signe précédent où on a besoin de la validation de l'autre. Mais en fait... quand on est dans ce besoin de sécurisation, dans ce besoin de sécurité de ce qu'on fait ou de ce qu'on est, en fait, on va développer une hyper vigilance aux réactions, aux pensées, aux émotions des autres. Et la plupart du temps, ça nous rend par défaut très, très, très sensibles au jugement de l'autre. Et donc, on va être en observation permanente de tout signe, signal. de tout retrait, de tout nouveau conflit ou d'un style d'éloignement. Donc en fait, c'est comme si on venait à développer un radar hyper affûté au comportement de l'autre. Et cette insécurité chronique et cette hyper vigilance deviennent la norme et nous empêchent d'être présents dans notre vie. Et quelque part, même si le partenaire en face est plutôt conciliant, malgré ça, si on se sent quand même en insécurité, ça peut être un puissant fond. Et rester dans cet état d'hypervigilance, d'anxiété, c'est hyper fatigant. Le corps est dans un état de stress chronique permanent qui peut affaiblir le système immunitaire, ce qui peut enclencher une spirale allant jusqu'au burn-out ou la dépression. Donc évidemment, ça implique des difficultés à construire des relations durables et épanouissantes. Quand tu te sens en insécurité comme ça, toujours pareil, j'ai envie de te dire, fais-toi accompagner parce que derrière, il y a probablement des traumas. Cette insécurité, elle peut venir de plein d'endroits différents, mais en tout cas, il y a une très très belle clé de résolution avec l'enfant intérieur. Et donc, l'objectif, c'est vraiment de revenir à l'instant présent, de s'ancrer dans notre corps, de pratiquer des choses comme la régulation émotionnelle, la cohérence cardiaque, l'EFT, l'écriture pour sortir de nous-mêmes ce qu'on ressent, pour retrouver la clarté. de la clarté mentale. Et voilà, je me répète, mais s'investir dans un accompagnement pour identifier, apaiser les blessures, les traumas qui sont encore actifs, ça permet clairement de reconstruire une sécurité émotionnelle qui va être beaucoup plus confortable et sereine pour tout le monde, que ce soit dans notre relation actuelle, dans nos relations avec toute personne. Et le cinquième signe d'un état de déséquilibre, c'est de se dire, de rester malgré tout. Parce que quand tu vois que la relation te fait souffrir, que tu continues de te persuader que tu n'as pas d'autre choix, que peut-être c'est à toi de réparer, que peut-être c'est à toi de tenir parce que les choses vont évoluer, peut-être que c'est à toi de sauver l'autre, peut-être que tu te dis que l'autre va changer, et tu continues de rester, même au prix de ta santé mentale, de ton énergie. Et ouais, tu te persuades qu'il ou elle va changer. Peut-être que tu as peur de la solitude, peut-être que tu as peur de... Mais tu ne peux pas changer qui que ce soit et ce n'est que toi qui peux changer. Et à ton contact, parce que ton comportement évolue, l'autre est contraint d'évoluer aussi. Donc dans une situation, dans une relation amoureuse, je ne te dis pas qu'il faut lâcher l'affaire à la moindre difficulté. Ce n'est pas du tout ça. Parce que justement, il est important de faire preuve de bienveillance, de patience. et de compassion dans une relation pour écouter l'autre, exposer notre façon de voir les choses, d'avoir le temps de comprendre le mode de fonctionnement de l'autre, de voir comment on s'adapte l'un à l'autre. En fait, c'est un peu comme une danse. Si tu lâches l'affaire, si tu quittes la scène avant la fin du morceau de musique, ben là, c'est une démission. Donc, c'est pas là où tu apprends, où tu grandis. T'es en mode fuite. Donc non, c'est pas ça ce que je suis en train de te dire. Je suis en train de te dire que si au cours de la danse, malgré les efforts que tu fais pour marcher sur le pas de l'autre, mais que l'autre, il continue de danser de son côté, ou seulement à sa manière, qu'il ne suit pas le rythme, qu'il te demande de te plier en deux, ou d'être à deux endroits différents sur la scène, ou même d'être partout, à tel point que tu n'arrives même plus à t'exprimer dans ta propre chorégraphie. sur cette musique de la vie, c'est là qu'il faut réagir en fait. Donc si tu continues de vouloir danser avec ton partenaire alors qu'il lui manque une jambe ou qu'il est sur des béquilles et que tu veux danser à sa place pour l'aider, le sauver, le réparer et que ton partenaire n'a pas envie de danser sur cette jambe ou qu'il ne veut pas apprendre à marcher avec des béquilles quelque part pour continuer de danser avec toi, alors tu vas droit dans le mur. tu vas t'épuiser et tu vas te perdre dans la relation. L'idée, c'est que la nature, elle nous a donné deux jambes. Et en fait, on doit savoir marcher seul. On doit savoir marcher avec nos propres jambes. Et admettons que moi, je suis amputée des deux jambes. Je ne veux pas marcher avec les jambes d'autrui. Je dois pouvoir trouver mon propre système, à moi, ma façon à moi, pour compenser le fait que je n'ai pas mes deux jambes et rester mobile, en fait. C'est ma responsabilité à moi. Ce n'est pas la responsabilité de mon partenaire de marcher à ma place. Alors peut-être qu'il peut m'aider à pousser mon fauteuil. Mais dans l'absolu, dans le quotidien, je suis autonome dans ma mobilité en fait. Et dans le couple, c'est pareil. Je marche à côté de mon compagnon, de ma compagne, mais je ne marche pas à sa place. Donc si tu continues de vouloir danser avec ton partenaire, et que de son côté, ton partenaire, peut-être qu'il a un autre partenaire de danse. Et puis, il hésite entre les deux partenaires. Il ne sait pas trop avec lequel il veut danser. Et puis que toi, de ton côté, tu te dis mais si je perds ce partenaire, je perds tout. Et imagine alors la chorégraphie à trois, si toi, tu n'es pas OK pour danser à trois et que l'autre partenaire, l'autre de ton autre, est-ce qu'il est d'accord, lui, pour danser à trois aussi ? Bon. Parfois, on se retrouve dans des situations où on reste, où on subit et on se soumet à la situation et à l'autre parce qu'on croit devoir le faire, mais c'est à ce moment-là qu'on se trahit et qu'on se trompe dans tous les sens du terme. On se trompe dans le sens où on se ment, on se voile la face et tôt ou tard, on va dans le mur. Et plus c'est tard, plus le mur, il est fort et il fait mal parce que la vie est faite ainsi. Donc dans ce cas-là, où on continue de vouloir danser avec un partenaire qui ne veut plus danser avec nous, ou en tout cas qui se dit « bon, je reste sur la piste, mais en fait, j'ai vraiment la tête ailleurs et je ne suis pas du tout dans la chorégraphie avec mon autre du moment » et que nous, on veut absolument maintenir la chorégraphie, mais en fait, ça ne marche pas. Et en fait, c'est là où on commence à s'enfoncer dans une boucle d'épuisement émotionnel et ça nous emmène dans des cycles de tristesse, de frustration. Et non, non, non, non. En fait, là, il faut prendre conscience que chaque fin, c'est aussi le début de quelque chose d'autre et que chaque départ est aussi la possibilité de se retrouver et qu'en fait, nos besoins à soi, à nous, de vouloir continuer de danser sur notre propre musique de vie, ils sont légitimes. Et en fait, on doit trouver un partenaire qui veut danser la même danse, en fait. Et si la danse n'est plus possible... alors on doit partir, on doit sortir de la scène, on doit sortir de cette chorégraphie-là. Et là, il s'agit d'oser envisager la séparation comme un acte d'amour envers soi-même. Et tout est cycle, rien n'est permanent. La nature se renouvelle, elle change en permanence, et en fait nous aussi. Et plus on s'attache à ce qui est, et moins on accepte ce qui est ou ce qui n'est pas, plus on s'attache à ce qui n'est pas, et plus on reste dans l'attente. d'autres choses. Et là, il faut lâcher prise et il faut se choisir au lieu de choisir de se maintenir dans la douleur parce que c'est ce qu'on fait en fait. Tout est choix. Là, on choisit nous-mêmes de continuer de souffrir. Et même le non-choix est un choix. Donc se choisir soit parce qu'on est la personne la plus importante de notre vie, c'est aussi se dire qu'on peut vivre de très très très belles chorégraphies seule et qu'on peut aussi créer demain une chorégraphie avec quelqu'un d'autre. Mais en attendant, rester malgré tout parce qu'on doit rester, parce qu'il faut rester, non. Pose-toi la question de ce à quoi tu es attaché pour pouvoir te libérer et te libérer des chaînes que tu t'imposes toi-même à ce moment-là. Donc voilà, tu t'es probablement reconnu dans l'un ou plusieurs de ces signes qui sont le témoin. de tes blessures qui sont toujours actives et qui se traduisent dans tes différentes relations. Ces blessures qui sont toujours actives, c'est toi qui as la responsabilité de t'en occuper. N'oublie pas que ce n'est pas l'autre qui te fait du mal. C'est la manière dont tu réagis à ce qu'il te fait. La manière dont ce qu'il te fait vient ricocher en plein sur la plaie encore béante dont tu ne t'es pas encore occupé. Et là, à ce moment-là, quand il te fait mal, en fait, il te rend service car il t'indique que tu dois progresser et grandir, soit et ou sur ton estime de toi, sur ta valeur personnelle, sur ta conscience de toi et en gros, en fait, sur ta souveraineté affective. Donc, ces douleurs, en fait... doivent être prises comme des alertes précieuses sur ton besoin de réconciliation en toi et une invitation à te mettre en route vers ton autonomie affective et ta guérison profonde de ta relation à toi pour pouvoir guérir ta relation à l'autre et ne plus te maintenir dans des relations déséquilibrées. Et donc grâce à la méthode ENVIE, si tu le souhaites, tu peux apprendre à te réconcilier avec ton relation à l'autre. Apprendre à te libérer de ces schémas, reprendre confiance, découvrir et aimer ta vraie valeur et construire des relations saines et alignées avec qui tu es et attirer à toi des personnes qui vont vibrer à la même fréquence que toi. Ne reste pas seul avec tes blessures. Prends ce rendez-vous pour un entretien si ça t'appelle, c'est le moment. Et découvre comment un accompagnement individuel sur mesure peut potentiellement transformer ta vie émotionnelle. t'amener à te choisir vraiment chaque jour et à te remettre au centre de ta vie. N'oublie pas que tu es la personne la plus importante de ta vie. N'oublie pas que tu as le pouvoir de vivre la vie heureuse que tu mérites à chaque instant. Pour cela, tu dois te choisir vraiment. Dans le prochain épisode, nous aborderons la peur de perdre l'autre. Je te dis à très bientôt. Merci pour ton écoute. Prends soin de toi.