Speaker #0Bienvenue sur ce nouvel épisode de mon podcast Indépendance Affective, le podcast dédié à celles et ceux qui souhaitent comprendre, transformer, guérir leurs relations à eux-mêmes et surtout à l'autre, le podcast vers l'unité en soi, les libérés de la dépendance affective. Aujourd'hui, on va s'interroger ensemble sur la partie qui engendre la douleur de la dépendance affective, c'est-à-dire cette peur de perdre l'autre. Donc si tu écoutes ce podcast, tu es ici pour te retrouver, mais aussi pour apprendre à gérer les pièges, à gérer, à repérer les pièges de la dépendance affective, à faire la part des choses entre l'amour véritable, profond, sincère et qui sait, voire inconditionnel, et les illusions dangereuses de notre ego qui nous manipulent. Mon intention à moi est de t'aider à voir les choses en face, c'est-à-dire à relever les défis de la dépendance affective de notre ego qui nous manipule parce que je sais trop bien à travers mes expériences personnelles en tant que ancienne dépendance affective et les expériences de mes clients en cabinet comme nous sommes si forts pour nous voiler la face nous bercer d'illusions et on arrive même à faire coller ce que nous vivons à ce que nous voudrions que ça à soi. Et lorsqu'on s'en rend compte, la chute est généralement très douloureuse. Donc cet épisode est une invitation à l'honnêteté, la clarté, à la lucidité et à l'écoute de soi. Je t'invite donc à prendre le temps d'accueillir ce que tu ressens, de mettre éventuellement cet épisode en pause pour prendre des notes, y revenir ensuite, et écouter tous les éléments au fur et à mesure qui vont être proposés, de t'installer dans un endroit où tu ne vas pas être dérangé et d'écouter. jusqu'à la fin les clés de libération. Si ce que tu entends ici te percute, résonne, c'est peut-être le moment pour toi de justement te réconcilier avec toi-même, tourner une page de ta vie, t'ouvrir à une transformation profonde et peut-être vivre l'un de mes accompagnements. Donc si tu viens d'arriver sur ce podcast Indépendance Affective, je me représente de nouveau. Je m'appelle Olivia Saxby, je suis spécialiste... dans la guérison des blessures de l'enfant intérieur. Je suis thérapeute en hypnose, EMDR, EFT et d'autres pratiques psychopratiques, énergétiques et spirituelles. J'ai créé la méthode Envie, qui est un guide conçu pour t'aider à guérir tes blessures, les blessures de l'enfant intérieur, à se réconcilier avec notre histoire passée, à renouer avec notre vraie valeur en toute autonomie. Méthode qui fait l'objet d'un livre que tu peux commander directement. avec le lien que tu trouveras en description de ce podcast. Et je propose également mes accompagnements en individuel, qui sont des accompagnements sur mesure, profonds, puissants et transformateurs autour de la méthode en vie. Et ensemble, il s'agit d'explorer ton système de pensée, d'explorer tes expériences et tes traumas, et te libérer pour transformer ta relation, faire un saut de conscience, un saut de conscience de toi et un saut de conscience... en général, tu verras qu'il y a vraiment un avant et un après. Donc si tu sens que pour toi, c'est le moment d'expérimenter ce changement, d'expérimenter cette transformation, si tu es prêt ou prête, eh bien je t'invite à prendre rendez-vous avec moi. Et pareil, tu trouveras les informations dans la description. Et si on en revient à notre thème du jour, la peur de perdre l'autre, la peur du manque. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. C'est vrai ça, comment ça se fait ? On est pourtant 8 milliards d'êtres humains sur Terre et il suffit que l'objet de notre amour, de notre envie, de notre élan s'en aille ou menace de s'en aller pour que notre monde entier s'effondre. Et c'est vrai qu'un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Ces mots, c'est comme s'ils raisonnaient avec une douleur intime et universelle. qu'on retrouve dans tout un tas de domaines de notre vie qui sont donc la peur du manque, la peur de la perte, la peur du vide. Et quand l'autre est notre oxygène, notre raison d'être, que reste-t-il de nous quand il s'en va ? Si on n'a plus notre oxygène, comment est-ce qu'on fait pour respirer ? Si on n'a plus notre raison d'être, comment est-ce qu'on fait pour exister ? Et c'est ça en fait que nous allons explorer aujourd'hui, la peur de perdre l'autre, cette peur viscérale qui cache souvent. Deux blessures profondes qui sont l'abandon et la trahison et également le rejet, mais aujourd'hui on va vraiment parler de l'abandon et la trahison. Et derrière cette panique de la séparation se révèle un besoin vital d'être aimé, reconnu et rassuré, sans lequel on n'arrive plus à exister si l'autre venait à disparaître de notre vie. Donc nous allons plonger dans les racines inconscientes de cette peur, comprendre comment elle nous emprisonne. dans notre dépendance affective ? Et puis surtout, quelles sont les clés pour apprendre à nous en libérer, pour aimer vraiment, pleinement, sereinement, dans un espace plus souverain, ancré et sécurisé en soi ? Alors, quand l'autre devient notre pilier, parce que c'est ça finalement cette peur du manque, si ma vie repose sur un pilier, si Dans mes fondations, si je prends l'analogie avec une maison, si dans mes fondations, j'ai quatre piliers, et si parmi ces piliers, j'ai un, deux, trois ou même quatre piliers qui sont constitués de quelque chose ou de quelqu'un extérieur à moi-même, si mon pilier s'en va, alors sans lui, je ne suis rien. Et c'est un petit peu ça le problème, c'est que cela touche à notre liberté. notre faculté d'exister. En fait c'est comme si la dépendance à l'autre, la dépendance affective, était presque une dépendance existentielle. Et même si ça se déguise à travers la notion d'amour dans nos relations amoureuses la plupart du temps, en fait la dépendance affective relève en profondeur d'une peur de s'effondrer sans l'autre, c'est-à-dire que c'est une peur de ne plus exister sans l'autre. C'est-à-dire qu'à travers l'autre, j'existe. Donc l'autre est mon moteur, l'autre est mon pilier, je me repose sur l'autre. Et tout ça de façon complètement inconsciente. Et donc nous plaçons alors entre ces mains, à l'autre, à notre autre, le pouvoir de notre bonheur, le pouvoir de notre stabilité, le pouvoir de notre joie de vivre, le pouvoir de notre... Enfin voilà. Et fondamentalement... C'est une posture absolument instable et profondément insécurisante. C'est comme, on me vient l'exemple d'une entreprise qui n'a qu'un seul client. Si cette entreprise perd son seul client, évidemment elle va faire faillite. Nous c'est pareil. Si je perds le pilier de ma vie, sur lequel j'ai jeté mon dévolu, alors je n'existe plus et je faillis, je sombre, je... tombe, je n'existe plus. Et en fait, de ce besoin de se sécuriser à travers notre sentiment d'insécurité parce qu'on a placé en l'autre le pouvoir de notre bonheur, on va rechercher une forme de fusion. C'est-à-dire que dans notre inconscient, on se dit, si je fusionne avec l'autre, si l'autre fait partie de moi, si moi je fais partie de l'autre, Alors je suis sécurisée. Mais c'est un leurre, c'est une illusion totale. En fait, on s'accroche à l'autre pour combler un vide intérieur, pour fuir la solitude et croire de façon illusoire et complètement fausse, erronée, qu'on est alors complet dans cette fusion. Et ce qu'on ne voit pas dans ce sentiment de fusion, c'est qu'elle nous éloigne de nous-mêmes. Et elle crée un déséquilibre parce que notre centre de gravité, donc si on revient sur notre pilier, notre stabilité existentielle, notre pouvoir d'être nous-mêmes, alors n'est plus en nous. C'est comme si on faisait un transfert sur l'autre et que c'est lui qui avait le ticket de notre existence en fait. Et s'il s'en allait avec ce ticket de notre existence, alors on n'existait plus. Et donc notre centre de gravité... donc notre centre tout court est placé dans les mains à autrui et c'est absolument injuste en fait. C'est injuste dans le sens où ce n'est pas juste ni pour... dans le sens de la justesse du terme, non pas de la justice mais dans le sens de la justesse. C'est-à-dire que s'il y a bien quelque chose qui n'est pas juste, c'est bien de placer son pouvoir personnel dans les mains d'autrui, même si cette personne A priori est digne de confiance, c'est même pas le sujet ! Je veux dire... Viendrais-tu placer dans les mains de tes enfants, alors il y en a plein qui vont me répondre que oui, mais viendrais-tu placer dans les mains de tes enfants ton pouvoir personnel, ton pouvoir de décision, ton pouvoir d'être et de prendre toute décision de ta vie ? Viendrais-tu placer dans les mains de tes parents ce même pouvoir ? Viendrais-tu placer dans les mains de quiconque ce pouvoir d'être qui tu es ? Non, ce n'est pas... Et si tu le fais, eh bien sache que tu te trompes. Et tu te trompes dans le sens où tu te mens à toi-même. Donc derrière ce besoin de fusion, et derrière cette croyance qu'on va pouvoir exister à travers l'autre, sinon l'autre, si l'autre s'en va, je m'effondre, on a deux blessures principales, enfin trois, mais c'est la blessure de rejet, la blessure d'abandon, la blessure de trahison. Mais c'est surtout la blessure d'abandon et de trahison. Parce que dans la blessure de rejet, on a effectivement la notion d'exister à travers le regard de l'autre. Mais dans la blessure de rejet, on est davantage centré sur tous les autres. Donc si un autre s'en va, ce n'est pas très très grave parce que j'existe encore parce qu'il y a encore tous les autres. Alors s'il y a un autre qui s'en va, ce n'est pas ça qui va faire que je vais m'effondrer. Dans la blessure de rejet, je vais m'effondrer si tous les autres, si le groupe me rejette. Pas si... une seule personne me rejette. Ce qui est le cas en revanche de la blessure d'abandon et la blessure de trahison. Et on peut avoir l'impression d'être rejeté si l'autre nous quitte, mais ça relève toutefois quand même de la blessure d'abandon. Parce que dans la blessure d'abandon, comme dans la blessure de trahison, c'est toujours en relation avec un autre et non pas des autres. Et donc, la blessure de l'abandon, elle se traduit par ce besoin d'être rassuré. d'être soutenu, d'être avec l'autre, parce que la peur viscérale, la plus grande peur de la blessure d'abandon, c'est la peur de la solitude. Donc si je me retrouve seule, alors je suis oubliée, je suis rejetée, je n'existe plus, etc. Mais le mot principal de la blessure d'abandon, c'est la solitude. Donc si l'autre me quitte, alors je suis seule. Et si cet autre me quitte dans la blessure d'abandon, alors je me sens désespérément seule et je n'existe plus. Et dans la blessure de trahison, ça va être un petit peu la même chose, mais il y a aussi la peur que l'autre parte, nous remplace ou choisisse quelqu'un d'autre. Si bien que cela va réactiver une insécurité et un besoin de méfiance et de contrôle. C'est-à-dire que la peur que l'autre nous quitte, nous remplace, nous mente, nourrit le besoin de contrôle et de méfiance. Sauf que dans les deux cas, lorsque l'on place en l'autre le pouvoir de nous rendre existants, notre pouvoir existentiel, c'est bien nous-mêmes que nous abandonnons, c'est bien nous-mêmes que nous trahissons à ce moment-là. Donc les racines de ces peurs et de cette haute trahison et de ce haut abandon de soi, évidemment, ils viennent de notre enfance. C'est l'enfant intérieur qui a peur du manque. Et l'enfant intérieur, il se souvient qu'un jour, il a été abandonné ou il s'est senti vraiment abandonné par la personne ou les personnes les plus importantes de sa vie et où il a été trahi par là où les personnes les plus importantes de sa vie. Généralement, ça se passe dans la blessure d'abandon et la blessure de trahison, ça se passe avec le parent du sexe opposé. Donc l'enfant a découvert à l'époque que l'amour pouvait s'arrêter en fait. Parce qu'il a un de ses parents, oui un de ses parents, donc le parent du sexe opposé, qui a fait défaut. Alors il a fait défaut de mille et une façons en fait. Il a très bien pu s'occuper du petit frère alors qu'il avait besoin que maman regarde le dessin. Enfin ça peut se situer à des choses qui peuvent nous sembler très anodines. Mais si s'occuper du petit frère alors que j'avais besoin que maman regarde mon dessin, c'est répéter... de façon successive régulièrement, ou si maman était toujours trop occupée, ou si papa n'était jamais là, ou si papa a préféré partir avec une autre femme que de rester avec moi, je ne sais pas. Ou il a trahi maman, bref. Il y a mille et une façons de vivre la trahison et l'abandon en tant qu'enfant, avec une maturité émotionnelle d'enfant. Et donc, une maturité émotionnelle qui fait que... La réaction émotionnelle, elle est exponentielle, elle est multipliée par 1000 par rapport à une situation analogue que je pourrais vivre pour la première fois aujourd'hui. Donc l'enfant, lui, il a imprimé ça. Et puis l'enfant, il rigole pas en fait. La blessure de l'enfant, c'est comme un pacte à la vie, à la mort en fait. C'est-à-dire que c'est imprimé. Et si l'enfant s'est dit un jour, on m'a quitté, on m'a menti, je n'ai pas été assez méritant, méritante, on m'a abandonné, je me suis retrouvée seule, j'ai ressenti cette terrible douleur à l'intérieur de moi à cause de ce parent. en qui j'avais confiance et sur lequel je comptais pour m'aimer, pour m'aimer pleinement, alors c'est comme s'il installait à l'intérieur de lui le programme qui dit « je vais manquer d'amour, je vais vivre un vide émotionnel, physique et symbolique, quel qu'il en soit, et du coup, j'ai besoin de contrôler ça pour éviter de me retrouver seule, pour éviter de me retrouver abandonnée de nouveau, pour éviter d'être trahie. » qu'on me quitte, qu'on ne me choisisse pas, qu'on en préfère un autre, etc. En fait, comme l'enfant découvre que l'amour peut cesser et qu'il faut entre guillemets mériter sa place pour être aimé, il va installer tous ses programmes et il va apprendre à se conformer, à plaire, à éventuellement se taire et il ne vit pas dans la confiance pleinement totale et du coup la sécurité qu'il peut être tel qu'il est et qu'il sera de toute façon aimé, accepté, accueilli tel qu'il est par la personne qu'il aime le plus, lui, à ce moment-là, jusqu'à ses 7 ans, c'est son papa ou sa maman. Et donc il va être dans la crainte de l'abandon, de la trahison, du rejet en quelque sorte. Cet enfant en nous, il existe encore. Et il demeure figé dans la mémoire du manque. Et tant qu'on ne répare pas cet enfant, qu'on le veuille ou non, l'adulte va continuer encore et encore à chercher à travers l'autre la sécurité qu'il a perdue, la sécurité qu'il recherche encore. Et en fait, à travers ce besoin de fusionner, à travers ce besoin d'être soutenu, à travers ce besoin d'être reconnu, À travers ce besoin d'être choisi, d'être rassuré tout le temps par l'autre, en fait, ce n'est pas vraiment de l'amour. Alors oui, il y a souvent quand même de l'amour derrière ça, mais en fait, c'est comme si on déclenchait un mode de survie affective qui est déclenché par ce programme qui a été intégré lors de l'enfance. C'est l'enfant à l'intérieur de nous qui déclenche le programme de l'adulte que nous sommes aujourd'hui et qui place dans les mains d'autrui notre bonheur. Donc il dit tiens, je te donne les clés de mon bonheur, je te donne les clés de mon existence, je te donne les clés de mon autonomie affective, sans le vouloir, sans le savoir, sans m'en rendre compte. Quand je te donne les clés, mon bonheur dépend de toi. Et du coup... la relation devient le moyen de se sécuriser. Donc l'autre devient mon sauveur et moi je me place dans une forme de victime puisque je me déresponsabilise de mon pouvoir de m'aimer. Comme je confie à l'autre les clés de ma sécurité affective, comme je confie à l'autre les clés de mon pouvoir de m'aimer, En fait, je ne suis pas du tout reliée au fait que je dois m'aimer moi-même, puisque toute mon attention est centrée sur l'autre à cause de ce programme. Donc je me positionne moi-même en victime fragile et dépendante, et je demande inconsciemment à l'autre de me sauver. Et si l'autre, pour une raison x ou y, décide de ne pas me sauver, et quelque part il aurait bien raison, Parce que c'est une lourde responsabilité qu'on lui confie. S'il décide de ne pas me sauver, alors dépression, effondrement, enfin voilà, c'est la fin de ma vie, mort, etc. Parce que c'est vraiment ce qu'on ressent. Trahison absolue, abandon terrible, rejet, bon bref. Et donc en fait... c'est comme ça que mon monde s'effondre. Donc mon bonheur dépend d'un autre parce que je lui ai remis mon pouvoir, parce que j'ai placé en lui ma souveraineté. Donc c'est lui mon roi ou la reine de ma vie. Et j'ai placé en lui mon centre de gravité, mon pilier. C'est ce que je disais en début d'épisode. Et c'est là aussi où la relation va venir se teinter de contrôle, de jalousie, de surveillance. Enfin c'est le contrôle, la surveillance. Mais dans ce besoin de fusion pour pouvoir toujours nous maintenir, nous dans notre rôle de victime, et nous maintenir. En fait, c'est comme si inconsciemment, comme on a donné les clés à l'autre, on voulait qu'il les garde et on veut qu'il s'en charge. Et du coup, je vais me mettre à le contrôler pour être sûre qu'il se charge bien de mon bonheur. C'est complètement paradoxal, mais c'est véritablement ce qui se passe. Et donc, on est dans la peur constante d'être abandonné ou d'être trahi. Et donc... On perd notre autonomie parce qu'on n'est plus présent à nous-mêmes, on n'est plus présent à ce qu'on fait, nous. Évidemment, et moi c'est ce que je fais à travers les podcasts, et c'est ce que je fais à travers mes accompagnements, à travers la méthode Envie, et c'est vraiment mon intention du début jusqu'à la fin, c'est de pouvoir permettre à tout un chacun de réintégrer son pouvoir intérieur, de réintégrer sa souveraineté personnelle et de reprendre le pouvoir sur sa vie, sur son autonomie affective. Et c'est reconnaître le besoin légitime d'amour, mais non plus de le confier à autrui, mais de nourrir ce besoin légitime, absolu, nécessaire, essentiel d'amour, mais de le nourrir soi-même. Et donc quand tu reconnais que ton besoin d'amour est légitime, et, j'insiste, et que c'est bien à toi d'y répondre et non à l'autre, Alors ? tu reprends ta responsabilité de tes émotions, tu retrouves ta souveraineté, tu retrouves la paix. Et du coup, bizarrement, étrangement, que l'autre s'éloigne un peu, beaucoup ou complètement, ça ne te touche plus autant. Et ça ne veut surtout pas dire que tu ne l'aimes plus ou que lui ne t'aime plus. Rien à voir, rien à voir. On confond toujours l'amour et l'attachement liés à nos blessures. Moi, ce que je prône, c'est l'amour inconditionnel quelque part. et donc... Et c'est ce que j'ai compris à travers la guérison de ma dépendance affective. C'est cette différence fondamentale entre l'attachement que l'on vit dans notre dépendance affective à travers le fait que cette personne, si elle disparaît de notre vie, on s'effondre. Donc ça, c'est vraiment de l'attachement. Et l'amour. Parce que l'amour, fondamentalement, n'impose rien. Et du coup, dans cette peur de la perte, Est-ce que c'est finalement vraiment la peur de la perte qui nous anime ? Ou est-ce que ce n'est pas une part de nous-mêmes qui vit grâce à lui ? Je m'explique. La peur de perdre l'autre, c'est souvent davantage le miroir que l'autre nous permet de voir de nous-mêmes à travers ses yeux. Ce qu'on craint, ce n'est pas forcément l'absence de l'autre. Ce qu'on a peur de perdre, c'est la sécurité. émotionnel qu'il nous permet de trouver. Et en plus, mais ça je vais y revenir après, cette séparation potentielle, elle vient réactiver d'autres pertes qu'on n'a pas encore digérées. Donc en fait, c'est pas l'autre qui nous manque ou qui viendrait à nous manquer, c'est une partie de nous-mêmes que nous n'avons pas su réintégrer et dont on n'a pas conscience en fait encore généralement pour l'instant. Donc en réalité, ce qu'on craint de perdre, ce n'est pas l'autre. à proprement parler, mais c'est le rôle qu'il joue dans notre équilibre. Parce qu'il vient combler une blessure, il vient valider notre valeur, il vient valider notre existence, il vient donner un sens à ce vide, puisqu'il vient le combler, et aussi, il nous permet d'avoir une place sociale, de tenir un rôle dans la société, d'avoir une identité, parce que grâce à l'autre, je suis... un couple, grâce à l'autre je suis peut-être une famille, grâce à l'autre je suis peut-être madame untel ou monsieur untel, grâce à l'autre bref, etc, etc, etc. Et effectivement, à travers la séparation qu'on peut vivre avec l'autre, ou la peur de la séparation qu'on peut vivre avec l'autre, il y a tout un processus de deuil de la situation qu'engendre le fait d'être avec l'autre. Et c'est souvent le cas, en fait, dans une séparation avec un conjoint, lorsque que... On a du mal, même si ça se passe très très très très mal au cœur du couple, la douleur aussi c'est souvent... La peur de cette famille, du cocon familial qui vient se briser. Donc il y a ce deuil de l'environnement, de ce que l'autre nous permet d'être et de faire. Et comme je disais un peu précédemment, c'est que ce qui est activé aussi à travers cette peur de la séparation et cette peur de la perte, ce sont toutes les autres séparations qui n'ont pas été dirigées. Le nombre de fois où je vois quelqu'un qui arrive dans mon cabinet, et qui me dit voilà je vis très très mal telle ou telle situation et qu'en fait derrière il y a un deuil. Le deuil du grand-père quand j'avais 6 ans, le deuil du grand-père ou de la grand-mère quand j'en avais 40. Enfin bref, il y a généralement un deuil qui n'a pas été fait, qui n'a pas été réalisé. Donc en fait ça vient faire écho à d'autres séparations qui n'ont pas été digérées pour x ou y raison. D'autres trahisons qui n'ont pas été digérées pour x ou y raison. Et même si on va monter encore un peu plus loin et les... Plus spirituels d'entre vous verront l'écho à ça, c'est aussi la croyance, la peur de la séparation, la peur de la perte, c'est aussi la croyance en la séparation d'avec Dieu à travers le voile de l'égo. Dans mon autre podcast, dans mon cours La Voix du Coeur, je ferai un épisode sur la croyance en la séparation d'avec Dieu, qui n'est pas tout à fait, quoique très très relié quand même, relié au sujet qu'on évoque aujourd'hui, mais fondamentalement... notre peur du manque, notre peur de perdre est aussi liée avec la séparation initiale, originelle avec notre partie divine à l'intérieur de nous. Et donc, le manque que l'on ressent fondamentalement, ce n'est pas l'autre, mais c'est le manque d'une partie de nous-mêmes à laquelle on n'est plus connecté. Et en chamanisme, c'est une pratique qui est très courante et très répandue, qui est de reconnecter des parties d'âme à nous-mêmes, qui ont été déconnectées de nous. Et véritablement, c'est ce qui se passe, et moi c'est ce que je fais justement en travail énergétique, c'est que ça s'assimile en fait à des recouvrements d'âme, où à un moment donné, on a vécu un traumatisme qui a été extrêmement douloureux, et émotionnellement, qui a représenté une charge émotionnelle. extrême, que notre système n'a pas su intégrer pour x ou y raison, mais potentiellement parce que la charge émotionnelle était trop importante. Et pour pouvoir maintenir l'équilibre en place, eh bien notre système a créé, c'est comme s'il avait créé un dossier, un sous-dossier de nous-mêmes où il a éclaté une partie de nous-mêmes. qui a constitué en tant que tel le trauma. Et le trauma, il est toujours présent dans cette partie éclatée de nous-mêmes, dans cette partie éclatée de notre âme. Et c'est ce qu'on fait du coup dans les pratiques spirituelles, chamanisme et compagnie, et que moi je fais du coup en hypnose aussi, c'est qu'on vient réintégrer, et c'est dans ce sens que je parle de réconciliation de notre enfant intérieur, réconciliation de toutes les parties de nous. C'est qu'on va venir réintégrer ces parties de nous qui se sont trouvées être séparées de nous pour x, y raison. Et là, c'est là où l'accompagnement individuel est essentiel, parce qu'en fait on vient faire du cas par cas, parce que toutes les histoires sont absolument différentes. Et sauf avoir l'habitude et la conscience de faire ce qui est possible, mais c'est d'aller retrouver les parties de soi qui ont été séparées de nous et les réintégrer. Et la guérison Et l'apaisement, lorsque l'on fait ça, il est quasiment immédiat. On rallume la lumière à l'intérieur de nous quand on fait ça. Donc, évidemment, la clé de tout ça, c'est de retrouver son équilibre intérieur à travers potentiellement différentes pratiques, comme je viens d'en énoncer une, et de reprendre cette conscience de nous en redéplaçant ce... pouvoir que l'on a donné à l'autre en le récupérant finalement. L'idée ici, c'est de s'aimer et d'aimer l'autre sans se perdre, en fait. On n'a plus le droit de se perdre dans la relation à travers l'autre. Parce que c'est le meilleur moyen de se mettre en insécurité. C'est pas possible de dépendre de quoi que ce soit ou de qui que ce soit à l'extérieur de nous parce que fondamentalement, ça nous place par défaut en insécurité. Donc revenir à soi, c'est apprendre à se sécuriser de nouveau intérieurement et à redevenir ainsi son propre pilier, sa propre base, sa propre structure, ses propres fondations. Et ça, on le fait justement en guérissant du coup notre blessure d'abandon, c'est-à-dire en arrêtant de nous abandonner nous-mêmes. en donnant notre pouvoir à autrui. Donc là, c'est récupérer mon pouvoir et j'arrête de m'abandonner moi-même. Et ainsi, je reviens dans ma présence, je reviens dans qui je suis, je redeviens présent. disponible pour moi-même et ce, de façon inconditionnelle. Parce que quand on a une blessure d'abandon, de toute façon, ce n'est pas compliqué, l'autre avec un grand A est plus important que moi. C'est le masque. Pourquoi ? Parce que je me dis que si je mets l'autre sur un piédestal et qu'il est plus important que moi, alors peut-être il ne va pas me laisser seule. Et c'est là où, en fait, on s'abandonne nous-mêmes. Donc guérir sa blessure d'abandon, c'est se dire non, non, non, non, non, je suis la personne la plus importante de ma vie. J'arrête de m'abandonner, je me nourris moi-même, je suis présente et disponible à moi-même, inconditionnellement et en priorité, avant quiconque, avant tout. Et ainsi, et ainsi, et c'est ça qui peut paraître paradoxal et qu'on a du mal à imaginer tant qu'on ne l'a pas vécu, mais en fait, du coup, je retrouve une présence à moi-même, mais surtout une présence et une disponibilité à l'autre. qui est décuplée en fait, c'est comme si je récupérais de la place pour autrui. Et guérir sa blessure de trahison, donc se resécuriser, donc c'est guérir la blessure d'abandon et guérir la blessure de trahison, qui est d'arrêter de se trahir soi-même, d'arrêter de se mentir, réapprendre à se faire confiance à soi, si bien que si l'autre venait à nous décevoir pour quelque raison que ce soit, parce qu'il n'est pas à la hauteur de nos attentes, attentes qui sont complètement déraisonnables et d'un niveau d'exigence généralement qui sont inatteignables pour autrui autant que pour soi-même. Donc si j'arrête de placer en l'autre ce niveau d'exigence et que je me fais confiance à moi avant tout, parce que du coup je n'attends plus de l'autre qu'il soit infaillible, alors je me sécurise énormément et considérablement. Et ça, ça demande... de s'écouter, de prendre conscience de cette partie de nous qui est blessée, reconnecter avec notre enfant intérieur. À chaque fois qu'on a peur de manquer, à chaque fois qu'on a peur que l'autre nous trahisse ou d'être trahi, à chaque fois qu'on a peur d'être quitté, d'être rejeté, d'être abandonné, etc. C'est non pas de se tourner vers l'autre en mode hyper vigilant, c'est de se dire « ah bah tiens, ça y est, il va me perdre, il ou elle va me quitter, va me... » Non ! C'est de se dire, ok, tu ressens ça là maintenant, finalement, quelle est cette partie de toi qui nourrit encore ce besoin de surveiller l'autre, de peur qu'il te rejette ou qu'il te quitte ou qu'il t'abandonne ? C'est rassurer cette partie de nous au lieu de la laisser diriger nos relations et de la laisser donner à autrui le pouvoir de notre conscience en fait. Et enfin, ça permet de réintégrer en nous-mêmes notre pouvoir de nous aimer nous-mêmes, de recevoir aussi sereinement et dans l'équilibre de recevoir de l'amour, et du coup s'apaiser, se sécuriser d'une force extraordinaire. Et ça, de façon complètement automatique et pratiquement instantanée, ça fait qu'on n'a plus jamais peur de perdre en fait. On n'est plus disponible qu'à soi-même et donc du coup bien plus disponible à l'autre. Donc la peur de perdre l'autre, disparaît le jour où tu cesses de te perdre et de te trahir toi-même. La peur de perdre l'autre disparaît le jour où tu cesses de t'abandonner toi-même. La peur de perdre l'autre disparaît le jour où tu cesses de te trahir toi-même. La peur de perdre l'autre disparaît le jour où tu cesses de te perdre toi-même. Là, l'appel, c'est de réaliser ça en fait. C'est de te responsabiliser dans... Et cette information que je te donne là aujourd'hui, c'est vraiment, mais mets-la sur ton frigo, l'ai là tous les jours. La peur de perdre l'autre va disparaître le jour où je vais arrêter de me perdre moi-même et le jour où je vais commencer à me responsabiliser dans cette façon. En fait, ce que je demande à l'autre, toute l'attention, la reconnaissance, la sécurité que je demande à l'autre, c'est encore et toujours à moi-même et seulement moi de me l'apporter. L'autre ! Il n'y peut rien en fait dans ma sécurité intérieure, il n'y peut rien. Qu'il soit là ou qu'il ne soit pas là, ça ne doit pas changer le fait de me sentir en sécurité affective. Ça ne doit pas changer ça. Et en fait, du coup, à travers la perte qu'elle soit, à travers le deuil, à travers la séparation, à travers ce besoin de contrôle que l'autre nous reproche potentiellement, en fait ce que la vie nous apprend à travers toute cette perte en fait, c'est d'aimer autrement finalement. C'est d'aimer l'autre Sans attachement, sans dépendance et sans l'illusion que l'autre représente mon tout. Ce que la perte nous apprend. C'est d'aimer librement, totalement et de façon inconditionnelle, sans posséder. Parce que l'autre ne nous possède pas et je ne possède pas l'autre. Donc il n'y a rien à perdre à partir du moment où je ne possède pas, où je ne suis pas attachée. Et c'est là où on est dans la totale liberté d'aimer pleinement et totalement. l'autre et c'est là où on guérit notre dépendance affective parce qu'en fait on devient autonome et souverain affectif à ce moment-là. Et je vous assure et je t'assure que la nature de l'amour que tu commences à nourrir pour l'autre, elle est d'une toute autre dimension. Tout s'ouvre, c'est extraordinaire, c'est extraordinaire. Et le saut de conscience vis-à-vis de toi et vis-à-vis de l'autre que tu fais à partir de ces prises de conscience là, il est exponentiel. Et ta vie totale, ta vie complète commence à changer à partir de là. Pas seulement tes relations et ton rapport à l'amour, à l'autre d'une manière générale, mais toute ta vie, ton rapport au manque d'une manière générale, ton rapport à tes besoins matériels, ton rapport à l'argent, ton rapport au temps. C'est toute une dimension de soi et du coup de l'environnement qui nous entoure, qui évolue à travers ces prises de conscience-là. Donc l'amour véritable ne se retient pas. Donc quand on ne retient pas, on ne perd pas, on n'a rien à perdre puisqu'on ne retient pas. Si tu lâches, tu ne perds plus, tu vis tout simplement et tu accueilles ce qui est. Et quand tu redeviens le centre de ton propre monde, alors plus rien ne peut être enlevé. Puisque tu ne te nourris plus de l'extérieur, tu es déjà totalement, pleinement rempli de l'intérieur. Et donc tu cesses d'aimer par peur, et entre toi et moi, aimer par peur ce n'est pas aimer. et là commencer à aimer en étant vraiment libre d'aimer et de laisser l'autre être libre d'être qui il est. C'est aussi accepter d'être nous-mêmes qui on est totalement et pleinement. Et comme je te disais à l'instant, ça change absolument tout. Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode résonne avec toi, abonne-toi à ce podcast Indépendance Affective pour continuer à recevoir les notifications, à comprendre... à guérir et à t'aimer autrement et à te libérer de la dépendance affective dans l'unité en toi. Et si tu sens que tu es prêt ou prête à aller plus loin, plus profondément dans la conscience de toi et dans la guérison de ta dépendance affective, alors je t'invite à découvrir la méthode en vie déjà à travers le livre. Et si tu veux aller encore plus loin dans ce chemin de réconciliation avec toi-même, ce chemin d'amour de toi, de sécurité intérieure, de souveraineté personnelle, alors je t'invite à me contacter directement. En attendant, n'oublie pas que tu es la personne la plus importante de ta vie. Prends soin de toi et à très vite.