🎤JEAN PAUL CESARI en interview | Sa carrière, des révélations ses anecdotes ! cover
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UN JOUR UN PODCAST

🎤JEAN PAUL CESARI en interview | Sa carrière, des révélations ses anecdotes !

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49min |04/04/2025|

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Description

😀Qui est Jean-Paul Césari connu pour être l'être l'interprète entre autre du générique du dessin animé des années 80 Nicky Larson.

👍Chanteur et auteur compositeur, choriste pour le groupe les Forbans, assistant de Dorothée, vous allez tout savoir sur sa carrière et il vous révèle des anecdotes croustillantes.

Pour la première fois, c'est à ses débuts qu'on s'intéresse, son arrivée à Paris et son parcours d'employé de la sécurité sociale à sons ascenssion dans le groupe AB Production


👉Cliquez pour écouter cette interview de la webradio RGV-Rétro Geek Vintage




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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue pour cette émission exceptionnelle, une interview avec un invité de choix que vous connaissez, entre autres pour cette chanson

  • Speaker #1

    Siam, il a sonne de très belle sonne, Lorsque les fous de ses saunes, Dans l'éclairé du billonne, C'est aussi la fille mignonne.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr, ce n'est qu'une partie de sa vie Puisqu'il est auteur, compositeur, interprète D'après ce que j'ai pu lire dans sa biographie officielle Et il a fait partie de l'aventure Abbé Production en tant qu'assistant de Dorothée Il s'est même essayé à la comédie avec pas de pitié pour les croissants On va y revenir tout à l'heure Et alors, chose inhabituelle, il a même prêté sa voix pour un programme de la nuit J'ai cru... Comprendre que c'était chasse et pêche, j'ai lu ça quelque part, j'ai lu ça quelque part. Moi je suis ravi d'accueillir pour cette première émission, monsieur Jean-Paul Césarie. Bonjour Jean-Paul.

  • Speaker #2

    Bonjour, bonjour.

  • Speaker #0

    Alors, lorsqu'on entend Nicky Larson, on va mettre le deuxième générique de Nicky Larson aussi. Voilà Jean-Paul César et aujourd'hui sur RGV. Jean-Paul, quand on en pense, c'est générique là comme ça, j'imagine qu'on t'a posé la question mille fois, mais c'est toujours le même plaisir avec, on va dire, autant d'années, puisqu'il y a plusieurs générations qui connaissent cette chanson. Comment tu te sens là, aujourd'hui, là, maintenant ?

  • Speaker #2

    Mais tu sais... C'est vrai qu'on répète beaucoup ça, mais moi je reçois tellement, tellement, tellement d'amour lorsque je me déplace dans les festivals, tout ça, qu'effectivement, cette chanson que tout le monde connaît par cœur, c'est vrai que ça fait un petit peu rabat-joie, mais moi j'adore, j'adore, parce que c'est grâce à cette chanson, justement, que j'ai la possibilité d'aller un peu partout pour la chanter, et puis surtout pour discuter avec les gens qui me posent évidemment des tas de questions.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est passé l'enregistrement ? Comment t'es arrivé à chanter Nickel Harsan ? Parce qu'on va en reparler tout à l'heure, mais tu es compositeur-interprète. J'ai pris quelques petits extraits de tes chansons. C'est arrivé un peu par hasard ?

  • Speaker #2

    Par hasard, on ne peut pas dire ça, parce que je connaissais l'équipe. Je connaissais Jean-Luc Azoulay, je connaissais Dorothée aussi. Et j'avais enregistré plusieurs disques, mais comme c'était un petit peu difficile pour moi, et qu'il fallait travailler... Donc, M. Azoulay m'a proposé de devenir l'assistant de Dorothée. Mais lorsqu'ils m'ont embauché, ce n'était pas du tout pour chanter. Je ne pense pas qu'il avait ça en tête. Parce qu'il lui fallait un assistant. Elle allait faire le premier Bercy. Et donc, au départ, j'avais mis un petit peu, entre parenthèses, ma carrière de chanteur.

  • Speaker #0

    La carrière de chanteur qui a commencé bien avant AB Production, bien avant Dorothée ?

  • Speaker #2

    Oui, parce que moi, j'ai toujours chanté. Bon, originaire du Sud, dès l'âge de 17-18 ans, c'était déjà les premiers orchestres. On faisait du bal, puis on faisait des reprises, tout ça. Ça, c'était mes premiers pas dans la musique. Et puis ensuite, évidemment, moi, j'ai eu envie d'aller un peu plus loin. Et je savais qu'aller plus loin, ça voulait dire passer par Paris, tout simplement. Et je suis parti un petit peu à l'improviste, mais complètement à l'improviste d'ailleurs, à Paris avec ma guitare sur l'épaule. parce que j'étais employé de sécurité sociale à Digne-les-Bains et je m'ennuyais profondément. Donc, j'ai démissionné. Tout le monde m'a dit, mais t'es fou, t'es titulaire, machin, mais tu te rends même pas compte et tout. Tu sais pas où tu vas. J'ai dit, oui, mais justement, moi, c'est ça qui m'intéresse. D'être titulaire à la sécu, c'est pas ça mon objectif. Moi, ce que je veux, c'est faire de la musique, c'est côtoyer le milieu du show business, des musiciens, tout ça, et aller à Paris parce que je savais... A l'époque, maintenant c'est un petit peu changé quand même parce qu'il y a internet, mais à l'époque tout se passait à Paris.

  • Speaker #0

    Et donc tu fais le tour des maisons de disques, est-ce que tu signes un contrat ou est-ce que c'est compliqué ?

  • Speaker #2

    Non, c'est allé assez vite parce que je connaissais quand même un producteur, un Marseillais. Gérard Tempestit qui produisait à l'époque El Chateau, il avait d'autres productions. C'est lui qui m'avait écouté à Marseille et qui m'avait dit si tu veux venir travailler avec nous, on pourrait faire des trucs. c'est dans tes possibilités d'enregistrer. Alors moi, évidemment, il ne fallait pas me dire ça, parce que c'était mon rêve d'enfant. Et du coup, je suis parti. Et quand je suis arrivé à Paris, évidemment, je ne voyais que lui, parce que je ne connaissais que lui. et on a commencé un petit peu à travailler sur des chansons et j'ai enregistré assez vite, un an après à peu près le premier 45 tours qui s'appelle Près de vous voilà

  • Speaker #3

    Primaire. Attention.

  • Speaker #0

    Cette voix de tête que je décours sur ce titre, puisque moi je connaissais la plupart des génériques de télé. Bionic, par exemple, qui était dans Récréa 2, c'est ça, à la base ?

  • Speaker #2

    C'était à la fin de Récréa 2.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je connaissais Bionic. Mais là, cette voix de tête, il faut aller la chercher, celle-là, quand même.

  • Speaker #2

    J'ai fait beaucoup de chœurs. Et dans les studios parisiens, quand je suis arrivé à Paris, j'ai fait des chœurs en voix de tête, en voix à toutes les voix d'ailleurs. Et notamment, j'avais fait des chœurs dans Chante. Exactement avec les Forbans. Et évidemment, avec le succès que ça a eu, ils ne m'ont pas perdu de vue. Et j'ai continué à faire des chœurs dans tous leurs albums. Et puis, ça m'a ouvert quelques portes de choriste aussi, parce que j'ai fait l'Olympia plusieurs fois. Et notamment avec... avec Rika Zaray, avec les Forbans aussi, pendant une semaine, en tant que couriste.

  • Speaker #0

    Couriste aussi pour Dorothée, pour Bercy, non ?

  • Speaker #2

    Oui, mais ça, c'était bien plus tard. Moi, je te parle des années où je suis arrivé à Paris, au tout départ, au tout début.

  • Speaker #0

    Et comment ça se passe lorsqu'on chante ? Maintenant, il y a des coachs vocaux, etc. Est-ce qu'à l'époque, il y avait quelqu'un qui donnait la direction musicale, qui permettait d'aller chercher cette note, justement, par exemple ? Est-ce que... Il fallait vraiment se démerder.

  • Speaker #2

    Il fallait se démerder. C'était un peu... Mais surtout, avec les formants, c'était incroyable. Parce qu'au départ, c'est une petite anecdote que je te raconte. Au départ, il y avait tous les formants qui étaient autour du micro pour faire les chœurs. Et petit à petit, le producteur qui nous dirigeait a dit, oh non, toi, c'est pas bon, tu sors. C'était bon, c'était le pianiste. Oh ouais, pourquoi ? Non, je t'assure, c'est pas bien. C'est faux, machin. Après, autour du bassiste aussi, « Oh, t'assures, c'est pas terrible, franchement, c'est un peu faux ce que tu fais. Allez, tu sors des chœurs, machin. » Et à la fin, on a fait la chanson avec, bon, Philippe, évidemment, Bébert. le chanteur des Forbans, Philippe Masse, le guitariste, et moi-même. Et on a tout fait nous-mêmes, tous les chœurs. Et à l'arrivée, ça a vendu 2,5 millions de disques. Tu vois ce que je veux dire, dans le métier, ça se vit les choses. Et du coup, j'ai été sollicité par pas mal de gens pour faire choriste dans des séances d'enregistrement de studio, surtout.

  • Speaker #0

    Une séance d'enregistrement, ça se passe comment ?

  • Speaker #2

    On arrive au studio, on nous fait écouter un petit peu la chanson et on nous dit, voilà, j'aimerais qu'on fasse des voix à cet endroit-là, tu sais, un truc un peu... Alors pour doubler les refrains aussi, enfin tout ça, moi j'ai la chance d'entendre bien, toujours, et d'aller assez vite, et donc je me suis mis au diapason, je me suis mis au diapason, et donc ça m'a permis quand même de gagner ma vie. les deux ou trois premières années en arrivant à Paris.

  • Speaker #0

    En tant que choriste, donc. Et près de vous, est-ce qu'il y a une petite anecdote sur cette chanson ? Comment est venue, au fil de la plume, tous les mots, les phrases, les strophes, et bien sûr, la chanson en entier ?

  • Speaker #2

    Alors, tu sais, pour écrire une chanson, il y a des techniques différentes. Et quelquefois, c'est... Comment dire ? En une heure, on peut écrire une partie de la chanson, mais quelquefois, il faut quatre ou cinq jours, ou même plus que ça, je dirais. Mais là, dans cette chanson-là, moi, je me suis inspiré un petit peu de ce que faisait Paul Naref, parce que c'était vraiment mon maître. Et j'ai vu qu'il jouait beaucoup avec les « ou » , tout ça, et puis l'embrouille de tête aussi. Je sais s'il a suré ou l'embrouille de tête. Et je me suis... Il fallait que ça sonne un peu anglais, quoi, que ce soit du français. Moi, dans ma tête, c'était ça. Il fallait que ma chanson sonne un petit peu anglais dans la façon de la chanter, tout simplement. Et près de vous, c'est comme ça que ça a débuté. Puis après, c'est une question de travail pour essayer de faire rimer, pour trouver aussi les phrases qui sont adaptées et que tout le monde peut retenir sur tout ça.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous voulez raconter dans cette chanson ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas, à l'époque on me disait un petit peu que j'étais, entre guillemets, un séducteur. Ça a bien changé, à l'époque j'étais très jeune. Et donc il fallait un petit clin d'œil avec la jante féminine, que j'apprécie énormément, que j'apprécie toujours d'ailleurs. Et voilà, cette chanson a été faite un peu pour les quelques femmes que je connaissais et que j'aimais bien.

  • Speaker #0

    On mettra en post-production même la pochette du disque, c'est vrai ça fait très très très séducteur, c'est sûr.

  • Speaker #2

    C'était comme ça, j'étais comme ça, avec les cheveux longs évidemment, alors maintenant ça a bien changé parce que les cheveux, ils sont partis. Mais bon, c'est pas grave, les cheveux c'est pas ce qui fait l'homme. C'est vrai qu'à l'époque c'était ça. Et puis je savais aussi que Gérard Tempesti, le producteur, me disait « Ouais, tu sais, tu devrais faire des trucs. Je suis persuadé que tu vas cartonner avec les... » avec les vieilles, ils m'avaient dit ça. Alors ça m'avait fait sourire, mais en tout cas, j'avais travaillé dans ce sens.

  • Speaker #0

    Alors il y a d'un côté la voix de tête, mais on entend, et surtout dans Nicky Larson et puis dans d'autres génériques, une voix saturée, une voix de rock. Est-ce que c'est ici de ton expérience avec les Dalton ?

  • Speaker #2

    Moi, ce qui est le sûr, c'est que dans mes disques, dans tout ce que j'ai fait, dans tous les enregistrements que j'ai fait, aussi bien les dessins animés que les autres. Si, les dessins animés, quand même, j'ai vu les choristes Francine Chantereau et Martine Latorre qui m'ont fait les chœurs. Mais sinon, tout le reste, toutes les chansons que j'ai enregistrées en studio, les chœurs, je les ai toutes faites moi-même, mais vraiment tout seul.

  • Speaker #0

    Mais quand on entend la voix saturée comme ça, on pense à des gens qui chantent du rock, en fait. t'es passé par là ? comment est-ce que tu vas chercher cette note ?

  • Speaker #2

    oui j'ai chanté du rock aussi mais ce qui compte à l'arrivée c'est ce qu'on veut donner et après on sait pas si c'est vraiment la voix un peu saturée ou les voix aiguës en bois de tête on sait pas ça,

  • Speaker #0

    ce qui compte c'est le résultat final en tout cas moi je chante un petit peu et j'essaie de choper la voix saturée de Nicky Larson c'est assez compliqué attention c'est compliqué Nicky Larson je chante

  • Speaker #2

    d'ailleurs moi maintenant je le fais encore en direct mais surtout à la fin quand il y a un changement de ton il y a un demi ton en plus à la fin il est terrible il faut vraiment y aller il faut vraiment forcer pour le faire c'est inchantable c'est vraiment inchantable et la

  • Speaker #0

    séance de Niki Alassane c'était avec Jean-Luc Azoulay dans le studio

  • Speaker #2

    Non, Jean-Luc Anzoli n'était même pas là. Il y avait Gérard Salès, c'est lui qui m'a indiqué ce qu'il fallait que je chante. Il m'a fait écouter le pré-bac musical dès le départ. Et il m'a dit, il faudrait que tu fasses comme ça. Et après, il me dit, c'est toi, tu le fais comme tu as envie aussi. Parce qu'il savait que je pouvais avoir un peu de goût à ce niveau-là quand même. Et en fait, Nicky Larson, il m'a donné quelques directives au départ. Et après, je l'ai fait comme je le sentais, tout simplement.

  • Speaker #0

    Est-ce que lorsque tu dis que tu gens des génériques télé, enfin à l'époque, est-ce que c'était bien vu dans le métier ?

  • Speaker #2

    Mais pas du tout. Mais c'était pas que c'était pas bien vu, c'était complètement ignoré. Moi, j'étais anonyme de chez Anonyme à l'époque. En plus, moi, j'en parlais pas parce que bon, c'était pas... Moi, on m'avait payé pour le faire, je l'ai fait, c'est tout, mais c'était pas plus... que ça n'était pas plus que ça. Je savais très bien que ce n'était pas avec ça que j'aurais pu gagner ma vie. Je me suis bien trompé parce que depuis dix ans, ça marche très fort, je fais beaucoup de festivals. Je ne pensais pas... Vraiment, à l'époque, qu'il se passerait ça 30 ans après, avec le phénomène de la nostalgie. Et puis, ces gens qui étaient tout petits à l'époque où je chantais ça, je me rappelle, sur le plateau du Club Dorothée, c'était des voix d'enfants. Évidemment, ils étaient tous là, ils connaissaient la chanson par cœur. Mais maintenant, ce qui est génial, et ça, ça me l'a fait lorsque Dorothée a fait Bercy, où j'étais son choriste, et ils m'ont fait chanter Nicky Larson. Et là, pour la première fois, j'ai chanté Nicky Larson en public avec des adultes. Et là, au lieu que ce soit des voix d'enfants, c'était des grosses voix et tout. Et ça me faisait... J'avais le frisson, quoi. Et c'est là que j'ai pris conscience quand même que cette chanson, c'était pas simplement un dessin animé, quoi. C'était vraiment autre chose, qu'il y avait quelque chose en plus, en tout cas.

  • Speaker #0

    Les dessins animés qui sont bien écrits la plupart du temps par les dessinateurs et par les scénaristes, mais aussi les génériques télé, il y a ceux de la bioproduction, on en connaît d'autres aussi, il y a quand même une espèce de qualité qui n'est pas très reconnue. C'est quand même pas mal dans l'écriture.

  • Speaker #2

    Oui, en plus quand tu sais que Jean-Luc Azoulay, parce que c'est lui qui a écrit la chanson, qui a écrit les paroles, Je pense qu'il a dû faire ça en une demi-heure, un truc comme ça, mais peut-être un peu moins. Parce que quand on est arrivé au studio, on n'avait pas encore le texte. Gérard Salès l'appelait Jean-Luc Azoulay. Jean-Luc, on est au studio, Jean-Paul va chanter, mais par contre, on n'a pas le texte. Et Jean-Luc a dit, c'est bon, je le fais, je vous l'envoie. On a vu le texte à peu près une demi-heure après. Donc, t'imagines un peu un truc comme quoi ça ne tient pas à grand-chose. Il écrit très bien et puis surtout, il a tout compris. C'est-à-dire que les paroles de la chanson étaient vraiment en adéquation avec le dessin animé. Moi, le dessin animé, je ne l'avais pas vu à l'époque. Je ne l'avais pas encore vu. Simplement, je savais qu'ils en avaient commandé beaucoup. Donc je me suis dit, bon, alors, c'est que ça va passer souvent, quoi. Mais c'est tout, c'est la seule chose que je savais. Sinon, moi, j'ai chanté la chanson, comment dire, du mieux possible, parce que de toute façon, quand il s'agit de musique et quand il s'agit de chanter, il n'y a pas 36 façons de chanter, quoi. Je veux dire, ou tu le fais bien ou tu le fais pas. Dans ma tête, en tout cas, c'est ça.

  • Speaker #0

    Alors, il y a d'autres musiques comme, tiens, voilà, Veilleur de nuit.

  • Speaker #3

    Quand un veilleux,

  • Speaker #1

    un fâcheuse, un fâcheuse, Je deviendrai ta vie, des dangers de la vie, Pour la

  • Speaker #0

    Alors ça c'était un travail alimentaire en fait ?

  • Speaker #2

    Non pas du tout, pas du tout, vraiment pas du tout. Et cette chanson, pour une fois, je l'ai écrite pour quelqu'un. Et c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Et donc elle a une histoire, c'est une chanson qui a une histoire. je me souviens que c'était déjà l'époque où c'était devenu plus difficile pour moi. Près de vous, c'était loin, j'avais du mal. Et là, j'ai voulu un peu changer de style, en mettant un peu plus de poids dans la voix, tout ça. La chanson, elle était bien, ce n'est pas un problème. Mais après, il y a tout le reste qui compte, c'est la promotion. Un artiste qui n'a pas de promotion, il n'a aucune chance d'exister, mais aucune, même si c'est le meilleur du monde. Après ça, c'est le showbiz, on sait très bien comment ça va. ça se passe. Voilà, donc cette chanson, moi en tout cas, celle-là, elle était personnalisée.

  • Speaker #0

    Alors oui, par rapport au showbiz, on sait comment ça se passe. Pas vraiment, c'est vrai que la meilleure chanson, si elle n'est pas connue, si on ne la fait pas connaître, s'il n'y a pas de prononciation, c'est un petit peu compliqué, oui. Mais c'était qui les concurrents de l'époque d'ailleurs ?

  • Speaker #2

    Les concurrents, moi, il y avait Jean-Luc Laé qui passait beaucoup à cette époque-là. Et puis c'était déjà les débuts de Goldman. Alors là, bon, évidemment, difficile de lutter.

  • Speaker #0

    Les débuts de Goldman. Alors, il y a une autre chanson que j'ai trouvée sur internet, c'est celle-ci. Destination nulle part, c'est pas mal ça.

  • Speaker #2

    C'est pas mal. Et cette chanson, cette chanson a une histoire aussi. Oui, parce que j'ai une belle anecdote à vous raconter à ce niveau-là. Un jour, je vais dans un mariage, je suis invité à un mariage, et puis bon, il y avait, les gens savaient que je savais chanter, tout ça, et ils m'ont demandé d'interpréter une chanson comme ça à la guitare. Et c'est celle-là que j'ai interprétée avec ma guitare. Et ce jour-là, il y avait Manuela, Manuela Lopez, qui était invitée aussi au mariage. On ne se connaissait pas. Elle n'était pas encore chez AB. Elle a écouté ma chanson et elle m'a dit, vous savez, franchement, cette chanson, je la voudrais pour moi. Et c'est sûr que c'est vrai, ça. Du coup, c'était le départ pour elle. Elle allait rentrer chez AB et tout ça. Et j'ai toujours pensé, et quand elle a été embauchée chez AB, on s'est revus évidemment, parce que là j'étais tous les jours, et elle me l'a encore dit, elle m'a dit, écoute, franchement, je veux cette chanson, je la veux pour moi. Et ça, c'est un truc extraordinaire parce que franchement, cette chanson qui n'avait pas fait un gros parcours malheureusement, pourtant elle était pas mal.

  • Speaker #0

    On l'a quand même dans la tête une fois qu'on l'a écoutée une fois.

  • Speaker #2

    Et elle, elle m'a dit écoute, j'adore cette chanson, je la veux. Donc, lorsqu'elle a fait son album, on est passé en studio, elle l'a chanté de façon différente parce que j'avais modifié un petit peu le truc, le texte évidemment. Et c'est moi qui ai fait tous les choeurs dans son truc, un peu style Bee Gees. Parce que moi, c'était pour moi ça. Les Bee Gees, j'adorais ça. Je chantais les Bee Gees à l'époque du disco. Et donc, cette chanson, elle est sortie. Mais bon, ils l'ont mise... Ils l'ont mise un peu loin, quoi. Ils ne l'ont pas mise face... Tout de suite. Et c'est passé un peu à côté. C'est dommage parce que je pense qu'elle aurait mérité un meilleur sort.

  • Speaker #0

    Ils l'ont mise dans l'album et à la fin de l'album ?

  • Speaker #2

    Exactement. Ils avaient leurs priorités, évidemment. Je comprends ça. Mais en tout cas, je suis fier de l'avoir fait. Je suis vraiment fier. Parce que Manuela, elle est formidable. C'est une artiste que j'aime beaucoup,

  • Speaker #0

    La chanson cachée de Manuela López écrite par Jean-Paul Césari. On essaiera de la retrouver, de la mettre en post-production.

  • Speaker #2

    Oui, et ça s'appelle « Si tu entends ma voix » , la chanson de Manuela. C'est sur ma chanson, évidemment j'avais tout changé, mais on avait gardé une partie du texte. Et donc je suis revenu sur le texte et j'ai écrit autre chose pour que ça soit adapté à elle. Et ça s'appelle « Si tu entends ma voix » .

  • Speaker #0

    Alors, je suis en compagnie de Raphaël. Raphaël, que tu connais, il me semble. Il m'a dit, tiens, j'aimerais bien poser des questions comme ça. J'ai dit, oui, mais attend, j'ai mon boulot aussi à faire. J'ai la technique à faire aussi. Oui, non, mais t'inquiète pas. ça sera une ou deux questions, deux, trois, comme ça, parce que j'ai bien envie de savoir certaines choses. Alors moi, ça me permettra de faire une petite pause. Et puis, en même temps, ça lui permettra, lui, de poser ses questions, parce qu'il était ravi de savoir qu'il y aurait une interview avec toi. Vas-y, Raphaël.

  • Speaker #4

    Bonjour Jean-Paul, Raphaël Bézotto. Tu vas bien ? Alors, j'ai quelques questions à te poser, mais je crois que je vais commencer par la question en mode photo.

  • Speaker #0

    je vais te montrer une ou deux photos je pense que ça t'a rappelé des souvenirs pour que tu me dises ce que ça t'évoque notamment celle-ci alors ce qui est bien en radio c'est qu'on n'a pas du tout la photo donc il va falloir qu'on explique un petit peu c'est très très coloré ça a l'air d'être dans des studios est-ce que je peux voir la photo Jean-Paul ? ah oui oui oui ça ressemble au miracle de l'amour ça

  • Speaker #2

    Oui, ça ressemble, c'est même le miracle de l'amour, je dirais. J'ai vu un petit rôle, le rôle d'un auteur un peu, comment dire, un auteur à succès, mais un peu has-been, quoi. Has-been, en tout cas, pour eux. Et donc, le producteur, parce que c'était un groupe de musique, et leur producteur voulait absolument que je fasse une chanson pour eux. Dans l'histoire, dans l'histoire, voilà. Et donc, comme j'étais un peu comme DJ Barbeau Livien, dans l'histoire, je parle, malheureusement, pas autrement. Et donc, j'ai une chanson. Alors, j'ai chanté la chanson qu'on m'avait... écrite, effectivement, l'auteur avait écrite, et c'était effectivement, pour moi c'était super, évidemment, j'avais beaucoup de fierté à chanter cette chanson pour eux, parce que j'étais certain que de toute façon ils allaient la prendre, évidemment, parce que ça serait forcément synonyme de succès. Et bien il se trouve que c'était pas bien ça, parce que quand ils ont entendu ça, ils ont trouvé ça ringard, alors ils l'ont pas dit comme ça, mais bon, ils faisaient tous une moue qui en disait long.

  • Speaker #1

    Liberté, liberté,

  • Speaker #2

    je t'ai perdu à tout jamais. Qu'est-ce que vous en dites ? C'était très bon, vraiment bien le mot, Franck. Merci. J'ai été inspiré par les mélodies.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #2

    ça vous a plu ? Ouais, c'est...

  • Speaker #1

    pas mal, c'est bien. C'est pas mal,

  • Speaker #2

    ouais. C'est surprenant.

  • Speaker #0

    Y a de belles images, non ?

  • Speaker #1

    C'est vrai, y a de belles images.

  • Speaker #0

    C'est fou ça,

  • Speaker #2

    comment on peut écrire aussi vite. Non, c'est une formule que je t'en ai habitué. Bon alors, on la garde comme ça ? Non,

  • Speaker #1

    on la garde pas comme ça,

  • Speaker #2

    moi j'avais compris. Et voilà, donc c'était mon action dans les miracles de l'amour. Et ensuite, il y a eu un deuxième épisode aussi où j'avais encore une chanson.

  • Speaker #0

    Là, on va vous mettre la photo parce qu'elle est extraordinaire. T'es en jaune là, c'est ça, avec la guitare noire. Et je me rappelle, cet épisode, il devait signer avec un producteur, mais il dit, oui, mais vos chansons, c'est pas terrible. Nous, on a un auteur-compositeur pour ça. C'était ça ?

  • Speaker #2

    C'est ça, mais c'est tout à fait ce qu'on recherche. cherchent dans le showbiz, souvent. On te dit, ouais, mais elle est bien, ta chanson, tout ça, mais tu sais, je suis persuadé que si tu travaillais avec un tel, comme Didier Barboulivien, par exemple, tu vois, ce serait génial et ce serait synonyme de succès. Malheureusement, ça ne veut rien dire. Bon, c'est bien d'avoir un auteur... connue. Mais ce qui compte, c'est la chanson.

  • Speaker #0

    Il était quelle heure, là ? Deux heures du matin pour le tournage ?

  • Speaker #2

    Non, je me rappelle que c'était dix heures du matin. Mais comme on avait le texte le matin très tôt, c'était comme ça tous les jours.

  • Speaker #0

    Assistante Dorothée, donc il y avait... Qu'est-ce que tu faisais en tant qu'assistante Dorothée ?

  • Speaker #2

    C'est une foule de choses assez... qui paraissent insignifiantes, mais qui sont très utiles. Parce qu'elle avait besoin. Par exemple, ça j'adorais le faire. Je m'occupais de son toutou. Parce qu'elle avait un petit york.

  • Speaker #0

    Et Roxan ?

  • Speaker #2

    Tu vois, tu le sais. Donc Roxan, je l'avais souvent avec moi. Je le promenais, je faisais tout ce qu'il fallait. Et puis je l'accompagnais partout en voiture. Dans tous ses déplacements. Et donc c'était souvent les promos qu'elle faisait à l'extérieur d'Abbé. dans les radios et les téléradios, tout ça, je l'accompagnais là. Puis c'était aussi la confiance qu'elle avait en moi. Et même, de temps en temps... Je lui montrais un petit peu, je lui faisais apprendre ses chansons, tout ça. Et je lui donnais quelques conseils que j'avais moi. Mais bon, c'était un rôle important. Puis elle avait confiance en moi. Et c'était une relation qui est devenue très amicale.

  • Speaker #0

    Tu écrivais aussi les lancements de l'émission du Club Dorothée, par exemple ?

  • Speaker #2

    Non, je ne faisais pas ça. Mais par contre, c'est souvent moi qui prenais rendez-vous avec les médias et notamment les journalistes qui venaient chez AB. Et donc, j'avais son planning. Et j'étais... Voilà mon boulot.

  • Speaker #0

    C'était le tampon entre l'artiste d'un côté et les médias qui n'étaient pas toujours sympas avec Abbé Productions.

  • Speaker #2

    Oui, pas toujours sympas d'ailleurs. Je ne vais pas citer, mais il y avait un truc qui s'appelait Télérama. Je ne sais pas si ça existe toujours. Mais bon, ils s'étaient trompés. La preuve, c'est qu'ils disaient que tout ça, c'était... C'est un animé japonais, c'était violent. Mais on voit ce que ça donne maintenant. La vraie violence, elle n'est pas là. La vraie violence, elle est quand on regarde BFM TV. C'est ça, la vraie violence, maintenant. Donc, bon, c'est ça. Il y avait pas mal de critiques, mais il y a aussi beaucoup de jalousie. Oui, beaucoup de jalousie. Parce que lorsque, comment dire, lorsqu'un artiste français sort du lot comme ça, là, c'était même plus sortir du lot. Ils avaient bâti un empire. AB Productions, c'était devenu un empire.

  • Speaker #0

    Raphaël, tu as encore une deuxième question, j'imagine, et je te repasse le micro.

  • Speaker #4

    J'ai une deuxième question, Jean-Paul, mais avant la question, je vais rebondir par rapport à ce que tu as dit et par rapport à... au concert de Bercy. Si mes souvenirs sont bons, tu chantais de l'harmonica à côté de Dorothée juste avant de chanter Nicky Larson. Ou d'ailleurs, Dorothée a fait partie du chœur quand elle a chanté Nicky Larson, si je me souviens bien. Avant la question.

  • Speaker #0

    C'est quoi ta question ?

  • Speaker #4

    La question, c'est du coup, avec la cadence de travail énorme que vous aviez au Club Dorothée, il m'a même été rapporté que Jackie dormait dans sa loge, j'ai compris. Comment faisiez-vous pour vous reposer ?

  • Speaker #2

    Bon déjà je vais te répondre à la première question, c'est-à-dire l'harmonica. Je joue de l'harmonica, tout simplement. Et comme il y avait une chanson qui s'appelait « Tant qu'on a des amis, pour nous prendre la vie » J'avais un truc à l'harmonica, j'ai repris le refrain de la chanson à l'harmonica, comme c'est dans le disque d'ailleurs. Voilà ce qui s'est passé sur scène. Pour répondre à ta deuxième question, effectivement, c'était des séances de travail très intenses. et il n'y avait pas trop de week-end non plus possible, dans la mesure où, je te cite un exemple, son premier Bercy, lorsqu'elle l'a fini, elle a fini le Bercy le vendredi soir. Et on est parti en tournée le samedi matin. Voilà, avec le car. Donc, effectivement, il y avait vraiment beaucoup, beaucoup de travail. Et là, c'était... Là, il fallait suivre, quoi. Si, là, à cette époque, je n'avais pas eu une très bonne santé, quand je dis je, il n'y a pas que moi, d'ailleurs. Il y avait tout le monde. Je crois que ça ne l'aurait pas fait, quoi. Parce que c'était... Bon, on ne comptait pas les heures. Et quand on tournait, tu en as parlé tout à l'heure, toi. Tu en as parlé de pas de pitié pour les croissants. C'est vrai qu'on en reparle après. Oui, mais si tu veux, on en reparle après. On en reparle tout à l'heure, d'accord. Donc, effectivement, c'était des séances de travail terribles, très longues. Alors que Jackie est dormi dans la loge, je ne suis pas au courant, mais c'est possible.

  • Speaker #0

    Il y avait une hygiène de vie nécessaire, alors ?

  • Speaker #2

    Pour ça, il n'y avait pas de souci. Chez Abbé, on avait une cantine formidable. Et puis, j'avais la chance de participer à tous leurs dîners. Comme j'amenais Dorothée, ils étaient très gentils avec moi. Je faisais partie de leur famille, tout simplement. Et c'est vrai que je ne peux pas me plaindre de ce côté-là. On mangeait très bien, on a beaucoup voyagé. On a rencontré des gens formidables. C'était une époque... En l'époque, effectivement, quelquefois, je me disais, mais ta vie, elle est où ? elle est avec eux. C'était un peu ça, en fait. Mais c'était tellement intéressant et je me suis accroché, tout simplement.

  • Speaker #0

    Ok, donc dans un instant, on va reparler de Pas de Pitié pour les croissants. On va faire une petite pause, tranquillement, juste pour prendre un petit verre ensemble. Et puis, on va surtout reparler d'un sujet qui te tient à cœur. C'est le club, le club, le pic, ABS Pétanque. qui a été viré par la mireille de Paris. C'est ça, en fait.

  • Speaker #2

    Oui, ça, c'est autre chose. Mais on peut en parler, effectivement. J'ai beaucoup de tristesse, d'ailleurs, mais on en parlera tout à l'heure.

  • Speaker #0

    On va en reparler, on va faire une petite pause. Et puis, on vous dit à tout de suite pour la suite de l'interview. Dapnée sur RGV, où les souvenirs prennent vie aujourd'hui. Nous avons l'honneur d'accueillir un maestro des mélodies qui ont bercé notre enfance, Jean-Paul Césari, la voix qui a fait vibrer les génériques de nos dessins animés préférés, et avec nous, il est avec nous, pour nous parler de plein de choses, et on va parler du clap dans quelques instants. Je vais la remettre juste pour nous, parce que quand on dit Jean-Paul Césari, c'est qui ? C'est celui qui a chanté ça.

  • Speaker #3

    ou alors ça mais

  • Speaker #0

    moi j'ai aussi découvert Jean-Paul Césari à l'époque de Récréa2 à la fin de Récréa2 avec cette chanson Alors je ne sais pas si vous nous écoutez sur la web radio ou alors si vous voyez la vidéo de l'interview, mais vous verriez les yeux qui brillent de Jean-Paul. Pourquoi cette chanson a l'air de te toucher ?

  • Speaker #2

    Parce que les bioniques, effectivement, ça me touche parce que c'était ma première chanson. Et à l'époque, je ne connaissais pas encore Dorothée et tout ça. Et c'était Gérard Salès qui m'avait proposé parce qu'il me connaissait. Et pour que je chante un générique de dessin animé. Et ce n'était pas encore pour le club Dorothée qui n'existait pas. Et voilà, j'ai chanté ça. Et ça me rappelle évidemment des très beaux souvenirs.

  • Speaker #0

    Forcément, tout à l'heure, on parlait d'El Chateau. Et tu m'as dit, j'ai une petite anecdote sur El Chateau. Il faudrait qu'on en parle tout à l'heure. Et comme on avait fait la pause, j'ai dit, on va en parler. Il n'y a pas de souci. C'est quoi cette anecdote ? En plus, tu m'as dit, c'est la première fois que je le dis.

  • Speaker #2

    Alors, oui, c'est marrant parce que lorsque je suis arrivé à Paris, mon producteur était Gérard Tempesti et c'était le producteur d'El Chateau aussi. Et comme je cherchais du travail et tout, ils avaient pensé à me faire jouer avec le groupe El Chateau en prenant une guitare. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai fait plusieurs galas comme ça avec eux dans les discothèques en faisant mon rôle de gitan, tout simplement. Et c'était très sympa parce que j'ai bien sympathisé avec tout le monde. je connais sa famille aussi, Al Chateau, et lui c'est quelqu'un d'adorable, vraiment.

  • Speaker #0

    Tu savais jouer la même chose, la même mélodie, le côté gitan, le côté jazz manouche ?

  • Speaker #2

    Oui, mais moi je n'ai pas la technique pour ça. Par contre, je faisais ce que je savais faire, tout simplement.

  • Speaker #0

    Raphaël, tu avais une deuxième photo, je crois, à passer.

  • Speaker #4

    J'avais une question avant. J'étais fredonné une chanson, je pense que tu as rappelé des souvenirs, tu me diras ce que ça a rappelé.

  • Speaker #0

    attention Raphaël est-ce que tu chantes bien ?

  • Speaker #4

    oui ça va 5 humains réunis contre les ennemis d'une lointaine galaxie force 5 sauver la vie ça t'est pensé à quoi Jean-Paul ?

  • Speaker #2

    euh Tu vas le dire toi.

  • Speaker #4

    Eh bien, c'est Five Man.

  • Speaker #2

    Five Man, c'est vrai, j'ai chanté ça aussi.

  • Speaker #0

    Je me sens tellement qu'il ne se rappelle plus.

  • Speaker #2

    Non, mais tu sais, c'était, comment dire, comme on faisait ça en une demi-heure, mais après, je n'en ai plus parlé, moi. Donc, bien souvent, oui, Five Man, je l'ai chanté, ça. Jet Man aussi, j'en ai chanté une vingtaine en tout. Mais celui-là, effectivement, je ne l'avais jamais réécrit. écouter. Alors,

  • Speaker #0

    est-ce que ça se passait comme ça ? Dis-donc, tu passes, viens, on va enregistrer quelque chose.

  • Speaker #2

    Ça se passait exactement comme ça. Je me souviens d'ailleurs que, pour Nicky Larson, j'étais dans un long couloir parce qu'à Abbey, il y avait... il y avait un long couloir, et je vois Gérard Sales, qui est auteur-compositeur, bien sûr, mais surtout compositeur d'ailleurs, et qui me dit, Jean-Paul, est-ce que tu es libre là maintenant ? J'ai dit, tout de suite, il faut voir, je vais demander à Dorothée pour voir si elle a besoin de moi. Il me dit, parce qu'il y a un générique à danser, ça par contre, je suis mauvais pour ça, il y a un générique à chanter, et si tu veux, on peut le faire tout de suite. Donc je suis arrivé, je ne connaissais rien. Et je savais qu'il fallait aller très vite, parce qu'à l'époque, il y avait tellement d'activités dans les studios d'enregistrement, et partout d'ailleurs, sur les plateaux aussi, qu'il fallait aller très vite. Et donc, Nicky Larson, ça s'est fait, je dirais, une heure.

  • Speaker #0

    Et ça se passait comme ça aussi, pour pas de pitié pour les croissants. C'est-à-dire, c'est, tiens, t'as pas cinq minutes là encore ? C'est juste pour un petit truc. Ça s'appelle pas de pitié pour les croissants. T'as un petit rôle comme ça, tu vas être juste... facteur dans l'émission ?

  • Speaker #2

    Ah non, c'est encore autre chose. Pas de pitié pour les croissants, c'était autre chose parce que la plupart du temps, c'était les gens qui travaillaient là-bas dans les bureaux, les secrétaires, les comptables, tout ça, qui, après leur travail, c'est-à-dire après 19h, et quelques fois même plus... tourner là-dedans. Je me rappelle, une fois, j'ai eu un rôle de ceinturion. J'avais tourné à 3h du matin. C'était dingue, ça. C'était au tout début que j'étais chez eux. Et c'est le personnel qui tournait dans Pas de Pitié pour les croissants.

  • Speaker #0

    Raphaël, je veux la photo de Jean-Paul en ceinturion, s'il te plaît. Tu te mets sur le coup, s'il te plaît ?

  • Speaker #4

    J'essaierai de la trouver, mais vu que c'est ceinturion, je demanderai à Toby Cage avant de m'aider.

  • Speaker #0

    Et alors quand il y avait le scénario, le texte et tout, est-ce que tu t'es dit mais qu'est-ce que c'est que ce truc encore ? C'est complètement lunaire.

  • Speaker #2

    Non mais tu sais j'étais très... tellement fatigué que je ne me disais plus rien. On m'avait mis un costume et puis voilà, je faisais ce qu'on me disait mais de manière machinale, tout simplement.

  • Speaker #0

    Quand tu voyais le résultat, c'était le dimanche matin, je crois. Tu l'as déjà vu, le résultat ?

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Le résultat, on savait que ça marchait très bien, de toute façon. Donc, on savait ce que c'était. Pas de pitié pour les croissants. Mais après, bon, quand tu as tourné après la journée de travail, c'était un peu compliqué.

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que c'est quand même lunaire parce que ça a donné la plupart des sketchs qui avaient l'espèce d'humour qu'il y avait à Comédie l'espèce d'humour qu'il y avait chez les Robin des Bois c'était précurseur non ?

  • Speaker #2

    Absolument et puis de toute façon tout le monde nous en reparle de ça, ça aussi c'est devenu culte

  • Speaker #0

    Là j'ai concocté un medley de pas mal de générités on a bientôt fini ça dure deux petites minutes je vais te faire réagir sur tout ça et puis ensuite on pourra conclure Merci

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #2

    Elena,

  • Speaker #1

    Elena,

  • Speaker #2

    ta vie c'est le tennis, ta force c'est le service. Elena, Elena, ton amour pour le sport va de plus en plus fort.

  • Speaker #1

    Dans le regard, les galeries de l'espace Dans le regard, les scènes de mon confasse Me sauver, l'espoir et l'amitié, la mondialité Si t'as une question, n'est-ce que le respect Tu n'as pas de sel, il te semble

  • Speaker #0

    Alors ce qui est drôle c'est qu'en fait ils fredonnent toutes les musiques

  • Speaker #2

    évidemment c'est important pour moi tout ça t'imagines un petit peu moi quand j'ai chanté ce genre de générique à l'époque je l'ai fait sérieusement évidemment, mais par contre ça me faisait sourire parce que moi j'étais un chanteur plutôt variété rock avec mes propres chansons et donc ça me faisait sourire de chanter ça mais maintenant je souris plus du tout je suis très heureux d'avoir fait tout ça très heureux

  • Speaker #0

    J'imagine. On t'a demandé un morceau qui te tenait à cœur et on a retrouvé le morceau avec toute l'équipe. Je voudrais qu'on écoute un petit bout, mais tu nous en parles un petit peu ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est Procolarum. Procolarum, The White Ocean of Pale. C'est une chanson que j'ai interprétée aussi quand je faisais partie des groupes, le groupe Les Dalton, qui était dans le sud de la France. C'était un de nos tubes. Évidemment, c'était une reprise. Mais on ne le faisait pas trop mal. Et puis, c'était le symbole un peu de ces années slow. Parce qu'à l'époque, c'était les slow qui marchaient. Maintenant, on n'entend plus de slow. Mais à l'époque, on allait en discothèque. quand un truc comme ça passait, c'est évident qu'on allait pécho, comme on dit maintenant.

  • Speaker #0

    On est content. Un petit bout ? La chanson a été reprise entre autres par Nicoletta, il y avait Annie Lennox aussi qui l'a reprise. Est-ce que c'est toi qui chantais dans la reprise avec ton groupe Les Dalton ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est moi qui chantais, bien sûr. Mais c'était particulier, cette chanson, pour nous. Je t'explique un petit peu pourquoi. Parce qu'on avait acquis l'orgue amande. Et cette orgue amande, c'est une espèce de meuble, un gros truc, mais magnifique. et justement ce son, il n'y avait vraiment que cet orgue là qui le faisait et nous on l'avait acquis, alors évidemment comme on avait acquis que c'était très cher à l'époque, je me rappelle plus combien mais très cher, donc on a voulu faire justement une chanson qui soit représentative pour cette chanson, pour ce son là en tout cas.

  • Speaker #0

    C'est cette voix qui fait des envolées lyriques qui t'a plu ?

  • Speaker #2

    C'est un ensemble de choses en fait. Mais c'est surtout pour le gimmick à l'orgue qu'on aimait beaucoup.

  • Speaker #0

    Jean-Paul, ça va être le moment de se quitter puisque je sais que tu as des obligations familiales entre autres. On va parler de ton actualité puisque c'est la fin de cette émission sur RGV. Alors merci infiniment Jean-Paul d'avoir participé à cette émission.

  • Speaker #2

    Oui d'ailleurs... Je vais vous quitter parce que je vais au théâtre après et je vais voir deux amis à moi. Anthony Dupré.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #2

    je le connais bien. Et voilà, donc qui joue au théâtre. Et voilà, c'est pour ça que je vous quitte un peu prématurément. Anthony Dupré et Anthony Joubert. Ne pas oublier.

  • Speaker #0

    Je voyais dans ton oeil, je me disais, mais c'est qui l'autre ? Ah si, si, oui, je sais qui c'est. C'est Anthony Joubert. Je vois qui c'est. À l'heure où on enregistre cette émission, tu étais à Besançon il y a quelques temps dans une convention. C'est quoi la suite du programme ?

  • Speaker #2

    Toujours pareil, c'est les festivals manga où je vais rencontrer des gens, où je vais peut-être signer quelques autographes. Et en tout cas, parler beaucoup de ma vie et parler de ce parcours très original que j'ai eu la chance de faire. Parce que lorsqu'on est employé de sécurité sociale et qu'on se retrouve quelques années après assistant d'une star comme Dorothée... et surtout mon Nicky Larson.

  • Speaker #0

    La boucle est bouclée. Tu as commencé par la même phrase pratiquement à peu de choses près. On finit comme ça. Comment s'est passé l'interview ? Est-ce que tu as passé un bon moment ?

  • Speaker #2

    Je ne l'ai pas vu passer, donc ça veut dire que c'était bien.

  • Speaker #0

    Je crois que c'est le meilleur compliment que je peux avoir. Cette émission est disponible en podcast et sur Spotify Deezer. Apple Podcast et puis bien sûr sur la radio RGV. Tu sais quoi ? On va conclure par un truc un petit peu original. Tu m'en assistes aujourd'hui, Raphaël. Je pense que tu vas y arriver. Voici un carambar. Je ne sais pas si on a le droit de dire carambar à l'antenne. Mais voici un carambar pour toi, Jean-Paul, pour avoir accepté cette émission et pour avoir accepté de répondre à mes questions avec sincérité et avec force et avec conviction. C'est le moment de... Soit tu le manges le carambar, soit tu le manges pas, c'est pas un problème. Mais ce qui est important c'est la blague. On va se quitter avec la blague carambar.

  • Speaker #2

    D'accord, mais moi je crois que je n'ai jamais autant apprécié un carambar de ma vie.

  • Speaker #0

    Alors, voilà. On prend le carambar. Est-ce que tu vas le manger le carambar ? Oui, peut-être après. Non, peut-être plus tard.

  • Speaker #2

    Un peu plus tard.

  • Speaker #0

    Alors maintenant, regarde la blague et tu vas nous lire la blague carambar. Je sais que sur C8, ils font des citations de démons personnels dans l'émission. Alors la blague, attention, là il me faut quand même quelque chose. La blague carambar de Jean-Paul César.

  • Speaker #2

    Alors pourquoi les Ausha ? n'aime pas l'eau.

  • Speaker #0

    Pourquoi les Ausha n'aiment pas l'eau ? Est-ce que tu as une idée, Raphaël ? Oui,

  • Speaker #4

    je crois avoir la réponse, parce que dans l'eau minérale...

  • Speaker #2

    Ah !

  • Speaker #0

    Je crois qu'il a déjà la réponse.

  • Speaker #2

    Il est allé un peu vite, mais bon, je pense qu'on a compris.

  • Speaker #0

    Et pourquoi,

  • Speaker #2

    alors ? Parce que l'eau minérale !

  • Speaker #0

    Parce que l'eau minérale, bravo ! C'est exceptionnel ! Bravo, bravo, bravo ! Merci d'avoir participé à cette émission. Moi je pense que ce qui est mieux c'est qu'on se quitte avec Nikkei Larsson et tu as le mot de la fin.

  • Speaker #2

    Le mot de la fin, moi je vous souhaite plein de bonnes choses. Je sais que c'est peut-être votre première interview d'après ce que j'ai compris. J'espère que cette interview vous portera chance et que vous aurez des gens les plus beaux du monde comme moi.

  • Speaker #0

    Tu es le parrain de l'émission, ça te va ?

  • Speaker #2

    Ça me va très très bien. Je suis touché et très fier d'avoir été le premier. Tu es un bon, toi. Tu es un bon. Continue, mon ami. Continue.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Allez, à bientôt sur RGV. On se quitte avec Nickel Arsene. Salut.

Description

😀Qui est Jean-Paul Césari connu pour être l'être l'interprète entre autre du générique du dessin animé des années 80 Nicky Larson.

👍Chanteur et auteur compositeur, choriste pour le groupe les Forbans, assistant de Dorothée, vous allez tout savoir sur sa carrière et il vous révèle des anecdotes croustillantes.

Pour la première fois, c'est à ses débuts qu'on s'intéresse, son arrivée à Paris et son parcours d'employé de la sécurité sociale à sons ascenssion dans le groupe AB Production


👉Cliquez pour écouter cette interview de la webradio RGV-Rétro Geek Vintage




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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue pour cette émission exceptionnelle, une interview avec un invité de choix que vous connaissez, entre autres pour cette chanson

  • Speaker #1

    Siam, il a sonne de très belle sonne, Lorsque les fous de ses saunes, Dans l'éclairé du billonne, C'est aussi la fille mignonne.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr, ce n'est qu'une partie de sa vie Puisqu'il est auteur, compositeur, interprète D'après ce que j'ai pu lire dans sa biographie officielle Et il a fait partie de l'aventure Abbé Production en tant qu'assistant de Dorothée Il s'est même essayé à la comédie avec pas de pitié pour les croissants On va y revenir tout à l'heure Et alors, chose inhabituelle, il a même prêté sa voix pour un programme de la nuit J'ai cru... Comprendre que c'était chasse et pêche, j'ai lu ça quelque part, j'ai lu ça quelque part. Moi je suis ravi d'accueillir pour cette première émission, monsieur Jean-Paul Césarie. Bonjour Jean-Paul.

  • Speaker #2

    Bonjour, bonjour.

  • Speaker #0

    Alors, lorsqu'on entend Nicky Larson, on va mettre le deuxième générique de Nicky Larson aussi. Voilà Jean-Paul César et aujourd'hui sur RGV. Jean-Paul, quand on en pense, c'est générique là comme ça, j'imagine qu'on t'a posé la question mille fois, mais c'est toujours le même plaisir avec, on va dire, autant d'années, puisqu'il y a plusieurs générations qui connaissent cette chanson. Comment tu te sens là, aujourd'hui, là, maintenant ?

  • Speaker #2

    Mais tu sais... C'est vrai qu'on répète beaucoup ça, mais moi je reçois tellement, tellement, tellement d'amour lorsque je me déplace dans les festivals, tout ça, qu'effectivement, cette chanson que tout le monde connaît par cœur, c'est vrai que ça fait un petit peu rabat-joie, mais moi j'adore, j'adore, parce que c'est grâce à cette chanson, justement, que j'ai la possibilité d'aller un peu partout pour la chanter, et puis surtout pour discuter avec les gens qui me posent évidemment des tas de questions.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est passé l'enregistrement ? Comment t'es arrivé à chanter Nickel Harsan ? Parce qu'on va en reparler tout à l'heure, mais tu es compositeur-interprète. J'ai pris quelques petits extraits de tes chansons. C'est arrivé un peu par hasard ?

  • Speaker #2

    Par hasard, on ne peut pas dire ça, parce que je connaissais l'équipe. Je connaissais Jean-Luc Azoulay, je connaissais Dorothée aussi. Et j'avais enregistré plusieurs disques, mais comme c'était un petit peu difficile pour moi, et qu'il fallait travailler... Donc, M. Azoulay m'a proposé de devenir l'assistant de Dorothée. Mais lorsqu'ils m'ont embauché, ce n'était pas du tout pour chanter. Je ne pense pas qu'il avait ça en tête. Parce qu'il lui fallait un assistant. Elle allait faire le premier Bercy. Et donc, au départ, j'avais mis un petit peu, entre parenthèses, ma carrière de chanteur.

  • Speaker #0

    La carrière de chanteur qui a commencé bien avant AB Production, bien avant Dorothée ?

  • Speaker #2

    Oui, parce que moi, j'ai toujours chanté. Bon, originaire du Sud, dès l'âge de 17-18 ans, c'était déjà les premiers orchestres. On faisait du bal, puis on faisait des reprises, tout ça. Ça, c'était mes premiers pas dans la musique. Et puis ensuite, évidemment, moi, j'ai eu envie d'aller un peu plus loin. Et je savais qu'aller plus loin, ça voulait dire passer par Paris, tout simplement. Et je suis parti un petit peu à l'improviste, mais complètement à l'improviste d'ailleurs, à Paris avec ma guitare sur l'épaule. parce que j'étais employé de sécurité sociale à Digne-les-Bains et je m'ennuyais profondément. Donc, j'ai démissionné. Tout le monde m'a dit, mais t'es fou, t'es titulaire, machin, mais tu te rends même pas compte et tout. Tu sais pas où tu vas. J'ai dit, oui, mais justement, moi, c'est ça qui m'intéresse. D'être titulaire à la sécu, c'est pas ça mon objectif. Moi, ce que je veux, c'est faire de la musique, c'est côtoyer le milieu du show business, des musiciens, tout ça, et aller à Paris parce que je savais... A l'époque, maintenant c'est un petit peu changé quand même parce qu'il y a internet, mais à l'époque tout se passait à Paris.

  • Speaker #0

    Et donc tu fais le tour des maisons de disques, est-ce que tu signes un contrat ou est-ce que c'est compliqué ?

  • Speaker #2

    Non, c'est allé assez vite parce que je connaissais quand même un producteur, un Marseillais. Gérard Tempestit qui produisait à l'époque El Chateau, il avait d'autres productions. C'est lui qui m'avait écouté à Marseille et qui m'avait dit si tu veux venir travailler avec nous, on pourrait faire des trucs. c'est dans tes possibilités d'enregistrer. Alors moi, évidemment, il ne fallait pas me dire ça, parce que c'était mon rêve d'enfant. Et du coup, je suis parti. Et quand je suis arrivé à Paris, évidemment, je ne voyais que lui, parce que je ne connaissais que lui. et on a commencé un petit peu à travailler sur des chansons et j'ai enregistré assez vite, un an après à peu près le premier 45 tours qui s'appelle Près de vous voilà

  • Speaker #3

    Primaire. Attention.

  • Speaker #0

    Cette voix de tête que je décours sur ce titre, puisque moi je connaissais la plupart des génériques de télé. Bionic, par exemple, qui était dans Récréa 2, c'est ça, à la base ?

  • Speaker #2

    C'était à la fin de Récréa 2.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je connaissais Bionic. Mais là, cette voix de tête, il faut aller la chercher, celle-là, quand même.

  • Speaker #2

    J'ai fait beaucoup de chœurs. Et dans les studios parisiens, quand je suis arrivé à Paris, j'ai fait des chœurs en voix de tête, en voix à toutes les voix d'ailleurs. Et notamment, j'avais fait des chœurs dans Chante. Exactement avec les Forbans. Et évidemment, avec le succès que ça a eu, ils ne m'ont pas perdu de vue. Et j'ai continué à faire des chœurs dans tous leurs albums. Et puis, ça m'a ouvert quelques portes de choriste aussi, parce que j'ai fait l'Olympia plusieurs fois. Et notamment avec... avec Rika Zaray, avec les Forbans aussi, pendant une semaine, en tant que couriste.

  • Speaker #0

    Couriste aussi pour Dorothée, pour Bercy, non ?

  • Speaker #2

    Oui, mais ça, c'était bien plus tard. Moi, je te parle des années où je suis arrivé à Paris, au tout départ, au tout début.

  • Speaker #0

    Et comment ça se passe lorsqu'on chante ? Maintenant, il y a des coachs vocaux, etc. Est-ce qu'à l'époque, il y avait quelqu'un qui donnait la direction musicale, qui permettait d'aller chercher cette note, justement, par exemple ? Est-ce que... Il fallait vraiment se démerder.

  • Speaker #2

    Il fallait se démerder. C'était un peu... Mais surtout, avec les formants, c'était incroyable. Parce qu'au départ, c'est une petite anecdote que je te raconte. Au départ, il y avait tous les formants qui étaient autour du micro pour faire les chœurs. Et petit à petit, le producteur qui nous dirigeait a dit, oh non, toi, c'est pas bon, tu sors. C'était bon, c'était le pianiste. Oh ouais, pourquoi ? Non, je t'assure, c'est pas bien. C'est faux, machin. Après, autour du bassiste aussi, « Oh, t'assures, c'est pas terrible, franchement, c'est un peu faux ce que tu fais. Allez, tu sors des chœurs, machin. » Et à la fin, on a fait la chanson avec, bon, Philippe, évidemment, Bébert. le chanteur des Forbans, Philippe Masse, le guitariste, et moi-même. Et on a tout fait nous-mêmes, tous les chœurs. Et à l'arrivée, ça a vendu 2,5 millions de disques. Tu vois ce que je veux dire, dans le métier, ça se vit les choses. Et du coup, j'ai été sollicité par pas mal de gens pour faire choriste dans des séances d'enregistrement de studio, surtout.

  • Speaker #0

    Une séance d'enregistrement, ça se passe comment ?

  • Speaker #2

    On arrive au studio, on nous fait écouter un petit peu la chanson et on nous dit, voilà, j'aimerais qu'on fasse des voix à cet endroit-là, tu sais, un truc un peu... Alors pour doubler les refrains aussi, enfin tout ça, moi j'ai la chance d'entendre bien, toujours, et d'aller assez vite, et donc je me suis mis au diapason, je me suis mis au diapason, et donc ça m'a permis quand même de gagner ma vie. les deux ou trois premières années en arrivant à Paris.

  • Speaker #0

    En tant que choriste, donc. Et près de vous, est-ce qu'il y a une petite anecdote sur cette chanson ? Comment est venue, au fil de la plume, tous les mots, les phrases, les strophes, et bien sûr, la chanson en entier ?

  • Speaker #2

    Alors, tu sais, pour écrire une chanson, il y a des techniques différentes. Et quelquefois, c'est... Comment dire ? En une heure, on peut écrire une partie de la chanson, mais quelquefois, il faut quatre ou cinq jours, ou même plus que ça, je dirais. Mais là, dans cette chanson-là, moi, je me suis inspiré un petit peu de ce que faisait Paul Naref, parce que c'était vraiment mon maître. Et j'ai vu qu'il jouait beaucoup avec les « ou » , tout ça, et puis l'embrouille de tête aussi. Je sais s'il a suré ou l'embrouille de tête. Et je me suis... Il fallait que ça sonne un peu anglais, quoi, que ce soit du français. Moi, dans ma tête, c'était ça. Il fallait que ma chanson sonne un petit peu anglais dans la façon de la chanter, tout simplement. Et près de vous, c'est comme ça que ça a débuté. Puis après, c'est une question de travail pour essayer de faire rimer, pour trouver aussi les phrases qui sont adaptées et que tout le monde peut retenir sur tout ça.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous voulez raconter dans cette chanson ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas, à l'époque on me disait un petit peu que j'étais, entre guillemets, un séducteur. Ça a bien changé, à l'époque j'étais très jeune. Et donc il fallait un petit clin d'œil avec la jante féminine, que j'apprécie énormément, que j'apprécie toujours d'ailleurs. Et voilà, cette chanson a été faite un peu pour les quelques femmes que je connaissais et que j'aimais bien.

  • Speaker #0

    On mettra en post-production même la pochette du disque, c'est vrai ça fait très très très séducteur, c'est sûr.

  • Speaker #2

    C'était comme ça, j'étais comme ça, avec les cheveux longs évidemment, alors maintenant ça a bien changé parce que les cheveux, ils sont partis. Mais bon, c'est pas grave, les cheveux c'est pas ce qui fait l'homme. C'est vrai qu'à l'époque c'était ça. Et puis je savais aussi que Gérard Tempesti, le producteur, me disait « Ouais, tu sais, tu devrais faire des trucs. Je suis persuadé que tu vas cartonner avec les... » avec les vieilles, ils m'avaient dit ça. Alors ça m'avait fait sourire, mais en tout cas, j'avais travaillé dans ce sens.

  • Speaker #0

    Alors il y a d'un côté la voix de tête, mais on entend, et surtout dans Nicky Larson et puis dans d'autres génériques, une voix saturée, une voix de rock. Est-ce que c'est ici de ton expérience avec les Dalton ?

  • Speaker #2

    Moi, ce qui est le sûr, c'est que dans mes disques, dans tout ce que j'ai fait, dans tous les enregistrements que j'ai fait, aussi bien les dessins animés que les autres. Si, les dessins animés, quand même, j'ai vu les choristes Francine Chantereau et Martine Latorre qui m'ont fait les chœurs. Mais sinon, tout le reste, toutes les chansons que j'ai enregistrées en studio, les chœurs, je les ai toutes faites moi-même, mais vraiment tout seul.

  • Speaker #0

    Mais quand on entend la voix saturée comme ça, on pense à des gens qui chantent du rock, en fait. t'es passé par là ? comment est-ce que tu vas chercher cette note ?

  • Speaker #2

    oui j'ai chanté du rock aussi mais ce qui compte à l'arrivée c'est ce qu'on veut donner et après on sait pas si c'est vraiment la voix un peu saturée ou les voix aiguës en bois de tête on sait pas ça,

  • Speaker #0

    ce qui compte c'est le résultat final en tout cas moi je chante un petit peu et j'essaie de choper la voix saturée de Nicky Larson c'est assez compliqué attention c'est compliqué Nicky Larson je chante

  • Speaker #2

    d'ailleurs moi maintenant je le fais encore en direct mais surtout à la fin quand il y a un changement de ton il y a un demi ton en plus à la fin il est terrible il faut vraiment y aller il faut vraiment forcer pour le faire c'est inchantable c'est vraiment inchantable et la

  • Speaker #0

    séance de Niki Alassane c'était avec Jean-Luc Azoulay dans le studio

  • Speaker #2

    Non, Jean-Luc Anzoli n'était même pas là. Il y avait Gérard Salès, c'est lui qui m'a indiqué ce qu'il fallait que je chante. Il m'a fait écouter le pré-bac musical dès le départ. Et il m'a dit, il faudrait que tu fasses comme ça. Et après, il me dit, c'est toi, tu le fais comme tu as envie aussi. Parce qu'il savait que je pouvais avoir un peu de goût à ce niveau-là quand même. Et en fait, Nicky Larson, il m'a donné quelques directives au départ. Et après, je l'ai fait comme je le sentais, tout simplement.

  • Speaker #0

    Est-ce que lorsque tu dis que tu gens des génériques télé, enfin à l'époque, est-ce que c'était bien vu dans le métier ?

  • Speaker #2

    Mais pas du tout. Mais c'était pas que c'était pas bien vu, c'était complètement ignoré. Moi, j'étais anonyme de chez Anonyme à l'époque. En plus, moi, j'en parlais pas parce que bon, c'était pas... Moi, on m'avait payé pour le faire, je l'ai fait, c'est tout, mais c'était pas plus... que ça n'était pas plus que ça. Je savais très bien que ce n'était pas avec ça que j'aurais pu gagner ma vie. Je me suis bien trompé parce que depuis dix ans, ça marche très fort, je fais beaucoup de festivals. Je ne pensais pas... Vraiment, à l'époque, qu'il se passerait ça 30 ans après, avec le phénomène de la nostalgie. Et puis, ces gens qui étaient tout petits à l'époque où je chantais ça, je me rappelle, sur le plateau du Club Dorothée, c'était des voix d'enfants. Évidemment, ils étaient tous là, ils connaissaient la chanson par cœur. Mais maintenant, ce qui est génial, et ça, ça me l'a fait lorsque Dorothée a fait Bercy, où j'étais son choriste, et ils m'ont fait chanter Nicky Larson. Et là, pour la première fois, j'ai chanté Nicky Larson en public avec des adultes. Et là, au lieu que ce soit des voix d'enfants, c'était des grosses voix et tout. Et ça me faisait... J'avais le frisson, quoi. Et c'est là que j'ai pris conscience quand même que cette chanson, c'était pas simplement un dessin animé, quoi. C'était vraiment autre chose, qu'il y avait quelque chose en plus, en tout cas.

  • Speaker #0

    Les dessins animés qui sont bien écrits la plupart du temps par les dessinateurs et par les scénaristes, mais aussi les génériques télé, il y a ceux de la bioproduction, on en connaît d'autres aussi, il y a quand même une espèce de qualité qui n'est pas très reconnue. C'est quand même pas mal dans l'écriture.

  • Speaker #2

    Oui, en plus quand tu sais que Jean-Luc Azoulay, parce que c'est lui qui a écrit la chanson, qui a écrit les paroles, Je pense qu'il a dû faire ça en une demi-heure, un truc comme ça, mais peut-être un peu moins. Parce que quand on est arrivé au studio, on n'avait pas encore le texte. Gérard Salès l'appelait Jean-Luc Azoulay. Jean-Luc, on est au studio, Jean-Paul va chanter, mais par contre, on n'a pas le texte. Et Jean-Luc a dit, c'est bon, je le fais, je vous l'envoie. On a vu le texte à peu près une demi-heure après. Donc, t'imagines un peu un truc comme quoi ça ne tient pas à grand-chose. Il écrit très bien et puis surtout, il a tout compris. C'est-à-dire que les paroles de la chanson étaient vraiment en adéquation avec le dessin animé. Moi, le dessin animé, je ne l'avais pas vu à l'époque. Je ne l'avais pas encore vu. Simplement, je savais qu'ils en avaient commandé beaucoup. Donc je me suis dit, bon, alors, c'est que ça va passer souvent, quoi. Mais c'est tout, c'est la seule chose que je savais. Sinon, moi, j'ai chanté la chanson, comment dire, du mieux possible, parce que de toute façon, quand il s'agit de musique et quand il s'agit de chanter, il n'y a pas 36 façons de chanter, quoi. Je veux dire, ou tu le fais bien ou tu le fais pas. Dans ma tête, en tout cas, c'est ça.

  • Speaker #0

    Alors, il y a d'autres musiques comme, tiens, voilà, Veilleur de nuit.

  • Speaker #3

    Quand un veilleux,

  • Speaker #1

    un fâcheuse, un fâcheuse, Je deviendrai ta vie, des dangers de la vie, Pour la

  • Speaker #0

    Alors ça c'était un travail alimentaire en fait ?

  • Speaker #2

    Non pas du tout, pas du tout, vraiment pas du tout. Et cette chanson, pour une fois, je l'ai écrite pour quelqu'un. Et c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Et donc elle a une histoire, c'est une chanson qui a une histoire. je me souviens que c'était déjà l'époque où c'était devenu plus difficile pour moi. Près de vous, c'était loin, j'avais du mal. Et là, j'ai voulu un peu changer de style, en mettant un peu plus de poids dans la voix, tout ça. La chanson, elle était bien, ce n'est pas un problème. Mais après, il y a tout le reste qui compte, c'est la promotion. Un artiste qui n'a pas de promotion, il n'a aucune chance d'exister, mais aucune, même si c'est le meilleur du monde. Après ça, c'est le showbiz, on sait très bien comment ça va. ça se passe. Voilà, donc cette chanson, moi en tout cas, celle-là, elle était personnalisée.

  • Speaker #0

    Alors oui, par rapport au showbiz, on sait comment ça se passe. Pas vraiment, c'est vrai que la meilleure chanson, si elle n'est pas connue, si on ne la fait pas connaître, s'il n'y a pas de prononciation, c'est un petit peu compliqué, oui. Mais c'était qui les concurrents de l'époque d'ailleurs ?

  • Speaker #2

    Les concurrents, moi, il y avait Jean-Luc Laé qui passait beaucoup à cette époque-là. Et puis c'était déjà les débuts de Goldman. Alors là, bon, évidemment, difficile de lutter.

  • Speaker #0

    Les débuts de Goldman. Alors, il y a une autre chanson que j'ai trouvée sur internet, c'est celle-ci. Destination nulle part, c'est pas mal ça.

  • Speaker #2

    C'est pas mal. Et cette chanson, cette chanson a une histoire aussi. Oui, parce que j'ai une belle anecdote à vous raconter à ce niveau-là. Un jour, je vais dans un mariage, je suis invité à un mariage, et puis bon, il y avait, les gens savaient que je savais chanter, tout ça, et ils m'ont demandé d'interpréter une chanson comme ça à la guitare. Et c'est celle-là que j'ai interprétée avec ma guitare. Et ce jour-là, il y avait Manuela, Manuela Lopez, qui était invitée aussi au mariage. On ne se connaissait pas. Elle n'était pas encore chez AB. Elle a écouté ma chanson et elle m'a dit, vous savez, franchement, cette chanson, je la voudrais pour moi. Et c'est sûr que c'est vrai, ça. Du coup, c'était le départ pour elle. Elle allait rentrer chez AB et tout ça. Et j'ai toujours pensé, et quand elle a été embauchée chez AB, on s'est revus évidemment, parce que là j'étais tous les jours, et elle me l'a encore dit, elle m'a dit, écoute, franchement, je veux cette chanson, je la veux pour moi. Et ça, c'est un truc extraordinaire parce que franchement, cette chanson qui n'avait pas fait un gros parcours malheureusement, pourtant elle était pas mal.

  • Speaker #0

    On l'a quand même dans la tête une fois qu'on l'a écoutée une fois.

  • Speaker #2

    Et elle, elle m'a dit écoute, j'adore cette chanson, je la veux. Donc, lorsqu'elle a fait son album, on est passé en studio, elle l'a chanté de façon différente parce que j'avais modifié un petit peu le truc, le texte évidemment. Et c'est moi qui ai fait tous les choeurs dans son truc, un peu style Bee Gees. Parce que moi, c'était pour moi ça. Les Bee Gees, j'adorais ça. Je chantais les Bee Gees à l'époque du disco. Et donc, cette chanson, elle est sortie. Mais bon, ils l'ont mise... Ils l'ont mise un peu loin, quoi. Ils ne l'ont pas mise face... Tout de suite. Et c'est passé un peu à côté. C'est dommage parce que je pense qu'elle aurait mérité un meilleur sort.

  • Speaker #0

    Ils l'ont mise dans l'album et à la fin de l'album ?

  • Speaker #2

    Exactement. Ils avaient leurs priorités, évidemment. Je comprends ça. Mais en tout cas, je suis fier de l'avoir fait. Je suis vraiment fier. Parce que Manuela, elle est formidable. C'est une artiste que j'aime beaucoup,

  • Speaker #0

    La chanson cachée de Manuela López écrite par Jean-Paul Césari. On essaiera de la retrouver, de la mettre en post-production.

  • Speaker #2

    Oui, et ça s'appelle « Si tu entends ma voix » , la chanson de Manuela. C'est sur ma chanson, évidemment j'avais tout changé, mais on avait gardé une partie du texte. Et donc je suis revenu sur le texte et j'ai écrit autre chose pour que ça soit adapté à elle. Et ça s'appelle « Si tu entends ma voix » .

  • Speaker #0

    Alors, je suis en compagnie de Raphaël. Raphaël, que tu connais, il me semble. Il m'a dit, tiens, j'aimerais bien poser des questions comme ça. J'ai dit, oui, mais attend, j'ai mon boulot aussi à faire. J'ai la technique à faire aussi. Oui, non, mais t'inquiète pas. ça sera une ou deux questions, deux, trois, comme ça, parce que j'ai bien envie de savoir certaines choses. Alors moi, ça me permettra de faire une petite pause. Et puis, en même temps, ça lui permettra, lui, de poser ses questions, parce qu'il était ravi de savoir qu'il y aurait une interview avec toi. Vas-y, Raphaël.

  • Speaker #4

    Bonjour Jean-Paul, Raphaël Bézotto. Tu vas bien ? Alors, j'ai quelques questions à te poser, mais je crois que je vais commencer par la question en mode photo.

  • Speaker #0

    je vais te montrer une ou deux photos je pense que ça t'a rappelé des souvenirs pour que tu me dises ce que ça t'évoque notamment celle-ci alors ce qui est bien en radio c'est qu'on n'a pas du tout la photo donc il va falloir qu'on explique un petit peu c'est très très coloré ça a l'air d'être dans des studios est-ce que je peux voir la photo Jean-Paul ? ah oui oui oui ça ressemble au miracle de l'amour ça

  • Speaker #2

    Oui, ça ressemble, c'est même le miracle de l'amour, je dirais. J'ai vu un petit rôle, le rôle d'un auteur un peu, comment dire, un auteur à succès, mais un peu has-been, quoi. Has-been, en tout cas, pour eux. Et donc, le producteur, parce que c'était un groupe de musique, et leur producteur voulait absolument que je fasse une chanson pour eux. Dans l'histoire, dans l'histoire, voilà. Et donc, comme j'étais un peu comme DJ Barbeau Livien, dans l'histoire, je parle, malheureusement, pas autrement. Et donc, j'ai une chanson. Alors, j'ai chanté la chanson qu'on m'avait... écrite, effectivement, l'auteur avait écrite, et c'était effectivement, pour moi c'était super, évidemment, j'avais beaucoup de fierté à chanter cette chanson pour eux, parce que j'étais certain que de toute façon ils allaient la prendre, évidemment, parce que ça serait forcément synonyme de succès. Et bien il se trouve que c'était pas bien ça, parce que quand ils ont entendu ça, ils ont trouvé ça ringard, alors ils l'ont pas dit comme ça, mais bon, ils faisaient tous une moue qui en disait long.

  • Speaker #1

    Liberté, liberté,

  • Speaker #2

    je t'ai perdu à tout jamais. Qu'est-ce que vous en dites ? C'était très bon, vraiment bien le mot, Franck. Merci. J'ai été inspiré par les mélodies.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #2

    ça vous a plu ? Ouais, c'est...

  • Speaker #1

    pas mal, c'est bien. C'est pas mal,

  • Speaker #2

    ouais. C'est surprenant.

  • Speaker #0

    Y a de belles images, non ?

  • Speaker #1

    C'est vrai, y a de belles images.

  • Speaker #0

    C'est fou ça,

  • Speaker #2

    comment on peut écrire aussi vite. Non, c'est une formule que je t'en ai habitué. Bon alors, on la garde comme ça ? Non,

  • Speaker #1

    on la garde pas comme ça,

  • Speaker #2

    moi j'avais compris. Et voilà, donc c'était mon action dans les miracles de l'amour. Et ensuite, il y a eu un deuxième épisode aussi où j'avais encore une chanson.

  • Speaker #0

    Là, on va vous mettre la photo parce qu'elle est extraordinaire. T'es en jaune là, c'est ça, avec la guitare noire. Et je me rappelle, cet épisode, il devait signer avec un producteur, mais il dit, oui, mais vos chansons, c'est pas terrible. Nous, on a un auteur-compositeur pour ça. C'était ça ?

  • Speaker #2

    C'est ça, mais c'est tout à fait ce qu'on recherche. cherchent dans le showbiz, souvent. On te dit, ouais, mais elle est bien, ta chanson, tout ça, mais tu sais, je suis persuadé que si tu travaillais avec un tel, comme Didier Barboulivien, par exemple, tu vois, ce serait génial et ce serait synonyme de succès. Malheureusement, ça ne veut rien dire. Bon, c'est bien d'avoir un auteur... connue. Mais ce qui compte, c'est la chanson.

  • Speaker #0

    Il était quelle heure, là ? Deux heures du matin pour le tournage ?

  • Speaker #2

    Non, je me rappelle que c'était dix heures du matin. Mais comme on avait le texte le matin très tôt, c'était comme ça tous les jours.

  • Speaker #0

    Assistante Dorothée, donc il y avait... Qu'est-ce que tu faisais en tant qu'assistante Dorothée ?

  • Speaker #2

    C'est une foule de choses assez... qui paraissent insignifiantes, mais qui sont très utiles. Parce qu'elle avait besoin. Par exemple, ça j'adorais le faire. Je m'occupais de son toutou. Parce qu'elle avait un petit york.

  • Speaker #0

    Et Roxan ?

  • Speaker #2

    Tu vois, tu le sais. Donc Roxan, je l'avais souvent avec moi. Je le promenais, je faisais tout ce qu'il fallait. Et puis je l'accompagnais partout en voiture. Dans tous ses déplacements. Et donc c'était souvent les promos qu'elle faisait à l'extérieur d'Abbé. dans les radios et les téléradios, tout ça, je l'accompagnais là. Puis c'était aussi la confiance qu'elle avait en moi. Et même, de temps en temps... Je lui montrais un petit peu, je lui faisais apprendre ses chansons, tout ça. Et je lui donnais quelques conseils que j'avais moi. Mais bon, c'était un rôle important. Puis elle avait confiance en moi. Et c'était une relation qui est devenue très amicale.

  • Speaker #0

    Tu écrivais aussi les lancements de l'émission du Club Dorothée, par exemple ?

  • Speaker #2

    Non, je ne faisais pas ça. Mais par contre, c'est souvent moi qui prenais rendez-vous avec les médias et notamment les journalistes qui venaient chez AB. Et donc, j'avais son planning. Et j'étais... Voilà mon boulot.

  • Speaker #0

    C'était le tampon entre l'artiste d'un côté et les médias qui n'étaient pas toujours sympas avec Abbé Productions.

  • Speaker #2

    Oui, pas toujours sympas d'ailleurs. Je ne vais pas citer, mais il y avait un truc qui s'appelait Télérama. Je ne sais pas si ça existe toujours. Mais bon, ils s'étaient trompés. La preuve, c'est qu'ils disaient que tout ça, c'était... C'est un animé japonais, c'était violent. Mais on voit ce que ça donne maintenant. La vraie violence, elle n'est pas là. La vraie violence, elle est quand on regarde BFM TV. C'est ça, la vraie violence, maintenant. Donc, bon, c'est ça. Il y avait pas mal de critiques, mais il y a aussi beaucoup de jalousie. Oui, beaucoup de jalousie. Parce que lorsque, comment dire, lorsqu'un artiste français sort du lot comme ça, là, c'était même plus sortir du lot. Ils avaient bâti un empire. AB Productions, c'était devenu un empire.

  • Speaker #0

    Raphaël, tu as encore une deuxième question, j'imagine, et je te repasse le micro.

  • Speaker #4

    J'ai une deuxième question, Jean-Paul, mais avant la question, je vais rebondir par rapport à ce que tu as dit et par rapport à... au concert de Bercy. Si mes souvenirs sont bons, tu chantais de l'harmonica à côté de Dorothée juste avant de chanter Nicky Larson. Ou d'ailleurs, Dorothée a fait partie du chœur quand elle a chanté Nicky Larson, si je me souviens bien. Avant la question.

  • Speaker #0

    C'est quoi ta question ?

  • Speaker #4

    La question, c'est du coup, avec la cadence de travail énorme que vous aviez au Club Dorothée, il m'a même été rapporté que Jackie dormait dans sa loge, j'ai compris. Comment faisiez-vous pour vous reposer ?

  • Speaker #2

    Bon déjà je vais te répondre à la première question, c'est-à-dire l'harmonica. Je joue de l'harmonica, tout simplement. Et comme il y avait une chanson qui s'appelait « Tant qu'on a des amis, pour nous prendre la vie » J'avais un truc à l'harmonica, j'ai repris le refrain de la chanson à l'harmonica, comme c'est dans le disque d'ailleurs. Voilà ce qui s'est passé sur scène. Pour répondre à ta deuxième question, effectivement, c'était des séances de travail très intenses. et il n'y avait pas trop de week-end non plus possible, dans la mesure où, je te cite un exemple, son premier Bercy, lorsqu'elle l'a fini, elle a fini le Bercy le vendredi soir. Et on est parti en tournée le samedi matin. Voilà, avec le car. Donc, effectivement, il y avait vraiment beaucoup, beaucoup de travail. Et là, c'était... Là, il fallait suivre, quoi. Si, là, à cette époque, je n'avais pas eu une très bonne santé, quand je dis je, il n'y a pas que moi, d'ailleurs. Il y avait tout le monde. Je crois que ça ne l'aurait pas fait, quoi. Parce que c'était... Bon, on ne comptait pas les heures. Et quand on tournait, tu en as parlé tout à l'heure, toi. Tu en as parlé de pas de pitié pour les croissants. C'est vrai qu'on en reparle après. Oui, mais si tu veux, on en reparle après. On en reparle tout à l'heure, d'accord. Donc, effectivement, c'était des séances de travail terribles, très longues. Alors que Jackie est dormi dans la loge, je ne suis pas au courant, mais c'est possible.

  • Speaker #0

    Il y avait une hygiène de vie nécessaire, alors ?

  • Speaker #2

    Pour ça, il n'y avait pas de souci. Chez Abbé, on avait une cantine formidable. Et puis, j'avais la chance de participer à tous leurs dîners. Comme j'amenais Dorothée, ils étaient très gentils avec moi. Je faisais partie de leur famille, tout simplement. Et c'est vrai que je ne peux pas me plaindre de ce côté-là. On mangeait très bien, on a beaucoup voyagé. On a rencontré des gens formidables. C'était une époque... En l'époque, effectivement, quelquefois, je me disais, mais ta vie, elle est où ? elle est avec eux. C'était un peu ça, en fait. Mais c'était tellement intéressant et je me suis accroché, tout simplement.

  • Speaker #0

    Ok, donc dans un instant, on va reparler de Pas de Pitié pour les croissants. On va faire une petite pause, tranquillement, juste pour prendre un petit verre ensemble. Et puis, on va surtout reparler d'un sujet qui te tient à cœur. C'est le club, le club, le pic, ABS Pétanque. qui a été viré par la mireille de Paris. C'est ça, en fait.

  • Speaker #2

    Oui, ça, c'est autre chose. Mais on peut en parler, effectivement. J'ai beaucoup de tristesse, d'ailleurs, mais on en parlera tout à l'heure.

  • Speaker #0

    On va en reparler, on va faire une petite pause. Et puis, on vous dit à tout de suite pour la suite de l'interview. Dapnée sur RGV, où les souvenirs prennent vie aujourd'hui. Nous avons l'honneur d'accueillir un maestro des mélodies qui ont bercé notre enfance, Jean-Paul Césari, la voix qui a fait vibrer les génériques de nos dessins animés préférés, et avec nous, il est avec nous, pour nous parler de plein de choses, et on va parler du clap dans quelques instants. Je vais la remettre juste pour nous, parce que quand on dit Jean-Paul Césari, c'est qui ? C'est celui qui a chanté ça.

  • Speaker #3

    ou alors ça mais

  • Speaker #0

    moi j'ai aussi découvert Jean-Paul Césari à l'époque de Récréa2 à la fin de Récréa2 avec cette chanson Alors je ne sais pas si vous nous écoutez sur la web radio ou alors si vous voyez la vidéo de l'interview, mais vous verriez les yeux qui brillent de Jean-Paul. Pourquoi cette chanson a l'air de te toucher ?

  • Speaker #2

    Parce que les bioniques, effectivement, ça me touche parce que c'était ma première chanson. Et à l'époque, je ne connaissais pas encore Dorothée et tout ça. Et c'était Gérard Salès qui m'avait proposé parce qu'il me connaissait. Et pour que je chante un générique de dessin animé. Et ce n'était pas encore pour le club Dorothée qui n'existait pas. Et voilà, j'ai chanté ça. Et ça me rappelle évidemment des très beaux souvenirs.

  • Speaker #0

    Forcément, tout à l'heure, on parlait d'El Chateau. Et tu m'as dit, j'ai une petite anecdote sur El Chateau. Il faudrait qu'on en parle tout à l'heure. Et comme on avait fait la pause, j'ai dit, on va en parler. Il n'y a pas de souci. C'est quoi cette anecdote ? En plus, tu m'as dit, c'est la première fois que je le dis.

  • Speaker #2

    Alors, oui, c'est marrant parce que lorsque je suis arrivé à Paris, mon producteur était Gérard Tempesti et c'était le producteur d'El Chateau aussi. Et comme je cherchais du travail et tout, ils avaient pensé à me faire jouer avec le groupe El Chateau en prenant une guitare. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai fait plusieurs galas comme ça avec eux dans les discothèques en faisant mon rôle de gitan, tout simplement. Et c'était très sympa parce que j'ai bien sympathisé avec tout le monde. je connais sa famille aussi, Al Chateau, et lui c'est quelqu'un d'adorable, vraiment.

  • Speaker #0

    Tu savais jouer la même chose, la même mélodie, le côté gitan, le côté jazz manouche ?

  • Speaker #2

    Oui, mais moi je n'ai pas la technique pour ça. Par contre, je faisais ce que je savais faire, tout simplement.

  • Speaker #0

    Raphaël, tu avais une deuxième photo, je crois, à passer.

  • Speaker #4

    J'avais une question avant. J'étais fredonné une chanson, je pense que tu as rappelé des souvenirs, tu me diras ce que ça a rappelé.

  • Speaker #0

    attention Raphaël est-ce que tu chantes bien ?

  • Speaker #4

    oui ça va 5 humains réunis contre les ennemis d'une lointaine galaxie force 5 sauver la vie ça t'est pensé à quoi Jean-Paul ?

  • Speaker #2

    euh Tu vas le dire toi.

  • Speaker #4

    Eh bien, c'est Five Man.

  • Speaker #2

    Five Man, c'est vrai, j'ai chanté ça aussi.

  • Speaker #0

    Je me sens tellement qu'il ne se rappelle plus.

  • Speaker #2

    Non, mais tu sais, c'était, comment dire, comme on faisait ça en une demi-heure, mais après, je n'en ai plus parlé, moi. Donc, bien souvent, oui, Five Man, je l'ai chanté, ça. Jet Man aussi, j'en ai chanté une vingtaine en tout. Mais celui-là, effectivement, je ne l'avais jamais réécrit. écouter. Alors,

  • Speaker #0

    est-ce que ça se passait comme ça ? Dis-donc, tu passes, viens, on va enregistrer quelque chose.

  • Speaker #2

    Ça se passait exactement comme ça. Je me souviens d'ailleurs que, pour Nicky Larson, j'étais dans un long couloir parce qu'à Abbey, il y avait... il y avait un long couloir, et je vois Gérard Sales, qui est auteur-compositeur, bien sûr, mais surtout compositeur d'ailleurs, et qui me dit, Jean-Paul, est-ce que tu es libre là maintenant ? J'ai dit, tout de suite, il faut voir, je vais demander à Dorothée pour voir si elle a besoin de moi. Il me dit, parce qu'il y a un générique à danser, ça par contre, je suis mauvais pour ça, il y a un générique à chanter, et si tu veux, on peut le faire tout de suite. Donc je suis arrivé, je ne connaissais rien. Et je savais qu'il fallait aller très vite, parce qu'à l'époque, il y avait tellement d'activités dans les studios d'enregistrement, et partout d'ailleurs, sur les plateaux aussi, qu'il fallait aller très vite. Et donc, Nicky Larson, ça s'est fait, je dirais, une heure.

  • Speaker #0

    Et ça se passait comme ça aussi, pour pas de pitié pour les croissants. C'est-à-dire, c'est, tiens, t'as pas cinq minutes là encore ? C'est juste pour un petit truc. Ça s'appelle pas de pitié pour les croissants. T'as un petit rôle comme ça, tu vas être juste... facteur dans l'émission ?

  • Speaker #2

    Ah non, c'est encore autre chose. Pas de pitié pour les croissants, c'était autre chose parce que la plupart du temps, c'était les gens qui travaillaient là-bas dans les bureaux, les secrétaires, les comptables, tout ça, qui, après leur travail, c'est-à-dire après 19h, et quelques fois même plus... tourner là-dedans. Je me rappelle, une fois, j'ai eu un rôle de ceinturion. J'avais tourné à 3h du matin. C'était dingue, ça. C'était au tout début que j'étais chez eux. Et c'est le personnel qui tournait dans Pas de Pitié pour les croissants.

  • Speaker #0

    Raphaël, je veux la photo de Jean-Paul en ceinturion, s'il te plaît. Tu te mets sur le coup, s'il te plaît ?

  • Speaker #4

    J'essaierai de la trouver, mais vu que c'est ceinturion, je demanderai à Toby Cage avant de m'aider.

  • Speaker #0

    Et alors quand il y avait le scénario, le texte et tout, est-ce que tu t'es dit mais qu'est-ce que c'est que ce truc encore ? C'est complètement lunaire.

  • Speaker #2

    Non mais tu sais j'étais très... tellement fatigué que je ne me disais plus rien. On m'avait mis un costume et puis voilà, je faisais ce qu'on me disait mais de manière machinale, tout simplement.

  • Speaker #0

    Quand tu voyais le résultat, c'était le dimanche matin, je crois. Tu l'as déjà vu, le résultat ?

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Le résultat, on savait que ça marchait très bien, de toute façon. Donc, on savait ce que c'était. Pas de pitié pour les croissants. Mais après, bon, quand tu as tourné après la journée de travail, c'était un peu compliqué.

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que c'est quand même lunaire parce que ça a donné la plupart des sketchs qui avaient l'espèce d'humour qu'il y avait à Comédie l'espèce d'humour qu'il y avait chez les Robin des Bois c'était précurseur non ?

  • Speaker #2

    Absolument et puis de toute façon tout le monde nous en reparle de ça, ça aussi c'est devenu culte

  • Speaker #0

    Là j'ai concocté un medley de pas mal de générités on a bientôt fini ça dure deux petites minutes je vais te faire réagir sur tout ça et puis ensuite on pourra conclure Merci

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #2

    Elena,

  • Speaker #1

    Elena,

  • Speaker #2

    ta vie c'est le tennis, ta force c'est le service. Elena, Elena, ton amour pour le sport va de plus en plus fort.

  • Speaker #1

    Dans le regard, les galeries de l'espace Dans le regard, les scènes de mon confasse Me sauver, l'espoir et l'amitié, la mondialité Si t'as une question, n'est-ce que le respect Tu n'as pas de sel, il te semble

  • Speaker #0

    Alors ce qui est drôle c'est qu'en fait ils fredonnent toutes les musiques

  • Speaker #2

    évidemment c'est important pour moi tout ça t'imagines un petit peu moi quand j'ai chanté ce genre de générique à l'époque je l'ai fait sérieusement évidemment, mais par contre ça me faisait sourire parce que moi j'étais un chanteur plutôt variété rock avec mes propres chansons et donc ça me faisait sourire de chanter ça mais maintenant je souris plus du tout je suis très heureux d'avoir fait tout ça très heureux

  • Speaker #0

    J'imagine. On t'a demandé un morceau qui te tenait à cœur et on a retrouvé le morceau avec toute l'équipe. Je voudrais qu'on écoute un petit bout, mais tu nous en parles un petit peu ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est Procolarum. Procolarum, The White Ocean of Pale. C'est une chanson que j'ai interprétée aussi quand je faisais partie des groupes, le groupe Les Dalton, qui était dans le sud de la France. C'était un de nos tubes. Évidemment, c'était une reprise. Mais on ne le faisait pas trop mal. Et puis, c'était le symbole un peu de ces années slow. Parce qu'à l'époque, c'était les slow qui marchaient. Maintenant, on n'entend plus de slow. Mais à l'époque, on allait en discothèque. quand un truc comme ça passait, c'est évident qu'on allait pécho, comme on dit maintenant.

  • Speaker #0

    On est content. Un petit bout ? La chanson a été reprise entre autres par Nicoletta, il y avait Annie Lennox aussi qui l'a reprise. Est-ce que c'est toi qui chantais dans la reprise avec ton groupe Les Dalton ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est moi qui chantais, bien sûr. Mais c'était particulier, cette chanson, pour nous. Je t'explique un petit peu pourquoi. Parce qu'on avait acquis l'orgue amande. Et cette orgue amande, c'est une espèce de meuble, un gros truc, mais magnifique. et justement ce son, il n'y avait vraiment que cet orgue là qui le faisait et nous on l'avait acquis, alors évidemment comme on avait acquis que c'était très cher à l'époque, je me rappelle plus combien mais très cher, donc on a voulu faire justement une chanson qui soit représentative pour cette chanson, pour ce son là en tout cas.

  • Speaker #0

    C'est cette voix qui fait des envolées lyriques qui t'a plu ?

  • Speaker #2

    C'est un ensemble de choses en fait. Mais c'est surtout pour le gimmick à l'orgue qu'on aimait beaucoup.

  • Speaker #0

    Jean-Paul, ça va être le moment de se quitter puisque je sais que tu as des obligations familiales entre autres. On va parler de ton actualité puisque c'est la fin de cette émission sur RGV. Alors merci infiniment Jean-Paul d'avoir participé à cette émission.

  • Speaker #2

    Oui d'ailleurs... Je vais vous quitter parce que je vais au théâtre après et je vais voir deux amis à moi. Anthony Dupré.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #2

    je le connais bien. Et voilà, donc qui joue au théâtre. Et voilà, c'est pour ça que je vous quitte un peu prématurément. Anthony Dupré et Anthony Joubert. Ne pas oublier.

  • Speaker #0

    Je voyais dans ton oeil, je me disais, mais c'est qui l'autre ? Ah si, si, oui, je sais qui c'est. C'est Anthony Joubert. Je vois qui c'est. À l'heure où on enregistre cette émission, tu étais à Besançon il y a quelques temps dans une convention. C'est quoi la suite du programme ?

  • Speaker #2

    Toujours pareil, c'est les festivals manga où je vais rencontrer des gens, où je vais peut-être signer quelques autographes. Et en tout cas, parler beaucoup de ma vie et parler de ce parcours très original que j'ai eu la chance de faire. Parce que lorsqu'on est employé de sécurité sociale et qu'on se retrouve quelques années après assistant d'une star comme Dorothée... et surtout mon Nicky Larson.

  • Speaker #0

    La boucle est bouclée. Tu as commencé par la même phrase pratiquement à peu de choses près. On finit comme ça. Comment s'est passé l'interview ? Est-ce que tu as passé un bon moment ?

  • Speaker #2

    Je ne l'ai pas vu passer, donc ça veut dire que c'était bien.

  • Speaker #0

    Je crois que c'est le meilleur compliment que je peux avoir. Cette émission est disponible en podcast et sur Spotify Deezer. Apple Podcast et puis bien sûr sur la radio RGV. Tu sais quoi ? On va conclure par un truc un petit peu original. Tu m'en assistes aujourd'hui, Raphaël. Je pense que tu vas y arriver. Voici un carambar. Je ne sais pas si on a le droit de dire carambar à l'antenne. Mais voici un carambar pour toi, Jean-Paul, pour avoir accepté cette émission et pour avoir accepté de répondre à mes questions avec sincérité et avec force et avec conviction. C'est le moment de... Soit tu le manges le carambar, soit tu le manges pas, c'est pas un problème. Mais ce qui est important c'est la blague. On va se quitter avec la blague carambar.

  • Speaker #2

    D'accord, mais moi je crois que je n'ai jamais autant apprécié un carambar de ma vie.

  • Speaker #0

    Alors, voilà. On prend le carambar. Est-ce que tu vas le manger le carambar ? Oui, peut-être après. Non, peut-être plus tard.

  • Speaker #2

    Un peu plus tard.

  • Speaker #0

    Alors maintenant, regarde la blague et tu vas nous lire la blague carambar. Je sais que sur C8, ils font des citations de démons personnels dans l'émission. Alors la blague, attention, là il me faut quand même quelque chose. La blague carambar de Jean-Paul César.

  • Speaker #2

    Alors pourquoi les Ausha ? n'aime pas l'eau.

  • Speaker #0

    Pourquoi les Ausha n'aiment pas l'eau ? Est-ce que tu as une idée, Raphaël ? Oui,

  • Speaker #4

    je crois avoir la réponse, parce que dans l'eau minérale...

  • Speaker #2

    Ah !

  • Speaker #0

    Je crois qu'il a déjà la réponse.

  • Speaker #2

    Il est allé un peu vite, mais bon, je pense qu'on a compris.

  • Speaker #0

    Et pourquoi,

  • Speaker #2

    alors ? Parce que l'eau minérale !

  • Speaker #0

    Parce que l'eau minérale, bravo ! C'est exceptionnel ! Bravo, bravo, bravo ! Merci d'avoir participé à cette émission. Moi je pense que ce qui est mieux c'est qu'on se quitte avec Nikkei Larsson et tu as le mot de la fin.

  • Speaker #2

    Le mot de la fin, moi je vous souhaite plein de bonnes choses. Je sais que c'est peut-être votre première interview d'après ce que j'ai compris. J'espère que cette interview vous portera chance et que vous aurez des gens les plus beaux du monde comme moi.

  • Speaker #0

    Tu es le parrain de l'émission, ça te va ?

  • Speaker #2

    Ça me va très très bien. Je suis touché et très fier d'avoir été le premier. Tu es un bon, toi. Tu es un bon. Continue, mon ami. Continue.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Allez, à bientôt sur RGV. On se quitte avec Nickel Arsene. Salut.

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Description

😀Qui est Jean-Paul Césari connu pour être l'être l'interprète entre autre du générique du dessin animé des années 80 Nicky Larson.

👍Chanteur et auteur compositeur, choriste pour le groupe les Forbans, assistant de Dorothée, vous allez tout savoir sur sa carrière et il vous révèle des anecdotes croustillantes.

Pour la première fois, c'est à ses débuts qu'on s'intéresse, son arrivée à Paris et son parcours d'employé de la sécurité sociale à sons ascenssion dans le groupe AB Production


👉Cliquez pour écouter cette interview de la webradio RGV-Rétro Geek Vintage




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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue pour cette émission exceptionnelle, une interview avec un invité de choix que vous connaissez, entre autres pour cette chanson

  • Speaker #1

    Siam, il a sonne de très belle sonne, Lorsque les fous de ses saunes, Dans l'éclairé du billonne, C'est aussi la fille mignonne.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr, ce n'est qu'une partie de sa vie Puisqu'il est auteur, compositeur, interprète D'après ce que j'ai pu lire dans sa biographie officielle Et il a fait partie de l'aventure Abbé Production en tant qu'assistant de Dorothée Il s'est même essayé à la comédie avec pas de pitié pour les croissants On va y revenir tout à l'heure Et alors, chose inhabituelle, il a même prêté sa voix pour un programme de la nuit J'ai cru... Comprendre que c'était chasse et pêche, j'ai lu ça quelque part, j'ai lu ça quelque part. Moi je suis ravi d'accueillir pour cette première émission, monsieur Jean-Paul Césarie. Bonjour Jean-Paul.

  • Speaker #2

    Bonjour, bonjour.

  • Speaker #0

    Alors, lorsqu'on entend Nicky Larson, on va mettre le deuxième générique de Nicky Larson aussi. Voilà Jean-Paul César et aujourd'hui sur RGV. Jean-Paul, quand on en pense, c'est générique là comme ça, j'imagine qu'on t'a posé la question mille fois, mais c'est toujours le même plaisir avec, on va dire, autant d'années, puisqu'il y a plusieurs générations qui connaissent cette chanson. Comment tu te sens là, aujourd'hui, là, maintenant ?

  • Speaker #2

    Mais tu sais... C'est vrai qu'on répète beaucoup ça, mais moi je reçois tellement, tellement, tellement d'amour lorsque je me déplace dans les festivals, tout ça, qu'effectivement, cette chanson que tout le monde connaît par cœur, c'est vrai que ça fait un petit peu rabat-joie, mais moi j'adore, j'adore, parce que c'est grâce à cette chanson, justement, que j'ai la possibilité d'aller un peu partout pour la chanter, et puis surtout pour discuter avec les gens qui me posent évidemment des tas de questions.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est passé l'enregistrement ? Comment t'es arrivé à chanter Nickel Harsan ? Parce qu'on va en reparler tout à l'heure, mais tu es compositeur-interprète. J'ai pris quelques petits extraits de tes chansons. C'est arrivé un peu par hasard ?

  • Speaker #2

    Par hasard, on ne peut pas dire ça, parce que je connaissais l'équipe. Je connaissais Jean-Luc Azoulay, je connaissais Dorothée aussi. Et j'avais enregistré plusieurs disques, mais comme c'était un petit peu difficile pour moi, et qu'il fallait travailler... Donc, M. Azoulay m'a proposé de devenir l'assistant de Dorothée. Mais lorsqu'ils m'ont embauché, ce n'était pas du tout pour chanter. Je ne pense pas qu'il avait ça en tête. Parce qu'il lui fallait un assistant. Elle allait faire le premier Bercy. Et donc, au départ, j'avais mis un petit peu, entre parenthèses, ma carrière de chanteur.

  • Speaker #0

    La carrière de chanteur qui a commencé bien avant AB Production, bien avant Dorothée ?

  • Speaker #2

    Oui, parce que moi, j'ai toujours chanté. Bon, originaire du Sud, dès l'âge de 17-18 ans, c'était déjà les premiers orchestres. On faisait du bal, puis on faisait des reprises, tout ça. Ça, c'était mes premiers pas dans la musique. Et puis ensuite, évidemment, moi, j'ai eu envie d'aller un peu plus loin. Et je savais qu'aller plus loin, ça voulait dire passer par Paris, tout simplement. Et je suis parti un petit peu à l'improviste, mais complètement à l'improviste d'ailleurs, à Paris avec ma guitare sur l'épaule. parce que j'étais employé de sécurité sociale à Digne-les-Bains et je m'ennuyais profondément. Donc, j'ai démissionné. Tout le monde m'a dit, mais t'es fou, t'es titulaire, machin, mais tu te rends même pas compte et tout. Tu sais pas où tu vas. J'ai dit, oui, mais justement, moi, c'est ça qui m'intéresse. D'être titulaire à la sécu, c'est pas ça mon objectif. Moi, ce que je veux, c'est faire de la musique, c'est côtoyer le milieu du show business, des musiciens, tout ça, et aller à Paris parce que je savais... A l'époque, maintenant c'est un petit peu changé quand même parce qu'il y a internet, mais à l'époque tout se passait à Paris.

  • Speaker #0

    Et donc tu fais le tour des maisons de disques, est-ce que tu signes un contrat ou est-ce que c'est compliqué ?

  • Speaker #2

    Non, c'est allé assez vite parce que je connaissais quand même un producteur, un Marseillais. Gérard Tempestit qui produisait à l'époque El Chateau, il avait d'autres productions. C'est lui qui m'avait écouté à Marseille et qui m'avait dit si tu veux venir travailler avec nous, on pourrait faire des trucs. c'est dans tes possibilités d'enregistrer. Alors moi, évidemment, il ne fallait pas me dire ça, parce que c'était mon rêve d'enfant. Et du coup, je suis parti. Et quand je suis arrivé à Paris, évidemment, je ne voyais que lui, parce que je ne connaissais que lui. et on a commencé un petit peu à travailler sur des chansons et j'ai enregistré assez vite, un an après à peu près le premier 45 tours qui s'appelle Près de vous voilà

  • Speaker #3

    Primaire. Attention.

  • Speaker #0

    Cette voix de tête que je décours sur ce titre, puisque moi je connaissais la plupart des génériques de télé. Bionic, par exemple, qui était dans Récréa 2, c'est ça, à la base ?

  • Speaker #2

    C'était à la fin de Récréa 2.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je connaissais Bionic. Mais là, cette voix de tête, il faut aller la chercher, celle-là, quand même.

  • Speaker #2

    J'ai fait beaucoup de chœurs. Et dans les studios parisiens, quand je suis arrivé à Paris, j'ai fait des chœurs en voix de tête, en voix à toutes les voix d'ailleurs. Et notamment, j'avais fait des chœurs dans Chante. Exactement avec les Forbans. Et évidemment, avec le succès que ça a eu, ils ne m'ont pas perdu de vue. Et j'ai continué à faire des chœurs dans tous leurs albums. Et puis, ça m'a ouvert quelques portes de choriste aussi, parce que j'ai fait l'Olympia plusieurs fois. Et notamment avec... avec Rika Zaray, avec les Forbans aussi, pendant une semaine, en tant que couriste.

  • Speaker #0

    Couriste aussi pour Dorothée, pour Bercy, non ?

  • Speaker #2

    Oui, mais ça, c'était bien plus tard. Moi, je te parle des années où je suis arrivé à Paris, au tout départ, au tout début.

  • Speaker #0

    Et comment ça se passe lorsqu'on chante ? Maintenant, il y a des coachs vocaux, etc. Est-ce qu'à l'époque, il y avait quelqu'un qui donnait la direction musicale, qui permettait d'aller chercher cette note, justement, par exemple ? Est-ce que... Il fallait vraiment se démerder.

  • Speaker #2

    Il fallait se démerder. C'était un peu... Mais surtout, avec les formants, c'était incroyable. Parce qu'au départ, c'est une petite anecdote que je te raconte. Au départ, il y avait tous les formants qui étaient autour du micro pour faire les chœurs. Et petit à petit, le producteur qui nous dirigeait a dit, oh non, toi, c'est pas bon, tu sors. C'était bon, c'était le pianiste. Oh ouais, pourquoi ? Non, je t'assure, c'est pas bien. C'est faux, machin. Après, autour du bassiste aussi, « Oh, t'assures, c'est pas terrible, franchement, c'est un peu faux ce que tu fais. Allez, tu sors des chœurs, machin. » Et à la fin, on a fait la chanson avec, bon, Philippe, évidemment, Bébert. le chanteur des Forbans, Philippe Masse, le guitariste, et moi-même. Et on a tout fait nous-mêmes, tous les chœurs. Et à l'arrivée, ça a vendu 2,5 millions de disques. Tu vois ce que je veux dire, dans le métier, ça se vit les choses. Et du coup, j'ai été sollicité par pas mal de gens pour faire choriste dans des séances d'enregistrement de studio, surtout.

  • Speaker #0

    Une séance d'enregistrement, ça se passe comment ?

  • Speaker #2

    On arrive au studio, on nous fait écouter un petit peu la chanson et on nous dit, voilà, j'aimerais qu'on fasse des voix à cet endroit-là, tu sais, un truc un peu... Alors pour doubler les refrains aussi, enfin tout ça, moi j'ai la chance d'entendre bien, toujours, et d'aller assez vite, et donc je me suis mis au diapason, je me suis mis au diapason, et donc ça m'a permis quand même de gagner ma vie. les deux ou trois premières années en arrivant à Paris.

  • Speaker #0

    En tant que choriste, donc. Et près de vous, est-ce qu'il y a une petite anecdote sur cette chanson ? Comment est venue, au fil de la plume, tous les mots, les phrases, les strophes, et bien sûr, la chanson en entier ?

  • Speaker #2

    Alors, tu sais, pour écrire une chanson, il y a des techniques différentes. Et quelquefois, c'est... Comment dire ? En une heure, on peut écrire une partie de la chanson, mais quelquefois, il faut quatre ou cinq jours, ou même plus que ça, je dirais. Mais là, dans cette chanson-là, moi, je me suis inspiré un petit peu de ce que faisait Paul Naref, parce que c'était vraiment mon maître. Et j'ai vu qu'il jouait beaucoup avec les « ou » , tout ça, et puis l'embrouille de tête aussi. Je sais s'il a suré ou l'embrouille de tête. Et je me suis... Il fallait que ça sonne un peu anglais, quoi, que ce soit du français. Moi, dans ma tête, c'était ça. Il fallait que ma chanson sonne un petit peu anglais dans la façon de la chanter, tout simplement. Et près de vous, c'est comme ça que ça a débuté. Puis après, c'est une question de travail pour essayer de faire rimer, pour trouver aussi les phrases qui sont adaptées et que tout le monde peut retenir sur tout ça.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous voulez raconter dans cette chanson ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas, à l'époque on me disait un petit peu que j'étais, entre guillemets, un séducteur. Ça a bien changé, à l'époque j'étais très jeune. Et donc il fallait un petit clin d'œil avec la jante féminine, que j'apprécie énormément, que j'apprécie toujours d'ailleurs. Et voilà, cette chanson a été faite un peu pour les quelques femmes que je connaissais et que j'aimais bien.

  • Speaker #0

    On mettra en post-production même la pochette du disque, c'est vrai ça fait très très très séducteur, c'est sûr.

  • Speaker #2

    C'était comme ça, j'étais comme ça, avec les cheveux longs évidemment, alors maintenant ça a bien changé parce que les cheveux, ils sont partis. Mais bon, c'est pas grave, les cheveux c'est pas ce qui fait l'homme. C'est vrai qu'à l'époque c'était ça. Et puis je savais aussi que Gérard Tempesti, le producteur, me disait « Ouais, tu sais, tu devrais faire des trucs. Je suis persuadé que tu vas cartonner avec les... » avec les vieilles, ils m'avaient dit ça. Alors ça m'avait fait sourire, mais en tout cas, j'avais travaillé dans ce sens.

  • Speaker #0

    Alors il y a d'un côté la voix de tête, mais on entend, et surtout dans Nicky Larson et puis dans d'autres génériques, une voix saturée, une voix de rock. Est-ce que c'est ici de ton expérience avec les Dalton ?

  • Speaker #2

    Moi, ce qui est le sûr, c'est que dans mes disques, dans tout ce que j'ai fait, dans tous les enregistrements que j'ai fait, aussi bien les dessins animés que les autres. Si, les dessins animés, quand même, j'ai vu les choristes Francine Chantereau et Martine Latorre qui m'ont fait les chœurs. Mais sinon, tout le reste, toutes les chansons que j'ai enregistrées en studio, les chœurs, je les ai toutes faites moi-même, mais vraiment tout seul.

  • Speaker #0

    Mais quand on entend la voix saturée comme ça, on pense à des gens qui chantent du rock, en fait. t'es passé par là ? comment est-ce que tu vas chercher cette note ?

  • Speaker #2

    oui j'ai chanté du rock aussi mais ce qui compte à l'arrivée c'est ce qu'on veut donner et après on sait pas si c'est vraiment la voix un peu saturée ou les voix aiguës en bois de tête on sait pas ça,

  • Speaker #0

    ce qui compte c'est le résultat final en tout cas moi je chante un petit peu et j'essaie de choper la voix saturée de Nicky Larson c'est assez compliqué attention c'est compliqué Nicky Larson je chante

  • Speaker #2

    d'ailleurs moi maintenant je le fais encore en direct mais surtout à la fin quand il y a un changement de ton il y a un demi ton en plus à la fin il est terrible il faut vraiment y aller il faut vraiment forcer pour le faire c'est inchantable c'est vraiment inchantable et la

  • Speaker #0

    séance de Niki Alassane c'était avec Jean-Luc Azoulay dans le studio

  • Speaker #2

    Non, Jean-Luc Anzoli n'était même pas là. Il y avait Gérard Salès, c'est lui qui m'a indiqué ce qu'il fallait que je chante. Il m'a fait écouter le pré-bac musical dès le départ. Et il m'a dit, il faudrait que tu fasses comme ça. Et après, il me dit, c'est toi, tu le fais comme tu as envie aussi. Parce qu'il savait que je pouvais avoir un peu de goût à ce niveau-là quand même. Et en fait, Nicky Larson, il m'a donné quelques directives au départ. Et après, je l'ai fait comme je le sentais, tout simplement.

  • Speaker #0

    Est-ce que lorsque tu dis que tu gens des génériques télé, enfin à l'époque, est-ce que c'était bien vu dans le métier ?

  • Speaker #2

    Mais pas du tout. Mais c'était pas que c'était pas bien vu, c'était complètement ignoré. Moi, j'étais anonyme de chez Anonyme à l'époque. En plus, moi, j'en parlais pas parce que bon, c'était pas... Moi, on m'avait payé pour le faire, je l'ai fait, c'est tout, mais c'était pas plus... que ça n'était pas plus que ça. Je savais très bien que ce n'était pas avec ça que j'aurais pu gagner ma vie. Je me suis bien trompé parce que depuis dix ans, ça marche très fort, je fais beaucoup de festivals. Je ne pensais pas... Vraiment, à l'époque, qu'il se passerait ça 30 ans après, avec le phénomène de la nostalgie. Et puis, ces gens qui étaient tout petits à l'époque où je chantais ça, je me rappelle, sur le plateau du Club Dorothée, c'était des voix d'enfants. Évidemment, ils étaient tous là, ils connaissaient la chanson par cœur. Mais maintenant, ce qui est génial, et ça, ça me l'a fait lorsque Dorothée a fait Bercy, où j'étais son choriste, et ils m'ont fait chanter Nicky Larson. Et là, pour la première fois, j'ai chanté Nicky Larson en public avec des adultes. Et là, au lieu que ce soit des voix d'enfants, c'était des grosses voix et tout. Et ça me faisait... J'avais le frisson, quoi. Et c'est là que j'ai pris conscience quand même que cette chanson, c'était pas simplement un dessin animé, quoi. C'était vraiment autre chose, qu'il y avait quelque chose en plus, en tout cas.

  • Speaker #0

    Les dessins animés qui sont bien écrits la plupart du temps par les dessinateurs et par les scénaristes, mais aussi les génériques télé, il y a ceux de la bioproduction, on en connaît d'autres aussi, il y a quand même une espèce de qualité qui n'est pas très reconnue. C'est quand même pas mal dans l'écriture.

  • Speaker #2

    Oui, en plus quand tu sais que Jean-Luc Azoulay, parce que c'est lui qui a écrit la chanson, qui a écrit les paroles, Je pense qu'il a dû faire ça en une demi-heure, un truc comme ça, mais peut-être un peu moins. Parce que quand on est arrivé au studio, on n'avait pas encore le texte. Gérard Salès l'appelait Jean-Luc Azoulay. Jean-Luc, on est au studio, Jean-Paul va chanter, mais par contre, on n'a pas le texte. Et Jean-Luc a dit, c'est bon, je le fais, je vous l'envoie. On a vu le texte à peu près une demi-heure après. Donc, t'imagines un peu un truc comme quoi ça ne tient pas à grand-chose. Il écrit très bien et puis surtout, il a tout compris. C'est-à-dire que les paroles de la chanson étaient vraiment en adéquation avec le dessin animé. Moi, le dessin animé, je ne l'avais pas vu à l'époque. Je ne l'avais pas encore vu. Simplement, je savais qu'ils en avaient commandé beaucoup. Donc je me suis dit, bon, alors, c'est que ça va passer souvent, quoi. Mais c'est tout, c'est la seule chose que je savais. Sinon, moi, j'ai chanté la chanson, comment dire, du mieux possible, parce que de toute façon, quand il s'agit de musique et quand il s'agit de chanter, il n'y a pas 36 façons de chanter, quoi. Je veux dire, ou tu le fais bien ou tu le fais pas. Dans ma tête, en tout cas, c'est ça.

  • Speaker #0

    Alors, il y a d'autres musiques comme, tiens, voilà, Veilleur de nuit.

  • Speaker #3

    Quand un veilleux,

  • Speaker #1

    un fâcheuse, un fâcheuse, Je deviendrai ta vie, des dangers de la vie, Pour la

  • Speaker #0

    Alors ça c'était un travail alimentaire en fait ?

  • Speaker #2

    Non pas du tout, pas du tout, vraiment pas du tout. Et cette chanson, pour une fois, je l'ai écrite pour quelqu'un. Et c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Et donc elle a une histoire, c'est une chanson qui a une histoire. je me souviens que c'était déjà l'époque où c'était devenu plus difficile pour moi. Près de vous, c'était loin, j'avais du mal. Et là, j'ai voulu un peu changer de style, en mettant un peu plus de poids dans la voix, tout ça. La chanson, elle était bien, ce n'est pas un problème. Mais après, il y a tout le reste qui compte, c'est la promotion. Un artiste qui n'a pas de promotion, il n'a aucune chance d'exister, mais aucune, même si c'est le meilleur du monde. Après ça, c'est le showbiz, on sait très bien comment ça va. ça se passe. Voilà, donc cette chanson, moi en tout cas, celle-là, elle était personnalisée.

  • Speaker #0

    Alors oui, par rapport au showbiz, on sait comment ça se passe. Pas vraiment, c'est vrai que la meilleure chanson, si elle n'est pas connue, si on ne la fait pas connaître, s'il n'y a pas de prononciation, c'est un petit peu compliqué, oui. Mais c'était qui les concurrents de l'époque d'ailleurs ?

  • Speaker #2

    Les concurrents, moi, il y avait Jean-Luc Laé qui passait beaucoup à cette époque-là. Et puis c'était déjà les débuts de Goldman. Alors là, bon, évidemment, difficile de lutter.

  • Speaker #0

    Les débuts de Goldman. Alors, il y a une autre chanson que j'ai trouvée sur internet, c'est celle-ci. Destination nulle part, c'est pas mal ça.

  • Speaker #2

    C'est pas mal. Et cette chanson, cette chanson a une histoire aussi. Oui, parce que j'ai une belle anecdote à vous raconter à ce niveau-là. Un jour, je vais dans un mariage, je suis invité à un mariage, et puis bon, il y avait, les gens savaient que je savais chanter, tout ça, et ils m'ont demandé d'interpréter une chanson comme ça à la guitare. Et c'est celle-là que j'ai interprétée avec ma guitare. Et ce jour-là, il y avait Manuela, Manuela Lopez, qui était invitée aussi au mariage. On ne se connaissait pas. Elle n'était pas encore chez AB. Elle a écouté ma chanson et elle m'a dit, vous savez, franchement, cette chanson, je la voudrais pour moi. Et c'est sûr que c'est vrai, ça. Du coup, c'était le départ pour elle. Elle allait rentrer chez AB et tout ça. Et j'ai toujours pensé, et quand elle a été embauchée chez AB, on s'est revus évidemment, parce que là j'étais tous les jours, et elle me l'a encore dit, elle m'a dit, écoute, franchement, je veux cette chanson, je la veux pour moi. Et ça, c'est un truc extraordinaire parce que franchement, cette chanson qui n'avait pas fait un gros parcours malheureusement, pourtant elle était pas mal.

  • Speaker #0

    On l'a quand même dans la tête une fois qu'on l'a écoutée une fois.

  • Speaker #2

    Et elle, elle m'a dit écoute, j'adore cette chanson, je la veux. Donc, lorsqu'elle a fait son album, on est passé en studio, elle l'a chanté de façon différente parce que j'avais modifié un petit peu le truc, le texte évidemment. Et c'est moi qui ai fait tous les choeurs dans son truc, un peu style Bee Gees. Parce que moi, c'était pour moi ça. Les Bee Gees, j'adorais ça. Je chantais les Bee Gees à l'époque du disco. Et donc, cette chanson, elle est sortie. Mais bon, ils l'ont mise... Ils l'ont mise un peu loin, quoi. Ils ne l'ont pas mise face... Tout de suite. Et c'est passé un peu à côté. C'est dommage parce que je pense qu'elle aurait mérité un meilleur sort.

  • Speaker #0

    Ils l'ont mise dans l'album et à la fin de l'album ?

  • Speaker #2

    Exactement. Ils avaient leurs priorités, évidemment. Je comprends ça. Mais en tout cas, je suis fier de l'avoir fait. Je suis vraiment fier. Parce que Manuela, elle est formidable. C'est une artiste que j'aime beaucoup,

  • Speaker #0

    La chanson cachée de Manuela López écrite par Jean-Paul Césari. On essaiera de la retrouver, de la mettre en post-production.

  • Speaker #2

    Oui, et ça s'appelle « Si tu entends ma voix » , la chanson de Manuela. C'est sur ma chanson, évidemment j'avais tout changé, mais on avait gardé une partie du texte. Et donc je suis revenu sur le texte et j'ai écrit autre chose pour que ça soit adapté à elle. Et ça s'appelle « Si tu entends ma voix » .

  • Speaker #0

    Alors, je suis en compagnie de Raphaël. Raphaël, que tu connais, il me semble. Il m'a dit, tiens, j'aimerais bien poser des questions comme ça. J'ai dit, oui, mais attend, j'ai mon boulot aussi à faire. J'ai la technique à faire aussi. Oui, non, mais t'inquiète pas. ça sera une ou deux questions, deux, trois, comme ça, parce que j'ai bien envie de savoir certaines choses. Alors moi, ça me permettra de faire une petite pause. Et puis, en même temps, ça lui permettra, lui, de poser ses questions, parce qu'il était ravi de savoir qu'il y aurait une interview avec toi. Vas-y, Raphaël.

  • Speaker #4

    Bonjour Jean-Paul, Raphaël Bézotto. Tu vas bien ? Alors, j'ai quelques questions à te poser, mais je crois que je vais commencer par la question en mode photo.

  • Speaker #0

    je vais te montrer une ou deux photos je pense que ça t'a rappelé des souvenirs pour que tu me dises ce que ça t'évoque notamment celle-ci alors ce qui est bien en radio c'est qu'on n'a pas du tout la photo donc il va falloir qu'on explique un petit peu c'est très très coloré ça a l'air d'être dans des studios est-ce que je peux voir la photo Jean-Paul ? ah oui oui oui ça ressemble au miracle de l'amour ça

  • Speaker #2

    Oui, ça ressemble, c'est même le miracle de l'amour, je dirais. J'ai vu un petit rôle, le rôle d'un auteur un peu, comment dire, un auteur à succès, mais un peu has-been, quoi. Has-been, en tout cas, pour eux. Et donc, le producteur, parce que c'était un groupe de musique, et leur producteur voulait absolument que je fasse une chanson pour eux. Dans l'histoire, dans l'histoire, voilà. Et donc, comme j'étais un peu comme DJ Barbeau Livien, dans l'histoire, je parle, malheureusement, pas autrement. Et donc, j'ai une chanson. Alors, j'ai chanté la chanson qu'on m'avait... écrite, effectivement, l'auteur avait écrite, et c'était effectivement, pour moi c'était super, évidemment, j'avais beaucoup de fierté à chanter cette chanson pour eux, parce que j'étais certain que de toute façon ils allaient la prendre, évidemment, parce que ça serait forcément synonyme de succès. Et bien il se trouve que c'était pas bien ça, parce que quand ils ont entendu ça, ils ont trouvé ça ringard, alors ils l'ont pas dit comme ça, mais bon, ils faisaient tous une moue qui en disait long.

  • Speaker #1

    Liberté, liberté,

  • Speaker #2

    je t'ai perdu à tout jamais. Qu'est-ce que vous en dites ? C'était très bon, vraiment bien le mot, Franck. Merci. J'ai été inspiré par les mélodies.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #2

    ça vous a plu ? Ouais, c'est...

  • Speaker #1

    pas mal, c'est bien. C'est pas mal,

  • Speaker #2

    ouais. C'est surprenant.

  • Speaker #0

    Y a de belles images, non ?

  • Speaker #1

    C'est vrai, y a de belles images.

  • Speaker #0

    C'est fou ça,

  • Speaker #2

    comment on peut écrire aussi vite. Non, c'est une formule que je t'en ai habitué. Bon alors, on la garde comme ça ? Non,

  • Speaker #1

    on la garde pas comme ça,

  • Speaker #2

    moi j'avais compris. Et voilà, donc c'était mon action dans les miracles de l'amour. Et ensuite, il y a eu un deuxième épisode aussi où j'avais encore une chanson.

  • Speaker #0

    Là, on va vous mettre la photo parce qu'elle est extraordinaire. T'es en jaune là, c'est ça, avec la guitare noire. Et je me rappelle, cet épisode, il devait signer avec un producteur, mais il dit, oui, mais vos chansons, c'est pas terrible. Nous, on a un auteur-compositeur pour ça. C'était ça ?

  • Speaker #2

    C'est ça, mais c'est tout à fait ce qu'on recherche. cherchent dans le showbiz, souvent. On te dit, ouais, mais elle est bien, ta chanson, tout ça, mais tu sais, je suis persuadé que si tu travaillais avec un tel, comme Didier Barboulivien, par exemple, tu vois, ce serait génial et ce serait synonyme de succès. Malheureusement, ça ne veut rien dire. Bon, c'est bien d'avoir un auteur... connue. Mais ce qui compte, c'est la chanson.

  • Speaker #0

    Il était quelle heure, là ? Deux heures du matin pour le tournage ?

  • Speaker #2

    Non, je me rappelle que c'était dix heures du matin. Mais comme on avait le texte le matin très tôt, c'était comme ça tous les jours.

  • Speaker #0

    Assistante Dorothée, donc il y avait... Qu'est-ce que tu faisais en tant qu'assistante Dorothée ?

  • Speaker #2

    C'est une foule de choses assez... qui paraissent insignifiantes, mais qui sont très utiles. Parce qu'elle avait besoin. Par exemple, ça j'adorais le faire. Je m'occupais de son toutou. Parce qu'elle avait un petit york.

  • Speaker #0

    Et Roxan ?

  • Speaker #2

    Tu vois, tu le sais. Donc Roxan, je l'avais souvent avec moi. Je le promenais, je faisais tout ce qu'il fallait. Et puis je l'accompagnais partout en voiture. Dans tous ses déplacements. Et donc c'était souvent les promos qu'elle faisait à l'extérieur d'Abbé. dans les radios et les téléradios, tout ça, je l'accompagnais là. Puis c'était aussi la confiance qu'elle avait en moi. Et même, de temps en temps... Je lui montrais un petit peu, je lui faisais apprendre ses chansons, tout ça. Et je lui donnais quelques conseils que j'avais moi. Mais bon, c'était un rôle important. Puis elle avait confiance en moi. Et c'était une relation qui est devenue très amicale.

  • Speaker #0

    Tu écrivais aussi les lancements de l'émission du Club Dorothée, par exemple ?

  • Speaker #2

    Non, je ne faisais pas ça. Mais par contre, c'est souvent moi qui prenais rendez-vous avec les médias et notamment les journalistes qui venaient chez AB. Et donc, j'avais son planning. Et j'étais... Voilà mon boulot.

  • Speaker #0

    C'était le tampon entre l'artiste d'un côté et les médias qui n'étaient pas toujours sympas avec Abbé Productions.

  • Speaker #2

    Oui, pas toujours sympas d'ailleurs. Je ne vais pas citer, mais il y avait un truc qui s'appelait Télérama. Je ne sais pas si ça existe toujours. Mais bon, ils s'étaient trompés. La preuve, c'est qu'ils disaient que tout ça, c'était... C'est un animé japonais, c'était violent. Mais on voit ce que ça donne maintenant. La vraie violence, elle n'est pas là. La vraie violence, elle est quand on regarde BFM TV. C'est ça, la vraie violence, maintenant. Donc, bon, c'est ça. Il y avait pas mal de critiques, mais il y a aussi beaucoup de jalousie. Oui, beaucoup de jalousie. Parce que lorsque, comment dire, lorsqu'un artiste français sort du lot comme ça, là, c'était même plus sortir du lot. Ils avaient bâti un empire. AB Productions, c'était devenu un empire.

  • Speaker #0

    Raphaël, tu as encore une deuxième question, j'imagine, et je te repasse le micro.

  • Speaker #4

    J'ai une deuxième question, Jean-Paul, mais avant la question, je vais rebondir par rapport à ce que tu as dit et par rapport à... au concert de Bercy. Si mes souvenirs sont bons, tu chantais de l'harmonica à côté de Dorothée juste avant de chanter Nicky Larson. Ou d'ailleurs, Dorothée a fait partie du chœur quand elle a chanté Nicky Larson, si je me souviens bien. Avant la question.

  • Speaker #0

    C'est quoi ta question ?

  • Speaker #4

    La question, c'est du coup, avec la cadence de travail énorme que vous aviez au Club Dorothée, il m'a même été rapporté que Jackie dormait dans sa loge, j'ai compris. Comment faisiez-vous pour vous reposer ?

  • Speaker #2

    Bon déjà je vais te répondre à la première question, c'est-à-dire l'harmonica. Je joue de l'harmonica, tout simplement. Et comme il y avait une chanson qui s'appelait « Tant qu'on a des amis, pour nous prendre la vie » J'avais un truc à l'harmonica, j'ai repris le refrain de la chanson à l'harmonica, comme c'est dans le disque d'ailleurs. Voilà ce qui s'est passé sur scène. Pour répondre à ta deuxième question, effectivement, c'était des séances de travail très intenses. et il n'y avait pas trop de week-end non plus possible, dans la mesure où, je te cite un exemple, son premier Bercy, lorsqu'elle l'a fini, elle a fini le Bercy le vendredi soir. Et on est parti en tournée le samedi matin. Voilà, avec le car. Donc, effectivement, il y avait vraiment beaucoup, beaucoup de travail. Et là, c'était... Là, il fallait suivre, quoi. Si, là, à cette époque, je n'avais pas eu une très bonne santé, quand je dis je, il n'y a pas que moi, d'ailleurs. Il y avait tout le monde. Je crois que ça ne l'aurait pas fait, quoi. Parce que c'était... Bon, on ne comptait pas les heures. Et quand on tournait, tu en as parlé tout à l'heure, toi. Tu en as parlé de pas de pitié pour les croissants. C'est vrai qu'on en reparle après. Oui, mais si tu veux, on en reparle après. On en reparle tout à l'heure, d'accord. Donc, effectivement, c'était des séances de travail terribles, très longues. Alors que Jackie est dormi dans la loge, je ne suis pas au courant, mais c'est possible.

  • Speaker #0

    Il y avait une hygiène de vie nécessaire, alors ?

  • Speaker #2

    Pour ça, il n'y avait pas de souci. Chez Abbé, on avait une cantine formidable. Et puis, j'avais la chance de participer à tous leurs dîners. Comme j'amenais Dorothée, ils étaient très gentils avec moi. Je faisais partie de leur famille, tout simplement. Et c'est vrai que je ne peux pas me plaindre de ce côté-là. On mangeait très bien, on a beaucoup voyagé. On a rencontré des gens formidables. C'était une époque... En l'époque, effectivement, quelquefois, je me disais, mais ta vie, elle est où ? elle est avec eux. C'était un peu ça, en fait. Mais c'était tellement intéressant et je me suis accroché, tout simplement.

  • Speaker #0

    Ok, donc dans un instant, on va reparler de Pas de Pitié pour les croissants. On va faire une petite pause, tranquillement, juste pour prendre un petit verre ensemble. Et puis, on va surtout reparler d'un sujet qui te tient à cœur. C'est le club, le club, le pic, ABS Pétanque. qui a été viré par la mireille de Paris. C'est ça, en fait.

  • Speaker #2

    Oui, ça, c'est autre chose. Mais on peut en parler, effectivement. J'ai beaucoup de tristesse, d'ailleurs, mais on en parlera tout à l'heure.

  • Speaker #0

    On va en reparler, on va faire une petite pause. Et puis, on vous dit à tout de suite pour la suite de l'interview. Dapnée sur RGV, où les souvenirs prennent vie aujourd'hui. Nous avons l'honneur d'accueillir un maestro des mélodies qui ont bercé notre enfance, Jean-Paul Césari, la voix qui a fait vibrer les génériques de nos dessins animés préférés, et avec nous, il est avec nous, pour nous parler de plein de choses, et on va parler du clap dans quelques instants. Je vais la remettre juste pour nous, parce que quand on dit Jean-Paul Césari, c'est qui ? C'est celui qui a chanté ça.

  • Speaker #3

    ou alors ça mais

  • Speaker #0

    moi j'ai aussi découvert Jean-Paul Césari à l'époque de Récréa2 à la fin de Récréa2 avec cette chanson Alors je ne sais pas si vous nous écoutez sur la web radio ou alors si vous voyez la vidéo de l'interview, mais vous verriez les yeux qui brillent de Jean-Paul. Pourquoi cette chanson a l'air de te toucher ?

  • Speaker #2

    Parce que les bioniques, effectivement, ça me touche parce que c'était ma première chanson. Et à l'époque, je ne connaissais pas encore Dorothée et tout ça. Et c'était Gérard Salès qui m'avait proposé parce qu'il me connaissait. Et pour que je chante un générique de dessin animé. Et ce n'était pas encore pour le club Dorothée qui n'existait pas. Et voilà, j'ai chanté ça. Et ça me rappelle évidemment des très beaux souvenirs.

  • Speaker #0

    Forcément, tout à l'heure, on parlait d'El Chateau. Et tu m'as dit, j'ai une petite anecdote sur El Chateau. Il faudrait qu'on en parle tout à l'heure. Et comme on avait fait la pause, j'ai dit, on va en parler. Il n'y a pas de souci. C'est quoi cette anecdote ? En plus, tu m'as dit, c'est la première fois que je le dis.

  • Speaker #2

    Alors, oui, c'est marrant parce que lorsque je suis arrivé à Paris, mon producteur était Gérard Tempesti et c'était le producteur d'El Chateau aussi. Et comme je cherchais du travail et tout, ils avaient pensé à me faire jouer avec le groupe El Chateau en prenant une guitare. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai fait plusieurs galas comme ça avec eux dans les discothèques en faisant mon rôle de gitan, tout simplement. Et c'était très sympa parce que j'ai bien sympathisé avec tout le monde. je connais sa famille aussi, Al Chateau, et lui c'est quelqu'un d'adorable, vraiment.

  • Speaker #0

    Tu savais jouer la même chose, la même mélodie, le côté gitan, le côté jazz manouche ?

  • Speaker #2

    Oui, mais moi je n'ai pas la technique pour ça. Par contre, je faisais ce que je savais faire, tout simplement.

  • Speaker #0

    Raphaël, tu avais une deuxième photo, je crois, à passer.

  • Speaker #4

    J'avais une question avant. J'étais fredonné une chanson, je pense que tu as rappelé des souvenirs, tu me diras ce que ça a rappelé.

  • Speaker #0

    attention Raphaël est-ce que tu chantes bien ?

  • Speaker #4

    oui ça va 5 humains réunis contre les ennemis d'une lointaine galaxie force 5 sauver la vie ça t'est pensé à quoi Jean-Paul ?

  • Speaker #2

    euh Tu vas le dire toi.

  • Speaker #4

    Eh bien, c'est Five Man.

  • Speaker #2

    Five Man, c'est vrai, j'ai chanté ça aussi.

  • Speaker #0

    Je me sens tellement qu'il ne se rappelle plus.

  • Speaker #2

    Non, mais tu sais, c'était, comment dire, comme on faisait ça en une demi-heure, mais après, je n'en ai plus parlé, moi. Donc, bien souvent, oui, Five Man, je l'ai chanté, ça. Jet Man aussi, j'en ai chanté une vingtaine en tout. Mais celui-là, effectivement, je ne l'avais jamais réécrit. écouter. Alors,

  • Speaker #0

    est-ce que ça se passait comme ça ? Dis-donc, tu passes, viens, on va enregistrer quelque chose.

  • Speaker #2

    Ça se passait exactement comme ça. Je me souviens d'ailleurs que, pour Nicky Larson, j'étais dans un long couloir parce qu'à Abbey, il y avait... il y avait un long couloir, et je vois Gérard Sales, qui est auteur-compositeur, bien sûr, mais surtout compositeur d'ailleurs, et qui me dit, Jean-Paul, est-ce que tu es libre là maintenant ? J'ai dit, tout de suite, il faut voir, je vais demander à Dorothée pour voir si elle a besoin de moi. Il me dit, parce qu'il y a un générique à danser, ça par contre, je suis mauvais pour ça, il y a un générique à chanter, et si tu veux, on peut le faire tout de suite. Donc je suis arrivé, je ne connaissais rien. Et je savais qu'il fallait aller très vite, parce qu'à l'époque, il y avait tellement d'activités dans les studios d'enregistrement, et partout d'ailleurs, sur les plateaux aussi, qu'il fallait aller très vite. Et donc, Nicky Larson, ça s'est fait, je dirais, une heure.

  • Speaker #0

    Et ça se passait comme ça aussi, pour pas de pitié pour les croissants. C'est-à-dire, c'est, tiens, t'as pas cinq minutes là encore ? C'est juste pour un petit truc. Ça s'appelle pas de pitié pour les croissants. T'as un petit rôle comme ça, tu vas être juste... facteur dans l'émission ?

  • Speaker #2

    Ah non, c'est encore autre chose. Pas de pitié pour les croissants, c'était autre chose parce que la plupart du temps, c'était les gens qui travaillaient là-bas dans les bureaux, les secrétaires, les comptables, tout ça, qui, après leur travail, c'est-à-dire après 19h, et quelques fois même plus... tourner là-dedans. Je me rappelle, une fois, j'ai eu un rôle de ceinturion. J'avais tourné à 3h du matin. C'était dingue, ça. C'était au tout début que j'étais chez eux. Et c'est le personnel qui tournait dans Pas de Pitié pour les croissants.

  • Speaker #0

    Raphaël, je veux la photo de Jean-Paul en ceinturion, s'il te plaît. Tu te mets sur le coup, s'il te plaît ?

  • Speaker #4

    J'essaierai de la trouver, mais vu que c'est ceinturion, je demanderai à Toby Cage avant de m'aider.

  • Speaker #0

    Et alors quand il y avait le scénario, le texte et tout, est-ce que tu t'es dit mais qu'est-ce que c'est que ce truc encore ? C'est complètement lunaire.

  • Speaker #2

    Non mais tu sais j'étais très... tellement fatigué que je ne me disais plus rien. On m'avait mis un costume et puis voilà, je faisais ce qu'on me disait mais de manière machinale, tout simplement.

  • Speaker #0

    Quand tu voyais le résultat, c'était le dimanche matin, je crois. Tu l'as déjà vu, le résultat ?

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Le résultat, on savait que ça marchait très bien, de toute façon. Donc, on savait ce que c'était. Pas de pitié pour les croissants. Mais après, bon, quand tu as tourné après la journée de travail, c'était un peu compliqué.

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que c'est quand même lunaire parce que ça a donné la plupart des sketchs qui avaient l'espèce d'humour qu'il y avait à Comédie l'espèce d'humour qu'il y avait chez les Robin des Bois c'était précurseur non ?

  • Speaker #2

    Absolument et puis de toute façon tout le monde nous en reparle de ça, ça aussi c'est devenu culte

  • Speaker #0

    Là j'ai concocté un medley de pas mal de générités on a bientôt fini ça dure deux petites minutes je vais te faire réagir sur tout ça et puis ensuite on pourra conclure Merci

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #2

    Elena,

  • Speaker #1

    Elena,

  • Speaker #2

    ta vie c'est le tennis, ta force c'est le service. Elena, Elena, ton amour pour le sport va de plus en plus fort.

  • Speaker #1

    Dans le regard, les galeries de l'espace Dans le regard, les scènes de mon confasse Me sauver, l'espoir et l'amitié, la mondialité Si t'as une question, n'est-ce que le respect Tu n'as pas de sel, il te semble

  • Speaker #0

    Alors ce qui est drôle c'est qu'en fait ils fredonnent toutes les musiques

  • Speaker #2

    évidemment c'est important pour moi tout ça t'imagines un petit peu moi quand j'ai chanté ce genre de générique à l'époque je l'ai fait sérieusement évidemment, mais par contre ça me faisait sourire parce que moi j'étais un chanteur plutôt variété rock avec mes propres chansons et donc ça me faisait sourire de chanter ça mais maintenant je souris plus du tout je suis très heureux d'avoir fait tout ça très heureux

  • Speaker #0

    J'imagine. On t'a demandé un morceau qui te tenait à cœur et on a retrouvé le morceau avec toute l'équipe. Je voudrais qu'on écoute un petit bout, mais tu nous en parles un petit peu ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est Procolarum. Procolarum, The White Ocean of Pale. C'est une chanson que j'ai interprétée aussi quand je faisais partie des groupes, le groupe Les Dalton, qui était dans le sud de la France. C'était un de nos tubes. Évidemment, c'était une reprise. Mais on ne le faisait pas trop mal. Et puis, c'était le symbole un peu de ces années slow. Parce qu'à l'époque, c'était les slow qui marchaient. Maintenant, on n'entend plus de slow. Mais à l'époque, on allait en discothèque. quand un truc comme ça passait, c'est évident qu'on allait pécho, comme on dit maintenant.

  • Speaker #0

    On est content. Un petit bout ? La chanson a été reprise entre autres par Nicoletta, il y avait Annie Lennox aussi qui l'a reprise. Est-ce que c'est toi qui chantais dans la reprise avec ton groupe Les Dalton ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est moi qui chantais, bien sûr. Mais c'était particulier, cette chanson, pour nous. Je t'explique un petit peu pourquoi. Parce qu'on avait acquis l'orgue amande. Et cette orgue amande, c'est une espèce de meuble, un gros truc, mais magnifique. et justement ce son, il n'y avait vraiment que cet orgue là qui le faisait et nous on l'avait acquis, alors évidemment comme on avait acquis que c'était très cher à l'époque, je me rappelle plus combien mais très cher, donc on a voulu faire justement une chanson qui soit représentative pour cette chanson, pour ce son là en tout cas.

  • Speaker #0

    C'est cette voix qui fait des envolées lyriques qui t'a plu ?

  • Speaker #2

    C'est un ensemble de choses en fait. Mais c'est surtout pour le gimmick à l'orgue qu'on aimait beaucoup.

  • Speaker #0

    Jean-Paul, ça va être le moment de se quitter puisque je sais que tu as des obligations familiales entre autres. On va parler de ton actualité puisque c'est la fin de cette émission sur RGV. Alors merci infiniment Jean-Paul d'avoir participé à cette émission.

  • Speaker #2

    Oui d'ailleurs... Je vais vous quitter parce que je vais au théâtre après et je vais voir deux amis à moi. Anthony Dupré.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #2

    je le connais bien. Et voilà, donc qui joue au théâtre. Et voilà, c'est pour ça que je vous quitte un peu prématurément. Anthony Dupré et Anthony Joubert. Ne pas oublier.

  • Speaker #0

    Je voyais dans ton oeil, je me disais, mais c'est qui l'autre ? Ah si, si, oui, je sais qui c'est. C'est Anthony Joubert. Je vois qui c'est. À l'heure où on enregistre cette émission, tu étais à Besançon il y a quelques temps dans une convention. C'est quoi la suite du programme ?

  • Speaker #2

    Toujours pareil, c'est les festivals manga où je vais rencontrer des gens, où je vais peut-être signer quelques autographes. Et en tout cas, parler beaucoup de ma vie et parler de ce parcours très original que j'ai eu la chance de faire. Parce que lorsqu'on est employé de sécurité sociale et qu'on se retrouve quelques années après assistant d'une star comme Dorothée... et surtout mon Nicky Larson.

  • Speaker #0

    La boucle est bouclée. Tu as commencé par la même phrase pratiquement à peu de choses près. On finit comme ça. Comment s'est passé l'interview ? Est-ce que tu as passé un bon moment ?

  • Speaker #2

    Je ne l'ai pas vu passer, donc ça veut dire que c'était bien.

  • Speaker #0

    Je crois que c'est le meilleur compliment que je peux avoir. Cette émission est disponible en podcast et sur Spotify Deezer. Apple Podcast et puis bien sûr sur la radio RGV. Tu sais quoi ? On va conclure par un truc un petit peu original. Tu m'en assistes aujourd'hui, Raphaël. Je pense que tu vas y arriver. Voici un carambar. Je ne sais pas si on a le droit de dire carambar à l'antenne. Mais voici un carambar pour toi, Jean-Paul, pour avoir accepté cette émission et pour avoir accepté de répondre à mes questions avec sincérité et avec force et avec conviction. C'est le moment de... Soit tu le manges le carambar, soit tu le manges pas, c'est pas un problème. Mais ce qui est important c'est la blague. On va se quitter avec la blague carambar.

  • Speaker #2

    D'accord, mais moi je crois que je n'ai jamais autant apprécié un carambar de ma vie.

  • Speaker #0

    Alors, voilà. On prend le carambar. Est-ce que tu vas le manger le carambar ? Oui, peut-être après. Non, peut-être plus tard.

  • Speaker #2

    Un peu plus tard.

  • Speaker #0

    Alors maintenant, regarde la blague et tu vas nous lire la blague carambar. Je sais que sur C8, ils font des citations de démons personnels dans l'émission. Alors la blague, attention, là il me faut quand même quelque chose. La blague carambar de Jean-Paul César.

  • Speaker #2

    Alors pourquoi les Ausha ? n'aime pas l'eau.

  • Speaker #0

    Pourquoi les Ausha n'aiment pas l'eau ? Est-ce que tu as une idée, Raphaël ? Oui,

  • Speaker #4

    je crois avoir la réponse, parce que dans l'eau minérale...

  • Speaker #2

    Ah !

  • Speaker #0

    Je crois qu'il a déjà la réponse.

  • Speaker #2

    Il est allé un peu vite, mais bon, je pense qu'on a compris.

  • Speaker #0

    Et pourquoi,

  • Speaker #2

    alors ? Parce que l'eau minérale !

  • Speaker #0

    Parce que l'eau minérale, bravo ! C'est exceptionnel ! Bravo, bravo, bravo ! Merci d'avoir participé à cette émission. Moi je pense que ce qui est mieux c'est qu'on se quitte avec Nikkei Larsson et tu as le mot de la fin.

  • Speaker #2

    Le mot de la fin, moi je vous souhaite plein de bonnes choses. Je sais que c'est peut-être votre première interview d'après ce que j'ai compris. J'espère que cette interview vous portera chance et que vous aurez des gens les plus beaux du monde comme moi.

  • Speaker #0

    Tu es le parrain de l'émission, ça te va ?

  • Speaker #2

    Ça me va très très bien. Je suis touché et très fier d'avoir été le premier. Tu es un bon, toi. Tu es un bon. Continue, mon ami. Continue.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Allez, à bientôt sur RGV. On se quitte avec Nickel Arsene. Salut.

Description

😀Qui est Jean-Paul Césari connu pour être l'être l'interprète entre autre du générique du dessin animé des années 80 Nicky Larson.

👍Chanteur et auteur compositeur, choriste pour le groupe les Forbans, assistant de Dorothée, vous allez tout savoir sur sa carrière et il vous révèle des anecdotes croustillantes.

Pour la première fois, c'est à ses débuts qu'on s'intéresse, son arrivée à Paris et son parcours d'employé de la sécurité sociale à sons ascenssion dans le groupe AB Production


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue pour cette émission exceptionnelle, une interview avec un invité de choix que vous connaissez, entre autres pour cette chanson

  • Speaker #1

    Siam, il a sonne de très belle sonne, Lorsque les fous de ses saunes, Dans l'éclairé du billonne, C'est aussi la fille mignonne.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr, ce n'est qu'une partie de sa vie Puisqu'il est auteur, compositeur, interprète D'après ce que j'ai pu lire dans sa biographie officielle Et il a fait partie de l'aventure Abbé Production en tant qu'assistant de Dorothée Il s'est même essayé à la comédie avec pas de pitié pour les croissants On va y revenir tout à l'heure Et alors, chose inhabituelle, il a même prêté sa voix pour un programme de la nuit J'ai cru... Comprendre que c'était chasse et pêche, j'ai lu ça quelque part, j'ai lu ça quelque part. Moi je suis ravi d'accueillir pour cette première émission, monsieur Jean-Paul Césarie. Bonjour Jean-Paul.

  • Speaker #2

    Bonjour, bonjour.

  • Speaker #0

    Alors, lorsqu'on entend Nicky Larson, on va mettre le deuxième générique de Nicky Larson aussi. Voilà Jean-Paul César et aujourd'hui sur RGV. Jean-Paul, quand on en pense, c'est générique là comme ça, j'imagine qu'on t'a posé la question mille fois, mais c'est toujours le même plaisir avec, on va dire, autant d'années, puisqu'il y a plusieurs générations qui connaissent cette chanson. Comment tu te sens là, aujourd'hui, là, maintenant ?

  • Speaker #2

    Mais tu sais... C'est vrai qu'on répète beaucoup ça, mais moi je reçois tellement, tellement, tellement d'amour lorsque je me déplace dans les festivals, tout ça, qu'effectivement, cette chanson que tout le monde connaît par cœur, c'est vrai que ça fait un petit peu rabat-joie, mais moi j'adore, j'adore, parce que c'est grâce à cette chanson, justement, que j'ai la possibilité d'aller un peu partout pour la chanter, et puis surtout pour discuter avec les gens qui me posent évidemment des tas de questions.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est passé l'enregistrement ? Comment t'es arrivé à chanter Nickel Harsan ? Parce qu'on va en reparler tout à l'heure, mais tu es compositeur-interprète. J'ai pris quelques petits extraits de tes chansons. C'est arrivé un peu par hasard ?

  • Speaker #2

    Par hasard, on ne peut pas dire ça, parce que je connaissais l'équipe. Je connaissais Jean-Luc Azoulay, je connaissais Dorothée aussi. Et j'avais enregistré plusieurs disques, mais comme c'était un petit peu difficile pour moi, et qu'il fallait travailler... Donc, M. Azoulay m'a proposé de devenir l'assistant de Dorothée. Mais lorsqu'ils m'ont embauché, ce n'était pas du tout pour chanter. Je ne pense pas qu'il avait ça en tête. Parce qu'il lui fallait un assistant. Elle allait faire le premier Bercy. Et donc, au départ, j'avais mis un petit peu, entre parenthèses, ma carrière de chanteur.

  • Speaker #0

    La carrière de chanteur qui a commencé bien avant AB Production, bien avant Dorothée ?

  • Speaker #2

    Oui, parce que moi, j'ai toujours chanté. Bon, originaire du Sud, dès l'âge de 17-18 ans, c'était déjà les premiers orchestres. On faisait du bal, puis on faisait des reprises, tout ça. Ça, c'était mes premiers pas dans la musique. Et puis ensuite, évidemment, moi, j'ai eu envie d'aller un peu plus loin. Et je savais qu'aller plus loin, ça voulait dire passer par Paris, tout simplement. Et je suis parti un petit peu à l'improviste, mais complètement à l'improviste d'ailleurs, à Paris avec ma guitare sur l'épaule. parce que j'étais employé de sécurité sociale à Digne-les-Bains et je m'ennuyais profondément. Donc, j'ai démissionné. Tout le monde m'a dit, mais t'es fou, t'es titulaire, machin, mais tu te rends même pas compte et tout. Tu sais pas où tu vas. J'ai dit, oui, mais justement, moi, c'est ça qui m'intéresse. D'être titulaire à la sécu, c'est pas ça mon objectif. Moi, ce que je veux, c'est faire de la musique, c'est côtoyer le milieu du show business, des musiciens, tout ça, et aller à Paris parce que je savais... A l'époque, maintenant c'est un petit peu changé quand même parce qu'il y a internet, mais à l'époque tout se passait à Paris.

  • Speaker #0

    Et donc tu fais le tour des maisons de disques, est-ce que tu signes un contrat ou est-ce que c'est compliqué ?

  • Speaker #2

    Non, c'est allé assez vite parce que je connaissais quand même un producteur, un Marseillais. Gérard Tempestit qui produisait à l'époque El Chateau, il avait d'autres productions. C'est lui qui m'avait écouté à Marseille et qui m'avait dit si tu veux venir travailler avec nous, on pourrait faire des trucs. c'est dans tes possibilités d'enregistrer. Alors moi, évidemment, il ne fallait pas me dire ça, parce que c'était mon rêve d'enfant. Et du coup, je suis parti. Et quand je suis arrivé à Paris, évidemment, je ne voyais que lui, parce que je ne connaissais que lui. et on a commencé un petit peu à travailler sur des chansons et j'ai enregistré assez vite, un an après à peu près le premier 45 tours qui s'appelle Près de vous voilà

  • Speaker #3

    Primaire. Attention.

  • Speaker #0

    Cette voix de tête que je décours sur ce titre, puisque moi je connaissais la plupart des génériques de télé. Bionic, par exemple, qui était dans Récréa 2, c'est ça, à la base ?

  • Speaker #2

    C'était à la fin de Récréa 2.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je connaissais Bionic. Mais là, cette voix de tête, il faut aller la chercher, celle-là, quand même.

  • Speaker #2

    J'ai fait beaucoup de chœurs. Et dans les studios parisiens, quand je suis arrivé à Paris, j'ai fait des chœurs en voix de tête, en voix à toutes les voix d'ailleurs. Et notamment, j'avais fait des chœurs dans Chante. Exactement avec les Forbans. Et évidemment, avec le succès que ça a eu, ils ne m'ont pas perdu de vue. Et j'ai continué à faire des chœurs dans tous leurs albums. Et puis, ça m'a ouvert quelques portes de choriste aussi, parce que j'ai fait l'Olympia plusieurs fois. Et notamment avec... avec Rika Zaray, avec les Forbans aussi, pendant une semaine, en tant que couriste.

  • Speaker #0

    Couriste aussi pour Dorothée, pour Bercy, non ?

  • Speaker #2

    Oui, mais ça, c'était bien plus tard. Moi, je te parle des années où je suis arrivé à Paris, au tout départ, au tout début.

  • Speaker #0

    Et comment ça se passe lorsqu'on chante ? Maintenant, il y a des coachs vocaux, etc. Est-ce qu'à l'époque, il y avait quelqu'un qui donnait la direction musicale, qui permettait d'aller chercher cette note, justement, par exemple ? Est-ce que... Il fallait vraiment se démerder.

  • Speaker #2

    Il fallait se démerder. C'était un peu... Mais surtout, avec les formants, c'était incroyable. Parce qu'au départ, c'est une petite anecdote que je te raconte. Au départ, il y avait tous les formants qui étaient autour du micro pour faire les chœurs. Et petit à petit, le producteur qui nous dirigeait a dit, oh non, toi, c'est pas bon, tu sors. C'était bon, c'était le pianiste. Oh ouais, pourquoi ? Non, je t'assure, c'est pas bien. C'est faux, machin. Après, autour du bassiste aussi, « Oh, t'assures, c'est pas terrible, franchement, c'est un peu faux ce que tu fais. Allez, tu sors des chœurs, machin. » Et à la fin, on a fait la chanson avec, bon, Philippe, évidemment, Bébert. le chanteur des Forbans, Philippe Masse, le guitariste, et moi-même. Et on a tout fait nous-mêmes, tous les chœurs. Et à l'arrivée, ça a vendu 2,5 millions de disques. Tu vois ce que je veux dire, dans le métier, ça se vit les choses. Et du coup, j'ai été sollicité par pas mal de gens pour faire choriste dans des séances d'enregistrement de studio, surtout.

  • Speaker #0

    Une séance d'enregistrement, ça se passe comment ?

  • Speaker #2

    On arrive au studio, on nous fait écouter un petit peu la chanson et on nous dit, voilà, j'aimerais qu'on fasse des voix à cet endroit-là, tu sais, un truc un peu... Alors pour doubler les refrains aussi, enfin tout ça, moi j'ai la chance d'entendre bien, toujours, et d'aller assez vite, et donc je me suis mis au diapason, je me suis mis au diapason, et donc ça m'a permis quand même de gagner ma vie. les deux ou trois premières années en arrivant à Paris.

  • Speaker #0

    En tant que choriste, donc. Et près de vous, est-ce qu'il y a une petite anecdote sur cette chanson ? Comment est venue, au fil de la plume, tous les mots, les phrases, les strophes, et bien sûr, la chanson en entier ?

  • Speaker #2

    Alors, tu sais, pour écrire une chanson, il y a des techniques différentes. Et quelquefois, c'est... Comment dire ? En une heure, on peut écrire une partie de la chanson, mais quelquefois, il faut quatre ou cinq jours, ou même plus que ça, je dirais. Mais là, dans cette chanson-là, moi, je me suis inspiré un petit peu de ce que faisait Paul Naref, parce que c'était vraiment mon maître. Et j'ai vu qu'il jouait beaucoup avec les « ou » , tout ça, et puis l'embrouille de tête aussi. Je sais s'il a suré ou l'embrouille de tête. Et je me suis... Il fallait que ça sonne un peu anglais, quoi, que ce soit du français. Moi, dans ma tête, c'était ça. Il fallait que ma chanson sonne un petit peu anglais dans la façon de la chanter, tout simplement. Et près de vous, c'est comme ça que ça a débuté. Puis après, c'est une question de travail pour essayer de faire rimer, pour trouver aussi les phrases qui sont adaptées et que tout le monde peut retenir sur tout ça.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous voulez raconter dans cette chanson ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas, à l'époque on me disait un petit peu que j'étais, entre guillemets, un séducteur. Ça a bien changé, à l'époque j'étais très jeune. Et donc il fallait un petit clin d'œil avec la jante féminine, que j'apprécie énormément, que j'apprécie toujours d'ailleurs. Et voilà, cette chanson a été faite un peu pour les quelques femmes que je connaissais et que j'aimais bien.

  • Speaker #0

    On mettra en post-production même la pochette du disque, c'est vrai ça fait très très très séducteur, c'est sûr.

  • Speaker #2

    C'était comme ça, j'étais comme ça, avec les cheveux longs évidemment, alors maintenant ça a bien changé parce que les cheveux, ils sont partis. Mais bon, c'est pas grave, les cheveux c'est pas ce qui fait l'homme. C'est vrai qu'à l'époque c'était ça. Et puis je savais aussi que Gérard Tempesti, le producteur, me disait « Ouais, tu sais, tu devrais faire des trucs. Je suis persuadé que tu vas cartonner avec les... » avec les vieilles, ils m'avaient dit ça. Alors ça m'avait fait sourire, mais en tout cas, j'avais travaillé dans ce sens.

  • Speaker #0

    Alors il y a d'un côté la voix de tête, mais on entend, et surtout dans Nicky Larson et puis dans d'autres génériques, une voix saturée, une voix de rock. Est-ce que c'est ici de ton expérience avec les Dalton ?

  • Speaker #2

    Moi, ce qui est le sûr, c'est que dans mes disques, dans tout ce que j'ai fait, dans tous les enregistrements que j'ai fait, aussi bien les dessins animés que les autres. Si, les dessins animés, quand même, j'ai vu les choristes Francine Chantereau et Martine Latorre qui m'ont fait les chœurs. Mais sinon, tout le reste, toutes les chansons que j'ai enregistrées en studio, les chœurs, je les ai toutes faites moi-même, mais vraiment tout seul.

  • Speaker #0

    Mais quand on entend la voix saturée comme ça, on pense à des gens qui chantent du rock, en fait. t'es passé par là ? comment est-ce que tu vas chercher cette note ?

  • Speaker #2

    oui j'ai chanté du rock aussi mais ce qui compte à l'arrivée c'est ce qu'on veut donner et après on sait pas si c'est vraiment la voix un peu saturée ou les voix aiguës en bois de tête on sait pas ça,

  • Speaker #0

    ce qui compte c'est le résultat final en tout cas moi je chante un petit peu et j'essaie de choper la voix saturée de Nicky Larson c'est assez compliqué attention c'est compliqué Nicky Larson je chante

  • Speaker #2

    d'ailleurs moi maintenant je le fais encore en direct mais surtout à la fin quand il y a un changement de ton il y a un demi ton en plus à la fin il est terrible il faut vraiment y aller il faut vraiment forcer pour le faire c'est inchantable c'est vraiment inchantable et la

  • Speaker #0

    séance de Niki Alassane c'était avec Jean-Luc Azoulay dans le studio

  • Speaker #2

    Non, Jean-Luc Anzoli n'était même pas là. Il y avait Gérard Salès, c'est lui qui m'a indiqué ce qu'il fallait que je chante. Il m'a fait écouter le pré-bac musical dès le départ. Et il m'a dit, il faudrait que tu fasses comme ça. Et après, il me dit, c'est toi, tu le fais comme tu as envie aussi. Parce qu'il savait que je pouvais avoir un peu de goût à ce niveau-là quand même. Et en fait, Nicky Larson, il m'a donné quelques directives au départ. Et après, je l'ai fait comme je le sentais, tout simplement.

  • Speaker #0

    Est-ce que lorsque tu dis que tu gens des génériques télé, enfin à l'époque, est-ce que c'était bien vu dans le métier ?

  • Speaker #2

    Mais pas du tout. Mais c'était pas que c'était pas bien vu, c'était complètement ignoré. Moi, j'étais anonyme de chez Anonyme à l'époque. En plus, moi, j'en parlais pas parce que bon, c'était pas... Moi, on m'avait payé pour le faire, je l'ai fait, c'est tout, mais c'était pas plus... que ça n'était pas plus que ça. Je savais très bien que ce n'était pas avec ça que j'aurais pu gagner ma vie. Je me suis bien trompé parce que depuis dix ans, ça marche très fort, je fais beaucoup de festivals. Je ne pensais pas... Vraiment, à l'époque, qu'il se passerait ça 30 ans après, avec le phénomène de la nostalgie. Et puis, ces gens qui étaient tout petits à l'époque où je chantais ça, je me rappelle, sur le plateau du Club Dorothée, c'était des voix d'enfants. Évidemment, ils étaient tous là, ils connaissaient la chanson par cœur. Mais maintenant, ce qui est génial, et ça, ça me l'a fait lorsque Dorothée a fait Bercy, où j'étais son choriste, et ils m'ont fait chanter Nicky Larson. Et là, pour la première fois, j'ai chanté Nicky Larson en public avec des adultes. Et là, au lieu que ce soit des voix d'enfants, c'était des grosses voix et tout. Et ça me faisait... J'avais le frisson, quoi. Et c'est là que j'ai pris conscience quand même que cette chanson, c'était pas simplement un dessin animé, quoi. C'était vraiment autre chose, qu'il y avait quelque chose en plus, en tout cas.

  • Speaker #0

    Les dessins animés qui sont bien écrits la plupart du temps par les dessinateurs et par les scénaristes, mais aussi les génériques télé, il y a ceux de la bioproduction, on en connaît d'autres aussi, il y a quand même une espèce de qualité qui n'est pas très reconnue. C'est quand même pas mal dans l'écriture.

  • Speaker #2

    Oui, en plus quand tu sais que Jean-Luc Azoulay, parce que c'est lui qui a écrit la chanson, qui a écrit les paroles, Je pense qu'il a dû faire ça en une demi-heure, un truc comme ça, mais peut-être un peu moins. Parce que quand on est arrivé au studio, on n'avait pas encore le texte. Gérard Salès l'appelait Jean-Luc Azoulay. Jean-Luc, on est au studio, Jean-Paul va chanter, mais par contre, on n'a pas le texte. Et Jean-Luc a dit, c'est bon, je le fais, je vous l'envoie. On a vu le texte à peu près une demi-heure après. Donc, t'imagines un peu un truc comme quoi ça ne tient pas à grand-chose. Il écrit très bien et puis surtout, il a tout compris. C'est-à-dire que les paroles de la chanson étaient vraiment en adéquation avec le dessin animé. Moi, le dessin animé, je ne l'avais pas vu à l'époque. Je ne l'avais pas encore vu. Simplement, je savais qu'ils en avaient commandé beaucoup. Donc je me suis dit, bon, alors, c'est que ça va passer souvent, quoi. Mais c'est tout, c'est la seule chose que je savais. Sinon, moi, j'ai chanté la chanson, comment dire, du mieux possible, parce que de toute façon, quand il s'agit de musique et quand il s'agit de chanter, il n'y a pas 36 façons de chanter, quoi. Je veux dire, ou tu le fais bien ou tu le fais pas. Dans ma tête, en tout cas, c'est ça.

  • Speaker #0

    Alors, il y a d'autres musiques comme, tiens, voilà, Veilleur de nuit.

  • Speaker #3

    Quand un veilleux,

  • Speaker #1

    un fâcheuse, un fâcheuse, Je deviendrai ta vie, des dangers de la vie, Pour la

  • Speaker #0

    Alors ça c'était un travail alimentaire en fait ?

  • Speaker #2

    Non pas du tout, pas du tout, vraiment pas du tout. Et cette chanson, pour une fois, je l'ai écrite pour quelqu'un. Et c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Et donc elle a une histoire, c'est une chanson qui a une histoire. je me souviens que c'était déjà l'époque où c'était devenu plus difficile pour moi. Près de vous, c'était loin, j'avais du mal. Et là, j'ai voulu un peu changer de style, en mettant un peu plus de poids dans la voix, tout ça. La chanson, elle était bien, ce n'est pas un problème. Mais après, il y a tout le reste qui compte, c'est la promotion. Un artiste qui n'a pas de promotion, il n'a aucune chance d'exister, mais aucune, même si c'est le meilleur du monde. Après ça, c'est le showbiz, on sait très bien comment ça va. ça se passe. Voilà, donc cette chanson, moi en tout cas, celle-là, elle était personnalisée.

  • Speaker #0

    Alors oui, par rapport au showbiz, on sait comment ça se passe. Pas vraiment, c'est vrai que la meilleure chanson, si elle n'est pas connue, si on ne la fait pas connaître, s'il n'y a pas de prononciation, c'est un petit peu compliqué, oui. Mais c'était qui les concurrents de l'époque d'ailleurs ?

  • Speaker #2

    Les concurrents, moi, il y avait Jean-Luc Laé qui passait beaucoup à cette époque-là. Et puis c'était déjà les débuts de Goldman. Alors là, bon, évidemment, difficile de lutter.

  • Speaker #0

    Les débuts de Goldman. Alors, il y a une autre chanson que j'ai trouvée sur internet, c'est celle-ci. Destination nulle part, c'est pas mal ça.

  • Speaker #2

    C'est pas mal. Et cette chanson, cette chanson a une histoire aussi. Oui, parce que j'ai une belle anecdote à vous raconter à ce niveau-là. Un jour, je vais dans un mariage, je suis invité à un mariage, et puis bon, il y avait, les gens savaient que je savais chanter, tout ça, et ils m'ont demandé d'interpréter une chanson comme ça à la guitare. Et c'est celle-là que j'ai interprétée avec ma guitare. Et ce jour-là, il y avait Manuela, Manuela Lopez, qui était invitée aussi au mariage. On ne se connaissait pas. Elle n'était pas encore chez AB. Elle a écouté ma chanson et elle m'a dit, vous savez, franchement, cette chanson, je la voudrais pour moi. Et c'est sûr que c'est vrai, ça. Du coup, c'était le départ pour elle. Elle allait rentrer chez AB et tout ça. Et j'ai toujours pensé, et quand elle a été embauchée chez AB, on s'est revus évidemment, parce que là j'étais tous les jours, et elle me l'a encore dit, elle m'a dit, écoute, franchement, je veux cette chanson, je la veux pour moi. Et ça, c'est un truc extraordinaire parce que franchement, cette chanson qui n'avait pas fait un gros parcours malheureusement, pourtant elle était pas mal.

  • Speaker #0

    On l'a quand même dans la tête une fois qu'on l'a écoutée une fois.

  • Speaker #2

    Et elle, elle m'a dit écoute, j'adore cette chanson, je la veux. Donc, lorsqu'elle a fait son album, on est passé en studio, elle l'a chanté de façon différente parce que j'avais modifié un petit peu le truc, le texte évidemment. Et c'est moi qui ai fait tous les choeurs dans son truc, un peu style Bee Gees. Parce que moi, c'était pour moi ça. Les Bee Gees, j'adorais ça. Je chantais les Bee Gees à l'époque du disco. Et donc, cette chanson, elle est sortie. Mais bon, ils l'ont mise... Ils l'ont mise un peu loin, quoi. Ils ne l'ont pas mise face... Tout de suite. Et c'est passé un peu à côté. C'est dommage parce que je pense qu'elle aurait mérité un meilleur sort.

  • Speaker #0

    Ils l'ont mise dans l'album et à la fin de l'album ?

  • Speaker #2

    Exactement. Ils avaient leurs priorités, évidemment. Je comprends ça. Mais en tout cas, je suis fier de l'avoir fait. Je suis vraiment fier. Parce que Manuela, elle est formidable. C'est une artiste que j'aime beaucoup,

  • Speaker #0

    La chanson cachée de Manuela López écrite par Jean-Paul Césari. On essaiera de la retrouver, de la mettre en post-production.

  • Speaker #2

    Oui, et ça s'appelle « Si tu entends ma voix » , la chanson de Manuela. C'est sur ma chanson, évidemment j'avais tout changé, mais on avait gardé une partie du texte. Et donc je suis revenu sur le texte et j'ai écrit autre chose pour que ça soit adapté à elle. Et ça s'appelle « Si tu entends ma voix » .

  • Speaker #0

    Alors, je suis en compagnie de Raphaël. Raphaël, que tu connais, il me semble. Il m'a dit, tiens, j'aimerais bien poser des questions comme ça. J'ai dit, oui, mais attend, j'ai mon boulot aussi à faire. J'ai la technique à faire aussi. Oui, non, mais t'inquiète pas. ça sera une ou deux questions, deux, trois, comme ça, parce que j'ai bien envie de savoir certaines choses. Alors moi, ça me permettra de faire une petite pause. Et puis, en même temps, ça lui permettra, lui, de poser ses questions, parce qu'il était ravi de savoir qu'il y aurait une interview avec toi. Vas-y, Raphaël.

  • Speaker #4

    Bonjour Jean-Paul, Raphaël Bézotto. Tu vas bien ? Alors, j'ai quelques questions à te poser, mais je crois que je vais commencer par la question en mode photo.

  • Speaker #0

    je vais te montrer une ou deux photos je pense que ça t'a rappelé des souvenirs pour que tu me dises ce que ça t'évoque notamment celle-ci alors ce qui est bien en radio c'est qu'on n'a pas du tout la photo donc il va falloir qu'on explique un petit peu c'est très très coloré ça a l'air d'être dans des studios est-ce que je peux voir la photo Jean-Paul ? ah oui oui oui ça ressemble au miracle de l'amour ça

  • Speaker #2

    Oui, ça ressemble, c'est même le miracle de l'amour, je dirais. J'ai vu un petit rôle, le rôle d'un auteur un peu, comment dire, un auteur à succès, mais un peu has-been, quoi. Has-been, en tout cas, pour eux. Et donc, le producteur, parce que c'était un groupe de musique, et leur producteur voulait absolument que je fasse une chanson pour eux. Dans l'histoire, dans l'histoire, voilà. Et donc, comme j'étais un peu comme DJ Barbeau Livien, dans l'histoire, je parle, malheureusement, pas autrement. Et donc, j'ai une chanson. Alors, j'ai chanté la chanson qu'on m'avait... écrite, effectivement, l'auteur avait écrite, et c'était effectivement, pour moi c'était super, évidemment, j'avais beaucoup de fierté à chanter cette chanson pour eux, parce que j'étais certain que de toute façon ils allaient la prendre, évidemment, parce que ça serait forcément synonyme de succès. Et bien il se trouve que c'était pas bien ça, parce que quand ils ont entendu ça, ils ont trouvé ça ringard, alors ils l'ont pas dit comme ça, mais bon, ils faisaient tous une moue qui en disait long.

  • Speaker #1

    Liberté, liberté,

  • Speaker #2

    je t'ai perdu à tout jamais. Qu'est-ce que vous en dites ? C'était très bon, vraiment bien le mot, Franck. Merci. J'ai été inspiré par les mélodies.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #2

    ça vous a plu ? Ouais, c'est...

  • Speaker #1

    pas mal, c'est bien. C'est pas mal,

  • Speaker #2

    ouais. C'est surprenant.

  • Speaker #0

    Y a de belles images, non ?

  • Speaker #1

    C'est vrai, y a de belles images.

  • Speaker #0

    C'est fou ça,

  • Speaker #2

    comment on peut écrire aussi vite. Non, c'est une formule que je t'en ai habitué. Bon alors, on la garde comme ça ? Non,

  • Speaker #1

    on la garde pas comme ça,

  • Speaker #2

    moi j'avais compris. Et voilà, donc c'était mon action dans les miracles de l'amour. Et ensuite, il y a eu un deuxième épisode aussi où j'avais encore une chanson.

  • Speaker #0

    Là, on va vous mettre la photo parce qu'elle est extraordinaire. T'es en jaune là, c'est ça, avec la guitare noire. Et je me rappelle, cet épisode, il devait signer avec un producteur, mais il dit, oui, mais vos chansons, c'est pas terrible. Nous, on a un auteur-compositeur pour ça. C'était ça ?

  • Speaker #2

    C'est ça, mais c'est tout à fait ce qu'on recherche. cherchent dans le showbiz, souvent. On te dit, ouais, mais elle est bien, ta chanson, tout ça, mais tu sais, je suis persuadé que si tu travaillais avec un tel, comme Didier Barboulivien, par exemple, tu vois, ce serait génial et ce serait synonyme de succès. Malheureusement, ça ne veut rien dire. Bon, c'est bien d'avoir un auteur... connue. Mais ce qui compte, c'est la chanson.

  • Speaker #0

    Il était quelle heure, là ? Deux heures du matin pour le tournage ?

  • Speaker #2

    Non, je me rappelle que c'était dix heures du matin. Mais comme on avait le texte le matin très tôt, c'était comme ça tous les jours.

  • Speaker #0

    Assistante Dorothée, donc il y avait... Qu'est-ce que tu faisais en tant qu'assistante Dorothée ?

  • Speaker #2

    C'est une foule de choses assez... qui paraissent insignifiantes, mais qui sont très utiles. Parce qu'elle avait besoin. Par exemple, ça j'adorais le faire. Je m'occupais de son toutou. Parce qu'elle avait un petit york.

  • Speaker #0

    Et Roxan ?

  • Speaker #2

    Tu vois, tu le sais. Donc Roxan, je l'avais souvent avec moi. Je le promenais, je faisais tout ce qu'il fallait. Et puis je l'accompagnais partout en voiture. Dans tous ses déplacements. Et donc c'était souvent les promos qu'elle faisait à l'extérieur d'Abbé. dans les radios et les téléradios, tout ça, je l'accompagnais là. Puis c'était aussi la confiance qu'elle avait en moi. Et même, de temps en temps... Je lui montrais un petit peu, je lui faisais apprendre ses chansons, tout ça. Et je lui donnais quelques conseils que j'avais moi. Mais bon, c'était un rôle important. Puis elle avait confiance en moi. Et c'était une relation qui est devenue très amicale.

  • Speaker #0

    Tu écrivais aussi les lancements de l'émission du Club Dorothée, par exemple ?

  • Speaker #2

    Non, je ne faisais pas ça. Mais par contre, c'est souvent moi qui prenais rendez-vous avec les médias et notamment les journalistes qui venaient chez AB. Et donc, j'avais son planning. Et j'étais... Voilà mon boulot.

  • Speaker #0

    C'était le tampon entre l'artiste d'un côté et les médias qui n'étaient pas toujours sympas avec Abbé Productions.

  • Speaker #2

    Oui, pas toujours sympas d'ailleurs. Je ne vais pas citer, mais il y avait un truc qui s'appelait Télérama. Je ne sais pas si ça existe toujours. Mais bon, ils s'étaient trompés. La preuve, c'est qu'ils disaient que tout ça, c'était... C'est un animé japonais, c'était violent. Mais on voit ce que ça donne maintenant. La vraie violence, elle n'est pas là. La vraie violence, elle est quand on regarde BFM TV. C'est ça, la vraie violence, maintenant. Donc, bon, c'est ça. Il y avait pas mal de critiques, mais il y a aussi beaucoup de jalousie. Oui, beaucoup de jalousie. Parce que lorsque, comment dire, lorsqu'un artiste français sort du lot comme ça, là, c'était même plus sortir du lot. Ils avaient bâti un empire. AB Productions, c'était devenu un empire.

  • Speaker #0

    Raphaël, tu as encore une deuxième question, j'imagine, et je te repasse le micro.

  • Speaker #4

    J'ai une deuxième question, Jean-Paul, mais avant la question, je vais rebondir par rapport à ce que tu as dit et par rapport à... au concert de Bercy. Si mes souvenirs sont bons, tu chantais de l'harmonica à côté de Dorothée juste avant de chanter Nicky Larson. Ou d'ailleurs, Dorothée a fait partie du chœur quand elle a chanté Nicky Larson, si je me souviens bien. Avant la question.

  • Speaker #0

    C'est quoi ta question ?

  • Speaker #4

    La question, c'est du coup, avec la cadence de travail énorme que vous aviez au Club Dorothée, il m'a même été rapporté que Jackie dormait dans sa loge, j'ai compris. Comment faisiez-vous pour vous reposer ?

  • Speaker #2

    Bon déjà je vais te répondre à la première question, c'est-à-dire l'harmonica. Je joue de l'harmonica, tout simplement. Et comme il y avait une chanson qui s'appelait « Tant qu'on a des amis, pour nous prendre la vie » J'avais un truc à l'harmonica, j'ai repris le refrain de la chanson à l'harmonica, comme c'est dans le disque d'ailleurs. Voilà ce qui s'est passé sur scène. Pour répondre à ta deuxième question, effectivement, c'était des séances de travail très intenses. et il n'y avait pas trop de week-end non plus possible, dans la mesure où, je te cite un exemple, son premier Bercy, lorsqu'elle l'a fini, elle a fini le Bercy le vendredi soir. Et on est parti en tournée le samedi matin. Voilà, avec le car. Donc, effectivement, il y avait vraiment beaucoup, beaucoup de travail. Et là, c'était... Là, il fallait suivre, quoi. Si, là, à cette époque, je n'avais pas eu une très bonne santé, quand je dis je, il n'y a pas que moi, d'ailleurs. Il y avait tout le monde. Je crois que ça ne l'aurait pas fait, quoi. Parce que c'était... Bon, on ne comptait pas les heures. Et quand on tournait, tu en as parlé tout à l'heure, toi. Tu en as parlé de pas de pitié pour les croissants. C'est vrai qu'on en reparle après. Oui, mais si tu veux, on en reparle après. On en reparle tout à l'heure, d'accord. Donc, effectivement, c'était des séances de travail terribles, très longues. Alors que Jackie est dormi dans la loge, je ne suis pas au courant, mais c'est possible.

  • Speaker #0

    Il y avait une hygiène de vie nécessaire, alors ?

  • Speaker #2

    Pour ça, il n'y avait pas de souci. Chez Abbé, on avait une cantine formidable. Et puis, j'avais la chance de participer à tous leurs dîners. Comme j'amenais Dorothée, ils étaient très gentils avec moi. Je faisais partie de leur famille, tout simplement. Et c'est vrai que je ne peux pas me plaindre de ce côté-là. On mangeait très bien, on a beaucoup voyagé. On a rencontré des gens formidables. C'était une époque... En l'époque, effectivement, quelquefois, je me disais, mais ta vie, elle est où ? elle est avec eux. C'était un peu ça, en fait. Mais c'était tellement intéressant et je me suis accroché, tout simplement.

  • Speaker #0

    Ok, donc dans un instant, on va reparler de Pas de Pitié pour les croissants. On va faire une petite pause, tranquillement, juste pour prendre un petit verre ensemble. Et puis, on va surtout reparler d'un sujet qui te tient à cœur. C'est le club, le club, le pic, ABS Pétanque. qui a été viré par la mireille de Paris. C'est ça, en fait.

  • Speaker #2

    Oui, ça, c'est autre chose. Mais on peut en parler, effectivement. J'ai beaucoup de tristesse, d'ailleurs, mais on en parlera tout à l'heure.

  • Speaker #0

    On va en reparler, on va faire une petite pause. Et puis, on vous dit à tout de suite pour la suite de l'interview. Dapnée sur RGV, où les souvenirs prennent vie aujourd'hui. Nous avons l'honneur d'accueillir un maestro des mélodies qui ont bercé notre enfance, Jean-Paul Césari, la voix qui a fait vibrer les génériques de nos dessins animés préférés, et avec nous, il est avec nous, pour nous parler de plein de choses, et on va parler du clap dans quelques instants. Je vais la remettre juste pour nous, parce que quand on dit Jean-Paul Césari, c'est qui ? C'est celui qui a chanté ça.

  • Speaker #3

    ou alors ça mais

  • Speaker #0

    moi j'ai aussi découvert Jean-Paul Césari à l'époque de Récréa2 à la fin de Récréa2 avec cette chanson Alors je ne sais pas si vous nous écoutez sur la web radio ou alors si vous voyez la vidéo de l'interview, mais vous verriez les yeux qui brillent de Jean-Paul. Pourquoi cette chanson a l'air de te toucher ?

  • Speaker #2

    Parce que les bioniques, effectivement, ça me touche parce que c'était ma première chanson. Et à l'époque, je ne connaissais pas encore Dorothée et tout ça. Et c'était Gérard Salès qui m'avait proposé parce qu'il me connaissait. Et pour que je chante un générique de dessin animé. Et ce n'était pas encore pour le club Dorothée qui n'existait pas. Et voilà, j'ai chanté ça. Et ça me rappelle évidemment des très beaux souvenirs.

  • Speaker #0

    Forcément, tout à l'heure, on parlait d'El Chateau. Et tu m'as dit, j'ai une petite anecdote sur El Chateau. Il faudrait qu'on en parle tout à l'heure. Et comme on avait fait la pause, j'ai dit, on va en parler. Il n'y a pas de souci. C'est quoi cette anecdote ? En plus, tu m'as dit, c'est la première fois que je le dis.

  • Speaker #2

    Alors, oui, c'est marrant parce que lorsque je suis arrivé à Paris, mon producteur était Gérard Tempesti et c'était le producteur d'El Chateau aussi. Et comme je cherchais du travail et tout, ils avaient pensé à me faire jouer avec le groupe El Chateau en prenant une guitare. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai fait plusieurs galas comme ça avec eux dans les discothèques en faisant mon rôle de gitan, tout simplement. Et c'était très sympa parce que j'ai bien sympathisé avec tout le monde. je connais sa famille aussi, Al Chateau, et lui c'est quelqu'un d'adorable, vraiment.

  • Speaker #0

    Tu savais jouer la même chose, la même mélodie, le côté gitan, le côté jazz manouche ?

  • Speaker #2

    Oui, mais moi je n'ai pas la technique pour ça. Par contre, je faisais ce que je savais faire, tout simplement.

  • Speaker #0

    Raphaël, tu avais une deuxième photo, je crois, à passer.

  • Speaker #4

    J'avais une question avant. J'étais fredonné une chanson, je pense que tu as rappelé des souvenirs, tu me diras ce que ça a rappelé.

  • Speaker #0

    attention Raphaël est-ce que tu chantes bien ?

  • Speaker #4

    oui ça va 5 humains réunis contre les ennemis d'une lointaine galaxie force 5 sauver la vie ça t'est pensé à quoi Jean-Paul ?

  • Speaker #2

    euh Tu vas le dire toi.

  • Speaker #4

    Eh bien, c'est Five Man.

  • Speaker #2

    Five Man, c'est vrai, j'ai chanté ça aussi.

  • Speaker #0

    Je me sens tellement qu'il ne se rappelle plus.

  • Speaker #2

    Non, mais tu sais, c'était, comment dire, comme on faisait ça en une demi-heure, mais après, je n'en ai plus parlé, moi. Donc, bien souvent, oui, Five Man, je l'ai chanté, ça. Jet Man aussi, j'en ai chanté une vingtaine en tout. Mais celui-là, effectivement, je ne l'avais jamais réécrit. écouter. Alors,

  • Speaker #0

    est-ce que ça se passait comme ça ? Dis-donc, tu passes, viens, on va enregistrer quelque chose.

  • Speaker #2

    Ça se passait exactement comme ça. Je me souviens d'ailleurs que, pour Nicky Larson, j'étais dans un long couloir parce qu'à Abbey, il y avait... il y avait un long couloir, et je vois Gérard Sales, qui est auteur-compositeur, bien sûr, mais surtout compositeur d'ailleurs, et qui me dit, Jean-Paul, est-ce que tu es libre là maintenant ? J'ai dit, tout de suite, il faut voir, je vais demander à Dorothée pour voir si elle a besoin de moi. Il me dit, parce qu'il y a un générique à danser, ça par contre, je suis mauvais pour ça, il y a un générique à chanter, et si tu veux, on peut le faire tout de suite. Donc je suis arrivé, je ne connaissais rien. Et je savais qu'il fallait aller très vite, parce qu'à l'époque, il y avait tellement d'activités dans les studios d'enregistrement, et partout d'ailleurs, sur les plateaux aussi, qu'il fallait aller très vite. Et donc, Nicky Larson, ça s'est fait, je dirais, une heure.

  • Speaker #0

    Et ça se passait comme ça aussi, pour pas de pitié pour les croissants. C'est-à-dire, c'est, tiens, t'as pas cinq minutes là encore ? C'est juste pour un petit truc. Ça s'appelle pas de pitié pour les croissants. T'as un petit rôle comme ça, tu vas être juste... facteur dans l'émission ?

  • Speaker #2

    Ah non, c'est encore autre chose. Pas de pitié pour les croissants, c'était autre chose parce que la plupart du temps, c'était les gens qui travaillaient là-bas dans les bureaux, les secrétaires, les comptables, tout ça, qui, après leur travail, c'est-à-dire après 19h, et quelques fois même plus... tourner là-dedans. Je me rappelle, une fois, j'ai eu un rôle de ceinturion. J'avais tourné à 3h du matin. C'était dingue, ça. C'était au tout début que j'étais chez eux. Et c'est le personnel qui tournait dans Pas de Pitié pour les croissants.

  • Speaker #0

    Raphaël, je veux la photo de Jean-Paul en ceinturion, s'il te plaît. Tu te mets sur le coup, s'il te plaît ?

  • Speaker #4

    J'essaierai de la trouver, mais vu que c'est ceinturion, je demanderai à Toby Cage avant de m'aider.

  • Speaker #0

    Et alors quand il y avait le scénario, le texte et tout, est-ce que tu t'es dit mais qu'est-ce que c'est que ce truc encore ? C'est complètement lunaire.

  • Speaker #2

    Non mais tu sais j'étais très... tellement fatigué que je ne me disais plus rien. On m'avait mis un costume et puis voilà, je faisais ce qu'on me disait mais de manière machinale, tout simplement.

  • Speaker #0

    Quand tu voyais le résultat, c'était le dimanche matin, je crois. Tu l'as déjà vu, le résultat ?

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Le résultat, on savait que ça marchait très bien, de toute façon. Donc, on savait ce que c'était. Pas de pitié pour les croissants. Mais après, bon, quand tu as tourné après la journée de travail, c'était un peu compliqué.

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que c'est quand même lunaire parce que ça a donné la plupart des sketchs qui avaient l'espèce d'humour qu'il y avait à Comédie l'espèce d'humour qu'il y avait chez les Robin des Bois c'était précurseur non ?

  • Speaker #2

    Absolument et puis de toute façon tout le monde nous en reparle de ça, ça aussi c'est devenu culte

  • Speaker #0

    Là j'ai concocté un medley de pas mal de générités on a bientôt fini ça dure deux petites minutes je vais te faire réagir sur tout ça et puis ensuite on pourra conclure Merci

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #2

    Elena,

  • Speaker #1

    Elena,

  • Speaker #2

    ta vie c'est le tennis, ta force c'est le service. Elena, Elena, ton amour pour le sport va de plus en plus fort.

  • Speaker #1

    Dans le regard, les galeries de l'espace Dans le regard, les scènes de mon confasse Me sauver, l'espoir et l'amitié, la mondialité Si t'as une question, n'est-ce que le respect Tu n'as pas de sel, il te semble

  • Speaker #0

    Alors ce qui est drôle c'est qu'en fait ils fredonnent toutes les musiques

  • Speaker #2

    évidemment c'est important pour moi tout ça t'imagines un petit peu moi quand j'ai chanté ce genre de générique à l'époque je l'ai fait sérieusement évidemment, mais par contre ça me faisait sourire parce que moi j'étais un chanteur plutôt variété rock avec mes propres chansons et donc ça me faisait sourire de chanter ça mais maintenant je souris plus du tout je suis très heureux d'avoir fait tout ça très heureux

  • Speaker #0

    J'imagine. On t'a demandé un morceau qui te tenait à cœur et on a retrouvé le morceau avec toute l'équipe. Je voudrais qu'on écoute un petit bout, mais tu nous en parles un petit peu ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est Procolarum. Procolarum, The White Ocean of Pale. C'est une chanson que j'ai interprétée aussi quand je faisais partie des groupes, le groupe Les Dalton, qui était dans le sud de la France. C'était un de nos tubes. Évidemment, c'était une reprise. Mais on ne le faisait pas trop mal. Et puis, c'était le symbole un peu de ces années slow. Parce qu'à l'époque, c'était les slow qui marchaient. Maintenant, on n'entend plus de slow. Mais à l'époque, on allait en discothèque. quand un truc comme ça passait, c'est évident qu'on allait pécho, comme on dit maintenant.

  • Speaker #0

    On est content. Un petit bout ? La chanson a été reprise entre autres par Nicoletta, il y avait Annie Lennox aussi qui l'a reprise. Est-ce que c'est toi qui chantais dans la reprise avec ton groupe Les Dalton ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est moi qui chantais, bien sûr. Mais c'était particulier, cette chanson, pour nous. Je t'explique un petit peu pourquoi. Parce qu'on avait acquis l'orgue amande. Et cette orgue amande, c'est une espèce de meuble, un gros truc, mais magnifique. et justement ce son, il n'y avait vraiment que cet orgue là qui le faisait et nous on l'avait acquis, alors évidemment comme on avait acquis que c'était très cher à l'époque, je me rappelle plus combien mais très cher, donc on a voulu faire justement une chanson qui soit représentative pour cette chanson, pour ce son là en tout cas.

  • Speaker #0

    C'est cette voix qui fait des envolées lyriques qui t'a plu ?

  • Speaker #2

    C'est un ensemble de choses en fait. Mais c'est surtout pour le gimmick à l'orgue qu'on aimait beaucoup.

  • Speaker #0

    Jean-Paul, ça va être le moment de se quitter puisque je sais que tu as des obligations familiales entre autres. On va parler de ton actualité puisque c'est la fin de cette émission sur RGV. Alors merci infiniment Jean-Paul d'avoir participé à cette émission.

  • Speaker #2

    Oui d'ailleurs... Je vais vous quitter parce que je vais au théâtre après et je vais voir deux amis à moi. Anthony Dupré.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #2

    je le connais bien. Et voilà, donc qui joue au théâtre. Et voilà, c'est pour ça que je vous quitte un peu prématurément. Anthony Dupré et Anthony Joubert. Ne pas oublier.

  • Speaker #0

    Je voyais dans ton oeil, je me disais, mais c'est qui l'autre ? Ah si, si, oui, je sais qui c'est. C'est Anthony Joubert. Je vois qui c'est. À l'heure où on enregistre cette émission, tu étais à Besançon il y a quelques temps dans une convention. C'est quoi la suite du programme ?

  • Speaker #2

    Toujours pareil, c'est les festivals manga où je vais rencontrer des gens, où je vais peut-être signer quelques autographes. Et en tout cas, parler beaucoup de ma vie et parler de ce parcours très original que j'ai eu la chance de faire. Parce que lorsqu'on est employé de sécurité sociale et qu'on se retrouve quelques années après assistant d'une star comme Dorothée... et surtout mon Nicky Larson.

  • Speaker #0

    La boucle est bouclée. Tu as commencé par la même phrase pratiquement à peu de choses près. On finit comme ça. Comment s'est passé l'interview ? Est-ce que tu as passé un bon moment ?

  • Speaker #2

    Je ne l'ai pas vu passer, donc ça veut dire que c'était bien.

  • Speaker #0

    Je crois que c'est le meilleur compliment que je peux avoir. Cette émission est disponible en podcast et sur Spotify Deezer. Apple Podcast et puis bien sûr sur la radio RGV. Tu sais quoi ? On va conclure par un truc un petit peu original. Tu m'en assistes aujourd'hui, Raphaël. Je pense que tu vas y arriver. Voici un carambar. Je ne sais pas si on a le droit de dire carambar à l'antenne. Mais voici un carambar pour toi, Jean-Paul, pour avoir accepté cette émission et pour avoir accepté de répondre à mes questions avec sincérité et avec force et avec conviction. C'est le moment de... Soit tu le manges le carambar, soit tu le manges pas, c'est pas un problème. Mais ce qui est important c'est la blague. On va se quitter avec la blague carambar.

  • Speaker #2

    D'accord, mais moi je crois que je n'ai jamais autant apprécié un carambar de ma vie.

  • Speaker #0

    Alors, voilà. On prend le carambar. Est-ce que tu vas le manger le carambar ? Oui, peut-être après. Non, peut-être plus tard.

  • Speaker #2

    Un peu plus tard.

  • Speaker #0

    Alors maintenant, regarde la blague et tu vas nous lire la blague carambar. Je sais que sur C8, ils font des citations de démons personnels dans l'émission. Alors la blague, attention, là il me faut quand même quelque chose. La blague carambar de Jean-Paul César.

  • Speaker #2

    Alors pourquoi les Ausha ? n'aime pas l'eau.

  • Speaker #0

    Pourquoi les Ausha n'aiment pas l'eau ? Est-ce que tu as une idée, Raphaël ? Oui,

  • Speaker #4

    je crois avoir la réponse, parce que dans l'eau minérale...

  • Speaker #2

    Ah !

  • Speaker #0

    Je crois qu'il a déjà la réponse.

  • Speaker #2

    Il est allé un peu vite, mais bon, je pense qu'on a compris.

  • Speaker #0

    Et pourquoi,

  • Speaker #2

    alors ? Parce que l'eau minérale !

  • Speaker #0

    Parce que l'eau minérale, bravo ! C'est exceptionnel ! Bravo, bravo, bravo ! Merci d'avoir participé à cette émission. Moi je pense que ce qui est mieux c'est qu'on se quitte avec Nikkei Larsson et tu as le mot de la fin.

  • Speaker #2

    Le mot de la fin, moi je vous souhaite plein de bonnes choses. Je sais que c'est peut-être votre première interview d'après ce que j'ai compris. J'espère que cette interview vous portera chance et que vous aurez des gens les plus beaux du monde comme moi.

  • Speaker #0

    Tu es le parrain de l'émission, ça te va ?

  • Speaker #2

    Ça me va très très bien. Je suis touché et très fier d'avoir été le premier. Tu es un bon, toi. Tu es un bon. Continue, mon ami. Continue.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Allez, à bientôt sur RGV. On se quitte avec Nickel Arsene. Salut.

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