undefined cover
undefined cover
Épisode 1 : Olympiades, 13e cover
Épisode 1 : Olympiades, 13e cover
Un quart d'heure à Paris

Épisode 1 : Olympiades, 13e

Épisode 1 : Olympiades, 13e

15min |13/09/2021
Play
undefined cover
undefined cover
Épisode 1 : Olympiades, 13e cover
Épisode 1 : Olympiades, 13e cover
Un quart d'heure à Paris

Épisode 1 : Olympiades, 13e

Épisode 1 : Olympiades, 13e

15min |13/09/2021
Play

Description

À la recherche de myrtilles dans le jardin partagé, en plein brushing dans le salon de coiffure de Thierry ou à la terrasse du NouvoCosmo déjà occupée par les animateurs de Radio de quartier, rencontre avec les flâneurs, les commerçants et les habitants qui font l’atmosphère de la dalle des Olympiades.  


Écriture et réalisation : Camille Juzeau 

Musique : Alice-Anne Brassac 

Mixage : Laurie Galligani 

Un podcast ©Ville de paris  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Un quart d'heure à Paris. Rencontre avec celles et ceux qui habitent, travaillent, déambulent et font l'atmosphère de leur quartier. Épisode 1. Olympiade. À partir du M jaune du métro Olympiade face à la grande médiathèque tout en vitrage, on remonte la rue Tolbiac. Sur la gauche, un petit escalator invite à rejoindre les pieds des tours années 70, qui s'élèvent à 100 mètres dans le ciel. Des groupes d'ado jouent au ballon ou sirotent des bubble tea sur les blocs de béton qui font office de banc. On évite les balles et on traverse la dalle. On passe entre les commerces au toit en pagode emblématique. Encore un escalier, puis, perché en hauteur, une autre esplanade où s'étend un îlot de verdure. On pousse le portillon. Éric, Lienne, Ève et Gabriel sont en pleine cueillette à l'affût des premières myrtilles.

  • Speaker #1

    Ah bah moi je sais pas où est son. Alors viens me montrer alors. C'est où ? Ah des fraises, ça y est c'est le cadeau ça.

  • Speaker #0

    Ouah !

  • Speaker #1

    Ça les fraises du jardin, c'est un autre goût que... Ça c'est incroyable. C'est un goût que j'avais perdu moi. C'est un jardin à titre pédagogique. Donc il faut planter beaucoup de variétés en petites quantités. Et donc il n'y a pas de parcelle d'attribuer l'ensemble du jardin et pour l'ensemble de l'association. partagé. Voilà, c'est la notion. Et on a des écoles parfois qui viennent. Et donc, ils font des activités de dessin, de découverte. C'est pour ça qu'on essaye de mettre des noms sur tout ce qui est planté. Vous voyez les petites étiquettes, là ? La plupart des gens viennent après le travail, à partir de 6h, entre 6h et 20h. Ils sont samedi et dimanche. Ils sont la plupart ici.

  • Speaker #0

    Viens, on va aller sur le banc du goûter, là !

  • Speaker #1

    Et là, aujourd'hui, c'est le petit goûter. Alors, c'est Ève, Gabriel,

  • Speaker #2

    Au début, c'est lui qui veut apprendre le cours de chinois. Et sa mère,

  • Speaker #3

    elle cherchait quelqu'un.

  • Speaker #2

    Et puis, on a trouvé moi. Tu peux parler en chinois ? Tu disais Tu disais que tu Tu disais que tu

  • Speaker #0

    Je suis chinois.

  • Speaker #1

    Je suis chinois.

  • Speaker #2

    Tu disais que tu parles chinois. Tu Je suis chinois. Quel âge as-tu ?

  • Speaker #4

    Je suis...

  • Speaker #1

    4 ans. Vous avez 4 ans. Bien, bien, bien tout simple. Alors, Eve, tu as combien ? 5 ans. 5 ans.

  • Speaker #2

    5 ans.

  • Speaker #1

    Comme elle est d'aurigine chinoise, elle plante beaucoup de choses asiatiques. Elle a planté des liserons d'eau, elle a planté des gombos, elle a planté des choux pointus. Ce n'est pas encore sorti, donc on verra si ça marche. Mais il faut essayer, quoi. Et les trucs noirs, là, c'est des petits chisos qu'ils ont achetés au magasin Tang. Voilà, puis il y a plein de trucs. Je vois des noms que je connais, mais je ne savais pas à quoi ça ressemblait. Des fois, j'arrose des trucs, on me dit que c'est une mauvaise herbe, mais bon, tout ce qui pousse, j'arrose. J'ai la fenêtre qui donne sur le jardin, une partie du jardin. Il n'y a pas de balcon, donc vraiment, si on veut planter quelque chose...

  • Speaker #0

    Le centre commercial est situé juste en dessous du jardin, sous la dalle. A l'intérieur s'enchaînent les boutiques de K-pop, des buralistes, un boucher, et l'immense magasin Paris Store, voisin de son concurrent direct Tang Frère. Mais aussi une crèche, l'école primaire et le stadium.

  • Speaker #1

    On est bien placé, il y a la préfecture, la sécu là d'à côté, la CAF, il y a les impôts, enfin vraiment, ici sur la dalle vous avez tout. Tous les commerces, pharmaciens, tout, enfin franchement on peut vivre en autonomie sans avoir à se balader ou prendre le métro. Ce qui est assez rare dans certains endroits de Paris.

  • Speaker #0

    Un peu plus loin sur la dalle, Thierry profite du soleil dehors avec un café, entre deux clients. Il avale sa dernière gorgée et nous fait signe de le suivre dans son salon de coiffure. Michel nous sourit, la tête encore en shampoing.

  • Speaker #2

    Moi j'habite ici depuis 50 ans presque, depuis le début. On a acheté l'appartement sur plan. C'était un quartier misérable par là, très pauvre. Je me souviens la première fois, j'ai dit à ma mère que j'allais habiter près d'ici. Elle m'a dit, oh là là, c'est pas terrible et tout. Et en définitive, non, parce qu'ils ont tout refait. Moi, j'aime beaucoup. Alors que, bon, une tour, c'est un peu péjoratif, mais non. C'est très agréable. En plus, on a une très jolie vue sur Paris. Je suis au 9e, mais ça suffit. C'est fini.

  • Speaker #0

    Moi, ça fait 11 ans.

  • Speaker #2

    J'habite à Fort-Italie. J'aime bien ce que ça fait, les biens, les vivants. Je crois qu'il y a 10 000 personnes sur la dame. 10 000 personnes ? 10 000. Ah ouais,

  • Speaker #0

    beaucoup.

  • Speaker #3

    Allez, on y va ! Le talent. Ici, les clientèles c'est comme la famille. On élève le plaisir de leur service. Ils sont super sympas. C'est pour ça que tous les jours je viens ici et je dis que je suis dans le métier le plus beau du monde. Et dans le plus beau quartier du monde aussi ! Parce que l'Asie, c'est comme ici. C'est la réputation du village. Si on fait une connerie, c'est le village qui vient nous juger. C'est bien pour l'environnement. Tu veux que je chante ? Je chante très bien. Un homme est saint de chez nous. Oh non, non non, not me, I did it my way, for as this man, I took the field, when I beat all, what I could do, I sent a pain to the field, when I did all, Oh, world for news, the record show. I talk to blow, I'm in my way. Fonain, c'est l'île de l'art. Enfin, c'est le coffre-françois. La vie est belle.

  • Speaker #0

    Parfois, Thierry pousse la chansonnette au bistrot d'à côté. Le Nouveau Cosmo, connu comme un lieu de rendez-vous de la dalle. Or, il est bientôt 17h déjà et arrivent Eric et Chabin en pleine conversation sur la playlist qu'ils ont concoctée pour l'émission qui va bientôt commencer.

  • Speaker #4

    C'est

  • Speaker #5

    Monsieur DJ Chabin. Ah ça c'est un personnage de la dalle.

  • Speaker #6

    Je suis arrivé en 76.

  • Speaker #5

    Il est arrivé en 76 avec des disques sous le bras.

  • Speaker #6

    On faisait des après-midi dansantes au Stadium, qui est devenu Lidl. Je crois que la première tour, elle est dans les années 70. Après, ça a pas arrêté de construire. Et à partir de 76 aussi, il y a les Boots People qui arrivent dans le 13e et qui font du 13e arrondissement, enfin de 2-3 rues, on va dire un Chinatown. Parce qu'en fait, on dit Chinatown, mais en fait, le plus asiatique qu'il y a ici, c'est Vietnam, Cambodge et Laos. Les commerces sont ouverts, c'est devenu beaucoup de restaurants asiatiques et autres, mais surtout asiatiques. Puis c'est les frères Tang qui ont fait un grand centre commercial. Par exemple, c'est le seul endroit où on peut acheter entre 20 et 50 kilos de riz. Et donc avec le McDonald's, c'était le rendez-vous, tous les jeunes se donnaient rendez-vous. Et en fait, on mettait un poste et on dansait toute la journée. sur la dalle en apprenant à danser et à devenir les meilleurs. Après, on allait dans les concours de danse et essayer de gagner les concours en faisant connaître l'endroit où on habitait. On a donné un nom au FFB, Olympiade Funky Family Band. Il y a comme une ambiance de banlieue, mais en fait on est toujours dans Paris et comme on est dans le 13ème, on appelle ça banlieue 13. Et on a la frontière de banlieue.

  • Speaker #5

    Chabin, il vient souvent sur les platines de Radio Olympiade, c'est un invité permanent, il vient régulièrement. Et puis là, pour la fête de la musique, on va mettre du son sur la dalle des Olympiades.

  • Speaker #6

    On va sélectionner du son, un peu pour tout le monde.

  • Speaker #5

    Ici, sous le grand disco ball, c'est-à-dire la grande sculpture en forme de soucoupe volante. Tout en aluminium, qui fait 4 mètres de haut, 3 mètres de haut, 5 mètres de haut, et qui est face au cosmos. C'est un peu l'emblème, cette soucoupe volante, en fait.

  • Speaker #6

    Ça peut être un disque, un vinyle. Un disque. On est aux Olympiades, et les Olympiades, c'est la cité où les tours ont des noms de villes des premiers Jeux Olympiques. Donc, en fait, il y a aussi la rue du disque et la rue du javelot qui représentent...

  • Speaker #5

    Et Radio Olympiade, elle est... Rue du Disque, pas mal pour une radio Rue du Disque quand même.

  • Speaker #6

    Depuis trois ans, on fait un festival, Radio Olympiade organise un festival sur deux jours, où il y a des artistes, des rappeurs, des musiciens, des graffeurs, des peintres, des DJs.

  • Speaker #5

    Un mélange de danseurs, il y avait des gamines de 8 ans, mais qui étaient tombées dedans quand elles étaient petites, tellement elles dansaient trop trop bien. Et puis aussi des mamies excentriques, habillées comme des punks. Donc elles aussi dansaient, c'est un... Franchement, sur le festival, la danse, il y a eu beaucoup de disciplines, mais la danse, c'est ce qui a réuni tout le monde. Tout le monde était avec la banane. Je vous laisse parce que moi, j'ai une émission avec les étudiants de l'école de journalisme l'ICP en ce moment, en direct sur la dalle des Olympiades, en direct du Nouveau Cosmos en public. C'est tous les jours à 17 heures. Et donc là, ça va commencer dans pas longtemps. Il faut que je m'occupe d'eux. Donc ciao,

  • Speaker #2

    bye bye.

  • Speaker #0

    En direct du Nouveau Cosmon, la radio associative Radio Olympiade est animée ce soir par Paul, Romane et Adèle, des étudiants de l'IICP, l'école de journalisme sur la dalle.

  • Speaker #4

    Au montage,

  • Speaker #0

    il termine,

  • Speaker #5

    il chronique et rentre avec les habitants des Sprint Cats.

  • Speaker #7

    J'ai la dalle.

  • Speaker #1

    Au revoir,

  • Speaker #0

    on profite d'un effet de surprise. Bonjour à toutes et à tous, je suis contente de vous retrouver ici à DEL. Bienvenue sur 20 Millions sur la Dalle. C'est encore nous, toujours nous, vous nous avez entendus hier et vous nous entendrez aussi demain. Toujours en direct du cosmos, on démarre tout de suite avec un live historique, magistral, incroyable. The Clash avec Walk the Cash. L'émission semble bien lancée. Dans un coin de la pièce, Mourad, le gérant, regarde de son œil bienveillant la salle se remplir, les habituer, aller et venir, entamer une partie des chèques ou feuilleter un ouvrage à la boîte à livres.

  • Speaker #4

    Si vous le citez comme ça, il n'y avait pas de bistrot. Et pour faire un village, il faut un bistrot et une église. Donc, on a ça, il se trouve. En fait, il y a un défaut dans la conception de la dalle, c'est qu'il y a des accès au social. Du coup, les gens, l'hiver, ils ne passent pas du tout par là-haut. Ils passent tous par la rue du Jarnot, ils montent l'ascenseur, ils rentrent chez eux. Tu te rends compte que dix ans après, il y a des gens qui disent, ça fait combien de temps que vous existez ? Mais je dis, vous habitez où ? Ils me disent, là, au bout de la... C'est tout, Grenoble. Vous passez par où ? Non, mais je ne passe jamais sur la dalle. Les gens ne sont pas en bas de chez eux. Non. Pardon, je réstifie. Ne descendez pas en bas de chez vous. Maintenant, ils descendent beaucoup plus. Il y a quelques événements, quelques petits trucs. Et puis, voilà. Ton bistrot, il doit faire... le salon, la maison de tout le monde, là on peut se rencontrer. C'est un lieu de rencontre, ce n'est pas un lieu de business. Tu as Alexa qui est là depuis 38 ans, tu as Isabelle tout à l'heure, tu as plein d'habitués, tu as Claudette qui est au fond là-bas encore. La création aussi d'un espace extérieur, ça fait tout de suite que les gens s'arrêtent.

  • Speaker #0

    Bonsoir, vous êtes bien sur Radio Olympiade,

  • Speaker #2

    en direct du Nouveau Cosmos,

  • Speaker #7

    pour une session de jazz.

  • Speaker #5

    Vous aimez le jazz ?

  • Speaker #4

    Vous aimez le jazz ?

  • Speaker #2

    J'adore le jazz. Puisque je suis bébé, moi j'adore le jazz. Oh là là, j'en ai fait ces parties. Pour moi c'était là, mais j'ai... Oh là...

  • Speaker #0

    C'est comme ça que Mourad a pensé son bistrot, un lieu ouvert et vivant, qui d'ailleurs déborde sur la dalle avec un petit jardin qui le bichonne. Un panier et des roses pour faire bientôt une pergola. De la couleur par-dessus le béton. Un quart d'heure à Paris, un podcast de la ville de Paris. À suivre, quartier Vos Girafes.

  • Speaker #7

    Merci.

Description

À la recherche de myrtilles dans le jardin partagé, en plein brushing dans le salon de coiffure de Thierry ou à la terrasse du NouvoCosmo déjà occupée par les animateurs de Radio de quartier, rencontre avec les flâneurs, les commerçants et les habitants qui font l’atmosphère de la dalle des Olympiades.  


Écriture et réalisation : Camille Juzeau 

Musique : Alice-Anne Brassac 

Mixage : Laurie Galligani 

Un podcast ©Ville de paris  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Un quart d'heure à Paris. Rencontre avec celles et ceux qui habitent, travaillent, déambulent et font l'atmosphère de leur quartier. Épisode 1. Olympiade. À partir du M jaune du métro Olympiade face à la grande médiathèque tout en vitrage, on remonte la rue Tolbiac. Sur la gauche, un petit escalator invite à rejoindre les pieds des tours années 70, qui s'élèvent à 100 mètres dans le ciel. Des groupes d'ado jouent au ballon ou sirotent des bubble tea sur les blocs de béton qui font office de banc. On évite les balles et on traverse la dalle. On passe entre les commerces au toit en pagode emblématique. Encore un escalier, puis, perché en hauteur, une autre esplanade où s'étend un îlot de verdure. On pousse le portillon. Éric, Lienne, Ève et Gabriel sont en pleine cueillette à l'affût des premières myrtilles.

  • Speaker #1

    Ah bah moi je sais pas où est son. Alors viens me montrer alors. C'est où ? Ah des fraises, ça y est c'est le cadeau ça.

  • Speaker #0

    Ouah !

  • Speaker #1

    Ça les fraises du jardin, c'est un autre goût que... Ça c'est incroyable. C'est un goût que j'avais perdu moi. C'est un jardin à titre pédagogique. Donc il faut planter beaucoup de variétés en petites quantités. Et donc il n'y a pas de parcelle d'attribuer l'ensemble du jardin et pour l'ensemble de l'association. partagé. Voilà, c'est la notion. Et on a des écoles parfois qui viennent. Et donc, ils font des activités de dessin, de découverte. C'est pour ça qu'on essaye de mettre des noms sur tout ce qui est planté. Vous voyez les petites étiquettes, là ? La plupart des gens viennent après le travail, à partir de 6h, entre 6h et 20h. Ils sont samedi et dimanche. Ils sont la plupart ici.

  • Speaker #0

    Viens, on va aller sur le banc du goûter, là !

  • Speaker #1

    Et là, aujourd'hui, c'est le petit goûter. Alors, c'est Ève, Gabriel,

  • Speaker #2

    Au début, c'est lui qui veut apprendre le cours de chinois. Et sa mère,

  • Speaker #3

    elle cherchait quelqu'un.

  • Speaker #2

    Et puis, on a trouvé moi. Tu peux parler en chinois ? Tu disais Tu disais que tu Tu disais que tu

  • Speaker #0

    Je suis chinois.

  • Speaker #1

    Je suis chinois.

  • Speaker #2

    Tu disais que tu parles chinois. Tu Je suis chinois. Quel âge as-tu ?

  • Speaker #4

    Je suis...

  • Speaker #1

    4 ans. Vous avez 4 ans. Bien, bien, bien tout simple. Alors, Eve, tu as combien ? 5 ans. 5 ans.

  • Speaker #2

    5 ans.

  • Speaker #1

    Comme elle est d'aurigine chinoise, elle plante beaucoup de choses asiatiques. Elle a planté des liserons d'eau, elle a planté des gombos, elle a planté des choux pointus. Ce n'est pas encore sorti, donc on verra si ça marche. Mais il faut essayer, quoi. Et les trucs noirs, là, c'est des petits chisos qu'ils ont achetés au magasin Tang. Voilà, puis il y a plein de trucs. Je vois des noms que je connais, mais je ne savais pas à quoi ça ressemblait. Des fois, j'arrose des trucs, on me dit que c'est une mauvaise herbe, mais bon, tout ce qui pousse, j'arrose. J'ai la fenêtre qui donne sur le jardin, une partie du jardin. Il n'y a pas de balcon, donc vraiment, si on veut planter quelque chose...

  • Speaker #0

    Le centre commercial est situé juste en dessous du jardin, sous la dalle. A l'intérieur s'enchaînent les boutiques de K-pop, des buralistes, un boucher, et l'immense magasin Paris Store, voisin de son concurrent direct Tang Frère. Mais aussi une crèche, l'école primaire et le stadium.

  • Speaker #1

    On est bien placé, il y a la préfecture, la sécu là d'à côté, la CAF, il y a les impôts, enfin vraiment, ici sur la dalle vous avez tout. Tous les commerces, pharmaciens, tout, enfin franchement on peut vivre en autonomie sans avoir à se balader ou prendre le métro. Ce qui est assez rare dans certains endroits de Paris.

  • Speaker #0

    Un peu plus loin sur la dalle, Thierry profite du soleil dehors avec un café, entre deux clients. Il avale sa dernière gorgée et nous fait signe de le suivre dans son salon de coiffure. Michel nous sourit, la tête encore en shampoing.

  • Speaker #2

    Moi j'habite ici depuis 50 ans presque, depuis le début. On a acheté l'appartement sur plan. C'était un quartier misérable par là, très pauvre. Je me souviens la première fois, j'ai dit à ma mère que j'allais habiter près d'ici. Elle m'a dit, oh là là, c'est pas terrible et tout. Et en définitive, non, parce qu'ils ont tout refait. Moi, j'aime beaucoup. Alors que, bon, une tour, c'est un peu péjoratif, mais non. C'est très agréable. En plus, on a une très jolie vue sur Paris. Je suis au 9e, mais ça suffit. C'est fini.

  • Speaker #0

    Moi, ça fait 11 ans.

  • Speaker #2

    J'habite à Fort-Italie. J'aime bien ce que ça fait, les biens, les vivants. Je crois qu'il y a 10 000 personnes sur la dame. 10 000 personnes ? 10 000. Ah ouais,

  • Speaker #0

    beaucoup.

  • Speaker #3

    Allez, on y va ! Le talent. Ici, les clientèles c'est comme la famille. On élève le plaisir de leur service. Ils sont super sympas. C'est pour ça que tous les jours je viens ici et je dis que je suis dans le métier le plus beau du monde. Et dans le plus beau quartier du monde aussi ! Parce que l'Asie, c'est comme ici. C'est la réputation du village. Si on fait une connerie, c'est le village qui vient nous juger. C'est bien pour l'environnement. Tu veux que je chante ? Je chante très bien. Un homme est saint de chez nous. Oh non, non non, not me, I did it my way, for as this man, I took the field, when I beat all, what I could do, I sent a pain to the field, when I did all, Oh, world for news, the record show. I talk to blow, I'm in my way. Fonain, c'est l'île de l'art. Enfin, c'est le coffre-françois. La vie est belle.

  • Speaker #0

    Parfois, Thierry pousse la chansonnette au bistrot d'à côté. Le Nouveau Cosmo, connu comme un lieu de rendez-vous de la dalle. Or, il est bientôt 17h déjà et arrivent Eric et Chabin en pleine conversation sur la playlist qu'ils ont concoctée pour l'émission qui va bientôt commencer.

  • Speaker #4

    C'est

  • Speaker #5

    Monsieur DJ Chabin. Ah ça c'est un personnage de la dalle.

  • Speaker #6

    Je suis arrivé en 76.

  • Speaker #5

    Il est arrivé en 76 avec des disques sous le bras.

  • Speaker #6

    On faisait des après-midi dansantes au Stadium, qui est devenu Lidl. Je crois que la première tour, elle est dans les années 70. Après, ça a pas arrêté de construire. Et à partir de 76 aussi, il y a les Boots People qui arrivent dans le 13e et qui font du 13e arrondissement, enfin de 2-3 rues, on va dire un Chinatown. Parce qu'en fait, on dit Chinatown, mais en fait, le plus asiatique qu'il y a ici, c'est Vietnam, Cambodge et Laos. Les commerces sont ouverts, c'est devenu beaucoup de restaurants asiatiques et autres, mais surtout asiatiques. Puis c'est les frères Tang qui ont fait un grand centre commercial. Par exemple, c'est le seul endroit où on peut acheter entre 20 et 50 kilos de riz. Et donc avec le McDonald's, c'était le rendez-vous, tous les jeunes se donnaient rendez-vous. Et en fait, on mettait un poste et on dansait toute la journée. sur la dalle en apprenant à danser et à devenir les meilleurs. Après, on allait dans les concours de danse et essayer de gagner les concours en faisant connaître l'endroit où on habitait. On a donné un nom au FFB, Olympiade Funky Family Band. Il y a comme une ambiance de banlieue, mais en fait on est toujours dans Paris et comme on est dans le 13ème, on appelle ça banlieue 13. Et on a la frontière de banlieue.

  • Speaker #5

    Chabin, il vient souvent sur les platines de Radio Olympiade, c'est un invité permanent, il vient régulièrement. Et puis là, pour la fête de la musique, on va mettre du son sur la dalle des Olympiades.

  • Speaker #6

    On va sélectionner du son, un peu pour tout le monde.

  • Speaker #5

    Ici, sous le grand disco ball, c'est-à-dire la grande sculpture en forme de soucoupe volante. Tout en aluminium, qui fait 4 mètres de haut, 3 mètres de haut, 5 mètres de haut, et qui est face au cosmos. C'est un peu l'emblème, cette soucoupe volante, en fait.

  • Speaker #6

    Ça peut être un disque, un vinyle. Un disque. On est aux Olympiades, et les Olympiades, c'est la cité où les tours ont des noms de villes des premiers Jeux Olympiques. Donc, en fait, il y a aussi la rue du disque et la rue du javelot qui représentent...

  • Speaker #5

    Et Radio Olympiade, elle est... Rue du Disque, pas mal pour une radio Rue du Disque quand même.

  • Speaker #6

    Depuis trois ans, on fait un festival, Radio Olympiade organise un festival sur deux jours, où il y a des artistes, des rappeurs, des musiciens, des graffeurs, des peintres, des DJs.

  • Speaker #5

    Un mélange de danseurs, il y avait des gamines de 8 ans, mais qui étaient tombées dedans quand elles étaient petites, tellement elles dansaient trop trop bien. Et puis aussi des mamies excentriques, habillées comme des punks. Donc elles aussi dansaient, c'est un... Franchement, sur le festival, la danse, il y a eu beaucoup de disciplines, mais la danse, c'est ce qui a réuni tout le monde. Tout le monde était avec la banane. Je vous laisse parce que moi, j'ai une émission avec les étudiants de l'école de journalisme l'ICP en ce moment, en direct sur la dalle des Olympiades, en direct du Nouveau Cosmos en public. C'est tous les jours à 17 heures. Et donc là, ça va commencer dans pas longtemps. Il faut que je m'occupe d'eux. Donc ciao,

  • Speaker #2

    bye bye.

  • Speaker #0

    En direct du Nouveau Cosmon, la radio associative Radio Olympiade est animée ce soir par Paul, Romane et Adèle, des étudiants de l'IICP, l'école de journalisme sur la dalle.

  • Speaker #4

    Au montage,

  • Speaker #0

    il termine,

  • Speaker #5

    il chronique et rentre avec les habitants des Sprint Cats.

  • Speaker #7

    J'ai la dalle.

  • Speaker #1

    Au revoir,

  • Speaker #0

    on profite d'un effet de surprise. Bonjour à toutes et à tous, je suis contente de vous retrouver ici à DEL. Bienvenue sur 20 Millions sur la Dalle. C'est encore nous, toujours nous, vous nous avez entendus hier et vous nous entendrez aussi demain. Toujours en direct du cosmos, on démarre tout de suite avec un live historique, magistral, incroyable. The Clash avec Walk the Cash. L'émission semble bien lancée. Dans un coin de la pièce, Mourad, le gérant, regarde de son œil bienveillant la salle se remplir, les habituer, aller et venir, entamer une partie des chèques ou feuilleter un ouvrage à la boîte à livres.

  • Speaker #4

    Si vous le citez comme ça, il n'y avait pas de bistrot. Et pour faire un village, il faut un bistrot et une église. Donc, on a ça, il se trouve. En fait, il y a un défaut dans la conception de la dalle, c'est qu'il y a des accès au social. Du coup, les gens, l'hiver, ils ne passent pas du tout par là-haut. Ils passent tous par la rue du Jarnot, ils montent l'ascenseur, ils rentrent chez eux. Tu te rends compte que dix ans après, il y a des gens qui disent, ça fait combien de temps que vous existez ? Mais je dis, vous habitez où ? Ils me disent, là, au bout de la... C'est tout, Grenoble. Vous passez par où ? Non, mais je ne passe jamais sur la dalle. Les gens ne sont pas en bas de chez eux. Non. Pardon, je réstifie. Ne descendez pas en bas de chez vous. Maintenant, ils descendent beaucoup plus. Il y a quelques événements, quelques petits trucs. Et puis, voilà. Ton bistrot, il doit faire... le salon, la maison de tout le monde, là on peut se rencontrer. C'est un lieu de rencontre, ce n'est pas un lieu de business. Tu as Alexa qui est là depuis 38 ans, tu as Isabelle tout à l'heure, tu as plein d'habitués, tu as Claudette qui est au fond là-bas encore. La création aussi d'un espace extérieur, ça fait tout de suite que les gens s'arrêtent.

  • Speaker #0

    Bonsoir, vous êtes bien sur Radio Olympiade,

  • Speaker #2

    en direct du Nouveau Cosmos,

  • Speaker #7

    pour une session de jazz.

  • Speaker #5

    Vous aimez le jazz ?

  • Speaker #4

    Vous aimez le jazz ?

  • Speaker #2

    J'adore le jazz. Puisque je suis bébé, moi j'adore le jazz. Oh là là, j'en ai fait ces parties. Pour moi c'était là, mais j'ai... Oh là...

  • Speaker #0

    C'est comme ça que Mourad a pensé son bistrot, un lieu ouvert et vivant, qui d'ailleurs déborde sur la dalle avec un petit jardin qui le bichonne. Un panier et des roses pour faire bientôt une pergola. De la couleur par-dessus le béton. Un quart d'heure à Paris, un podcast de la ville de Paris. À suivre, quartier Vos Girafes.

  • Speaker #7

    Merci.

Share

Embed

You may also like

Description

À la recherche de myrtilles dans le jardin partagé, en plein brushing dans le salon de coiffure de Thierry ou à la terrasse du NouvoCosmo déjà occupée par les animateurs de Radio de quartier, rencontre avec les flâneurs, les commerçants et les habitants qui font l’atmosphère de la dalle des Olympiades.  


Écriture et réalisation : Camille Juzeau 

Musique : Alice-Anne Brassac 

Mixage : Laurie Galligani 

Un podcast ©Ville de paris  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Un quart d'heure à Paris. Rencontre avec celles et ceux qui habitent, travaillent, déambulent et font l'atmosphère de leur quartier. Épisode 1. Olympiade. À partir du M jaune du métro Olympiade face à la grande médiathèque tout en vitrage, on remonte la rue Tolbiac. Sur la gauche, un petit escalator invite à rejoindre les pieds des tours années 70, qui s'élèvent à 100 mètres dans le ciel. Des groupes d'ado jouent au ballon ou sirotent des bubble tea sur les blocs de béton qui font office de banc. On évite les balles et on traverse la dalle. On passe entre les commerces au toit en pagode emblématique. Encore un escalier, puis, perché en hauteur, une autre esplanade où s'étend un îlot de verdure. On pousse le portillon. Éric, Lienne, Ève et Gabriel sont en pleine cueillette à l'affût des premières myrtilles.

  • Speaker #1

    Ah bah moi je sais pas où est son. Alors viens me montrer alors. C'est où ? Ah des fraises, ça y est c'est le cadeau ça.

  • Speaker #0

    Ouah !

  • Speaker #1

    Ça les fraises du jardin, c'est un autre goût que... Ça c'est incroyable. C'est un goût que j'avais perdu moi. C'est un jardin à titre pédagogique. Donc il faut planter beaucoup de variétés en petites quantités. Et donc il n'y a pas de parcelle d'attribuer l'ensemble du jardin et pour l'ensemble de l'association. partagé. Voilà, c'est la notion. Et on a des écoles parfois qui viennent. Et donc, ils font des activités de dessin, de découverte. C'est pour ça qu'on essaye de mettre des noms sur tout ce qui est planté. Vous voyez les petites étiquettes, là ? La plupart des gens viennent après le travail, à partir de 6h, entre 6h et 20h. Ils sont samedi et dimanche. Ils sont la plupart ici.

  • Speaker #0

    Viens, on va aller sur le banc du goûter, là !

  • Speaker #1

    Et là, aujourd'hui, c'est le petit goûter. Alors, c'est Ève, Gabriel,

  • Speaker #2

    Au début, c'est lui qui veut apprendre le cours de chinois. Et sa mère,

  • Speaker #3

    elle cherchait quelqu'un.

  • Speaker #2

    Et puis, on a trouvé moi. Tu peux parler en chinois ? Tu disais Tu disais que tu Tu disais que tu

  • Speaker #0

    Je suis chinois.

  • Speaker #1

    Je suis chinois.

  • Speaker #2

    Tu disais que tu parles chinois. Tu Je suis chinois. Quel âge as-tu ?

  • Speaker #4

    Je suis...

  • Speaker #1

    4 ans. Vous avez 4 ans. Bien, bien, bien tout simple. Alors, Eve, tu as combien ? 5 ans. 5 ans.

  • Speaker #2

    5 ans.

  • Speaker #1

    Comme elle est d'aurigine chinoise, elle plante beaucoup de choses asiatiques. Elle a planté des liserons d'eau, elle a planté des gombos, elle a planté des choux pointus. Ce n'est pas encore sorti, donc on verra si ça marche. Mais il faut essayer, quoi. Et les trucs noirs, là, c'est des petits chisos qu'ils ont achetés au magasin Tang. Voilà, puis il y a plein de trucs. Je vois des noms que je connais, mais je ne savais pas à quoi ça ressemblait. Des fois, j'arrose des trucs, on me dit que c'est une mauvaise herbe, mais bon, tout ce qui pousse, j'arrose. J'ai la fenêtre qui donne sur le jardin, une partie du jardin. Il n'y a pas de balcon, donc vraiment, si on veut planter quelque chose...

  • Speaker #0

    Le centre commercial est situé juste en dessous du jardin, sous la dalle. A l'intérieur s'enchaînent les boutiques de K-pop, des buralistes, un boucher, et l'immense magasin Paris Store, voisin de son concurrent direct Tang Frère. Mais aussi une crèche, l'école primaire et le stadium.

  • Speaker #1

    On est bien placé, il y a la préfecture, la sécu là d'à côté, la CAF, il y a les impôts, enfin vraiment, ici sur la dalle vous avez tout. Tous les commerces, pharmaciens, tout, enfin franchement on peut vivre en autonomie sans avoir à se balader ou prendre le métro. Ce qui est assez rare dans certains endroits de Paris.

  • Speaker #0

    Un peu plus loin sur la dalle, Thierry profite du soleil dehors avec un café, entre deux clients. Il avale sa dernière gorgée et nous fait signe de le suivre dans son salon de coiffure. Michel nous sourit, la tête encore en shampoing.

  • Speaker #2

    Moi j'habite ici depuis 50 ans presque, depuis le début. On a acheté l'appartement sur plan. C'était un quartier misérable par là, très pauvre. Je me souviens la première fois, j'ai dit à ma mère que j'allais habiter près d'ici. Elle m'a dit, oh là là, c'est pas terrible et tout. Et en définitive, non, parce qu'ils ont tout refait. Moi, j'aime beaucoup. Alors que, bon, une tour, c'est un peu péjoratif, mais non. C'est très agréable. En plus, on a une très jolie vue sur Paris. Je suis au 9e, mais ça suffit. C'est fini.

  • Speaker #0

    Moi, ça fait 11 ans.

  • Speaker #2

    J'habite à Fort-Italie. J'aime bien ce que ça fait, les biens, les vivants. Je crois qu'il y a 10 000 personnes sur la dame. 10 000 personnes ? 10 000. Ah ouais,

  • Speaker #0

    beaucoup.

  • Speaker #3

    Allez, on y va ! Le talent. Ici, les clientèles c'est comme la famille. On élève le plaisir de leur service. Ils sont super sympas. C'est pour ça que tous les jours je viens ici et je dis que je suis dans le métier le plus beau du monde. Et dans le plus beau quartier du monde aussi ! Parce que l'Asie, c'est comme ici. C'est la réputation du village. Si on fait une connerie, c'est le village qui vient nous juger. C'est bien pour l'environnement. Tu veux que je chante ? Je chante très bien. Un homme est saint de chez nous. Oh non, non non, not me, I did it my way, for as this man, I took the field, when I beat all, what I could do, I sent a pain to the field, when I did all, Oh, world for news, the record show. I talk to blow, I'm in my way. Fonain, c'est l'île de l'art. Enfin, c'est le coffre-françois. La vie est belle.

  • Speaker #0

    Parfois, Thierry pousse la chansonnette au bistrot d'à côté. Le Nouveau Cosmo, connu comme un lieu de rendez-vous de la dalle. Or, il est bientôt 17h déjà et arrivent Eric et Chabin en pleine conversation sur la playlist qu'ils ont concoctée pour l'émission qui va bientôt commencer.

  • Speaker #4

    C'est

  • Speaker #5

    Monsieur DJ Chabin. Ah ça c'est un personnage de la dalle.

  • Speaker #6

    Je suis arrivé en 76.

  • Speaker #5

    Il est arrivé en 76 avec des disques sous le bras.

  • Speaker #6

    On faisait des après-midi dansantes au Stadium, qui est devenu Lidl. Je crois que la première tour, elle est dans les années 70. Après, ça a pas arrêté de construire. Et à partir de 76 aussi, il y a les Boots People qui arrivent dans le 13e et qui font du 13e arrondissement, enfin de 2-3 rues, on va dire un Chinatown. Parce qu'en fait, on dit Chinatown, mais en fait, le plus asiatique qu'il y a ici, c'est Vietnam, Cambodge et Laos. Les commerces sont ouverts, c'est devenu beaucoup de restaurants asiatiques et autres, mais surtout asiatiques. Puis c'est les frères Tang qui ont fait un grand centre commercial. Par exemple, c'est le seul endroit où on peut acheter entre 20 et 50 kilos de riz. Et donc avec le McDonald's, c'était le rendez-vous, tous les jeunes se donnaient rendez-vous. Et en fait, on mettait un poste et on dansait toute la journée. sur la dalle en apprenant à danser et à devenir les meilleurs. Après, on allait dans les concours de danse et essayer de gagner les concours en faisant connaître l'endroit où on habitait. On a donné un nom au FFB, Olympiade Funky Family Band. Il y a comme une ambiance de banlieue, mais en fait on est toujours dans Paris et comme on est dans le 13ème, on appelle ça banlieue 13. Et on a la frontière de banlieue.

  • Speaker #5

    Chabin, il vient souvent sur les platines de Radio Olympiade, c'est un invité permanent, il vient régulièrement. Et puis là, pour la fête de la musique, on va mettre du son sur la dalle des Olympiades.

  • Speaker #6

    On va sélectionner du son, un peu pour tout le monde.

  • Speaker #5

    Ici, sous le grand disco ball, c'est-à-dire la grande sculpture en forme de soucoupe volante. Tout en aluminium, qui fait 4 mètres de haut, 3 mètres de haut, 5 mètres de haut, et qui est face au cosmos. C'est un peu l'emblème, cette soucoupe volante, en fait.

  • Speaker #6

    Ça peut être un disque, un vinyle. Un disque. On est aux Olympiades, et les Olympiades, c'est la cité où les tours ont des noms de villes des premiers Jeux Olympiques. Donc, en fait, il y a aussi la rue du disque et la rue du javelot qui représentent...

  • Speaker #5

    Et Radio Olympiade, elle est... Rue du Disque, pas mal pour une radio Rue du Disque quand même.

  • Speaker #6

    Depuis trois ans, on fait un festival, Radio Olympiade organise un festival sur deux jours, où il y a des artistes, des rappeurs, des musiciens, des graffeurs, des peintres, des DJs.

  • Speaker #5

    Un mélange de danseurs, il y avait des gamines de 8 ans, mais qui étaient tombées dedans quand elles étaient petites, tellement elles dansaient trop trop bien. Et puis aussi des mamies excentriques, habillées comme des punks. Donc elles aussi dansaient, c'est un... Franchement, sur le festival, la danse, il y a eu beaucoup de disciplines, mais la danse, c'est ce qui a réuni tout le monde. Tout le monde était avec la banane. Je vous laisse parce que moi, j'ai une émission avec les étudiants de l'école de journalisme l'ICP en ce moment, en direct sur la dalle des Olympiades, en direct du Nouveau Cosmos en public. C'est tous les jours à 17 heures. Et donc là, ça va commencer dans pas longtemps. Il faut que je m'occupe d'eux. Donc ciao,

  • Speaker #2

    bye bye.

  • Speaker #0

    En direct du Nouveau Cosmon, la radio associative Radio Olympiade est animée ce soir par Paul, Romane et Adèle, des étudiants de l'IICP, l'école de journalisme sur la dalle.

  • Speaker #4

    Au montage,

  • Speaker #0

    il termine,

  • Speaker #5

    il chronique et rentre avec les habitants des Sprint Cats.

  • Speaker #7

    J'ai la dalle.

  • Speaker #1

    Au revoir,

  • Speaker #0

    on profite d'un effet de surprise. Bonjour à toutes et à tous, je suis contente de vous retrouver ici à DEL. Bienvenue sur 20 Millions sur la Dalle. C'est encore nous, toujours nous, vous nous avez entendus hier et vous nous entendrez aussi demain. Toujours en direct du cosmos, on démarre tout de suite avec un live historique, magistral, incroyable. The Clash avec Walk the Cash. L'émission semble bien lancée. Dans un coin de la pièce, Mourad, le gérant, regarde de son œil bienveillant la salle se remplir, les habituer, aller et venir, entamer une partie des chèques ou feuilleter un ouvrage à la boîte à livres.

  • Speaker #4

    Si vous le citez comme ça, il n'y avait pas de bistrot. Et pour faire un village, il faut un bistrot et une église. Donc, on a ça, il se trouve. En fait, il y a un défaut dans la conception de la dalle, c'est qu'il y a des accès au social. Du coup, les gens, l'hiver, ils ne passent pas du tout par là-haut. Ils passent tous par la rue du Jarnot, ils montent l'ascenseur, ils rentrent chez eux. Tu te rends compte que dix ans après, il y a des gens qui disent, ça fait combien de temps que vous existez ? Mais je dis, vous habitez où ? Ils me disent, là, au bout de la... C'est tout, Grenoble. Vous passez par où ? Non, mais je ne passe jamais sur la dalle. Les gens ne sont pas en bas de chez eux. Non. Pardon, je réstifie. Ne descendez pas en bas de chez vous. Maintenant, ils descendent beaucoup plus. Il y a quelques événements, quelques petits trucs. Et puis, voilà. Ton bistrot, il doit faire... le salon, la maison de tout le monde, là on peut se rencontrer. C'est un lieu de rencontre, ce n'est pas un lieu de business. Tu as Alexa qui est là depuis 38 ans, tu as Isabelle tout à l'heure, tu as plein d'habitués, tu as Claudette qui est au fond là-bas encore. La création aussi d'un espace extérieur, ça fait tout de suite que les gens s'arrêtent.

  • Speaker #0

    Bonsoir, vous êtes bien sur Radio Olympiade,

  • Speaker #2

    en direct du Nouveau Cosmos,

  • Speaker #7

    pour une session de jazz.

  • Speaker #5

    Vous aimez le jazz ?

  • Speaker #4

    Vous aimez le jazz ?

  • Speaker #2

    J'adore le jazz. Puisque je suis bébé, moi j'adore le jazz. Oh là là, j'en ai fait ces parties. Pour moi c'était là, mais j'ai... Oh là...

  • Speaker #0

    C'est comme ça que Mourad a pensé son bistrot, un lieu ouvert et vivant, qui d'ailleurs déborde sur la dalle avec un petit jardin qui le bichonne. Un panier et des roses pour faire bientôt une pergola. De la couleur par-dessus le béton. Un quart d'heure à Paris, un podcast de la ville de Paris. À suivre, quartier Vos Girafes.

  • Speaker #7

    Merci.

Description

À la recherche de myrtilles dans le jardin partagé, en plein brushing dans le salon de coiffure de Thierry ou à la terrasse du NouvoCosmo déjà occupée par les animateurs de Radio de quartier, rencontre avec les flâneurs, les commerçants et les habitants qui font l’atmosphère de la dalle des Olympiades.  


Écriture et réalisation : Camille Juzeau 

Musique : Alice-Anne Brassac 

Mixage : Laurie Galligani 

Un podcast ©Ville de paris  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Un quart d'heure à Paris. Rencontre avec celles et ceux qui habitent, travaillent, déambulent et font l'atmosphère de leur quartier. Épisode 1. Olympiade. À partir du M jaune du métro Olympiade face à la grande médiathèque tout en vitrage, on remonte la rue Tolbiac. Sur la gauche, un petit escalator invite à rejoindre les pieds des tours années 70, qui s'élèvent à 100 mètres dans le ciel. Des groupes d'ado jouent au ballon ou sirotent des bubble tea sur les blocs de béton qui font office de banc. On évite les balles et on traverse la dalle. On passe entre les commerces au toit en pagode emblématique. Encore un escalier, puis, perché en hauteur, une autre esplanade où s'étend un îlot de verdure. On pousse le portillon. Éric, Lienne, Ève et Gabriel sont en pleine cueillette à l'affût des premières myrtilles.

  • Speaker #1

    Ah bah moi je sais pas où est son. Alors viens me montrer alors. C'est où ? Ah des fraises, ça y est c'est le cadeau ça.

  • Speaker #0

    Ouah !

  • Speaker #1

    Ça les fraises du jardin, c'est un autre goût que... Ça c'est incroyable. C'est un goût que j'avais perdu moi. C'est un jardin à titre pédagogique. Donc il faut planter beaucoup de variétés en petites quantités. Et donc il n'y a pas de parcelle d'attribuer l'ensemble du jardin et pour l'ensemble de l'association. partagé. Voilà, c'est la notion. Et on a des écoles parfois qui viennent. Et donc, ils font des activités de dessin, de découverte. C'est pour ça qu'on essaye de mettre des noms sur tout ce qui est planté. Vous voyez les petites étiquettes, là ? La plupart des gens viennent après le travail, à partir de 6h, entre 6h et 20h. Ils sont samedi et dimanche. Ils sont la plupart ici.

  • Speaker #0

    Viens, on va aller sur le banc du goûter, là !

  • Speaker #1

    Et là, aujourd'hui, c'est le petit goûter. Alors, c'est Ève, Gabriel,

  • Speaker #2

    Au début, c'est lui qui veut apprendre le cours de chinois. Et sa mère,

  • Speaker #3

    elle cherchait quelqu'un.

  • Speaker #2

    Et puis, on a trouvé moi. Tu peux parler en chinois ? Tu disais Tu disais que tu Tu disais que tu

  • Speaker #0

    Je suis chinois.

  • Speaker #1

    Je suis chinois.

  • Speaker #2

    Tu disais que tu parles chinois. Tu Je suis chinois. Quel âge as-tu ?

  • Speaker #4

    Je suis...

  • Speaker #1

    4 ans. Vous avez 4 ans. Bien, bien, bien tout simple. Alors, Eve, tu as combien ? 5 ans. 5 ans.

  • Speaker #2

    5 ans.

  • Speaker #1

    Comme elle est d'aurigine chinoise, elle plante beaucoup de choses asiatiques. Elle a planté des liserons d'eau, elle a planté des gombos, elle a planté des choux pointus. Ce n'est pas encore sorti, donc on verra si ça marche. Mais il faut essayer, quoi. Et les trucs noirs, là, c'est des petits chisos qu'ils ont achetés au magasin Tang. Voilà, puis il y a plein de trucs. Je vois des noms que je connais, mais je ne savais pas à quoi ça ressemblait. Des fois, j'arrose des trucs, on me dit que c'est une mauvaise herbe, mais bon, tout ce qui pousse, j'arrose. J'ai la fenêtre qui donne sur le jardin, une partie du jardin. Il n'y a pas de balcon, donc vraiment, si on veut planter quelque chose...

  • Speaker #0

    Le centre commercial est situé juste en dessous du jardin, sous la dalle. A l'intérieur s'enchaînent les boutiques de K-pop, des buralistes, un boucher, et l'immense magasin Paris Store, voisin de son concurrent direct Tang Frère. Mais aussi une crèche, l'école primaire et le stadium.

  • Speaker #1

    On est bien placé, il y a la préfecture, la sécu là d'à côté, la CAF, il y a les impôts, enfin vraiment, ici sur la dalle vous avez tout. Tous les commerces, pharmaciens, tout, enfin franchement on peut vivre en autonomie sans avoir à se balader ou prendre le métro. Ce qui est assez rare dans certains endroits de Paris.

  • Speaker #0

    Un peu plus loin sur la dalle, Thierry profite du soleil dehors avec un café, entre deux clients. Il avale sa dernière gorgée et nous fait signe de le suivre dans son salon de coiffure. Michel nous sourit, la tête encore en shampoing.

  • Speaker #2

    Moi j'habite ici depuis 50 ans presque, depuis le début. On a acheté l'appartement sur plan. C'était un quartier misérable par là, très pauvre. Je me souviens la première fois, j'ai dit à ma mère que j'allais habiter près d'ici. Elle m'a dit, oh là là, c'est pas terrible et tout. Et en définitive, non, parce qu'ils ont tout refait. Moi, j'aime beaucoup. Alors que, bon, une tour, c'est un peu péjoratif, mais non. C'est très agréable. En plus, on a une très jolie vue sur Paris. Je suis au 9e, mais ça suffit. C'est fini.

  • Speaker #0

    Moi, ça fait 11 ans.

  • Speaker #2

    J'habite à Fort-Italie. J'aime bien ce que ça fait, les biens, les vivants. Je crois qu'il y a 10 000 personnes sur la dame. 10 000 personnes ? 10 000. Ah ouais,

  • Speaker #0

    beaucoup.

  • Speaker #3

    Allez, on y va ! Le talent. Ici, les clientèles c'est comme la famille. On élève le plaisir de leur service. Ils sont super sympas. C'est pour ça que tous les jours je viens ici et je dis que je suis dans le métier le plus beau du monde. Et dans le plus beau quartier du monde aussi ! Parce que l'Asie, c'est comme ici. C'est la réputation du village. Si on fait une connerie, c'est le village qui vient nous juger. C'est bien pour l'environnement. Tu veux que je chante ? Je chante très bien. Un homme est saint de chez nous. Oh non, non non, not me, I did it my way, for as this man, I took the field, when I beat all, what I could do, I sent a pain to the field, when I did all, Oh, world for news, the record show. I talk to blow, I'm in my way. Fonain, c'est l'île de l'art. Enfin, c'est le coffre-françois. La vie est belle.

  • Speaker #0

    Parfois, Thierry pousse la chansonnette au bistrot d'à côté. Le Nouveau Cosmo, connu comme un lieu de rendez-vous de la dalle. Or, il est bientôt 17h déjà et arrivent Eric et Chabin en pleine conversation sur la playlist qu'ils ont concoctée pour l'émission qui va bientôt commencer.

  • Speaker #4

    C'est

  • Speaker #5

    Monsieur DJ Chabin. Ah ça c'est un personnage de la dalle.

  • Speaker #6

    Je suis arrivé en 76.

  • Speaker #5

    Il est arrivé en 76 avec des disques sous le bras.

  • Speaker #6

    On faisait des après-midi dansantes au Stadium, qui est devenu Lidl. Je crois que la première tour, elle est dans les années 70. Après, ça a pas arrêté de construire. Et à partir de 76 aussi, il y a les Boots People qui arrivent dans le 13e et qui font du 13e arrondissement, enfin de 2-3 rues, on va dire un Chinatown. Parce qu'en fait, on dit Chinatown, mais en fait, le plus asiatique qu'il y a ici, c'est Vietnam, Cambodge et Laos. Les commerces sont ouverts, c'est devenu beaucoup de restaurants asiatiques et autres, mais surtout asiatiques. Puis c'est les frères Tang qui ont fait un grand centre commercial. Par exemple, c'est le seul endroit où on peut acheter entre 20 et 50 kilos de riz. Et donc avec le McDonald's, c'était le rendez-vous, tous les jeunes se donnaient rendez-vous. Et en fait, on mettait un poste et on dansait toute la journée. sur la dalle en apprenant à danser et à devenir les meilleurs. Après, on allait dans les concours de danse et essayer de gagner les concours en faisant connaître l'endroit où on habitait. On a donné un nom au FFB, Olympiade Funky Family Band. Il y a comme une ambiance de banlieue, mais en fait on est toujours dans Paris et comme on est dans le 13ème, on appelle ça banlieue 13. Et on a la frontière de banlieue.

  • Speaker #5

    Chabin, il vient souvent sur les platines de Radio Olympiade, c'est un invité permanent, il vient régulièrement. Et puis là, pour la fête de la musique, on va mettre du son sur la dalle des Olympiades.

  • Speaker #6

    On va sélectionner du son, un peu pour tout le monde.

  • Speaker #5

    Ici, sous le grand disco ball, c'est-à-dire la grande sculpture en forme de soucoupe volante. Tout en aluminium, qui fait 4 mètres de haut, 3 mètres de haut, 5 mètres de haut, et qui est face au cosmos. C'est un peu l'emblème, cette soucoupe volante, en fait.

  • Speaker #6

    Ça peut être un disque, un vinyle. Un disque. On est aux Olympiades, et les Olympiades, c'est la cité où les tours ont des noms de villes des premiers Jeux Olympiques. Donc, en fait, il y a aussi la rue du disque et la rue du javelot qui représentent...

  • Speaker #5

    Et Radio Olympiade, elle est... Rue du Disque, pas mal pour une radio Rue du Disque quand même.

  • Speaker #6

    Depuis trois ans, on fait un festival, Radio Olympiade organise un festival sur deux jours, où il y a des artistes, des rappeurs, des musiciens, des graffeurs, des peintres, des DJs.

  • Speaker #5

    Un mélange de danseurs, il y avait des gamines de 8 ans, mais qui étaient tombées dedans quand elles étaient petites, tellement elles dansaient trop trop bien. Et puis aussi des mamies excentriques, habillées comme des punks. Donc elles aussi dansaient, c'est un... Franchement, sur le festival, la danse, il y a eu beaucoup de disciplines, mais la danse, c'est ce qui a réuni tout le monde. Tout le monde était avec la banane. Je vous laisse parce que moi, j'ai une émission avec les étudiants de l'école de journalisme l'ICP en ce moment, en direct sur la dalle des Olympiades, en direct du Nouveau Cosmos en public. C'est tous les jours à 17 heures. Et donc là, ça va commencer dans pas longtemps. Il faut que je m'occupe d'eux. Donc ciao,

  • Speaker #2

    bye bye.

  • Speaker #0

    En direct du Nouveau Cosmon, la radio associative Radio Olympiade est animée ce soir par Paul, Romane et Adèle, des étudiants de l'IICP, l'école de journalisme sur la dalle.

  • Speaker #4

    Au montage,

  • Speaker #0

    il termine,

  • Speaker #5

    il chronique et rentre avec les habitants des Sprint Cats.

  • Speaker #7

    J'ai la dalle.

  • Speaker #1

    Au revoir,

  • Speaker #0

    on profite d'un effet de surprise. Bonjour à toutes et à tous, je suis contente de vous retrouver ici à DEL. Bienvenue sur 20 Millions sur la Dalle. C'est encore nous, toujours nous, vous nous avez entendus hier et vous nous entendrez aussi demain. Toujours en direct du cosmos, on démarre tout de suite avec un live historique, magistral, incroyable. The Clash avec Walk the Cash. L'émission semble bien lancée. Dans un coin de la pièce, Mourad, le gérant, regarde de son œil bienveillant la salle se remplir, les habituer, aller et venir, entamer une partie des chèques ou feuilleter un ouvrage à la boîte à livres.

  • Speaker #4

    Si vous le citez comme ça, il n'y avait pas de bistrot. Et pour faire un village, il faut un bistrot et une église. Donc, on a ça, il se trouve. En fait, il y a un défaut dans la conception de la dalle, c'est qu'il y a des accès au social. Du coup, les gens, l'hiver, ils ne passent pas du tout par là-haut. Ils passent tous par la rue du Jarnot, ils montent l'ascenseur, ils rentrent chez eux. Tu te rends compte que dix ans après, il y a des gens qui disent, ça fait combien de temps que vous existez ? Mais je dis, vous habitez où ? Ils me disent, là, au bout de la... C'est tout, Grenoble. Vous passez par où ? Non, mais je ne passe jamais sur la dalle. Les gens ne sont pas en bas de chez eux. Non. Pardon, je réstifie. Ne descendez pas en bas de chez vous. Maintenant, ils descendent beaucoup plus. Il y a quelques événements, quelques petits trucs. Et puis, voilà. Ton bistrot, il doit faire... le salon, la maison de tout le monde, là on peut se rencontrer. C'est un lieu de rencontre, ce n'est pas un lieu de business. Tu as Alexa qui est là depuis 38 ans, tu as Isabelle tout à l'heure, tu as plein d'habitués, tu as Claudette qui est au fond là-bas encore. La création aussi d'un espace extérieur, ça fait tout de suite que les gens s'arrêtent.

  • Speaker #0

    Bonsoir, vous êtes bien sur Radio Olympiade,

  • Speaker #2

    en direct du Nouveau Cosmos,

  • Speaker #7

    pour une session de jazz.

  • Speaker #5

    Vous aimez le jazz ?

  • Speaker #4

    Vous aimez le jazz ?

  • Speaker #2

    J'adore le jazz. Puisque je suis bébé, moi j'adore le jazz. Oh là là, j'en ai fait ces parties. Pour moi c'était là, mais j'ai... Oh là...

  • Speaker #0

    C'est comme ça que Mourad a pensé son bistrot, un lieu ouvert et vivant, qui d'ailleurs déborde sur la dalle avec un petit jardin qui le bichonne. Un panier et des roses pour faire bientôt une pergola. De la couleur par-dessus le béton. Un quart d'heure à Paris, un podcast de la ville de Paris. À suivre, quartier Vos Girafes.

  • Speaker #7

    Merci.

Share

Embed

You may also like