Approches analytiques de la délinquance ( Podcast n° 37) cover
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Une psychanalyse à fleur d'inconscient

Approches analytiques de la délinquance ( Podcast n° 37)

Approches analytiques de la délinquance ( Podcast n° 37)

10min |12/02/2024|

558

Play
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Description

Bienvenue sur ce site de podcast Une psychanalyse à fleur d'inconscient. Aujourd'hui je voudrais vous parler des émeutes urbaines survenues il y a quelques mois avec ces hordes de jeunes déchaînés semant le chaos et la destruction autour d’eux et qui sont venues reposer d’une façon aiguë sinon urgente ces questions de la délinquance.  Une approche analytique de ces questions ne pourrait bien sûr qu’être bénéfique,   ne serait-ce que pour proposer quelques pistes de travail en vue d’y apporter des solutions.
On pourrait partir de ce fait premier :  On peut considérer à juste titre que la famille est en quelque sorte la petite cellule élémentaire de la société.  C’est en son sein en tout cas que l’enfant est censé apprendre les modes de fonctionnement de la vie en société et donc ses lois.

Des analystes se sont déjà préoccupés de ces questions si difficiles à résoudre de la délinquance, l’un des premiers et l’un des plus attachants est incontestablement   August    Aichhorn  avec son livre Jeunes en souffrance. Il avait abordé ces sujets au temps de Freud. Mais dans les années 1950 une autre analyste mettait l’accent sur cette structure familiale, qui se trouve être la  cause et la source de ces comportements asociaux dans son  ouvrage au titre explicite “ La délinquance juvénile”.  Elle s’appelle Kate Friedlander.  Selon elle, les raisons de ces comportements asociaux seraient à mettre en relation avec les premiers liens pulsionnels de l’enfant à sa mère au moment du sevrage et de l’apprentissage de la propreté. Elle souligne en effet que  “Les facteurs primaires responsables d’un comportement asocial se découvrent dans la relation de l’enfant avec sa mère et plus tard avec son père et dans d’autres facteurs affectifs qui durant les premières années de la vie constituent l’ambiance familiale ».  

Reconnaître ces faits, cette source première de la délinquance se trouvant au sein de la famille  est peut-être déjà un premier pas. Il me semble que c’est pour la première fois que cette source essentielle est évoquée par les responsables politiques de ce pays. Ils font en effet nommément appel à la responsabilité des parents. 

Au cours de ces mêmes années 1950 quand Lacan était encore psychiatre mais quand même déjà psychanalyste, il avait indiqué que les questions de délinquance et de criminalité était lié pour lui à la façon dont la famille de ces sujets se trouvait être non seulement isolée dans le contexte social qui l’entoure et surtout qu’elle était réduite au couple parental et aux enfants, avec donc très peu d’identifications possibles valorisantes et nombreuses à des adultes dont a besoin tout sujet pour trouver sa place dans la société. Dans l’ approche de la délinquance qu’en fait Kate Friedlander, on peut trouver  une raison d’espérer, elle se trouve, comme souvent, au niveau de l’école.  L’enfant après celui de la famille devra s’adapter à un autre groupe, le groupe scolaire.   Elle aussi le préparera à sa future vie en société.   C’est peut-être là que l’on pourrait agir de façon préventive, en mobilisant pour cette cause, une armée d’ouvriers, une armée de psychothérapeutes, prêts à intervenir auprès des enfants mais aussi des parents.


J'ai créé, il y a maintenant longtemps, dans les années 2000, un des premiers sites de psychanalyse.  Je l'ai appelé " Le goût de la  psychanalyse".

(  https://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/ )

 Musique :  Sincerity par  Glowing Palace   



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Bienvenue sur ce site de podcast Une psychanalyse à fleur d'inconscient. Aujourd'hui je voudrais vous parler des émeutes urbaines survenues il y a quelques mois avec ces hordes de jeunes déchaînés semant le chaos et la destruction autour d’eux et qui sont venues reposer d’une façon aiguë sinon urgente ces questions de la délinquance.  Une approche analytique de ces questions ne pourrait bien sûr qu’être bénéfique,   ne serait-ce que pour proposer quelques pistes de travail en vue d’y apporter des solutions.
On pourrait partir de ce fait premier :  On peut considérer à juste titre que la famille est en quelque sorte la petite cellule élémentaire de la société.  C’est en son sein en tout cas que l’enfant est censé apprendre les modes de fonctionnement de la vie en société et donc ses lois.

Des analystes se sont déjà préoccupés de ces questions si difficiles à résoudre de la délinquance, l’un des premiers et l’un des plus attachants est incontestablement   August    Aichhorn  avec son livre Jeunes en souffrance. Il avait abordé ces sujets au temps de Freud. Mais dans les années 1950 une autre analyste mettait l’accent sur cette structure familiale, qui se trouve être la  cause et la source de ces comportements asociaux dans son  ouvrage au titre explicite “ La délinquance juvénile”.  Elle s’appelle Kate Friedlander.  Selon elle, les raisons de ces comportements asociaux seraient à mettre en relation avec les premiers liens pulsionnels de l’enfant à sa mère au moment du sevrage et de l’apprentissage de la propreté. Elle souligne en effet que  “Les facteurs primaires responsables d’un comportement asocial se découvrent dans la relation de l’enfant avec sa mère et plus tard avec son père et dans d’autres facteurs affectifs qui durant les premières années de la vie constituent l’ambiance familiale ».  

Reconnaître ces faits, cette source première de la délinquance se trouvant au sein de la famille  est peut-être déjà un premier pas. Il me semble que c’est pour la première fois que cette source essentielle est évoquée par les responsables politiques de ce pays. Ils font en effet nommément appel à la responsabilité des parents. 

Au cours de ces mêmes années 1950 quand Lacan était encore psychiatre mais quand même déjà psychanalyste, il avait indiqué que les questions de délinquance et de criminalité était lié pour lui à la façon dont la famille de ces sujets se trouvait être non seulement isolée dans le contexte social qui l’entoure et surtout qu’elle était réduite au couple parental et aux enfants, avec donc très peu d’identifications possibles valorisantes et nombreuses à des adultes dont a besoin tout sujet pour trouver sa place dans la société. Dans l’ approche de la délinquance qu’en fait Kate Friedlander, on peut trouver  une raison d’espérer, elle se trouve, comme souvent, au niveau de l’école.  L’enfant après celui de la famille devra s’adapter à un autre groupe, le groupe scolaire.   Elle aussi le préparera à sa future vie en société.   C’est peut-être là que l’on pourrait agir de façon préventive, en mobilisant pour cette cause, une armée d’ouvriers, une armée de psychothérapeutes, prêts à intervenir auprès des enfants mais aussi des parents.


J'ai créé, il y a maintenant longtemps, dans les années 2000, un des premiers sites de psychanalyse.  Je l'ai appelé " Le goût de la  psychanalyse".

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On pourrait partir de ce fait premier :  On peut considérer à juste titre que la famille est en quelque sorte la petite cellule élémentaire de la société.  C’est en son sein en tout cas que l’enfant est censé apprendre les modes de fonctionnement de la vie en société et donc ses lois.

Des analystes se sont déjà préoccupés de ces questions si difficiles à résoudre de la délinquance, l’un des premiers et l’un des plus attachants est incontestablement   August    Aichhorn  avec son livre Jeunes en souffrance. Il avait abordé ces sujets au temps de Freud. Mais dans les années 1950 une autre analyste mettait l’accent sur cette structure familiale, qui se trouve être la  cause et la source de ces comportements asociaux dans son  ouvrage au titre explicite “ La délinquance juvénile”.  Elle s’appelle Kate Friedlander.  Selon elle, les raisons de ces comportements asociaux seraient à mettre en relation avec les premiers liens pulsionnels de l’enfant à sa mère au moment du sevrage et de l’apprentissage de la propreté. Elle souligne en effet que  “Les facteurs primaires responsables d’un comportement asocial se découvrent dans la relation de l’enfant avec sa mère et plus tard avec son père et dans d’autres facteurs affectifs qui durant les premières années de la vie constituent l’ambiance familiale ».  

Reconnaître ces faits, cette source première de la délinquance se trouvant au sein de la famille  est peut-être déjà un premier pas. Il me semble que c’est pour la première fois que cette source essentielle est évoquée par les responsables politiques de ce pays. Ils font en effet nommément appel à la responsabilité des parents. 

Au cours de ces mêmes années 1950 quand Lacan était encore psychiatre mais quand même déjà psychanalyste, il avait indiqué que les questions de délinquance et de criminalité était lié pour lui à la façon dont la famille de ces sujets se trouvait être non seulement isolée dans le contexte social qui l’entoure et surtout qu’elle était réduite au couple parental et aux enfants, avec donc très peu d’identifications possibles valorisantes et nombreuses à des adultes dont a besoin tout sujet pour trouver sa place dans la société. Dans l’ approche de la délinquance qu’en fait Kate Friedlander, on peut trouver  une raison d’espérer, elle se trouve, comme souvent, au niveau de l’école.  L’enfant après celui de la famille devra s’adapter à un autre groupe, le groupe scolaire.   Elle aussi le préparera à sa future vie en société.   C’est peut-être là que l’on pourrait agir de façon préventive, en mobilisant pour cette cause, une armée d’ouvriers, une armée de psychothérapeutes, prêts à intervenir auprès des enfants mais aussi des parents.


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On pourrait partir de ce fait premier :  On peut considérer à juste titre que la famille est en quelque sorte la petite cellule élémentaire de la société.  C’est en son sein en tout cas que l’enfant est censé apprendre les modes de fonctionnement de la vie en société et donc ses lois.

Des analystes se sont déjà préoccupés de ces questions si difficiles à résoudre de la délinquance, l’un des premiers et l’un des plus attachants est incontestablement   August    Aichhorn  avec son livre Jeunes en souffrance. Il avait abordé ces sujets au temps de Freud. Mais dans les années 1950 une autre analyste mettait l’accent sur cette structure familiale, qui se trouve être la  cause et la source de ces comportements asociaux dans son  ouvrage au titre explicite “ La délinquance juvénile”.  Elle s’appelle Kate Friedlander.  Selon elle, les raisons de ces comportements asociaux seraient à mettre en relation avec les premiers liens pulsionnels de l’enfant à sa mère au moment du sevrage et de l’apprentissage de la propreté. Elle souligne en effet que  “Les facteurs primaires responsables d’un comportement asocial se découvrent dans la relation de l’enfant avec sa mère et plus tard avec son père et dans d’autres facteurs affectifs qui durant les premières années de la vie constituent l’ambiance familiale ».  

Reconnaître ces faits, cette source première de la délinquance se trouvant au sein de la famille  est peut-être déjà un premier pas. Il me semble que c’est pour la première fois que cette source essentielle est évoquée par les responsables politiques de ce pays. Ils font en effet nommément appel à la responsabilité des parents. 

Au cours de ces mêmes années 1950 quand Lacan était encore psychiatre mais quand même déjà psychanalyste, il avait indiqué que les questions de délinquance et de criminalité était lié pour lui à la façon dont la famille de ces sujets se trouvait être non seulement isolée dans le contexte social qui l’entoure et surtout qu’elle était réduite au couple parental et aux enfants, avec donc très peu d’identifications possibles valorisantes et nombreuses à des adultes dont a besoin tout sujet pour trouver sa place dans la société. Dans l’ approche de la délinquance qu’en fait Kate Friedlander, on peut trouver  une raison d’espérer, elle se trouve, comme souvent, au niveau de l’école.  L’enfant après celui de la famille devra s’adapter à un autre groupe, le groupe scolaire.   Elle aussi le préparera à sa future vie en société.   C’est peut-être là que l’on pourrait agir de façon préventive, en mobilisant pour cette cause, une armée d’ouvriers, une armée de psychothérapeutes, prêts à intervenir auprès des enfants mais aussi des parents.


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