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Chroniques de Plaies

Chronique de Catherine – Les CPTS : Vers une optimisation du parcours de soins des patients

Chronique de Catherine – Les CPTS : Vers une optimisation du parcours de soins des patients

08min |16/01/2025
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Description

🤝 Catherine, infirmière libérale et membre d’une CPTS, dévoile comment cette organisation révolutionne le parcours de soins des patients en favorisant prévention et collaboration. Une perspective inspirante sur les soins de proximité.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ils sont infirmiers et infirmières, médecins généralistes ou spécialistes, et ils repoussent chaque jour les limites de la science médicale. Bienvenue dans ce nouvel épisode Chronique de plaies, le podcast où nous donnons la parole à des professionnels de santé qui nous raconteront une histoire, une situation singulière qui a bouleversé et questionné leur quotidien, et nous partagerons leurs conseils et expériences en matière de prise en charge des plaies. Chronique de plaies est un média qui vous est proposé par Urgo Médical. la division du groupe familial français Urgo en charge d'innover dans le domaine de la cicatrisation des plaies.

  • Speaker #1

    Bonne Ă©coute !

  • Speaker #2

    Je m'appelle Catherine, je suis infirmière depuis 25 ans, 13 ans en libéral, en secteur rural. Je voulais parler de la CPTS car je fais partie de la CPTS depuis 3 ans. C'est un complément dans mon métier d'infirmière. Au sein même de la CPTS, on a des actions de prévention. On a quatre axes où l'on travaille. Il y a l'accès aux soins, qui est la priorité au niveau de l'État. La deuxième partie, on a les troubles 10. Il y a sport pour tous. Et après, la quatrième partie, c'est la parentalité. Moi, je fais partie de la parentalité, où on exerce des actions de prévention dans les écoles et ainsi qu'on mène des séances un peu plénières. auprès des parents. Je suis vice-présidente de la CPTS, donc je fais partie du bureau et je fais partie du groupe parentalité et là on exerce des actions. Ce qui m'a donné envie de rejoindre la CPTS c'est les actions de prévention qu'on peut mener auprès de la population. On part du terrain pour pouvoir mener des actions. Donc vraiment on part de la base pour pouvoir mener des actions sur le terrain. mais que ce soit des actions adaptées. Depuis des années, on se rend compte qu'au niveau de la prévention, il y a beaucoup de choses à faire. Donc, toutes ces actions ont du sens. Et je fais partie aussi du groupe Brenda. Donc, c'est pareil, ça fait partie de la CPTS. C'est du dépistage d'hypertension artérielle et du diabète, donc au sein de la population. Donc, c'est-à-dire, on vient... sur des lieux. Ça peut être une kermesse, ça peut être un marché, ça peut être une association qui va faire un événement. Et à ce moment-là, on a des ambassadrices qui vont au sein même de la population. Nous, on a un petit stand et puis on va faire une action. On propose aux gens, en cinq minutes, de pouvoir dépister aussi bien l'hypertension artérielle que le diabète. Et de ça... Ça nous permet éventuellement de dépister des gens qui pourraient éventuellement avoir des problèmes par la suite et après pouvoir avoir un suivi personnalisé au sein même de leur médecin traitant ou au sein même de l'établissement hospitalier le plus proche. Quand on dépiste quelqu'un qui est positif, on lui propose soit de le rappeler dans les 15 jours qui suivent, pour pouvoir éventuellement soit lui demander s'il a vu son médecin traitant par rapport au dépistage qu'on vient d'effectuer, ou on lui propose un rendez-vous au centre hospitalier le plus proche. J'ai parlé de ça aujourd'hui parce que je ne voulais pas parler de plaies, parce que je pense qu'il y a d'autres personnes qui vont parler des plaies. Et je pense que la CPTS, ça peut réunir des corps de métiers différents. Et donc, ça peut être une ressource pour l'ensemble de la CPTS. On a tous des qualités, on a tous des diplômes quelquefois différents. Moi, j'ai un diplôme de plaies et j'ai un diplôme de stomathérapie. Donc, ça peut aider éventuellement d'autres collègues au sein même de la CPTS. Je pense que le fait de faire partie de cette CPTS, de faire ses actions, ça peut donner du sens dans ma vie à moi et au sein même de la population. Je conseille éventuellement aux gens de rejoindre une CPTS dans laquelle ils puissent s'épanouir au niveau professionnel. Je pense que l'avenir, c'est la coordination des soins au sein même d'une équipe pluridisciplinaire. Le fait de travailler en équipe au sein même d'une CPTS, le patient est au cœur de la structure. Nous sommes toute une équipe. Le patient peut avoir une prise en charge beaucoup plus rapide, je pense, au niveau des soins, vu qu'on est toute une équipe. Et je pense que ça peut être beaucoup plus rapide dans la prise en charge, une grosse partie des pathologies. Actuellement, pour l'instant, il n'y a pas de parcours au niveau des plaies, mais c'est quelque chose à laquelle je pense, car j'ai aussi ma collègue qui est vice-présidente et qui voudrait aussi faire quelque chose au niveau des tatouages, au niveau des cancers du sein. Donc je pense qu'on va mettre des choses en place dans les années à venir. Lors des actions que l'on a faites au niveau de Brenda, on a fait des actions au sein même d'un marché. sur notre secteur et il y a eu des gens qui étaient positifs au niveau de l'hypertension artérielle. Ces gens-là ont été rappelés dans les 15 jours par rapport à la prise en charge, donc ils ont été pris en charge par leur médecin traitant et il y a eu un traitement qui a été mis en place et ainsi que des examens complémentaires suite à cette action. La CPTS regroupe à peu près une vingtaine de communes au sein même de notre structure. Et en effet, on est une équipe assez dynamique. Et c'est un peu grâce à notre président qui est très très dynamique, qui met en place des actions. Et on est très très sollicité aussi par les autres organismes dans la périphérie. Donc on a souvent des associations qui nous appellent au sein même de la CPTS pour pouvoir mener aussi des actions de prévention et d'action au sein même de la population. Il y a aussi un accord qui a été établi entre les centres hospitaliers de notre secteur et la CPTS où là aussi il y a des actions qui sont menées ensemble. Brendov fait partie d'une collaboration entre la CPTS et le centre hospitalier. Notre président de la CPTS fait partie aussi du DAC. Pour les situations complexes, on fait appel au DAC. Au niveau du projet justement Brenda, notre but aussi c'est de pouvoir éviter les complications qui sont liées au diabète et à l'hypertension artérielle parce qu'il y a beaucoup de complications qui sont liées à ces deux pathologies. Et le fait de dépister le plus rapidement possible, ça permet d'éviter justement toutes ces complications. Au tout départ, on a fait des actions dans les écoles par rapport au Covid. On a fait des actions où on apprenait aux enfants le lavage des mains, pourquoi c'était important. Et après, on a fait aussi des actions de prévention dans les supermarchés, où on apprenait le port du masque et le lavage des mains aux gens, en leur expliquant que c'était quand même important et comment les microbes pouvaient se véhiculer. Ensuite, on a ouvert le centre de vaccination dans l'urgence. Donc on a quand même vacciné plus de 80 000 personnes au sein même de notre secteur, ce qui est déjà quand même pas mal. De faire partie de ces CPTS, je me sens plus utile au sein même de ma communauté. Je me sens utile aussi au niveau de la prévention, car dans notre métier d'infirmière. On fait de la prévention, mais pas à aussi grande échelle. Si je pouvais avoir amour pour mes pères, je leur souhaite une longue carrière remplie de bonheur à faire notre métier.

  • Speaker #0

    Vous venez d'écouter un podcast chronique de plaie, le podcast de Urgo Médical. Vous avez aimé ? Pour découvrir d'autres témoignages de professionnels de santé, rendez-vous sur la page chronique-de-plaies.fr ou sur le compte Instagram chronique-de-plaies.

Description

🤝 Catherine, infirmière libérale et membre d’une CPTS, dévoile comment cette organisation révolutionne le parcours de soins des patients en favorisant prévention et collaboration. Une perspective inspirante sur les soins de proximité.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ils sont infirmiers et infirmières, médecins généralistes ou spécialistes, et ils repoussent chaque jour les limites de la science médicale. Bienvenue dans ce nouvel épisode Chronique de plaies, le podcast où nous donnons la parole à des professionnels de santé qui nous raconteront une histoire, une situation singulière qui a bouleversé et questionné leur quotidien, et nous partagerons leurs conseils et expériences en matière de prise en charge des plaies. Chronique de plaies est un média qui vous est proposé par Urgo Médical. la division du groupe familial français Urgo en charge d'innover dans le domaine de la cicatrisation des plaies.

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    Bonne Ă©coute !

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    Je m'appelle Catherine, je suis infirmière depuis 25 ans, 13 ans en libéral, en secteur rural. Je voulais parler de la CPTS car je fais partie de la CPTS depuis 3 ans. C'est un complément dans mon métier d'infirmière. Au sein même de la CPTS, on a des actions de prévention. On a quatre axes où l'on travaille. Il y a l'accès aux soins, qui est la priorité au niveau de l'État. La deuxième partie, on a les troubles 10. Il y a sport pour tous. Et après, la quatrième partie, c'est la parentalité. Moi, je fais partie de la parentalité, où on exerce des actions de prévention dans les écoles et ainsi qu'on mène des séances un peu plénières. auprès des parents. Je suis vice-présidente de la CPTS, donc je fais partie du bureau et je fais partie du groupe parentalité et là on exerce des actions. Ce qui m'a donné envie de rejoindre la CPTS c'est les actions de prévention qu'on peut mener auprès de la population. On part du terrain pour pouvoir mener des actions. Donc vraiment on part de la base pour pouvoir mener des actions sur le terrain. mais que ce soit des actions adaptées. Depuis des années, on se rend compte qu'au niveau de la prévention, il y a beaucoup de choses à faire. Donc, toutes ces actions ont du sens. Et je fais partie aussi du groupe Brenda. Donc, c'est pareil, ça fait partie de la CPTS. C'est du dépistage d'hypertension artérielle et du diabète, donc au sein de la population. Donc, c'est-à-dire, on vient... sur des lieux. Ça peut être une kermesse, ça peut être un marché, ça peut être une association qui va faire un événement. Et à ce moment-là, on a des ambassadrices qui vont au sein même de la population. Nous, on a un petit stand et puis on va faire une action. On propose aux gens, en cinq minutes, de pouvoir dépister aussi bien l'hypertension artérielle que le diabète. Et de ça... Ça nous permet éventuellement de dépister des gens qui pourraient éventuellement avoir des problèmes par la suite et après pouvoir avoir un suivi personnalisé au sein même de leur médecin traitant ou au sein même de l'établissement hospitalier le plus proche. Quand on dépiste quelqu'un qui est positif, on lui propose soit de le rappeler dans les 15 jours qui suivent, pour pouvoir éventuellement soit lui demander s'il a vu son médecin traitant par rapport au dépistage qu'on vient d'effectuer, ou on lui propose un rendez-vous au centre hospitalier le plus proche. J'ai parlé de ça aujourd'hui parce que je ne voulais pas parler de plaies, parce que je pense qu'il y a d'autres personnes qui vont parler des plaies. Et je pense que la CPTS, ça peut réunir des corps de métiers différents. Et donc, ça peut être une ressource pour l'ensemble de la CPTS. On a tous des qualités, on a tous des diplômes quelquefois différents. Moi, j'ai un diplôme de plaies et j'ai un diplôme de stomathérapie. Donc, ça peut aider éventuellement d'autres collègues au sein même de la CPTS. Je pense que le fait de faire partie de cette CPTS, de faire ses actions, ça peut donner du sens dans ma vie à moi et au sein même de la population. Je conseille éventuellement aux gens de rejoindre une CPTS dans laquelle ils puissent s'épanouir au niveau professionnel. Je pense que l'avenir, c'est la coordination des soins au sein même d'une équipe pluridisciplinaire. Le fait de travailler en équipe au sein même d'une CPTS, le patient est au cœur de la structure. Nous sommes toute une équipe. Le patient peut avoir une prise en charge beaucoup plus rapide, je pense, au niveau des soins, vu qu'on est toute une équipe. Et je pense que ça peut être beaucoup plus rapide dans la prise en charge, une grosse partie des pathologies. Actuellement, pour l'instant, il n'y a pas de parcours au niveau des plaies, mais c'est quelque chose à laquelle je pense, car j'ai aussi ma collègue qui est vice-présidente et qui voudrait aussi faire quelque chose au niveau des tatouages, au niveau des cancers du sein. Donc je pense qu'on va mettre des choses en place dans les années à venir. Lors des actions que l'on a faites au niveau de Brenda, on a fait des actions au sein même d'un marché. sur notre secteur et il y a eu des gens qui étaient positifs au niveau de l'hypertension artérielle. Ces gens-là ont été rappelés dans les 15 jours par rapport à la prise en charge, donc ils ont été pris en charge par leur médecin traitant et il y a eu un traitement qui a été mis en place et ainsi que des examens complémentaires suite à cette action. La CPTS regroupe à peu près une vingtaine de communes au sein même de notre structure. Et en effet, on est une équipe assez dynamique. Et c'est un peu grâce à notre président qui est très très dynamique, qui met en place des actions. Et on est très très sollicité aussi par les autres organismes dans la périphérie. Donc on a souvent des associations qui nous appellent au sein même de la CPTS pour pouvoir mener aussi des actions de prévention et d'action au sein même de la population. Il y a aussi un accord qui a été établi entre les centres hospitaliers de notre secteur et la CPTS où là aussi il y a des actions qui sont menées ensemble. Brendov fait partie d'une collaboration entre la CPTS et le centre hospitalier. Notre président de la CPTS fait partie aussi du DAC. Pour les situations complexes, on fait appel au DAC. Au niveau du projet justement Brenda, notre but aussi c'est de pouvoir éviter les complications qui sont liées au diabète et à l'hypertension artérielle parce qu'il y a beaucoup de complications qui sont liées à ces deux pathologies. Et le fait de dépister le plus rapidement possible, ça permet d'éviter justement toutes ces complications. Au tout départ, on a fait des actions dans les écoles par rapport au Covid. On a fait des actions où on apprenait aux enfants le lavage des mains, pourquoi c'était important. Et après, on a fait aussi des actions de prévention dans les supermarchés, où on apprenait le port du masque et le lavage des mains aux gens, en leur expliquant que c'était quand même important et comment les microbes pouvaient se véhiculer. Ensuite, on a ouvert le centre de vaccination dans l'urgence. Donc on a quand même vacciné plus de 80 000 personnes au sein même de notre secteur, ce qui est déjà quand même pas mal. De faire partie de ces CPTS, je me sens plus utile au sein même de ma communauté. Je me sens utile aussi au niveau de la prévention, car dans notre métier d'infirmière. On fait de la prévention, mais pas à aussi grande échelle. Si je pouvais avoir amour pour mes pères, je leur souhaite une longue carrière remplie de bonheur à faire notre métier.

  • Speaker #0

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  • Speaker #0

    Ils sont infirmiers et infirmières, médecins généralistes ou spécialistes, et ils repoussent chaque jour les limites de la science médicale. Bienvenue dans ce nouvel épisode Chronique de plaies, le podcast où nous donnons la parole à des professionnels de santé qui nous raconteront une histoire, une situation singulière qui a bouleversé et questionné leur quotidien, et nous partagerons leurs conseils et expériences en matière de prise en charge des plaies. Chronique de plaies est un média qui vous est proposé par Urgo Médical. la division du groupe familial français Urgo en charge d'innover dans le domaine de la cicatrisation des plaies.

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    Je m'appelle Catherine, je suis infirmière depuis 25 ans, 13 ans en libéral, en secteur rural. Je voulais parler de la CPTS car je fais partie de la CPTS depuis 3 ans. C'est un complément dans mon métier d'infirmière. Au sein même de la CPTS, on a des actions de prévention. On a quatre axes où l'on travaille. Il y a l'accès aux soins, qui est la priorité au niveau de l'État. La deuxième partie, on a les troubles 10. Il y a sport pour tous. Et après, la quatrième partie, c'est la parentalité. Moi, je fais partie de la parentalité, où on exerce des actions de prévention dans les écoles et ainsi qu'on mène des séances un peu plénières. auprès des parents. Je suis vice-présidente de la CPTS, donc je fais partie du bureau et je fais partie du groupe parentalité et là on exerce des actions. Ce qui m'a donné envie de rejoindre la CPTS c'est les actions de prévention qu'on peut mener auprès de la population. On part du terrain pour pouvoir mener des actions. Donc vraiment on part de la base pour pouvoir mener des actions sur le terrain. mais que ce soit des actions adaptées. Depuis des années, on se rend compte qu'au niveau de la prévention, il y a beaucoup de choses à faire. Donc, toutes ces actions ont du sens. Et je fais partie aussi du groupe Brenda. Donc, c'est pareil, ça fait partie de la CPTS. C'est du dépistage d'hypertension artérielle et du diabète, donc au sein de la population. Donc, c'est-à-dire, on vient... sur des lieux. Ça peut être une kermesse, ça peut être un marché, ça peut être une association qui va faire un événement. Et à ce moment-là, on a des ambassadrices qui vont au sein même de la population. Nous, on a un petit stand et puis on va faire une action. On propose aux gens, en cinq minutes, de pouvoir dépister aussi bien l'hypertension artérielle que le diabète. Et de ça... Ça nous permet éventuellement de dépister des gens qui pourraient éventuellement avoir des problèmes par la suite et après pouvoir avoir un suivi personnalisé au sein même de leur médecin traitant ou au sein même de l'établissement hospitalier le plus proche. Quand on dépiste quelqu'un qui est positif, on lui propose soit de le rappeler dans les 15 jours qui suivent, pour pouvoir éventuellement soit lui demander s'il a vu son médecin traitant par rapport au dépistage qu'on vient d'effectuer, ou on lui propose un rendez-vous au centre hospitalier le plus proche. J'ai parlé de ça aujourd'hui parce que je ne voulais pas parler de plaies, parce que je pense qu'il y a d'autres personnes qui vont parler des plaies. Et je pense que la CPTS, ça peut réunir des corps de métiers différents. Et donc, ça peut être une ressource pour l'ensemble de la CPTS. On a tous des qualités, on a tous des diplômes quelquefois différents. Moi, j'ai un diplôme de plaies et j'ai un diplôme de stomathérapie. Donc, ça peut aider éventuellement d'autres collègues au sein même de la CPTS. Je pense que le fait de faire partie de cette CPTS, de faire ses actions, ça peut donner du sens dans ma vie à moi et au sein même de la population. Je conseille éventuellement aux gens de rejoindre une CPTS dans laquelle ils puissent s'épanouir au niveau professionnel. Je pense que l'avenir, c'est la coordination des soins au sein même d'une équipe pluridisciplinaire. Le fait de travailler en équipe au sein même d'une CPTS, le patient est au cœur de la structure. Nous sommes toute une équipe. Le patient peut avoir une prise en charge beaucoup plus rapide, je pense, au niveau des soins, vu qu'on est toute une équipe. Et je pense que ça peut être beaucoup plus rapide dans la prise en charge, une grosse partie des pathologies. Actuellement, pour l'instant, il n'y a pas de parcours au niveau des plaies, mais c'est quelque chose à laquelle je pense, car j'ai aussi ma collègue qui est vice-présidente et qui voudrait aussi faire quelque chose au niveau des tatouages, au niveau des cancers du sein. Donc je pense qu'on va mettre des choses en place dans les années à venir. Lors des actions que l'on a faites au niveau de Brenda, on a fait des actions au sein même d'un marché. sur notre secteur et il y a eu des gens qui étaient positifs au niveau de l'hypertension artérielle. Ces gens-là ont été rappelés dans les 15 jours par rapport à la prise en charge, donc ils ont été pris en charge par leur médecin traitant et il y a eu un traitement qui a été mis en place et ainsi que des examens complémentaires suite à cette action. La CPTS regroupe à peu près une vingtaine de communes au sein même de notre structure. Et en effet, on est une équipe assez dynamique. Et c'est un peu grâce à notre président qui est très très dynamique, qui met en place des actions. Et on est très très sollicité aussi par les autres organismes dans la périphérie. Donc on a souvent des associations qui nous appellent au sein même de la CPTS pour pouvoir mener aussi des actions de prévention et d'action au sein même de la population. Il y a aussi un accord qui a été établi entre les centres hospitaliers de notre secteur et la CPTS où là aussi il y a des actions qui sont menées ensemble. Brendov fait partie d'une collaboration entre la CPTS et le centre hospitalier. Notre président de la CPTS fait partie aussi du DAC. Pour les situations complexes, on fait appel au DAC. Au niveau du projet justement Brenda, notre but aussi c'est de pouvoir éviter les complications qui sont liées au diabète et à l'hypertension artérielle parce qu'il y a beaucoup de complications qui sont liées à ces deux pathologies. Et le fait de dépister le plus rapidement possible, ça permet d'éviter justement toutes ces complications. Au tout départ, on a fait des actions dans les écoles par rapport au Covid. On a fait des actions où on apprenait aux enfants le lavage des mains, pourquoi c'était important. Et après, on a fait aussi des actions de prévention dans les supermarchés, où on apprenait le port du masque et le lavage des mains aux gens, en leur expliquant que c'était quand même important et comment les microbes pouvaient se véhiculer. Ensuite, on a ouvert le centre de vaccination dans l'urgence. Donc on a quand même vacciné plus de 80 000 personnes au sein même de notre secteur, ce qui est déjà quand même pas mal. De faire partie de ces CPTS, je me sens plus utile au sein même de ma communauté. Je me sens utile aussi au niveau de la prévention, car dans notre métier d'infirmière. On fait de la prévention, mais pas à aussi grande échelle. Si je pouvais avoir amour pour mes pères, je leur souhaite une longue carrière remplie de bonheur à faire notre métier.

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    Ils sont infirmiers et infirmières, médecins généralistes ou spécialistes, et ils repoussent chaque jour les limites de la science médicale. Bienvenue dans ce nouvel épisode Chronique de plaies, le podcast où nous donnons la parole à des professionnels de santé qui nous raconteront une histoire, une situation singulière qui a bouleversé et questionné leur quotidien, et nous partagerons leurs conseils et expériences en matière de prise en charge des plaies. Chronique de plaies est un média qui vous est proposé par Urgo Médical. la division du groupe familial français Urgo en charge d'innover dans le domaine de la cicatrisation des plaies.

  • Speaker #1

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  • Speaker #2

    Je m'appelle Catherine, je suis infirmière depuis 25 ans, 13 ans en libéral, en secteur rural. Je voulais parler de la CPTS car je fais partie de la CPTS depuis 3 ans. C'est un complément dans mon métier d'infirmière. Au sein même de la CPTS, on a des actions de prévention. On a quatre axes où l'on travaille. Il y a l'accès aux soins, qui est la priorité au niveau de l'État. La deuxième partie, on a les troubles 10. Il y a sport pour tous. Et après, la quatrième partie, c'est la parentalité. Moi, je fais partie de la parentalité, où on exerce des actions de prévention dans les écoles et ainsi qu'on mène des séances un peu plénières. auprès des parents. Je suis vice-présidente de la CPTS, donc je fais partie du bureau et je fais partie du groupe parentalité et là on exerce des actions. Ce qui m'a donné envie de rejoindre la CPTS c'est les actions de prévention qu'on peut mener auprès de la population. On part du terrain pour pouvoir mener des actions. Donc vraiment on part de la base pour pouvoir mener des actions sur le terrain. mais que ce soit des actions adaptées. Depuis des années, on se rend compte qu'au niveau de la prévention, il y a beaucoup de choses à faire. Donc, toutes ces actions ont du sens. Et je fais partie aussi du groupe Brenda. Donc, c'est pareil, ça fait partie de la CPTS. C'est du dépistage d'hypertension artérielle et du diabète, donc au sein de la population. Donc, c'est-à-dire, on vient... sur des lieux. Ça peut être une kermesse, ça peut être un marché, ça peut être une association qui va faire un événement. Et à ce moment-là, on a des ambassadrices qui vont au sein même de la population. Nous, on a un petit stand et puis on va faire une action. On propose aux gens, en cinq minutes, de pouvoir dépister aussi bien l'hypertension artérielle que le diabète. Et de ça... Ça nous permet éventuellement de dépister des gens qui pourraient éventuellement avoir des problèmes par la suite et après pouvoir avoir un suivi personnalisé au sein même de leur médecin traitant ou au sein même de l'établissement hospitalier le plus proche. Quand on dépiste quelqu'un qui est positif, on lui propose soit de le rappeler dans les 15 jours qui suivent, pour pouvoir éventuellement soit lui demander s'il a vu son médecin traitant par rapport au dépistage qu'on vient d'effectuer, ou on lui propose un rendez-vous au centre hospitalier le plus proche. J'ai parlé de ça aujourd'hui parce que je ne voulais pas parler de plaies, parce que je pense qu'il y a d'autres personnes qui vont parler des plaies. Et je pense que la CPTS, ça peut réunir des corps de métiers différents. Et donc, ça peut être une ressource pour l'ensemble de la CPTS. On a tous des qualités, on a tous des diplômes quelquefois différents. Moi, j'ai un diplôme de plaies et j'ai un diplôme de stomathérapie. Donc, ça peut aider éventuellement d'autres collègues au sein même de la CPTS. Je pense que le fait de faire partie de cette CPTS, de faire ses actions, ça peut donner du sens dans ma vie à moi et au sein même de la population. Je conseille éventuellement aux gens de rejoindre une CPTS dans laquelle ils puissent s'épanouir au niveau professionnel. Je pense que l'avenir, c'est la coordination des soins au sein même d'une équipe pluridisciplinaire. Le fait de travailler en équipe au sein même d'une CPTS, le patient est au cœur de la structure. Nous sommes toute une équipe. Le patient peut avoir une prise en charge beaucoup plus rapide, je pense, au niveau des soins, vu qu'on est toute une équipe. Et je pense que ça peut être beaucoup plus rapide dans la prise en charge, une grosse partie des pathologies. Actuellement, pour l'instant, il n'y a pas de parcours au niveau des plaies, mais c'est quelque chose à laquelle je pense, car j'ai aussi ma collègue qui est vice-présidente et qui voudrait aussi faire quelque chose au niveau des tatouages, au niveau des cancers du sein. Donc je pense qu'on va mettre des choses en place dans les années à venir. Lors des actions que l'on a faites au niveau de Brenda, on a fait des actions au sein même d'un marché. sur notre secteur et il y a eu des gens qui étaient positifs au niveau de l'hypertension artérielle. Ces gens-là ont été rappelés dans les 15 jours par rapport à la prise en charge, donc ils ont été pris en charge par leur médecin traitant et il y a eu un traitement qui a été mis en place et ainsi que des examens complémentaires suite à cette action. La CPTS regroupe à peu près une vingtaine de communes au sein même de notre structure. Et en effet, on est une équipe assez dynamique. Et c'est un peu grâce à notre président qui est très très dynamique, qui met en place des actions. Et on est très très sollicité aussi par les autres organismes dans la périphérie. Donc on a souvent des associations qui nous appellent au sein même de la CPTS pour pouvoir mener aussi des actions de prévention et d'action au sein même de la population. Il y a aussi un accord qui a été établi entre les centres hospitaliers de notre secteur et la CPTS où là aussi il y a des actions qui sont menées ensemble. Brendov fait partie d'une collaboration entre la CPTS et le centre hospitalier. Notre président de la CPTS fait partie aussi du DAC. Pour les situations complexes, on fait appel au DAC. Au niveau du projet justement Brenda, notre but aussi c'est de pouvoir éviter les complications qui sont liées au diabète et à l'hypertension artérielle parce qu'il y a beaucoup de complications qui sont liées à ces deux pathologies. Et le fait de dépister le plus rapidement possible, ça permet d'éviter justement toutes ces complications. Au tout départ, on a fait des actions dans les écoles par rapport au Covid. On a fait des actions où on apprenait aux enfants le lavage des mains, pourquoi c'était important. Et après, on a fait aussi des actions de prévention dans les supermarchés, où on apprenait le port du masque et le lavage des mains aux gens, en leur expliquant que c'était quand même important et comment les microbes pouvaient se véhiculer. Ensuite, on a ouvert le centre de vaccination dans l'urgence. Donc on a quand même vacciné plus de 80 000 personnes au sein même de notre secteur, ce qui est déjà quand même pas mal. De faire partie de ces CPTS, je me sens plus utile au sein même de ma communauté. Je me sens utile aussi au niveau de la prévention, car dans notre métier d'infirmière. On fait de la prévention, mais pas à aussi grande échelle. Si je pouvais avoir amour pour mes pères, je leur souhaite une longue carrière remplie de bonheur à faire notre métier.

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