Description
Marie-Claude Bomsel, vétérinaire extra-ordinaire (EnvA 1969) au 🎙 de Marine.
Si rien ne la prédestinait à devenir vétérinaire, son amour des animaux lui en a sans doute insufflé l’envie dès le plus jeune âge et son âme d’aventurière a fait le reste ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que son parcours professionnel atypique est digne d’un scénario d’Indiana Jones, véritable succession d’aventures palpitantes aux quatre coins du monde dont l’épicentre demeure la ménagerie du Jardin des plantes. Si beaucoup d’entre vous la connaissent déjà, elle nous livre ici des anecdotes truculentes sur les coulisses de sa trépidante carrière.
Issue d’un milieu bourgeois versaillais, Marie-Claude grandit au Chesnay au milieu d’animaux en tous genres (corbeaux, chouette, hamsters…). Grâce à une figure maternelle anarchiste et féministe, elle s’autorise à penser que tout est possible en tant que fille, même si elle devra se battre pour obtenir ce qu’elle veut. C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles elle a d’abord emprunté les sentiers battus, pour mieux en sortir ! Citadine éprise de nature 🌳, elle choisit vétérinaire par refuge alors même que ce métier jugé « salissant » (et donc inconvenant pour une jeune fille de bonne famille) lui est vivement déconseillé !
Quand elle intègre l’ENVA en 1965, elles ne sont que douze filles dans sa promo, ce qui lui semble déjà beaucoup pour l’époque. Apolitique à son entrée à l’école, elle s’intéresse néanmoins aux débats animés suscités par Mai 68 et se retrouve à battre le pavé et à importer les revendications de la Sorbonne dans l’enceinte même d’Alfort. Au cours de son cursus, elle découvre d’abord la rurale 🐮 à Montmirail (telle Marie-Antoinette aux champs), puis la canine 🐩 auprès d’une clientèle versaillaise dont elle ne partage pas les préoccupations. Fraichement diplômée, elle s’envole avec son futur mari (et néanmoins confrère) pour Calcutta en 1969. Ils passent ainsi plusieurs mois en Inde en pleine période hippie puis elle découvre la République de Centrafrique de Bokassa après un stage au zoo de Vincennes 🐅, avant de rejoindre l’Indonésie où elle est frappée par la beauté inimitable de Dame Nature.
A son retour, on lui propose un poste d’assistant à la ménagerie qu’elle accepte, bien que le salaire soit très en deçà de la rémunération des vétérinaires en clientèle. Elle est immédiatement séduite par ce lieu aux airs de Petit Trianon : Marie-Antoinette a enfin trouvé son hameau et y pose ses malles ! Celle qui allie la crinière du lion 🦁 au tempérament de lionne découvre la vie et les besoins des animaux en captivité et défriche le terrain notamment en matière d’anesthésie car les publications sont quasi-inexistantes. Pionnière dans ce domaine, elle initie donc un cycle de congrès sous l’égide de l’Allemagne de l’Est, mettant ainsi à profit ses connaissances géopolitiques. Si la ménagerie constitue son quartier général, elle n’en devient pas sédentaire pour autant et va continuer à sillonner la planète et les plateaux de tournage à des fins médiatiques et diplomatiques, toujours au service de l’amélioration des conditions de vie des animaux en captivité.
→ Nous retrouverons la suite des aventures trépidantes de Marie-Claude dès la semaine prochaine, dans l’épisode 2. Ne ratez pas le vol ✈️, prochaine escale : l’Empire du milieu 🐉!
🔗 Liens de l'épisode :
– Marie-Claude Bomsel : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Claude_Bomsel
– Nénette : https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9nette_(orang-outan)
Création : Marine Slove - Production : TÉMAvet - Hôte : Marine Slove - Enregistrement : Marine Slove - Montage : Stéphanie Patiny - Texte du synopsis : Annabelle Orszag - Musique : Chocolate Cookie Jam - An Jon