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Épisode #41 - Armèle Malavallon : Vétérinaire, jusqu’au bout de la plume

Épisode #41 - Armèle Malavallon : Vétérinaire, jusqu’au bout de la plume

1h39 |02/06/2023|

6006

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1h39 |02/06/2023|

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Description

Armèle Malavallon, vétérinaire romancière (Lyon Vetagro-sup 1997) au 🎙 de Marine.

Premier écrivain que nous avons le plaisir de recevoir, Armèle nous livre ses états d’âme avec beaucoup d’authenticité. Pour celle qui se rêvait Diane Fossey ou Simone de Beauvoir, la vie est pleine de rebondissements et de clins d’œil et vous allez voir qu’elle n’a rien à leur envier !

L’amour inconditionnel qu’elle porte aux animaux 🥰 depuis le berceau est éclipsé à l’adolescence par la littérature. Malgré des velléités littéraires assumées, ses très (trop !?) bons résultats scolaires déterminent une orientation scientifique et l’éloignent de ses aspirations. Vétérinaire est donc un choix par défaut ; le seul possible dans une filière qu’on lui a imposée.

Fascinée par la vie de son grand-oncle ambassadeur, elle ne rêve que de voyages et met donc un point d’honneur à décrocher un stage à l’IFREMER de Tahiti 🏝 dès son arrivée à l’école de Lyon où elle va mener une scolarité en dehors des sentiers battus. Elle débute les gardes de nuit dès la 3ème année ; une expérience qui va sérieusement entamer son capital confiance et son enthousiasme. A l’instar de Loïc Dombreval (#épisode 40), c’est un stage dans l’industrie pharmaceutique qui lui permet de prendre conscience que le métier qu’elle a choisi ne se limite pas à l’exercice libéral.

Grâce aux fonctions qu’elle occupe au sein du laboratoire de diagnostic de maladies infectieuses 🦠 pour les animaux de compagnie, elle conserve une connexion quotidienne avec le terrain. Elle finit pourtant par quitter la France pour le Vietnam, sous l’impulsion de son mari, parti faire son service militaire à l’étranger. Fraîchement débarquée à Saïgon, elle ne tarde pas à trouver un poste en alimentation animale. Cette belle aventure prend fin prématurément, quand elle rentre rejoindre son mari sur Montpellier ✈️ mais là encore elle rebondit et fonde une centrale d’achats pour l’export dont elle gardera la direction pendant 6 ans. 

Elle finit par passer sa thèse en 2007, dix ans après sa sortie de l’école et envisage alors sérieusement de reprendre le stétho. Mais malgré ses efforts, elle ne trouve pas de poste, ni dans l’industrie où on la trouve surqualifiée, ni en clientèle car le contexte est loin d’être aussi tendu qu’aujourd’hui. La littérature 📚et l’écriture retrouvent alors une place prépondérante dans sa vie. Après un concours de nouvelles sur le thème de l’amour au travail, elle participe à une expérience d’écriture collective pour l’émission « Au Field de la nuit », qui se révèle être bien plus qu’un tremplin dans le milieu, très fermé, de l’édition.

Séduite par la mécanique du polar, elle décide de placer son esprit scientifique au service de l’écriture ✒. En remportant le prix VSD du polar, son roman « Soleil noir » est publié en 2015, et c’est déjà une consécration car il récompense un choix de lecteurs avertis et non celui d’un jury. Après un deuxième roman paru en 2019, « Dans la peau », elle investit le terrain (miné ?!) de la maltraitance animale dans son thriller « La pire espèce » dans lequel deux vétos se retrouvent mêlés à l’intrigue. Malgré une culpabilité omniprésente de ne pas exercer, elle reste fière d’être vétérinaire. Et dans la vie de tous les jours, hors du microcosme de l’édition, c’est d’ailleurs son identité de vétérinaire qui la définit le mieux : véto un jour, véto toujours !

Crevettes 🦐 à Tahiti, porcs 🐷 et poulets au Vietnam et chimpanzés 🐒 au Congo, celle qui avait l’amour des mots et des animaux a su se réinventer et tracer sa voie, singulière, pour se réaliser pleinement : sans doute une source d’inspiration pour certains d’entre nous !


🔗 Liens de l'épisode : 

https://pacifique.ifremer.fr/ 

Au Field de la nuit

La pire espèce, Editions Ramsay, 2020


Création : Marine Slove - Production : TÉMAvet - Enregistrement : Marine Slove - Montage : Stéphanie Patiny - Textes : Annabelle Orszag - Musique : Chocolate Cookie Jam - An Jone

Description

Armèle Malavallon, vétérinaire romancière (Lyon Vetagro-sup 1997) au 🎙 de Marine.

Premier écrivain que nous avons le plaisir de recevoir, Armèle nous livre ses états d’âme avec beaucoup d’authenticité. Pour celle qui se rêvait Diane Fossey ou Simone de Beauvoir, la vie est pleine de rebondissements et de clins d’œil et vous allez voir qu’elle n’a rien à leur envier !

L’amour inconditionnel qu’elle porte aux animaux 🥰 depuis le berceau est éclipsé à l’adolescence par la littérature. Malgré des velléités littéraires assumées, ses très (trop !?) bons résultats scolaires déterminent une orientation scientifique et l’éloignent de ses aspirations. Vétérinaire est donc un choix par défaut ; le seul possible dans une filière qu’on lui a imposée.

Fascinée par la vie de son grand-oncle ambassadeur, elle ne rêve que de voyages et met donc un point d’honneur à décrocher un stage à l’IFREMER de Tahiti 🏝 dès son arrivée à l’école de Lyon où elle va mener une scolarité en dehors des sentiers battus. Elle débute les gardes de nuit dès la 3ème année ; une expérience qui va sérieusement entamer son capital confiance et son enthousiasme. A l’instar de Loïc Dombreval (#épisode 40), c’est un stage dans l’industrie pharmaceutique qui lui permet de prendre conscience que le métier qu’elle a choisi ne se limite pas à l’exercice libéral.

Grâce aux fonctions qu’elle occupe au sein du laboratoire de diagnostic de maladies infectieuses 🦠 pour les animaux de compagnie, elle conserve une connexion quotidienne avec le terrain. Elle finit pourtant par quitter la France pour le Vietnam, sous l’impulsion de son mari, parti faire son service militaire à l’étranger. Fraîchement débarquée à Saïgon, elle ne tarde pas à trouver un poste en alimentation animale. Cette belle aventure prend fin prématurément, quand elle rentre rejoindre son mari sur Montpellier ✈️ mais là encore elle rebondit et fonde une centrale d’achats pour l’export dont elle gardera la direction pendant 6 ans. 

Elle finit par passer sa thèse en 2007, dix ans après sa sortie de l’école et envisage alors sérieusement de reprendre le stétho. Mais malgré ses efforts, elle ne trouve pas de poste, ni dans l’industrie où on la trouve surqualifiée, ni en clientèle car le contexte est loin d’être aussi tendu qu’aujourd’hui. La littérature 📚et l’écriture retrouvent alors une place prépondérante dans sa vie. Après un concours de nouvelles sur le thème de l’amour au travail, elle participe à une expérience d’écriture collective pour l’émission « Au Field de la nuit », qui se révèle être bien plus qu’un tremplin dans le milieu, très fermé, de l’édition.

Séduite par la mécanique du polar, elle décide de placer son esprit scientifique au service de l’écriture ✒. En remportant le prix VSD du polar, son roman « Soleil noir » est publié en 2015, et c’est déjà une consécration car il récompense un choix de lecteurs avertis et non celui d’un jury. Après un deuxième roman paru en 2019, « Dans la peau », elle investit le terrain (miné ?!) de la maltraitance animale dans son thriller « La pire espèce » dans lequel deux vétos se retrouvent mêlés à l’intrigue. Malgré une culpabilité omniprésente de ne pas exercer, elle reste fière d’être vétérinaire. Et dans la vie de tous les jours, hors du microcosme de l’édition, c’est d’ailleurs son identité de vétérinaire qui la définit le mieux : véto un jour, véto toujours !

Crevettes 🦐 à Tahiti, porcs 🐷 et poulets au Vietnam et chimpanzés 🐒 au Congo, celle qui avait l’amour des mots et des animaux a su se réinventer et tracer sa voie, singulière, pour se réaliser pleinement : sans doute une source d’inspiration pour certains d’entre nous !


🔗 Liens de l'épisode : 

https://pacifique.ifremer.fr/ 

Au Field de la nuit

La pire espèce, Editions Ramsay, 2020


Création : Marine Slove - Production : TÉMAvet - Enregistrement : Marine Slove - Montage : Stéphanie Patiny - Textes : Annabelle Orszag - Musique : Chocolate Cookie Jam - An Jone

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Armèle Malavallon, vétérinaire romancière (Lyon Vetagro-sup 1997) au 🎙 de Marine.

Premier écrivain que nous avons le plaisir de recevoir, Armèle nous livre ses états d’âme avec beaucoup d’authenticité. Pour celle qui se rêvait Diane Fossey ou Simone de Beauvoir, la vie est pleine de rebondissements et de clins d’œil et vous allez voir qu’elle n’a rien à leur envier !

L’amour inconditionnel qu’elle porte aux animaux 🥰 depuis le berceau est éclipsé à l’adolescence par la littérature. Malgré des velléités littéraires assumées, ses très (trop !?) bons résultats scolaires déterminent une orientation scientifique et l’éloignent de ses aspirations. Vétérinaire est donc un choix par défaut ; le seul possible dans une filière qu’on lui a imposée.

Fascinée par la vie de son grand-oncle ambassadeur, elle ne rêve que de voyages et met donc un point d’honneur à décrocher un stage à l’IFREMER de Tahiti 🏝 dès son arrivée à l’école de Lyon où elle va mener une scolarité en dehors des sentiers battus. Elle débute les gardes de nuit dès la 3ème année ; une expérience qui va sérieusement entamer son capital confiance et son enthousiasme. A l’instar de Loïc Dombreval (#épisode 40), c’est un stage dans l’industrie pharmaceutique qui lui permet de prendre conscience que le métier qu’elle a choisi ne se limite pas à l’exercice libéral.

Grâce aux fonctions qu’elle occupe au sein du laboratoire de diagnostic de maladies infectieuses 🦠 pour les animaux de compagnie, elle conserve une connexion quotidienne avec le terrain. Elle finit pourtant par quitter la France pour le Vietnam, sous l’impulsion de son mari, parti faire son service militaire à l’étranger. Fraîchement débarquée à Saïgon, elle ne tarde pas à trouver un poste en alimentation animale. Cette belle aventure prend fin prématurément, quand elle rentre rejoindre son mari sur Montpellier ✈️ mais là encore elle rebondit et fonde une centrale d’achats pour l’export dont elle gardera la direction pendant 6 ans. 

Elle finit par passer sa thèse en 2007, dix ans après sa sortie de l’école et envisage alors sérieusement de reprendre le stétho. Mais malgré ses efforts, elle ne trouve pas de poste, ni dans l’industrie où on la trouve surqualifiée, ni en clientèle car le contexte est loin d’être aussi tendu qu’aujourd’hui. La littérature 📚et l’écriture retrouvent alors une place prépondérante dans sa vie. Après un concours de nouvelles sur le thème de l’amour au travail, elle participe à une expérience d’écriture collective pour l’émission « Au Field de la nuit », qui se révèle être bien plus qu’un tremplin dans le milieu, très fermé, de l’édition.

Séduite par la mécanique du polar, elle décide de placer son esprit scientifique au service de l’écriture ✒. En remportant le prix VSD du polar, son roman « Soleil noir » est publié en 2015, et c’est déjà une consécration car il récompense un choix de lecteurs avertis et non celui d’un jury. Après un deuxième roman paru en 2019, « Dans la peau », elle investit le terrain (miné ?!) de la maltraitance animale dans son thriller « La pire espèce » dans lequel deux vétos se retrouvent mêlés à l’intrigue. Malgré une culpabilité omniprésente de ne pas exercer, elle reste fière d’être vétérinaire. Et dans la vie de tous les jours, hors du microcosme de l’édition, c’est d’ailleurs son identité de vétérinaire qui la définit le mieux : véto un jour, véto toujours !

Crevettes 🦐 à Tahiti, porcs 🐷 et poulets au Vietnam et chimpanzés 🐒 au Congo, celle qui avait l’amour des mots et des animaux a su se réinventer et tracer sa voie, singulière, pour se réaliser pleinement : sans doute une source d’inspiration pour certains d’entre nous !


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La pire espèce, Editions Ramsay, 2020


Création : Marine Slove - Production : TÉMAvet - Enregistrement : Marine Slove - Montage : Stéphanie Patiny - Textes : Annabelle Orszag - Musique : Chocolate Cookie Jam - An Jone

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Armèle Malavallon, vétérinaire romancière (Lyon Vetagro-sup 1997) au 🎙 de Marine.

Premier écrivain que nous avons le plaisir de recevoir, Armèle nous livre ses états d’âme avec beaucoup d’authenticité. Pour celle qui se rêvait Diane Fossey ou Simone de Beauvoir, la vie est pleine de rebondissements et de clins d’œil et vous allez voir qu’elle n’a rien à leur envier !

L’amour inconditionnel qu’elle porte aux animaux 🥰 depuis le berceau est éclipsé à l’adolescence par la littérature. Malgré des velléités littéraires assumées, ses très (trop !?) bons résultats scolaires déterminent une orientation scientifique et l’éloignent de ses aspirations. Vétérinaire est donc un choix par défaut ; le seul possible dans une filière qu’on lui a imposée.

Fascinée par la vie de son grand-oncle ambassadeur, elle ne rêve que de voyages et met donc un point d’honneur à décrocher un stage à l’IFREMER de Tahiti 🏝 dès son arrivée à l’école de Lyon où elle va mener une scolarité en dehors des sentiers battus. Elle débute les gardes de nuit dès la 3ème année ; une expérience qui va sérieusement entamer son capital confiance et son enthousiasme. A l’instar de Loïc Dombreval (#épisode 40), c’est un stage dans l’industrie pharmaceutique qui lui permet de prendre conscience que le métier qu’elle a choisi ne se limite pas à l’exercice libéral.

Grâce aux fonctions qu’elle occupe au sein du laboratoire de diagnostic de maladies infectieuses 🦠 pour les animaux de compagnie, elle conserve une connexion quotidienne avec le terrain. Elle finit pourtant par quitter la France pour le Vietnam, sous l’impulsion de son mari, parti faire son service militaire à l’étranger. Fraîchement débarquée à Saïgon, elle ne tarde pas à trouver un poste en alimentation animale. Cette belle aventure prend fin prématurément, quand elle rentre rejoindre son mari sur Montpellier ✈️ mais là encore elle rebondit et fonde une centrale d’achats pour l’export dont elle gardera la direction pendant 6 ans. 

Elle finit par passer sa thèse en 2007, dix ans après sa sortie de l’école et envisage alors sérieusement de reprendre le stétho. Mais malgré ses efforts, elle ne trouve pas de poste, ni dans l’industrie où on la trouve surqualifiée, ni en clientèle car le contexte est loin d’être aussi tendu qu’aujourd’hui. La littérature 📚et l’écriture retrouvent alors une place prépondérante dans sa vie. Après un concours de nouvelles sur le thème de l’amour au travail, elle participe à une expérience d’écriture collective pour l’émission « Au Field de la nuit », qui se révèle être bien plus qu’un tremplin dans le milieu, très fermé, de l’édition.

Séduite par la mécanique du polar, elle décide de placer son esprit scientifique au service de l’écriture ✒. En remportant le prix VSD du polar, son roman « Soleil noir » est publié en 2015, et c’est déjà une consécration car il récompense un choix de lecteurs avertis et non celui d’un jury. Après un deuxième roman paru en 2019, « Dans la peau », elle investit le terrain (miné ?!) de la maltraitance animale dans son thriller « La pire espèce » dans lequel deux vétos se retrouvent mêlés à l’intrigue. Malgré une culpabilité omniprésente de ne pas exercer, elle reste fière d’être vétérinaire. Et dans la vie de tous les jours, hors du microcosme de l’édition, c’est d’ailleurs son identité de vétérinaire qui la définit le mieux : véto un jour, véto toujours !

Crevettes 🦐 à Tahiti, porcs 🐷 et poulets au Vietnam et chimpanzés 🐒 au Congo, celle qui avait l’amour des mots et des animaux a su se réinventer et tracer sa voie, singulière, pour se réaliser pleinement : sans doute une source d’inspiration pour certains d’entre nous !


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La pire espèce, Editions Ramsay, 2020


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