Description
Sophie Wilford, vétérinaire multicasquettes (Liège 2007) au 🎙 de Marine.
La plupart d’entre vous connaissent Sophie, ou du moins sa voix puisqu’elle a mené l’interview de nombreux invités de ce podcast. Il nous paraissait donc légitime de lui donner à son tour la parole, pour clore en beauté cette première saison ; et vous allez voir qu’elle a des choses à dire !
Pour cette anglo-belge bercée par les chroniques de James Herriot (jeune véto de campagne des années 30), le métier de vétérinaire 🩺 est une évidence dès l’enfance. Après 3 ans à Namur, 3 ans à Liège et de nombreux stages, elle entre dans la vie active en clientèle mixte au Royaume-Uni. Après une première expérience décevante, elle trouve un poste dans une structure CN/EQ à l’esprit familial et bienveillant, typique de l’approche anthropomorphique anglosaxonne des soins vétérinaires. Elle y acquiert confiance et esprit d’équipe dans une ambiance stimulante et confraternelle.
Forte de ce bagage pratique, elle envisage de poursuivre sa formation en équine. Tandis qu’elle postule pour un internat 🐴, elle part faire du volontariat ✈️ avec son mari dans de lointaines contrées, pour assouvir un désir de voyages et d’aventures. La Thaïlande puis le Pérou 🦙, lui montrent un autre visage du métier de vétérinaire ; pour faire face aux problématiques avec les moyens du bord, il faut faire preuve de débrouillardise et de pragmatisme. A son retour, elle profite pleinement de son clinicat au pays de Galles car elle a déjà une bonne expérience terrain.
Dans la continuité, elle intègre la résidence de médecine interne en équine au Royal College of London. Mais là les choses se gâtent… guerres intestines, stress et angoisses transforment ces 3 années de spécialisation en long calvaire 😰. Elle doit faire face à une situation complexe à la fois professionnellement et personnellement. Malgré une chute vertigineuse d’estime de soi et un divorce, elle s’accroche pour aller au bout du cursus. Elle n’hésite pas à faire des emprunts pour s’octroyer des pauses salvatrices en choisissant des stages au bout du monde. Il n’y a pas à dire, la néonat’ en Australie 🐨 a un petit parfum d’exotisme ! Epuisée moralement et physiquement, elle diffère le passage du Board et quitte à contre cœur le secteur libéral pour le secteur privé.
Son entrée chez Audevard marque un virage à 180°. Estimée pour ses compétences, elle retrouve également des horaires décents et le plaisir indicible d’une pause dèj 🍽! Au bout de 3 ans, elle se décide à passer le Board. Avec une volonté de fer, elle s’astreint à réviser✍️ tous les soirs et les week-ends pendant 6 mois. Et même si elle s’est éloignée de la pratique, sa ténacité est couronnée de succès 🎉. Les ambitions du laboratoire évoluent et ses envies aussi. Elle brigue de nouvelles fonctions au marketing. Sa soif d’apprendre, inextinguible, la pousse à entreprendre un MBA, pour acquérir des compétences commerciales et mieux appréhender les rouages de l’entreprise. Après 5 années, Sophie quitte le secteur privé pour l’entreprenariat mais le covid s’invite dans l’équation.
Son projet de télémédecine en équine voit le jour quelques mois plus tard. L’essence de See my vet est d’améliorer le quotidien des vétérinaires, ce qui implique d’aller bien au-delà d’une appli. Elle poursuit donc dans cette voie au sein du groupe QOVETIA, à plus grande échelle. Parallèlement, elle rejoint l’équipe de Vet’o micro, pour notre plus grand plaisir (et le vôtre j’espère !). Un burn-out l’a malheureusement tenue éloignée des ondes ces derniers mois mais son sourire et son énergie sont déjà de retour comme vous allez le constater en l’écoutant.
🔗 Liens de l'épisode :
- Interview de Sophie sur TÉMAvet
Création : Marine Slove - Production : TÉMAvet - Enregistrement : Marine Slove - Montage : Stéphanie Patiny - Textes : Annabelle Orszag - Musique : Chocolate Cookie Jam - An Jone