Charlotte a traversé des épreuves très difficiles.
Elle perd sa maman alors qu’elle n’a que 7 ans, et grandit auprès d’un père aimant issu d'un milieu social modeste.
La véritable bascule se produit lorsqu’elle intègre une école située dans un quartier aisé. Pour la première fois, elle se confronte à un univers social bien plus privilégié que le sien.
C’est là, selon ses mots, que “le monstre” de l’addiction au shopping commence à grandir : Charlotte veut ressembler à ses camarades, avoir les mêmes vêtements, les mêmes objets – mais elle n’en a pas les moyens.
Son père décède alors qu’elle n’a que 18 ans. Elle poursuit malgré tout ses études, portée par l’envie de réussir… et de pouvoir, enfin, s’offrir ces sacs et ces chaussures qui symbolisent pour elle la réussite et l’appartenance.
Dès qu’elle commence à gagner sa vie, elle vit au-dessus de ses moyens. Elle ne cherche pas à être elle-même, mais à incarner une version idéalisée d’elle-même, façonnée par le regard des autres.
Pendant des années, elle est persuadée que cette quête de possession est essentielle à son bonheur.
Mais un jour, alors qu’un de ses proches est hospitalisé, elle dépense chaque soir compulsivement pour ne pas penser à la douleur. Jusqu’à ce que la réception de ses colis ne lui procure plus de joie, mais un sentiment d’oppression, d’étouffement.
Charlotte prend alors la parole sur les réseaux sociaux. Elle avoue à sa communauté qu’elle est addict au shopping, et qu’elle veut reprendre le contrôle.
Contre toute attente, son témoignage résonne puissamment. Elle est submergée de messages et décide de transformer cette expérience en force : aujourd’hui, elle propose des méthodes pour aider d’autres personnes à s’en sortir.
Notre échange est authentique, sensible et sincère.
Je vous souhaite une très bonne écoute.
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