Le changement climatique redessine les contours du risque, plaçant le monde de l'assurance à un carrefour critique. La multiplication des crises liées au climat laisse présager une hausse continue de la sinistralité et donc du risque. Comment protéger l'ensemble des territoires quand les catastrophes naturelles s'intensifient et que le coût des sinistres menace d’atteindre des sommets vertigineux ? Le modèle assuranciel traditionnel peut-il encore tenir ses promesses dans cette nouvelle ère d'incertitude ? Lorsqu’un risque devient plus que probable, est-il encore assurable ? Comment les assureurs peuvent ils se réinventer ? Avec Lucas Deutsch, cofondateur du cabinet d'étude Sinonvirgule, co-auteur en 2023 du livre blanc « Peut-on assurer un monde qui s'effondre ? », nous explorons les stratégies innovantes que les assureurs développent pour préserver leur mission fondamentale : offrir un filet de sécurité accessible à tous, malgré les turbulences climatiques qui bousculent les fondements mêmes de leur métier. Enregistré à Sèvres, le 2 avril 2025 Invitée : Lucas Deutsch Musiques : Guy et Elisabeth Skornik Production : Go On Media Editeur : Caisse des Dépôts Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Alors que la France fait face à une crise du logement majeure avec un besoin de 518 000 logements par an d'ici 2040 pour répondre à la demande croissante, selon une étude de l’Union sociale pour l’habitat, la transformation de locaux d'activités en logements émerge comme une solution prometteuse. Cette transformation, qui ne se limite pas aux seuls bureaux (représentant seulement 25% des conversions) mais inclut aussi des locaux agricoles et publics, nécessite une approche sur-mesure et fait intervenir de nouveaux acteurs. Malgré des défis techniques, réglementaires et économiques importants. la transformation de locaux d’activité en logement qui s’impose comme une partie crédible de la solution à la crise du logement, représente déjà plus de 216 000 logements autorisés entre 2013 et 2022. Anne-Laure Jourdheuil, maîtresse de conférences à l’Université Paris-Nanterre et chercheuse au laboratoire architecture, ville, urbanisme et environnement, nous aide à mieux cerner cette opportunité. Enregistré à Sèvres, le 10 février 2025 Invitée : Anne-Laure Jourdheuil Musiques : Guy et Elisabeth Skornik Production : Go On Media Editeur : Caisse des Dépôts Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Quel avenir pour les stations de ski face au changement climatique ? Avec 53,9 millions de journées skieurs par an la France se place au 2e rang mondial du tourisme hivernal juste derrière les États-Unis. Un dynamisme que l'on doit au plan neige initié par l'Etat dans les années 60 et 70 dont la construction de nombreuses stations de sports d'hiver était le fer de lance. Ces développements politiques ont rendu la montagne économiquement dépendante au ski dont l'avenir est aujourd'hui questionné par les changements climatiques. A titre d'exemple, et bien que les impacts ne soient pas homogènes sur l'ensemble du domaine skiable, on estime à au moins trente jours le raccourcissement des périodes d'enneigement d'ici 2050. Le modèle économique de la montagne, historiquement centré sur le ski, est donc appelé à se transformer, et à être vu comme un écosystème vivant à préserver et à valoriser différemment pour maintenir l'habitabilité et l'attractivité économique des territoires de montagne. Avec Sandra Picard, directrice de la communication et de la RSE de la Compagnie des Alpes, leader mondial de l’exploitation des domaines skiables avec plus de 15 sites en France et à l’international, nous allons explorer les stratégies d'adaptation souhaitables pour redonner du souffle à la montagne, penser leur développement de manière holistique et placer la durabilité au cœur de leur modèle. Enregistré à Sèvres, le 8 janvier 2025 Invitée : Sandra Picard Musiques : Guy et Elisabeth Skornik Production : Go On Media Editeur : Caisse des Dépôts Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L’engouement des consommateurs pour le bio s’essouffle. Le prix constitue un frein pour la majorité des consommateurs, contraints, avec le retour de l’inflation, à des arbitrages pour préserver leur pouvoir d’achat. Les Français peinent aussi à s’y retrouver dans la jungle des labels. Dans son étude « Agriculture bio, quels débouchés pour sauver la filière ? », publié en janvier 2024, la Fondation pour la Nature et l'Homme (FNH) pointe du doigt l'essoufflement de la dynamique de conversion des terres agricoles et alerte sur le retard pris au regard des objectifs du plan Ambition bio 2030. En cause, l'insuffisance de débouchés pour le bio. Restauration collective, restauration commerciale, grande distribution, comment stimuler la demande pour redonner du souffle à l'offre ? Eclairage avec Thomas Uthayakumar, directeur des programmes et du plaidoyer de la FNH. Enregistré à Sèvres, le 6 novembre 2024 Invitée : Thomas Uthayakumar Musiques : Guy et Elisabeth Skornik Production : Go On Media Editeur : Caisse des Dépôts Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aurons-nous toujours une eau de qualité, abondante et peu coûteuse à notre disposition ? La qualité et la disponibilité de l’eau ne cessent de se dégrader et de s’amenuiser sous les effets du changement climatique, affectant le cycle de l’eau, et de la pression anthropique (irrigation à grande échelle, transformation des cours d’eau et du paysage, rejets chimiques dans les milieux aquatiques, dégradation des sources de captages…), tandis que s’exacerbent les tensions suscitées autour du partage de l’eau et de sa raréfaction.   Quelles sont les solutions pour réparer et apaiser ? La vision qui s’impose aujourd’hui passe par la remise en cause - ou du moins l’adaptation - des pratiques intensives, agricoles et industrielles, l’adoption de solutions fondées sur la nature, mais aussi la mise en place de lieux de négociations élargies pour parvenir à un partage équitable entre tous. Est-il possible de concilier des intérêts divergents ? Comment remettre tout le monde autour de la table ? Quel rôle peuvent ou doivent jouer les pouvoirs publics ? Sommes-nous prêts à prendre le virage ? Eclairage avec François Bafoil, directeur de recherche émérite au CNRS. Enregistré à Sèvres, le 27 septembre 2024 Invitée : François Bafoil Musiques : Guy et Elisabeth Skornik Production : Go On Media Editeur : Caisse des Dépôts Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le climat menace-t-il la finance ? Nos sociétés, et de nombreux pans de notre économie, sont confrontés à des risques climatiques dont la survenue gagne en fréquence et en intensité. Les institutions financières sont, elles aussi, concernées, via leur portefeuille de prêts ou d’investissements. Sous la pression des régulateurs et superviseurs, le secteur financier a pris conscience de sa vulnérabilité face au climat et de la nécessité de développer de nouveaux modèles intégrant les effets du changement climatique afin de renforcer sa stabilité.  Risques physiques, risques de transition, quels sont les principaux risques encourus ? Quels scénarios les institutions financières doivent-elles construire pour affronter ces risques ? Quels virages sont-elles prêtes à prendre ? Eclairage avec Camille Laurens -Villain, experte risques climatiques et ESG au sein du Département Politique Durable de la Caisse des Dépôts. Enregistré à Sèvres, le 4 septembre 2024 Invitée : Camille Laurens-Villain Musiques : Guy et Elisabeth Skornik Production : Go On Media Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Nos forêts françaises se portent-elles bien ?  Face aux aléas climatiques, aux incendies de forêts ou encore aux attaques de ravageurs en augmentation ces dernières années, la santé des forêts est devenue un sujet de préoccupation majeur pour le monde forestier. Au quotidien, les gestionnaires suivent et mesurent l’état de santé des écosystèmes forestiers, s’efforcent de mieux comprendre les phénomènes qui l’affectent et établissent des diagnostics pour anticiper les crises sanitaires.Parce que le climat change, les pratiques forestières évoluent pour mieux anticiper et atténuer ses effets sur la forêt. Diversification des essences, mise en place d’ilots de sénescence, régénération, … la diversité, la complexité des situations et surtout, l’incertitude sur de nombreux paramètres impliquent qu’il n’existe pas UNE mais DES solutions adaptées à chaque contexte. Pour rester en bonne santé, la  moitié de la forêt française pourrait avoir changé de visage d'ici 50 ans.Qui de mieux pour nous en parler que Damien Lauvin ? Cet amoureux de la forêt, issu d'une famille proche de la terre, arpente les bois depuis sa plus tendre enfance et a fait de sa passion de toujours le métier qu’il exerce aujourd’hui, celui de chargé d’études au sein de la Société Forestière.Enregistré à Sèvres, le 2 juillet 2024Invité :  Damien LauvinMusiques : Guy et Elisabeth SkornikProduction : Go On Media Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Que savons des sols qui se trouvent sous nos pieds ? Les sols de nos villes ne sont pas uniquement des surfaces sur lesquelles nous nous déplaçons et construisons. Ce sont aussi des milieux vivants qui remplissent des fonctions essentielles à l’habitabilité de la Terre.Cependant, ils subissent de fortes pressions. Dégradés, lessivés, artificialisés, épuisés, les sols urbains sont soumis à des dommages aux conséquences délétères, et parfois irréparables. Selon les types de sol, 100 à 1000 ans sont nécessaires pour créer 1 cm de sol. En cause, notre méconnaissance des sols et nos pratiques d’aménagement. Alors n’est-il pas de temps de changer de regard ? Sommes nous prêts à prendre le virage ?Audrey Guiraud, environnementaliste et responsable de l’agence Citadia Sud-Ouest (groupe SCET), nous invite à changer de regard sur la fabrique de la ville en convoquant un nouvel imaginaire urbain : ménager plutôt qu'aménager le territoire. Il est temps d’envisager les sols non plus en tant que simple surface à construire, mais comme une épaisseur vivante dont il faut préserver la qualité pour améliorer l’habitabilité des villes et faire face aux changements climatiques.Enregistré à Montauban, le 16 juin 2024Invité : Audrey GuiraudMusiques : Guy et Elisabeth Skornik Production : Go On Media Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.