Description

Le Dr. Leon Schreiber, Ministre de l'Intérieur, a dévoilé l'Autorisation de Voyage Électronique (ETA), un système numérique et automatisé, propulsé par l'IA, destiné à remplacer les visas papier et à fluidifier les formalités d'entrée.

Découvrez comment ce processus simplifié, impliquant une demande en ligne avec capture biométrique (selfie et scan de passeport) et une approbation potentiellement quasi instantanée, sera déployé par phases, débutant avec les voyageurs de Chine, d'Inde, d'Indonésie et du Mexique arrivant aux aéroports d'O.R. Tambo et du Cap.

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Transcription

• Speaker #0

  Paré au départ, c'est le podcast de l'agence Visa Mundi. Sur plusieurs dizaines de destinations, Visa Mundi simplifie le parcours de tous les voyageurs en aidant à l'obtention du bon document au bon moment. Rendez-vous sur visamundi.co, bonne écoute !

• Speaker #1

  L'Afrique du Sud accueille le G20 en novembre et pile au bon moment, on a une nouvelle intéressante pour les voyageurs. Ils modernisent leur formalité d'entrée.

• Speaker #2

  On parle du nouveau système d'autorisation. électronique de voyage qu'ils appellent ETA. C'est une vraie transformation numérique pour rendre les courses et heures touristiques plus simples. Ça remplace le visa papier classique pour certaines nationalités.

• Speaker #1

  Et pour en parler, on se base sur les annonces officielles du gouvernement sud-africain, des articles de presse spécialisés et puis les listes à jour des pays exemptés de visa. D'accord. Donc, notre objectif aujourd'hui, c'est de décortiquer un peu ce nouveau système ETA. Qui est concerné pour commencer ? Et puis, faire un point rapide sur qui n'a déjà pas besoin de visa. Bref, clarifier tout ça pour un voyage là-bas. Alors concrètement, c'est TTA, comment ça marche ?

• Speaker #2

  Alors, c'est un système qui est 100% en ligne. On fait une demande pour une autorisation de voyage, pour du tourisme, jusqu'à 90 jours. Et c'est renouvelable une fois, apparemment.

• Speaker #1

  Ah, d'accord.

• Speaker #2

  Pour les nationalités qui sont concernées, ça remplace la procédure de visa classique. Tout se fera sur une plateforme web. Bon, l'adresse exacte, on ne l'a pas encore.

• Speaker #1

  Ok.

• Speaker #2

  Il faudra donner quelques infos, une photo de son passeport, un selfie pour la biométrie. C'est assez simple et remplir un formulaire simplifié.

• Speaker #1

  Et j'ai lu que c'était hyper rapide. Grâce à l'intelligence artificielle, c'est ça ? Validation en quelques minutes. Ça paraît presque trop beau.

• Speaker #2

  Ben oui, c'est l'idée. Il parle à d'environ 40 contrôles automatiques qui permettent cette rapidité. Et à la fin, on reçoit un document numérique avec un QR code. Pratique. Oui, qu'on peut intégrer dans son téléphone, Google Wallet, Apple Wallet. C'est censé être très fluide. Par contre, attention. Oui ? Il faudra quand même aussi remplir une déclaration douanière en ligne sur le site du SARS avant de partir. C'est un autre truc à ne pas oublier.

• Speaker #1

  D'accord, notez. Les officiels sud-africains ont l'air très, très enthousiastes. Le ministre Léon Schreiber parle de fin des files d'attente, de lutte contre la fraude. Et la ministre du tourisme Patricia Delisle dit même que c'est un game changer. Pourquoi tant d'enthousiasme ?

• Speaker #2

  Au-delà de la simplification technique, C'est vu comme un signal fort, je pense. L'Afrique du Sud veut montrer qu'elle se modernise, qu'elle veut vraiment faciliter l'arrivée des touristes. Pour certains grands pays émetteurs de touristes, comme la Chine ou l'Inde, où obtenir un visa peut être compliqué, ça peut vraiment changer la donne. C'est aussi une question d'image, bien sûr. Montrer un visage moderne et accueillant dès l'arrivée.

• Speaker #1

  Je vois. Et alors, qui sont les premiers concernés ? Et ça commence quand exactement ?

• Speaker #2

  Alors, c'est un déploiement en plusieurs phases. Fin septembre 2025, ils commencent les tests utilisateurs. Ensuite... Mi-octobre, c'est la phase 1, mais attention, c'est uniquement pour les délégués du G20 qui viennent de Chine, d'Inde, d'Indonésie et du Mexique. Et seulement s'ils arrivent aux aéroports de Johannesburg ou du Cap.

• Speaker #1

  D'accord, très ciblé au début.

• Speaker #2

  Voilà. Et c'est seulement après le sommet, fin novembre 2025, que la phase 2 s'ouvre à tous les touristes venant de ces quatre pays.

• Speaker #1

  Bon. Et pour les voyageurs, je ne sais pas moi, d'Europe, d'Amérique ?

• Speaker #2

  Alors, l'extension est prévue, mais plus tard. Progressivement... à tous les pays qui aujourd'hui ont besoin d'un visa pour l'Afrique du Sud. L'idée, c'est aussi d'intégrer d'autres types de visas à terme et même de déployer la reconnaissance faciale aux frontières.

• Speaker #1

  Ah oui, la reconnaissance faciale. Bon, point super important. Alors, si je voyage avec un passeport français ou allemand, britannique, américain, canadien, enfin, tous ces pays qui n'ont déjà pas besoin de visa pour un court séjour, est-ce que cette ETA nous concerne ? Non,

• Speaker #2

  absolument pas. Pour l'instant, en tout cas. C'est la clarification essentielle. L'ETA, c'est une autorisation électronique. pour ceux qui, normalement, devraient demander un visa. D'accord. Ce n'est pas un visa en soi. Pour toutes les nationalités qui sont déjà exemptées, et il y en a beaucoup, souvent pour 30 ou 90 jours, rien ne change.

• Speaker #1

  Donc, pour un Français qui part en vacances trois semaines, comme avant.

• Speaker #2

  Exactement. Passport valide, et c'est tout pour l'entrée. La liste récente des exemptions le confirme. Pour la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les USA, le Canada, le Brésil, l'Australie. La plupart des pays d'Europe de l'Ouest, en fait.

• Speaker #1

  Et cette liste d'exemption, elle a même été élargie un peu récemment, non ?

• Speaker #2

  Oui, tout à fait. En septembre 2025, ils ont ajouté la Roumanie, la Croatie, la Lettonie et l'Estonie. Eux aussi sont maintenant exemptés pour 90 jours.

• Speaker #1

  Bon, à savoir.

• Speaker #2

  Après, il y a des cas particuliers, genre le personnel de la SDC, les gens avec des laissés-passer au nu, etc. Et pour le transit dans les grands aéroports, la plupart des voyageurs n'ont pas besoin de visa non plus. Sauf, attention, pour les ressortissants du Pakistan et du Bangladesh, ça a changé en 2022, eux ont besoin d'un visa de transit.

• Speaker #1

  D'accord, le but de tout ça derrière les TA, c'est clairement de booster le tourisme, j'imagine.

• Speaker #2

  Ah bah oui, c'est l'objectif numéro 1 affiché. Rendre l'accès plus facile pour attirer plus de monde. Rien qu'avec ces 4 premiers pays, Chine, Inde, Indonésie, Mexique, le gouvernement espère attirer 1 million de visiteurs en plus.

• Speaker #1

  1 million, c'est énorme !

• Speaker #2

  Oui, et ils estiment que ça pourrait créer entre 80 000 et 100 000 emplois. D'ailleurs, à un projet pilote qu'ils avaient lancé, le Trusted Tour Operator Scheme pour la Chine et l'Inde a déjà donné de bons résultats. Ça a un peu validé l'idée qu'en simplifiant, ça marche.

• Speaker #1

  Très bien. Donc, si on résume, l'Afrique du Sud lance son ETA, un système numérique rapide, pour simplifier l'entrée des voyageurs de Chine, Inde, Indonésie et Mexique dans un premier temps. Mais pour ceux qui sont déjà exemptés de visa, comme beaucoup d'Européens ou de Nord-Américains, rien ne change pour le moment.

• Speaker #2

  C'est exactement ça. C'est une initiative qui montre une volonté de modernisation, de rendre le pays plus attractif. Mais pour beaucoup de nos auditeurs potentiels, les démarches actuelles restent les mêmes.

• Speaker #1

  Parfait. Une dernière petite question qui me vient. On n'a pas parlé du coût de cet ETA. Est-ce qu'on sait si ce sera payant et combien ? Ça pourrait jouer aussi.

• Speaker #2

  C'est une excellente question. Pour l'instant, non. Le coût n'a pas été annoncé. Est-ce que ce sera juste des frais de dossier minimes ou un coût proche d'un visa ? Ça reste à voir.

• Speaker #1

  Et cette fameuse reconnaissance faciale qui arrive. On peut se demander où sera le curseur entre la fluidité, l'efficacité et puis les questions de vie privée, forcément.

• Speaker #2

  Tout à fait. C'est le genre de questions qui vont s'opposer de plus en plus avec ce type de technologie aux frontières. Des points à suivre, assurément.