- Speaker #0
Bienvenue dans Voix verte, le podcast qui donne la parole à la planète. Voix verte est votre rendez-vous hebdomadaire qui explore les grands enjeux de notre temps. Changement climatique, environnement, nature et biodiversité, à travers des formats variés, en solo, hybride ou en co-animation. Voix verte vous invite à mieux comprendre les défis écologiques et à découvrir des solutions concrètes pour agir. Retrouvez Souleymane Ouedraogo tous les samedis à 15h pour une nouvelle discussion captivante et inspirante. Rejoignez la conversation et devenez acteur du changement, car ensemble nous avons le pouvoir de construire un avenir durable. Voix verte, la planète vous parle,
- Speaker #1
écoutez-la. Il s'envole pour la France où il va donc étudier les énergies renouvelables. Par la suite, il intègre des entreprises du Rénault en France, aux États-Unis, mais aussi en Asie. Il fut également de ceux à avoir pris part aux négociations durant la COP 21 pour le compte de son pays, le Cameroun. Aujourd'hui, président du PEC, premier parti écologiste du Cameroun. Il incarne l'espoir d'une jeunesse débousolée en quête de démocratie, d'alternance et de bonne gouvernance. Monsieur Eric, bonsoir. Puisque c'est de lui qu'il s'agit, et bienvenue. Pouvez-vous vous présenter à nos auditeurs et nous parler un peu de votre parcours personnel et professionnel ?
- Speaker #2
Oui, merci beaucoup de m'avoir invité. Je suis Eric Ngueguim, président du Parti écologique du Cameroun. Je suis ingénieur en énergie renouvelable à la base. diplômé de l'École nationale supérieure des arts et métiers de Paris. J'ai travaillé 12 ans chez EDF Énergie Nouvelle, puis des questions de développement concernant des projets énergétiques dans le domaine des énergies renouvelables, surtout le gaz, la biomasse, l'éolien. Et je me suis intéressé à l'énergie solaire lorsque j'ai eu des ambitions de retourner dans mon pays, le Cameroun, en 2015 après la COP21, après une discussion avec le chef de l'État du Cameroun, son Excellence Paul Biya pour m'intéresser dans le développement énergétique au niveau de mon pays. Voilà ce que j'ai fait jusqu'à aujourd'hui.
- Speaker #1
Alors, merci déjà pour cette brillante présentation. Alors, monsieur le président, pouvez-vous nous expliquer les raisons qui ont motivé votre choix pour l'écologie politique ? N'avez-vous pas été influencé par votre parcours académique et professionnel que votre engagement idéologique ?
Oui, déjà... Merci pour votre question. Il y a quelque chose qui est important, c'est que de par ma formation, vous comprenez très bien que je suis attaché à la question de l'énergie et de l'environnement. Comme je l'ai dit précédemment, je suis ingénieur en énergie renouvelable. Donc la question de l'environnement, la question de la préservation de l'environnement, la question de la diminution des gaz à effet de serre, c'est une grande partie de mon métier. Vu mon parcours, parce que moi je suis né au Cameroun, je viens d'un pays subsaharien. Les questions énergétiques ont toujours été des questions qui ont longtemps taraudé les citoyens des pays. Et face à cela et face à ma formation, pour moi, il était important de pouvoir mettre à la connaissance de mon peuple, les citoyens du Cameroun, de l'Afrique, de manière globale, ce que je maîtrise, comme savoir faire au niveau des dénoms. Voyez-vous... Je suis ingénieur en énergie renouvelable. J'ai travaillé dans beaucoup de projets au niveau de la France, notamment chez EDF, où j'ai construit beaucoup de centrales biogaz dans les îles françaises, notamment également à Paris. J'ai travaillé également en Belgique, près de l'Union européenne. C'était un projet, notamment les projets MDP, qui sont les projets de mécanisme de développement propre. C'est un des projets auxquels j'ai travaillé, qui consistait à faire un transfert de technologies au pays du Sud. Toutes sont liées à des problématiques de pouvoir. accompagner les pays du Sud dans le développement énergétique, surtout la autonomisation, mais aussi en être en train de faire la technologie. Et en participant à tous ces programmes et étant président du syndicat d'énergie relable du Cameroun pendant 10 ans, j'ai compris que la transition énergétique, la véritable transition énergétique, elle est d'abord une question politique. C'est pour ça que je me suis intéressé en mettant en œuvre le Parti écologique du Cameroun parce qu'on ne peut pas parler de transition énergétique sans toutefois véhiculer une certaine politique, une certaine vision. Or, le Cameroun, qui est mon pays, n'avait pas de vision écologiste, non, il n'avait pas de vision politique, mais il avait des problèmes d'énergie. Comment peut-on prétendre résoudre ou résorber les questions énergétiques sur le terrain sans toutefois avoir un gouvernement qui a une vision d'abord de l'économie politique, une question de la résolution politique de l'énergie ? Et c'est ça le rôle fondamental du Parti écologique du Cameroun, c'est-à-dire qu'il est le gouvernement. en proposant une vision politique qui permettra à l'Afrique toute entière, et le Cameroun en particulier, de mener une réelle transition énergétique tout en appuyant son socle énergétique sur ce qu'elle a déjà comme acquis, notamment le soleil qui est là. On a 60 jours, quelques jours de l'année. La biomasse est un gisement important et considérable dans les pays d'Afrique avec la grande soirée équatoriale, la grande soirée du bassin du Congo. On pourrait se demander pourquoi l'Afrique ne met pas en œuvre toutes ces matières premières pour pouvoir avoir son autonomie énergétique. Et c'est ça le rôle de l'écologie politique. D'abord, penser à avoir une vision politique de l'énergie, une vision politique de cette transition, une vision politique de l'environnement, et ensuite l'implémenter sur le terrain grâce aux associations et autres moyens pour pouvoir permettre au peuple d'être autonome par rapport à cette problématique majeure. Merci, M. le Président. Et nous savons que les défis n'émanent pas. Alors, quels sont selon vous les principaux défis environnementaux auxquels le Cameroun est confronté aujourd'hui et comment comptez-vous les aborder car nous sommes à une phase décisive où les Camerounais sont appelés à un choix ?
- Speaker #2
Je vous remercie pour votre question. Je veux dire, moi je suis entré en politique pour gouverner, c'est-à-dire gouverner, ça veut dire pour me mettre au service du citoyen, c'est-à-dire agir. On ne peut pas faire la politique sans agir. Ça veut dire que moi, je suis prêt à travailler avec la majorité, parce que je suis en train de politiques pour agir, pour résoudre les problèmes de nos concitoyens. La question énergétique et la question du chômage, c'est deux questions fondamentales. Santé aussi, je peux ajouter, ça fait trois questions que les citoyens parlent chaque jour. Sur la question de l'énergie, moi, je vais encourager ce qu'on appelle le mix énergétique, ou rendre au Camerounais ce qu'on appelle l'autoconsommation. Parce qu'avec le soleil qui est présent en Afrique, on pourrait se poser la question. Pourquoi l'État n'encourage pas ce qu'on appelle l'autoconsommation ? C'est-à-dire, pourquoi l'État n'encourage pas à chacun de développer sa propre énergie solaire, par exemple, pour pouvoir être autonome ? Et là, l'État peut vraiment accompagner cela par une certaine subvention. Parce qu'aujourd'hui, s'il n'y a pas de subvention de l'État pour encourager les citoyens à choisir les énergies renouvelables, à choisir une autonomie énergétique au détriment de l'énergie conventionnelle qui ne fonctionne pas, il y a des délestats chaque jour. où la disponibilité est très basse. Ça veut dire que les citoyens en réalité payent un service qu'ils ne reçoivent pas. Parce que les gens payent une structure à la fin du mois. Mais plus de la moitié du mois, l'énergie est absente. Ça veut dire qu'il n'y a pas un lien entre les disponibilités aux faibles. Donc nous également, c'est un combat que je vais faire. C'est d'encourager ce qu'on appelle l'autoconsommation énergétique, l'autonomie énergétique, c'est-à-dire que chaque citoyen puisse développer l'énergie renouvelable. Je vais m'arrêter, je vais prendre le cas de l'énergie solaire. Pourquoi lors d'une construction aujourd'hui, Le citoyen ne dit pas que je vais m'éclairer au solaire et dans la budgétisation de sa maison qu'il inclut le coût du solaire. Ça c'est une question que l'État doit pouvoir accélérer, doit pouvoir exciter les citoyens à prendre ce chemin. C'est ce que nous allons faire. Au niveau de la santé par exemple, qui est aussi un arce maillard, moi je veux qu'il y ait une vraie sécurité sociale. Pourquoi l'État ne finance pas la sécurité sociale ? Nous sommes dans un pays où, lorsque un citoyen est malade, je prends le cas d'un fontenay, un fontenay est malade, l'État perd de l'argent. puisque le fonctionnaire ne vient pas travailler, mais à la fin du mois, il a un salaire. Toutes ces heures de travail non prestées sont payées, c'est une perte. Le pays perd parce que son poste est vacant, c'est-à-dire qu'il vient pour un service, il n'est pas là. La famille est triste, pourquoi ? Parce que les enfants, quand le papa est malade ou la maman est malade, c'est la tristesse à la maison. Vous voyez que les enfants sont affectés du point de vue social, ça ne va pas, du point de vue économique, ça ne va pas, du point de vue institutionnel, ça ne va pas. Oh Le socle fondamental pour éviter l'absentéisme, c'est d'essayer de donner la bonne santé à tous les Camerounais. Et la santé, il faut la financer. Il faut la financer comment ? Dans mon projet politique, je la financerai avec les matières premières du Cameroun. Le Cameroun regorge de l'or, du gaz, du diamant, du pétrole. Toutes ces matières premières, l'État peut très bien financer la santé avec cela. Ce serait aussi permettre aux Camerounais de profiter de ces ressources premières, de ces ressources minières dont nous avons le droit. Et la redistribution à travers le financement de la santé me paraît être une voie équitable et juste pour que chaque Camerounais, quelle que soit sa race, quelle que soit sa statut social, puisse bénéficier de ce que nous appelons le bien commun. Voilà la politique que je vais dire, au niveau de l'éducation également. Je vais relancer ce qu'on appelle l'école publique. Aujourd'hui, l'enseignement privé n'est pas donné à tout le monde, c'est ce qu'on appelle l'injustice sociale. L'école publique, c'est l'école du pauvre. Le lycée, les universités d'État, c'est les universités des pauvres. Si on veut un jour un fils de planteur... Un enfant orphelin peut devenir ministre demain, il faut qu'on puisse donner les moyens à l'école publique d'exister. Parce que c'est l'école de l'égalité des chances. Donc moi, je vais privilégier, je vais financer l'éducation à travers les universités publiques et à travers l'école publique. Parce que dans un pays, il n'y a pas que les enfants de ministres ou des enfants de directeurs qui pourraient aller dans les écoles privées, qui vont bénéficier des grands postes à titre de diplômés. Il faudrait aussi qu'on puisse avoir ce qu'on appelle l'égalité des chances, l'argent égalité des finances et l'école publique. Et je vais également financer à travers les ressources de l'État.
- Speaker #1
Merci, M. Eric Keguen. Vous avez fait le tour d'horizon, mais il y a quand même quelque chose qui m'interpelle un peu. Pensez-vous qu'aujourd'hui, l'écologie a sa place au Cameroun, étant donné que les précédents partis ont fait leur preuve ? Et je trouve que c'est un peu compliqué. Comment comptez-vous, en quelques années d'existence, M.
- Speaker #2
le Président,
- Speaker #1
vous imposer face à un parti, à un président, à un clan qui a plus de 40 ans de pouvoir et de règne ?
- Speaker #2
Merci pour votre question, mais je vais dire, moi je suis candidat pour un mandat. Je suis d'abord candidat pour un mandat et pendant le mandat, je vais apporter les réformes nécessaires. Et l'écologie a sa place, parce que je suis toujours très étonné que les gens ont une vision réductrice de l'écologie. L'écologie, c'est l'éducation. L'écologie, c'est la santé. L'écologie, c'est la formation professionnelle. L'écologie, c'est l'économie. L'écologie, c'est le développement durable. L'écologie, c'est l'environnement. Donc l'écologie, comme je le dis toujours, C'est de reprendre toutes les autres formes de politique, mais de les faire autrement. De les faire autrement, c'est-à-dire quoi ? C'est-à-dire de mettre l'homme au centre de nos décisions, le citoyen. Parce que lorsque le citoyen, c'est le vrai ami d'une gouvernance, d'une vraie gouvernance dans un pays. Si le citoyen n'est pas content, ça veut dire que la politique ne marche pas. Si le citoyen est content, ça veut dire que la politique du pays est fonctionnelle. Donc nous, dans l'écologie, la seule valeur qui va m'animer pour prendre une décision, c'est de me poser la question si c'est le monde, qu'elle est juste. Elle est juste à dire quoi ? Est-ce que la conséquence de la politique que moi j'incarne, en quel décret, est-ce que ça profite à mes concitoyens ? C'est tout. Si les concitoyens sont mécontents, il faut l'abreuver. Si les citoyens sont contents, il faut valider la loi. Donc je pense que dans l'écologie, nous allons privilégier aussi la voie du référendum. On ne peut pas simplement avoir des régimes parlementaires sans toutefois de temps en temps consulter le peuple. Ça sera un référendum sur des questions stratégiques. Je prends le cas de la question de l'énergie. Moi j'organiserai. des états généraux, des énergies, des actifs de des énergies, pour essayer d'inclure le citoyen. Que pensez-vous de l'énergie ? Qu'est-ce que vous prétendez ? Qu'est-ce que vous nous attendez de l'État pour des solutions posées ? La question du délestage au Cameroun qui est un véritable cancer. Donc s'il n'y a pas de peuple qui est associé à la gouvernance, c'est un peu très compliqué. Aujourd'hui, nous avons des régimes parlementaires, on a des députés qui sont parfois à l'Assemblée nationale, qui n'incarnent pas exactement à un moment très précis ce que le peuple attend. Donc je pense que de temps en temps, faire recours au référendum, c'est aussi remettre la parole au peuple sur des questions stratégiques. Donc je pense que c'est ça que nous allons incarner. Nous allons essayer d'associer le peuple à notre gouvernance et surtout, surtout, j'insiste là-dessus, avoir une meilleure distribution de la richesse parce que, comme je le dis, le service public doit être renforcé au détriment du service privé. Donc le profit profite également au puissant. Il faut financer le service public. Ça, c'est l'une de mes politiques.
- Speaker #1
Après avoir dévoilé votre stratégie, votre politique et aussi votre vision pour le Cameroun nouveau, quel est ce message que vous avez pour tous ceux qui, dans quelques jours, iront aux urnes pour le choix des cellules qui seront en charge de la destinée de ce pays ?
- Speaker #2
Je vais dire aux Camerounais, aux jeunes et aux femmes surtout, parce que la jeunesse, le peuple camerounais est confié essentiellement aux jeunes. Je leur dis de ne pas s'embourber. sur ce qui s'appelle le bilan du président Biya. Paul Biya fait ce qu'il a pu faire en son temps, et ce qui est important aujourd'hui, c'est que nous y allons tous vers l'avant. Comment pouvons-nous mettre nos forces ensemble pour pouvoir proposer au Cameroun un Cameroun meilleur ? Comment pouvons-nous améliorer les choses ? Je pense, cette main tendue que j'ai tendue à la jeunesse, de rejoindre le Parti écologique du Cameroun, pour qu'ensemble nous proposions une nouvelle vision du Cameroun. Une vision nouvelle. où les jeunes pourront avoir du travail, où on baissera ensemble le taux de chômage, où on pourra faire une réforme de l'université pour que l'école d'aujourd'hui soit adaptée aux emplois de demain. Parce que l'école d'aujourd'hui est dépassée. Les gens vont faire des filières dont ils n'ont plus l'opportunité d'emploi. C'est l'une des causes du chômage massif que nous avons. Il faut réformer profondément l'école. Que ce soit l'université ou l'enseignement secondaire, il faut réformer. Et je lance à dire à la jeunesse, ne rentrez pas dans les débats pour lui introduire. non. Et ça, j'ai aujourd'hui... Comment réformer l'université pour que l'école que vous faites aujourd'hui vous garantisse un emploi de vie ? Ce sont des questions qu'il faut faire. Comment faire aujourd'hui pour créer... pour mettre en place l'entrepreneuriat pour que les jeunes ne voyagent plus avec l'immigration, pour aller mourir dans la Méditerranée, parce que l'auto-emploi, l'entrepreneuriat ne prend pas forme. Il faudrait que l'État subventionne, encourage les jeunes. Comment voulez-vous qu'un jeune ait une entreprise sans l'accompagnement réel de l'État ? Ce n'est pas possible. Il faut absolument mettre en place des politiques d'accompagnement réel qui permettent aux jeunes qui ne peuvent pas atteindre la fonction publique de pouvoir se lancer dans la vie. C'est ce que nous allons mettre en jeu pour accompagner réellement les jeunes dans cette politique. Donc voilà ce que je veux faire. Et bien, je dis aux jeunes encore, inscrivez-vous sur les listes électorales, allez voter pour qu'ensemble nous portons ce changement. Et ne vous égarez pas sur le fait que Paul Biya a trop duré ou Paul Biya va encore faire ceci. La question aujourd'hui, c'est une phase traditionnelle et le Cameroun est au tournant de son histoire. Et la jeunesse a un mot à dire. Je lui demande aux jeunes d'être concentrés, de s'inscrire massivement, d'adhérer au parti écologique. Moi, leader du parti écologiste, j'ai une vision. poser une vraie illusion. Parce que mon parcours, je l'ai fait au Cameroun. Je l'ai fait à l'extérieur. Je sais qu'on parait. Il est tiré le meilleur conséquent. Non, je ne connais pas tant que ça. C'est ça le message que je veux leur donner.
- Speaker #1
Alors, M. Eric, ce fut un plaisir. C'était donc M. Eric Nguyen, président du Parti écologiste du Cameroun et candidat à l'élection présidentielle. Ce fut un plaisir de vous avoir sur notre podcast dénommé Voix verte. Et je sais que... Comme moi, nos auditeurs ont été émerveillés par vos interventions, votre politique au Cameroun et en tout cas pour aussi les écologistes du monde qui nous suivent à travers cette émission, cet épisode. Et j'estime et on espère qu'au soir des résultats, nous nous retrouverons encore pour fêter cette joie, cette victoire. Et merci d'avoir accepté cette invitation.
- Speaker #2
En tout cas.
- Speaker #1
On compte vous recevoir encore et encore pour en tout cas bénéficier de toutes ces expertises. Merci. On se retrouve la semaine prochaine, même jour, sur la même chaîne. Bye bye.
- Speaker #0
C'était Voix verte, le podcast qui donne la parole à la planète. Voix verte est votre rendez-vous hebdomadaire qui explore les grands enjeux de notre temps. Changement climatique, environnement, nature et biodiversité à travers des formats variés en solo. Hybride ou en co-animation, Voie verte vous invite à mieux comprendre les défis écologiques et à découvrir des solutions concrètes pour agir. Retrouvez Souleymane Wadraogo tous les samedis à 15h pour une nouvelle discussion captivante et inspirante. Rejoignez la conversation et devenez acteur du changement, car ensemble, nous avons le pouvoir de construire un avenir durable. Voie verte, la planète vous parle. Écoutez-la.