- Speaker #0
What else l'énergie autrement ? Pour mieux comprendre les enjeux de la transition énergétique. Émission présentée par Luc Évrard et Christophe Nornier.
- Speaker #1
Bonjour à tous, ici Luc Évrard. Ravi de vous retrouver, vous, auditeurs et les micros de la radio, qui m'a donné sans doute les plus belles joies professionnelles de ma carrière de journaliste à France Inter comme à Europe 1, et qui reste le média de proximité par excellence, sans artifices ni décorums inutiles ou trompeurs. J'y reviens avec bonheur pour deux raisons. D'abord parce qu'il y a des enjeux qui nous concernent tous, l'énergie en est un, et qui ne sont pas traités aussi intensivement, aussi pédagogiquement qu'ils devraient l'être, avec la distance, le recul et l'indépendance nécessaire. On colle en général dans les médias au discours dominant du moment, on donne la parole toujours aux mêmes experts polyvalents qu'on voit partout et qui seraient censés avoir un avis pertinent sur tout. Et on pense ainsi avoir fait... son travail d'information. Je pense, franchement, que ça ne suffit pas. Ensuite, parce qu'on est en train de transformer la France à marche forcée, en y plantant toujours plus d'éoliennes et maintenant de plus en plus de panneaux photovoltaïques, on altère les paysages, on nuit à la biodiversité animale et végétale et, ce n'est pas accessoire, on dégrade la santé et la qualité de vie des populations au prétexte qu'on n'aurait pas le choix et... que l'écologie et en particulier la sortie des énergies fossiles l'imposerait. Ce postulat, assez radical, mérite d'être interrogé. Et c'est ce que nous nous proposons de faire avec cette émission What else l'énergie autrement ? What que nous écrivons W-A-T, comme l'ingénieur écossais James Watt, qui fut l'un des inventeurs de la machine à vapeur et dont le nom sert maintenant à mesurer la puissance électrique. Le Watt. Alors est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Est-ce qu'on nous dit bien la vérité sur ces énergies renouvelables, leurs vertus, leurs risques ? Est-ce qu'on peut imaginer d'autres scénarii pour sortir du carbone ? Et si oui, lesquels ? A quel coût ? A quel prix ? Toute une série de questions aujourd'hui sans vraie réponse, s'appuyant sur des faits avérés, indiscutables, et bien entendu indépendantes des intérêts énormes qui sont en jeu. Dans cette entreprise de décryptage, Je suis accompagné de Christophe Normier, citoyen engagé dans la vie locale en Bourgogne, président d'Association de défense du patrimoine et vice-président du CRME, Centre d'études et de recherche sur le mix énergétique. Bonjour Christophe.
- Speaker #2
Bonjour Luc.
- Speaker #1
C'est avec vous, pour mieux faire connaissance, que nous allons passer ensemble le temps de cette première émission où nous allons vous présenter plus précisément le projet et les premiers numéros de What Else. Alors dites-nous d'abord Christophe qui vous êtes, d'où vous venez, d'où vous parlez, bien entendu, ce qui vous a conduit vous-même à vous intéresser à ce thème de l'énergie.
- Speaker #2
En fait, depuis 2017 où j'ai été confronté à un projet éolien, je n'ai eu cesse de creuser le projet.
- Speaker #1
C'est-à-dire, vous habitez où, qu'est-ce qui se passe, comment vous organisez-vous, quels sont les moyens dont vous vous dotez, quelles sont les forces en présence aussi, et puis où sont aujourd'hui les projets qui vous semblaient menaçants ?
- Speaker #2
Alors mes premiers pas ont été de créer une association de défense de l'environnement, ici dans le Morvan, chez moi. puis de rejoindre divers collectifs et fédérations, puis de poursuivre mon engagement en m'investissant dans diverses tribunes qui portent ces projets. Tout au long de mon expérience, j'ai pris soin de rompre l'isolement dans lequel chacun d'entre nous se trouve lorsqu'il est confronté à de tels sujets. Je crois qu'il nous faut partager nos connaissances, qu'il faut élargir avec toute la rigueur scientifique nos ongles d'appréciation. Au fil des ans, ma colère, qui est née des mensonges par omission et des profits de quelques-uns, est pour moi devenue un vrai moteur d'action. La complexité du sujet, de toute façon, mérite de prendre le temps.
- Speaker #1
Alors rassurez-nous Christophe, vous n'êtes pas hostile par principe aux énergies renouvelables, vous ne contestez pas les travaux du GIEC sur le réchauffement climatique, vous êtes d'accord pour dire qu'il faut sortir des énergies fossiles ?
- Speaker #2
Oui, absolument. Je partage totalement les objectifs de réduction de CO2 et de décarbonation. C'est un impératif absolu, mais la question c'est de savoir comment on les atteint. A-t-on besoin de ces énergies renouvelables ? Quel est le chantier qu'il faut ouvrir au plus vite ? Est-ce la décarbonation d'électricité, celle des transports, de l'industrie ou de l'habitat ? Et je crois que chaque pays a ses spécificités. Et je suis content d'entendre, le 4 mars dernier, M. Bruno Le Maire, notre ministre, dire ne plus vouloir d'une Europe qui fixe des objectifs trop précis en matière d'ENR La France, dit-il, a des émissions de CO2 parmi les plus basses de tous les pays européens. Quand on réussit du point de vue climatique, on ne voit pas pourquoi nous payerions une pénalité a même conclu Bruno Le Maire. Oui,
- Speaker #1
et c'est de cette lutte écologique, j'allais dire au bon sens du terme, que naît peu à peu pour vous, Christophe Normier, une prise de conscience. Alors laquelle ? Décrivez-en les étapes.
- Speaker #2
Alors, comme chacun d'entre nous, je croyais savoir. Alors au fil des mois, j'ai commencé à mesurer que les enjeux prioritaires n'étaient pas du tout la réduction du CO2, ni celle d'une juste contribution des territoires à la production d'énergie, ou encore le renforcement de l'indépendance énergétique, mais uniquement le profit de quelques-uns, d'EP, par des rémunérations considérables.
- Speaker #1
On va essayer d'être plus précis, reprenons ça point par point. La réduction du CO2, ça semble réel dès lors que l'électricité qui est produite par du vent ou du soleil est décarbonée.
- Speaker #2
Oui, mais là, c'est un réel faux ami, car l'une des caractéristiques majeures de la production énergétique, électrique, c'est de rechercher la continuité du service, ce que l'on appelle la pilotabilité de l'énergie produite. Or, le solaire ou l'éolien sont des énergies qui sont intermittentes, c'est-à-dire non prévisibles. Ces énergies sont indissociables d'un complément fossile, c'est-à-dire le gaz principalement. Dès lors, le bilan CO2 de cette... combinaison gaz-éolien ou solaire-éolien est très mauvaise. Qui plus est, ça signifie un doublement des investissements.
- Speaker #1
Deuxième point, ça semble logique de dire que les énergies renouvelables permettent quand même de mieux répartir la production d'électricité sur le territoire dans une logique, j'allais dire, un peu d'autoconsommation locale ou régionale. C'est faux ?
- Speaker #2
Non, c'est exact. Mais ça, ça correspond à l'idée qu'il s'agirait de petits projets, notamment dans le solaire ou la métallisation. Tant qu'on ne se raccorde pas au réseau global. Mais dès lors que l'énergie produite localement est diffusée sur le réseau, alors on déstabilise l'économie de l'ensemble des autres sources et on fragilise techniquement le réseau.
- Speaker #1
Troisième point, l'indépendance énergétique. Là encore, si on produit de l'électricité localement, avec du vent ou du soleil, ça semble ne pas devoir nuire à la souveraineté nationale quand même.
- Speaker #2
Ce serait vrai si ces énergies étaient permanentes, mais ce n'est pas le cas en raison des aléas de l'ensoleillement. ou du rythme d'urne et nocturne. En fonction de ceci, on est obligé de recourir aux importations d'une énergie capable d'assurer le relais de l'intermittence. C'est à ce moment-là que nous importons du gaz.
- Speaker #1
Alors sur le profit de quelques-uns que vous évoquiez, on peut aussi s'attarder une minute. Il y a quand même beaucoup d'entreprises nouvelles qui sont nées de cet engouement pour les énergies renouvelables. Les grandes énergies s'y sont mises aussi. Les fonds de pension ou d'investissement qui voient là des revenus réguliers, de long terme. Et puis bien sûr, les propriétaires ou exploitants des terres sur lesquelles ces dispositifs industriels s'installent. Qu'est-ce qu'il a de condamnable en soi, ceux de vos business ?
- Speaker #2
Alors là, je vais être un petit peu trivial, mais en effet, la présence de tous ces acteurs démontre que le principal objectif, c'est le partage du gâteau. De cette manne financière que garantit l'État à des prix bien supérieurs à ceux des coûts de production. Et ça n'est pas le bénéfice du CO2 qu'il y a à chercher. Cela contribue d'ailleurs à la crise du pouvoir d'achat que nous traversons. Et ça altère l'économie.
- Speaker #1
Bon Christophe, on voit mieux maintenant comment se fonde votre prise de conscience, comment se forge votre conviction d'une erreur et d'une tromperie énorme, même à propos des énergies renouvelables intermittentes. Comment faites-vous à partir de là pour essayer de convaincre autour de vous et de contrer un tant soit peu le discours domino ?
- Speaker #2
Eh bien, c'est le sens de tout mon engagement local et régional. mais aussi avec le CRME qui, lui, a une visée plus nationale. Dans toutes ces actions, c'est avant tout de la pédagogie que je fais. Et une fois le message passé, je pense que chacun, alors, est en mesure de décider et que donc cette décision sera argumentée.
- Speaker #1
Alors revenons à l'énergie et à vos convictions en la matière. Si on essaie de sortir du diktat qui nous est en quelque sorte imposé, soit les énergies renouvelables intermittentes et non pilotables, soit la catastrophe, Je schématise, mais c'est quand même un peu ça. Comment fait-on, comment essaie-t-on de repenser la question énergétique, Christophe ?
- Speaker #2
Il faut penser en termes de mix énergétique, c'est-à-dire à l'ensemble des différents types d'énergie disponibles et des moyens de production qui sont mis en œuvre. Il faut ensuite repenser à chacune de ces énergies, qu'il s'agisse de nucléaire, d'hydraulique, de géothermie ou encore de méthanisation, qu'il s'agisse d'énergie intermittente ou pilotable. Qu'il s'agisse d'énergie dite renouvelable ou plus précisément d'énergie décarbonée ou mieux encore d'énergie propre, quelles sont les limites de ces adjectifs ? Comment ces éléments sont-ils pris en compte dans la politique énergétique française ? La science est-elle le guide principal ? Comment celle-ci est conjuguée avec les aspects économiques ? idéologiques ou encore ceux de l'indépendance énergétique nationale. Oui,
- Speaker #1
il y a autant de questions auxquelles nous essaierons dans les semaines et les mois qui viennent d'apporter des réponses argumentées et claires. Et on pourrait se dire aussi, bon, ça nous dépasse, laissons ça aux experts. En quoi finalement chacun de nous est-il directement concerné, Christophe ?
- Speaker #2
Alors pour moi, ce sujet est passionnant car il a trait à tous les sujets de société qui touchent de près ou de loin chacun d'entre nous. C'est un enjeu de santé, de prix d'électricité. Cela a un impact sur les paysages, cela correspond à de l'aménagement du territoire. Dès lors, pour comprendre la situation, démêler le vrai du faux, avoir une argumentation, il faut la solidifier par la science, il faut creuser, apprendre, échanger, et ce que nous essayons de faire, communiquer. C'est donc... Un engagement pour moi de tous les instants qui devient de plus en plus évident si l'on veut intervenir et orienter le choix de la France, celle de notre pays commun.
- Speaker #1
Oui, mais il y a quand même énormément d'organismes plus ou moins officiels qui travaillent déjà et publient sur ces questions. C'est toujours insuffisant selon vous ?
- Speaker #2
Ah oui, le constat que je fais, c'est la pauvreté de l'argumentation qui est développée par nos institutions, qu'elles soient administratives ou politiques. Et moi je vois que plus on creuse le sujet, moins ces justifications résistent. Est-ce que la situation est claire ? Non, notre président a bien évoqué la nécessité de ne plus initier de projet d'énergie renouvelable intermittente sans l'approbation des populations. Et en même temps, les députés et les sénateurs votent une loi d'accélération de ces énergies renouvelables intermittentes. Notre président orchestre la fermeture de la centrale de Fessenheim, puis plus tard, un an après, il lance un grand projet de relance du nucléaire avec 14 centrales à programmer au plus vite. Mais cette valse hésitation installe la confusion.
- Speaker #1
Oui, c'est plus que de la communication, c'est de la navigation à vue, on pourrait le dire. Mais est-ce qu'on peut encore raisonner sur l'énergie comme il y a 50 ans, quand il y avait un service public de l'électricité, un monopole de production et de distribution, et que l'État central pouvait décider de tout, y compris d'un programme d'investissement dans le nucléaire, par exemple, qui engageait le pays pour des décennies ?
- Speaker #2
Oui, vous avez raison. Mais depuis plus de 50 ans, la production d'électricité a été concentrée à travers un millier de points de production. Aujourd'hui ? Avec la démultiplication de ces points de production, ce sont plus de 100 000 lieux de raccordement qui constituent aujourd'hui le maillage électrique. Alors en plus de cette explosion du nombre de points de production, il faut réussir à marier les énergies pilotables avec celles intermittentes. Cette révolution dans la production occasionne de nouvelles infrastructures, telles que l'installation de plus de 6000 km de lignes électriques à haute tension, ou encore des centaines de postes de transformation électrique. Ceci représente un investissement pour RTE, Réseau de Transport d'Électricité, de plus de 100 milliards d'euros d'investissement d'ici 2030. Et ces sommes sont rarement considérées dans la transformation qui est en cours.
- Speaker #1
Oui, ça ressemble encore à une forme d'impasse. En tout cas, un débat escamoté. Mais il y en a d'autres, comme par exemple l'idée qui est contenue dans la récente loi d'accélération des énergies renouvelables et qui prévoit de donner aux élus locaux l'initiative pour l'installation de nouveaux équipements de production d'énergie. C'est une patate chauda qu'on leur passe ou c'est une bonne idée ?
- Speaker #2
En fait, l'ensemble de ces éléments démontrent la complexité de l'enjeu. À qui appartient la décision ? Si notre gouvernement semble tracer les grandes orientations, il est fait état de la nécessité alors d'une consultation citoyenne pour que chacun puisse s'exprimer. Mais comment pouvons-nous nous exprimer individuellement ? Comment nos élus municipaux peuvent produire des réponses solides sans même disposer de la connaissance du sujet, du temps ou des moyens financiers pour réaliser des études d'abattre ?
- Speaker #1
Puis question corollaire, Christophe, comment exercer une citoyenneté active ? Dans ce domaine dont on a vu qu'ils nous concernent tous très directement, mais avec des centres de décision de plus en plus dispersés, au fond, et des orientations qui apparaissent clairement erratiques.
- Speaker #2
Oui, on est vraiment confronté à ce vrai problème. Pour moi, c'est comment rompre l'isolement de chacun d'entre nous sur ces sujets. Sommes-nous seuls face à cette complexité ? Dès lors, il faut, je crois, se constituer une association qui, par nature, va être délimitée à un territoire restreint. Et c'est pour la raison pour laquelle des collectifs voient le jour. Mais là encore... l'échange d'informations est restreint. Alors selon moi, il faut partager ces connaissances, les enrichir et les développer. C'est toute la raison d'être de ces émissions qui sont là pour répondre à cette nécessité de compréhension que nous avons tous. Elles vont nous permettre de prendre le temps d'une information solide et objective. Nous allons reposer les termes du débat, apporter des témoignages, des expertises et les mettre à la portée du plus grand nombre. C'est, à mon sens, la raison d'être de What Else.
- Speaker #1
Je suis ravi de vous accompagner dans cette tentative salutaire de clarification sur un sujet aussi crucial que la lumière. Passons donc au menu que nous avons concocté pour vous, chers auditeurs. L'idée est tout naturellement de répondre en priorité aux questions que vous vous posez, c'est-à-dire aux questions que tout un chacun se pose assez naturellement.
- Speaker #2
Oui, le prix d'énergie, la facture que cela représente pour chacun d'entre nous, l'enjeu de la décarbonation, le rôle difficile. Bien sûr, qui est dévolu à nos mères, les caractéristiques de l'énergie telles que l'intermittence ou le pilotable, voilà. De plus, nous aurons de temps à autre un grand invité pour reprendre des analyses transversales, répondre aux questions que soulèvent nos émissions, et j'ai le plaisir de vous annoncer que le premier d'entre eux sera Louis Gallois.
- Speaker #1
Louis Gallois, grand monsieur, ancien directeur de cabinet au ministère de l'Industrie, avec Jean-Pierre Chevènement, il a aussi dirigé la SNCF. L'aérospatial, il a été président de Peugeot, il est très engagé socialement avec les associations d'insertion sociale précisément, et nous serons ravis d'avoir ses éclairages sur toutes les questions qui nous préoccupent. On revient maintenant de manière plus détaillée pour conclure cette première rencontre sur chacune des six prochaines émissions. La première s'appellera Le courant, sa douille formule un peu grivoise, un peu vulgaire que nous avons adoptée pour vous parler de... la facture d'électricité qui ne cesse d'augmenter, vous l'avez vu. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'on paye dans une facture d'électricité ? La deuxième émission aura pour titre Décarbonons tout ça La France est engagée dans des objectifs de décarbonation ambitieux. Qu'est-ce que ça veut dire ? Par où commencer ? Comment faire ? Toutes ces questions seront posées. Le maire et les ADER. Les ADER sont les zones d'accélération des énergies renouvelables. Nous avons choisi ce titre pour la rime. Parce qu'il est demandé aux maires de définir, on ne sait pas avec quels moyens ni quelles compétences, leur politique locale de l'énergie. Est-ce qu'ils sont bien armés pour faire ce qu'on leur demande ? L'intermittence, c'est bon pour les comédiens. Ça, ce sera notre émission numéro 4. Quels sont les enjeux techniques et financiers de la production électrique dès lors qu'on recourt aux énergies intermittentes, comme nous l'avons évoqué tout à l'heure ? L'atome en question, bien entendu, c'est un sujet important. en France, où la production nucléaire historiquement est très importante dans la production d'énergie globale et d'électricité en particulier, quel avenir pour ce nucléaire ? Rien de neuf sous le soleil ? Là, bien entendu, nous évoquerons, ce sera la 6e émission, l'énergie photovoltaïque, le solaire. Est-ce que c'est une bonne réponse ? Pour quel type de situation ? Pour quel type de production ? Pour quel type de consommation ? Enfin, bien entendu, comme promis, vous aurez la parole après chaque émission. Vous pourrez pour ce faire nous adresser vos questions, vos commentaires, vos suggestions et même vos analyses en adressant vos courriels à l'adresse whatelse.fr. C'est aimé avec des accents car maintenant c'est possible. Et sur ce, en vous remerciant d'avoir écouté cette première émission, on espère vous compter parmi nous pour les toutes prochaines qui s'annoncent tout à fait passionnantes et vraiment importantes dans les débats du moment. Nous vous disons à très bientôt.
- Speaker #0
À très bientôt Luc, merci Christophe Tornier.