- Speaker #0
Hello et bienvenue dans Wedding Divan, le podcast dédié aux pros du mariage. Je suis Magali Zarka, formatrice du Wedding Gang, officiante de cérémonie laïque et ancienne wedding planner avec plus de 100 mariages à mon actif. Si tu es entrepreneur dans le milieu du mariage ou que tu souhaites te lancer, ce podcast est fait pour toi. Comment réussir, comment se démarquer et surtout, comment durer dans le mariage ? Autant de questions auxquelles nous répondrons ici, via des interviews sans tabou de prestataires de mariage ou qui peuvent t'aider à améliorer ton business. On y abordera leur parcours, leurs réussites et leurs erreurs aussi parfois. Je partagerai également avec toi tous mes conseils, astuces et outils pour te donner un accès direct à la réussite dans le Wedding World. Allez, pose-toi dans ton canapé, écoute-nous dans ta voiture ou même en faisant la vaisselle et surtout, abonne-toi pour ne manquer aucun épisode ! Hello, hello le gang, j'espère que tu vas bien. Aujourd'hui, je te propose de retrouver Éric-René Penoy dans ce nouvel épisode de Wedding Divan. Un épisode passionnant sur le métier de photographe, sur comment on raconte des histoires à travers ses images. sur les influences que l'on peut trouver partout autour de soi et plein de choses encore. Mais je ne t'en dis pas plus et je te laisse écouter. Hello Eric, bienvenue dans Wedding Divan.
- Speaker #1
Bonjour Magali.
- Speaker #0
Je suis ravie de t'accueillir. Ça fait un moment qu'on parle et on arrive enfin à se caler une date.
- Speaker #1
Ça a été compliqué, mais j'ai enfin fini ma saison. Donc, on peut enfin prendre le temps de tout faire. Ça fait 18 mois que je n'ai pas arrêté, si tu veux, pour rien recacher, entre les mariages d'ici en Europe et les mariages en... Au Mexique, où je vis aussi une partie de l'année, en fait, je n'ai pas arrêté du tout depuis genre 18 mois. Et là, en fait, ma saison vient enfin de se terminer. Là, il y a le week-end dernier.
- Speaker #0
18 mois ! Et tu as fait combien de mariages en 18 mois ? Tu n'as pas fait que des mariages en plus, j'imagine ?
- Speaker #1
Non, moi, je ne fais que du mariage. Que de mariage et d'éloquement. Je ne fais pas de séances autres que ça. Genre du corpo, tout ça, je n'en fais pas du tout. Mais je ne fais pas... Je ne sais pas si je dis pas le temps. Ce n'est pas le moment. Ça me prend déjà beaucoup de temps. J'ai environ entre 25 et 30 mariages par saison avec beaucoup de déplacements. C'est-à-dire que je passe minimum un tiers de ma vie pas chez moi. Donc, si tu veux, entre les voyages, les avions, les aéroports et tout, ça prend beaucoup de temps et d'énergie. Mais je ne sais pas, on a dû accumuler peut-être une cinquantaine de mariages, à peu près. Wow, c'est un truc de fou.
- Speaker #0
Et bon, alors... Pour les personnes qui ne te connaissent pas encore, est-ce que tu peux nous dire un petit peu qui tu es, ton parcours ? On a tous compris que tu étais photographe avec cette intro, mais voilà, dis-nous un petit peu d'où tu viens. Même si on en a parlé un peu en off, ça va faire rêver, je crois.
- Speaker #1
Ça ne va surprendre personne. Donc oui, effectivement, je m'appelle Eric Crenet, ou vous pouvez m'appeler Eric, il n'y a aucun problème. Je suis originaire des Ardennes. J'ai quitté la France pour suivre mon cœur. J'ai suivi une fille qui partait en Écosse, et du coup, je suis parti la revoindre, et j'ai vécu en Écosse pendant très longtemps. C'est là où j'ai lancé mon activité de photographe. La photographie est venue un peu par hasard dans ma vie, quand j'avais une trentaine d'années, 30 ou 31 ans. En fait, j'étais commercial et j'ai vendu des appareils photo dans un magasin et c'est comme ça que ça a commencé. Et du coup,
- Speaker #0
tu t'es pris de passion pour l'appareil ?
- Speaker #1
Ouais, j'étais très bon sur les côtés techniques de la caméra et pas du tout sur le côté artistique, entre guillemets. Et puis, après avoir discuté avec des gens qui font des photos depuis très très longtemps, tu te prends à aimer aussi. Et c'est comme ça que ça a commencé. Et puis quand du coup, je suis parti en Écosse pour rejoindre ma copine de l'époque, je suis parti avec ma caméra sous le bras et je ne parlais pas un mot d'anglais. Et je me suis dit comment je vais faire pour survivre en fait. Et donc du coup, je me suis mis sur l'équivalent du bon coin en Écosse qui s'appelle Gumtree. Et genre 20 jours après, je bouquais mon premier mariage à 250 pounds, donc 320 euros à l'époque. Et voilà, c'est pour ça que ça a commencé quoi. Et ouais, alors maintenant pour t'en dire un peu plus sur mon activité, je me suis lancé à... en plein enfin un temps plein en juillet 2014 donc ça va faire un peu plus de 10 ans maintenant et 90% de mes mariages se situent pas sur mon lieu de vie c'est à dire que maintenant je vis au Portugal mais 80% ouais le Portugal c'est voilà quoi qualité de vie bientôt bientôt j'aurai une maison là-bas en fait pour rien te cacher je suis à 15 minutes de tout en fait je suis à 15 minutes du centre-ville de Porto 15 minutes de la mer 15 minutes de l'aéroport qualité de vie qui est quand même au top quoi Et donc, comme je te disais, 80%, voire même 90% de mes mariages ne se situent pas à Porto. Donc, on est tout le temps en vadrouille. Et donc, pendant la haute saison en été, on vit ici en Europe. Et pendant les mois d'hiver, on vit au Mexique. Et donc, du coup, on fait des mariages aux États-Unis, en Colombie, au Pérou, au Chili. Enfin, voilà quoi. Et donc, ça fait du temps que ça n'a pas arrêté. Ah oui, parce que ma femme, effectivement, moi, j'ai eu cette chance-là. Effectivement, c'est que dans ma vie, mon métier m'a apporté beaucoup, beaucoup de choses. Deux notamment, de connaître ma femme, qui du coup n'était pas photographe à l'époque. Ma femme a toujours son business de... de bijoux de mariée. Elle aussi a un passif de fleuriste. Donc, elle est un peu touche à tout. C'est la vraie artiste du couple, si tu veux. Moi, je ne suis que photographe. Elle fait vraiment de tout. Un photographe, un artiste aussi ? Bien sûr, non, non, mais... Par rapport à ma définition de ce qu'est un artiste, si tu veux, je trouve qu'elle est beaucoup plus artiste que moi. Et donc, je l'ai connue parce que j'ai été invité à parler à un workshop au Mexique. Et donc, du coup, elle était prestataire. Elle s'occupait des accessoires pour la mariée que je photographiais ce jour-là. Et quand je l'ai vue, c'était en janvier 2020, je me suis dit, cette fille-là, en fait, elle a tout. Elle est intelligente, elle est belle, c'est une vraie entrepreneur. Elle a vraiment un fort caractère, mais dans le bon sens du terme. Pour moi, je disais toujours qu'elle avait un peu le full package. Je ne sais pas si c'est traductif. Il est possible de faire la traduction en français, mais tu vois. Donc, on s'est rencontrés juste avant le Covid. Et je suis parti la rejoindre une deuxième fois au Mexique pour voir si c'était possible de créer une relation comme ça. Et puis après, Covid est arrivé. Donc voilà, quoi, tout mis entre parenthèses et tout. Et je suis parti la rejoindre dès que j'ai pu, au mois de septembre. J'ai tout mis dans un garage ici au Portugal. Je suis parti la rejoindre et on était mariés au mois de juin de l'année d'après, en juin 2021. Et donc du coup, maintenant, effectivement, on travaille ensemble, on voyage ensemble, ce qui est extrêmement... Enfin, c'est génial, en fait, tout simplement. Parce qu'en fait, ça te donne une autre vision du monde. Ça te donne une nouvelle perspective. Donc, on voyage ensemble, on travaille ensemble. Et du coup, c'est vivre avec quelqu'un et découvrir les choses avec quelqu'un, avec un nouveau regard de quelqu'un qui vient du coup quelque part de l'autre bout du monde. Ça te permet vraiment d'avoir une nouvelle approche et d'avoir un regard nouveau sur beaucoup de choses. Et oui, bien évidemment, je n'en serais pas là sans avoir rencontré des gens formidables autour de moi. Bien évidemment, ma femme est au top de la liste. Mais c'est assez logique en même temps.
- Speaker #0
Incroyable. Et là, tu dirais que tu vis ta meilleure vie, le fait de voyager partout. C'est quoi les avantages et les inconvénients ?
- Speaker #1
Il y a beaucoup de choses qui vont bien dans le bon sens. Après, je ne vais pas me plaindre, ma compagnie se porte bien. J'ai encore beaucoup de mariages qui me font kiffer. Et je pense que c'est le plus important. Le plus important, c'est de kiffer. Je ne me verrais pas faire des mariages qui ne me plaisent pas tous les week-ends dans des lieux que je connais. Parce que ce n'est pas ma mentalité, tout simplement. Après, je ne juge pas. Si votre business, c'est de faire tous les mariages près de chez vous parce que vous avez des enfants et que ça vous plaît, c'est tout à fait viable et louable, il n'y a aucun problème. C'est juste que ce n'est pas ma façon de voir les choses. Donc effectivement, encore une fois, on voyage beaucoup, énormément. On a cette chance, c'est que du coup, on touche un peu tout type de clientèle. On peut faire très bien des mariages dans le centre-ville de Londres, à Piccadilly ou en haut d'un volcan à Hawaii ou en Corée du Sud ou au Machu Picchu. On a fait des choses assez dingues. depuis 10 ans. Mais en même temps, c'est un peu fatigant de prendre l'avion, je t'avouerais. Tu as aussi ce truc derrière ta tête qui te dit que ce n'est peut-être pas aussi bien de voyager autant. Tu vois ? Donc, ma femme et moi, on se pose pas mal de questions par rapport à ça parce qu'on a quand même une conscience un peu environnementale, malgré tout. Moi, avec mon bilan carbone, je vais directement en enfer, ça, c'est une évidence. Mais tu vois un peu l'idée, quoi. Après, voilà, encore une fois, on ne va pas se plaindre, on fait un métier qu'on adore. On rencontre des gens absolument formidables. On fait des mariages qui nous font kiffer. On vit de la photographie de mariage. On ne fait pas que survivre de la photo de mariage, qui est pour moi une énorme différence. Donc voilà, je suis en sécurité financièrement. Je kiffe mon métier. Le jour où je suis le plus relâché, le moins stressé de la semaine, c'est la journée où je me trouve avec les mariés à leur mariage. Donc voilà. Tout mon plaisir vient de ça.
- Speaker #0
La plupart des gens disent quand même l'inverse, que c'est un moment hyper cool, mais hyper stressant quand même.
- Speaker #1
Je pense qu'après 10 ans et 256 mariages, je ne suis pas spécialement stressé. Après, encore une fois, si ta communication est alignée par rapport au type de mariage que tu veux avoir, et si tu gagnes du temps par rapport à ça, par rapport à découvrir un peu tout ça, mettre en place des informations sur ton site internet, sur ta communication, et déjà commencer à choper les couples qui te font rêver ou qui te font kiffer, et qui te font confiance, quelque part, tu as tout gagné. Tu en parles très bien lors de tes formations, j'imagine, mais c'est ça, en fait.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu dirais que tu as appris en dix ans d'entrepreneuriat, de photographie ?
- Speaker #1
Je pense que ce serait ça. Ce serait qu'il est important de trouver assez rapidement les mariés qui te font rêver, qui te font confiance, adapter ta communication par rapport à ces gens-là, tout simplement. Je sais qu'après, il y a des gens qui vont parler du trend, de la fashion du moment, que c'est ça qui va rapporter du prospect ou de la clientèle. Bien évidemment, je ne suis pas idiot et je le sais. Après, j'ai cette chance, c'est que j'ai quand même aligné assez rapidement ma communication pour trouver mes clients. Et encore une fois, c'est des mariages tellement différents, mais en même temps tellement similaires. Dans un certain sens, c'est qu'en fait, encore une fois, je peux avoir des robes à strass en plein milieu du centre-ville de Londres, que des mariages un peu plus bohé, ou comme on le définirait peut-être en France, en haut d'une montagne, dans la Pampa, dans les îles Ferroé, mais malgré tout, la trame commune de tous ces gens-là, et de tous les mariés EES, parce que c'est souvent des mariés EES qui nous contactent, et très rarement des hommes qui nous contactent, c'est qu'elles sont toutes créatrices. Donc elles sont dans un monde créatif. dans le monde artistique. Donc, c'est soit des chanteuses, des musiciennes, des gens qui travaillent pour Netflix, des web designers, des web designers. Enfin, voilà, ils ont quand même une trame un peu commune qui, du coup, en fait, fait que, par rapport à notre communication, elles comprennent plus ou moins là où on va et ça matche bien et la communication est suffisamment directe et fédératrice, entre guillemets. Je ne sais pas si c'est clair ce que je suis en train de te dire, du coup. Que, du coup, elles comprennent assez rapidement là où on venait d'en venir et c'est ça qu'elles veulent. Et du coup, c'est assez facile de rentrer en connexion avec ces gens-là. Et en général, on se rencontre juste une fois avant la date du mariage, peut-être pour 15 minutes, 20 minutes sur le net, soit par WhatsApp, soit sur Skype ou des choses comme ça. Et c'est juste en fait quelque part une validation de toute la communication qu'on a eue juste avant.
- Speaker #0
Et alors, comment tu fais pour leur parler à ces personnes-là ? Comment tu as créé cette connexion avant même d'avoir un contact avec elles pour de vrai ?
- Speaker #1
Je dirais... Quelque part, toujours, après ça reste ma façon de voir les choses, on peut en reparler bien évidemment, c'est que pour moi, il faut créer une connexion simple mais immédiate avec ces gens-là. Il faut que ça se reflète déjà quelque part dans toutes les pentes de ta communication, donc dans le premier email de contact, bien évidemment avant ça sur ton site internet, dans le contact de forme, donc le formulaire de contact sur ton site, dans la façon dont tu vas leur répondre, de façon assez rapide en général, c'est quand même le mieux, et bien évidemment leur envoyant une page prix qui n'est pas un PDF. où je vais, par exemple, leur montrer les musiques que j'écoute, qu'est-ce qui m'inspire dans ma journée. Donc, moi, je suis extrêmement inspiré par le cinéma, par exemple. Et donc, du coup, quelque part, tu vois, c'est bête, mais si tu n'as jamais rencontré quelqu'un de ta vie et que vous commencez à discuter un peu de vos voyages, même si ça fait cinq minutes que vous connaissez, que vous avez fait un voyage en commun, que vous connaissez tous les deux. Par exemple, si je te dis, est-ce que tu es déjà allé à Rome ? Est-ce que tu as déjà vu le Coliseo ? Et toi, tu y es déjà allé, bien évidemment. quelque part, vous avez une mémoire commune. Et cette mémoire commune, c'est là-dessus qu'il faut jouer. C'est là-dessus qu'il faut se dire, OK, c'est ça qui va vous rapprocher, tout simplement. Et donc, pour moi, ça se fait par le biais de la musique et par le biais du cinéma.
- Speaker #0
C'est marrant parce que ce matin, j'ai animé une conférence avec que des prestats de mariage. Et du coup, j'ai dit, qui commence son mail par bonjour ? Merci pour votre email. Félicitations pour votre future réunion. Et genre, il y a la moitié de la salle qui a levé la main. Je disais, comment voulez-vous vous démarquer en commençant tous de la même façon ? Toi, comment tu commences tes mails ?
- Speaker #1
Alors déjà, majoritairement, mes clients sont américains ou anglais. Donc du coup, il n'y a pas de barrière entre le vous et le tu. Déjà qu'il y a quand même beaucoup de choses. Mais c'est effectivement, ta communication est beaucoup plus basée sur le côté amical, friendly, tu vois, plus en... Plus dans le côté vraiment proximité, je conseillerais bien évidemment que ça se reflète déjà dans ton premier email de réponse. C'est quand même la base. Après, effectivement, il y a des gens qui appellent directement les clients pour effectivement leur dire, allez, est-ce qu'on peut se rencontrer ? Des choses comme ça, c'est très bien aussi, c'est très valide. Moi, personnellement, je ne peux pas me permettre de le faire parce que j'ai environ une demande par jour. Donc, je ne peux pas me permettre d'appeler tous mes clients par téléphone. Ce n'est juste pas possible. Mais effectivement, voilà, c'est... Ma communication n'est pas extrêmement différente. C'est juste qu'effectivement, ce qu'on essaie de leur expliquer, c'est qu'on est différent dans la façon dont on va présenter nos prix. On leur attend la phrase, on leur dit précisément, c'est nous vous envoyons un lien vers une page privée de notre site Internet pour vous en dire plus sur notre philosophie de travail, nos cadrages, les musiques que nous écoutons et bien évidemment nos prix. En fait, on veut leur dire que vous allez avoir accès aux prix, mais pas que.
- Speaker #0
Mais déjà, le fait de dire une page privée de notre site, déjà, ça te donne un petit goût de curiosité, de se dire, j'ai envie de savoir. C'est une page privée, donc il n'y a que nous qui avons accès. Enfin, tu vois, j'aime bien la façon dont c'est présenté.
- Speaker #1
Oui, et puis encore une fois, alors je peux comprendre qu'effectivement, maintenant, la majorité des gens font des recherches via leur téléphone. Nous, en fait, notre but, c'est encore une fois de leur dire aussi d'ouvrir ça sur leur ordinateur, sur grand écran. Parce que comme il y a des vidéos, du son, Tu vois, c'est très immersif, entre guillemets. Alors après, on peut encore pousser le curseur peut-être un peu plus loin, mais pour l'instant, ça nous convient et je pense qu'on va certainement le changer un petit peu pendant les mois d'hiver. Mais on veut vraiment créer un univers à part entière pour se différencier par rapport au contenu qu'il y a sur cette page-là. C'est-à-dire que si tu envoies un PDF ou si tu envoies une page privée avec de la musique et du son et des témoignages audio de tes anciens clients, tu vois, ne serait-ce que ça, ça te crée un univers qui est extrêmement différent, différenciant aussi. Et donc, du coup, tu seras peut-être, entre guillemets, quelques plus mémorables. Et encore une fois, être mémorable, il faut que ça se reflète partout dans ta communication. Par exemple, dans ton formulaire de contact, nous, ce qu'on essaie de faire, c'est de leur dire déjà de base quel type d'options on peut leur proposer. Alors, c'est vraiment fait, pour le coup, volontairement. On leur dit, OK, on peut faire, par exemple, de la Super 8. Donc, la Super 8, qui est une vidéo, c'est avec un film qui fait du bruit, enfin, voilà, quoi, qui a un petit peu un effet un peu vintage, un peu mélancolique, un peu romantique, ce que je revendique complètement. Mais, tu vois, ne pas proposer ce genre d'options d'entrée, des options avec lesquelles, moi, je me sens confortablement assis. Tu vois, c'est quelque chose que je peux proposer sans aucun problème. quelque part, tu leur dis ok, on n'est pas que photographe, on propose aussi d'autres options. Du coup, si c'est des primo-accédants, si c'est des gens qui contactent un photographe de mariage, ils n'ont certainement pas anticipé ce genre de besoin. Ils ne savent pas que ça existe, tout simplement. Donc quelque part, tu seras déjà différenciant par rapport aux options que potentiellement tu peux leur proposer, par rapport à l'expertise que tu peux leur donner. Donc je ne sais pas si c'est... En tout cas, je trouve que ça clique assez bien. Notre but, encore une fois, ce n'est pas de satisfaire 600 clients par année. On peut en avoir 25-30 maximum.
- Speaker #0
Ça me plaît beaucoup ce que tu dis, c'est ce que j'ai dit ce matin. Je t'ai dit, vous ne voulez pas 500 clients par an, vous voulez 30 clients. En fait, c'est des gens qui avaient peur de se nicher justement, peur d'avoir une niche marketing. Mais je leur dis, une niche marketing, ça ne vous empêche pas de signer d'autres couples. C'est une niche marketing. Et en même temps, vous voulez des gens qui vous ressemblent. Vous n'êtes pas obligé de garder des gens qui ne vous conviennent pas. Vous n'êtes pas obligé de signer des gens qui ne vous conviennent pas. Et souvent, quand on les signe, on va se les taper pendant deux ans, surtout quand on est wedding planner et on est deg. Et en fait, on se prive d'opportunités tellement meilleures en se gardant ça juste parce qu'on a peur de manquer d'argent.
- Speaker #1
Le manque d'argent, ça fait peur, bien évidemment. Après, je crois que c'était Ferroiristi qui disait... Je fais certains mariages parce que je suis une prostituée, certains mariages parce que je suis un artiste.
- Speaker #0
J'adore.
- Speaker #1
Et je trouve ça assez bien comme phrase. Après, effectivement, le terme prostituée n'est pas extraordinaire. Mais tu vois, il y a des mariages que tu fais bien et bien parce que tu as des besoins d'argent. Et c'est tout à fait normal, tu vois. Il y a ça aussi.
- Speaker #0
Tu fais bien ton travail de communication avant. Voilà, exactement. Tu as moins ce truc. Tu as moins ce truc.
- Speaker #1
Exactement. Le but, c'est quand même que tu passes avec peut-être 10% de tes mariages qui te font peut-être un peu moins kiffer et 80% des mariages qui te font kiffer, évidemment. Je pense qu'au début, ça passe surtout par rapport à ça. C'est au début de ton activité en tant que photographe. Encore une fois, je ne connais pas vraiment pour les wedding planners ou pour les fleuristes. Je vais vraiment parler uniquement de mon corps de métier. Au début de ton activité, je pense que 80% des photos sont pour le couple, 20% pour toi, pour ton portfolio, pour ta communication, tout ça. Après, c'est plus du 50-50. Moi, aujourd'hui, et je n'ai pas honte de le dire, c'est 100% des photos sont pour moi et 0% pour le client. Dans le sens où ma communication est tellement alignée par rapport au couple que je veux avoir, que nécessairement, c'est des gens qui vont comprendre ça et donc, du coup, vont nous trouver par rapport à ça. Et donc, du coup, quelque part, c'est une validation de leur côté de se dire, OK, on sait ce que cette personne-là va nous donner et que du coup, c'est ça qu'on veut avoir, tout simplement.
- Speaker #0
Exactement. Et puis, si tu es sûr de ta façon de travailler, en fait, les clients... qui t'a bien ciblé, ils te font confiance. Et ça, c'est génial. C'est quoi les choses que tu observais il y a dix ans et que tu observes aujourd'hui ? C'est quoi la différence entre les mariages d'il y a dix ans et d'aujourd'hui ?
- Speaker #1
Déjà, maintenant, je travaille avec ma femme. Ça change déjà beaucoup de choses, notamment par rapport à la vision que moi, peut-être, j'avais des mariages. J'ai beaucoup de collègues qui me contactent notamment, qui me disent, après cinq ans, j'ai l'impression d'avoir fait le tour. Moi, je kiffe toujours autant. Je me sens vraiment à l'aise le jour du mariage. Bien évidemment, je sais que je pourrais être meilleur photographe. Je ne serai jamais Nirav Patel. Je ne serai jamais, je ne sais pas, un grand nom pétard, Jurika, qui est mon photographe préféré dans le mariage. Voilà, techniquement, j'ai mes limites, bien évidemment. Je ne suis pas né photographe et je n'ai pas un cursus de photographe. Après, j'ai cette chance et qu'effectivement, même au bout de dix ans, je trouve encore mes couples.
- Speaker #0
Ouais, enfin, tu et toi, c'est vachement bien déjà.
- Speaker #1
Ouais, non, mais voilà. Après dix ans, en fait... Il a fallu que j'apprenne aussi quelque part à me dire peut-être que tu dois accepter aussi que tu ne seras pas un meilleur photographe et que peut-être ce que tu fais, c'est suffisant. Et pour quelqu'un de très compétitif comme moi et quelqu'un qui essaie de repousser ses limites, j'ai l'impression que ce sera difficile de passer ce cap-là. Peut-être qu'effectivement, ça change. Après, je ne vais pas parler de la traîne du moment, parce que ça, c'est très personnel. Et encore une fois, si tu arrives à trouver tes clients avec ce que tu aimes faire, ça n'a aucun intérêt d'en parler. Qu'est-ce qui a changé en 10 ans ? Pour ma part, je n'ai pas l'impression qu'il y ait beaucoup de choses qui ont changé. J'ai toujours l'impression que, encore une fois, ma communication était relativement rapide à trouver des clients qui me faisaient kiffer, qui me faisaient rêver, et que même 10 ans après, je continue toujours à les trouver. Donc, c'est un gage de confiance. C'est se dire, OK, peut-être que ta communication a fait que tu t'es aligné rapidement par rapport à ces gens-là et qu'au final, si ça continue de tourner et que tu continues à rêver, encore une fois, de ce genre de couple, ça ne pose pas de problème, tout simplement. Je pense que le plus difficile, encore une fois, c'est peut-être un peu redondant, c'est vraiment d'aligner sa communication par rapport au couple qu'il nous faut rêver. Une fois que tu as trouvé ça, en fait... dans un métier quand même assez passion, si tu n'as plus envie de le faire, si tu n'as pas envie de shooter ce genre de mariage, si tu vas un peu à reculons, nécessairement, ça va se passer beaucoup plus difficilement pour toi. Après, il y a tellement de choses qui rentrent en ligne de compte. Quand tu vas shooter un mariage, tu peux être malade, tu peux t'engueuler avec ton partenaire le jour même. Tout ça, ça va se ressentir dans la façon dont tu vas photographier, quelque part. Après, je pense qu'avec l'expérience, avec, encore une fois, 256 mariages que j'ai shootés depuis qu'on... que j'ai commencé, je me dis, OK, c'est mon obligation, c'est ma mission de leur donner ma version de leur mariage avec ce que j'ai ressenti le jour J. Et donc, du coup, c'est ce que je vais leur donner à la fin. Je leur donne, c'est un produit fini. C'est une vraie histoire avec une vraie narration. Du coup, de la façon dont moi, j'ai ressenti les choses. C'est pour ça que le nom de la société Eric René Ponoa a tendance un peu à disparaître, pour que ce soit plus soul, mind, heart, donc l'âme, l'esprit et le cœur. Et en fait, c'est ça que je leur donne. C'est tout mon ressenti, toutes mes émotions, toute ma mélancolie, tout mon romantisme, tout ce que je ressens. Moi, je suis un peu une éponge à... À émotions ? Oui, enfin, je ressens beaucoup de choses. J'essaie de comprendre, effectivement, les connexions, les cercles de famille, tout ça. Mais je ne sais pas. C'est difficile parfois de l'exprimer, mais je ressens beaucoup, beaucoup de choses aujourd'hui. Et donc, du coup, ma mission, c'est de photographier beaucoup, beaucoup de choses. Donc, en général, pour donner un ordre d'idée, je prends entre 10 et 12 000 images par mariage. Et donc, du coup, ce que je leur donne à la fin, c'est un minimum de 1800 images, ce qui est beaucoup, peut-être beaucoup trop pour beaucoup de photographes. Mais en même temps, le message derrière, c'est que je vais vous redonner ce que j'ai ressenti, ce qui a attiré mon attention, donc mon œil, tout ça, mes sentiments, mon émotion. Mais ça vous donne suffisamment de liberté après pour créer votre propre histoire. Parce que vous avez suffisamment d'ingrédients et d'images. et de contenu, de gestuel, de photos un peu épiques, juste du vent, de la pluie, tout ça, que nécessairement, quelque part, vous allez ressentir des choses et que vous allez pouvoir créer votre propre histoire de tout ça.
- Speaker #0
Justement, c'est le sujet qu'on avait choisi aussi à un moment donné, c'était la narration. C'est quelque chose qui est important pour toi.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Comment tu définis le storytelling, toi ? Et comment tu gères ça dans tes photos, dans ton post-traitement, etc. ?
- Speaker #1
Encore une fois, je suis très, très attaché au cinéma. C'est-à-dire que même quand je fais de la retouche de mariage, je regarde entre 6 et 7 films par jour, juste parce que j'ai envie. Parfois, c'est des grosses productions, parfois, c'est des films indépendants, parfois, c'est des films qui font un peu plus ressentir des choses. Mais je ne regarde pas de façon persistante, de façon très, très appliquée. C'est vraiment plus pour me créer des images dans ma tête. Ce que je veux dire par là, c'est que quand je crée des histoires, pour moi, le storytelling, ça passe aussi quelque part par le cinéma. C'est-à-dire que quand tu as des personnages principaux qui sont rêvés dans une histoire, tu ne les vois jamais directement. Tu as toujours une espèce d'atmosphère qui se crée. Donc, tu as une indication de lieu, une indication de temps. Ensuite, tu injectes tes personnages principaux, mais jamais directement. C'est-à-dire que je ne vais jamais les montrer frontalement tout de suite. Je vais montrer, par exemple, la nuque, les mains posées sur les genoux. le café qui fume peut-être sur une table, tu vois, pour amener de l'humanité dans un contexte.
- Speaker #0
Je regarde ton site en même temps, tu entends des clics, c'est parce que je regarde tes images en même temps que tu parles que des fois ça m'inspire des questions.
- Speaker #1
Bien sûr, bien sûr. Mais ouais, pour moi c'est super important en fait. Et du coup, c'est ce que je dis souvent, si la lumière vous appelle à un endroit précis de la pièce ou un endroit précis, vous devez quelque part de lui répondre. Vous devez de prendre en photo ce que la lumière vous montre ou ce que vous aimez. Ça peut être de la couleur, ça peut être un sentiment, ça peut être... parfois de s'imposer, de regarder un peu les choses, un peu comme avec un regard d'un enfant, d'être vraiment curieux des choses. Et donc du coup, c'est normal que si tu prends des photos de tout ça, si tu contextualises un peu le lieu, tout ça, c'est normal que tu les mettes dans ta narration. C'est un peu le reproche que je peux faire, par exemple. J'écoutais un podcast que tu avais fait il n'y a pas très longtemps où la personne disait le côté narratif, c'est ça. Et effectivement, je rejoue complètement sa définition. La seule différence, c'est qu'elle le montre assez peu, en fait, les photos de contexte qui, pour moi, sont clés. C'est-à-dire que si un couple me demande de shooter leur mariage au Machu Picchu, je me dois quelque part de mettre des photos du Machu Picchu et de révéler ce que ça veut dire que de se marier au Machu Picchu. Je ne vais pas juste me consacrer qu'à des photos de couple. Parce qu'ils sont jolis, alors après, effectivement, c'est une histoire. C'est une histoire dans l'histoire, en fait, tout ça. Mais c'est important, en fait, de montrer une narration. C'est d'ailleurs pour ça que je ne veux jamais voir le lieu de réception avant la date du mariage, que je veux, par exemple, ne jamais courir deux fois le même lieu la même année, parce que j'ai besoin d'avoir ce regard nouveau, cette approche nouvelle, et me dire, OK, s'ils photographient le lieu, je vais montrer aux gens ou aux invités qui ne peuvent pas se déplacer ou qui vont regarder les images dans 20 ans. Ce que ça veut dire que de se marier dans cet endroit-là précisément. Et donc, du coup, quelque part, c'est un peu nos synobaleurs. C'est que nous faire nous déplacer dans un lieu, en général, on vient deux jours avant la date du mariage. On prend une journée complète pour prendre les photos de la ville, des gens du village. Et on va nourrir également notre histoire avec ces gens-là. Parce que c'est également, encore une fois, révélateur de pourquoi ils ont choisi ce lieu-là et pas un autre.
- Speaker #0
C'est hyper inspirant.
- Speaker #1
Merci. Et encore une fois... tu vois, c'est ce que je disais, nos valeurs, pardon, c'est, ok, vous nous choisissez parce que justement, on a ce regard-là, parce qu'on a ce regard vraiment très curieux du lieu, de la religion, de la culture, de la nourriture, des gens, et que du coup, voilà, c'est un... Si on vient, c'est avec ces idées fraîches. Tu vois, par exemple, si j'étais un photographe local, si j'habitais à 10 minutes du lieu, peut-être que je serais un peu lassé de voir ce... ce paysage-là, ou que j'aurais peut-être pas nécessairement la nécessité de montrer qu'est-ce que ça veut dire que de se marier à 10 minutes de chez moi. Mais non, en fait, il faut s'obliger, je pense, à montrer aussi le lieu, s'il a plu, si c'est le printemps, si c'est l'hiver, tu vois. Tout ça, ça doit se refléter dans tes images. Alors, t'as différents moyens. Soit tu peux faire de la vidéo, soit tu peux faire des GIFs ou des GIFs, ça dépend comment vous appelez ça. Soit tu fais des photos, tout simplement. Donner de la variété aussi pour la lisibilité, donc beaucoup de photos verticales et horizontales. Tu vois, vraiment essayer de varier les angles de prise de vue pour ensuite nourrir tout ça et nourrir l'histoire et donc, du coup, leur donner un vrai résultat, un vrai storytelling. En tout cas, pour moi, c'est ma définition du storytelling.
- Speaker #0
C'est ce que tu vas apprendre aux personnes qui vont venir dans ton workshop. Alors, quand on enregistre, c'est la semaine prochaine, mais c'est ça que tu vas leur dire ?
- Speaker #1
C'est en partie ça, oui. C'est en partie ça, bien évidemment. Alors, on prend des exemples précis. Bien évidemment, je vais leur montrer aussi comment je photographie avec certaines intentions, en utilisant certains effets spécifiques. Ce que j'appelle par exemple les photos un peu blurry, où tu as du mouvement, ou ce que j'appelle le foggy shot. Par exemple, ça me rappelle un petit peu la scène de Titanic, quand ils font l'amour dans la voiture, où tu vois, tu as la buée sur les vitres et tout. Ça, c'est un effet qui est relativement simple à faire sur une caméra. Et tu vois, c'est quand tu as deux corps qui se rapprochent. La température corporelle fait que nécessairement les corps deviennent plus chauds. Il faut que ça se reflète aussi dans tes images. Donc, toutes ces techniques-là, effectivement, je les apprends. Le côté storytelling, bien évidemment. La communication, bien évidemment, qui pour moi est la chose la plus importante. Encore une fois, tu peux être le meilleur photographe du monde si tu ne sais pas comment te vendre. Ça ne va jamais fonctionner, tout simplement. Tout ça, effectivement, je l'apprends pendant trois jours. Et on parle aussi du SEO, de la communication. Ça, c'est peut-être un peu plus touchy pour certains photographes. Ils ne sont pas spécialement à l'aise par rapport à ça. Mais le but, encore une fois, c'est de rendre ça facile d'accès, compréhensible pour tout le monde. Et que tu sois un photographe de mariage ou un wedding planner ou que tu tiennes un hôtel ou un restaurant, les techniques sont exactement les mêmes. Il faut effectivement aligner ta communication par rapport à tes gens qui te font rêver, être assez agressif en termes de SEO. C'est-à-dire que, pour rien te cacher, 90% de nos prospects... nous trouvent via le site internet. On travaille très peu avec les wedding planners, on travaille très peu avec Instagram, on ne paye absolument pas le SEO. Donc Google, je n'ai absolument rien payé de ma vie sur Google. Malgré tout, 90% de mes prospects viennent par rapport à ça. Donc ça fait partie de ma com, ça fait partie de ce qui me fait kiffer maintenant, même si ce n'est pas du tout mon cursus de base, parce qu'encore une fois, mon but, c'est ça, c'est de trouver des clients qui me font rêver.
- Speaker #0
Comment tu définis ton style aujourd'hui ? Je serais très moody. Ça existe encore ? Oui, bien sûr que ça existe encore. Pour moi, je n'ai jamais cru au système de mode. Même si maintenant, il y a beaucoup de gens qui disent de l'édito, des choses comme ça, on m'a beaucoup catégorisé en disant que j'étais moody, que j'avais lancé un peu le moody en France, ce qui est complètement débile et pas du tout vrai. Non, j'essaie juste de faire du style ERP. C'est-à-dire que parfois, mes photos sont un peu plus lumineuses, parfois un peu plus sombres. Ça dépend du lieu, ça dépend de la journée. Bien évidemment, la lumière n'est pas la même si je photographie un mage en plein désert au Maroc, ou si je photographie dans les îles Feroué, ou si je photographie au Machu Picchu. En y en a un. Voilà, c'est normal, tu vois. Mais j'espère quand même qu'il y a une trame un peu commune, ce qui est le storytelling. Le côté, effectivement, raconter des histoires. Après, tu peux m'appeler Moudi, ça va tout à fait. Je n'ai aucun problème avec ça.
- Speaker #1
Bon, parle-moi un peu de ton rêve de cinéma, parce qu'on en a parlé un petit peu sur Insta, et tu en parles beaucoup.
- Speaker #0
tu es très inspiré par le cinéma mais je crois que tu as un rêve caché j'aimerais bien qu'on en parle on avait l'occasion d'en parler un petit peu sur Instagram effectivement je me définirais de beaucoup et je pense que tu l'as compris pour être un vidéaste frustré j'adore le cinéma, j'adore l'approche cinématographique ce qui m'inspire maintenant dans mes journées c'est tout ce qui est backstage de film la musique de cinéma, tout ça. Donc, c'est vraiment ce qui m'inspire avant même le mariage, je dirais. Au début, tu veux vraiment montrer tes images à tout le monde, te confronter à beaucoup, beaucoup de photographes pour savoir si c'est joli, si ça plaît, tout ça. Alors oui, j'ai fait pareil. J'ai montré mes photos sur des gros, gros groupes de photographes pour avoir peut-être une centaine de likes dessus. Et donc, du coup, ça te fait plus ou plus autre chose. Mais à la fin, tu te dis OK. Voir des collègues qui font shooter des mariages à Hawker ou qui chargent beaucoup plus que toi, moi ça me frustre plutôt que trop chaud, donc je préfère être inspiré par le cinéma bien évidemment. Et alors mon rêve de cinéma, j'aimerais bien effectivement devenir peut-être directeur de la photographie, au moins assistant dans un premier temps, pour voir un petit peu ce que c'est. Parce que je suis quelqu'un de très curieux et j'aime beaucoup la lumière. Et encore une fois, pour l'instant, je n'ai pas les connaissances nécessaires pour me lancer là-dedans. Mais je n'ai aucun problème avec ça non plus. Je pense que ça s'apprend. Mais voilà, c'est quelque chose effectivement qui me fait rêver. Mais je me dis en même temps quelque part que si je commence à réfléchir à ce qui va se passer après la photographie, c'est que quelque part, je tire un prêt sur mon métier actuel. Alors je me dis, est-ce que j'ai envie de continuer ? Peut-être est-ce que dans dix ans, est-ce qu'il y a des couples qui continueraient à me bloquer quand j'aurai 55 ans ? Je me dis, peut-être pas. Donc voilà, je ne sais pas quand est-ce que je vais...
- Speaker #1
Est-ce que toi, tu auras encore l'énergie à 55 ans ? Parce que je ne sais pas combien de mariages parents, à 55 ans, ce n'est pas la même chose qu'à 40 ans. Et 40, ce n'est pas la même chose qu'avant.
- Speaker #0
Non, c'est clair. J'aurais aimé commencer quand j'étais plus jeune, ça c'est évident. Après, je n'ai pas eu cette chance, c'est que j'ai commencé la photographie, j'ai découvert la photographie quand j'avais 31 ans.
- Speaker #1
Mais peut-être que tu n'étais pas prêt avant. Rien n'a rien dit,
- Speaker #0
c'est bizarre. Je n'étais absolument pas du tout, j'avais aucune connaissance de ce que c'était. J'étais très bon sur les côtés techniques des choses, mais pas du tout sur le côté artistique, encore une fois. Mais là, aujourd'hui, j'ai 45 ans, tu vois. Donc, je me dis, OK. Encore, je ne le ressens pas trop. J'ai l'impression de me dire, OK, ça va, je tiens le coup. Même si je ne fais pas spécialement, je ne pense pas spécialement ce point de moi, mais c'est mon but aussi pour cet hiver. Tu vois, je me dis, OK. être bien préparé pour l'année 2025, ce serait un but, tu vois. Et puis voir un peu comment ça se passe. Mais je ne ferai jamais 57 mariages par saison comme j'ai fait ma première année. Ça, c'est une évidence.
- Speaker #1
J'ai des... Le plus que j'ai fait en tant que wedding planner, c'était... J'ai fait 32 mariages dans l'année.
- Speaker #0
C'est beaucoup.
- Speaker #1
29 en présentiel. Et en plus, wedding planner, on faisait déco. d'éco-cérémonie et wedding planning, d'où mon burn-out. Et ouais, enfin, 50 mariages.
- Speaker #0
En fait, j'ai fait 57 mariages ma première année où je me suis lancé à temps plein. On ne sait pas à ce moment-là.
- Speaker #1
On se dit, ouais,
- Speaker #0
je signe,
- Speaker #1
c'est trop bien.
- Speaker #0
Ouais, c'est ça. En fait, tout va bien. Tu découvres des nouveaux trucs.
- Speaker #1
Post-prod'est-ce que c'est moi ?
- Speaker #0
C'est juste génial. Après, je ne le conseille peut-être pas à tout le monde. Mais ton évolution est tellement algorithmique. Tu as l'impression que tout va super vite. Tu apprends beaucoup de choses en très peu de temps. Sur l'editing, sur la façon dont tu vas retoucher, ce qui te plaît, ce qui ne te plaît pas, ce que tu as envie de faire, ce que tu n'as plus envie de faire, ce qui est super important, je pense. Voilà, toutes ces choses-là. Et puis, 57 mariages, je me suis dit, peut-être que j'ai un truc qui fonctionne. Et donc, j'ai lancé mon premier workshop la première année quand je me suis lancé. Le mec un peu débile. Bon, après, ça s'est bien passé, donc je ne vais pas me plaindre. Et puis, ça m'a donné de la confiance en moi. Moi qui suis très critique envers moi-même, ça a été un peu révélateur. J'ai enfin trouvé un truc que j'aime. Et j'espère que c'est le cas pour beaucoup de gens. On a quand même un super métier. La photographie, c'est quand même un métier qui n'est pas censé être stressant. J'espère que ça a invité beaucoup de gens qui sont peut-être à mi-temps, photographes ou peut-être d'autres métiers, à dire qu'à un moment donné, il faut peut-être se jeter du haut de la falaise et voir un peu ce qui va se passer. Mais si tu ne te lances pas à courte perdue dans ton métier, tu auras toujours un peu cette frustration en toi. Moi, j'ai cette chance-là. C'est quelque part, je vomissais d'aller à mon métier à l'époque. Je me sentais mal d'aller à mon métier. Je travaillais dans un hôtel, je travaillais à Libis, en centre-ville de Glasgow. Mon patron était bien, mais je n'avais pas spécialement d'amitié par rapport à ces gens-là. C'est juste parce que je savais que ce n'était pas spécialement mon appel et que j'aspirais à faire quelque chose d'autre. Et à un moment donné, je me suis dit, allez, peu importe ce qui va se passer, je vais me lancer à Croix-Perdue dans mon métier. Il ne me restait plus que deux mariages à shooter cette année-là. Et donc, 50% de ces deux mariages-là pour... pour gagner ma vie. Je me suis dit, c'est pas grave, on va y aller, je vais me lancer à fond dedans, j'ai lancé ma communication et l'année d'après, j'ai booké 57 mariages. Avec des prix, bien évidemment, qui s'échelonnent au fur et à mesure, tu vois, pour gagner un peu leur confiance. Mais ouais, il faut avoir quelque part cet égo de dire, tiens, moi aussi, je peux y arriver, moi aussi, je peux faire quelque chose de mon métier et c'est ça qui, pour moi, a été un moteur principal, c'est de, peut-être aussi, de... de rendre mes parents un peu fiers. Il y a beaucoup de choses derrière. Il y a le mindset dont on parle assez souvent. Mais pour moi, ça a été ça. C'est mon égo, clairement, qui m'a rendu la personne que je suis aujourd'hui. Ce n'est pas un égo qui est mal placé, encore une fois. Ça n'a rien à voir.
- Speaker #1
Je te pose deux ou trois questions que je ne t'avais pas envoyées.
- Speaker #0
J'ai peur.
- Speaker #1
Non, parce que tu vois, la première que je me suis dit que j'allais te poser, c'est quoi ton film préféré ? C'est dur.
- Speaker #0
pour toi à mon avis parce que tu dois en avoir plein c'est très compliqué c'est très compliqué en fait j'ai plus des réalisateurs qui me font que je préfère qui moi je suis très très fan de Denis Villeneuve par exemple Christopher Nolan bien évidemment après il y a certains films qui sont peut-être un peu plus sympas que d'autres mais j'aime tous les styles de cinéma les grosses productions les Marvel les productions beaucoup plus petites les films portugais les séries anglaises voilà surtout après retirer peut-être un film c'est un film C'est compliqué. J'aime beaucoup... Non, c'est compliqué. Je ne peux pas venir avec un nom spécifique. C'est trop compliqué. J'aime beaucoup de films pour plein de raisons différentes. Le problème, c'est qu'à force d'être dans le monde de la photographie, mon œil est tellement attiré par les lumières, par les couleurs, par les cadrages. Quelque part, ça corrompt un petit peu ma vision des choses quand je regarde un film. C'est pour ça que j'aime bien les films de David Neuf. En plus, ils sont... très esthétiques, ils sont également très intéressants et le storytelling est surtout très très bon. Pour moi, c'est très compliqué de voir un film qui compile un peu tout ça. Donc, voilà.
- Speaker #1
OK. Ton dernier coup de gueule pro ?
- Speaker #0
Il y en a eu beaucoup. Le dernier ? Mon dernier en date, je me suis calmé, je pense. Je me suis calmé. Je pense que ça date.
- Speaker #1
C'est la quarantaine.
- Speaker #0
Je pense que ça date. Je n'ai pas l'impression d'être plus sage quand j'ai 40 ans ou quand j'avais la trentaine. Je défends toujours mes idées, je défends toujours mes amis, je défends toujours ma communauté, je défends toujours le Moody, par exemple. Ce qui m'énerve peut-être un petit peu en ce moment, c'est le retour clairement d'un style très français. Après, je n'ai absolument rien contre ceux qui font ça, mais je trouve que le Moody s'efface un petit peu, ce qui est un peu triste. Je pense qu'il y avait quand même des vraies valeurs, une vraie façon de voir les choses. Le Moody, c'est venu parce que je regardais beaucoup ce qui se passait à l'international et ça continue de persister. Alors qu'en France, on passe principalement sur le côté reportage. Enfin, on fait tous du reportage. Je veux dire honnêtement, avec moi, c'est le moody, ou que tu fasses de l'édito, on fait tous du reportage. Enfin, ça, c'est la façon de voir les choses. Mais non, je ne sais pas, mon dernier coup de gueule, peut-être quand j'ai fermé le groupe Résonance, parce que je me suis fait insulter de tous les mondes. Tu l'as fermé ? Ouais, j'ai fermé Ressus.
- Speaker #1
C'est comme ça que je t'ai connu, c'est toi qui as fait Ressus ? Bien sûr ! C'est un gros Facebook,
- Speaker #0
c'est ça ? Ouais, c'était un gros Facebook où on était 2000 quelque chose, personnes. Mais pourquoi tu l'avais fermé ? Ah, je l'ai fermé il y a très longtemps. Je me suis fait insulter, menacer physiquement. Ah non, ça allait très très loin, pour rien te cacher, pour être complètement transparent avec toi. Moi, je l'ai créé à l'époque parce que je faisais des podcasts. Donc je me suis dit, OK, on va faire des podcasts, on va discuter entre amis, on va parler de tout et n'importe quoi. On ne va pas parler d'équipement, on ne va pas parler de presets, on s'en fout. En fait, je vais juste parler avec des potes, avec des gens que je connais, pendant une heure, et puis je vais mettre ça en ligne. Ok, tu vois. C'est exactement ce que je fais. Innocemment, tu vois, comme ça. Et en fait, on m'a bien fait comprendre qu'il y avait un but derrière, ce qui n'était pas du tout le cas. Et en fait, je me suis dit, OK, moi, j'ai besoin d'être un peu pédagogue, d'être un peu dans le système dééducatif. Et donc, du coup, j'ai lancé ma page Résonance. Il y avait Résonance et Résonance Inspiration, pour que les gens puissent partager leurs images. Voilà, quoi. Donc, au fur et à mesure, j'ai créé une team de gens que je ne connaissais pas vraiment. Et puis, à un moment donné, avec la saison de bon an, mal an, tu te retires un petit peu du groupe. Et puis, quand tu reviens, tu as l'impression que ce n'est plus la même chose. Que des gens te contactent en privant, te disant j'ai même honte maintenant de poser des questions sur le groupe parce que j'ai peur de faire troller par des gens qui ne sont pas bienveillants Et quelque part, tu ne te reconnais plus dans ces valeurs-là.
- Speaker #1
Oui, tu m'étonnes. Je ne savais pas que c'était toi qui avais créé ce groupe.
- Speaker #0
Oui, c'est moi. C'était il y a longtemps, c'était en 2000. Oui,
- Speaker #1
je sais. Moi je n'étais pas photographe,
- Speaker #0
mais j'en entendais parler. Oui, tu en as entendu parler, je me doute.
- Speaker #1
Les gens qui étaient là depuis le début disaient que ce n'était plus pareil. Maintenant, il y a des trolls, effectivement.
- Speaker #0
Après, moi, quand je suis revenu après, de façon persistante, j'ai fait un peu le tri, j'ai commencé un petit peu à montrer que si on va être dans le côté bienveillant, il faut accepter aussi que des gens aient des questions peut-être un peu de novice, et c'est tout à fait normal. C'est comme ça que vous avez évolué aussi. il n'y a pas de questions bêtes non exactement et donc du coup je ne me reconnaissais plus dans les valeurs sur ce groupe là et donc je me suis dit comme j'ai créé la chose, quelque part aussi c'est à moi à détruire la chose après effectivement je l'ai peut-être fait de façon très très malsaine et pas du tout bien je ne sais pas, j'utilise des mots peut-être qui sont peut-être vécus comme ça par d'autres personnes, en fait j'ai retiré toutes les personnes du groupe alors que j'aurais juste de mettre le groupe en archive. Donc je regrette effectivement la façon dont je l'ai fait, mais je ne regrette absolument pas le fait d'avoir fermé le groupe. Clairement. Même encore aujourd'hui, je ne le regrette absolument pas. Après, ça a pris des proportions complètement folles. Encore une fois, quand je me suis fait insulter, menacé physiquement, des gens qui m'ont contacté en privé pour me menacer. Tu crées quelque chose aujourd'hui, Magali.
- Speaker #1
Avec bienveillance.
- Speaker #0
Avec bienveillance. Et je pense que tu te réserveras aussi peut-être le droit à un moment donné de fermer ce groupe-là. Alors ne prends pas mon exemple, ne le fais pas de la façon dont je l'ai fait.
- Speaker #1
Non mais c'est ton groupe, c'est toi qui en fait ce que tu veux à un moment donné. Donc encore une fois,
- Speaker #0
c'est un regret de l'avoir fermé de la façon dont je l'ai fermé. Mais de l'avoir fermé, non, je ne le regrette absolument pas. Ça c'est une certitude. Mais ça date, je te dis, ça c'était il y a... Oui,
- Speaker #1
mais je ne savais même pas qu'il n'existait plus.
- Speaker #0
Mais il y a des gens qui l'ont recréé entre-temps. Le lendemain où le groupe Résonance s'est fermé, il y avait quatre ou cinq Résonances qui se sont recréées. Je crois qu'aujourd'hui, tu n'en as plus qu'un seul qui est en vie.
- Speaker #1
Ils auraient pu choisir un autre nom.
- Speaker #0
Je ne sais pas. Je n'ai absolument aucun accès sur ce groupe-là. Je ne peux pas te dire même pas si ça a changé de nom, si le nom est le même ou pas. Je n'ai aucune visibilité. Et quelque part, ça me préserve. Je suis bien là où je suis.
- Speaker #1
Je suis métenue. En tout cas, merci beaucoup pour tous ces partages. C'est hyper enrichissant pour moi. C'est vraiment pour ça que j'ai créé ce podcast, pour avoir des visions différentes et puis des choses que j'apprends. Moi, j'adore apprendre à travers ce podcast. Franchement, je le dis souvent, c'est la meilleure chose que j'ai jamais créée, ce podcast. Et je vais en créer un autre bientôt. J'ai hâte de le partager aussi. Mais merci, en fait. Je kiffe faire des interviews.
- Speaker #0
Merci à toi. Enfin, moi, pour être honnête, j'écoute pas mal de tes podcasts aussi.
- Speaker #1
Je sais.
- Speaker #0
J'ai beaucoup de temps libre quand tu fais de la retouche, tout ça. Et je t'envoie des messages parfois sur Instagram. Celui qui m'a vraiment remis le pied à l'étriche, c'est celui de Carla, qui est une bonne amie, quelqu'un que je connais depuis très, très longtemps. Et du coup, voilà, ça m'a un peu remis dans les podcasts. Donc, tu m'as un peu remis à jour.
- Speaker #1
dans la communauté française et pour ça je te remercie parce que voilà c'est encore une fois super et tout ce que tu mets en oeuvre voilà c'est cool continue merci beaucoup bah je t'en prie en tout cas merci à toi et à bientôt pour partager cet épisode avec le monde entier du coup puisque tu es je t'inviterai à un de mes futurs workshops pour que tu puisses apprendre mais en fait quand tu en parlais je me suis dit mais en fait il faudrait qu'un jour je me forme à la photo parce que moi j'adore ça je suis hip et mon oeil j'adore enfin voilà j'aime J'aime beaucoup ça. Je suis très difficile et en photo et en vidéo, je pense. Mais c'est plus une vibe que je ressens et une émotion que je ressens quand je regarde les photos ou les vidéos. Mais par contre, je n'ai aucune technique. Et je me dis, en fait, d'aller à un workshop comme ça...
- Speaker #0
Ça me plairait beaucoup. La photographie, c'est le moyen encore aujourd'hui le plus facile et le plus simple, quelque part, d'apprendre les formules imposées, les formes imposées, et ensuite de passer à l'état libre. Ce que je veux dire par là, c'est que le processus pour maîtriser la caméra est tellement rapide qu'en fait, après, tu peux t'en émanciper très, très rapidement. Alors que si, par exemple, demain, tu veux apprendre la guitare ou un instrument de musique, ou même à peindre, le processus pour apprendre les figures imposées est tellement long qu'en fait, beaucoup de gens... arrête même avant de pouvoir passer aux figures libres alors que la photographie quelque part c'est l'opposé je peux t'apprendre la façon dont je photographie en 30 minutes quoi Mais après c'est ce que tu en feras avec tu vois c'est toujours pareil si tu mets pas de sentiment dans ce que tu fais si tu n'as pas d'intérêt à faire ce que tu fais ça n'a aucun intérêt en fait. Très bon à savoir. On peut en reparler en off, si tu veux.
- Speaker #1
Au prochain workshop, en plus, si c'est au Portugal, je viens.
- Speaker #0
À Porto, il faut découvrir la culture, la ville, les gens d'ici.
- Speaker #1
Je connais le nord, plutôt le nord du Portugal, mais je ne suis pas en train de parler.
- Speaker #0
Je suis à Porto et Porto, c'est une ville géniale. Les gens sont très cools. C'est une atmosphère extrêmement différente de Lisbonne. Lisbonne, c'est très lumineux, c'est très grand. Porto, c'est beaucoup plus une ville à taille humaine. les gens sont géniaux c'est très mélancolique comme ville il y a beaucoup de brouillard tu vois c'est très c'est une atmosphère extrêmement différente trop bien bah merci en tout cas Eric et puis on se tient au courant pour la sortie de ce podcast je te remercie encore en toi pour ton temps et passe une excellente journée avec grand plaisir merci à toi et
- Speaker #1
voilà le gang j'espère que cet épisode t'aura plu autant qu'à moi si c'est le cas partage-le sur Insta en nous taguant ericrenet.penoy et moi leweddinggang ça nous fera trop trop plaisir Et bien sûr, tu peux toujours mettre 5 étoiles au podcast, sur Apple Podcasts ou sur Spotify. C'est ce qui m'aide le plus à faire connaître Wedding Divan. Un immense merci à toi et à très vite pour le prochain épisode.