- Speaker #0
Hello et bienvenue dans Wedding Divan, le podcast dédié aux pros du mariage. Je suis Magali Zarka, formatrice du Wedding Gang, officiante de cérémonie laïque et ancienne wedding planner avec plus de 100 mariages à mon actif. Si tu es entrepreneur dans le milieu du mariage ou que tu souhaites te lancer, ce podcast est fait pour toi. Comment réussir, comment se démarquer et surtout, comment durer dans le mariage ? Autant de questions auxquelles nous répondrons ici, via des interviews sans tabou de prestataires de mariage ou qui peuvent t'aider à améliorer ton business. On y abordera leur parcours, leurs réussites et leurs erreurs aussi parfois. Je partagerai également avec toi tous mes conseils, astuces et outils pour te donner un accès direct à la réussite dans le Wedding World. Allez, pose-toi dans ton canap', écoute-nous dans ta voiture ou même en faisant la vaisselle, et surtout, abonne-toi pour ne manquer aucun épisode ! Hello, hello, Logang ! J'espère que tu vas bien. Aujourd'hui, je suis ravie d'accueillir Virginie Mention, Wedding Planner avec son entreprise Ceremonize, mais aussi présidente de l'Assocem, l'association pour les Wedding Planners. designer et célébrant de France. C'est pour parler de la SOSEM que j'ai invité Virginie aujourd'hui. Et je te laisse écouter tout de suite. Hello Virginie, bienvenue dans Wedding Divin.
- Speaker #1
Salut Magali, merci pour l'invitation.
- Speaker #0
Avec plaisir, ça fait longtemps que je connais la SOSEM, mais on n'a jamais vraiment échangé comme on va le faire aujourd'hui, toi et moi. Donc je suis ravie de t'accueillir parce que pour moi tu es quand même une figure du... du mariage depuis un certain temps. Tu viens de nous raconter un peu ton parcours. Et c'est toujours hyper intéressant pour moi d'avoir des gens comme ça sur le podcast.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Alors justement, est-ce que tu peux nous dire un petit peu qui tu es, d'où tu viens et pourquoi tu es là aujourd'hui ?
- Speaker #1
Tout ça, ok. Alors, je suis Virginie Mention. Je suis wedding planner. Alors j'ai un peu... débarqué dans le monde du wedding planning après une reconversion. J'ai créé mon entreprise en 2009, ça s'appelle Ceremonies, et j'ai rencontré, pendant la période où j'ai commencé à créer mon entreprise, j'ai rencontré une autre personne, Anne-Claire Couillard, et donc on se rencontrait régulièrement. On avait un QG au Starbucks dans Paris, on se voyait, on se demandait des conseils, on disait tiens, qu'est-ce que tu penses de ça ? Et puis un jour, on s'est dit mais en fait, ça serait trop bien, de créer une association, un réseau de wedding planners pour qu'on se sente moins seul, pour qu'on puisse échanger librement comme on le fait là toutes les deux. Et donc l'idée de l'association est née en fin 2010. C'est le temps qu'on met tout en place. On a déposé les statuts associatifs le 1er avril 2011.
- Speaker #0
Ouais, donc ça existait déjà avant que je me lance. C'est ouf. Ouais. Moi, je me suis lancée en 2012.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Mais du coup, il n'y avait pas beaucoup de wedding planners à cette époque-là ?
- Speaker #1
Non, il n'y avait pas beaucoup de wedding planners. Alors, c'est toujours compliqué de dénombrer dans ce métier-là parce qu'il n'y a pas de statistiques et rien. Mais clairement, oui, on était un peu moins nombreux qu'aujourd'hui. Ça, c'est sûr.
- Speaker #0
Je te confirme, c'était un métier qui existait peu en France.
- Speaker #1
En 2011,
- Speaker #0
je me souviens vraiment, quand je me suis lancée, c'était sur Facebook à l'époque. Il y avait Instagram. Sur Facebook, il y avait quoi ? Franchement, si on avait une vingtaine qui était un peu connue, c'était vraiment le grand grand max.
- Speaker #1
Oui, complètement.
- Speaker #0
Et donc, tu as eu cette idée-là déjà à l'époque. Je ne savais pas.
- Speaker #1
Et puis, il y avait aussi ce côté. Il y avait le côté réseau. On trouvait ça sympa de se rencontrer. Il y avait aussi le côté que tu as sûrement si subi. C'était... Ah oui, tu es wedding planner, donc tu t'éclates bien les week-ends, et puis l'hiver, tu ne fais rien. Et ça, on en avait un petit peu marre d'entendre ça.
- Speaker #0
C'est encore le cas.
- Speaker #1
Oui, c'est encore le cas. Bon, ça s'est calmé quand même un peu. Mais du coup, on s'était dit que l'association aurait aussi le but de mettre fin à tout ça et de montrer que c'est un vrai métier, qu'on n'est pas là pour se tourner les pouces et qu'on n'est pas sur la piste de danse, surtout les mariages. Et donc voilà, l'idée de l'association part de ça.
- Speaker #0
C'est quoi l'évolution entre le moment où tu as créé l'association ? D'ailleurs, ça veut dire quoi l'association ? Déjà,
- Speaker #1
c'est la première. Alors à la base, ça veut dire Association des Consultants en Mariage, parce que le terme wedding planner, à l'époque, ne nous plaisait pas trop. On voulait un peu franciser ce terme-là. Voilà, ça veut dire ça, on ne l'emploie plus trop, parce que maintenant, peut-être qu'on en parlera plus tard, mais l'association a évolué sur deux autres métiers, donc les célébrants et les designers. Mais on a gardé en tout cas le diminutif.
- Speaker #0
Consultant en marège, ça marche quand même avec les officiers et les designers, tu me diras. Oui. Ok. Et donc, c'est quoi justement, c'est quoi la différence entre... Quand tu as créé l'Assocem, quand vous avez créé l'Assocem, et maintenant, en fait, c'est quoi l'évolution ?
- Speaker #1
Alors, une énorme évolution. En fait, en 2011, on est partis, on était deux. Alors, c'est le cas toujours actuellement, on est tous bénévoles. Quand on travaille dans cette association, on est tous bénévoles. Donc, forcément, on n'était que deux, les choses n'avançaient pas beaucoup. Peut-être qu'en 2011, fin 2011, on était peut-être cinq membres en tout. Donc, voilà, le développement était un peu long à mettre en place. Aujourd'hui, on est assez nombreux dans l'association. On est présents sur toutes les régions de France. On est plus de 200, on est presque 250 membres. On s'est vraiment organisé. On a des responsables régions, on a des responsables métiers également et on a des responsables partenariats. C'est vraiment une mini-entreprise, on va dire, parce qu'on est tous bénévoles et on donne tous de notre temps.
- Speaker #0
Oui, j'ai deux de mes clientes coachées qui sont des référentes. J'ai Julie et je crois Faustine.
- Speaker #1
Oui, Faustine. Elle s'occupe du séminaire.
- Speaker #0
Trop bien. Donc, avant vous étiez deux, maintenant vous êtes beaucoup. Est-ce qu'il y a d'autres évolutions que tu as pu remarquer ?
- Speaker #1
Donc l'évolution, c'était ce que je disais tout à l'heure. En fait, le métier de wedding planner a aussi évolué dans ses missions. et que beaucoup de wedding planners sont aussi wedding designers et sont aussi wedding célébrants. Et du coup, ce n'est pas forcément très juste pour les wedding célébrants qui ne font que ça et les wedding designers qui ne font que ça, ne pas pouvoir intégrer l'association. Et donc, en 2019, on a ouvert l'association à ces deux autres métiers-là, les gammes.
- Speaker #0
C'est quoi les défis auxquels tu as été confrontée en lançant cette association ? Comment tu les as surmontés ?
- Speaker #1
Alors, quand on a créé l'association, Le gros, gros défi, c'était que rien n'existait avant et que quand on démarchait les wedding planners, c'était on va voir, on attend de voir ce que ça donne Parce que, de mémoire, il y avait une autre association qui s'est lancée, qui a peut-être fonctionné un ou deux ans. Et en fait, les gens étaient très réticents en disant ok, c'est peut-être encore une autre association qui ne va peut-être pas forcément tenir dans le temps et on n'a pas envie de s'engager là-dedans Donc, c'était ça la première difficulté. Et puis l'autre difficulté, c'est que même si ce n'est pas notre vision, il y a aussi beaucoup de wedding planners qui ne veulent pas discuter avec d'autres wedding planners parce qu'elles sont concurrentes. Alors que nous, l'association, on n'est pas concurrentes, on est toutes consœurs et confrères. Et voilà, donc il y a aussi cette retenue de la part de certaines personnes.
- Speaker #0
C'est un truc que je ne comprendrai jamais, ça.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
C'est ouf. OK. Et c'est quoi tes défis actuels ?
- Speaker #1
Alors, les défis actuels, c'est... Ça va être... plutôt le temps parce que l'association prend une grande part. On se développe vraiment de plus en plus, on organise de plus en plus d'événements. Là, on a eu toute une flopée de portes ouvertes qu'on a organisées sur toute la France grâce à nos responsables région. Et donc, c'est de se dégager du temps pour l'association qui grandit. Les attentes sont de plus en plus grandes aussi de la part de nos adhérents. Donc, c'est le temps. Il nous manque du temps.
- Speaker #0
Et justement, en quoi ça aide quand on adhère à l'association ? les wedding planners, les designers, les célébrantes ? À quoi vous les aidez ?
- Speaker #1
Ça dépend de l'expérience de chaque personne. Il y a les wedding planners qui viennent de se lancer ou qui ont très peu d'expérience. L'avantage, c'est qu'à travers toutes nos visions métiers, tous les mois, on a des visions pour chaque métier et on échange entre nous. Il y a un thème à chaque fois qui est mis à l'ordre du jour et on discute de ça. Ça permet à ces personnes-là de continuer à se former, d'apprendre un petit peu quels sont les conseils qu'elles pourraient tirer à droite et à gauche. Pour les personnes un peu plus expérimentées, ça va être plus des conseils sur l'entreprenariat. On organise des webinaires avec des institutionnels comme des comptables, des assurances, etc. pour nous aider à avoir des tips sur comment gérer une entreprise, des choses qui correspondent plus à leur niveau. Puis après, il y a le réseau aussi, de se sentir moins seul. Ça, clairement, c'est assez important. Donc, on a toutes nos rencontres physiques également en région. Généralement, c'est tous les mois. Donc ça, c'est bien aussi de pouvoir agrandir son réseau. Et puis, il y a aussi les... Bon, ça fait partie du réseautage, mais les personnes qui reçoivent des demandes sur des dates sur lesquelles elles sont prises, eh bien, tout de suite, elles vont s'adresser à leur conseiller en disant, tiens, moi, j'ai cette date-là. En demande, je suis prise. Est-ce que tu es disponible ? Est-ce que je te la file ? C'est tout un ensemble, on va dire. Oui.
- Speaker #0
Donc, au niveau des avantages, en gros, tu dirais développement du réseau, professionnalisation, formation.
- Speaker #1
Oui. C'est ça, professionnalisation. Et au-delà de ça, on a aussi des partenariats, notamment avec toi. On a eu un super partenariat, ça, c'était chouette pour nos membres. L'idée aussi, c'est d'avoir des partenariats à côté. On a aussi des partenariats, par exemple, avec des comptables, des assurances, avec des prestataires du mariage aussi. Et puis, chose importante aussi, on a mis en place ça il y a trois ans, de mémoire, c'est juste après le Covid, un comité d'entreprise. Vos adhérents ont droit à un comité d'entreprise pour commander de la billetterie moins chère, des spectacles, des concerts, etc. Et puis dans certaines enseignes aussi, des réductions.
- Speaker #0
Comment tu peux faire un comité d'entreprise quand tu n'es pas une entreprise ?
- Speaker #1
Si, quand tu crées une entreprise, on est tout entrepreneur. Donc, on a accès à un comité d'entreprise que l'association a mis en place.
- Speaker #0
Du coup, tu... Tu rassembles plusieurs entreprises avec ton association et du coup, c'est comme ça que tu as...
- Speaker #1
Exactement. Oui, oui.
- Speaker #0
Parce que pour moi, un comité d'entreprise, c'est pour une entreprise, si tu veux.
- Speaker #1
Oui, une. Et donc,
- Speaker #0
du coup, là, c'est rassemblé comme ça. C'est intéressant, ça. Je ne savais pas.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux me parler des initiatives les plus marquantes ou des projets peut-être à venir que vous allez faire avec l'association ?
- Speaker #1
Des initiatives... Je n'aime pas trop rappeler ça, la période du Covid, on a tous subi, on a fait pas mal de choses pendant le Covid pour essayer de faire porter nos voix sur tout ce qu'ils ont mis en place. On était en association avec d'autres syndicats ou d'autres associations. Donc ça, c'était plutôt chouette, on a fait avancer les choses. Là, on essaie d'avoir des données chiffrées. Donc on a lancé une grande étude à destination des professionnels. wedding planner, designer célébrant, et à destination des mariés, pour essayer d'avoir des études, des chiffres, et avoir un recul sur tout ça. Ce n'est pas évident, donc surtout si vous écoutez ce podcast, que vous avez reçu le lien, n'hésitez pas à remplir, ça va nous aider, c'est complètement anonyme. Et voilà, ça permettra d'avoir un recul là-dessus et de faire avancer les choses. Qu'est-ce qu'on a mis d'autre en place ? On a aussi établi des livres blancs. Pour chaque métier, on a fait un livre blanc en collaboration avec tous nos membres, donc chacun a participé. L'idée de ces livres blancs, c'est pour éduquer les futurs mariés, donc éduquer entre guillemets, bien sûr, en leur disant, si tu veux faire appel à un célébrant, voici ce à quoi tu dois t'attendre à minima, et voici le tarif à minima correct, professionnel, auquel tu dois t'attendre. Parce que pareil, on en a marre d'entendre des futurs mariés qui nous disent, on a vu ce célébrant-là, il nous prend 300 euros.
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'il y a dedans ?
- Speaker #1
Qu'est-ce qu'il y a dedans ? Peut-être qu'il n'est pas professionnel, peut-être que ce n'est pas déclaré. Donc, on a fait ça pour les trois métiers. Et ça permet de poser les choses et de professionnaliser le métier.
- Speaker #0
C'est quoi ton souvenir le plus drôle ou le plus marquant avec la SOSM ?
- Speaker #1
Je n'ai pas un souvenir en particulier. Les meilleurs souvenirs que j'ai, c'est les rencontres, bien sûr, avec tous les membres, aux portes ouvertes ou sur les after-work. Mais... les meilleurs souvenirs que j'ai, c'est vraiment pendant les séminaires à Saucennes, qui se déroulent tous les ans au mois de novembre. Le prochain, d'ailleurs, aura lieu le 13 et 14 novembre. Et c'est toujours des moments super sympas. On rencontre du coup tout le monde. Tout le monde se déplace un petit peu de la France entière. J'ai souvenirs de certains séminaires avec des soirées derrière. C'était plutôt pas mal. Ça resserre les liens et puis ça nous sort un peu de nos contextes. On se voit dans des contextes un peu différents, festifs. Et c'est super sympa. J'adore.
- Speaker #0
C'est quoi les conditions pour rejoindre l'ASOSEM ? Comment tu sélectionnes tes membres ?
- Speaker #1
Alors, on ne sélectionne pas, c'est juste qu'on a mis en place des critères pour pouvoir adhérer. Et en fait, nous, le plus important, c'est de nous assurer que les futurs membres sont en accord avec la réglementation et proposent des choses professionnelles. Alors, comment on vérifie ça ? On demande à ce qu'on nous envoie un devis, on demande à ce qu'on nous envoie des CGV. pour qu'on s'assure que toutes les clauses soient bien là. Et notamment, j'ai en tête des personnes qui ont envoyé leur candidature la semaine dernière. Et en fait, les conditions générales de vente faisaient deux pages. Et donc, l'idée, c'est aussi de leur dire Attention, vos CGV sont peut-être un peu légères. N'hésitez pas à prendre contact avec notre invocate pour qu'elle puisse revoir tout ça. Et donc, du coup, c'est bénéfique pour tout le monde parce qu'elles vont avoir des CGV un peu plus blindées. et elles vont paraître plus professionnelles. Ça vient encore une fois dans la professionnalisation. Tant que ces conditions ne sont pas remplies, on n'accepte pas les candidatures. Pareil, on demande une attestation d'assurance RC Pro. Même si ce n'est pas obligatoire, c'est pour nous indispensable parce que quand on est professionnel, il faut être rassuré.
- Speaker #0
Oui, ce n'est pas obligatoire. Pour moi, c'est obligatoire.
- Speaker #1
Non, c'est juste pour certaines professions réglementées. Oui. Donc, c'est obligatoire. mais c'est toujours mieux parce que... Bah oui, moi aussi. Donc, c'est pour ça que nous, on considère que t'es professionnel, t'as une assurance. Donc, il y a ça. Pour les personnes qui ont moins de deux ans d'expérience, on demande aussi à ce qu'elles soient formées. Maintenant, il y a une large offre de formation et pour nous, c'est vraiment l'étape indispensable quand on a moins de deux ans. Donc, à partir du moment où on remplit ces critères qui sont pour nous objectifs, il n'y a aucun souci pour rejoindre l'association.
- Speaker #0
OK. Donc ça, c'est comment vous sélectionnez, entre guillemets. Et pour rejoindre, c'est quoi les conditions ?
- Speaker #1
Alors, pour rejoindre, il y a un formulaire pour nous joindre à tout ça et qu'on puisse étudier la candidature. Il y a des frais de dossier de 50 euros. Et ensuite, la cotisation coûte 100 euros à l'année, donc du 1er janvier au 31 décembre. Si la personne rejoint l'association au cours d'année, du coup, c'est calculé au pro-ratin.
- Speaker #0
OK. Ce n'est pas la date où tu t'inscris jusqu'à l'année prochaine.
- Speaker #1
Non.
- Speaker #0
C'est le moment à calculer.
- Speaker #1
C'est surtout à gérer, de se dire, ok, alors, cet personnage, il faut qu'il renouvelle. Non, non. Tu ne prends pas la tête. Premier janvier, trente-terneuse.
- Speaker #0
Ok. Quel conseil tu te donnerais aux prestats de mariage qui hésitent, justement, à rejoindre une assoce professionnelle comme la vôtre ?
- Speaker #1
Le conseil que je donnerais, c'est de venir, de venir voir, de tester. On ouvre toutes nos réunions aux personnes qui ont envie de voir. Donc, on peut assister une fois à une réunion pour voir un peu comment ça se passe, etc. Le séminaire est aussi là pour ça. Donc, il y a une journée qui est dédiée à tout le monde. On peut prendre sa place, on voit comment ça se passe, voir un peu l'ambiance. Donc ça, c'est les conseils que je donnerais. Il faut tester avant.
- Speaker #0
OK. Pour créer son réseau, qu'est-ce que tu donnerais comme conseil après ça ?
- Speaker #1
De rejoindre la SOSM.
- Speaker #0
Trop facile, ça !
- Speaker #1
Non seulement on a un réseau de... entre nous, professionnels, mais je sais, on a créé des groupes WhatsApp et je sais que, là encore hier, on reçoit des messages en disant Je cherche tel prestataire, est-ce que vous en auriez un à conseiller ? Ou alors de dire Tiens, j'ai repéré tel prestataire, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous avez des échos négatifs, positifs ? Donc, ça fait aussi grandir le réseau et puis c'est rassurant aussi de pouvoir demander l'avis des autres.
- Speaker #0
Ok, donc il y a un gros WhatsApp par région ?
- Speaker #1
Alors, il y a un groupe WhatsApp par région, il y a un groupe WhatsApp par métier également.
- Speaker #0
OK. Et il y a un groupe WhatsApp avec tout le monde ou pas ?
- Speaker #1
Non, on a pas été jusque-là. Ça fait beaucoup.
- Speaker #0
OK, ouais, par région et par métier. OK, c'est intéressant. Donc, quand elles ont des questions, ça va être sur les prestats aussi, mais je pense que ça peut être aussi, je ne sais pas, sur les conditions générales, sur tout et n'importe quoi dans leur société.
- Speaker #1
Exactement. De dire, tiens, j'ai un souci avec ce client-là, comment est-ce que vous réagiriez ? Parce que c'est vrai que des fois, on est trop dans notre quotidien, dans notre truc, et on n'a pas le recul. Et du coup, c'est bien de demander l'avis des autres pour avoir ce recul-là et de dire, non, en fait, peut-être que c'est toi qui interprète mal, ou alors oui, tu as raison, fais ça. C'est encore une fois, histoire de se conforter et de ne pas penser tête baissée sur certaines choses.
- Speaker #0
Ça t'arrive encore, toi, de poser des questions dans le groupe ?
- Speaker #1
Non. J'avoue que non, je ne pose pas. Mais après, ce n'est pas parce que je n'en pose pas que je connais tout non plus. Mais c'est vrai qu'après, peut-être que je les pose au sein du bureau et je leur demande leur avis, que je ne le demande pas à tout le monde. Mais en tout cas, je me pose toujours des questions, ça,
- Speaker #0
c'est sûr. C'est quoi les personnes du bureau, du coup ? Qui gère quoi ?
- Speaker #1
Alors, au bureau, là, actuellement, on est quatre personnes. On renouvelle le bureau tous les deux ans. Donc, ça sera l'occasion. Cette année, à l'Assemblée générale de renouveler, puisqu'on arrive à la fin de notre mandat de deux ans. Moi, je suis la présidente de l'association. On a une vice-présidente qui est Florence Noël, une secrétaire générale Charlotte Beuvelet et une trésorière qui est Amélie Bourdoncle. Et donc, on va en renouveler là, dans un mois, en renouveler.
- Speaker #0
Donc, ça veut dire que si les gens veulent, tu peux ne plus être présidente ? Bien sûr,
- Speaker #1
oui. On a fait les appels à candidature pour voir qui voulait se présenter. Parce que bien sûr, si moi je me représente, d'autres personnes peuvent aussi se présenter. Donc là-dessus, il n'y a aucun souci pour ça.
- Speaker #0
Et comment vous répartissez les rôles ? Parce que qu'est-ce que ça veut dire secrétaire, trésorière et tout ça ?
- Speaker #1
Alors effectivement, on s'est répartis les rôles et on va un peu plus, encore une fois, professionnaliser l'association en ayant d'autres rôles. Par exemple, on a Charlotte, secrétaire générale, qui gère les régions, qui chapeaute les régions. Elle organise des réunions tous les mois avec les responsables de région, des réunions de groupe, pour voir comment ça se passe, si elles ont des questions, qu'est-ce qu'on peut mettre en place, etc. Florence va gérer, elle, plus le côté des branches. Donc, pareil, réunion avec les trois responsables de branche pour, pareil, comment ça va ? Est-ce que vous avez des suggestions à faire ? Qu'est-ce qu'on peut organiser ? Qu'est-ce qu'on peut avoir comme projet ? Moi, je gère un peu plus les relations, on va dire, je réponds aux messages, les demandes, j'accepte les candidatures, etc. Et les partenariats. Et puis, Amélie gère tout le côté trésorerie, comptable. Donc, voilà, on se répartit un petit peu comme ça les rôles.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a une croyance persistante, un mythe ? persistant sur les métiers du mariage que tu aimerais casser une fois pour toutes ?
- Speaker #1
Il y en avait qu'un !
- Speaker #0
Il y en a plein ! C'est ce que j'allais dire !
- Speaker #1
Ouais, en fait non, je gardais toujours le même. Dès qu'on associe le mot mariage à un métier, quel que soit le métier d'ailleurs, je vais parler en général, les gens ont plutôt tendance à prendre ça à la légère. Si on dit je travaille dans l'événementiel là ça fait un peu sérieux, je travaille dans le mariage là ça fait ouais, ok Ça se passe bien pour elle ou pour lui. C'est tranquille. On s'amuse bien. Enfin, tu vois, j'ai l'impression que le mot mariage est associé et un peu léger.
- Speaker #0
Ah ouais ? Et tu trouves que l'événementiel, c'est différent ?
- Speaker #1
Ouais, je trouve que c'est un peu différent.
- Speaker #0
Ah ouais ? J'avais jamais eu cette réflexion.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Dès que c'est perso.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. On se dit que finalement, c'est pas si compliqué ça. Alors que l'événementiel, en général, c'est... Ouais, ça, on vit. Alors que l'événementiel, en général, c'est... C'est des événements d'entreprise, donc on sait très bien que les événements d'entreprise, c'est peut-être un peu plus technique, on va dire. Il y a peut-être plus d'attente, je ne sais pas. Et c'est vrai que moi, quand je dis que je travaille dans l'événementiel, ah oui, OK, d'accord, ça a l'air intéressant. Mais tu fais quoi exactement ? Tu es organisatrice au marge ? Ah oui, OK. On sent le petit changement de ton. Ah oui, OK, donc oui, c'est cool, ça doit être cool pour toi. En fait, non. Oui, c'est cool, c'est un événement joyeux, mais c'est quand même compliqué, il y a plein de choses à mettre en place. Voilà. C'est ce que j'ai envie de casser.
- Speaker #0
OK, c'est fait. Est-ce que tu as des choses à rajouter par rapport à l'association, par rapport à ce que tu as envie de délivrer comme message,
- Speaker #1
les valeurs ou quelque chose comme ça ? Oui, les valeurs, bienveillance. Bienveillance, c'est vraiment important. Et de ne pas rester seule dans son coin. Il ne faut vraiment pas avoir peur de rejoindre un réseau et de se dire que je ne vais plus avoir de business derrière parce que c'est complètement faux. donc c'est important de rejoindre aussi le réseau parce que peut-être que demain, dans un mois, dans six mois on aura une nouvelle catastrophe et il faudra de nouveau se battre pour nos métiers et forcément plus on est nombreux plus on aura de poids et plus on pourra taper du poids auprès des instances et faire avancer les métiers donc c'est important de rejoindre aussi les réseaux dans cette optique-là
- Speaker #0
Ok, on va passer aux questions que je ne t'ai pas envoyées, je ne les ai pas préparées Je ne sais pas si cette question peut te parler, mais si tu pouvais inviter une seule personne à un mariage que tu organises, ça serait qui ?
- Speaker #1
En tant qu'invité ou en tant que prestat ?
- Speaker #0
En tant qu'invité. Ce que tu veux, tiens. Avec qui tu aurais envie de travailler, peut-être ? Et avec qui tu aurais envie d'inviter comme invité ?
- Speaker #1
En personnalité publique, le premier nom qui me tient à l'esprit, c'est Michelle Obama. pour le côté vraiment pétillant, le côté solaire. C'est une femme qui a réussi dans plein de domaines, qui est à fond dans ses projets, qui est engagée. Et ça, j'adore. J'adore. Et en prestat, là, comme ça, j'adorais bosser avec une wedding planner américaine. Il y a plusieurs noms qui me viennent en tête. Mais voilà, pour le côté, les voix un peu gérées. Voilà, ce côté. J'adore la mentalité américaine et la culture. Forcément, ils ont beaucoup plus d'expérience qu'eux-mêmes parce que le métier existe depuis plus longtemps chez eux. Et de voir comment elles pourraient gérer ça et collaborer avec sur un superbe événement en France.
- Speaker #0
C'est quoi les noms ?
- Speaker #1
Les noms qui me viennent ? Il y a Martha Seward. Il y a Jules Proctor. qui est plutôt designer, mais j'adorais bosser avec elle aussi. Elle fait des magnifiques cheveux.
- Speaker #0
Et si c'était un prestat français ?
- Speaker #1
Prestat français ? Non, je ne vais pas donner de nom pour ces personnes. En fait, il y en a tellement avec qui j'aimerais bosser, avec qui je n'ai pas encore eu l'occasion de bosser parce qu'on est tellement nombreux. Là, comme ça, non, je n'ai pas de nom qui me mène.
- Speaker #0
C'est quoi la plus grande leçon de vie qu'un mariage t'ait appris ?
- Speaker #1
La plus grande leçon de vie, ce n'est pas un mariage en particulier, mais c'est, on va dire, en général, tous les mariages, c'est que le côté réunion, le côté fête, c'est vraiment très important de rassembler les gens, c'est quelque chose d'essentiel. pour célébrer, pour fêter, pour communier ensemble. C'est ça qui me plaît vraiment.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a un moment où tu t'es dit je ne m'attendais pas du tout à ça dans ce métier ?
- Speaker #1
Sûrement au début. J'ai dû me dire ça. Mais après, non, je pense que non. Je n'ai pas eu de grosses, pas mauvaises expériences, mais de me dire je ne pensais pas gérer
- Speaker #0
deux choses ok et si tu devais dire je ne sais pas une citation ou une devise qui t'aide au quotidien seul on va plus vite ensemble on va plus loin et oui forcément ok en tout cas merci Virginie c'était hyper intéressant merci Magali et puis j'ai hâte de partager cet épisode ouais c'est gentil merci beaucoup Magali bonne journée à toi aussi bye Et voilà le gang, j'espère que cet épisode t'aura plu autant qu'à moi. Si c'est le cas, partage-le sur Insta en nous taguant l'Assocem et moi, donc Assocem underscore France et le Wedding Gang, ça nous fera trop trop plaisir. Et bien sûr, tu peux toujours mettre 5 étoiles à Wedding Divan sur Apple Podcast ou sur Spotify, c'est ce qui m'aide le plus à te faire connaître. Un immense merci à toi et à très vite pour le prochain épisode.