- Speaker #0
Hello et bienvenue dans Wedding Divan, le podcast dédié aux pros du mariage. Je suis Magali Zarka, formatrice du Wedding Gang, officiante de cérémonie laïque et ancienne wedding planner avec plus de 100 mariages à mon actif. Si tu es entrepreneur dans le milieu du mariage ou que tu souhaites te lancer, ce podcast est fait pour toi. Comment réussir, comment se démarquer et surtout, comment durer dans le mariage ? Autant de questions auxquelles nous répondrons ici, via des interviews sans tabou de prestataires de mariage ou qui peuvent t'aider à améliorer ton business. On y abordera leur parcours, leurs réussites et leurs erreurs aussi parfois. Je partagerai également avec toi tous mes conseils, astuces et outils pour te donner un accès direct à la réussite dans le Wedding World. Allez, pose-toi dans ton canap', écoute-nous dans ta voiture ou même en faisant la vaisselle, et surtout, abonne-toi pour ne manquer aucun épisode ! Hello, hello le gang, j'espère que tu vas bien. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Wedding Divan, dans lequel je t'invite à découvrir ou redécouvrir Béatrice et Jérémy du duo photo-vidéo The... des références dans leur domaine avec qui j'ai eu le plaisir de travailler à plusieurs reprises, toujours dans la bonne humeur et l'excellence. On a abordé tellement de sujets passionnants, tu vas kiffer cet épisode autant que moi, j'en suis sûre. Mais je ne t'en dis pas plus et je te laisse écouter. Hello Béa, hello Jerem, bienvenue dans We're in Divan ! On a enfin réussi ! ça fait des jours, des mois, des années que je vous dis à chaque fois venez on fait le truc, à chaque fois vous me dites oui mais en fait je sais pas ce qu'il se passe,
- Speaker #1
il y a un vortex le temps passe on est occupés tous, chacun de notre côté on n'arrive jamais à synchroniser nos agendas mais voilà, ça y est,
- Speaker #0
c'est fait, je suis trop contente je suis trop contente de vous avoir parce que déjà ça fait longtemps qu'on se connait je sais même plus de Ficard t'as pas fait un terrain de 10 ans non ? Le premier mariage qu'on avait fait ensemble, j'ai oublié leur prénom, c'est horrible, c'est pas bien. Mais c'était au Bonne Joie.
- Speaker #2
Oui, oui. Il y a une blonde et un... Ah, ils sont partis s'installer à Bali. J'ai oublié leur prénom. Comment ils s'appellent ? Je ne sais plus.
- Speaker #0
Ça me rassure.
- Speaker #2
Oui, c'était il y a un bail. Il y a près du genre.
- Speaker #1
Je pense qu'il y a 10 ans,
- Speaker #0
oui. C'était un super mariage. Et c'était une super collab, parce que les photos et la vidéo étaient ouf. En même temps, il y avait de la danse, c'était un mariage de ouf.
- Speaker #2
C'était très chouette.
- Speaker #0
Et après, on en a fait quelques-uns d'autres. Et c'est toujours un plaisir de travailler avec vous. Donc vraiment, je suis ravie de vous accueillir dans Wedding Diment pour la première fois. Je sais que vous reviendrez.
- Speaker #2
Avec plaisir.
- Speaker #0
Bon allez, on va commencer par la question bateau. Quel est votre parcours pour les personnes qui ne vous connaissent pas ?
- Speaker #1
Tu veux commencer ?
- Speaker #2
Non, c'est toi qui a commencé en fait. Je suis pas là. C'est toi la plus ancienne dans le business ?
- Speaker #1
Oui, c'est vrai que tout a commencé par moi, parce que j'ai commencé, j'essaie de te la faire brève, j'ai commencé la photo maintenant il y a 15 ans, et je n'étais pas du tout prédestinée à devenir photographe de mariage, mais du coup j'avais un grand frère, enfin j'ai toujours un grand frère, lui il est toujours là, mais il n'est plus photographe de mariage par contre, et c'est lui qui m'a mis le pied dedans, tu vois on a 10 ans d'écart, donc moi quand j'étais ado, Je le voyais faire, j'ai travaillé avec lui, j'ai commencé la photo en travaillant avec lui à son studio. Et puis voilà, un beau jour, je me suis dit, après avoir terminé mes études, je me suis dit, allez, vas-y, je préfère faire de la photo. Et puis voilà, j'ai lancé le truc. Et après, est arrivé Jérémy quelques années plus tard.
- Speaker #0
Je te connaissais déjà quand tu étais toute seule. Jérémy est arrivé plus tard.
- Speaker #1
Donc, en fait, ça fait plus de dix ans qu'on se connaît parce qu'avec Jay... On fête nos 10 ans cette année.
- Speaker #2
Non, cette année dernière, on fête nos 11 ans cette année.
- Speaker #1
Oui, c'est nos 11 ans de boîte. En 2014, Jérémy se lançait tout seul. En 2015, on lançait The Quirky. Et du coup, je me connaissais déjà avant, donc ça fait plus de 10 ans.
- Speaker #0
Alors, je te connaissais, mais on ne s'était jamais rencontrés. Mais je te suivais déjà. Vous faites partie des références et tu faisais déjà partie des références quand je me suis rencontrée en 2012.
- Speaker #2
On aime bien références plutôt que dinosaures comme moi.
- Speaker #0
Ben oui. On dit dinosaure de temps en temps, mais c'est vrai que référence, c'est mieux.
- Speaker #2
Ça sonne mieux. Et puis moi, du coup, j'ai lancé effectivement mon activité en 2014. Moi, à la base, rien à voir. J'ai une licence en sciences et techniques pour l'ingénieur. J'étais architecte d'intérieur. Bref, rien à voir. On est ensemble depuis maintenant 17 ans.
- Speaker #1
De 16 ans, ouais. On fera nos 17 ans à la fin de l'année.
- Speaker #2
Et du coup, on avait une vie un peu en décalé, forcément. Je ne sais pas si c'est des sujets que tu as déjà abordés, le côté perso, pro, comment allier les deux. Mais voilà, il y a au bout d'un certain moment, on avait chacun un peu notre vie. Elle développait son business et moi, j'étais salarié. Et à un moment, l'idée est venue. Moi, je n'en pouvais plus de mon taf. Et l'idée est venue tout simplement de démissionner et d'essayer de monter un truc à deux. Voilà, et j'ai lancé moi ma boîte dans un premier temps seul en partie vidéo et on s'est associé un ou deux ans après sous le nom de The Queer Key quand j'ai rattrapé un tout petit peu de la qualité de son travail. Voilà, histoire que ça soit pas trop pourri. Le truc c'est que ça faisait déjà des années qu'elle faisait de la photo, il fallait que j'ai un certain level en vidéo pour qu'on puisse s'associer. Et quand on s'est dit ouais c'est bon c'est à peu près correct, on peut bosser ensemble, on lance le truc. Et ensuite on a travaillé ensemble sur un projet. Sur un projet corpo par la suite, très rapidement, je crois. Mais c'est vrai,
- Speaker #0
j'avais oublié. C'était juste avant de faire le Wedding Gang. Mais oui, c'est vrai qu'on a fait un projet. C'était la meilleure vidéo que j'ai faite. Franchement, je sais que vous êtes hyper quali et c'est pour ça que je vous ai souvent recommandé, même quand j'étais redevenue salariée, effectivement. Et nous, on avait fait aussi une séance avec mon ex-belle-famille, du coup. Ici ?
- Speaker #1
Mais si, sur la dune du Pila.
- Speaker #2
Ah ouais, je ne m'en rappelais plus.
- Speaker #1
Ah ouais, c'est vrai. Exact.
- Speaker #0
Les potos sont toujours aussi belles.
- Speaker #1
Bah oui, écoute.
- Speaker #0
Bah oui. Donc, oui, c'est vrai que je sais à quel point vous êtes douée. Vous êtes douée aussi quand vous êtes ensemble. Alors, vous travaillez tout le temps ensemble ?
- Speaker #1
Pas toujours. Après, tu vois, l'idée, l'idée quand même derrière The Queer Kiss, c'était quand même de faire quelque chose à deux et de monter un projet à deux et du coup, d'essayer de travailler à deux la plupart du temps. Mais non, on laisse quand même la porte ouverte à des projets séparés, mais que ce soit dans le mariage ou pas, d'ailleurs.
- Speaker #2
Parce qu'en fait, on n'a pas parlé, mais en gros, on fait, donc on est spécialisé dans le mariage depuis maintenant près de dix ans. On fait, alors on en parlera après un peu du style qui a évolué avec le temps. Mais là, aujourd'hui, on est spécialisé dans le mariage haut de gamme. Mais on ne fait pas que ça. En gros, ça va représenter 80% de notre activité. Et à côté de ça, on va faire de la mode également et de la pub.
- Speaker #0
Justement, la question qui revient souvent avec mes clientes, dans le podcast, etc., c'est quoi ? Enfin, pas forcément le podcast, on n'a jamais vraiment... Enfin, si, avec Stéphanie Fayol, on en a parlé. Mais vraiment, en fait, je vois que la définition du haut de gamme est différente d'une personne à une autre.
- Speaker #1
Donc,
- Speaker #0
ça veut dire quoi pour vous ?
- Speaker #1
Mais alors, ça c'est vrai, il y a autant je crois de définitions de haut de gamme qu'il y a de prestataires de mariage. Mais là, si je te dis aujourd'hui, 2025, qu'est-ce que c'est le haut de gamme ? En tout cas pour nous sur la partie photo et vidéo, après je ne vais pas définir le mariage haut de gamme en soi, mais sur nous, sur la partie vidéo, ça va être...
- Speaker #2
Je peux faire un point ? Vas-y. Juste, le panier moyen en France d'un mariage. On peut partir de là déjà de base. donne le budget moyen d'un mariage en France et ça permettra déjà un peu de situer aussi la gamme de mariages en fait.
- Speaker #1
En plus, il y a eu l'étude là, il y en a une qui sort tous les ans d'études qui parle du panier moyen des mariages.
- Speaker #0
Qui a augmenté mais qui n'est pas un truc de ouf.
- Speaker #1
Pour nous non, mais c'est là où du coup on essaie de définir haut de gamme. C'est-à-dire que si tu prends comme référence ce panier moyen là qui est à 15 000 du coup si je dis pas de bêtises pour 2025. Bon, clairement, nous, les mariages qu'on a, on est sur des budgets globaux à plus de 100 000. Donc voilà, après, définir haut de gamme là-dedans, c'est compliqué.
- Speaker #0
Mais c'est ça, c'est que la plupart de mes clientes qui débutent ou qui ont un ou deux ans de business mariage me disent « Ouais, le haut de gamme, c'est plus de 30 000. » Je dis « Non, en fait. »
- Speaker #1
Non. Et non.
- Speaker #2
Et même là, on parle de haut de gamme, on essaie de s'approcher du luxe. Et là, c'est encore une niche dans une niche. Là, on va être sur des budgets hauts de 500 000 et au-delà. Ça, c'est encore un palier au-dessus qui fera partie de nos objectifs à moyen et long terme. Oui,
- Speaker #0
donc remettons l'église au milieu du village. Déjà, sur la... Qu'est-ce que ça veut dire haut de gamme pour qui ? Donc là, c'est pour vous. Donc à partir de
- Speaker #1
100 000,
- Speaker #0
c'est le budget que vous avez.
- Speaker #1
Après, sur la photo et sur la vidéo, il y a cette... Je ne sais pas, tu as dû déjà entendre ça sûrement, mais il y a cette espèce de règle qui dit grosso modo que le budget photo et vidéo représente à peu près 10% du budget du mariage. Donc du coup, forcément, nous, sur des mariages à 100 000, effectivement, on représente 10% du budget du mariage. Donc là, effectivement, on pense être sur du haut de gamme, mais on n'est pas sur du luxe non plus. Mais oui, on y est.
- Speaker #0
Trop bien. Est-ce que vous voulez rajouter quelque chose sur votre parcours, sur ce qu'on vient de dire, ou on passe à la question ?
- Speaker #2
Non, mais après c'est un peu lié, les deux vont être un peu liés. C'est que on a eu une image à une certaine époque. Enfin, on a notre image a évolué au fur et à mesure du temps par rapport par fonction du style d'image qu'on aimait, de la clientèle à qui on s'adressait. Et il y a encore, il y a encore des changements là récemment. Donc forcément, tout évolue entre quand on a commencé, on s'adressait à une clientèle, on va dire un peu alternative. D'ailleurs, c'est Béat qui a trouvé le nom de la boîte. Ça s'appelle The Queer Key, ce qui veut dire un peu chelou, différent. Voilà les originaux. mais dans le bon sens du terme. Et on cherchait effectivement une clientèle plutôt de deepster, comme on disait à l'époque. Ça a peu disparu d'ailleurs, je pense. C'est hyper intéressant. C'est fini ? Non, c'est fini. Pareil, à l'époque, j'avais une barbe qui m'arrivait jusque-là. Bref, effectivement, il y a des choses qui ont évolué. Cette clientèle-là, on s'est acharné, entre guillemets, à vouloir un certain type de clientèle. Et on avait des budgets qui, nous, notre prestation, n'était pas forcément en adéquation avec ces mariages-là. On était trop cher. Et on a un peu évolué de ce côté-là depuis.
- Speaker #1
Je pense que comme tout prestataire qui commence à avoir un peu de bouteille dans le métier, il y a des trucs que tu fais et avec le temps, tu te rends compte que ce n'est ni la direction que tu as envie de prendre, ni en adéquation avec ce que tu es ou avec ce que tu deviens. Tu évolues, tu vieillis, donc forcément ta boîte évolue avec toi. Il y a des choses qui changent, il y a des choses que tu abandonnes, il y a des choses que tu améliores. Et du coup, ça a été un peu comme ça.
- Speaker #0
Oui, ça fait partie des... Tu vois, j'ai fait un mail la semaine dernière, un peu de coup de gueule en disant, effectivement, il ne faut pas se lancer à un prix raté-pacrette où tu ne te payes pas, tu vois. Mais il y a ce truc de dire, en tout cas chez les officiantes, où j'ai entendu mes clientes me dire qu'il y a des meufs qui sont allées les voir en leur disant, il faut que tu te mettes à 2000 directs, sinon tu casses le marché. Et en fait, moi, je ne suis pas forcément d'accord avec ça parce que, déjà, si tu te mets à 2000 directs en tant que... officiantes et que tu débutes, déjà, tu n'es pas à l'aise de te dire je me mets au même niveau que celles qui sont depuis dix ans. Et du coup, tu ne te sens pas à l'aise à vendre ça. Donc, en fait, les meufs ne vendront jamais ce prix-là. Bien sûr, il ne faut pas se lancer à 200 balles parce que j'en ai déjà entendu. Mais il y a un juste milieu à trouver et aussi, il y a toute l'expérience qui fait que... peux facturer plus. Moi, aujourd'hui, je suis à 3 000 euros. Je dis « je suis » , mais j'ai fait mon dernier mariage en décembre. Je suis à 3 000 euros en tant qu'officiante, mais aussi parce que j'ai 8 ans derrière moi d'expérience, que j'ai une expérience client qui est carrée, que j'ai acquis plein de compétences. Mais moi, ça me rend ouf quand on me dit ça aux gens. Ils me disent « mais en fait, elles veulent juste casser des gens » .
- Speaker #2
Je suis d'accord et pas d'accord avec toi. Je suis d'accord dans ce sens-là. Il y a un point, par contre, à aujourd'hui. ou quand nous on a commencé le mariage il y a 10 ans ça n'existait pas autant qu'à aujourd'hui, c'est la formation et quel que soit le milieu, quel que soit le métier demain aujourd'hui tu veux te lancer pas demain aujourd'hui, aujourd'hui tu veux te lancer comme photographe, comme vidéaste, comme officiante ou comme wedding planner, tu peux sortir d'une ou deux formations que tu vas payer qui vont te coûter relativement cher mais derrière avec déjà tellement de base et t'auras déjà tellement investi et tellement appris de choses t'auras pas l'expérience mais par contre t'auras un certain savoir-faire qui font que tu te mettra pas tu seras Si on dit que le panier moyen, effectivement, par exemple, t'es aux alentours de 3 000 euros, tu seras peut-être même pas à 2 000, tu seras peut-être plutôt à 2 500, effectivement. Même si t'as pas l'âge de l'expérience, l'âge des années, t'auras quand même acquis un savoir-faire en formation qui justifiera aussi ton tarif. Parce que je veux dire, nous, quand on a commencé, il y avait rien. Mais oui.
- Speaker #0
T'es toute seule, ma formation. Mais oui, oui. Non, mais ça, je suis complètement d'accord avec toi. Faut pas se lancer non plus à ce que tu disais, 200, 500 balles. Il y a un minimum. Et effectivement, quand t'es formée... Là, tu vois, mes clientes qui sortent de ma formation de gang d'officiantes, je leur dis minimum du minimum, mets-toi 1 002. Mais minimum, genre.
- Speaker #2
Carrément.
- Speaker #0
Pour moi, c'est 1 005, tu vois. Parce que, bah oui, t'as toutes les compétences et t'as tous les outils pour. Mais c'est pareil, tu vois, moi, je leur dis 1 005, mais il y en a qui n'arrivent pas à dire ce prix-là. Donc, si tu les forces à se mettre à ce prix-là, elles ne vendront jamais rien.
- Speaker #1
Oui, parce qu'elles ne sont même pas convaincues, elles-mêmes, de ce qu'elles sont en train de proposer.
- Speaker #0
Exactement. Mais après, c'est pas grave. Moi, la première cérémonie que j'ai vendue, c'était en 2013, je crois. Ça date. Je l'ai vendue à 500 balles. Ce qui est que dalle.
- Speaker #2
Et encore, tu l'as vendue. Moi, mon premier mariage, je crois que mes trois premiers mariages, c'était gratos. Ah non,
- Speaker #0
moi, j'ai fait payer direct.
- Speaker #2
Trop bien, trop, trop cool.
- Speaker #0
Ouais, ouais. En fait, le premier mariage que j'avais eu, je sais pas si vous vous souvenez, forcément. À l'époque, c'était une blogueuse... mariage maintenant elle est plus lifestyle mais c'est ceci les kevin de wii de la blague date oui oui putain c'est une éternité ok 2012 oui et mon premier premier premier mariage voilà c'était mon tout premier mariage donc et j'avais déjà fait payer tu vois pas beaucoup mais j'avais fait payer mais tu vois c'est ce que j'allais dire et c'est pas grave même celles qui n'arrivent pas
- Speaker #1
à se dire, voilà, je vais mettre un palier minimum pour commencer, avec lequel je ne suis pas à l'aise. Ça ne fait rien, parce que de toute façon, on fait tous, on a beau donner les conseils aux autres, on a tous le même parcours, on a besoin de faire les choses par soi-même, on a besoin d'expérimenter pour comprendre que, et se dire l'année d'après, ok, en fait l'année d'après, effectivement, je vais mettre un tarif un petit peu plus élevé, et je serai à l'aise avec ce tarif-là, et l'année d'après encore un peu plus, et l'année d'après encore un peu plus, jusqu'à ce que, éventuellement, tu sois à l'aise avec un tarif plancher ou pas. Il y a des gens pour qui l'augmentation, elle est avec l'expérience proportionnelle, tu vois. Mais en fait, on a tous besoin de vivre ce parcours-là à un moment donné.
- Speaker #0
Exactement. Je suis complètement d'accord avec toi. Et encore, même, tu vois, même, tu dis un an après, mais moi, c'est pareil. Quand je vends entre 3 et 5 fois un accompagnement, je sais que je peux changer de prix. Parce que je sais que je suis capable de le vendre à ce prix-là. Donc, je vais aller me challenger pour le vendre plus cher, tu vois.
- Speaker #1
Oui, tu as raison.
- Speaker #0
Donc, ouais, t'as même pas forcément besoin d'attendre l'année d'après. Béa, je me souviens d'un post Facebook, mon Dieu, d'un post Facebook que t'avais fait il y a quelques années, où en fait, tu montrais une de tes premières photos et tu devais faire la photo de ton style actuel à côté. Et tu disais, mon Dieu, le chemin parcouru. Qu'est-ce que ça vous fait quand vous voyez vos premières photos et vos premières vidéos, justement ?
- Speaker #1
En vrai, c'est rigolo, plus qu'autre chose, parce que... Quand t'es à l'instant T, t'as l'impression que ce que tu fais, c'est cool, que c'est bien, que t'es dans un truc que t'aimes bien, etc. Et c'est avec le recul que tu dis, oh là là, en fait, non, pas du tout. En fait, c'est pas que c'était pas bien, en vrai, c'est juste que aujourd'hui, t'aimes des choses différentes. Mais moi, je trouve ça plus drôle qu'autre chose de voir un peu ce qu'on faisait avant et de se dire, si on me redonnait le même reportage à faire aujourd'hui, à quoi ça ressemblerait ? Probablement à rien de ce que j'ai fait à l'époque, tu vois ? Tu m'étonnes. Mais à l'époque, les gens étaient très contents. Donc, c'est le principal.
- Speaker #0
Ben oui,
- Speaker #1
c'est le principal. Mais moi, ça me fait rire. En plus, c'est un truc, dans des formations qu'on a pu donner, c'est un truc que je fais régulièrement aussi pour décomplexer les gens à propos de ça. De se dire, voilà, ce que vous faites aujourd'hui, ce n'est pas ce que vous ferez dans cinq ans, ce n'est pas ce que vous ferez dans dix ans non plus. Donc, en fait, on n'est jamais vraiment satisfait de ce qu'on fait, quelles que soient les années. Moi, je veux te dire, 15 ans plus tard, je regarde des fois des reportages que j'ai fait l'année dernière, je me dis, putain, j'aurais pu faire mieux. Donc, quoi qu'il arrive, c'est un sentiment qui ne part jamais vraiment. Mais ça, ça arrivera. De toute façon, je n'ai pas peur de montrer mes anciennes photos et d'être décomplexée par rapport à ça. Tu vois, genre, ce n'est pas grave.
- Speaker #0
Oui. Et du coup, tu pourras nous faire un réel avec l'évolution pour le podcast.
- Speaker #1
En vrai, je pourrais. Je pourrais faire ça. Ça pourrait être rigolo, tu vois, de montrer. Et en plus, en 15 ans, je pense que j'ai changé, pas radicalement, mais... J'ai changé quand même des choses.
- Speaker #0
Je m'en souviens très bien.
- Speaker #1
Oui, mais au moins, j'ai dû changer. Si on grossit les traits, j'ai changé de style peut-être trois ou quatre fois, tu vois, en 15 ans. Donc, tu vois, ce serait même drôle, tu vois, de reprendre exactement la même photo et de la retraiter, tu vois, avec les différentes étapes de ces 15 dernières années. Et tu aurais quatre trucs différents, quoi. Tu aurais quatre rendus différents.
- Speaker #0
C'est super cool. Pourquoi pas ?
- Speaker #2
Mais du coup, c'est ce qui arrive aujourd'hui avec le style d'aujourd'hui qui se fait plus intemporel, justement, et qui sera moins marqué dans le temps, en fait. Le style d'aujourd'hui, de ce que tu vas pouvoir faire, proposer, je pense que dans 15 ans, tu vas pouvoir le regarder avec un oeil un peu moins critique que ce que tu as fait il y a 15 ans déjà en arrière.
- Speaker #1
Ben oui, ou peut-être pas.
- Speaker #0
Ouais, j'allais dire, on évolue tellement que peut-être tu vas changer encore des trucs. Et du coup, c'est quoi les quatre styles, à ton avis, que tu as eus au début et jusqu'à maintenant ? Comment tu les... défini, je sais qu'à un moment donné, tu étais moody.
- Speaker #1
Oui, et ça, ça a duré quand même tout le début de la... toutes les cinq premières années de The Quirky, grosso modo. Mais avant The Quirky, en fait, tout à mes débuts, comme je disais, tu vois, c'est mon frère qui m'a lancée dans la photo de ma mère, donc j'ai été au début influencée par lui, ce qu'il faisait, tu vois. Donc, j'avais des images, à l'époque, il y a 15 ans, qui étaient un peu plus... Tu sais, c'était très contrasté. Je ne vais pas dire HDR, mais on n'est pas loin de ce délire-là. C'était très coloré, très saturé en termes de colorimétrie. Après,
- Speaker #2
il y a eu toute la période vintage,
- Speaker #1
ce côté un peu... Mais qu'on retrouve ces derniers temps, et c'est ça qui est drôle.
- Speaker #0
La mode est un éternel recommencement.
- Speaker #1
Un éternel recommencement. C'est-à-dire qu'après cette période-là, où j'ai été très inspirée par mon frère et que là, après, j'ai commencé un peu à m'approprier les trucs, Il y a eu toute cette période où on aimait le côté inspiré des pellicules, en termes de colo. Donc c'était décontrasté cette fois-ci, du grain dans les images, des noirs un peu pas trop contrastés, un peu passés. Après, il y a eu la période moody au lancement de The Quirky qui a duré à peu près cinq ans. Et là, ces dernières années, on est sur un truc beaucoup plus intemporel, sur des couleurs plus naturelles, sur des choses qui ne vont pas trop loin en termes de post-prod. Mais ce qui est drôle, c'est que si tu regardes ce qui se fait sur le marché, tu as à la fois ça et à la fois, on est sur un retour de ces images vintage que moi, j'ai dû faire du coup en 2010, 2012, dans ces années-là. Donc, ça se trouve, je pourrais te ressortir des images de 2012 sans les retraiter, les poster maintenant et les gens se diraient « Ah ouais, c'est très actuel, tu vois » .
- Speaker #0
Fais le test. À votre avis, de quand date cette photo ? Bonjour !
- Speaker #1
C'est comme si c'était un éternel recommencement. Il y a des choses qui passent plus ou moins vite, il y a des choses qui restent, il y a des choses qui restent en évoluant un tout petit peu. Mais si je vois les quatre grosses étapes, c'est à peu près celle-là, tu vois.
- Speaker #0
Et toi, Jérémy, du coup, quand tu regardes tes vidéos,
- Speaker #2
tes premières vidéos ? Ah, mais les premières vidéos, c'est une catastrophe. Après, en vidéo, le truc, c'est que pour appréhender les choses, il y a tellement de postes différents dans la vidéo, que ce soit déjà à la prise de vue, c'est une chose, le montage, ta colorimétrie, l'utilisation du son que tu vas faire, les discours, si tu veux faire du storytelling ou pas. En vrai, le temps que tu arrives à maîtriser à peu près quelque chose, ça prend un, deux ans, et après, tu as juste la partie suivante, et ainsi de suite. En vrai, quand j'ai commencé, je faisais des choses très clippées, donc de la musique et de l'image. Un peu ce que faisait Pascal à l'époque. C'est lui qui a un peu lancé, un peu dépoussiéré la vidéo de mariage à l'époque. Et puis ensuite, j'étais pas mal influencé aussi par Mayol, BKT, je sais pas si tu te rappelles. Je sais même pas ce qu'il devient. Oh oui ! Oh oui ! Mayol ! BKT Films qui eux étaient très storytelling, très romantique, mais qui avait un point de vue intéressant sur justement le storytelling et l'utilisation des discours et d'essayer de vraiment personnaliser au mieux les choses. Mais je trouvais ça cool, mais chiant en vrai. Ça m'a jamais vraiment plu à 100%. Aujourd'hui, c'était de trouver un style hybride entre vraiment raconter les mariés, vraiment personnaliser la vidéo de mariage, mais de faire quelque chose de funky, quelque chose qui me plaise et qui reste fun. Donc l'idée d'avoir quelque chose d'à la fois esthétique, joli... Mais cool en termes de montage, voilà, c'est vrai que ça a pas mal aussi évolué avec le temps.
- Speaker #0
Donc t'es un peu plus critique sur ton travail que Béa qui a plus d'amour pour ce qu'elle était déjà.
- Speaker #1
Oui, en plus c'est même pas de l'amour, mais je me dis, tu sais, on a tendance à être tellement dur avec soi, je pense que c'est avec le recul en vrai, parce qu'il y a quelques années j'aurais peut-être pas tenu ce discours-là, mais avec le recul je me dis, bah oui, il y a 15 ans je faisais autre chose, il y a 10 ans je faisais autre chose, et c'est pas grave. Et en fait, avec le temps, tu te dis mais dans cinq ans, je ferai peut-être encore autre chose. Et ce n'est pas grave non plus. Tu vois, en fait, c'est juste, tu regardes les trucs que tu faisais à l'époque, les marraiges que tu faisais à l'époque, ce que tu leur rendais. Il faut juste se dire, bah oui, en fait, la photographie, on a beau dire que c'est un truc que tu essayes de faire intemporel. Bah non, en fait, la photographie, quand tu la fais ou la vidéographie, ça marque une époque, quoi qu'il arrive. Et tu retrouves ces marqueurs-là de l'époque dans ce que tu faisais. Donc... C'est tout. Et après, quand les époques changent, voilà. Mais du coup, j'essaie de ne pas être trop critique avec les vieux trucs. Je me dis, c'est tout, c'est pas grave. Jérôme,
- Speaker #0
il se dit à rire et sourit.
- Speaker #2
Non, parce que vraiment, c'est de l'objectivité. Ce n'est pas de la fausse modestie ou quoi. Vraiment, en vidéo de mariage, c'est très long de devenir à peu près bon et d'être satisfait de son travail, vraiment. Je pense que tous les vidéastes qui vont m'écouter vont comprendre. Avant de maîtriser, je te dis vraiment, tu pourrais te payer des formations tous les ans sur chacun des postes dans la vidéo de mariage. Apprendre à faire ta colorimétrie, apprendre à faire ton son, apprendre à faire des images au drone, apprendre à faire ton montage, apprendre le storytelling. Je te jure, c'est pas pour dénigrer le métier de photographe, mais il y a plus de facettes, il y a plus de palettes à maîtriser avant d'être content qu'un photographe. Je te crois à
- Speaker #0
100%. C'est aussi une des raisons pour lesquelles je suis... très compliqué en vidéo. C'est-à-dire que j'ai beaucoup, beaucoup de mal à trouver des vidéastes qui me conviennent. Parce que je suis dure. C'est hyper... Ouais, il y a plein de choses. Il y a bien choisir tout, en fait. Bien choisir la musique, les angles. Qu'est-ce que tu vas raconter ? Moi, si ça raconte pas une histoire, je me fais chier au bout de 30 secondes. Même pas. Même pas.
- Speaker #2
Mais quand ça rentre trop dans l'histoire. Mais quand ça rentre trop dans l'histoire des mariés, pareil, t'accroches pas non plus. Parce qu'au final, c'est trop dans le détail des mariés. Moi, par exemple... Je ne citerai pas de nom, mais il y a un truc qui est très à la mode en ce moment où vraiment, tu vas avoir de l'interview, tu vas vraiment rentrer dans l'intimité des gens. Perso, pareil, je n'accroche pas assez trop. C'est très cool pour eux, tu vois, mais moi, en tant que spectateur, je n'accroche pas du tout. Ouais,
- Speaker #0
ouais. Donc toi, c'est quoi le juste milieu pour toi en vidéo ?
- Speaker #2
Après, c'est vraiment, ça n'engage que moi, c'est que mes goûts perso, tu vois. ouais voilà c'est ça non le juste milieu c'est d'avoir un truc qui soit pas trop long déjà c'est entre 5 et 7 minutes quelque chose de très dynamique en termes de montage avec les points clés de chacun des discours on va avoir à la fois une note d'émotion mais derrière il faut que ça remonte tout de suite avec quelque chose de très funky avec du dancefloor ou des blagues ou un truc vraiment toujours cette balance cet équilibre à trouver entre le côté romantique et le côté fun en fait ok
- Speaker #0
Et dans le corpo ? Parce que du coup, tu vois, le truc qu'on a fait ensemble pour Subway, on va les citer, c'était justement sur l'histoire d'Emmanuel et comment il est arrivé chez Subway, quelle était son histoire. Enfin, il avait une histoire aussi, on l'avait choisi pour ça aussi, mais...
- Speaker #2
Ouais, mais tu vois, mais ça, pareil, alors ça, ça demande tellement de temps en pré-prod pour le coup. Je sais qu'il y a des vidéastes de mariage qui le font, ça, tu vois, en pré-prod, de poser beaucoup de questions sur leur histoire, leur rencontre. On le fait, nous, mais on ne va pas rentrer dans le détail, tu vois. Je vais prendre comme exemple, j'ai oublié son nom. Ah, non, non.
- Speaker #0
Depuis qu'elle fait ça, je sais qu'elle va beaucoup dans les...
- Speaker #2
Oui, ils font ça, mais celui qui a vraiment poussé le truc à son paroxysme, c'est Gordon. Il fait une formation d'ailleurs là-dessus sur le storytelling, où vraiment ils vont rentrer dans l'intimité des gens, où t'as même une notion, dans sa formation je sais qu'il y a une psychothérapeute de couple qui est là, ça va vraiment très loin. Moi pour le coup c'est too much pour moi, mais ça se fait, je sais que ça existe, et tu vas poser des questions vraiment sur l'intimité du couple, vraiment pour apprendre à les connaître à 100%, et pour que le jour J tu sois partie intégrante de leurs émotions. Moi, non. C'est plus vraiment de faire de belles images, vraiment de mettre en valeur la journée, les raconter eux, vraiment personnaliser le truc. Mais ça reste un côté cinématographie. En fait, on va retrouver plus de la cinématographie dans mes images et plus du storytelling, on va dire, dans les leurs.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a un moment où vous vous êtes dit, ok, là, on a trouvé notre style, même si on a vu qu'il y avait eu différents styles ? Est-ce qu'il y a eu un moment où vous vous êtes dit, ça, c'est bon ?
- Speaker #1
En vrai, moi, je crois que je me dis ça tous les ans. Non, mais c'est vrai. C'est tous les deux mois.
- Speaker #2
C'est tous les deux mois.
- Speaker #1
Non, mais en plus, encore pire quand on est à la période là, tu vois, genre la trêve hivernale des mariages, où là, tu as le temps un peu de tester des trucs, de revoir, de revenir sur tes reportages, machin, etc. Et là, tu modifies des trucs. Et là, tu dis, ah ouais, ça, c'est cool. Tu reviens deux semaines après dessus. Tu dis, non, en fait, c'était nul. Je préférais ce que je faisais avant. Donc vraiment, mais je crois que je me dis à peu près ça tous les ans. Il y a eu quand même une période de trêve. J'ai eu la sensation, la... au moment où on s'est mis un peu dans le moody, tu vois. Parce que c'est quand même un truc qu'on a maintenu. Et c'est là où c'est drôle, c'est que si tu regardes les cinq années consécutives de moody, tu vois bien qu'entre la première année et la cinquième année, ce n'est pas exactement la même chose. Mais c'est toujours pareil. Chez les photographes, on a tendance toujours à aller un petit peu trop loin avant de revenir un peu en arrière, tu vois. Mais du coup, pousser les curseurs un petit peu trop avant de se dire, j'y étais un peu forte. Mais du coup... Hum... Tous les ans, quasiment, moi, je me dis ça, en fait. Tous les ans, je me dis, ça, c'est pas mal. C'est pas mal. Ou alors, c'est avant de commencer la saison. Je me dis, ça, c'est pas mal. Je vais faire ça cette année. Et puis, l'année d'après, quand tu reviens sur tes trucs de l'année, tu dis, ah non, en fait, l'année prochaine, je vais faire un peu ça. Et c'est ça, c'est ça que je vais faire, en fait. Et il y a toujours un truc qui change. Il y a toujours une petite modif à faire. C'est plus ou moins important suivant les années, tu vois. Mais je crois que quasiment tous les ans, je me dis, c'est bon, là, je sais ce que je veux. Et en fait... Pas exactement.
- Speaker #0
Et toi, Jérémy, tu as changé de style autant que Béa,
- Speaker #2
tu trouves ? Oui, il y a eu l'un des mariages clés pour nous en termes de... Si on met des espèces de milestones, il y a eu le mariage qu'on a fait à Hong Kong et à Hawaii, c'est à peu près dans les années similaires, c'était une année près, je pense. On a fait Hong Kong, puis ensuite Hawaii l'année d'après, je crois. Oui, exactement. Oui, tout à fait.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #2
À la Minaudière, au domaine de la Minaudière. Le fils de Thierry Gillardy à l'époque.
- Speaker #0
Tout à fait.
- Speaker #2
Ouais, Thibaut Gillardy.
- Speaker #0
C'était un délire, ça aussi.
- Speaker #2
Ouais, c'était complètement fou.
- Speaker #0
Laissé avec une coupe de champagne la veille. Il a fait fin aux urgences. Le matin.
- Speaker #1
Thibaut,
- Speaker #2
dans toute sa splendeur,
- Speaker #0
c'est ça. Il était aux urgences.
- Speaker #2
Je me rappelle pas qu'on l'avait fait ensemble, ce mariage-là, mais exact.
- Speaker #0
Mettez pas trop de... Me mettrez pas trop de médocs parce que je vais boire.
- Speaker #1
Je l'ai dit,
- Speaker #0
mon Dieu.
- Speaker #2
C'est ça. Eh ben ouais. exactement on avait fait cette partie là et en fait ce mariage là on s'est dit ouais putain c'est ça qu'on veut moi c'est ça qui me plaît en fait je veux des mariages qui partent dans tous les sens ou vraiment de grosses paroles dancefloor et des mariages surtout on va passer du temps aussi avec eux Hong Kong, Hawaii Hawaii c'était encore plus particulier parce qu'on a passé une semaine presque avec eux, on a fait Thanksgiving avec eux, on a vraiment vécu à proprement parler avec leur famille
- Speaker #0
C'était vraiment incroyable comme souvenir. C'était vraiment très, très fort en termes d'émotion. Et là, on s'est dit, ouais, on tient un truc, que ce soit moins en termes de vidéos, mais en termes de style de photo. Et ça a duré, comme tu disais, on s'y est accrochés pendant peut-être 2-3 ans à ce truc-là.
- Speaker #1
Le seul truc qui est resté, tu vois, c'est comme tu disais, ces mariages-là, ça a été un peu des milestones dans notre truc. Autant tu peux changer 50 fois de style d'image si on parle de colorimétrie, tout comme ça, tu peux changer tous les ans. Autant il y a des choses qui restent. Et ces mariages-là, par contre, en termes de style d'image, mais dans le style de reportage qu'on va livrer, ça a fait partie des choses qui sont restées. À partir du moment où on a fait ces mariages-là, il y a un truc qu'on s'est toujours dit qu'on allait faire, c'est incorporer et proposer des mariages sur plusieurs jours à nos mariés. Et là, quand tu vois que, quand tu regardes les blogs de mariages, par exemple, qui te disent que c'est la traîne de 2025 de faire des multi-day wedding, les gars, ça fait dix ans qu'on fait ça, en fait.
- Speaker #2
Mais vous êtes avant-gardistes, c'est tout.
- Speaker #0
Mais non, en fait, je pense que c'est... En vrai, c'est aussi au début, on a trouvé ça, au-delà d'être cool de passer du temps avec eux, ça rend le reportage plus riche en termes de contenu, en fait. Et ça permet de vendre des options supplémentaires aux mariés. Et d'augmenter le panier moyen.
- Speaker #2
Je vais pouvoir écouter ça, parce qu'en fait, on ne se rend pas compte. On fait un podcast pour les pros, mais les mariés écoutent.
- Speaker #0
Et les mariés écoutent aussi. Non, mais en vrai, après, ils se doutent que c'est une option. Ce n'est pas gratuit de passer plus de temps avec eux, forcément. Mais forcément, il y a une plus-value. Forcément, ça coûte. Il y a une plus-value en termes de coût, mais il y a aussi une plus-value en termes de qualité de contenu. dans ce qu'on va pouvoir raconter d'eux au final.
- Speaker #1
On a commencé à le proposer après le mariage à Hong Kong, mais parce qu'en termes d'images, quand on a traité de chaque côté nos photos et nos vidéos, on s'est dit, mais en fait, le reportage est tellement plus cool avec les jours avant, après, tu vois. Et c'est à partir de là où on a proposé dans nos prestats de se dire, écoute, on le met. Parce que ça se trouve, il y a des gens qui vont se dire, en regardant, si tu ne leur proposes pas, ils ne peuvent pas savoir que ça existe en fait. Et ils n'ont pas l'idée par eux-mêmes. Et c'est à partir de là qu'on s'est dit dans nos prestats, on va proposer une prestation sur trois jours pour que les gens se disent, avoir les images avant, après, ça peut être cool, ça rend le reportage plus sympa, ça rend le reportage plus cool en vidéo, ça te permet d'avoir plus de moments aussi que tu partages avec ta famille et ça rend le tout carrément plus beau.
- Speaker #2
Surtout, la plupart, ils font quand même un brunch le lendemain. Donc, tu peux avoir aussi ces images-là incorporées. C'est toujours plus cool, c'est sûr.
- Speaker #0
Mais c'est aussi des images, pas forcément des trucs classiques, comme tu dis, le brunch ou ce que les Américains font, les rehearsals diners. C'est vraiment, par exemple, on est parti avec des couples sur la côte à Malphitaine, par exemple. Ils sont partis se balader sur l'île de Capri avec leurs potes en mode on fait le marché, on fait les boutiques. C'est vraiment des moments de vie qu'on est parti chercher, en plus que des trucs classiques qu'on va retrouver quasiment dans tous les reportages. On a fait des mariages au Maroc, on est parti se balader avec eux au-delà du mariage. Il y a des vrais moments de vie. au-delà du truc classique de on s'assoit et on mange brunch et rare,
- Speaker #2
seul dinner c'est cool mais c'est bien d'aller chercher un peu plus ouais c'est sûr que sur la vidéo en tout cas l'effet cinématographique est beaucoup plus clair en faisant ça parce que t'intègres des moments de vie et des moments plus festifs et des moments plus intimes et des moments plus tu pleures et donc du coup bah oui t'as l'impression vraiment de faire un truc global quoi t'as raison Ok, on a parlé de l'évolution du style, mais du coup, j'imagine, on en a déjà un petit peu parlé, l'évolution des clients.
- Speaker #1
Ouais. Ça va avec en général. Bah oui, forcément, ça va avec.
- Speaker #0
Après, il y a eu deux périodes, trois périodes. Il y a avant et après Covid, déjà. Pour nous, clairement, il y a eu un avant qui était très cool, il y a eu un pendant qui était moins cool, il y a eu un après qui n'est pas ouf, et là, il y a un re-après qui est beaucoup mieux, en gros.
- Speaker #2
Ok, ça fait un...
- Speaker #1
Non mais c'est des questions de timeline aussi, mais du coup, oui forcément les clients ils ont changé, mais parce que ce qu'on propose a changé, la façon dont on se présente a changé, les images qu'on leur montre ont changé, et donc forcément on ne s'adressait pas aux mêmes gens avant et on ne s'adresse plus aux mêmes gens aujourd'hui.
- Speaker #0
Genre quand on a commencé vraiment principalement clientèle franco-française, un tout petit peu d'étranger mais pas trop. On s'est vite rendu compte avec les elopements, on a fait beaucoup d'elopements en Islande et tout ça, on a commencé à pas mal voyager, à s'orienter vers des clientèles mixtes, on va dire, franco-américaines, franco-australiennes, londoniennes et ainsi de suite. Puis il y a eu le Covid, où on a perdu 90% de notre chiffre d'affaires, parce qu'on faisait beaucoup de destination wedding, on voyait la moitié du temps à l'étranger. Et ouais, pense à tous ceux à cette période-là qui ne pouvaient plus voyager.
- Speaker #2
Moi, je me suis relancée fin 2019. en tant qu'officiante.
- Speaker #1
C'était bon timing.
- Speaker #2
Mais finalement, oui, parce que j'étais encore salariée. Donc, ça m'a permis de revenir et de faire cinq premiers mariages en 2020. Et après, de me relancer. Mais oui, pour moi, c'était la bonne période, parce que j'ai fait cinq mariages, j'étais salariée, ça m'allait. Mais c'est vrai que je ne l'ai pas vécu comme vous, c'est sûr.
- Speaker #0
Mais en vrai, du coup, on l'a pas mal vécu. Béa, en fait, a eu... Tiens, vas-y, je te laisse reprendre cette partie-là, parce que pendant la période de Covid, en fait, elle s'est juste dit une chose qui est... ultra smart, tu sais.
- Speaker #1
En fait, moi, je me suis dit, je voyais évidemment la France entière était en PLS de Covid parce que plus personne ne pouvait bosser, plus personne ne pouvait rien faire. Les mariages, on ne savait pas ce qu'ils allaient devenir, où est-ce qu'on allait les caler, comment ça allait se déverrouiller, tout ça, tout ça. Mais en fait, moi, je me suis dit dans tous les cas, c'est une période qui était temporaire. On savait dès le départ que ça allait être une période qui allait être temporaire. Le truc, c'est qu'on ne savait pas quand ça allait se finir, mais on savait bien que ça allait se finir à un moment donné. Et en fait, je me suis dit, mais de toute façon, les gens vont continuer à se marier. quoi qu'il arrive. Ceux qui ont déjà leur mariage qui était programmé, ils vont quand même le programmer, c'est juste une date différente. Ceux qui n'avaient potentiellement pas prévu de se marier, la période Covid, c'était quand même une période de test pour pas mal de couples. Donc ceux qui ont tenu et qui ont résisté, eux, clairement, ils allaient se marier après. Et en fait, je me suis dit un truc con, c'est que je me suis dit, la période Covid, en fait, ce n'est pas le moment de se fermer comme une coquille. Tu vois ? Ce n'est pas le moment, justement, de se dire, allez, on ferme tout et on attend que ça se passe et on verra quand ce sera fini. Au contraire, moi, je n'ai jamais autant communiqué sur le mariage pendant la période Covid. J'ai multiplié les posts. Je n'ai jamais autant posté sur Instagram que sur cette période-là. Je reste de l'année. De toute façon, il n'y avait plus que ça à faire. Donc voilà, il fallait bien qu'on fasse quelque chose. Et j'en ai profité pour, que ce soit sur notre site ou sur notre communication, sur les réseaux sociaux, à rediriger toute la communication vers la France. Parce que je savais que les Destination Weddings étaient morts. Nos couples étrangers qui devaient venir se marier en France, ils ont décidé, tous ont décidé de se marier, mais chez eux. Donc ne plus faire venir leur famille et tout ça en France. Donc eux, c'était mort aussi. Je me suis dit, des mariages, il y en a toujours en France, quoi qu'il. Donc en fait, à cette période-là, j'en ai profité pour refaire tout le référencement du site, tout rediriger vers la France, alors qu'on communiquait jusque-là pour quasiment que les étrangers.
- Speaker #0
Donc là, trop cool. On a des mariés français qui arrivent ou des mariés qui se marient, des personnes qui se marient en France qui arrivent. Sauf que... un an, deux ans, trois ans après, notre saison est repartie et vitesse grand V comme tout le monde, on n'a jamais autant bossé que depuis après post-Covid, mais on ne voyageait plus. Et tout ce qu'on kiffait faire, en fait, au final, on n'avait plus de voyage. On avait fait un voyage la première année, peut-être deux la seconde année. Et seulement juste maintenant, quatre ans, cinq ans plus tard,
- Speaker #1
quatre ans depuis 2024,
- Speaker #0
on commence à reprendre autant de voyages que ce qu'on pouvait faire il y a cinq ans en arrière. Donc voilà, la clientèle, elle a vraiment varié comme ça. Comme sur la partie...
- Speaker #2
Exact.
- Speaker #1
Exactement. En fait, quand on a commencé à voir revenir les étrangers, qui sont restés quand même hyper frileux pendant bien deux ans après Covid, là, on s'est dit, OK, je pense que là, c'est bon, ils vont commencer à revenir. Et c'est toujours pareil, c'est à la fois une question de flair et à la fois une question de regarder ce qui se fait autour de soi. Il faut toujours être ouvert à ce qui se fait autour de soi. Quand on a commencé à sentir revenir les étrangers, on s'est dit, là, c'est l'année où ils commencent un petit peu à revenir. À partir de l'année prochaine, ils vont vraiment revenir. Donc du coup, c'est maintenant le problème avec le mariage, c'est que ça se fait avec un an de décalage. Tout se fait avec un an de décalage. Donc en fait, quand on a commencé à sentir revenir les futurs mariés étrangers, on s'est dit « Ok, on va remettre la gomme sur la communication étrangère et ce ne sera pas pour cette année, mais ce sera pour l'année d'après. » Donc 2023, on a redirigé encore une fois la communication et 2024, on a vu revenir nos mariés étrangers et là, 2025, c'est reparti comme pré-Covid.
- Speaker #0
Et voilà, c'est tout.
- Speaker #1
Il y a eu des périodes... En fait, je dirais même pas tant, c'est des pics, c'est juste qu'on a fait des virages comme ça.
- Speaker #0
Après, c'était pas le même type de clientèle, c'était pas le même type de mariage, c'était pas le même type de budget non plus. Et on a fait des trucs très chouettes, encore une fois, mais pas forcément tout le temps ce qu'on voulait faire.
- Speaker #2
Et là, vous êtes dans une bonne traîne, du coup,
- Speaker #1
dans le mariage que vous avez signé. Bah oui, et du coup, en fait, ce qu'on a commencé à mettre en place à partir de 2023, a commencé à se voir en 2024 avec... Parce que tu vois, les mariages qu'on avait signés en 2023 pour 2024, ils étaient déjà signés, ceux-là. On a réussi à avoir ceux qui se signaient un petit peu plus en last minute, notamment les étrangers, on les signait à des périodes beaucoup plus courtes avant le mariage que les mariés français. Donc on a vu les mariés étrangers 2024 qu'on a essayé, on a commencé à viser depuis 2023, on les a vu arriver un petit peu en 2024 et là ils sont totalement là pour 2025.
- Speaker #2
Donc tous ceux qui nous écoutent, la patience.
- Speaker #1
Ben oui, c'est normal. Ben ouais, tu t'es obligée.
- Speaker #2
Par contre, vous avez l'air fort pour voir les futurs trends. Qu'est-ce qui va se passer en 2026 ?
- Speaker #1
Bah j'en sais rien je sais pas ce qui va... Non en vrai moi je me dis, on voit pas les trends c'est pas vraiment ça mais juste on... je sais pas comment expliquer... On s'adapte on s'adapte et en fait il faut pas oublier que les mariés, ça va peut-être pas être le cas pour tout le monde mais aujourd'hui les mariés que nous on a, ils sont à peu près à la même tranche d'âge que nous
- Speaker #0
On fait plus de mariés qui ont 20-25 ans, c'est fini
- Speaker #1
On n'en a plus de démariés comme ça. Ils ont tous passé la trentaine. La plupart payent leur mariage eux-mêmes ou il y a la famille qui participe. Mais je veux dire, du coup, les gens qu'on fait en mariage ont à peu près les mêmes parcours en termes d'évolution que nous. Donc potentiellement, ce que nous on aime aujourd'hui, on a les points communs qui vont avec eux. Donc tu vois, les choses sur lesquelles on communique, c'est forcément des choses qui vont leur plaire à eux aussi. Genre,
- Speaker #0
des exemples. Mais genre, avec le temps, c'est un bourgeoisé. Non mais c'est vrai ! Mais on l'est tous ! Ça dépend sur le terme hipster, tu vois, mais non, forcément, mais voilà, tu vois, nos goûts évoluent, notre sensibilité a évolué, que ce soit en termes de frein, que ce soit en termes de musique, que ce soit en termes de culture, que ce soit en termes de lifestyle en général, forcément ça évolue. Avec l'âge, avec ton pouvoir d'achat, il y a des attentes, des choses qui changent. Et t'es toujours en face forcément avec... T'es pas unique, entre guillemets, tu vois ce que je veux dire ? T'es toujours en face avec un autre groupe de gens qui vont partager les mêmes valeurs et les mêmes sensibilités que toi. Et c'est à ces gens-là qu'on s'adresse, en fait.
- Speaker #1
C'est le truc qui n'a jamais changé, tu vois, genre en 10 ans qu'on travaille ensemble ou en 15 ans, c'est qu'on a toujours mis un poids d'honneur à travailler avec des gens qui nous ressemblent, avec lesquels on partage des choses. Donc finalement, quand on était plus dans nos zones de mouvance, un peu moody, machin, etc., C'est parce que nous, dans notre vie perso, on aimait aussi ce genre de choses-là. Donc forcément, on s'adressait à ces gens-là et on attirait ces gens-là. Aujourd'hui, on a des goûts qui sont différents, on a changé. On ne va pas se mentir, c'est vrai, on s'en bourgeoisait un peu aussi. Donc du coup, les choses qu'on partage, les choses qu'on aime aujourd'hui, ce ne sont plus les mêmes. Et quand on partage un petit bout, on ne le fait pas énormément, mais quand on partage un petit bout de notre vie perso sur les réseaux sociaux, forcément, on va attirer des gens qui partagent les mêmes choses que ce que nous, on montre. Et ça, c'est dans la continuité. Il y a 10 ans, c'était comme ça. Il y a 15 ans, c'était comme ça. Et en 2025, c'est encore comme ça.
- Speaker #2
C'est vrai, c'est ça. En fait, on peut toujours voir les trucs d'algorithmes, les évolutions d'Instagram, etc. On parle d'Instagram, mais ça marche pour tout. Mais en vrai, ce qui marche le plus, c'est d'authenticité. Alors c'est un mot un peu galvaudé, mais c'est la vérité en vrai.
- Speaker #0
Bien sûr, mais de toute manière, tu... Les gens le ressentent de toute manière. Si tu joues un rôle, on revient pareil, dix ans en arrière. J'ai fait des mariages avec, à l'époque, les Têtes Chercheuses. Je ne sais pas si tu te rappelles. Oui. Avec, il y avait les Têtes Chercheuses et il y avait, comment elle s'appelle, les Ways and Planes qui bossent tout le temps avec Greg Fink. Laven-Provence. Non, pas Laven-Provence. Non,
- Speaker #1
ce n'est pas Laven-Provence.
- Speaker #0
Laven-Doré-Enrosis. Laven-Doré-Enrosis, voilà. J'ai fait trois mariages avec très, très haut de gamme, à plusieurs millions d'euros. Un mariage à la Villa Efroussi, un mariage à Mandelieu-Lanapoule, dans le fameux château là-bas. J'étais pas à l'aise, j'étais pas moi et ça m'a pas plu. Et aujourd'hui, je regrette, entre guillemets, enfin je regrette, si je regrette, parce qu'on a touché du doigt sur cette clientèle-là. Clairement, j'aurais pu continuer dans cette voie-là et me dire, ben voilà, je fais ça, on part sur des budgets très haut de gamme. Ce qu'on cherche aujourd'hui à faire, ce qu'on fait aujourd'hui d'ailleurs. Mais ce n'était pas moi à cette époque-là. Et vraiment, j'avais l'impression de jouer un rôle. Je m'habillais, j'avais l'impression d'être costumé. Je n'ai pas forcément très bien vécu ces mariages-là parce que je me suis fait marcher dessus. C'est compliqué comme milieu. Honnêtement, quand tu n'as pas l'âge, le recul, la maturité pour travailler avec ce type de clientèle-là, tu peux dire, wow, qu'est-ce que je fous là ? Et donc voilà, clairement, tu allais dire, vas-y, dis-moi. Oui,
- Speaker #2
je l'ai vécu. J'ai fait un mariage, une cérémonie où en fait... Pendant la cérémonie, j'ai une dame de chez Dior qui est venue remettre le nœud papillon du marié, mais genre en passant devant moi. J'étais en train de parler pendant la cérémonie et la meuf passe devant moi, remet le truc et repart. J'étais là, mais là, je ne... C'est l'union.
- Speaker #1
Après, ce n'est pas comme ça, heureusement, sur tous les mariages très haut de gamme.
- Speaker #0
Non, heureusement. Mais du coup, tu vois, à cette époque-là, c'était pas en adéquation avec ma personnalité. On n'était pas prêts. Et aujourd'hui, effectivement, maintenant, c'est peut-être l'âge, la maturité, j'en sais rien. Mais tu es plus à l'aise, tu as plus confiance en toi et tu te laisses moins déstabiliser par ce genre de choses. Et clairement, aujourd'hui, oui, on est à fond sur ce type de mariage.
- Speaker #1
On travaille avec ce genre de gens-là, avec lesquels tu nous aurais posé la question. Dix ans en arrière, est-ce que tu nous vois travailler avec la clientèle qu'on a aujourd'hui ? On aurait certainement rigolé en te disant mais jamais de la vie, ça ne nous ressemble pas, ce n'est pas nous, ce n'est pas nos personnalités, etc. Mais ce que tu n'anticipes pas forcément, c'est que tu vas changer en fait, que tes goûts vont changer, que ta personnalité va changer avec le temps, au fil de tes rencontres, au fil des mariages que tu vas faire, au fil des gens dans les mariages que tu vas rencontrer, au fil des prestats avec lesquels tu vas travailler. Il y a des choses où tu vas te rendre compte, tu vas te dire... Ah mais en fait, ça j'aime bien, tu vois. Et puis tu vas essayer de travailler là-dessus. Mais ça, c'est quelque chose, on a beau te le dire à l'avance, tu n'y crois pas tant que tu ne l'as pas vécu, en fait. Et c'est marrant parce que je te raconte une petite anecdote rapide. Il y a à la Love, la dernière Love, etc., qu'on a faite. J'ai discuté avec un photographe que je connais depuis, il paraît, plus de dix ans. Et il m'a fait une confidence. Il m'a dit, tu sais, j'ai vu, je discute avec des autres potes photographes comme ça. Et il me dit, je vais te faire une confidence. Il y en a certains dans le groupe de photographes avec qui ils discutaient, qui se disaient, non, mais les queer kids, en fait, les gars vont au gré des tendances. Et je disais, alors, s'ils avaient fait attention, ils auraient remarqué que, de une, pas du tout. Je n'ai rien supprimé, rien archivé de mon Instagram. Tu peux remonter jusqu'à, je pense, 2010, peut-être, sur mon Instagram. Quand ça a commencé,
- Speaker #2
quoi.
- Speaker #1
je pense que c'est à peu près ça donc tu dois trouver des trucs de cette période là ou peut-être qu'il y a quelques années j'ai dû archiver les premiers trucs qui devaient être des trucs perso mais si tu scrolles au fur et à mesure tu te rends bien compte que les choses ont changé progressivement et que c'est pas on va au gré des tendances et que c'est juste que l'expérience, le temps, comme il dit l'âge, la sagesse, j'en sais rien l'embourgeoisement aussi c'est pas une mauvaise chose En fait, à un moment donné, on va arrêter de se mentir. Tous les gens, n'importe quel que soit le métier, tous les gens, on cherche tous dans notre vie à être bien dans son travail et à bien gagner sa vie.
- Speaker #2
On est bien d'accord.
- Speaker #1
Voilà. Donc, en fait, c'est exactement ce qu'on fait.
- Speaker #0
Il y a un ratio temps de travail et temps perso équilibré, tu vois. Exactement. Ça fait littéralement dix ans. On a pris des premières vacances l'année dernière, l'été dernier. Mais dix ans, t'es un cravache. Non, mais voilà, tu vois. Oui, maintenant, on commence à réussir à prendre le recul et à se dire on va prendre un peu de temps pour nous. Mais ça, tu te poses des questions que tu ne te poses pas au début. Quand tu as 25, 30, 35, tu te dis, vas-y, c'est bon, je fonce, je continue. Et à un moment, tu te dis, ouais, c'est bien, j'accumule, mais au final, j'en fais quoi de ce temps ? Je fais quoi de cet argent ? L'idée, c'est de pouvoir en profiter en vrai.
- Speaker #1
L'idée, c'est de trouver une balance parce qu'à un moment donné aussi, tu es usé. Non, tu n'es pas usé, tu n'as pas envie de t'user, c'est surtout ça.
- Speaker #2
Bah moi j'ai fait le burn-out, donc maintenant j'ai... Ah voilà, et tu dis c'est... J'ai arrêté d'être dans le mariage à cause de ça. J'ai arrêté, j'étais en plein burn-out, je suis revenue deux ans après, je veux plus revivre ça.
- Speaker #1
Bah non, mais c'est pour ça en fait, à un moment donné il faut juste savoir doser. Et en fait quand tu réfléchis bien, la manière de doser c'est... en réadaptant ton business pour trouver le bon équilibre entre je gagne bien ma vie ou je gagne suffisamment ma vie pour ne pas être dans l'inconfort. On ne cherche pas à devenir millionnaire, on ne sera jamais millionnaire en étant photographié vu des as de mariage. Il y en a, ça existe, mais c'est une poignée de gens qui sont comme ça.
- Speaker #2
On ne sait jamais. On ne sait jamais.
- Speaker #1
On ne sait jamais, encore une fois. On refera un podcast dans 5 ans ou dans 10 ans.
- Speaker #2
Exactement, vous faites aussi de la formation, vous faites aussi plein de trucs, vous ne faites pas que tout ça.
- Speaker #0
On n'en fait pas tant que ça.
- Speaker #1
On en fait un peu, mais on n'en fait pas tant que ça. Et puis c'est pareil, les formations, à chaque fois qu'on en fait, et on le dit très honnêtement aux gens qui viennent à nos formations, on ne fait pas ça pour s'enrichir non plus, on n'y gagne rien la plupart du temps, c'est quand on fait des formations. On le fait parce qu'on aime bien partager avec les gens, on le fait parce qu'on aime bien être en communauté avec les gens de notre métier, parce qu'on fait tous des métiers qui sont relativement solitaires quand on y réfléchit bien. Et c'est ça qui nous fait plaisir, c'est de se retrouver entre gens qui partagent les mêmes problématiques et d'échanger avec ces gens-là et de partager, nous, ce qu'on a vécu de notre maigre expérience, et de le partager avec les autres en se disant peut-être que ça leur évitera quelques péripéties pendant leur parcours à eux, mais on ne le fait pas pour s'enrichir, encore une fois, on n'y gagne pas grand-chose là-dessus.
- Speaker #2
C'est dommage, parce qu'en fait, c'est la même chose que sur la vidéo et la photographie, c'est-à-dire que vous leur apportez des choses. Moi, j'ai compris ça il n'y a pas longtemps. Je me suis dit, mais putain, mais en fait... En fait, j'ai demandé, c'est une de mes coachs qui m'a dit, mais... Combien tes clientes gagnent après tes accompagnements ? C'est quoi le début de ton accompagnement ? C'est quoi leurs tarifs ? Et à la fin, c'est quoi leurs tarifs ? En fait, en moins de trois mois, elles augmentent de plus de 55 % leurs tarifs. Donc déjà, ça... Mais en gros, tu leur fais gagner du temps et de l'argent. Donc, c'est normal que ça te rapporte aussi.
- Speaker #1
Oui, c'est normal. Tu partages ton savoir et tu partages ton expérience. Et ça, ça se... Ça serait mineur comme n'importe quelle formation pour n'importe quel métier, en réalité. Mais nous, jusqu'à présent, ce n'est pas le but du jeu ou la finalité de notre carrière dans la photo et la vidéo. Ce n'est pas forcément de faire de la formation, donc ça reste vraiment du side project. Et on le fait quand ça nous fait plaisir de le faire. C'est pour ça qu'il n'y en a pas tous les ans. C'est pour ça que, tu vois, on le fait que quand on se dit, allez, là, c'est cool, on a quelque chose à apporter. Là, on le fait, tu vois.
- Speaker #2
Oui, je comprends. Et est-ce qu'il y a une erreur de branding que vous avez faite au début et que vous feriez pour rien au monde ?
- Speaker #1
Une erreur de branding ?
- Speaker #0
Non, après... Non, en termes de branding, par exemple, le logo qui a évolué avec le temps, mais il a évolué. C'est pas qu'on l'assume pas, mais c'est qu'à un moment, il était très très connoté, avec la main qui faisait ça. Au début, c'était même comme ça, et on s'est rendu compte que ça... Non, au début, il y avait le pouce. Je sais plus. C'est si il y avait le pouce, si ça voulait dire cocu. Je m'en rappelais pas de ça. Et après, on a fait juste ça.
- Speaker #2
C'est les doigts pour les personnes qui écouteront juste,
- Speaker #0
comme on peut dire. Oui, sérieux. Oui, c'est juste pour la version audio. Oui, non, mais c'est parce qu'il n'y a pas la vidéo description. Il faut faire de l'audio description. Donc, en fait, j'ai les deux doigts relevés comme les rockers, dans l'idée. Ensuite, on a fait la main qui est croisée avec les deux doigts qui se croisent en mode wish you luck. Tu vois, on croise les doigts en mode la chance. Et maintenant, ça, le logo a sauté. Et on a juste... partie sur une type au bâton très...
- Speaker #2
L'élégance.
- Speaker #1
Exactement. On est sur le bourgeoisement. On est sur le bourgeoisement. Non, on est sur...
- Speaker #0
L'élégance, c'est la sobriété, le raffinement.
- Speaker #1
Et puis à un moment donné, il y a un truc que tu dis avec le temps, c'est en fait, on ne va pas changer de logo toutes les 4 ans. Donc en fait, on va en choisir un et...
- Speaker #0
En vrai, les marques en général, je ne vais pas me comparer ni à Coca, ni à... Par exemple, tu prends Burberry ou même Céline ou Chanel. Par exemple, Céline ou Chanel, tu avais ce fameux logo. Et au final, ils sont revenus juste en leur nom propre. Et tu as leur nom qui est juste une typo bâton classique. Et le logo en lui-même a disparu.
- Speaker #1
Tu le retrouves sur les vêtements, sur les trucs, etc.
- Speaker #0
Sur les enseignes, non.
- Speaker #1
Mais sur les enseignes, tu ne le retrouves plus. Mais ce que tu te dis, en fait, à un moment donné, quand tu... commence à travailler ton image de marque, en vrai, on devrait tous réfléchir à un truc. Mais encore une fois, c'est difficile tant que tu ne l'as pas vécu. On devrait tous réfléchir à un truc qui est censé durer dans le temps, qui est censé te représenter. Et en vrai, nous, on a fait à chaque fois des trucs qui nous représentaient à l'instant T. Et c'est avec le recul qu'on s'est dit, en fait, non. Ça ne colle pas, ça ne va plus, il faut changer.
- Speaker #2
Oui, c'est l'évolution qui va avec. Donc, ce n'est pas très grave.
- Speaker #1
Encore une fois, nous, on s'en fiche. On n'est pas Chanel. Donc, qu'on change de logo l'année prochaine, je veux dire, a priori, on ne va pas bouleverser la Terre. Ça devrait.
- Speaker #2
Il faut faire un post en plus. Je ne sais pas.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Un des trucs qu'on aurait dû faire plus tôt, par exemple, c'était doubler le site version anglais. On l'a fait relativement tardivement, je pense. D'avoir une double page, on l'a fait... Au bout de 4-5 ans ? Au bout de la quatrième année. 4-5 ans. En fait, en gros, c'est des tips que tu pourrais donner à des gens qui lancent leur activité ou qui sont jeunes dans le métier. Ouais, avoir... Suivant ta clientèle, encore une fois. C'est ce que tu cherches. Si tes clients sont uniquement français, ça ne sert à rien d'avoir la double traduction. Limite, aujourd'hui, on pourrait nous avoir presque un site qu'en anglais. On sait que les Français qui travaillent avec nous, ils parlent anglais. Quoi qu'il arrive. Donc, ouais, il y aurait ça. Et puis sinon, dans l'ensemble, non, on n'a pas...
- Speaker #1
On veut... À chaque fois, le banding, ce qu'on disait tout à l'heure, il a toujours été aligné avec ce qu'on est personnellement. Donc, en fait, on n'a pas l'impression d'avoir fait des erreurs.
- Speaker #0
On a peut-être fait, mais on ne les voit pas.
- Speaker #1
Ou alors, on ne les a pas vues. Mais à chaque fois, on a essayé de rester aligné avec nous, avec les gens avec lesquels on travaillait, etc. Après, c'est sûr que... Mais c'est facile à dire dix ans plus tard. C'est sûr que si tu me demandes, en ayant la même connaissance aujourd'hui, si tu revenais dix ans en arrière, je te dirais... Est-ce que je ferais du Moody ? Probablement pas, tu vois. J'irais directement à là, ce qu'on fait aujourd'hui.
- Speaker #2
Oui, mais c'était des étapes nécessaires.
- Speaker #1
Oui, en fait. Mais c'est tout, il ne faut pas les regretter. Mais sinon, on n'a pas eu l'impression de faire de grosses erreurs.
- Speaker #2
Alors, il y avait une question, peut-être qu'on en a déjà un peu parlé, mais à quel moment vous avez senti que votre patte visuelle était assez forte pour que quelqu'un voit tout de suite que c'était vous sans avoir votre signature ou le fameux logo qu'on avait avant, en bas ? Je ne sais pas si les gens ne vont pas savoir de quoi on parle, mais avant, il fallait signer sa photo pour ne pas qu'on nous la pique, tout ça.
- Speaker #1
Mais j'en vois encore.
- Speaker #2
Oui, c'est vrai.
- Speaker #0
Bah oui. Non, faut pas faire ça. Petite idée... Non, arrête, stop ! Arrête,
- Speaker #1
tu vois ta remarque sur les photos. En vrai, est-ce que... Je sais même pas s'il y a eu un moment...
- Speaker #0
En fait, moi, je pense que si. Moi, c'est mon point de vue, après, tu me dis si t'es d'accord ou pas. En fait, tous les ans, il y a eu des mariages, des images fortes. Tous les ans. Il y a eu un truc où on a dit « Ah ouais, putain, ça, c'est les quirky. » Et après, honnêtement, on le sait, on le voit, et au début, on réagissait, maintenant, on réagit plus. Des choses qui ont été copiées, recopiées, tu vois.
- Speaker #2
C'était un des sujets que je voulais aborder.
- Speaker #0
Ouais, bah voilà, trop bien. Tu vois, par exemple, la première fois où on a été faire des images de nos mariés sous la douche, parce que dans les prépas, on a fait ça, on a fait ça à Marrakech, on a mis la mariée dehors et le marié en train de se...
- Speaker #1
Douche extérieure, maillot de bain.
- Speaker #0
Dans le mois qui a suivi, on n'est venu que ça, c'est ça.
- Speaker #1
Et il y a eu une période, il y a eu une année, on voyait des mariés sous la douche tout le temps. Ça faisait partie des images des préparatifs.
- Speaker #0
C'est bien, vous lancez la tendance. Non, mais c'est pas... Ouais, non, on n'aura pas cette prétention-là, tu vois. Ouais, non, mais tous les ans, en fait, il y a eu un truc. Ouais, la copie, l'inspiration, c'est encore un vaste... On peut en parler pendant des heures, tu vois. Tous les mois ou tous les six mois ou tous les deux mois, il y a un truc qui retombe. Là, encore récemment, il y a un reportage qui a été littéralement copié de Béa. Mais littéralement, si, tu peux le dire. Enfin, on a fait une campagne pour une robe de mariée qui a été littéralement... copiés de A à Z, le même lieu, la même robe c'est juste la modèle qui a changé les photos elles sont strictement identiques identiques, je te jure,
- Speaker #1
identiques c'est le truc, sur le coup je me suis dit casse les pieds les gens et après c'est bon,
- Speaker #2
deux heures après je te passe t'as dit ça plus vulgairement je suis sûre évidemment,
- Speaker #1
j'ai dit ça beaucoup plus vulgairement et ceux qui me connaissent savent que j'étais bien plus virulente au moment, non mais parce que sur le coup ça t'énerve parce que tu te tu te casses le cul à essayer de faire des choses original, de trouver des nouveaux trucs, d'avoir toujours une idée, nanana, pour que finalement, un an ou deux ans après, t'es quelqu'un qui se dise « Pourquoi je me ferais chier, moi ? Ça, c'était bien, je vais refaire la même chose. » Et c'est toujours énervant. Et puis en vrai, deux heures après, j'étais là genre « Tu sais quoi, je m'en fous, c'est une campagne qu'on a faite il y a deux ans, vas-y, l'année prochaine, je suis déjà passée à autre chose et l'année prochaine, je serai passée à autre chose encore. » Exactement.
- Speaker #2
Enfin voilà, je me souviens, nous, on s'était fait copier le... Le site intégralement, mot pour mot, etc. En fait, si les gens ont besoin de ça pour exister, c'est qu'ils n'ont pas encore trouvé leur patte,
- Speaker #1
leur truc. Exactement.
- Speaker #2
Et voilà, c'est copié, mais pas égalé,
- Speaker #1
pour le coup. Même si c'était égalé, s'il fait encore mieux, tant mieux pour lui.
- Speaker #0
S'il fait mieux à ce moment-là, c'est que ce n'est plus de la copie, c'est qu'il a dépassé le truc. Et tant mieux. Mais quand tu prends deux photos où c'est le même post-traitement, où c'est la même pose au même endroit, s'il te plaît...
- Speaker #1
T'es agaçant sur le coup et après tu te dis ouais, vas-y, c'est pas grave. De toute façon, je suis déjà passée à autre chose.
- Speaker #2
Mais c'est ça, c'est que en fait, c'est ce que je disais, c'est lancer les tendances. Alors, il y en a qui vont adapter la tendance et il y en a qui vont copier et après, c'est plus notre problème, on sera déjà loin. C'est ça le truc.
- Speaker #1
Ça nous oblige et quelque part, c'est tant mieux, ça nous fait une piqûre de rappel et ça nous oblige à pas s'endormir.
- Speaker #2
À pas rester sur ses pieds.
- Speaker #1
Ça nous oblige à pas s'endormir. Et en vrai, on a dérivé un peu ta question, mais je sais, moi, pour le coup, je ne sais pas s'il y a eu vraiment un moment ou peut-être au début du Moody, parce que, mais c'est parce que le contexte était aussi, voilà, parce qu'on était les premiers à faire du Moody en France et que là, pour le coup, c'est la seule fois, et c'est la seule fois où tu m'entendras dire ça, je pense, de toute ma carrière, mais c'est la seule fois où, pour le coup, j'ai vraiment apporté quelque chose de nouveau en France. Ça n'existait pas, il n'y avait personne qui le faisait. On est arrivés. On a montré qu'on faisait un nouveau truc. On s'est beaucoup fait critiquer pour ça aussi. On s'est pris beaucoup de bashing par rapport à ça. Mais on a fait notre truc quand même et ça a marché. Et aujourd'hui, tu as des photographes qui disent que c'est devenu un truc hyper commun en France, dix ans plus tard. Mais c'est la seule fois où je me dis peut-être, à cette époque-là, tu pouvais regarder des images et te dire, ouais, ça, c'est des images de The Quirky. À aujourd'hui, je ne suis pas sûre que tu regardes mes images et que tu saches les reconnaître parmi... J'en sais rien en vrai. Et je me pose, en fait, je ne me pose même pas la question. Moi, je me dis, est-ce que mes images, la question que je me pose, c'est est-ce que mes images sont suffisamment au niveau de ce qu'on cherche à faire, des gens avec lesquels on cherche à travailler en termes de futur marié et en termes de prestat ? Si oui, c'est bien. Sinon, qu'est-ce que je peux faire pour que ça soit vraiment au niveau ? Qu'est-ce que je peux améliorer ? C'est quoi les points sur lesquels je dois faire mieux ? Est-ce que c'est du technique ? Est-ce que c'est de la prise de vue ? Et je cherche à améliorer ces points-là. Mais aujourd'hui, je ne cherche pas à être reconnaissable.
- Speaker #0
C'est ça, c'est de la remise en question.
- Speaker #1
Et tu la cherchais à être reconnaissable ?
- Speaker #0
Ah ouais, il y a eu une époque, mais je pense que c'est un truc normal. C'est à mi-chemin de ta carrière, quand tu n'es plus vraiment un débutant, mais que tu n'as pas non plus 20 ans derrière toi. Je pense qu'il y a tout le monde qui passe ce petit moment où tu as envie de ton travail, tu as envie de la reconnaissance des autres. Tu as envie d'être reconnue de tes pairs, tu as envie d'être quelqu'un, entre guillemets.
- Speaker #2
Et encore plus quand tu es une femme.
- Speaker #0
Et encore plus quand t'es une femme, effectivement, parce que le nombre, mais même encore aujourd'hui, le nombre de fois où on va dire d'une femme, on va dire d'un gars qu'il est bon, que ce qu'il fait c'est incroyable, on va dire d'une meuf non pas qu'elle est compétente, mais on va parler d'un trait de sa personnalité, on va dire qu'elle est jolie, elle est pétillante, mon Dieu, mais le nombre de fois où on m'a dit que j'étais pétillante, et le nombre de fois où j'ai eu envie de répondre, j'en ai rien à carrer d'être pétillante !
- Speaker #1
Je ne suis pas une bouteille de badoit !
- Speaker #0
Exactement ! Par contre, dis-moi que je suis compétente. Dis-moi que j'ai des skills. Moi, ça, ça m'intéresse. Être pétillante, j'en ai rien à foutre. C'est cool. Ça aide aussi dans le boulot. Mais voilà, c'est pas ce que j'ai envie d'entendre. Mais il y a eu une période, effectivement, où t'as plus envie de ça. Et je pense que quand tu vieillis et que quand tu prends de la bouteille un peu, tu te détaches un petit peu de ça, en fait. Et puis parce que je pense que ton agenda, il se remplit.
- Speaker #1
tes clients ils sont là du coup t'as moins besoin d'aller chercher ça en vrai alors il y avait une question qu'on a abordée dans l'autre sens c'est à dire qu'on a dit on a parlé de la tendance à venir mais on n'a pas parlé des tendances qui ont changé la donne ces dernières années bon est-ce que est-ce qu'il y en a une qui vous vient comme ça ou on a déjà abordé avec le Moody les choses comme ça ou le retour du flash ouais mais ça c'est c'est plus actuel actuel tu vois c'est il y a une grosse grosse tendance là-dessus c'est
- Speaker #0
Ouais, il y a une... Mais dans les trucs passés qui ont changé la donne...
- Speaker #2
Oui, ça va. Je disais qu'ils cassent les pieds aux vidéastes, le retour du flash, c'est compliqué pour nous les vidéastes et des photographes qui veulent flasher toute la journée, du matin au soir. On en parle ? Bon, non, juste rip à tous mes collègues vidéastes. Non, mais rip à mes collègues vidéastes qui vont devoir subir les flashs dès les préparatifs jusqu'en extérieur. Voilà, toute la journée jusqu'au soir. C'est trop tendance, quand même.
- Speaker #0
mais la bonne nouvelle c'est que comme les mariés aiment ce style là, ils l'aiment aussi en vidéo, donc tu vas retrouver des images ce qu'on a tendance à caser aujourd'hui dans l'éditorial, on va retrouver aussi un style peu éditorial également en vidéo donc du coup ça va avec, c'est juste que les vidéastes qui n'avaient pas envie de faire ça ils se retrouvent un petit peu coincés là-dessus et obligés un peu de suivre enfin obligés
- Speaker #2
Non mais dans ce cas tu filmes pas à ce moment là et tu utiliseras pas ces images mais...
- Speaker #0
Encore une fois tous les vidéastes ne travaillent pas avec des photographes qui font un style éditorial, c'est comme chez les photographes, il y en a dans tous les styles.
- Speaker #2
Non mais quand tu seras pas sur un mariage édito mais que le photographe s'est dit « Ah tiens j'ai vu ça sur Insta, je vais vouloir reproduire » Ah bah oui. Et tu sais très bien qu'il y en a plein qui vont vouloir essayer sur les mariages et tester des trucs.
- Speaker #0
Et oui c'est sûr, c'est sûr et certain. Mais après dans les tendances passées qui ont changé la donne... Si, il y a des trucs tu vois genre la cérémonie laïque... Ça a été un des milestones dans l'univers du mariage.
- Speaker #1
Ah, clairement.
- Speaker #0
Tu vois, de passer de la cérémonie laïque, c'est un truc à l'américaine.
- Speaker #1
Copie de la religion.
- Speaker #0
Ouais, et aujourd'hui, quand tu vois que c'est devenu un truc hyper commun, c'est une tendance qui a quand même pas mal changé le milieu du mariage.
- Speaker #2
Ça nous a changé la vie aussi, de ne pas avoir changé de lieu 36 fois dans la journée, de tout faire au même endroit, il n'y a pas de pression pour les mariés. C'est plus personnalisé, nous, pour la vidéo, clairement. Et c'est pour ça que les mariages à l'église, c'est pas mon truc à moi perso aussi, c'est que t'as pas ce côté personnalisé. Moi, j'ai pas de contenu en vidéo. J'ai pas de discours, j'ai pas de vœux des mariés. C'est un bonheur pour nous. En plus, quand on a une officiante qui sait écrire une cérémonie, toujours trouver cet équilibre aussi entre quelque chose de pas trop long, parce que des cérémonies laïques, on en a vu, qui duraient une heure et demie, deux heures, avec des... comment on appelle ça, là ? Des rituels. Des rituels, merci. Je t'en mords de rire.
- Speaker #1
Oui, parce que je repense aux deux cérémonies de Marisa et Gisèle.
- Speaker #0
Elles n'étaient pas longues. Non,
- Speaker #1
mais elles n'étaient pas longues. C'est moi qui les officiais. Heureusement que celle de la plage, elle n'était pas trop longue parce qu'on était les pieds dans l'eau à la fin quand même déjà.
- Speaker #2
C'est vrai qu'on a dû se retrouver submergés dans la glace.
- Speaker #0
La première, on a eu le vent qui faisait tout chavirer. Et la deuxième, on avait l'eau qui montait au fur et à mesure.
- Speaker #1
Les paillettes avec le vent, c'était rigolo dans la tronche de chien.
- Speaker #0
Ça nous a beaucoup fait rire, on a passé un bon moment. C'est clair,
- Speaker #1
c'était trop marrant.
- Speaker #2
C'est vrai, putain, j'avais oublié tout ça.
- Speaker #0
Mais après, à part ça, je ne sais pas, est-ce qu'il y a eu des grosses tendances dans le mariage qui ont vraiment révolutionné le truc ? À part celle-là, qui me vient là.
- Speaker #2
Bon, après, si, mais forcément, c'est des trucs cons. Maintenant, c'est devenu naturel, mais tout ce qui est blog et le fait de vouloir médiatiser son mariage, il y a eu énormément de bons, il y a eu du moins bon, il y a eu des gens qui ont tout fait pour les images. Ce qui est cool, mais ça a un revers aussi. Tu as même des gens, nous, on a des mariés qui voulaient être publiés avant même que leur mariage ait eu lieu. Ça nous est arrivé aussi. Je pense que ça t'est déjà arrivé aussi en disant non, mais j'ai déjà proposé mon mariage. Elle a marié au pied nu. Mais tu n'es pas encore mariée. Oui, mais je lui ai expliqué ce que j'allais faire, je suis sûr que ça va lui plaire.
- Speaker #0
Attends, on va faire.
- Speaker #2
Viens, kiffe, juste passe ta journée, profite et on verra après. Mais on en a eu des comme ça, qui ont été d'ailleurs déçus parce qu'ils n'ont pas eu de publication. C'est pour ça qu'il y a eu des bonnes choses, il y a eu des moins bonnes choses aussi, avec le fait des réseaux Insta et tout ça.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et tu parlais justement de dire, j'ai regardé ça, j'ai vu ça sur Insta, donc je vais faire la même chose. Comment vous vous inspirez ? Vous regardez les comptes de vos confrères, vos consoeurs ?
- Speaker #0
Bien sûr. Oui, bien sûr, on en regarde. Après, moi, je regarde quelques-uns. Je limite le nombre de gens que je regarde. Sinon, après, tu en prends dans tous les sens. Après, tu ne sais plus sur quel pays c'est. Et puis, le but du jeu, ce n'est pas implicitement, parce que ça se fait souvent implicitement, parce que tu as tellement regardé le contenu des gens qu'après, quand toi, il t'arrive, tu as du mal à trouver ta propre place dans tout ça. Donc, je regarde, moi, perso, les images des collègues, mais je limite vraiment le nombre de gens dont je ne vois pas assez le travail. Et après, moi, je vais regarder surtout des comptes d'autres trucs qui n'ont rien à voir avec le mariage, mais sur lesquels je peux aller chercher des trucs qui ont un rapport avec le mariage, que je peux intégrer dans le mariage. Tu vois, je suis énormément, par exemple, les comptes des marques, genre les marques de fringues, notamment, et les marques de fringues haut de gamme, tant qu'à faire. Mais en fait, parce que j'adore regarder leurs campagnes de pub. C'est souvent précurseur de choses qu'on va voir arriver dans les un an, deux ans, trois ans dans le mariage. Et de ce que c'est toujours hyper intéressant d'aller voir la pub en règle générale pour pouvoir aller chercher l'inspire, l'inspire. Mais ça, j'ai toujours fait ça, de toute manière.
- Speaker #2
Oui, ben là, moi, en vidéaste, en vidéo, c'est plus compliqué parce que si je te devais te demander de citer 20 vidéastes français, 10 vidéastes français,
- Speaker #1
c'est chaud. Déjà, je suis très difficile. Comme je te l'ai dit tout à l'heure, à part... Franchement, je te dis, à part toi, Marisa et Gislain, Pascal Delay, je pense que vous êtes les trois ou s'il y a Benoît Jutin qui avait fait une de mes vidéos, j'étais très contente aussi.
- Speaker #0
Pierre et Julie.
- Speaker #1
Pierre et Julie, mais je n'ai jamais travaillé avec eux.
- Speaker #2
Tu t'aventurais dans un truc, désolé, parce que là, si tu en oublies un au passage, tu vas le regretter. Réfléchis bien.
- Speaker #1
En vrai, vous êtes les trois avec qui j'ai travaillé. Alors, pas Pascal, parce que justement, c'est un des trucs où je lui ai dit, putain, je suis bête,
- Speaker #2
on n'a jamais travaillé. Acte manqué.
- Speaker #1
Mais pour le coup, Pascal, en fait, moi, quand je suis arrivée dans le métier... Alors, si, putain, j'ai failli oublier. François !
- Speaker #0
Ben oui,
- Speaker #1
c'est vrai. Mais voilà, justement, quand j'ai fait ma soirée de lancement, j'avais consulté les deux en 2012, quand j'ai lancé ma société de wedding planning. J'avais fait une soirée de lancement et j'avais contacté les deux parce que déjà, à l'époque, il n'y avait pas grand monde non plus. Tout n'était pas encore arrivé. Et donc du coup, je sais que ces deux personnes-là font partie des vidéastes que j'ai adoré tout de suite. Mais c'est vrai que je suis très, très difficile. Là, après, tu me demandes.
- Speaker #2
C'est pour ça. En fait, en France, il y a très peu de nouveaux. Il y a des gens qui se lancent, il y a pas mal de nouveaux qui se lancent, mais rien de nouveau sous le soleil. Ouais, mais en termes de contenu, il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Tu vois ce que je veux dire ? C'est des choses qu'on a déjà vues. Et en vrai... tu vas retrouver alors là j'ai oublié son nom c'est Douglas de Sculpting with Time par exemple, je suis beaucoup d'étrangers forcément qui eux vont être précurseurs dans l'approche du mariage t'as Justin Porter Media alors là c'est un style que j'admire son travail parce que le mec bosse avec 5 caméras, il équipe en micro tout le monde, en fait il fait une télé-réalité vraiment par curiosité, allez jeter un coup d'œil à ce qu'il fait c'est de la télé-réalité de mariage tu vois un peu la famille Kardashian la série, c'est ça mais pour ton mariage. Ok. T'as vraiment une approche qui est particulière, c'est ouf. Et le mec, il y a beaucoup de making-of, il y a beaucoup de backstage sur sa manière de travailler, c'est impressionnant de le voir travailler. Donc ouais, je vais beaucoup regarder ce que font les Américains et de voir aussi ce que les vidéastes dans la niche dans laquelle on veut atteindre font. Forcément parce que les wedding planners et les mariés vont atteindre une certaine chose de notre part en termes de qualité, en termes de rendu de travail. Par exemple, moi, le Ronin, je déteste ça. Je filme tout à main levée. Et tu iras regarder, bizarrement, dans le luxe, quasiment tout est fait au Ronin. Donc, des images très stabilisées, très smooths, tu vois. On a oublié d'en citer en France, d'ailleurs, Gabriel Ménassier aussi, qui avec Pascal avait un des premiers, MG Images, un des premiers, pareil, à avoir modernisé les films de mariage en France. C'est le film de Corse qui ne fait plus de mariage aussi ? Non, il ne fait plus de mariage,
- Speaker #1
non. Lui, c'est ce que j'ai dit à Pascal, lui ? Moi, j'avais repéré son talent. J'étais tellement fière. Mais d'un côté, il est passé avec Pascal après. Et donc, du coup, je lui avais dit que j'étais deg parce qu'il m'avait dit je ne peux plus faire les mariages avec toi parce que je vais faire avec Pascal. Et d'un autre côté,
- Speaker #0
j'étais fière.
- Speaker #2
Effectivement, tu as repéré une belle pépite qui aujourd'hui a monté un truc impressionnant et qui s'occupe de la communication de Cézanne, Club Med. magnifique, magnifique, très très beau parcours et donc en France réellement je ne regarde pas grand grand chose principalement des vidéastes américains et ensuite beaucoup de créateurs de contenu sur Insta il y a des pépites, des mecs qui savent faire des choses en termes de transition qui ont un pouvoir créatif sur les formats reels, sur les formats courts c'est impressionnant donc il y a des choses à faire je pense et des choses à développer sur le mariage Il y a des choses à s'inspirer, je pense, de ces gens-là, qui sont vraiment très très très très forts.
- Speaker #0
Qui sont totalement hors mariage.
- Speaker #2
Ouais, complètement hors mariage. T'as X, X... Le cinéma t'inspire beaucoup aussi,
- Speaker #1
toi.
- Speaker #2
Ouais, ouais, le cinéma, il y a eu... Au début, forcément, j'étais beaucoup inspiré par Night Shyamalan, un réalisateur incassable, tu vois, dans l'idée.
- Speaker #1
Oui, c'est pas le même qu'a fait Sixième Sens,
- Speaker #2
d'ailleurs ? Si, exactement, c'est la suite. Sixième Sens, Incassable et Split, c'est la trilogie. Il y a une chose que tu te rends compte... Quand tu regardes du cinéma, VS la réalité d'un mariage, c'est la lumière et l'utilisation de la lumière artificielle qui ont tendance à enjoliver les choses et à être quasiment impossibles à reproduire sur les mariages. Maintenant, sur les soirées, je rapporte de la lumière artificielle. On va utiliser de plus en plus, cette année c'est un des objectifs, pour éclairer tout ce qui est discours, vraiment donner une dimension plus léchée à l'image dans ces moments-là.
- Speaker #0
Et moins super aussi.
- Speaker #2
Et moins subir aussi ce que font les digitalisateurs.
- Speaker #0
Le truc, c'est que, oui, on se rend bien compte que là où on va faire la différence sur nos images, c'est pas tellement sur la prise de vue maintenant, parce qu'on sait ce qu'on fait, ça fait dix ans qu'on le fait, a priori, on ne devrait pas être trop surpris. Mais c'est sur toutes les améliorations externes à nous-mêmes qu'on va pouvoir apporter, et c'est ça qui va potentiellement faire la différence. Et le truc, c'est que les gens ne sauront peut-être pas pourquoi quand ils vont regarder les images, mais il y aura un truc qui ne sera pas pareil. Et ce petit truc qui ne sera pas pareil, ce sera peut-être, comme tu disais, on aura ramené de la lumière artificielle et on n'aura pas juste subi la lumière ambiante d'un mariage parce qu'elle n'était pas top, machin, etc. Et c'est tout ce genre de petits détails où ça va être sur le son, la prise de son, ça va être tous les petits détails externes à nous-mêmes qu'on va rapporter et qui vont faire que...
- Speaker #2
C'est de step-up.
- Speaker #0
Step-up au fur et à mesure et tu ne saurais pas dire pourquoi, mais c'est mieux. Et c'est ça qu'on cherche à faire en fait.
- Speaker #1
Ça m'a fait tilter avec les lumières des DJs,
- Speaker #0
tout ça. Oui, mais c'est les trucs avec les gens.
- Speaker #1
C'est un peu aussi au niveau de la clientèle. Eh bien, on ne s'est pas soumis au niveau des DJs.
- Speaker #2
Là, les trois, quatre derniers mariages qu'on fait, il y a un ingé lumière qui est là, tu vois. C'est-à-dire que nous, avant d'attaquer la soirée, il va dire, ben voilà, ça, c'est le setup que j'ai prévu pour la première danse. Ça, c'est le setup des discours. Il me dit, ça te va ? Est-ce que tu veux plus fort, moins fort, plus chaud, moins froid ? Tu fais tous tes réglages de lumière avec lui. Et ça, c'est un... Bonheur, enfin...
- Speaker #0
Discutent avec toi de ça, en fait.
- Speaker #1
Il veut savoir si c'est bien pour toi.
- Speaker #0
Parce que le gars, lui, il est là pour faire son taf, mais il sait qu'à la fin, son taf, il va être représenté par les images qu'on va en faire. Donc il prend la peine de discuter avec toi de ça, en te disant, est-ce que c'est mieux comme ça ? Ou est-ce que c'est mieux comme ça ? Et t'as pas à te battre avec eux, parce qu'il a décidé qu'il ferait comme ça et ce serait pas autrement. On en parle, on en discute, on négocie.
- Speaker #1
C'est ça, les fameux points de la vie.
- Speaker #2
verte là et voilà ouais ça ou les lire les lire violettes ou rouges mais pourquoi tu fais ça non parce que je trouve ça oui mais on s'en fout de que tu trouves ça joli l'idée c'est que les images soient belles pour les mariés tu vois même moi la lignite je trouve ça très très cool mais par contre la mariée ça va pas lui plaire quand elle va se voir en images parce qu'elle va être verte le teint voilà tu vois on connait tout ça je pense que t'as dû aborder ce sujet là avec d'autres photographes ou avec d'autres vidéastes de mariage mais
- Speaker #1
On a parlé avec Vincent de Dance Police du coup.
- Speaker #2
Ah bah voilà, effectivement, qui travaille avec des lumières chaudes, des lumières très simples, très chaudes, très belles. Et ça fait partie de mon article d'ailleurs sur notre blog où on parlait de la lumière, d'ailleurs de sa lumière. Effectivement... On a tendance, sur certains mariages, au début quand on a commencé, les gens ont peut-être tendance à oublier qu'on est là pour satisfaire les mariés et pas se satisfaire soi et son égo. On est là pour travailler tous ensemble, mettre son égo de côté, faire en sorte que les mariés soient contents au final. Et pas que toi et ta personne tu sois content de ce que t'as pu toi faire, non.
- Speaker #0
Après si tu l'es, c'est très bien.
- Speaker #2
Oui, mais il ne faut pas que ça soit au détriment des autres.
- Speaker #1
Allez, on va passer aux dernières questions. Yes. C'est quoi la diff entre le marché français et les autres pays ? Parce que vous vouliez parler de ce sujet.
- Speaker #0
Il y en a plein des différences. Mais en vrai, pour moi, ça se résume en un seul truc. On n'a pas du tout... Il y a les marchés étrangers, il y en a plein. Mais si tu prends le marché français et le marché américain, qui sont les deux marchés sur lesquels on travaille le plus, on n'a pas du tout la même culture de l'image. C'est-à-dire qu'en France... Mais ça fait partie de notre culture. On est des gens plus réservés. On n'est pas forcément des gens à se mettre très en avant. On n'est pas show-off. Ce qui est un petit peu plus le cas sur les mariages et sur la culture américaine. Mais du coup, dans la résultante des images, ça se ressent aussi. En France, on accorde de l'importance aux images. On prend un photographe parce qu'on veut les souvenirs, on veut les garder toute notre vie, etc. Mais on n'accorde pas la même place. aux prestataires de l'image que ce que le marché américain notamment donne comme place aux prestataires de l'image. Et c'est juste une question culturelle. Je ne sais pas si c'est moins bien ou si c'est mieux. Il y a des gens à qui ça convient très bien et c'est tant mieux. Mais nous, j'ai l'impression qu'on s'identifie plus aux marchés étrangers pour ça, parce qu'ils laissent énormément de place et ils accordent énormément de place. à l'équipe image, on te demande très souvent ton avis sur tout. Même si à la fin de la journée, les gens vont la vivre, les mariés vont la vivre normalement, comme n'importe quel autre marié. Mais juste en prévision, on va quand même beaucoup te laisser de place pour que le visuel se fasse dans les meilleures conditions possibles parce que c'est hyper important. Alors qu'en France, on a plutôt tendance à te laisser subir, je mets des grosses guillemets quand je dis ça, mais à te laisser subir les choses. Alors qu'il y a beaucoup plus de préparation sur les marchés étrangers.
- Speaker #2
Moi, je rajouterais que par rapport aux Américains aussi, Américains, Australiens et Anglais, tu vas aussi retrouver une pudeur moins importante en termes de sentiments. Ils sont beaucoup moins pudiques, ils sont beaucoup plus expressifs. Je ne fais pas une généralité, il y a des Français qui sont très expressifs, mais les Américains en général, Australiens, Londoniens et Anglais, vont avoir plus de facilité à montrer leurs émotions. L'exprimer par écrit aussi, à l'oral, dans les discours, que ce soit pendant la cérémonie laïque ou les discours du soir, c'est tout de suite beaucoup plus intéressant, beaucoup plus profond que les mariages français où on a tendance à être très pudique, à avoir plus de mal à exprimer ce qu'on ressent. Mettre par écrit, ça doit être compliqué. Je ne sais pas comment toi, tu le vis parfois avec certains de tes mariages quand tu officies. Tu dois avoir un accompagnement bien plus poussé, je pense.
- Speaker #1
Ah bah les mariés et ? c'est-à-dire les hommes, c'est sûr que pour aller leur sortir les vœux, il m'est arrivé, mais il est arrivé aussi une fois que j'écrive les vœux pour une femme. Mais la plupart du temps, j'écris les vœux pour les mecs parce qu'ils n'arrivent pas à me mettre sur papier. Alors, je fais des rendez-vous avec eux en leur disant, OK, dis-moi, machin. Et donc, en fait, soit ils arrivent à mettre quelques lignes et après, je les remets dans l'ordre et je refais le truc. Soit ça m'est arrivé de vraiment... faire un rendez-vous avec eux et d'écrire pour eux et les mecs me disent mais on dirait que c'est moi qui ai écrit bah oui c'est toi qui as parlé et moi j'ai juste écrit tu vois c'est ça mais on est pas bon pour ça on est pas bon même le discours du soir ne serait-ce que les discours de remerciement des
- Speaker #2
mariés le soir en France on sait pas faire combien de fois où tu sais quand les mariés rentrent et tout ça font la rentrée nous on est prêt allez let's go c'est parti discours de bienvenue et là c'est bon bah merci d'être venu on remercie nos parents et voilà et bon appétit Combien de fois on a entendu cette phrase ?
- Speaker #0
C'est pas...
- Speaker #2
Non, c'est pas...
- Speaker #0
En fait, on ne nous apprend pas non plus à l'école le talent oratoire.
- Speaker #1
Mais c'est vachement bien ce que vous me dites là, parce que ça me donne des idées pour mes clientes qui vont être officiantes au Wedding Planner, de coacher leur mari là-dessus aussi. Rajouter un truc en plus sur qu'est-ce qu'on va dire pendant le repas. Mais justement, sur les dernières cérémonies que j'ai faites, j'ai rajouté ça. dans la cérémonie plutôt qu'au repas. C'est une de mes amies, Nadia, qui faisait ça aussi quand elle était officiante. Et en fait, c'est vrai que ça donne un truc, parce que les mariés... Moi, en fait, avant, je voyais la cérémonie comme un cadeau pour les mariés. Parce que justement... Ils s'occupent de toute la journée et là, ils découvrent tout. Et en fait, le fait de rajouter quand même un discours des mariés qui remercie leurs invités en début de cérémonie, ça donne le ton de la cérémonie parce qu'ils commencent à dire merci à leurs parents, à pleurer, à machin. Et donc, du coup, ça donne quand même le ton de la cérémonie, à rigoler. Moi, je leur dis toujours, rajoutez des blagues. Vous faites des blagues toute la journée et là, vous ne faites que des trucs où on pleure. Non, on veut des deux.
- Speaker #0
Tu vois ?
- Speaker #2
Non, ça, la narration, ça, les Américains, ça a affaire. Et effectivement, par exemple, un truc que tu retrouves sur ces mariages qu'il n'y a pas en France, c'est le best man qui roast son pote. Le soir du mariage, le discours du meilleur pote. Tu n'as jamais vu ça, du coup ? Sur tous les mariages américains, nous, c'est comme ça, en fait. Tu as le soir, donc le best man qui est le témoin plus plus, on va dire, côté mec, va défoncer son pote à base d'anecdotes. Gentil. Non !
- Speaker #0
C'est gentil.
- Speaker #2
C'est drôle. C'était bien. c'est relevé c'est relevé gentiment genre tu te rappelles la première quitte que t'as pris quand on était à l'université et que t'as fait ça ça ça tu vois et c'est juste deux trois dossiers comme ça qui vont ressortir ou des défauts mais c'est tellement bien fait et 99% tout le monde est mort de rire et à la fin forcément il va dire à son pote qu'il l'aime tu vois même ça tu vois juste dire je t'aime on a du mal en France et eux c'est plus naturel je les enlève de ses rêves enfin je les enlève pas de problème
- Speaker #1
pas tous, mais il y a des trucs où j'ai enlevé. Je me souviens d'un mariage où justement le témoin disait déjà c'était un queutard avant de rencontrer la mariée.
- Speaker #2
Ça dépend comment c'est dit.
- Speaker #0
Ça on ne dit pas ça.
- Speaker #1
Et puis, il racontait toutes leurs cuites et tout. Et ça, j'ai dit... Peut-être pour la soirée, c'est ce que je leur ai dit. Je leur ai dit, ça pendant la soirée,
- Speaker #0
mais pendant la cérémonie...
- Speaker #2
Non, pas la cérémonie. Ah bah oui, là c'était la cérémonie. Non, non, non, pas la cérémonie. Non, non, non, le discours du best man, ça se fait au moment... C'est les repas au soir, le repas du soir. Et t'as vraiment... Quand tu regardes vraiment, c'est une culture aux Etats-Unis de faire ça. Il y a vraiment une manière de le faire, une manière d'aborder le truc. C'est très intéressant et à chaque fois on est mort de rire, on passe vraiment de très bons moments.
- Speaker #0
T'as même, pour te dire à quel point c'est culturel chez eux, t'as même une émission de télé. Comment elle s'appelle cette émission ? Non, non, non, non. T'as une émission où en fait le but du jeu, ils invitent genre par exemple six célébrités. Donc deux métiers complètement différents. Tu vas avoir un chanteur, un comédien, je sais pas, six célébrités. Il y a un pupitre au milieu, donc ils sont séparés en deux. Et le but du jeu, c'est qu'on leur a donné comme objectif de faire ce qu'on appelle un roast. Donc, c'est vraiment...
- Speaker #1
Chambrer l'un de l'autre.
- Speaker #0
De chambrer les autres invités qui sont... Donc, avant l'émission, on te donne la liste des trucs. Et alors, il y en a, et c'est hyper naturel pour eux parce que c'est des stand-uppers, des comédiens, etc. Il y en a d'autres où c'est un petit peu plus préparé. Mais tu vois, ça fait partie de la culture, en fait, de... Pour le coup, les Américains, ils ont pris au pied de la lettre une expression qui est pourtant typiquement française, c'est « qui aime bien châtie bien » , tu vois. Et c'est vraiment le cas. Ça fait partie de la culture. Et plus tu roasts, mais gentiment. Le but, ce n'est pas d'être ni déplacé, ni de mettre tout le monde mal à l'aise ou ni de balancer des dossiers que le gars voulait enterrer. Mais c'est de gentiment mettre en avant des défauts, des petits dossiers, des petits trucs, mais de le tourner de manière rigolote, mais vraiment à la façon d'un stand-upère, en fait.
- Speaker #1
Il y en a sur tes dernières vidéos, Jérémy ? Que je dois y voir ça ?
- Speaker #2
Non, j'avoue que non, je ne les mets pas.
- Speaker #0
Ce n'est pas le discours que tu mets en fond sur la vidéo.
- Speaker #2
Mais quoi qu'il arrive, ça fait partie des discours qui sont livrés après au marié sur le résultat final. Mais non, j'avoue que ce n'est pas forcément tout le temps des passages que je vais intégrer.
- Speaker #0
Parce que là, c'est vraiment souvent des private jokes. Il n'y a que les mariés qui vont écouter ça et qui vont rigoler, ou les mariés les inviter. Donc, ce n'est pas ce que tu vas mettre dans la vidéo que tu vas montrer.
- Speaker #1
D'autres choses sur le marché français par rapport au...
- Speaker #2
Non, après tu t'en doutes, mais les budgets, oui, voilà. On ne va pas y revenir pendant des années. Ce n'est juste pas les mêmes budgets. Mais ça, c'est un éternel...
- Speaker #1
Mais ça, c'est pareil aussi, c'est culturel.
- Speaker #2
C'est-à-dire que le fait de prendre une wedding planner,
- Speaker #1
pour eux, c'est déjà assez automatique. Ils n'imaginent même pas...
- Speaker #2
À la base, à l'origine même, aux États-Unis, tu prends un crédit pour te marier.
- Speaker #1
Tu prends un crédit pour la bague de fiançailles, déjà.
- Speaker #2
Donc voilà, donc tu vois, partant de ce postulat-là, tout est forcément différent. Les budgets ne sont pas les mêmes, l'approche n'est pas du tout la même qu'en France. Mais c'est évident. C'est un
- Speaker #1
X montant, X mois de salaire automatique.
- Speaker #2
En gros, c'est trois ans de leur salaire. Non, c'est le budget global du mariage, je crois que c'est trois ans de leur salaire. Je crois que c'est un truc comme ça. Je crois que c'est le budget global du mariage.
- Speaker #1
De fiançailles, je crois qu'il y avait un truc aussi.
- Speaker #2
Ah, peut-être. En fonction de ton revenu,
- Speaker #0
tu dois avoir. Ça, pour le coup, c'est un truc où on se dit, ouais, ça va peut-être un peu trop loin. Là, on va trop loin. Tu dépenses ce que tu veux,
- Speaker #1
en fait.
- Speaker #0
Oui, en fait, je ne vois pas pourquoi tu devrais dépenser trois fois ton salaire dans une bague s'il n'y a personne qui t'oblige à faire quoi que ce soit. Mais en vrai, dans le mariage, il n'y a personne qui ne t'oblige jamais à faire quoi que ce soit. Maintenant, si on parle purement business parce qu'on travaille dedans, Évidemment que nous, ça nous arrange quand on est mariés, mais ils éclatent un budget de ouf dans leur mariage et qu'ils veulent bien accorder une part de leur budget à la photo et à la vidéo pour nous engager. Évidemment que ça nous arrange. En vrai, si on n'avait plus de clients comme ça, on n'aurait plus de boulot. C'est un peu con.
- Speaker #1
Tout à fait. Justement, il y a une question que je ne vous ai pas posée. J'imagine qu'on vous pose tout le temps. Vous n'êtes pas mariés, vous ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #2
C'est à ce moment-là que je vais vous laisser. Alors, tu mettrais en audio description, il quitte la pièce.
- Speaker #1
Non, mais en fait, c'est une... Enfin, c'est... Donc, s'il quitte la pièce, ça veut dire que c'est une attente de Béat qui n'est pas encore...
- Speaker #2
Non, mais on y viendra. Non, non, non, non, non, ma blague.
- Speaker #0
On discute tout le temps parce qu'effectivement, c'est une question qu'on nous pose beaucoup. Oui. De se dire, mais oui, vous êtes mariés depuis quand ? Ben non, on n'est pas mariés, nous, en fait.
- Speaker #1
On travaille dans le mariage depuis qu'on est en France. On n'est pas mariés.
- Speaker #0
C'est peut-être pour ça qu'on n'est pas mariés, mais ça, on ne va pas vous le dire. Non, non, non, non, mais en fait... Ça arrivera un jour ou pas, on n'en sait rien en vrai, mais c'est un truc, on en a discuté plein de fois. On s'est amusé, je pense, comme plein de couples qui ne sont pas mariés, à imaginer le mariage de nos rêves. Et là, on s'est dit, va falloir vraiment être millionnaire avec la photo de la vidéo si on veut faire ce mariage. Donc en fait, le projet tel qu'on l'imagine de nos rêves, il ne viendra jamais jour. Mais on en parle.
- Speaker #2
On y viendra et vous serez les premiers recourants.
- Speaker #0
Ben oui, mais on se doute. Mais Alice, il y a plein de gens, t'es pas la première. Comme ça,
- Speaker #1
vous éviterez d'autres personnes qui vous poseront la question.
- Speaker #2
On ira dire, allez écouter le podcast avec Magali, exactement. Et allez écouter tous les autres podcasts qu'elle a fait sur le Boudin Gang.
- Speaker #1
Merci. Et votre challenge du moment, c'est quoi ? Parce qu'après 10 et 15 ans de travail acharné, c'est quoi votre challenge ? Trouver l'équilibre perso ?
- Speaker #0
Oui, trouver toujours un meilleur équilibre. On est toujours quand même, même au bout de dix ans, on travaille ensemble, on est toujours quand même dans ce truc de « on veut step up » encore. J'ai entendu ça tout à l'heure,
- Speaker #1
c'était en question.
- Speaker #0
Oui, on est toujours dans cette phase de « on a des choses à améliorer, on a des choses à faire encore mieux, on a des choses à proposer, des nouvelles choses à proposer, et qui vont nous faire encore passer à un level. » Sur tous les plans, en termes de type de mariage, de type de mariée, de budget. Pour le coup, je n'ai pas peur de le dire, je sens qu'on a le potentiel pour faire encore mieux. Et du coup, on travaille là-dessus.
- Speaker #1
On a toujours le potentiel de faire encore mieux.
- Speaker #0
Exactement. Je dis ça maintenant, mais parce qu'il y a quelques années, je me disais, là, je pense qu'on n'arrivera pas à faire mieux. On est au top de notre game et on n'arrivera pas à faire mieux. Et au final, le temps passe et tu te dis, ah si, en fait, il y a... Mais là, vraiment, on est dans une phase où on sent qu'il y a des choses qui vont arriver. Il y a des choses qui vont se débloquer. Il y a des choses qui vont se faire. Elles sont déjà en marche et on travaille dessus.
- Speaker #1
Trop bien, j'adore. Jérémy ?
- Speaker #2
Non, bah...
- Speaker #1
C'est ça ?
- Speaker #2
J'ai beaucoup de challenges en ce moment. J'ai beaucoup de devoirs, beaucoup de choses à faire. On en reparlera plus tard. Mais ouais, il y a...
- Speaker #1
épisode de podcast ?
- Speaker #2
Non, ouais, clairement. Après, il y a beaucoup de choses qu'on fait dans l'ombre là et on bosse beaucoup sur pas mal de sujets en même temps pour la boîte. Il y a eu un déclic qui s'est fait il n'y a pas si longtemps que ça où je pense qu'on a compris des choses, que ce soit dans notre façon de travailler ensemble de concert. En fait, il y a travailler pour la même boîte et travailler ensemble. Et il y a un truc qui s'est débloqué il n'y a pas longtemps, je pense. Et ouais, ça va évoluer encore dans le meilleur sens. Je pense qu'on sera encore plus forts parce que À aujourd'hui, si tu regardes, inconsciemment, on travaillait chacun de notre côté sur une entité commune qui était The Queer Key.
- Speaker #0
On travaillait ensemble sur les mariages, tout ça. Mais en rentrant à la maison... Chacun travaille son truc. C'est ça. Tu vois, on a deux Instagram, chacun travaille son Instagram et quand l'un veut poster un truc, il ne se concerte pas avec l'autre, tu vois.
- Speaker #1
Mais par contre, je suis le premier, tu vois, quand j'ai fini de faire mon montage, je lui dis, vas-y, viens voir ma colo, qu'est-ce que t'en penses ? Et là, elle me dit, bah là, ce plan-là, ça ne va pas, ce plan-là, ça ne va pas. Ou alors, bah tiens, ça c'est bien, continue là-dessus, tu vois. On échange quand même sur le fond, tu vois, mais dans la globalité, on ne ressent peut-être pas forcément l'entité commune, la force qu'on peut avoir en étant tous les deux, tu vois. Et c'est une chose sur laquelle on est en train de travailler et qu'on va mettre en avant dans les semaines, mois à venir.
- Speaker #0
On a commencé un tout petit peu et là, ça va se voir de plus en plus.
- Speaker #2
Trop bien, j'ai hâte de voir ça.
- Speaker #0
Les gens nous connaissent sous The Quirky, mais ils nous verront encore plus sous The Quirky.
- Speaker #2
C'est ça les gars. Une dernière question, après je vous laisse aller à vos activités, moi aussi d'ailleurs. Mais j'avais envie de vous demander ce que vous... Vous avez envie de vous dire l'un à l'autre ?
- Speaker #0
Sur quel sujet ? Tu choisis.
- Speaker #1
Moi, je veux juste te dire merci. Merci de m'avoir fait changer de taf il y a dix ans. Parce qu'en vrai, je pense qu'on n'aurait pas la vie qu'on est là aujourd'hui si j'étais resté salarié, si tu ne m'avais pas poussé au cul pour changer de taf.
- Speaker #0
Il est là, comme d'habitude. Tu remarqueras que je prends quelques secondes. Mais oui. Non, mais qu'est-ce que j'aurais envie de te dire ? En même temps, je voudrais te dire merci aussi parce que je pense que ça ne doit pas être facile tous les jours de travailler avec moi ou de travailler ensemble. Donc voilà, merci de me suivre toujours dans mes idées, de partager avec moi aussi ces idées-là, de faire des choses ensemble que probablement on n'aurait jamais fait si on les avait fait tout seul, chacun de notre côté. Donc forcément, à deux, on a construit quelque chose de ouf et je pense qu'on est quand même...
- Speaker #2
peut-être pas au début mais presque on a au début quelque chose d'encore plus ouf voilà j'adore et ben on finit là-dessus je crois parfait merci à tous les deux c'était incroyable on est sur un des épisodes les plus longs mais c'était on est deux en plus c'est vrai que vous êtes deux ouais je crois que le plus long c'est quand même toujours C'est quand même toujours Clémentine du blog de MAMC. Mais c'était incroyable, c'était trop bien. Je suis sûre que vous allez avoir plein d'images pour Gorils. Et moi, un podcast du tonnerre.
- Speaker #1
Merci. J'espère. Je vais vérifier, je vais vider toutes les cartes. Je vais être sûre que toutes les mises au point sont bonnes, que le son est bon. Parce qu'en fait, toi, tu ne vois pas la vraie lumière. Je suis en train de me rendre compte. Tu ne vois pas comment c'est éclairé dans l'appart, en fait, éclairage studio. Non, même là, tu ne vois pas. Parce qu'en fait, tu vois, c'est bizarre, on ne voit pas la fenêtre là. Ah bah non, c'est de l'autre côté. Ah oui, c'est parce que je suis con, c'est de l'autre côté. En fait, il y a une lumière, il y a une imitation de fenêtre de ce côté-là et tout, sur le plan large. Je ne sais pas si tu vois là, du coup. Ça, c'est pareil, la vraie lumière, en fait. Tout ça, ça n'existe pas, en fait. Le vidéaste.
- Speaker #2
On peut retenir des choses qui n'existent pas. Je ne sais même pas si on a vraiment clôturé.
- Speaker #0
Je sais pas non plus.
- Speaker #1
Ah, parce que tu voulais continuer ? Ah, je croyais que c'était la fin. Je suis pas juste de dire...
- Speaker #2
Je sais plus si j'ai dit merci, bisous.
- Speaker #1
Ah bah attends, attends, attends. Je remets tout et si tu veux faire ton outro, fais ton outro.
- Speaker #2
Non, je vais faire une outro. Je fais toujours une outro, mais on s'est pas dit au revoir, je crois.
- Speaker #0
Non, c'est vrai, on est...
- Speaker #2
On peut garder ça, je vous le prie, s'il te plaît. Garde-le.
- Speaker #1
Chut. C'est bon, j'ai remis l'écran et tout pareil. C'est bon, c'est bon, c'est bon. Je croyais que c'était fini, moi. Désolé, sorry. Je vais pas comprendre.
- Speaker #2
Non, merci beaucoup. C'était incroyable, encore une fois. Et vous allez... Enfin, voilà, je suis sûre que vous allez avoir plein de retours sur cet épisode et moi aussi.
- Speaker #0
Bah, écoute, avec plaisir.
- Speaker #2
Allez, à dans 5 ans pour le prochain.
- Speaker #0
Allez, le rendez-vous est pris déjà.
- Speaker #1
On sera peut-être mariés d'ici là. Ah ! J'en sais rien.
- Speaker #0
On fait pas de promesses qu'on va pas tenir.
- Speaker #2
Merci à tous les deux. Merci. Merci,
- Speaker #0
ciao.
- Speaker #2
Et voilà, le gang, j'espère que cet épisode t'aura plu. autant qu'à moi si c'est le cas partage le sur insta ça nous fera trop trop plaisir pour béatrice et béatrice underscore the quirky et pour jérémy c'est la même chose jérémy ie underscore the quirky et pour moi tu le sais déjà c'est le wedding gang tu peux aussi me mettre 5 étoiles au podcast sur apple podcast ou spotify c'est ce qui m'aide le plus à faire connaître wedding divan donc vas-y soutiens moi ça me ferait trop trop plaisir à très vite pour le prochain épisode
- Speaker #1
Générique