- Speaker #0
Hello et bienvenue dans Wedding Divan, le podcast dédié aux pros du mariage. Je suis Magali Zarka, formatrice du Wedding Gang, officiante de cérémonie laïque et ancienne wedding planner avec plus de 100 mariages à mon actif. Si tu es entrepreneur dans le milieu du mariage ou que tu souhaites te lancer, ce podcast est fait pour toi.
- Speaker #1
Comment réussir,
- Speaker #0
comment se démarquer et surtout, comment durer dans le mariage ? Autant de questions auxquelles nous répondrons ici, via des interviews sans tabou de prestataires de mariage ou qui peuvent t'aider à améliorer ton business. On y abordera leur parcours, leurs réussites et leurs erreurs aussi parfois. Je partagerai également avec toi tous mes conseils, astuces et outils pour te donner un accès direct à la réussite dans le Wedding World. Allez, pose-toi dans ton canap', écoute-nous dans ta voiture ou même en faisant la vaisselle et surtout, abonne-toi pour ne manquer aucun épisode !
- Speaker #2
Hello,
- Speaker #0
hello le gang ! J'espère que tu vas bien. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Péki dans l'épisode du jour. Priscilia ne fait pas un métier comme les autres dans le monde du mariage. Elle est tatoueuse.
- Speaker #2
J'ai adoré !
- Speaker #0
découvrir son métier. Et ça m'a même donné envie de me faire tatouer par elle.
- Speaker #2
Mais je ne t'en dis pas plus et je te laisse écouter.
- Speaker #1
Hello Fréquy, bienvenue dans Wedding Divan. Je suis trop contente de t'accueillir. Je t'ai connue grâce à Solène, ma Solène préférée. Et je t'ai invitée dans le podcast parce que tu exerces un métier qu'on ne voit pas partout.
- Speaker #2
Eh oui, bienvenue. Merci, merci pour l'invitation.
- Speaker #1
Je suis trop contente parce que j'aime bien mettre à l'honneur aussi des... des métiers inconnus. Et pour le coup, toi, ton métier n'est pas inconnu, mais dans le mariage, oui.
- Speaker #2
C'est plus rare. Oui, c'est vrai. Effectivement, car je suis tatoueuse de vrais tatouages qui restent toute la vie.
- Speaker #1
Tu vas me raconter un petit peu tout ça. Mais avant, est-ce que tu peux me parler de ton parcours ? Moi, je ne te connais pas du tout. Donc, ce que je te disais juste en off avant, c'est que je ne voulais pas trop enregistrer, enfin, trop tard dans notre... de conversation parce que ça enlève un peu de la spontanéité et puis aussi parce que si tu commences à me raconter qui tu es et que tu me le répètes dans le podcast, j'aurai moins cette spontanéité. Raconte-moi un petit peu ton parcours, qui tu es, d'où tu viens et pourquoi tu t'appelles Préki ?
- Speaker #2
Ça marche. Pourquoi Préki ? Déjà, ça vient du collège. C'est vraiment tout tout simple, mais c'était un surnom que me donnaient mes copains. Et en fait, c'est resté. Et vu que c'est tout petit, tout rond, ça passe facilement. Je l'ai gardé dès que je me suis lancée dans le tattoo. Et du coup, je tatoue maintenant depuis 2016. Je n'ai pas toujours fait du tattoo. À la base, c'était dans la mode. J'ai fait un BTS design de mode et design de textile et environnement. Donc du coup, que j'ai décroché en 2011. Je me suis directement mise à mon compte. En parallèle, j'étais professeure d'art appliqué, en fait, dans une petite école privée et sur Nice, parce qu'à l'époque, j'ai vécu 13 ans à Nice. Et en fait, en 2013, après deux ans d'entrepreneuriat directement en sortie d'école, j'ai tout quitté, car c'était vraiment trop dur pour en vivre et j'avais besoin de sécurité, en fait. Et du coup, j'ai été animatrice jusqu'en 2015, donc vraiment rien à voir dans les écoles. Je faisais des activités manuelles. Et la passion m'a rattrapée car je suis passionnée de dessin depuis vraiment toute petite. Et c'est vrai que je voulais à tout prix faire un métier où on dessine tout le temps. Et là, la colle, parce que je me suis dit qu'est-ce que je peux faire ? Parce que j'avais déjà démarché des maisons d'illustration, etc. Et c'est vrai que c'est très compliqué de rentrer dans l'illustration jeunesse, par exemple, que j'aimais beaucoup. Et c'est toute ma famille, tous mes cousins. On est une très grande famille. Ils étaient tous tatoués. Ils m'ont dit, mais fais du tatouage. Et moi, je disais, mais non, hors de question. Qui va me l'emporter ? Ah ouais, mes dessins toute la vie, pour moi, c'était une pression énorme. Sachant qu'à l'époque, je dessinais beaucoup, mais je dessinais beaucoup pour moi. Vraiment, c'était encore... J'étais très pudique. Je ne montrais pas trop mes dessins, etc. Tout le monde savait que je dessinais. Mais c'est vrai que c'était encore assez pudique. Et... Et puis, en fait, un beau jour, j'ai arrêté l'animation et je me suis dit, allez, go, on va essayer. J'ai fait le chose très scolaire. J'ai commencé un book de dessin pour le tattoo pendant 4-5 mois chez mes parents. Et j'ai démarché des shops et j'ai eu beaucoup de chance. En fait, j'ai trouvé une nana qui m'a dit, viens, je t'apprends à tatouer. Et ça a commencé comme ça, la petite aventure du tattoo. Et ça m'a de suite plu. Enfin, tenir un dermo, c'est quand même... incroyable. Dessiner sur papier, c'est quelque chose, mais dessiner sur un support vivant, c'est assez fou. Et du coup, voilà. Donc du coup, je suis tatouage depuis 2016 maintenant.
- Speaker #1
Et comment tu t'es lancée dans le mariage alors ? Parce qu'il y a une différence entre tatouer dans la vie... Et tu es sur un lieu de mariage où les gens ne sont pas du tout prêts à ça dans leur tête à la base.
- Speaker #2
C'est clair. C'est assez fou parce que j'ai fait deux ans en shop. Je n'étais pas du tout itinérante à l'époque. J'ai commencé, comme tous les tatoueurs bien souvent, en shop, sédentarité. Et j'ai une amie qui est wedding planner. Et ça faisait des années qu'on ne s'était pas vues depuis l'école de mode, justement. Et un jour, on se renoue sur les réseaux et elle me dit C'est incroyable, car je cherche pour mes mariés actuellement un tatoueur. Et si tu acceptes, ce serait juste fou, quoi. Donc, on s'est retrouvés comme ça. Et puis moi, je dis toujours oui à toute aventure. Donc, du coup, je lui dis Bah oui, allez, c'est parti. Et donc, du coup, j'ai fait mon premier mariage en 2016. Ça faisait quatre ou cinq mois que je piquais. Et j'ai trouvé ça incroyable. Donc forcément, je n'étais pas du tout organisée, pas comme aujourd'hui, parce que maintenant, ça fait quelques années. Mais j'ai commencé à faire ça. Et vraiment, le moment incroyable, c'était un petit mariage de 37 invités dans un lieu superbe en Provence. Et j'y suis allée avec mon petit bouc de flash de l'époque, des tout petits flashs très botaniques. C'est vrai qu'à l'époque, je faisais beaucoup, beaucoup de botaniques. Et en fait, j'ai tatoué... Toute la soirée, j'ai tatoué quasiment les 37, mais pas loin des 37 invités. Et je me suis dit, waouh ! C'était fou. Et ils ne savaient pas que j'étais là. Et même ceux qui, au début, regardaient sans vraiment trop d'a priori, pour savoir s'ils allaient se faire tatouer ou pas, même en disant, non, non, mais il faut être fou. Même ils me regardaient et me disaient, mais il faut être fou. Et bien, deux heures plus tard, je l'ai tatoué. Donc, c'est assez dingue.
- Speaker #1
Est-ce que c'était deux heures plus tard ou c'était une fois que tout le monde était bourré ? Non,
- Speaker #2
non, non. C'est bon, je suis prête. Non, alors c'est vrai que pour mon premier mariage, je n'avais pas anticipé tout ça forcément parce que c'était vraiment, allez, je viens. Et non, non, ça va, j'ai quand même fait bien attention. Parce que sur la fin, justement, je crois qu'il y en a deux, trois que je n'ai pas tatoués parce qu'ils étaient vraiment freestyle. Vas-y, fais-moi ce que tu veux. Non, non, non, je ne fais pas ça. Surtout qu'en plus, je débutais, ça faisait quatre mois que je tatouais. Donc, impossible. J'étais déjà vraiment, je sortais vraiment de... De mes sentiers, quoi. Donc, non, non, j'ai vraiment fait attention à ça. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, je suis encore plus carrée là-dessus. Il n'y a pas de débordement, quoi. Donc, non, voilà, c'est venu comme ça. Et depuis, j'enchaîne les petits mariages et c'est génial.
- Speaker #1
Et comment t'appelles ça déjà quand t'arrives avec des...
- Speaker #2
Des boucles de flash ? Ouais,
- Speaker #1
voilà, des boucles de flash. OK. Comment ça marche ? Parce que j'imagine que sur un mariage, tu ne peux pas faire un truc...
- Speaker #2
Énorme.
- Speaker #1
qui sortent des sentiers. Tu vois, genre, je veux ça et hop,
- Speaker #2
OK. Carrément. Et bien, en fait, comment je fonctionne ? En fait, c'est tout simple. Les mariés, du coup, ils prennent un forfait d'un certain nombre de flashs. Donc, je propose trois forfaits. Et donc, ils me transmettent un thème, soit un thème, soit des mots-clés, soit des inspirations en termes d'images. ils connaissent mieux leur convive que moi forcément donc voilà, parfois ils me laissent complètement carte blanche ils ont vu mon style sur Instagram ils me disent ça colle tout à fait avec ce qu'on aime donc vas-y et donc du coup là, à partir de ça bien sûr j'ai toujours une petite banque de flash en stock qui me reste sur l'année mais à partir de là j'élabore vraiment tout un bouc de flash et il y a vraiment beaucoup de flash souvent je propose entre pas moins de 50 flash jusqu'à ça peut aller à une centaine Et c'est des tout petits motifs qui font environ 2-3 cm², tu vois. Et donc, ils arrivent. Souvent, les mariés ne le disent pas à tous les convives. Donc, c'est vraiment une animation complètement surprise. Je m'installe discrètement pendant que tout le monde est bien occupé pendant la cérémonie. Et là, j'ouvre ma fameuse fiche de réservation en début de cocktail. Comme ça, tout le monde est bien nageant, tout le monde est bien lucide. Et donc là, ils choisissent en fait leurs petits motifs. Et ils s'inscrivent. Et honnêtement, en mariage, en 20 minutes, une demi-heure, la liste, elle est pleine. Donc, ça marche vraiment bien.
- Speaker #1
Tu t'as donné combien de personnes par mariage ?
- Speaker #2
Alors, j'ai dû faire peut-être un ou deux mariages de moins de 20 pièces. Mais sinon, la moyenne, c'est vraiment 20, 23 pièces. Je suis montée à 26 une fois. Vraiment, 20 pièces en moyenne, facile. En comptant les mariés. Parce que la petite particularité, par contre, c'est que les mariés, vu que c'est leur journée, En amont, ils me font part d'une idée bien précise et je leur fais un petit tatouage sur mesure. Donc pareil, pas quelque chose de très gros pour que ça n'empiète pas sur le reste de la prestat. Mais voilà, je leur élabore juste pour eux un petit tatouage sur mesure qu'ils valident en amont.
- Speaker #1
C'est trop bien. J'adore cette idée. Tu n'as pas un endroit fixe où tu tatoues puisque tu fais les mariages. Dans la vie, en fait, tu fais des mariages et aussi, j'imagine, des tatouages ailleurs, mais plutôt dans un style itinérant,
- Speaker #2
c'est ça ? Oui, c'est ça. En fait, après deux ans et demi de shop, j'ai fait deux shops différents. C'est vrai que déjà, je suis nature à avoir la bougeotte. J'adore être dans un train, être dans une voiture. Enfin, voilà, je me sens bien, je m'évade et ça me plaît. Et du coup, en fait, je me suis retrouvée, après deuxième shop, une expérience pas très sympathique, je me suis retrouvée, voilà. voir mes petites affaires et me dire qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je retourne en shop ? Sachant que ça ne me plaisait pas trop d'ouvrir une boutique, de la fermer, de rester toute la journée à attendre s'il y a des clients. Ce n'est pas trop ma façon de profiter de mon temps. Donc du coup, je me suis demandé ce que j'allais faire. En 2018, j'ai eu la chance de faire un salon du mariage. C'était mon premier. Et donc, du coup, là, je me représentais toute seule, vraiment de moi-même. Et ça a cartonné. C'était super. J'ai tatoué vraiment toute la soirée et tout le lendemain. Et en discutant avec les prestats, ils m'ont tous dit, vas-y, fais ton truc comme t'en as envie. Et moi, mon rêve de l'époque, c'était d'avoir mon petit truc que tatoue ambulant. Voilà, donc je n'ai pas de permis. Donc, c'est quelque chose que je n'ai toujours pas mis en place. C'est moins pratique ! C'est moins pratique, tu vois. Mais je m'étais dit, à terme, c'est quelque chose que j'aimerais faire. Et en fait, je me suis dit, permis ou pas, truc ou pas, qu'est-ce qui m'empêche de prendre mes mallettes, mon repose-bras et go, quoi. Et donc, du coup, ça a commencé comme ça, en fait. Salon du mariage, carnet de contact. Ah bah, si tu veux venir, viens. Et puis du coup, j'allais poser mes aiguilles par-ci, par-là, dans différentes villes. Et moi, ça m'éclatait, parce que j'adore rencontrer des gens, j'adore rencontrer différents corps de métier. J'adore découvrir notre pays. Donc du coup, c'était vraiment tout s'accorder bien. Et du coup, j'ai commencé comme ça. Et à chaque fois, ça prenait, ça prenait. Et vraiment, je m'éclate depuis 2018. Par contre, du coup, je suis itinérante. Et c'est quelque chose qui, pour l'instant, je ne me vois pas du tout me poser et ouvrir un shop. Non, je suis trop bien comme ça. Donc, je pose mes aiguilles. Après, ça dépend. Ça peut être dans des cafés, dans des restos, dans des hôtels, dans des concept stores. je fais beaucoup de concept store je fais beaucoup d'événements type vide dressing soirées de marques enfin vraiment des lancements de boutiques des ouvertures de boutiques je fais plein de petits événements comme ça c'est vraiment chouette et si moi demain je voudrais un tatouage de Préky comment ça marche parce que du coup j'ai chez moi mais j'ai pas de alors en plus je fais pas de domicile c'est ça qui est assez tout le temps on me demande du coup tu fais du domicile non non je fais pas de domicile c'est ça parce que sinon, je ne m'en sors plus déjà, rien qu'avec mes événements, ça remplit bien mon agenda. C'est ça qui est assez fou aussi, c'est que je ne fonctionne que par Instagram. Depuis 2016, je suis sur Instagram. Depuis 2018, où je fais des itinérances, je suis sur Insta. Et en fait, qu'est-ce qui se passe ? Je poste en... Donc à l'époque, c'était en publication, maintenant c'est en story. Je poste en story mes lieux, mes dates, la communication qu'on élabore avec la boutique ou avec l'événement en question. Et je poste, j'ouvre l'agenda en fait. Et de là, on m'envoie un petit mail. Dès qu'on voit, hop, elle vient à Lyon par exemple, c'est parti, c'est le feu vert. On m'envoie un petit mail. Il y a tout qui est précisé noir sur blanc pour la procédure de prise de rendez-vous. Si c'est une session, parce que parfois je fais des sessions qui sont que des sessions flash. Parfois, je fais des sessions qui sont aussi des sessions avec projet perso. Parce que j'aime bien aussi collaborer avec mes clients. Donc, on fait aussi du sur-mesure. Tout est précisé vraiment sur mes stories. Et puis en avant quoi. Il y a juste à suivre ma petite carte. J'ai même fait une petite carte avec mon parcours. Il y a juste à suivre sur Instagram.
- Speaker #1
Très bien. C'est quoi les avantages et les défis d'être itinérante ?
- Speaker #2
Presque que des avantages, honnêtement. Parce que, comme je disais, j'adore l'humain. Donc là, j'en rencontre beaucoup. J'adore bouger, donc c'est super. J'organise vraiment mon temps comme je le souhaite. J'optimise à fond parce que, par exemple, mes sessions, ça va être les week-ends. Les week-ends, il y a plus de disponibilité au niveau de la clientèle. Et donc, du coup, forcément, quand je fais des sessions, quand je viens pour travailler, je viens pour travailler, je travaille toute la journée, donc je fais des grosses journées. Mais c'est ce que j'aime aussi. Et après, ça me permet le lundi de rentrer chez moi et d'être avec mes deux enfants, par exemple, toute la semaine, de gérer l'école, etc. Donc, l'équilibre perso-pro, ça, c'est plutôt chouette. Après, bien sûr, les défis ou les petits points un peu bons, c'est le transport du matériel. Clairement, ça, c'est assez même si bon. Je me suis rodée, mais mon dos, il ne me dit pas trop merci. Et puis oui, je rate pas mal de week-ends quand même, parce que je travaille le week-end. Donc pour l'instant... Ça,
- Speaker #1
c'est de l'eau de tous les prestamariages.
- Speaker #2
C'est ça. Et encore, je ne rate pas autant que certains prestats, parce que je trie vraiment. Mais oui, voilà. Mais bon, après, ça peut se moduler. Pour l'instant, ils sont petits, donc je préfère roder mon organisation comme ça. Et puis, on verra plus tard. Moi, j'y vois que des avantages. Honnêtement, c'est mon dada.
- Speaker #1
Trop bien. Si on revient un petit peu sur les mariages, sur les jour J, donc là, avec ton système, tu peux te tatouer partout ?
- Speaker #2
Quasiment. Les villes ? Oui, toutes les villes, sans problème.
- Speaker #1
C'est quoi les mesures de sécurité et d'hygiène ? Comment ça fonctionne, vu que tu es itinérante ?
- Speaker #2
Et bien alors, oui, souvent, c'est la question qui revient, forcément, parce que surtout que c'est très récent de sortir le plan de travail du tattoo hors du shop. En 2016, par exemple, ça ne se faisait pas du tout. Et maintenant, ça y est, ça se démocratise un petit peu. Donc, ça va. Mais en fait, ce qu'il faut savoir, c'est qu'il faut être... Enfin, de mon point de vue. Après, chacun fonctionne comme il le sent. Mais moi, je suis une nature très maniaque. Donc, peut-être pas maniaque, il ne faut peut-être pas l'employer, mais je suis une nature très précautionneuse. Et tout ce qui est plan de travail... Ça va être vraiment la base. Utiliser que du matériel à usage unique. Ça, même en shop, c'est ce qu'on fait. On n'utilise que des choses à usage unique. Donc, au moins, il n'y a pas de risque. Privilégier l'intérieur. C'est vrai que parfois, on m'a demandé, surtout au tout début, si je pouvais tatouer en extérieur. Je l'ai fait, sans problème. Je n'ai jamais eu de souci. Mais c'est vrai qu'à privilégier quand même... l'intérieur parce que, par exemple, des fois, quand c'est des mariages en Provence, qui dit Provence dit vent. Et ce n'est pas génial, en fait, pour l'hygiène. Même pour le confort du tatoué et du tatoueur, ce n'est pas top. Et voilà, en fait, ça va se situer au niveau du plan de travail, de mes mains et de là où repose le membre de la personne. Donc, souvent, c'est mon repose-bras, tout simplement. Voilà. Après, je suis tout le temps en train de désinfecter tout. Enfin, vraiment, j'installe toujours le plan de travail devant la personne que je vais tatouer. Et d'ailleurs, en mariage, c'est ce qui ressort à chaque fois. C'est qu'ils me regardent et ils me disent Mais vous changez tout à chaque fois ! Et ça, bien sûr, c'est la base quand on vient tatouer, quand on fait le diplôme d'hygiène, c'est ça. C'est savoir monter un plan de travail hygiénique. Et ça, je veille vraiment là-dessus. Donc voilà.
- Speaker #1
Ok. Au niveau de l'encre que tu utilises, parce que moi, par exemple, je sais que je me suis fait tatouer une fois avec ma meilleure amie et qu'elle est végane. Donc, elle cherchait vraiment un endroit. Ça y flatue aussi. Comment ça se passe de ton côté ?
- Speaker #2
Là, il faut savoir que quasiment presque toutes les encres sont véganes aujourd'hui. Il y a tellement de normes qui ont été mises en place. Alors, j'ai de la chance. En tout cas, pour ma part, la facilité, c'est que je n'utilise que de l'encre noire ou de l'encre blanche. Déjà, ce sont deux encres qui sont réglementées, qui n'ont pas de problème depuis très longtemps maintenant. Mais c'est vrai que maintenant, je crois que c'est rentré un peu dans les mœurs aussi. Donc, toutes les encres sont véganes. les encres noires. Après, tout ce qui est couleurs, je sais qu'il y a plus de soucis, mais moi, du coup, je n'en fais pas. Et voilà, même au niveau de tout ce qui... Parce que c'est vrai que j'ai toujours dit, le tatouage, ce n'est pas du tout un métier écologique. On utilise énormément de papier, de plastique. Et ça y est, là, ça arrive. Il y a quand même des protections maintenant qui sont biodégradables. Donc ça, c'est chouette. Et ça se fait de plus en plus. Et je pense qu'à force de se tourner vers ce métier qui maintenant... Ça arrive. beaucoup de gens tatoués et il y a beaucoup de tatoueurs. Donc ça y est, on s'y tourne et ça devient vraiment cool.
- Speaker #1
Ça y est, ça m'a donné envie de faire mon deuxième tatouage.
- Speaker #2
Avec quoi ? Avec plaisir.
- Speaker #1
Donc sur les jours J, comment ça se passe ? Donc t'as tes... J'arrive pas à retenir le flash. Est-ce que ça t'est déjà arrivé d'en faire avec un thème particulier pour un mariage particulier ou c'est vraiment... tu as toute une ribambelle de trucs différents.
- Speaker #2
Il y a un thème, tout de même. Ils aiment bien me donner des petits thèmes. Donc, j'en ai fait un une fois, c'était Drink and Food, par exemple. Donc, j'avais fait des petits burgers, des petits verres de vin, des petits fromages. Vraiment, c'était hyper drôle. Même des petits hot dogs. Vraiment, c'était hyper fun. Après, souvent, on me demande de très floral, très amour, très voilà. Donc là... En général, quand on donne un thème comme ça, c'est un peu plus compliqué parce qu'il faut toujours penser à la jante masculine aussi. Donc, ils aiment les fleurs, mais bon, si c'est un peu trop féminin, c'est compliqué. Donc, du coup, j'essaie toujours de trouver des petites idées par-ci, par-là. Une fois, j'ai eu Sunset. Donc là, c'était vraiment plage, palmier, mouette. C'était hyper cool aussi. Et puis, c'était en bord de mer en plus, donc ça s'y prêtait parfaitement. Ouais, j'ai souvent des petits thèmes comme ça pour les boucles de flash. Et puis, je me permets d'en glisser quelques-uns un peu plus. intemporelles, un peu plus indémodables, des petits flashs, des petits éclairs, pardon, des petits cœurs tout simples. Je sais que ça prend très bien en mariage. C'est des tout petits tatous et en général, c'est sûr que ça part. Et puis ça, vraiment, quand c'est des petits motifs comme ça, indémodables, je les refais plusieurs fois parce que ce qu'il faut savoir, c'est que chaque flash avec moi est unique. C'est-à-dire que si tu te fais ton petit burger, tu vas croiser personne d'autre avec le même. Je trouve que c'est plutôt cool que chacun s'approprie sa pièce. Du coup, voilà. Et en revanche, même si ce sont des flashs uniques, parfois, ce qui peut arriver, surtout en mariage, c'est qu'il y a la mère et la fille qui veulent le même. Et là, il n'y a pas de souci non plus. Je leur fais un matching tattoo sans problème.
- Speaker #1
Ok. Et donc, c'est toi qui dessines en amont ?
- Speaker #2
Ah ouais, je dessine tout. Ouais, c'est ça.
- Speaker #1
Et après, tu dessines sur le corps ?
- Speaker #2
Exactement. En fait, en mariage plus particulièrement, vu que je fais beaucoup de pièces et que c'est des petits flashs. Et qu'il faut savoir par contre qu'un motif flash n'est pas modifiable en taille, surtout en mariage. Parce qu'en mariage, quand on prend 20 pièces, j'aimerais bien partir avant 6h du matin, tu vois. Donc du coup, j'ai tous mes flashs en dessin qui sont proposés. au client et j'ai tous mes stencils, on appelle ça. C'est ce que tu appliques en fait. C'est le dessin que tu appliques en carbone sur la peau pour après que je puisse suivre avec mon aiguille. Et j'ai déjà tout qui est prêt. Et donc du coup, hop, je sors mon enveloppe. Je veux le numéro 5. Je te sors le numéro 5. Le carbone, il est prêt. Je te l'applique et on y va.
- Speaker #1
C'est quand le prochain tour sur Paris ?
- Speaker #2
Pas de suite.
- Speaker #1
Pas de suite. Ah merde ! Ouais,
- Speaker #2
ouais, ouais, pas de suite. Octobre éventuellement, mais rien n'est sûr encore.
- Speaker #1
Ok. Alors, tu me disais que tu te faisais connaître par Instagram. C'est que par Instagram, du coup ?
- Speaker #2
Principalement. Tout ce qui va être réseau. Parce que j'ai Facebook aussi, mais j'ai délaissé depuis un an. Mais non, c'est vraiment Insta. Et après, bien sûr, comme je me déplace, je fais tout ce qui est salon du mariage. J'en ai fait quelques-uns. Alors après, j'ai mes petits salons chouchous où je vais tous les ans, forcément. Mais salon du mariage, salon du tatouage aussi. Donc, tu vois, là, j'en avais fait beaucoup au début de ma carrière. Là, depuis que je suis itinérante, je n'en avais plus fait. et j'en ai refait un le mois dernier et en fait c'était sympa ça m'a redonné envie un peu de refaire pareil en en le triant quoi mais c'est plutôt cool qu'est-ce que je fais aussi après je fais pas que du tattoo étant donné qu'à la base je suis quand même illustratrice dessinatrice, je fais aussi je suis un peu touche-à-tout, j'adore faire avec mes mains donc du coup je peins des vitrines par exemple dans des boutiques donc forcément ça me fait une petite visibilité mais Je fais aussi tout ce qui est logo. Du coup, de par-ci par-là, moi, je m'amuse. Et puis, les gens, ils communiquent et c'est cool. C'est vraiment...
- Speaker #1
C'est un métier magnifique. Je m'amuse et je gagne ma vie.
- Speaker #2
Magnifique. Ah ouais, ouais, ouais. C'est clair. Je ne pourrais pas faire... Pour avoir fait autre chose avant... C'est quoi avant ? Très heureuse. J'ai fait de la vente. J'ai été vendeuse en boutique de pré-tapes. J'ai été vendeuse en boutique de fournitures artistiques. quand même. Je restais quand même un peu dans le... Ça, je l'ai fait un petit moment. J'ai été animatrice dans les écoles pendant deux ans. Et c'est vrai que j'ai besoin de créer avec mes mains. C'est mon moteur. Du coup, maintenant, ça fait depuis 2011 que je suis à mon compte, mais ça fait depuis quatre ans que vraiment j'en vis. Parce qu'avant, c'était plus compliqué. Donc là, c'est chouette. Maintenant, je peux dire que je suis très cool.
- Speaker #1
Cool. Tu me racontes ton meilleur souvenir de mariage ?
- Speaker #2
Ouais. Elle a souvent fait parce qu'elle la connaît. Ah ouais, mais je l'ai. C'était plus facile pour moi, le pire, parce qu'honnêtement, ça n'arrive... J'en ai qu'un, quoi, tu vois. Mais le meilleur, j'en ai plein. Enfin, c'est toujours un bonheur, de toute façon, d'être... Je suis toujours hyper chouchoutée. Et en fait, c'est tellement inattendu que c'est trop bien. Enfin, c'est l'euphorie. Enfin, vraiment, c'est trop chouette. Mais mon meilleur, franchement, c'est mon premier mariage. Je ne sais pas si c'est pas... pas forcément parce que c'est le premier, je pense pas parce que moi c'était vraiment le plus stressant pour le coup, parce que vraiment je l'avais jamais fait, mais c'était le premier, parce que déjà les weddings c'était des amis que j'avais pas vus depuis des années, donc ça c'était quand même hyper chouette, de découvrir ce monde-là aussi moi c'était la première fois, donc c'était vraiment trop bien, et c'était un petit mariage et ils m'ont fait des demandes parce qu'à l'époque j'avais mes flashs, mais lorsqu'on me demandait, par exemple il y en a un, je me souviens, il m'a demandé le frère de la mariée, il m'a demandé une petite planète, vraiment, Saturne, quoi, tu vois, toute simple. Donc du coup, ça, je l'ai dessiné sur la peau et après, je l'ai tatoué, ce que je ne fais plus trop maintenant, parce que j'aime bien quand c'est carré, voilà. Mais à l'époque, je le faisais. Et c'est vrai qu'il y avait vraiment une ambiance géniale. Et ce qui m'a marquée à ce mariage, c'est le papa qui vient en face de moi et qui me dit, allez, je le fais. C'était des Américains en plus, donc on parle anglais et tout. Et il me dit, allez, let's go. Alors, je lui dis, OK. Et je lui dis, vous êtes sûrs, hein ? Oui. Et puis bon, il voulait le prénom de sa femme. Et moi, il l'a fait comme son gendre, du coup, parce que son gendre voulait le prénom de son épouse. Et nous, surtout moi, je dépitais dans le tatou. Et la règle d'or, c'est ne pas faire les prénoms des compagnes ou des compagnons. Jamais. Et là, il me regarde, le marié, et il me dit Ouais, mais tu tatoues un mariage. Et le mariage, c'est censé être pour toute la vie. Et donc, du coup, je le regarde, je fais Oui, oui, c'est vrai. Et il me dit Comme le tatouage, donc ça fait sens. Et je l'ai regardé, je me suis dit, bah ouais, complètement. Et puis en plus, c'était vraiment tout petit, tout fin. Et il me dit, il me fait, si il y a un problème, je saurais le camoufler. Je dis, oui, bah allez, on y va. Et en fait, son beau-père, du coup, il a fait exactement la même, sauf qu'il n'avait prévenu ni sa fille, ni sa femme. Et donc du coup, je commence à lui tatouer le prénom de sa femme. Et alors là, elles arrivent toutes les deux, et l'émotion, les larmes, mais non ! mais t'es fou ! Ouais, c'était génial, parce que même le père, il était tellement ému, enfin... T'es trop, trop mignon. Et c'est là que je me suis dit, OK, je vais faire du mariage parce que c'est trop beau. Les gens sont trop heureux. Et puis, tu rajoutes quelque chose. Tu marques à vie le moment. Là, pour le coup, c'est trop chouette. C'est vraiment... Ça reste quand même mon plus beau souvenir.
- Speaker #0
Et comme c'était plus facile, c'était quoi le pire ? Ah, le pire ! Non, mais c'est rien de très fou, mais je crois pas que ça m'arrive, parce qu'en général, ça se passe toujours très bien et très bienveillant, tout ça. Et là, en plus, c'était un de mes derniers. En fait, c'est la maman du marié. Je te dis, ma liste de réservation en 20 minutes s'est pliée. Et en fait, Des fois, ils sont trop marrants parce qu'ils s'ajoutent en dessous. Et je leur dis, je ne suis pas sûre parce qu'il est déjà 21h. Je ne suis pas sûre de pouvoir tatouer. Quand je dis stop, moi, j'honore le forfait. Des fois, on peut rajouter des pièces après. Avec l'accord des mariés, ils me disent oui, oui, vas-y jusqu'à ce que tu puisses. Mais vraiment, sur un forfait de 20 pièces, je n'en fais pas non plus 10 de plus. Parce que je sais qu'il va être 4h du matin et je suis humaine. Donc, je ne peux pas faire non plus. Parce que tu arrives pendant le vent d'honneur en général. C'est quoi les horaires ? Oui. Et après, tu pars ? Oui, je pars jusqu'à ce que j'ai atteint le forfait. Et des fois, quand je suis en forme et que tout est OK et tout est fluide, je reste encore après. Donc, des fois, je pars, il est 4h, 5h du matin. Je tatouche, je tatouche. Si, je te jure. Oui, c'est fou. Mais même moi, je crois que je suis dans une espèce d'adrénaline. Par contre, quand je me dis... Le lendemain, il ne faut pas te parler. Ah non, non. C'est ce que je dis. Je dis toujours à mon mari qui m'accompagne bien souvent, je dis toujours, je suis la seule. qui n'a pas bu, mais alors le lendemain, j'ai l'impression d'avoir pris une cuite énorme. Et du coup, ce jour-là, la liste pleine, beaucoup de jeunes dans les invités, donc tout ça a été très très vite. Et du coup, la maman du marié qui vient me voir, je ne sais pas, il devait être minuit, donc on avait pris du retard en plus, parce que des fois, le repas, il y a des mariés qui me disent vas-y, continue parce que les convives, ils veulent tellement leur tatou qu'il s'éclipse dix minutes, un quart d'heure du repas. Puis il y a des mariés, ils me disent non, non, on arrête parce qu'il y a des animations qui sont prévues pendant le repas, etc. Et donc du coup, je reprends après. Et là, ça avait été le cas. Donc je m'étais arrêtée une heure et demie pendant le repas. Et donc du coup, là, il était minuit, mais je n'étais pas bien avancée dans ma liste de réserve. Et elle vient s'asseoir en face de moi et elle me dit j'aimerais passer maintenant. Et du coup, je lui dis, madame, moi, j'aimerais bien, mais depuis 18 heures, il y en a plein qui attendent. C'est compliqué. Et elle me dit non, mais je voudrais passer maintenant. Et donc du coup, il y a tout le monde autour de moi. et personne ne dit rien. Et du coup, je lui dis, essayez de voir avec ceux qui sont inscrits, peut-être que, enfin voilà, avec les proches, peut-être qu'ils veulent bien vous céder la place. Et en fait, elle est devenue toute rouge et elle s'est vraiment énervée. Et elle m'a dit, donc vous ne voulez pas ? Avec un air très accusateur. Et donc du coup, je lui dis, c'est pas que je ne veux pas, mais c'est que je ne peux pas. Enfin, ce n'est pas très sympa pour ceux qui attendent. Et donc du coup, elle s'est levée et elle a crié dans toute la salle, la tatouage ne veut pas me tatouer. La tatouette ne veut pas me tatouer. Et donc, du coup, j'ai fini par me lever très gênée parce que je ne savais pas comment faire. Et je me suis levée et j'ai demandé est-ce que quelqu'un me cédait sa place ? Et ils m'ont tous dit, ah non, préquis. Ah non, on attend depuis 18h. On ne va pas attendre. Enfin, on ne va pas céder notre place. Et elle était vraiment remontée. Et après, le mari est venu m'en toucher deux mots. Donc, c'était un peu délicat. Mais t'as dit quoi, le mari ? pardon ou t'as dit non non non il m'a dit ça aurait été sympa ouais ça aurait été sympa de faire passer ma mère sauf que je lui ai dit bah vous avec tes potes parce que je vais pas bah ouais je vais pas dire à tous enfin les pauvres en plus souvent quand c'est comme ça ils attendent ils se mettent autour de moi ils se mettent à côté ils regardent ce que tu fais pour l'autre et puis bah c'est ça toi t'as la pression faut que j'aille vite ils sont là ah c'est bientôt mon tour il t'en reste combien c'est qui avant moi bah 4, 5 donc si je leur dis écoute il y a un tel qui passe devant enfin on s'en sort plus quoi, c'est pas... Donc voilà, c'est mon petit... Les mamans, des fois. Ouais ! T'es le caprice de la maman, je dis ça. C'est ça ? Tu l'as faite, finalement ? Non, non, non, je l'ai pas tatouée. Non, et en plus, j'avais pas du tout... Déjà, j'étais vraiment... On avait commencé tard, donc du coup, à la fin de la liste, j'en avais trois, je crois, qui étaient inscrites. Et à la base, j'étais pleine d'entrains, donc j'avais dit, oui, normalement, ça devrait le faire. Sauf qu'en fait, quand tu vis un truc comme ça... Ça te plombe, tu vois, et t'étais concentrée. Et puis, tu as quand même... Du coup, je suis sortie un peu du truc et je suis arrivée avant la fin et j'ai dit non, je suis désolée. En plus, le marié qui vient me rouspéter derrière, j'ai dit non, je vais m'arrêter à mes 20 pièces et puis je vais y aller. Et donc, du coup, il n'était pas très content, mais c'était comme ça. Parce que je n'avais pas envie de prendre sur moi non plus, finalement, pour continuer. Donc voilà, ça n'a pas arrivé. Quel beau métier, j'adore. Je vais suivre de près où tu vas parce que ça m'a donné vraiment envie de faire le prochain avec toi. Avec qui ? Comme quoi ? Je n'étais pas du tout partie pour ça quand tu as dit que je t'avais envie. J'adore. J'adore. Si tu as déjà écouté le podcast, tu sais que j'envoie certaines questions et d'autres, je ne les envoie pas. Est-ce qu'il y a une phrase d'entrepreneur qu'on t'a donnée et qui te restera toute ta vie avec toi ? Une phrase, je ne sais pas, mais on m'a toujours dit, tu verras, être à son compte, il y a des hauts et il y a des bas. C'est ça, en fait. Et après avoir fait du salariat, je n'y ai pas du tout... Je n'y arrive pas. J'ai essayé. En fait, dans le salariat aussi, il y a des hauts et des bas. Bien sûr, c'est ça. Et c'est vrai que peut-être aussi, dans les bas, je dirais, finalement, le plus gros bas qui y est, c'est cette insécurité de ne pas avoir de travail le lendemain. Et ça, on me le dit. Et même des copines qui se mettent à leur compte aujourd'hui, moi, j'y suis quand même depuis 2011 maintenant, elles me disent, ça fait deux ans, là, je suis dans un creux. Je leur dis, mais c'est normal. C'est normal, ça ne peut pas être toujours au top tout le temps. Et deux ans, en vrai, c'est rien. Vraiment, oui, il y en a en deux ans, ils arrivent à vivre hyper confortablement. C'est cool, mais ce n'est pas toujours ça. Moi, j'ai mis quand même sept, huit ans à vraiment vivre bien quand même. 7 ans, je dirais vraiment à pouvoir payer mes factures, vivre tranquillement, me faire plaisir, partir en vacances. Donc, c'est vrai qu'il faut être patient. Il faut toujours essayer d'avoir ce petit feu. Des fois, si ça s'éteint, ce n'est pas grave. Ça arrive, mais avoir le petit feu pour repartir... L'allumette qui rallume tout. Oui, c'est ça. OK. Ton dernier coup de cœur dans le mariage ? Dans le mariage, en... En général, je dirais que c'est des organisateurs de salons de mariage qui ont été vraiment, pour moi, une rencontre incroyable. C'était des tatoués, en plus. C'est des gens que je tatouais en particulier. Et maintenant, ils sont devenus organisateurs de salons de mariage. Et c'est vraiment mon petit couple chouchou. C'est Delphine et Richard. Ah bah ! Bah ouais ! De l'amour, l'amour, la mode ! Ouais, c'est ça ! C'est vraiment... C'est une de mes coachères. Ah bah voilà ! Et d'ailleurs, t'as tatoué quand j'y suis allée, c'était quand ? Il n'y a pas longtemps. Et du coup, j'ai vu, j'ai dit Merde, j'aurais dû prendre rendez-vous. J'ai raté ce truc. Je ne savais pas. Cette année, c'était sur rendez-vous. Des fois, je ne fais pas de rendez-vous, mais là, ça faisait presque deux ans que je n'avais pas exercé. Donc du coup, là, je suis tout bien réglée. Ça a fait beaucoup de costrets le jour J, mais du coup, ouais. Instagram. Tout sur Instagram. Bien, on va suivre ça de près. Ton dernier coup de gueule pro, c'était le truc avec la moche. Non, non, parce que ce jour-là, non, non. Mon petit coup de gueule, alors, je n'aime pas dire ça, parce que je suis quand même plutôt tranquille, mais c'est avec les clients, pour le coup, ça peut arriver sur Insta, où tu sais, tu t'embêtes à faire tout noir sur blanc. Ne pas m'envoyer de messages privés, envoyez-moi des mails. Parce que vraiment, moi, je suis itinérante et je me déplace des fois dans cinq villes différentes dans le même mois. Et j'ai presque 25 personnes, voire 30 personnes le week-end. Et si je n'ai pas mon organisation qui est carrée, c'est compliqué, tu vois, de suivre tous les projets, le suivi des clients, etc. Surtout qu'une fois que j'ai tatoué, je ne vous laisse pas dans la nature. Enfin, je suis vraiment et tout. Et donc, du coup, mon petit coup de gueule, c'est quand tu t'embêtes à tout bien écrire noir sur blanc. Et qu'on t'envoie encore des mails à la volée qui n'ont aucun sens sans la ville, sans le projet. Et ça, c'est un peu rabâché tout le temps. Ça fait partie du jeu, mais c'est vrai que des fois, c'est usant. Aidez-moi, soulagez ma charge mentale. C'est cool, quoi. C'était quand la pire période de ta vie au niveau âge, à peu près ? Oh bah, ça c'est très facile. Ouais, c'est très simple, c'était l'année dernière. alors c'est pas au niveau de l'âge parce que depuis que j'ai la trentaine j'ai 34 ans bientôt et je suis hyper à l'aise dans mes baskets ça m'a fait vraiment du bien cette trentaine parce que adolescence difficile tout ça mais mon pire moment de vie c'était l'année dernière quand j'ai donné naissance à mon petit garçon car j'ai un petit garçon qui est malade que j'ai failli perdre et c'est pour ça que là on sort d'une période bien rude heureux Il y a des bons moments dans le malheur aussi. Il ne faut pas croire. Mais oui, c'était la pire épreuve de ma vie. J'imagine. Et qu'est-ce que tu dirais à Priscilla ? Parce que là, on va parler à Priscilla un peu. C'est Priscilla, ce n'est pas Priscillia. Priscillia. Priscillia, tu vois, je savais. Oui. C'est un truc. Qu'est-ce que tu dirais à Priscilla d'il y a un an, avec le recul que tu as maintenant ? Fous-toi la paix. Franchement, fous-toi la paix. C'est dingue. Que je me mets une pression tout le temps, tout le temps, que ce soit avec les enfants, avec la maison, avec le travail, beaucoup de pression au travail, parce que forcément, quand tu t'arrêtes comme ça, tu as toujours peur que ça ne reparte pas, ou tu te dis, tu dois être présente, tu veux être partout. Moi, c'est ça, souvent, mon problème, c'est que je veux être partout, j'ai du mal à dire non, en fait, à un événement ou à du taf, quoi. Et en fait, ça y est, j'arrive enfin à le faire un an après. Parce que déjà, il y a des priorités. De toute façon, tu n'as pas eu le choix. Et du coup, tu t'es dit, mais c'est possible en fait. Mais oui, c'est ça. Et les gens sont sympas. Moi, j'adore les gens et les gens sont cools. Et ceux qui ne le sont pas, ce n'est pas grave. Ce n'est pas la clientèle qui te faut. Et oui, il faut se foutre la paix. Parce que l'exigence envers soi-même, c'est usant. et c'est pas forcément moteur finalement, ça peut être très paralysant donc maintenant je m'autorise quand il y a des journées où vraiment j'ai envie de rien faire c'est très fragile mais si déjà j'arrive à caler deux heures à rien faire à la maison c'est super chouette, je me dis que c'est un bon début Très bien, clairement Et qu'est-ce que t'aurais envie de dire à Priscillia dans 10 ans ? Que j'espère qu'elle est heureuse déjà, qu'elle est épanouie et qu'elle a bien fait de continuer, qu'elle a bien fait de se battre, qu'elle a bien fait de croire en elle. Parce que même si je n'ai pas beaucoup de confiance en moi, je ne lâche jamais le morceau, en fait. Et du coup, je pense que je me dis que ça paye. Parce qu'aujourd'hui, je suis très heureuse de là où j'en suis. Où serais-je dans dix ans ? Je ne sais pas. Mais je vais avoir vécu... En fait, mon angoisse depuis toujours, c'est de ne pas avoir eu le temps de faire ce que j'avais envie de faire. Je trouve que le temps est trop court. Le temps passe trop vite. Et je ne veux pas avoir de regrets. Donc, j'espère que dans dix ans, je me dirai Ah, t'as une vie bien remplie. Peu importe ce qui peut arriver. Mais en tout cas, t'as pas lâché le morceau et t'y as été quoi ? Trop bien. Ça serait cool. Merci beaucoup. Merci à toi. Merci. C'était hyper cool. Et hâte que tu passes pas loin de chez moi pour en faire ce qu'il y a de toi. Carrément, avec plaisir. Merci beaucoup. Merci. Et voilà, le gang. J'espère que cet épisode t'aura plu. autant qu'à moi. Si c'est le cas, partage-le sur Insta et tag nous, Préki et moi, ça nous fera trop, trop plaisir. Et bien sûr, tu sais que tu peux mettre 5 étoiles au podcast sur Apple Podcast avec un commentaire, c'est encore mieux, ou sur Spotify. Merci beaucoup à toi et à très vite pour le prochain épisode de Wedding Dimanche.
