undefined cover
undefined cover
130. A la découverte du métier le plus méconnu du Wedding Game, avec Vincent DJ de mariage. cover
130. A la découverte du métier le plus méconnu du Wedding Game, avec Vincent DJ de mariage. cover
Wedding Divan - Le Podcast des pros du mariage (par Magaly ZARKA)

130. A la découverte du métier le plus méconnu du Wedding Game, avec Vincent DJ de mariage.

130. A la découverte du métier le plus méconnu du Wedding Game, avec Vincent DJ de mariage.

57min |13/06/2024|

364

Play
undefined cover
undefined cover
130. A la découverte du métier le plus méconnu du Wedding Game, avec Vincent DJ de mariage. cover
130. A la découverte du métier le plus méconnu du Wedding Game, avec Vincent DJ de mariage. cover
Wedding Divan - Le Podcast des pros du mariage (par Magaly ZARKA)

130. A la découverte du métier le plus méconnu du Wedding Game, avec Vincent DJ de mariage.

130. A la découverte du métier le plus méconnu du Wedding Game, avec Vincent DJ de mariage.

57min |13/06/2024|

364

Play

Description

Hello Hello le gang ✌️

J’espère que tu vas bien !


Aujourd’hui, je reçois Vincent le fondateur de l’entreprise de DJ Dance Police pour cet épisode riche en partage !

C’est le métier le plus méconnu du mariage selon moi et c’était important de le mettre à l’honneur !

C’est parti pour l’épisode du jour !



🎧 Montage réalisé par : @intothewavesstudio 

✨ Le Wedding Divan : @leweddinggang


Présentation de l'invité du jour :

Vincent Béchet, cool kids des années 80, biberonné aux clips de MTV a décidé de donner naissance en 2014 à Dance Police, un service de DJ nouvelle génération, en rupture avec certains codes trop classiques du DJ traditionnel. Après une première vie en tant qu’ingénieur dans l’agroalimentaire, ce musicien passionné a souhaité partager sa culture musicale et son goût de l’événementiel en créant sa propre société.

Dance Police, qui regroupe aujourd’hui 4 DJ et une directrice administrative (ex WP), se place en tant que précurseur d’une nouvelle génération de prestataires, qui dépassent le simple rôle de DJ. Guidée par l'envie de proposer des évènements uniques, la team propose des prestations personnalisées, sans animation micro, avec sérieux, rigueur et fun !

Ils prennent aujourd’hui le parti de se fondre dans les événements corporate et privés auxquels ils participent, afin de ne pas en être le centre ! C’est pourquoi ils proposent des prestations globales comprenant coordination, éclairage en accord avec les goûts et le lieu de leur clientèle, location de décorations lumineuses, Bar à vinyles ou encore blindtest ou groupe de musique.

Son compte Instagram :@dancepolice_djs
📷 Crédit Photo : Chloé Lapeysonnie

🎧 L'épisode t'as plu ? ⭐

Pour me soutenir, laisse moi 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast ! Merci ! ...........................................................................................................................................................................


Hey ! Moi, c'est Mag 👋 Je suis coach pour les professionnels du mariage qui (re)lancent leur activité 🚀 

Je t'aide à prendre confiance🔥, à remplir tes saisons 👰🏻🤵🏻 et à devenir une référence 👑grâce à mes formations et coachings sur-mesure !

Rejoins moi sur Insta !   ✌️

XOXO 💋   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue dans Wedding Divan, le podcast dédié aux pros du mariage. Je suis Magali Zarka, formatrice du Wedding Gang, officiante de cérémonie laïque et ancienne wedding planner avec plus de 100 mariages à mon actif. Si tu es entrepreneur dans le milieu du mariage ou que tu souhaites te lancer, ce podcast est fait pour toi. Comment réussir, comment se démarquer et surtout, comment durer dans le mariage ? Autant de questions auxquelles nous répondrons ici, via des interviews sans tabou de prestataires de mariage ou qui peuvent t'aider à améliorer ton business. On y abordera leur parcours, leurs réussites et leurs erreurs aussi parfois. Je partagerai également avec toi tous mes conseils, astuces et outils pour te donner un accès direct à la réussite dans le Wedding World. Allez, pose-toi dans ton canapé, écoute-nous dans ta voiture ou même en faisant la vaisselle et surtout abonne-toi pour ne manquer aucun épisode. Hello, hello le gang, j'espère que tu vas bien. Aujourd'hui, je reçois Vincent, le fondateur de l'entreprise DJ Dance Police pour cet épisode riche en partage. C'est le métier le plus méconnu du mariage selon moi et c'était important. de le mettre à l'honneur. C'est parti pour l'épisode du jour. Hello Vincent, bienvenue dans Wedding Divan. Ça me fait trop plaisir de t'accueillir depuis le temps.

  • Speaker #1

    Salut Magali, ben grave, depuis le temps qu'on en parle, effectivement. Je suis ravi aussi d'être là. Il a fallu quasiment dix ans.

  • Speaker #0

    Peut-être pas pour le podcast, mais ça fait bien un an et demi qu'on en parle quand même de ce podcast, de cet épisode. Écoute, on a eu franchement l'occasion de travailler plusieurs fois ensemble et ça a toujours été... J'allais dire, ouais, parfait, en fait. Rien à dire.

  • Speaker #1

    Wow, carrément !

  • Speaker #0

    Bah ouais, il faut dire les choses quand c'est vrai. Et je n'avais pas encore reçu de DJ ici. C'est pour ça que j'ai attendu si longtemps, parce que je trouvais ça très, très normal que ce soit toi qui vienne.

  • Speaker #1

    pour le premier je suis prêté, merci beaucoup Magali pour l'invitation en tout cas,

  • Speaker #0

    merci beaucoup avec plaisir et du coup pour les personnes qui ne te connaissent pas est-ce que tu peux présenter un peu ton parcours comment tu es devenue DJ et surtout à la tête de Dance Police maintenant

  • Speaker #1

    Ok, je ne fais pas le parcours scolaire, c'est bon ? Ou tu veux que je commence où ?

  • Speaker #0

    Ça dépend, ça dépend. Si c'est intéressant à savoir dans ton parcours, oui.

  • Speaker #1

    Je vais essayer de faire rapide. Mais mon parcours, je pense qu'il est quand même un petit peu atypique. À la base, j'étais quand même dans un parcours scolaire, on va dire, un peu poussé. J'ai fait les classes préparatoires scientifiques. J'étais diplômé, j'étais ingénieur en agroalimentaire. Voilà, pour être honnête. Claire, pendant 10 ans en fait, mes 23 ans, mes 33 ans en gros, j'ai travaillé en tant qu'ingénieur agroalimentaire dans des grands groupes. Voilà, j'étais ingénieur de production. Et voilà. Et souvent on me dit, mais t'es ingénieur dans la musique. Non, j'étais ingénieur dans l'agroalimentaire. Donc c'est vraiment un autre parcours, un autre cursus, mais qui m'a quand même apporté de belles choses parce que je manageais quand même du personnel avec des responsabilités. Donc c'est vrai que c'est... C'est une partie de ma vie que je ne renie pas du tout, que j'ai beaucoup aimé. Mais en même temps que ce parcours-là, j'étais déjà musicien dans des groupes. Je tournais dans des groupes de rock. J'ai eu un groupe notamment pendant plus de 7 ans. Et après ce groupe-là, je me suis retrouvé à Paris. Là, j'ai été musicien pour un autre artiste. J'étais guitariste pour lui. J'étais vraiment dans le milieu de la musique à Paris. C'est là que j'ai rencontré Chloé Lapessoni, une photographe, qui faisait à la base elle aussi du live, de la photo de live, et elle s'est mise au mariage, bien avant moi. Elle s'est retrouvée dans ce qui est devenu, on s'accordera à dire que c'est le mariage alternatif, le nouveau type de mariage, plus bohème chic, campagne, etc. C'était vraiment les débuts de ces choses-là, avec la mariée au pied-nu. Tout ce mouvement un peu qui s'était mis en marche. Et donc c'est là que ça a un peu fait tilt via Chloé qui m'a dit Je pense que ce serait bien de proposer quelques autres alternatifs en DJ de mariage. Et c'est un peu là que ça fait tilt. Moi j'étais déjà DJ et musicien, donc j'avais vraiment... Plein de connaissances musicales et vraiment généralistes. J'aime vraiment la musique au sens large et tous les styles. Et comme j'arrivais en bout de phase un peu sur ma vie professionnelle d'ingénieur, ça a fait tilt et pareil en tant que musique live. J'ai essayé beaucoup de choses, mais ça n'a jamais percé autant que je voulais. Donc, un carrefour s'est mis. J'ai dit, voilà, plus reconversion. Et donc ça a fait tilt et c'est là qu'est apparu Dancepolice, le fait d'essayer de proposer une offre un peu alternative chez les DJ de mariage. C'est vraiment venu de ça. Et donc ça a commencé, ça va faire 10 ans en juillet.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça, j'ai vu naître Dancepolice, mon dieu je suis vieille !

  • Speaker #1

    On est mieux, Magali.

  • Speaker #0

    Je me souviens de ça. Petite parenthèse sur Chloé, avec qui j'ai fait un mariage, et quel mariage ! Et honnêtement, quelle déception le jour où j'ai appris qu'elle arrêtait le mariage, parce que pour le coup, c'était une de mes photographes préférées. Mais bon, je sais que le continu...

  • Speaker #1

    a bien travaillé sur ma couture. Elle fait d'autres choses maintenant, mais c'est vrai qu'il faut rendre quand même à César. C'est vrai que je n'aurais pas forcément eu l'idée d'aller dans ce créneau-là. Et en fait, c'était génial parce que pour moi, ça me permettait quand même d'être dans l'entreprenariat, d'être quand même dans la musique et faire ce que j'ai toujours aimé, c'est-à-dire faire kiffer les gens avec la musique, quelle que soit la manière. Et là, en plus, moi, j'ai besoin un peu de mentaliser des choses, de créer des choses. Et vraiment, je trouvais que là, il y avait vraiment... tout un truc un peu vierge, il me semblait en tout cas, dans une proposition alternative chez les DJ de mariage. Donc c'est vraiment comme ça que c'est né. Et le nom aussi d'ailleurs, je trouve, a donné quand même une petite touche un peu originale tout de suite. La Dance Police. Je ne sais pas si tu veux un peu d'historique sur le nom.

  • Speaker #0

    Mais vas-y, vas-y. J'allais te demander aussi, qu'est-ce que tu appelles alternative ? Parce qu'il y a alternative maintenant et alternative il y a dix ans.

  • Speaker #1

    mais alternative il y a 10 ans ce qui a vraiment donné le voilà le dance police moi ça venait vraiment du constat parce que Chloé justement elle venait des mariages à chaque fois en me disant c'est dingue quand même c'était un mariage avec beaucoup de budget parce qu'elle faisait des mariages à bon budget et en fait quand même régulièrement voilà les gens dansaient pas ou dansaient pas tout le temps ou des fois même la mariée en pleurs parce qu'elle voulait deux morceaux qu'elle avait pas je comprenais pas en fait j'y mets on il faut demander ce qu'ils veulent et essayer de s'arranger pour le mettre et donc c'est là que ça a fait tilt nous la dance police c'est à dire que si il n'y a personne qui danse la dance police arrive et les gens vont danser le nom est venu de ça et il faut être honnête le nom est un peu venu de Chloé aussi donc je vais encore rendre à ce qui est à César merci Chloé oui merci Chloé bien sûr Voilà, et Dance Police, c'est vrai que moi, j'aimais bien parce que je crois que ça changeait déjà un petit peu. Je crois que ça dénotait un peu et j'aimais bien. Donc, la Dance Police, on est parti là-dessus et voilà l'histoire.

  • Speaker #0

    Donc, ça, c'était le nom. Et donc, du coup, l'alternative, c'était parce que c'est vrai que même encore aujourd'hui, les DJ, il y en a quand même. Alors, on va peut-être s'attirer des foudres.

  • Speaker #1

    Non, je pense pas. En fait, je pense qu'il en faut pour tous les goûts, vraiment. Je pense pas faire non plus quelque chose de révolutionnaire. Je pense juste qu'à l'époque, c'était juste, quand je suis arrivé, le fait de faire quelque chose de sobre et de faire quelque chose surtout sans animation micro. Donc ça, je pense que c'était vraiment à l'époque ce qui dénotait. Et après, il y a ne pas le faire, mais surtout revendiquer que tu le fais pas. Et ça, c'était plus compliqué parce que même au début, on me disait, mais comment tu vas faire ? Je vais voir les gens. Comment tu vas les appeler dans la salle ? Je dis, on va laisser parler la musique. En gros, je vais faire comme ça et ce sera mon truc. J'ai très vite vu quand même qu'il y avait du répondant chez les clients, que beaucoup de clients venaient me voir pour ça, parce qu'ils avaient une sorte de garantie de sobriété. C'est un peu là-dedans que je me suis engouffré et j'ai fait le reste avec. C'est-à-dire que souvent, le matériel DJ, ce n'est pas très joli. Donc, je me suis dit comment on peut faire pour rendre le truc joli. Donc pas de pont de lumière, du mobilier en bois, j'ai essayé de travailler avec des menuisiers, des choses comme ça, pour avoir un mobilier qui est joli. J'ai pris un parti pris aussi, pareil qui était risqué, mais de ne faire plus de couleurs. Moi j'aime bien le blanchot, et donc j'ai fait tout ce que j'ai pu pour avoir une installation en blanchot. Et c'est ce qui a défini un peu l'identité tout de suite, cette sobriété, le fait de ne pas parler au micro.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Justement, ça faisait partie des questions que j'avais. Tu as aussi été le premier à introduire les barres à vinyle en France. Est-ce que ça a fait partie aussi, j'imagine que ça a fait partie aussi de ton identité ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    Comment tu as créé cette identité ? Comment tu as trouvé cette identité ?

  • Speaker #1

    Le bar à vinyle, ce n'est pas venu tout de suite. Parce que j'ai eu d'abord toute cette réflexion dont on parlait avant, de sobriété, d'attitude. Et donc après, j'ai commencé à faire des mariages. J'en ai fait beaucoup, beaucoup, beaucoup tout seul. Développer mon expérience, ma manière de faire, d'aborder un peu, et je pense qu'on en reparlera un peu, toutes les étapes du mariage. Et on va dire un peu une expertise pour faire du sur-mesure avec les mariés. Et ensuite, le bar à vinyle, c'est vraiment venu pour être tout à fait... Le plus transparent là-dessus, c'était au moment d'une de mes premières loves, etc. Où moi, là, j'étais allé à quelques soirées, parce qu'à la base, je n'étais pas forcément dans la culture vénile. Moi, je suis né en 80, donc c'est vrai que la culture vénile, je l'ai connue plutôt quand j'étais très jeune. Donc moi, j'avais mes disques, etc. quand j'avais plutôt 5 à 10, 15 ans. Je suis né en 80, moi, je vais avoir 44 ans à la fin de l'année. Et donc, j'étais vraiment dans le vinyle petit. Et après, je suis un enfant des années 90 surtout, donc le vinyle a disparu, j'étais la cassette, le CD, le CD surtout, mais j'ai connu la cassette, j'ai même mixé sur cassette étant petit, dans mes premières soirées que j'animais au camping, quand j'avais 10-12 ans avec mon père, et le barabine, donc c'est vraiment pour ce salon où là j'étais vraiment, j'avais vu des DJs vinyle, alors plutôt j'ai découvert le vinyle via les soirées électro, donc c'est vraiment quand j'ai commencé à... J'ai vraiment allé beaucoup en soirées électro, etc. J'ai vu qu'il y avait des DJs qui étaient en full vinyle et ça m'a complètement fasciné. Donc moi, je n'y suis pas venu par la culture du hip-hop, qui est quand même la base des gens qui font du vinyle et qui scratch. Moi, j'y suis venu par l'électro. Et donc, j'ai commencé à mixer là-dessus et je me suis dit que ce serait génial quand même si les gens pouvaient à un moment donné, on va mettre les disques, ils vont choisir. Et comme j'étais dans ce trip de vraiment mettre ce que les gens veulent, c'est venu naturellement, je me suis dit je vais mettre des bacs de disques. Les gens vont choisir, mais à la base c'était pour un salon. Donc c'était au Salon Levecetera de 2015. Et donc là j'ai artalé mes platines vignes, j'ai mis mes bacs de disques, et j'ai dit aux gens franchement, allez-y, choisissez, je les mets. Et en fait, ça a rendu taré les gens tout de suite. Ils se sont dit, c'est génial et tout. Et donc, ça n'a fait qu'un tour, Barreville. Comme c'était la mode des barres un peu à tout à l'époque, Barrebonbon, c'est ça, tu connais. Et donc, du coup, le truc est venu quasiment instantanément. Et voilà, j'ai lancé le Barreville comme ça et j'ai commencé à faire cette animation, on va dire assez simplement, en posant simplement les platines sur une table avec des bacs de disques. C'est une idée qui a été assez puissante parce qu'elle s'est répandue assez vite dans le milieu. Il y a eu très vite de belles installations qui ont été faites. Je me suis dit que je devais me passer une vraie installation. Je suis allé voir mes menuisiers et on a développé un joli meuble qui permet d'avoir les disques tournés vers la jambe, d'avoir une installation qui est jolie. et qui allie quand même une certaine solidité et fiabilité, parce que l'événementiel, c'est quand même monter, démonter tout le temps. Donc voilà, il y a des contraintes. Je ne vais pas m'étaler là-dessus, ce n'est pas le sujet. Mais voilà comment c'est né. Et après, moi, j'avais déjà une grosse collection de disques. Je continue à collectionner. Donc aujourd'hui, je dois être à, je ne sais pas, à peu près 1500, 2000 disques. Et entre ce que j'ai récupéré, ce que je dis, que j'en achète encore tous les mois, j'adore avoir les nouveautés, on vit une époque incroyable sur le vinyle, il n'y en a jamais eu autant de disponibles. Donc voilà, il y a un vrai engouement des gens, il suffit d'aller à la FNAC ou n'importe quel disquaire, voir qu'il n'y a plus que ça, on ne voit quasiment plus les CD. Je ne sais pas combien de temps ça durera, comme c'est du plastique. Mais voilà comment j'ai lancé tout ça et aujourd'hui j'ai deux barres à vinyle. Et c'est quelque chose qu'on fait très souvent. A la base il a été quand même pensé pour les cocktails de mariage. C'est pour ça que le mariage a été une bonne occasion parce que je voulais vraiment une alternative pendant le cocktail. Pour moi à la base c'était pas quelque chose de designé pour un autre moment. Mais je l'ai vraiment pensé pour le cocktail de mariage. Souvent en alternative aux groupes de musique d'ailleurs parce que souvent les gens qui veulent pas forcément des groupes veulent quand même un truc voilà. Et je trouve que c'est génial parce que c'est participatif, ludique, multigénérationnel.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et donc ton identité, le bois ? Les matériaux travaillés, les couleurs, pas de rose, de bleu.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je n'ai globalement pas de couleur, en fait. Je suis sur le blanc tout le temps. J'ai aussi beaucoup aimé assez rapidement tout ce qui était néon quand même, néon. Tu vois, un peu les identités visuelles des marquis signs américains, les devantures de cinéma, ce genre de choses que j'ai adoré. Même les contours de maquillage des stars d'Hollywood, les ampoules, tous ces trucs-là. Voilà, je cherche un peu ces visuels-là. Et pareil, le néon, le fait d'habiller un peu avec du néon, de la lumière chaude. C'est vraiment ce que j'adore. C'est vraiment mon univers.

  • Speaker #0

    OK. Et il y a une... Une évolution entre le début et maintenant, j'imagine, dans l'identité ?

  • Speaker #1

    Franchement, j'ai amélioré un peu mon mobilier. Le mobilier que j'ai en soirée, je ne l'avais évidemment pas tout de suite. Comme tout le monde, j'ai commencé avec une table, puis j'ai évolué. Mais globalement, l'identité est déjà là. À part le meuble que j'ai rajouté, le reste de l'installation est quand même la même depuis le départ. J'ai juste allégé des choses encore, parce qu'on a quand même des moyens techniques qui ont évolué en dix ans. Notamment au niveau de la sonorisation, on a des choses quand même maintenant très efficaces et plus minimalistes. Donc ça, ça me plaît. Mais globalement, non, tout était vraiment là dès le départ. Vraiment que ce soit quasiment le bar à mille et surtout l'identité visuelle. Ça, c'est vraiment quelque chose qui me suit et que je ne lâcherai pas.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, tu n'es plus tout seul. Tu es une équipe.

  • Speaker #1

    Non, aujourd'hui, je ne suis plus tout seul. J'ai été tout seul assez longtemps. Alors. Techniquement, je suis tout seul. Oui, effectivement, j'ai monté une SRL. J'ai effectivement une forme juridique plus importante, mais je suis quand même tout seul dedans. Et j'y tiens. Et de toute façon, il faut quand même m'expliquer aux gens qu'il y a peut-être des milieux où on peut embaucher, etc. Les milieux artistiques, en l'occurrence les DJs, sont des gens indépendants. C'est des gens qui changent tout le temps d'employeur à chaque fois qu'ils mixent. Et donc, le but, c'est de trouver les bons. et de travailler avec eux. Donc, tu ne peux pas embaucher un DJ. Tu embauches un DJ à chaque fois. C'est ce qu'on appelle une sous-traitance. Et voilà, après, ils peuvent être autant de pop-runners ou intermittents. Moi, j'ai les deux. Et voilà, et aujourd'hui, j'ai effectivement quatre DJs qui m'accompagnent, que je salue fort parce que je les aime d'amour. C'est mes chéris, c'est mes enfants, mes frères, mes petits loulous. Et on a vraiment développé quelque chose ensemble que j'adore. Parce qu'il faut être en grande confiance, on parle de mariage, on parle pas d'aller faire une petite soirée d'anniversaire. Donc il y a de l'enjeu, et donc c'est très important d'avoir les bonnes personnes. Et voilà, je ne sais pas si j'ai bien répondu.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une fille qui a rejoint ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, on parle des DJs, je vais y venir. Donc oui, effectivement, complètement. Donc j'ai ces quatre DJs-là qui m'ont rejoint au fur et à mesure dans le temps. Ils sont tous diplômés. Donc ils sont diplômés, je peux les saluer au passage aussi, à l'UCP à l'école de DJ de Lyon. Donc c'est des DJ professionnels. J'en ai 4 maintenant. Donc il y a une école de DJ. Voilà, il y a la seule diplômante en France, c'est l'UCPA qui fait ça. S'il y en a qui veulent être diplômés DJ, je leur dis, voilà, n'hésitez pas à contacter cette école, ces diplômants, et donc il y a une branche à Lyon. Et donc c'est des gens qui sont sortis de cette école, c'est le hasard qu'à Olusaf que je les ai rencontrés comme ça. Voilà, et donc j'ai d'abord eu Maximilien, pour ceux qui le connaissent, ensuite j'ai eu Thomas, Jérémy et Maé, voilà. Donc j'ai ces 4 DJ avec moi maintenant. ceux qui me suivent les connaissent. Et effectivement, tu as tout à fait raison. Depuis peu, le problème, c'est qu'avec toutes ces dates qui s'accumulent, gérer seul devient extrêmement compliqué, voire impossible. Donc c'est vrai que j'étais arrivé un peu à un point de... Voilà, c'était devenu trop, ce qu'on appelle crise de croissance apparemment. Et donc, à une certaine année... Ouais, c'est ça. Et donc du coup, effectivement, j'avais vraiment besoin d'un support. Et un joyeux hasard m'a permis de... Je ne veux pas dire d'embaucher, en freelance, qui m'accompagne aujourd'hui, Manon Marlois, qui avait l'agence de William Planner, To the Moon and Back. Elle souhaite arrêter son activité et quand même utiliser toutes ses compétences. En fait, on s'est rencontrés à ce moment-là, autour de ce sujet. On se connaissait déjà, on avait fait plein de marges ensemble. On s'est retrouvés là, pile au bon moment. La vie, c'est du timing, des fois. Du coup, ça lui permet... d'exploiter toutes ses compétences qu'elle a dans ce domaine-là. Elle me permet de me dégager tout l'administratif, mais aussi bien plus que ça. Ce n'est pas une petite main du tout. Elle a toute son expertise, elle fait les rendez-vous clients. Elle connaît très bien notre travail, parce qu'on a travaillé plusieurs années ensemble sur les mariages. Même les gars la connaissent. Pour moi, c'est génial. Ça me permet aujourd'hui de passer la seconde.

  • Speaker #0

    C'est clair. Vous êtes à combien de mariages par an, Hugo ?

  • Speaker #1

    Alors là, maintenant, on est carrément venu, on fait deux à trois mariages tous les week-ends, en gros, de avril jusqu'à octobre. Donc c'est des grosses saisons, avec une petite pause quand même l'été. Et je n'ai pas fait le total, mais je crois qu'on doit être à plus de 70-80, je pense, quelque chose comme ça, cette année. C'est un peu glissant toujours, donc on en signe tout le temps. Enfin, tu sais bien, on en signe tout le temps, il y en a qui s'annulent, il y en a qui reviennent. Mais en gros, c'est ça. En gros, on en fait deux ou trois tous les week-ends. En pleine saison quoi, voilà.

  • Speaker #0

    Et toi personnellement, t'en fais encore quelques-uns ?

  • Speaker #1

    Moi personnellement, non. Je sais qu'on me demande souvent quand on nous contacte. Malheureusement, je suis dédié totalement à la gestion. Maintenant, qui me prend déjà. Et heureusement que j'ai Manon. Maintenant que j'ai Manon, malgré ça, j'ai encore des semaines bien remplies. Par contre, c'est vrai qu'avec ce temps dégagé, j'ai envie vraiment de pouvoir me remettre aussi à mon expertise musicale, qui est quand même la chose que j'aime le plus.

  • Speaker #0

    J'allais dire, ça te manque pas ?

  • Speaker #1

    Donc c'est sûr, vous allez me revoir en platine, mais peut-être dans d'autres événements ou dans d'autres choses. En mariage, je pense que j'irai si besoin. Il faut être clair, DJ de mariage c'est une dynamique où il faut en faire beaucoup, c'est comme un photographe, il faut en faire beaucoup, il faut être dedans. Je pense que j'étais très bon quand j'étais dedans, et quand on fait un peu moins, il faut retravailler un petit peu son truc. Voilà en gros où j'en suis aujourd'hui. Mais pour répondre clairement, non, je n'en fais plus trop personnellement depuis deux ans. Mais j'y vais quand même encore de temps en temps. Gardez le contact ! C'est comme le vélo en même temps !

  • Speaker #0

    Ça ne s'oublie pas !

  • Speaker #1

    Non, ça ne s'oublie pas !

  • Speaker #0

    Alors, raconte-nous un peu l'expérience client chez Dance Police, comment ça marche ?

  • Speaker #1

    Comment ça fonctionne ? Aujourd'hui, quand on nous contacte, il faut nous contacter par le site internet, qu'on va refaire d'ailleurs, merci WordPress de t'appeler et de cassoter ! Non, mais il est repété pour tout le monde, c'est normal, il y a beaucoup de gens qui doivent les refaire à cause de... Du portrait, c'est bon, peu importe, on s'en fout. Donc oui, l'expérience client, ça commence toujours par nous contacter par le site internet. Pourquoi ? Parce qu'en fait, le formulaire permet d'avoir l'essentiel des infos. Quelqu'un qui va nous contacter spontanément, on peut lui répondre, mais ça va être toujours un peu la même chose. Quelle est la date ? Quel est le lieu ? Combien vous êtes ? Est-ce que c'est un mariage, un anniversaire, une soirée d'entreprise ? Et en gros, les horaires, le déroulé, même très succinct, évidemment, quand on se marie un an et demi à l'avance, on ne sait pas tout ça, mais on sait quand même la date, le lieu, à peu près à combien on est, et à peu près le déroulé. Et ça, c'est des informations qui sont capitales, sans quoi on ne peut pas vraiment répondre aux gens. Donc j'aime bien que les gens passent par le site, ils peuvent nous contacter spontanément, mais on va quand même les renvoyer pour qu'ils remplissent ce formulaire. et ensuite on va leur envoyer tout simplement la brochure pour qu'ils aient le ressort de nos prestations et suite à ça, on donnera, les gens nous demandent, c'est là qu'on vérifie notre disponibilité à ce moment-là. Une fois que les gens reviennent vers nous, qu'on assure qu'ils ont toutes les cartes en main et qu'ils sont intéressés, à ce moment-là on regarde nos dispos et ensuite on avance si on a de la dispo. En général, on en a.

  • Speaker #0

    Avec 4 DJs maintenant, ça va.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Et en même temps, ça se boucle quand même assez vite. Les mariages, pour être sûr, il faut quand même un an, un an et demi à l'avance. Ce n'est pas trop. Après c'est un petit bonheur la chance, toi même tu sais en mariage d'une année sur l'autre tu sais pas pourquoi d'un coup tu vas avoir 15 1er juin et l'année d'après pas du tout, c'est comme ça, c'est vraiment le facteur aléatoire, et puis les jours fériés qui jouent tout ça. Mais en gros voilà, pour une bonne expérience avec nous, nous contactez quand même assez tôt, sauf pour tout ce qui est anniversaire et soirée privée où là c'est plus flex, tout ce qui est en semaine évidemment c'est beaucoup plus facile. Et donc je pense que l'expérience client maintenant elle est vraiment aboutie puisque on a quand même l'ensemble de nos données sont claires, on a tous les supports de plaquettes etc. On a l'Instagram aussi qui est quand même bien à jour, les gens ont une bonne idée de ce qu'on fait, le site internet aussi avec beaucoup de vidéos, donc les gens peuvent quand même bien se projeter et voilà.

  • Speaker #0

    Le rayon où vous vous déplacez déjà ?

  • Speaker #1

    Nous on peut aller, c'est égal, mais en général maintenant quand même on est toujours à 1 à 2 heures de Lyon, autour de Lyon. Mais ça ouvre quand même beaucoup de choses, on peut aller à Savoie, dans le Beaujolais, même jusqu'à Valence-Montélimar, des chouettes lieux dans le sud, et on va dire clairement. Et hors saison ou à d'autres dates, ça nous arrive d'aller, on va dans le sud-ouest, on va à Paris, on va en Suisse, en Belgique. Ça nous arrive, oui, bien sûr, aussi. On étudie toutes les demandes, de toute façon. Juste une parenthèse, oui, parce qu'effectivement, puis tu vas aller loin, puis ça va faire des frais de déplacement, qui sont quand même un enjeu, à mon avis, pour les années à venir, d'essayer de limiter un peu les déplacements. Nous, voilà, vraiment, ce qu'on aime, c'est vraiment faire du sur-mesure. C'est-à-dire que le but, c'est vraiment de savoir qu'est-ce que les gens attendent de cette journée. On parle mariage, évidemment. qu'est-ce qu'ils attendent de ces journées, qu'est-ce qu'ils veulent et ce qu'ils ne veulent pas. C'est notre phare. Surtout au niveau de la musique, on aime bien les impliquer à 6000% dans la préparation. Au moins au maximum de ce qu'ils peuvent nous donner.

  • Speaker #0

    Mais tu sais d'où vient cette question ? On en a discuté quand on a préparé un peu cet épisode. La question vient de les autres prestataires de mariage qui disent... Oui, mais en fait, le DJ, il est là juste le jour J, il ne s'occupe pas de ses maris avant. Et voilà, il fait le jour J, il démonte et c'est terminé, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est un truc classique. Ou même, c'est comme les photographes, c'est pareil. Ils sont tranquilles, un petit samedi de boulot, et après, plus rien jusqu'à la semaine prochaine. Si seulement c'était si simple ! Il faut absolument effectivement démonter ce préjugé, le travail en amont il est énorme. Déjà le travail en amont il est énorme du fait de la fatigue accumulée par le métier qu'on fait. Il faut avoir conscience qu'on fait un métier où il y a une nuit blanche tous les week-ends, au moins, si c'est pas, des fois là en grosse saison les gars des fois ils font même deux mariages par semaine. Donc il faut avoir conscience de l'impact physique, donc déjà il faut se remettre de ça. Donc les gens qui disent Oui, tranquille, la semaine. La semaine, déjà, tu t'en remets jusqu'au mardi de ton week-end. Et après, peut-être que tu peux commencer à retravailler, mais déjà, il faut se reposer pour être bien pour ce qui arrive.

  • Speaker #0

    Il y a tous les trucs à porter aussi.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Tout ce qui est manutention, effectivement. Mais plus sur la préparation, oui, effectivement, on fait des rendez-vous en amont avec les mariés. Nous, au niveau de l'expérience client, j'ai fait le parti pris qui était un peu risque à la base, mais vraiment de gérer entièrement tout ce qui touche de près ou de loin à la musique ou au son sur le mariage. C'est-à-dire que moi, j'inclus dans mon pack mariage, je fais du clé en main. Et donc, il n'y a pas de rajout ou de chose où il nous faut tel truc en plus. Moi, je fais un pack mariage clé en main qui inclut l'ensemble des animations, des proches. qui sont donc des choses qui sont dans le dos des mariés. Donc, comme c'est dans le dos des mariés, ça veut dire qu'il faut les préparer en direct avec les personnes concernées, que ce soit les témoins essentiellement. Donc voilà, tout ça, il faut le préparer. C'est-à-dire qu'il faut appeler les témoins, il faut les avoir, il faut tout préparer avec eux, et récupérer les vidéos, les PowerPoints, et le truc de la maman. Donc tout ça, c'est beaucoup d'organisation, beaucoup de rigueur, et surtout que moi, je veux qu'on... qu'on prenne cette responsabilité de collecter l'ensemble de ces animations et d'aider vraiment les gens à ce que ça se passe bien, tout en fournissant le matériel, les micros, la projection vidéo. Et voilà, donc tout ça, c'est beaucoup de travail. Et c'est des appels, c'est des imprévus, c'est les gens qui t'appellent la veille, le soir, un peu comme un wedding planner en fait. On a un peu une sorte de rôle de wedding planner de la musique et du son. Évidemment, en plus quand il y a la cérémonie, c'est encore plus costaud, que ce soit sur l'amplitude horaire et sur la préparation. Donc vraiment, il faut tuer ce préjugé qu'on vient juste mixer. Peut-être des gens font ça, ils arrivent comme ça à l'arrache, mais ce n'est pas mon délire. Surtout sur du mariage, il y a une responsabilité. Tu ne peux pas te louper sur une entrée de mariée, tu ne peux pas te louper sur une entrée à la cérémonie. Il faut travailler, vérifier et voilà. impliquer énormément les gens. Et tout ça, ça prend beaucoup de temps. Et ça prend quasiment toute la semaine, en fait. On bosse tout le temps. On a un boulot la semaine, plus le truc le week-end.

  • Speaker #0

    OK. Et comment tu travailles, comment vous travaillez avec les autres prestats ? Est-ce que tu as des conseils pratiques pour les autres prestats vis-à-vis d'un DJ ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que... Déjà je trouve que la base c'est qu'on est là pour tous bosser ensemble, je pense que voilà, et très souvent d'ailleurs c'est le cas, je veux dire on arrive, tout le monde est dans le même état d'esprit, voilà que ce soit Traiteur, Fleurisse, Wedding Planner, il n'y a pas toujours de Wedding Planner, je précise parce que c'est vrai que nous ça change pas mal l'organisation, quand il y a Wedding Planner c'est vrai que ça nous soulage un peu, notamment pour tout ce qui est animation, on essaye de ne pas faire doublon, fin de la parenthèse, mais oui donc on est là pour tous bosser ensemble et je pense que c'est très important qu'on se synchronise et il y a beaucoup de choses à synchroniser avec le DJ essentiellement. Les enchaînements du plat avec le traiteur, je pense que c'est important de se faire un gros point quand on est sur place. Et je pense que le traiteur aussi, lui, si ce n'est pas le cas, je pense qu'il doit aller voir le DJ en disant Écoute, est-ce que toi tu as des contraintes ? Moi j'en ai. que ce soit des contraintes de cuisson, pour donner un exemple classique, genre attention là, le truc typique, tu ne mets rien entre l'entrée et le plat principal parce qu'il faut que ça s'enchaîne. Donc moi, je ne vais pas arriver en disant maintenant on va faire un PowerPoint de 25 minutes. Déjà, tu ne parles pas au DJ, au micro. Voilà, déjà, exactement. Non, on ne parle pas au micro. On peut faire des annonces de service, évidemment, si c'est indispensable. Je n'ai pas dit qu'on était anti-micro. Il peut y avoir des annonces de service. Mais voilà, c'est important en tout cas de dialoguer avec tout le monde. On est tous dans le même bateau et c'est souvent nous, quand même, le traiteur avec qui on a le plus d'interactions pour être sûr que ça colle bien et que lui ne soit pas gêné, notamment au niveau du dessert aussi. Et voilà, au niveau des autres prestats par rapport au DJ, je pense que si on en avait fait un peu ensemble, officiant de cérémonie, je pense que c'est important de bien échanger en amont aussi. Et avec Weaning Planner aussi, Le wedding planner, c'est génial, à condition qu'on soit bien synchronisé. Il faut se méfier, il ne faut pas que ça devienne un inconvénient, alors que c'est censé être un avantage. Il faut bien que l'information circule et ne pas faire de doublons. Surtout pour les mariés, qui eux, attendent quand même le wedding planner d'être tranquille et d'avoir pas grand-chose à gérer. Donc c'est là qu'il faut bien communiquer.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des exemples concrets de choses que vous demandez systématiquement à la wedding planner et la même chose pour les officiantes ou pour les traiteurs ?

  • Speaker #1

    Ce qui est pas mal, effectivement, un des avantages typiquement, c'est les repérages des lieux. Je trouve que c'est souvent pas mal. Les repérages des lieux slash disposition de la salle. Donc ça, c'est vrai que là-dessus, c'est bien d'échanger. Déjà parce que nous, si on connaît la salle, on peut dire non.

  • Speaker #0

    Un des gros trucs auxquels les gens ne pensent pas, c'est de checker quel est le matériel disponible, est-ce qu'il y a des contraintes, surtout avec le lieu. C'est très important avec le lieu. Est-ce qu'il y a des contraintes de bruit, des contraintes d'horaire ? Ce sont des choses qu'il faut bien bien regarder. On avait publié des articles là-dessus qui sont disponibles. Voilà, Marie-Eopéanie, si y en a que ça intéresse, on avait déjà fait des choses là-dessus, sur les questions essentielles à se poser avec le DJ avant la date. Est-ce que tu veux d'autres exemples de tips ?

  • Speaker #1

    Ouais, il y avait Officiantes. Moi, je sais que ce qu'on voit ensemble souvent, c'est le nombre de micros. Est-ce qu'il y a d'autres trucs ? Moi, je sais, mais…

  • Speaker #0

    Sur la cérémonie, oui, typiquement, effectivement, sur les micros, beaucoup d'idées reçues, les gens pensent qu'il faut autant de micros que de gens qui parlent. Alors non, un micro, c'est très bien, on se le passe, comme ça on est sûr de ne pas parler en même temps dedans. Éventuellement deux, nous on en propose deux. Voilà, s'il y a vraiment un officiant qui parle vraiment, ou si jamais il y a une petite animation à deux, ou voilà, pour avoir un secours. Bien parler dans le micro, ça c'est important. Coller au menton. Voilà, coller au menton, très important. Et surtout, un conseil que je peux quand même donner, c'est vraiment de bien préparer le contenu musical et éviter les choses de dernière minute. Nous, on s'arrange toujours pour avoir tout avant. Donc, je pense qu'il faut que les gens fassent tous aussi un effort de ne pas tout faire le vendredi, la veille, à l'arrache. On sait que ça peut être le cas pour les surprises, pour une cérémonie. Je pense qu'il y a moyen d'être bien prêt un petit peu avant. Avec la meilleure volonté du monde, il faut imaginer un truc très bête. Peut-être qu'on n'a pas de wifi ou de choses comme ça pour choper le petit morceau en last minute. Souvent, en cérémonie, ça va être des choses spéciales. Ça ne va pas être un morceau que tout le monde connaît. Ça va être une version acoustique, un jingle que personne ne connaît, un truc.

  • Speaker #1

    En tout cas, chose importante qui est très bien faite sur ton site, c'est les playlists que moi, je donne systématiquement à mes mariés. D'ailleurs, pour info, je ne t'en ai même pas parlé.

  • Speaker #0

    J'ai des aspirations par thème.

  • Speaker #1

    Ouais. tes playlists par thème justement la cérémonie laïque il y a une playlist qui est faite pour ça et en fait d'ailleurs je vais les renouveler un peu,

  • Speaker #0

    maintenant que j'ai un peu plus de temps je vais pouvoir enfin m'y remettre parce qu'elle commence à dater un peu ouais mais en fait on avait trop de boulot les gens disent que c'est cool c'est intemporel de toute façon il y a beaucoup de choses qui sont quand même intemporelles dans la musique on s'en rend bien compte dans le mariage c'est plus intemporel que des soirées d'entreprise ou des soirées d'anniversaire où souvent on met des choses peut-être un peu plus récentes Il y a un côté intemporel dans le mariage qui va quand même figer une partie des playlists et des choses dans quelque chose de sûr, que les gens connaissent et multigénérationnel, ce qui reste quand même le challenge dans un mariage.

  • Speaker #1

    Pour info, pour terminer sur le sujet des playlists, j'ai créé un programme pour les gens qui passent par leurs proches pour officier. Et dedans, je donne plusieurs playlists. Et il y a toujours la tienne dedans parce que je sais qu'elle aide beaucoup les maris.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, c'est cool, merci. Si, je pense à un dernier type, parce qu'après, il y en a plein, mais souvent, les gens se posent la question au moment du dessert, en fait. On a très souvent des gens qui disent Ah, première danse à 22h J'ai un peu du mal avec ça, j'ai jamais trop compris. Donc on fait la première danse et après on s'arrête, on va manger le gâteau, donc on repose tout le monde. Donc soit on assume et on fait vraiment un gros temps de danse de 30 minutes à ce moment-là, mais faire la première danse pour se rasseoir, honnêtement j'ai jamais compris, donc je le dis aujourd'hui au monde, je ne comprends pas. On peut le faire, vraiment il n'y a pas de souci. Mais qu'est-ce qui va se passer ? C'est que vous allez commencer à danser. et puis là ça va retomber parce que les gens le dessert, on est tous humains quand un gâteau arrive on veut le manger donc vraiment le conseil qu'on donne c'est vraiment faire le dessert et une fois que le dessert est fini on attend le top des mariés et là on y va quand ils veulent, mais au moins on commence la soirée et elle s'arrête plus et pareil le buffet de dessert est rangé donc on passe plutôt sur le bar de nuit c'est que des choses un peu logiques un dernier tips, gardez bien votre bar de nuit au bord de la piste erreur très fréquente le bar est à l'autre bout de la pièce Et souvent le problème des salles de mariage d'un centenaire, elles sont un peu grandes, tu as 600-150 personnes, donc le DJ est là, et la piste est là, et le bar est là, et c'est dommage, s'il était au bord de la piste, on garde tout le monde. Alors on ne devait pas être sur le piste,

  • Speaker #1

    tu as la piste de danse à l'opposé du bar, et du coup tout le monde va au pied.

  • Speaker #0

    Exactement, si j'ai un type qui s'adonnait, c'est un dancefloor pas trop grand, les dancefloors sont toujours trop grands. C'est bien d'être serré. Pourquoi ? Parce qu'on n'est jamais serré longtemps. Après très vite, il y en a qui vont fumer une clope, il y en a qui vont machin, ça va aux toilettes, ça va... Les gens, ils vivent leur vie, quoi. Dans une soirée, ils sont pas là tout le temps à danser. Donc c'est bien que le dancefloor soit limite sous-dimensionnel, parce qu'il va être très vite à la bonne taille, en fait. C'est un avis très personnel. Je pense que beaucoup de DJs ne seront pas d'accord avec ça. Tout ce que je dis aujourd'hui, c'est que des avis personnels. Après, chacun fait comme il veut. Et c'est aussi ce qui fait l'identité de chacun. Il en faut pour tous les goûts, et notamment en animation, en couleur, en truc. Je ne critique pas du tout, vraiment. Je pense qu'il en faut pour tous les goûts. Mais comme il en faut pour tous les goûts, je pense qu'il faut aussi des offres alternatives. Il y a des très bons animateurs, des gens qui ont des installations incroyables. Les étincelles, il y a plein de trucs super. Ce n'est pas ce que je fais, mais c'est très bien. Pour être clair. Ce type, je trouve qu'il faut un dancefloor qui est cosy. qui n'est pas trop grand. Et le bar, il doit être là, l'espace fumeur pas trop loin, et tout doit être là pour garder, parce que c'est long, jusqu'à 4h du matin, donc très vite, ça peut se déliter. Et l'erreur du bar, elle est fréquente, notamment quand il commence à faire très chaud l'été. Attention à ça, attention à ça. C'est ce que j'appelle des casse-dance-floor. Vraiment, ça peut te casser une soirée.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est un tips important. Donc ne pas s'arrêter après le dessert, ne plus jamais s'arrêter et avoir tout au même endroit, le plus proche possible.

  • Speaker #1

    Dernière question qui était prévue. Quels sont les plus grands défis que tu rencontres dans ton métier ? Que vous rencontrez maintenant avec ton équipe ? Et comment vous les surmontez ?

  • Speaker #0

    Alors... Pour... là je sais qu'il y a beaucoup de pros qui vont écouter ce podcast, qui s'adressent surtout aux pros, donc je pense que tout le monde s'accordera à dire que depuis la fin du Covid, il y a quand même un peu... C'est plus compliqué au niveau de l'attitude des gens. Il y a souvent plus d'attentes, plus d'impatience, plus d'exigences.

  • Speaker #1

    Plus de last minute aussi, non ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Les gens sont quand même... C'est peut-être aussi générationnel. Les gens sont plus dans l'immédiateté, plus dans le... Et puis, maintenant, il y a les plateformes. Donc, je veux dire, tout le monde est un peu expert en musique. Tout le monde veut son petit truc. Donc, nous, en fait, comme on a vraiment cette volonté, même de prendre toutes les demandes en live, c'est quelque chose que... Moi je veux vraiment que mes DJs, n'importe qui peut aller les voir S'il te plaît, tu peux me mettre ça ? Oui, bien sûr ! Dans la bienveillance toujours, mais bon. La bienveillance, malheureusement, c'est des fois un peu compliqué. Les gens avec l'alcool, ça rejoint un sujet. Quand t'es au début, c'est quoi notre réalité ? Faut imaginer ce que c'est de faire 4h, 5h, 6h derrière les platines. On est tout seul face à une armée de gens un peu bourrés, faut être honnête. Souvent. En tout cas un peu éméchés. Et tout le monde supporte pas l'alcool pareil. Je pense qu'il faut l'avoir vécu une fois pour comprendre ce que ça implique de rester calme, de rester zen, de pouvoir prendre toutes les infos qu'on donne, avoir quand même toutes les requests démarrées, les demandes. C'est quelque chose qui est vraiment un travail épuisant. Et du coup, là-dessus, oui, je trouve que ce qui a changé un peu, c'est ça. Les gens sont plus exigeants, plus... Et des fois... des fois les gens sont un peu désagréables donc il faudrait qu'ils fassent des fois un petit peu attention avec l'alcool donc un des challenges c'est ça en fait c'est d'arriver à comme le contexte change un peu c'est de continuer à garder cette attitude de service total et de dévouement total dans le calme et la zénitude si je commence à raconter toutes les anecdotes des choses qu'on vit je pense honnêtement que les gens ne croiraient pas oh bah une alors non non je ne peux pas merci Je peux en dire une peut-être parce qu'elle est drôle et c'est arrivé à Maxime et ça le fera marrer quand on en reparle, je pense que même les mariés si ils nous entendent ça le fera rire

  • Speaker #1

    J'ai envie d'écrire un livre depuis longtemps sur toutes les anecdotes de Presta,

  • Speaker #0

    je vais le faire je te jure je vais le faire Mon grand regret c'est de ne pas avoir mis une GoPro derrière ma tête pendant 5 ans parce que j'aurais pu faire un vidéogag enfin un vidéogag c'est un truc de boomer c'est un vidéogag un bêtisier vidéo en ce moment vous ne connaissez pas vidéo gag j'aurais pu faire un bêtisier vidéo vraiment où les gens enfin ne serait-ce que les chutes de gens en fait les chutes de gens les chutes de gens sur le matériel moi une des anecdotes que j'ai eues les plus ouf c'est que en gros une fois le marié rentre je sais il était 3h15 les gens étaient bien bourrés le marié rentre donc il est cool il est dos à moi il fait champagne sable champagne et il arrose tout le monde devant lui donc dos à moi donc ça allait Et là-dessus, bien sûr, ni une ni deux, il y a un témoin qui se chauffe, prend la bouteille de champagne et il arrive face à lui pour lui répondre. Oui,

  • Speaker #1

    c'est toi qui as tout ton matos, toi.

  • Speaker #0

    Ben, il y a moi. Je me suis fait repeindre tout le mobilier. C'est la seule fois de ma vie que j'ai dû couper le son, en fait. J'ai une grosse marge, mais là, j'étais obligé d'arrêter. J'étais trompé, j'ai eu ma clause. Et surtout, ça a cassé les platines. Donc les gens sont capables de choses comme ça. Et Maximilien, une fois, ce qui était arrivé, c'est que le mari était passé derrière lui. C'était bien beau. Il pitait contre le mur. Je pense qu'il ne tombait plus les toilettes. Donc voilà. Et puis après tout, c'est son mariage, il fait ce qu'il veut.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sûre que le gérant du lieu ou la gérante du lieu...

  • Speaker #0

    Le reste, c'est des maladresses de fatigue, de fin de soirée qui nous arrivent, nous, quand on est un peu tout seul, quand on range. Le reste des anecdotes, on va les garder pour nous parce que c'est aussi un peu l'intimité des gens, quelque part. Mais il faut savoir qu'il y a beaucoup de choses comme ça et qu'un des gros challenges, c'est ça. Et l'autre gros challenge, si, qui me semble plus important. Moi quand je me suis lancé en fait, je me suis dit putain, il y a quand même des gars qui mixent la même chose depuis 30 ans, tu vois, et cloclo et machin, bon, un peu fatigant quoi tu vois. Mais je me dis attention, moi je fais ça, là ça fait 10 ans que je fais ça, en fait je suis proche à un gars en fait. Et je veux dire, on le voit tous qu'aujourd'hui... Tous les vieux qui ne voient pas la société changer. Je parle d'autres sujets sur le féminisme, sur plein de choses comme ça, où on voit que ça ne bouge pas des masses. On se dit, les gars, on se réveille et très vite, il y a un peu des résistances, des choses. Pour moi, pour la musique, c'est pareil. C'est-à-dire, est-ce que j'ai envie de tomber dans le non, mais moi, tu vas voir ce que tu vas voir, la musique, je sais tout Non, on ne sait jamais tout en musique. On sait tout, mais on ne sait rien. La culture populaire, qu'est-ce qui fait danser les gens, c'est très subjectif. Une piste pleine, c'est une piste pleine. Et si c'est... Moi, j'ai rien contre que Jul, etc. Je mets ça tout le temps. On est là pour faire plaisir, en fait.

  • Speaker #1

    Justement, j'allais revenir là-dessus.

  • Speaker #0

    Et le challenge, c'est comment tu continues toujours à faire plaisir aux gens, quel que soit l'époque, le DJ et la foule. Et nous, ce qu'on fait pour ça, c'est une grosse préparation. Donc ça nous aide à ça. Mais ça veut dire qu'il faut remettre ton titre en jeu à chaque fois, un mix de soirée, c'est ça. Tu remets ton titre en jeu à chaque fois. Et il n'y a qu'un seul verdict, c'est le nombre de personnes qui dansent une fois de plus. Donc voilà, les gens disent Oh, c'est nul Mais là, les gens, ils dansent en fait, ils sont tous à fond. Et une piste qui se vide, ce n'est pas bon signe. Donc le but, c'est de faire kiffer les gens avant de se faire kiffer. Pour moi, c'est la base de ce métier. Je sais que beaucoup de gens ne sont pas d'accord avec ça une fois de plus. Je considère que cette approche-là n'est pas la même en mariage que pas en mariage. Quand tu mixes tes artistes, les gens viennent pour toi, là tu proposes ce que tu veux, c'est toi, tu vas les emmener vers tel ou tel truc et tout. Mariage, je pense qu'on est là quand même pour donner du plaisir aux gens et respecter un cahier des charges. Après évidemment, il y a des choses qui se recoupent des fois, on va être particulièrement sensible à la playlist parce que c'est des choses qui nous touchent et qu'on aime, mais ça ne doit pas être un des critères. Ça ne peut pas l'être quand on enchaîne les mariages tous les week-ends, ce n'est pas possible, ça ne peut pas coller.

  • Speaker #1

    Et donc, tu n'as pas de blacklist à toi, c'est plus la blacklist des mariés toujours ?

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai aucune blacklist. Et même tout à l'heure, je parlais de trois trucs qui peuvent encore paraître ringards et tout, mais on s'en fout, c'est ça que les gens veulent. Et puis, on le met en fait. Et puis, en fait, il y a ringard et ringard dans le sens où il y a des choses, c'est une question d'horaire. Enfin, tu vois, je veux dire, qui n'a pas trippé sur une compagnie créole à 4h10 du matin ? Je veux dire, à un moment donné, ça fait marrer, c'est cool, c'est des souvenirs en fait. Le truc dans les trucs kitsch, c'est qu'il faut que ce soit ton truc kitsch. pas celui d'un autre en fait et pour moi la force d'un truc il est là mais que des maras je suis pas du tout anti-connemara le DJ de mariage qui dit qu'il l'a jamais mis il ment on le met une fois sur trois faut être honnête avec les gens, tout dance police qu'on est on met encore et moi j'ai pas de problème avec ça, ça vous fait kiffer mais en fait, est-ce que tu kiffes ou est-ce que tu kiffes pas et nous on est là pour te faire kiffer c'est juste ça en fait c'est la blague du kiff ouais mais après ce que j'aime bien aussi avec ça c'est que souvent les gens par rapport au truc quiche ils disent ah on a des trois trucs mais c'est un peu qu'il me sait pas grave le but c'est de mettre vos trucs quiche tu vas être sous le vent Céline Dion-Garros ou tu vas plutôt être team Mano ou team Camaro ou les trois je prends des exemples comme ça mais il y en a plein d'autres des fois on a des trucs de ouf en fin de soirée tu vois Je sais pas, ou les corons, ou quand t'en as des dans soi, ou... Enfin, tu vois, le but, c'est ça, c'est... Ça rejoint la personnalisation aussi, d'ailleurs. C'est comment tu fais kiffer les gens. Donc, l'enjeu, pour moi, pour finir à répondre à la question globale, c'est comment tu t'adaptes toujours pour que ça marche toujours, quoi. Pour rester dans la course. Voilà, parce qu'aujourd'hui, ça bouge vide. Aujourd'hui, tout le monde a un peu une expertise en musique, quoi. Tout le monde a Spotify, tout le monde arrive avec une liste de 30 morceaux. Genre, mais mets-moi ça, en fait.

  • Speaker #1

    C'est bon,

  • Speaker #0

    pas besoin de DJ ? C'est pas si simple. Ouais, je peux faire une petite parenthèse là-dessus. Beaucoup de gens nous contactent. Souvent, les gens disent on n'a pas besoin de DJ Je peux quand même alerter la population sur le nombre de mails qu'on reçoit de gens. On pensait ne pas avoir besoin de DJ, puis quand même aujourd'hui, on se rend compte de le nombre de mails que j'ai reçus qui commencent comme ça. Donc ne vous trompez pas de combat. Avoir un interlocuteur pour la musique, c'est bien. Et si vous êtes exigeant, trouvez quelqu'un. dont vous sentez qu'il a l'écoute de vos exigences. C'est-à-dire qu'à un moment donné, si tu as dix morceaux que tu n'as pas à ton mariage, il faut que ces dix morceaux soient toujours dans la playlist. C'est comme ça. Moi, j'estime que c'est important.

  • Speaker #1

    Allez, on va passer aux questions que je ne t'ai pas envoyées parce qu'on a déjà bien avancé sur l'horaire. Ton dernier coup de cœur mariage ?

  • Speaker #0

    Dernier coup de cœur mariage ? On va dire un lieu, c'est un lieu qui s'appelle le Domaine de Tourieux à la sortie de Lyon, qui est vraiment un super endroit où on va assez régulièrement. Donc ça, c'est vraiment un coup de cœur lieu que j'ai eu. Parce que souvent, en fait, nos contraintes ne sont pas les mêmes que les autres prestataires. Et souvent, nous, il y a des choses qui sont très pratiques pour nous, mais qui ne le sont pas forcément. Ils ne sont pas intéressants pour nous, mais que tout soit un peu pas trop éloigné, par exemple, qu'il y ait des alimentations électriques un peu partout, qu'il y ait des abris aussi, c'est-à-dire des plans B qui sont toujours un peu un stress pour nous. Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui nous demandent souvent est-ce qu'on va faire le dance floor dehors ? Ça c'est un DJ, il reçoit ça, il est en PLS parce qu'il se voit déjà sous l'orage à déposer le bilan. Donc voilà, ça c'est des choses comme ça. Donc coup de cœur, domaine de Tourieux pour inciter un. Il y en a plein d'autres, on voit régulièrement qu'on adore les domaines des sapères à Chambéry, la Factory qui est un des lieux où on va souvent aussi à Tisier-les-Bours, la Cour d'Orient, il y en a plein d'autres. Coup de cœur, photographe. Je vais citer Marion Brunel, qui est vraiment, à Lyon, pour moi... Je l'adore. Ouais, super belle personne. Elle est déjà venue. Ouais, et puis ça me rappelle beaucoup aussi les photos que faisait Chloé. Oui. J'aime bien, moi, tout ce qui est un peu photographie, on va dire timeless, un peu, quoi. Donc j'aime beaucoup son travail. Vraiment une fille géniale. et haute coup de cœur, ambiance et saveur en traiteur aussi, qui sont des gens qu'on voit régulièrement et qui sont vraiment chouettes.

  • Speaker #1

    Ça me donne des idées de podcast.

  • Speaker #0

    Ouais, après je peux citer la Valergue aussi dans le sud, mais on y va moins maintenant quand même dans le sud-sud. Mais souvent on croise la Valergue, il faut les citer, elles sont incroyables ces traiteurs, c'est dégoûté. Ah ouais, c'est genre... C'est la classe. Pour moi, les traiteurs, c'est souvent la manière dont ils traitent les prestats qu'on va voir un peu de quel bois ils se chauffent. C'est vrai que ça, c'est les gens, par exemple, à qui il n'y a zéro souci de ce côté-là.

  • Speaker #1

    Wedding planner ?

  • Speaker #0

    Wedding planner, oui. On travaille souvent avec MC2 et Didet, qui sont dans les grosses agences. Ce sont des gens qui bossent bien et qui en bossent souvent. Je vais citer aussi... Je suis un peu sec là-dessus. C'est bien.

  • Speaker #1

    La plupart des gens, je leur demande un coup de cœur, ils m'en donnent un. On ne va pas. C'est déjà très bien.

  • Speaker #0

    En couple photo-vidéo, peut-être. J'aime bien aussi en citer des bons. Je vais citer quand même les chouchous historiques. Les queer-kicks. Qui sont des amis et qui sont quand même devenus une référence. Il faut quand même saluer leur parcours qui est incroyable.

  • Speaker #1

    Jérémy et Béa, vous êtes toujours les bienvenus ici.

  • Speaker #0

    Il y a aussi la paire de cerises dans le coin qu'on aime beaucoup. Et pour en citer des jeunes qui sont là depuis un peu moins longtemps mais qui sont cool, c'est les margoulettes. Pour citer des locaux, ouais, ouais, très bien. Il y a aussi les abords sauvages qui sont top aussi. Et au niveau des autres, je pourrais en citer une, parce qu'il y en a des milliards. Je m'excuse, je pourrais toutes les citer tellement il y en a plein qui bossent bien. Pour en citer une récente que je ne connaissais pas, Anne C. Wedding, vraiment. Oui,

  • Speaker #1

    c'est une de mes coachées.

  • Speaker #0

    Voilà, qui avait fait un boulot formidable sur les dernières dates qu'on a eues. Donc là, salut. Je salue aussi toutes les autres à qui on travaille souvent. Pauline Michel de Prenouédy, des gens comme ça à qui on travaille souvent.

  • Speaker #1

    Yes,

  • Speaker #0

    Pauline Michel. Certaines de Didet et d'MC2 à qui on travaille souvent aussi. Je pense à Justine, Cécile, par exemple, de Didet. Estelle, évidemment, d'MC2 à qui on travaille encore souvent. et toutes les filles qu'elles ont brillamment formées pendant toutes ces années. Et ensuite, qu'est-ce qui reste dans les prestats de mariage ? En fleurs, on peut citer Mademoiselle à Lyon, qui est quand même super. Ah oui, quand même en make-up, on ne peut pas citer Billy Clyde à Lyon. C'est la base ! C'est vrai,

  • Speaker #1

    je ne l'ai pas invité encore.

  • Speaker #0

    En make-up, Billy Clyde, bien sûr. On ne cite plus en make-up.

  • Speaker #1

    Maintenant que t'es obligé Virginie

  • Speaker #0

    Maintenant qu'on a parlé de toi Je peux citer en wedding planner Y'a Mélanie Orsini aussi qu'on a eu récemment Je la salue parce qu'on a fait son mariage à elle justement récemment Donc on a fait Non seulement on a déjà bossé ensemble Donc je la salue parce que c'était le mois dernier Ça marche

  • Speaker #1

    Ok et alors j'allais te dire ton dernier coup de gueule

  • Speaker #0

    Alors dans les coups de gueule, qu'est-ce que je pourrais citer ? Je peux peut-être donner deux exemples. Nous, c'est vrai qu'on fait beaucoup une vraie préparation sur mesure. Donc c'est vrai que les gens payent quand même un service de préparation. On n'est clairement pas les moins chers, je le sais. Mais par contre, ça inclut une grosse préparation en amont. Donc c'est vrai qu'il faut que les gens jouent le jeu. Et c'est vrai que souvent, en fait, on se casse le cul, on fait des documents. Moi, j'ai un logiciel en plus. Donc ils ont un logiciel, ils peuvent se connecter, ils peuvent rajouter les musiques, ils peuvent importer via Spotify. Donc c'est quand même vraiment complet. Tu vois,

  • Speaker #1

    si tu n'as pas dit ça dans ton expérience client, c'est important.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, c'est un petit tips, je le garde un peu pour moi. Et en fait, ce truc-là, des fois, c'est fou parce qu'on voit des gens, je veux dire, quand tu as signé un an à l'avance, bon, c'est quand même bien de mettre du contenu, c'est quand même pas très compliqué, c'est ludique, et on est toujours là, et en fait, souvent, les gens ne lisent pas, en fait. ils ne lisent pas ce qu'on leur envoie. C'est vrai que c'est dommage parce qu'il y a plein de conseils, il y a plein de trucs, c'est le fruit d'années d'expérience qu'on essaie de compiler dans des documents quand même pas trop longs parce qu'on sait que les gens n'ont pas non plus que ça à faire. Et c'est dommage des fois juste de ne pas prendre le temps d'exploiter à fond quelque chose que tu as payé en fait, un service, tu vois. Et donc des fois on arrive et on n'a pas assez de matière musicale à travailler pour essayer vraiment de scanner les goûts des gens à l'avance et c'est dommage. Et en plus, derrière, le jour J, tu vas dire, ça, ça, bah ouais, mais on devrait les préparer, tu vois. Donc ça, c'était, voilà, c'est pas un coup de gueule, mais c'est juste, c'est dommage, quoi, parce que c'est un peu frustrant de mettre des outils et qu'ils soient pas bien exploités. Et à contrario, bah, des fois, j'ai des gens qui mettent beaucoup trop de choses, c'est-à-dire que, bah, pareil, ils lisent pas les trucs, on leur dit, bah... Le but c'est de ne pas avoir... Je sais pas, dans une soirée tu vas mixer 80, 120 morceaux selon si t'es chaud, si t'enchaînes vite, si tu laisses les morceaux en entier ou pas, tu vois. Peut-être un peu plus selon les DJs, mais selon la durée. Mais voilà, donc envoyer 300 morceaux ça sert à rien à votre DJ, les enfants. Déjà 15-20, indispensable, c'est bien. Mais bon, quand on dit 15-20 et qu'on nous en met 80, ben 80 c'est une soirée complète. Donc en fait, le but c'est de comprendre l'essence de ce que vous aimez. Donc trop c'est pas bien, pas assez c'est pas bien, et vous juste écoutez nos conseils. On est là pour vous aider, on a une grosse expérience là-dedans, on dit pas qu'on sait tout, mais on sait quand même de quoi on parle. Voilà, ça reste de la préparation, après il reste la vraie vie de jour J. Donc ça c'est coup de gueule, et puis l'autre coup de gueule il peut être un peu général, alors je vais pas du tout citer... Préstateur, vigilance quand même sur l'accueil des prestats, c'est un problème qui est récurrent. Sur le fait qu'on mange, qu'on ait un endroit pour se poser, pour manger. Je pense que pour moi, c'est essentiel. Et c'est souvent encore un peu problématique.

  • Speaker #1

    Un plateau froid dégueulasse, où tout a le même goût. Le fromage a le même goût que la viande.

  • Speaker #0

    C'est quand même de plus en plus rare. Et je pense qu'il y a une confusion avec le plateau prestataire. C'est quoi un repas prestataire ? Je ne sais pas, il y a 100 repas à table. Je pense qu'ils en ont toujours quelques-uns en plus. Après, je ne veux pas rentrer là-dedans parce que je ne connais pas non plus trop le métier. Je ne veux pas m'attirer des foudres ou quoi. Mais voilà, je pense qu'il y a quelque chose à creuser en tout cas là-dedans pour que ça se passe bien. Et pour un dernier coup de gueule, je ne sais pas où les invités sont. Il doit y avoir forcément des trucs par rapport aux invités, je pense. Le coup de gueule, c'est que quand je vais dans un mariage et Dieu sait que j'aime la musique, je ne me vois pas aller poncer le DJ toute la soirée pour qu'il me mette un morceau. Et en fait, il y a des gens qui sont extrêmement insistants toute la soirée. Et en fait, je ne comprends pas. Des fois, je ne comprends pas en fait. Parce que moi, je ne sais pas, si je vais à un mariage, le but, ce n'est pas de m'approprier l'ensemble de la playlist. J'imagine que les mariés ont préparé, qu'ils ont des trucs. Donc voilà, quand ça me plaît, je vais danser. Si ça me plaît moins, je vais peut-être aller faire autre chose. Je ne vais pas commencer à aller poncer le DJ toutes les trois minutes parce que je n'ai pas ce que je veux. Ce n'est pas mon mariage en fait. Donc c'est le seul truc qui m'étonne un peu des fois. En fait, ça rejoint ce que je disais un peu tout à l'heure sur le changement d'époque. dont on veut tout tout de suite maintenant, peut-être pas là en fait. Voilà, c'est un petit coup de gueule par rapport à ça des fois, où nous ça ne nous aide pas, et ça nuit grandement à la qualité de la prestation, parce qu'en fait quand on a trop de demandes, trop de trucs, on essaye de satisfaire tout le monde, et en fait, il faut être honnête, ça nous fait perdre la ligne directrice qu'on avait mis quand même longtemps à bâtir avec les mariés. Et voilà, donc aidez-nous, et voilà, soyez raisonnables dans vos demandes, dans leur nombre.

  • Speaker #1

    C'est clair. Allez, dernière question en trois. Pour les boomers, c'est un peu pyramide. C'était à quel âge la pire période de ta vie ?

  • Speaker #0

    Oui, les pires périodes, comme tout le monde, je pense que l'adolescence, ça paraîtait un truc méga fun. Oui, parce que je ne faisais pas encore de la musique. C'est ce qui m'a beaucoup sauvé. C'est ça qui t'a aidé. Oui, bien sûr, à prendre confiance en moi, bien sûr. Donc ça, cette période-là, et puis je pense quand même la fin de ma période professionnelle d'avance, avant moi, reconversion, j'étais dans mon bureau d'ingénieur, j'avais plus de sens à mon boulot, et j'ai photographié ce moment vraiment à la fin, j'étais malheureux à mon boulot, j'y allais, j'ai dit ok, là tu vas partir faire quelque chose de très dur, tu vas quitter une vie confortable pour aller créer ta boîte et partir dans d'autres dangers, rappelle-toi bien. Ce moment-là, où tu es complètement à bout psychologiquement, parce que tu n'es plus heureux dans ta vie, et je me suis dit, rappelle-toi bien de ça, parce que ça va être dur aussi ce que tu vas faire, mais rappelle-toi, parce que ne plus aller au bureau les lundis matins, c'est quand même quelque chose dans sa vie, c'est quand même une grosse étape, et je bénis le ciel d'avoir fait ce choix, mais il faut être honnête, ce n'est pas très difficile, il y a plein d'autres inconvénients. Là, j'ai à nouveau des week-ends depuis. Depuis quelques mois, et ça ne m'était pas arrivé depuis... Il faut être honnête, je n'ai pas de week-end depuis 10 ans, donc il faut que les gens incorporent ce que ça signifie quand même, souvent quand tu as une vie, on va dire, entre guillemets, salariée la semaine. Donc tu es tout le temps décalé surtout. Donc voilà, cette période-là, je suis content qu'elle soit finie, la fin de cette période professionnelle-là. et voilà et aujourd'hui je suis très heureux et qu'est-ce que tu dirais à Vincent de l'époque dans les deux cas avec le recul que t'as maintenant sur ta vie j'avoue quand même parce que moi je suis quelqu'un qui est vachement quand même dans la nostalgie dans les trucs et le faux mot tout ça et donc si je retournais quand même à 14 ans je dirais arrête tout, fais de la musique et fais que de la musique toute ta vie, genre artiste quoi genre joue, fais que ça, que ça, que ça

  • Speaker #1

    Oui, mais si tu n'étais pas passé par ces moments-là...

  • Speaker #0

    Mais ça, c'est... En vrai, c'est... Voilà, exactement. En vrai, la vie, on n'en a qu'une. Elle est très bien comme ça. Et c'est qu'elle devait être comme ça. Mais voilà. Si j'avais un truc à dire à moi jeune, c'est ça. Et surtout, le mois d'il y a 10 ans, je dirais, vas-y, mec, ça va être génial. Tu vas faire des rencontres géniales. Tu vas faire ce que tu kiffes. Ce sera un bon choix. Donc, vas-y.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que tu dirais à Vincent dans 10 ans ?

  • Speaker #0

    Je lui poserais quelques questions pour savoir si ce n'est pas devenu un vieux con déjà, parce que ça, c'est un truc qui me hante. Surtout pas, voilà, je pense qu'il faut vraiment rester dans son époque. Et souvent, la musique, c'est souvent un truc. C'est comme les DJs, c'est comme les photographes, les trucs. C'est un métier qui existe depuis toujours. Donc tout le monde a sa sauce, tout le monde a son expérience, tout le monde a sa vision, en fait. J'espère que je ne dirai jamais c'était mieux avant c'est tout. ok trop bien merci beaucoup merci à toi Magali pour l'invitation t'es très intéressant comme d'habitude et puis ça va aider plein de monde je fais un dernier appel, vous êtes professionnel DJ vous aimez mon travail notre travail et mon travail on recherche toujours nos nouveaux talents je prends peu de nouveaux talents mais si tu te sens chaud même t'as déjà lancé, t'es déjà DJ de mariage un peu professionnel et tu veux rejoindre une équipe où tout est déjà bien installé merci

  • Speaker #1

    écris-moi tu cherches à développer les autres régions ?

  • Speaker #0

    je cherche toujours à développer moi je sais pas j'ai rien à dire sur le sujet pour l'instant ok ça marche merci beaucoup Vincent, à bientôt je t'en prie, salut

  • Speaker #1

    et voilà le gang j'espère que cet épisode t'aura plu autant qu'à moi et que tu auras appris plein de choses si c'est le cas partage-le sur Insta en nous taguant dancepolice djs et moi ça nous fera trop trop plaisir et bien sûr tu le sais maintenant tu peux aussi mettre 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify à Wedding Divan c'est ce qui m'aide le plus à faire connaître le podcast un immense merci à toi et à très vite pour le prochain épisode

  • Speaker #0

    Et...

Description

Hello Hello le gang ✌️

J’espère que tu vas bien !


Aujourd’hui, je reçois Vincent le fondateur de l’entreprise de DJ Dance Police pour cet épisode riche en partage !

C’est le métier le plus méconnu du mariage selon moi et c’était important de le mettre à l’honneur !

C’est parti pour l’épisode du jour !



🎧 Montage réalisé par : @intothewavesstudio 

✨ Le Wedding Divan : @leweddinggang


Présentation de l'invité du jour :

Vincent Béchet, cool kids des années 80, biberonné aux clips de MTV a décidé de donner naissance en 2014 à Dance Police, un service de DJ nouvelle génération, en rupture avec certains codes trop classiques du DJ traditionnel. Après une première vie en tant qu’ingénieur dans l’agroalimentaire, ce musicien passionné a souhaité partager sa culture musicale et son goût de l’événementiel en créant sa propre société.

Dance Police, qui regroupe aujourd’hui 4 DJ et une directrice administrative (ex WP), se place en tant que précurseur d’une nouvelle génération de prestataires, qui dépassent le simple rôle de DJ. Guidée par l'envie de proposer des évènements uniques, la team propose des prestations personnalisées, sans animation micro, avec sérieux, rigueur et fun !

Ils prennent aujourd’hui le parti de se fondre dans les événements corporate et privés auxquels ils participent, afin de ne pas en être le centre ! C’est pourquoi ils proposent des prestations globales comprenant coordination, éclairage en accord avec les goûts et le lieu de leur clientèle, location de décorations lumineuses, Bar à vinyles ou encore blindtest ou groupe de musique.

Son compte Instagram :@dancepolice_djs
📷 Crédit Photo : Chloé Lapeysonnie

🎧 L'épisode t'as plu ? ⭐

Pour me soutenir, laisse moi 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast ! Merci ! ...........................................................................................................................................................................


Hey ! Moi, c'est Mag 👋 Je suis coach pour les professionnels du mariage qui (re)lancent leur activité 🚀 

Je t'aide à prendre confiance🔥, à remplir tes saisons 👰🏻🤵🏻 et à devenir une référence 👑grâce à mes formations et coachings sur-mesure !

Rejoins moi sur Insta !   ✌️

XOXO 💋   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue dans Wedding Divan, le podcast dédié aux pros du mariage. Je suis Magali Zarka, formatrice du Wedding Gang, officiante de cérémonie laïque et ancienne wedding planner avec plus de 100 mariages à mon actif. Si tu es entrepreneur dans le milieu du mariage ou que tu souhaites te lancer, ce podcast est fait pour toi. Comment réussir, comment se démarquer et surtout, comment durer dans le mariage ? Autant de questions auxquelles nous répondrons ici, via des interviews sans tabou de prestataires de mariage ou qui peuvent t'aider à améliorer ton business. On y abordera leur parcours, leurs réussites et leurs erreurs aussi parfois. Je partagerai également avec toi tous mes conseils, astuces et outils pour te donner un accès direct à la réussite dans le Wedding World. Allez, pose-toi dans ton canapé, écoute-nous dans ta voiture ou même en faisant la vaisselle et surtout abonne-toi pour ne manquer aucun épisode. Hello, hello le gang, j'espère que tu vas bien. Aujourd'hui, je reçois Vincent, le fondateur de l'entreprise DJ Dance Police pour cet épisode riche en partage. C'est le métier le plus méconnu du mariage selon moi et c'était important. de le mettre à l'honneur. C'est parti pour l'épisode du jour. Hello Vincent, bienvenue dans Wedding Divan. Ça me fait trop plaisir de t'accueillir depuis le temps.

  • Speaker #1

    Salut Magali, ben grave, depuis le temps qu'on en parle, effectivement. Je suis ravi aussi d'être là. Il a fallu quasiment dix ans.

  • Speaker #0

    Peut-être pas pour le podcast, mais ça fait bien un an et demi qu'on en parle quand même de ce podcast, de cet épisode. Écoute, on a eu franchement l'occasion de travailler plusieurs fois ensemble et ça a toujours été... J'allais dire, ouais, parfait, en fait. Rien à dire.

  • Speaker #1

    Wow, carrément !

  • Speaker #0

    Bah ouais, il faut dire les choses quand c'est vrai. Et je n'avais pas encore reçu de DJ ici. C'est pour ça que j'ai attendu si longtemps, parce que je trouvais ça très, très normal que ce soit toi qui vienne.

  • Speaker #1

    pour le premier je suis prêté, merci beaucoup Magali pour l'invitation en tout cas,

  • Speaker #0

    merci beaucoup avec plaisir et du coup pour les personnes qui ne te connaissent pas est-ce que tu peux présenter un peu ton parcours comment tu es devenue DJ et surtout à la tête de Dance Police maintenant

  • Speaker #1

    Ok, je ne fais pas le parcours scolaire, c'est bon ? Ou tu veux que je commence où ?

  • Speaker #0

    Ça dépend, ça dépend. Si c'est intéressant à savoir dans ton parcours, oui.

  • Speaker #1

    Je vais essayer de faire rapide. Mais mon parcours, je pense qu'il est quand même un petit peu atypique. À la base, j'étais quand même dans un parcours scolaire, on va dire, un peu poussé. J'ai fait les classes préparatoires scientifiques. J'étais diplômé, j'étais ingénieur en agroalimentaire. Voilà, pour être honnête. Claire, pendant 10 ans en fait, mes 23 ans, mes 33 ans en gros, j'ai travaillé en tant qu'ingénieur agroalimentaire dans des grands groupes. Voilà, j'étais ingénieur de production. Et voilà. Et souvent on me dit, mais t'es ingénieur dans la musique. Non, j'étais ingénieur dans l'agroalimentaire. Donc c'est vraiment un autre parcours, un autre cursus, mais qui m'a quand même apporté de belles choses parce que je manageais quand même du personnel avec des responsabilités. Donc c'est vrai que c'est... C'est une partie de ma vie que je ne renie pas du tout, que j'ai beaucoup aimé. Mais en même temps que ce parcours-là, j'étais déjà musicien dans des groupes. Je tournais dans des groupes de rock. J'ai eu un groupe notamment pendant plus de 7 ans. Et après ce groupe-là, je me suis retrouvé à Paris. Là, j'ai été musicien pour un autre artiste. J'étais guitariste pour lui. J'étais vraiment dans le milieu de la musique à Paris. C'est là que j'ai rencontré Chloé Lapessoni, une photographe, qui faisait à la base elle aussi du live, de la photo de live, et elle s'est mise au mariage, bien avant moi. Elle s'est retrouvée dans ce qui est devenu, on s'accordera à dire que c'est le mariage alternatif, le nouveau type de mariage, plus bohème chic, campagne, etc. C'était vraiment les débuts de ces choses-là, avec la mariée au pied-nu. Tout ce mouvement un peu qui s'était mis en marche. Et donc c'est là que ça a un peu fait tilt via Chloé qui m'a dit Je pense que ce serait bien de proposer quelques autres alternatifs en DJ de mariage. Et c'est un peu là que ça fait tilt. Moi j'étais déjà DJ et musicien, donc j'avais vraiment... Plein de connaissances musicales et vraiment généralistes. J'aime vraiment la musique au sens large et tous les styles. Et comme j'arrivais en bout de phase un peu sur ma vie professionnelle d'ingénieur, ça a fait tilt et pareil en tant que musique live. J'ai essayé beaucoup de choses, mais ça n'a jamais percé autant que je voulais. Donc, un carrefour s'est mis. J'ai dit, voilà, plus reconversion. Et donc ça a fait tilt et c'est là qu'est apparu Dancepolice, le fait d'essayer de proposer une offre un peu alternative chez les DJ de mariage. C'est vraiment venu de ça. Et donc ça a commencé, ça va faire 10 ans en juillet.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça, j'ai vu naître Dancepolice, mon dieu je suis vieille !

  • Speaker #1

    On est mieux, Magali.

  • Speaker #0

    Je me souviens de ça. Petite parenthèse sur Chloé, avec qui j'ai fait un mariage, et quel mariage ! Et honnêtement, quelle déception le jour où j'ai appris qu'elle arrêtait le mariage, parce que pour le coup, c'était une de mes photographes préférées. Mais bon, je sais que le continu...

  • Speaker #1

    a bien travaillé sur ma couture. Elle fait d'autres choses maintenant, mais c'est vrai qu'il faut rendre quand même à César. C'est vrai que je n'aurais pas forcément eu l'idée d'aller dans ce créneau-là. Et en fait, c'était génial parce que pour moi, ça me permettait quand même d'être dans l'entreprenariat, d'être quand même dans la musique et faire ce que j'ai toujours aimé, c'est-à-dire faire kiffer les gens avec la musique, quelle que soit la manière. Et là, en plus, moi, j'ai besoin un peu de mentaliser des choses, de créer des choses. Et vraiment, je trouvais que là, il y avait vraiment... tout un truc un peu vierge, il me semblait en tout cas, dans une proposition alternative chez les DJ de mariage. Donc c'est vraiment comme ça que c'est né. Et le nom aussi d'ailleurs, je trouve, a donné quand même une petite touche un peu originale tout de suite. La Dance Police. Je ne sais pas si tu veux un peu d'historique sur le nom.

  • Speaker #0

    Mais vas-y, vas-y. J'allais te demander aussi, qu'est-ce que tu appelles alternative ? Parce qu'il y a alternative maintenant et alternative il y a dix ans.

  • Speaker #1

    mais alternative il y a 10 ans ce qui a vraiment donné le voilà le dance police moi ça venait vraiment du constat parce que Chloé justement elle venait des mariages à chaque fois en me disant c'est dingue quand même c'était un mariage avec beaucoup de budget parce qu'elle faisait des mariages à bon budget et en fait quand même régulièrement voilà les gens dansaient pas ou dansaient pas tout le temps ou des fois même la mariée en pleurs parce qu'elle voulait deux morceaux qu'elle avait pas je comprenais pas en fait j'y mets on il faut demander ce qu'ils veulent et essayer de s'arranger pour le mettre et donc c'est là que ça a fait tilt nous la dance police c'est à dire que si il n'y a personne qui danse la dance police arrive et les gens vont danser le nom est venu de ça et il faut être honnête le nom est un peu venu de Chloé aussi donc je vais encore rendre à ce qui est à César merci Chloé oui merci Chloé bien sûr Voilà, et Dance Police, c'est vrai que moi, j'aimais bien parce que je crois que ça changeait déjà un petit peu. Je crois que ça dénotait un peu et j'aimais bien. Donc, la Dance Police, on est parti là-dessus et voilà l'histoire.

  • Speaker #0

    Donc, ça, c'était le nom. Et donc, du coup, l'alternative, c'était parce que c'est vrai que même encore aujourd'hui, les DJ, il y en a quand même. Alors, on va peut-être s'attirer des foudres.

  • Speaker #1

    Non, je pense pas. En fait, je pense qu'il en faut pour tous les goûts, vraiment. Je pense pas faire non plus quelque chose de révolutionnaire. Je pense juste qu'à l'époque, c'était juste, quand je suis arrivé, le fait de faire quelque chose de sobre et de faire quelque chose surtout sans animation micro. Donc ça, je pense que c'était vraiment à l'époque ce qui dénotait. Et après, il y a ne pas le faire, mais surtout revendiquer que tu le fais pas. Et ça, c'était plus compliqué parce que même au début, on me disait, mais comment tu vas faire ? Je vais voir les gens. Comment tu vas les appeler dans la salle ? Je dis, on va laisser parler la musique. En gros, je vais faire comme ça et ce sera mon truc. J'ai très vite vu quand même qu'il y avait du répondant chez les clients, que beaucoup de clients venaient me voir pour ça, parce qu'ils avaient une sorte de garantie de sobriété. C'est un peu là-dedans que je me suis engouffré et j'ai fait le reste avec. C'est-à-dire que souvent, le matériel DJ, ce n'est pas très joli. Donc, je me suis dit comment on peut faire pour rendre le truc joli. Donc pas de pont de lumière, du mobilier en bois, j'ai essayé de travailler avec des menuisiers, des choses comme ça, pour avoir un mobilier qui est joli. J'ai pris un parti pris aussi, pareil qui était risqué, mais de ne faire plus de couleurs. Moi j'aime bien le blanchot, et donc j'ai fait tout ce que j'ai pu pour avoir une installation en blanchot. Et c'est ce qui a défini un peu l'identité tout de suite, cette sobriété, le fait de ne pas parler au micro.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Justement, ça faisait partie des questions que j'avais. Tu as aussi été le premier à introduire les barres à vinyle en France. Est-ce que ça a fait partie aussi, j'imagine que ça a fait partie aussi de ton identité ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    Comment tu as créé cette identité ? Comment tu as trouvé cette identité ?

  • Speaker #1

    Le bar à vinyle, ce n'est pas venu tout de suite. Parce que j'ai eu d'abord toute cette réflexion dont on parlait avant, de sobriété, d'attitude. Et donc après, j'ai commencé à faire des mariages. J'en ai fait beaucoup, beaucoup, beaucoup tout seul. Développer mon expérience, ma manière de faire, d'aborder un peu, et je pense qu'on en reparlera un peu, toutes les étapes du mariage. Et on va dire un peu une expertise pour faire du sur-mesure avec les mariés. Et ensuite, le bar à vinyle, c'est vraiment venu pour être tout à fait... Le plus transparent là-dessus, c'était au moment d'une de mes premières loves, etc. Où moi, là, j'étais allé à quelques soirées, parce qu'à la base, je n'étais pas forcément dans la culture vénile. Moi, je suis né en 80, donc c'est vrai que la culture vénile, je l'ai connue plutôt quand j'étais très jeune. Donc moi, j'avais mes disques, etc. quand j'avais plutôt 5 à 10, 15 ans. Je suis né en 80, moi, je vais avoir 44 ans à la fin de l'année. Et donc, j'étais vraiment dans le vinyle petit. Et après, je suis un enfant des années 90 surtout, donc le vinyle a disparu, j'étais la cassette, le CD, le CD surtout, mais j'ai connu la cassette, j'ai même mixé sur cassette étant petit, dans mes premières soirées que j'animais au camping, quand j'avais 10-12 ans avec mon père, et le barabine, donc c'est vraiment pour ce salon où là j'étais vraiment, j'avais vu des DJs vinyle, alors plutôt j'ai découvert le vinyle via les soirées électro, donc c'est vraiment quand j'ai commencé à... J'ai vraiment allé beaucoup en soirées électro, etc. J'ai vu qu'il y avait des DJs qui étaient en full vinyle et ça m'a complètement fasciné. Donc moi, je n'y suis pas venu par la culture du hip-hop, qui est quand même la base des gens qui font du vinyle et qui scratch. Moi, j'y suis venu par l'électro. Et donc, j'ai commencé à mixer là-dessus et je me suis dit que ce serait génial quand même si les gens pouvaient à un moment donné, on va mettre les disques, ils vont choisir. Et comme j'étais dans ce trip de vraiment mettre ce que les gens veulent, c'est venu naturellement, je me suis dit je vais mettre des bacs de disques. Les gens vont choisir, mais à la base c'était pour un salon. Donc c'était au Salon Levecetera de 2015. Et donc là j'ai artalé mes platines vignes, j'ai mis mes bacs de disques, et j'ai dit aux gens franchement, allez-y, choisissez, je les mets. Et en fait, ça a rendu taré les gens tout de suite. Ils se sont dit, c'est génial et tout. Et donc, ça n'a fait qu'un tour, Barreville. Comme c'était la mode des barres un peu à tout à l'époque, Barrebonbon, c'est ça, tu connais. Et donc, du coup, le truc est venu quasiment instantanément. Et voilà, j'ai lancé le Barreville comme ça et j'ai commencé à faire cette animation, on va dire assez simplement, en posant simplement les platines sur une table avec des bacs de disques. C'est une idée qui a été assez puissante parce qu'elle s'est répandue assez vite dans le milieu. Il y a eu très vite de belles installations qui ont été faites. Je me suis dit que je devais me passer une vraie installation. Je suis allé voir mes menuisiers et on a développé un joli meuble qui permet d'avoir les disques tournés vers la jambe, d'avoir une installation qui est jolie. et qui allie quand même une certaine solidité et fiabilité, parce que l'événementiel, c'est quand même monter, démonter tout le temps. Donc voilà, il y a des contraintes. Je ne vais pas m'étaler là-dessus, ce n'est pas le sujet. Mais voilà comment c'est né. Et après, moi, j'avais déjà une grosse collection de disques. Je continue à collectionner. Donc aujourd'hui, je dois être à, je ne sais pas, à peu près 1500, 2000 disques. Et entre ce que j'ai récupéré, ce que je dis, que j'en achète encore tous les mois, j'adore avoir les nouveautés, on vit une époque incroyable sur le vinyle, il n'y en a jamais eu autant de disponibles. Donc voilà, il y a un vrai engouement des gens, il suffit d'aller à la FNAC ou n'importe quel disquaire, voir qu'il n'y a plus que ça, on ne voit quasiment plus les CD. Je ne sais pas combien de temps ça durera, comme c'est du plastique. Mais voilà comment j'ai lancé tout ça et aujourd'hui j'ai deux barres à vinyle. Et c'est quelque chose qu'on fait très souvent. A la base il a été quand même pensé pour les cocktails de mariage. C'est pour ça que le mariage a été une bonne occasion parce que je voulais vraiment une alternative pendant le cocktail. Pour moi à la base c'était pas quelque chose de designé pour un autre moment. Mais je l'ai vraiment pensé pour le cocktail de mariage. Souvent en alternative aux groupes de musique d'ailleurs parce que souvent les gens qui veulent pas forcément des groupes veulent quand même un truc voilà. Et je trouve que c'est génial parce que c'est participatif, ludique, multigénérationnel.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et donc ton identité, le bois ? Les matériaux travaillés, les couleurs, pas de rose, de bleu.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je n'ai globalement pas de couleur, en fait. Je suis sur le blanc tout le temps. J'ai aussi beaucoup aimé assez rapidement tout ce qui était néon quand même, néon. Tu vois, un peu les identités visuelles des marquis signs américains, les devantures de cinéma, ce genre de choses que j'ai adoré. Même les contours de maquillage des stars d'Hollywood, les ampoules, tous ces trucs-là. Voilà, je cherche un peu ces visuels-là. Et pareil, le néon, le fait d'habiller un peu avec du néon, de la lumière chaude. C'est vraiment ce que j'adore. C'est vraiment mon univers.

  • Speaker #0

    OK. Et il y a une... Une évolution entre le début et maintenant, j'imagine, dans l'identité ?

  • Speaker #1

    Franchement, j'ai amélioré un peu mon mobilier. Le mobilier que j'ai en soirée, je ne l'avais évidemment pas tout de suite. Comme tout le monde, j'ai commencé avec une table, puis j'ai évolué. Mais globalement, l'identité est déjà là. À part le meuble que j'ai rajouté, le reste de l'installation est quand même la même depuis le départ. J'ai juste allégé des choses encore, parce qu'on a quand même des moyens techniques qui ont évolué en dix ans. Notamment au niveau de la sonorisation, on a des choses quand même maintenant très efficaces et plus minimalistes. Donc ça, ça me plaît. Mais globalement, non, tout était vraiment là dès le départ. Vraiment que ce soit quasiment le bar à mille et surtout l'identité visuelle. Ça, c'est vraiment quelque chose qui me suit et que je ne lâcherai pas.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, tu n'es plus tout seul. Tu es une équipe.

  • Speaker #1

    Non, aujourd'hui, je ne suis plus tout seul. J'ai été tout seul assez longtemps. Alors. Techniquement, je suis tout seul. Oui, effectivement, j'ai monté une SRL. J'ai effectivement une forme juridique plus importante, mais je suis quand même tout seul dedans. Et j'y tiens. Et de toute façon, il faut quand même m'expliquer aux gens qu'il y a peut-être des milieux où on peut embaucher, etc. Les milieux artistiques, en l'occurrence les DJs, sont des gens indépendants. C'est des gens qui changent tout le temps d'employeur à chaque fois qu'ils mixent. Et donc, le but, c'est de trouver les bons. et de travailler avec eux. Donc, tu ne peux pas embaucher un DJ. Tu embauches un DJ à chaque fois. C'est ce qu'on appelle une sous-traitance. Et voilà, après, ils peuvent être autant de pop-runners ou intermittents. Moi, j'ai les deux. Et voilà, et aujourd'hui, j'ai effectivement quatre DJs qui m'accompagnent, que je salue fort parce que je les aime d'amour. C'est mes chéris, c'est mes enfants, mes frères, mes petits loulous. Et on a vraiment développé quelque chose ensemble que j'adore. Parce qu'il faut être en grande confiance, on parle de mariage, on parle pas d'aller faire une petite soirée d'anniversaire. Donc il y a de l'enjeu, et donc c'est très important d'avoir les bonnes personnes. Et voilà, je ne sais pas si j'ai bien répondu.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une fille qui a rejoint ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, on parle des DJs, je vais y venir. Donc oui, effectivement, complètement. Donc j'ai ces quatre DJs-là qui m'ont rejoint au fur et à mesure dans le temps. Ils sont tous diplômés. Donc ils sont diplômés, je peux les saluer au passage aussi, à l'UCP à l'école de DJ de Lyon. Donc c'est des DJ professionnels. J'en ai 4 maintenant. Donc il y a une école de DJ. Voilà, il y a la seule diplômante en France, c'est l'UCPA qui fait ça. S'il y en a qui veulent être diplômés DJ, je leur dis, voilà, n'hésitez pas à contacter cette école, ces diplômants, et donc il y a une branche à Lyon. Et donc c'est des gens qui sont sortis de cette école, c'est le hasard qu'à Olusaf que je les ai rencontrés comme ça. Voilà, et donc j'ai d'abord eu Maximilien, pour ceux qui le connaissent, ensuite j'ai eu Thomas, Jérémy et Maé, voilà. Donc j'ai ces 4 DJ avec moi maintenant. ceux qui me suivent les connaissent. Et effectivement, tu as tout à fait raison. Depuis peu, le problème, c'est qu'avec toutes ces dates qui s'accumulent, gérer seul devient extrêmement compliqué, voire impossible. Donc c'est vrai que j'étais arrivé un peu à un point de... Voilà, c'était devenu trop, ce qu'on appelle crise de croissance apparemment. Et donc, à une certaine année... Ouais, c'est ça. Et donc du coup, effectivement, j'avais vraiment besoin d'un support. Et un joyeux hasard m'a permis de... Je ne veux pas dire d'embaucher, en freelance, qui m'accompagne aujourd'hui, Manon Marlois, qui avait l'agence de William Planner, To the Moon and Back. Elle souhaite arrêter son activité et quand même utiliser toutes ses compétences. En fait, on s'est rencontrés à ce moment-là, autour de ce sujet. On se connaissait déjà, on avait fait plein de marges ensemble. On s'est retrouvés là, pile au bon moment. La vie, c'est du timing, des fois. Du coup, ça lui permet... d'exploiter toutes ses compétences qu'elle a dans ce domaine-là. Elle me permet de me dégager tout l'administratif, mais aussi bien plus que ça. Ce n'est pas une petite main du tout. Elle a toute son expertise, elle fait les rendez-vous clients. Elle connaît très bien notre travail, parce qu'on a travaillé plusieurs années ensemble sur les mariages. Même les gars la connaissent. Pour moi, c'est génial. Ça me permet aujourd'hui de passer la seconde.

  • Speaker #0

    C'est clair. Vous êtes à combien de mariages par an, Hugo ?

  • Speaker #1

    Alors là, maintenant, on est carrément venu, on fait deux à trois mariages tous les week-ends, en gros, de avril jusqu'à octobre. Donc c'est des grosses saisons, avec une petite pause quand même l'été. Et je n'ai pas fait le total, mais je crois qu'on doit être à plus de 70-80, je pense, quelque chose comme ça, cette année. C'est un peu glissant toujours, donc on en signe tout le temps. Enfin, tu sais bien, on en signe tout le temps, il y en a qui s'annulent, il y en a qui reviennent. Mais en gros, c'est ça. En gros, on en fait deux ou trois tous les week-ends. En pleine saison quoi, voilà.

  • Speaker #0

    Et toi personnellement, t'en fais encore quelques-uns ?

  • Speaker #1

    Moi personnellement, non. Je sais qu'on me demande souvent quand on nous contacte. Malheureusement, je suis dédié totalement à la gestion. Maintenant, qui me prend déjà. Et heureusement que j'ai Manon. Maintenant que j'ai Manon, malgré ça, j'ai encore des semaines bien remplies. Par contre, c'est vrai qu'avec ce temps dégagé, j'ai envie vraiment de pouvoir me remettre aussi à mon expertise musicale, qui est quand même la chose que j'aime le plus.

  • Speaker #0

    J'allais dire, ça te manque pas ?

  • Speaker #1

    Donc c'est sûr, vous allez me revoir en platine, mais peut-être dans d'autres événements ou dans d'autres choses. En mariage, je pense que j'irai si besoin. Il faut être clair, DJ de mariage c'est une dynamique où il faut en faire beaucoup, c'est comme un photographe, il faut en faire beaucoup, il faut être dedans. Je pense que j'étais très bon quand j'étais dedans, et quand on fait un peu moins, il faut retravailler un petit peu son truc. Voilà en gros où j'en suis aujourd'hui. Mais pour répondre clairement, non, je n'en fais plus trop personnellement depuis deux ans. Mais j'y vais quand même encore de temps en temps. Gardez le contact ! C'est comme le vélo en même temps !

  • Speaker #0

    Ça ne s'oublie pas !

  • Speaker #1

    Non, ça ne s'oublie pas !

  • Speaker #0

    Alors, raconte-nous un peu l'expérience client chez Dance Police, comment ça marche ?

  • Speaker #1

    Comment ça fonctionne ? Aujourd'hui, quand on nous contacte, il faut nous contacter par le site internet, qu'on va refaire d'ailleurs, merci WordPress de t'appeler et de cassoter ! Non, mais il est repété pour tout le monde, c'est normal, il y a beaucoup de gens qui doivent les refaire à cause de... Du portrait, c'est bon, peu importe, on s'en fout. Donc oui, l'expérience client, ça commence toujours par nous contacter par le site internet. Pourquoi ? Parce qu'en fait, le formulaire permet d'avoir l'essentiel des infos. Quelqu'un qui va nous contacter spontanément, on peut lui répondre, mais ça va être toujours un peu la même chose. Quelle est la date ? Quel est le lieu ? Combien vous êtes ? Est-ce que c'est un mariage, un anniversaire, une soirée d'entreprise ? Et en gros, les horaires, le déroulé, même très succinct, évidemment, quand on se marie un an et demi à l'avance, on ne sait pas tout ça, mais on sait quand même la date, le lieu, à peu près à combien on est, et à peu près le déroulé. Et ça, c'est des informations qui sont capitales, sans quoi on ne peut pas vraiment répondre aux gens. Donc j'aime bien que les gens passent par le site, ils peuvent nous contacter spontanément, mais on va quand même les renvoyer pour qu'ils remplissent ce formulaire. et ensuite on va leur envoyer tout simplement la brochure pour qu'ils aient le ressort de nos prestations et suite à ça, on donnera, les gens nous demandent, c'est là qu'on vérifie notre disponibilité à ce moment-là. Une fois que les gens reviennent vers nous, qu'on assure qu'ils ont toutes les cartes en main et qu'ils sont intéressés, à ce moment-là on regarde nos dispos et ensuite on avance si on a de la dispo. En général, on en a.

  • Speaker #0

    Avec 4 DJs maintenant, ça va.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Et en même temps, ça se boucle quand même assez vite. Les mariages, pour être sûr, il faut quand même un an, un an et demi à l'avance. Ce n'est pas trop. Après c'est un petit bonheur la chance, toi même tu sais en mariage d'une année sur l'autre tu sais pas pourquoi d'un coup tu vas avoir 15 1er juin et l'année d'après pas du tout, c'est comme ça, c'est vraiment le facteur aléatoire, et puis les jours fériés qui jouent tout ça. Mais en gros voilà, pour une bonne expérience avec nous, nous contactez quand même assez tôt, sauf pour tout ce qui est anniversaire et soirée privée où là c'est plus flex, tout ce qui est en semaine évidemment c'est beaucoup plus facile. Et donc je pense que l'expérience client maintenant elle est vraiment aboutie puisque on a quand même l'ensemble de nos données sont claires, on a tous les supports de plaquettes etc. On a l'Instagram aussi qui est quand même bien à jour, les gens ont une bonne idée de ce qu'on fait, le site internet aussi avec beaucoup de vidéos, donc les gens peuvent quand même bien se projeter et voilà.

  • Speaker #0

    Le rayon où vous vous déplacez déjà ?

  • Speaker #1

    Nous on peut aller, c'est égal, mais en général maintenant quand même on est toujours à 1 à 2 heures de Lyon, autour de Lyon. Mais ça ouvre quand même beaucoup de choses, on peut aller à Savoie, dans le Beaujolais, même jusqu'à Valence-Montélimar, des chouettes lieux dans le sud, et on va dire clairement. Et hors saison ou à d'autres dates, ça nous arrive d'aller, on va dans le sud-ouest, on va à Paris, on va en Suisse, en Belgique. Ça nous arrive, oui, bien sûr, aussi. On étudie toutes les demandes, de toute façon. Juste une parenthèse, oui, parce qu'effectivement, puis tu vas aller loin, puis ça va faire des frais de déplacement, qui sont quand même un enjeu, à mon avis, pour les années à venir, d'essayer de limiter un peu les déplacements. Nous, voilà, vraiment, ce qu'on aime, c'est vraiment faire du sur-mesure. C'est-à-dire que le but, c'est vraiment de savoir qu'est-ce que les gens attendent de cette journée. On parle mariage, évidemment. qu'est-ce qu'ils attendent de ces journées, qu'est-ce qu'ils veulent et ce qu'ils ne veulent pas. C'est notre phare. Surtout au niveau de la musique, on aime bien les impliquer à 6000% dans la préparation. Au moins au maximum de ce qu'ils peuvent nous donner.

  • Speaker #0

    Mais tu sais d'où vient cette question ? On en a discuté quand on a préparé un peu cet épisode. La question vient de les autres prestataires de mariage qui disent... Oui, mais en fait, le DJ, il est là juste le jour J, il ne s'occupe pas de ses maris avant. Et voilà, il fait le jour J, il démonte et c'est terminé, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est un truc classique. Ou même, c'est comme les photographes, c'est pareil. Ils sont tranquilles, un petit samedi de boulot, et après, plus rien jusqu'à la semaine prochaine. Si seulement c'était si simple ! Il faut absolument effectivement démonter ce préjugé, le travail en amont il est énorme. Déjà le travail en amont il est énorme du fait de la fatigue accumulée par le métier qu'on fait. Il faut avoir conscience qu'on fait un métier où il y a une nuit blanche tous les week-ends, au moins, si c'est pas, des fois là en grosse saison les gars des fois ils font même deux mariages par semaine. Donc il faut avoir conscience de l'impact physique, donc déjà il faut se remettre de ça. Donc les gens qui disent Oui, tranquille, la semaine. La semaine, déjà, tu t'en remets jusqu'au mardi de ton week-end. Et après, peut-être que tu peux commencer à retravailler, mais déjà, il faut se reposer pour être bien pour ce qui arrive.

  • Speaker #0

    Il y a tous les trucs à porter aussi.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Tout ce qui est manutention, effectivement. Mais plus sur la préparation, oui, effectivement, on fait des rendez-vous en amont avec les mariés. Nous, au niveau de l'expérience client, j'ai fait le parti pris qui était un peu risque à la base, mais vraiment de gérer entièrement tout ce qui touche de près ou de loin à la musique ou au son sur le mariage. C'est-à-dire que moi, j'inclus dans mon pack mariage, je fais du clé en main. Et donc, il n'y a pas de rajout ou de chose où il nous faut tel truc en plus. Moi, je fais un pack mariage clé en main qui inclut l'ensemble des animations, des proches. qui sont donc des choses qui sont dans le dos des mariés. Donc, comme c'est dans le dos des mariés, ça veut dire qu'il faut les préparer en direct avec les personnes concernées, que ce soit les témoins essentiellement. Donc voilà, tout ça, il faut le préparer. C'est-à-dire qu'il faut appeler les témoins, il faut les avoir, il faut tout préparer avec eux, et récupérer les vidéos, les PowerPoints, et le truc de la maman. Donc tout ça, c'est beaucoup d'organisation, beaucoup de rigueur, et surtout que moi, je veux qu'on... qu'on prenne cette responsabilité de collecter l'ensemble de ces animations et d'aider vraiment les gens à ce que ça se passe bien, tout en fournissant le matériel, les micros, la projection vidéo. Et voilà, donc tout ça, c'est beaucoup de travail. Et c'est des appels, c'est des imprévus, c'est les gens qui t'appellent la veille, le soir, un peu comme un wedding planner en fait. On a un peu une sorte de rôle de wedding planner de la musique et du son. Évidemment, en plus quand il y a la cérémonie, c'est encore plus costaud, que ce soit sur l'amplitude horaire et sur la préparation. Donc vraiment, il faut tuer ce préjugé qu'on vient juste mixer. Peut-être des gens font ça, ils arrivent comme ça à l'arrache, mais ce n'est pas mon délire. Surtout sur du mariage, il y a une responsabilité. Tu ne peux pas te louper sur une entrée de mariée, tu ne peux pas te louper sur une entrée à la cérémonie. Il faut travailler, vérifier et voilà. impliquer énormément les gens. Et tout ça, ça prend beaucoup de temps. Et ça prend quasiment toute la semaine, en fait. On bosse tout le temps. On a un boulot la semaine, plus le truc le week-end.

  • Speaker #0

    OK. Et comment tu travailles, comment vous travaillez avec les autres prestats ? Est-ce que tu as des conseils pratiques pour les autres prestats vis-à-vis d'un DJ ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que... Déjà je trouve que la base c'est qu'on est là pour tous bosser ensemble, je pense que voilà, et très souvent d'ailleurs c'est le cas, je veux dire on arrive, tout le monde est dans le même état d'esprit, voilà que ce soit Traiteur, Fleurisse, Wedding Planner, il n'y a pas toujours de Wedding Planner, je précise parce que c'est vrai que nous ça change pas mal l'organisation, quand il y a Wedding Planner c'est vrai que ça nous soulage un peu, notamment pour tout ce qui est animation, on essaye de ne pas faire doublon, fin de la parenthèse, mais oui donc on est là pour tous bosser ensemble et je pense que c'est très important qu'on se synchronise et il y a beaucoup de choses à synchroniser avec le DJ essentiellement. Les enchaînements du plat avec le traiteur, je pense que c'est important de se faire un gros point quand on est sur place. Et je pense que le traiteur aussi, lui, si ce n'est pas le cas, je pense qu'il doit aller voir le DJ en disant Écoute, est-ce que toi tu as des contraintes ? Moi j'en ai. que ce soit des contraintes de cuisson, pour donner un exemple classique, genre attention là, le truc typique, tu ne mets rien entre l'entrée et le plat principal parce qu'il faut que ça s'enchaîne. Donc moi, je ne vais pas arriver en disant maintenant on va faire un PowerPoint de 25 minutes. Déjà, tu ne parles pas au DJ, au micro. Voilà, déjà, exactement. Non, on ne parle pas au micro. On peut faire des annonces de service, évidemment, si c'est indispensable. Je n'ai pas dit qu'on était anti-micro. Il peut y avoir des annonces de service. Mais voilà, c'est important en tout cas de dialoguer avec tout le monde. On est tous dans le même bateau et c'est souvent nous, quand même, le traiteur avec qui on a le plus d'interactions pour être sûr que ça colle bien et que lui ne soit pas gêné, notamment au niveau du dessert aussi. Et voilà, au niveau des autres prestats par rapport au DJ, je pense que si on en avait fait un peu ensemble, officiant de cérémonie, je pense que c'est important de bien échanger en amont aussi. Et avec Weaning Planner aussi, Le wedding planner, c'est génial, à condition qu'on soit bien synchronisé. Il faut se méfier, il ne faut pas que ça devienne un inconvénient, alors que c'est censé être un avantage. Il faut bien que l'information circule et ne pas faire de doublons. Surtout pour les mariés, qui eux, attendent quand même le wedding planner d'être tranquille et d'avoir pas grand-chose à gérer. Donc c'est là qu'il faut bien communiquer.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des exemples concrets de choses que vous demandez systématiquement à la wedding planner et la même chose pour les officiantes ou pour les traiteurs ?

  • Speaker #1

    Ce qui est pas mal, effectivement, un des avantages typiquement, c'est les repérages des lieux. Je trouve que c'est souvent pas mal. Les repérages des lieux slash disposition de la salle. Donc ça, c'est vrai que là-dessus, c'est bien d'échanger. Déjà parce que nous, si on connaît la salle, on peut dire non.

  • Speaker #0

    Un des gros trucs auxquels les gens ne pensent pas, c'est de checker quel est le matériel disponible, est-ce qu'il y a des contraintes, surtout avec le lieu. C'est très important avec le lieu. Est-ce qu'il y a des contraintes de bruit, des contraintes d'horaire ? Ce sont des choses qu'il faut bien bien regarder. On avait publié des articles là-dessus qui sont disponibles. Voilà, Marie-Eopéanie, si y en a que ça intéresse, on avait déjà fait des choses là-dessus, sur les questions essentielles à se poser avec le DJ avant la date. Est-ce que tu veux d'autres exemples de tips ?

  • Speaker #1

    Ouais, il y avait Officiantes. Moi, je sais que ce qu'on voit ensemble souvent, c'est le nombre de micros. Est-ce qu'il y a d'autres trucs ? Moi, je sais, mais…

  • Speaker #0

    Sur la cérémonie, oui, typiquement, effectivement, sur les micros, beaucoup d'idées reçues, les gens pensent qu'il faut autant de micros que de gens qui parlent. Alors non, un micro, c'est très bien, on se le passe, comme ça on est sûr de ne pas parler en même temps dedans. Éventuellement deux, nous on en propose deux. Voilà, s'il y a vraiment un officiant qui parle vraiment, ou si jamais il y a une petite animation à deux, ou voilà, pour avoir un secours. Bien parler dans le micro, ça c'est important. Coller au menton. Voilà, coller au menton, très important. Et surtout, un conseil que je peux quand même donner, c'est vraiment de bien préparer le contenu musical et éviter les choses de dernière minute. Nous, on s'arrange toujours pour avoir tout avant. Donc, je pense qu'il faut que les gens fassent tous aussi un effort de ne pas tout faire le vendredi, la veille, à l'arrache. On sait que ça peut être le cas pour les surprises, pour une cérémonie. Je pense qu'il y a moyen d'être bien prêt un petit peu avant. Avec la meilleure volonté du monde, il faut imaginer un truc très bête. Peut-être qu'on n'a pas de wifi ou de choses comme ça pour choper le petit morceau en last minute. Souvent, en cérémonie, ça va être des choses spéciales. Ça ne va pas être un morceau que tout le monde connaît. Ça va être une version acoustique, un jingle que personne ne connaît, un truc.

  • Speaker #1

    En tout cas, chose importante qui est très bien faite sur ton site, c'est les playlists que moi, je donne systématiquement à mes mariés. D'ailleurs, pour info, je ne t'en ai même pas parlé.

  • Speaker #0

    J'ai des aspirations par thème.

  • Speaker #1

    Ouais. tes playlists par thème justement la cérémonie laïque il y a une playlist qui est faite pour ça et en fait d'ailleurs je vais les renouveler un peu,

  • Speaker #0

    maintenant que j'ai un peu plus de temps je vais pouvoir enfin m'y remettre parce qu'elle commence à dater un peu ouais mais en fait on avait trop de boulot les gens disent que c'est cool c'est intemporel de toute façon il y a beaucoup de choses qui sont quand même intemporelles dans la musique on s'en rend bien compte dans le mariage c'est plus intemporel que des soirées d'entreprise ou des soirées d'anniversaire où souvent on met des choses peut-être un peu plus récentes Il y a un côté intemporel dans le mariage qui va quand même figer une partie des playlists et des choses dans quelque chose de sûr, que les gens connaissent et multigénérationnel, ce qui reste quand même le challenge dans un mariage.

  • Speaker #1

    Pour info, pour terminer sur le sujet des playlists, j'ai créé un programme pour les gens qui passent par leurs proches pour officier. Et dedans, je donne plusieurs playlists. Et il y a toujours la tienne dedans parce que je sais qu'elle aide beaucoup les maris.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, c'est cool, merci. Si, je pense à un dernier type, parce qu'après, il y en a plein, mais souvent, les gens se posent la question au moment du dessert, en fait. On a très souvent des gens qui disent Ah, première danse à 22h J'ai un peu du mal avec ça, j'ai jamais trop compris. Donc on fait la première danse et après on s'arrête, on va manger le gâteau, donc on repose tout le monde. Donc soit on assume et on fait vraiment un gros temps de danse de 30 minutes à ce moment-là, mais faire la première danse pour se rasseoir, honnêtement j'ai jamais compris, donc je le dis aujourd'hui au monde, je ne comprends pas. On peut le faire, vraiment il n'y a pas de souci. Mais qu'est-ce qui va se passer ? C'est que vous allez commencer à danser. et puis là ça va retomber parce que les gens le dessert, on est tous humains quand un gâteau arrive on veut le manger donc vraiment le conseil qu'on donne c'est vraiment faire le dessert et une fois que le dessert est fini on attend le top des mariés et là on y va quand ils veulent, mais au moins on commence la soirée et elle s'arrête plus et pareil le buffet de dessert est rangé donc on passe plutôt sur le bar de nuit c'est que des choses un peu logiques un dernier tips, gardez bien votre bar de nuit au bord de la piste erreur très fréquente le bar est à l'autre bout de la pièce Et souvent le problème des salles de mariage d'un centenaire, elles sont un peu grandes, tu as 600-150 personnes, donc le DJ est là, et la piste est là, et le bar est là, et c'est dommage, s'il était au bord de la piste, on garde tout le monde. Alors on ne devait pas être sur le piste,

  • Speaker #1

    tu as la piste de danse à l'opposé du bar, et du coup tout le monde va au pied.

  • Speaker #0

    Exactement, si j'ai un type qui s'adonnait, c'est un dancefloor pas trop grand, les dancefloors sont toujours trop grands. C'est bien d'être serré. Pourquoi ? Parce qu'on n'est jamais serré longtemps. Après très vite, il y en a qui vont fumer une clope, il y en a qui vont machin, ça va aux toilettes, ça va... Les gens, ils vivent leur vie, quoi. Dans une soirée, ils sont pas là tout le temps à danser. Donc c'est bien que le dancefloor soit limite sous-dimensionnel, parce qu'il va être très vite à la bonne taille, en fait. C'est un avis très personnel. Je pense que beaucoup de DJs ne seront pas d'accord avec ça. Tout ce que je dis aujourd'hui, c'est que des avis personnels. Après, chacun fait comme il veut. Et c'est aussi ce qui fait l'identité de chacun. Il en faut pour tous les goûts, et notamment en animation, en couleur, en truc. Je ne critique pas du tout, vraiment. Je pense qu'il en faut pour tous les goûts. Mais comme il en faut pour tous les goûts, je pense qu'il faut aussi des offres alternatives. Il y a des très bons animateurs, des gens qui ont des installations incroyables. Les étincelles, il y a plein de trucs super. Ce n'est pas ce que je fais, mais c'est très bien. Pour être clair. Ce type, je trouve qu'il faut un dancefloor qui est cosy. qui n'est pas trop grand. Et le bar, il doit être là, l'espace fumeur pas trop loin, et tout doit être là pour garder, parce que c'est long, jusqu'à 4h du matin, donc très vite, ça peut se déliter. Et l'erreur du bar, elle est fréquente, notamment quand il commence à faire très chaud l'été. Attention à ça, attention à ça. C'est ce que j'appelle des casse-dance-floor. Vraiment, ça peut te casser une soirée.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est un tips important. Donc ne pas s'arrêter après le dessert, ne plus jamais s'arrêter et avoir tout au même endroit, le plus proche possible.

  • Speaker #1

    Dernière question qui était prévue. Quels sont les plus grands défis que tu rencontres dans ton métier ? Que vous rencontrez maintenant avec ton équipe ? Et comment vous les surmontez ?

  • Speaker #0

    Alors... Pour... là je sais qu'il y a beaucoup de pros qui vont écouter ce podcast, qui s'adressent surtout aux pros, donc je pense que tout le monde s'accordera à dire que depuis la fin du Covid, il y a quand même un peu... C'est plus compliqué au niveau de l'attitude des gens. Il y a souvent plus d'attentes, plus d'impatience, plus d'exigences.

  • Speaker #1

    Plus de last minute aussi, non ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Les gens sont quand même... C'est peut-être aussi générationnel. Les gens sont plus dans l'immédiateté, plus dans le... Et puis, maintenant, il y a les plateformes. Donc, je veux dire, tout le monde est un peu expert en musique. Tout le monde veut son petit truc. Donc, nous, en fait, comme on a vraiment cette volonté, même de prendre toutes les demandes en live, c'est quelque chose que... Moi je veux vraiment que mes DJs, n'importe qui peut aller les voir S'il te plaît, tu peux me mettre ça ? Oui, bien sûr ! Dans la bienveillance toujours, mais bon. La bienveillance, malheureusement, c'est des fois un peu compliqué. Les gens avec l'alcool, ça rejoint un sujet. Quand t'es au début, c'est quoi notre réalité ? Faut imaginer ce que c'est de faire 4h, 5h, 6h derrière les platines. On est tout seul face à une armée de gens un peu bourrés, faut être honnête. Souvent. En tout cas un peu éméchés. Et tout le monde supporte pas l'alcool pareil. Je pense qu'il faut l'avoir vécu une fois pour comprendre ce que ça implique de rester calme, de rester zen, de pouvoir prendre toutes les infos qu'on donne, avoir quand même toutes les requests démarrées, les demandes. C'est quelque chose qui est vraiment un travail épuisant. Et du coup, là-dessus, oui, je trouve que ce qui a changé un peu, c'est ça. Les gens sont plus exigeants, plus... Et des fois... des fois les gens sont un peu désagréables donc il faudrait qu'ils fassent des fois un petit peu attention avec l'alcool donc un des challenges c'est ça en fait c'est d'arriver à comme le contexte change un peu c'est de continuer à garder cette attitude de service total et de dévouement total dans le calme et la zénitude si je commence à raconter toutes les anecdotes des choses qu'on vit je pense honnêtement que les gens ne croiraient pas oh bah une alors non non je ne peux pas merci Je peux en dire une peut-être parce qu'elle est drôle et c'est arrivé à Maxime et ça le fera marrer quand on en reparle, je pense que même les mariés si ils nous entendent ça le fera rire

  • Speaker #1

    J'ai envie d'écrire un livre depuis longtemps sur toutes les anecdotes de Presta,

  • Speaker #0

    je vais le faire je te jure je vais le faire Mon grand regret c'est de ne pas avoir mis une GoPro derrière ma tête pendant 5 ans parce que j'aurais pu faire un vidéogag enfin un vidéogag c'est un truc de boomer c'est un vidéogag un bêtisier vidéo en ce moment vous ne connaissez pas vidéo gag j'aurais pu faire un bêtisier vidéo vraiment où les gens enfin ne serait-ce que les chutes de gens en fait les chutes de gens les chutes de gens sur le matériel moi une des anecdotes que j'ai eues les plus ouf c'est que en gros une fois le marié rentre je sais il était 3h15 les gens étaient bien bourrés le marié rentre donc il est cool il est dos à moi il fait champagne sable champagne et il arrose tout le monde devant lui donc dos à moi donc ça allait Et là-dessus, bien sûr, ni une ni deux, il y a un témoin qui se chauffe, prend la bouteille de champagne et il arrive face à lui pour lui répondre. Oui,

  • Speaker #1

    c'est toi qui as tout ton matos, toi.

  • Speaker #0

    Ben, il y a moi. Je me suis fait repeindre tout le mobilier. C'est la seule fois de ma vie que j'ai dû couper le son, en fait. J'ai une grosse marge, mais là, j'étais obligé d'arrêter. J'étais trompé, j'ai eu ma clause. Et surtout, ça a cassé les platines. Donc les gens sont capables de choses comme ça. Et Maximilien, une fois, ce qui était arrivé, c'est que le mari était passé derrière lui. C'était bien beau. Il pitait contre le mur. Je pense qu'il ne tombait plus les toilettes. Donc voilà. Et puis après tout, c'est son mariage, il fait ce qu'il veut.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sûre que le gérant du lieu ou la gérante du lieu...

  • Speaker #0

    Le reste, c'est des maladresses de fatigue, de fin de soirée qui nous arrivent, nous, quand on est un peu tout seul, quand on range. Le reste des anecdotes, on va les garder pour nous parce que c'est aussi un peu l'intimité des gens, quelque part. Mais il faut savoir qu'il y a beaucoup de choses comme ça et qu'un des gros challenges, c'est ça. Et l'autre gros challenge, si, qui me semble plus important. Moi quand je me suis lancé en fait, je me suis dit putain, il y a quand même des gars qui mixent la même chose depuis 30 ans, tu vois, et cloclo et machin, bon, un peu fatigant quoi tu vois. Mais je me dis attention, moi je fais ça, là ça fait 10 ans que je fais ça, en fait je suis proche à un gars en fait. Et je veux dire, on le voit tous qu'aujourd'hui... Tous les vieux qui ne voient pas la société changer. Je parle d'autres sujets sur le féminisme, sur plein de choses comme ça, où on voit que ça ne bouge pas des masses. On se dit, les gars, on se réveille et très vite, il y a un peu des résistances, des choses. Pour moi, pour la musique, c'est pareil. C'est-à-dire, est-ce que j'ai envie de tomber dans le non, mais moi, tu vas voir ce que tu vas voir, la musique, je sais tout Non, on ne sait jamais tout en musique. On sait tout, mais on ne sait rien. La culture populaire, qu'est-ce qui fait danser les gens, c'est très subjectif. Une piste pleine, c'est une piste pleine. Et si c'est... Moi, j'ai rien contre que Jul, etc. Je mets ça tout le temps. On est là pour faire plaisir, en fait.

  • Speaker #1

    Justement, j'allais revenir là-dessus.

  • Speaker #0

    Et le challenge, c'est comment tu continues toujours à faire plaisir aux gens, quel que soit l'époque, le DJ et la foule. Et nous, ce qu'on fait pour ça, c'est une grosse préparation. Donc ça nous aide à ça. Mais ça veut dire qu'il faut remettre ton titre en jeu à chaque fois, un mix de soirée, c'est ça. Tu remets ton titre en jeu à chaque fois. Et il n'y a qu'un seul verdict, c'est le nombre de personnes qui dansent une fois de plus. Donc voilà, les gens disent Oh, c'est nul Mais là, les gens, ils dansent en fait, ils sont tous à fond. Et une piste qui se vide, ce n'est pas bon signe. Donc le but, c'est de faire kiffer les gens avant de se faire kiffer. Pour moi, c'est la base de ce métier. Je sais que beaucoup de gens ne sont pas d'accord avec ça une fois de plus. Je considère que cette approche-là n'est pas la même en mariage que pas en mariage. Quand tu mixes tes artistes, les gens viennent pour toi, là tu proposes ce que tu veux, c'est toi, tu vas les emmener vers tel ou tel truc et tout. Mariage, je pense qu'on est là quand même pour donner du plaisir aux gens et respecter un cahier des charges. Après évidemment, il y a des choses qui se recoupent des fois, on va être particulièrement sensible à la playlist parce que c'est des choses qui nous touchent et qu'on aime, mais ça ne doit pas être un des critères. Ça ne peut pas l'être quand on enchaîne les mariages tous les week-ends, ce n'est pas possible, ça ne peut pas coller.

  • Speaker #1

    Et donc, tu n'as pas de blacklist à toi, c'est plus la blacklist des mariés toujours ?

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai aucune blacklist. Et même tout à l'heure, je parlais de trois trucs qui peuvent encore paraître ringards et tout, mais on s'en fout, c'est ça que les gens veulent. Et puis, on le met en fait. Et puis, en fait, il y a ringard et ringard dans le sens où il y a des choses, c'est une question d'horaire. Enfin, tu vois, je veux dire, qui n'a pas trippé sur une compagnie créole à 4h10 du matin ? Je veux dire, à un moment donné, ça fait marrer, c'est cool, c'est des souvenirs en fait. Le truc dans les trucs kitsch, c'est qu'il faut que ce soit ton truc kitsch. pas celui d'un autre en fait et pour moi la force d'un truc il est là mais que des maras je suis pas du tout anti-connemara le DJ de mariage qui dit qu'il l'a jamais mis il ment on le met une fois sur trois faut être honnête avec les gens, tout dance police qu'on est on met encore et moi j'ai pas de problème avec ça, ça vous fait kiffer mais en fait, est-ce que tu kiffes ou est-ce que tu kiffes pas et nous on est là pour te faire kiffer c'est juste ça en fait c'est la blague du kiff ouais mais après ce que j'aime bien aussi avec ça c'est que souvent les gens par rapport au truc quiche ils disent ah on a des trois trucs mais c'est un peu qu'il me sait pas grave le but c'est de mettre vos trucs quiche tu vas être sous le vent Céline Dion-Garros ou tu vas plutôt être team Mano ou team Camaro ou les trois je prends des exemples comme ça mais il y en a plein d'autres des fois on a des trucs de ouf en fin de soirée tu vois Je sais pas, ou les corons, ou quand t'en as des dans soi, ou... Enfin, tu vois, le but, c'est ça, c'est... Ça rejoint la personnalisation aussi, d'ailleurs. C'est comment tu fais kiffer les gens. Donc, l'enjeu, pour moi, pour finir à répondre à la question globale, c'est comment tu t'adaptes toujours pour que ça marche toujours, quoi. Pour rester dans la course. Voilà, parce qu'aujourd'hui, ça bouge vide. Aujourd'hui, tout le monde a un peu une expertise en musique, quoi. Tout le monde a Spotify, tout le monde arrive avec une liste de 30 morceaux. Genre, mais mets-moi ça, en fait.

  • Speaker #1

    C'est bon,

  • Speaker #0

    pas besoin de DJ ? C'est pas si simple. Ouais, je peux faire une petite parenthèse là-dessus. Beaucoup de gens nous contactent. Souvent, les gens disent on n'a pas besoin de DJ Je peux quand même alerter la population sur le nombre de mails qu'on reçoit de gens. On pensait ne pas avoir besoin de DJ, puis quand même aujourd'hui, on se rend compte de le nombre de mails que j'ai reçus qui commencent comme ça. Donc ne vous trompez pas de combat. Avoir un interlocuteur pour la musique, c'est bien. Et si vous êtes exigeant, trouvez quelqu'un. dont vous sentez qu'il a l'écoute de vos exigences. C'est-à-dire qu'à un moment donné, si tu as dix morceaux que tu n'as pas à ton mariage, il faut que ces dix morceaux soient toujours dans la playlist. C'est comme ça. Moi, j'estime que c'est important.

  • Speaker #1

    Allez, on va passer aux questions que je ne t'ai pas envoyées parce qu'on a déjà bien avancé sur l'horaire. Ton dernier coup de cœur mariage ?

  • Speaker #0

    Dernier coup de cœur mariage ? On va dire un lieu, c'est un lieu qui s'appelle le Domaine de Tourieux à la sortie de Lyon, qui est vraiment un super endroit où on va assez régulièrement. Donc ça, c'est vraiment un coup de cœur lieu que j'ai eu. Parce que souvent, en fait, nos contraintes ne sont pas les mêmes que les autres prestataires. Et souvent, nous, il y a des choses qui sont très pratiques pour nous, mais qui ne le sont pas forcément. Ils ne sont pas intéressants pour nous, mais que tout soit un peu pas trop éloigné, par exemple, qu'il y ait des alimentations électriques un peu partout, qu'il y ait des abris aussi, c'est-à-dire des plans B qui sont toujours un peu un stress pour nous. Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui nous demandent souvent est-ce qu'on va faire le dance floor dehors ? Ça c'est un DJ, il reçoit ça, il est en PLS parce qu'il se voit déjà sous l'orage à déposer le bilan. Donc voilà, ça c'est des choses comme ça. Donc coup de cœur, domaine de Tourieux pour inciter un. Il y en a plein d'autres, on voit régulièrement qu'on adore les domaines des sapères à Chambéry, la Factory qui est un des lieux où on va souvent aussi à Tisier-les-Bours, la Cour d'Orient, il y en a plein d'autres. Coup de cœur, photographe. Je vais citer Marion Brunel, qui est vraiment, à Lyon, pour moi... Je l'adore. Ouais, super belle personne. Elle est déjà venue. Ouais, et puis ça me rappelle beaucoup aussi les photos que faisait Chloé. Oui. J'aime bien, moi, tout ce qui est un peu photographie, on va dire timeless, un peu, quoi. Donc j'aime beaucoup son travail. Vraiment une fille géniale. et haute coup de cœur, ambiance et saveur en traiteur aussi, qui sont des gens qu'on voit régulièrement et qui sont vraiment chouettes.

  • Speaker #1

    Ça me donne des idées de podcast.

  • Speaker #0

    Ouais, après je peux citer la Valergue aussi dans le sud, mais on y va moins maintenant quand même dans le sud-sud. Mais souvent on croise la Valergue, il faut les citer, elles sont incroyables ces traiteurs, c'est dégoûté. Ah ouais, c'est genre... C'est la classe. Pour moi, les traiteurs, c'est souvent la manière dont ils traitent les prestats qu'on va voir un peu de quel bois ils se chauffent. C'est vrai que ça, c'est les gens, par exemple, à qui il n'y a zéro souci de ce côté-là.

  • Speaker #1

    Wedding planner ?

  • Speaker #0

    Wedding planner, oui. On travaille souvent avec MC2 et Didet, qui sont dans les grosses agences. Ce sont des gens qui bossent bien et qui en bossent souvent. Je vais citer aussi... Je suis un peu sec là-dessus. C'est bien.

  • Speaker #1

    La plupart des gens, je leur demande un coup de cœur, ils m'en donnent un. On ne va pas. C'est déjà très bien.

  • Speaker #0

    En couple photo-vidéo, peut-être. J'aime bien aussi en citer des bons. Je vais citer quand même les chouchous historiques. Les queer-kicks. Qui sont des amis et qui sont quand même devenus une référence. Il faut quand même saluer leur parcours qui est incroyable.

  • Speaker #1

    Jérémy et Béa, vous êtes toujours les bienvenus ici.

  • Speaker #0

    Il y a aussi la paire de cerises dans le coin qu'on aime beaucoup. Et pour en citer des jeunes qui sont là depuis un peu moins longtemps mais qui sont cool, c'est les margoulettes. Pour citer des locaux, ouais, ouais, très bien. Il y a aussi les abords sauvages qui sont top aussi. Et au niveau des autres, je pourrais en citer une, parce qu'il y en a des milliards. Je m'excuse, je pourrais toutes les citer tellement il y en a plein qui bossent bien. Pour en citer une récente que je ne connaissais pas, Anne C. Wedding, vraiment. Oui,

  • Speaker #1

    c'est une de mes coachées.

  • Speaker #0

    Voilà, qui avait fait un boulot formidable sur les dernières dates qu'on a eues. Donc là, salut. Je salue aussi toutes les autres à qui on travaille souvent. Pauline Michel de Prenouédy, des gens comme ça à qui on travaille souvent.

  • Speaker #1

    Yes,

  • Speaker #0

    Pauline Michel. Certaines de Didet et d'MC2 à qui on travaille souvent aussi. Je pense à Justine, Cécile, par exemple, de Didet. Estelle, évidemment, d'MC2 à qui on travaille encore souvent. et toutes les filles qu'elles ont brillamment formées pendant toutes ces années. Et ensuite, qu'est-ce qui reste dans les prestats de mariage ? En fleurs, on peut citer Mademoiselle à Lyon, qui est quand même super. Ah oui, quand même en make-up, on ne peut pas citer Billy Clyde à Lyon. C'est la base ! C'est vrai,

  • Speaker #1

    je ne l'ai pas invité encore.

  • Speaker #0

    En make-up, Billy Clyde, bien sûr. On ne cite plus en make-up.

  • Speaker #1

    Maintenant que t'es obligé Virginie

  • Speaker #0

    Maintenant qu'on a parlé de toi Je peux citer en wedding planner Y'a Mélanie Orsini aussi qu'on a eu récemment Je la salue parce qu'on a fait son mariage à elle justement récemment Donc on a fait Non seulement on a déjà bossé ensemble Donc je la salue parce que c'était le mois dernier Ça marche

  • Speaker #1

    Ok et alors j'allais te dire ton dernier coup de gueule

  • Speaker #0

    Alors dans les coups de gueule, qu'est-ce que je pourrais citer ? Je peux peut-être donner deux exemples. Nous, c'est vrai qu'on fait beaucoup une vraie préparation sur mesure. Donc c'est vrai que les gens payent quand même un service de préparation. On n'est clairement pas les moins chers, je le sais. Mais par contre, ça inclut une grosse préparation en amont. Donc c'est vrai qu'il faut que les gens jouent le jeu. Et c'est vrai que souvent, en fait, on se casse le cul, on fait des documents. Moi, j'ai un logiciel en plus. Donc ils ont un logiciel, ils peuvent se connecter, ils peuvent rajouter les musiques, ils peuvent importer via Spotify. Donc c'est quand même vraiment complet. Tu vois,

  • Speaker #1

    si tu n'as pas dit ça dans ton expérience client, c'est important.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, c'est un petit tips, je le garde un peu pour moi. Et en fait, ce truc-là, des fois, c'est fou parce qu'on voit des gens, je veux dire, quand tu as signé un an à l'avance, bon, c'est quand même bien de mettre du contenu, c'est quand même pas très compliqué, c'est ludique, et on est toujours là, et en fait, souvent, les gens ne lisent pas, en fait. ils ne lisent pas ce qu'on leur envoie. C'est vrai que c'est dommage parce qu'il y a plein de conseils, il y a plein de trucs, c'est le fruit d'années d'expérience qu'on essaie de compiler dans des documents quand même pas trop longs parce qu'on sait que les gens n'ont pas non plus que ça à faire. Et c'est dommage des fois juste de ne pas prendre le temps d'exploiter à fond quelque chose que tu as payé en fait, un service, tu vois. Et donc des fois on arrive et on n'a pas assez de matière musicale à travailler pour essayer vraiment de scanner les goûts des gens à l'avance et c'est dommage. Et en plus, derrière, le jour J, tu vas dire, ça, ça, bah ouais, mais on devrait les préparer, tu vois. Donc ça, c'était, voilà, c'est pas un coup de gueule, mais c'est juste, c'est dommage, quoi, parce que c'est un peu frustrant de mettre des outils et qu'ils soient pas bien exploités. Et à contrario, bah, des fois, j'ai des gens qui mettent beaucoup trop de choses, c'est-à-dire que, bah, pareil, ils lisent pas les trucs, on leur dit, bah... Le but c'est de ne pas avoir... Je sais pas, dans une soirée tu vas mixer 80, 120 morceaux selon si t'es chaud, si t'enchaînes vite, si tu laisses les morceaux en entier ou pas, tu vois. Peut-être un peu plus selon les DJs, mais selon la durée. Mais voilà, donc envoyer 300 morceaux ça sert à rien à votre DJ, les enfants. Déjà 15-20, indispensable, c'est bien. Mais bon, quand on dit 15-20 et qu'on nous en met 80, ben 80 c'est une soirée complète. Donc en fait, le but c'est de comprendre l'essence de ce que vous aimez. Donc trop c'est pas bien, pas assez c'est pas bien, et vous juste écoutez nos conseils. On est là pour vous aider, on a une grosse expérience là-dedans, on dit pas qu'on sait tout, mais on sait quand même de quoi on parle. Voilà, ça reste de la préparation, après il reste la vraie vie de jour J. Donc ça c'est coup de gueule, et puis l'autre coup de gueule il peut être un peu général, alors je vais pas du tout citer... Préstateur, vigilance quand même sur l'accueil des prestats, c'est un problème qui est récurrent. Sur le fait qu'on mange, qu'on ait un endroit pour se poser, pour manger. Je pense que pour moi, c'est essentiel. Et c'est souvent encore un peu problématique.

  • Speaker #1

    Un plateau froid dégueulasse, où tout a le même goût. Le fromage a le même goût que la viande.

  • Speaker #0

    C'est quand même de plus en plus rare. Et je pense qu'il y a une confusion avec le plateau prestataire. C'est quoi un repas prestataire ? Je ne sais pas, il y a 100 repas à table. Je pense qu'ils en ont toujours quelques-uns en plus. Après, je ne veux pas rentrer là-dedans parce que je ne connais pas non plus trop le métier. Je ne veux pas m'attirer des foudres ou quoi. Mais voilà, je pense qu'il y a quelque chose à creuser en tout cas là-dedans pour que ça se passe bien. Et pour un dernier coup de gueule, je ne sais pas où les invités sont. Il doit y avoir forcément des trucs par rapport aux invités, je pense. Le coup de gueule, c'est que quand je vais dans un mariage et Dieu sait que j'aime la musique, je ne me vois pas aller poncer le DJ toute la soirée pour qu'il me mette un morceau. Et en fait, il y a des gens qui sont extrêmement insistants toute la soirée. Et en fait, je ne comprends pas. Des fois, je ne comprends pas en fait. Parce que moi, je ne sais pas, si je vais à un mariage, le but, ce n'est pas de m'approprier l'ensemble de la playlist. J'imagine que les mariés ont préparé, qu'ils ont des trucs. Donc voilà, quand ça me plaît, je vais danser. Si ça me plaît moins, je vais peut-être aller faire autre chose. Je ne vais pas commencer à aller poncer le DJ toutes les trois minutes parce que je n'ai pas ce que je veux. Ce n'est pas mon mariage en fait. Donc c'est le seul truc qui m'étonne un peu des fois. En fait, ça rejoint ce que je disais un peu tout à l'heure sur le changement d'époque. dont on veut tout tout de suite maintenant, peut-être pas là en fait. Voilà, c'est un petit coup de gueule par rapport à ça des fois, où nous ça ne nous aide pas, et ça nuit grandement à la qualité de la prestation, parce qu'en fait quand on a trop de demandes, trop de trucs, on essaye de satisfaire tout le monde, et en fait, il faut être honnête, ça nous fait perdre la ligne directrice qu'on avait mis quand même longtemps à bâtir avec les mariés. Et voilà, donc aidez-nous, et voilà, soyez raisonnables dans vos demandes, dans leur nombre.

  • Speaker #1

    C'est clair. Allez, dernière question en trois. Pour les boomers, c'est un peu pyramide. C'était à quel âge la pire période de ta vie ?

  • Speaker #0

    Oui, les pires périodes, comme tout le monde, je pense que l'adolescence, ça paraîtait un truc méga fun. Oui, parce que je ne faisais pas encore de la musique. C'est ce qui m'a beaucoup sauvé. C'est ça qui t'a aidé. Oui, bien sûr, à prendre confiance en moi, bien sûr. Donc ça, cette période-là, et puis je pense quand même la fin de ma période professionnelle d'avance, avant moi, reconversion, j'étais dans mon bureau d'ingénieur, j'avais plus de sens à mon boulot, et j'ai photographié ce moment vraiment à la fin, j'étais malheureux à mon boulot, j'y allais, j'ai dit ok, là tu vas partir faire quelque chose de très dur, tu vas quitter une vie confortable pour aller créer ta boîte et partir dans d'autres dangers, rappelle-toi bien. Ce moment-là, où tu es complètement à bout psychologiquement, parce que tu n'es plus heureux dans ta vie, et je me suis dit, rappelle-toi bien de ça, parce que ça va être dur aussi ce que tu vas faire, mais rappelle-toi, parce que ne plus aller au bureau les lundis matins, c'est quand même quelque chose dans sa vie, c'est quand même une grosse étape, et je bénis le ciel d'avoir fait ce choix, mais il faut être honnête, ce n'est pas très difficile, il y a plein d'autres inconvénients. Là, j'ai à nouveau des week-ends depuis. Depuis quelques mois, et ça ne m'était pas arrivé depuis... Il faut être honnête, je n'ai pas de week-end depuis 10 ans, donc il faut que les gens incorporent ce que ça signifie quand même, souvent quand tu as une vie, on va dire, entre guillemets, salariée la semaine. Donc tu es tout le temps décalé surtout. Donc voilà, cette période-là, je suis content qu'elle soit finie, la fin de cette période professionnelle-là. et voilà et aujourd'hui je suis très heureux et qu'est-ce que tu dirais à Vincent de l'époque dans les deux cas avec le recul que t'as maintenant sur ta vie j'avoue quand même parce que moi je suis quelqu'un qui est vachement quand même dans la nostalgie dans les trucs et le faux mot tout ça et donc si je retournais quand même à 14 ans je dirais arrête tout, fais de la musique et fais que de la musique toute ta vie, genre artiste quoi genre joue, fais que ça, que ça, que ça

  • Speaker #1

    Oui, mais si tu n'étais pas passé par ces moments-là...

  • Speaker #0

    Mais ça, c'est... En vrai, c'est... Voilà, exactement. En vrai, la vie, on n'en a qu'une. Elle est très bien comme ça. Et c'est qu'elle devait être comme ça. Mais voilà. Si j'avais un truc à dire à moi jeune, c'est ça. Et surtout, le mois d'il y a 10 ans, je dirais, vas-y, mec, ça va être génial. Tu vas faire des rencontres géniales. Tu vas faire ce que tu kiffes. Ce sera un bon choix. Donc, vas-y.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que tu dirais à Vincent dans 10 ans ?

  • Speaker #0

    Je lui poserais quelques questions pour savoir si ce n'est pas devenu un vieux con déjà, parce que ça, c'est un truc qui me hante. Surtout pas, voilà, je pense qu'il faut vraiment rester dans son époque. Et souvent, la musique, c'est souvent un truc. C'est comme les DJs, c'est comme les photographes, les trucs. C'est un métier qui existe depuis toujours. Donc tout le monde a sa sauce, tout le monde a son expérience, tout le monde a sa vision, en fait. J'espère que je ne dirai jamais c'était mieux avant c'est tout. ok trop bien merci beaucoup merci à toi Magali pour l'invitation t'es très intéressant comme d'habitude et puis ça va aider plein de monde je fais un dernier appel, vous êtes professionnel DJ vous aimez mon travail notre travail et mon travail on recherche toujours nos nouveaux talents je prends peu de nouveaux talents mais si tu te sens chaud même t'as déjà lancé, t'es déjà DJ de mariage un peu professionnel et tu veux rejoindre une équipe où tout est déjà bien installé merci

  • Speaker #1

    écris-moi tu cherches à développer les autres régions ?

  • Speaker #0

    je cherche toujours à développer moi je sais pas j'ai rien à dire sur le sujet pour l'instant ok ça marche merci beaucoup Vincent, à bientôt je t'en prie, salut

  • Speaker #1

    et voilà le gang j'espère que cet épisode t'aura plu autant qu'à moi et que tu auras appris plein de choses si c'est le cas partage-le sur Insta en nous taguant dancepolice djs et moi ça nous fera trop trop plaisir et bien sûr tu le sais maintenant tu peux aussi mettre 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify à Wedding Divan c'est ce qui m'aide le plus à faire connaître le podcast un immense merci à toi et à très vite pour le prochain épisode

  • Speaker #0

    Et...

Share

Embed

You may also like

Description

Hello Hello le gang ✌️

J’espère que tu vas bien !


Aujourd’hui, je reçois Vincent le fondateur de l’entreprise de DJ Dance Police pour cet épisode riche en partage !

C’est le métier le plus méconnu du mariage selon moi et c’était important de le mettre à l’honneur !

C’est parti pour l’épisode du jour !



🎧 Montage réalisé par : @intothewavesstudio 

✨ Le Wedding Divan : @leweddinggang


Présentation de l'invité du jour :

Vincent Béchet, cool kids des années 80, biberonné aux clips de MTV a décidé de donner naissance en 2014 à Dance Police, un service de DJ nouvelle génération, en rupture avec certains codes trop classiques du DJ traditionnel. Après une première vie en tant qu’ingénieur dans l’agroalimentaire, ce musicien passionné a souhaité partager sa culture musicale et son goût de l’événementiel en créant sa propre société.

Dance Police, qui regroupe aujourd’hui 4 DJ et une directrice administrative (ex WP), se place en tant que précurseur d’une nouvelle génération de prestataires, qui dépassent le simple rôle de DJ. Guidée par l'envie de proposer des évènements uniques, la team propose des prestations personnalisées, sans animation micro, avec sérieux, rigueur et fun !

Ils prennent aujourd’hui le parti de se fondre dans les événements corporate et privés auxquels ils participent, afin de ne pas en être le centre ! C’est pourquoi ils proposent des prestations globales comprenant coordination, éclairage en accord avec les goûts et le lieu de leur clientèle, location de décorations lumineuses, Bar à vinyles ou encore blindtest ou groupe de musique.

Son compte Instagram :@dancepolice_djs
📷 Crédit Photo : Chloé Lapeysonnie

🎧 L'épisode t'as plu ? ⭐

Pour me soutenir, laisse moi 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast ! Merci ! ...........................................................................................................................................................................


Hey ! Moi, c'est Mag 👋 Je suis coach pour les professionnels du mariage qui (re)lancent leur activité 🚀 

Je t'aide à prendre confiance🔥, à remplir tes saisons 👰🏻🤵🏻 et à devenir une référence 👑grâce à mes formations et coachings sur-mesure !

Rejoins moi sur Insta !   ✌️

XOXO 💋   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue dans Wedding Divan, le podcast dédié aux pros du mariage. Je suis Magali Zarka, formatrice du Wedding Gang, officiante de cérémonie laïque et ancienne wedding planner avec plus de 100 mariages à mon actif. Si tu es entrepreneur dans le milieu du mariage ou que tu souhaites te lancer, ce podcast est fait pour toi. Comment réussir, comment se démarquer et surtout, comment durer dans le mariage ? Autant de questions auxquelles nous répondrons ici, via des interviews sans tabou de prestataires de mariage ou qui peuvent t'aider à améliorer ton business. On y abordera leur parcours, leurs réussites et leurs erreurs aussi parfois. Je partagerai également avec toi tous mes conseils, astuces et outils pour te donner un accès direct à la réussite dans le Wedding World. Allez, pose-toi dans ton canapé, écoute-nous dans ta voiture ou même en faisant la vaisselle et surtout abonne-toi pour ne manquer aucun épisode. Hello, hello le gang, j'espère que tu vas bien. Aujourd'hui, je reçois Vincent, le fondateur de l'entreprise DJ Dance Police pour cet épisode riche en partage. C'est le métier le plus méconnu du mariage selon moi et c'était important. de le mettre à l'honneur. C'est parti pour l'épisode du jour. Hello Vincent, bienvenue dans Wedding Divan. Ça me fait trop plaisir de t'accueillir depuis le temps.

  • Speaker #1

    Salut Magali, ben grave, depuis le temps qu'on en parle, effectivement. Je suis ravi aussi d'être là. Il a fallu quasiment dix ans.

  • Speaker #0

    Peut-être pas pour le podcast, mais ça fait bien un an et demi qu'on en parle quand même de ce podcast, de cet épisode. Écoute, on a eu franchement l'occasion de travailler plusieurs fois ensemble et ça a toujours été... J'allais dire, ouais, parfait, en fait. Rien à dire.

  • Speaker #1

    Wow, carrément !

  • Speaker #0

    Bah ouais, il faut dire les choses quand c'est vrai. Et je n'avais pas encore reçu de DJ ici. C'est pour ça que j'ai attendu si longtemps, parce que je trouvais ça très, très normal que ce soit toi qui vienne.

  • Speaker #1

    pour le premier je suis prêté, merci beaucoup Magali pour l'invitation en tout cas,

  • Speaker #0

    merci beaucoup avec plaisir et du coup pour les personnes qui ne te connaissent pas est-ce que tu peux présenter un peu ton parcours comment tu es devenue DJ et surtout à la tête de Dance Police maintenant

  • Speaker #1

    Ok, je ne fais pas le parcours scolaire, c'est bon ? Ou tu veux que je commence où ?

  • Speaker #0

    Ça dépend, ça dépend. Si c'est intéressant à savoir dans ton parcours, oui.

  • Speaker #1

    Je vais essayer de faire rapide. Mais mon parcours, je pense qu'il est quand même un petit peu atypique. À la base, j'étais quand même dans un parcours scolaire, on va dire, un peu poussé. J'ai fait les classes préparatoires scientifiques. J'étais diplômé, j'étais ingénieur en agroalimentaire. Voilà, pour être honnête. Claire, pendant 10 ans en fait, mes 23 ans, mes 33 ans en gros, j'ai travaillé en tant qu'ingénieur agroalimentaire dans des grands groupes. Voilà, j'étais ingénieur de production. Et voilà. Et souvent on me dit, mais t'es ingénieur dans la musique. Non, j'étais ingénieur dans l'agroalimentaire. Donc c'est vraiment un autre parcours, un autre cursus, mais qui m'a quand même apporté de belles choses parce que je manageais quand même du personnel avec des responsabilités. Donc c'est vrai que c'est... C'est une partie de ma vie que je ne renie pas du tout, que j'ai beaucoup aimé. Mais en même temps que ce parcours-là, j'étais déjà musicien dans des groupes. Je tournais dans des groupes de rock. J'ai eu un groupe notamment pendant plus de 7 ans. Et après ce groupe-là, je me suis retrouvé à Paris. Là, j'ai été musicien pour un autre artiste. J'étais guitariste pour lui. J'étais vraiment dans le milieu de la musique à Paris. C'est là que j'ai rencontré Chloé Lapessoni, une photographe, qui faisait à la base elle aussi du live, de la photo de live, et elle s'est mise au mariage, bien avant moi. Elle s'est retrouvée dans ce qui est devenu, on s'accordera à dire que c'est le mariage alternatif, le nouveau type de mariage, plus bohème chic, campagne, etc. C'était vraiment les débuts de ces choses-là, avec la mariée au pied-nu. Tout ce mouvement un peu qui s'était mis en marche. Et donc c'est là que ça a un peu fait tilt via Chloé qui m'a dit Je pense que ce serait bien de proposer quelques autres alternatifs en DJ de mariage. Et c'est un peu là que ça fait tilt. Moi j'étais déjà DJ et musicien, donc j'avais vraiment... Plein de connaissances musicales et vraiment généralistes. J'aime vraiment la musique au sens large et tous les styles. Et comme j'arrivais en bout de phase un peu sur ma vie professionnelle d'ingénieur, ça a fait tilt et pareil en tant que musique live. J'ai essayé beaucoup de choses, mais ça n'a jamais percé autant que je voulais. Donc, un carrefour s'est mis. J'ai dit, voilà, plus reconversion. Et donc ça a fait tilt et c'est là qu'est apparu Dancepolice, le fait d'essayer de proposer une offre un peu alternative chez les DJ de mariage. C'est vraiment venu de ça. Et donc ça a commencé, ça va faire 10 ans en juillet.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça, j'ai vu naître Dancepolice, mon dieu je suis vieille !

  • Speaker #1

    On est mieux, Magali.

  • Speaker #0

    Je me souviens de ça. Petite parenthèse sur Chloé, avec qui j'ai fait un mariage, et quel mariage ! Et honnêtement, quelle déception le jour où j'ai appris qu'elle arrêtait le mariage, parce que pour le coup, c'était une de mes photographes préférées. Mais bon, je sais que le continu...

  • Speaker #1

    a bien travaillé sur ma couture. Elle fait d'autres choses maintenant, mais c'est vrai qu'il faut rendre quand même à César. C'est vrai que je n'aurais pas forcément eu l'idée d'aller dans ce créneau-là. Et en fait, c'était génial parce que pour moi, ça me permettait quand même d'être dans l'entreprenariat, d'être quand même dans la musique et faire ce que j'ai toujours aimé, c'est-à-dire faire kiffer les gens avec la musique, quelle que soit la manière. Et là, en plus, moi, j'ai besoin un peu de mentaliser des choses, de créer des choses. Et vraiment, je trouvais que là, il y avait vraiment... tout un truc un peu vierge, il me semblait en tout cas, dans une proposition alternative chez les DJ de mariage. Donc c'est vraiment comme ça que c'est né. Et le nom aussi d'ailleurs, je trouve, a donné quand même une petite touche un peu originale tout de suite. La Dance Police. Je ne sais pas si tu veux un peu d'historique sur le nom.

  • Speaker #0

    Mais vas-y, vas-y. J'allais te demander aussi, qu'est-ce que tu appelles alternative ? Parce qu'il y a alternative maintenant et alternative il y a dix ans.

  • Speaker #1

    mais alternative il y a 10 ans ce qui a vraiment donné le voilà le dance police moi ça venait vraiment du constat parce que Chloé justement elle venait des mariages à chaque fois en me disant c'est dingue quand même c'était un mariage avec beaucoup de budget parce qu'elle faisait des mariages à bon budget et en fait quand même régulièrement voilà les gens dansaient pas ou dansaient pas tout le temps ou des fois même la mariée en pleurs parce qu'elle voulait deux morceaux qu'elle avait pas je comprenais pas en fait j'y mets on il faut demander ce qu'ils veulent et essayer de s'arranger pour le mettre et donc c'est là que ça a fait tilt nous la dance police c'est à dire que si il n'y a personne qui danse la dance police arrive et les gens vont danser le nom est venu de ça et il faut être honnête le nom est un peu venu de Chloé aussi donc je vais encore rendre à ce qui est à César merci Chloé oui merci Chloé bien sûr Voilà, et Dance Police, c'est vrai que moi, j'aimais bien parce que je crois que ça changeait déjà un petit peu. Je crois que ça dénotait un peu et j'aimais bien. Donc, la Dance Police, on est parti là-dessus et voilà l'histoire.

  • Speaker #0

    Donc, ça, c'était le nom. Et donc, du coup, l'alternative, c'était parce que c'est vrai que même encore aujourd'hui, les DJ, il y en a quand même. Alors, on va peut-être s'attirer des foudres.

  • Speaker #1

    Non, je pense pas. En fait, je pense qu'il en faut pour tous les goûts, vraiment. Je pense pas faire non plus quelque chose de révolutionnaire. Je pense juste qu'à l'époque, c'était juste, quand je suis arrivé, le fait de faire quelque chose de sobre et de faire quelque chose surtout sans animation micro. Donc ça, je pense que c'était vraiment à l'époque ce qui dénotait. Et après, il y a ne pas le faire, mais surtout revendiquer que tu le fais pas. Et ça, c'était plus compliqué parce que même au début, on me disait, mais comment tu vas faire ? Je vais voir les gens. Comment tu vas les appeler dans la salle ? Je dis, on va laisser parler la musique. En gros, je vais faire comme ça et ce sera mon truc. J'ai très vite vu quand même qu'il y avait du répondant chez les clients, que beaucoup de clients venaient me voir pour ça, parce qu'ils avaient une sorte de garantie de sobriété. C'est un peu là-dedans que je me suis engouffré et j'ai fait le reste avec. C'est-à-dire que souvent, le matériel DJ, ce n'est pas très joli. Donc, je me suis dit comment on peut faire pour rendre le truc joli. Donc pas de pont de lumière, du mobilier en bois, j'ai essayé de travailler avec des menuisiers, des choses comme ça, pour avoir un mobilier qui est joli. J'ai pris un parti pris aussi, pareil qui était risqué, mais de ne faire plus de couleurs. Moi j'aime bien le blanchot, et donc j'ai fait tout ce que j'ai pu pour avoir une installation en blanchot. Et c'est ce qui a défini un peu l'identité tout de suite, cette sobriété, le fait de ne pas parler au micro.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Justement, ça faisait partie des questions que j'avais. Tu as aussi été le premier à introduire les barres à vinyle en France. Est-ce que ça a fait partie aussi, j'imagine que ça a fait partie aussi de ton identité ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    Comment tu as créé cette identité ? Comment tu as trouvé cette identité ?

  • Speaker #1

    Le bar à vinyle, ce n'est pas venu tout de suite. Parce que j'ai eu d'abord toute cette réflexion dont on parlait avant, de sobriété, d'attitude. Et donc après, j'ai commencé à faire des mariages. J'en ai fait beaucoup, beaucoup, beaucoup tout seul. Développer mon expérience, ma manière de faire, d'aborder un peu, et je pense qu'on en reparlera un peu, toutes les étapes du mariage. Et on va dire un peu une expertise pour faire du sur-mesure avec les mariés. Et ensuite, le bar à vinyle, c'est vraiment venu pour être tout à fait... Le plus transparent là-dessus, c'était au moment d'une de mes premières loves, etc. Où moi, là, j'étais allé à quelques soirées, parce qu'à la base, je n'étais pas forcément dans la culture vénile. Moi, je suis né en 80, donc c'est vrai que la culture vénile, je l'ai connue plutôt quand j'étais très jeune. Donc moi, j'avais mes disques, etc. quand j'avais plutôt 5 à 10, 15 ans. Je suis né en 80, moi, je vais avoir 44 ans à la fin de l'année. Et donc, j'étais vraiment dans le vinyle petit. Et après, je suis un enfant des années 90 surtout, donc le vinyle a disparu, j'étais la cassette, le CD, le CD surtout, mais j'ai connu la cassette, j'ai même mixé sur cassette étant petit, dans mes premières soirées que j'animais au camping, quand j'avais 10-12 ans avec mon père, et le barabine, donc c'est vraiment pour ce salon où là j'étais vraiment, j'avais vu des DJs vinyle, alors plutôt j'ai découvert le vinyle via les soirées électro, donc c'est vraiment quand j'ai commencé à... J'ai vraiment allé beaucoup en soirées électro, etc. J'ai vu qu'il y avait des DJs qui étaient en full vinyle et ça m'a complètement fasciné. Donc moi, je n'y suis pas venu par la culture du hip-hop, qui est quand même la base des gens qui font du vinyle et qui scratch. Moi, j'y suis venu par l'électro. Et donc, j'ai commencé à mixer là-dessus et je me suis dit que ce serait génial quand même si les gens pouvaient à un moment donné, on va mettre les disques, ils vont choisir. Et comme j'étais dans ce trip de vraiment mettre ce que les gens veulent, c'est venu naturellement, je me suis dit je vais mettre des bacs de disques. Les gens vont choisir, mais à la base c'était pour un salon. Donc c'était au Salon Levecetera de 2015. Et donc là j'ai artalé mes platines vignes, j'ai mis mes bacs de disques, et j'ai dit aux gens franchement, allez-y, choisissez, je les mets. Et en fait, ça a rendu taré les gens tout de suite. Ils se sont dit, c'est génial et tout. Et donc, ça n'a fait qu'un tour, Barreville. Comme c'était la mode des barres un peu à tout à l'époque, Barrebonbon, c'est ça, tu connais. Et donc, du coup, le truc est venu quasiment instantanément. Et voilà, j'ai lancé le Barreville comme ça et j'ai commencé à faire cette animation, on va dire assez simplement, en posant simplement les platines sur une table avec des bacs de disques. C'est une idée qui a été assez puissante parce qu'elle s'est répandue assez vite dans le milieu. Il y a eu très vite de belles installations qui ont été faites. Je me suis dit que je devais me passer une vraie installation. Je suis allé voir mes menuisiers et on a développé un joli meuble qui permet d'avoir les disques tournés vers la jambe, d'avoir une installation qui est jolie. et qui allie quand même une certaine solidité et fiabilité, parce que l'événementiel, c'est quand même monter, démonter tout le temps. Donc voilà, il y a des contraintes. Je ne vais pas m'étaler là-dessus, ce n'est pas le sujet. Mais voilà comment c'est né. Et après, moi, j'avais déjà une grosse collection de disques. Je continue à collectionner. Donc aujourd'hui, je dois être à, je ne sais pas, à peu près 1500, 2000 disques. Et entre ce que j'ai récupéré, ce que je dis, que j'en achète encore tous les mois, j'adore avoir les nouveautés, on vit une époque incroyable sur le vinyle, il n'y en a jamais eu autant de disponibles. Donc voilà, il y a un vrai engouement des gens, il suffit d'aller à la FNAC ou n'importe quel disquaire, voir qu'il n'y a plus que ça, on ne voit quasiment plus les CD. Je ne sais pas combien de temps ça durera, comme c'est du plastique. Mais voilà comment j'ai lancé tout ça et aujourd'hui j'ai deux barres à vinyle. Et c'est quelque chose qu'on fait très souvent. A la base il a été quand même pensé pour les cocktails de mariage. C'est pour ça que le mariage a été une bonne occasion parce que je voulais vraiment une alternative pendant le cocktail. Pour moi à la base c'était pas quelque chose de designé pour un autre moment. Mais je l'ai vraiment pensé pour le cocktail de mariage. Souvent en alternative aux groupes de musique d'ailleurs parce que souvent les gens qui veulent pas forcément des groupes veulent quand même un truc voilà. Et je trouve que c'est génial parce que c'est participatif, ludique, multigénérationnel.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et donc ton identité, le bois ? Les matériaux travaillés, les couleurs, pas de rose, de bleu.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je n'ai globalement pas de couleur, en fait. Je suis sur le blanc tout le temps. J'ai aussi beaucoup aimé assez rapidement tout ce qui était néon quand même, néon. Tu vois, un peu les identités visuelles des marquis signs américains, les devantures de cinéma, ce genre de choses que j'ai adoré. Même les contours de maquillage des stars d'Hollywood, les ampoules, tous ces trucs-là. Voilà, je cherche un peu ces visuels-là. Et pareil, le néon, le fait d'habiller un peu avec du néon, de la lumière chaude. C'est vraiment ce que j'adore. C'est vraiment mon univers.

  • Speaker #0

    OK. Et il y a une... Une évolution entre le début et maintenant, j'imagine, dans l'identité ?

  • Speaker #1

    Franchement, j'ai amélioré un peu mon mobilier. Le mobilier que j'ai en soirée, je ne l'avais évidemment pas tout de suite. Comme tout le monde, j'ai commencé avec une table, puis j'ai évolué. Mais globalement, l'identité est déjà là. À part le meuble que j'ai rajouté, le reste de l'installation est quand même la même depuis le départ. J'ai juste allégé des choses encore, parce qu'on a quand même des moyens techniques qui ont évolué en dix ans. Notamment au niveau de la sonorisation, on a des choses quand même maintenant très efficaces et plus minimalistes. Donc ça, ça me plaît. Mais globalement, non, tout était vraiment là dès le départ. Vraiment que ce soit quasiment le bar à mille et surtout l'identité visuelle. Ça, c'est vraiment quelque chose qui me suit et que je ne lâcherai pas.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, tu n'es plus tout seul. Tu es une équipe.

  • Speaker #1

    Non, aujourd'hui, je ne suis plus tout seul. J'ai été tout seul assez longtemps. Alors. Techniquement, je suis tout seul. Oui, effectivement, j'ai monté une SRL. J'ai effectivement une forme juridique plus importante, mais je suis quand même tout seul dedans. Et j'y tiens. Et de toute façon, il faut quand même m'expliquer aux gens qu'il y a peut-être des milieux où on peut embaucher, etc. Les milieux artistiques, en l'occurrence les DJs, sont des gens indépendants. C'est des gens qui changent tout le temps d'employeur à chaque fois qu'ils mixent. Et donc, le but, c'est de trouver les bons. et de travailler avec eux. Donc, tu ne peux pas embaucher un DJ. Tu embauches un DJ à chaque fois. C'est ce qu'on appelle une sous-traitance. Et voilà, après, ils peuvent être autant de pop-runners ou intermittents. Moi, j'ai les deux. Et voilà, et aujourd'hui, j'ai effectivement quatre DJs qui m'accompagnent, que je salue fort parce que je les aime d'amour. C'est mes chéris, c'est mes enfants, mes frères, mes petits loulous. Et on a vraiment développé quelque chose ensemble que j'adore. Parce qu'il faut être en grande confiance, on parle de mariage, on parle pas d'aller faire une petite soirée d'anniversaire. Donc il y a de l'enjeu, et donc c'est très important d'avoir les bonnes personnes. Et voilà, je ne sais pas si j'ai bien répondu.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une fille qui a rejoint ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, on parle des DJs, je vais y venir. Donc oui, effectivement, complètement. Donc j'ai ces quatre DJs-là qui m'ont rejoint au fur et à mesure dans le temps. Ils sont tous diplômés. Donc ils sont diplômés, je peux les saluer au passage aussi, à l'UCP à l'école de DJ de Lyon. Donc c'est des DJ professionnels. J'en ai 4 maintenant. Donc il y a une école de DJ. Voilà, il y a la seule diplômante en France, c'est l'UCPA qui fait ça. S'il y en a qui veulent être diplômés DJ, je leur dis, voilà, n'hésitez pas à contacter cette école, ces diplômants, et donc il y a une branche à Lyon. Et donc c'est des gens qui sont sortis de cette école, c'est le hasard qu'à Olusaf que je les ai rencontrés comme ça. Voilà, et donc j'ai d'abord eu Maximilien, pour ceux qui le connaissent, ensuite j'ai eu Thomas, Jérémy et Maé, voilà. Donc j'ai ces 4 DJ avec moi maintenant. ceux qui me suivent les connaissent. Et effectivement, tu as tout à fait raison. Depuis peu, le problème, c'est qu'avec toutes ces dates qui s'accumulent, gérer seul devient extrêmement compliqué, voire impossible. Donc c'est vrai que j'étais arrivé un peu à un point de... Voilà, c'était devenu trop, ce qu'on appelle crise de croissance apparemment. Et donc, à une certaine année... Ouais, c'est ça. Et donc du coup, effectivement, j'avais vraiment besoin d'un support. Et un joyeux hasard m'a permis de... Je ne veux pas dire d'embaucher, en freelance, qui m'accompagne aujourd'hui, Manon Marlois, qui avait l'agence de William Planner, To the Moon and Back. Elle souhaite arrêter son activité et quand même utiliser toutes ses compétences. En fait, on s'est rencontrés à ce moment-là, autour de ce sujet. On se connaissait déjà, on avait fait plein de marges ensemble. On s'est retrouvés là, pile au bon moment. La vie, c'est du timing, des fois. Du coup, ça lui permet... d'exploiter toutes ses compétences qu'elle a dans ce domaine-là. Elle me permet de me dégager tout l'administratif, mais aussi bien plus que ça. Ce n'est pas une petite main du tout. Elle a toute son expertise, elle fait les rendez-vous clients. Elle connaît très bien notre travail, parce qu'on a travaillé plusieurs années ensemble sur les mariages. Même les gars la connaissent. Pour moi, c'est génial. Ça me permet aujourd'hui de passer la seconde.

  • Speaker #0

    C'est clair. Vous êtes à combien de mariages par an, Hugo ?

  • Speaker #1

    Alors là, maintenant, on est carrément venu, on fait deux à trois mariages tous les week-ends, en gros, de avril jusqu'à octobre. Donc c'est des grosses saisons, avec une petite pause quand même l'été. Et je n'ai pas fait le total, mais je crois qu'on doit être à plus de 70-80, je pense, quelque chose comme ça, cette année. C'est un peu glissant toujours, donc on en signe tout le temps. Enfin, tu sais bien, on en signe tout le temps, il y en a qui s'annulent, il y en a qui reviennent. Mais en gros, c'est ça. En gros, on en fait deux ou trois tous les week-ends. En pleine saison quoi, voilà.

  • Speaker #0

    Et toi personnellement, t'en fais encore quelques-uns ?

  • Speaker #1

    Moi personnellement, non. Je sais qu'on me demande souvent quand on nous contacte. Malheureusement, je suis dédié totalement à la gestion. Maintenant, qui me prend déjà. Et heureusement que j'ai Manon. Maintenant que j'ai Manon, malgré ça, j'ai encore des semaines bien remplies. Par contre, c'est vrai qu'avec ce temps dégagé, j'ai envie vraiment de pouvoir me remettre aussi à mon expertise musicale, qui est quand même la chose que j'aime le plus.

  • Speaker #0

    J'allais dire, ça te manque pas ?

  • Speaker #1

    Donc c'est sûr, vous allez me revoir en platine, mais peut-être dans d'autres événements ou dans d'autres choses. En mariage, je pense que j'irai si besoin. Il faut être clair, DJ de mariage c'est une dynamique où il faut en faire beaucoup, c'est comme un photographe, il faut en faire beaucoup, il faut être dedans. Je pense que j'étais très bon quand j'étais dedans, et quand on fait un peu moins, il faut retravailler un petit peu son truc. Voilà en gros où j'en suis aujourd'hui. Mais pour répondre clairement, non, je n'en fais plus trop personnellement depuis deux ans. Mais j'y vais quand même encore de temps en temps. Gardez le contact ! C'est comme le vélo en même temps !

  • Speaker #0

    Ça ne s'oublie pas !

  • Speaker #1

    Non, ça ne s'oublie pas !

  • Speaker #0

    Alors, raconte-nous un peu l'expérience client chez Dance Police, comment ça marche ?

  • Speaker #1

    Comment ça fonctionne ? Aujourd'hui, quand on nous contacte, il faut nous contacter par le site internet, qu'on va refaire d'ailleurs, merci WordPress de t'appeler et de cassoter ! Non, mais il est repété pour tout le monde, c'est normal, il y a beaucoup de gens qui doivent les refaire à cause de... Du portrait, c'est bon, peu importe, on s'en fout. Donc oui, l'expérience client, ça commence toujours par nous contacter par le site internet. Pourquoi ? Parce qu'en fait, le formulaire permet d'avoir l'essentiel des infos. Quelqu'un qui va nous contacter spontanément, on peut lui répondre, mais ça va être toujours un peu la même chose. Quelle est la date ? Quel est le lieu ? Combien vous êtes ? Est-ce que c'est un mariage, un anniversaire, une soirée d'entreprise ? Et en gros, les horaires, le déroulé, même très succinct, évidemment, quand on se marie un an et demi à l'avance, on ne sait pas tout ça, mais on sait quand même la date, le lieu, à peu près à combien on est, et à peu près le déroulé. Et ça, c'est des informations qui sont capitales, sans quoi on ne peut pas vraiment répondre aux gens. Donc j'aime bien que les gens passent par le site, ils peuvent nous contacter spontanément, mais on va quand même les renvoyer pour qu'ils remplissent ce formulaire. et ensuite on va leur envoyer tout simplement la brochure pour qu'ils aient le ressort de nos prestations et suite à ça, on donnera, les gens nous demandent, c'est là qu'on vérifie notre disponibilité à ce moment-là. Une fois que les gens reviennent vers nous, qu'on assure qu'ils ont toutes les cartes en main et qu'ils sont intéressés, à ce moment-là on regarde nos dispos et ensuite on avance si on a de la dispo. En général, on en a.

  • Speaker #0

    Avec 4 DJs maintenant, ça va.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Et en même temps, ça se boucle quand même assez vite. Les mariages, pour être sûr, il faut quand même un an, un an et demi à l'avance. Ce n'est pas trop. Après c'est un petit bonheur la chance, toi même tu sais en mariage d'une année sur l'autre tu sais pas pourquoi d'un coup tu vas avoir 15 1er juin et l'année d'après pas du tout, c'est comme ça, c'est vraiment le facteur aléatoire, et puis les jours fériés qui jouent tout ça. Mais en gros voilà, pour une bonne expérience avec nous, nous contactez quand même assez tôt, sauf pour tout ce qui est anniversaire et soirée privée où là c'est plus flex, tout ce qui est en semaine évidemment c'est beaucoup plus facile. Et donc je pense que l'expérience client maintenant elle est vraiment aboutie puisque on a quand même l'ensemble de nos données sont claires, on a tous les supports de plaquettes etc. On a l'Instagram aussi qui est quand même bien à jour, les gens ont une bonne idée de ce qu'on fait, le site internet aussi avec beaucoup de vidéos, donc les gens peuvent quand même bien se projeter et voilà.

  • Speaker #0

    Le rayon où vous vous déplacez déjà ?

  • Speaker #1

    Nous on peut aller, c'est égal, mais en général maintenant quand même on est toujours à 1 à 2 heures de Lyon, autour de Lyon. Mais ça ouvre quand même beaucoup de choses, on peut aller à Savoie, dans le Beaujolais, même jusqu'à Valence-Montélimar, des chouettes lieux dans le sud, et on va dire clairement. Et hors saison ou à d'autres dates, ça nous arrive d'aller, on va dans le sud-ouest, on va à Paris, on va en Suisse, en Belgique. Ça nous arrive, oui, bien sûr, aussi. On étudie toutes les demandes, de toute façon. Juste une parenthèse, oui, parce qu'effectivement, puis tu vas aller loin, puis ça va faire des frais de déplacement, qui sont quand même un enjeu, à mon avis, pour les années à venir, d'essayer de limiter un peu les déplacements. Nous, voilà, vraiment, ce qu'on aime, c'est vraiment faire du sur-mesure. C'est-à-dire que le but, c'est vraiment de savoir qu'est-ce que les gens attendent de cette journée. On parle mariage, évidemment. qu'est-ce qu'ils attendent de ces journées, qu'est-ce qu'ils veulent et ce qu'ils ne veulent pas. C'est notre phare. Surtout au niveau de la musique, on aime bien les impliquer à 6000% dans la préparation. Au moins au maximum de ce qu'ils peuvent nous donner.

  • Speaker #0

    Mais tu sais d'où vient cette question ? On en a discuté quand on a préparé un peu cet épisode. La question vient de les autres prestataires de mariage qui disent... Oui, mais en fait, le DJ, il est là juste le jour J, il ne s'occupe pas de ses maris avant. Et voilà, il fait le jour J, il démonte et c'est terminé, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est un truc classique. Ou même, c'est comme les photographes, c'est pareil. Ils sont tranquilles, un petit samedi de boulot, et après, plus rien jusqu'à la semaine prochaine. Si seulement c'était si simple ! Il faut absolument effectivement démonter ce préjugé, le travail en amont il est énorme. Déjà le travail en amont il est énorme du fait de la fatigue accumulée par le métier qu'on fait. Il faut avoir conscience qu'on fait un métier où il y a une nuit blanche tous les week-ends, au moins, si c'est pas, des fois là en grosse saison les gars des fois ils font même deux mariages par semaine. Donc il faut avoir conscience de l'impact physique, donc déjà il faut se remettre de ça. Donc les gens qui disent Oui, tranquille, la semaine. La semaine, déjà, tu t'en remets jusqu'au mardi de ton week-end. Et après, peut-être que tu peux commencer à retravailler, mais déjà, il faut se reposer pour être bien pour ce qui arrive.

  • Speaker #0

    Il y a tous les trucs à porter aussi.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Tout ce qui est manutention, effectivement. Mais plus sur la préparation, oui, effectivement, on fait des rendez-vous en amont avec les mariés. Nous, au niveau de l'expérience client, j'ai fait le parti pris qui était un peu risque à la base, mais vraiment de gérer entièrement tout ce qui touche de près ou de loin à la musique ou au son sur le mariage. C'est-à-dire que moi, j'inclus dans mon pack mariage, je fais du clé en main. Et donc, il n'y a pas de rajout ou de chose où il nous faut tel truc en plus. Moi, je fais un pack mariage clé en main qui inclut l'ensemble des animations, des proches. qui sont donc des choses qui sont dans le dos des mariés. Donc, comme c'est dans le dos des mariés, ça veut dire qu'il faut les préparer en direct avec les personnes concernées, que ce soit les témoins essentiellement. Donc voilà, tout ça, il faut le préparer. C'est-à-dire qu'il faut appeler les témoins, il faut les avoir, il faut tout préparer avec eux, et récupérer les vidéos, les PowerPoints, et le truc de la maman. Donc tout ça, c'est beaucoup d'organisation, beaucoup de rigueur, et surtout que moi, je veux qu'on... qu'on prenne cette responsabilité de collecter l'ensemble de ces animations et d'aider vraiment les gens à ce que ça se passe bien, tout en fournissant le matériel, les micros, la projection vidéo. Et voilà, donc tout ça, c'est beaucoup de travail. Et c'est des appels, c'est des imprévus, c'est les gens qui t'appellent la veille, le soir, un peu comme un wedding planner en fait. On a un peu une sorte de rôle de wedding planner de la musique et du son. Évidemment, en plus quand il y a la cérémonie, c'est encore plus costaud, que ce soit sur l'amplitude horaire et sur la préparation. Donc vraiment, il faut tuer ce préjugé qu'on vient juste mixer. Peut-être des gens font ça, ils arrivent comme ça à l'arrache, mais ce n'est pas mon délire. Surtout sur du mariage, il y a une responsabilité. Tu ne peux pas te louper sur une entrée de mariée, tu ne peux pas te louper sur une entrée à la cérémonie. Il faut travailler, vérifier et voilà. impliquer énormément les gens. Et tout ça, ça prend beaucoup de temps. Et ça prend quasiment toute la semaine, en fait. On bosse tout le temps. On a un boulot la semaine, plus le truc le week-end.

  • Speaker #0

    OK. Et comment tu travailles, comment vous travaillez avec les autres prestats ? Est-ce que tu as des conseils pratiques pour les autres prestats vis-à-vis d'un DJ ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que... Déjà je trouve que la base c'est qu'on est là pour tous bosser ensemble, je pense que voilà, et très souvent d'ailleurs c'est le cas, je veux dire on arrive, tout le monde est dans le même état d'esprit, voilà que ce soit Traiteur, Fleurisse, Wedding Planner, il n'y a pas toujours de Wedding Planner, je précise parce que c'est vrai que nous ça change pas mal l'organisation, quand il y a Wedding Planner c'est vrai que ça nous soulage un peu, notamment pour tout ce qui est animation, on essaye de ne pas faire doublon, fin de la parenthèse, mais oui donc on est là pour tous bosser ensemble et je pense que c'est très important qu'on se synchronise et il y a beaucoup de choses à synchroniser avec le DJ essentiellement. Les enchaînements du plat avec le traiteur, je pense que c'est important de se faire un gros point quand on est sur place. Et je pense que le traiteur aussi, lui, si ce n'est pas le cas, je pense qu'il doit aller voir le DJ en disant Écoute, est-ce que toi tu as des contraintes ? Moi j'en ai. que ce soit des contraintes de cuisson, pour donner un exemple classique, genre attention là, le truc typique, tu ne mets rien entre l'entrée et le plat principal parce qu'il faut que ça s'enchaîne. Donc moi, je ne vais pas arriver en disant maintenant on va faire un PowerPoint de 25 minutes. Déjà, tu ne parles pas au DJ, au micro. Voilà, déjà, exactement. Non, on ne parle pas au micro. On peut faire des annonces de service, évidemment, si c'est indispensable. Je n'ai pas dit qu'on était anti-micro. Il peut y avoir des annonces de service. Mais voilà, c'est important en tout cas de dialoguer avec tout le monde. On est tous dans le même bateau et c'est souvent nous, quand même, le traiteur avec qui on a le plus d'interactions pour être sûr que ça colle bien et que lui ne soit pas gêné, notamment au niveau du dessert aussi. Et voilà, au niveau des autres prestats par rapport au DJ, je pense que si on en avait fait un peu ensemble, officiant de cérémonie, je pense que c'est important de bien échanger en amont aussi. Et avec Weaning Planner aussi, Le wedding planner, c'est génial, à condition qu'on soit bien synchronisé. Il faut se méfier, il ne faut pas que ça devienne un inconvénient, alors que c'est censé être un avantage. Il faut bien que l'information circule et ne pas faire de doublons. Surtout pour les mariés, qui eux, attendent quand même le wedding planner d'être tranquille et d'avoir pas grand-chose à gérer. Donc c'est là qu'il faut bien communiquer.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des exemples concrets de choses que vous demandez systématiquement à la wedding planner et la même chose pour les officiantes ou pour les traiteurs ?

  • Speaker #1

    Ce qui est pas mal, effectivement, un des avantages typiquement, c'est les repérages des lieux. Je trouve que c'est souvent pas mal. Les repérages des lieux slash disposition de la salle. Donc ça, c'est vrai que là-dessus, c'est bien d'échanger. Déjà parce que nous, si on connaît la salle, on peut dire non.

  • Speaker #0

    Un des gros trucs auxquels les gens ne pensent pas, c'est de checker quel est le matériel disponible, est-ce qu'il y a des contraintes, surtout avec le lieu. C'est très important avec le lieu. Est-ce qu'il y a des contraintes de bruit, des contraintes d'horaire ? Ce sont des choses qu'il faut bien bien regarder. On avait publié des articles là-dessus qui sont disponibles. Voilà, Marie-Eopéanie, si y en a que ça intéresse, on avait déjà fait des choses là-dessus, sur les questions essentielles à se poser avec le DJ avant la date. Est-ce que tu veux d'autres exemples de tips ?

  • Speaker #1

    Ouais, il y avait Officiantes. Moi, je sais que ce qu'on voit ensemble souvent, c'est le nombre de micros. Est-ce qu'il y a d'autres trucs ? Moi, je sais, mais…

  • Speaker #0

    Sur la cérémonie, oui, typiquement, effectivement, sur les micros, beaucoup d'idées reçues, les gens pensent qu'il faut autant de micros que de gens qui parlent. Alors non, un micro, c'est très bien, on se le passe, comme ça on est sûr de ne pas parler en même temps dedans. Éventuellement deux, nous on en propose deux. Voilà, s'il y a vraiment un officiant qui parle vraiment, ou si jamais il y a une petite animation à deux, ou voilà, pour avoir un secours. Bien parler dans le micro, ça c'est important. Coller au menton. Voilà, coller au menton, très important. Et surtout, un conseil que je peux quand même donner, c'est vraiment de bien préparer le contenu musical et éviter les choses de dernière minute. Nous, on s'arrange toujours pour avoir tout avant. Donc, je pense qu'il faut que les gens fassent tous aussi un effort de ne pas tout faire le vendredi, la veille, à l'arrache. On sait que ça peut être le cas pour les surprises, pour une cérémonie. Je pense qu'il y a moyen d'être bien prêt un petit peu avant. Avec la meilleure volonté du monde, il faut imaginer un truc très bête. Peut-être qu'on n'a pas de wifi ou de choses comme ça pour choper le petit morceau en last minute. Souvent, en cérémonie, ça va être des choses spéciales. Ça ne va pas être un morceau que tout le monde connaît. Ça va être une version acoustique, un jingle que personne ne connaît, un truc.

  • Speaker #1

    En tout cas, chose importante qui est très bien faite sur ton site, c'est les playlists que moi, je donne systématiquement à mes mariés. D'ailleurs, pour info, je ne t'en ai même pas parlé.

  • Speaker #0

    J'ai des aspirations par thème.

  • Speaker #1

    Ouais. tes playlists par thème justement la cérémonie laïque il y a une playlist qui est faite pour ça et en fait d'ailleurs je vais les renouveler un peu,

  • Speaker #0

    maintenant que j'ai un peu plus de temps je vais pouvoir enfin m'y remettre parce qu'elle commence à dater un peu ouais mais en fait on avait trop de boulot les gens disent que c'est cool c'est intemporel de toute façon il y a beaucoup de choses qui sont quand même intemporelles dans la musique on s'en rend bien compte dans le mariage c'est plus intemporel que des soirées d'entreprise ou des soirées d'anniversaire où souvent on met des choses peut-être un peu plus récentes Il y a un côté intemporel dans le mariage qui va quand même figer une partie des playlists et des choses dans quelque chose de sûr, que les gens connaissent et multigénérationnel, ce qui reste quand même le challenge dans un mariage.

  • Speaker #1

    Pour info, pour terminer sur le sujet des playlists, j'ai créé un programme pour les gens qui passent par leurs proches pour officier. Et dedans, je donne plusieurs playlists. Et il y a toujours la tienne dedans parce que je sais qu'elle aide beaucoup les maris.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, c'est cool, merci. Si, je pense à un dernier type, parce qu'après, il y en a plein, mais souvent, les gens se posent la question au moment du dessert, en fait. On a très souvent des gens qui disent Ah, première danse à 22h J'ai un peu du mal avec ça, j'ai jamais trop compris. Donc on fait la première danse et après on s'arrête, on va manger le gâteau, donc on repose tout le monde. Donc soit on assume et on fait vraiment un gros temps de danse de 30 minutes à ce moment-là, mais faire la première danse pour se rasseoir, honnêtement j'ai jamais compris, donc je le dis aujourd'hui au monde, je ne comprends pas. On peut le faire, vraiment il n'y a pas de souci. Mais qu'est-ce qui va se passer ? C'est que vous allez commencer à danser. et puis là ça va retomber parce que les gens le dessert, on est tous humains quand un gâteau arrive on veut le manger donc vraiment le conseil qu'on donne c'est vraiment faire le dessert et une fois que le dessert est fini on attend le top des mariés et là on y va quand ils veulent, mais au moins on commence la soirée et elle s'arrête plus et pareil le buffet de dessert est rangé donc on passe plutôt sur le bar de nuit c'est que des choses un peu logiques un dernier tips, gardez bien votre bar de nuit au bord de la piste erreur très fréquente le bar est à l'autre bout de la pièce Et souvent le problème des salles de mariage d'un centenaire, elles sont un peu grandes, tu as 600-150 personnes, donc le DJ est là, et la piste est là, et le bar est là, et c'est dommage, s'il était au bord de la piste, on garde tout le monde. Alors on ne devait pas être sur le piste,

  • Speaker #1

    tu as la piste de danse à l'opposé du bar, et du coup tout le monde va au pied.

  • Speaker #0

    Exactement, si j'ai un type qui s'adonnait, c'est un dancefloor pas trop grand, les dancefloors sont toujours trop grands. C'est bien d'être serré. Pourquoi ? Parce qu'on n'est jamais serré longtemps. Après très vite, il y en a qui vont fumer une clope, il y en a qui vont machin, ça va aux toilettes, ça va... Les gens, ils vivent leur vie, quoi. Dans une soirée, ils sont pas là tout le temps à danser. Donc c'est bien que le dancefloor soit limite sous-dimensionnel, parce qu'il va être très vite à la bonne taille, en fait. C'est un avis très personnel. Je pense que beaucoup de DJs ne seront pas d'accord avec ça. Tout ce que je dis aujourd'hui, c'est que des avis personnels. Après, chacun fait comme il veut. Et c'est aussi ce qui fait l'identité de chacun. Il en faut pour tous les goûts, et notamment en animation, en couleur, en truc. Je ne critique pas du tout, vraiment. Je pense qu'il en faut pour tous les goûts. Mais comme il en faut pour tous les goûts, je pense qu'il faut aussi des offres alternatives. Il y a des très bons animateurs, des gens qui ont des installations incroyables. Les étincelles, il y a plein de trucs super. Ce n'est pas ce que je fais, mais c'est très bien. Pour être clair. Ce type, je trouve qu'il faut un dancefloor qui est cosy. qui n'est pas trop grand. Et le bar, il doit être là, l'espace fumeur pas trop loin, et tout doit être là pour garder, parce que c'est long, jusqu'à 4h du matin, donc très vite, ça peut se déliter. Et l'erreur du bar, elle est fréquente, notamment quand il commence à faire très chaud l'été. Attention à ça, attention à ça. C'est ce que j'appelle des casse-dance-floor. Vraiment, ça peut te casser une soirée.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est un tips important. Donc ne pas s'arrêter après le dessert, ne plus jamais s'arrêter et avoir tout au même endroit, le plus proche possible.

  • Speaker #1

    Dernière question qui était prévue. Quels sont les plus grands défis que tu rencontres dans ton métier ? Que vous rencontrez maintenant avec ton équipe ? Et comment vous les surmontez ?

  • Speaker #0

    Alors... Pour... là je sais qu'il y a beaucoup de pros qui vont écouter ce podcast, qui s'adressent surtout aux pros, donc je pense que tout le monde s'accordera à dire que depuis la fin du Covid, il y a quand même un peu... C'est plus compliqué au niveau de l'attitude des gens. Il y a souvent plus d'attentes, plus d'impatience, plus d'exigences.

  • Speaker #1

    Plus de last minute aussi, non ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Les gens sont quand même... C'est peut-être aussi générationnel. Les gens sont plus dans l'immédiateté, plus dans le... Et puis, maintenant, il y a les plateformes. Donc, je veux dire, tout le monde est un peu expert en musique. Tout le monde veut son petit truc. Donc, nous, en fait, comme on a vraiment cette volonté, même de prendre toutes les demandes en live, c'est quelque chose que... Moi je veux vraiment que mes DJs, n'importe qui peut aller les voir S'il te plaît, tu peux me mettre ça ? Oui, bien sûr ! Dans la bienveillance toujours, mais bon. La bienveillance, malheureusement, c'est des fois un peu compliqué. Les gens avec l'alcool, ça rejoint un sujet. Quand t'es au début, c'est quoi notre réalité ? Faut imaginer ce que c'est de faire 4h, 5h, 6h derrière les platines. On est tout seul face à une armée de gens un peu bourrés, faut être honnête. Souvent. En tout cas un peu éméchés. Et tout le monde supporte pas l'alcool pareil. Je pense qu'il faut l'avoir vécu une fois pour comprendre ce que ça implique de rester calme, de rester zen, de pouvoir prendre toutes les infos qu'on donne, avoir quand même toutes les requests démarrées, les demandes. C'est quelque chose qui est vraiment un travail épuisant. Et du coup, là-dessus, oui, je trouve que ce qui a changé un peu, c'est ça. Les gens sont plus exigeants, plus... Et des fois... des fois les gens sont un peu désagréables donc il faudrait qu'ils fassent des fois un petit peu attention avec l'alcool donc un des challenges c'est ça en fait c'est d'arriver à comme le contexte change un peu c'est de continuer à garder cette attitude de service total et de dévouement total dans le calme et la zénitude si je commence à raconter toutes les anecdotes des choses qu'on vit je pense honnêtement que les gens ne croiraient pas oh bah une alors non non je ne peux pas merci Je peux en dire une peut-être parce qu'elle est drôle et c'est arrivé à Maxime et ça le fera marrer quand on en reparle, je pense que même les mariés si ils nous entendent ça le fera rire

  • Speaker #1

    J'ai envie d'écrire un livre depuis longtemps sur toutes les anecdotes de Presta,

  • Speaker #0

    je vais le faire je te jure je vais le faire Mon grand regret c'est de ne pas avoir mis une GoPro derrière ma tête pendant 5 ans parce que j'aurais pu faire un vidéogag enfin un vidéogag c'est un truc de boomer c'est un vidéogag un bêtisier vidéo en ce moment vous ne connaissez pas vidéo gag j'aurais pu faire un bêtisier vidéo vraiment où les gens enfin ne serait-ce que les chutes de gens en fait les chutes de gens les chutes de gens sur le matériel moi une des anecdotes que j'ai eues les plus ouf c'est que en gros une fois le marié rentre je sais il était 3h15 les gens étaient bien bourrés le marié rentre donc il est cool il est dos à moi il fait champagne sable champagne et il arrose tout le monde devant lui donc dos à moi donc ça allait Et là-dessus, bien sûr, ni une ni deux, il y a un témoin qui se chauffe, prend la bouteille de champagne et il arrive face à lui pour lui répondre. Oui,

  • Speaker #1

    c'est toi qui as tout ton matos, toi.

  • Speaker #0

    Ben, il y a moi. Je me suis fait repeindre tout le mobilier. C'est la seule fois de ma vie que j'ai dû couper le son, en fait. J'ai une grosse marge, mais là, j'étais obligé d'arrêter. J'étais trompé, j'ai eu ma clause. Et surtout, ça a cassé les platines. Donc les gens sont capables de choses comme ça. Et Maximilien, une fois, ce qui était arrivé, c'est que le mari était passé derrière lui. C'était bien beau. Il pitait contre le mur. Je pense qu'il ne tombait plus les toilettes. Donc voilà. Et puis après tout, c'est son mariage, il fait ce qu'il veut.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sûre que le gérant du lieu ou la gérante du lieu...

  • Speaker #0

    Le reste, c'est des maladresses de fatigue, de fin de soirée qui nous arrivent, nous, quand on est un peu tout seul, quand on range. Le reste des anecdotes, on va les garder pour nous parce que c'est aussi un peu l'intimité des gens, quelque part. Mais il faut savoir qu'il y a beaucoup de choses comme ça et qu'un des gros challenges, c'est ça. Et l'autre gros challenge, si, qui me semble plus important. Moi quand je me suis lancé en fait, je me suis dit putain, il y a quand même des gars qui mixent la même chose depuis 30 ans, tu vois, et cloclo et machin, bon, un peu fatigant quoi tu vois. Mais je me dis attention, moi je fais ça, là ça fait 10 ans que je fais ça, en fait je suis proche à un gars en fait. Et je veux dire, on le voit tous qu'aujourd'hui... Tous les vieux qui ne voient pas la société changer. Je parle d'autres sujets sur le féminisme, sur plein de choses comme ça, où on voit que ça ne bouge pas des masses. On se dit, les gars, on se réveille et très vite, il y a un peu des résistances, des choses. Pour moi, pour la musique, c'est pareil. C'est-à-dire, est-ce que j'ai envie de tomber dans le non, mais moi, tu vas voir ce que tu vas voir, la musique, je sais tout Non, on ne sait jamais tout en musique. On sait tout, mais on ne sait rien. La culture populaire, qu'est-ce qui fait danser les gens, c'est très subjectif. Une piste pleine, c'est une piste pleine. Et si c'est... Moi, j'ai rien contre que Jul, etc. Je mets ça tout le temps. On est là pour faire plaisir, en fait.

  • Speaker #1

    Justement, j'allais revenir là-dessus.

  • Speaker #0

    Et le challenge, c'est comment tu continues toujours à faire plaisir aux gens, quel que soit l'époque, le DJ et la foule. Et nous, ce qu'on fait pour ça, c'est une grosse préparation. Donc ça nous aide à ça. Mais ça veut dire qu'il faut remettre ton titre en jeu à chaque fois, un mix de soirée, c'est ça. Tu remets ton titre en jeu à chaque fois. Et il n'y a qu'un seul verdict, c'est le nombre de personnes qui dansent une fois de plus. Donc voilà, les gens disent Oh, c'est nul Mais là, les gens, ils dansent en fait, ils sont tous à fond. Et une piste qui se vide, ce n'est pas bon signe. Donc le but, c'est de faire kiffer les gens avant de se faire kiffer. Pour moi, c'est la base de ce métier. Je sais que beaucoup de gens ne sont pas d'accord avec ça une fois de plus. Je considère que cette approche-là n'est pas la même en mariage que pas en mariage. Quand tu mixes tes artistes, les gens viennent pour toi, là tu proposes ce que tu veux, c'est toi, tu vas les emmener vers tel ou tel truc et tout. Mariage, je pense qu'on est là quand même pour donner du plaisir aux gens et respecter un cahier des charges. Après évidemment, il y a des choses qui se recoupent des fois, on va être particulièrement sensible à la playlist parce que c'est des choses qui nous touchent et qu'on aime, mais ça ne doit pas être un des critères. Ça ne peut pas l'être quand on enchaîne les mariages tous les week-ends, ce n'est pas possible, ça ne peut pas coller.

  • Speaker #1

    Et donc, tu n'as pas de blacklist à toi, c'est plus la blacklist des mariés toujours ?

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai aucune blacklist. Et même tout à l'heure, je parlais de trois trucs qui peuvent encore paraître ringards et tout, mais on s'en fout, c'est ça que les gens veulent. Et puis, on le met en fait. Et puis, en fait, il y a ringard et ringard dans le sens où il y a des choses, c'est une question d'horaire. Enfin, tu vois, je veux dire, qui n'a pas trippé sur une compagnie créole à 4h10 du matin ? Je veux dire, à un moment donné, ça fait marrer, c'est cool, c'est des souvenirs en fait. Le truc dans les trucs kitsch, c'est qu'il faut que ce soit ton truc kitsch. pas celui d'un autre en fait et pour moi la force d'un truc il est là mais que des maras je suis pas du tout anti-connemara le DJ de mariage qui dit qu'il l'a jamais mis il ment on le met une fois sur trois faut être honnête avec les gens, tout dance police qu'on est on met encore et moi j'ai pas de problème avec ça, ça vous fait kiffer mais en fait, est-ce que tu kiffes ou est-ce que tu kiffes pas et nous on est là pour te faire kiffer c'est juste ça en fait c'est la blague du kiff ouais mais après ce que j'aime bien aussi avec ça c'est que souvent les gens par rapport au truc quiche ils disent ah on a des trois trucs mais c'est un peu qu'il me sait pas grave le but c'est de mettre vos trucs quiche tu vas être sous le vent Céline Dion-Garros ou tu vas plutôt être team Mano ou team Camaro ou les trois je prends des exemples comme ça mais il y en a plein d'autres des fois on a des trucs de ouf en fin de soirée tu vois Je sais pas, ou les corons, ou quand t'en as des dans soi, ou... Enfin, tu vois, le but, c'est ça, c'est... Ça rejoint la personnalisation aussi, d'ailleurs. C'est comment tu fais kiffer les gens. Donc, l'enjeu, pour moi, pour finir à répondre à la question globale, c'est comment tu t'adaptes toujours pour que ça marche toujours, quoi. Pour rester dans la course. Voilà, parce qu'aujourd'hui, ça bouge vide. Aujourd'hui, tout le monde a un peu une expertise en musique, quoi. Tout le monde a Spotify, tout le monde arrive avec une liste de 30 morceaux. Genre, mais mets-moi ça, en fait.

  • Speaker #1

    C'est bon,

  • Speaker #0

    pas besoin de DJ ? C'est pas si simple. Ouais, je peux faire une petite parenthèse là-dessus. Beaucoup de gens nous contactent. Souvent, les gens disent on n'a pas besoin de DJ Je peux quand même alerter la population sur le nombre de mails qu'on reçoit de gens. On pensait ne pas avoir besoin de DJ, puis quand même aujourd'hui, on se rend compte de le nombre de mails que j'ai reçus qui commencent comme ça. Donc ne vous trompez pas de combat. Avoir un interlocuteur pour la musique, c'est bien. Et si vous êtes exigeant, trouvez quelqu'un. dont vous sentez qu'il a l'écoute de vos exigences. C'est-à-dire qu'à un moment donné, si tu as dix morceaux que tu n'as pas à ton mariage, il faut que ces dix morceaux soient toujours dans la playlist. C'est comme ça. Moi, j'estime que c'est important.

  • Speaker #1

    Allez, on va passer aux questions que je ne t'ai pas envoyées parce qu'on a déjà bien avancé sur l'horaire. Ton dernier coup de cœur mariage ?

  • Speaker #0

    Dernier coup de cœur mariage ? On va dire un lieu, c'est un lieu qui s'appelle le Domaine de Tourieux à la sortie de Lyon, qui est vraiment un super endroit où on va assez régulièrement. Donc ça, c'est vraiment un coup de cœur lieu que j'ai eu. Parce que souvent, en fait, nos contraintes ne sont pas les mêmes que les autres prestataires. Et souvent, nous, il y a des choses qui sont très pratiques pour nous, mais qui ne le sont pas forcément. Ils ne sont pas intéressants pour nous, mais que tout soit un peu pas trop éloigné, par exemple, qu'il y ait des alimentations électriques un peu partout, qu'il y ait des abris aussi, c'est-à-dire des plans B qui sont toujours un peu un stress pour nous. Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui nous demandent souvent est-ce qu'on va faire le dance floor dehors ? Ça c'est un DJ, il reçoit ça, il est en PLS parce qu'il se voit déjà sous l'orage à déposer le bilan. Donc voilà, ça c'est des choses comme ça. Donc coup de cœur, domaine de Tourieux pour inciter un. Il y en a plein d'autres, on voit régulièrement qu'on adore les domaines des sapères à Chambéry, la Factory qui est un des lieux où on va souvent aussi à Tisier-les-Bours, la Cour d'Orient, il y en a plein d'autres. Coup de cœur, photographe. Je vais citer Marion Brunel, qui est vraiment, à Lyon, pour moi... Je l'adore. Ouais, super belle personne. Elle est déjà venue. Ouais, et puis ça me rappelle beaucoup aussi les photos que faisait Chloé. Oui. J'aime bien, moi, tout ce qui est un peu photographie, on va dire timeless, un peu, quoi. Donc j'aime beaucoup son travail. Vraiment une fille géniale. et haute coup de cœur, ambiance et saveur en traiteur aussi, qui sont des gens qu'on voit régulièrement et qui sont vraiment chouettes.

  • Speaker #1

    Ça me donne des idées de podcast.

  • Speaker #0

    Ouais, après je peux citer la Valergue aussi dans le sud, mais on y va moins maintenant quand même dans le sud-sud. Mais souvent on croise la Valergue, il faut les citer, elles sont incroyables ces traiteurs, c'est dégoûté. Ah ouais, c'est genre... C'est la classe. Pour moi, les traiteurs, c'est souvent la manière dont ils traitent les prestats qu'on va voir un peu de quel bois ils se chauffent. C'est vrai que ça, c'est les gens, par exemple, à qui il n'y a zéro souci de ce côté-là.

  • Speaker #1

    Wedding planner ?

  • Speaker #0

    Wedding planner, oui. On travaille souvent avec MC2 et Didet, qui sont dans les grosses agences. Ce sont des gens qui bossent bien et qui en bossent souvent. Je vais citer aussi... Je suis un peu sec là-dessus. C'est bien.

  • Speaker #1

    La plupart des gens, je leur demande un coup de cœur, ils m'en donnent un. On ne va pas. C'est déjà très bien.

  • Speaker #0

    En couple photo-vidéo, peut-être. J'aime bien aussi en citer des bons. Je vais citer quand même les chouchous historiques. Les queer-kicks. Qui sont des amis et qui sont quand même devenus une référence. Il faut quand même saluer leur parcours qui est incroyable.

  • Speaker #1

    Jérémy et Béa, vous êtes toujours les bienvenus ici.

  • Speaker #0

    Il y a aussi la paire de cerises dans le coin qu'on aime beaucoup. Et pour en citer des jeunes qui sont là depuis un peu moins longtemps mais qui sont cool, c'est les margoulettes. Pour citer des locaux, ouais, ouais, très bien. Il y a aussi les abords sauvages qui sont top aussi. Et au niveau des autres, je pourrais en citer une, parce qu'il y en a des milliards. Je m'excuse, je pourrais toutes les citer tellement il y en a plein qui bossent bien. Pour en citer une récente que je ne connaissais pas, Anne C. Wedding, vraiment. Oui,

  • Speaker #1

    c'est une de mes coachées.

  • Speaker #0

    Voilà, qui avait fait un boulot formidable sur les dernières dates qu'on a eues. Donc là, salut. Je salue aussi toutes les autres à qui on travaille souvent. Pauline Michel de Prenouédy, des gens comme ça à qui on travaille souvent.

  • Speaker #1

    Yes,

  • Speaker #0

    Pauline Michel. Certaines de Didet et d'MC2 à qui on travaille souvent aussi. Je pense à Justine, Cécile, par exemple, de Didet. Estelle, évidemment, d'MC2 à qui on travaille encore souvent. et toutes les filles qu'elles ont brillamment formées pendant toutes ces années. Et ensuite, qu'est-ce qui reste dans les prestats de mariage ? En fleurs, on peut citer Mademoiselle à Lyon, qui est quand même super. Ah oui, quand même en make-up, on ne peut pas citer Billy Clyde à Lyon. C'est la base ! C'est vrai,

  • Speaker #1

    je ne l'ai pas invité encore.

  • Speaker #0

    En make-up, Billy Clyde, bien sûr. On ne cite plus en make-up.

  • Speaker #1

    Maintenant que t'es obligé Virginie

  • Speaker #0

    Maintenant qu'on a parlé de toi Je peux citer en wedding planner Y'a Mélanie Orsini aussi qu'on a eu récemment Je la salue parce qu'on a fait son mariage à elle justement récemment Donc on a fait Non seulement on a déjà bossé ensemble Donc je la salue parce que c'était le mois dernier Ça marche

  • Speaker #1

    Ok et alors j'allais te dire ton dernier coup de gueule

  • Speaker #0

    Alors dans les coups de gueule, qu'est-ce que je pourrais citer ? Je peux peut-être donner deux exemples. Nous, c'est vrai qu'on fait beaucoup une vraie préparation sur mesure. Donc c'est vrai que les gens payent quand même un service de préparation. On n'est clairement pas les moins chers, je le sais. Mais par contre, ça inclut une grosse préparation en amont. Donc c'est vrai qu'il faut que les gens jouent le jeu. Et c'est vrai que souvent, en fait, on se casse le cul, on fait des documents. Moi, j'ai un logiciel en plus. Donc ils ont un logiciel, ils peuvent se connecter, ils peuvent rajouter les musiques, ils peuvent importer via Spotify. Donc c'est quand même vraiment complet. Tu vois,

  • Speaker #1

    si tu n'as pas dit ça dans ton expérience client, c'est important.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, c'est un petit tips, je le garde un peu pour moi. Et en fait, ce truc-là, des fois, c'est fou parce qu'on voit des gens, je veux dire, quand tu as signé un an à l'avance, bon, c'est quand même bien de mettre du contenu, c'est quand même pas très compliqué, c'est ludique, et on est toujours là, et en fait, souvent, les gens ne lisent pas, en fait. ils ne lisent pas ce qu'on leur envoie. C'est vrai que c'est dommage parce qu'il y a plein de conseils, il y a plein de trucs, c'est le fruit d'années d'expérience qu'on essaie de compiler dans des documents quand même pas trop longs parce qu'on sait que les gens n'ont pas non plus que ça à faire. Et c'est dommage des fois juste de ne pas prendre le temps d'exploiter à fond quelque chose que tu as payé en fait, un service, tu vois. Et donc des fois on arrive et on n'a pas assez de matière musicale à travailler pour essayer vraiment de scanner les goûts des gens à l'avance et c'est dommage. Et en plus, derrière, le jour J, tu vas dire, ça, ça, bah ouais, mais on devrait les préparer, tu vois. Donc ça, c'était, voilà, c'est pas un coup de gueule, mais c'est juste, c'est dommage, quoi, parce que c'est un peu frustrant de mettre des outils et qu'ils soient pas bien exploités. Et à contrario, bah, des fois, j'ai des gens qui mettent beaucoup trop de choses, c'est-à-dire que, bah, pareil, ils lisent pas les trucs, on leur dit, bah... Le but c'est de ne pas avoir... Je sais pas, dans une soirée tu vas mixer 80, 120 morceaux selon si t'es chaud, si t'enchaînes vite, si tu laisses les morceaux en entier ou pas, tu vois. Peut-être un peu plus selon les DJs, mais selon la durée. Mais voilà, donc envoyer 300 morceaux ça sert à rien à votre DJ, les enfants. Déjà 15-20, indispensable, c'est bien. Mais bon, quand on dit 15-20 et qu'on nous en met 80, ben 80 c'est une soirée complète. Donc en fait, le but c'est de comprendre l'essence de ce que vous aimez. Donc trop c'est pas bien, pas assez c'est pas bien, et vous juste écoutez nos conseils. On est là pour vous aider, on a une grosse expérience là-dedans, on dit pas qu'on sait tout, mais on sait quand même de quoi on parle. Voilà, ça reste de la préparation, après il reste la vraie vie de jour J. Donc ça c'est coup de gueule, et puis l'autre coup de gueule il peut être un peu général, alors je vais pas du tout citer... Préstateur, vigilance quand même sur l'accueil des prestats, c'est un problème qui est récurrent. Sur le fait qu'on mange, qu'on ait un endroit pour se poser, pour manger. Je pense que pour moi, c'est essentiel. Et c'est souvent encore un peu problématique.

  • Speaker #1

    Un plateau froid dégueulasse, où tout a le même goût. Le fromage a le même goût que la viande.

  • Speaker #0

    C'est quand même de plus en plus rare. Et je pense qu'il y a une confusion avec le plateau prestataire. C'est quoi un repas prestataire ? Je ne sais pas, il y a 100 repas à table. Je pense qu'ils en ont toujours quelques-uns en plus. Après, je ne veux pas rentrer là-dedans parce que je ne connais pas non plus trop le métier. Je ne veux pas m'attirer des foudres ou quoi. Mais voilà, je pense qu'il y a quelque chose à creuser en tout cas là-dedans pour que ça se passe bien. Et pour un dernier coup de gueule, je ne sais pas où les invités sont. Il doit y avoir forcément des trucs par rapport aux invités, je pense. Le coup de gueule, c'est que quand je vais dans un mariage et Dieu sait que j'aime la musique, je ne me vois pas aller poncer le DJ toute la soirée pour qu'il me mette un morceau. Et en fait, il y a des gens qui sont extrêmement insistants toute la soirée. Et en fait, je ne comprends pas. Des fois, je ne comprends pas en fait. Parce que moi, je ne sais pas, si je vais à un mariage, le but, ce n'est pas de m'approprier l'ensemble de la playlist. J'imagine que les mariés ont préparé, qu'ils ont des trucs. Donc voilà, quand ça me plaît, je vais danser. Si ça me plaît moins, je vais peut-être aller faire autre chose. Je ne vais pas commencer à aller poncer le DJ toutes les trois minutes parce que je n'ai pas ce que je veux. Ce n'est pas mon mariage en fait. Donc c'est le seul truc qui m'étonne un peu des fois. En fait, ça rejoint ce que je disais un peu tout à l'heure sur le changement d'époque. dont on veut tout tout de suite maintenant, peut-être pas là en fait. Voilà, c'est un petit coup de gueule par rapport à ça des fois, où nous ça ne nous aide pas, et ça nuit grandement à la qualité de la prestation, parce qu'en fait quand on a trop de demandes, trop de trucs, on essaye de satisfaire tout le monde, et en fait, il faut être honnête, ça nous fait perdre la ligne directrice qu'on avait mis quand même longtemps à bâtir avec les mariés. Et voilà, donc aidez-nous, et voilà, soyez raisonnables dans vos demandes, dans leur nombre.

  • Speaker #1

    C'est clair. Allez, dernière question en trois. Pour les boomers, c'est un peu pyramide. C'était à quel âge la pire période de ta vie ?

  • Speaker #0

    Oui, les pires périodes, comme tout le monde, je pense que l'adolescence, ça paraîtait un truc méga fun. Oui, parce que je ne faisais pas encore de la musique. C'est ce qui m'a beaucoup sauvé. C'est ça qui t'a aidé. Oui, bien sûr, à prendre confiance en moi, bien sûr. Donc ça, cette période-là, et puis je pense quand même la fin de ma période professionnelle d'avance, avant moi, reconversion, j'étais dans mon bureau d'ingénieur, j'avais plus de sens à mon boulot, et j'ai photographié ce moment vraiment à la fin, j'étais malheureux à mon boulot, j'y allais, j'ai dit ok, là tu vas partir faire quelque chose de très dur, tu vas quitter une vie confortable pour aller créer ta boîte et partir dans d'autres dangers, rappelle-toi bien. Ce moment-là, où tu es complètement à bout psychologiquement, parce que tu n'es plus heureux dans ta vie, et je me suis dit, rappelle-toi bien de ça, parce que ça va être dur aussi ce que tu vas faire, mais rappelle-toi, parce que ne plus aller au bureau les lundis matins, c'est quand même quelque chose dans sa vie, c'est quand même une grosse étape, et je bénis le ciel d'avoir fait ce choix, mais il faut être honnête, ce n'est pas très difficile, il y a plein d'autres inconvénients. Là, j'ai à nouveau des week-ends depuis. Depuis quelques mois, et ça ne m'était pas arrivé depuis... Il faut être honnête, je n'ai pas de week-end depuis 10 ans, donc il faut que les gens incorporent ce que ça signifie quand même, souvent quand tu as une vie, on va dire, entre guillemets, salariée la semaine. Donc tu es tout le temps décalé surtout. Donc voilà, cette période-là, je suis content qu'elle soit finie, la fin de cette période professionnelle-là. et voilà et aujourd'hui je suis très heureux et qu'est-ce que tu dirais à Vincent de l'époque dans les deux cas avec le recul que t'as maintenant sur ta vie j'avoue quand même parce que moi je suis quelqu'un qui est vachement quand même dans la nostalgie dans les trucs et le faux mot tout ça et donc si je retournais quand même à 14 ans je dirais arrête tout, fais de la musique et fais que de la musique toute ta vie, genre artiste quoi genre joue, fais que ça, que ça, que ça

  • Speaker #1

    Oui, mais si tu n'étais pas passé par ces moments-là...

  • Speaker #0

    Mais ça, c'est... En vrai, c'est... Voilà, exactement. En vrai, la vie, on n'en a qu'une. Elle est très bien comme ça. Et c'est qu'elle devait être comme ça. Mais voilà. Si j'avais un truc à dire à moi jeune, c'est ça. Et surtout, le mois d'il y a 10 ans, je dirais, vas-y, mec, ça va être génial. Tu vas faire des rencontres géniales. Tu vas faire ce que tu kiffes. Ce sera un bon choix. Donc, vas-y.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que tu dirais à Vincent dans 10 ans ?

  • Speaker #0

    Je lui poserais quelques questions pour savoir si ce n'est pas devenu un vieux con déjà, parce que ça, c'est un truc qui me hante. Surtout pas, voilà, je pense qu'il faut vraiment rester dans son époque. Et souvent, la musique, c'est souvent un truc. C'est comme les DJs, c'est comme les photographes, les trucs. C'est un métier qui existe depuis toujours. Donc tout le monde a sa sauce, tout le monde a son expérience, tout le monde a sa vision, en fait. J'espère que je ne dirai jamais c'était mieux avant c'est tout. ok trop bien merci beaucoup merci à toi Magali pour l'invitation t'es très intéressant comme d'habitude et puis ça va aider plein de monde je fais un dernier appel, vous êtes professionnel DJ vous aimez mon travail notre travail et mon travail on recherche toujours nos nouveaux talents je prends peu de nouveaux talents mais si tu te sens chaud même t'as déjà lancé, t'es déjà DJ de mariage un peu professionnel et tu veux rejoindre une équipe où tout est déjà bien installé merci

  • Speaker #1

    écris-moi tu cherches à développer les autres régions ?

  • Speaker #0

    je cherche toujours à développer moi je sais pas j'ai rien à dire sur le sujet pour l'instant ok ça marche merci beaucoup Vincent, à bientôt je t'en prie, salut

  • Speaker #1

    et voilà le gang j'espère que cet épisode t'aura plu autant qu'à moi et que tu auras appris plein de choses si c'est le cas partage-le sur Insta en nous taguant dancepolice djs et moi ça nous fera trop trop plaisir et bien sûr tu le sais maintenant tu peux aussi mettre 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify à Wedding Divan c'est ce qui m'aide le plus à faire connaître le podcast un immense merci à toi et à très vite pour le prochain épisode

  • Speaker #0

    Et...

Description

Hello Hello le gang ✌️

J’espère que tu vas bien !


Aujourd’hui, je reçois Vincent le fondateur de l’entreprise de DJ Dance Police pour cet épisode riche en partage !

C’est le métier le plus méconnu du mariage selon moi et c’était important de le mettre à l’honneur !

C’est parti pour l’épisode du jour !



🎧 Montage réalisé par : @intothewavesstudio 

✨ Le Wedding Divan : @leweddinggang


Présentation de l'invité du jour :

Vincent Béchet, cool kids des années 80, biberonné aux clips de MTV a décidé de donner naissance en 2014 à Dance Police, un service de DJ nouvelle génération, en rupture avec certains codes trop classiques du DJ traditionnel. Après une première vie en tant qu’ingénieur dans l’agroalimentaire, ce musicien passionné a souhaité partager sa culture musicale et son goût de l’événementiel en créant sa propre société.

Dance Police, qui regroupe aujourd’hui 4 DJ et une directrice administrative (ex WP), se place en tant que précurseur d’une nouvelle génération de prestataires, qui dépassent le simple rôle de DJ. Guidée par l'envie de proposer des évènements uniques, la team propose des prestations personnalisées, sans animation micro, avec sérieux, rigueur et fun !

Ils prennent aujourd’hui le parti de se fondre dans les événements corporate et privés auxquels ils participent, afin de ne pas en être le centre ! C’est pourquoi ils proposent des prestations globales comprenant coordination, éclairage en accord avec les goûts et le lieu de leur clientèle, location de décorations lumineuses, Bar à vinyles ou encore blindtest ou groupe de musique.

Son compte Instagram :@dancepolice_djs
📷 Crédit Photo : Chloé Lapeysonnie

🎧 L'épisode t'as plu ? ⭐

Pour me soutenir, laisse moi 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast ! Merci ! ...........................................................................................................................................................................


Hey ! Moi, c'est Mag 👋 Je suis coach pour les professionnels du mariage qui (re)lancent leur activité 🚀 

Je t'aide à prendre confiance🔥, à remplir tes saisons 👰🏻🤵🏻 et à devenir une référence 👑grâce à mes formations et coachings sur-mesure !

Rejoins moi sur Insta !   ✌️

XOXO 💋   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue dans Wedding Divan, le podcast dédié aux pros du mariage. Je suis Magali Zarka, formatrice du Wedding Gang, officiante de cérémonie laïque et ancienne wedding planner avec plus de 100 mariages à mon actif. Si tu es entrepreneur dans le milieu du mariage ou que tu souhaites te lancer, ce podcast est fait pour toi. Comment réussir, comment se démarquer et surtout, comment durer dans le mariage ? Autant de questions auxquelles nous répondrons ici, via des interviews sans tabou de prestataires de mariage ou qui peuvent t'aider à améliorer ton business. On y abordera leur parcours, leurs réussites et leurs erreurs aussi parfois. Je partagerai également avec toi tous mes conseils, astuces et outils pour te donner un accès direct à la réussite dans le Wedding World. Allez, pose-toi dans ton canapé, écoute-nous dans ta voiture ou même en faisant la vaisselle et surtout abonne-toi pour ne manquer aucun épisode. Hello, hello le gang, j'espère que tu vas bien. Aujourd'hui, je reçois Vincent, le fondateur de l'entreprise DJ Dance Police pour cet épisode riche en partage. C'est le métier le plus méconnu du mariage selon moi et c'était important. de le mettre à l'honneur. C'est parti pour l'épisode du jour. Hello Vincent, bienvenue dans Wedding Divan. Ça me fait trop plaisir de t'accueillir depuis le temps.

  • Speaker #1

    Salut Magali, ben grave, depuis le temps qu'on en parle, effectivement. Je suis ravi aussi d'être là. Il a fallu quasiment dix ans.

  • Speaker #0

    Peut-être pas pour le podcast, mais ça fait bien un an et demi qu'on en parle quand même de ce podcast, de cet épisode. Écoute, on a eu franchement l'occasion de travailler plusieurs fois ensemble et ça a toujours été... J'allais dire, ouais, parfait, en fait. Rien à dire.

  • Speaker #1

    Wow, carrément !

  • Speaker #0

    Bah ouais, il faut dire les choses quand c'est vrai. Et je n'avais pas encore reçu de DJ ici. C'est pour ça que j'ai attendu si longtemps, parce que je trouvais ça très, très normal que ce soit toi qui vienne.

  • Speaker #1

    pour le premier je suis prêté, merci beaucoup Magali pour l'invitation en tout cas,

  • Speaker #0

    merci beaucoup avec plaisir et du coup pour les personnes qui ne te connaissent pas est-ce que tu peux présenter un peu ton parcours comment tu es devenue DJ et surtout à la tête de Dance Police maintenant

  • Speaker #1

    Ok, je ne fais pas le parcours scolaire, c'est bon ? Ou tu veux que je commence où ?

  • Speaker #0

    Ça dépend, ça dépend. Si c'est intéressant à savoir dans ton parcours, oui.

  • Speaker #1

    Je vais essayer de faire rapide. Mais mon parcours, je pense qu'il est quand même un petit peu atypique. À la base, j'étais quand même dans un parcours scolaire, on va dire, un peu poussé. J'ai fait les classes préparatoires scientifiques. J'étais diplômé, j'étais ingénieur en agroalimentaire. Voilà, pour être honnête. Claire, pendant 10 ans en fait, mes 23 ans, mes 33 ans en gros, j'ai travaillé en tant qu'ingénieur agroalimentaire dans des grands groupes. Voilà, j'étais ingénieur de production. Et voilà. Et souvent on me dit, mais t'es ingénieur dans la musique. Non, j'étais ingénieur dans l'agroalimentaire. Donc c'est vraiment un autre parcours, un autre cursus, mais qui m'a quand même apporté de belles choses parce que je manageais quand même du personnel avec des responsabilités. Donc c'est vrai que c'est... C'est une partie de ma vie que je ne renie pas du tout, que j'ai beaucoup aimé. Mais en même temps que ce parcours-là, j'étais déjà musicien dans des groupes. Je tournais dans des groupes de rock. J'ai eu un groupe notamment pendant plus de 7 ans. Et après ce groupe-là, je me suis retrouvé à Paris. Là, j'ai été musicien pour un autre artiste. J'étais guitariste pour lui. J'étais vraiment dans le milieu de la musique à Paris. C'est là que j'ai rencontré Chloé Lapessoni, une photographe, qui faisait à la base elle aussi du live, de la photo de live, et elle s'est mise au mariage, bien avant moi. Elle s'est retrouvée dans ce qui est devenu, on s'accordera à dire que c'est le mariage alternatif, le nouveau type de mariage, plus bohème chic, campagne, etc. C'était vraiment les débuts de ces choses-là, avec la mariée au pied-nu. Tout ce mouvement un peu qui s'était mis en marche. Et donc c'est là que ça a un peu fait tilt via Chloé qui m'a dit Je pense que ce serait bien de proposer quelques autres alternatifs en DJ de mariage. Et c'est un peu là que ça fait tilt. Moi j'étais déjà DJ et musicien, donc j'avais vraiment... Plein de connaissances musicales et vraiment généralistes. J'aime vraiment la musique au sens large et tous les styles. Et comme j'arrivais en bout de phase un peu sur ma vie professionnelle d'ingénieur, ça a fait tilt et pareil en tant que musique live. J'ai essayé beaucoup de choses, mais ça n'a jamais percé autant que je voulais. Donc, un carrefour s'est mis. J'ai dit, voilà, plus reconversion. Et donc ça a fait tilt et c'est là qu'est apparu Dancepolice, le fait d'essayer de proposer une offre un peu alternative chez les DJ de mariage. C'est vraiment venu de ça. Et donc ça a commencé, ça va faire 10 ans en juillet.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça, j'ai vu naître Dancepolice, mon dieu je suis vieille !

  • Speaker #1

    On est mieux, Magali.

  • Speaker #0

    Je me souviens de ça. Petite parenthèse sur Chloé, avec qui j'ai fait un mariage, et quel mariage ! Et honnêtement, quelle déception le jour où j'ai appris qu'elle arrêtait le mariage, parce que pour le coup, c'était une de mes photographes préférées. Mais bon, je sais que le continu...

  • Speaker #1

    a bien travaillé sur ma couture. Elle fait d'autres choses maintenant, mais c'est vrai qu'il faut rendre quand même à César. C'est vrai que je n'aurais pas forcément eu l'idée d'aller dans ce créneau-là. Et en fait, c'était génial parce que pour moi, ça me permettait quand même d'être dans l'entreprenariat, d'être quand même dans la musique et faire ce que j'ai toujours aimé, c'est-à-dire faire kiffer les gens avec la musique, quelle que soit la manière. Et là, en plus, moi, j'ai besoin un peu de mentaliser des choses, de créer des choses. Et vraiment, je trouvais que là, il y avait vraiment... tout un truc un peu vierge, il me semblait en tout cas, dans une proposition alternative chez les DJ de mariage. Donc c'est vraiment comme ça que c'est né. Et le nom aussi d'ailleurs, je trouve, a donné quand même une petite touche un peu originale tout de suite. La Dance Police. Je ne sais pas si tu veux un peu d'historique sur le nom.

  • Speaker #0

    Mais vas-y, vas-y. J'allais te demander aussi, qu'est-ce que tu appelles alternative ? Parce qu'il y a alternative maintenant et alternative il y a dix ans.

  • Speaker #1

    mais alternative il y a 10 ans ce qui a vraiment donné le voilà le dance police moi ça venait vraiment du constat parce que Chloé justement elle venait des mariages à chaque fois en me disant c'est dingue quand même c'était un mariage avec beaucoup de budget parce qu'elle faisait des mariages à bon budget et en fait quand même régulièrement voilà les gens dansaient pas ou dansaient pas tout le temps ou des fois même la mariée en pleurs parce qu'elle voulait deux morceaux qu'elle avait pas je comprenais pas en fait j'y mets on il faut demander ce qu'ils veulent et essayer de s'arranger pour le mettre et donc c'est là que ça a fait tilt nous la dance police c'est à dire que si il n'y a personne qui danse la dance police arrive et les gens vont danser le nom est venu de ça et il faut être honnête le nom est un peu venu de Chloé aussi donc je vais encore rendre à ce qui est à César merci Chloé oui merci Chloé bien sûr Voilà, et Dance Police, c'est vrai que moi, j'aimais bien parce que je crois que ça changeait déjà un petit peu. Je crois que ça dénotait un peu et j'aimais bien. Donc, la Dance Police, on est parti là-dessus et voilà l'histoire.

  • Speaker #0

    Donc, ça, c'était le nom. Et donc, du coup, l'alternative, c'était parce que c'est vrai que même encore aujourd'hui, les DJ, il y en a quand même. Alors, on va peut-être s'attirer des foudres.

  • Speaker #1

    Non, je pense pas. En fait, je pense qu'il en faut pour tous les goûts, vraiment. Je pense pas faire non plus quelque chose de révolutionnaire. Je pense juste qu'à l'époque, c'était juste, quand je suis arrivé, le fait de faire quelque chose de sobre et de faire quelque chose surtout sans animation micro. Donc ça, je pense que c'était vraiment à l'époque ce qui dénotait. Et après, il y a ne pas le faire, mais surtout revendiquer que tu le fais pas. Et ça, c'était plus compliqué parce que même au début, on me disait, mais comment tu vas faire ? Je vais voir les gens. Comment tu vas les appeler dans la salle ? Je dis, on va laisser parler la musique. En gros, je vais faire comme ça et ce sera mon truc. J'ai très vite vu quand même qu'il y avait du répondant chez les clients, que beaucoup de clients venaient me voir pour ça, parce qu'ils avaient une sorte de garantie de sobriété. C'est un peu là-dedans que je me suis engouffré et j'ai fait le reste avec. C'est-à-dire que souvent, le matériel DJ, ce n'est pas très joli. Donc, je me suis dit comment on peut faire pour rendre le truc joli. Donc pas de pont de lumière, du mobilier en bois, j'ai essayé de travailler avec des menuisiers, des choses comme ça, pour avoir un mobilier qui est joli. J'ai pris un parti pris aussi, pareil qui était risqué, mais de ne faire plus de couleurs. Moi j'aime bien le blanchot, et donc j'ai fait tout ce que j'ai pu pour avoir une installation en blanchot. Et c'est ce qui a défini un peu l'identité tout de suite, cette sobriété, le fait de ne pas parler au micro.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Justement, ça faisait partie des questions que j'avais. Tu as aussi été le premier à introduire les barres à vinyle en France. Est-ce que ça a fait partie aussi, j'imagine que ça a fait partie aussi de ton identité ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    Comment tu as créé cette identité ? Comment tu as trouvé cette identité ?

  • Speaker #1

    Le bar à vinyle, ce n'est pas venu tout de suite. Parce que j'ai eu d'abord toute cette réflexion dont on parlait avant, de sobriété, d'attitude. Et donc après, j'ai commencé à faire des mariages. J'en ai fait beaucoup, beaucoup, beaucoup tout seul. Développer mon expérience, ma manière de faire, d'aborder un peu, et je pense qu'on en reparlera un peu, toutes les étapes du mariage. Et on va dire un peu une expertise pour faire du sur-mesure avec les mariés. Et ensuite, le bar à vinyle, c'est vraiment venu pour être tout à fait... Le plus transparent là-dessus, c'était au moment d'une de mes premières loves, etc. Où moi, là, j'étais allé à quelques soirées, parce qu'à la base, je n'étais pas forcément dans la culture vénile. Moi, je suis né en 80, donc c'est vrai que la culture vénile, je l'ai connue plutôt quand j'étais très jeune. Donc moi, j'avais mes disques, etc. quand j'avais plutôt 5 à 10, 15 ans. Je suis né en 80, moi, je vais avoir 44 ans à la fin de l'année. Et donc, j'étais vraiment dans le vinyle petit. Et après, je suis un enfant des années 90 surtout, donc le vinyle a disparu, j'étais la cassette, le CD, le CD surtout, mais j'ai connu la cassette, j'ai même mixé sur cassette étant petit, dans mes premières soirées que j'animais au camping, quand j'avais 10-12 ans avec mon père, et le barabine, donc c'est vraiment pour ce salon où là j'étais vraiment, j'avais vu des DJs vinyle, alors plutôt j'ai découvert le vinyle via les soirées électro, donc c'est vraiment quand j'ai commencé à... J'ai vraiment allé beaucoup en soirées électro, etc. J'ai vu qu'il y avait des DJs qui étaient en full vinyle et ça m'a complètement fasciné. Donc moi, je n'y suis pas venu par la culture du hip-hop, qui est quand même la base des gens qui font du vinyle et qui scratch. Moi, j'y suis venu par l'électro. Et donc, j'ai commencé à mixer là-dessus et je me suis dit que ce serait génial quand même si les gens pouvaient à un moment donné, on va mettre les disques, ils vont choisir. Et comme j'étais dans ce trip de vraiment mettre ce que les gens veulent, c'est venu naturellement, je me suis dit je vais mettre des bacs de disques. Les gens vont choisir, mais à la base c'était pour un salon. Donc c'était au Salon Levecetera de 2015. Et donc là j'ai artalé mes platines vignes, j'ai mis mes bacs de disques, et j'ai dit aux gens franchement, allez-y, choisissez, je les mets. Et en fait, ça a rendu taré les gens tout de suite. Ils se sont dit, c'est génial et tout. Et donc, ça n'a fait qu'un tour, Barreville. Comme c'était la mode des barres un peu à tout à l'époque, Barrebonbon, c'est ça, tu connais. Et donc, du coup, le truc est venu quasiment instantanément. Et voilà, j'ai lancé le Barreville comme ça et j'ai commencé à faire cette animation, on va dire assez simplement, en posant simplement les platines sur une table avec des bacs de disques. C'est une idée qui a été assez puissante parce qu'elle s'est répandue assez vite dans le milieu. Il y a eu très vite de belles installations qui ont été faites. Je me suis dit que je devais me passer une vraie installation. Je suis allé voir mes menuisiers et on a développé un joli meuble qui permet d'avoir les disques tournés vers la jambe, d'avoir une installation qui est jolie. et qui allie quand même une certaine solidité et fiabilité, parce que l'événementiel, c'est quand même monter, démonter tout le temps. Donc voilà, il y a des contraintes. Je ne vais pas m'étaler là-dessus, ce n'est pas le sujet. Mais voilà comment c'est né. Et après, moi, j'avais déjà une grosse collection de disques. Je continue à collectionner. Donc aujourd'hui, je dois être à, je ne sais pas, à peu près 1500, 2000 disques. Et entre ce que j'ai récupéré, ce que je dis, que j'en achète encore tous les mois, j'adore avoir les nouveautés, on vit une époque incroyable sur le vinyle, il n'y en a jamais eu autant de disponibles. Donc voilà, il y a un vrai engouement des gens, il suffit d'aller à la FNAC ou n'importe quel disquaire, voir qu'il n'y a plus que ça, on ne voit quasiment plus les CD. Je ne sais pas combien de temps ça durera, comme c'est du plastique. Mais voilà comment j'ai lancé tout ça et aujourd'hui j'ai deux barres à vinyle. Et c'est quelque chose qu'on fait très souvent. A la base il a été quand même pensé pour les cocktails de mariage. C'est pour ça que le mariage a été une bonne occasion parce que je voulais vraiment une alternative pendant le cocktail. Pour moi à la base c'était pas quelque chose de designé pour un autre moment. Mais je l'ai vraiment pensé pour le cocktail de mariage. Souvent en alternative aux groupes de musique d'ailleurs parce que souvent les gens qui veulent pas forcément des groupes veulent quand même un truc voilà. Et je trouve que c'est génial parce que c'est participatif, ludique, multigénérationnel.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et donc ton identité, le bois ? Les matériaux travaillés, les couleurs, pas de rose, de bleu.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je n'ai globalement pas de couleur, en fait. Je suis sur le blanc tout le temps. J'ai aussi beaucoup aimé assez rapidement tout ce qui était néon quand même, néon. Tu vois, un peu les identités visuelles des marquis signs américains, les devantures de cinéma, ce genre de choses que j'ai adoré. Même les contours de maquillage des stars d'Hollywood, les ampoules, tous ces trucs-là. Voilà, je cherche un peu ces visuels-là. Et pareil, le néon, le fait d'habiller un peu avec du néon, de la lumière chaude. C'est vraiment ce que j'adore. C'est vraiment mon univers.

  • Speaker #0

    OK. Et il y a une... Une évolution entre le début et maintenant, j'imagine, dans l'identité ?

  • Speaker #1

    Franchement, j'ai amélioré un peu mon mobilier. Le mobilier que j'ai en soirée, je ne l'avais évidemment pas tout de suite. Comme tout le monde, j'ai commencé avec une table, puis j'ai évolué. Mais globalement, l'identité est déjà là. À part le meuble que j'ai rajouté, le reste de l'installation est quand même la même depuis le départ. J'ai juste allégé des choses encore, parce qu'on a quand même des moyens techniques qui ont évolué en dix ans. Notamment au niveau de la sonorisation, on a des choses quand même maintenant très efficaces et plus minimalistes. Donc ça, ça me plaît. Mais globalement, non, tout était vraiment là dès le départ. Vraiment que ce soit quasiment le bar à mille et surtout l'identité visuelle. Ça, c'est vraiment quelque chose qui me suit et que je ne lâcherai pas.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, tu n'es plus tout seul. Tu es une équipe.

  • Speaker #1

    Non, aujourd'hui, je ne suis plus tout seul. J'ai été tout seul assez longtemps. Alors. Techniquement, je suis tout seul. Oui, effectivement, j'ai monté une SRL. J'ai effectivement une forme juridique plus importante, mais je suis quand même tout seul dedans. Et j'y tiens. Et de toute façon, il faut quand même m'expliquer aux gens qu'il y a peut-être des milieux où on peut embaucher, etc. Les milieux artistiques, en l'occurrence les DJs, sont des gens indépendants. C'est des gens qui changent tout le temps d'employeur à chaque fois qu'ils mixent. Et donc, le but, c'est de trouver les bons. et de travailler avec eux. Donc, tu ne peux pas embaucher un DJ. Tu embauches un DJ à chaque fois. C'est ce qu'on appelle une sous-traitance. Et voilà, après, ils peuvent être autant de pop-runners ou intermittents. Moi, j'ai les deux. Et voilà, et aujourd'hui, j'ai effectivement quatre DJs qui m'accompagnent, que je salue fort parce que je les aime d'amour. C'est mes chéris, c'est mes enfants, mes frères, mes petits loulous. Et on a vraiment développé quelque chose ensemble que j'adore. Parce qu'il faut être en grande confiance, on parle de mariage, on parle pas d'aller faire une petite soirée d'anniversaire. Donc il y a de l'enjeu, et donc c'est très important d'avoir les bonnes personnes. Et voilà, je ne sais pas si j'ai bien répondu.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une fille qui a rejoint ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, on parle des DJs, je vais y venir. Donc oui, effectivement, complètement. Donc j'ai ces quatre DJs-là qui m'ont rejoint au fur et à mesure dans le temps. Ils sont tous diplômés. Donc ils sont diplômés, je peux les saluer au passage aussi, à l'UCP à l'école de DJ de Lyon. Donc c'est des DJ professionnels. J'en ai 4 maintenant. Donc il y a une école de DJ. Voilà, il y a la seule diplômante en France, c'est l'UCPA qui fait ça. S'il y en a qui veulent être diplômés DJ, je leur dis, voilà, n'hésitez pas à contacter cette école, ces diplômants, et donc il y a une branche à Lyon. Et donc c'est des gens qui sont sortis de cette école, c'est le hasard qu'à Olusaf que je les ai rencontrés comme ça. Voilà, et donc j'ai d'abord eu Maximilien, pour ceux qui le connaissent, ensuite j'ai eu Thomas, Jérémy et Maé, voilà. Donc j'ai ces 4 DJ avec moi maintenant. ceux qui me suivent les connaissent. Et effectivement, tu as tout à fait raison. Depuis peu, le problème, c'est qu'avec toutes ces dates qui s'accumulent, gérer seul devient extrêmement compliqué, voire impossible. Donc c'est vrai que j'étais arrivé un peu à un point de... Voilà, c'était devenu trop, ce qu'on appelle crise de croissance apparemment. Et donc, à une certaine année... Ouais, c'est ça. Et donc du coup, effectivement, j'avais vraiment besoin d'un support. Et un joyeux hasard m'a permis de... Je ne veux pas dire d'embaucher, en freelance, qui m'accompagne aujourd'hui, Manon Marlois, qui avait l'agence de William Planner, To the Moon and Back. Elle souhaite arrêter son activité et quand même utiliser toutes ses compétences. En fait, on s'est rencontrés à ce moment-là, autour de ce sujet. On se connaissait déjà, on avait fait plein de marges ensemble. On s'est retrouvés là, pile au bon moment. La vie, c'est du timing, des fois. Du coup, ça lui permet... d'exploiter toutes ses compétences qu'elle a dans ce domaine-là. Elle me permet de me dégager tout l'administratif, mais aussi bien plus que ça. Ce n'est pas une petite main du tout. Elle a toute son expertise, elle fait les rendez-vous clients. Elle connaît très bien notre travail, parce qu'on a travaillé plusieurs années ensemble sur les mariages. Même les gars la connaissent. Pour moi, c'est génial. Ça me permet aujourd'hui de passer la seconde.

  • Speaker #0

    C'est clair. Vous êtes à combien de mariages par an, Hugo ?

  • Speaker #1

    Alors là, maintenant, on est carrément venu, on fait deux à trois mariages tous les week-ends, en gros, de avril jusqu'à octobre. Donc c'est des grosses saisons, avec une petite pause quand même l'été. Et je n'ai pas fait le total, mais je crois qu'on doit être à plus de 70-80, je pense, quelque chose comme ça, cette année. C'est un peu glissant toujours, donc on en signe tout le temps. Enfin, tu sais bien, on en signe tout le temps, il y en a qui s'annulent, il y en a qui reviennent. Mais en gros, c'est ça. En gros, on en fait deux ou trois tous les week-ends. En pleine saison quoi, voilà.

  • Speaker #0

    Et toi personnellement, t'en fais encore quelques-uns ?

  • Speaker #1

    Moi personnellement, non. Je sais qu'on me demande souvent quand on nous contacte. Malheureusement, je suis dédié totalement à la gestion. Maintenant, qui me prend déjà. Et heureusement que j'ai Manon. Maintenant que j'ai Manon, malgré ça, j'ai encore des semaines bien remplies. Par contre, c'est vrai qu'avec ce temps dégagé, j'ai envie vraiment de pouvoir me remettre aussi à mon expertise musicale, qui est quand même la chose que j'aime le plus.

  • Speaker #0

    J'allais dire, ça te manque pas ?

  • Speaker #1

    Donc c'est sûr, vous allez me revoir en platine, mais peut-être dans d'autres événements ou dans d'autres choses. En mariage, je pense que j'irai si besoin. Il faut être clair, DJ de mariage c'est une dynamique où il faut en faire beaucoup, c'est comme un photographe, il faut en faire beaucoup, il faut être dedans. Je pense que j'étais très bon quand j'étais dedans, et quand on fait un peu moins, il faut retravailler un petit peu son truc. Voilà en gros où j'en suis aujourd'hui. Mais pour répondre clairement, non, je n'en fais plus trop personnellement depuis deux ans. Mais j'y vais quand même encore de temps en temps. Gardez le contact ! C'est comme le vélo en même temps !

  • Speaker #0

    Ça ne s'oublie pas !

  • Speaker #1

    Non, ça ne s'oublie pas !

  • Speaker #0

    Alors, raconte-nous un peu l'expérience client chez Dance Police, comment ça marche ?

  • Speaker #1

    Comment ça fonctionne ? Aujourd'hui, quand on nous contacte, il faut nous contacter par le site internet, qu'on va refaire d'ailleurs, merci WordPress de t'appeler et de cassoter ! Non, mais il est repété pour tout le monde, c'est normal, il y a beaucoup de gens qui doivent les refaire à cause de... Du portrait, c'est bon, peu importe, on s'en fout. Donc oui, l'expérience client, ça commence toujours par nous contacter par le site internet. Pourquoi ? Parce qu'en fait, le formulaire permet d'avoir l'essentiel des infos. Quelqu'un qui va nous contacter spontanément, on peut lui répondre, mais ça va être toujours un peu la même chose. Quelle est la date ? Quel est le lieu ? Combien vous êtes ? Est-ce que c'est un mariage, un anniversaire, une soirée d'entreprise ? Et en gros, les horaires, le déroulé, même très succinct, évidemment, quand on se marie un an et demi à l'avance, on ne sait pas tout ça, mais on sait quand même la date, le lieu, à peu près à combien on est, et à peu près le déroulé. Et ça, c'est des informations qui sont capitales, sans quoi on ne peut pas vraiment répondre aux gens. Donc j'aime bien que les gens passent par le site, ils peuvent nous contacter spontanément, mais on va quand même les renvoyer pour qu'ils remplissent ce formulaire. et ensuite on va leur envoyer tout simplement la brochure pour qu'ils aient le ressort de nos prestations et suite à ça, on donnera, les gens nous demandent, c'est là qu'on vérifie notre disponibilité à ce moment-là. Une fois que les gens reviennent vers nous, qu'on assure qu'ils ont toutes les cartes en main et qu'ils sont intéressés, à ce moment-là on regarde nos dispos et ensuite on avance si on a de la dispo. En général, on en a.

  • Speaker #0

    Avec 4 DJs maintenant, ça va.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Et en même temps, ça se boucle quand même assez vite. Les mariages, pour être sûr, il faut quand même un an, un an et demi à l'avance. Ce n'est pas trop. Après c'est un petit bonheur la chance, toi même tu sais en mariage d'une année sur l'autre tu sais pas pourquoi d'un coup tu vas avoir 15 1er juin et l'année d'après pas du tout, c'est comme ça, c'est vraiment le facteur aléatoire, et puis les jours fériés qui jouent tout ça. Mais en gros voilà, pour une bonne expérience avec nous, nous contactez quand même assez tôt, sauf pour tout ce qui est anniversaire et soirée privée où là c'est plus flex, tout ce qui est en semaine évidemment c'est beaucoup plus facile. Et donc je pense que l'expérience client maintenant elle est vraiment aboutie puisque on a quand même l'ensemble de nos données sont claires, on a tous les supports de plaquettes etc. On a l'Instagram aussi qui est quand même bien à jour, les gens ont une bonne idée de ce qu'on fait, le site internet aussi avec beaucoup de vidéos, donc les gens peuvent quand même bien se projeter et voilà.

  • Speaker #0

    Le rayon où vous vous déplacez déjà ?

  • Speaker #1

    Nous on peut aller, c'est égal, mais en général maintenant quand même on est toujours à 1 à 2 heures de Lyon, autour de Lyon. Mais ça ouvre quand même beaucoup de choses, on peut aller à Savoie, dans le Beaujolais, même jusqu'à Valence-Montélimar, des chouettes lieux dans le sud, et on va dire clairement. Et hors saison ou à d'autres dates, ça nous arrive d'aller, on va dans le sud-ouest, on va à Paris, on va en Suisse, en Belgique. Ça nous arrive, oui, bien sûr, aussi. On étudie toutes les demandes, de toute façon. Juste une parenthèse, oui, parce qu'effectivement, puis tu vas aller loin, puis ça va faire des frais de déplacement, qui sont quand même un enjeu, à mon avis, pour les années à venir, d'essayer de limiter un peu les déplacements. Nous, voilà, vraiment, ce qu'on aime, c'est vraiment faire du sur-mesure. C'est-à-dire que le but, c'est vraiment de savoir qu'est-ce que les gens attendent de cette journée. On parle mariage, évidemment. qu'est-ce qu'ils attendent de ces journées, qu'est-ce qu'ils veulent et ce qu'ils ne veulent pas. C'est notre phare. Surtout au niveau de la musique, on aime bien les impliquer à 6000% dans la préparation. Au moins au maximum de ce qu'ils peuvent nous donner.

  • Speaker #0

    Mais tu sais d'où vient cette question ? On en a discuté quand on a préparé un peu cet épisode. La question vient de les autres prestataires de mariage qui disent... Oui, mais en fait, le DJ, il est là juste le jour J, il ne s'occupe pas de ses maris avant. Et voilà, il fait le jour J, il démonte et c'est terminé, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est un truc classique. Ou même, c'est comme les photographes, c'est pareil. Ils sont tranquilles, un petit samedi de boulot, et après, plus rien jusqu'à la semaine prochaine. Si seulement c'était si simple ! Il faut absolument effectivement démonter ce préjugé, le travail en amont il est énorme. Déjà le travail en amont il est énorme du fait de la fatigue accumulée par le métier qu'on fait. Il faut avoir conscience qu'on fait un métier où il y a une nuit blanche tous les week-ends, au moins, si c'est pas, des fois là en grosse saison les gars des fois ils font même deux mariages par semaine. Donc il faut avoir conscience de l'impact physique, donc déjà il faut se remettre de ça. Donc les gens qui disent Oui, tranquille, la semaine. La semaine, déjà, tu t'en remets jusqu'au mardi de ton week-end. Et après, peut-être que tu peux commencer à retravailler, mais déjà, il faut se reposer pour être bien pour ce qui arrive.

  • Speaker #0

    Il y a tous les trucs à porter aussi.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Tout ce qui est manutention, effectivement. Mais plus sur la préparation, oui, effectivement, on fait des rendez-vous en amont avec les mariés. Nous, au niveau de l'expérience client, j'ai fait le parti pris qui était un peu risque à la base, mais vraiment de gérer entièrement tout ce qui touche de près ou de loin à la musique ou au son sur le mariage. C'est-à-dire que moi, j'inclus dans mon pack mariage, je fais du clé en main. Et donc, il n'y a pas de rajout ou de chose où il nous faut tel truc en plus. Moi, je fais un pack mariage clé en main qui inclut l'ensemble des animations, des proches. qui sont donc des choses qui sont dans le dos des mariés. Donc, comme c'est dans le dos des mariés, ça veut dire qu'il faut les préparer en direct avec les personnes concernées, que ce soit les témoins essentiellement. Donc voilà, tout ça, il faut le préparer. C'est-à-dire qu'il faut appeler les témoins, il faut les avoir, il faut tout préparer avec eux, et récupérer les vidéos, les PowerPoints, et le truc de la maman. Donc tout ça, c'est beaucoup d'organisation, beaucoup de rigueur, et surtout que moi, je veux qu'on... qu'on prenne cette responsabilité de collecter l'ensemble de ces animations et d'aider vraiment les gens à ce que ça se passe bien, tout en fournissant le matériel, les micros, la projection vidéo. Et voilà, donc tout ça, c'est beaucoup de travail. Et c'est des appels, c'est des imprévus, c'est les gens qui t'appellent la veille, le soir, un peu comme un wedding planner en fait. On a un peu une sorte de rôle de wedding planner de la musique et du son. Évidemment, en plus quand il y a la cérémonie, c'est encore plus costaud, que ce soit sur l'amplitude horaire et sur la préparation. Donc vraiment, il faut tuer ce préjugé qu'on vient juste mixer. Peut-être des gens font ça, ils arrivent comme ça à l'arrache, mais ce n'est pas mon délire. Surtout sur du mariage, il y a une responsabilité. Tu ne peux pas te louper sur une entrée de mariée, tu ne peux pas te louper sur une entrée à la cérémonie. Il faut travailler, vérifier et voilà. impliquer énormément les gens. Et tout ça, ça prend beaucoup de temps. Et ça prend quasiment toute la semaine, en fait. On bosse tout le temps. On a un boulot la semaine, plus le truc le week-end.

  • Speaker #0

    OK. Et comment tu travailles, comment vous travaillez avec les autres prestats ? Est-ce que tu as des conseils pratiques pour les autres prestats vis-à-vis d'un DJ ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que... Déjà je trouve que la base c'est qu'on est là pour tous bosser ensemble, je pense que voilà, et très souvent d'ailleurs c'est le cas, je veux dire on arrive, tout le monde est dans le même état d'esprit, voilà que ce soit Traiteur, Fleurisse, Wedding Planner, il n'y a pas toujours de Wedding Planner, je précise parce que c'est vrai que nous ça change pas mal l'organisation, quand il y a Wedding Planner c'est vrai que ça nous soulage un peu, notamment pour tout ce qui est animation, on essaye de ne pas faire doublon, fin de la parenthèse, mais oui donc on est là pour tous bosser ensemble et je pense que c'est très important qu'on se synchronise et il y a beaucoup de choses à synchroniser avec le DJ essentiellement. Les enchaînements du plat avec le traiteur, je pense que c'est important de se faire un gros point quand on est sur place. Et je pense que le traiteur aussi, lui, si ce n'est pas le cas, je pense qu'il doit aller voir le DJ en disant Écoute, est-ce que toi tu as des contraintes ? Moi j'en ai. que ce soit des contraintes de cuisson, pour donner un exemple classique, genre attention là, le truc typique, tu ne mets rien entre l'entrée et le plat principal parce qu'il faut que ça s'enchaîne. Donc moi, je ne vais pas arriver en disant maintenant on va faire un PowerPoint de 25 minutes. Déjà, tu ne parles pas au DJ, au micro. Voilà, déjà, exactement. Non, on ne parle pas au micro. On peut faire des annonces de service, évidemment, si c'est indispensable. Je n'ai pas dit qu'on était anti-micro. Il peut y avoir des annonces de service. Mais voilà, c'est important en tout cas de dialoguer avec tout le monde. On est tous dans le même bateau et c'est souvent nous, quand même, le traiteur avec qui on a le plus d'interactions pour être sûr que ça colle bien et que lui ne soit pas gêné, notamment au niveau du dessert aussi. Et voilà, au niveau des autres prestats par rapport au DJ, je pense que si on en avait fait un peu ensemble, officiant de cérémonie, je pense que c'est important de bien échanger en amont aussi. Et avec Weaning Planner aussi, Le wedding planner, c'est génial, à condition qu'on soit bien synchronisé. Il faut se méfier, il ne faut pas que ça devienne un inconvénient, alors que c'est censé être un avantage. Il faut bien que l'information circule et ne pas faire de doublons. Surtout pour les mariés, qui eux, attendent quand même le wedding planner d'être tranquille et d'avoir pas grand-chose à gérer. Donc c'est là qu'il faut bien communiquer.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des exemples concrets de choses que vous demandez systématiquement à la wedding planner et la même chose pour les officiantes ou pour les traiteurs ?

  • Speaker #1

    Ce qui est pas mal, effectivement, un des avantages typiquement, c'est les repérages des lieux. Je trouve que c'est souvent pas mal. Les repérages des lieux slash disposition de la salle. Donc ça, c'est vrai que là-dessus, c'est bien d'échanger. Déjà parce que nous, si on connaît la salle, on peut dire non.

  • Speaker #0

    Un des gros trucs auxquels les gens ne pensent pas, c'est de checker quel est le matériel disponible, est-ce qu'il y a des contraintes, surtout avec le lieu. C'est très important avec le lieu. Est-ce qu'il y a des contraintes de bruit, des contraintes d'horaire ? Ce sont des choses qu'il faut bien bien regarder. On avait publié des articles là-dessus qui sont disponibles. Voilà, Marie-Eopéanie, si y en a que ça intéresse, on avait déjà fait des choses là-dessus, sur les questions essentielles à se poser avec le DJ avant la date. Est-ce que tu veux d'autres exemples de tips ?

  • Speaker #1

    Ouais, il y avait Officiantes. Moi, je sais que ce qu'on voit ensemble souvent, c'est le nombre de micros. Est-ce qu'il y a d'autres trucs ? Moi, je sais, mais…

  • Speaker #0

    Sur la cérémonie, oui, typiquement, effectivement, sur les micros, beaucoup d'idées reçues, les gens pensent qu'il faut autant de micros que de gens qui parlent. Alors non, un micro, c'est très bien, on se le passe, comme ça on est sûr de ne pas parler en même temps dedans. Éventuellement deux, nous on en propose deux. Voilà, s'il y a vraiment un officiant qui parle vraiment, ou si jamais il y a une petite animation à deux, ou voilà, pour avoir un secours. Bien parler dans le micro, ça c'est important. Coller au menton. Voilà, coller au menton, très important. Et surtout, un conseil que je peux quand même donner, c'est vraiment de bien préparer le contenu musical et éviter les choses de dernière minute. Nous, on s'arrange toujours pour avoir tout avant. Donc, je pense qu'il faut que les gens fassent tous aussi un effort de ne pas tout faire le vendredi, la veille, à l'arrache. On sait que ça peut être le cas pour les surprises, pour une cérémonie. Je pense qu'il y a moyen d'être bien prêt un petit peu avant. Avec la meilleure volonté du monde, il faut imaginer un truc très bête. Peut-être qu'on n'a pas de wifi ou de choses comme ça pour choper le petit morceau en last minute. Souvent, en cérémonie, ça va être des choses spéciales. Ça ne va pas être un morceau que tout le monde connaît. Ça va être une version acoustique, un jingle que personne ne connaît, un truc.

  • Speaker #1

    En tout cas, chose importante qui est très bien faite sur ton site, c'est les playlists que moi, je donne systématiquement à mes mariés. D'ailleurs, pour info, je ne t'en ai même pas parlé.

  • Speaker #0

    J'ai des aspirations par thème.

  • Speaker #1

    Ouais. tes playlists par thème justement la cérémonie laïque il y a une playlist qui est faite pour ça et en fait d'ailleurs je vais les renouveler un peu,

  • Speaker #0

    maintenant que j'ai un peu plus de temps je vais pouvoir enfin m'y remettre parce qu'elle commence à dater un peu ouais mais en fait on avait trop de boulot les gens disent que c'est cool c'est intemporel de toute façon il y a beaucoup de choses qui sont quand même intemporelles dans la musique on s'en rend bien compte dans le mariage c'est plus intemporel que des soirées d'entreprise ou des soirées d'anniversaire où souvent on met des choses peut-être un peu plus récentes Il y a un côté intemporel dans le mariage qui va quand même figer une partie des playlists et des choses dans quelque chose de sûr, que les gens connaissent et multigénérationnel, ce qui reste quand même le challenge dans un mariage.

  • Speaker #1

    Pour info, pour terminer sur le sujet des playlists, j'ai créé un programme pour les gens qui passent par leurs proches pour officier. Et dedans, je donne plusieurs playlists. Et il y a toujours la tienne dedans parce que je sais qu'elle aide beaucoup les maris.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, c'est cool, merci. Si, je pense à un dernier type, parce qu'après, il y en a plein, mais souvent, les gens se posent la question au moment du dessert, en fait. On a très souvent des gens qui disent Ah, première danse à 22h J'ai un peu du mal avec ça, j'ai jamais trop compris. Donc on fait la première danse et après on s'arrête, on va manger le gâteau, donc on repose tout le monde. Donc soit on assume et on fait vraiment un gros temps de danse de 30 minutes à ce moment-là, mais faire la première danse pour se rasseoir, honnêtement j'ai jamais compris, donc je le dis aujourd'hui au monde, je ne comprends pas. On peut le faire, vraiment il n'y a pas de souci. Mais qu'est-ce qui va se passer ? C'est que vous allez commencer à danser. et puis là ça va retomber parce que les gens le dessert, on est tous humains quand un gâteau arrive on veut le manger donc vraiment le conseil qu'on donne c'est vraiment faire le dessert et une fois que le dessert est fini on attend le top des mariés et là on y va quand ils veulent, mais au moins on commence la soirée et elle s'arrête plus et pareil le buffet de dessert est rangé donc on passe plutôt sur le bar de nuit c'est que des choses un peu logiques un dernier tips, gardez bien votre bar de nuit au bord de la piste erreur très fréquente le bar est à l'autre bout de la pièce Et souvent le problème des salles de mariage d'un centenaire, elles sont un peu grandes, tu as 600-150 personnes, donc le DJ est là, et la piste est là, et le bar est là, et c'est dommage, s'il était au bord de la piste, on garde tout le monde. Alors on ne devait pas être sur le piste,

  • Speaker #1

    tu as la piste de danse à l'opposé du bar, et du coup tout le monde va au pied.

  • Speaker #0

    Exactement, si j'ai un type qui s'adonnait, c'est un dancefloor pas trop grand, les dancefloors sont toujours trop grands. C'est bien d'être serré. Pourquoi ? Parce qu'on n'est jamais serré longtemps. Après très vite, il y en a qui vont fumer une clope, il y en a qui vont machin, ça va aux toilettes, ça va... Les gens, ils vivent leur vie, quoi. Dans une soirée, ils sont pas là tout le temps à danser. Donc c'est bien que le dancefloor soit limite sous-dimensionnel, parce qu'il va être très vite à la bonne taille, en fait. C'est un avis très personnel. Je pense que beaucoup de DJs ne seront pas d'accord avec ça. Tout ce que je dis aujourd'hui, c'est que des avis personnels. Après, chacun fait comme il veut. Et c'est aussi ce qui fait l'identité de chacun. Il en faut pour tous les goûts, et notamment en animation, en couleur, en truc. Je ne critique pas du tout, vraiment. Je pense qu'il en faut pour tous les goûts. Mais comme il en faut pour tous les goûts, je pense qu'il faut aussi des offres alternatives. Il y a des très bons animateurs, des gens qui ont des installations incroyables. Les étincelles, il y a plein de trucs super. Ce n'est pas ce que je fais, mais c'est très bien. Pour être clair. Ce type, je trouve qu'il faut un dancefloor qui est cosy. qui n'est pas trop grand. Et le bar, il doit être là, l'espace fumeur pas trop loin, et tout doit être là pour garder, parce que c'est long, jusqu'à 4h du matin, donc très vite, ça peut se déliter. Et l'erreur du bar, elle est fréquente, notamment quand il commence à faire très chaud l'été. Attention à ça, attention à ça. C'est ce que j'appelle des casse-dance-floor. Vraiment, ça peut te casser une soirée.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est un tips important. Donc ne pas s'arrêter après le dessert, ne plus jamais s'arrêter et avoir tout au même endroit, le plus proche possible.

  • Speaker #1

    Dernière question qui était prévue. Quels sont les plus grands défis que tu rencontres dans ton métier ? Que vous rencontrez maintenant avec ton équipe ? Et comment vous les surmontez ?

  • Speaker #0

    Alors... Pour... là je sais qu'il y a beaucoup de pros qui vont écouter ce podcast, qui s'adressent surtout aux pros, donc je pense que tout le monde s'accordera à dire que depuis la fin du Covid, il y a quand même un peu... C'est plus compliqué au niveau de l'attitude des gens. Il y a souvent plus d'attentes, plus d'impatience, plus d'exigences.

  • Speaker #1

    Plus de last minute aussi, non ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Les gens sont quand même... C'est peut-être aussi générationnel. Les gens sont plus dans l'immédiateté, plus dans le... Et puis, maintenant, il y a les plateformes. Donc, je veux dire, tout le monde est un peu expert en musique. Tout le monde veut son petit truc. Donc, nous, en fait, comme on a vraiment cette volonté, même de prendre toutes les demandes en live, c'est quelque chose que... Moi je veux vraiment que mes DJs, n'importe qui peut aller les voir S'il te plaît, tu peux me mettre ça ? Oui, bien sûr ! Dans la bienveillance toujours, mais bon. La bienveillance, malheureusement, c'est des fois un peu compliqué. Les gens avec l'alcool, ça rejoint un sujet. Quand t'es au début, c'est quoi notre réalité ? Faut imaginer ce que c'est de faire 4h, 5h, 6h derrière les platines. On est tout seul face à une armée de gens un peu bourrés, faut être honnête. Souvent. En tout cas un peu éméchés. Et tout le monde supporte pas l'alcool pareil. Je pense qu'il faut l'avoir vécu une fois pour comprendre ce que ça implique de rester calme, de rester zen, de pouvoir prendre toutes les infos qu'on donne, avoir quand même toutes les requests démarrées, les demandes. C'est quelque chose qui est vraiment un travail épuisant. Et du coup, là-dessus, oui, je trouve que ce qui a changé un peu, c'est ça. Les gens sont plus exigeants, plus... Et des fois... des fois les gens sont un peu désagréables donc il faudrait qu'ils fassent des fois un petit peu attention avec l'alcool donc un des challenges c'est ça en fait c'est d'arriver à comme le contexte change un peu c'est de continuer à garder cette attitude de service total et de dévouement total dans le calme et la zénitude si je commence à raconter toutes les anecdotes des choses qu'on vit je pense honnêtement que les gens ne croiraient pas oh bah une alors non non je ne peux pas merci Je peux en dire une peut-être parce qu'elle est drôle et c'est arrivé à Maxime et ça le fera marrer quand on en reparle, je pense que même les mariés si ils nous entendent ça le fera rire

  • Speaker #1

    J'ai envie d'écrire un livre depuis longtemps sur toutes les anecdotes de Presta,

  • Speaker #0

    je vais le faire je te jure je vais le faire Mon grand regret c'est de ne pas avoir mis une GoPro derrière ma tête pendant 5 ans parce que j'aurais pu faire un vidéogag enfin un vidéogag c'est un truc de boomer c'est un vidéogag un bêtisier vidéo en ce moment vous ne connaissez pas vidéo gag j'aurais pu faire un bêtisier vidéo vraiment où les gens enfin ne serait-ce que les chutes de gens en fait les chutes de gens les chutes de gens sur le matériel moi une des anecdotes que j'ai eues les plus ouf c'est que en gros une fois le marié rentre je sais il était 3h15 les gens étaient bien bourrés le marié rentre donc il est cool il est dos à moi il fait champagne sable champagne et il arrose tout le monde devant lui donc dos à moi donc ça allait Et là-dessus, bien sûr, ni une ni deux, il y a un témoin qui se chauffe, prend la bouteille de champagne et il arrive face à lui pour lui répondre. Oui,

  • Speaker #1

    c'est toi qui as tout ton matos, toi.

  • Speaker #0

    Ben, il y a moi. Je me suis fait repeindre tout le mobilier. C'est la seule fois de ma vie que j'ai dû couper le son, en fait. J'ai une grosse marge, mais là, j'étais obligé d'arrêter. J'étais trompé, j'ai eu ma clause. Et surtout, ça a cassé les platines. Donc les gens sont capables de choses comme ça. Et Maximilien, une fois, ce qui était arrivé, c'est que le mari était passé derrière lui. C'était bien beau. Il pitait contre le mur. Je pense qu'il ne tombait plus les toilettes. Donc voilà. Et puis après tout, c'est son mariage, il fait ce qu'il veut.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sûre que le gérant du lieu ou la gérante du lieu...

  • Speaker #0

    Le reste, c'est des maladresses de fatigue, de fin de soirée qui nous arrivent, nous, quand on est un peu tout seul, quand on range. Le reste des anecdotes, on va les garder pour nous parce que c'est aussi un peu l'intimité des gens, quelque part. Mais il faut savoir qu'il y a beaucoup de choses comme ça et qu'un des gros challenges, c'est ça. Et l'autre gros challenge, si, qui me semble plus important. Moi quand je me suis lancé en fait, je me suis dit putain, il y a quand même des gars qui mixent la même chose depuis 30 ans, tu vois, et cloclo et machin, bon, un peu fatigant quoi tu vois. Mais je me dis attention, moi je fais ça, là ça fait 10 ans que je fais ça, en fait je suis proche à un gars en fait. Et je veux dire, on le voit tous qu'aujourd'hui... Tous les vieux qui ne voient pas la société changer. Je parle d'autres sujets sur le féminisme, sur plein de choses comme ça, où on voit que ça ne bouge pas des masses. On se dit, les gars, on se réveille et très vite, il y a un peu des résistances, des choses. Pour moi, pour la musique, c'est pareil. C'est-à-dire, est-ce que j'ai envie de tomber dans le non, mais moi, tu vas voir ce que tu vas voir, la musique, je sais tout Non, on ne sait jamais tout en musique. On sait tout, mais on ne sait rien. La culture populaire, qu'est-ce qui fait danser les gens, c'est très subjectif. Une piste pleine, c'est une piste pleine. Et si c'est... Moi, j'ai rien contre que Jul, etc. Je mets ça tout le temps. On est là pour faire plaisir, en fait.

  • Speaker #1

    Justement, j'allais revenir là-dessus.

  • Speaker #0

    Et le challenge, c'est comment tu continues toujours à faire plaisir aux gens, quel que soit l'époque, le DJ et la foule. Et nous, ce qu'on fait pour ça, c'est une grosse préparation. Donc ça nous aide à ça. Mais ça veut dire qu'il faut remettre ton titre en jeu à chaque fois, un mix de soirée, c'est ça. Tu remets ton titre en jeu à chaque fois. Et il n'y a qu'un seul verdict, c'est le nombre de personnes qui dansent une fois de plus. Donc voilà, les gens disent Oh, c'est nul Mais là, les gens, ils dansent en fait, ils sont tous à fond. Et une piste qui se vide, ce n'est pas bon signe. Donc le but, c'est de faire kiffer les gens avant de se faire kiffer. Pour moi, c'est la base de ce métier. Je sais que beaucoup de gens ne sont pas d'accord avec ça une fois de plus. Je considère que cette approche-là n'est pas la même en mariage que pas en mariage. Quand tu mixes tes artistes, les gens viennent pour toi, là tu proposes ce que tu veux, c'est toi, tu vas les emmener vers tel ou tel truc et tout. Mariage, je pense qu'on est là quand même pour donner du plaisir aux gens et respecter un cahier des charges. Après évidemment, il y a des choses qui se recoupent des fois, on va être particulièrement sensible à la playlist parce que c'est des choses qui nous touchent et qu'on aime, mais ça ne doit pas être un des critères. Ça ne peut pas l'être quand on enchaîne les mariages tous les week-ends, ce n'est pas possible, ça ne peut pas coller.

  • Speaker #1

    Et donc, tu n'as pas de blacklist à toi, c'est plus la blacklist des mariés toujours ?

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai aucune blacklist. Et même tout à l'heure, je parlais de trois trucs qui peuvent encore paraître ringards et tout, mais on s'en fout, c'est ça que les gens veulent. Et puis, on le met en fait. Et puis, en fait, il y a ringard et ringard dans le sens où il y a des choses, c'est une question d'horaire. Enfin, tu vois, je veux dire, qui n'a pas trippé sur une compagnie créole à 4h10 du matin ? Je veux dire, à un moment donné, ça fait marrer, c'est cool, c'est des souvenirs en fait. Le truc dans les trucs kitsch, c'est qu'il faut que ce soit ton truc kitsch. pas celui d'un autre en fait et pour moi la force d'un truc il est là mais que des maras je suis pas du tout anti-connemara le DJ de mariage qui dit qu'il l'a jamais mis il ment on le met une fois sur trois faut être honnête avec les gens, tout dance police qu'on est on met encore et moi j'ai pas de problème avec ça, ça vous fait kiffer mais en fait, est-ce que tu kiffes ou est-ce que tu kiffes pas et nous on est là pour te faire kiffer c'est juste ça en fait c'est la blague du kiff ouais mais après ce que j'aime bien aussi avec ça c'est que souvent les gens par rapport au truc quiche ils disent ah on a des trois trucs mais c'est un peu qu'il me sait pas grave le but c'est de mettre vos trucs quiche tu vas être sous le vent Céline Dion-Garros ou tu vas plutôt être team Mano ou team Camaro ou les trois je prends des exemples comme ça mais il y en a plein d'autres des fois on a des trucs de ouf en fin de soirée tu vois Je sais pas, ou les corons, ou quand t'en as des dans soi, ou... Enfin, tu vois, le but, c'est ça, c'est... Ça rejoint la personnalisation aussi, d'ailleurs. C'est comment tu fais kiffer les gens. Donc, l'enjeu, pour moi, pour finir à répondre à la question globale, c'est comment tu t'adaptes toujours pour que ça marche toujours, quoi. Pour rester dans la course. Voilà, parce qu'aujourd'hui, ça bouge vide. Aujourd'hui, tout le monde a un peu une expertise en musique, quoi. Tout le monde a Spotify, tout le monde arrive avec une liste de 30 morceaux. Genre, mais mets-moi ça, en fait.

  • Speaker #1

    C'est bon,

  • Speaker #0

    pas besoin de DJ ? C'est pas si simple. Ouais, je peux faire une petite parenthèse là-dessus. Beaucoup de gens nous contactent. Souvent, les gens disent on n'a pas besoin de DJ Je peux quand même alerter la population sur le nombre de mails qu'on reçoit de gens. On pensait ne pas avoir besoin de DJ, puis quand même aujourd'hui, on se rend compte de le nombre de mails que j'ai reçus qui commencent comme ça. Donc ne vous trompez pas de combat. Avoir un interlocuteur pour la musique, c'est bien. Et si vous êtes exigeant, trouvez quelqu'un. dont vous sentez qu'il a l'écoute de vos exigences. C'est-à-dire qu'à un moment donné, si tu as dix morceaux que tu n'as pas à ton mariage, il faut que ces dix morceaux soient toujours dans la playlist. C'est comme ça. Moi, j'estime que c'est important.

  • Speaker #1

    Allez, on va passer aux questions que je ne t'ai pas envoyées parce qu'on a déjà bien avancé sur l'horaire. Ton dernier coup de cœur mariage ?

  • Speaker #0

    Dernier coup de cœur mariage ? On va dire un lieu, c'est un lieu qui s'appelle le Domaine de Tourieux à la sortie de Lyon, qui est vraiment un super endroit où on va assez régulièrement. Donc ça, c'est vraiment un coup de cœur lieu que j'ai eu. Parce que souvent, en fait, nos contraintes ne sont pas les mêmes que les autres prestataires. Et souvent, nous, il y a des choses qui sont très pratiques pour nous, mais qui ne le sont pas forcément. Ils ne sont pas intéressants pour nous, mais que tout soit un peu pas trop éloigné, par exemple, qu'il y ait des alimentations électriques un peu partout, qu'il y ait des abris aussi, c'est-à-dire des plans B qui sont toujours un peu un stress pour nous. Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui nous demandent souvent est-ce qu'on va faire le dance floor dehors ? Ça c'est un DJ, il reçoit ça, il est en PLS parce qu'il se voit déjà sous l'orage à déposer le bilan. Donc voilà, ça c'est des choses comme ça. Donc coup de cœur, domaine de Tourieux pour inciter un. Il y en a plein d'autres, on voit régulièrement qu'on adore les domaines des sapères à Chambéry, la Factory qui est un des lieux où on va souvent aussi à Tisier-les-Bours, la Cour d'Orient, il y en a plein d'autres. Coup de cœur, photographe. Je vais citer Marion Brunel, qui est vraiment, à Lyon, pour moi... Je l'adore. Ouais, super belle personne. Elle est déjà venue. Ouais, et puis ça me rappelle beaucoup aussi les photos que faisait Chloé. Oui. J'aime bien, moi, tout ce qui est un peu photographie, on va dire timeless, un peu, quoi. Donc j'aime beaucoup son travail. Vraiment une fille géniale. et haute coup de cœur, ambiance et saveur en traiteur aussi, qui sont des gens qu'on voit régulièrement et qui sont vraiment chouettes.

  • Speaker #1

    Ça me donne des idées de podcast.

  • Speaker #0

    Ouais, après je peux citer la Valergue aussi dans le sud, mais on y va moins maintenant quand même dans le sud-sud. Mais souvent on croise la Valergue, il faut les citer, elles sont incroyables ces traiteurs, c'est dégoûté. Ah ouais, c'est genre... C'est la classe. Pour moi, les traiteurs, c'est souvent la manière dont ils traitent les prestats qu'on va voir un peu de quel bois ils se chauffent. C'est vrai que ça, c'est les gens, par exemple, à qui il n'y a zéro souci de ce côté-là.

  • Speaker #1

    Wedding planner ?

  • Speaker #0

    Wedding planner, oui. On travaille souvent avec MC2 et Didet, qui sont dans les grosses agences. Ce sont des gens qui bossent bien et qui en bossent souvent. Je vais citer aussi... Je suis un peu sec là-dessus. C'est bien.

  • Speaker #1

    La plupart des gens, je leur demande un coup de cœur, ils m'en donnent un. On ne va pas. C'est déjà très bien.

  • Speaker #0

    En couple photo-vidéo, peut-être. J'aime bien aussi en citer des bons. Je vais citer quand même les chouchous historiques. Les queer-kicks. Qui sont des amis et qui sont quand même devenus une référence. Il faut quand même saluer leur parcours qui est incroyable.

  • Speaker #1

    Jérémy et Béa, vous êtes toujours les bienvenus ici.

  • Speaker #0

    Il y a aussi la paire de cerises dans le coin qu'on aime beaucoup. Et pour en citer des jeunes qui sont là depuis un peu moins longtemps mais qui sont cool, c'est les margoulettes. Pour citer des locaux, ouais, ouais, très bien. Il y a aussi les abords sauvages qui sont top aussi. Et au niveau des autres, je pourrais en citer une, parce qu'il y en a des milliards. Je m'excuse, je pourrais toutes les citer tellement il y en a plein qui bossent bien. Pour en citer une récente que je ne connaissais pas, Anne C. Wedding, vraiment. Oui,

  • Speaker #1

    c'est une de mes coachées.

  • Speaker #0

    Voilà, qui avait fait un boulot formidable sur les dernières dates qu'on a eues. Donc là, salut. Je salue aussi toutes les autres à qui on travaille souvent. Pauline Michel de Prenouédy, des gens comme ça à qui on travaille souvent.

  • Speaker #1

    Yes,

  • Speaker #0

    Pauline Michel. Certaines de Didet et d'MC2 à qui on travaille souvent aussi. Je pense à Justine, Cécile, par exemple, de Didet. Estelle, évidemment, d'MC2 à qui on travaille encore souvent. et toutes les filles qu'elles ont brillamment formées pendant toutes ces années. Et ensuite, qu'est-ce qui reste dans les prestats de mariage ? En fleurs, on peut citer Mademoiselle à Lyon, qui est quand même super. Ah oui, quand même en make-up, on ne peut pas citer Billy Clyde à Lyon. C'est la base ! C'est vrai,

  • Speaker #1

    je ne l'ai pas invité encore.

  • Speaker #0

    En make-up, Billy Clyde, bien sûr. On ne cite plus en make-up.

  • Speaker #1

    Maintenant que t'es obligé Virginie

  • Speaker #0

    Maintenant qu'on a parlé de toi Je peux citer en wedding planner Y'a Mélanie Orsini aussi qu'on a eu récemment Je la salue parce qu'on a fait son mariage à elle justement récemment Donc on a fait Non seulement on a déjà bossé ensemble Donc je la salue parce que c'était le mois dernier Ça marche

  • Speaker #1

    Ok et alors j'allais te dire ton dernier coup de gueule

  • Speaker #0

    Alors dans les coups de gueule, qu'est-ce que je pourrais citer ? Je peux peut-être donner deux exemples. Nous, c'est vrai qu'on fait beaucoup une vraie préparation sur mesure. Donc c'est vrai que les gens payent quand même un service de préparation. On n'est clairement pas les moins chers, je le sais. Mais par contre, ça inclut une grosse préparation en amont. Donc c'est vrai qu'il faut que les gens jouent le jeu. Et c'est vrai que souvent, en fait, on se casse le cul, on fait des documents. Moi, j'ai un logiciel en plus. Donc ils ont un logiciel, ils peuvent se connecter, ils peuvent rajouter les musiques, ils peuvent importer via Spotify. Donc c'est quand même vraiment complet. Tu vois,

  • Speaker #1

    si tu n'as pas dit ça dans ton expérience client, c'est important.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, c'est un petit tips, je le garde un peu pour moi. Et en fait, ce truc-là, des fois, c'est fou parce qu'on voit des gens, je veux dire, quand tu as signé un an à l'avance, bon, c'est quand même bien de mettre du contenu, c'est quand même pas très compliqué, c'est ludique, et on est toujours là, et en fait, souvent, les gens ne lisent pas, en fait. ils ne lisent pas ce qu'on leur envoie. C'est vrai que c'est dommage parce qu'il y a plein de conseils, il y a plein de trucs, c'est le fruit d'années d'expérience qu'on essaie de compiler dans des documents quand même pas trop longs parce qu'on sait que les gens n'ont pas non plus que ça à faire. Et c'est dommage des fois juste de ne pas prendre le temps d'exploiter à fond quelque chose que tu as payé en fait, un service, tu vois. Et donc des fois on arrive et on n'a pas assez de matière musicale à travailler pour essayer vraiment de scanner les goûts des gens à l'avance et c'est dommage. Et en plus, derrière, le jour J, tu vas dire, ça, ça, bah ouais, mais on devrait les préparer, tu vois. Donc ça, c'était, voilà, c'est pas un coup de gueule, mais c'est juste, c'est dommage, quoi, parce que c'est un peu frustrant de mettre des outils et qu'ils soient pas bien exploités. Et à contrario, bah, des fois, j'ai des gens qui mettent beaucoup trop de choses, c'est-à-dire que, bah, pareil, ils lisent pas les trucs, on leur dit, bah... Le but c'est de ne pas avoir... Je sais pas, dans une soirée tu vas mixer 80, 120 morceaux selon si t'es chaud, si t'enchaînes vite, si tu laisses les morceaux en entier ou pas, tu vois. Peut-être un peu plus selon les DJs, mais selon la durée. Mais voilà, donc envoyer 300 morceaux ça sert à rien à votre DJ, les enfants. Déjà 15-20, indispensable, c'est bien. Mais bon, quand on dit 15-20 et qu'on nous en met 80, ben 80 c'est une soirée complète. Donc en fait, le but c'est de comprendre l'essence de ce que vous aimez. Donc trop c'est pas bien, pas assez c'est pas bien, et vous juste écoutez nos conseils. On est là pour vous aider, on a une grosse expérience là-dedans, on dit pas qu'on sait tout, mais on sait quand même de quoi on parle. Voilà, ça reste de la préparation, après il reste la vraie vie de jour J. Donc ça c'est coup de gueule, et puis l'autre coup de gueule il peut être un peu général, alors je vais pas du tout citer... Préstateur, vigilance quand même sur l'accueil des prestats, c'est un problème qui est récurrent. Sur le fait qu'on mange, qu'on ait un endroit pour se poser, pour manger. Je pense que pour moi, c'est essentiel. Et c'est souvent encore un peu problématique.

  • Speaker #1

    Un plateau froid dégueulasse, où tout a le même goût. Le fromage a le même goût que la viande.

  • Speaker #0

    C'est quand même de plus en plus rare. Et je pense qu'il y a une confusion avec le plateau prestataire. C'est quoi un repas prestataire ? Je ne sais pas, il y a 100 repas à table. Je pense qu'ils en ont toujours quelques-uns en plus. Après, je ne veux pas rentrer là-dedans parce que je ne connais pas non plus trop le métier. Je ne veux pas m'attirer des foudres ou quoi. Mais voilà, je pense qu'il y a quelque chose à creuser en tout cas là-dedans pour que ça se passe bien. Et pour un dernier coup de gueule, je ne sais pas où les invités sont. Il doit y avoir forcément des trucs par rapport aux invités, je pense. Le coup de gueule, c'est que quand je vais dans un mariage et Dieu sait que j'aime la musique, je ne me vois pas aller poncer le DJ toute la soirée pour qu'il me mette un morceau. Et en fait, il y a des gens qui sont extrêmement insistants toute la soirée. Et en fait, je ne comprends pas. Des fois, je ne comprends pas en fait. Parce que moi, je ne sais pas, si je vais à un mariage, le but, ce n'est pas de m'approprier l'ensemble de la playlist. J'imagine que les mariés ont préparé, qu'ils ont des trucs. Donc voilà, quand ça me plaît, je vais danser. Si ça me plaît moins, je vais peut-être aller faire autre chose. Je ne vais pas commencer à aller poncer le DJ toutes les trois minutes parce que je n'ai pas ce que je veux. Ce n'est pas mon mariage en fait. Donc c'est le seul truc qui m'étonne un peu des fois. En fait, ça rejoint ce que je disais un peu tout à l'heure sur le changement d'époque. dont on veut tout tout de suite maintenant, peut-être pas là en fait. Voilà, c'est un petit coup de gueule par rapport à ça des fois, où nous ça ne nous aide pas, et ça nuit grandement à la qualité de la prestation, parce qu'en fait quand on a trop de demandes, trop de trucs, on essaye de satisfaire tout le monde, et en fait, il faut être honnête, ça nous fait perdre la ligne directrice qu'on avait mis quand même longtemps à bâtir avec les mariés. Et voilà, donc aidez-nous, et voilà, soyez raisonnables dans vos demandes, dans leur nombre.

  • Speaker #1

    C'est clair. Allez, dernière question en trois. Pour les boomers, c'est un peu pyramide. C'était à quel âge la pire période de ta vie ?

  • Speaker #0

    Oui, les pires périodes, comme tout le monde, je pense que l'adolescence, ça paraîtait un truc méga fun. Oui, parce que je ne faisais pas encore de la musique. C'est ce qui m'a beaucoup sauvé. C'est ça qui t'a aidé. Oui, bien sûr, à prendre confiance en moi, bien sûr. Donc ça, cette période-là, et puis je pense quand même la fin de ma période professionnelle d'avance, avant moi, reconversion, j'étais dans mon bureau d'ingénieur, j'avais plus de sens à mon boulot, et j'ai photographié ce moment vraiment à la fin, j'étais malheureux à mon boulot, j'y allais, j'ai dit ok, là tu vas partir faire quelque chose de très dur, tu vas quitter une vie confortable pour aller créer ta boîte et partir dans d'autres dangers, rappelle-toi bien. Ce moment-là, où tu es complètement à bout psychologiquement, parce que tu n'es plus heureux dans ta vie, et je me suis dit, rappelle-toi bien de ça, parce que ça va être dur aussi ce que tu vas faire, mais rappelle-toi, parce que ne plus aller au bureau les lundis matins, c'est quand même quelque chose dans sa vie, c'est quand même une grosse étape, et je bénis le ciel d'avoir fait ce choix, mais il faut être honnête, ce n'est pas très difficile, il y a plein d'autres inconvénients. Là, j'ai à nouveau des week-ends depuis. Depuis quelques mois, et ça ne m'était pas arrivé depuis... Il faut être honnête, je n'ai pas de week-end depuis 10 ans, donc il faut que les gens incorporent ce que ça signifie quand même, souvent quand tu as une vie, on va dire, entre guillemets, salariée la semaine. Donc tu es tout le temps décalé surtout. Donc voilà, cette période-là, je suis content qu'elle soit finie, la fin de cette période professionnelle-là. et voilà et aujourd'hui je suis très heureux et qu'est-ce que tu dirais à Vincent de l'époque dans les deux cas avec le recul que t'as maintenant sur ta vie j'avoue quand même parce que moi je suis quelqu'un qui est vachement quand même dans la nostalgie dans les trucs et le faux mot tout ça et donc si je retournais quand même à 14 ans je dirais arrête tout, fais de la musique et fais que de la musique toute ta vie, genre artiste quoi genre joue, fais que ça, que ça, que ça

  • Speaker #1

    Oui, mais si tu n'étais pas passé par ces moments-là...

  • Speaker #0

    Mais ça, c'est... En vrai, c'est... Voilà, exactement. En vrai, la vie, on n'en a qu'une. Elle est très bien comme ça. Et c'est qu'elle devait être comme ça. Mais voilà. Si j'avais un truc à dire à moi jeune, c'est ça. Et surtout, le mois d'il y a 10 ans, je dirais, vas-y, mec, ça va être génial. Tu vas faire des rencontres géniales. Tu vas faire ce que tu kiffes. Ce sera un bon choix. Donc, vas-y.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que tu dirais à Vincent dans 10 ans ?

  • Speaker #0

    Je lui poserais quelques questions pour savoir si ce n'est pas devenu un vieux con déjà, parce que ça, c'est un truc qui me hante. Surtout pas, voilà, je pense qu'il faut vraiment rester dans son époque. Et souvent, la musique, c'est souvent un truc. C'est comme les DJs, c'est comme les photographes, les trucs. C'est un métier qui existe depuis toujours. Donc tout le monde a sa sauce, tout le monde a son expérience, tout le monde a sa vision, en fait. J'espère que je ne dirai jamais c'était mieux avant c'est tout. ok trop bien merci beaucoup merci à toi Magali pour l'invitation t'es très intéressant comme d'habitude et puis ça va aider plein de monde je fais un dernier appel, vous êtes professionnel DJ vous aimez mon travail notre travail et mon travail on recherche toujours nos nouveaux talents je prends peu de nouveaux talents mais si tu te sens chaud même t'as déjà lancé, t'es déjà DJ de mariage un peu professionnel et tu veux rejoindre une équipe où tout est déjà bien installé merci

  • Speaker #1

    écris-moi tu cherches à développer les autres régions ?

  • Speaker #0

    je cherche toujours à développer moi je sais pas j'ai rien à dire sur le sujet pour l'instant ok ça marche merci beaucoup Vincent, à bientôt je t'en prie, salut

  • Speaker #1

    et voilà le gang j'espère que cet épisode t'aura plu autant qu'à moi et que tu auras appris plein de choses si c'est le cas partage-le sur Insta en nous taguant dancepolice djs et moi ça nous fera trop trop plaisir et bien sûr tu le sais maintenant tu peux aussi mettre 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify à Wedding Divan c'est ce qui m'aide le plus à faire connaître le podcast un immense merci à toi et à très vite pour le prochain épisode

  • Speaker #0

    Et...

Share

Embed

You may also like