Description
Et si, sans le vouloir, tu préférais être triste plutôt que d’aller mieux ? C'est la question audacieuse que je te propose d'explorer dans cet épisode.
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Découvre comment ton cerveau, avec son "biais de confirmation", a cette tendance à filtrer la réalité pour ne retenir que ce qui valide tes croyances préexistantes. Si tu penses que tu ne peux pas aller bien, ton esprit cherchera inconsciemment toutes les preuves qui confirment cette idée, écartant ce qui la contredirait. Comme l'explique Christophe André, "L’esprit dépressif sélectionne les informations sombres comme un filtre gris posé sur le monde".
On verra pourquoi l'humain préfère souvent "avoir raison que d’aller mieux". L'espoir peut faire mal, car se dire que les choses pourraient changer, c'est prendre le risque d'être à nouveau déçu. Parfois, rester dans la plainte, c'est aussi une forme de confort – douloureux, mais familier – une sorte de "prison invisible faite de certitudes et de fatalisme". Rester malheureux peut être "rassurant" parce qu'on "sait à quoi s’en tenir", évitant ainsi le risque d'échouer ou d'affronter l'inconnu.
Soyons clairs : il ne s'agit pas de nier ta douleur. L'objectif est de t'offrir un "regard neuf" qui, sans nier la souffrance, "te redonne du pouvoir". Car "ce que tu en fais, là, maintenant, t’appartient". L'idée est de commencer à "ouvrir un espace où d’autres vérités peuvent exister", en observant tout ce que tu écartes par automatisme. N'oublie pas : "ce qu’on voit nourrit ce qu’on ressent. Et ce qu’on ressent nourrit ce qu’on croit. Et ce qu’on croit finit par devenir vrai".
Je te propose un exercice simple : note chaque soir, pendant une semaine, "une chose qui t’a fait du bien", même minuscule. Ce n'est pas pour nier le reste, mais pour "élargir le cadre" et créer un "déséquilibre inversé". Comme le dit Brené Brown : "La gratitude ne change pas ce qui t’arrive. Elle change ta manière de le voir".
Finalement, la vraie question n'est pas de savoir si tu vas bien ou mal, mais : "Est-ce que tu laisses encore une place au doute ?". Parce que dans ce doute-là, réside un espace pour une autre lecture, une autre sensation, et un autre possible, où un "petit bout de joie" peut exister.
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