Le virage cover
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Yalorisha

Le virage

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21min |08/11/2025|

61

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Description

Après plusieurs mois de faux départs, de projets qui n'ont pas trouvé leur forme, et face à une pression constante de basculer vers l'image, j'ai choisi de prendre un virage à contre-courant : rester dans l'audio.

Revenir à l'essentiel.

Dans les semaines à venir, ce podcast sera le témoin de ce cheminement.

Pas un show parfaitement emballé, mais un espace de réflexion en direct, où je partage mes questionnements, mes découvertes littéraires, et ce qui se construit progressivement vers un nouveau format en janvier 2026.

Parce que parfois, il faut accepter de se perdre pour mieux se retrouver.

À partir de janvier, ce podcast deviendra ce qu'il doit être : un compagnon de découverte littéraire.

Des livres qui ouvrent des portes — vers les sagesses ancestrales, les figures oubliées, les mythologies vivantes, les chemins spirituels moins empruntés.

Pas de leçons. Pas de recettes. Juste des livres qui invitent à la réflexion, et peut-être, un regard différent sur le monde et sur soi.

Si vous aussi vous êtes en transition, en recherche, ou simplement curieux de voir comment on reconstruit quelque chose à partir de l'imperfection, vous êtes au bon endroit.

🌍 Je suis Virginie, mentor spirituelle multiculturelle et Initiée en traditions afro-brésiliennes depuis plus de 10 ans. Dans ce podcast, nous aborderons des sujets variés, des péripéties de mon roman aux aventures spirituelles de nos invités, en passant par la découverte de différentes spiritualités.


🌐 Pour en savoir plus sur mes activités, rendez-vous sur Yalorisha.com.

https://yalorisha.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et j'aimerais, sur les prochains épisodes, arriver à t'expliquer le cheminement que je vais faire, les questionnements que je vais avoir, peut-être les tribulations, peut-être les allers-retours que je vais avoir, peut-être les montagnes russes, pour pouvoir dire, ben voilà, je vais ouvrir sur un nouveau type de contenu. Alors tout d'abord, je vais me présenter, je m'appelle Ausha Virginie, Ausha ça veut dire prêtresse, dans les traditions du chamanisme afro-brésilien. Et en fait dans ce podcast... J'ai parlé beaucoup de spiritualité, de différents courants de spiritualité, et j'essaye d'avoir un dialogue pour que tout un chacun puisse partager sur sa propre vision de la foi. Le fait est qu'entre deux, j'écris, je suis aussi l'autrice d'un premier roman qui s'appelle Namatha, Là où tout commence, et j'ai écrit cette année deux livres, donc ça m'a pris vraiment beaucoup de temps, j'ai besoin. de beaucoup m'investir au niveau de l'écriture et en ayant une activité à côté. Voilà, mes journées faisant... En n'ayant que 24 heures, je n'arrivais pas à être partout. Mais j'aimerais dans cet épisode aussi vous expliquer les pressions qu'on peut avoir, les interrogations que je peux... les doutes aussi que je peux avoir. Par rapport à ce podcast, par exemple, il y a eu pas mal de pression pour moi. qui a été qu'aujourd'hui le podcast doit être filmé, et je vois que les podcasts sont filmés, et il y a vraiment une grosse pression du podcast pour le passé de l'audio, ce qui est le médium que j'adore, j'écoute beaucoup et je ne regarde pas forcément, j'écoute beaucoup de podcasts, je suis une bonne consommatrice de podcasts, de livres audio, c'est vraiment quelque chose que j'apprécie, le format audio, et le fait de devoir... passer en vidéo, de devoir, ça veut dire être maquillée, apprêtée, avoir tout un set-up, donc tout un équipement vidéo pour commencer à enregistrer, moi ça me met une pression où finalement je ne fais que reculer et je ne produis pas. Donc ça c'est la première partie pour vous donner une sorte de contexte. Au moment où j'enregistre ce podcast, il est 1h avancée, donc je ne suis pas du tout, il est passé 22h, c'est le moment où moi je suis le plus disponible, le plus au calme. Toute ma famille est bien organisée, tout le monde est dans son coin. Et moi je suis un boubou et j'ai un masque sur le visage, donc je ne ressemble strictement à rien. Mais c'est le moment où je suis disponible, j'ai pu me détendre et je peux transmettre le message. Donc ça voudrait dire qu'il n'y aurait pas assez de lumière, si on passait en vidéo, il y aurait de la lumière, parce qu'il n'y a plus de lumière du jour. Donc moi ça m'a fait un peu... reculer et de dire mais voilà la vidéo c'est autre chose, j'arrive pas à m'y mettre donc ça m'a un petit peu retardée, jusqu'au moment où première étape je me dis bah écoutez en fait oui il y a de la vidéo, oui il y a des gens qui aiment la vidéo mais je ne vais pas rentrer dans ce trend, oui aujourd'hui les podcasts sont filmés mais j'ai pas envie de rentrer là-dedans donc je vais continuer à vous partager exclusivement des podcasts audio et ce jusqu'à nouvel avis, on va regarder est arrivé aussi tout ce processus en fait lié à l'écriture en fait actuellement je me suis beaucoup questionné donc comme je dis j'ai beaucoup écrit j'ai commencé j'avais en cours un livre sur les orishas que j'ai commencé il ya déjà plus de deux ans qui me demande beaucoup de travail pour synthétiser beaucoup d'informations pour pouvoir transmettre de manière juste des connaissances et tout un tout une approche sur le le chamanisme afro-brésilien donc c'est une forme d'écriture pas très facile, parce que technique, parce que je dois vulgariser avec une vision plus didactique en fait des orishas tout en respectant les secrets, tout en respectant en s'entendant bien la frontière entre ce que j'ai le droit de dire, ce qui doit ce qui ne peut être dit que lors d'initiation, mais il y a quand même des choses qui peuvent être transmises. Donc j'ai ce premier livre et pour celles et ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ou qui ont écouté le dernier épisode ... Vous savez que je suis en train d'écrire le livre de Marie Laveau et que j'ai terminé il y a quelques temps. Et arrive cette question, une fois qu'on a écrit, il y a toute la phase un petit peu moins sexy, qui est la phase de relecture, des commentaires, des critiques qu'on peut avoir aussi des relecteurs, ce qui est tout à fait normal, c'est important aussi de dire, quand moi j'écris, est-ce qu'on a personne qui me lit ? Il faut quand même avoir deux, trois lecteurs différents. Pour être sûr que le message soit bien compris, que les mots soient bien choisis, qu'il n'y ait pas de redondance, il y a toute la qualité quand même rédactionnelle plus technique à avoir. Et arrive après l'étape de la publication. Et dans cette étape-là, je me suis interrogée actuellement sur comment faire, comment publier. J'ai un petit peu observé, parce que je me rends compte que j'ai du mal à entrer dans les cercles d'auteurs. Enfin, c'est quand même pas très simple. J'ai du mal à même m'appeler autrice, en fait, auteur-autrice. Je ne sais pas comment bien composer avec ça, parce que j'ai un petit... Voilà, j'ai commencé à écrire un livre. sans vouloir écrire un livre. Le premier, Namatha, il est arrivé comme ça. Il y a un moment, j'avais suffisamment de pages pour publier. Il a été publié, mais c'est un petit peu comme si tout s'est ouvert et le livre est né. Évidemment, j'ai travaillé, entendons-nous bien, mais sans intention de base. Enfin, c'est arrivé comme ça. Et Marie Laveau arrive aussi sans vraiment d'intention. C'était pas... Voilà, je me suis jamais dit je vais écrire un livre sur Marie Laveau. C'est un jour... J'ai commencé à écrire et j'ai écrit sur Marie Laveau. Et elle m'accompagne maintenant depuis quasiment une année. Donc, je suis un petit peu autrice sans vraiment le vouloir. Et je n'ai pas fait d'études littéraires. Je ne considère pas avoir de plumes particulières. Vraiment. Je ne sais pas où me placer. Je ne sais pas comment me placer par rapport aux auteurs et autrices classiques. Je ne sais pas. Voilà, en toute franchise. Et après, c'est comment, par contre, je sais que si une Amata vient me parler, si une Marie Laveau vient me parler, le but, même si c'est de pouvoir vendre le livre, parce qu'en vendant le livre, on transmet le message de faire circuler l'information. Alors évidemment, je suis obligée de le vendre, je pourrais le faire à titre bénévole, mais en fait, ça demande beaucoup de travail, un livre. Un livre, il y a moi qui écris. De l'autre côté, il y a des relecteurs qui sont payés parce qu'il faut quand même respecter leur temps de travail. Plus derrière encore, il y a le fait d'imprimer, le fait d'être sur des supports. Donc, ce n'est pas gratuit en fait comme contenu. Mais ça coûte beaucoup plus que ça. Je ne vous cache pas que ça rapporte. Et typiquement, quand on vend un livre, sachez qu'un auteur, je ne sais pas si vous le savez, mais un auteur touche environ 10% des ventes d'un livre. Donc, sur un livre qui est environ entre 10 et 15 euros, un auteur va toucher 1 euro, voire 1,50 euro par livre. Pour un livre en librairie et les livres digitaux, ce sera encore moins. Ce sera aussi 10%, mais sur des montants qui sont encore inférieurs. Donc, autant vous dire que sur un livre, on va toucher entre 1 euro... C'est rarement plus d'un euro parce qu'après, il y a des taxes, des choses comme ça. Donc, entre un euro et grand max, c'est 1,50 euro. Donc, on ne devient pas milliardaire en vendant des livres à moins de J.K. Rowling. C'est-à-dire qu'elle a touché un euro fois X millions de livres. Donc, effectivement, là, tout de suite, il y a l'argent qui tombe. Mais le reste, la plupart des auteurs couvrent un petit peu leurs frais, voire même pas. En fait, il y a une précarité des auteurs qui est connue. Ce n'est pas quelque chose où on gagne énormément comme des musiciens face à une profession artistique. Il y en a quelques-uns qui gagnent, mais ce n'est de loin pas la majorité. Donc, il y a cette réalité économique qui fait que quand même, comment on arrive à vendre le livre pour que je puisse en écrire d'autres, pour financer aussi toutes les dépenses qui ont été faites et pour transmettre un peu le message, comment on vend un livre, comment on le fait circuler, comment on... Enfin, vraiment, comment on véhicule l'information. Et ça, c'est toute une paire de manches. Est-ce qu'il faut passer en maison d'édition ? Ou est-ce qu'aujourd'hui, l'auto-édition peut se faire ? Et j'en suis dans cette réflexion-là. Aujourd'hui, je suis allée dans un événement suisse pour les auteurs suisses. Donc moi, je ne suis pas du tout impliquée dans le monde. Je n'ai aucun réseau. dans le monde littéraire suisse. Je me demandais si on peut avoir des salons, des choses comme ça. Et je me suis donc permise d'aller sur un événement où il y avait des auteurs qui pouvaient être présents du moment qu'on avait publié un livre, et il y avait des maisons d'édition. Et là, je me suis pris un peu une énorme gifle, parce que ce que je comprends un peu de ces maisons d'édition, donc là, on était dans un milieu... Peut-être un peu plus élitiste, je ne me suis pas sentie très à ma place ni très confortable, très intellectuelle, moi je suis très pragmatique dans mon écriture, mais... en fait où je découvre que les maisons d'édition ont pour but d'éditer les livres, ils aiment éditer des livres, ils ont des subventions pour éditer leurs livres. Une fois que le livre est édité, alors il y a les grandes maisons d'édition évidemment qui ont des commerciaux, mais le reste, les maisons d'édition à taille plus humaine n'ont pas vraiment le temps de faire cette démarche commerciale parce qu'en fait ils prennent un temps essentiellement pour obtenir des subventions, pour faire le travail d'édition parce que... Leur kiff à eux, un éditeur, son méga kiff, vraiment ce qu'il aime, c'est relire des textes et corriger des textes pour sortir des livres avec une belle plume. C'est ça leur plus beau travail. Et là, je me dis, mais moi, je dois porter la parole, je dois transmettre et finalement, comment le faire ? Par moi-même peut-être. Et je me suis dit que j'allais m'intéresser à l'auto-édition pour voir comment finalement avoir le livre et pouvoir être libre aussi des droits. Il y a aussi une notion très importante, c'est que quand on passe un texte dans une maison d'édition, la maison d'édition le publie, et bon, il y a des notions, des subtilités de contrat de maison d'édition qui peuvent varier, mais on n'est plus propriétaire de son propre texte. C'est-à-dire que si demain, je ne peux pas utiliser le texte de Namatha comme je le souhaite, et Namatha, l'objet n'est pas à moi, Si je veux offrir des livres de Namatha aux membres de ma famille, je dois l'acheter à près de ma maison d'édition. J'ai un tarif d'auteur un tout petit peu moins cher, mais je dois l'acheter pour pouvoir l'offrir. Je ne suis pas propriétaire et si demain je pense que je voulais changer mon texte, je ne suis pas libre de le faire sans validation de ma maison d'édition qui accepte. Voilà un petit peu où j'en étais de dire mais... Il y a ce monde de l'édition qui n'est pas facile à gérer, on ne comprend pas trop. Aujourd'hui, il faut penser livre audio, il faut penser livre digital, il y a quand même tout un monde nouveau qui s'ouvre. Et là, je me suis sentie un petit peu seule quand à un moment on me dit qu'on ne vend que quand on est en librairie. Sachez qu'aujourd'hui un livre il va passer, hormis les gros auteurs, quasi très très peu de livres entrent en librairie, c'est pour ça qu'en général vous devez commander les livres. Et aujourd'hui de moins en moins de gens achètent dans les librairies pour passer aussi sur les formes de téléchargement, suivant le public qu'on a évidemment. Donc il y a tout un haut marché, c'est quelque chose où il faut comprendre en fait cet environnement-là et il faut trouver sa place. pour pouvoir porter la parole. Enfin, je vous embête un petit peu avec des choses très techniques, mais vraiment, mes questions, c'est aussi comment on porte la parole et comment on diffuse le message. Donc, j'ai envie, pour le prochain livre, de tenter, en fait, l'aventure de l'auto-édition. Donc, ça veut dire prendre en charge moi-même toute la lecture, prendre en charge aussi toute la mise en page et toute la diffusion. Donc, ça va être un sacré challenge. J'ai bon espoir et j'aimerais pouvoir faire ça. envisager la sortie de Marie Laveau vers Pâques 2026 parce qu'il y a encore beaucoup beaucoup de travail donc je suis en train de regarder au moment où je suis en train de vous parler j'ai eu envie de faire le podcast parce que justement je suis en train de travailler sur la couverture et il me tient à coeur en fait d'avoir, je travaille avec un artiste brésilien qui va illustrer le livre des Ausha on a déjà travaillé là dessus mais qui va faire vraiment la couverture de Marie Laveau ... Et on est en train de peaufiner l'image de la Marie Laveau, vraiment tous les symboles qu'il peut y avoir. Donc il fait un travail que j'aime beaucoup, qui est un peu comme du montage photo, vraiment quelque chose de très subtil, très fin. Donc c'est un artiste que j'apprécie énormément, qui s'appelle Ziggy Art. Pour celles et ceux, la plupart du temps, vous avez les images sur mon site, c'est tout Ziggy Art. Il me tient à cœur, moi, par vraiment de respecter, j'achète. les images de Ziggy, enfin je paye le droit à l'image, ça c'est hyper important pour moi, de respecter le travail des artistes. Donc c'est les illustrations que vous avez sur mon site. Donc voilà un petit peu où j'en suis. Tout ça pour revenir sur mon travail de l'édition, et sur en fait comprendre que c'est très difficile pour un auteur d'ahormis. Amélie Nothomb, hormis Éric-Emmanuel Schmitt, peut-être des gens qu'on connaît toutes et tous. C'est très difficile de faire la promotion de leurs livres et je suis convaincue qu'il y a énormément d'auteurs qui ont plein de magnifiques messages à faire passer. Et je me suis dit mais... Vous savez, ça fait un moment que je tourne un peu avec ce podcast où on peut parler spiritualité, mais voilà, j'arrivais plus à avoir vraiment d'élan, comme je vous l'ai dit, en ayant beaucoup à côté. Et il y a un moment, quand je suis sortie de cet événement des auteurs, où j'étais complètement dépitée en me disant qu'est-ce que je fais là, je suis complètement pas à ma place, je me suis dit mais je dois pas être la seule autrice qui aimerait avoir un espace pour pouvoir partager des livres, pour pouvoir, sans être dans un monde complètement intellectuel, mais il doit y avoir plein d'auteurs qui ont plein de messages à faire passer, et j'aimerais pouvoir leur donner un canal, évidemment avec un fil rouge, on va parler potentiellement, il y aura toujours un peu le fil rouge de la spiritualité, mais quand bien même, j'ai lu l'autre jour, j'étais en train, donc je suis quelqu'un qui consomme évidemment, et qui aime lire vraiment, qui a un plaisir à lire, par exemple l'autre jour j'ai lu un... Un polar tout à fait classique, j'aime beaucoup les polars, mais qui avait toute une trame sur la relation du bien et du mal. C'est un prêtre, donc je pense que je reviendrai dessus, un prêtre qui devient flic pour finalement aller œuvrer, lutter contre le diable. Et ça nous questionne sur le bien et le mal, sur comment on se positionne nous, sur notre propre obscurité. Il y a tout ce questionnement-là, alors qu'on est dans un polar, somme toute. très classique. J'ai lu aussi un autre polar d'un auteur suisse qui, en Suisse, on a eu la secte du Temple Solaire et qui fait la suite, en fait, qui a inventé une suite à la mort, en fait, au suicide collectif du Temple Solaire et les conséquences 20 ans après dans les familles des descendants des gens qui ont rayonné. autour de cette secte, en Suisse, ça nous touche particulièrement. Et vous voyez, finalement, sous des polars, il y a tout un questionnement sur une secte, sur l'emprise, que ça peut avoir. Il y a vraiment toute cette réflexion qu'il y a dans plein d'ouvrages, plein de livres. Alors évidemment, il y a des auteurs que je pourrais interviewer, et j'espère que je pourrais interviewer certains auteurs. Peut-être qu'il y a d'autres livres qui vont me toucher, je n'arriverai pas à voir les auteurs et je vous en parlerai. Mais là, tout de suite, en tout cas, en novembre, C'est... ce sur quoi je pense que je vais m'orienter sur ce podcast à partir de janvier 2026. Donc je vous partagerai un peu mes réflexions. Je ne sais pas comment ça va évoluer, en tout cas aujourd'hui c'est comme ça. Et d'avoir vraiment cette réflexion-là, si vous vous êtes écouté mon message, ce podcast, et que vous êtes auteur, n'hésitez pas à me contacter sur les réseaux sociaux. Si vous avez des livres de référence ou vous avez des contacts avec des auteurs, n'hésitez pas. J'ai essayé vraiment de faire et d'essayer vraiment quand même de cibler, donner la parole à des auteurs qui n'ont pas forcément des grandes maisons d'édition et donc ont un vrai besoin de visibilité et un vrai message à faire passer. J'essaierai toujours, et je sais que c'est le plus compliqué, de lire les livres avant et d'avoir vraiment des interviews sur des livres que j'ai lus. Et ce que je vais faire, j'ai déjà, vu que j'ai cette sensibilité pour la lecture, Je vais vous remettre, ressortir les épisodes de podcast que j'ai fait déjà avec des auteurs que j'apprécie, pour aussi remettre en avant des livres que j'ai appréciés, que j'ai lus, des auteurs avec lesquels j'ai partagé. Je pense au « Doux parfum des violettes » de Patricia Blondeau, je pense à « Le paradis existe, c'est vous qui le crée » avec Géraud et Anissa Lallaoum. Je vais essayer de vous transmettre comme ça, de faire revenir les podcasts vraiment orientés sur des livres. J'ai mon amie Marianne Grazelli-Meyer, dont je sais d'ores et déjà qu'elle vient de sortir un livre, qu'on pourra éditer, enfin on va faire une interview sur un prochain livre. Mais voilà où j'en suis aujourd'hui, voilà ce que j'ai envie de vous partager. Voilà, cette réflexion encore d'un virage, ce qui va aussi dans le sens d'un travail vraiment sur... Le travail d'écriture qui aujourd'hui, je ne vous cache pas, me prend... Alors, il y a tout un monde, me prend beaucoup plus d'énergie dans mon quotidien. Il y a tout un monde du chamanisme afro-brésilien. Je sais qu'il y a plein de gens qui veulent voir, mais moi, je suis complètement contrainte parce que, évidemment, quand je fais des rituels, quand je fais des choses comme ça, il est hors de question qu'il y ait une caméra dans ces espaces-là. Les consultations, il n'y a pas d'espace, je ne communique pas. Sur mes consultations, il y a un très grand respect de l'anonymat, il y a un grand respect des rituels, c'est pas instagrammable, il n'y aura pas dans cet endroit-là. Je n'ai pas envie de m'amuser à faire la sorcière d'Instagram, vous montrer des petits rituels, je ne l'ai jamais fait, je ne le ferai pas. Parce que ça, c'est la partie vraiment cachée, ça le restera finalement. Mais il y a un gros travail d'auteur, il y a un gros travail de compréhension, et c'est ce qui me prend, moi, beaucoup, beaucoup d'énergie, et qui va continuer, parce que je sais, en fait, qu'en cette année, il y aura le livre de Marie-Lane Vaux. J'ai vraiment travaillé pour structurer un livre le plus accessible possible sur le chamanisme afro-brésilien, les cultes des orishas. pour, je pense, 2027. Et après, je sais qu'il y a encore un Olympe livre. Donc, on suivra, on va tenir. Je vous tiendrai au courant. Et en tout cas, merci pour tout. Merci pour votre écoute. Si vous avez des commentaires, si vous avez des choses à me partager, si vous avez des questionnements, si vous avez des objections, vous pouvez me le transmettre directement sur mon compte Instagram. C'est là où je réponds le plus. Je vous remercie en tout cas pour votre écoute.

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Après plusieurs mois de faux départs, de projets qui n'ont pas trouvé leur forme, et face à une pression constante de basculer vers l'image, j'ai choisi de prendre un virage à contre-courant : rester dans l'audio.

Revenir à l'essentiel.

Dans les semaines à venir, ce podcast sera le témoin de ce cheminement.

Pas un show parfaitement emballé, mais un espace de réflexion en direct, où je partage mes questionnements, mes découvertes littéraires, et ce qui se construit progressivement vers un nouveau format en janvier 2026.

Parce que parfois, il faut accepter de se perdre pour mieux se retrouver.

À partir de janvier, ce podcast deviendra ce qu'il doit être : un compagnon de découverte littéraire.

Des livres qui ouvrent des portes — vers les sagesses ancestrales, les figures oubliées, les mythologies vivantes, les chemins spirituels moins empruntés.

Pas de leçons. Pas de recettes. Juste des livres qui invitent à la réflexion, et peut-être, un regard différent sur le monde et sur soi.

Si vous aussi vous êtes en transition, en recherche, ou simplement curieux de voir comment on reconstruit quelque chose à partir de l'imperfection, vous êtes au bon endroit.

🌍 Je suis Virginie, mentor spirituelle multiculturelle et Initiée en traditions afro-brésiliennes depuis plus de 10 ans. Dans ce podcast, nous aborderons des sujets variés, des péripéties de mon roman aux aventures spirituelles de nos invités, en passant par la découverte de différentes spiritualités.


🌐 Pour en savoir plus sur mes activités, rendez-vous sur Yalorisha.com.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Et j'aimerais, sur les prochains épisodes, arriver à t'expliquer le cheminement que je vais faire, les questionnements que je vais avoir, peut-être les tribulations, peut-être les allers-retours que je vais avoir, peut-être les montagnes russes, pour pouvoir dire, ben voilà, je vais ouvrir sur un nouveau type de contenu. Alors tout d'abord, je vais me présenter, je m'appelle Ausha Virginie, Ausha ça veut dire prêtresse, dans les traditions du chamanisme afro-brésilien. Et en fait dans ce podcast... J'ai parlé beaucoup de spiritualité, de différents courants de spiritualité, et j'essaye d'avoir un dialogue pour que tout un chacun puisse partager sur sa propre vision de la foi. Le fait est qu'entre deux, j'écris, je suis aussi l'autrice d'un premier roman qui s'appelle Namatha, Là où tout commence, et j'ai écrit cette année deux livres, donc ça m'a pris vraiment beaucoup de temps, j'ai besoin. de beaucoup m'investir au niveau de l'écriture et en ayant une activité à côté. Voilà, mes journées faisant... En n'ayant que 24 heures, je n'arrivais pas à être partout. Mais j'aimerais dans cet épisode aussi vous expliquer les pressions qu'on peut avoir, les interrogations que je peux... les doutes aussi que je peux avoir. Par rapport à ce podcast, par exemple, il y a eu pas mal de pression pour moi. qui a été qu'aujourd'hui le podcast doit être filmé, et je vois que les podcasts sont filmés, et il y a vraiment une grosse pression du podcast pour le passé de l'audio, ce qui est le médium que j'adore, j'écoute beaucoup et je ne regarde pas forcément, j'écoute beaucoup de podcasts, je suis une bonne consommatrice de podcasts, de livres audio, c'est vraiment quelque chose que j'apprécie, le format audio, et le fait de devoir... passer en vidéo, de devoir, ça veut dire être maquillée, apprêtée, avoir tout un set-up, donc tout un équipement vidéo pour commencer à enregistrer, moi ça me met une pression où finalement je ne fais que reculer et je ne produis pas. Donc ça c'est la première partie pour vous donner une sorte de contexte. Au moment où j'enregistre ce podcast, il est 1h avancée, donc je ne suis pas du tout, il est passé 22h, c'est le moment où moi je suis le plus disponible, le plus au calme. Toute ma famille est bien organisée, tout le monde est dans son coin. Et moi je suis un boubou et j'ai un masque sur le visage, donc je ne ressemble strictement à rien. Mais c'est le moment où je suis disponible, j'ai pu me détendre et je peux transmettre le message. Donc ça voudrait dire qu'il n'y aurait pas assez de lumière, si on passait en vidéo, il y aurait de la lumière, parce qu'il n'y a plus de lumière du jour. Donc moi ça m'a fait un peu... reculer et de dire mais voilà la vidéo c'est autre chose, j'arrive pas à m'y mettre donc ça m'a un petit peu retardée, jusqu'au moment où première étape je me dis bah écoutez en fait oui il y a de la vidéo, oui il y a des gens qui aiment la vidéo mais je ne vais pas rentrer dans ce trend, oui aujourd'hui les podcasts sont filmés mais j'ai pas envie de rentrer là-dedans donc je vais continuer à vous partager exclusivement des podcasts audio et ce jusqu'à nouvel avis, on va regarder est arrivé aussi tout ce processus en fait lié à l'écriture en fait actuellement je me suis beaucoup questionné donc comme je dis j'ai beaucoup écrit j'ai commencé j'avais en cours un livre sur les orishas que j'ai commencé il ya déjà plus de deux ans qui me demande beaucoup de travail pour synthétiser beaucoup d'informations pour pouvoir transmettre de manière juste des connaissances et tout un tout une approche sur le le chamanisme afro-brésilien donc c'est une forme d'écriture pas très facile, parce que technique, parce que je dois vulgariser avec une vision plus didactique en fait des orishas tout en respectant les secrets, tout en respectant en s'entendant bien la frontière entre ce que j'ai le droit de dire, ce qui doit ce qui ne peut être dit que lors d'initiation, mais il y a quand même des choses qui peuvent être transmises. Donc j'ai ce premier livre et pour celles et ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ou qui ont écouté le dernier épisode ... Vous savez que je suis en train d'écrire le livre de Marie Laveau et que j'ai terminé il y a quelques temps. Et arrive cette question, une fois qu'on a écrit, il y a toute la phase un petit peu moins sexy, qui est la phase de relecture, des commentaires, des critiques qu'on peut avoir aussi des relecteurs, ce qui est tout à fait normal, c'est important aussi de dire, quand moi j'écris, est-ce qu'on a personne qui me lit ? Il faut quand même avoir deux, trois lecteurs différents. Pour être sûr que le message soit bien compris, que les mots soient bien choisis, qu'il n'y ait pas de redondance, il y a toute la qualité quand même rédactionnelle plus technique à avoir. Et arrive après l'étape de la publication. Et dans cette étape-là, je me suis interrogée actuellement sur comment faire, comment publier. J'ai un petit peu observé, parce que je me rends compte que j'ai du mal à entrer dans les cercles d'auteurs. Enfin, c'est quand même pas très simple. J'ai du mal à même m'appeler autrice, en fait, auteur-autrice. Je ne sais pas comment bien composer avec ça, parce que j'ai un petit... Voilà, j'ai commencé à écrire un livre. sans vouloir écrire un livre. Le premier, Namatha, il est arrivé comme ça. Il y a un moment, j'avais suffisamment de pages pour publier. Il a été publié, mais c'est un petit peu comme si tout s'est ouvert et le livre est né. Évidemment, j'ai travaillé, entendons-nous bien, mais sans intention de base. Enfin, c'est arrivé comme ça. Et Marie Laveau arrive aussi sans vraiment d'intention. C'était pas... Voilà, je me suis jamais dit je vais écrire un livre sur Marie Laveau. C'est un jour... J'ai commencé à écrire et j'ai écrit sur Marie Laveau. Et elle m'accompagne maintenant depuis quasiment une année. Donc, je suis un petit peu autrice sans vraiment le vouloir. Et je n'ai pas fait d'études littéraires. Je ne considère pas avoir de plumes particulières. Vraiment. Je ne sais pas où me placer. Je ne sais pas comment me placer par rapport aux auteurs et autrices classiques. Je ne sais pas. Voilà, en toute franchise. Et après, c'est comment, par contre, je sais que si une Amata vient me parler, si une Marie Laveau vient me parler, le but, même si c'est de pouvoir vendre le livre, parce qu'en vendant le livre, on transmet le message de faire circuler l'information. Alors évidemment, je suis obligée de le vendre, je pourrais le faire à titre bénévole, mais en fait, ça demande beaucoup de travail, un livre. Un livre, il y a moi qui écris. De l'autre côté, il y a des relecteurs qui sont payés parce qu'il faut quand même respecter leur temps de travail. Plus derrière encore, il y a le fait d'imprimer, le fait d'être sur des supports. Donc, ce n'est pas gratuit en fait comme contenu. Mais ça coûte beaucoup plus que ça. Je ne vous cache pas que ça rapporte. Et typiquement, quand on vend un livre, sachez qu'un auteur, je ne sais pas si vous le savez, mais un auteur touche environ 10% des ventes d'un livre. Donc, sur un livre qui est environ entre 10 et 15 euros, un auteur va toucher 1 euro, voire 1,50 euro par livre. Pour un livre en librairie et les livres digitaux, ce sera encore moins. Ce sera aussi 10%, mais sur des montants qui sont encore inférieurs. Donc, autant vous dire que sur un livre, on va toucher entre 1 euro... C'est rarement plus d'un euro parce qu'après, il y a des taxes, des choses comme ça. Donc, entre un euro et grand max, c'est 1,50 euro. Donc, on ne devient pas milliardaire en vendant des livres à moins de J.K. Rowling. C'est-à-dire qu'elle a touché un euro fois X millions de livres. Donc, effectivement, là, tout de suite, il y a l'argent qui tombe. Mais le reste, la plupart des auteurs couvrent un petit peu leurs frais, voire même pas. En fait, il y a une précarité des auteurs qui est connue. Ce n'est pas quelque chose où on gagne énormément comme des musiciens face à une profession artistique. Il y en a quelques-uns qui gagnent, mais ce n'est de loin pas la majorité. Donc, il y a cette réalité économique qui fait que quand même, comment on arrive à vendre le livre pour que je puisse en écrire d'autres, pour financer aussi toutes les dépenses qui ont été faites et pour transmettre un peu le message, comment on vend un livre, comment on le fait circuler, comment on... Enfin, vraiment, comment on véhicule l'information. Et ça, c'est toute une paire de manches. Est-ce qu'il faut passer en maison d'édition ? Ou est-ce qu'aujourd'hui, l'auto-édition peut se faire ? Et j'en suis dans cette réflexion-là. Aujourd'hui, je suis allée dans un événement suisse pour les auteurs suisses. Donc moi, je ne suis pas du tout impliquée dans le monde. Je n'ai aucun réseau. dans le monde littéraire suisse. Je me demandais si on peut avoir des salons, des choses comme ça. Et je me suis donc permise d'aller sur un événement où il y avait des auteurs qui pouvaient être présents du moment qu'on avait publié un livre, et il y avait des maisons d'édition. Et là, je me suis pris un peu une énorme gifle, parce que ce que je comprends un peu de ces maisons d'édition, donc là, on était dans un milieu... Peut-être un peu plus élitiste, je ne me suis pas sentie très à ma place ni très confortable, très intellectuelle, moi je suis très pragmatique dans mon écriture, mais... en fait où je découvre que les maisons d'édition ont pour but d'éditer les livres, ils aiment éditer des livres, ils ont des subventions pour éditer leurs livres. Une fois que le livre est édité, alors il y a les grandes maisons d'édition évidemment qui ont des commerciaux, mais le reste, les maisons d'édition à taille plus humaine n'ont pas vraiment le temps de faire cette démarche commerciale parce qu'en fait ils prennent un temps essentiellement pour obtenir des subventions, pour faire le travail d'édition parce que... Leur kiff à eux, un éditeur, son méga kiff, vraiment ce qu'il aime, c'est relire des textes et corriger des textes pour sortir des livres avec une belle plume. C'est ça leur plus beau travail. Et là, je me dis, mais moi, je dois porter la parole, je dois transmettre et finalement, comment le faire ? Par moi-même peut-être. Et je me suis dit que j'allais m'intéresser à l'auto-édition pour voir comment finalement avoir le livre et pouvoir être libre aussi des droits. Il y a aussi une notion très importante, c'est que quand on passe un texte dans une maison d'édition, la maison d'édition le publie, et bon, il y a des notions, des subtilités de contrat de maison d'édition qui peuvent varier, mais on n'est plus propriétaire de son propre texte. C'est-à-dire que si demain, je ne peux pas utiliser le texte de Namatha comme je le souhaite, et Namatha, l'objet n'est pas à moi, Si je veux offrir des livres de Namatha aux membres de ma famille, je dois l'acheter à près de ma maison d'édition. J'ai un tarif d'auteur un tout petit peu moins cher, mais je dois l'acheter pour pouvoir l'offrir. Je ne suis pas propriétaire et si demain je pense que je voulais changer mon texte, je ne suis pas libre de le faire sans validation de ma maison d'édition qui accepte. Voilà un petit peu où j'en étais de dire mais... Il y a ce monde de l'édition qui n'est pas facile à gérer, on ne comprend pas trop. Aujourd'hui, il faut penser livre audio, il faut penser livre digital, il y a quand même tout un monde nouveau qui s'ouvre. Et là, je me suis sentie un petit peu seule quand à un moment on me dit qu'on ne vend que quand on est en librairie. Sachez qu'aujourd'hui un livre il va passer, hormis les gros auteurs, quasi très très peu de livres entrent en librairie, c'est pour ça qu'en général vous devez commander les livres. Et aujourd'hui de moins en moins de gens achètent dans les librairies pour passer aussi sur les formes de téléchargement, suivant le public qu'on a évidemment. Donc il y a tout un haut marché, c'est quelque chose où il faut comprendre en fait cet environnement-là et il faut trouver sa place. pour pouvoir porter la parole. Enfin, je vous embête un petit peu avec des choses très techniques, mais vraiment, mes questions, c'est aussi comment on porte la parole et comment on diffuse le message. Donc, j'ai envie, pour le prochain livre, de tenter, en fait, l'aventure de l'auto-édition. Donc, ça veut dire prendre en charge moi-même toute la lecture, prendre en charge aussi toute la mise en page et toute la diffusion. Donc, ça va être un sacré challenge. J'ai bon espoir et j'aimerais pouvoir faire ça. envisager la sortie de Marie Laveau vers Pâques 2026 parce qu'il y a encore beaucoup beaucoup de travail donc je suis en train de regarder au moment où je suis en train de vous parler j'ai eu envie de faire le podcast parce que justement je suis en train de travailler sur la couverture et il me tient à coeur en fait d'avoir, je travaille avec un artiste brésilien qui va illustrer le livre des Ausha on a déjà travaillé là dessus mais qui va faire vraiment la couverture de Marie Laveau ... Et on est en train de peaufiner l'image de la Marie Laveau, vraiment tous les symboles qu'il peut y avoir. Donc il fait un travail que j'aime beaucoup, qui est un peu comme du montage photo, vraiment quelque chose de très subtil, très fin. Donc c'est un artiste que j'apprécie énormément, qui s'appelle Ziggy Art. Pour celles et ceux, la plupart du temps, vous avez les images sur mon site, c'est tout Ziggy Art. Il me tient à cœur, moi, par vraiment de respecter, j'achète. les images de Ziggy, enfin je paye le droit à l'image, ça c'est hyper important pour moi, de respecter le travail des artistes. Donc c'est les illustrations que vous avez sur mon site. Donc voilà un petit peu où j'en suis. Tout ça pour revenir sur mon travail de l'édition, et sur en fait comprendre que c'est très difficile pour un auteur d'ahormis. Amélie Nothomb, hormis Éric-Emmanuel Schmitt, peut-être des gens qu'on connaît toutes et tous. C'est très difficile de faire la promotion de leurs livres et je suis convaincue qu'il y a énormément d'auteurs qui ont plein de magnifiques messages à faire passer. Et je me suis dit mais... Vous savez, ça fait un moment que je tourne un peu avec ce podcast où on peut parler spiritualité, mais voilà, j'arrivais plus à avoir vraiment d'élan, comme je vous l'ai dit, en ayant beaucoup à côté. Et il y a un moment, quand je suis sortie de cet événement des auteurs, où j'étais complètement dépitée en me disant qu'est-ce que je fais là, je suis complètement pas à ma place, je me suis dit mais je dois pas être la seule autrice qui aimerait avoir un espace pour pouvoir partager des livres, pour pouvoir, sans être dans un monde complètement intellectuel, mais il doit y avoir plein d'auteurs qui ont plein de messages à faire passer, et j'aimerais pouvoir leur donner un canal, évidemment avec un fil rouge, on va parler potentiellement, il y aura toujours un peu le fil rouge de la spiritualité, mais quand bien même, j'ai lu l'autre jour, j'étais en train, donc je suis quelqu'un qui consomme évidemment, et qui aime lire vraiment, qui a un plaisir à lire, par exemple l'autre jour j'ai lu un... Un polar tout à fait classique, j'aime beaucoup les polars, mais qui avait toute une trame sur la relation du bien et du mal. C'est un prêtre, donc je pense que je reviendrai dessus, un prêtre qui devient flic pour finalement aller œuvrer, lutter contre le diable. Et ça nous questionne sur le bien et le mal, sur comment on se positionne nous, sur notre propre obscurité. Il y a tout ce questionnement-là, alors qu'on est dans un polar, somme toute. très classique. J'ai lu aussi un autre polar d'un auteur suisse qui, en Suisse, on a eu la secte du Temple Solaire et qui fait la suite, en fait, qui a inventé une suite à la mort, en fait, au suicide collectif du Temple Solaire et les conséquences 20 ans après dans les familles des descendants des gens qui ont rayonné. autour de cette secte, en Suisse, ça nous touche particulièrement. Et vous voyez, finalement, sous des polars, il y a tout un questionnement sur une secte, sur l'emprise, que ça peut avoir. Il y a vraiment toute cette réflexion qu'il y a dans plein d'ouvrages, plein de livres. Alors évidemment, il y a des auteurs que je pourrais interviewer, et j'espère que je pourrais interviewer certains auteurs. Peut-être qu'il y a d'autres livres qui vont me toucher, je n'arriverai pas à voir les auteurs et je vous en parlerai. Mais là, tout de suite, en tout cas, en novembre, C'est... ce sur quoi je pense que je vais m'orienter sur ce podcast à partir de janvier 2026. Donc je vous partagerai un peu mes réflexions. Je ne sais pas comment ça va évoluer, en tout cas aujourd'hui c'est comme ça. Et d'avoir vraiment cette réflexion-là, si vous vous êtes écouté mon message, ce podcast, et que vous êtes auteur, n'hésitez pas à me contacter sur les réseaux sociaux. Si vous avez des livres de référence ou vous avez des contacts avec des auteurs, n'hésitez pas. J'ai essayé vraiment de faire et d'essayer vraiment quand même de cibler, donner la parole à des auteurs qui n'ont pas forcément des grandes maisons d'édition et donc ont un vrai besoin de visibilité et un vrai message à faire passer. J'essaierai toujours, et je sais que c'est le plus compliqué, de lire les livres avant et d'avoir vraiment des interviews sur des livres que j'ai lus. Et ce que je vais faire, j'ai déjà, vu que j'ai cette sensibilité pour la lecture, Je vais vous remettre, ressortir les épisodes de podcast que j'ai fait déjà avec des auteurs que j'apprécie, pour aussi remettre en avant des livres que j'ai appréciés, que j'ai lus, des auteurs avec lesquels j'ai partagé. Je pense au « Doux parfum des violettes » de Patricia Blondeau, je pense à « Le paradis existe, c'est vous qui le crée » avec Géraud et Anissa Lallaoum. Je vais essayer de vous transmettre comme ça, de faire revenir les podcasts vraiment orientés sur des livres. J'ai mon amie Marianne Grazelli-Meyer, dont je sais d'ores et déjà qu'elle vient de sortir un livre, qu'on pourra éditer, enfin on va faire une interview sur un prochain livre. Mais voilà où j'en suis aujourd'hui, voilà ce que j'ai envie de vous partager. Voilà, cette réflexion encore d'un virage, ce qui va aussi dans le sens d'un travail vraiment sur... Le travail d'écriture qui aujourd'hui, je ne vous cache pas, me prend... Alors, il y a tout un monde, me prend beaucoup plus d'énergie dans mon quotidien. Il y a tout un monde du chamanisme afro-brésilien. Je sais qu'il y a plein de gens qui veulent voir, mais moi, je suis complètement contrainte parce que, évidemment, quand je fais des rituels, quand je fais des choses comme ça, il est hors de question qu'il y ait une caméra dans ces espaces-là. Les consultations, il n'y a pas d'espace, je ne communique pas. Sur mes consultations, il y a un très grand respect de l'anonymat, il y a un grand respect des rituels, c'est pas instagrammable, il n'y aura pas dans cet endroit-là. Je n'ai pas envie de m'amuser à faire la sorcière d'Instagram, vous montrer des petits rituels, je ne l'ai jamais fait, je ne le ferai pas. Parce que ça, c'est la partie vraiment cachée, ça le restera finalement. Mais il y a un gros travail d'auteur, il y a un gros travail de compréhension, et c'est ce qui me prend, moi, beaucoup, beaucoup d'énergie, et qui va continuer, parce que je sais, en fait, qu'en cette année, il y aura le livre de Marie-Lane Vaux. J'ai vraiment travaillé pour structurer un livre le plus accessible possible sur le chamanisme afro-brésilien, les cultes des orishas. pour, je pense, 2027. Et après, je sais qu'il y a encore un Olympe livre. Donc, on suivra, on va tenir. Je vous tiendrai au courant. Et en tout cas, merci pour tout. Merci pour votre écoute. Si vous avez des commentaires, si vous avez des choses à me partager, si vous avez des questionnements, si vous avez des objections, vous pouvez me le transmettre directement sur mon compte Instagram. C'est là où je réponds le plus. Je vous remercie en tout cas pour votre écoute.

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Après plusieurs mois de faux départs, de projets qui n'ont pas trouvé leur forme, et face à une pression constante de basculer vers l'image, j'ai choisi de prendre un virage à contre-courant : rester dans l'audio.

Revenir à l'essentiel.

Dans les semaines à venir, ce podcast sera le témoin de ce cheminement.

Pas un show parfaitement emballé, mais un espace de réflexion en direct, où je partage mes questionnements, mes découvertes littéraires, et ce qui se construit progressivement vers un nouveau format en janvier 2026.

Parce que parfois, il faut accepter de se perdre pour mieux se retrouver.

À partir de janvier, ce podcast deviendra ce qu'il doit être : un compagnon de découverte littéraire.

Des livres qui ouvrent des portes — vers les sagesses ancestrales, les figures oubliées, les mythologies vivantes, les chemins spirituels moins empruntés.

Pas de leçons. Pas de recettes. Juste des livres qui invitent à la réflexion, et peut-être, un regard différent sur le monde et sur soi.

Si vous aussi vous êtes en transition, en recherche, ou simplement curieux de voir comment on reconstruit quelque chose à partir de l'imperfection, vous êtes au bon endroit.

🌍 Je suis Virginie, mentor spirituelle multiculturelle et Initiée en traditions afro-brésiliennes depuis plus de 10 ans. Dans ce podcast, nous aborderons des sujets variés, des péripéties de mon roman aux aventures spirituelles de nos invités, en passant par la découverte de différentes spiritualités.


🌐 Pour en savoir plus sur mes activités, rendez-vous sur Yalorisha.com.

https://yalorisha.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et j'aimerais, sur les prochains épisodes, arriver à t'expliquer le cheminement que je vais faire, les questionnements que je vais avoir, peut-être les tribulations, peut-être les allers-retours que je vais avoir, peut-être les montagnes russes, pour pouvoir dire, ben voilà, je vais ouvrir sur un nouveau type de contenu. Alors tout d'abord, je vais me présenter, je m'appelle Ausha Virginie, Ausha ça veut dire prêtresse, dans les traditions du chamanisme afro-brésilien. Et en fait dans ce podcast... J'ai parlé beaucoup de spiritualité, de différents courants de spiritualité, et j'essaye d'avoir un dialogue pour que tout un chacun puisse partager sur sa propre vision de la foi. Le fait est qu'entre deux, j'écris, je suis aussi l'autrice d'un premier roman qui s'appelle Namatha, Là où tout commence, et j'ai écrit cette année deux livres, donc ça m'a pris vraiment beaucoup de temps, j'ai besoin. de beaucoup m'investir au niveau de l'écriture et en ayant une activité à côté. Voilà, mes journées faisant... En n'ayant que 24 heures, je n'arrivais pas à être partout. Mais j'aimerais dans cet épisode aussi vous expliquer les pressions qu'on peut avoir, les interrogations que je peux... les doutes aussi que je peux avoir. Par rapport à ce podcast, par exemple, il y a eu pas mal de pression pour moi. qui a été qu'aujourd'hui le podcast doit être filmé, et je vois que les podcasts sont filmés, et il y a vraiment une grosse pression du podcast pour le passé de l'audio, ce qui est le médium que j'adore, j'écoute beaucoup et je ne regarde pas forcément, j'écoute beaucoup de podcasts, je suis une bonne consommatrice de podcasts, de livres audio, c'est vraiment quelque chose que j'apprécie, le format audio, et le fait de devoir... passer en vidéo, de devoir, ça veut dire être maquillée, apprêtée, avoir tout un set-up, donc tout un équipement vidéo pour commencer à enregistrer, moi ça me met une pression où finalement je ne fais que reculer et je ne produis pas. Donc ça c'est la première partie pour vous donner une sorte de contexte. Au moment où j'enregistre ce podcast, il est 1h avancée, donc je ne suis pas du tout, il est passé 22h, c'est le moment où moi je suis le plus disponible, le plus au calme. Toute ma famille est bien organisée, tout le monde est dans son coin. Et moi je suis un boubou et j'ai un masque sur le visage, donc je ne ressemble strictement à rien. Mais c'est le moment où je suis disponible, j'ai pu me détendre et je peux transmettre le message. Donc ça voudrait dire qu'il n'y aurait pas assez de lumière, si on passait en vidéo, il y aurait de la lumière, parce qu'il n'y a plus de lumière du jour. Donc moi ça m'a fait un peu... reculer et de dire mais voilà la vidéo c'est autre chose, j'arrive pas à m'y mettre donc ça m'a un petit peu retardée, jusqu'au moment où première étape je me dis bah écoutez en fait oui il y a de la vidéo, oui il y a des gens qui aiment la vidéo mais je ne vais pas rentrer dans ce trend, oui aujourd'hui les podcasts sont filmés mais j'ai pas envie de rentrer là-dedans donc je vais continuer à vous partager exclusivement des podcasts audio et ce jusqu'à nouvel avis, on va regarder est arrivé aussi tout ce processus en fait lié à l'écriture en fait actuellement je me suis beaucoup questionné donc comme je dis j'ai beaucoup écrit j'ai commencé j'avais en cours un livre sur les orishas que j'ai commencé il ya déjà plus de deux ans qui me demande beaucoup de travail pour synthétiser beaucoup d'informations pour pouvoir transmettre de manière juste des connaissances et tout un tout une approche sur le le chamanisme afro-brésilien donc c'est une forme d'écriture pas très facile, parce que technique, parce que je dois vulgariser avec une vision plus didactique en fait des orishas tout en respectant les secrets, tout en respectant en s'entendant bien la frontière entre ce que j'ai le droit de dire, ce qui doit ce qui ne peut être dit que lors d'initiation, mais il y a quand même des choses qui peuvent être transmises. Donc j'ai ce premier livre et pour celles et ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ou qui ont écouté le dernier épisode ... Vous savez que je suis en train d'écrire le livre de Marie Laveau et que j'ai terminé il y a quelques temps. Et arrive cette question, une fois qu'on a écrit, il y a toute la phase un petit peu moins sexy, qui est la phase de relecture, des commentaires, des critiques qu'on peut avoir aussi des relecteurs, ce qui est tout à fait normal, c'est important aussi de dire, quand moi j'écris, est-ce qu'on a personne qui me lit ? Il faut quand même avoir deux, trois lecteurs différents. Pour être sûr que le message soit bien compris, que les mots soient bien choisis, qu'il n'y ait pas de redondance, il y a toute la qualité quand même rédactionnelle plus technique à avoir. Et arrive après l'étape de la publication. Et dans cette étape-là, je me suis interrogée actuellement sur comment faire, comment publier. J'ai un petit peu observé, parce que je me rends compte que j'ai du mal à entrer dans les cercles d'auteurs. Enfin, c'est quand même pas très simple. J'ai du mal à même m'appeler autrice, en fait, auteur-autrice. Je ne sais pas comment bien composer avec ça, parce que j'ai un petit... Voilà, j'ai commencé à écrire un livre. sans vouloir écrire un livre. Le premier, Namatha, il est arrivé comme ça. Il y a un moment, j'avais suffisamment de pages pour publier. Il a été publié, mais c'est un petit peu comme si tout s'est ouvert et le livre est né. Évidemment, j'ai travaillé, entendons-nous bien, mais sans intention de base. Enfin, c'est arrivé comme ça. Et Marie Laveau arrive aussi sans vraiment d'intention. C'était pas... Voilà, je me suis jamais dit je vais écrire un livre sur Marie Laveau. C'est un jour... J'ai commencé à écrire et j'ai écrit sur Marie Laveau. Et elle m'accompagne maintenant depuis quasiment une année. Donc, je suis un petit peu autrice sans vraiment le vouloir. Et je n'ai pas fait d'études littéraires. Je ne considère pas avoir de plumes particulières. Vraiment. Je ne sais pas où me placer. Je ne sais pas comment me placer par rapport aux auteurs et autrices classiques. Je ne sais pas. Voilà, en toute franchise. Et après, c'est comment, par contre, je sais que si une Amata vient me parler, si une Marie Laveau vient me parler, le but, même si c'est de pouvoir vendre le livre, parce qu'en vendant le livre, on transmet le message de faire circuler l'information. Alors évidemment, je suis obligée de le vendre, je pourrais le faire à titre bénévole, mais en fait, ça demande beaucoup de travail, un livre. Un livre, il y a moi qui écris. De l'autre côté, il y a des relecteurs qui sont payés parce qu'il faut quand même respecter leur temps de travail. Plus derrière encore, il y a le fait d'imprimer, le fait d'être sur des supports. Donc, ce n'est pas gratuit en fait comme contenu. Mais ça coûte beaucoup plus que ça. Je ne vous cache pas que ça rapporte. Et typiquement, quand on vend un livre, sachez qu'un auteur, je ne sais pas si vous le savez, mais un auteur touche environ 10% des ventes d'un livre. Donc, sur un livre qui est environ entre 10 et 15 euros, un auteur va toucher 1 euro, voire 1,50 euro par livre. Pour un livre en librairie et les livres digitaux, ce sera encore moins. Ce sera aussi 10%, mais sur des montants qui sont encore inférieurs. Donc, autant vous dire que sur un livre, on va toucher entre 1 euro... C'est rarement plus d'un euro parce qu'après, il y a des taxes, des choses comme ça. Donc, entre un euro et grand max, c'est 1,50 euro. Donc, on ne devient pas milliardaire en vendant des livres à moins de J.K. Rowling. C'est-à-dire qu'elle a touché un euro fois X millions de livres. Donc, effectivement, là, tout de suite, il y a l'argent qui tombe. Mais le reste, la plupart des auteurs couvrent un petit peu leurs frais, voire même pas. En fait, il y a une précarité des auteurs qui est connue. Ce n'est pas quelque chose où on gagne énormément comme des musiciens face à une profession artistique. Il y en a quelques-uns qui gagnent, mais ce n'est de loin pas la majorité. Donc, il y a cette réalité économique qui fait que quand même, comment on arrive à vendre le livre pour que je puisse en écrire d'autres, pour financer aussi toutes les dépenses qui ont été faites et pour transmettre un peu le message, comment on vend un livre, comment on le fait circuler, comment on... Enfin, vraiment, comment on véhicule l'information. Et ça, c'est toute une paire de manches. Est-ce qu'il faut passer en maison d'édition ? Ou est-ce qu'aujourd'hui, l'auto-édition peut se faire ? Et j'en suis dans cette réflexion-là. Aujourd'hui, je suis allée dans un événement suisse pour les auteurs suisses. Donc moi, je ne suis pas du tout impliquée dans le monde. Je n'ai aucun réseau. dans le monde littéraire suisse. Je me demandais si on peut avoir des salons, des choses comme ça. Et je me suis donc permise d'aller sur un événement où il y avait des auteurs qui pouvaient être présents du moment qu'on avait publié un livre, et il y avait des maisons d'édition. Et là, je me suis pris un peu une énorme gifle, parce que ce que je comprends un peu de ces maisons d'édition, donc là, on était dans un milieu... Peut-être un peu plus élitiste, je ne me suis pas sentie très à ma place ni très confortable, très intellectuelle, moi je suis très pragmatique dans mon écriture, mais... en fait où je découvre que les maisons d'édition ont pour but d'éditer les livres, ils aiment éditer des livres, ils ont des subventions pour éditer leurs livres. Une fois que le livre est édité, alors il y a les grandes maisons d'édition évidemment qui ont des commerciaux, mais le reste, les maisons d'édition à taille plus humaine n'ont pas vraiment le temps de faire cette démarche commerciale parce qu'en fait ils prennent un temps essentiellement pour obtenir des subventions, pour faire le travail d'édition parce que... Leur kiff à eux, un éditeur, son méga kiff, vraiment ce qu'il aime, c'est relire des textes et corriger des textes pour sortir des livres avec une belle plume. C'est ça leur plus beau travail. Et là, je me dis, mais moi, je dois porter la parole, je dois transmettre et finalement, comment le faire ? Par moi-même peut-être. Et je me suis dit que j'allais m'intéresser à l'auto-édition pour voir comment finalement avoir le livre et pouvoir être libre aussi des droits. Il y a aussi une notion très importante, c'est que quand on passe un texte dans une maison d'édition, la maison d'édition le publie, et bon, il y a des notions, des subtilités de contrat de maison d'édition qui peuvent varier, mais on n'est plus propriétaire de son propre texte. C'est-à-dire que si demain, je ne peux pas utiliser le texte de Namatha comme je le souhaite, et Namatha, l'objet n'est pas à moi, Si je veux offrir des livres de Namatha aux membres de ma famille, je dois l'acheter à près de ma maison d'édition. J'ai un tarif d'auteur un tout petit peu moins cher, mais je dois l'acheter pour pouvoir l'offrir. Je ne suis pas propriétaire et si demain je pense que je voulais changer mon texte, je ne suis pas libre de le faire sans validation de ma maison d'édition qui accepte. Voilà un petit peu où j'en étais de dire mais... Il y a ce monde de l'édition qui n'est pas facile à gérer, on ne comprend pas trop. Aujourd'hui, il faut penser livre audio, il faut penser livre digital, il y a quand même tout un monde nouveau qui s'ouvre. Et là, je me suis sentie un petit peu seule quand à un moment on me dit qu'on ne vend que quand on est en librairie. Sachez qu'aujourd'hui un livre il va passer, hormis les gros auteurs, quasi très très peu de livres entrent en librairie, c'est pour ça qu'en général vous devez commander les livres. Et aujourd'hui de moins en moins de gens achètent dans les librairies pour passer aussi sur les formes de téléchargement, suivant le public qu'on a évidemment. Donc il y a tout un haut marché, c'est quelque chose où il faut comprendre en fait cet environnement-là et il faut trouver sa place. pour pouvoir porter la parole. Enfin, je vous embête un petit peu avec des choses très techniques, mais vraiment, mes questions, c'est aussi comment on porte la parole et comment on diffuse le message. Donc, j'ai envie, pour le prochain livre, de tenter, en fait, l'aventure de l'auto-édition. Donc, ça veut dire prendre en charge moi-même toute la lecture, prendre en charge aussi toute la mise en page et toute la diffusion. Donc, ça va être un sacré challenge. J'ai bon espoir et j'aimerais pouvoir faire ça. envisager la sortie de Marie Laveau vers Pâques 2026 parce qu'il y a encore beaucoup beaucoup de travail donc je suis en train de regarder au moment où je suis en train de vous parler j'ai eu envie de faire le podcast parce que justement je suis en train de travailler sur la couverture et il me tient à coeur en fait d'avoir, je travaille avec un artiste brésilien qui va illustrer le livre des Ausha on a déjà travaillé là dessus mais qui va faire vraiment la couverture de Marie Laveau ... Et on est en train de peaufiner l'image de la Marie Laveau, vraiment tous les symboles qu'il peut y avoir. Donc il fait un travail que j'aime beaucoup, qui est un peu comme du montage photo, vraiment quelque chose de très subtil, très fin. Donc c'est un artiste que j'apprécie énormément, qui s'appelle Ziggy Art. Pour celles et ceux, la plupart du temps, vous avez les images sur mon site, c'est tout Ziggy Art. Il me tient à cœur, moi, par vraiment de respecter, j'achète. les images de Ziggy, enfin je paye le droit à l'image, ça c'est hyper important pour moi, de respecter le travail des artistes. Donc c'est les illustrations que vous avez sur mon site. Donc voilà un petit peu où j'en suis. Tout ça pour revenir sur mon travail de l'édition, et sur en fait comprendre que c'est très difficile pour un auteur d'ahormis. Amélie Nothomb, hormis Éric-Emmanuel Schmitt, peut-être des gens qu'on connaît toutes et tous. C'est très difficile de faire la promotion de leurs livres et je suis convaincue qu'il y a énormément d'auteurs qui ont plein de magnifiques messages à faire passer. Et je me suis dit mais... Vous savez, ça fait un moment que je tourne un peu avec ce podcast où on peut parler spiritualité, mais voilà, j'arrivais plus à avoir vraiment d'élan, comme je vous l'ai dit, en ayant beaucoup à côté. Et il y a un moment, quand je suis sortie de cet événement des auteurs, où j'étais complètement dépitée en me disant qu'est-ce que je fais là, je suis complètement pas à ma place, je me suis dit mais je dois pas être la seule autrice qui aimerait avoir un espace pour pouvoir partager des livres, pour pouvoir, sans être dans un monde complètement intellectuel, mais il doit y avoir plein d'auteurs qui ont plein de messages à faire passer, et j'aimerais pouvoir leur donner un canal, évidemment avec un fil rouge, on va parler potentiellement, il y aura toujours un peu le fil rouge de la spiritualité, mais quand bien même, j'ai lu l'autre jour, j'étais en train, donc je suis quelqu'un qui consomme évidemment, et qui aime lire vraiment, qui a un plaisir à lire, par exemple l'autre jour j'ai lu un... Un polar tout à fait classique, j'aime beaucoup les polars, mais qui avait toute une trame sur la relation du bien et du mal. C'est un prêtre, donc je pense que je reviendrai dessus, un prêtre qui devient flic pour finalement aller œuvrer, lutter contre le diable. Et ça nous questionne sur le bien et le mal, sur comment on se positionne nous, sur notre propre obscurité. Il y a tout ce questionnement-là, alors qu'on est dans un polar, somme toute. très classique. J'ai lu aussi un autre polar d'un auteur suisse qui, en Suisse, on a eu la secte du Temple Solaire et qui fait la suite, en fait, qui a inventé une suite à la mort, en fait, au suicide collectif du Temple Solaire et les conséquences 20 ans après dans les familles des descendants des gens qui ont rayonné. autour de cette secte, en Suisse, ça nous touche particulièrement. Et vous voyez, finalement, sous des polars, il y a tout un questionnement sur une secte, sur l'emprise, que ça peut avoir. Il y a vraiment toute cette réflexion qu'il y a dans plein d'ouvrages, plein de livres. Alors évidemment, il y a des auteurs que je pourrais interviewer, et j'espère que je pourrais interviewer certains auteurs. Peut-être qu'il y a d'autres livres qui vont me toucher, je n'arriverai pas à voir les auteurs et je vous en parlerai. Mais là, tout de suite, en tout cas, en novembre, C'est... ce sur quoi je pense que je vais m'orienter sur ce podcast à partir de janvier 2026. Donc je vous partagerai un peu mes réflexions. Je ne sais pas comment ça va évoluer, en tout cas aujourd'hui c'est comme ça. Et d'avoir vraiment cette réflexion-là, si vous vous êtes écouté mon message, ce podcast, et que vous êtes auteur, n'hésitez pas à me contacter sur les réseaux sociaux. Si vous avez des livres de référence ou vous avez des contacts avec des auteurs, n'hésitez pas. J'ai essayé vraiment de faire et d'essayer vraiment quand même de cibler, donner la parole à des auteurs qui n'ont pas forcément des grandes maisons d'édition et donc ont un vrai besoin de visibilité et un vrai message à faire passer. J'essaierai toujours, et je sais que c'est le plus compliqué, de lire les livres avant et d'avoir vraiment des interviews sur des livres que j'ai lus. Et ce que je vais faire, j'ai déjà, vu que j'ai cette sensibilité pour la lecture, Je vais vous remettre, ressortir les épisodes de podcast que j'ai fait déjà avec des auteurs que j'apprécie, pour aussi remettre en avant des livres que j'ai appréciés, que j'ai lus, des auteurs avec lesquels j'ai partagé. Je pense au « Doux parfum des violettes » de Patricia Blondeau, je pense à « Le paradis existe, c'est vous qui le crée » avec Géraud et Anissa Lallaoum. Je vais essayer de vous transmettre comme ça, de faire revenir les podcasts vraiment orientés sur des livres. J'ai mon amie Marianne Grazelli-Meyer, dont je sais d'ores et déjà qu'elle vient de sortir un livre, qu'on pourra éditer, enfin on va faire une interview sur un prochain livre. Mais voilà où j'en suis aujourd'hui, voilà ce que j'ai envie de vous partager. Voilà, cette réflexion encore d'un virage, ce qui va aussi dans le sens d'un travail vraiment sur... Le travail d'écriture qui aujourd'hui, je ne vous cache pas, me prend... Alors, il y a tout un monde, me prend beaucoup plus d'énergie dans mon quotidien. Il y a tout un monde du chamanisme afro-brésilien. Je sais qu'il y a plein de gens qui veulent voir, mais moi, je suis complètement contrainte parce que, évidemment, quand je fais des rituels, quand je fais des choses comme ça, il est hors de question qu'il y ait une caméra dans ces espaces-là. Les consultations, il n'y a pas d'espace, je ne communique pas. Sur mes consultations, il y a un très grand respect de l'anonymat, il y a un grand respect des rituels, c'est pas instagrammable, il n'y aura pas dans cet endroit-là. Je n'ai pas envie de m'amuser à faire la sorcière d'Instagram, vous montrer des petits rituels, je ne l'ai jamais fait, je ne le ferai pas. Parce que ça, c'est la partie vraiment cachée, ça le restera finalement. Mais il y a un gros travail d'auteur, il y a un gros travail de compréhension, et c'est ce qui me prend, moi, beaucoup, beaucoup d'énergie, et qui va continuer, parce que je sais, en fait, qu'en cette année, il y aura le livre de Marie-Lane Vaux. J'ai vraiment travaillé pour structurer un livre le plus accessible possible sur le chamanisme afro-brésilien, les cultes des orishas. pour, je pense, 2027. Et après, je sais qu'il y a encore un Olympe livre. Donc, on suivra, on va tenir. Je vous tiendrai au courant. Et en tout cas, merci pour tout. Merci pour votre écoute. Si vous avez des commentaires, si vous avez des choses à me partager, si vous avez des questionnements, si vous avez des objections, vous pouvez me le transmettre directement sur mon compte Instagram. C'est là où je réponds le plus. Je vous remercie en tout cas pour votre écoute.

Description

Après plusieurs mois de faux départs, de projets qui n'ont pas trouvé leur forme, et face à une pression constante de basculer vers l'image, j'ai choisi de prendre un virage à contre-courant : rester dans l'audio.

Revenir à l'essentiel.

Dans les semaines à venir, ce podcast sera le témoin de ce cheminement.

Pas un show parfaitement emballé, mais un espace de réflexion en direct, où je partage mes questionnements, mes découvertes littéraires, et ce qui se construit progressivement vers un nouveau format en janvier 2026.

Parce que parfois, il faut accepter de se perdre pour mieux se retrouver.

À partir de janvier, ce podcast deviendra ce qu'il doit être : un compagnon de découverte littéraire.

Des livres qui ouvrent des portes — vers les sagesses ancestrales, les figures oubliées, les mythologies vivantes, les chemins spirituels moins empruntés.

Pas de leçons. Pas de recettes. Juste des livres qui invitent à la réflexion, et peut-être, un regard différent sur le monde et sur soi.

Si vous aussi vous êtes en transition, en recherche, ou simplement curieux de voir comment on reconstruit quelque chose à partir de l'imperfection, vous êtes au bon endroit.

🌍 Je suis Virginie, mentor spirituelle multiculturelle et Initiée en traditions afro-brésiliennes depuis plus de 10 ans. Dans ce podcast, nous aborderons des sujets variés, des péripéties de mon roman aux aventures spirituelles de nos invités, en passant par la découverte de différentes spiritualités.


🌐 Pour en savoir plus sur mes activités, rendez-vous sur Yalorisha.com.

https://yalorisha.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et j'aimerais, sur les prochains épisodes, arriver à t'expliquer le cheminement que je vais faire, les questionnements que je vais avoir, peut-être les tribulations, peut-être les allers-retours que je vais avoir, peut-être les montagnes russes, pour pouvoir dire, ben voilà, je vais ouvrir sur un nouveau type de contenu. Alors tout d'abord, je vais me présenter, je m'appelle Ausha Virginie, Ausha ça veut dire prêtresse, dans les traditions du chamanisme afro-brésilien. Et en fait dans ce podcast... J'ai parlé beaucoup de spiritualité, de différents courants de spiritualité, et j'essaye d'avoir un dialogue pour que tout un chacun puisse partager sur sa propre vision de la foi. Le fait est qu'entre deux, j'écris, je suis aussi l'autrice d'un premier roman qui s'appelle Namatha, Là où tout commence, et j'ai écrit cette année deux livres, donc ça m'a pris vraiment beaucoup de temps, j'ai besoin. de beaucoup m'investir au niveau de l'écriture et en ayant une activité à côté. Voilà, mes journées faisant... En n'ayant que 24 heures, je n'arrivais pas à être partout. Mais j'aimerais dans cet épisode aussi vous expliquer les pressions qu'on peut avoir, les interrogations que je peux... les doutes aussi que je peux avoir. Par rapport à ce podcast, par exemple, il y a eu pas mal de pression pour moi. qui a été qu'aujourd'hui le podcast doit être filmé, et je vois que les podcasts sont filmés, et il y a vraiment une grosse pression du podcast pour le passé de l'audio, ce qui est le médium que j'adore, j'écoute beaucoup et je ne regarde pas forcément, j'écoute beaucoup de podcasts, je suis une bonne consommatrice de podcasts, de livres audio, c'est vraiment quelque chose que j'apprécie, le format audio, et le fait de devoir... passer en vidéo, de devoir, ça veut dire être maquillée, apprêtée, avoir tout un set-up, donc tout un équipement vidéo pour commencer à enregistrer, moi ça me met une pression où finalement je ne fais que reculer et je ne produis pas. Donc ça c'est la première partie pour vous donner une sorte de contexte. Au moment où j'enregistre ce podcast, il est 1h avancée, donc je ne suis pas du tout, il est passé 22h, c'est le moment où moi je suis le plus disponible, le plus au calme. Toute ma famille est bien organisée, tout le monde est dans son coin. Et moi je suis un boubou et j'ai un masque sur le visage, donc je ne ressemble strictement à rien. Mais c'est le moment où je suis disponible, j'ai pu me détendre et je peux transmettre le message. Donc ça voudrait dire qu'il n'y aurait pas assez de lumière, si on passait en vidéo, il y aurait de la lumière, parce qu'il n'y a plus de lumière du jour. Donc moi ça m'a fait un peu... reculer et de dire mais voilà la vidéo c'est autre chose, j'arrive pas à m'y mettre donc ça m'a un petit peu retardée, jusqu'au moment où première étape je me dis bah écoutez en fait oui il y a de la vidéo, oui il y a des gens qui aiment la vidéo mais je ne vais pas rentrer dans ce trend, oui aujourd'hui les podcasts sont filmés mais j'ai pas envie de rentrer là-dedans donc je vais continuer à vous partager exclusivement des podcasts audio et ce jusqu'à nouvel avis, on va regarder est arrivé aussi tout ce processus en fait lié à l'écriture en fait actuellement je me suis beaucoup questionné donc comme je dis j'ai beaucoup écrit j'ai commencé j'avais en cours un livre sur les orishas que j'ai commencé il ya déjà plus de deux ans qui me demande beaucoup de travail pour synthétiser beaucoup d'informations pour pouvoir transmettre de manière juste des connaissances et tout un tout une approche sur le le chamanisme afro-brésilien donc c'est une forme d'écriture pas très facile, parce que technique, parce que je dois vulgariser avec une vision plus didactique en fait des orishas tout en respectant les secrets, tout en respectant en s'entendant bien la frontière entre ce que j'ai le droit de dire, ce qui doit ce qui ne peut être dit que lors d'initiation, mais il y a quand même des choses qui peuvent être transmises. Donc j'ai ce premier livre et pour celles et ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ou qui ont écouté le dernier épisode ... Vous savez que je suis en train d'écrire le livre de Marie Laveau et que j'ai terminé il y a quelques temps. Et arrive cette question, une fois qu'on a écrit, il y a toute la phase un petit peu moins sexy, qui est la phase de relecture, des commentaires, des critiques qu'on peut avoir aussi des relecteurs, ce qui est tout à fait normal, c'est important aussi de dire, quand moi j'écris, est-ce qu'on a personne qui me lit ? Il faut quand même avoir deux, trois lecteurs différents. Pour être sûr que le message soit bien compris, que les mots soient bien choisis, qu'il n'y ait pas de redondance, il y a toute la qualité quand même rédactionnelle plus technique à avoir. Et arrive après l'étape de la publication. Et dans cette étape-là, je me suis interrogée actuellement sur comment faire, comment publier. J'ai un petit peu observé, parce que je me rends compte que j'ai du mal à entrer dans les cercles d'auteurs. Enfin, c'est quand même pas très simple. J'ai du mal à même m'appeler autrice, en fait, auteur-autrice. Je ne sais pas comment bien composer avec ça, parce que j'ai un petit... Voilà, j'ai commencé à écrire un livre. sans vouloir écrire un livre. Le premier, Namatha, il est arrivé comme ça. Il y a un moment, j'avais suffisamment de pages pour publier. Il a été publié, mais c'est un petit peu comme si tout s'est ouvert et le livre est né. Évidemment, j'ai travaillé, entendons-nous bien, mais sans intention de base. Enfin, c'est arrivé comme ça. Et Marie Laveau arrive aussi sans vraiment d'intention. C'était pas... Voilà, je me suis jamais dit je vais écrire un livre sur Marie Laveau. C'est un jour... J'ai commencé à écrire et j'ai écrit sur Marie Laveau. Et elle m'accompagne maintenant depuis quasiment une année. Donc, je suis un petit peu autrice sans vraiment le vouloir. Et je n'ai pas fait d'études littéraires. Je ne considère pas avoir de plumes particulières. Vraiment. Je ne sais pas où me placer. Je ne sais pas comment me placer par rapport aux auteurs et autrices classiques. Je ne sais pas. Voilà, en toute franchise. Et après, c'est comment, par contre, je sais que si une Amata vient me parler, si une Marie Laveau vient me parler, le but, même si c'est de pouvoir vendre le livre, parce qu'en vendant le livre, on transmet le message de faire circuler l'information. Alors évidemment, je suis obligée de le vendre, je pourrais le faire à titre bénévole, mais en fait, ça demande beaucoup de travail, un livre. Un livre, il y a moi qui écris. De l'autre côté, il y a des relecteurs qui sont payés parce qu'il faut quand même respecter leur temps de travail. Plus derrière encore, il y a le fait d'imprimer, le fait d'être sur des supports. Donc, ce n'est pas gratuit en fait comme contenu. Mais ça coûte beaucoup plus que ça. Je ne vous cache pas que ça rapporte. Et typiquement, quand on vend un livre, sachez qu'un auteur, je ne sais pas si vous le savez, mais un auteur touche environ 10% des ventes d'un livre. Donc, sur un livre qui est environ entre 10 et 15 euros, un auteur va toucher 1 euro, voire 1,50 euro par livre. Pour un livre en librairie et les livres digitaux, ce sera encore moins. Ce sera aussi 10%, mais sur des montants qui sont encore inférieurs. Donc, autant vous dire que sur un livre, on va toucher entre 1 euro... C'est rarement plus d'un euro parce qu'après, il y a des taxes, des choses comme ça. Donc, entre un euro et grand max, c'est 1,50 euro. Donc, on ne devient pas milliardaire en vendant des livres à moins de J.K. Rowling. C'est-à-dire qu'elle a touché un euro fois X millions de livres. Donc, effectivement, là, tout de suite, il y a l'argent qui tombe. Mais le reste, la plupart des auteurs couvrent un petit peu leurs frais, voire même pas. En fait, il y a une précarité des auteurs qui est connue. Ce n'est pas quelque chose où on gagne énormément comme des musiciens face à une profession artistique. Il y en a quelques-uns qui gagnent, mais ce n'est de loin pas la majorité. Donc, il y a cette réalité économique qui fait que quand même, comment on arrive à vendre le livre pour que je puisse en écrire d'autres, pour financer aussi toutes les dépenses qui ont été faites et pour transmettre un peu le message, comment on vend un livre, comment on le fait circuler, comment on... Enfin, vraiment, comment on véhicule l'information. Et ça, c'est toute une paire de manches. Est-ce qu'il faut passer en maison d'édition ? Ou est-ce qu'aujourd'hui, l'auto-édition peut se faire ? Et j'en suis dans cette réflexion-là. Aujourd'hui, je suis allée dans un événement suisse pour les auteurs suisses. Donc moi, je ne suis pas du tout impliquée dans le monde. Je n'ai aucun réseau. dans le monde littéraire suisse. Je me demandais si on peut avoir des salons, des choses comme ça. Et je me suis donc permise d'aller sur un événement où il y avait des auteurs qui pouvaient être présents du moment qu'on avait publié un livre, et il y avait des maisons d'édition. Et là, je me suis pris un peu une énorme gifle, parce que ce que je comprends un peu de ces maisons d'édition, donc là, on était dans un milieu... Peut-être un peu plus élitiste, je ne me suis pas sentie très à ma place ni très confortable, très intellectuelle, moi je suis très pragmatique dans mon écriture, mais... en fait où je découvre que les maisons d'édition ont pour but d'éditer les livres, ils aiment éditer des livres, ils ont des subventions pour éditer leurs livres. Une fois que le livre est édité, alors il y a les grandes maisons d'édition évidemment qui ont des commerciaux, mais le reste, les maisons d'édition à taille plus humaine n'ont pas vraiment le temps de faire cette démarche commerciale parce qu'en fait ils prennent un temps essentiellement pour obtenir des subventions, pour faire le travail d'édition parce que... Leur kiff à eux, un éditeur, son méga kiff, vraiment ce qu'il aime, c'est relire des textes et corriger des textes pour sortir des livres avec une belle plume. C'est ça leur plus beau travail. Et là, je me dis, mais moi, je dois porter la parole, je dois transmettre et finalement, comment le faire ? Par moi-même peut-être. Et je me suis dit que j'allais m'intéresser à l'auto-édition pour voir comment finalement avoir le livre et pouvoir être libre aussi des droits. Il y a aussi une notion très importante, c'est que quand on passe un texte dans une maison d'édition, la maison d'édition le publie, et bon, il y a des notions, des subtilités de contrat de maison d'édition qui peuvent varier, mais on n'est plus propriétaire de son propre texte. C'est-à-dire que si demain, je ne peux pas utiliser le texte de Namatha comme je le souhaite, et Namatha, l'objet n'est pas à moi, Si je veux offrir des livres de Namatha aux membres de ma famille, je dois l'acheter à près de ma maison d'édition. J'ai un tarif d'auteur un tout petit peu moins cher, mais je dois l'acheter pour pouvoir l'offrir. Je ne suis pas propriétaire et si demain je pense que je voulais changer mon texte, je ne suis pas libre de le faire sans validation de ma maison d'édition qui accepte. Voilà un petit peu où j'en étais de dire mais... Il y a ce monde de l'édition qui n'est pas facile à gérer, on ne comprend pas trop. Aujourd'hui, il faut penser livre audio, il faut penser livre digital, il y a quand même tout un monde nouveau qui s'ouvre. Et là, je me suis sentie un petit peu seule quand à un moment on me dit qu'on ne vend que quand on est en librairie. Sachez qu'aujourd'hui un livre il va passer, hormis les gros auteurs, quasi très très peu de livres entrent en librairie, c'est pour ça qu'en général vous devez commander les livres. Et aujourd'hui de moins en moins de gens achètent dans les librairies pour passer aussi sur les formes de téléchargement, suivant le public qu'on a évidemment. Donc il y a tout un haut marché, c'est quelque chose où il faut comprendre en fait cet environnement-là et il faut trouver sa place. pour pouvoir porter la parole. Enfin, je vous embête un petit peu avec des choses très techniques, mais vraiment, mes questions, c'est aussi comment on porte la parole et comment on diffuse le message. Donc, j'ai envie, pour le prochain livre, de tenter, en fait, l'aventure de l'auto-édition. Donc, ça veut dire prendre en charge moi-même toute la lecture, prendre en charge aussi toute la mise en page et toute la diffusion. Donc, ça va être un sacré challenge. J'ai bon espoir et j'aimerais pouvoir faire ça. envisager la sortie de Marie Laveau vers Pâques 2026 parce qu'il y a encore beaucoup beaucoup de travail donc je suis en train de regarder au moment où je suis en train de vous parler j'ai eu envie de faire le podcast parce que justement je suis en train de travailler sur la couverture et il me tient à coeur en fait d'avoir, je travaille avec un artiste brésilien qui va illustrer le livre des Ausha on a déjà travaillé là dessus mais qui va faire vraiment la couverture de Marie Laveau ... Et on est en train de peaufiner l'image de la Marie Laveau, vraiment tous les symboles qu'il peut y avoir. Donc il fait un travail que j'aime beaucoup, qui est un peu comme du montage photo, vraiment quelque chose de très subtil, très fin. Donc c'est un artiste que j'apprécie énormément, qui s'appelle Ziggy Art. Pour celles et ceux, la plupart du temps, vous avez les images sur mon site, c'est tout Ziggy Art. Il me tient à cœur, moi, par vraiment de respecter, j'achète. les images de Ziggy, enfin je paye le droit à l'image, ça c'est hyper important pour moi, de respecter le travail des artistes. Donc c'est les illustrations que vous avez sur mon site. Donc voilà un petit peu où j'en suis. Tout ça pour revenir sur mon travail de l'édition, et sur en fait comprendre que c'est très difficile pour un auteur d'ahormis. Amélie Nothomb, hormis Éric-Emmanuel Schmitt, peut-être des gens qu'on connaît toutes et tous. C'est très difficile de faire la promotion de leurs livres et je suis convaincue qu'il y a énormément d'auteurs qui ont plein de magnifiques messages à faire passer. Et je me suis dit mais... Vous savez, ça fait un moment que je tourne un peu avec ce podcast où on peut parler spiritualité, mais voilà, j'arrivais plus à avoir vraiment d'élan, comme je vous l'ai dit, en ayant beaucoup à côté. Et il y a un moment, quand je suis sortie de cet événement des auteurs, où j'étais complètement dépitée en me disant qu'est-ce que je fais là, je suis complètement pas à ma place, je me suis dit mais je dois pas être la seule autrice qui aimerait avoir un espace pour pouvoir partager des livres, pour pouvoir, sans être dans un monde complètement intellectuel, mais il doit y avoir plein d'auteurs qui ont plein de messages à faire passer, et j'aimerais pouvoir leur donner un canal, évidemment avec un fil rouge, on va parler potentiellement, il y aura toujours un peu le fil rouge de la spiritualité, mais quand bien même, j'ai lu l'autre jour, j'étais en train, donc je suis quelqu'un qui consomme évidemment, et qui aime lire vraiment, qui a un plaisir à lire, par exemple l'autre jour j'ai lu un... Un polar tout à fait classique, j'aime beaucoup les polars, mais qui avait toute une trame sur la relation du bien et du mal. C'est un prêtre, donc je pense que je reviendrai dessus, un prêtre qui devient flic pour finalement aller œuvrer, lutter contre le diable. Et ça nous questionne sur le bien et le mal, sur comment on se positionne nous, sur notre propre obscurité. Il y a tout ce questionnement-là, alors qu'on est dans un polar, somme toute. très classique. J'ai lu aussi un autre polar d'un auteur suisse qui, en Suisse, on a eu la secte du Temple Solaire et qui fait la suite, en fait, qui a inventé une suite à la mort, en fait, au suicide collectif du Temple Solaire et les conséquences 20 ans après dans les familles des descendants des gens qui ont rayonné. autour de cette secte, en Suisse, ça nous touche particulièrement. Et vous voyez, finalement, sous des polars, il y a tout un questionnement sur une secte, sur l'emprise, que ça peut avoir. Il y a vraiment toute cette réflexion qu'il y a dans plein d'ouvrages, plein de livres. Alors évidemment, il y a des auteurs que je pourrais interviewer, et j'espère que je pourrais interviewer certains auteurs. Peut-être qu'il y a d'autres livres qui vont me toucher, je n'arriverai pas à voir les auteurs et je vous en parlerai. Mais là, tout de suite, en tout cas, en novembre, C'est... ce sur quoi je pense que je vais m'orienter sur ce podcast à partir de janvier 2026. Donc je vous partagerai un peu mes réflexions. Je ne sais pas comment ça va évoluer, en tout cas aujourd'hui c'est comme ça. Et d'avoir vraiment cette réflexion-là, si vous vous êtes écouté mon message, ce podcast, et que vous êtes auteur, n'hésitez pas à me contacter sur les réseaux sociaux. Si vous avez des livres de référence ou vous avez des contacts avec des auteurs, n'hésitez pas. J'ai essayé vraiment de faire et d'essayer vraiment quand même de cibler, donner la parole à des auteurs qui n'ont pas forcément des grandes maisons d'édition et donc ont un vrai besoin de visibilité et un vrai message à faire passer. J'essaierai toujours, et je sais que c'est le plus compliqué, de lire les livres avant et d'avoir vraiment des interviews sur des livres que j'ai lus. Et ce que je vais faire, j'ai déjà, vu que j'ai cette sensibilité pour la lecture, Je vais vous remettre, ressortir les épisodes de podcast que j'ai fait déjà avec des auteurs que j'apprécie, pour aussi remettre en avant des livres que j'ai appréciés, que j'ai lus, des auteurs avec lesquels j'ai partagé. Je pense au « Doux parfum des violettes » de Patricia Blondeau, je pense à « Le paradis existe, c'est vous qui le crée » avec Géraud et Anissa Lallaoum. Je vais essayer de vous transmettre comme ça, de faire revenir les podcasts vraiment orientés sur des livres. J'ai mon amie Marianne Grazelli-Meyer, dont je sais d'ores et déjà qu'elle vient de sortir un livre, qu'on pourra éditer, enfin on va faire une interview sur un prochain livre. Mais voilà où j'en suis aujourd'hui, voilà ce que j'ai envie de vous partager. Voilà, cette réflexion encore d'un virage, ce qui va aussi dans le sens d'un travail vraiment sur... Le travail d'écriture qui aujourd'hui, je ne vous cache pas, me prend... Alors, il y a tout un monde, me prend beaucoup plus d'énergie dans mon quotidien. Il y a tout un monde du chamanisme afro-brésilien. Je sais qu'il y a plein de gens qui veulent voir, mais moi, je suis complètement contrainte parce que, évidemment, quand je fais des rituels, quand je fais des choses comme ça, il est hors de question qu'il y ait une caméra dans ces espaces-là. Les consultations, il n'y a pas d'espace, je ne communique pas. Sur mes consultations, il y a un très grand respect de l'anonymat, il y a un grand respect des rituels, c'est pas instagrammable, il n'y aura pas dans cet endroit-là. Je n'ai pas envie de m'amuser à faire la sorcière d'Instagram, vous montrer des petits rituels, je ne l'ai jamais fait, je ne le ferai pas. Parce que ça, c'est la partie vraiment cachée, ça le restera finalement. Mais il y a un gros travail d'auteur, il y a un gros travail de compréhension, et c'est ce qui me prend, moi, beaucoup, beaucoup d'énergie, et qui va continuer, parce que je sais, en fait, qu'en cette année, il y aura le livre de Marie-Lane Vaux. J'ai vraiment travaillé pour structurer un livre le plus accessible possible sur le chamanisme afro-brésilien, les cultes des orishas. pour, je pense, 2027. Et après, je sais qu'il y a encore un Olympe livre. Donc, on suivra, on va tenir. Je vous tiendrai au courant. Et en tout cas, merci pour tout. Merci pour votre écoute. Si vous avez des commentaires, si vous avez des choses à me partager, si vous avez des questionnements, si vous avez des objections, vous pouvez me le transmettre directement sur mon compte Instagram. C'est là où je réponds le plus. Je vous remercie en tout cas pour votre écoute.

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