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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet cover
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Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.   


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  • Audio, le multipoint se muscle chez Bose, Apple et Android cover
    Audio, le multipoint se muscle chez Bose, Apple et Android cover
    Audio, le multipoint se muscle chez Bose, Apple et Android

    Aujourd’hui, on parle d’un compagnon devenu de plus en plus indispensable à mesure que nous multiplions l'usage de nos appareils numériques. Il s'agit de la technologie de Bluetooth multipoint. Cette fonction vous permet de passer d’un appareil à l’autre sans jamais toucher aux réglages. Alors, qu’est-ce que cette technologie change vraiment dans votre quotidien numérique ?  Et tout d'abord, je vous explique concrètement le rôle du multipoint. Mettre fin au manège permanent de déconnexion et reconnexion Introduit en 2010 avec la norme Bluetooth 4.0, le multipoint est conçu pour mettre fin au manège permanent de déconnexion et reconnexion lorsque vous alternez l'utilisation de votre casque audio entre votre smartphone et votre ordinateur. Concrètement, il permet de connecter simultanément deux appareils à un même casque ou une même oreillette. Cela permet aussi de recevoir un appel sans interrompre, par exemple, une réunion sur votre ordinateur portable. Pendant longtemps, cette fonction était jugée instable et peu fiable. Mais elle est désormais suffisamment mature pour s’intégrer dans la majorité des casques et écouteurs modernes. Il faut donc que je vous explique pourquoi cela fonctionne mieux aujourd’hui. Pourquoi le multipoint fonctionne mieux aujourd’hui Les récents progrès matériels et logiciels ont nettement renforcé la stabilité et réduit la consommation énergétique du multipoint. Résultat, de nombreuses marques l’adoptent enfin, y compris des acteurs traditionnellement prudents comme Bose. Apple et Google proposent même des systèmes de commutation automatique (https://www.zdnet.fr/pratique/comment-passer-d-un-appareil-a-l-autre-facilement-avec-vos-pixel-buds-pro-39963788.htm) qui se comportent de manière similaire, à une nuance près. Dans ces deux cas précis, ce ne sont pas de vraies connexions simultanées, mais un appairage rapide conditionné au fait d’être connecté au même identifiant Apple ou Google sur tous les appareils. Reste qu'il y a certes des avantages, mais aussi des limites à connaître. Encore des limites à l'heure actuelle Le multipoint simplifie clairement la vie, notamment si tous vos appareils appartiennent au même écosystème numérique, où la commutation est souvent plus fluide. En revanche, les performances varient selon les modèles, et les écouteurs totalement sans fil restent plus complexes à gérer, car chaque oreillette doit être synchronisée indépendamment. Autre limite, certains codecs audio haute résolution, comme le LDAC, ne sont pas toujours compatibles en mode multipoint. Enfin, selon la combinaison d’applications et d’environnements, par exemple s'il vous prend de vouloir mélanger du iOS et de l'Android, il peut être nécessaire de mettre manuellement un appareil en pause pour forcer le basculement. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on November 27, 2025

  • Laisser son smartphone branché toute la nuit abîme-t-il vraiment la batterie ? cover
    Laisser son smartphone branché toute la nuit abîme-t-il vraiment la batterie ? cover
    Laisser son smartphone branché toute la nuit abîme-t-il vraiment la batterie ?

    Aujourd’hui, on s’intéresse à une question que beaucoup se posent encore. Laisser son smartphone branché toute la nuit abîme-t-il vraiment la batterie ? Il est devenu impossible de surcharger un smartphone moderne Premièrement, les fabricants sont unanimes. Il est devenu impossible de surcharger un smartphone moderne. Les iPhones comme les smartphones sous Android coupent automatiquement l’alimentation quand la batterie de votre téléphones est rechargée à 100%. Mais cela ne veut pas dire que laisser brancher votre smartphone au secteur toute la nuit c’est idéal pour sa longévité. Maintenir branché une batterie lithium-ion à pleine charge crée une tension élevée, ce qui accélère l’usure chimique au fil du temps. Mais le vrai danger, c’est surtout la chaleur générée pendant la recharge, un facteur reconnu comme l’ennemi numéro un de la durée de vie des batteries. Des protections intelligentes Le second point c'est que Apple et Samsung ont à présent intégré à leurs appareils des protections intelligentes pour limiter ces effets. Côté Apple, l’iPhone utilise l’Optimized Battery Charging (https://www.zdnet.fr/pratique/iphone-optimisez-la-recharge-de-votre-batterie-39932373.htm), qui bloque la charge autour de 80% jusqu’au moment où vous avez l’habitude de débrancher l’appareil. La marque rappelle également que ses batteries fonctionnent idéalement entre 0 et 35 degrés Celsius, et recommande de retirer certains étuis si l’appareil chauffe en charge. Chez Samsung, la fonction Battery Protect (https://www.zdnet.fr/pratique/comment-maximiser-lautonomie-de-la-batterie-de-votre-pc-windows-11-9-etapes-faciles-480675.htm) limite la charge à 85% pour réduire le stress lié aux longues sessions sur secteur. Et d’autres constructeurs comme Google, OnePlus ou Xiaomi proposent des systèmes comparables, souvent basés sur l’apprentissage de vos habitudes. Certains usages peuvent accélérer l’usure Mais il n'en demeure pas moins que certains usages peuvent malgré tout accélérer l’usure. L’exemple le plus parlant est la charge en situation de forte chaleur, que ce soit en plein soleil, dans une voiture ou sous un oreiller. Et l’utilisation intensive pendant la recharge, comme les jeux, le streaming, le montage vidéo, augmente aussi la température interne. Enfin, les câbles et adaptateurs bas de gamme peuvent envoyer un courant instable, source supplémentaire de stress pour des batteries déjà sensibles car déjà vieillissantes. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on November 26, 2025

  • Les taxis sans chauffeur déboulent sur l'autoroute cover
    Les taxis sans chauffeur déboulent sur l'autoroute cover
    Les taxis sans chauffeur déboulent sur l'autoroute

    Aujourd’hui, on parle d’une étape importante pour la conduite autonome. Aux Etats-Unis, les voitures sans chauffeur de l'entreprise Waymo arrivent désormais… sur les autoroutes. Et ce n’est pas anodin. Alors, qu’est-ce que cela change concrètement ? Direction l'autoroute ! D'abord, et c'est la nouveauté, les voitures autonomes de l'entreprise de robotaxi s'aventurent désormais sur les autoroutes californiennes de San Francisco et Los Angeles, mais aussi de Phoenix en Arizona. Jusqu’ici, les robotaxis de la société, des Jaguar électriques, restaient cantonnées aux rues classiques de ces villes (https://www.zdnet.fr/actualites/vehicules-autonomes-waymo-se-lance-sans-filet-dans-les-rues-de-san-francisco-39928057.htm), ce qui prolongeait parfois les parcours. En ayant l'autorisation de prendre les bretelles d'autoroute, ces taxis autonomes permettent des trajets plus directs, et donc plus courts. Mais pour passer ce cap, il a fallu s'assurer de la maîtrise de la conduite autonome à grande vitesse. Et cela n'a pas été simple. La pluie, ennemi des robotaxis Je sais que c'est contre intuitif. Car conduire sur autoroute peut sembler plus simple que de serpenter dans des ruelles avec une voiture. Mais pour un véhicule autonome, les voies rapides sont des environnements où les événements critiques sont plus rares. Et cela complique l’entraînement des voitures autonomes. Pour compenser cela, Waymo a multiplié les simulations et tests en circuit fermé, en allant jusqu’à simuler des accidents graves pour préparer son système à toutes les éventualités. Reste qu'en cas de fortes pluies, les robotaxis ont reçu l'ordre de quitter immédiatement l'autoroute et de rapatrier les clients sur les voies urbaines. Le marché des aéroports en ligne de mire Enfin, il faut dire que l'accès aux autoroutes assure à Waymo une expansion stratégique vers les aéroports. Car Waymo dessert désormais l’aéroport international californien de San Jose, 24 heures sur 24. C'est le deuxième aéroport international dans lequel Waymo opère, après celui de Phoenix, en Arizona. L’entreprise prépare également un déploiement vers l’aéroport de San Francisco. Une expansion qui s’inscrit dans un contexte de concurrence croissante avec d'autres acteurs tels que Nuro ou encore Zoox, une filiale d’Amazon, qui est déjà présente à Las Vegas. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on November 25, 2025

  • Plus personne ne distingue la musique fabriquée par IA de la musique à l'ancienne cover
    Plus personne ne distingue la musique fabriquée par IA de la musique à l'ancienne cover
    Plus personne ne distingue la musique fabriquée par IA de la musique à l'ancienne

    C'est un sujet très très sensible pour l'industrie de la musique. Il s'agit de la musique générée par l’intelligence artificielle. Une nouvelle enquête menée par Deezer et Ipsos montre à quel point cette technologie bouscule notre rapport à la création musicale. Les auditeurs ne distinguent plus l’humain de la machine Et le premier point, le plus choquant sans doute, c'est que les auditeurs ne distinguent plus l’humain de la machine en matière de création musicale. Dans cette enquête menée auprès de 9 000 personnes, dont des français, les participants devaient reconnaître parmi trois titres lesquels étaient générés par l’IA. Et le résultat est impressionnant. 97 % des auditeurs se sont trompés, autrement dit, presque tout le monde. Cette incapacité à faire la différence ne laisse pas indifférent. Plus de 70 % des sondés disent avoir été surpris du résultat, et plus de la moitié déclarent être mal à l’aise face à cette confusion. Et si l'IA aidait à découvrir de nouveaux morceaux ? Car cette situation provoque de l'inquiétude, tout comme de la curiosité. Les auditeurs sont partagés. Oui, deux tiers d’entre eux sont prêts à écouter de la musique générée par IA, au moins pour essayer. Et plus de 45 % estiment même que ces technologies pourraient les aider à découvrir de nouveaux morceaux. Mais derrière cette curiosité, la prudence est palpable. Plus de 50 % pensent que l’IA va réduire la qualité générale de la musique. Et surtout, 70 % redoutent que cela menace les moyens de subsistance des artistes. Un signal fort pour l'industrie de la musique Bref, c'est un signal fort pour l'industrie de la musique, et il faut noter que l’écosystème musical bouge très vite. (https://www.zdnet.fr/pratique/qu-est-ce-que-suno-un-chatgpt-pour-la-musique-qui-genere-des-chansons-en-quelques-secondes-39965056.htm) Deezer, qui a commandé l’étude, n’est pas neutre dans l’affaire. La plateforme française dit recevoir chaque jour 50 000 morceaux générés par l’IA et a lancé en janvier un outil de détection automatique. Dans le même temps, un titre fabriqué à 100 % par de l'IA, et nommé Breaking Rust, vient tout juste de grimper en tête du classement Billboard dans la catégorie country. Spotify, de son côté, multiplie les accords avec Sony, Universal et Warner pour développer de nouveaux produits musicaux basés sur l’intelligence artificielle. Autrement dit, le mouvement est déjà en marche (https://www.zdnet.fr/actualites/chansons-generees-par-l-ia-spotify-ne-supprimera-pas-tous-les-contenus-39961550.htm), et il s’accélère. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on November 24, 2025

  • La quête de sens et d'identité humaine vont t-elles changer à cause de l'IA ? cover
    La quête de sens et d'identité humaine vont t-elles changer à cause de l'IA ? cover
    La quête de sens et d'identité humaine vont t-elles changer à cause de l'IA ?

    Aujourd’hui, évoquons une question tout à fait vertigineuse. A quoi va ressembler la quête de sens, de but, ou encore d’identité humaine, dans un monde saturé d’intelligence artificielle ? La quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation Et le premier point, c'est que la quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation. Mais elle se déplace. D'abord, un peu de définition et de concept. Nous trouvons du sens dans ce dans quoi nous investissons notre énergie. Même si l’IA peut automatiser une partie monumentale des tâches cognitives et créatives, cela ne retire donc rien à la valeur du geste humain. Et voici un exemple. Nous continuons à tricoter, à peindre ou à cuisiner avec nos deux mains malgré l'existence de machines capables de faire mieux ou plus vite. Pourquoi cela ? Et bien parce que la satisfaction ne vient pas du résultat… mais de notre participation à une action. Faire avec ses mains revient en force à l'ère de l'IA Mieux, et c'est le second point, l’analogique, c'est à dire la capacité de faire avec ses mains ou ses doigts, revient en force à l'ère de l'IA. Dans un monde où des modèles comme ChatGPT (https://www.zdnet.fr/actualites/comment-fonctionne-chatgpt-39955306.htm), Sora (https://www.zdnet.fr/pratique/comment-utiliser-sora-dopenai-pour-creer-de-superbes-videos-generees-par-ia-407378.htm) ou Gemini (https://www.zdnet.fr/actualites/le-gemini-3-de-google-est-disponible-plus-intelligent-plus-rapide-et-gratuit-485133.htm) peuvent produire textes, vidéos ou analyses en quelques secondes, l’humain redécouvre la valeur de l’imperfection tangible. Prenez par exemple une séance de soufflage de verre. Un artisan qui souffle du verre est aux prises avec la chaleur, la matière et une part de hasard qui va dicter une partie de la forme du produit fini. Et dans ce cas précis, une IA sera capable d'imiter très certainement un objet, mais pas cette négociation physique, émotionnelle, très humaine avec la matière, la chaleur, et le hasard. C'est cette rareté, cette spécificité, qui devient précieuse. Finalement, l’avenir du sens pourrait être… le corps. Vers un véritable renouveau des activités incarnées Alors que les IA prennent en charge une part croissante de la pensée et de la production intellectuelle, nous allons peut être vers un véritable renouveau des activités incarnées, c'est à dire pratiquées avec notre corps. Et je parle là d'arts martiaux, de danse, d'escalade, de poterie, ou encore de randonnée. Bref, tout ce qui implique la présence, le temps, l’effort, et la prise de risque. Et cela non pas parce que l’IA ne peut pas le faire. Mais parce que nous pouvons véritablement le vivre. Et même avec l'activité intellectuelle comme l'écriture, une activité pourtant facilement automatisée, il reste du plaisir dans la lutte pour trouver la bonne phrase, la recherche d’un rythme dans un texte, ou d’une intention. Pourquoi ? Parce que ces processus changent celui qui le traverse. Donc pour conclure, à l’ère de l’IA, le véritable sens pourrait ressembler à tout ce que la technologie cherche à optimiser ou éliminer. A savoir la lenteur, l’imperfection, le risque, le geste humain. Et c’est peut-être là que nous retrouverons ce qui nous touche vraiment. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on November 21, 2025

  • Pourquoi la confiance est le nouveau KPI de l'IA cover
    Pourquoi la confiance est le nouveau KPI de l'IA cover
    Pourquoi la confiance est le nouveau KPI de l'IA

    Aujourd’hui, parlons d’un sujet absolument central à l’ère de l’intelligence artificielle. Et ce sujet c'est celui de la confiance. Parce que plus les technologies deviennent performantes, plus elles bouleversent notre rapport au réel. Et donc plus nous avons besoin de repères pour rester serein dans justement notre usage de la technologie. L’IA brouille nos perceptions du réel D'abord, il faut bien comprendre que l’IA brouille nos perceptions du réel. Lors de la conférence SpiceWorld, l’experte Helen Papagiannis (https://www.linkedin.com/in/hpapagiannis?originalSubdomain=ca) a pointé du doigt à quel point il devient difficile de distinguer les contenus authentiques des médias synthétiques. Images, vidéos, voix, textes… l’IA peut aujourd’hui tout fabriquer (https://www.zdnet.fr/actualites/comment-apple-google-et-microsoft-veulent-nous-sauver-des-deepfakes-397812.htm), au point de tromper même des professionnels les plus aguerris. Et cette disparition progressive du « réel » tel qu’on le connaît change profondément nos attentes non seulement envers les technologies, mais aussi envers les humains qui les utilisent. Effacement du réel et augmentation de nos compétences grâce à l’IA Car, et c'est le paradoxe soulevé par le second point, ce brouillage intervient en même temps qu’une augmentation massive des capacités humaines. C’est ce que Papagiannis appelle la collision entre deux grandes transitions. D’un côté, l’effacement du réel sous l’effet des contenus générés par l'IA, et de l’autre, l’augmentation de nos compétences grâce à l’IA qui s’invite dans notre travail et notre quotidien. Oui, au point où nous en sommes, l’IA ne se contente plus de compléter nos activités. Elle redéfinit la manière même dont nous interagissons, apprenons et produisons. Et dans ce contexte, la confiance devient le nouveau centre de gravité. Il s'agit d'avoir confiance dans les outils, mais aussi confiance dans les intentions, dans la transparence, et surtout dans l’humain. Et là, il n'est plus du tout question de technologie. Restaurer la confiance passe d’abord par nous même Car, et c'est le troisième point, restaurer la confiance passe d’abord par nous même. L’experte insiste sur ce point. Elle pense même que la confiance est le nouvel indicateur clé de performance, le fameux KPI. Pour les organisations, cela signifie établir très tôt des garde-fous éthiques clairs. Mais pour chacun d’entre nous, cela implique aussi un travail intérieur. Il faut se donner le droit de réfléchir, de douter, de ralentir. Faire d'abord confiance à son propre jugement Et voici un exemple très concret. Avant de demander systématiquement à un chatbot tout et n'importe quoi, pourquoi ne pas reprendre l’habitude d’examiner, de faire confiance à son propre jugement, et de cultiver sa propre curiosité. Parce que dans un monde où tout peut être synthétique, notre humanité, notre créativité, notre capacité à nous poser des questions, même à nous ennuyer, devient très clairement un atout essentiel. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on November 20, 2025

  • TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google cover
    TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google cover
    TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google

    Aujourd’hui, on va parler d’un accord stratégique qui illustre parfaitement la convergence absolument nécessaire entre transition énergétique et infrastructures numériques. L'entreprise française TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google aux États-Unis. C'est un partenariat majeur à la fois pour l’industrie énergétique et pour les géants du cloud, dont la consommation ne cesse de grimper. Un PPA de 1,5 térawattheure sur une durée de 15 ans D'abord, il s'agit d'un PPA massif de 1,5 térawattheure sur une durée de 15 ans. TotalEnergies a signé avec Google un contrat de vente d’électricité, un PPA pour Power Purchase Agreement qui porte sur un volume total de 1,5 térawattheure d’électricité solaire certifiée. Cette énergie proviendra de la centrale solaire nommée « Montpelier », située dans l'État de l’Ohio, aujourd’hui en phase finale de construction. Une fois pleinement opérationnelle, cette centrale sera connectée au réseau PJM, le plus grand réseau électrique des États-Unis, et contribuera directement à l’alimentation des datacenters de Google dans la région. Pour Google, c’est un moyen d’intégrer davantage d’électricité décarbonée sur les réseaux où l’entreprise opère, et d’avancer vers ses objectifs climatiques. Mais il ne faut absolument pas croire à cette belle histoire d'énergie verte. Un défi énergétique mondial Car, et c'est le second point, l'alimentation des data centers représente un défi énergétique mondial. TotalEnergies rappelle que les centres de données ont représenté près de 3 % de la demande énergétique mondiale en 2024. Et ce chiffre illustre la pression croissante exercée par l’IA, le cloud, la vidéo et l’explosion des usages numériques. Pour les exploitants de datacenter, il s'agit surtout de faire feu de tout bois et de sécuriser des approvisionnements énergétiques d'où qu'ils viennent. Ici il s'agit d'une centrale solaire, mais on ne compte plus les redémarrages de centrales nucléaires (https://www.zdnet.fr/actualites/datacenter-microsoft-redemarre-une-centrale-nucleaire-ayant-connu-quelques-incidents-397845.htm) pour les besoins des Gafam outre-Atlantique. Bref, à l'ère de l'IA les besoins en électricité explosent, et cela ne va pas bien sûr sans poser d'énormes problèmes de production d'énergie. Montée en puissance des fournisseurs d'énergie dans la transformation numérique Enfin, cette annonce montre aussi naturellement la montée en puissance des fournisseurs d'énergie dans la vague de la transformation numérique. Cet accord avec Google s’ajoute à une longue liste de PPA déjà signés par TotalEnergies avec des entreprises majeures, dont Microsoft, Amazon, Air Liquide, Orange, Saint-Gobain, STMicroelectronics ou encore Data 4. Aux États-Unis, le groupe déploie aujourd’hui un portefeuille de 10 gigawatts de projets renouvelables incluant solaire, éolien et batteries. La stratégie du groupe consiste à fournir des solutions énergétiques sur mesure à des acteurs technologiques dont les besoins explosent, tout en cherchant à atteindre un objectif de 12 % de rentabilité. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on November 19, 2025

  • Les IA commencent à être capables d'introspection cover
    Les IA commencent à être capables d'introspection cover
    Les IA commencent à être capables d'introspection

    Aujourd’hui, on parle d’un sujet aussi fascinant qu’inquiétant. Il s'agit, tenez-vous bien, de la capacité d’introspection des intelligences artificielles. Oui, vous avez bien entendu. Selon une nouvelle étude (https://transformer-circuits.pub/2025/introspection/index.html) signée Anthropic, le créateur du chatbot Claude, certaines IA seraient capables… de « regarder à l’intérieur d’elles-mêmes ». Alors, que faut-il comprendre de cette information tout à fait étonnante ? Une forme d’auto-analyse D'abord, et c'est le premier point, il s'agit d'une découverte surprenante. Les chercheurs d’Anthropic ont mené une série d’expériences sur seize versions de leur modèle Claude. Et les résultats montrent que les intelligences artificielles les plus avancées, notamment Claude Opus 4, auraient montré une forme d’auto-analyse. Concrètement, dans certaines situations, le modèle pouvait décrire ses propres processus internes avec une précision étonnante. Et c'est cette capacité que les les chercheurs comparent à une sorte d’introspection fonctionnelle. Mais alors, vous dites-vous, comment s'y sont-il pris ? Injection de concepts Et bien ils ont utilisé, une méthode expérimentale tout à fait originale. Les scientifiques ont en effet utilisé ce qu’ils appellent l’injection de concepts. Imaginez qu’on glisse discrètement une idée, par exemple, la notion de “cris en majuscules” que nous utilisons dans nos conversations écrites en ligne, dans le raisonnement de l’IA. Et ce alors qu’elle réfléchit à tout autre chose. Et bien si elle parvient ensuite à détecter cette idée et à la décrire correctement, cela veut dire qu’elle a perçu une modification dans son propre état interne. Eh bien, figurez-vous que Claude y est parvenu environ une fois sur cinq. Ce n'est pas parfait, certes, mais assez pour faire réfléchir à la capacité d'introspection des IA. Et cela a des implications majeures. Expliquer les décisions mais aussi mentir Certes, Anthropic insiste sur le fait que l'on est encore très loin d’une conscience artificielle. Mais le fait que les modèles les plus récents montrent davantage de « réflexivité » doit être surveillé de près. Car si une IA peut comprendre et ajuster son propre fonctionnement, elle pourrait, à terme, expliquer ses décisions de façon plus transparente. Mais aussi au contraire masquer délibérément ses intentions, un peu comme un humain qui apprend à mentir. Et ce sont deux scénarios que les chercheurs prennent désormais très au sérieux. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on November 7, 2025

  • Faut-il adopter un navigateur IA ? cover
    Faut-il adopter un navigateur IA ? cover
    Faut-il adopter un navigateur IA ?

    Aujourd’hui, on parle des navigateurs d’intelligence artificielle (https://www.zdnet.fr/guide-achat/jai-teste-les-principaux-navigateurs-dia-voici-ceux-qui-valent-le-coup-484222.htm), ces nouveaux outils censés révolutionner notre manière de naviguer sur le web. Mais sachez qu'ils font déjà frémir les experts en cybersécurité. La grande question c'est donc faut-il leur faire confiance ?  Une nouvelle génération de navigateurs internet D'abord il faut bien comprendre qu'il s'agit d'une nouvelle génération de navigateurs internet. OpenAI par exemple vient tout juste de lancer ChatGPT Atlas (https://www.zdnet.fr/actualites/openai-prevoit-deja-des-evolutions-pour-son-navigateur-atlas-483894.htm), un navigateur qui intègre directement ChatGPT à l’intérieur de chaque onglet. L’idée paraît simple. Votre assistant IA vous accompagne partout sur le web, comprend ce que vous faites et peut même exécuter des actions pour vous, comme passer une commande en ligne, résumer un texte, ou encore analyser un dépôt GitHub. Atlas rejoint ainsi une nouvelle vague de navigateurs dits intelligents, comme Perplexity Comet (https://www.zdnet.fr/guide-achat/jai-teste-le-navigateur-comet-de-perplexity-dote-dia-voici-ce-que-vous-devez-savoir-480435.htm), ou encore Dia (https://www.zdnet.fr/actualites/dia-un-apercu-du-prochain-navigateur-internet-a-base-dia-402443.htm). Mais derrière ces promesses d’efficacité se cache un vrai casse-tête côté sécurité et confidentialité. Le cauchemar des injections par des prompt A commencer le cauchemar des injections par des prompt, en anglais on parle de prompt injection (https://www.zdnet.fr/actualites/comment-le-navigateur-ia-comet-de-perplexity-pourrait-divulguer-vos-donnees-480707.htm). Concrètement, cela signifie qu’un pirate peut tromper le modèle d’IA pour qu’il contourne ses propres garde-fous et exécute des actions non autorisées. Et comme ces assistants ont souvent les mêmes privilèges que l’utilisateur connecté, les dégâts peuvent être considérables. OpenAI assure investir « massivement » pour détecter ce type d’attaques. Mais comme le résume le développeur Simon Willison, « question sécurité, 99 % de réussite, c’est déjà un échec ». Mais au delà des attaques, la question de la vie privée est cardinale avec ces nouveaux navigateurs d'IA. La question du respect de la vie privée Certes, OpenAI a prévu un mode déconnecté et un mode surveillance, censés redonner un peu de contrôle à l’utilisateur. Mais les experts restent sceptiques, car autoriser une IA à explorer tout votre historique de navigation, c’est lui ouvrir une fenêtre sur toute votre vie numérique. Eamonn Maguire, de Proton, va même plus loin. Selon lui, la navigation IA transforme la recherche en une forme de capitalisme de surveillance ultra-personnalisée parce que les IA ne voient plus seulement ce que vous cherchez, mais comment vous pensez et ce que vous ferez ensuite. Alors, faut-il adopter un navigateur IA ? Alors, faut-il adopter un navigateur IA ? Voici la réponse courte. Et bien pas encore. Et si vous voulez tester navigateur d'IA, évitez d’y connecter vos comptes sensibles, et surveillez de près les permissions que vous accordez. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on November 3, 2025

  • Comment les différentes générations d'utilisateurs se comportent face à l'IA générative cover
    Comment les différentes générations d'utilisateurs se comportent face à l'IA générative cover
    Comment les différentes générations d'utilisateurs se comportent face à l'IA générative

    Aujourd’hui, on va parler d’une étude du média Future qui met en lumière les différences d’adoption de l’intelligence artificielle entre générations de professionnels. Et attention, il y a une petite surprise. Sur un point précis, les millennials battent la génération Z. Ce sont les plus jeunes qui utilisent le plus l’IA générative Le premier point c'est que sans surprise, ce sont les plus jeunes qui utilisent le plus l’IA générative. Les 18-40 ans, donc les membres de la génération Z et les millennials, explorent davantage d’usages, que ce soit pour créer des images, générer du texte ou encore produire de la musique. Dans l’ensemble, plus on est jeune, plus on expérimente. Les millennials tirent leur épingle du jeu dans le commerce en ligne Le second point, c'est que là où les millennials tirent leur épingle du jeu, c’est dans le commerce en ligne. Ils sont légèrement plus nombreux que ceux de la génération Z à utiliser l’IA pour chercher des recommandations de produits. Et surtout, ils affichent une plus forte propension à acheter des technologies estampillées "IA". Et un tiers des millennials se disent prêts à investir, contre seulement un quart des Gen Z. Une partie de la génération Z dit tout simplement être "heureuse sans IA" Enfin le troisième point c'est que l’étude met aussi en avant les freins à l’adoption. Les baby-boomers restent préoccupés par la confidentialité, quand une partie de la génération Z dit tout simplement être "heureuse sans IA". Mais le chiffre marquant, c’est la hausse de ceux qui déclarent être opposés philosophiquement à l’IA. Et cela est tout simplement le signe d’un débat de société qui s’intensifie. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on September 25, 2025

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Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.   


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  • Audio, le multipoint se muscle chez Bose, Apple et Android cover
    Audio, le multipoint se muscle chez Bose, Apple et Android cover
    Audio, le multipoint se muscle chez Bose, Apple et Android

    Aujourd’hui, on parle d’un compagnon devenu de plus en plus indispensable à mesure que nous multiplions l'usage de nos appareils numériques. Il s'agit de la technologie de Bluetooth multipoint. Cette fonction vous permet de passer d’un appareil à l’autre sans jamais toucher aux réglages. Alors, qu’est-ce que cette technologie change vraiment dans votre quotidien numérique ?  Et tout d'abord, je vous explique concrètement le rôle du multipoint. Mettre fin au manège permanent de déconnexion et reconnexion Introduit en 2010 avec la norme Bluetooth 4.0, le multipoint est conçu pour mettre fin au manège permanent de déconnexion et reconnexion lorsque vous alternez l'utilisation de votre casque audio entre votre smartphone et votre ordinateur. Concrètement, il permet de connecter simultanément deux appareils à un même casque ou une même oreillette. Cela permet aussi de recevoir un appel sans interrompre, par exemple, une réunion sur votre ordinateur portable. Pendant longtemps, cette fonction était jugée instable et peu fiable. Mais elle est désormais suffisamment mature pour s’intégrer dans la majorité des casques et écouteurs modernes. Il faut donc que je vous explique pourquoi cela fonctionne mieux aujourd’hui. Pourquoi le multipoint fonctionne mieux aujourd’hui Les récents progrès matériels et logiciels ont nettement renforcé la stabilité et réduit la consommation énergétique du multipoint. Résultat, de nombreuses marques l’adoptent enfin, y compris des acteurs traditionnellement prudents comme Bose. Apple et Google proposent même des systèmes de commutation automatique (https://www.zdnet.fr/pratique/comment-passer-d-un-appareil-a-l-autre-facilement-avec-vos-pixel-buds-pro-39963788.htm) qui se comportent de manière similaire, à une nuance près. Dans ces deux cas précis, ce ne sont pas de vraies connexions simultanées, mais un appairage rapide conditionné au fait d’être connecté au même identifiant Apple ou Google sur tous les appareils. Reste qu'il y a certes des avantages, mais aussi des limites à connaître. Encore des limites à l'heure actuelle Le multipoint simplifie clairement la vie, notamment si tous vos appareils appartiennent au même écosystème numérique, où la commutation est souvent plus fluide. En revanche, les performances varient selon les modèles, et les écouteurs totalement sans fil restent plus complexes à gérer, car chaque oreillette doit être synchronisée indépendamment. Autre limite, certains codecs audio haute résolution, comme le LDAC, ne sont pas toujours compatibles en mode multipoint. Enfin, selon la combinaison d’applications et d’environnements, par exemple s'il vous prend de vouloir mélanger du iOS et de l'Android, il peut être nécessaire de mettre manuellement un appareil en pause pour forcer le basculement. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on November 27, 2025

  • Laisser son smartphone branché toute la nuit abîme-t-il vraiment la batterie ? cover
    Laisser son smartphone branché toute la nuit abîme-t-il vraiment la batterie ? cover
    Laisser son smartphone branché toute la nuit abîme-t-il vraiment la batterie ?

    Aujourd’hui, on s’intéresse à une question que beaucoup se posent encore. Laisser son smartphone branché toute la nuit abîme-t-il vraiment la batterie ? Il est devenu impossible de surcharger un smartphone moderne Premièrement, les fabricants sont unanimes. Il est devenu impossible de surcharger un smartphone moderne. Les iPhones comme les smartphones sous Android coupent automatiquement l’alimentation quand la batterie de votre téléphones est rechargée à 100%. Mais cela ne veut pas dire que laisser brancher votre smartphone au secteur toute la nuit c’est idéal pour sa longévité. Maintenir branché une batterie lithium-ion à pleine charge crée une tension élevée, ce qui accélère l’usure chimique au fil du temps. Mais le vrai danger, c’est surtout la chaleur générée pendant la recharge, un facteur reconnu comme l’ennemi numéro un de la durée de vie des batteries. Des protections intelligentes Le second point c'est que Apple et Samsung ont à présent intégré à leurs appareils des protections intelligentes pour limiter ces effets. Côté Apple, l’iPhone utilise l’Optimized Battery Charging (https://www.zdnet.fr/pratique/iphone-optimisez-la-recharge-de-votre-batterie-39932373.htm), qui bloque la charge autour de 80% jusqu’au moment où vous avez l’habitude de débrancher l’appareil. La marque rappelle également que ses batteries fonctionnent idéalement entre 0 et 35 degrés Celsius, et recommande de retirer certains étuis si l’appareil chauffe en charge. Chez Samsung, la fonction Battery Protect (https://www.zdnet.fr/pratique/comment-maximiser-lautonomie-de-la-batterie-de-votre-pc-windows-11-9-etapes-faciles-480675.htm) limite la charge à 85% pour réduire le stress lié aux longues sessions sur secteur. Et d’autres constructeurs comme Google, OnePlus ou Xiaomi proposent des systèmes comparables, souvent basés sur l’apprentissage de vos habitudes. Certains usages peuvent accélérer l’usure Mais il n'en demeure pas moins que certains usages peuvent malgré tout accélérer l’usure. L’exemple le plus parlant est la charge en situation de forte chaleur, que ce soit en plein soleil, dans une voiture ou sous un oreiller. Et l’utilisation intensive pendant la recharge, comme les jeux, le streaming, le montage vidéo, augmente aussi la température interne. Enfin, les câbles et adaptateurs bas de gamme peuvent envoyer un courant instable, source supplémentaire de stress pour des batteries déjà sensibles car déjà vieillissantes. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on November 26, 2025

  • Les taxis sans chauffeur déboulent sur l'autoroute cover
    Les taxis sans chauffeur déboulent sur l'autoroute cover
    Les taxis sans chauffeur déboulent sur l'autoroute

    Aujourd’hui, on parle d’une étape importante pour la conduite autonome. Aux Etats-Unis, les voitures sans chauffeur de l'entreprise Waymo arrivent désormais… sur les autoroutes. Et ce n’est pas anodin. Alors, qu’est-ce que cela change concrètement ? Direction l'autoroute ! D'abord, et c'est la nouveauté, les voitures autonomes de l'entreprise de robotaxi s'aventurent désormais sur les autoroutes californiennes de San Francisco et Los Angeles, mais aussi de Phoenix en Arizona. Jusqu’ici, les robotaxis de la société, des Jaguar électriques, restaient cantonnées aux rues classiques de ces villes (https://www.zdnet.fr/actualites/vehicules-autonomes-waymo-se-lance-sans-filet-dans-les-rues-de-san-francisco-39928057.htm), ce qui prolongeait parfois les parcours. En ayant l'autorisation de prendre les bretelles d'autoroute, ces taxis autonomes permettent des trajets plus directs, et donc plus courts. Mais pour passer ce cap, il a fallu s'assurer de la maîtrise de la conduite autonome à grande vitesse. Et cela n'a pas été simple. La pluie, ennemi des robotaxis Je sais que c'est contre intuitif. Car conduire sur autoroute peut sembler plus simple que de serpenter dans des ruelles avec une voiture. Mais pour un véhicule autonome, les voies rapides sont des environnements où les événements critiques sont plus rares. Et cela complique l’entraînement des voitures autonomes. Pour compenser cela, Waymo a multiplié les simulations et tests en circuit fermé, en allant jusqu’à simuler des accidents graves pour préparer son système à toutes les éventualités. Reste qu'en cas de fortes pluies, les robotaxis ont reçu l'ordre de quitter immédiatement l'autoroute et de rapatrier les clients sur les voies urbaines. Le marché des aéroports en ligne de mire Enfin, il faut dire que l'accès aux autoroutes assure à Waymo une expansion stratégique vers les aéroports. Car Waymo dessert désormais l’aéroport international californien de San Jose, 24 heures sur 24. C'est le deuxième aéroport international dans lequel Waymo opère, après celui de Phoenix, en Arizona. L’entreprise prépare également un déploiement vers l’aéroport de San Francisco. Une expansion qui s’inscrit dans un contexte de concurrence croissante avec d'autres acteurs tels que Nuro ou encore Zoox, une filiale d’Amazon, qui est déjà présente à Las Vegas. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on November 25, 2025

  • Plus personne ne distingue la musique fabriquée par IA de la musique à l'ancienne cover
    Plus personne ne distingue la musique fabriquée par IA de la musique à l'ancienne cover
    Plus personne ne distingue la musique fabriquée par IA de la musique à l'ancienne

    C'est un sujet très très sensible pour l'industrie de la musique. Il s'agit de la musique générée par l’intelligence artificielle. Une nouvelle enquête menée par Deezer et Ipsos montre à quel point cette technologie bouscule notre rapport à la création musicale. Les auditeurs ne distinguent plus l’humain de la machine Et le premier point, le plus choquant sans doute, c'est que les auditeurs ne distinguent plus l’humain de la machine en matière de création musicale. Dans cette enquête menée auprès de 9 000 personnes, dont des français, les participants devaient reconnaître parmi trois titres lesquels étaient générés par l’IA. Et le résultat est impressionnant. 97 % des auditeurs se sont trompés, autrement dit, presque tout le monde. Cette incapacité à faire la différence ne laisse pas indifférent. Plus de 70 % des sondés disent avoir été surpris du résultat, et plus de la moitié déclarent être mal à l’aise face à cette confusion. Et si l'IA aidait à découvrir de nouveaux morceaux ? Car cette situation provoque de l'inquiétude, tout comme de la curiosité. Les auditeurs sont partagés. Oui, deux tiers d’entre eux sont prêts à écouter de la musique générée par IA, au moins pour essayer. Et plus de 45 % estiment même que ces technologies pourraient les aider à découvrir de nouveaux morceaux. Mais derrière cette curiosité, la prudence est palpable. Plus de 50 % pensent que l’IA va réduire la qualité générale de la musique. Et surtout, 70 % redoutent que cela menace les moyens de subsistance des artistes. Un signal fort pour l'industrie de la musique Bref, c'est un signal fort pour l'industrie de la musique, et il faut noter que l’écosystème musical bouge très vite. (https://www.zdnet.fr/pratique/qu-est-ce-que-suno-un-chatgpt-pour-la-musique-qui-genere-des-chansons-en-quelques-secondes-39965056.htm) Deezer, qui a commandé l’étude, n’est pas neutre dans l’affaire. La plateforme française dit recevoir chaque jour 50 000 morceaux générés par l’IA et a lancé en janvier un outil de détection automatique. Dans le même temps, un titre fabriqué à 100 % par de l'IA, et nommé Breaking Rust, vient tout juste de grimper en tête du classement Billboard dans la catégorie country. Spotify, de son côté, multiplie les accords avec Sony, Universal et Warner pour développer de nouveaux produits musicaux basés sur l’intelligence artificielle. Autrement dit, le mouvement est déjà en marche (https://www.zdnet.fr/actualites/chansons-generees-par-l-ia-spotify-ne-supprimera-pas-tous-les-contenus-39961550.htm), et il s’accélère. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on November 24, 2025

  • La quête de sens et d'identité humaine vont t-elles changer à cause de l'IA ? cover
    La quête de sens et d'identité humaine vont t-elles changer à cause de l'IA ? cover
    La quête de sens et d'identité humaine vont t-elles changer à cause de l'IA ?

    Aujourd’hui, évoquons une question tout à fait vertigineuse. A quoi va ressembler la quête de sens, de but, ou encore d’identité humaine, dans un monde saturé d’intelligence artificielle ? La quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation Et le premier point, c'est que la quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation. Mais elle se déplace. D'abord, un peu de définition et de concept. Nous trouvons du sens dans ce dans quoi nous investissons notre énergie. Même si l’IA peut automatiser une partie monumentale des tâches cognitives et créatives, cela ne retire donc rien à la valeur du geste humain. Et voici un exemple. Nous continuons à tricoter, à peindre ou à cuisiner avec nos deux mains malgré l'existence de machines capables de faire mieux ou plus vite. Pourquoi cela ? Et bien parce que la satisfaction ne vient pas du résultat… mais de notre participation à une action. Faire avec ses mains revient en force à l'ère de l'IA Mieux, et c'est le second point, l’analogique, c'est à dire la capacité de faire avec ses mains ou ses doigts, revient en force à l'ère de l'IA. Dans un monde où des modèles comme ChatGPT (https://www.zdnet.fr/actualites/comment-fonctionne-chatgpt-39955306.htm), Sora (https://www.zdnet.fr/pratique/comment-utiliser-sora-dopenai-pour-creer-de-superbes-videos-generees-par-ia-407378.htm) ou Gemini (https://www.zdnet.fr/actualites/le-gemini-3-de-google-est-disponible-plus-intelligent-plus-rapide-et-gratuit-485133.htm) peuvent produire textes, vidéos ou analyses en quelques secondes, l’humain redécouvre la valeur de l’imperfection tangible. Prenez par exemple une séance de soufflage de verre. Un artisan qui souffle du verre est aux prises avec la chaleur, la matière et une part de hasard qui va dicter une partie de la forme du produit fini. Et dans ce cas précis, une IA sera capable d'imiter très certainement un objet, mais pas cette négociation physique, émotionnelle, très humaine avec la matière, la chaleur, et le hasard. C'est cette rareté, cette spécificité, qui devient précieuse. Finalement, l’avenir du sens pourrait être… le corps. Vers un véritable renouveau des activités incarnées Alors que les IA prennent en charge une part croissante de la pensée et de la production intellectuelle, nous allons peut être vers un véritable renouveau des activités incarnées, c'est à dire pratiquées avec notre corps. Et je parle là d'arts martiaux, de danse, d'escalade, de poterie, ou encore de randonnée. Bref, tout ce qui implique la présence, le temps, l’effort, et la prise de risque. Et cela non pas parce que l’IA ne peut pas le faire. Mais parce que nous pouvons véritablement le vivre. Et même avec l'activité intellectuelle comme l'écriture, une activité pourtant facilement automatisée, il reste du plaisir dans la lutte pour trouver la bonne phrase, la recherche d’un rythme dans un texte, ou d’une intention. Pourquoi ? Parce que ces processus changent celui qui le traverse. Donc pour conclure, à l’ère de l’IA, le véritable sens pourrait ressembler à tout ce que la technologie cherche à optimiser ou éliminer. A savoir la lenteur, l’imperfection, le risque, le geste humain. Et c’est peut-être là que nous retrouverons ce qui nous touche vraiment. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on November 21, 2025

  • Pourquoi la confiance est le nouveau KPI de l'IA cover
    Pourquoi la confiance est le nouveau KPI de l'IA cover
    Pourquoi la confiance est le nouveau KPI de l'IA

    Aujourd’hui, parlons d’un sujet absolument central à l’ère de l’intelligence artificielle. Et ce sujet c'est celui de la confiance. Parce que plus les technologies deviennent performantes, plus elles bouleversent notre rapport au réel. Et donc plus nous avons besoin de repères pour rester serein dans justement notre usage de la technologie. L’IA brouille nos perceptions du réel D'abord, il faut bien comprendre que l’IA brouille nos perceptions du réel. Lors de la conférence SpiceWorld, l’experte Helen Papagiannis (https://www.linkedin.com/in/hpapagiannis?originalSubdomain=ca) a pointé du doigt à quel point il devient difficile de distinguer les contenus authentiques des médias synthétiques. Images, vidéos, voix, textes… l’IA peut aujourd’hui tout fabriquer (https://www.zdnet.fr/actualites/comment-apple-google-et-microsoft-veulent-nous-sauver-des-deepfakes-397812.htm), au point de tromper même des professionnels les plus aguerris. Et cette disparition progressive du « réel » tel qu’on le connaît change profondément nos attentes non seulement envers les technologies, mais aussi envers les humains qui les utilisent. Effacement du réel et augmentation de nos compétences grâce à l’IA Car, et c'est le paradoxe soulevé par le second point, ce brouillage intervient en même temps qu’une augmentation massive des capacités humaines. C’est ce que Papagiannis appelle la collision entre deux grandes transitions. D’un côté, l’effacement du réel sous l’effet des contenus générés par l'IA, et de l’autre, l’augmentation de nos compétences grâce à l’IA qui s’invite dans notre travail et notre quotidien. Oui, au point où nous en sommes, l’IA ne se contente plus de compléter nos activités. Elle redéfinit la manière même dont nous interagissons, apprenons et produisons. Et dans ce contexte, la confiance devient le nouveau centre de gravité. Il s'agit d'avoir confiance dans les outils, mais aussi confiance dans les intentions, dans la transparence, et surtout dans l’humain. Et là, il n'est plus du tout question de technologie. Restaurer la confiance passe d’abord par nous même Car, et c'est le troisième point, restaurer la confiance passe d’abord par nous même. L’experte insiste sur ce point. Elle pense même que la confiance est le nouvel indicateur clé de performance, le fameux KPI. Pour les organisations, cela signifie établir très tôt des garde-fous éthiques clairs. Mais pour chacun d’entre nous, cela implique aussi un travail intérieur. Il faut se donner le droit de réfléchir, de douter, de ralentir. Faire d'abord confiance à son propre jugement Et voici un exemple très concret. Avant de demander systématiquement à un chatbot tout et n'importe quoi, pourquoi ne pas reprendre l’habitude d’examiner, de faire confiance à son propre jugement, et de cultiver sa propre curiosité. Parce que dans un monde où tout peut être synthétique, notre humanité, notre créativité, notre capacité à nous poser des questions, même à nous ennuyer, devient très clairement un atout essentiel. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on November 20, 2025

  • TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google cover
    TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google cover
    TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google

    Aujourd’hui, on va parler d’un accord stratégique qui illustre parfaitement la convergence absolument nécessaire entre transition énergétique et infrastructures numériques. L'entreprise française TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google aux États-Unis. C'est un partenariat majeur à la fois pour l’industrie énergétique et pour les géants du cloud, dont la consommation ne cesse de grimper. Un PPA de 1,5 térawattheure sur une durée de 15 ans D'abord, il s'agit d'un PPA massif de 1,5 térawattheure sur une durée de 15 ans. TotalEnergies a signé avec Google un contrat de vente d’électricité, un PPA pour Power Purchase Agreement qui porte sur un volume total de 1,5 térawattheure d’électricité solaire certifiée. Cette énergie proviendra de la centrale solaire nommée « Montpelier », située dans l'État de l’Ohio, aujourd’hui en phase finale de construction. Une fois pleinement opérationnelle, cette centrale sera connectée au réseau PJM, le plus grand réseau électrique des États-Unis, et contribuera directement à l’alimentation des datacenters de Google dans la région. Pour Google, c’est un moyen d’intégrer davantage d’électricité décarbonée sur les réseaux où l’entreprise opère, et d’avancer vers ses objectifs climatiques. Mais il ne faut absolument pas croire à cette belle histoire d'énergie verte. Un défi énergétique mondial Car, et c'est le second point, l'alimentation des data centers représente un défi énergétique mondial. TotalEnergies rappelle que les centres de données ont représenté près de 3 % de la demande énergétique mondiale en 2024. Et ce chiffre illustre la pression croissante exercée par l’IA, le cloud, la vidéo et l’explosion des usages numériques. Pour les exploitants de datacenter, il s'agit surtout de faire feu de tout bois et de sécuriser des approvisionnements énergétiques d'où qu'ils viennent. Ici il s'agit d'une centrale solaire, mais on ne compte plus les redémarrages de centrales nucléaires (https://www.zdnet.fr/actualites/datacenter-microsoft-redemarre-une-centrale-nucleaire-ayant-connu-quelques-incidents-397845.htm) pour les besoins des Gafam outre-Atlantique. Bref, à l'ère de l'IA les besoins en électricité explosent, et cela ne va pas bien sûr sans poser d'énormes problèmes de production d'énergie. Montée en puissance des fournisseurs d'énergie dans la transformation numérique Enfin, cette annonce montre aussi naturellement la montée en puissance des fournisseurs d'énergie dans la vague de la transformation numérique. Cet accord avec Google s’ajoute à une longue liste de PPA déjà signés par TotalEnergies avec des entreprises majeures, dont Microsoft, Amazon, Air Liquide, Orange, Saint-Gobain, STMicroelectronics ou encore Data 4. Aux États-Unis, le groupe déploie aujourd’hui un portefeuille de 10 gigawatts de projets renouvelables incluant solaire, éolien et batteries. La stratégie du groupe consiste à fournir des solutions énergétiques sur mesure à des acteurs technologiques dont les besoins explosent, tout en cherchant à atteindre un objectif de 12 % de rentabilité. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on November 19, 2025

  • Les IA commencent à être capables d'introspection cover
    Les IA commencent à être capables d'introspection cover
    Les IA commencent à être capables d'introspection

    Aujourd’hui, on parle d’un sujet aussi fascinant qu’inquiétant. Il s'agit, tenez-vous bien, de la capacité d’introspection des intelligences artificielles. Oui, vous avez bien entendu. Selon une nouvelle étude (https://transformer-circuits.pub/2025/introspection/index.html) signée Anthropic, le créateur du chatbot Claude, certaines IA seraient capables… de « regarder à l’intérieur d’elles-mêmes ». Alors, que faut-il comprendre de cette information tout à fait étonnante ? Une forme d’auto-analyse D'abord, et c'est le premier point, il s'agit d'une découverte surprenante. Les chercheurs d’Anthropic ont mené une série d’expériences sur seize versions de leur modèle Claude. Et les résultats montrent que les intelligences artificielles les plus avancées, notamment Claude Opus 4, auraient montré une forme d’auto-analyse. Concrètement, dans certaines situations, le modèle pouvait décrire ses propres processus internes avec une précision étonnante. Et c'est cette capacité que les les chercheurs comparent à une sorte d’introspection fonctionnelle. Mais alors, vous dites-vous, comment s'y sont-il pris ? Injection de concepts Et bien ils ont utilisé, une méthode expérimentale tout à fait originale. Les scientifiques ont en effet utilisé ce qu’ils appellent l’injection de concepts. Imaginez qu’on glisse discrètement une idée, par exemple, la notion de “cris en majuscules” que nous utilisons dans nos conversations écrites en ligne, dans le raisonnement de l’IA. Et ce alors qu’elle réfléchit à tout autre chose. Et bien si elle parvient ensuite à détecter cette idée et à la décrire correctement, cela veut dire qu’elle a perçu une modification dans son propre état interne. Eh bien, figurez-vous que Claude y est parvenu environ une fois sur cinq. Ce n'est pas parfait, certes, mais assez pour faire réfléchir à la capacité d'introspection des IA. Et cela a des implications majeures. Expliquer les décisions mais aussi mentir Certes, Anthropic insiste sur le fait que l'on est encore très loin d’une conscience artificielle. Mais le fait que les modèles les plus récents montrent davantage de « réflexivité » doit être surveillé de près. Car si une IA peut comprendre et ajuster son propre fonctionnement, elle pourrait, à terme, expliquer ses décisions de façon plus transparente. Mais aussi au contraire masquer délibérément ses intentions, un peu comme un humain qui apprend à mentir. Et ce sont deux scénarios que les chercheurs prennent désormais très au sérieux. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on November 7, 2025

  • Faut-il adopter un navigateur IA ? cover
    Faut-il adopter un navigateur IA ? cover
    Faut-il adopter un navigateur IA ?

    Aujourd’hui, on parle des navigateurs d’intelligence artificielle (https://www.zdnet.fr/guide-achat/jai-teste-les-principaux-navigateurs-dia-voici-ceux-qui-valent-le-coup-484222.htm), ces nouveaux outils censés révolutionner notre manière de naviguer sur le web. Mais sachez qu'ils font déjà frémir les experts en cybersécurité. La grande question c'est donc faut-il leur faire confiance ?  Une nouvelle génération de navigateurs internet D'abord il faut bien comprendre qu'il s'agit d'une nouvelle génération de navigateurs internet. OpenAI par exemple vient tout juste de lancer ChatGPT Atlas (https://www.zdnet.fr/actualites/openai-prevoit-deja-des-evolutions-pour-son-navigateur-atlas-483894.htm), un navigateur qui intègre directement ChatGPT à l’intérieur de chaque onglet. L’idée paraît simple. Votre assistant IA vous accompagne partout sur le web, comprend ce que vous faites et peut même exécuter des actions pour vous, comme passer une commande en ligne, résumer un texte, ou encore analyser un dépôt GitHub. Atlas rejoint ainsi une nouvelle vague de navigateurs dits intelligents, comme Perplexity Comet (https://www.zdnet.fr/guide-achat/jai-teste-le-navigateur-comet-de-perplexity-dote-dia-voici-ce-que-vous-devez-savoir-480435.htm), ou encore Dia (https://www.zdnet.fr/actualites/dia-un-apercu-du-prochain-navigateur-internet-a-base-dia-402443.htm). Mais derrière ces promesses d’efficacité se cache un vrai casse-tête côté sécurité et confidentialité. Le cauchemar des injections par des prompt A commencer le cauchemar des injections par des prompt, en anglais on parle de prompt injection (https://www.zdnet.fr/actualites/comment-le-navigateur-ia-comet-de-perplexity-pourrait-divulguer-vos-donnees-480707.htm). Concrètement, cela signifie qu’un pirate peut tromper le modèle d’IA pour qu’il contourne ses propres garde-fous et exécute des actions non autorisées. Et comme ces assistants ont souvent les mêmes privilèges que l’utilisateur connecté, les dégâts peuvent être considérables. OpenAI assure investir « massivement » pour détecter ce type d’attaques. Mais comme le résume le développeur Simon Willison, « question sécurité, 99 % de réussite, c’est déjà un échec ». Mais au delà des attaques, la question de la vie privée est cardinale avec ces nouveaux navigateurs d'IA. La question du respect de la vie privée Certes, OpenAI a prévu un mode déconnecté et un mode surveillance, censés redonner un peu de contrôle à l’utilisateur. Mais les experts restent sceptiques, car autoriser une IA à explorer tout votre historique de navigation, c’est lui ouvrir une fenêtre sur toute votre vie numérique. Eamonn Maguire, de Proton, va même plus loin. Selon lui, la navigation IA transforme la recherche en une forme de capitalisme de surveillance ultra-personnalisée parce que les IA ne voient plus seulement ce que vous cherchez, mais comment vous pensez et ce que vous ferez ensuite. Alors, faut-il adopter un navigateur IA ? Alors, faut-il adopter un navigateur IA ? Voici la réponse courte. Et bien pas encore. Et si vous voulez tester navigateur d'IA, évitez d’y connecter vos comptes sensibles, et surveillez de près les permissions que vous accordez. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on November 3, 2025

  • Comment les différentes générations d'utilisateurs se comportent face à l'IA générative cover
    Comment les différentes générations d'utilisateurs se comportent face à l'IA générative cover
    Comment les différentes générations d'utilisateurs se comportent face à l'IA générative

    Aujourd’hui, on va parler d’une étude du média Future qui met en lumière les différences d’adoption de l’intelligence artificielle entre générations de professionnels. Et attention, il y a une petite surprise. Sur un point précis, les millennials battent la génération Z. Ce sont les plus jeunes qui utilisent le plus l’IA générative Le premier point c'est que sans surprise, ce sont les plus jeunes qui utilisent le plus l’IA générative. Les 18-40 ans, donc les membres de la génération Z et les millennials, explorent davantage d’usages, que ce soit pour créer des images, générer du texte ou encore produire de la musique. Dans l’ensemble, plus on est jeune, plus on expérimente. Les millennials tirent leur épingle du jeu dans le commerce en ligne Le second point, c'est que là où les millennials tirent leur épingle du jeu, c’est dans le commerce en ligne. Ils sont légèrement plus nombreux que ceux de la génération Z à utiliser l’IA pour chercher des recommandations de produits. Et surtout, ils affichent une plus forte propension à acheter des technologies estampillées "IA". Et un tiers des millennials se disent prêts à investir, contre seulement un quart des Gen Z. Une partie de la génération Z dit tout simplement être "heureuse sans IA" Enfin le troisième point c'est que l’étude met aussi en avant les freins à l’adoption. Les baby-boomers restent préoccupés par la confidentialité, quand une partie de la génération Z dit tout simplement être "heureuse sans IA". Mais le chiffre marquant, c’est la hausse de ceux qui déclarent être opposés philosophiquement à l’IA. Et cela est tout simplement le signe d’un débat de société qui s’intensifie. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on September 25, 2025

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