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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet cover
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Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.   


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  • Ça y est, Microsoft supprime des poste à cause de l'IA cover
    Ça y est, Microsoft supprime des poste à cause de l'IA cover
    Ça y est, Microsoft supprime des poste à cause de l'IA

    C'est à première vue un sacré paradoxe. Mais à première vue seulement. La géant de l'informatique Microsoft, malgré des bénéfices record, annonce la suppression de 9 000 postes. Le secteur de la tech est en pleine mutation D'abord, le secteur de la tech est en pleine mutation avec la mise en place d'outils d'intelligence artificielle dans les entreprises (https://www.zdnet.fr/actualites/comment-l-ia-transforme-les-entreprises-la-preuve-par-6-exemples-39961720.htm). Et cette tendance lourde affecte les emplois quelque soit la santé financière des entreprises. Prenez Microsoft, un géant parmi les géants de la tech. La société affiche des résultats financiers impressionnants, avec près de 26 milliards de dollars de bénéfices nets par trimestre. Pourtant, Microsoft annonce une vague de licenciements affectant 4 % de ses effectifs, soit environ 9 000 employés. Cette réduction des effectifs, qui touche aussi bien des divisions clés comme Xbox que des fonctions administratives, est présentée comme une réorganisation stratégique. Mi-mai, le groupe de Redmond avait déjà dévoilé un plan social portant sur environ 6.000 personnes. Microsoft entérine l'impact de l'IA sur le travail humain Et par réorganisation stratégique, Microsoft entérine l'impact de l'IA sur le travail humain. Car la cause principale de ces licenciements est l’intégration de plus en plus forte de l’intelligence artificielle. Actuellement, 20 à 30 % du code interne est déjà généré par des outils IA comme GitHub Copilot (https://www.zdnet.fr/actualites/github-copilot-se-lance-et-devoile-ses-prix-39943786.htm). Et d’ici 2030, Microsoft estime que jusqu’à 95 % du code sera produit par des algorithmes. En somme, l’IA ne remplace pas seulement des tâches manuelles, mais aussi des fonctions plus qualifiées, comme la programmation, la documentation, et même la gestion de projet. Microsoft n'est pas le seul à faire ainsi Et dans le monde de la technologie, Microsoft n'est pas le seul à agir ainsi. D’autres géants de la tech, comme Meta, Google ou Salesforce, ont déjà entrepris des vagues de licenciements similaires en raison de la montée en puissance de l'IA. Les entreprises se réorganisent et rationalisent leurs équipes, tout en investissant massivement dans les technologies d’intelligence artificielle. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on July 4, 2025

  • Les développeurs informatique sont-ils une espèce en voie de disparition ? cover
    Les développeurs informatique sont-ils une espèce en voie de disparition ? cover
    Les développeurs informatique sont-ils une espèce en voie de disparition ?

    C'est une question qui fait à présent débat. Les développeurs informatique sont-ils, comme les bonobos, les pandas géants ou encore le thon rouge, une espèce en voie de disparition ? Sachez en tout cas que depuis quelques mois aux Etat-Unis les diplômés en ingénierie logicielle connaissent des taux de chômage plus élevés que des secteurs comme l’histoire de l’art. Et derrière cette statistique, plusieurs éléments méritent réflexion. Un marché en profonde mutation D'abord, on parle d'un marché en profonde mutation. L'industrie du logiciel, longtemps en croissance, semble à présent traverser une phase de recalibration. Pendant des années, la demande en développeurs a explosé (https://www.zdnet.fr/actualites/developpeurs-et-langages-de-programmation-voici-ce-qui-vient-39938163.htm), avec une montée en flèche des formations accélérées et des bootcamps pour répondre à ce besoin. Mais cette expansion a parfois conduit à des recrutements excessifs. Aujourd’hui, le marché semble moins demandeur, notamment à cause de l'évolution vers des systèmes autonomes et l’automatisation des tâches, avec des outils comme l’IA générative (https://www.zdnet.fr/pratique/qu-est-ce-que-l-ia-generative-et-pourquoi-est-elle-si-populaire-voici-tout-ce-qu-il-faut-savoir-39961020.htm). Surtout, l'IA a déjà transformé une partie des tâches qui étaient autrefois l’apanage des développeurs juniors, comme la traduction de code ou l’écriture d’algorithmes simples. L’impact de l’IA sur le code est très puissant Car désormais l’impact de l’IA sur le code est très puissant. L’IA par exemple transforme le rôle des ingénieurs logiciels vers une collaboration entre l'homme et l'IA. Mais si des outils comme ChatGPT (https://www.zdnet.fr/pratique/qu-est-ce-que-chatgpt-et-pourquoi-est-ce-important-voici-ce-que-vous-devez-savoir-39959996.htm) ou GitHub Copilot (https://www.zdnet.fr/guide-achat/jai-teste-github-copilot-et-il-se-pourrait-bien-quil-soit-nul-en-generation-de-code-405510.htm) peuvent générer du code de manière autonome, il reste essentiel de conserver des talents capables de gérer, d’intégrer et d’améliorer ce code généré. En d’autres termes, l’avenir des ingénieurs logiciels réside dans leur capacité à travailler avec l'IA et non pas uniquement à réaliser des tâches de programmation basiques. Comment renforcer sa sécurité professionnelle en tant que développeur Alors comment renforcer sa sécurité professionnelle en tant que développeur, et ne pas finir comme le dodo de l'Ile Maurice ? La clé semble résider dans l’adaptation continue. Il ne suffit plus de maîtriser un seul langage de programmation. Il faut privilégier des certifications pratiques, et démontrer à votre employeur votre capacité à résoudre des problèmes concrets. Mais aussi, l’accent doit être mis sur la compréhension globale de l’entreprise, et non plus uniquement sur les compétences techniques. Bref, il s'agit de devenir un "ingénieur" au sens large, et pas juste un développeur. Cela pourrait bien être la voie pour assurer sa place sur le marché, et non pas dans les livres d'histoire. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on July 3, 2025

  • Comment les profs peuvent toucher les "dividendes de l'IA" cover
    Comment les profs peuvent toucher les "dividendes de l'IA" cover
    Comment les profs peuvent toucher les "dividendes de l'IA"

    Voici une question d'actualité qui agite désormais très fort le monde de l’éducation. Avec la montée en puissance de l’intelligence artificielle (https://www.zdnet.fr/pratique/qu-est-ce-que-l-ia-tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-l-intelligence-artificielle-39921409.htm), cette technologie peut-elle sauver les enseignants d’une charge de travail écrasante ? D’après une étude états-unienne publiée la semaine dernière par Gallup et la Fondation Walton (https://news.gallup.com/poll/691967/three-teachers-weekly-saving-six-weeks-year.aspx), il y a des raisons d’y croire. Voici trois points à retenir. L'IA bien utilisée assure un gain de temps tout à fait spectaculaire Le premier point c'est que pour les professeurs, l'IA bien utilisée assure un gain de temps tout à fait spectaculaire. Selon le sondage mené auprès de plus de 2200 enseignants des écoles publiques américaines, 30 % utilisent déjà l’IA chaque semaine. Résultat, ces 30 % de professeurs et d'instituteurs jugent économiser, tenez vous bien, près de six heures de travail par semaine. Oui, c'est l’équivalent de six semaines de travail par an ! Ce gain, les auteurs de l'étude l'appellent le « dividende de l'IA ». Et idéalement, il permet aux enseignants d’investir ce temps dans un suivi plus personnalisé des élèves, mais aussi une meilleure communication avec les parents, ou encore un accompagnement pédagogique renforcé. L'adoption de l'IA dans le secteur de l'éducation est encore inégale Reste que l'adoption de l'IA par les professionnels de l'enseignement outre-Atlantique est encore inégale. Si 60 % de ces enseignants disent utiliser une forme d’IA, principalement pour préparer des supports, adapter les cours ou corriger des copies, 40 % ne l’utilisent pas toujours. Autre bémol, moins de 20 % d'entre eux déclarent que leur établissement dispose d’une politique claire sur l’usage de l’IA. Les chercheurs notent que sans formation et sans encadrement, ces outils risquent d’être sous-exploités, voire d’accentuer certaines inégalités entre enseignants. Mais que faire de la pensée critique ? Mais c'est peut être le troisième point qui soulève le plus d'inquiétude. Les chercheurs notent que l'usage de plus en plus répandu de l'IA dans les écoles pose la question de l'utilisation de la pensée critique par les enseignants. Si la plupart d'entre eux estiment que l’IA rend leur travail plus efficace, certains s’inquiètent en effet de son incidence sur les capacités d’analyse. Et voici concrètement pourquoi. Un récent rapport du Massachusetts Institute of Technology montre que l’IA réduit les « frictions » (https://sciencesprings.wordpress.com/2025/01/09/from-the-sloan-school-of-management-at-the-massachusetts-institute-of-technology-why-you-should-add-speed-bumps-to-ai/) dans la recherche de réponses. Mais le prix de cette fluidité fort agréable, c'est la baisse de l’esprit critique des utilisateurs. En clair, les enseignants et les élèves qui utilisent l'IA ont tendance à accepter les réponses des chatbots sans les questionner. Certaines solutions comme l’outil Claude for Education d’Anthropic visent à contrer cette dérive. Mais le débat reste ouvert. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on July 2, 2025

  • Microsoft laisse la place aux passkeys, fini les mots de passe cover
    Microsoft laisse la place aux passkeys, fini les mots de passe cover
    Microsoft laisse la place aux passkeys, fini les mots de passe

    Vous ne l'avez peut être pas encore remarqué, mais les acteurs de la sécurité informatique sont en pleine transition des mots de passe aux clés d'accès, aussi nommées passkey. (https://www.zdnet.fr/actualites/les-cles-dacces-passkeys-plus-sures-plus-simples-plus-populaires-que-jamais-400592.htm) Et voici un nouvel exemple. Microsoft supprime les mots de passe de son application Authenticator (https://www.zdnet.fr/pratique/comment-utiliser-microsoft-authenticator-comme-gestionnaire-de-mot-de-passe-39960480.htm). Ce changement, prévu pour août 2025, mérite toute votre attention dès maintenant.  Le calendrier est serré D'abord, le calendrier est serré. Car depuis juin, il n’est plus possible d’ajouter de nouveaux mots de passe dans Authenticator. En juillet, la fonction d’auto‑remplissage sera désactivée, et en août donc, tous les mots de passe sauvegardés disparaîtront. Au final, si vous comptez encore sur l’app pour accéder à vos comptes, il est temps d’agir dès à présent. Les passkeys prennent le relais Le second point, c'est que ce sont les passkeys qui prennent le relais. Conçues selon le standard FIDO, ces clés d’accès utilisent votre empreinte digitale, votre visage ou un code PIN pour sécuriser vos connexions. L'avantage, c'est que il n'y a plus besoin de retenir des mots de passe, ni de craindre les attaques par hameçonnage. Les passkeys sont stockées uniquement sur vos appareils, et jamais sur les serveurs, ce qui renforce la sécurité. Microsoft assure aussi que les connexions par passkeys sont 8 fois plus rapides et avec un taux de réussite de 98 %, contre seulement 32 % pour les mots de passe. Alors comment faire sereinement la transition ? Si vous avez des mots de passe dans l'application Microsoft Authenticator, exportez-les sans tarder. Microsoft recommande de les importer dans le navigateur Edge, ou dans un autre gestionnaire de mots de passe. Ensuite, ouvrez l’application Authenticator, sélectionnez votre compte, et activez l’option « Set up a passkey ». L’application vous guidera pas à pas pour adopter ce nouveau mode d’authentification. Veillez bien par exemple pour conserver l’auto‑remplissage, à configurez Edge comme fournisseur d’auto‑remplissage dans les paramètres de votre mobile. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on July 1, 2025

  • Le spécialiste du paiement en ligne Worldline est au plus mal cover
    Le spécialiste du paiement en ligne Worldline est au plus mal cover
    Le spécialiste du paiement en ligne Worldline est au plus mal

    C'est un véritable coup de tonnerre. L'action en bourse de la société Worldline, spécialiste des paiements en ligne (https://www.zdnet.fr/paiement-mobile-4000143169q.htm), s'écroule. La semaine dernière elle a chuté de près de 40 %. La raison de ce plongeon spectaculaire, ce ne sont pas des résultats financiers décevants, mais une enquête explosive menée par un consortium de journalistes européens. Le nom de cette enquête est « Dirty Payments », et il est vrai que les enquêteurs ont fait du sale. Que reproche-t-on à Worldline ? Le spécialiste français des paiements aurait fermé les yeux pendant plus de dix ans sur des clients particulièrement sulfureux. La liste de leurs activités donne le tournis. Il s'agit de casinos illégaux, de sites pornographiques très controversés, d'acteurs du blanchiment d’argent, mais également de la prostitution. Selon Mediapart (https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/270625/dirty-payments-la-justice-belge-ouvre-une-enquete-contre-worldline-pour-blanchiment) et le média belge Le Soir (https://www.lesoir.be/683844/article/2025-06-25/en-video-dirty-payments-le-scandale-financier-qui-secoue-worldline), Worldline aurait validé des milliards d’euros de transactions impliquant des acteurs classés "à haut risque" par l'intermédiaire Visa, et ce malgré les signaux d’alerte. Des détails accablants et glaçants Et c'est quand on rentre dans les détails que tout cela devient accablant, et glaçant. Par exemple, un commercial de Worldline aurait été informé dès 2018 d’une fraude au cannabis d'un de ses clients, et ce sans qu'il ne bouge le petit doigt. Autre exemple, un logiciel de paiement interne, conçu pour les acteurs des jeux d’argent, aurait permis à plus de cent sites interdits de continuer à fonctionner. Dernier exemple lunaire, au moins dix sites liés à la prostitution auraient bénéficié de services de paiement de Worldline, en contradiction avec les règles internes du groupe. La réaction de la société face à ces révélations fracassantes L’entreprise affirme avoir changé de cap en 2023, et ce sous la pression du régulateur allemand. Elle dit aussi avoir nettoyé son portefeuille de clients à haut risque et mis fin à des relations jugées non conformes. De quoi s'assoir sur des revenus à hauteur de 130 millions d’euros. Mais pour les marchés, le mal est fait. Les investisseurs redoutent désormais des sanctions, une rupture avec Visa et Mastercard, voire des départs en chaîne parmi les partenaires, les clients et les salariés. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 30, 2025

  • Vos courriels pro sont des données personnelles, ce que cela change pour votre employeur cover
    Vos courriels pro sont des données personnelles, ce que cela change pour votre employeur cover
    Vos courriels pro sont des données personnelles, ce que cela change pour votre employeur

    Cap ce jour sur une décision judiciaire française qui fait déjà couler beaucoup d’encre dans les services RH et chez les Data Protection Officer. (https://www.zdnet.fr/actualites/perimetre-missions-le-portrait-robot-du-dpo-39857042.htm) La Cour de cassation vient de trancher, dans un arrêt rendu le 18 juin 2025 (https://www.courdecassation.fr/decision/6852514ea7fdae5a8046f32f), que les e-mails envoyés ou reçus par un salarié via sa messagerie professionnelle sont bel et bien des données personnelles au sens du RGPD (https://www.zdnet.fr/dossier/rgpd-tout-comprendre-4000237620.htm). Et cela change beaucoup de choses. Un salarié, même après son départ, peut exiger l’accès à ses e-mails Premièrement, cela signifie qu’un salarié, et ce même après son départ de l’entreprise, peut exiger l’accès à ses e-mails professionnels. Et il peut se servir de ce droit notamment pour se défendre lors d’un contentieux aux tribunal des prud’hommes. De quoi par exemple lui permettre d'apporter la preuve d’heures de travail excessives ou pour contester un licenciement. L’employeur doit se plier à cette exigence, sauf bien sûr si l'accès à cette correspondance nuit au secret des affaires et à la propriété intellectuelle, au droit à la vie privée, ou encore au secret des correspondances. Et dans le détail, l'employeur devra donc fournir non seulement le contenu des courriels, mais aussi les métadonnées comme les dates ou les destinataires. Une décision qui fait grincer des dents Le second point, bien sûr, c'est que cette décision fait grincer des dents. Déjà parce qu'elle va plus loin que la position de la Cour de justice de l’Union européenne sur le sujet. Cette Cour distingue données personnelles et documents. Des voix s’élèvent pour dire qu’on est en train de détourner le RGPD de son objectif initial, qui est la protection des données. Cette décision, disent-ils, fait du RGPD un cheval de Troie juridique dans les conflits du travail. Pour les employeurs cette décision est un casse-tête Enfin, troisième point, pour les employeurs, cette décision est un casse-tête. Il leur faut désormais gérer l’accès aux boîtes mail de manière bien plus méthodique. La CNIL recommande sur ce sujet d’établir un tableau de suivi des messages conservés (https://www.cnil.fr/fr/RGPD-le-registre-des-activites-de-traitement), de demander au salarié de préciser sa requête, et de filtrer les contenus susceptibles de porter atteinte aux droits de tiers. L’autre solution, bien plus radicale, est de mettre en place une politique de suppression automatique des messageries après le départ d’un collaborateur. Mais attention, cela doit être anticipé et bien encadré dans la charte informatique de l’entreprise. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 27, 2025

  • Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien cover
    Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien cover
    Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien

    Voici donc un nouveau concept qui pourrait bien redéfinir ce que signifie “développer un logiciel”. Selon Andrej Karpathy (https://www.youtube.com/watch?v=LCEmiRjPEtQ), cofondateur d’OpenAI et ex-directeur de l’IA chez Tesla, nous sommes à l’aube d’un nouveau paradigme de programmation, piloté par les modèles de langage comme ChatGPT. Et ce nouveau paradigme porte un nom, ou en tout cas Andrej Karpathy lui en a donné un, il s'agit du Software 3.0. Les LLM deviennent des systèmes d'exploitation D'abord, les LLM, ces modèles de langage géants (https://www.zdnet.fr/pratique/quest-ce-quun-llm-tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-ce-qui-se-cache-derriere-lia-generative-476377.htm), ne sont plus juste des outils. À l’image de Windows ou Linux, ils deviennent une forme de système d’exploitation. Oui parce que ces IA sont capables d'orchestrer de la mémoire, de la puissance de calcul et même des interfaces. Pour par exemple créer ou modifier une photo, ou encore du code informatique. La différence avec un OS classique, c'est qu'au lieu d’une souris ou d’un clavier, on dialogue avec elles en langage naturel. Et s'il n'y a pas encore de véritable interface graphique pour communiquer avec les IA, juste pour l'instant une espèce de ligne de commande très sophistiquée sous la forme de prompt, de nombreux chercheurs planchent déjà sur une meilleure manière de communiquer avec les IA. Mais passé ce constat, il faut faire un léger retour en arrière dans l'histoire de l'informatique pour comprendre pourquoi Andrej Karpathy parle de Software 3.0. Les trois temps du développement logiciel Cette révolution s’inscrit pour lui en effet dans une évolution en trois temps. D’abord, il y a eu le Software 1.0, fait de code classique. Puis est venu le temps du Software 2.0, dominé par les réseaux neuronaux et l'internet des objets. "À un moment donné, il y avait une tonne de code C++ dans le pilote automatique, et c'était du code de l'ère Software 1.0", explique l'ancien employé de Tesla. "Et il y avait quelques réseaux neuronaux qui faisaient de la reconnaissance d'images. Au fur et à mesure que nous améliorons le pilote automatique, le réseau neuronal s'est développé en capacité et en taille, tandis que tout le code C++ a été supprimé. Une grande partie des capacités et des fonctionnalités écrites à l'origine à l'ère du Software 1.0 ont été transférées dans du logiciel de l'ère Software 2.0". Et maintenant, annonce l'ingénieur, voici donc l'ère du Software 3.0, où l’on “programme” en rédigeant des prompts, c'est-à-dire des instructions en langage naturel. Plus besoin de tout coder, il suffit de savoir formuler. Comment le nouveau code va manger l'ancien code Enfin, le troisième point, c'est que tout cela reste très centralisé. Comme dans les années 60 avec les premiers ordinateurs partagés, l'utilisation des LLM actuels est bien trop chère pour être personnalisée. On y accède via le cloud, comme on se connecte à un gros cerveau distant. Mais la vitesse de progression est folle, et Karpathy pense que ce nouveau paradigme va littéralement “manger” les anciens, comme les réseaux neuronaux ont supplanté des milliers de lignes de code dans la conduite autonome de Tesla. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on June 26, 2025

  • la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l’IA cover
    la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l’IA cover
    la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l’IA

    Partons aujourd'hui à Hollywood, où Disney lance une véritable croisade juridique pour défendre ses personnages emblématiques contre les attaques de l’intelligence artificielle. Et en première ligne de ce combat, on retrouve un grand méchant bien connu, j'ai nommé Dark Vador. Oui, vous avez bien entendu, le seigneur Sith est au centre de toutes les attentions. Et je vous explique tout ça en trois points. Un distributeur automatique de contenus piratés Et pour bien comprendre, commençons par le commencement. Disney et Universal viennent d’attaquer en justice Midjourney (https://www.zdnet.fr/midjourney-6750q.htm), une entreprise spécialisée dans la génération d’images et de vidéos par IA. En ligne de mire, l’utilisation non autorisée de dizaines de personnages sous copyright, comme Dark Vador donc, mais aussi Elsa, de La Reine des Neiges, ou encore Shrek et les Minions. Pour les studios Disney, Midjourney agit comme une sorte de distributeur automatique de contenus piratés, engrangeant des centaines de millions de dollars de revenus, et ce sans jamais demander la moindre autorisation à quiconque. Mais quand on élargit la focale, il s'avère que cette plainte n’est que la première étape d’un plan plus large. Etablir un précédent juridique pour obliger les entreprises d’IA à respecter les droits d’auteur Selon Bloomberg (https://www.bloomberg.com/news/newsletters/2025-06-22/inside-disney-s-campaign-to-protect-darth-vader-from-ai), Disney veut établir un précédent juridique pour obliger les entreprises d’IA comme Midjourney, mais aussi Open AI, le leader du secteur, à respecter les droits d’auteur et à payer des licences. Le temps presse parce que il ne s'agit plus seulement de la génération d'images. Disney surveille aussi de près l’usage des voix synthétiques de ses personnages. Et ce suite à une polémique survenue sur Fortnite. Récemment, dans ce jeu vidéo en ligne, une IA de Dark Vador parlait avec la voix imitée de l'acteur (https://www.fortnite.com/news/this-will-be-a-day-long-remembered-speak-with-darth-vader-in-fortnite?lang=fr), sans son accord. Mais surtout, la génération de vidéo commence à être proposée par les acteurs de l'IA (https://www.zdnet.fr/actualites/le-nouvel-outil-danimation-de-midjourney-transforme-les-images-en-courtes-videos-voici-comment-477804.htm). De quoi fabriquer des dessins animés et des films façon Disney, sans que Disney n'ait son mot à dire. Utiliser l'IA et se défendre de l'IA en même temps Enfin, le troisième point, c'est que au-delà de la simple protection d’actifs, c’est toute l’industrie du divertissement qui cherche un nouvel équilibre. Les studios veulent tirer parti de l’IA pour réduire les coûts, mais sans provoquer la colère des syndicats et des artistes. Résultat, ils posent les bases d’un encadrement éthique et juridique de l’IA, où licences et droits des comédiens devront être respectés. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 25, 2025

  • IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle cover
    IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle cover
    IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle

    Mais quel est le vrai prix de l'intelligence artificielle qui infuse désormais dans les progiciels et les logiciels pour les professionnels ? Microsoft a déjà commencé à répondre. L'éditeur facture 30 euros par mois pour Copilot dans Microsoft 365 (https://www.zdnet.fr/actualites/microsoft-365-copilot-disponible-en-france-30-par-mois-pour-les-pros-seulement-39962208.htm). Et voici que c'est présent à Salesforce de donner sa réponse. De quoi certainement faire grincer quelques dents chez les grandes entreprises utilisatrices. Je vous explique tout ça en trois points. Augmentation de prix à tous les étages D'abord, à partir d'août prochain, Salesforce appliquera une hausse moyenne de 6 % (https://www.salesforce.com/news/stories/pricing-update-2025/) sur les éditions Enterprise et Unlimited de ses principales solutions de cloud à destination des grandes entreprises. Oui parce que cette augmentation ne concerne pas les offres Starter, Pro et Foundations de Salesforce. Et cela montre bien que Salesforce cible surtout ses clients grands comptes. Même Slack, la messagerie d'entreprise rachetée en 2021, est concernée. Son abonnement Business Plus passera de 12,50 à 15 dollars par utilisateur et par mois. En contrepartie, et c'est la moindre des choses, des fonctions d’IA sont intégrées. Quel bénéfice concret pour les utilisateurs ? Le second point donc, c'est que Salesforce justifie cette hausse par l’intégration massive de l’intelligence artificielle dans ses services. L’éditeur lance en effet ses modules Agentforce, qui remplacent les anciens modules Einstein. Mais pour quel bénéfice concret pour les utilisateurs ? À partir de 125 dollars par utilisateur, les professionnels bénéficient d’un accès illimité aux fonctions d’IA générative et prédictive, avec des assistants préconfigurés pour chaque secteur d’activité. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, l’édition Agentforce 1, à 550 dollars par mois, regroupe de nouvelles fonctions de cloud et offre des millions de crédits de traitement de données et d’actions IA. Le début de la polémique Mais bien sûr, et c'est le troisième point, cette nouvelle politique tarifaire suscite déjà la polémique. Des utilisateurs sur les forums critiquent déjà le timing et l’efficacité des modèles d'IA. Surtout que la nuance sur la performance de l'IA en entreprise vient de Salesforce elle-même. Une étude publiée en mai par un chercheur de Salesforce indique en effet que les agents d'IA basés sur des modèles de langage réussissent une tâche simple dans seulement 58 % des cas. Et que ce taux tombe à 35 % quand plusieurs étapes sont nécessaires pour réaliser une tâche. Bref, pas de quoi rassurer ceux qui verront leur facture grimper dans les mois à venir. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on June 24, 2025

  • La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques cover
    La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques cover
    La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques

    C'est un sujet des plus brûlants dans l’univers de l’intelligence artificielle. La guerre des talents fait rage. Une étude toute fraîche sur le marché des ESN françaises souligne que les compétences en IA est désormais au même niveau de demandes que les compétences en Cloud et en DevOps. (https://www.zdnet.fr/actualites/emploi-lia-en-tete-des-competences-recherchees-par-les-esn-francaises-477417.htm) Et si les entreprises de service numérique hexagonales cravachent pour recruter les petits génies de l'IA, imaginez un peu le bras de fer démentiel qui opposent sur ce point précis deux géants du secteur, à savoir OpenAI et Meta. Je vous explique tout cela en trois points. Meta propose désormais des primes astronomiques C’est Sam Altman, le patron d’OpenAI, qui a lâché l’info. Selon lui, Meta aurait proposé à certains ingénieurs de son entreprise des primes à la signature de 100 millions de dollars. Oui, vous avez bien entendu. Ces montants sont dignes des plus grands transferts de stars du football par exemple. Et c’est sans compter les salaires annuels, qui pourraient bien sûr dépasser ces chiffres vertigineux. Pourquoi de telles sommes ? Mais alors, pourquoi de telles sommes sont proposées ? Et bien parce que nous sommes à l'ère de la ruée non pas vers l'or, mais vers l’IA. Surtout, Meta veut désormais rattraper son retard sur OpenAI. L’entreprise de Mark Zuckerberg mise gros sur la super intelligence et vient de créer une unité dédiée, confiée à Alexander Wang, fondateur de Scale AI (https://www.zdnet.fr/actualites/meta-echoue-a-racheter-une-pepite-de-lia-a-32-milliards-mais-sentoure-de-grands-noms-477649.htm). Il a d'ailleurs investi dans cette startup à hauteur de plus de 14 milliards de dollars. Autant dire que la bataille est lancée pour attirer les meilleurs cerveaux. Mais cela signifie aussi que nous sommes dans un secteur où un seul ingénieur de très haut niveau peut faire toute la différence. Des débauchages pas si fructueux pour le secteur Le troisième point, c'est que très paradoxalement les débauchages à coups de millions de dollars nuisent au bout du compte au développement de l'IA elle-même. La concurrence est telle que les talents de l’IA sont désormais chassés comme des stars hollywoodiennes. Et ce climat ralentit certains projets, comme le développement de modèles open source chez Meta, déjà confrontée à des départs de personnel. Et pendant ce temps, des acteurs comme Google, DeepSeek ou Anthropic tentent d'attirer les meilleurs dans leurs filets. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 23, 2025

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Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.   


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  • Ça y est, Microsoft supprime des poste à cause de l'IA cover
    Ça y est, Microsoft supprime des poste à cause de l'IA cover
    Ça y est, Microsoft supprime des poste à cause de l'IA

    C'est à première vue un sacré paradoxe. Mais à première vue seulement. La géant de l'informatique Microsoft, malgré des bénéfices record, annonce la suppression de 9 000 postes. Le secteur de la tech est en pleine mutation D'abord, le secteur de la tech est en pleine mutation avec la mise en place d'outils d'intelligence artificielle dans les entreprises (https://www.zdnet.fr/actualites/comment-l-ia-transforme-les-entreprises-la-preuve-par-6-exemples-39961720.htm). Et cette tendance lourde affecte les emplois quelque soit la santé financière des entreprises. Prenez Microsoft, un géant parmi les géants de la tech. La société affiche des résultats financiers impressionnants, avec près de 26 milliards de dollars de bénéfices nets par trimestre. Pourtant, Microsoft annonce une vague de licenciements affectant 4 % de ses effectifs, soit environ 9 000 employés. Cette réduction des effectifs, qui touche aussi bien des divisions clés comme Xbox que des fonctions administratives, est présentée comme une réorganisation stratégique. Mi-mai, le groupe de Redmond avait déjà dévoilé un plan social portant sur environ 6.000 personnes. Microsoft entérine l'impact de l'IA sur le travail humain Et par réorganisation stratégique, Microsoft entérine l'impact de l'IA sur le travail humain. Car la cause principale de ces licenciements est l’intégration de plus en plus forte de l’intelligence artificielle. Actuellement, 20 à 30 % du code interne est déjà généré par des outils IA comme GitHub Copilot (https://www.zdnet.fr/actualites/github-copilot-se-lance-et-devoile-ses-prix-39943786.htm). Et d’ici 2030, Microsoft estime que jusqu’à 95 % du code sera produit par des algorithmes. En somme, l’IA ne remplace pas seulement des tâches manuelles, mais aussi des fonctions plus qualifiées, comme la programmation, la documentation, et même la gestion de projet. Microsoft n'est pas le seul à faire ainsi Et dans le monde de la technologie, Microsoft n'est pas le seul à agir ainsi. D’autres géants de la tech, comme Meta, Google ou Salesforce, ont déjà entrepris des vagues de licenciements similaires en raison de la montée en puissance de l'IA. Les entreprises se réorganisent et rationalisent leurs équipes, tout en investissant massivement dans les technologies d’intelligence artificielle. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on July 4, 2025

  • Les développeurs informatique sont-ils une espèce en voie de disparition ? cover
    Les développeurs informatique sont-ils une espèce en voie de disparition ? cover
    Les développeurs informatique sont-ils une espèce en voie de disparition ?

    C'est une question qui fait à présent débat. Les développeurs informatique sont-ils, comme les bonobos, les pandas géants ou encore le thon rouge, une espèce en voie de disparition ? Sachez en tout cas que depuis quelques mois aux Etat-Unis les diplômés en ingénierie logicielle connaissent des taux de chômage plus élevés que des secteurs comme l’histoire de l’art. Et derrière cette statistique, plusieurs éléments méritent réflexion. Un marché en profonde mutation D'abord, on parle d'un marché en profonde mutation. L'industrie du logiciel, longtemps en croissance, semble à présent traverser une phase de recalibration. Pendant des années, la demande en développeurs a explosé (https://www.zdnet.fr/actualites/developpeurs-et-langages-de-programmation-voici-ce-qui-vient-39938163.htm), avec une montée en flèche des formations accélérées et des bootcamps pour répondre à ce besoin. Mais cette expansion a parfois conduit à des recrutements excessifs. Aujourd’hui, le marché semble moins demandeur, notamment à cause de l'évolution vers des systèmes autonomes et l’automatisation des tâches, avec des outils comme l’IA générative (https://www.zdnet.fr/pratique/qu-est-ce-que-l-ia-generative-et-pourquoi-est-elle-si-populaire-voici-tout-ce-qu-il-faut-savoir-39961020.htm). Surtout, l'IA a déjà transformé une partie des tâches qui étaient autrefois l’apanage des développeurs juniors, comme la traduction de code ou l’écriture d’algorithmes simples. L’impact de l’IA sur le code est très puissant Car désormais l’impact de l’IA sur le code est très puissant. L’IA par exemple transforme le rôle des ingénieurs logiciels vers une collaboration entre l'homme et l'IA. Mais si des outils comme ChatGPT (https://www.zdnet.fr/pratique/qu-est-ce-que-chatgpt-et-pourquoi-est-ce-important-voici-ce-que-vous-devez-savoir-39959996.htm) ou GitHub Copilot (https://www.zdnet.fr/guide-achat/jai-teste-github-copilot-et-il-se-pourrait-bien-quil-soit-nul-en-generation-de-code-405510.htm) peuvent générer du code de manière autonome, il reste essentiel de conserver des talents capables de gérer, d’intégrer et d’améliorer ce code généré. En d’autres termes, l’avenir des ingénieurs logiciels réside dans leur capacité à travailler avec l'IA et non pas uniquement à réaliser des tâches de programmation basiques. Comment renforcer sa sécurité professionnelle en tant que développeur Alors comment renforcer sa sécurité professionnelle en tant que développeur, et ne pas finir comme le dodo de l'Ile Maurice ? La clé semble résider dans l’adaptation continue. Il ne suffit plus de maîtriser un seul langage de programmation. Il faut privilégier des certifications pratiques, et démontrer à votre employeur votre capacité à résoudre des problèmes concrets. Mais aussi, l’accent doit être mis sur la compréhension globale de l’entreprise, et non plus uniquement sur les compétences techniques. Bref, il s'agit de devenir un "ingénieur" au sens large, et pas juste un développeur. Cela pourrait bien être la voie pour assurer sa place sur le marché, et non pas dans les livres d'histoire. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on July 3, 2025

  • Comment les profs peuvent toucher les "dividendes de l'IA" cover
    Comment les profs peuvent toucher les "dividendes de l'IA" cover
    Comment les profs peuvent toucher les "dividendes de l'IA"

    Voici une question d'actualité qui agite désormais très fort le monde de l’éducation. Avec la montée en puissance de l’intelligence artificielle (https://www.zdnet.fr/pratique/qu-est-ce-que-l-ia-tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-l-intelligence-artificielle-39921409.htm), cette technologie peut-elle sauver les enseignants d’une charge de travail écrasante ? D’après une étude états-unienne publiée la semaine dernière par Gallup et la Fondation Walton (https://news.gallup.com/poll/691967/three-teachers-weekly-saving-six-weeks-year.aspx), il y a des raisons d’y croire. Voici trois points à retenir. L'IA bien utilisée assure un gain de temps tout à fait spectaculaire Le premier point c'est que pour les professeurs, l'IA bien utilisée assure un gain de temps tout à fait spectaculaire. Selon le sondage mené auprès de plus de 2200 enseignants des écoles publiques américaines, 30 % utilisent déjà l’IA chaque semaine. Résultat, ces 30 % de professeurs et d'instituteurs jugent économiser, tenez vous bien, près de six heures de travail par semaine. Oui, c'est l’équivalent de six semaines de travail par an ! Ce gain, les auteurs de l'étude l'appellent le « dividende de l'IA ». Et idéalement, il permet aux enseignants d’investir ce temps dans un suivi plus personnalisé des élèves, mais aussi une meilleure communication avec les parents, ou encore un accompagnement pédagogique renforcé. L'adoption de l'IA dans le secteur de l'éducation est encore inégale Reste que l'adoption de l'IA par les professionnels de l'enseignement outre-Atlantique est encore inégale. Si 60 % de ces enseignants disent utiliser une forme d’IA, principalement pour préparer des supports, adapter les cours ou corriger des copies, 40 % ne l’utilisent pas toujours. Autre bémol, moins de 20 % d'entre eux déclarent que leur établissement dispose d’une politique claire sur l’usage de l’IA. Les chercheurs notent que sans formation et sans encadrement, ces outils risquent d’être sous-exploités, voire d’accentuer certaines inégalités entre enseignants. Mais que faire de la pensée critique ? Mais c'est peut être le troisième point qui soulève le plus d'inquiétude. Les chercheurs notent que l'usage de plus en plus répandu de l'IA dans les écoles pose la question de l'utilisation de la pensée critique par les enseignants. Si la plupart d'entre eux estiment que l’IA rend leur travail plus efficace, certains s’inquiètent en effet de son incidence sur les capacités d’analyse. Et voici concrètement pourquoi. Un récent rapport du Massachusetts Institute of Technology montre que l’IA réduit les « frictions » (https://sciencesprings.wordpress.com/2025/01/09/from-the-sloan-school-of-management-at-the-massachusetts-institute-of-technology-why-you-should-add-speed-bumps-to-ai/) dans la recherche de réponses. Mais le prix de cette fluidité fort agréable, c'est la baisse de l’esprit critique des utilisateurs. En clair, les enseignants et les élèves qui utilisent l'IA ont tendance à accepter les réponses des chatbots sans les questionner. Certaines solutions comme l’outil Claude for Education d’Anthropic visent à contrer cette dérive. Mais le débat reste ouvert. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on July 2, 2025

  • Microsoft laisse la place aux passkeys, fini les mots de passe cover
    Microsoft laisse la place aux passkeys, fini les mots de passe cover
    Microsoft laisse la place aux passkeys, fini les mots de passe

    Vous ne l'avez peut être pas encore remarqué, mais les acteurs de la sécurité informatique sont en pleine transition des mots de passe aux clés d'accès, aussi nommées passkey. (https://www.zdnet.fr/actualites/les-cles-dacces-passkeys-plus-sures-plus-simples-plus-populaires-que-jamais-400592.htm) Et voici un nouvel exemple. Microsoft supprime les mots de passe de son application Authenticator (https://www.zdnet.fr/pratique/comment-utiliser-microsoft-authenticator-comme-gestionnaire-de-mot-de-passe-39960480.htm). Ce changement, prévu pour août 2025, mérite toute votre attention dès maintenant.  Le calendrier est serré D'abord, le calendrier est serré. Car depuis juin, il n’est plus possible d’ajouter de nouveaux mots de passe dans Authenticator. En juillet, la fonction d’auto‑remplissage sera désactivée, et en août donc, tous les mots de passe sauvegardés disparaîtront. Au final, si vous comptez encore sur l’app pour accéder à vos comptes, il est temps d’agir dès à présent. Les passkeys prennent le relais Le second point, c'est que ce sont les passkeys qui prennent le relais. Conçues selon le standard FIDO, ces clés d’accès utilisent votre empreinte digitale, votre visage ou un code PIN pour sécuriser vos connexions. L'avantage, c'est que il n'y a plus besoin de retenir des mots de passe, ni de craindre les attaques par hameçonnage. Les passkeys sont stockées uniquement sur vos appareils, et jamais sur les serveurs, ce qui renforce la sécurité. Microsoft assure aussi que les connexions par passkeys sont 8 fois plus rapides et avec un taux de réussite de 98 %, contre seulement 32 % pour les mots de passe. Alors comment faire sereinement la transition ? Si vous avez des mots de passe dans l'application Microsoft Authenticator, exportez-les sans tarder. Microsoft recommande de les importer dans le navigateur Edge, ou dans un autre gestionnaire de mots de passe. Ensuite, ouvrez l’application Authenticator, sélectionnez votre compte, et activez l’option « Set up a passkey ». L’application vous guidera pas à pas pour adopter ce nouveau mode d’authentification. Veillez bien par exemple pour conserver l’auto‑remplissage, à configurez Edge comme fournisseur d’auto‑remplissage dans les paramètres de votre mobile. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on July 1, 2025

  • Le spécialiste du paiement en ligne Worldline est au plus mal cover
    Le spécialiste du paiement en ligne Worldline est au plus mal cover
    Le spécialiste du paiement en ligne Worldline est au plus mal

    C'est un véritable coup de tonnerre. L'action en bourse de la société Worldline, spécialiste des paiements en ligne (https://www.zdnet.fr/paiement-mobile-4000143169q.htm), s'écroule. La semaine dernière elle a chuté de près de 40 %. La raison de ce plongeon spectaculaire, ce ne sont pas des résultats financiers décevants, mais une enquête explosive menée par un consortium de journalistes européens. Le nom de cette enquête est « Dirty Payments », et il est vrai que les enquêteurs ont fait du sale. Que reproche-t-on à Worldline ? Le spécialiste français des paiements aurait fermé les yeux pendant plus de dix ans sur des clients particulièrement sulfureux. La liste de leurs activités donne le tournis. Il s'agit de casinos illégaux, de sites pornographiques très controversés, d'acteurs du blanchiment d’argent, mais également de la prostitution. Selon Mediapart (https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/270625/dirty-payments-la-justice-belge-ouvre-une-enquete-contre-worldline-pour-blanchiment) et le média belge Le Soir (https://www.lesoir.be/683844/article/2025-06-25/en-video-dirty-payments-le-scandale-financier-qui-secoue-worldline), Worldline aurait validé des milliards d’euros de transactions impliquant des acteurs classés "à haut risque" par l'intermédiaire Visa, et ce malgré les signaux d’alerte. Des détails accablants et glaçants Et c'est quand on rentre dans les détails que tout cela devient accablant, et glaçant. Par exemple, un commercial de Worldline aurait été informé dès 2018 d’une fraude au cannabis d'un de ses clients, et ce sans qu'il ne bouge le petit doigt. Autre exemple, un logiciel de paiement interne, conçu pour les acteurs des jeux d’argent, aurait permis à plus de cent sites interdits de continuer à fonctionner. Dernier exemple lunaire, au moins dix sites liés à la prostitution auraient bénéficié de services de paiement de Worldline, en contradiction avec les règles internes du groupe. La réaction de la société face à ces révélations fracassantes L’entreprise affirme avoir changé de cap en 2023, et ce sous la pression du régulateur allemand. Elle dit aussi avoir nettoyé son portefeuille de clients à haut risque et mis fin à des relations jugées non conformes. De quoi s'assoir sur des revenus à hauteur de 130 millions d’euros. Mais pour les marchés, le mal est fait. Les investisseurs redoutent désormais des sanctions, une rupture avec Visa et Mastercard, voire des départs en chaîne parmi les partenaires, les clients et les salariés. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 30, 2025

  • Vos courriels pro sont des données personnelles, ce que cela change pour votre employeur cover
    Vos courriels pro sont des données personnelles, ce que cela change pour votre employeur cover
    Vos courriels pro sont des données personnelles, ce que cela change pour votre employeur

    Cap ce jour sur une décision judiciaire française qui fait déjà couler beaucoup d’encre dans les services RH et chez les Data Protection Officer. (https://www.zdnet.fr/actualites/perimetre-missions-le-portrait-robot-du-dpo-39857042.htm) La Cour de cassation vient de trancher, dans un arrêt rendu le 18 juin 2025 (https://www.courdecassation.fr/decision/6852514ea7fdae5a8046f32f), que les e-mails envoyés ou reçus par un salarié via sa messagerie professionnelle sont bel et bien des données personnelles au sens du RGPD (https://www.zdnet.fr/dossier/rgpd-tout-comprendre-4000237620.htm). Et cela change beaucoup de choses. Un salarié, même après son départ, peut exiger l’accès à ses e-mails Premièrement, cela signifie qu’un salarié, et ce même après son départ de l’entreprise, peut exiger l’accès à ses e-mails professionnels. Et il peut se servir de ce droit notamment pour se défendre lors d’un contentieux aux tribunal des prud’hommes. De quoi par exemple lui permettre d'apporter la preuve d’heures de travail excessives ou pour contester un licenciement. L’employeur doit se plier à cette exigence, sauf bien sûr si l'accès à cette correspondance nuit au secret des affaires et à la propriété intellectuelle, au droit à la vie privée, ou encore au secret des correspondances. Et dans le détail, l'employeur devra donc fournir non seulement le contenu des courriels, mais aussi les métadonnées comme les dates ou les destinataires. Une décision qui fait grincer des dents Le second point, bien sûr, c'est que cette décision fait grincer des dents. Déjà parce qu'elle va plus loin que la position de la Cour de justice de l’Union européenne sur le sujet. Cette Cour distingue données personnelles et documents. Des voix s’élèvent pour dire qu’on est en train de détourner le RGPD de son objectif initial, qui est la protection des données. Cette décision, disent-ils, fait du RGPD un cheval de Troie juridique dans les conflits du travail. Pour les employeurs cette décision est un casse-tête Enfin, troisième point, pour les employeurs, cette décision est un casse-tête. Il leur faut désormais gérer l’accès aux boîtes mail de manière bien plus méthodique. La CNIL recommande sur ce sujet d’établir un tableau de suivi des messages conservés (https://www.cnil.fr/fr/RGPD-le-registre-des-activites-de-traitement), de demander au salarié de préciser sa requête, et de filtrer les contenus susceptibles de porter atteinte aux droits de tiers. L’autre solution, bien plus radicale, est de mettre en place une politique de suppression automatique des messageries après le départ d’un collaborateur. Mais attention, cela doit être anticipé et bien encadré dans la charte informatique de l’entreprise. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 27, 2025

  • Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien cover
    Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien cover
    Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien

    Voici donc un nouveau concept qui pourrait bien redéfinir ce que signifie “développer un logiciel”. Selon Andrej Karpathy (https://www.youtube.com/watch?v=LCEmiRjPEtQ), cofondateur d’OpenAI et ex-directeur de l’IA chez Tesla, nous sommes à l’aube d’un nouveau paradigme de programmation, piloté par les modèles de langage comme ChatGPT. Et ce nouveau paradigme porte un nom, ou en tout cas Andrej Karpathy lui en a donné un, il s'agit du Software 3.0. Les LLM deviennent des systèmes d'exploitation D'abord, les LLM, ces modèles de langage géants (https://www.zdnet.fr/pratique/quest-ce-quun-llm-tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-ce-qui-se-cache-derriere-lia-generative-476377.htm), ne sont plus juste des outils. À l’image de Windows ou Linux, ils deviennent une forme de système d’exploitation. Oui parce que ces IA sont capables d'orchestrer de la mémoire, de la puissance de calcul et même des interfaces. Pour par exemple créer ou modifier une photo, ou encore du code informatique. La différence avec un OS classique, c'est qu'au lieu d’une souris ou d’un clavier, on dialogue avec elles en langage naturel. Et s'il n'y a pas encore de véritable interface graphique pour communiquer avec les IA, juste pour l'instant une espèce de ligne de commande très sophistiquée sous la forme de prompt, de nombreux chercheurs planchent déjà sur une meilleure manière de communiquer avec les IA. Mais passé ce constat, il faut faire un léger retour en arrière dans l'histoire de l'informatique pour comprendre pourquoi Andrej Karpathy parle de Software 3.0. Les trois temps du développement logiciel Cette révolution s’inscrit pour lui en effet dans une évolution en trois temps. D’abord, il y a eu le Software 1.0, fait de code classique. Puis est venu le temps du Software 2.0, dominé par les réseaux neuronaux et l'internet des objets. "À un moment donné, il y avait une tonne de code C++ dans le pilote automatique, et c'était du code de l'ère Software 1.0", explique l'ancien employé de Tesla. "Et il y avait quelques réseaux neuronaux qui faisaient de la reconnaissance d'images. Au fur et à mesure que nous améliorons le pilote automatique, le réseau neuronal s'est développé en capacité et en taille, tandis que tout le code C++ a été supprimé. Une grande partie des capacités et des fonctionnalités écrites à l'origine à l'ère du Software 1.0 ont été transférées dans du logiciel de l'ère Software 2.0". Et maintenant, annonce l'ingénieur, voici donc l'ère du Software 3.0, où l’on “programme” en rédigeant des prompts, c'est-à-dire des instructions en langage naturel. Plus besoin de tout coder, il suffit de savoir formuler. Comment le nouveau code va manger l'ancien code Enfin, le troisième point, c'est que tout cela reste très centralisé. Comme dans les années 60 avec les premiers ordinateurs partagés, l'utilisation des LLM actuels est bien trop chère pour être personnalisée. On y accède via le cloud, comme on se connecte à un gros cerveau distant. Mais la vitesse de progression est folle, et Karpathy pense que ce nouveau paradigme va littéralement “manger” les anciens, comme les réseaux neuronaux ont supplanté des milliers de lignes de code dans la conduite autonome de Tesla. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on June 26, 2025

  • la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l’IA cover
    la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l’IA cover
    la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l’IA

    Partons aujourd'hui à Hollywood, où Disney lance une véritable croisade juridique pour défendre ses personnages emblématiques contre les attaques de l’intelligence artificielle. Et en première ligne de ce combat, on retrouve un grand méchant bien connu, j'ai nommé Dark Vador. Oui, vous avez bien entendu, le seigneur Sith est au centre de toutes les attentions. Et je vous explique tout ça en trois points. Un distributeur automatique de contenus piratés Et pour bien comprendre, commençons par le commencement. Disney et Universal viennent d’attaquer en justice Midjourney (https://www.zdnet.fr/midjourney-6750q.htm), une entreprise spécialisée dans la génération d’images et de vidéos par IA. En ligne de mire, l’utilisation non autorisée de dizaines de personnages sous copyright, comme Dark Vador donc, mais aussi Elsa, de La Reine des Neiges, ou encore Shrek et les Minions. Pour les studios Disney, Midjourney agit comme une sorte de distributeur automatique de contenus piratés, engrangeant des centaines de millions de dollars de revenus, et ce sans jamais demander la moindre autorisation à quiconque. Mais quand on élargit la focale, il s'avère que cette plainte n’est que la première étape d’un plan plus large. Etablir un précédent juridique pour obliger les entreprises d’IA à respecter les droits d’auteur Selon Bloomberg (https://www.bloomberg.com/news/newsletters/2025-06-22/inside-disney-s-campaign-to-protect-darth-vader-from-ai), Disney veut établir un précédent juridique pour obliger les entreprises d’IA comme Midjourney, mais aussi Open AI, le leader du secteur, à respecter les droits d’auteur et à payer des licences. Le temps presse parce que il ne s'agit plus seulement de la génération d'images. Disney surveille aussi de près l’usage des voix synthétiques de ses personnages. Et ce suite à une polémique survenue sur Fortnite. Récemment, dans ce jeu vidéo en ligne, une IA de Dark Vador parlait avec la voix imitée de l'acteur (https://www.fortnite.com/news/this-will-be-a-day-long-remembered-speak-with-darth-vader-in-fortnite?lang=fr), sans son accord. Mais surtout, la génération de vidéo commence à être proposée par les acteurs de l'IA (https://www.zdnet.fr/actualites/le-nouvel-outil-danimation-de-midjourney-transforme-les-images-en-courtes-videos-voici-comment-477804.htm). De quoi fabriquer des dessins animés et des films façon Disney, sans que Disney n'ait son mot à dire. Utiliser l'IA et se défendre de l'IA en même temps Enfin, le troisième point, c'est que au-delà de la simple protection d’actifs, c’est toute l’industrie du divertissement qui cherche un nouvel équilibre. Les studios veulent tirer parti de l’IA pour réduire les coûts, mais sans provoquer la colère des syndicats et des artistes. Résultat, ils posent les bases d’un encadrement éthique et juridique de l’IA, où licences et droits des comédiens devront être respectés. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 25, 2025

  • IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle cover
    IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle cover
    IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle

    Mais quel est le vrai prix de l'intelligence artificielle qui infuse désormais dans les progiciels et les logiciels pour les professionnels ? Microsoft a déjà commencé à répondre. L'éditeur facture 30 euros par mois pour Copilot dans Microsoft 365 (https://www.zdnet.fr/actualites/microsoft-365-copilot-disponible-en-france-30-par-mois-pour-les-pros-seulement-39962208.htm). Et voici que c'est présent à Salesforce de donner sa réponse. De quoi certainement faire grincer quelques dents chez les grandes entreprises utilisatrices. Je vous explique tout ça en trois points. Augmentation de prix à tous les étages D'abord, à partir d'août prochain, Salesforce appliquera une hausse moyenne de 6 % (https://www.salesforce.com/news/stories/pricing-update-2025/) sur les éditions Enterprise et Unlimited de ses principales solutions de cloud à destination des grandes entreprises. Oui parce que cette augmentation ne concerne pas les offres Starter, Pro et Foundations de Salesforce. Et cela montre bien que Salesforce cible surtout ses clients grands comptes. Même Slack, la messagerie d'entreprise rachetée en 2021, est concernée. Son abonnement Business Plus passera de 12,50 à 15 dollars par utilisateur et par mois. En contrepartie, et c'est la moindre des choses, des fonctions d’IA sont intégrées. Quel bénéfice concret pour les utilisateurs ? Le second point donc, c'est que Salesforce justifie cette hausse par l’intégration massive de l’intelligence artificielle dans ses services. L’éditeur lance en effet ses modules Agentforce, qui remplacent les anciens modules Einstein. Mais pour quel bénéfice concret pour les utilisateurs ? À partir de 125 dollars par utilisateur, les professionnels bénéficient d’un accès illimité aux fonctions d’IA générative et prédictive, avec des assistants préconfigurés pour chaque secteur d’activité. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, l’édition Agentforce 1, à 550 dollars par mois, regroupe de nouvelles fonctions de cloud et offre des millions de crédits de traitement de données et d’actions IA. Le début de la polémique Mais bien sûr, et c'est le troisième point, cette nouvelle politique tarifaire suscite déjà la polémique. Des utilisateurs sur les forums critiquent déjà le timing et l’efficacité des modèles d'IA. Surtout que la nuance sur la performance de l'IA en entreprise vient de Salesforce elle-même. Une étude publiée en mai par un chercheur de Salesforce indique en effet que les agents d'IA basés sur des modèles de langage réussissent une tâche simple dans seulement 58 % des cas. Et que ce taux tombe à 35 % quand plusieurs étapes sont nécessaires pour réaliser une tâche. Bref, pas de quoi rassurer ceux qui verront leur facture grimper dans les mois à venir. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on June 24, 2025

  • La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques cover
    La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques cover
    La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques

    C'est un sujet des plus brûlants dans l’univers de l’intelligence artificielle. La guerre des talents fait rage. Une étude toute fraîche sur le marché des ESN françaises souligne que les compétences en IA est désormais au même niveau de demandes que les compétences en Cloud et en DevOps. (https://www.zdnet.fr/actualites/emploi-lia-en-tete-des-competences-recherchees-par-les-esn-francaises-477417.htm) Et si les entreprises de service numérique hexagonales cravachent pour recruter les petits génies de l'IA, imaginez un peu le bras de fer démentiel qui opposent sur ce point précis deux géants du secteur, à savoir OpenAI et Meta. Je vous explique tout cela en trois points. Meta propose désormais des primes astronomiques C’est Sam Altman, le patron d’OpenAI, qui a lâché l’info. Selon lui, Meta aurait proposé à certains ingénieurs de son entreprise des primes à la signature de 100 millions de dollars. Oui, vous avez bien entendu. Ces montants sont dignes des plus grands transferts de stars du football par exemple. Et c’est sans compter les salaires annuels, qui pourraient bien sûr dépasser ces chiffres vertigineux. Pourquoi de telles sommes ? Mais alors, pourquoi de telles sommes sont proposées ? Et bien parce que nous sommes à l'ère de la ruée non pas vers l'or, mais vers l’IA. Surtout, Meta veut désormais rattraper son retard sur OpenAI. L’entreprise de Mark Zuckerberg mise gros sur la super intelligence et vient de créer une unité dédiée, confiée à Alexander Wang, fondateur de Scale AI (https://www.zdnet.fr/actualites/meta-echoue-a-racheter-une-pepite-de-lia-a-32-milliards-mais-sentoure-de-grands-noms-477649.htm). Il a d'ailleurs investi dans cette startup à hauteur de plus de 14 milliards de dollars. Autant dire que la bataille est lancée pour attirer les meilleurs cerveaux. Mais cela signifie aussi que nous sommes dans un secteur où un seul ingénieur de très haut niveau peut faire toute la différence. Des débauchages pas si fructueux pour le secteur Le troisième point, c'est que très paradoxalement les débauchages à coups de millions de dollars nuisent au bout du compte au développement de l'IA elle-même. La concurrence est telle que les talents de l’IA sont désormais chassés comme des stars hollywoodiennes. Et ce climat ralentit certains projets, comme le développement de modèles open source chez Meta, déjà confrontée à des départs de personnel. Et pendant ce temps, des acteurs comme Google, DeepSeek ou Anthropic tentent d'attirer les meilleurs dans leurs filets. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 23, 2025

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