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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet cover
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Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.   


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  • Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien cover
    Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien cover
    Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien

    Voici donc un nouveau concept qui pourrait bien redéfinir ce que signifie “développer un logiciel”. Selon Andrej Karpathy (https://www.youtube.com/watch?v=LCEmiRjPEtQ), cofondateur d’OpenAI et ex-directeur de l’IA chez Tesla, nous sommes à l’aube d’un nouveau paradigme de programmation, piloté par les modèles de langage comme ChatGPT. Et ce nouveau paradigme porte un nom, ou en tout cas Andrej Karpathy lui en a donné un, il s'agit du Software 3.0. Les LLM deviennent des systèmes d'exploitation D'abord, les LLM, ces modèles de langage géants (https://www.zdnet.fr/pratique/quest-ce-quun-llm-tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-ce-qui-se-cache-derriere-lia-generative-476377.htm), ne sont plus juste des outils. À l’image de Windows ou Linux, ils deviennent une forme de système d’exploitation. Oui parce que ces IA sont capables d'orchestrer de la mémoire, de la puissance de calcul et même des interfaces. Pour par exemple créer ou modifier une photo, ou encore du code informatique. La différence avec un OS classique, c'est qu'au lieu d’une souris ou d’un clavier, on dialogue avec elles en langage naturel. Et s'il n'y a pas encore de véritable interface graphique pour communiquer avec les IA, juste pour l'instant une espèce de ligne de commande très sophistiquée sous la forme de prompt, de nombreux chercheurs planchent déjà sur une meilleure manière de communiquer avec les IA. Mais passé ce constat, il faut faire un léger retour en arrière dans l'histoire de l'informatique pour comprendre pourquoi Andrej Karpathy parle de Software 3.0. Les trois temps du développement logiciel Cette révolution s’inscrit pour lui en effet dans une évolution en trois temps. D’abord, il y a eu le Software 1.0, fait de code classique. Puis est venu le temps du Software 2.0, dominé par les réseaux neuronaux et l'internet des objets. "À un moment donné, il y avait une tonne de code C++ dans le pilote automatique, et c'était du code de l'ère Software 1.0", explique l'ancien employé de Tesla. "Et il y avait quelques réseaux neuronaux qui faisaient de la reconnaissance d'images. Au fur et à mesure que nous améliorons le pilote automatique, le réseau neuronal s'est développé en capacité et en taille, tandis que tout le code C++ a été supprimé. Une grande partie des capacités et des fonctionnalités écrites à l'origine à l'ère du Software 1.0 ont été transférées dans du logiciel de l'ère Software 2.0". Et maintenant, annonce l'ingénieur, voici donc l'ère du Software 3.0, où l’on “programme” en rédigeant des prompts, c'est-à-dire des instructions en langage naturel. Plus besoin de tout coder, il suffit de savoir formuler. Comment le nouveau code va manger l'ancien code Enfin, le troisième point, c'est que tout cela reste très centralisé. Comme dans les années 60 avec les premiers ordinateurs partagés, l'utilisation des LLM actuels est bien trop chère pour être personnalisée. On y accède via le cloud, comme on se connecte à un gros cerveau distant. Mais la vitesse de progression est folle, et Karpathy pense que ce nouveau paradigme va littéralement “manger” les anciens, comme les réseaux neuronaux ont supplanté des milliers de lignes de code dans la conduite autonome de Tesla. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on June 26, 2025

  • la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l’IA cover
    la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l’IA cover
    la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l’IA

    Partons aujourd'hui à Hollywood, où Disney lance une véritable croisade juridique pour défendre ses personnages emblématiques contre les attaques de l’intelligence artificielle. Et en première ligne de ce combat, on retrouve un grand méchant bien connu, j'ai nommé Dark Vador. Oui, vous avez bien entendu, le seigneur Sith est au centre de toutes les attentions. Et je vous explique tout ça en trois points. Un distributeur automatique de contenus piratés Et pour bien comprendre, commençons par le commencement. Disney et Universal viennent d’attaquer en justice Midjourney (https://www.zdnet.fr/midjourney-6750q.htm), une entreprise spécialisée dans la génération d’images et de vidéos par IA. En ligne de mire, l’utilisation non autorisée de dizaines de personnages sous copyright, comme Dark Vador donc, mais aussi Elsa, de La Reine des Neiges, ou encore Shrek et les Minions. Pour les studios Disney, Midjourney agit comme une sorte de distributeur automatique de contenus piratés, engrangeant des centaines de millions de dollars de revenus, et ce sans jamais demander la moindre autorisation à quiconque. Mais quand on élargit la focale, il s'avère que cette plainte n’est que la première étape d’un plan plus large. Etablir un précédent juridique pour obliger les entreprises d’IA à respecter les droits d’auteur Selon Bloomberg (https://www.bloomberg.com/news/newsletters/2025-06-22/inside-disney-s-campaign-to-protect-darth-vader-from-ai), Disney veut établir un précédent juridique pour obliger les entreprises d’IA comme Midjourney, mais aussi Open AI, le leader du secteur, à respecter les droits d’auteur et à payer des licences. Le temps presse parce que il ne s'agit plus seulement de la génération d'images. Disney surveille aussi de près l’usage des voix synthétiques de ses personnages. Et ce suite à une polémique survenue sur Fortnite. Récemment, dans ce jeu vidéo en ligne, une IA de Dark Vador parlait avec la voix imitée de l'acteur (https://www.fortnite.com/news/this-will-be-a-day-long-remembered-speak-with-darth-vader-in-fortnite?lang=fr), sans son accord. Mais surtout, la génération de vidéo commence à être proposée par les acteurs de l'IA (https://www.zdnet.fr/actualites/le-nouvel-outil-danimation-de-midjourney-transforme-les-images-en-courtes-videos-voici-comment-477804.htm). De quoi fabriquer des dessins animés et des films façon Disney, sans que Disney n'ait son mot à dire. Utiliser l'IA et se défendre de l'IA en même temps Enfin, le troisième point, c'est que au-delà de la simple protection d’actifs, c’est toute l’industrie du divertissement qui cherche un nouvel équilibre. Les studios veulent tirer parti de l’IA pour réduire les coûts, mais sans provoquer la colère des syndicats et des artistes. Résultat, ils posent les bases d’un encadrement éthique et juridique de l’IA, où licences et droits des comédiens devront être respectés. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 25, 2025

  • IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle cover
    IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle cover
    IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle

    Mais quel est le vrai prix de l'intelligence artificielle qui infuse désormais dans les progiciels et les logiciels pour les professionnels ? Microsoft a déjà commencé à répondre. L'éditeur facture 30 euros par mois pour Copilot dans Microsoft 365 (https://www.zdnet.fr/actualites/microsoft-365-copilot-disponible-en-france-30-par-mois-pour-les-pros-seulement-39962208.htm). Et voici que c'est présent à Salesforce de donner sa réponse. De quoi certainement faire grincer quelques dents chez les grandes entreprises utilisatrices. Je vous explique tout ça en trois points. Augmentation de prix à tous les étages D'abord, à partir d'août prochain, Salesforce appliquera une hausse moyenne de 6 % (https://www.salesforce.com/news/stories/pricing-update-2025/) sur les éditions Enterprise et Unlimited de ses principales solutions de cloud à destination des grandes entreprises. Oui parce que cette augmentation ne concerne pas les offres Starter, Pro et Foundations de Salesforce. Et cela montre bien que Salesforce cible surtout ses clients grands comptes. Même Slack, la messagerie d'entreprise rachetée en 2021, est concernée. Son abonnement Business Plus passera de 12,50 à 15 dollars par utilisateur et par mois. En contrepartie, et c'est la moindre des choses, des fonctions d’IA sont intégrées. Quel bénéfice concret pour les utilisateurs ? Le second point donc, c'est que Salesforce justifie cette hausse par l’intégration massive de l’intelligence artificielle dans ses services. L’éditeur lance en effet ses modules Agentforce, qui remplacent les anciens modules Einstein. Mais pour quel bénéfice concret pour les utilisateurs ? À partir de 125 dollars par utilisateur, les professionnels bénéficient d’un accès illimité aux fonctions d’IA générative et prédictive, avec des assistants préconfigurés pour chaque secteur d’activité. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, l’édition Agentforce 1, à 550 dollars par mois, regroupe de nouvelles fonctions de cloud et offre des millions de crédits de traitement de données et d’actions IA. Le début de la polémique Mais bien sûr, et c'est le troisième point, cette nouvelle politique tarifaire suscite déjà la polémique. Des utilisateurs sur les forums critiquent déjà le timing et l’efficacité des modèles d'IA. Surtout que la nuance sur la performance de l'IA en entreprise vient de Salesforce elle-même. Une étude publiée en mai par un chercheur de Salesforce indique en effet que les agents d'IA basés sur des modèles de langage réussissent une tâche simple dans seulement 58 % des cas. Et que ce taux tombe à 35 % quand plusieurs étapes sont nécessaires pour réaliser une tâche. Bref, pas de quoi rassurer ceux qui verront leur facture grimper dans les mois à venir. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on June 24, 2025

  • La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques cover
    La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques cover
    La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques

    C'est un sujet des plus brûlants dans l’univers de l’intelligence artificielle. La guerre des talents fait rage. Une étude toute fraîche sur le marché des ESN françaises souligne que les compétences en IA est désormais au même niveau de demandes que les compétences en Cloud et en DevOps. (https://www.zdnet.fr/actualites/emploi-lia-en-tete-des-competences-recherchees-par-les-esn-francaises-477417.htm) Et si les entreprises de service numérique hexagonales cravachent pour recruter les petits génies de l'IA, imaginez un peu le bras de fer démentiel qui opposent sur ce point précis deux géants du secteur, à savoir OpenAI et Meta. Je vous explique tout cela en trois points. Meta propose désormais des primes astronomiques C’est Sam Altman, le patron d’OpenAI, qui a lâché l’info. Selon lui, Meta aurait proposé à certains ingénieurs de son entreprise des primes à la signature de 100 millions de dollars. Oui, vous avez bien entendu. Ces montants sont dignes des plus grands transferts de stars du football par exemple. Et c’est sans compter les salaires annuels, qui pourraient bien sûr dépasser ces chiffres vertigineux. Pourquoi de telles sommes ? Mais alors, pourquoi de telles sommes sont proposées ? Et bien parce que nous sommes à l'ère de la ruée non pas vers l'or, mais vers l’IA. Surtout, Meta veut désormais rattraper son retard sur OpenAI. L’entreprise de Mark Zuckerberg mise gros sur la super intelligence et vient de créer une unité dédiée, confiée à Alexander Wang, fondateur de Scale AI (https://www.zdnet.fr/actualites/meta-echoue-a-racheter-une-pepite-de-lia-a-32-milliards-mais-sentoure-de-grands-noms-477649.htm). Il a d'ailleurs investi dans cette startup à hauteur de plus de 14 milliards de dollars. Autant dire que la bataille est lancée pour attirer les meilleurs cerveaux. Mais cela signifie aussi que nous sommes dans un secteur où un seul ingénieur de très haut niveau peut faire toute la différence. Des débauchages pas si fructueux pour le secteur Le troisième point, c'est que très paradoxalement les débauchages à coups de millions de dollars nuisent au bout du compte au développement de l'IA elle-même. La concurrence est telle que les talents de l’IA sont désormais chassés comme des stars hollywoodiennes. Et ce climat ralentit certains projets, comme le développement de modèles open source chez Meta, déjà confrontée à des départs de personnel. Et pendant ce temps, des acteurs comme Google, DeepSeek ou Anthropic tentent d'attirer les meilleurs dans leurs filets. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 23, 2025

  • Pourquoi l'information bascule de la télévision vers le social cover
    Pourquoi l'information bascule de la télévision vers le social cover
    Pourquoi l'information bascule de la télévision vers le social

    Aujourd’hui, cap sur une révolution silencieuse mais décisive dans notre manière de nous informer. Pour la première fois, les réseaux sociaux dépassent la télévision comme principale source d’information aux États-Unis. C’est ce que révèle le très sérieux Digital News Report 2025 (https://reutersinstitute.politics.ox.ac.uk/digital-news-report/2025), publié cette semaine par le Reuters Institute d’Oxford. Et nul doute que ce mouvement devrait rapidement toucher la France. Et je vous explique tout ça en trois points. La prime aux réseaux sociaux Premier point marquant, les chiffres. 54 % des Américains déclarent s’être informés via les réseaux sociaux au cours de la semaine écoulée, contre 50 % pour la télévision traditionnelle. Les sites d’information en ligne suivent de près avec 48 %. La presse écrite elle est en chute libre depuis dix ans. Elle ne pèse plus que 14 %. Reste que ce basculement s’explique en partie par la méthodologie de l’étude. Oui parce que pour recueillir les données, Reuters c'est appuyé sur un questionnaire en ligne, donc un public plus jeune. Mais la tendance est claire et globale. Alors pourquoi ce changement ? Et bien il y a trois grandes raisons principales. D'abord, le paysage médiatique américain est très fragmenté et souvent partisan, sans grande chaîne nationale de référence. Ce paysage favorise donc l'atomisation au profit des réseaux sociaux. Ensuite, les grands médias traditionnels outre-Atlantique ont tardé à investir dans les formats vidéo adaptés aux plateformes sociales comme TikTok (https://www.zdnet.fr/tiktok-4000237955q.htm) ou YouTube Shorts. Et comme la nature à tout bonnement horreur du vide, ils sont laissé la place aux créateurs indépendants, qui se sont engouffrés dans la brèche. Enfin, les réseaux offrent un accès instantané, personnalisé et souvent plus divertissant à l’info que la bonne vieille télé. Et cela séduit particulièrement les jeunes générations, qui en plus n'ont pas eu le temps de prendre l'habitude de la télé. Des conséquences majeures dans la confiance dans les médias On observe une montée en puissance des “influenceurs de l’information”. Il s'agit de personnalités suivies parfois par des millions de personnes pour leur point de vue bien plus que pour leur rigueur journalistique. Le résultat, c'est que la confiance dans les sources classiques s’effrite, tandis que les inquiétudes sur la véracité des contenus explosent. En clair, plus de la moitié des sondés craignent de ne plus savoir ce qui est vrai ou faux en ligne. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on June 20, 2025

  • Trump lance un smartphone au doux parfum de scam cover
    Trump lance un smartphone au doux parfum de scam cover
    Trump lance un smartphone au doux parfum de scam

    Donald Trump est certes le président des Etats-unis, pour la seconde fois, mais il reste peut être avant tout un homme d'affaires. Et en plus de ses activités dans le domaine des cryptomonnaies (https://www.zdnet.fr/actualites/victoire-de-donald-trump-voici-les-consequences-pour-le-monde-de-la-tech-400822.htm), voici donc qu'il se lance dans le très concurrentiel marché des télécommunications et des smartphones. Car voici qu'est annoncé un nouveau service aux Etats-Unis un service de télécommunication nommé Trump Mobile, et la mise en vente prochaine d'un smartphone totalement doré, appelé T1, et vendu au prix de 500 dollars. Reste que cette annonce très bling bling soulève de sérieuses interrogations, même chez les partisans de Donald Trump. Je vous explique tout cela en trois points. Les spécifications techniques du smartphone sont tout à fait incohérentes Sur le site officiel, on trouve de sacrés perles. Par exemple il existe un écran nommé “Punch-Hole AMOLED”, qui n’existe pas. Ou encore une “long life camera” de 5 000 milliampère heure. Mais que viennent faire des milliampère heure avec une camera ? Par ailleurs, aucune mention du processeur, l’un des composants les plus importants d’un smartphone. Même la taille de l’écran varie entre 6,7 et 6,8 pouces selon les documents présentés. Quant à la RAM et au stockage, ils sont inversés. Bref, difficile de faire confiance à cette fiche produit. La promesse d'un smartphone “Made in USA” parait plus que douteuse Car oui le téléphone est annoncé comme conçu et fabriqué aux États-Unis. Sauf que les composants du smartphone ne sont pas produits à l'heure actuelle sur le sol américain. Des experts estiment qu’une fabrication nationale nécessiterait plusieurs années et des milliards de dollars d’investissement. En réalité, le T1 semble être un modèle chinois qui existe déjà. Il a simplement été rebrandé aux couleurs de Trump, avec du doré dessus. Le service mobile annoncé est bien flou Trump Mobile propose un unique forfait à moins de 50 euros, avec des données illimitées, une assistance routière ou encore des services de télémédecine. Mais personne ne sait qui est l'entreprise de télécom derrière ce service, ou encore quelles sont les politiques de remboursement. Par ailleurs, aucun remboursement n'est possible. En attendant, le lancement le lancement est prévu en août ou en septembre prochain. On ne sait pas trop. Et quand vous savez que les visuels présentés sur le site sont des rendus 3D douteux, le parfum de vaporware flotte obstinément sur ce produit. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on June 19, 2025

  • WhatsApp, très utilisée par les professionnels, amorce un tournant publicitaire stratégique majeur cover
    WhatsApp, très utilisée par les professionnels, amorce un tournant publicitaire stratégique majeur cover
    WhatsApp, très utilisée par les professionnels, amorce un tournant publicitaire stratégique majeur

    Et voici que la très populaire messagerie instantanée WhatsApp (https://www.zdnet.fr/whatsapp-4000237662q.htm), très utilisée par les professionnels, amorce un tournant stratégique majeur. L'application, propriété de Meta, va introduire ses premières véritables fonctionnalités publicitaires. C'est une décision forte pour une plateforme longtemps préservée de la pub. La publicité ne devrait pas envahir tous les messages de WhatsApp La publicité ne devrait pas envahir tous les messages de WhatsApp, du moins dans un premier temps. Ces nouveautés publicitaires seront cantonnées à l’onglet « Mises à jour », qui regroupe les « Statuts » et les « Chaînes », utilisés chaque jour par plus de 1,5 milliard de personnes. On y verra apparaître des messages sponsorisés, des propositions d'abonnements à des chaînes payantes, ainsi qu’un système de promotion dans le répertoire Discovery. À noter que les messages privés, eux, resteront inchangés. La confidentialité préservée ? Meta assure que la confidentialité restera au cœur de l’expérience, même avec l'arrivée de la publicité. Par exemple, les messages personnels restent chiffrés de bout en bout, sans accès possible pour les annonceurs, et même pour WhatsApp lui-même. De plus, aucun numéro de téléphone ne sera communiqué à des tiers. Alors, vous demandez-vous, comment va fonctionner le ciblage publicitaire ? Et bien Meta assure que ce ciblage s’appuiera uniquement sur des informations générales comme la localisation approximative ou la langue utilisée par le possesseur du smartphone. Personnellement, je ne suis pas sûr que cela rassure forcément les utilisateurs. Monétiser l’énorme base d’utilisateurs de WhatsApp Cette évolution vise bien sûr à monétiser l’énorme base d’utilisateurs de WhatsApp. Ouvrez bien vos oreille. Tous les mois, l'application est fréquentée par plus de deux milliards d’usagers actifs. Jusqu’ici, la diffusion de la publicité sur la plateforme se limitait à WhatsApp Business. Avec ce changement, Meta aligne enfin WhatsApp sur la stratégie de rentabilisation de ses autres services, comme Facebook ou Instagram. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 18, 2025

  • Les menaces gagnantes d'Elon Musk sur X cover
    Les menaces gagnantes d'Elon Musk sur X cover
    Les menaces gagnantes d'Elon Musk sur X

    Parfois les menaces portent leurs fruits. C'est en tout cas avec cette arme qu'Elon Musk semble avoir pour l'heure convaincu certains annonceurs de revenir sur le réseau social X. Une tactique musclée qui commence à porter ses fruits D'abord, voyons comment cette tactique musclée commence à porter ses fruits. Elon Musk a mis en œuvre une stratégie jusque ici inédite. Il a directement menacé d'engager des poursuites judiciaires contre les annonceurs qui ont décidé de boycotter X, anciennement Twitter. Selon le Wall Street Journal, des entreprises comme Verizon et Ralph Lauren, entre autres, ont cédé et se sont engagés à dépenser plusieurs millions de dollars en publicités pour éviter d’être poursuivis. Chez Verizon, l’engagement initial de 10 millions de dollars pourrait même grimper à 25 millions si les campagnes performent et restent à l’écart de contenus non conformes à leurs critères de marque. Mais tout le monde ne se plie pas aux injonctions de Musk. Lego et Pinterest, les résistants Lego et Pinterest par exemple ont refusé de plier et en conséquence leurs noms ont été ajoutés à une plainte déposée en février aux Etats-Unis par le réseau social. X exigeait de Pinterest de maintenir ses dépenses publicitaires pré-rachat (https://www.zdnet.fr/actualites/elon-musk-rachete-finalement-twitter-39948048.htm) pendant deux ans, sous peine de poursuites. Pinterest a jugé les performances publicitaires sur d’autres plateformes plus convaincantes et a donc choisi de ne pas céder. Cela souligne les limites d’une stratégie fondée sur la contrainte, surtout face à des annonceurs qui disposent de solutions alternatives efficaces. Un des derniers leviers Reste que la stratégie de la menace portée désormais par Elon Musk est peut être un des derniers leviers que peut activer le milliardaire. Car sur le plan financier, les revenus publicitaires de X sont passés de d'un peu plus de 4,5 milliards de dollars en 2022 à un peu plus de 2,5 milliards en 2024. D’après les cabinets d'analyse, une première hausse des revenus est enfin attendue cette année, sans toutefois retrouver les niveaux d’avant-rachat. Mais la pression légale et réglementaire s’intensifie également. Une enquête des autorités américaines cherche à démontrer de possibles ententes illicites entre annonceurs dans le cadre du boycott. Enfin, l’évolution des relations politiques de Musk, notamment avec l’administration américaine, pourrait modifier la donne. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 17, 2025

  • ChatGPT n'est vraiment pas bon aux... échecs cover
    ChatGPT n'est vraiment pas bon aux... échecs cover
    ChatGPT n'est vraiment pas bon aux... échecs

    Aujourd’hui, une défaite inattendue… et franchement cocasse : ChatGPT, le célèbre chatbot d’OpenAI, s’est fait battre aux échecs. Pas par un grand maître. Ni même par un autre modèle d’intelligence artificielle (https://www.zdnet.fr/pratique/qu-est-ce-que-l-ia-tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-l-intelligence-artificielle-39921409.htm). Non, par… une console Atari 2600 datant de 1977. C’est l’ingénieur Robert Caruso, de chez Citrix, qui a orchestré cette expérience. Il a utilisé un émulateur pour faire tourner un jeu d’échecs développé en 1979 pour la mythique console Atari. Le but ? Voir comment ChatGPT, censé incarner le futur de l’intelligence artificielle, se débrouille face à un moteur de jeu aussi basique. Et je vous explique tout ça en trois points. La partie ne s’est pas bien passée pour ChatGPT Premier point à retenir, la partie ne s’est pas bien passée pour ChatGPT. Il a confondu les pièces, prenant des tours pour des fous, manqué des opportunités stratégiques simples et perdu le fil de la partie à plusieurs reprises. Il a même accusé les graphismes Atari d’être trop abstraits, avant de faire les mêmes erreurs… en notation d’échecs classique. Cette défaite s’explique techniquement Deuxième point, cette défaite s’explique techniquement. ChatGPT est un modèle de langage. Il est conçu pour comprendre et générer du texte, pas pour analyser des positions sur un échiquier en temps réel. À l’inverse, le jeu d’Atari, aussi vieux soit-il, a été programmé exclusivement pour ça. Même avec une mémoire ridicule, 128 octets, il est plus performant que l'IA d'OpenAI dans ce contexte précis. Une leçon importante Troisième point enfin, cette expérience nous rappelle une leçon importante. Tous les outils d’IA ne se valent pas pour toutes les tâches. Ce n’est pas parce qu’un modèle peut briller dans des conversations ou expliquer des concepts complexes qu’il saura jouer aux échecs comme un pro. Il existe d’ailleurs des extensions spécialisées comme ChessGPT (https://chessgpt.ai/) ou des moteurs comme Stockfish (https://stockfishchess.org/), bien plus adaptés à ce genre de défi. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 16, 2025

  • L'IA de Meta ne lui va vraiment pas, Mark Zuckerberg prend les choses en main à sa façon cover
    L'IA de Meta ne lui va vraiment pas, Mark Zuckerberg prend les choses en main à sa façon cover
    L'IA de Meta ne lui va vraiment pas, Mark Zuckerberg prend les choses en main à sa façon

    Caramba ! Encore raté ! Il a renommé son entreprise Meta il y a quelques années, pensant le temps du metaverse venu. Mais le metaverse n'est jamais venu (https://www.zdnet.fr/actualites/meta-zuckerberg-enterre-le-metavers-en-toute-discretion-39955712.htm). Puis il a tout misé sur l'intelligence artificielle (https://www.zdnet.fr/pratique/qu-est-ce-que-l-ia-tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-l-intelligence-artificielle-39921409.htm), comme l'ensemble de ses petits copains des Gafam. Mais à ce jour, Mark Zuckerberg n'est toujours pas satisfait de la manière dont son entreprise oriente ses recherches dans ce domaine. Et il prend les choses en main personnellement pour faire de Meta un champion de l’intelligence artificielle générale (https://www.zdnet.fr/actualites/quest-ce-que-lintelligence-generale-dentreprise-quand-cette-prochaine-etape-de-lia-va-vous-toucher-411616.htm). Je vous explique tout cela en trois points. Frustré par les performances de Llama 4 D'abord, Zuckerberg est surtout frustré par les performances qu'il juge décevantes de Llama 4 (https://www.zdnet.fr/actualites/mark-zuckerberg-estime-que-les-modeles-ia-pourront-des-cette-annee-rivaliser-avec-des-ingenieurs-405464.htm), le dernier grand modèle de langage de Meta. Il a donc décidé de créer une équipe secrète qui travaille sur le concept de « superintelligence ». Son objectif est rien de moins que de développer une intelligence artificielle aussi performante que l’humain, tout au moins sur une large gamme de tâches. Pour cela, il recrute personnellement et à sa main une cinquantaine d’experts en IA. Une flopée de dollars pour le financement Reste que repose sur cette petite équipe une ambition industrielle colossale. Avec une flopée de dollars pour le financement. Meta prévoit en effet de dépenser des dizaines de milliards de dollars pour cette initiative, avec l’appui d’un partenariat massif avec Scale AI (https://www.zdnet.fr/actualites/ce-detecteur-de-mensonges-debusque-les-modeles-dia-les-plus-affabulateurs-407920.htm). Cette entreprise fournit des données pour entraîner les modèles et crée des applications personnalisées pour le secteur public et privé. Le fondateur de Scale AI, Alexandr Wang, devrait même intégrer la nouvelle équipe une fois l'accord finalisé. Un repositionnement stratégique de la part de Zuckerberg Enfin, il faut bien voir dans cette initiative un repositionnement stratégique de la part de Zuckerberg. Ce nouveau « groupe de superintelligence » pourrait en effet redéfinir la place de Meta dans la course à l’IA face à Google, OpenAI ou Anthropic. L’ambition est claire. Il s'agit de dépasser la concurrence et intégrer ces avancées dans les produits maison, du chatbot Meta aux fameuses lunettes Ray-Ban connectées. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 12, 2025

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Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.   


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  • Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien cover
    Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien cover
    Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien

    Voici donc un nouveau concept qui pourrait bien redéfinir ce que signifie “développer un logiciel”. Selon Andrej Karpathy (https://www.youtube.com/watch?v=LCEmiRjPEtQ), cofondateur d’OpenAI et ex-directeur de l’IA chez Tesla, nous sommes à l’aube d’un nouveau paradigme de programmation, piloté par les modèles de langage comme ChatGPT. Et ce nouveau paradigme porte un nom, ou en tout cas Andrej Karpathy lui en a donné un, il s'agit du Software 3.0. Les LLM deviennent des systèmes d'exploitation D'abord, les LLM, ces modèles de langage géants (https://www.zdnet.fr/pratique/quest-ce-quun-llm-tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-ce-qui-se-cache-derriere-lia-generative-476377.htm), ne sont plus juste des outils. À l’image de Windows ou Linux, ils deviennent une forme de système d’exploitation. Oui parce que ces IA sont capables d'orchestrer de la mémoire, de la puissance de calcul et même des interfaces. Pour par exemple créer ou modifier une photo, ou encore du code informatique. La différence avec un OS classique, c'est qu'au lieu d’une souris ou d’un clavier, on dialogue avec elles en langage naturel. Et s'il n'y a pas encore de véritable interface graphique pour communiquer avec les IA, juste pour l'instant une espèce de ligne de commande très sophistiquée sous la forme de prompt, de nombreux chercheurs planchent déjà sur une meilleure manière de communiquer avec les IA. Mais passé ce constat, il faut faire un léger retour en arrière dans l'histoire de l'informatique pour comprendre pourquoi Andrej Karpathy parle de Software 3.0. Les trois temps du développement logiciel Cette révolution s’inscrit pour lui en effet dans une évolution en trois temps. D’abord, il y a eu le Software 1.0, fait de code classique. Puis est venu le temps du Software 2.0, dominé par les réseaux neuronaux et l'internet des objets. "À un moment donné, il y avait une tonne de code C++ dans le pilote automatique, et c'était du code de l'ère Software 1.0", explique l'ancien employé de Tesla. "Et il y avait quelques réseaux neuronaux qui faisaient de la reconnaissance d'images. Au fur et à mesure que nous améliorons le pilote automatique, le réseau neuronal s'est développé en capacité et en taille, tandis que tout le code C++ a été supprimé. Une grande partie des capacités et des fonctionnalités écrites à l'origine à l'ère du Software 1.0 ont été transférées dans du logiciel de l'ère Software 2.0". Et maintenant, annonce l'ingénieur, voici donc l'ère du Software 3.0, où l’on “programme” en rédigeant des prompts, c'est-à-dire des instructions en langage naturel. Plus besoin de tout coder, il suffit de savoir formuler. Comment le nouveau code va manger l'ancien code Enfin, le troisième point, c'est que tout cela reste très centralisé. Comme dans les années 60 avec les premiers ordinateurs partagés, l'utilisation des LLM actuels est bien trop chère pour être personnalisée. On y accède via le cloud, comme on se connecte à un gros cerveau distant. Mais la vitesse de progression est folle, et Karpathy pense que ce nouveau paradigme va littéralement “manger” les anciens, comme les réseaux neuronaux ont supplanté des milliers de lignes de code dans la conduite autonome de Tesla. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on June 26, 2025

  • la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l’IA cover
    la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l’IA cover
    la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l’IA

    Partons aujourd'hui à Hollywood, où Disney lance une véritable croisade juridique pour défendre ses personnages emblématiques contre les attaques de l’intelligence artificielle. Et en première ligne de ce combat, on retrouve un grand méchant bien connu, j'ai nommé Dark Vador. Oui, vous avez bien entendu, le seigneur Sith est au centre de toutes les attentions. Et je vous explique tout ça en trois points. Un distributeur automatique de contenus piratés Et pour bien comprendre, commençons par le commencement. Disney et Universal viennent d’attaquer en justice Midjourney (https://www.zdnet.fr/midjourney-6750q.htm), une entreprise spécialisée dans la génération d’images et de vidéos par IA. En ligne de mire, l’utilisation non autorisée de dizaines de personnages sous copyright, comme Dark Vador donc, mais aussi Elsa, de La Reine des Neiges, ou encore Shrek et les Minions. Pour les studios Disney, Midjourney agit comme une sorte de distributeur automatique de contenus piratés, engrangeant des centaines de millions de dollars de revenus, et ce sans jamais demander la moindre autorisation à quiconque. Mais quand on élargit la focale, il s'avère que cette plainte n’est que la première étape d’un plan plus large. Etablir un précédent juridique pour obliger les entreprises d’IA à respecter les droits d’auteur Selon Bloomberg (https://www.bloomberg.com/news/newsletters/2025-06-22/inside-disney-s-campaign-to-protect-darth-vader-from-ai), Disney veut établir un précédent juridique pour obliger les entreprises d’IA comme Midjourney, mais aussi Open AI, le leader du secteur, à respecter les droits d’auteur et à payer des licences. Le temps presse parce que il ne s'agit plus seulement de la génération d'images. Disney surveille aussi de près l’usage des voix synthétiques de ses personnages. Et ce suite à une polémique survenue sur Fortnite. Récemment, dans ce jeu vidéo en ligne, une IA de Dark Vador parlait avec la voix imitée de l'acteur (https://www.fortnite.com/news/this-will-be-a-day-long-remembered-speak-with-darth-vader-in-fortnite?lang=fr), sans son accord. Mais surtout, la génération de vidéo commence à être proposée par les acteurs de l'IA (https://www.zdnet.fr/actualites/le-nouvel-outil-danimation-de-midjourney-transforme-les-images-en-courtes-videos-voici-comment-477804.htm). De quoi fabriquer des dessins animés et des films façon Disney, sans que Disney n'ait son mot à dire. Utiliser l'IA et se défendre de l'IA en même temps Enfin, le troisième point, c'est que au-delà de la simple protection d’actifs, c’est toute l’industrie du divertissement qui cherche un nouvel équilibre. Les studios veulent tirer parti de l’IA pour réduire les coûts, mais sans provoquer la colère des syndicats et des artistes. Résultat, ils posent les bases d’un encadrement éthique et juridique de l’IA, où licences et droits des comédiens devront être respectés. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 25, 2025

  • IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle cover
    IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle cover
    IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle

    Mais quel est le vrai prix de l'intelligence artificielle qui infuse désormais dans les progiciels et les logiciels pour les professionnels ? Microsoft a déjà commencé à répondre. L'éditeur facture 30 euros par mois pour Copilot dans Microsoft 365 (https://www.zdnet.fr/actualites/microsoft-365-copilot-disponible-en-france-30-par-mois-pour-les-pros-seulement-39962208.htm). Et voici que c'est présent à Salesforce de donner sa réponse. De quoi certainement faire grincer quelques dents chez les grandes entreprises utilisatrices. Je vous explique tout ça en trois points. Augmentation de prix à tous les étages D'abord, à partir d'août prochain, Salesforce appliquera une hausse moyenne de 6 % (https://www.salesforce.com/news/stories/pricing-update-2025/) sur les éditions Enterprise et Unlimited de ses principales solutions de cloud à destination des grandes entreprises. Oui parce que cette augmentation ne concerne pas les offres Starter, Pro et Foundations de Salesforce. Et cela montre bien que Salesforce cible surtout ses clients grands comptes. Même Slack, la messagerie d'entreprise rachetée en 2021, est concernée. Son abonnement Business Plus passera de 12,50 à 15 dollars par utilisateur et par mois. En contrepartie, et c'est la moindre des choses, des fonctions d’IA sont intégrées. Quel bénéfice concret pour les utilisateurs ? Le second point donc, c'est que Salesforce justifie cette hausse par l’intégration massive de l’intelligence artificielle dans ses services. L’éditeur lance en effet ses modules Agentforce, qui remplacent les anciens modules Einstein. Mais pour quel bénéfice concret pour les utilisateurs ? À partir de 125 dollars par utilisateur, les professionnels bénéficient d’un accès illimité aux fonctions d’IA générative et prédictive, avec des assistants préconfigurés pour chaque secteur d’activité. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, l’édition Agentforce 1, à 550 dollars par mois, regroupe de nouvelles fonctions de cloud et offre des millions de crédits de traitement de données et d’actions IA. Le début de la polémique Mais bien sûr, et c'est le troisième point, cette nouvelle politique tarifaire suscite déjà la polémique. Des utilisateurs sur les forums critiquent déjà le timing et l’efficacité des modèles d'IA. Surtout que la nuance sur la performance de l'IA en entreprise vient de Salesforce elle-même. Une étude publiée en mai par un chercheur de Salesforce indique en effet que les agents d'IA basés sur des modèles de langage réussissent une tâche simple dans seulement 58 % des cas. Et que ce taux tombe à 35 % quand plusieurs étapes sont nécessaires pour réaliser une tâche. Bref, pas de quoi rassurer ceux qui verront leur facture grimper dans les mois à venir. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on June 24, 2025

  • La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques cover
    La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques cover
    La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques

    C'est un sujet des plus brûlants dans l’univers de l’intelligence artificielle. La guerre des talents fait rage. Une étude toute fraîche sur le marché des ESN françaises souligne que les compétences en IA est désormais au même niveau de demandes que les compétences en Cloud et en DevOps. (https://www.zdnet.fr/actualites/emploi-lia-en-tete-des-competences-recherchees-par-les-esn-francaises-477417.htm) Et si les entreprises de service numérique hexagonales cravachent pour recruter les petits génies de l'IA, imaginez un peu le bras de fer démentiel qui opposent sur ce point précis deux géants du secteur, à savoir OpenAI et Meta. Je vous explique tout cela en trois points. Meta propose désormais des primes astronomiques C’est Sam Altman, le patron d’OpenAI, qui a lâché l’info. Selon lui, Meta aurait proposé à certains ingénieurs de son entreprise des primes à la signature de 100 millions de dollars. Oui, vous avez bien entendu. Ces montants sont dignes des plus grands transferts de stars du football par exemple. Et c’est sans compter les salaires annuels, qui pourraient bien sûr dépasser ces chiffres vertigineux. Pourquoi de telles sommes ? Mais alors, pourquoi de telles sommes sont proposées ? Et bien parce que nous sommes à l'ère de la ruée non pas vers l'or, mais vers l’IA. Surtout, Meta veut désormais rattraper son retard sur OpenAI. L’entreprise de Mark Zuckerberg mise gros sur la super intelligence et vient de créer une unité dédiée, confiée à Alexander Wang, fondateur de Scale AI (https://www.zdnet.fr/actualites/meta-echoue-a-racheter-une-pepite-de-lia-a-32-milliards-mais-sentoure-de-grands-noms-477649.htm). Il a d'ailleurs investi dans cette startup à hauteur de plus de 14 milliards de dollars. Autant dire que la bataille est lancée pour attirer les meilleurs cerveaux. Mais cela signifie aussi que nous sommes dans un secteur où un seul ingénieur de très haut niveau peut faire toute la différence. Des débauchages pas si fructueux pour le secteur Le troisième point, c'est que très paradoxalement les débauchages à coups de millions de dollars nuisent au bout du compte au développement de l'IA elle-même. La concurrence est telle que les talents de l’IA sont désormais chassés comme des stars hollywoodiennes. Et ce climat ralentit certains projets, comme le développement de modèles open source chez Meta, déjà confrontée à des départs de personnel. Et pendant ce temps, des acteurs comme Google, DeepSeek ou Anthropic tentent d'attirer les meilleurs dans leurs filets. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 23, 2025

  • Pourquoi l'information bascule de la télévision vers le social cover
    Pourquoi l'information bascule de la télévision vers le social cover
    Pourquoi l'information bascule de la télévision vers le social

    Aujourd’hui, cap sur une révolution silencieuse mais décisive dans notre manière de nous informer. Pour la première fois, les réseaux sociaux dépassent la télévision comme principale source d’information aux États-Unis. C’est ce que révèle le très sérieux Digital News Report 2025 (https://reutersinstitute.politics.ox.ac.uk/digital-news-report/2025), publié cette semaine par le Reuters Institute d’Oxford. Et nul doute que ce mouvement devrait rapidement toucher la France. Et je vous explique tout ça en trois points. La prime aux réseaux sociaux Premier point marquant, les chiffres. 54 % des Américains déclarent s’être informés via les réseaux sociaux au cours de la semaine écoulée, contre 50 % pour la télévision traditionnelle. Les sites d’information en ligne suivent de près avec 48 %. La presse écrite elle est en chute libre depuis dix ans. Elle ne pèse plus que 14 %. Reste que ce basculement s’explique en partie par la méthodologie de l’étude. Oui parce que pour recueillir les données, Reuters c'est appuyé sur un questionnaire en ligne, donc un public plus jeune. Mais la tendance est claire et globale. Alors pourquoi ce changement ? Et bien il y a trois grandes raisons principales. D'abord, le paysage médiatique américain est très fragmenté et souvent partisan, sans grande chaîne nationale de référence. Ce paysage favorise donc l'atomisation au profit des réseaux sociaux. Ensuite, les grands médias traditionnels outre-Atlantique ont tardé à investir dans les formats vidéo adaptés aux plateformes sociales comme TikTok (https://www.zdnet.fr/tiktok-4000237955q.htm) ou YouTube Shorts. Et comme la nature à tout bonnement horreur du vide, ils sont laissé la place aux créateurs indépendants, qui se sont engouffrés dans la brèche. Enfin, les réseaux offrent un accès instantané, personnalisé et souvent plus divertissant à l’info que la bonne vieille télé. Et cela séduit particulièrement les jeunes générations, qui en plus n'ont pas eu le temps de prendre l'habitude de la télé. Des conséquences majeures dans la confiance dans les médias On observe une montée en puissance des “influenceurs de l’information”. Il s'agit de personnalités suivies parfois par des millions de personnes pour leur point de vue bien plus que pour leur rigueur journalistique. Le résultat, c'est que la confiance dans les sources classiques s’effrite, tandis que les inquiétudes sur la véracité des contenus explosent. En clair, plus de la moitié des sondés craignent de ne plus savoir ce qui est vrai ou faux en ligne. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on June 20, 2025

  • Trump lance un smartphone au doux parfum de scam cover
    Trump lance un smartphone au doux parfum de scam cover
    Trump lance un smartphone au doux parfum de scam

    Donald Trump est certes le président des Etats-unis, pour la seconde fois, mais il reste peut être avant tout un homme d'affaires. Et en plus de ses activités dans le domaine des cryptomonnaies (https://www.zdnet.fr/actualites/victoire-de-donald-trump-voici-les-consequences-pour-le-monde-de-la-tech-400822.htm), voici donc qu'il se lance dans le très concurrentiel marché des télécommunications et des smartphones. Car voici qu'est annoncé un nouveau service aux Etats-Unis un service de télécommunication nommé Trump Mobile, et la mise en vente prochaine d'un smartphone totalement doré, appelé T1, et vendu au prix de 500 dollars. Reste que cette annonce très bling bling soulève de sérieuses interrogations, même chez les partisans de Donald Trump. Je vous explique tout cela en trois points. Les spécifications techniques du smartphone sont tout à fait incohérentes Sur le site officiel, on trouve de sacrés perles. Par exemple il existe un écran nommé “Punch-Hole AMOLED”, qui n’existe pas. Ou encore une “long life camera” de 5 000 milliampère heure. Mais que viennent faire des milliampère heure avec une camera ? Par ailleurs, aucune mention du processeur, l’un des composants les plus importants d’un smartphone. Même la taille de l’écran varie entre 6,7 et 6,8 pouces selon les documents présentés. Quant à la RAM et au stockage, ils sont inversés. Bref, difficile de faire confiance à cette fiche produit. La promesse d'un smartphone “Made in USA” parait plus que douteuse Car oui le téléphone est annoncé comme conçu et fabriqué aux États-Unis. Sauf que les composants du smartphone ne sont pas produits à l'heure actuelle sur le sol américain. Des experts estiment qu’une fabrication nationale nécessiterait plusieurs années et des milliards de dollars d’investissement. En réalité, le T1 semble être un modèle chinois qui existe déjà. Il a simplement été rebrandé aux couleurs de Trump, avec du doré dessus. Le service mobile annoncé est bien flou Trump Mobile propose un unique forfait à moins de 50 euros, avec des données illimitées, une assistance routière ou encore des services de télémédecine. Mais personne ne sait qui est l'entreprise de télécom derrière ce service, ou encore quelles sont les politiques de remboursement. Par ailleurs, aucun remboursement n'est possible. En attendant, le lancement le lancement est prévu en août ou en septembre prochain. On ne sait pas trop. Et quand vous savez que les visuels présentés sur le site sont des rendus 3D douteux, le parfum de vaporware flotte obstinément sur ce produit. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on June 19, 2025

  • WhatsApp, très utilisée par les professionnels, amorce un tournant publicitaire stratégique majeur cover
    WhatsApp, très utilisée par les professionnels, amorce un tournant publicitaire stratégique majeur cover
    WhatsApp, très utilisée par les professionnels, amorce un tournant publicitaire stratégique majeur

    Et voici que la très populaire messagerie instantanée WhatsApp (https://www.zdnet.fr/whatsapp-4000237662q.htm), très utilisée par les professionnels, amorce un tournant stratégique majeur. L'application, propriété de Meta, va introduire ses premières véritables fonctionnalités publicitaires. C'est une décision forte pour une plateforme longtemps préservée de la pub. La publicité ne devrait pas envahir tous les messages de WhatsApp La publicité ne devrait pas envahir tous les messages de WhatsApp, du moins dans un premier temps. Ces nouveautés publicitaires seront cantonnées à l’onglet « Mises à jour », qui regroupe les « Statuts » et les « Chaînes », utilisés chaque jour par plus de 1,5 milliard de personnes. On y verra apparaître des messages sponsorisés, des propositions d'abonnements à des chaînes payantes, ainsi qu’un système de promotion dans le répertoire Discovery. À noter que les messages privés, eux, resteront inchangés. La confidentialité préservée ? Meta assure que la confidentialité restera au cœur de l’expérience, même avec l'arrivée de la publicité. Par exemple, les messages personnels restent chiffrés de bout en bout, sans accès possible pour les annonceurs, et même pour WhatsApp lui-même. De plus, aucun numéro de téléphone ne sera communiqué à des tiers. Alors, vous demandez-vous, comment va fonctionner le ciblage publicitaire ? Et bien Meta assure que ce ciblage s’appuiera uniquement sur des informations générales comme la localisation approximative ou la langue utilisée par le possesseur du smartphone. Personnellement, je ne suis pas sûr que cela rassure forcément les utilisateurs. Monétiser l’énorme base d’utilisateurs de WhatsApp Cette évolution vise bien sûr à monétiser l’énorme base d’utilisateurs de WhatsApp. Ouvrez bien vos oreille. Tous les mois, l'application est fréquentée par plus de deux milliards d’usagers actifs. Jusqu’ici, la diffusion de la publicité sur la plateforme se limitait à WhatsApp Business. Avec ce changement, Meta aligne enfin WhatsApp sur la stratégie de rentabilisation de ses autres services, comme Facebook ou Instagram. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 18, 2025

  • Les menaces gagnantes d'Elon Musk sur X cover
    Les menaces gagnantes d'Elon Musk sur X cover
    Les menaces gagnantes d'Elon Musk sur X

    Parfois les menaces portent leurs fruits. C'est en tout cas avec cette arme qu'Elon Musk semble avoir pour l'heure convaincu certains annonceurs de revenir sur le réseau social X. Une tactique musclée qui commence à porter ses fruits D'abord, voyons comment cette tactique musclée commence à porter ses fruits. Elon Musk a mis en œuvre une stratégie jusque ici inédite. Il a directement menacé d'engager des poursuites judiciaires contre les annonceurs qui ont décidé de boycotter X, anciennement Twitter. Selon le Wall Street Journal, des entreprises comme Verizon et Ralph Lauren, entre autres, ont cédé et se sont engagés à dépenser plusieurs millions de dollars en publicités pour éviter d’être poursuivis. Chez Verizon, l’engagement initial de 10 millions de dollars pourrait même grimper à 25 millions si les campagnes performent et restent à l’écart de contenus non conformes à leurs critères de marque. Mais tout le monde ne se plie pas aux injonctions de Musk. Lego et Pinterest, les résistants Lego et Pinterest par exemple ont refusé de plier et en conséquence leurs noms ont été ajoutés à une plainte déposée en février aux Etats-Unis par le réseau social. X exigeait de Pinterest de maintenir ses dépenses publicitaires pré-rachat (https://www.zdnet.fr/actualites/elon-musk-rachete-finalement-twitter-39948048.htm) pendant deux ans, sous peine de poursuites. Pinterest a jugé les performances publicitaires sur d’autres plateformes plus convaincantes et a donc choisi de ne pas céder. Cela souligne les limites d’une stratégie fondée sur la contrainte, surtout face à des annonceurs qui disposent de solutions alternatives efficaces. Un des derniers leviers Reste que la stratégie de la menace portée désormais par Elon Musk est peut être un des derniers leviers que peut activer le milliardaire. Car sur le plan financier, les revenus publicitaires de X sont passés de d'un peu plus de 4,5 milliards de dollars en 2022 à un peu plus de 2,5 milliards en 2024. D’après les cabinets d'analyse, une première hausse des revenus est enfin attendue cette année, sans toutefois retrouver les niveaux d’avant-rachat. Mais la pression légale et réglementaire s’intensifie également. Une enquête des autorités américaines cherche à démontrer de possibles ententes illicites entre annonceurs dans le cadre du boycott. Enfin, l’évolution des relations politiques de Musk, notamment avec l’administration américaine, pourrait modifier la donne. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 17, 2025

  • ChatGPT n'est vraiment pas bon aux... échecs cover
    ChatGPT n'est vraiment pas bon aux... échecs cover
    ChatGPT n'est vraiment pas bon aux... échecs

    Aujourd’hui, une défaite inattendue… et franchement cocasse : ChatGPT, le célèbre chatbot d’OpenAI, s’est fait battre aux échecs. Pas par un grand maître. Ni même par un autre modèle d’intelligence artificielle (https://www.zdnet.fr/pratique/qu-est-ce-que-l-ia-tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-l-intelligence-artificielle-39921409.htm). Non, par… une console Atari 2600 datant de 1977. C’est l’ingénieur Robert Caruso, de chez Citrix, qui a orchestré cette expérience. Il a utilisé un émulateur pour faire tourner un jeu d’échecs développé en 1979 pour la mythique console Atari. Le but ? Voir comment ChatGPT, censé incarner le futur de l’intelligence artificielle, se débrouille face à un moteur de jeu aussi basique. Et je vous explique tout ça en trois points. La partie ne s’est pas bien passée pour ChatGPT Premier point à retenir, la partie ne s’est pas bien passée pour ChatGPT. Il a confondu les pièces, prenant des tours pour des fous, manqué des opportunités stratégiques simples et perdu le fil de la partie à plusieurs reprises. Il a même accusé les graphismes Atari d’être trop abstraits, avant de faire les mêmes erreurs… en notation d’échecs classique. Cette défaite s’explique techniquement Deuxième point, cette défaite s’explique techniquement. ChatGPT est un modèle de langage. Il est conçu pour comprendre et générer du texte, pas pour analyser des positions sur un échiquier en temps réel. À l’inverse, le jeu d’Atari, aussi vieux soit-il, a été programmé exclusivement pour ça. Même avec une mémoire ridicule, 128 octets, il est plus performant que l'IA d'OpenAI dans ce contexte précis. Une leçon importante Troisième point enfin, cette expérience nous rappelle une leçon importante. Tous les outils d’IA ne se valent pas pour toutes les tâches. Ce n’est pas parce qu’un modèle peut briller dans des conversations ou expliquer des concepts complexes qu’il saura jouer aux échecs comme un pro. Il existe d’ailleurs des extensions spécialisées comme ChessGPT (https://chessgpt.ai/) ou des moteurs comme Stockfish (https://stockfishchess.org/), bien plus adaptés à ce genre de défi. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 16, 2025

  • L'IA de Meta ne lui va vraiment pas, Mark Zuckerberg prend les choses en main à sa façon cover
    L'IA de Meta ne lui va vraiment pas, Mark Zuckerberg prend les choses en main à sa façon cover
    L'IA de Meta ne lui va vraiment pas, Mark Zuckerberg prend les choses en main à sa façon

    Caramba ! Encore raté ! Il a renommé son entreprise Meta il y a quelques années, pensant le temps du metaverse venu. Mais le metaverse n'est jamais venu (https://www.zdnet.fr/actualites/meta-zuckerberg-enterre-le-metavers-en-toute-discretion-39955712.htm). Puis il a tout misé sur l'intelligence artificielle (https://www.zdnet.fr/pratique/qu-est-ce-que-l-ia-tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-l-intelligence-artificielle-39921409.htm), comme l'ensemble de ses petits copains des Gafam. Mais à ce jour, Mark Zuckerberg n'est toujours pas satisfait de la manière dont son entreprise oriente ses recherches dans ce domaine. Et il prend les choses en main personnellement pour faire de Meta un champion de l’intelligence artificielle générale (https://www.zdnet.fr/actualites/quest-ce-que-lintelligence-generale-dentreprise-quand-cette-prochaine-etape-de-lia-va-vous-toucher-411616.htm). Je vous explique tout cela en trois points. Frustré par les performances de Llama 4 D'abord, Zuckerberg est surtout frustré par les performances qu'il juge décevantes de Llama 4 (https://www.zdnet.fr/actualites/mark-zuckerberg-estime-que-les-modeles-ia-pourront-des-cette-annee-rivaliser-avec-des-ingenieurs-405464.htm), le dernier grand modèle de langage de Meta. Il a donc décidé de créer une équipe secrète qui travaille sur le concept de « superintelligence ». Son objectif est rien de moins que de développer une intelligence artificielle aussi performante que l’humain, tout au moins sur une large gamme de tâches. Pour cela, il recrute personnellement et à sa main une cinquantaine d’experts en IA. Une flopée de dollars pour le financement Reste que repose sur cette petite équipe une ambition industrielle colossale. Avec une flopée de dollars pour le financement. Meta prévoit en effet de dépenser des dizaines de milliards de dollars pour cette initiative, avec l’appui d’un partenariat massif avec Scale AI (https://www.zdnet.fr/actualites/ce-detecteur-de-mensonges-debusque-les-modeles-dia-les-plus-affabulateurs-407920.htm). Cette entreprise fournit des données pour entraîner les modèles et crée des applications personnalisées pour le secteur public et privé. Le fondateur de Scale AI, Alexandr Wang, devrait même intégrer la nouvelle équipe une fois l'accord finalisé. Un repositionnement stratégique de la part de Zuckerberg Enfin, il faut bien voir dans cette initiative un repositionnement stratégique de la part de Zuckerberg. Ce nouveau « groupe de superintelligence » pourrait en effet redéfinir la place de Meta dans la course à l’IA face à Google, OpenAI ou Anthropic. L’ambition est claire. Il s'agit de dépasser la concurrence et intégrer ces avancées dans les produits maison, du chatbot Meta aux fameuses lunettes Ray-Ban connectées. Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous ! (https://smartlink.ausha.co/zd-tech-tout-comprendre) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on June 12, 2025

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