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Rencontre avec Andréa Nikolic - Yoginutri cover
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ZEN & INDEPENDANTE

Rencontre avec Andréa Nikolic - Yoginutri

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27min |15/10/2024
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Rencontre avec Andréa Nikolic - Yoginutri

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Description

Pour cet épisode, je partage le micro avec Andréa Nikolic, professeure de yoga, formée en nutrition, passionnée de sonothérapie et de chants de mantras.

Elle nous parle avec tout son coeur de son activité, de ses difficultés et de ses réussites.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Zen et indépendante, je m'appelle Claire, je suis thérapeute en santé naturelle et conseillère en lithothérapie. Tous les 15 jours, seule ou avec des invités, j'ai à cœur de te partager mon expérience d'indépendante complémentaire pour t'aider à le devenir toi aussi. C'est parti pour l'épisode du jour, je te souhaite une bonne écoute. Bonjour Andrea, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour Claire, ça va bien.

  • Speaker #0

    Alors, Andrea, est-ce que tu peux, pour que tout le monde puisse te connaître, te présenter et présenter ton activité ?

  • Speaker #1

    Donc, je m'appelle Andrea, ça s'est déjà fait. Je suis quelqu'un de plutôt dynamique, de spontané, d'authentique, je dirais. Je suis arrivée sur cette petite planète pour, à mon avis, faire un travail qui m'a fallu du temps à découvrir. Et je suis actuellement professeure de yoga. C'est mon activité, on va dire, principale dans mon activité d'indépendant. Je donne des cours hebdomadaires de yoga, je donne des ateliers, des chants de mantra, des ateliers de méditation. Et voilà, donc ça occupe une partie de mon temps.

  • Speaker #0

    Pour quelles raisons tu es devenue indépendante ?

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, je pense que je m'ennuyais dans... dans la voie que j'avais choisie et que j'avais besoin de vibrations, de peps. Il faut savoir que c'est mon papa qui a choisi un petit peu mon orientation scolaire parce que je n'avais vraiment aucune idée vers quoi me tourner. Et donc pendant un long moment, j'ai fait des études qui ne me correspondaient peut-être pas tout à fait. Je suis rentrée dans des métiers qui étaient autour de la communication. Et de société en société, à chaque fois, j'avais les mêmes problématiques. Je n'arrivais pas à m'investir à 100%. Et donc, à un moment, j'étais vraiment en désaccord. Et puis, le burn-out s'est invité, comme souvent dans ces transitions, j'ai envie de dire. Et puis, je me suis réfléchie. Je me suis posée en disant, voilà, quel est le cadeau que cette coupe... pur m'offre. Et je me suis posé la question parce que, voilà, quand on est loin dans son burn-out, à un moment, on ne sait même plus ce qui nous fait plaisir. Et ce qu'on aime, ce qui nous fait vibrer. Donc, j'ai fait un petit travail quand même sur ce côté-là. Et je me suis lancée dans des études en nutrithérapie, comme nutrithérapeute, parce que l'alimentation, le bien manger, le bien-être dans l'assiette, le... était important pour moi et il est toujours. Pour moi, c'est une des bases d'une bonne santé et qu'on peut faire énormément au travers de l'assiette. Donc, je me suis lancée dans des études qui étaient assez compliquées puisque, voilà, moi, j'avais fait des études de communication et je me suis lancée dans des études plutôt scientifiques. Mais voilà, j'ai beaucoup appris. Et après ma première année, ce sont des études qui ont duré deux ans. Après ma première année... Je me suis dit qu'en fait, l'assiette, c'est une chose, mais le corps, c'en est une autre. Et quand on a vécu le burn-out, on sait qu'à un moment, on est dissocié entre la tête et le corps. Et toi, tu fais des massages. Et donc, c'est vraiment se réapproprier son corps. Quand j'étais plus jeune, j'étais gymnaste. Donc, pas que je soigne super yogi maintenant, spécialement. Mais il y a eu un rapport au corps qui était là déjà depuis un petit temps. Et je me suis dit pourquoi pas en fait, pourquoi pas se lancer dans le yoga. Alors au départ, je ne me suis pas dit que j'allais devenir professeure. Je me suis plutôt dit je vais me lancer dans des études comme développement personnel pour apprendre parce que la philosophie du yoga est vraiment hyper riche. C'est quand même une philosophie ancestrale qui est à la base d'énormément de nouvelles tendances qui émergent actuellement. Et donc voilà, ça c'était des études qui ont duré quatre ans. ça a été assez costaud ça a été réellement transformateur et en fait au bout de ma deuxième année j'ai commencé à enseigner avant d'avoir mon diplôme j'étais terrorisée c'est une amie qui m'a mis sur le fait puisqu'elle ouvrait son centre le centre Homéostasia et elle m'a dit je voudrais que tu sois la professeure de yoga ciao avec elle-même à cette époque-là. Et je me suis dit, comment faire ? Parce que c'est une chose d'apprendre pour soi et c'en est une autre de transmettre. Donc du coup, je me suis lancée parce que j'ai été forcée et je ne la remercierai jamais assez de m'avoir vraiment poussée à le faire. Parce que depuis 2019 maintenant, j'enseigne le yoga de manière hebdomadaire. et je trouve ça très riche d'enseignement aussi pour moi en fait oui,

  • Speaker #0

    après j'ai aussi, je donne des cours aussi, tu le sais bien, de massage et autres, et c'est vrai que quand tu es face à tes élèves les premières minutes sont toujours délicates exactement même après quelques années c'est toujours la première rencontre, c'est toujours délicat il y a toujours une petite

  • Speaker #1

    moi j'ai toujours un petit stress est-ce que je vais réussir à bien parler, est-ce que ça va être fluide, est-ce qu'ils vont aimer j'ai mille et une questions alors du coup je me dis tant que ça reste c'est pas mal parce qu'on n'est pas dans l'ego oui c'est ça ça nous met de manière un peu plus humble et puis j'ai encore beaucoup de choses à apprendre après pour avoir

  • Speaker #0

    Pour avoir participé au chant de mantra avec toi, ça ne se ressent pas du tout.

  • Speaker #1

    Et pourtant. Mais j'essaie de préparer un maximum quand même. Parce qu'au départ, en fait, c'est marrant. En fait, au départ, je suis quelqu'un de très timide. Et je me suis lancée quelque part dans un métier où on est devant la scène, quelque part. où on anime des groupes, etc. Donc, ce n'était pas non plus... Ce n'était pas téléphoné directement. Je ne me suis pas dit ça. Et en fait, j'aime bien. Après que ce petit moment de stress soit passé, il y a autre chose qui émerge. Et chaque fois, j'en ressors vraiment nourrie. Au début, je pense que j'avais plus de stress que de satisfaction. parce que ça me demandait énormément de temps de préparation. Je me souviens, mon tout, tout, tout, tout premier cours, ça m'avait mis sept heures à préparer pour une heure et demie de cours quand même. Voilà. Et alors, j'écrivais tout et je voulais dire tous les bienfaits de chaque posture. Et en fait, petit à petit, je me suis rendue compte que les personnes, elles ne sont pas là pour essayer de comprendre. On prend tout dans le mental. Elles sont juste là pour se laisser guider et faire et être en confiance et se faire du bien. Donc voilà. Ça a été assez rigolo.

  • Speaker #0

    Quelles sont tes astuces pour rester zen ?

  • Speaker #1

    Faire du yoga, évidemment. La méditation. Je pratique quand même tous les jours. Donc ça m'aide. Pour moi, je pense que la chose la plus importante pour rester zen, c'est l'organisation. C'est vraiment structurer son travail pour ne pas être trop dans la minute, même si on a une tendance à. C'est vraiment regrouper certaines tâches, les unes avec les autres, celles qui vont bien ensemble. C'est se mettre aussi des jours un peu type. Parce que dans une activité d'indépendant, il y a aussi toutes les choses satellites, on va dire, qui n'ont rien à voir, c'est-à-dire s'occuper de la communication, s'occuper de sa comptabilité. Il y a toujours des tâches qu'on aime un peu moins et qui sont plus répermatives, mais qui font partie du job. Et donc, c'est essayer de se dire, à tel jour, à tel moment, je me mets un espace pour faire cette tâche-là. Moi, je fais pas mal de listes. J'aime bien barrer. fait voilà j'ai l'impression d'avoir une satisfaction quand j'avance sur mes to do list et puis ce que j'ai remarqué aussi c'est que à l'heure actuelle on est toujours très très très très aller comment dirais-je déconcentré par tout ce qui vient à l'aimer le téléphone comme pour moi mon plus grand ennemi c'est le téléphone parce que quand je suis en train de préparer quelque chose Je peux facilement être distraite par un message d'un élève, d'une élève ou de quelqu'un, peu importe. Et donc, du coup, je me mets des moments où je mets mon téléphone sous silence, je le mets dans une autre pièce, ce qui est possible très loin, et je me mets à fond. Et là, je vois que je gagne énormément de temps. Et alors, j'essaye aussi de garder du temps pour moi. Donc oui, je parlais du yoga ou de la méditation, mais vraiment d'autres choses. Ça peut être un déjeuner avec une amie, quelque chose qui me fait du bien pour essayer de garder cette distance. Parce que quand on travaille énormément pour le bien-être des autres personnes, si nous on n'est pas bien, c'est compliqué de véhiculer quelque chose de positif et d'agréable.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Moi, ce que j'aime bien, tu vois, c'est sur mon téléphone, j'ai la petite touche Ne pas déranger tu vois. Et donc, c'est vrai, j'ai tendance à l'activer aussi pour ne pas être, comme tu dis, satellité par des messages de droite, de gauche, parce que j'ai tendance aussi à vite décrocher.

  • Speaker #1

    Et une fois qu'on décroche, le temps que le cerveau a besoin pour se replonger dans la tâche, au même niveau de concentration, ça prend chaque fois 10-15 minutes.

  • Speaker #0

    Oui, statistiquement, c'est 20 minutes, en fait.

  • Speaker #1

    Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Ils le disent, il y a des études qui ont été faites par rapport à ça. Ils disent, à partir du moment où tu as décroché, il te faut au moins 20 minutes pour vraiment te remettre dans ton travail et recommencer ta tâche.

  • Speaker #1

    Donc voilà, ce sont mes petites astuces pour rester zen.

  • Speaker #0

    D'après toi, tu es indépendante complète. Quels sont les avantages, les inconvénients d'être indépendante ? à ton niveau, à toi, d'après toi ?

  • Speaker #1

    Alors, les avantages pour moi, essentiellement dans l'activité aussi que nous faisons maintenant, autour du bien-être j'ai envie de dire, c'est que je trouve que depuis le Covid, il y a quand même une ouverture d'esprit de la part des gens de vouloir se faire du bien, c'est-à-dire qu'ils sont peut-être un peu moins concentrés de s'offrir le dernier jeans ou la dernière paire de chaussures à la mode et qui vont peut-être mettre ce budget-là dans un massage, dans un cours, dans quelque chose qui leur fait du bien. Donc ça, je trouve que c'est quand même plus agréable, parce qu'on ne doit pas enfoncer des portes pour expliquer ce qu'on fait. En général, les gens sont de plus en plus… Moi, ce que j'aime aussi personnellement, c'est ce côté liberté. parce que chez moi, ma valeur liberté est très haute. Et donc, c'est ce que, évidemment, je ne retrouvais pas dans le monde de l'entreprise, bien que j'ai toujours réussi à avoir de l'indépendance dans mon métier. Mais ici, il y a cette totale liberté qui peut parfois faire peur pour certains. Évidemment, quand on est trop libre, on est peut-être déstructuré. Mais voilà, moi, j'ai une nature. plutôt structuré et pour moi c'est vraiment un réel avantage de pouvoir gérer son temps un peu moins conventionnel qu'un 9-5 on va dire, et de trouver des petits moments ici et là pour faire son travail. Un avantage aussi dans ce métier-là, mais c'est certainement dans d'autres métiers de service en entreprise aussi, mais en tout cas moi dans ce que je faisais ça n'était pas spécialement tant visible que ça, c'est qu'on fait du bien aux autres. et ça se voit assez rapidement. Et ça, c'est quand même un moteur incommensurable, il y a un côté reconnaissance pas direct, quoi, vraiment. Donc ça, c'est vraiment hyper satisfaisant. Dans les inconvénients, je dirais aussi un pendant du Covid, c'est qu'il y a eu énormément de concurrence. Beaucoup de gens se sont formés. Et alors, il y a de tous types de formations, parce qu'il y a des formations en ligne, des formations en yoga. On peut se former, on peut partir en Inde, à Bali, trois semaines et revenir et on est prof de yoga. Voilà, moi, j'ai quand même une formation de 500 heures sur quatre ans et j'ai fait encore d'autres formations de yoga en parallèle en plus. Donc, j'ai quand même déjà un sacré nombre d'heures de formation. Après, voilà, ça ne veut rien dire parce qu'il y a aussi un côté... motivation de la personne et si la personne est vraiment attentive et dédiée au yoga depuis longtemps, elle a peut-être eu besoin d'un papier juste pour se dire que. Mais c'est vrai que la concurrence est là. Maintenant, il y a de la place pour tout le monde aussi. Donc c'est OK. Je pense qu'en tout cas, en tant que prof de yoga, on a souvent les élèves qui nous ressemblent. Et donc, comme il n'y a pas deux profs de yoga identiques, il y a de l'espace quand même pour chacun. Alors, même si c'est devenu de plus en plus connu, il y a quand même tout ce travail de communication à faire. Et ce n'est pas facile, je trouve, dans les métiers du bien-être, en tout cas moi, mais peut-être plus par rapport à cette philosophie du yoga, qui est quand même quelque chose qui est transmis depuis des générations et des générations. de toujours aller chercher des gens, de parler argent quelque part, parce qu'on invite des gens à venir payer des séances, etc. Voilà, mais c'est moi. Moi, j'ai une notion avec l'argent qui est peut-être encore à travailler. Mais si je pouvais faire plaisir et donner yoga gratuit pour tout le monde et que tout le monde soit heureux, je le ferais. Maintenant, ça ne paye pas les factures. Donc, on n'est pas dans un monde de bison-ours. Par contre, ce que je vois maintenant à force d'années d'enseignement, c'est qu'en fait, le bouche-à-oreille, c'est ce qu'il y a de plus merveilleux. Et c'est ce qui, je pense, diffère vraiment d'un prof à l'autre. Si les gens sont contents et invitent d'autres personnes, c'est qu'il n'y a rien de mieux, en fait. et j'ai beaucoup d'élèves fidèles. Donc, c'est vraiment... On parlait de reconnaissance tout à l'heure. C'est la même chose. Il y a un côté très satisfaisant à ça aussi.

  • Speaker #0

    Oui, et puis, moi, j'ai fait du yoga pendant quelques années avec une prof. Mais après, de changer de prof, j'ai beaucoup de mal, tu vois. J'ai eu certaines habitudes avec la prof que j'avais. Et on a testé. J'ai testé d'autres cours de yoga. C'était le même yoga parce qu'il y a plein de sortes de yoga. C'était la même chose, c'était du hatha. Mais j'ai vraiment beaucoup de mal à changer de prof parce que chacune a ses habitudes, chacune explique les choses différemment. C'est vrai qu'une fois que le feeling est passé, tu n'as pas envie de changer, en fait, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et c'est ce que je remarque, c'est ce que les gens me disent. Moi, j'ai quand même des gens qui me suivent. J'ai quand même des élèves qui font la route. pendant 40 minutes pour venir améliorer. Donc là, je me dis, waouh, c'est que vraiment, il y a quelque chose qui se passe. Et c'est vrai, c'est vrai, sont premiers profs de yoga en général, il y a un lien qui se crée. Voilà, mais après, ça prend le temps peut-être de retrouver un autre prof et c'est chouette aussi de changer, peut-être. Mais c'est vrai que chaque... prof à sa manière, son vocabulaire. À un moment, c'est vrai que c'est gai pour entrer en totale déconnexion, de se laisser guider. On sait que quand la prof, elle dit ça, on fait ça. Je vois les nouveaux élèves qui viennent souvent, ils sont avec des yeux grands ouverts, ils regardent, mais quand elle dit ça, il faut faire quoi ? Ils regardent les autres. Forcément, c'est compliqué d'être juste dans son corps et en pleine présence quand on revient avec le temps.

  • Speaker #0

    Après, ça devient tout seul. Oui, c'est ça. Enfin, moi, je sais que sans mes lunettes, je ne vois rien du tout. Mais en début de séance, les lunettes, je les enlevais, je les mettais de côté. Tu les fais vider. Et je faisais ma séance juste avec sa voix, en fait, tu vois. C'est ça. Alors, au début, effectivement, je faisais comme tu dis, je regardais les autres, je me disais comment il faut faire. En plus, j'ai beaucoup de mal avec la gauche et la droite. Donc, t'imagines bien le bazar. Et c'est vrai que... À un certain moment, je me suis dit non, c'est bon, maintenant je connais, je sais, quand elle parle de ça, je sais ce que c'est. Et donc, j'ai enlevé les lunettes, je me laissais vraiment me guider et c'est une totale déconnexion.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça n'a rien à voir comme sensation. Du coup, tu es vraiment dans ce que tu fais en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Dans ta respiration et voilà, ça change beaucoup. Donc voilà, encore un autre inconvénient, c'est qu'il faut être hyper structuré, je trouve, et multi casquette. Et on n'est pas toujours doué dans tout. Et donc, c'est vrai. Et quand on démarre, on n'a pas toujours les moyens de déléguer. Donc, je pense que le plus vite, on peut faire un petit peu de sous pour pouvoir payer d'autres personnes qui sont bien meilleures que nous à faire peut-être, par exemple, la communication, etc. Ou d'autres choses. Eh bien, c'est peut-être pas mal parce que je trouve que l'activité d'indépendante, tout de suite, tu as plein de choses qui viennent en plus se greffer. Et ça peut être lourd parfois. Et moi, personnellement, je me sens des fois un peu seule dans mon activité. Autant je suis super entourée avec mes élèves et ce n'est pas par rapport à ça. C'est plus avoir des pairs, pouvoir parler des difficultés. résultés, peu importe que ce soit des fois un manque d'inspiration ou bien comment gérer certains abonnements ou le prix d'une séance, enfin voilà, peu importe. Alors, j'ai quelques personnes autour de moi. J'ai des personnes qui sont plutôt profs de pilates ou de sport. Donc, ce n'est pas tout à fait la même chose. Et j'ai plus facile de parler honnêtement avec des personnes qui font un peu la même chose que moi, mais qui sont très loin de moi. Parce que sinon, j'ai l'impression que c'est… Voilà, on rentre dans ce truc de concurrence de nouveau, que c'est compliqué. Mais voilà, c'est vrai que… De temps en temps, je vois quelques personnes qui font un peu les mêmes types de choses que moi. J'ai des échanges et je trouve ça très nourrissant parce que c'est vrai que parfois, je me sens un peu seule.

  • Speaker #0

    C'est le problème de quand tu es indépendante complète. Tu travailles chez toi, quand tu prépares tes cours, je suppose, tu ne vas pas dans un open space, des bureaux partagés ou quoi. C'est vrai que tu es toute seule. Tu arrives avec ton... mais c'est tes élèves,

  • Speaker #1

    c'est pas pareil je trouve et mes deux chats ne sont pas d'une grande compagnie pour m'amener le côté social oui

  • Speaker #0

    effectivement et puis c'est vrai,

  • Speaker #1

    quand je commence à chanter des mantras, il vaut mieux que je sois seule parce que sinon j'ai mes adolescents qui me regardent qui me disent, maman mais t'es folle tu chantes des trucs dans des drôles de langues ouais ça après voilà on chante bien des trucs en anglais ou donc voilà je pense que le oui non mais les mantras je sais pas c'est à l'adolescence c'est un peu compliqué voilà donc public

  • Speaker #0

    des chats c'est mieux à eux ils aiment beaucoup

  • Speaker #1

    Les mantras et tout ce qui est sonore, parce que je fais aussi des voyages sonores lors d'ateliers. Je fais des massages sonores. Donc, je travaille avec des bols tibétains de cristal, etc. J'ai un tambour, j'ai plein d'autres instruments. Et ça, ils aiment beaucoup les chats. Donc, comme ce sont des êtres spirituellement élevés, je me dis que ça passe.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil aux personnes qui hésitent à se lancer ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais qu'il ne faut pas se lancer comme ça, du tout au tout, de lâcher son activité et y aller, sauf si il y a énormément de potentiel. Mais je pense que l'activité d'indépendance complémentaire est pas mal. Et l'investissement de départ pour avoir un numéro de TVA n'est pas non plus énormissime. Et tâter, en fait, tâter. Si on a quelque chose qui nous fait vibrer, j'ai envie de dire, et qu'on a envie d'offrir au monde, il ne faut pas hésiter parce que les choses viendront petit à petit. Et il y a beaucoup de plaisir aussi. Je parlais de choses un peu moins agréables comme la comptabilité. En tout cas pour moi, il y en a qui aiment faire la comptabilité, évidemment. Bon, il y en a. On ne sait jamais. Mais voilà, j'ai envie de dire, peut-être pas quitter du jour au lendemain son emploi, mais s'octroyer ou au-delà de ses heures, ou prendre un 4-5ème et tâter le terrain, on va dire. Et après, ça va dépendre de la personnalité de chacun. Il y en a qui sont plus fonceurs, qui ont moins de peur, moins de croyances limitantes et qui vont se déployer plus vite. Et il y en a qui prendront peut-être un peu plus de temps. j'ai envie de dire, chacun son rythme.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est certain, oui, tout à fait. Il y a des personnes qui vont mettre plus de temps à démarrer, à se faire leur petite clientèle, et d'autres qui auront déjà en quelques mois leur petite clientèle régulière.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Ça, ça dépend de la personnalité aussi.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Qu'est-ce que tu... Enfin, je ne sais pas, si tu veux ajouter quelque chose, nous dire, par exemple, où on peut te joindre, où on peut venir assister à tes cours.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je donne cours à Thieu, donc c'est très dureux, près de la Louvière. Et je donne cours pour le moment au centre sportif des ascenseurs, les lundis, mardis et mercredis. Je donne deux types de yoga. Je donne du Hatha Yoga, dont tu as parlé tout à l'heure. Donc il y a un yoga plus postural, plus classique on va dire, qui travaille tout ce qui est étirement, assouplissement, renforcement musculaire, et on travaille pas mal des postures différentes. Et puis mon autre yoga coup de cœur, c'est le Kundalini Yoga, qui est un yoga plus au niveau de l'énergie, de la conscience, qui est un yoga plus dynamique j'ai envie de dire, mais les deux sont très accessibles à tout le monde. Et voilà, et donc j'organise également des chants de mantra une fois par mois, des cercles. Et ça, c'est à Oudin, donc la Louvière, toujours. Je suis restée plus ou moins dans ma région pour le moment. J'étais un peu plus loin, je suis revenue et on verra un petit peu vers où je vais. J'ai des envies de développement qui vont, j'espère, arriver bientôt. Une fois par mois aussi, j'organise des ateliers un peu plus longs autour du yoga, mais pas que, parce que déjà on fait les deux types de yoga que je propose, mais on fait aussi des méditations, des chants de mantras, et il y a souvent des petits exercices de développement personnel en fonction de la saison. Moi j'aime beaucoup travailler en fonction des saisonnalités ou des lunes, d'être en accord avec ce qu'on vit. Ça peut être aussi une activité politique difficile. C'est toujours trouver cet équilibre et redonner de l'équilibre au travers de la séance pour que les gens soient mieux. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un site internet ou une page Facebook ?

  • Speaker #1

    Je crois que pour me trouver sur Facebook, c'est yoginutri. Et sur Instagram, c'est andrea-yoginutri. Merci beaucoup,

  • Speaker #0

    Andrea.

  • Speaker #1

    voilà je pense que c'est tout merci à toi, merci de m'avoir donné un petit peu de temps et puis j'espère que ça aidera les personnes qui écouteront et ça leur donnera l'envie de se lancer en fait oui c'est vraiment ça le but et c'est vrai qu'on a galéré au niveau technique Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Merci pour ta patience, surtout. Rendez-vous avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Franchement, avec grand plaisir. Ça m'a permis aussi de me poser des questions un petit peu pour moi-même. C'est toujours très positif.

  • Speaker #0

    C'est déjà la fin de cet épisode. Merci pour ton écoute bienveillante. Pour ma part, je suis ravie d'avoir partagé ce moment avec toi. Ton soutien m'est précieux et m'encourage à poursuivre cette belle aventure. Alors si tu as apprécié cet épisode et que tu souhaites en découvrir davantage, et bien je t'invite à t'abonner ou à partager ce podcast avec tes proches. J'espère que cet épisode t'a apporté éclaircissement, sérénité et inspiration. Je te souhaite une merveilleuse journée, prends soin de toi, et surtout n'oublie pas de rester zen et indépendante. A bientôt !

Description

Pour cet épisode, je partage le micro avec Andréa Nikolic, professeure de yoga, formée en nutrition, passionnée de sonothérapie et de chants de mantras.

Elle nous parle avec tout son coeur de son activité, de ses difficultés et de ses réussites.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Zen et indépendante, je m'appelle Claire, je suis thérapeute en santé naturelle et conseillère en lithothérapie. Tous les 15 jours, seule ou avec des invités, j'ai à cœur de te partager mon expérience d'indépendante complémentaire pour t'aider à le devenir toi aussi. C'est parti pour l'épisode du jour, je te souhaite une bonne écoute. Bonjour Andrea, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour Claire, ça va bien.

  • Speaker #0

    Alors, Andrea, est-ce que tu peux, pour que tout le monde puisse te connaître, te présenter et présenter ton activité ?

  • Speaker #1

    Donc, je m'appelle Andrea, ça s'est déjà fait. Je suis quelqu'un de plutôt dynamique, de spontané, d'authentique, je dirais. Je suis arrivée sur cette petite planète pour, à mon avis, faire un travail qui m'a fallu du temps à découvrir. Et je suis actuellement professeure de yoga. C'est mon activité, on va dire, principale dans mon activité d'indépendant. Je donne des cours hebdomadaires de yoga, je donne des ateliers, des chants de mantra, des ateliers de méditation. Et voilà, donc ça occupe une partie de mon temps.

  • Speaker #0

    Pour quelles raisons tu es devenue indépendante ?

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, je pense que je m'ennuyais dans... dans la voie que j'avais choisie et que j'avais besoin de vibrations, de peps. Il faut savoir que c'est mon papa qui a choisi un petit peu mon orientation scolaire parce que je n'avais vraiment aucune idée vers quoi me tourner. Et donc pendant un long moment, j'ai fait des études qui ne me correspondaient peut-être pas tout à fait. Je suis rentrée dans des métiers qui étaient autour de la communication. Et de société en société, à chaque fois, j'avais les mêmes problématiques. Je n'arrivais pas à m'investir à 100%. Et donc, à un moment, j'étais vraiment en désaccord. Et puis, le burn-out s'est invité, comme souvent dans ces transitions, j'ai envie de dire. Et puis, je me suis réfléchie. Je me suis posée en disant, voilà, quel est le cadeau que cette coupe... pur m'offre. Et je me suis posé la question parce que, voilà, quand on est loin dans son burn-out, à un moment, on ne sait même plus ce qui nous fait plaisir. Et ce qu'on aime, ce qui nous fait vibrer. Donc, j'ai fait un petit travail quand même sur ce côté-là. Et je me suis lancée dans des études en nutrithérapie, comme nutrithérapeute, parce que l'alimentation, le bien manger, le bien-être dans l'assiette, le... était important pour moi et il est toujours. Pour moi, c'est une des bases d'une bonne santé et qu'on peut faire énormément au travers de l'assiette. Donc, je me suis lancée dans des études qui étaient assez compliquées puisque, voilà, moi, j'avais fait des études de communication et je me suis lancée dans des études plutôt scientifiques. Mais voilà, j'ai beaucoup appris. Et après ma première année, ce sont des études qui ont duré deux ans. Après ma première année... Je me suis dit qu'en fait, l'assiette, c'est une chose, mais le corps, c'en est une autre. Et quand on a vécu le burn-out, on sait qu'à un moment, on est dissocié entre la tête et le corps. Et toi, tu fais des massages. Et donc, c'est vraiment se réapproprier son corps. Quand j'étais plus jeune, j'étais gymnaste. Donc, pas que je soigne super yogi maintenant, spécialement. Mais il y a eu un rapport au corps qui était là déjà depuis un petit temps. Et je me suis dit pourquoi pas en fait, pourquoi pas se lancer dans le yoga. Alors au départ, je ne me suis pas dit que j'allais devenir professeure. Je me suis plutôt dit je vais me lancer dans des études comme développement personnel pour apprendre parce que la philosophie du yoga est vraiment hyper riche. C'est quand même une philosophie ancestrale qui est à la base d'énormément de nouvelles tendances qui émergent actuellement. Et donc voilà, ça c'était des études qui ont duré quatre ans. ça a été assez costaud ça a été réellement transformateur et en fait au bout de ma deuxième année j'ai commencé à enseigner avant d'avoir mon diplôme j'étais terrorisée c'est une amie qui m'a mis sur le fait puisqu'elle ouvrait son centre le centre Homéostasia et elle m'a dit je voudrais que tu sois la professeure de yoga ciao avec elle-même à cette époque-là. Et je me suis dit, comment faire ? Parce que c'est une chose d'apprendre pour soi et c'en est une autre de transmettre. Donc du coup, je me suis lancée parce que j'ai été forcée et je ne la remercierai jamais assez de m'avoir vraiment poussée à le faire. Parce que depuis 2019 maintenant, j'enseigne le yoga de manière hebdomadaire. et je trouve ça très riche d'enseignement aussi pour moi en fait oui,

  • Speaker #0

    après j'ai aussi, je donne des cours aussi, tu le sais bien, de massage et autres, et c'est vrai que quand tu es face à tes élèves les premières minutes sont toujours délicates exactement même après quelques années c'est toujours la première rencontre, c'est toujours délicat il y a toujours une petite

  • Speaker #1

    moi j'ai toujours un petit stress est-ce que je vais réussir à bien parler, est-ce que ça va être fluide, est-ce qu'ils vont aimer j'ai mille et une questions alors du coup je me dis tant que ça reste c'est pas mal parce qu'on n'est pas dans l'ego oui c'est ça ça nous met de manière un peu plus humble et puis j'ai encore beaucoup de choses à apprendre après pour avoir

  • Speaker #0

    Pour avoir participé au chant de mantra avec toi, ça ne se ressent pas du tout.

  • Speaker #1

    Et pourtant. Mais j'essaie de préparer un maximum quand même. Parce qu'au départ, en fait, c'est marrant. En fait, au départ, je suis quelqu'un de très timide. Et je me suis lancée quelque part dans un métier où on est devant la scène, quelque part. où on anime des groupes, etc. Donc, ce n'était pas non plus... Ce n'était pas téléphoné directement. Je ne me suis pas dit ça. Et en fait, j'aime bien. Après que ce petit moment de stress soit passé, il y a autre chose qui émerge. Et chaque fois, j'en ressors vraiment nourrie. Au début, je pense que j'avais plus de stress que de satisfaction. parce que ça me demandait énormément de temps de préparation. Je me souviens, mon tout, tout, tout, tout premier cours, ça m'avait mis sept heures à préparer pour une heure et demie de cours quand même. Voilà. Et alors, j'écrivais tout et je voulais dire tous les bienfaits de chaque posture. Et en fait, petit à petit, je me suis rendue compte que les personnes, elles ne sont pas là pour essayer de comprendre. On prend tout dans le mental. Elles sont juste là pour se laisser guider et faire et être en confiance et se faire du bien. Donc voilà. Ça a été assez rigolo.

  • Speaker #0

    Quelles sont tes astuces pour rester zen ?

  • Speaker #1

    Faire du yoga, évidemment. La méditation. Je pratique quand même tous les jours. Donc ça m'aide. Pour moi, je pense que la chose la plus importante pour rester zen, c'est l'organisation. C'est vraiment structurer son travail pour ne pas être trop dans la minute, même si on a une tendance à. C'est vraiment regrouper certaines tâches, les unes avec les autres, celles qui vont bien ensemble. C'est se mettre aussi des jours un peu type. Parce que dans une activité d'indépendant, il y a aussi toutes les choses satellites, on va dire, qui n'ont rien à voir, c'est-à-dire s'occuper de la communication, s'occuper de sa comptabilité. Il y a toujours des tâches qu'on aime un peu moins et qui sont plus répermatives, mais qui font partie du job. Et donc, c'est essayer de se dire, à tel jour, à tel moment, je me mets un espace pour faire cette tâche-là. Moi, je fais pas mal de listes. J'aime bien barrer. fait voilà j'ai l'impression d'avoir une satisfaction quand j'avance sur mes to do list et puis ce que j'ai remarqué aussi c'est que à l'heure actuelle on est toujours très très très très aller comment dirais-je déconcentré par tout ce qui vient à l'aimer le téléphone comme pour moi mon plus grand ennemi c'est le téléphone parce que quand je suis en train de préparer quelque chose Je peux facilement être distraite par un message d'un élève, d'une élève ou de quelqu'un, peu importe. Et donc, du coup, je me mets des moments où je mets mon téléphone sous silence, je le mets dans une autre pièce, ce qui est possible très loin, et je me mets à fond. Et là, je vois que je gagne énormément de temps. Et alors, j'essaye aussi de garder du temps pour moi. Donc oui, je parlais du yoga ou de la méditation, mais vraiment d'autres choses. Ça peut être un déjeuner avec une amie, quelque chose qui me fait du bien pour essayer de garder cette distance. Parce que quand on travaille énormément pour le bien-être des autres personnes, si nous on n'est pas bien, c'est compliqué de véhiculer quelque chose de positif et d'agréable.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Moi, ce que j'aime bien, tu vois, c'est sur mon téléphone, j'ai la petite touche Ne pas déranger tu vois. Et donc, c'est vrai, j'ai tendance à l'activer aussi pour ne pas être, comme tu dis, satellité par des messages de droite, de gauche, parce que j'ai tendance aussi à vite décrocher.

  • Speaker #1

    Et une fois qu'on décroche, le temps que le cerveau a besoin pour se replonger dans la tâche, au même niveau de concentration, ça prend chaque fois 10-15 minutes.

  • Speaker #0

    Oui, statistiquement, c'est 20 minutes, en fait.

  • Speaker #1

    Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Ils le disent, il y a des études qui ont été faites par rapport à ça. Ils disent, à partir du moment où tu as décroché, il te faut au moins 20 minutes pour vraiment te remettre dans ton travail et recommencer ta tâche.

  • Speaker #1

    Donc voilà, ce sont mes petites astuces pour rester zen.

  • Speaker #0

    D'après toi, tu es indépendante complète. Quels sont les avantages, les inconvénients d'être indépendante ? à ton niveau, à toi, d'après toi ?

  • Speaker #1

    Alors, les avantages pour moi, essentiellement dans l'activité aussi que nous faisons maintenant, autour du bien-être j'ai envie de dire, c'est que je trouve que depuis le Covid, il y a quand même une ouverture d'esprit de la part des gens de vouloir se faire du bien, c'est-à-dire qu'ils sont peut-être un peu moins concentrés de s'offrir le dernier jeans ou la dernière paire de chaussures à la mode et qui vont peut-être mettre ce budget-là dans un massage, dans un cours, dans quelque chose qui leur fait du bien. Donc ça, je trouve que c'est quand même plus agréable, parce qu'on ne doit pas enfoncer des portes pour expliquer ce qu'on fait. En général, les gens sont de plus en plus… Moi, ce que j'aime aussi personnellement, c'est ce côté liberté. parce que chez moi, ma valeur liberté est très haute. Et donc, c'est ce que, évidemment, je ne retrouvais pas dans le monde de l'entreprise, bien que j'ai toujours réussi à avoir de l'indépendance dans mon métier. Mais ici, il y a cette totale liberté qui peut parfois faire peur pour certains. Évidemment, quand on est trop libre, on est peut-être déstructuré. Mais voilà, moi, j'ai une nature. plutôt structuré et pour moi c'est vraiment un réel avantage de pouvoir gérer son temps un peu moins conventionnel qu'un 9-5 on va dire, et de trouver des petits moments ici et là pour faire son travail. Un avantage aussi dans ce métier-là, mais c'est certainement dans d'autres métiers de service en entreprise aussi, mais en tout cas moi dans ce que je faisais ça n'était pas spécialement tant visible que ça, c'est qu'on fait du bien aux autres. et ça se voit assez rapidement. Et ça, c'est quand même un moteur incommensurable, il y a un côté reconnaissance pas direct, quoi, vraiment. Donc ça, c'est vraiment hyper satisfaisant. Dans les inconvénients, je dirais aussi un pendant du Covid, c'est qu'il y a eu énormément de concurrence. Beaucoup de gens se sont formés. Et alors, il y a de tous types de formations, parce qu'il y a des formations en ligne, des formations en yoga. On peut se former, on peut partir en Inde, à Bali, trois semaines et revenir et on est prof de yoga. Voilà, moi, j'ai quand même une formation de 500 heures sur quatre ans et j'ai fait encore d'autres formations de yoga en parallèle en plus. Donc, j'ai quand même déjà un sacré nombre d'heures de formation. Après, voilà, ça ne veut rien dire parce qu'il y a aussi un côté... motivation de la personne et si la personne est vraiment attentive et dédiée au yoga depuis longtemps, elle a peut-être eu besoin d'un papier juste pour se dire que. Mais c'est vrai que la concurrence est là. Maintenant, il y a de la place pour tout le monde aussi. Donc c'est OK. Je pense qu'en tout cas, en tant que prof de yoga, on a souvent les élèves qui nous ressemblent. Et donc, comme il n'y a pas deux profs de yoga identiques, il y a de l'espace quand même pour chacun. Alors, même si c'est devenu de plus en plus connu, il y a quand même tout ce travail de communication à faire. Et ce n'est pas facile, je trouve, dans les métiers du bien-être, en tout cas moi, mais peut-être plus par rapport à cette philosophie du yoga, qui est quand même quelque chose qui est transmis depuis des générations et des générations. de toujours aller chercher des gens, de parler argent quelque part, parce qu'on invite des gens à venir payer des séances, etc. Voilà, mais c'est moi. Moi, j'ai une notion avec l'argent qui est peut-être encore à travailler. Mais si je pouvais faire plaisir et donner yoga gratuit pour tout le monde et que tout le monde soit heureux, je le ferais. Maintenant, ça ne paye pas les factures. Donc, on n'est pas dans un monde de bison-ours. Par contre, ce que je vois maintenant à force d'années d'enseignement, c'est qu'en fait, le bouche-à-oreille, c'est ce qu'il y a de plus merveilleux. Et c'est ce qui, je pense, diffère vraiment d'un prof à l'autre. Si les gens sont contents et invitent d'autres personnes, c'est qu'il n'y a rien de mieux, en fait. et j'ai beaucoup d'élèves fidèles. Donc, c'est vraiment... On parlait de reconnaissance tout à l'heure. C'est la même chose. Il y a un côté très satisfaisant à ça aussi.

  • Speaker #0

    Oui, et puis, moi, j'ai fait du yoga pendant quelques années avec une prof. Mais après, de changer de prof, j'ai beaucoup de mal, tu vois. J'ai eu certaines habitudes avec la prof que j'avais. Et on a testé. J'ai testé d'autres cours de yoga. C'était le même yoga parce qu'il y a plein de sortes de yoga. C'était la même chose, c'était du hatha. Mais j'ai vraiment beaucoup de mal à changer de prof parce que chacune a ses habitudes, chacune explique les choses différemment. C'est vrai qu'une fois que le feeling est passé, tu n'as pas envie de changer, en fait, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et c'est ce que je remarque, c'est ce que les gens me disent. Moi, j'ai quand même des gens qui me suivent. J'ai quand même des élèves qui font la route. pendant 40 minutes pour venir améliorer. Donc là, je me dis, waouh, c'est que vraiment, il y a quelque chose qui se passe. Et c'est vrai, c'est vrai, sont premiers profs de yoga en général, il y a un lien qui se crée. Voilà, mais après, ça prend le temps peut-être de retrouver un autre prof et c'est chouette aussi de changer, peut-être. Mais c'est vrai que chaque... prof à sa manière, son vocabulaire. À un moment, c'est vrai que c'est gai pour entrer en totale déconnexion, de se laisser guider. On sait que quand la prof, elle dit ça, on fait ça. Je vois les nouveaux élèves qui viennent souvent, ils sont avec des yeux grands ouverts, ils regardent, mais quand elle dit ça, il faut faire quoi ? Ils regardent les autres. Forcément, c'est compliqué d'être juste dans son corps et en pleine présence quand on revient avec le temps.

  • Speaker #0

    Après, ça devient tout seul. Oui, c'est ça. Enfin, moi, je sais que sans mes lunettes, je ne vois rien du tout. Mais en début de séance, les lunettes, je les enlevais, je les mettais de côté. Tu les fais vider. Et je faisais ma séance juste avec sa voix, en fait, tu vois. C'est ça. Alors, au début, effectivement, je faisais comme tu dis, je regardais les autres, je me disais comment il faut faire. En plus, j'ai beaucoup de mal avec la gauche et la droite. Donc, t'imagines bien le bazar. Et c'est vrai que... À un certain moment, je me suis dit non, c'est bon, maintenant je connais, je sais, quand elle parle de ça, je sais ce que c'est. Et donc, j'ai enlevé les lunettes, je me laissais vraiment me guider et c'est une totale déconnexion.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça n'a rien à voir comme sensation. Du coup, tu es vraiment dans ce que tu fais en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Dans ta respiration et voilà, ça change beaucoup. Donc voilà, encore un autre inconvénient, c'est qu'il faut être hyper structuré, je trouve, et multi casquette. Et on n'est pas toujours doué dans tout. Et donc, c'est vrai. Et quand on démarre, on n'a pas toujours les moyens de déléguer. Donc, je pense que le plus vite, on peut faire un petit peu de sous pour pouvoir payer d'autres personnes qui sont bien meilleures que nous à faire peut-être, par exemple, la communication, etc. Ou d'autres choses. Eh bien, c'est peut-être pas mal parce que je trouve que l'activité d'indépendante, tout de suite, tu as plein de choses qui viennent en plus se greffer. Et ça peut être lourd parfois. Et moi, personnellement, je me sens des fois un peu seule dans mon activité. Autant je suis super entourée avec mes élèves et ce n'est pas par rapport à ça. C'est plus avoir des pairs, pouvoir parler des difficultés. résultés, peu importe que ce soit des fois un manque d'inspiration ou bien comment gérer certains abonnements ou le prix d'une séance, enfin voilà, peu importe. Alors, j'ai quelques personnes autour de moi. J'ai des personnes qui sont plutôt profs de pilates ou de sport. Donc, ce n'est pas tout à fait la même chose. Et j'ai plus facile de parler honnêtement avec des personnes qui font un peu la même chose que moi, mais qui sont très loin de moi. Parce que sinon, j'ai l'impression que c'est… Voilà, on rentre dans ce truc de concurrence de nouveau, que c'est compliqué. Mais voilà, c'est vrai que… De temps en temps, je vois quelques personnes qui font un peu les mêmes types de choses que moi. J'ai des échanges et je trouve ça très nourrissant parce que c'est vrai que parfois, je me sens un peu seule.

  • Speaker #0

    C'est le problème de quand tu es indépendante complète. Tu travailles chez toi, quand tu prépares tes cours, je suppose, tu ne vas pas dans un open space, des bureaux partagés ou quoi. C'est vrai que tu es toute seule. Tu arrives avec ton... mais c'est tes élèves,

  • Speaker #1

    c'est pas pareil je trouve et mes deux chats ne sont pas d'une grande compagnie pour m'amener le côté social oui

  • Speaker #0

    effectivement et puis c'est vrai,

  • Speaker #1

    quand je commence à chanter des mantras, il vaut mieux que je sois seule parce que sinon j'ai mes adolescents qui me regardent qui me disent, maman mais t'es folle tu chantes des trucs dans des drôles de langues ouais ça après voilà on chante bien des trucs en anglais ou donc voilà je pense que le oui non mais les mantras je sais pas c'est à l'adolescence c'est un peu compliqué voilà donc public

  • Speaker #0

    des chats c'est mieux à eux ils aiment beaucoup

  • Speaker #1

    Les mantras et tout ce qui est sonore, parce que je fais aussi des voyages sonores lors d'ateliers. Je fais des massages sonores. Donc, je travaille avec des bols tibétains de cristal, etc. J'ai un tambour, j'ai plein d'autres instruments. Et ça, ils aiment beaucoup les chats. Donc, comme ce sont des êtres spirituellement élevés, je me dis que ça passe.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil aux personnes qui hésitent à se lancer ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais qu'il ne faut pas se lancer comme ça, du tout au tout, de lâcher son activité et y aller, sauf si il y a énormément de potentiel. Mais je pense que l'activité d'indépendance complémentaire est pas mal. Et l'investissement de départ pour avoir un numéro de TVA n'est pas non plus énormissime. Et tâter, en fait, tâter. Si on a quelque chose qui nous fait vibrer, j'ai envie de dire, et qu'on a envie d'offrir au monde, il ne faut pas hésiter parce que les choses viendront petit à petit. Et il y a beaucoup de plaisir aussi. Je parlais de choses un peu moins agréables comme la comptabilité. En tout cas pour moi, il y en a qui aiment faire la comptabilité, évidemment. Bon, il y en a. On ne sait jamais. Mais voilà, j'ai envie de dire, peut-être pas quitter du jour au lendemain son emploi, mais s'octroyer ou au-delà de ses heures, ou prendre un 4-5ème et tâter le terrain, on va dire. Et après, ça va dépendre de la personnalité de chacun. Il y en a qui sont plus fonceurs, qui ont moins de peur, moins de croyances limitantes et qui vont se déployer plus vite. Et il y en a qui prendront peut-être un peu plus de temps. j'ai envie de dire, chacun son rythme.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est certain, oui, tout à fait. Il y a des personnes qui vont mettre plus de temps à démarrer, à se faire leur petite clientèle, et d'autres qui auront déjà en quelques mois leur petite clientèle régulière.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Ça, ça dépend de la personnalité aussi.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Qu'est-ce que tu... Enfin, je ne sais pas, si tu veux ajouter quelque chose, nous dire, par exemple, où on peut te joindre, où on peut venir assister à tes cours.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je donne cours à Thieu, donc c'est très dureux, près de la Louvière. Et je donne cours pour le moment au centre sportif des ascenseurs, les lundis, mardis et mercredis. Je donne deux types de yoga. Je donne du Hatha Yoga, dont tu as parlé tout à l'heure. Donc il y a un yoga plus postural, plus classique on va dire, qui travaille tout ce qui est étirement, assouplissement, renforcement musculaire, et on travaille pas mal des postures différentes. Et puis mon autre yoga coup de cœur, c'est le Kundalini Yoga, qui est un yoga plus au niveau de l'énergie, de la conscience, qui est un yoga plus dynamique j'ai envie de dire, mais les deux sont très accessibles à tout le monde. Et voilà, et donc j'organise également des chants de mantra une fois par mois, des cercles. Et ça, c'est à Oudin, donc la Louvière, toujours. Je suis restée plus ou moins dans ma région pour le moment. J'étais un peu plus loin, je suis revenue et on verra un petit peu vers où je vais. J'ai des envies de développement qui vont, j'espère, arriver bientôt. Une fois par mois aussi, j'organise des ateliers un peu plus longs autour du yoga, mais pas que, parce que déjà on fait les deux types de yoga que je propose, mais on fait aussi des méditations, des chants de mantras, et il y a souvent des petits exercices de développement personnel en fonction de la saison. Moi j'aime beaucoup travailler en fonction des saisonnalités ou des lunes, d'être en accord avec ce qu'on vit. Ça peut être aussi une activité politique difficile. C'est toujours trouver cet équilibre et redonner de l'équilibre au travers de la séance pour que les gens soient mieux. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un site internet ou une page Facebook ?

  • Speaker #1

    Je crois que pour me trouver sur Facebook, c'est yoginutri. Et sur Instagram, c'est andrea-yoginutri. Merci beaucoup,

  • Speaker #0

    Andrea.

  • Speaker #1

    voilà je pense que c'est tout merci à toi, merci de m'avoir donné un petit peu de temps et puis j'espère que ça aidera les personnes qui écouteront et ça leur donnera l'envie de se lancer en fait oui c'est vraiment ça le but et c'est vrai qu'on a galéré au niveau technique Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Merci pour ta patience, surtout. Rendez-vous avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Franchement, avec grand plaisir. Ça m'a permis aussi de me poser des questions un petit peu pour moi-même. C'est toujours très positif.

  • Speaker #0

    C'est déjà la fin de cet épisode. Merci pour ton écoute bienveillante. Pour ma part, je suis ravie d'avoir partagé ce moment avec toi. Ton soutien m'est précieux et m'encourage à poursuivre cette belle aventure. Alors si tu as apprécié cet épisode et que tu souhaites en découvrir davantage, et bien je t'invite à t'abonner ou à partager ce podcast avec tes proches. J'espère que cet épisode t'a apporté éclaircissement, sérénité et inspiration. Je te souhaite une merveilleuse journée, prends soin de toi, et surtout n'oublie pas de rester zen et indépendante. A bientôt !

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Description

Pour cet épisode, je partage le micro avec Andréa Nikolic, professeure de yoga, formée en nutrition, passionnée de sonothérapie et de chants de mantras.

Elle nous parle avec tout son coeur de son activité, de ses difficultés et de ses réussites.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Zen et indépendante, je m'appelle Claire, je suis thérapeute en santé naturelle et conseillère en lithothérapie. Tous les 15 jours, seule ou avec des invités, j'ai à cœur de te partager mon expérience d'indépendante complémentaire pour t'aider à le devenir toi aussi. C'est parti pour l'épisode du jour, je te souhaite une bonne écoute. Bonjour Andrea, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour Claire, ça va bien.

  • Speaker #0

    Alors, Andrea, est-ce que tu peux, pour que tout le monde puisse te connaître, te présenter et présenter ton activité ?

  • Speaker #1

    Donc, je m'appelle Andrea, ça s'est déjà fait. Je suis quelqu'un de plutôt dynamique, de spontané, d'authentique, je dirais. Je suis arrivée sur cette petite planète pour, à mon avis, faire un travail qui m'a fallu du temps à découvrir. Et je suis actuellement professeure de yoga. C'est mon activité, on va dire, principale dans mon activité d'indépendant. Je donne des cours hebdomadaires de yoga, je donne des ateliers, des chants de mantra, des ateliers de méditation. Et voilà, donc ça occupe une partie de mon temps.

  • Speaker #0

    Pour quelles raisons tu es devenue indépendante ?

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, je pense que je m'ennuyais dans... dans la voie que j'avais choisie et que j'avais besoin de vibrations, de peps. Il faut savoir que c'est mon papa qui a choisi un petit peu mon orientation scolaire parce que je n'avais vraiment aucune idée vers quoi me tourner. Et donc pendant un long moment, j'ai fait des études qui ne me correspondaient peut-être pas tout à fait. Je suis rentrée dans des métiers qui étaient autour de la communication. Et de société en société, à chaque fois, j'avais les mêmes problématiques. Je n'arrivais pas à m'investir à 100%. Et donc, à un moment, j'étais vraiment en désaccord. Et puis, le burn-out s'est invité, comme souvent dans ces transitions, j'ai envie de dire. Et puis, je me suis réfléchie. Je me suis posée en disant, voilà, quel est le cadeau que cette coupe... pur m'offre. Et je me suis posé la question parce que, voilà, quand on est loin dans son burn-out, à un moment, on ne sait même plus ce qui nous fait plaisir. Et ce qu'on aime, ce qui nous fait vibrer. Donc, j'ai fait un petit travail quand même sur ce côté-là. Et je me suis lancée dans des études en nutrithérapie, comme nutrithérapeute, parce que l'alimentation, le bien manger, le bien-être dans l'assiette, le... était important pour moi et il est toujours. Pour moi, c'est une des bases d'une bonne santé et qu'on peut faire énormément au travers de l'assiette. Donc, je me suis lancée dans des études qui étaient assez compliquées puisque, voilà, moi, j'avais fait des études de communication et je me suis lancée dans des études plutôt scientifiques. Mais voilà, j'ai beaucoup appris. Et après ma première année, ce sont des études qui ont duré deux ans. Après ma première année... Je me suis dit qu'en fait, l'assiette, c'est une chose, mais le corps, c'en est une autre. Et quand on a vécu le burn-out, on sait qu'à un moment, on est dissocié entre la tête et le corps. Et toi, tu fais des massages. Et donc, c'est vraiment se réapproprier son corps. Quand j'étais plus jeune, j'étais gymnaste. Donc, pas que je soigne super yogi maintenant, spécialement. Mais il y a eu un rapport au corps qui était là déjà depuis un petit temps. Et je me suis dit pourquoi pas en fait, pourquoi pas se lancer dans le yoga. Alors au départ, je ne me suis pas dit que j'allais devenir professeure. Je me suis plutôt dit je vais me lancer dans des études comme développement personnel pour apprendre parce que la philosophie du yoga est vraiment hyper riche. C'est quand même une philosophie ancestrale qui est à la base d'énormément de nouvelles tendances qui émergent actuellement. Et donc voilà, ça c'était des études qui ont duré quatre ans. ça a été assez costaud ça a été réellement transformateur et en fait au bout de ma deuxième année j'ai commencé à enseigner avant d'avoir mon diplôme j'étais terrorisée c'est une amie qui m'a mis sur le fait puisqu'elle ouvrait son centre le centre Homéostasia et elle m'a dit je voudrais que tu sois la professeure de yoga ciao avec elle-même à cette époque-là. Et je me suis dit, comment faire ? Parce que c'est une chose d'apprendre pour soi et c'en est une autre de transmettre. Donc du coup, je me suis lancée parce que j'ai été forcée et je ne la remercierai jamais assez de m'avoir vraiment poussée à le faire. Parce que depuis 2019 maintenant, j'enseigne le yoga de manière hebdomadaire. et je trouve ça très riche d'enseignement aussi pour moi en fait oui,

  • Speaker #0

    après j'ai aussi, je donne des cours aussi, tu le sais bien, de massage et autres, et c'est vrai que quand tu es face à tes élèves les premières minutes sont toujours délicates exactement même après quelques années c'est toujours la première rencontre, c'est toujours délicat il y a toujours une petite

  • Speaker #1

    moi j'ai toujours un petit stress est-ce que je vais réussir à bien parler, est-ce que ça va être fluide, est-ce qu'ils vont aimer j'ai mille et une questions alors du coup je me dis tant que ça reste c'est pas mal parce qu'on n'est pas dans l'ego oui c'est ça ça nous met de manière un peu plus humble et puis j'ai encore beaucoup de choses à apprendre après pour avoir

  • Speaker #0

    Pour avoir participé au chant de mantra avec toi, ça ne se ressent pas du tout.

  • Speaker #1

    Et pourtant. Mais j'essaie de préparer un maximum quand même. Parce qu'au départ, en fait, c'est marrant. En fait, au départ, je suis quelqu'un de très timide. Et je me suis lancée quelque part dans un métier où on est devant la scène, quelque part. où on anime des groupes, etc. Donc, ce n'était pas non plus... Ce n'était pas téléphoné directement. Je ne me suis pas dit ça. Et en fait, j'aime bien. Après que ce petit moment de stress soit passé, il y a autre chose qui émerge. Et chaque fois, j'en ressors vraiment nourrie. Au début, je pense que j'avais plus de stress que de satisfaction. parce que ça me demandait énormément de temps de préparation. Je me souviens, mon tout, tout, tout, tout premier cours, ça m'avait mis sept heures à préparer pour une heure et demie de cours quand même. Voilà. Et alors, j'écrivais tout et je voulais dire tous les bienfaits de chaque posture. Et en fait, petit à petit, je me suis rendue compte que les personnes, elles ne sont pas là pour essayer de comprendre. On prend tout dans le mental. Elles sont juste là pour se laisser guider et faire et être en confiance et se faire du bien. Donc voilà. Ça a été assez rigolo.

  • Speaker #0

    Quelles sont tes astuces pour rester zen ?

  • Speaker #1

    Faire du yoga, évidemment. La méditation. Je pratique quand même tous les jours. Donc ça m'aide. Pour moi, je pense que la chose la plus importante pour rester zen, c'est l'organisation. C'est vraiment structurer son travail pour ne pas être trop dans la minute, même si on a une tendance à. C'est vraiment regrouper certaines tâches, les unes avec les autres, celles qui vont bien ensemble. C'est se mettre aussi des jours un peu type. Parce que dans une activité d'indépendant, il y a aussi toutes les choses satellites, on va dire, qui n'ont rien à voir, c'est-à-dire s'occuper de la communication, s'occuper de sa comptabilité. Il y a toujours des tâches qu'on aime un peu moins et qui sont plus répermatives, mais qui font partie du job. Et donc, c'est essayer de se dire, à tel jour, à tel moment, je me mets un espace pour faire cette tâche-là. Moi, je fais pas mal de listes. J'aime bien barrer. fait voilà j'ai l'impression d'avoir une satisfaction quand j'avance sur mes to do list et puis ce que j'ai remarqué aussi c'est que à l'heure actuelle on est toujours très très très très aller comment dirais-je déconcentré par tout ce qui vient à l'aimer le téléphone comme pour moi mon plus grand ennemi c'est le téléphone parce que quand je suis en train de préparer quelque chose Je peux facilement être distraite par un message d'un élève, d'une élève ou de quelqu'un, peu importe. Et donc, du coup, je me mets des moments où je mets mon téléphone sous silence, je le mets dans une autre pièce, ce qui est possible très loin, et je me mets à fond. Et là, je vois que je gagne énormément de temps. Et alors, j'essaye aussi de garder du temps pour moi. Donc oui, je parlais du yoga ou de la méditation, mais vraiment d'autres choses. Ça peut être un déjeuner avec une amie, quelque chose qui me fait du bien pour essayer de garder cette distance. Parce que quand on travaille énormément pour le bien-être des autres personnes, si nous on n'est pas bien, c'est compliqué de véhiculer quelque chose de positif et d'agréable.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Moi, ce que j'aime bien, tu vois, c'est sur mon téléphone, j'ai la petite touche Ne pas déranger tu vois. Et donc, c'est vrai, j'ai tendance à l'activer aussi pour ne pas être, comme tu dis, satellité par des messages de droite, de gauche, parce que j'ai tendance aussi à vite décrocher.

  • Speaker #1

    Et une fois qu'on décroche, le temps que le cerveau a besoin pour se replonger dans la tâche, au même niveau de concentration, ça prend chaque fois 10-15 minutes.

  • Speaker #0

    Oui, statistiquement, c'est 20 minutes, en fait.

  • Speaker #1

    Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Ils le disent, il y a des études qui ont été faites par rapport à ça. Ils disent, à partir du moment où tu as décroché, il te faut au moins 20 minutes pour vraiment te remettre dans ton travail et recommencer ta tâche.

  • Speaker #1

    Donc voilà, ce sont mes petites astuces pour rester zen.

  • Speaker #0

    D'après toi, tu es indépendante complète. Quels sont les avantages, les inconvénients d'être indépendante ? à ton niveau, à toi, d'après toi ?

  • Speaker #1

    Alors, les avantages pour moi, essentiellement dans l'activité aussi que nous faisons maintenant, autour du bien-être j'ai envie de dire, c'est que je trouve que depuis le Covid, il y a quand même une ouverture d'esprit de la part des gens de vouloir se faire du bien, c'est-à-dire qu'ils sont peut-être un peu moins concentrés de s'offrir le dernier jeans ou la dernière paire de chaussures à la mode et qui vont peut-être mettre ce budget-là dans un massage, dans un cours, dans quelque chose qui leur fait du bien. Donc ça, je trouve que c'est quand même plus agréable, parce qu'on ne doit pas enfoncer des portes pour expliquer ce qu'on fait. En général, les gens sont de plus en plus… Moi, ce que j'aime aussi personnellement, c'est ce côté liberté. parce que chez moi, ma valeur liberté est très haute. Et donc, c'est ce que, évidemment, je ne retrouvais pas dans le monde de l'entreprise, bien que j'ai toujours réussi à avoir de l'indépendance dans mon métier. Mais ici, il y a cette totale liberté qui peut parfois faire peur pour certains. Évidemment, quand on est trop libre, on est peut-être déstructuré. Mais voilà, moi, j'ai une nature. plutôt structuré et pour moi c'est vraiment un réel avantage de pouvoir gérer son temps un peu moins conventionnel qu'un 9-5 on va dire, et de trouver des petits moments ici et là pour faire son travail. Un avantage aussi dans ce métier-là, mais c'est certainement dans d'autres métiers de service en entreprise aussi, mais en tout cas moi dans ce que je faisais ça n'était pas spécialement tant visible que ça, c'est qu'on fait du bien aux autres. et ça se voit assez rapidement. Et ça, c'est quand même un moteur incommensurable, il y a un côté reconnaissance pas direct, quoi, vraiment. Donc ça, c'est vraiment hyper satisfaisant. Dans les inconvénients, je dirais aussi un pendant du Covid, c'est qu'il y a eu énormément de concurrence. Beaucoup de gens se sont formés. Et alors, il y a de tous types de formations, parce qu'il y a des formations en ligne, des formations en yoga. On peut se former, on peut partir en Inde, à Bali, trois semaines et revenir et on est prof de yoga. Voilà, moi, j'ai quand même une formation de 500 heures sur quatre ans et j'ai fait encore d'autres formations de yoga en parallèle en plus. Donc, j'ai quand même déjà un sacré nombre d'heures de formation. Après, voilà, ça ne veut rien dire parce qu'il y a aussi un côté... motivation de la personne et si la personne est vraiment attentive et dédiée au yoga depuis longtemps, elle a peut-être eu besoin d'un papier juste pour se dire que. Mais c'est vrai que la concurrence est là. Maintenant, il y a de la place pour tout le monde aussi. Donc c'est OK. Je pense qu'en tout cas, en tant que prof de yoga, on a souvent les élèves qui nous ressemblent. Et donc, comme il n'y a pas deux profs de yoga identiques, il y a de l'espace quand même pour chacun. Alors, même si c'est devenu de plus en plus connu, il y a quand même tout ce travail de communication à faire. Et ce n'est pas facile, je trouve, dans les métiers du bien-être, en tout cas moi, mais peut-être plus par rapport à cette philosophie du yoga, qui est quand même quelque chose qui est transmis depuis des générations et des générations. de toujours aller chercher des gens, de parler argent quelque part, parce qu'on invite des gens à venir payer des séances, etc. Voilà, mais c'est moi. Moi, j'ai une notion avec l'argent qui est peut-être encore à travailler. Mais si je pouvais faire plaisir et donner yoga gratuit pour tout le monde et que tout le monde soit heureux, je le ferais. Maintenant, ça ne paye pas les factures. Donc, on n'est pas dans un monde de bison-ours. Par contre, ce que je vois maintenant à force d'années d'enseignement, c'est qu'en fait, le bouche-à-oreille, c'est ce qu'il y a de plus merveilleux. Et c'est ce qui, je pense, diffère vraiment d'un prof à l'autre. Si les gens sont contents et invitent d'autres personnes, c'est qu'il n'y a rien de mieux, en fait. et j'ai beaucoup d'élèves fidèles. Donc, c'est vraiment... On parlait de reconnaissance tout à l'heure. C'est la même chose. Il y a un côté très satisfaisant à ça aussi.

  • Speaker #0

    Oui, et puis, moi, j'ai fait du yoga pendant quelques années avec une prof. Mais après, de changer de prof, j'ai beaucoup de mal, tu vois. J'ai eu certaines habitudes avec la prof que j'avais. Et on a testé. J'ai testé d'autres cours de yoga. C'était le même yoga parce qu'il y a plein de sortes de yoga. C'était la même chose, c'était du hatha. Mais j'ai vraiment beaucoup de mal à changer de prof parce que chacune a ses habitudes, chacune explique les choses différemment. C'est vrai qu'une fois que le feeling est passé, tu n'as pas envie de changer, en fait, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et c'est ce que je remarque, c'est ce que les gens me disent. Moi, j'ai quand même des gens qui me suivent. J'ai quand même des élèves qui font la route. pendant 40 minutes pour venir améliorer. Donc là, je me dis, waouh, c'est que vraiment, il y a quelque chose qui se passe. Et c'est vrai, c'est vrai, sont premiers profs de yoga en général, il y a un lien qui se crée. Voilà, mais après, ça prend le temps peut-être de retrouver un autre prof et c'est chouette aussi de changer, peut-être. Mais c'est vrai que chaque... prof à sa manière, son vocabulaire. À un moment, c'est vrai que c'est gai pour entrer en totale déconnexion, de se laisser guider. On sait que quand la prof, elle dit ça, on fait ça. Je vois les nouveaux élèves qui viennent souvent, ils sont avec des yeux grands ouverts, ils regardent, mais quand elle dit ça, il faut faire quoi ? Ils regardent les autres. Forcément, c'est compliqué d'être juste dans son corps et en pleine présence quand on revient avec le temps.

  • Speaker #0

    Après, ça devient tout seul. Oui, c'est ça. Enfin, moi, je sais que sans mes lunettes, je ne vois rien du tout. Mais en début de séance, les lunettes, je les enlevais, je les mettais de côté. Tu les fais vider. Et je faisais ma séance juste avec sa voix, en fait, tu vois. C'est ça. Alors, au début, effectivement, je faisais comme tu dis, je regardais les autres, je me disais comment il faut faire. En plus, j'ai beaucoup de mal avec la gauche et la droite. Donc, t'imagines bien le bazar. Et c'est vrai que... À un certain moment, je me suis dit non, c'est bon, maintenant je connais, je sais, quand elle parle de ça, je sais ce que c'est. Et donc, j'ai enlevé les lunettes, je me laissais vraiment me guider et c'est une totale déconnexion.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça n'a rien à voir comme sensation. Du coup, tu es vraiment dans ce que tu fais en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Dans ta respiration et voilà, ça change beaucoup. Donc voilà, encore un autre inconvénient, c'est qu'il faut être hyper structuré, je trouve, et multi casquette. Et on n'est pas toujours doué dans tout. Et donc, c'est vrai. Et quand on démarre, on n'a pas toujours les moyens de déléguer. Donc, je pense que le plus vite, on peut faire un petit peu de sous pour pouvoir payer d'autres personnes qui sont bien meilleures que nous à faire peut-être, par exemple, la communication, etc. Ou d'autres choses. Eh bien, c'est peut-être pas mal parce que je trouve que l'activité d'indépendante, tout de suite, tu as plein de choses qui viennent en plus se greffer. Et ça peut être lourd parfois. Et moi, personnellement, je me sens des fois un peu seule dans mon activité. Autant je suis super entourée avec mes élèves et ce n'est pas par rapport à ça. C'est plus avoir des pairs, pouvoir parler des difficultés. résultés, peu importe que ce soit des fois un manque d'inspiration ou bien comment gérer certains abonnements ou le prix d'une séance, enfin voilà, peu importe. Alors, j'ai quelques personnes autour de moi. J'ai des personnes qui sont plutôt profs de pilates ou de sport. Donc, ce n'est pas tout à fait la même chose. Et j'ai plus facile de parler honnêtement avec des personnes qui font un peu la même chose que moi, mais qui sont très loin de moi. Parce que sinon, j'ai l'impression que c'est… Voilà, on rentre dans ce truc de concurrence de nouveau, que c'est compliqué. Mais voilà, c'est vrai que… De temps en temps, je vois quelques personnes qui font un peu les mêmes types de choses que moi. J'ai des échanges et je trouve ça très nourrissant parce que c'est vrai que parfois, je me sens un peu seule.

  • Speaker #0

    C'est le problème de quand tu es indépendante complète. Tu travailles chez toi, quand tu prépares tes cours, je suppose, tu ne vas pas dans un open space, des bureaux partagés ou quoi. C'est vrai que tu es toute seule. Tu arrives avec ton... mais c'est tes élèves,

  • Speaker #1

    c'est pas pareil je trouve et mes deux chats ne sont pas d'une grande compagnie pour m'amener le côté social oui

  • Speaker #0

    effectivement et puis c'est vrai,

  • Speaker #1

    quand je commence à chanter des mantras, il vaut mieux que je sois seule parce que sinon j'ai mes adolescents qui me regardent qui me disent, maman mais t'es folle tu chantes des trucs dans des drôles de langues ouais ça après voilà on chante bien des trucs en anglais ou donc voilà je pense que le oui non mais les mantras je sais pas c'est à l'adolescence c'est un peu compliqué voilà donc public

  • Speaker #0

    des chats c'est mieux à eux ils aiment beaucoup

  • Speaker #1

    Les mantras et tout ce qui est sonore, parce que je fais aussi des voyages sonores lors d'ateliers. Je fais des massages sonores. Donc, je travaille avec des bols tibétains de cristal, etc. J'ai un tambour, j'ai plein d'autres instruments. Et ça, ils aiment beaucoup les chats. Donc, comme ce sont des êtres spirituellement élevés, je me dis que ça passe.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil aux personnes qui hésitent à se lancer ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais qu'il ne faut pas se lancer comme ça, du tout au tout, de lâcher son activité et y aller, sauf si il y a énormément de potentiel. Mais je pense que l'activité d'indépendance complémentaire est pas mal. Et l'investissement de départ pour avoir un numéro de TVA n'est pas non plus énormissime. Et tâter, en fait, tâter. Si on a quelque chose qui nous fait vibrer, j'ai envie de dire, et qu'on a envie d'offrir au monde, il ne faut pas hésiter parce que les choses viendront petit à petit. Et il y a beaucoup de plaisir aussi. Je parlais de choses un peu moins agréables comme la comptabilité. En tout cas pour moi, il y en a qui aiment faire la comptabilité, évidemment. Bon, il y en a. On ne sait jamais. Mais voilà, j'ai envie de dire, peut-être pas quitter du jour au lendemain son emploi, mais s'octroyer ou au-delà de ses heures, ou prendre un 4-5ème et tâter le terrain, on va dire. Et après, ça va dépendre de la personnalité de chacun. Il y en a qui sont plus fonceurs, qui ont moins de peur, moins de croyances limitantes et qui vont se déployer plus vite. Et il y en a qui prendront peut-être un peu plus de temps. j'ai envie de dire, chacun son rythme.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est certain, oui, tout à fait. Il y a des personnes qui vont mettre plus de temps à démarrer, à se faire leur petite clientèle, et d'autres qui auront déjà en quelques mois leur petite clientèle régulière.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Ça, ça dépend de la personnalité aussi.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Qu'est-ce que tu... Enfin, je ne sais pas, si tu veux ajouter quelque chose, nous dire, par exemple, où on peut te joindre, où on peut venir assister à tes cours.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je donne cours à Thieu, donc c'est très dureux, près de la Louvière. Et je donne cours pour le moment au centre sportif des ascenseurs, les lundis, mardis et mercredis. Je donne deux types de yoga. Je donne du Hatha Yoga, dont tu as parlé tout à l'heure. Donc il y a un yoga plus postural, plus classique on va dire, qui travaille tout ce qui est étirement, assouplissement, renforcement musculaire, et on travaille pas mal des postures différentes. Et puis mon autre yoga coup de cœur, c'est le Kundalini Yoga, qui est un yoga plus au niveau de l'énergie, de la conscience, qui est un yoga plus dynamique j'ai envie de dire, mais les deux sont très accessibles à tout le monde. Et voilà, et donc j'organise également des chants de mantra une fois par mois, des cercles. Et ça, c'est à Oudin, donc la Louvière, toujours. Je suis restée plus ou moins dans ma région pour le moment. J'étais un peu plus loin, je suis revenue et on verra un petit peu vers où je vais. J'ai des envies de développement qui vont, j'espère, arriver bientôt. Une fois par mois aussi, j'organise des ateliers un peu plus longs autour du yoga, mais pas que, parce que déjà on fait les deux types de yoga que je propose, mais on fait aussi des méditations, des chants de mantras, et il y a souvent des petits exercices de développement personnel en fonction de la saison. Moi j'aime beaucoup travailler en fonction des saisonnalités ou des lunes, d'être en accord avec ce qu'on vit. Ça peut être aussi une activité politique difficile. C'est toujours trouver cet équilibre et redonner de l'équilibre au travers de la séance pour que les gens soient mieux. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un site internet ou une page Facebook ?

  • Speaker #1

    Je crois que pour me trouver sur Facebook, c'est yoginutri. Et sur Instagram, c'est andrea-yoginutri. Merci beaucoup,

  • Speaker #0

    Andrea.

  • Speaker #1

    voilà je pense que c'est tout merci à toi, merci de m'avoir donné un petit peu de temps et puis j'espère que ça aidera les personnes qui écouteront et ça leur donnera l'envie de se lancer en fait oui c'est vraiment ça le but et c'est vrai qu'on a galéré au niveau technique Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Merci pour ta patience, surtout. Rendez-vous avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Franchement, avec grand plaisir. Ça m'a permis aussi de me poser des questions un petit peu pour moi-même. C'est toujours très positif.

  • Speaker #0

    C'est déjà la fin de cet épisode. Merci pour ton écoute bienveillante. Pour ma part, je suis ravie d'avoir partagé ce moment avec toi. Ton soutien m'est précieux et m'encourage à poursuivre cette belle aventure. Alors si tu as apprécié cet épisode et que tu souhaites en découvrir davantage, et bien je t'invite à t'abonner ou à partager ce podcast avec tes proches. J'espère que cet épisode t'a apporté éclaircissement, sérénité et inspiration. Je te souhaite une merveilleuse journée, prends soin de toi, et surtout n'oublie pas de rester zen et indépendante. A bientôt !

Description

Pour cet épisode, je partage le micro avec Andréa Nikolic, professeure de yoga, formée en nutrition, passionnée de sonothérapie et de chants de mantras.

Elle nous parle avec tout son coeur de son activité, de ses difficultés et de ses réussites.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Zen et indépendante, je m'appelle Claire, je suis thérapeute en santé naturelle et conseillère en lithothérapie. Tous les 15 jours, seule ou avec des invités, j'ai à cœur de te partager mon expérience d'indépendante complémentaire pour t'aider à le devenir toi aussi. C'est parti pour l'épisode du jour, je te souhaite une bonne écoute. Bonjour Andrea, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour Claire, ça va bien.

  • Speaker #0

    Alors, Andrea, est-ce que tu peux, pour que tout le monde puisse te connaître, te présenter et présenter ton activité ?

  • Speaker #1

    Donc, je m'appelle Andrea, ça s'est déjà fait. Je suis quelqu'un de plutôt dynamique, de spontané, d'authentique, je dirais. Je suis arrivée sur cette petite planète pour, à mon avis, faire un travail qui m'a fallu du temps à découvrir. Et je suis actuellement professeure de yoga. C'est mon activité, on va dire, principale dans mon activité d'indépendant. Je donne des cours hebdomadaires de yoga, je donne des ateliers, des chants de mantra, des ateliers de méditation. Et voilà, donc ça occupe une partie de mon temps.

  • Speaker #0

    Pour quelles raisons tu es devenue indépendante ?

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, je pense que je m'ennuyais dans... dans la voie que j'avais choisie et que j'avais besoin de vibrations, de peps. Il faut savoir que c'est mon papa qui a choisi un petit peu mon orientation scolaire parce que je n'avais vraiment aucune idée vers quoi me tourner. Et donc pendant un long moment, j'ai fait des études qui ne me correspondaient peut-être pas tout à fait. Je suis rentrée dans des métiers qui étaient autour de la communication. Et de société en société, à chaque fois, j'avais les mêmes problématiques. Je n'arrivais pas à m'investir à 100%. Et donc, à un moment, j'étais vraiment en désaccord. Et puis, le burn-out s'est invité, comme souvent dans ces transitions, j'ai envie de dire. Et puis, je me suis réfléchie. Je me suis posée en disant, voilà, quel est le cadeau que cette coupe... pur m'offre. Et je me suis posé la question parce que, voilà, quand on est loin dans son burn-out, à un moment, on ne sait même plus ce qui nous fait plaisir. Et ce qu'on aime, ce qui nous fait vibrer. Donc, j'ai fait un petit travail quand même sur ce côté-là. Et je me suis lancée dans des études en nutrithérapie, comme nutrithérapeute, parce que l'alimentation, le bien manger, le bien-être dans l'assiette, le... était important pour moi et il est toujours. Pour moi, c'est une des bases d'une bonne santé et qu'on peut faire énormément au travers de l'assiette. Donc, je me suis lancée dans des études qui étaient assez compliquées puisque, voilà, moi, j'avais fait des études de communication et je me suis lancée dans des études plutôt scientifiques. Mais voilà, j'ai beaucoup appris. Et après ma première année, ce sont des études qui ont duré deux ans. Après ma première année... Je me suis dit qu'en fait, l'assiette, c'est une chose, mais le corps, c'en est une autre. Et quand on a vécu le burn-out, on sait qu'à un moment, on est dissocié entre la tête et le corps. Et toi, tu fais des massages. Et donc, c'est vraiment se réapproprier son corps. Quand j'étais plus jeune, j'étais gymnaste. Donc, pas que je soigne super yogi maintenant, spécialement. Mais il y a eu un rapport au corps qui était là déjà depuis un petit temps. Et je me suis dit pourquoi pas en fait, pourquoi pas se lancer dans le yoga. Alors au départ, je ne me suis pas dit que j'allais devenir professeure. Je me suis plutôt dit je vais me lancer dans des études comme développement personnel pour apprendre parce que la philosophie du yoga est vraiment hyper riche. C'est quand même une philosophie ancestrale qui est à la base d'énormément de nouvelles tendances qui émergent actuellement. Et donc voilà, ça c'était des études qui ont duré quatre ans. ça a été assez costaud ça a été réellement transformateur et en fait au bout de ma deuxième année j'ai commencé à enseigner avant d'avoir mon diplôme j'étais terrorisée c'est une amie qui m'a mis sur le fait puisqu'elle ouvrait son centre le centre Homéostasia et elle m'a dit je voudrais que tu sois la professeure de yoga ciao avec elle-même à cette époque-là. Et je me suis dit, comment faire ? Parce que c'est une chose d'apprendre pour soi et c'en est une autre de transmettre. Donc du coup, je me suis lancée parce que j'ai été forcée et je ne la remercierai jamais assez de m'avoir vraiment poussée à le faire. Parce que depuis 2019 maintenant, j'enseigne le yoga de manière hebdomadaire. et je trouve ça très riche d'enseignement aussi pour moi en fait oui,

  • Speaker #0

    après j'ai aussi, je donne des cours aussi, tu le sais bien, de massage et autres, et c'est vrai que quand tu es face à tes élèves les premières minutes sont toujours délicates exactement même après quelques années c'est toujours la première rencontre, c'est toujours délicat il y a toujours une petite

  • Speaker #1

    moi j'ai toujours un petit stress est-ce que je vais réussir à bien parler, est-ce que ça va être fluide, est-ce qu'ils vont aimer j'ai mille et une questions alors du coup je me dis tant que ça reste c'est pas mal parce qu'on n'est pas dans l'ego oui c'est ça ça nous met de manière un peu plus humble et puis j'ai encore beaucoup de choses à apprendre après pour avoir

  • Speaker #0

    Pour avoir participé au chant de mantra avec toi, ça ne se ressent pas du tout.

  • Speaker #1

    Et pourtant. Mais j'essaie de préparer un maximum quand même. Parce qu'au départ, en fait, c'est marrant. En fait, au départ, je suis quelqu'un de très timide. Et je me suis lancée quelque part dans un métier où on est devant la scène, quelque part. où on anime des groupes, etc. Donc, ce n'était pas non plus... Ce n'était pas téléphoné directement. Je ne me suis pas dit ça. Et en fait, j'aime bien. Après que ce petit moment de stress soit passé, il y a autre chose qui émerge. Et chaque fois, j'en ressors vraiment nourrie. Au début, je pense que j'avais plus de stress que de satisfaction. parce que ça me demandait énormément de temps de préparation. Je me souviens, mon tout, tout, tout, tout premier cours, ça m'avait mis sept heures à préparer pour une heure et demie de cours quand même. Voilà. Et alors, j'écrivais tout et je voulais dire tous les bienfaits de chaque posture. Et en fait, petit à petit, je me suis rendue compte que les personnes, elles ne sont pas là pour essayer de comprendre. On prend tout dans le mental. Elles sont juste là pour se laisser guider et faire et être en confiance et se faire du bien. Donc voilà. Ça a été assez rigolo.

  • Speaker #0

    Quelles sont tes astuces pour rester zen ?

  • Speaker #1

    Faire du yoga, évidemment. La méditation. Je pratique quand même tous les jours. Donc ça m'aide. Pour moi, je pense que la chose la plus importante pour rester zen, c'est l'organisation. C'est vraiment structurer son travail pour ne pas être trop dans la minute, même si on a une tendance à. C'est vraiment regrouper certaines tâches, les unes avec les autres, celles qui vont bien ensemble. C'est se mettre aussi des jours un peu type. Parce que dans une activité d'indépendant, il y a aussi toutes les choses satellites, on va dire, qui n'ont rien à voir, c'est-à-dire s'occuper de la communication, s'occuper de sa comptabilité. Il y a toujours des tâches qu'on aime un peu moins et qui sont plus répermatives, mais qui font partie du job. Et donc, c'est essayer de se dire, à tel jour, à tel moment, je me mets un espace pour faire cette tâche-là. Moi, je fais pas mal de listes. J'aime bien barrer. fait voilà j'ai l'impression d'avoir une satisfaction quand j'avance sur mes to do list et puis ce que j'ai remarqué aussi c'est que à l'heure actuelle on est toujours très très très très aller comment dirais-je déconcentré par tout ce qui vient à l'aimer le téléphone comme pour moi mon plus grand ennemi c'est le téléphone parce que quand je suis en train de préparer quelque chose Je peux facilement être distraite par un message d'un élève, d'une élève ou de quelqu'un, peu importe. Et donc, du coup, je me mets des moments où je mets mon téléphone sous silence, je le mets dans une autre pièce, ce qui est possible très loin, et je me mets à fond. Et là, je vois que je gagne énormément de temps. Et alors, j'essaye aussi de garder du temps pour moi. Donc oui, je parlais du yoga ou de la méditation, mais vraiment d'autres choses. Ça peut être un déjeuner avec une amie, quelque chose qui me fait du bien pour essayer de garder cette distance. Parce que quand on travaille énormément pour le bien-être des autres personnes, si nous on n'est pas bien, c'est compliqué de véhiculer quelque chose de positif et d'agréable.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Moi, ce que j'aime bien, tu vois, c'est sur mon téléphone, j'ai la petite touche Ne pas déranger tu vois. Et donc, c'est vrai, j'ai tendance à l'activer aussi pour ne pas être, comme tu dis, satellité par des messages de droite, de gauche, parce que j'ai tendance aussi à vite décrocher.

  • Speaker #1

    Et une fois qu'on décroche, le temps que le cerveau a besoin pour se replonger dans la tâche, au même niveau de concentration, ça prend chaque fois 10-15 minutes.

  • Speaker #0

    Oui, statistiquement, c'est 20 minutes, en fait.

  • Speaker #1

    Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Ils le disent, il y a des études qui ont été faites par rapport à ça. Ils disent, à partir du moment où tu as décroché, il te faut au moins 20 minutes pour vraiment te remettre dans ton travail et recommencer ta tâche.

  • Speaker #1

    Donc voilà, ce sont mes petites astuces pour rester zen.

  • Speaker #0

    D'après toi, tu es indépendante complète. Quels sont les avantages, les inconvénients d'être indépendante ? à ton niveau, à toi, d'après toi ?

  • Speaker #1

    Alors, les avantages pour moi, essentiellement dans l'activité aussi que nous faisons maintenant, autour du bien-être j'ai envie de dire, c'est que je trouve que depuis le Covid, il y a quand même une ouverture d'esprit de la part des gens de vouloir se faire du bien, c'est-à-dire qu'ils sont peut-être un peu moins concentrés de s'offrir le dernier jeans ou la dernière paire de chaussures à la mode et qui vont peut-être mettre ce budget-là dans un massage, dans un cours, dans quelque chose qui leur fait du bien. Donc ça, je trouve que c'est quand même plus agréable, parce qu'on ne doit pas enfoncer des portes pour expliquer ce qu'on fait. En général, les gens sont de plus en plus… Moi, ce que j'aime aussi personnellement, c'est ce côté liberté. parce que chez moi, ma valeur liberté est très haute. Et donc, c'est ce que, évidemment, je ne retrouvais pas dans le monde de l'entreprise, bien que j'ai toujours réussi à avoir de l'indépendance dans mon métier. Mais ici, il y a cette totale liberté qui peut parfois faire peur pour certains. Évidemment, quand on est trop libre, on est peut-être déstructuré. Mais voilà, moi, j'ai une nature. plutôt structuré et pour moi c'est vraiment un réel avantage de pouvoir gérer son temps un peu moins conventionnel qu'un 9-5 on va dire, et de trouver des petits moments ici et là pour faire son travail. Un avantage aussi dans ce métier-là, mais c'est certainement dans d'autres métiers de service en entreprise aussi, mais en tout cas moi dans ce que je faisais ça n'était pas spécialement tant visible que ça, c'est qu'on fait du bien aux autres. et ça se voit assez rapidement. Et ça, c'est quand même un moteur incommensurable, il y a un côté reconnaissance pas direct, quoi, vraiment. Donc ça, c'est vraiment hyper satisfaisant. Dans les inconvénients, je dirais aussi un pendant du Covid, c'est qu'il y a eu énormément de concurrence. Beaucoup de gens se sont formés. Et alors, il y a de tous types de formations, parce qu'il y a des formations en ligne, des formations en yoga. On peut se former, on peut partir en Inde, à Bali, trois semaines et revenir et on est prof de yoga. Voilà, moi, j'ai quand même une formation de 500 heures sur quatre ans et j'ai fait encore d'autres formations de yoga en parallèle en plus. Donc, j'ai quand même déjà un sacré nombre d'heures de formation. Après, voilà, ça ne veut rien dire parce qu'il y a aussi un côté... motivation de la personne et si la personne est vraiment attentive et dédiée au yoga depuis longtemps, elle a peut-être eu besoin d'un papier juste pour se dire que. Mais c'est vrai que la concurrence est là. Maintenant, il y a de la place pour tout le monde aussi. Donc c'est OK. Je pense qu'en tout cas, en tant que prof de yoga, on a souvent les élèves qui nous ressemblent. Et donc, comme il n'y a pas deux profs de yoga identiques, il y a de l'espace quand même pour chacun. Alors, même si c'est devenu de plus en plus connu, il y a quand même tout ce travail de communication à faire. Et ce n'est pas facile, je trouve, dans les métiers du bien-être, en tout cas moi, mais peut-être plus par rapport à cette philosophie du yoga, qui est quand même quelque chose qui est transmis depuis des générations et des générations. de toujours aller chercher des gens, de parler argent quelque part, parce qu'on invite des gens à venir payer des séances, etc. Voilà, mais c'est moi. Moi, j'ai une notion avec l'argent qui est peut-être encore à travailler. Mais si je pouvais faire plaisir et donner yoga gratuit pour tout le monde et que tout le monde soit heureux, je le ferais. Maintenant, ça ne paye pas les factures. Donc, on n'est pas dans un monde de bison-ours. Par contre, ce que je vois maintenant à force d'années d'enseignement, c'est qu'en fait, le bouche-à-oreille, c'est ce qu'il y a de plus merveilleux. Et c'est ce qui, je pense, diffère vraiment d'un prof à l'autre. Si les gens sont contents et invitent d'autres personnes, c'est qu'il n'y a rien de mieux, en fait. et j'ai beaucoup d'élèves fidèles. Donc, c'est vraiment... On parlait de reconnaissance tout à l'heure. C'est la même chose. Il y a un côté très satisfaisant à ça aussi.

  • Speaker #0

    Oui, et puis, moi, j'ai fait du yoga pendant quelques années avec une prof. Mais après, de changer de prof, j'ai beaucoup de mal, tu vois. J'ai eu certaines habitudes avec la prof que j'avais. Et on a testé. J'ai testé d'autres cours de yoga. C'était le même yoga parce qu'il y a plein de sortes de yoga. C'était la même chose, c'était du hatha. Mais j'ai vraiment beaucoup de mal à changer de prof parce que chacune a ses habitudes, chacune explique les choses différemment. C'est vrai qu'une fois que le feeling est passé, tu n'as pas envie de changer, en fait, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et c'est ce que je remarque, c'est ce que les gens me disent. Moi, j'ai quand même des gens qui me suivent. J'ai quand même des élèves qui font la route. pendant 40 minutes pour venir améliorer. Donc là, je me dis, waouh, c'est que vraiment, il y a quelque chose qui se passe. Et c'est vrai, c'est vrai, sont premiers profs de yoga en général, il y a un lien qui se crée. Voilà, mais après, ça prend le temps peut-être de retrouver un autre prof et c'est chouette aussi de changer, peut-être. Mais c'est vrai que chaque... prof à sa manière, son vocabulaire. À un moment, c'est vrai que c'est gai pour entrer en totale déconnexion, de se laisser guider. On sait que quand la prof, elle dit ça, on fait ça. Je vois les nouveaux élèves qui viennent souvent, ils sont avec des yeux grands ouverts, ils regardent, mais quand elle dit ça, il faut faire quoi ? Ils regardent les autres. Forcément, c'est compliqué d'être juste dans son corps et en pleine présence quand on revient avec le temps.

  • Speaker #0

    Après, ça devient tout seul. Oui, c'est ça. Enfin, moi, je sais que sans mes lunettes, je ne vois rien du tout. Mais en début de séance, les lunettes, je les enlevais, je les mettais de côté. Tu les fais vider. Et je faisais ma séance juste avec sa voix, en fait, tu vois. C'est ça. Alors, au début, effectivement, je faisais comme tu dis, je regardais les autres, je me disais comment il faut faire. En plus, j'ai beaucoup de mal avec la gauche et la droite. Donc, t'imagines bien le bazar. Et c'est vrai que... À un certain moment, je me suis dit non, c'est bon, maintenant je connais, je sais, quand elle parle de ça, je sais ce que c'est. Et donc, j'ai enlevé les lunettes, je me laissais vraiment me guider et c'est une totale déconnexion.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça n'a rien à voir comme sensation. Du coup, tu es vraiment dans ce que tu fais en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Dans ta respiration et voilà, ça change beaucoup. Donc voilà, encore un autre inconvénient, c'est qu'il faut être hyper structuré, je trouve, et multi casquette. Et on n'est pas toujours doué dans tout. Et donc, c'est vrai. Et quand on démarre, on n'a pas toujours les moyens de déléguer. Donc, je pense que le plus vite, on peut faire un petit peu de sous pour pouvoir payer d'autres personnes qui sont bien meilleures que nous à faire peut-être, par exemple, la communication, etc. Ou d'autres choses. Eh bien, c'est peut-être pas mal parce que je trouve que l'activité d'indépendante, tout de suite, tu as plein de choses qui viennent en plus se greffer. Et ça peut être lourd parfois. Et moi, personnellement, je me sens des fois un peu seule dans mon activité. Autant je suis super entourée avec mes élèves et ce n'est pas par rapport à ça. C'est plus avoir des pairs, pouvoir parler des difficultés. résultés, peu importe que ce soit des fois un manque d'inspiration ou bien comment gérer certains abonnements ou le prix d'une séance, enfin voilà, peu importe. Alors, j'ai quelques personnes autour de moi. J'ai des personnes qui sont plutôt profs de pilates ou de sport. Donc, ce n'est pas tout à fait la même chose. Et j'ai plus facile de parler honnêtement avec des personnes qui font un peu la même chose que moi, mais qui sont très loin de moi. Parce que sinon, j'ai l'impression que c'est… Voilà, on rentre dans ce truc de concurrence de nouveau, que c'est compliqué. Mais voilà, c'est vrai que… De temps en temps, je vois quelques personnes qui font un peu les mêmes types de choses que moi. J'ai des échanges et je trouve ça très nourrissant parce que c'est vrai que parfois, je me sens un peu seule.

  • Speaker #0

    C'est le problème de quand tu es indépendante complète. Tu travailles chez toi, quand tu prépares tes cours, je suppose, tu ne vas pas dans un open space, des bureaux partagés ou quoi. C'est vrai que tu es toute seule. Tu arrives avec ton... mais c'est tes élèves,

  • Speaker #1

    c'est pas pareil je trouve et mes deux chats ne sont pas d'une grande compagnie pour m'amener le côté social oui

  • Speaker #0

    effectivement et puis c'est vrai,

  • Speaker #1

    quand je commence à chanter des mantras, il vaut mieux que je sois seule parce que sinon j'ai mes adolescents qui me regardent qui me disent, maman mais t'es folle tu chantes des trucs dans des drôles de langues ouais ça après voilà on chante bien des trucs en anglais ou donc voilà je pense que le oui non mais les mantras je sais pas c'est à l'adolescence c'est un peu compliqué voilà donc public

  • Speaker #0

    des chats c'est mieux à eux ils aiment beaucoup

  • Speaker #1

    Les mantras et tout ce qui est sonore, parce que je fais aussi des voyages sonores lors d'ateliers. Je fais des massages sonores. Donc, je travaille avec des bols tibétains de cristal, etc. J'ai un tambour, j'ai plein d'autres instruments. Et ça, ils aiment beaucoup les chats. Donc, comme ce sont des êtres spirituellement élevés, je me dis que ça passe.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil aux personnes qui hésitent à se lancer ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais qu'il ne faut pas se lancer comme ça, du tout au tout, de lâcher son activité et y aller, sauf si il y a énormément de potentiel. Mais je pense que l'activité d'indépendance complémentaire est pas mal. Et l'investissement de départ pour avoir un numéro de TVA n'est pas non plus énormissime. Et tâter, en fait, tâter. Si on a quelque chose qui nous fait vibrer, j'ai envie de dire, et qu'on a envie d'offrir au monde, il ne faut pas hésiter parce que les choses viendront petit à petit. Et il y a beaucoup de plaisir aussi. Je parlais de choses un peu moins agréables comme la comptabilité. En tout cas pour moi, il y en a qui aiment faire la comptabilité, évidemment. Bon, il y en a. On ne sait jamais. Mais voilà, j'ai envie de dire, peut-être pas quitter du jour au lendemain son emploi, mais s'octroyer ou au-delà de ses heures, ou prendre un 4-5ème et tâter le terrain, on va dire. Et après, ça va dépendre de la personnalité de chacun. Il y en a qui sont plus fonceurs, qui ont moins de peur, moins de croyances limitantes et qui vont se déployer plus vite. Et il y en a qui prendront peut-être un peu plus de temps. j'ai envie de dire, chacun son rythme.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est certain, oui, tout à fait. Il y a des personnes qui vont mettre plus de temps à démarrer, à se faire leur petite clientèle, et d'autres qui auront déjà en quelques mois leur petite clientèle régulière.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Ça, ça dépend de la personnalité aussi.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Qu'est-ce que tu... Enfin, je ne sais pas, si tu veux ajouter quelque chose, nous dire, par exemple, où on peut te joindre, où on peut venir assister à tes cours.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je donne cours à Thieu, donc c'est très dureux, près de la Louvière. Et je donne cours pour le moment au centre sportif des ascenseurs, les lundis, mardis et mercredis. Je donne deux types de yoga. Je donne du Hatha Yoga, dont tu as parlé tout à l'heure. Donc il y a un yoga plus postural, plus classique on va dire, qui travaille tout ce qui est étirement, assouplissement, renforcement musculaire, et on travaille pas mal des postures différentes. Et puis mon autre yoga coup de cœur, c'est le Kundalini Yoga, qui est un yoga plus au niveau de l'énergie, de la conscience, qui est un yoga plus dynamique j'ai envie de dire, mais les deux sont très accessibles à tout le monde. Et voilà, et donc j'organise également des chants de mantra une fois par mois, des cercles. Et ça, c'est à Oudin, donc la Louvière, toujours. Je suis restée plus ou moins dans ma région pour le moment. J'étais un peu plus loin, je suis revenue et on verra un petit peu vers où je vais. J'ai des envies de développement qui vont, j'espère, arriver bientôt. Une fois par mois aussi, j'organise des ateliers un peu plus longs autour du yoga, mais pas que, parce que déjà on fait les deux types de yoga que je propose, mais on fait aussi des méditations, des chants de mantras, et il y a souvent des petits exercices de développement personnel en fonction de la saison. Moi j'aime beaucoup travailler en fonction des saisonnalités ou des lunes, d'être en accord avec ce qu'on vit. Ça peut être aussi une activité politique difficile. C'est toujours trouver cet équilibre et redonner de l'équilibre au travers de la séance pour que les gens soient mieux. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un site internet ou une page Facebook ?

  • Speaker #1

    Je crois que pour me trouver sur Facebook, c'est yoginutri. Et sur Instagram, c'est andrea-yoginutri. Merci beaucoup,

  • Speaker #0

    Andrea.

  • Speaker #1

    voilà je pense que c'est tout merci à toi, merci de m'avoir donné un petit peu de temps et puis j'espère que ça aidera les personnes qui écouteront et ça leur donnera l'envie de se lancer en fait oui c'est vraiment ça le but et c'est vrai qu'on a galéré au niveau technique Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Merci pour ta patience, surtout. Rendez-vous avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Franchement, avec grand plaisir. Ça m'a permis aussi de me poser des questions un petit peu pour moi-même. C'est toujours très positif.

  • Speaker #0

    C'est déjà la fin de cet épisode. Merci pour ton écoute bienveillante. Pour ma part, je suis ravie d'avoir partagé ce moment avec toi. Ton soutien m'est précieux et m'encourage à poursuivre cette belle aventure. Alors si tu as apprécié cet épisode et que tu souhaites en découvrir davantage, et bien je t'invite à t'abonner ou à partager ce podcast avec tes proches. J'espère que cet épisode t'a apporté éclaircissement, sérénité et inspiration. Je te souhaite une merveilleuse journée, prends soin de toi, et surtout n'oublie pas de rester zen et indépendante. A bientôt !

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