Speaker #0Bienvenue sur le podcast des passages engagés vers le goût de vivre. Je suis Sylvie Bourgeois, multipotentielle holistique, et je vous partage ma vision multidimensionnelle pour vous éclairer quand tout se trouble en vous et autour de vous. J'y ai semé des clés précieuses. Aujourd'hui, j'aimerais vous faire un podcast sur les relations à distance. Dans ma compréhension, dans mon expérience, et par analogie, je vais vous présenter pourquoi, et ça reste mon point de vue bien entendu, qui est issu de ma réflexion et de mon expérience. Ce que l'on tient à distance, est-ce que c'est vraiment l'autre ou est-ce que c'est moi ? Est-ce que ce ne serait pas ma relation à moi-même que je tiens à distance ? Est-ce que ce ne serait pas ma relation avec ma vérité que je tiens à distance ? Non pas que vous n'êtes pas dans la vérité quand vous vivez une relation, mais je pense quand même que c'est une relation de sécurité, en tout cas une relation qui est là pour me guérir de quelque chose. pour rééquilibrer quelque chose en moi, pour me montrer quelque chose que je n'ai pas vu, qui est justement là où c'est plus difficile à aller. Aujourd'hui, j'ai rencontré une de mes clientes qui m'a posé finalement cette question. Pourquoi finalement je suis toujours avec des relations à distance ? Et là, je lui demande, mais qu'est-ce que tu mets à distance ? Est-ce que c'est vraiment l'autre ? Ou est-ce que c'est l'histoire que tu vis en toi, que tu ne veux pas voir ? Et peut-être que derrière cette histoire, c'est tout simplement de ne pas voir. Peut-être une blessure, une blessure profonde. Pour moi, la distance est en lien avec la profondeur. Plus l'autre est loin, plus c'est profond, plus c'est ancien. C'est une mémoire ancienne. Mais c'est une histoire qui peut tout à fait me montrer quelque chose que je n'ai pas encore vu et qui doit être libérée au moment clé. C'est exactement ce qu'il se passe avec cette relation. Observez si justement, peut-être aussi en toute honnêteté, en ce moment, posez-vous la question, est-ce que vous avez vraiment envie d'avoir quelqu'un dans votre vie au quotidien, tous les jours, tout à côté ? Peut-être justement vous sortez d'une relation où vous avez été enfermé ou avoir l'impression de l'être, où ça a été difficile pour vous de vous libérer. Donc il est plus difficile aussi de faire entrer à nouveau quelqu'un dans votre vie. Sauf que là, j'ai envie qu'il y ait une relation, mais je la tiens à distance. Mais je la tiens à distance de quoi ? Si je suis suffisamment affirmé, suis-je obligé de vivre une histoire à distance pour me sentir libre ? Ne serait-il pas possible d'être libre tout en étant proche ? C'est ça l'affirmation de soi. Plus je sais qui je suis, plus je me connais, plus je suis en sécurité, même si l'autre est très proche. Par contre, quand il est présent ou elle est présente, je ne me sens pas en sécurité, c'est qu'il y a en moi quelque chose. qui n'est pas vu, qui n'a pas été entendu ni écouté. Et c'est là que c'est intéressant. Pour aller un peu plus loin encore, je dirais qu'en fait, j'ai peur de rencontrer cette part de moi qui est peut-être l'enfant intérieur, avec ses blessures, sa tristesse, et peut-être aussi, c'est le manque de confiance dans l'histoire, le manque de confiance en moi. Pouvoir dire non, pouvoir dire stop. Si l'autre, je le maintiens à distance, j'ai peut-être cette sensation de pouvoir le contrôler, et de contrôler en fait ce qu'il peut me montrer, me faire, animer en moi, ou tout simplement l'empêcher d'agir sur certains plans. Est-ce que ce ne serait pas aussi la distance avec le divin en moi ? Et la distance avec le divin ? Eh bien, s'il y a distance avec le divin, c'est qu'il n'y a pas confiance dans le divin. Ça veut dire que pour l'instant, je ne peux pas faire autrement. J'ai confiance, mais au moins jusque là. J'ai confiance à condition que tu sois à 300 km. J'ai envie de revivre une histoire à condition qu'il y ait quelque chose qui t'empêche d'être tout le temps là. Donc on met les kilomètres entre moi et l'autre. Quand on écoute la haute métaphysique par exemple avec Franck Athème pour le citer. Moi j'en ai fait une conclusion aussi de cette distance qui est un peu l'espace-temps et que cet espace-temps, ce serait justement de se véhiculer dans le temps. Et quand on est obligé d'aller loin, c'est comme si on se déplaçait dans le temps. Mais dans quel temps ? Dans le temps passé ? Dans le temps futur ? Ou dans un temps qui me permet ? de revivre peut-être une histoire passée, et qui finalement peut me faire vivre mon présent, mon nouveau présent, avec cette mémoire accueillie, cette mémoire libérée, cette honnêteté avec moi-même, cette vérité avec moi-même, de « ok, j'en suis là pour l'instant, je ne peux pas faire mieux que ça, c'est ok, mais je l'ai vu » . Et ça va peut-être changer. Si ça a changé, vous le saurez très vite. Vous le saurez à la prochaine rencontre, vous le saurez à la prochaine histoire, ou au prochain rendez-vous avec cette même personne. Ça ne veut pas dire que cette personne est forcément nuisible, ou toxique, ou de passage. Mais souvent, ça reste quand même des histoires, peut-être karmiques. Quand je dis karmique dans le sens relié à une histoire passée, et on s'est peut-être donné rendez-vous pour pouvoir rééquilibrer notre lien, notre relation, pour pouvoir être libre l'un de l'autre. Voilà comment je vois les choses. Une relation à distance, si elle existe, c'est qu'elle est nécessaire. Il n'est pas là... Il n'a pas la lieu de culpabiliser parce que je ne vis pas une histoire comme je l'aimerais, ou comme la société l'aimerait, ou comme la société me l'a enseignée ou plutôt dictée. Si l'histoire se joue comme elle se joue, c'est parce que c'est une nécessité. Parce que vous avez en vous une aspiration profonde qui est celle de vivre une belle histoire d'amour. Vous avez cette aspiration profonde que ça existe, cette belle histoire d'amour, où on est respecté, où l'autre nous accueille tel que l'on est, sans nous changer, où vous allez accueillir l'autre tel qu'il est, sans changer ou sans la changer. En l'accueillant depuis votre propre vérité, en vous autorisant à être tout à fait qui vous êtes. C'est ça, une relation de conscience, une relation de reconnaissance. Chacun se reconnaît l'un l'autre, qui nous amène face à une forme d'évidence. Ça ne veut pas dire que pendant la relation il n'y aura pas des moments où il y a peut-être des choses qui vont se réanimer. Mais elles ne vont pas se réanimer de façon à éclabousser l'autre de notre émotionnel. Non, on va se responsabiliser, on va le voir et on va s'en occuper. Et pour s'en occuper, c'est tout simplement « ok, là je vis un truc, c'est pas l'intention de l'autre de faire… » de faire ça. L'autre il est là juste avec sa vérité ou sa spontanéité, son instinct. Il le sait. On est dans une relation de conscience, de reconnaissance de l'autre. Ça se reconnaît, ça n'a rien à voir avec une histoire où il y a de la souffrance, où il y a du conflit, où il y a des reproches. Ça n'a plus rien à voir, il n'y a pas ça, ça n'existe pas. Il n'y a pas de reproche. Il y a le partage de besoins, le partage d'envie et on se met d'accord, on voit si on peut, on s'arrange, on fait comme c'est juste pour l'un et comme c'est juste pour l'autre. Il y a vraiment cette notion de respect qui fait que ça laisse de la paix, on reste en paix. Voilà ce qui se passe. Donc cette aspiration profonde de vivre ce type d'histoire d'amour, c'est bien parce qu'on sait quelque part, tout au fond de nous, que ça existe. Parce qu'on connaît ce goût-là. Et quelque part aussi, ce qui nous traverse là, c'est simplement parce que la foi est là. C'est simplement parce que là, le diva est totalement à l'intérieur de soi. que là, ça nous permet de vivre une connexion qui est des plus fluides, des plus vraies. Alors la relation à distance, elle permet juste d'avancer vers la relation que vous avez envie de vivre. Et pour l'instant, la nécessité pour y aller, c'est de vivre les histoires comme vous les vivez là. Elles ne sont peut-être pas faciles, mais elles sont riches d'enseignements. Bien entendu, je ne dis pas qu'il faut rester avec des personnes qui vous rendent malheureuse. J'aurais plutôt donné un conseil très clair, c'est que quand on n'est pas capable de s'aimer dans le respect, le mieux c'est d'arrêter. Mais parfois c'est difficile, je ne dis pas que c'est facile, c'est loin d'être facile de quitter quelqu'un parce qu'il y a quand même une forme d'amour, il y a quand même un attachement. Et l'attachement c'est quelque chose qui est en lien avec le manque et je dirais même du coup qui nous amène à de la consommation en fait. On consomme l'autre en fait, on le consomme. ou on la consomme, c'est-à-dire que l'autre devient un centre d'intérêt. Mais si elle n'est plus là, qu'est-ce que je vais devenir ? Si l'autre ne nourrit plus mes manques parce que moi je ne suis pas en capacité de le faire, qu'est-ce que je vais devenir ? Parce que quand on a de nouveau recontacté le divin en soi, cette part divine, cette lumière, cette joie, Cette fois, cette fois que tout est possible, en fait j'ai besoin de rien, j'ai déjà tout. Quelque part, je n'ai besoin de personne pour combler quoi que ce soit, il n'y a rien à combler. L'autre devient un plus, il s'ajoute, il se rajoute. À votre complétude, à votre joie, à votre bonheur, il vient apporter là encore plus de lumière et de beauté. Il devient un choix, il devient une personne importante, qui a des choses importantes à dire, à montrer. Et elles sont reçues comme telles, mais en aucun cas elle est là pour combler quoi que ce soit. Elle ne comble pas, elle ne remplace pas, elle n'a pas à faire quoi que ce soit pour remplir quoi que ce soit. Elle est là pour partager, on partage nos vies, nos opinions, nos besoins. Mais ce n'est pas à l'autre de les combler. Bien qu'il ait envie de les combler et qu'il le fasse, ce ne sera pas vraiment des besoins. de manque, mais des envies de vivre des expériences ensemble, de vivre des projets ensemble, de se découvrir, je dirais aussi, parce que tout d'un coup, en fait, vous allez aimer découvrir l'autre dans ses aspects, dans toutes ses facettes. Vous allez être curieux de l'autre. Et on n'est plus en train de guetter quoi que ce soit, de voir est-ce que je suis en danger à ce moment-là. Parce que finalement, les autres relations, c'est toujours essayer de se dire est-ce que là, je suis en sécurité ? Est-ce que là, je ne suis pas en danger ? Est-ce que là, c'est bon ? Est-ce qu'il va rester ? Est-ce que cet autre sera toujours là ? Parce que s'il n'est pas là, qu'est-ce que je deviens ? Parce que je m'ennuie ? Parce que je ne sais pas combler mes vides ? Parce que je ne me connais pas ? Parce que j'ai peur ? Parce que l'autre me donne une bonne raison, finalement, de me supporter, entre guillemets. Si lui, il arrive à m'aimer, peut-être qu'il y a des bonnes raisons de m'aimer, mais je ne sais pas pourquoi on m'aime, finalement. Est-ce que j'ai choisi cette relation ou est-ce qu'on m'a choisi ? Et souvent, souvent, je ne crois pas que ce soit vous qui ayez choisi. Observez bien depuis le départ. Qui a choisi qui ? Est-ce que c'est un choix conscient ? Est-ce qu'on a pesé le pour et le contre ? Est-ce qu'on a regardé si l'autre correspondait à nos valeurs, à nos pensées, à notre éthique, à notre mode de vie ? Où est-ce qu'il en est ? Ce n'est pas parce qu'on rencontre quelqu'un qu'on a la sensation de reconnaître. Il y a toujours des informations très pertinentes dès le départ. Par exemple, une impression intérieure, quelque chose qui tout de suite ne vous a pas plu, quelque chose qui tout de suite vous a fait dire « oh là là, ça j'aime pas » . Et que du coup on se dit « ouais mais bon, je vais quand même lui dire que ça j'aime pas » . Si je lui dis que ça j'aime pas, peut-être cette personne va vous dire « oui mais t'inquiète pas, je vais changer » . Je ne le ferai plus. Ou, justement, ça tombe bien. Ça, c'était quelque chose sur lequel je voulais évoluer, etc. Quoi que ce soit. Un exemple. Un exemple, quelqu'un qui fume. Que vous ne supportez pas la cigarette. Quelle que soit cette chose qui vous dérange. Ça veut dire que cette personne, si elle a ce genre, je dirais, d'habitude. Qu'est-ce que cache cette habitude ? Quelle est l'habitude que vous avez, vous, qui est montrée là ? Eh bien, en général, quand il y a quelque chose qui nous dérange dès le départ et qu'on essaye de faire avec, parce qu'on se dit « Ah, ben oui, mais il est sympa » ou « Elle est sympa » ou parce que le autre vous plaît, malgré tout, parce qu'il y a quelque chose que vous reconnaissez là, il y a quelque chose de connu. Mais oui, évidemment qu'il y a quelque chose de connu, parce qu'il y a quelque chose qui vous montre qu'il a aussi, ou qu'elle a aussi. C'est une autre forme, certainement, c'est pas forcément la même. Ça montre une habitude, si l'autre a une addiction, une addiction qu'on aurait aussi, et les addictions elles sont pas forcément toutes liées à des substances. que l'on peut prendre, ça peut être une addiction au travail, ça peut être une addiction à la victimisation, ça peut être une addiction au sport, aux vidéos. Qu'est-ce que je fais tout le temps qui m'empêche de vivre vraiment ma vie ? Et comme, à mon avis, ces histoires, elles sont là pour vous montrer quelque chose parce que vous avez une aspiration profonde, et bien... C'est un cadeau ces histoires, c'est des contrats ces histoires, c'est des rendez-vous ces histoires, même si elles ne sont pas faites pour durer longtemps. Ce sont quand même de belles histoires, puisqu'elles me guident vers mon inspiration, ma belle histoire. Et ça j'en suis convaincue, et certaine. Donc voilà, si vous vivez une relation à distance, quelle est la part de vous que vous maintenez à distance ? Quelle est cette part de vous qui vous fait si peur ? Quelle est cette part de vous en laquelle vous n'avez pas confiance ? Quelle est cette part de vous que vous avez condamné et jugé ? Quelle est cette part de vous que peut-être vous avez même renié ? Qui peut-être est magnifique, qui peut-être cache un trésor, une révélation ? Un talent, un don, une clarté, une compréhension, un éclairage, ça c'est sûr. Alors dites-moi en commentaire. C'était quoi cette part de vous ? Est-ce que vous l'avez vue ? Pour la voir, c'est simple. Qu'est-ce que ça vous fait si l'autre venait vivre tous les jours chez vous, puisque vous le maintenez à distance ? Qu'est-ce que ça ferait s'il était là ? Dans quel état ça vous mettrait ? Qu'est-ce que vous ressentiriez ? Quelle émotion vous surgit ? Notez tout ça. Est-ce que c'est de la colère ? Est-ce que c'est de la peur ? Est-ce que vous avez envie de contrôler absolument ? Oui mais non, moi je ne veux pas le voir tous les jours, je ne veux peut-être pas le voir non plus, je n'ai peut-être pas envie de faire à manger, de m'occuper de cette personne, etc. Qu'est-ce que ça ferait si elle était là ? Ça, ça va vous mettre sur la piste. de la véritable raison pour laquelle cette personne est à distance. Et ce n'est pas parce que vous vous sabotez, je ne suis pas d'accord. On ne sabote pas. Là, pour l'instant, on peut le vivre comme ça. On a quelque chose à voir, quelque chose à constater. On a quelque chose avec quoi il faut faire le lien. On doit relier, se relier, se reconnecter à cette part de soi qu'on a condamnée. jugée, laissée pour compte. Et cette part-là, elle est là et elle se montre par l'intermédiaire de cette personne. Quelque part, cette personne est cette énergie qui est cachée. Voilà, j'espère que ce podcast vous aura éclairé, aidé et déculpabilisé aussi quand on vit une relation à distance. C'est très riche. C'est très très riche. Merci pour votre écoute. A bientôt. Et voilà, ce podcast est terminé. J'espère que vous avez eu autant de plaisir à l'écouter que moi à le créer. Si vous souhaitez être accompagné, parce que vous vivez quelque chose de bloqué, de répétitif, avec vos relations, avec votre amoureux ou votre amoureuse, avec la famille, avec le travail, avec... avec la nourriture, avec vous-même, n'hésitez pas à me contacter par mail, je laisserai en bas dans la description. Je fais des séances à distance ou en présentiel sur Dijon. Ce sont des séances toutes particulières. Je suis une alchimiste vibratoire. Pourquoi je dis alchimiste vibratoire ? J'ai cette faculté à voir vos fréquences vibratoires, vos énergies. celles qui ont besoin dans l'instant d'être vues, reconnues et libérées. Et je vous aide à les voir pour que vous, vous la libériez. Je vous accompagne sur ce chemin-là. Alors si ça vous tente d'avancer, de devenir autonome avec vos énergies, je serai ravie d'être celle qui vous guide. En attendant, je vous souhaite une belle journée ou une bonne nuit. A bientôt !