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100% réseau - les ficelles du réseau

Networking : Comment faire quand on n'a pas les codes ?

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31min |05/09/2024|

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31min |05/09/2024|

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Description

Avez-vous les bons codes pour faire du réseau ?


Protocole, étiquette, bienséance, mondanités ...ce n'est pas trop votre truc.
Faire du réseau peut s’avérer compliqué quand on pense que l’on n’a pas les codes.
C’est ce que nous allons voir dans cette émission.

- Quelles sont les règles de savoir-vivre, faut-il les appliquer ?
- Vous ne savez pas s'il faut faire la bise ou se serrer la main ?
- Vous avez peur de vous tromper de Dress code?
- Faut il appliquer les règles à la lettre ou les adapter ?
- Qu'est ce qu'on risque si on se trompe ?
- Vous êtes un peu perdu et vous trouvez peut être que ces pratiques sont surtout une tradition.


"La pire des mauvaises manières, c'est d'imaginer que les bonnes manières sont celles de ton pays et les mauvaises celles de l'étranger."


Et pourtant, quand on fait du réseau, on cherche à créer des liens de confiance et la confiance se nourrit par un certain nombre de petites pratiques.
La courtoisie et la politesse vous permettront de marquer des points et de faire bonne impression

Autant être mémorable pour de bonnes raisons
Authenticité, respect, courtoisie, politesse, sont de jolis mots qui en théorie sont évidents mais qui se heurtent souvent à la réalité et à la pratique.
La manière ( ou plutôt les bonnes manières ) de faire du réseau est aussi importante que votre objectif !

Alors comment trouver les bons codes, ceux qui valorisent votre personnalité et favorisent votre intégration dans un groupe et en respectant la culture collective ?

Je vous laisse écouter la suite....


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musique :  Spark  de Vexento 

Source: https://soundcloud.com/vexento
Licence:https://creativecommons.org 

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue pour ce nouveau podcast 100% Réseau. Les podcasts 100% Réseau, c'est une série de podcasts pour celles et ceux qui veulent optimiser leur démarche réseau ou en savoir plus sur le networking. C'est le podcast pour pour mieux réseauter. Je m'appelle Emmanuel Hugo. J'ai créé Réseau Autrement pour accompagner celles et ceux qui ont envie de progresser dans leur démarche de networking. Réseau Autrement, ce n'est pas un nouveau réseau. C'est une boîte à outils pour vous permettre de développer votre réseau et surtout de faire du réseau suivant votre style, votre profil et avec plaisir. Réseau Autrement, c'est la boîte à outils du Réseauteur Averti. Avez-vous le bon code ? Savez-vous quels sont les codes quand on veut networker, les codes de savoir-vivre en société ? Avez-vous de bonnes manières ? Alors ça peut sembler un peu prétentieux ou condescendant d'aborder les choses sous cet angle-là, mais c'est vrai qu'on peut se compliquer un peu la vie quand on fait du réseau. Quand on pense qu'on n'a pas les codes et les bons codes, alors on va voir dans cette émission qu'est-ce que c'est que ces codes, est-ce qu'il y a un mode d'emploi, est-ce qu'il y a des bonnes recettes, des bonnes pratiques et surtout comment faire pour plus se stresser avec ces histoires de codes et de bonnes manières. Peut-être que vous devez aller à un événement dans la semaine ou dans le mois qui vient, alors vous allez... peut-être que vous avez choisi d'aller à cet événement, peut-être qu'on vous l'a proposé, vous n'avez pas su dire non, peut-être que c'est votre manager qui vous a demandé de le représenter. Et là, vous pouvez avoir un peu de stress parce que vous allez dire, mais comment je fais ? Moi, je ne suis pas à l'aise dans les mondanités, je ne sais pas parler aux inconnus, je ne sais pas quels sont les codes, qu'est-ce que c'est que cette histoire d'étiquette, est-ce qu'il faut un dress code ? Voilà, donc toutes ces questions-là, on peut se les poser quand on va faire du réseau. et qu'on n'a pas forcément l'habitude. Donc c'est vrai que quand on va paraître ou apparaître en société, et notamment si on doit parler à des personnes que l'on ne connaît pas, on veut apparaître comme avoir donné une bonne image de soi, de son entreprise, paraître sympathique, montrer qu'on est à la hauteur, voire même irréprochable. Et les personnes qui ont peur du jugement, elles se mettent encore plus la pression par rapport à ça. Alors c'est vrai que ces comportements sont hérités aussi... de comportements qui datent de l'Ancien Régime, ou que l'on retrouve encore dans les cours royales, où il fallait apprendre l'étiquette, apprendre les bonnes pratiques, pour pouvoir être reçu à la cour, pour pouvoir être courtisan, et si vous ne respectiez pas les règles, vous vous faisiez sortir, et donc vous n'avez plus lieu d'être dans cet événement. Alors c'est vrai quand même, aujourd'hui, quand on fait du réseau, les relations sont beaucoup moins hiérarchiques, Le réseautage se fait de manière beaucoup plus transversale. Ces codes donnent un petit côté à l'ancienne, un petit côté conservateur. Mais on va voir que ces codes changent, ils s'adaptent. Il y en a certains qui disparaissent, et peut-être que c'est bien. D'autres qui se créent. Et toutes ces évolutions, ça peut créer de la confusion, parce que vous n'avez plus quoi faire, ni comment faire. Est-ce qu'on se sert encore à la main ? Est-ce qu'on fait la bise ? Est-ce qu'on doit tutoyer ou voyer une personne ? Est-ce qu'il faut impérativement une carte de visite ? Donc c'est vrai qu'il y a un certain nombre d'événements qui ont fait que les choses bougent et changent. Le Covid a changé les pratiques pour se dire bonjour, mais aussi MeToo, où le rapport aux autres peut aussi changer. Les technologies ont aussi changé les pratiques, la pratique des réseaux sociaux, ça a aussi permis de changer les codes. Et puis aussi, aujourd'hui, on a de plus en plus de contacts à l'international. et on s'aperçoit que les pratiques que l'on fait soi-même, elles ne sont pas forcément adaptées dans d'autres cultures, dans d'autres pays. Donc toute cette somme de petites choses, ça peut créer de l'anxiété quand on va réseauter dans des événements. Et c'est vrai que ce qui est assez paradoxal, c'est qu'il y a des règles qui sont assez ancrées, qui sont assez solides, puis à la fois, il y a aussi beaucoup de souplesse aujourd'hui dans les règles, et que parfois, on se dit, chacun fait comme il veut, comme il peut, même s'il y a des règles, on a peut-être envie de casser les barrières. notamment les barrières de classe sociale. On a aussi envie de se différencier pour être plus mémorable, pour se faire remarquer dans le bon sens. Après, vous pouvez avoir aussi un esprit rebelle, et si vous êtes adepte un peu de la transgression, vous allez dire, moi, les règles, c'est bon, je les connais. Mais ce n'est pas pour moi, donc si je ne respecte pas, c'est mon problème. Et tant pis pour les autres, ils ont quand même accepté tel que je suis. Alors c'est vrai que c'est un peu un paradoxe, parce qu'on a envie de rentrer dans un groupe, donc d'appliquer des règles de savoir vivre ensemble, des règles collectives. On se dit que si on applique ces règles, on sera plus facilement adopté par ce groupe. Mais c'est vrai que même s'il y a beaucoup de bienveillance et de respect de l'autre, on veut aussi garder une certaine singularité. Alors il y a une citation que j'aime bien qui dit La pire des mauvaises manières, c'est d'imaginer que les bonnes manières sont celles de ton pays et les mauvaises celles de l'étranger Aujourd'hui, il y a des codes, il y a des codes qui restent des temps d'avant mais il y a aussi chacun qui peut faire comme il veut, comme il peut et s'adapter En fait, les codes de networking sont en perpétuelle adaptation Vous allez vous adapter en fonction du contexte, en fonction des personnes que vous allez rencontrer en fonction de votre maturité de networking, en fonction aussi de votre caractère, si vous êtes plutôt extraverti ou introverti. Et puis il y a des personnes qui aiment bien les mondanités, qui ont cet esprit mondain, un peu courtisan, où ils vont être dans beaucoup d'interactions. Alors même si souvent, quand on parle de mondanité, on va dire que c'est assez superficiel, que c'est des petites conversations, des salutations, des compliments, des échanges un peu généraux. ça a un petit côté aristocratique ou bourgeois. Pour être un bon résauteur, on n'est pas obligé d'avoir cet esprit mondain. Ça peut vous amuser d'essayer, ça peut vous être à l'aise avec ça, donc utilisez-le, ça va vous aider à briser la glace ou à discuter avec des personnes inconnues dans un climat assez agréable et naturel. Mais il ne faut pas que ce soit forcé. Si ce n'est pas dans votre tempérament, ne vous forcez pas à avoir cet esprit mondain parce que... Si vous flattez quelqu'un que c'est forcé, ça va se sentir. Les règles de mondanité, elles évoluent elles aussi. Pour vous, c'est trop un peu chichi, voilà, si vous trouvez que c'est un peu suranné, ne le faites pas. On peut très bien aujourd'hui faire du réseau sans forcément connaître par cœur les règles de mondanité. Après, si vous voulez les apprendre, il y a plein de guides de savoir-vivre, de bonnes manières. Mais aujourd'hui, rien ne vous empêche d'être un bon réseauteur, même si vous n'êtes pas un bon courtisan. Voilà, c'est pas nécessaire pour bien réseauter. Alors que c'est vrai, ces règles, ces codes, c'est ce qu'on appelle l'étiquette. C'est l'ensemble de ces règles de bonne conduite, de bonne manière, pour interagir socialement avec d'autres personnes. Souvent, ces règles de savoir vivre, elles sont implicites. Et puis, bon, évidemment, elles vont varier selon les cultures, les contextes ou même les situations. Donc, si vous suivez ces règles, ça va vous permettre de vous intégrer plus facilement dans un groupe. Ça va vous montrer que vous êtes respectueux d'une culture, d'une pratique, que vous avez le comportement entre guillemets socialement acceptable. Ça vous évitera peut-être des malentendus, ça vous évitera des conflits et comme ça vous aurez des relations harmonieuses dans votre réseautage. Ça peut aussi projeter une image très positive de vous, montrer que vous êtes bien élevé, respectueux, conscient des conventions sociales. Mais c'est vrai que ces règles, c'est surtout du bon sens. C'est surtout de l'observation, et puis c'est vrai que ça peut dépendre aussi parfois de votre éducation. Alors c'est vrai que même si la plupart de ces règles sont informelles, il existe quand même encore des règles qui sont écrites, qui sont formelles. C'est ce qu'on va appeler le protocole. Par exemple, elles vont être très utiles quand vous allez à des événements où il y a des personnalités officielles, où on va vous dire qu'il va falloir suivre un certain protocole. Alors c'est quoi ce protocole ? Protocole, ça veut dire... Quelque part, une tradition, des choses qui sont écrites, qui sont organisées d'une certaine manière. Donc c'est vrai qu'il y a des règles qui sont très anciennes dans le protocole, mais c'est aussi un cadre pour les organisateurs d'une soirée ou d'un événement. Normalement, il y a des personnes que ça rassure d'avoir cet ordre, qui doit parler en premier, qui doit parler en dernier. En France, c'est Napoléon qui a un peu organisé tout ça, notamment parce qu'il avait une grande politique au niveau de la diplomatie. Et puis, il voulait montrer un certain art de vivre à la française. Donc, tout ça est très, très, très codifié. Il y a même des décrets qui expliquent comment accueillir des personnalités, comment gérer un certain nombre de symboles, comment on monte un drapeau, etc. Qui parle quand il y a plusieurs discours ? Comment on fait un bon plan de table avec ces personnalités ? Ou comment on doit rédiger même un carton d'invitation ? Vous voyez, c'est très, très, très précis. Donc, c'est vrai que c'est encore pratiqué, forcément au niveau de l'État, des ministères, des diplomates. Quand on accueille des personnalités politiques étrangères, donc si un jour vous êtes invité, je sais pas, dans une ambassade, ou si vous êtes invité à une remise de prix ou à une remise de légion d'honneur, etc., vous verrez quand même qu'il y a des règles à respecter, et c'est assez contraignant. Maintenant, ça n'arrive pas tous les jours d'être obligé d'appliquer ce protocole. Par contre, c'est vrai que si vous réseautez, ça peut quand même vous aider. Si un jour on vous présente, je sais pas, moi le préfet, ou un général militaire, un évêque, un juge, ou une personne qui a une posture qui est hiérarchiquement supérieure au vôtre, on peut pas juste dire salut, bonjour, comment ça va ? Faut au moins connaître un peu les titres, et les titres entre guillemets honorifiques. Donc c'est vrai que ça, ça peut peut-être plus facilement vous arriver. Et c'est vrai que là, si vous savez faire, vous marquerez des points. Alors aujourd'hui, on peut avoir un certain recul et être un peu... naïf par rapport à ça, dire bon c'est pas grave, je vais essayer de faire ça avec un sourire, dire que je sais pas. Faut faire attention de pas se griller quand même, voilà, il y a des usages, il y a des conventions. Donc quand on doit rencontrer des personnes, voilà, avec des titres honorifiques, il faut savoir de quoi on parle. Alors c'est vrai que c'est pas toujours facile et souvent on n'anticipe pas et de savoir comment on fait pour avoir la bonne pratique, le bon geste, le bon dress code. C'est ce qu'on va voir dans cette deuxième partie du podcast. Alors on vient de le voir, connaître les codes c'est déjà pas évident, les mettre en pratique... C'est pas facile non plus, parfois on n'anticipe pas, on pense pas à tout. Avoir le bon geste, avoir le bon dress code, le bon costume, on le sait pas toujours ce qu'il faut faire. Et puis évidemment il y a des pratiques qui vont changer en fonction de votre culture et aussi de la façon dont vous avez été éduqué. Montrer, faire comprendre que vous connaissez certains codes, ça va vous permettre vraiment de renforcer un sentiment d'appartenance dans les groupes où vous allez. On dira, tiens, ils fonctionnent comme nous, on a les mêmes façons de fonctionner, on a les mêmes pratiques, donc on fait partie de la même tribu, du même groupe, de la même communauté. Par exemple, on va commencer par l'habit, même si l'habit ne fait pas le moine. Qu'est-ce que c'est qu'une bonne tenue, une tenue adéquate ? Peut-être que ça vous est déjà arrivé d'arriver dans une soirée de réseautage où tout le monde était très très habillé, et pas vous, ou inversement. Les personnes avaient un dress code, alors ça peut être tenue de soirée ou ça peut être au contraire tenue décontractée. Et vous, vous n'avez pas eu l'info, vous n'avez pas fait attention et vous êtes en décalage avec les autres. Donc d'un côté, vous pouvez vous dire, ça va me montrer que je suis singulier, que je suis mémorable. C'est comme dans les soirées déguisées où vous ne voulez pas arriver déguisé, vous vous faites remarquer. Alors ce n'est pas toujours une bonne idée parce que si vous êtes trop en décalage par rapport à votre tenue vestimentaire, ça va vous montrer que vous ne voulez pas vous intégrer dans cette soirée ou dans ce groupe. Avoir la bonne tenue, c'est aussi une tenue confortable, dans laquelle vous êtes bien, ça va vous donner aussi plus de confiance en vous. Si vous êtes à l'aise dans vos vêtements, vous serez peut-être à l'aise pour aller parler aux personnes. Il ne faut jamais oublier que la première impression compte. La première impression, quand on va vous regarder, on va aussi regarder comment vous êtes habillé. Comment faire pour savoir si on a les bons vêtements, le bon costume ? Aujourd'hui, grâce aux réseaux sociaux, on peut voir des photos. On peut voir des photos de soirées qui ont été organisées ou d'événements qui ont été organisés avant. Donc vous pouvez voir un petit peu si les personnes sont très habillées ou plutôt décontractées. L'endroit où vous allez aller, ça va vous donner aussi des informations sur l'atmosphère qu'il va y avoir. Si vous allez à une soirée de start-up, le code vestimentaire n'est pas le même que si vous allez à une table ronde avec des avocats. En tout cas, dans le doute, il vaut mieux être légèrement trop habillée. que pas assez. Si vous avez suivi les indications, ça montrera que vous êtes professionnel et que vous avez bien compris le mode de fonctionnement de cette soirée et de cet événement de réseautage. Il vaut mieux être mémorable par ce que l'on dit, par ce que l'on fait, que forcément parce qu'on a un costume pas adapté. Alors le costume, c'est un élément, mais il y a aussi comment on fait aujourd'hui pour avoir le bon geste. C'est vrai qu'aujourd'hui, et ça s'est renforcé depuis le Covid, on ne sait plus forcément comment faire. Est-ce qu'on doit se serrer la main ? Est-ce qu'on doit se faire une bise ? Est-ce qu'on fait une bise, deux bises, trois bises ? Vous savez qu'en fonction des régions françaises, ça peut changer. Et puis, le Covid, il y a certaines personnes qui, maintenant, n'ont plus du tout envie d'être touchées par des inconnus, ne serait-ce que juste par une poignée de mains. Alors cette phobie du toucher, ça s'appelle l'apthophobie. Mais c'est vrai que ça en dit long signe sur les évolutions de comment on va entrer en interaction avec les autres. Le sourire, c'est important, le regard, c'est important, mais la poignée de main, ou la bise, ou le check, quelles sont les règles aujourd'hui ? Quels sont les codes ? Comment faire ? Et ça, c'est très très très variable, et ça a vraiment vraiment évolué depuis ces quelques dernières années. Alors en effet, il y a eu le Covid, mais il y a aussi MeToo. Ce qui fait que toucher l'épaule d'une femme, toucher l'avant-bras, par exemple aux Etats-Unis, c'est fortement non recommandé de le faire. Alors que quelqu'un qui va venir d'une culture méditerranéenne, il va le faire assez naturellement. Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, il faut observer pour savoir comment ça se passe. Surtout si vous êtes dans un environnement dans lequel vous n'avez pas l'habitude. Alors là aussi, il y a un paradoxe, parce qu'on vous demande de créer une relation authentique, sincère, de montrer votre personnalité. Si vous êtes quelqu'un de jovial et que vous aimez bien faire la bise, peut-être que les personnes que vous ne connaissez pas ne seront pas à l'aise avec votre pratique. C'est une tradition bien française de faire la bise, mais ce n'est pas forcément adapté partout. Si on prend par exemple la poignée de main, c'est vraiment un acte de contrat de confiance. Vous serrez la main à quelqu'un, ça permet de dire j'entre en contact avec toi, ou je te remercie, ou j'ai confiance en toi, ou même... Je scelle un accord avec toi. Cette poignée de main a plein de sens différents. Alors il faut savoir que la poignée de main, ça n'a pas toujours été un signe de salutation. Vraiment. Si on remonte à la Grèce antique, c'était plutôt un moyen de sceller un contrat, de passer une alliance. Quand on se serrait la main, ça montrait qu'on avait créé un climat de confiance qui permettait de finaliser un partenariat, un accord, une alliance, etc. Et c'était important parce que ça montrait aussi qu'on n'était pas armés à l'époque. Donc si vous aviez la main sans rien, c'est que vous étiez vraiment confiant. et détendu. Ça s'est développé évidemment au Moyen-Âge avec un certain nombre de codes de chevalerie, et là c'est commencé à devenir un plus, un signe de salutation. Cette poignée de main, on l'utilise beaucoup dans le monde occidental et européen, et c'est vrai que si on regarde dans le monde, il y a plein d'autres façons de se saluer. La poignée de main, pendant longtemps, c'était quand même réservé aux hommes. Les hommes se serraient la main, les femmes se faisaient la bise. Petit à petit... On a vu les pratiques évoluer dans les années 70 et surtout après mai 68. On a vu que des hommes pouvaient faire la bise aux femmes sans que ça entre trop dans une relation intime et que des hommes pouvaient se faire la bise entre eux. Mais c'est vrai que ça, ça a évolué aussi. Mais au départ, en gros, la bise, c'était féminin et la poignée de main, c'était masculin. Mais même cette histoire de bise, elle a évolué dans le temps. Alors c'est vrai qu'au départ, la bise, et notamment chez les Romains, à l'époque romaine, c'était assez courant. Et on baisait la main de quelqu'un hiérarchiquement supérieur. C'était une façon de montrer qu'on était honoré, qu'on respectait, que c'était un hommage. Donc c'est vrai qu'on pouvait embrasser la bague d'un évêque ou d'un seigneur quand on était son vassal, etc. Donc c'était très solennel, c'était très symbolique. Et ça marquait quand même assez ce lien hiérarchique entre deux personnes. En lui faisant un baisement, il y avait un côté aussi galanterie, il y avait aussi un... un côté respectueux. Ça permettait aussi de montrer qu'on appartenait à une certaine classe sociale et qu'on connaissait ses codes. Aujourd'hui, la bise, et notamment depuis le Covid, on va voir que ça a évolué aussi. Même si ça reste quand même un geste assez de proximité, on ne fait pas la bise à tout le monde. Normalement, c'est très rare de faire la bise à des inconnus. Mais après, il y a des pratiques qui changent. Et c'est vrai qu'on fait la bise aux personnes qu'on connaît, qu'on est content de revoir. C'est plutôt dans ce cadre-là. Mais là aussi, il n'y a pas vraiment de règles et on voit qu'il y a des pratiques différentes en fonction des événements dans lesquels vous allez. Vous allez voir, en fonction des régions dans lesquelles vous allez, en fonction du nombre de personnes. S'il y a peu de personnes, vous aurez peut-être plus envie de faire la bise que s'il y a trop de monde. Donc voilà, il y a plein de choses qu'ils vont faire en sorte de changer votre manière de faire la bise. Alors ça, on a vu déjà deux quelques façons de se dire bonjour et d'avoir le bon geste. Mais aujourd'hui, on voit qu'il y a plein d'autres façons de faire, notamment le tchèque américain. Donc ça a été assez popularisé par Barack Obama. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, il y a certains milieux où ça se fait et c'est le premier signe de salutation, notamment dans le sport, dans certains milieux artistiques aussi. On se tchèque. C'est vrai qu'il y a une petite connotation. communautaire dans le tchèque en disant voilà on fait partie de de la même famille même si c'est une grande famille ou de la même communauté ça ça vient un peu de l'héritage du tchèque où on va dire la symbolique c'est que ça venait d'une culture américaine notamment à la fin de l'esclavage donc le fait de tchéquer ça voulait montrer qu'on était par exemple qu'on luttait pour les droits civiques pour tous maintenant à chaque fois qu'on tchèque c'est pas un acte forcément militant... Mais c'est vrai qu'il reste quand même un petit historique. On ne va pas checker avec tout le monde non plus. On va checker plutôt avec des gens qui appartiennent à la même communauté, où il y a déjà une proximité, une bienveillance, une connivence qui s'est créée. Voilà, je ne vais pas vous faire tous les signes pour se dire bonjour, mais avec le Covid, on a fait des bises du coude, des poignées de pied, et puis même aujourd'hui, on ne fait plus le geste, mais on le dit. C'est-à-dire, par exemple, vous allez avoir des soirées réseau, on va vous dire je te fais pas la bise, mais le carillé ou je te dis bonjour de loin donc on va le dire, expliquer le geste, mais on va pas le faire. C'est vrai que les codes ont changé, qu'il faut en permanence s'adapter sur ces signes-là, et il faut respecter aussi que pour certaines personnes, c'est plus compliqué que d'autres, pour certains, c'est contraignant, alors que d'autres personnes vont être assez à l'aise avec ça. Quand on fait du réseau, ce qui est important, c'est de créer un lien, un lien de confiance, Et c'est vrai que cette confiance, elle va se nourrir de plein de petites pratiques. En fait, on a vu l'habit, ça peut le faire, comment on se dit bonjour, ça peut le faire. Mais aussi, il y a beaucoup de choses qui viennent de notre éducation. Alors, des choses qu'on a apprises, des choses qui sont innées, des choses puisqu'on a observé les autres. Et que c'est vrai que la politesse, aujourd'hui, elle s'apprend beaucoup en regardant les autres. Et puis, on va voir qu'il y a des choses très différentes au niveau de la politesse. Normalement, tout le monde s'est dit bonjour, merci. excusez-moi, mais c'est vrai que donc ça c'est des situations assez simples il peut y avoir des situations en networking, on se sent un peu plus désarmé ou mal à l'aise parce que on sait pas ce qu'il faut faire on veut rester poli, mais on a peur que notre comportement ne le soit pas, je m'explique par exemple, vous discutez avec quelqu'un et à un moment vous voulez arrêter la discussion prendre congé discrètement et pas dire merci, bon c'était intéressant mais maintenant je m'en vais, donc voilà, comment on fait pour Restez polis tout en essayant de prendre du recul par rapport à cet échange. Pareil, comment vous allez vous exprimer ? sans trop monopoliser la conversation. Comment, voilà, on en parlait tout à l'heure, vous allez rencontrer quelqu'un qui a des titres honorifiques, comment vous allez échanger avec lui. Et c'est vrai que c'est souvent sur ces moments-là, on les a dans le vif, et on ne les a pas forcément anticipés, et on se dit, oh là là, je vais passer pour quelqu'un que je ne suis pas parce que j'ai fait de travers. Ce n'est pas toujours évident. Je vais vous prendre un exemple. Par exemple, quand on fait du networking, c'est vrai qu'on peut être sollicité, on peut avoir des demandes. Et c'est vrai que là, on va voir la différence entre quelqu'un qui va faire une demande polie, qui va demander poliment, et quelqu'un qui va moins le faire. Donc il y a des choses qu'on peut faire facilement quand vous êtes avec quelqu'un et que vous avez une demande à faire. Vous pouvez lui demander des conseils, des informations, poliment. Par contre, si vous êtes un peu trop direct, un peu trop cash, forcément, vous pouvez braquer la personne qui est en face de vous. Par exemple, si vous échangez, et puis au bout d'un moment, vous dites Tiens, vous auriez pas un job ? pour moi ou ça vous intéresserait pas que je vous présente mon produit et qu'on prend un rendez-vous tout de suite si vous êtes trop cash, forcément votre demande elle va être mal perçue gardez toujours ce côté respectueux de l'autre et politesse, c'est ce qu'on va appeler la bienséance ces ensembles de pratiques collectives que vous allez observer et qui vont être adoptées par une classe sociale, un groupe ou une communauté ne les apprenez pas par coeur mais soyez observateur parce que si vous agissez à bon escient, tout se passera bien. Par contre, si c'est pas le cas, vous laisserez une image de quelqu'un d'irrespectueux, peut-être de snob, ou d'impertinent. Pour moi, une des principales règles à suivre, c'est d'essayer de ne pas faire à autrui ce que vous ne voudrez pas qu'on vous fasse. Donc si vous ne connaissez pas les codes, allez-y pas à pas, observez les autres, et faites comme eux. Sinon, pour une solution, vous consultez un livre de savoir-vivre. Avant, il y avait la Bible des bonnes manières, de la baronne Nadine de Rothschild. Donc ça existe toujours. Je pense qu'il y a des choses qui sont devenues désuètes, mais il peut y avoir des choses intéressantes. Savoir qui c'est qui doit dire bonjour en premier, ou qui c'est qui doit s'asseoir en premier à un dîner. Alors il y a des choses maintenant qui sont un peu amusantes, mais ça reste quand même des bonnes pratiques de savoir-vivre qui existent depuis longtemps. Et puis, d'être élégant, d'avoir du savoir-vivre et des bonnes pratiques. Ça peut être aussi un bon moyen de se différencier. Un bon moyen. de se faire remarquer dans le bon sens du terme. Alors, ne devenez pas forcément un expert en bonne manière, parce que vous allez repérer tout ce qui ne va pas dans les soirées de networking. Mais essayez de vous dire que ça va permettre de laisser une impression agréable, une image professionnelle. Peut-être que cette conscience qu'on recherche, qu'on crée du lien, elle arrivera peut-être plus rapidement, plus vite. Parce que l'important, c'est de laisser aussi un bon souvenir aux personnes avec lesquelles vous échangez. C'est vrai que c'est ça qui est important, c'est pouvoir laisser un bon souvenir, être remarqué dans le bon sens du terme. Ça va peut-être vous faire gagner du temps aussi après. On pourrait dire que le savoir-vivre, c'est un peu comme l'orthographe. Vous avez le droit de faire des fautes dans les règles, mais par contre pas trop, pas trop souvent et pas trop voyantes. Après, le savoir-vivre, ça s'apprend, ça se pratique, aussi bien dans votre vie quotidienne que professionnelle. Donc c'est vrai que ces règles, ces codes... Peut-être que vous en connaissez un certain nombre, peut-être qu'il y en a certains que vous n'utilisez pas parce qu'ils ne vous conviennent pas. Et puis surtout, il faut trouver ceux qui vont vous permettre d'interagir de manière fluide et constructive, que ce soit avec vos collègues, avec vos supérieurs, avec vos partenaires, avec des personnes que vous ne connaissez pas dans votre réseau. Quelque part, chacun doit aussi s'adapter et trouver les codes qui conviennent. Si vous voulez en savoir plus sur les codes et apprendre... Ces fameux codes. Vous avez le choix de vous informer. Il y a des livres qui existent. Il y a des articles, des tutos, des podcasts. Il y a plein de choses. Il y a même des formations sur le savoir-vivre. Donc s'informer, c'est important. Anticiper. Anticiper, c'est par exemple, vous recevez une invitation et vous savez que c'est pour une remise de légion d'honneur ou pour quelque chose d'un peu plus protocolaire. Essayez de savoir justement quels sont les codes de protocole, qu'est-ce qui est important. Ne pas faire d'impair à cette soirée-là. Donc anticiper, ça peut être intéressant. Autre moyen, c'est observer. Regardez les autres, regardez comment ils font. Est-ce que tous les gens se serrent la main ? Peut-être que c'est la pratique dans cet événement qu'il convient de mettre en place. Il ne faut pas hésiter à copier, en fait. Le mimétisme, ça marche bien. Et puis sinon, toujours vous faire conseiller de devenir le roi des bonnes manières ou la reine des bonnes manières. Après, franchement, si vous n'aimez pas ces mondanités, franchement, ce n'est pas grave. Il y a plein d'endroits où vous pouvez réseauter de manière beaucoup plus agile, naturelle. Il y a plein d'occasions de faire du réseau et vous êtes... pas obligé d'être habillé sur votre 31, de passer chez le coiffeur ou d'avoir changé toute votre garde-robe pour aller faire du réseautage. Moi ça m'est arrivé il y a très longtemps dans la même journée j'étais invitée à la préfecture le soir de la ville où j'habitais et la journée je devais aller faire un rendez-vous commercial dans une station de ski où il faisait moins 15 degrés. C'est évident qu'il fallait que j'ai forcément deux tenues parce que je pouvais pas arriver en boots de neige à la soirée. à la préfecture, même si c'est en zone de montagne, ça ne se fait pas. Et inversement, je ne pouvais pas arriver en Abitville, dans une station de ski où il faisait moins 15°C et où il y avait 30 cm de neige. Forcément, il y a des moments où vous allez devoir composer aussi, en fonction des endroits où vous allez, et notamment si vous allez dans des endroits très différents dans une même journée. Donc voilà, l'important c'est d'avoir le bon code, les bons codes, savoir que ça existe. pour toujours essayer d'avoir une certaine élégance professionnelle, de faire une bonne impression. Ça montre beaucoup de choses aussi sur la communication non-verbale. Des fois, peut-être que si vous êtes introverti, le fait d'avoir les bons codes, ça va vous permettre de vous distinguer. On va s'apercevoir que vous êtes quelqu'un de poli, de respectueux, de courtois. Peu importe où vous êtes, que ce soit un repas d'affaires, un événement de networking, les personnes qui connaissent les règles, elles auront toujours quelques mètres d'avance sur les autres. Il y a un livre qui vient de sortir sur le sujet qui s'appelle Business Class, qui a été écrit par Anne de Marisi et Hervé Baumler. Alors Hervé Baumler, c'est le pape du networking en France. Ils expliquent notamment que dans une étude américaine, il y a 80% des présidents et vice-présidents connaissent les bonnes manières et qui les appliquent. Et quand on va au niveau des cadres et des directeurs, il y a plus que 40% des personnes connaissent les règles de bonne conduite dans l'entreprise. Et puis quand on va du côté des jeunes cadres et des employés, il y a plus que 12%. Donc peut-être qu'ils ont moins de pratiques ou ils ont moins d'obligations de représentation, et c'est peut-être pour ça qu'il y a moins de personnes qui connaissent et qui appliquent ces codes. Mais c'est vrai, malgré tout, ça interroge sur le fait que si on les connaît, ces codes, si on connaît ces bonnes manières, si on est ambitieux, ça va vous faire gagner du temps. Une autre règle qui est importante aussi, ça c'est forcément appliquer de l'aristocratie anglaise, et notamment... Un principe que vous connaissez sûrement des rois et reines d'Angleterre, c'est never play, never complain. Donc quand on fait du réseau, même si on n'est pas à l'aise, même si on n'est pas en forme, il ne faut jamais se plaindre. Ce n'est pas le lieu, ce n'est pas l'intérêt. Donc pareil, pas de médisance, pas de critique. La courtoisie, c'est avant tout être aimable, positif et souriant. Et puis il faut penser que certaines incivilités, ça va laisser des traces indélébiles, ça va laisser des traces vraiment sur le long terme. Donc essayez de ne pas commettre d'impair, même malgré vous. Essayez de ne pas vous faire remarquer dans le mauvais sens du terme. C'est important. La façon dont vous allez être, c'est presque aussi important que le pourquoi vous faites du réseau. Comment vous faites du réseau, c'est ça qui va aussi vous rendre mémorable. Et c'est ça qui va permettre de créer la confiance et de laisser une bonne impression. Donc c'est à vous de trouver ces bons codes. C'est à vous de trouver ces bonnes manières qui vont vous valoriser, qui vont valoriser votre personnalité. qui vont favoriser votre intégration dans un groupe, tout en respectant les coutumes et la culture collective du lieu où vous êtes. Donc voilà, ce podcast est terminé. J'espère que vous en avez appris un peu plus sur les bonnes manières, les codes, mais surtout, pas de pression avec ça. Vous apprendrez en pratiquant. Vous voulez en savoir plus ? Je vous donne rendez-vous sur LinkedIn, sur la page Réseau Autrement, ou sur mon profil, Emmanuel-Hugo. Vous pouvez aussi retrouver Réseau Autrement sur Instagram. et sur mon blog www.rezo-autrement.fr Si vous avez envie d'un accompagnement plus personnalisé, d'organiser un atelier ou une formation sur le networking, contactez-moi pour en parler. A bientôt sur Rezo Autrement. Rezo Autrement, c'est la boîte à outils des résulteurs avertis. Et voilà, c'est fini pour aujourd'hui. Si vous voulez réécouter ce podcast ou en découvrir d'autres, n'hésitez pas. Allez consulter vos plateformes préférées pour retrouver tous les podcasts 100% réseau. A très bientôt avec Réseau Autrement.

Description

Avez-vous les bons codes pour faire du réseau ?


Protocole, étiquette, bienséance, mondanités ...ce n'est pas trop votre truc.
Faire du réseau peut s’avérer compliqué quand on pense que l’on n’a pas les codes.
C’est ce que nous allons voir dans cette émission.

- Quelles sont les règles de savoir-vivre, faut-il les appliquer ?
- Vous ne savez pas s'il faut faire la bise ou se serrer la main ?
- Vous avez peur de vous tromper de Dress code?
- Faut il appliquer les règles à la lettre ou les adapter ?
- Qu'est ce qu'on risque si on se trompe ?
- Vous êtes un peu perdu et vous trouvez peut être que ces pratiques sont surtout une tradition.


"La pire des mauvaises manières, c'est d'imaginer que les bonnes manières sont celles de ton pays et les mauvaises celles de l'étranger."


Et pourtant, quand on fait du réseau, on cherche à créer des liens de confiance et la confiance se nourrit par un certain nombre de petites pratiques.
La courtoisie et la politesse vous permettront de marquer des points et de faire bonne impression

Autant être mémorable pour de bonnes raisons
Authenticité, respect, courtoisie, politesse, sont de jolis mots qui en théorie sont évidents mais qui se heurtent souvent à la réalité et à la pratique.
La manière ( ou plutôt les bonnes manières ) de faire du réseau est aussi importante que votre objectif !

Alors comment trouver les bons codes, ceux qui valorisent votre personnalité et favorisent votre intégration dans un groupe et en respectant la culture collective ?

Je vous laisse écouter la suite....


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musique :  Spark  de Vexento 

Source: https://soundcloud.com/vexento
Licence:https://creativecommons.org 

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue pour ce nouveau podcast 100% Réseau. Les podcasts 100% Réseau, c'est une série de podcasts pour celles et ceux qui veulent optimiser leur démarche réseau ou en savoir plus sur le networking. C'est le podcast pour pour mieux réseauter. Je m'appelle Emmanuel Hugo. J'ai créé Réseau Autrement pour accompagner celles et ceux qui ont envie de progresser dans leur démarche de networking. Réseau Autrement, ce n'est pas un nouveau réseau. C'est une boîte à outils pour vous permettre de développer votre réseau et surtout de faire du réseau suivant votre style, votre profil et avec plaisir. Réseau Autrement, c'est la boîte à outils du Réseauteur Averti. Avez-vous le bon code ? Savez-vous quels sont les codes quand on veut networker, les codes de savoir-vivre en société ? Avez-vous de bonnes manières ? Alors ça peut sembler un peu prétentieux ou condescendant d'aborder les choses sous cet angle-là, mais c'est vrai qu'on peut se compliquer un peu la vie quand on fait du réseau. Quand on pense qu'on n'a pas les codes et les bons codes, alors on va voir dans cette émission qu'est-ce que c'est que ces codes, est-ce qu'il y a un mode d'emploi, est-ce qu'il y a des bonnes recettes, des bonnes pratiques et surtout comment faire pour plus se stresser avec ces histoires de codes et de bonnes manières. Peut-être que vous devez aller à un événement dans la semaine ou dans le mois qui vient, alors vous allez... peut-être que vous avez choisi d'aller à cet événement, peut-être qu'on vous l'a proposé, vous n'avez pas su dire non, peut-être que c'est votre manager qui vous a demandé de le représenter. Et là, vous pouvez avoir un peu de stress parce que vous allez dire, mais comment je fais ? Moi, je ne suis pas à l'aise dans les mondanités, je ne sais pas parler aux inconnus, je ne sais pas quels sont les codes, qu'est-ce que c'est que cette histoire d'étiquette, est-ce qu'il faut un dress code ? Voilà, donc toutes ces questions-là, on peut se les poser quand on va faire du réseau. et qu'on n'a pas forcément l'habitude. Donc c'est vrai que quand on va paraître ou apparaître en société, et notamment si on doit parler à des personnes que l'on ne connaît pas, on veut apparaître comme avoir donné une bonne image de soi, de son entreprise, paraître sympathique, montrer qu'on est à la hauteur, voire même irréprochable. Et les personnes qui ont peur du jugement, elles se mettent encore plus la pression par rapport à ça. Alors c'est vrai que ces comportements sont hérités aussi... de comportements qui datent de l'Ancien Régime, ou que l'on retrouve encore dans les cours royales, où il fallait apprendre l'étiquette, apprendre les bonnes pratiques, pour pouvoir être reçu à la cour, pour pouvoir être courtisan, et si vous ne respectiez pas les règles, vous vous faisiez sortir, et donc vous n'avez plus lieu d'être dans cet événement. Alors c'est vrai quand même, aujourd'hui, quand on fait du réseau, les relations sont beaucoup moins hiérarchiques, Le réseautage se fait de manière beaucoup plus transversale. Ces codes donnent un petit côté à l'ancienne, un petit côté conservateur. Mais on va voir que ces codes changent, ils s'adaptent. Il y en a certains qui disparaissent, et peut-être que c'est bien. D'autres qui se créent. Et toutes ces évolutions, ça peut créer de la confusion, parce que vous n'avez plus quoi faire, ni comment faire. Est-ce qu'on se sert encore à la main ? Est-ce qu'on fait la bise ? Est-ce qu'on doit tutoyer ou voyer une personne ? Est-ce qu'il faut impérativement une carte de visite ? Donc c'est vrai qu'il y a un certain nombre d'événements qui ont fait que les choses bougent et changent. Le Covid a changé les pratiques pour se dire bonjour, mais aussi MeToo, où le rapport aux autres peut aussi changer. Les technologies ont aussi changé les pratiques, la pratique des réseaux sociaux, ça a aussi permis de changer les codes. Et puis aussi, aujourd'hui, on a de plus en plus de contacts à l'international. et on s'aperçoit que les pratiques que l'on fait soi-même, elles ne sont pas forcément adaptées dans d'autres cultures, dans d'autres pays. Donc toute cette somme de petites choses, ça peut créer de l'anxiété quand on va réseauter dans des événements. Et c'est vrai que ce qui est assez paradoxal, c'est qu'il y a des règles qui sont assez ancrées, qui sont assez solides, puis à la fois, il y a aussi beaucoup de souplesse aujourd'hui dans les règles, et que parfois, on se dit, chacun fait comme il veut, comme il peut, même s'il y a des règles, on a peut-être envie de casser les barrières. notamment les barrières de classe sociale. On a aussi envie de se différencier pour être plus mémorable, pour se faire remarquer dans le bon sens. Après, vous pouvez avoir aussi un esprit rebelle, et si vous êtes adepte un peu de la transgression, vous allez dire, moi, les règles, c'est bon, je les connais. Mais ce n'est pas pour moi, donc si je ne respecte pas, c'est mon problème. Et tant pis pour les autres, ils ont quand même accepté tel que je suis. Alors c'est vrai que c'est un peu un paradoxe, parce qu'on a envie de rentrer dans un groupe, donc d'appliquer des règles de savoir vivre ensemble, des règles collectives. On se dit que si on applique ces règles, on sera plus facilement adopté par ce groupe. Mais c'est vrai que même s'il y a beaucoup de bienveillance et de respect de l'autre, on veut aussi garder une certaine singularité. Alors il y a une citation que j'aime bien qui dit La pire des mauvaises manières, c'est d'imaginer que les bonnes manières sont celles de ton pays et les mauvaises celles de l'étranger Aujourd'hui, il y a des codes, il y a des codes qui restent des temps d'avant mais il y a aussi chacun qui peut faire comme il veut, comme il peut et s'adapter En fait, les codes de networking sont en perpétuelle adaptation Vous allez vous adapter en fonction du contexte, en fonction des personnes que vous allez rencontrer en fonction de votre maturité de networking, en fonction aussi de votre caractère, si vous êtes plutôt extraverti ou introverti. Et puis il y a des personnes qui aiment bien les mondanités, qui ont cet esprit mondain, un peu courtisan, où ils vont être dans beaucoup d'interactions. Alors même si souvent, quand on parle de mondanité, on va dire que c'est assez superficiel, que c'est des petites conversations, des salutations, des compliments, des échanges un peu généraux. ça a un petit côté aristocratique ou bourgeois. Pour être un bon résauteur, on n'est pas obligé d'avoir cet esprit mondain. Ça peut vous amuser d'essayer, ça peut vous être à l'aise avec ça, donc utilisez-le, ça va vous aider à briser la glace ou à discuter avec des personnes inconnues dans un climat assez agréable et naturel. Mais il ne faut pas que ce soit forcé. Si ce n'est pas dans votre tempérament, ne vous forcez pas à avoir cet esprit mondain parce que... Si vous flattez quelqu'un que c'est forcé, ça va se sentir. Les règles de mondanité, elles évoluent elles aussi. Pour vous, c'est trop un peu chichi, voilà, si vous trouvez que c'est un peu suranné, ne le faites pas. On peut très bien aujourd'hui faire du réseau sans forcément connaître par cœur les règles de mondanité. Après, si vous voulez les apprendre, il y a plein de guides de savoir-vivre, de bonnes manières. Mais aujourd'hui, rien ne vous empêche d'être un bon réseauteur, même si vous n'êtes pas un bon courtisan. Voilà, c'est pas nécessaire pour bien réseauter. Alors que c'est vrai, ces règles, ces codes, c'est ce qu'on appelle l'étiquette. C'est l'ensemble de ces règles de bonne conduite, de bonne manière, pour interagir socialement avec d'autres personnes. Souvent, ces règles de savoir vivre, elles sont implicites. Et puis, bon, évidemment, elles vont varier selon les cultures, les contextes ou même les situations. Donc, si vous suivez ces règles, ça va vous permettre de vous intégrer plus facilement dans un groupe. Ça va vous montrer que vous êtes respectueux d'une culture, d'une pratique, que vous avez le comportement entre guillemets socialement acceptable. Ça vous évitera peut-être des malentendus, ça vous évitera des conflits et comme ça vous aurez des relations harmonieuses dans votre réseautage. Ça peut aussi projeter une image très positive de vous, montrer que vous êtes bien élevé, respectueux, conscient des conventions sociales. Mais c'est vrai que ces règles, c'est surtout du bon sens. C'est surtout de l'observation, et puis c'est vrai que ça peut dépendre aussi parfois de votre éducation. Alors c'est vrai que même si la plupart de ces règles sont informelles, il existe quand même encore des règles qui sont écrites, qui sont formelles. C'est ce qu'on va appeler le protocole. Par exemple, elles vont être très utiles quand vous allez à des événements où il y a des personnalités officielles, où on va vous dire qu'il va falloir suivre un certain protocole. Alors c'est quoi ce protocole ? Protocole, ça veut dire... Quelque part, une tradition, des choses qui sont écrites, qui sont organisées d'une certaine manière. Donc c'est vrai qu'il y a des règles qui sont très anciennes dans le protocole, mais c'est aussi un cadre pour les organisateurs d'une soirée ou d'un événement. Normalement, il y a des personnes que ça rassure d'avoir cet ordre, qui doit parler en premier, qui doit parler en dernier. En France, c'est Napoléon qui a un peu organisé tout ça, notamment parce qu'il avait une grande politique au niveau de la diplomatie. Et puis, il voulait montrer un certain art de vivre à la française. Donc, tout ça est très, très, très codifié. Il y a même des décrets qui expliquent comment accueillir des personnalités, comment gérer un certain nombre de symboles, comment on monte un drapeau, etc. Qui parle quand il y a plusieurs discours ? Comment on fait un bon plan de table avec ces personnalités ? Ou comment on doit rédiger même un carton d'invitation ? Vous voyez, c'est très, très, très précis. Donc, c'est vrai que c'est encore pratiqué, forcément au niveau de l'État, des ministères, des diplomates. Quand on accueille des personnalités politiques étrangères, donc si un jour vous êtes invité, je sais pas, dans une ambassade, ou si vous êtes invité à une remise de prix ou à une remise de légion d'honneur, etc., vous verrez quand même qu'il y a des règles à respecter, et c'est assez contraignant. Maintenant, ça n'arrive pas tous les jours d'être obligé d'appliquer ce protocole. Par contre, c'est vrai que si vous réseautez, ça peut quand même vous aider. Si un jour on vous présente, je sais pas, moi le préfet, ou un général militaire, un évêque, un juge, ou une personne qui a une posture qui est hiérarchiquement supérieure au vôtre, on peut pas juste dire salut, bonjour, comment ça va ? Faut au moins connaître un peu les titres, et les titres entre guillemets honorifiques. Donc c'est vrai que ça, ça peut peut-être plus facilement vous arriver. Et c'est vrai que là, si vous savez faire, vous marquerez des points. Alors aujourd'hui, on peut avoir un certain recul et être un peu... naïf par rapport à ça, dire bon c'est pas grave, je vais essayer de faire ça avec un sourire, dire que je sais pas. Faut faire attention de pas se griller quand même, voilà, il y a des usages, il y a des conventions. Donc quand on doit rencontrer des personnes, voilà, avec des titres honorifiques, il faut savoir de quoi on parle. Alors c'est vrai que c'est pas toujours facile et souvent on n'anticipe pas et de savoir comment on fait pour avoir la bonne pratique, le bon geste, le bon dress code. C'est ce qu'on va voir dans cette deuxième partie du podcast. Alors on vient de le voir, connaître les codes c'est déjà pas évident, les mettre en pratique... C'est pas facile non plus, parfois on n'anticipe pas, on pense pas à tout. Avoir le bon geste, avoir le bon dress code, le bon costume, on le sait pas toujours ce qu'il faut faire. Et puis évidemment il y a des pratiques qui vont changer en fonction de votre culture et aussi de la façon dont vous avez été éduqué. Montrer, faire comprendre que vous connaissez certains codes, ça va vous permettre vraiment de renforcer un sentiment d'appartenance dans les groupes où vous allez. On dira, tiens, ils fonctionnent comme nous, on a les mêmes façons de fonctionner, on a les mêmes pratiques, donc on fait partie de la même tribu, du même groupe, de la même communauté. Par exemple, on va commencer par l'habit, même si l'habit ne fait pas le moine. Qu'est-ce que c'est qu'une bonne tenue, une tenue adéquate ? Peut-être que ça vous est déjà arrivé d'arriver dans une soirée de réseautage où tout le monde était très très habillé, et pas vous, ou inversement. Les personnes avaient un dress code, alors ça peut être tenue de soirée ou ça peut être au contraire tenue décontractée. Et vous, vous n'avez pas eu l'info, vous n'avez pas fait attention et vous êtes en décalage avec les autres. Donc d'un côté, vous pouvez vous dire, ça va me montrer que je suis singulier, que je suis mémorable. C'est comme dans les soirées déguisées où vous ne voulez pas arriver déguisé, vous vous faites remarquer. Alors ce n'est pas toujours une bonne idée parce que si vous êtes trop en décalage par rapport à votre tenue vestimentaire, ça va vous montrer que vous ne voulez pas vous intégrer dans cette soirée ou dans ce groupe. Avoir la bonne tenue, c'est aussi une tenue confortable, dans laquelle vous êtes bien, ça va vous donner aussi plus de confiance en vous. Si vous êtes à l'aise dans vos vêtements, vous serez peut-être à l'aise pour aller parler aux personnes. Il ne faut jamais oublier que la première impression compte. La première impression, quand on va vous regarder, on va aussi regarder comment vous êtes habillé. Comment faire pour savoir si on a les bons vêtements, le bon costume ? Aujourd'hui, grâce aux réseaux sociaux, on peut voir des photos. On peut voir des photos de soirées qui ont été organisées ou d'événements qui ont été organisés avant. Donc vous pouvez voir un petit peu si les personnes sont très habillées ou plutôt décontractées. L'endroit où vous allez aller, ça va vous donner aussi des informations sur l'atmosphère qu'il va y avoir. Si vous allez à une soirée de start-up, le code vestimentaire n'est pas le même que si vous allez à une table ronde avec des avocats. En tout cas, dans le doute, il vaut mieux être légèrement trop habillée. que pas assez. Si vous avez suivi les indications, ça montrera que vous êtes professionnel et que vous avez bien compris le mode de fonctionnement de cette soirée et de cet événement de réseautage. Il vaut mieux être mémorable par ce que l'on dit, par ce que l'on fait, que forcément parce qu'on a un costume pas adapté. Alors le costume, c'est un élément, mais il y a aussi comment on fait aujourd'hui pour avoir le bon geste. C'est vrai qu'aujourd'hui, et ça s'est renforcé depuis le Covid, on ne sait plus forcément comment faire. Est-ce qu'on doit se serrer la main ? Est-ce qu'on doit se faire une bise ? Est-ce qu'on fait une bise, deux bises, trois bises ? Vous savez qu'en fonction des régions françaises, ça peut changer. Et puis, le Covid, il y a certaines personnes qui, maintenant, n'ont plus du tout envie d'être touchées par des inconnus, ne serait-ce que juste par une poignée de mains. Alors cette phobie du toucher, ça s'appelle l'apthophobie. Mais c'est vrai que ça en dit long signe sur les évolutions de comment on va entrer en interaction avec les autres. Le sourire, c'est important, le regard, c'est important, mais la poignée de main, ou la bise, ou le check, quelles sont les règles aujourd'hui ? Quels sont les codes ? Comment faire ? Et ça, c'est très très très variable, et ça a vraiment vraiment évolué depuis ces quelques dernières années. Alors en effet, il y a eu le Covid, mais il y a aussi MeToo. Ce qui fait que toucher l'épaule d'une femme, toucher l'avant-bras, par exemple aux Etats-Unis, c'est fortement non recommandé de le faire. Alors que quelqu'un qui va venir d'une culture méditerranéenne, il va le faire assez naturellement. Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, il faut observer pour savoir comment ça se passe. Surtout si vous êtes dans un environnement dans lequel vous n'avez pas l'habitude. Alors là aussi, il y a un paradoxe, parce qu'on vous demande de créer une relation authentique, sincère, de montrer votre personnalité. Si vous êtes quelqu'un de jovial et que vous aimez bien faire la bise, peut-être que les personnes que vous ne connaissez pas ne seront pas à l'aise avec votre pratique. C'est une tradition bien française de faire la bise, mais ce n'est pas forcément adapté partout. Si on prend par exemple la poignée de main, c'est vraiment un acte de contrat de confiance. Vous serrez la main à quelqu'un, ça permet de dire j'entre en contact avec toi, ou je te remercie, ou j'ai confiance en toi, ou même... Je scelle un accord avec toi. Cette poignée de main a plein de sens différents. Alors il faut savoir que la poignée de main, ça n'a pas toujours été un signe de salutation. Vraiment. Si on remonte à la Grèce antique, c'était plutôt un moyen de sceller un contrat, de passer une alliance. Quand on se serrait la main, ça montrait qu'on avait créé un climat de confiance qui permettait de finaliser un partenariat, un accord, une alliance, etc. Et c'était important parce que ça montrait aussi qu'on n'était pas armés à l'époque. Donc si vous aviez la main sans rien, c'est que vous étiez vraiment confiant. et détendu. Ça s'est développé évidemment au Moyen-Âge avec un certain nombre de codes de chevalerie, et là c'est commencé à devenir un plus, un signe de salutation. Cette poignée de main, on l'utilise beaucoup dans le monde occidental et européen, et c'est vrai que si on regarde dans le monde, il y a plein d'autres façons de se saluer. La poignée de main, pendant longtemps, c'était quand même réservé aux hommes. Les hommes se serraient la main, les femmes se faisaient la bise. Petit à petit... On a vu les pratiques évoluer dans les années 70 et surtout après mai 68. On a vu que des hommes pouvaient faire la bise aux femmes sans que ça entre trop dans une relation intime et que des hommes pouvaient se faire la bise entre eux. Mais c'est vrai que ça, ça a évolué aussi. Mais au départ, en gros, la bise, c'était féminin et la poignée de main, c'était masculin. Mais même cette histoire de bise, elle a évolué dans le temps. Alors c'est vrai qu'au départ, la bise, et notamment chez les Romains, à l'époque romaine, c'était assez courant. Et on baisait la main de quelqu'un hiérarchiquement supérieur. C'était une façon de montrer qu'on était honoré, qu'on respectait, que c'était un hommage. Donc c'est vrai qu'on pouvait embrasser la bague d'un évêque ou d'un seigneur quand on était son vassal, etc. Donc c'était très solennel, c'était très symbolique. Et ça marquait quand même assez ce lien hiérarchique entre deux personnes. En lui faisant un baisement, il y avait un côté aussi galanterie, il y avait aussi un... un côté respectueux. Ça permettait aussi de montrer qu'on appartenait à une certaine classe sociale et qu'on connaissait ses codes. Aujourd'hui, la bise, et notamment depuis le Covid, on va voir que ça a évolué aussi. Même si ça reste quand même un geste assez de proximité, on ne fait pas la bise à tout le monde. Normalement, c'est très rare de faire la bise à des inconnus. Mais après, il y a des pratiques qui changent. Et c'est vrai qu'on fait la bise aux personnes qu'on connaît, qu'on est content de revoir. C'est plutôt dans ce cadre-là. Mais là aussi, il n'y a pas vraiment de règles et on voit qu'il y a des pratiques différentes en fonction des événements dans lesquels vous allez. Vous allez voir, en fonction des régions dans lesquelles vous allez, en fonction du nombre de personnes. S'il y a peu de personnes, vous aurez peut-être plus envie de faire la bise que s'il y a trop de monde. Donc voilà, il y a plein de choses qu'ils vont faire en sorte de changer votre manière de faire la bise. Alors ça, on a vu déjà deux quelques façons de se dire bonjour et d'avoir le bon geste. Mais aujourd'hui, on voit qu'il y a plein d'autres façons de faire, notamment le tchèque américain. Donc ça a été assez popularisé par Barack Obama. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, il y a certains milieux où ça se fait et c'est le premier signe de salutation, notamment dans le sport, dans certains milieux artistiques aussi. On se tchèque. C'est vrai qu'il y a une petite connotation. communautaire dans le tchèque en disant voilà on fait partie de de la même famille même si c'est une grande famille ou de la même communauté ça ça vient un peu de l'héritage du tchèque où on va dire la symbolique c'est que ça venait d'une culture américaine notamment à la fin de l'esclavage donc le fait de tchéquer ça voulait montrer qu'on était par exemple qu'on luttait pour les droits civiques pour tous maintenant à chaque fois qu'on tchèque c'est pas un acte forcément militant... Mais c'est vrai qu'il reste quand même un petit historique. On ne va pas checker avec tout le monde non plus. On va checker plutôt avec des gens qui appartiennent à la même communauté, où il y a déjà une proximité, une bienveillance, une connivence qui s'est créée. Voilà, je ne vais pas vous faire tous les signes pour se dire bonjour, mais avec le Covid, on a fait des bises du coude, des poignées de pied, et puis même aujourd'hui, on ne fait plus le geste, mais on le dit. C'est-à-dire, par exemple, vous allez avoir des soirées réseau, on va vous dire je te fais pas la bise, mais le carillé ou je te dis bonjour de loin donc on va le dire, expliquer le geste, mais on va pas le faire. C'est vrai que les codes ont changé, qu'il faut en permanence s'adapter sur ces signes-là, et il faut respecter aussi que pour certaines personnes, c'est plus compliqué que d'autres, pour certains, c'est contraignant, alors que d'autres personnes vont être assez à l'aise avec ça. Quand on fait du réseau, ce qui est important, c'est de créer un lien, un lien de confiance, Et c'est vrai que cette confiance, elle va se nourrir de plein de petites pratiques. En fait, on a vu l'habit, ça peut le faire, comment on se dit bonjour, ça peut le faire. Mais aussi, il y a beaucoup de choses qui viennent de notre éducation. Alors, des choses qu'on a apprises, des choses qui sont innées, des choses puisqu'on a observé les autres. Et que c'est vrai que la politesse, aujourd'hui, elle s'apprend beaucoup en regardant les autres. Et puis, on va voir qu'il y a des choses très différentes au niveau de la politesse. Normalement, tout le monde s'est dit bonjour, merci. excusez-moi, mais c'est vrai que donc ça c'est des situations assez simples il peut y avoir des situations en networking, on se sent un peu plus désarmé ou mal à l'aise parce que on sait pas ce qu'il faut faire on veut rester poli, mais on a peur que notre comportement ne le soit pas, je m'explique par exemple, vous discutez avec quelqu'un et à un moment vous voulez arrêter la discussion prendre congé discrètement et pas dire merci, bon c'était intéressant mais maintenant je m'en vais, donc voilà, comment on fait pour Restez polis tout en essayant de prendre du recul par rapport à cet échange. Pareil, comment vous allez vous exprimer ? sans trop monopoliser la conversation. Comment, voilà, on en parlait tout à l'heure, vous allez rencontrer quelqu'un qui a des titres honorifiques, comment vous allez échanger avec lui. Et c'est vrai que c'est souvent sur ces moments-là, on les a dans le vif, et on ne les a pas forcément anticipés, et on se dit, oh là là, je vais passer pour quelqu'un que je ne suis pas parce que j'ai fait de travers. Ce n'est pas toujours évident. Je vais vous prendre un exemple. Par exemple, quand on fait du networking, c'est vrai qu'on peut être sollicité, on peut avoir des demandes. Et c'est vrai que là, on va voir la différence entre quelqu'un qui va faire une demande polie, qui va demander poliment, et quelqu'un qui va moins le faire. Donc il y a des choses qu'on peut faire facilement quand vous êtes avec quelqu'un et que vous avez une demande à faire. Vous pouvez lui demander des conseils, des informations, poliment. Par contre, si vous êtes un peu trop direct, un peu trop cash, forcément, vous pouvez braquer la personne qui est en face de vous. Par exemple, si vous échangez, et puis au bout d'un moment, vous dites Tiens, vous auriez pas un job ? pour moi ou ça vous intéresserait pas que je vous présente mon produit et qu'on prend un rendez-vous tout de suite si vous êtes trop cash, forcément votre demande elle va être mal perçue gardez toujours ce côté respectueux de l'autre et politesse, c'est ce qu'on va appeler la bienséance ces ensembles de pratiques collectives que vous allez observer et qui vont être adoptées par une classe sociale, un groupe ou une communauté ne les apprenez pas par coeur mais soyez observateur parce que si vous agissez à bon escient, tout se passera bien. Par contre, si c'est pas le cas, vous laisserez une image de quelqu'un d'irrespectueux, peut-être de snob, ou d'impertinent. Pour moi, une des principales règles à suivre, c'est d'essayer de ne pas faire à autrui ce que vous ne voudrez pas qu'on vous fasse. Donc si vous ne connaissez pas les codes, allez-y pas à pas, observez les autres, et faites comme eux. Sinon, pour une solution, vous consultez un livre de savoir-vivre. Avant, il y avait la Bible des bonnes manières, de la baronne Nadine de Rothschild. Donc ça existe toujours. Je pense qu'il y a des choses qui sont devenues désuètes, mais il peut y avoir des choses intéressantes. Savoir qui c'est qui doit dire bonjour en premier, ou qui c'est qui doit s'asseoir en premier à un dîner. Alors il y a des choses maintenant qui sont un peu amusantes, mais ça reste quand même des bonnes pratiques de savoir-vivre qui existent depuis longtemps. Et puis, d'être élégant, d'avoir du savoir-vivre et des bonnes pratiques. Ça peut être aussi un bon moyen de se différencier. Un bon moyen. de se faire remarquer dans le bon sens du terme. Alors, ne devenez pas forcément un expert en bonne manière, parce que vous allez repérer tout ce qui ne va pas dans les soirées de networking. Mais essayez de vous dire que ça va permettre de laisser une impression agréable, une image professionnelle. Peut-être que cette conscience qu'on recherche, qu'on crée du lien, elle arrivera peut-être plus rapidement, plus vite. Parce que l'important, c'est de laisser aussi un bon souvenir aux personnes avec lesquelles vous échangez. C'est vrai que c'est ça qui est important, c'est pouvoir laisser un bon souvenir, être remarqué dans le bon sens du terme. Ça va peut-être vous faire gagner du temps aussi après. On pourrait dire que le savoir-vivre, c'est un peu comme l'orthographe. Vous avez le droit de faire des fautes dans les règles, mais par contre pas trop, pas trop souvent et pas trop voyantes. Après, le savoir-vivre, ça s'apprend, ça se pratique, aussi bien dans votre vie quotidienne que professionnelle. Donc c'est vrai que ces règles, ces codes... Peut-être que vous en connaissez un certain nombre, peut-être qu'il y en a certains que vous n'utilisez pas parce qu'ils ne vous conviennent pas. Et puis surtout, il faut trouver ceux qui vont vous permettre d'interagir de manière fluide et constructive, que ce soit avec vos collègues, avec vos supérieurs, avec vos partenaires, avec des personnes que vous ne connaissez pas dans votre réseau. Quelque part, chacun doit aussi s'adapter et trouver les codes qui conviennent. Si vous voulez en savoir plus sur les codes et apprendre... Ces fameux codes. Vous avez le choix de vous informer. Il y a des livres qui existent. Il y a des articles, des tutos, des podcasts. Il y a plein de choses. Il y a même des formations sur le savoir-vivre. Donc s'informer, c'est important. Anticiper. Anticiper, c'est par exemple, vous recevez une invitation et vous savez que c'est pour une remise de légion d'honneur ou pour quelque chose d'un peu plus protocolaire. Essayez de savoir justement quels sont les codes de protocole, qu'est-ce qui est important. Ne pas faire d'impair à cette soirée-là. Donc anticiper, ça peut être intéressant. Autre moyen, c'est observer. Regardez les autres, regardez comment ils font. Est-ce que tous les gens se serrent la main ? Peut-être que c'est la pratique dans cet événement qu'il convient de mettre en place. Il ne faut pas hésiter à copier, en fait. Le mimétisme, ça marche bien. Et puis sinon, toujours vous faire conseiller de devenir le roi des bonnes manières ou la reine des bonnes manières. Après, franchement, si vous n'aimez pas ces mondanités, franchement, ce n'est pas grave. Il y a plein d'endroits où vous pouvez réseauter de manière beaucoup plus agile, naturelle. Il y a plein d'occasions de faire du réseau et vous êtes... pas obligé d'être habillé sur votre 31, de passer chez le coiffeur ou d'avoir changé toute votre garde-robe pour aller faire du réseautage. Moi ça m'est arrivé il y a très longtemps dans la même journée j'étais invitée à la préfecture le soir de la ville où j'habitais et la journée je devais aller faire un rendez-vous commercial dans une station de ski où il faisait moins 15 degrés. C'est évident qu'il fallait que j'ai forcément deux tenues parce que je pouvais pas arriver en boots de neige à la soirée. à la préfecture, même si c'est en zone de montagne, ça ne se fait pas. Et inversement, je ne pouvais pas arriver en Abitville, dans une station de ski où il faisait moins 15°C et où il y avait 30 cm de neige. Forcément, il y a des moments où vous allez devoir composer aussi, en fonction des endroits où vous allez, et notamment si vous allez dans des endroits très différents dans une même journée. Donc voilà, l'important c'est d'avoir le bon code, les bons codes, savoir que ça existe. pour toujours essayer d'avoir une certaine élégance professionnelle, de faire une bonne impression. Ça montre beaucoup de choses aussi sur la communication non-verbale. Des fois, peut-être que si vous êtes introverti, le fait d'avoir les bons codes, ça va vous permettre de vous distinguer. On va s'apercevoir que vous êtes quelqu'un de poli, de respectueux, de courtois. Peu importe où vous êtes, que ce soit un repas d'affaires, un événement de networking, les personnes qui connaissent les règles, elles auront toujours quelques mètres d'avance sur les autres. Il y a un livre qui vient de sortir sur le sujet qui s'appelle Business Class, qui a été écrit par Anne de Marisi et Hervé Baumler. Alors Hervé Baumler, c'est le pape du networking en France. Ils expliquent notamment que dans une étude américaine, il y a 80% des présidents et vice-présidents connaissent les bonnes manières et qui les appliquent. Et quand on va au niveau des cadres et des directeurs, il y a plus que 40% des personnes connaissent les règles de bonne conduite dans l'entreprise. Et puis quand on va du côté des jeunes cadres et des employés, il y a plus que 12%. Donc peut-être qu'ils ont moins de pratiques ou ils ont moins d'obligations de représentation, et c'est peut-être pour ça qu'il y a moins de personnes qui connaissent et qui appliquent ces codes. Mais c'est vrai, malgré tout, ça interroge sur le fait que si on les connaît, ces codes, si on connaît ces bonnes manières, si on est ambitieux, ça va vous faire gagner du temps. Une autre règle qui est importante aussi, ça c'est forcément appliquer de l'aristocratie anglaise, et notamment... Un principe que vous connaissez sûrement des rois et reines d'Angleterre, c'est never play, never complain. Donc quand on fait du réseau, même si on n'est pas à l'aise, même si on n'est pas en forme, il ne faut jamais se plaindre. Ce n'est pas le lieu, ce n'est pas l'intérêt. Donc pareil, pas de médisance, pas de critique. La courtoisie, c'est avant tout être aimable, positif et souriant. Et puis il faut penser que certaines incivilités, ça va laisser des traces indélébiles, ça va laisser des traces vraiment sur le long terme. Donc essayez de ne pas commettre d'impair, même malgré vous. Essayez de ne pas vous faire remarquer dans le mauvais sens du terme. C'est important. La façon dont vous allez être, c'est presque aussi important que le pourquoi vous faites du réseau. Comment vous faites du réseau, c'est ça qui va aussi vous rendre mémorable. Et c'est ça qui va permettre de créer la confiance et de laisser une bonne impression. Donc c'est à vous de trouver ces bons codes. C'est à vous de trouver ces bonnes manières qui vont vous valoriser, qui vont valoriser votre personnalité. qui vont favoriser votre intégration dans un groupe, tout en respectant les coutumes et la culture collective du lieu où vous êtes. Donc voilà, ce podcast est terminé. J'espère que vous en avez appris un peu plus sur les bonnes manières, les codes, mais surtout, pas de pression avec ça. Vous apprendrez en pratiquant. Vous voulez en savoir plus ? Je vous donne rendez-vous sur LinkedIn, sur la page Réseau Autrement, ou sur mon profil, Emmanuel-Hugo. Vous pouvez aussi retrouver Réseau Autrement sur Instagram. et sur mon blog www.rezo-autrement.fr Si vous avez envie d'un accompagnement plus personnalisé, d'organiser un atelier ou une formation sur le networking, contactez-moi pour en parler. A bientôt sur Rezo Autrement. Rezo Autrement, c'est la boîte à outils des résulteurs avertis. Et voilà, c'est fini pour aujourd'hui. Si vous voulez réécouter ce podcast ou en découvrir d'autres, n'hésitez pas. Allez consulter vos plateformes préférées pour retrouver tous les podcasts 100% réseau. A très bientôt avec Réseau Autrement.

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Description

Avez-vous les bons codes pour faire du réseau ?


Protocole, étiquette, bienséance, mondanités ...ce n'est pas trop votre truc.
Faire du réseau peut s’avérer compliqué quand on pense que l’on n’a pas les codes.
C’est ce que nous allons voir dans cette émission.

- Quelles sont les règles de savoir-vivre, faut-il les appliquer ?
- Vous ne savez pas s'il faut faire la bise ou se serrer la main ?
- Vous avez peur de vous tromper de Dress code?
- Faut il appliquer les règles à la lettre ou les adapter ?
- Qu'est ce qu'on risque si on se trompe ?
- Vous êtes un peu perdu et vous trouvez peut être que ces pratiques sont surtout une tradition.


"La pire des mauvaises manières, c'est d'imaginer que les bonnes manières sont celles de ton pays et les mauvaises celles de l'étranger."


Et pourtant, quand on fait du réseau, on cherche à créer des liens de confiance et la confiance se nourrit par un certain nombre de petites pratiques.
La courtoisie et la politesse vous permettront de marquer des points et de faire bonne impression

Autant être mémorable pour de bonnes raisons
Authenticité, respect, courtoisie, politesse, sont de jolis mots qui en théorie sont évidents mais qui se heurtent souvent à la réalité et à la pratique.
La manière ( ou plutôt les bonnes manières ) de faire du réseau est aussi importante que votre objectif !

Alors comment trouver les bons codes, ceux qui valorisent votre personnalité et favorisent votre intégration dans un groupe et en respectant la culture collective ?

Je vous laisse écouter la suite....


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue pour ce nouveau podcast 100% Réseau. Les podcasts 100% Réseau, c'est une série de podcasts pour celles et ceux qui veulent optimiser leur démarche réseau ou en savoir plus sur le networking. C'est le podcast pour pour mieux réseauter. Je m'appelle Emmanuel Hugo. J'ai créé Réseau Autrement pour accompagner celles et ceux qui ont envie de progresser dans leur démarche de networking. Réseau Autrement, ce n'est pas un nouveau réseau. C'est une boîte à outils pour vous permettre de développer votre réseau et surtout de faire du réseau suivant votre style, votre profil et avec plaisir. Réseau Autrement, c'est la boîte à outils du Réseauteur Averti. Avez-vous le bon code ? Savez-vous quels sont les codes quand on veut networker, les codes de savoir-vivre en société ? Avez-vous de bonnes manières ? Alors ça peut sembler un peu prétentieux ou condescendant d'aborder les choses sous cet angle-là, mais c'est vrai qu'on peut se compliquer un peu la vie quand on fait du réseau. Quand on pense qu'on n'a pas les codes et les bons codes, alors on va voir dans cette émission qu'est-ce que c'est que ces codes, est-ce qu'il y a un mode d'emploi, est-ce qu'il y a des bonnes recettes, des bonnes pratiques et surtout comment faire pour plus se stresser avec ces histoires de codes et de bonnes manières. Peut-être que vous devez aller à un événement dans la semaine ou dans le mois qui vient, alors vous allez... peut-être que vous avez choisi d'aller à cet événement, peut-être qu'on vous l'a proposé, vous n'avez pas su dire non, peut-être que c'est votre manager qui vous a demandé de le représenter. Et là, vous pouvez avoir un peu de stress parce que vous allez dire, mais comment je fais ? Moi, je ne suis pas à l'aise dans les mondanités, je ne sais pas parler aux inconnus, je ne sais pas quels sont les codes, qu'est-ce que c'est que cette histoire d'étiquette, est-ce qu'il faut un dress code ? Voilà, donc toutes ces questions-là, on peut se les poser quand on va faire du réseau. et qu'on n'a pas forcément l'habitude. Donc c'est vrai que quand on va paraître ou apparaître en société, et notamment si on doit parler à des personnes que l'on ne connaît pas, on veut apparaître comme avoir donné une bonne image de soi, de son entreprise, paraître sympathique, montrer qu'on est à la hauteur, voire même irréprochable. Et les personnes qui ont peur du jugement, elles se mettent encore plus la pression par rapport à ça. Alors c'est vrai que ces comportements sont hérités aussi... de comportements qui datent de l'Ancien Régime, ou que l'on retrouve encore dans les cours royales, où il fallait apprendre l'étiquette, apprendre les bonnes pratiques, pour pouvoir être reçu à la cour, pour pouvoir être courtisan, et si vous ne respectiez pas les règles, vous vous faisiez sortir, et donc vous n'avez plus lieu d'être dans cet événement. Alors c'est vrai quand même, aujourd'hui, quand on fait du réseau, les relations sont beaucoup moins hiérarchiques, Le réseautage se fait de manière beaucoup plus transversale. Ces codes donnent un petit côté à l'ancienne, un petit côté conservateur. Mais on va voir que ces codes changent, ils s'adaptent. Il y en a certains qui disparaissent, et peut-être que c'est bien. D'autres qui se créent. Et toutes ces évolutions, ça peut créer de la confusion, parce que vous n'avez plus quoi faire, ni comment faire. Est-ce qu'on se sert encore à la main ? Est-ce qu'on fait la bise ? Est-ce qu'on doit tutoyer ou voyer une personne ? Est-ce qu'il faut impérativement une carte de visite ? Donc c'est vrai qu'il y a un certain nombre d'événements qui ont fait que les choses bougent et changent. Le Covid a changé les pratiques pour se dire bonjour, mais aussi MeToo, où le rapport aux autres peut aussi changer. Les technologies ont aussi changé les pratiques, la pratique des réseaux sociaux, ça a aussi permis de changer les codes. Et puis aussi, aujourd'hui, on a de plus en plus de contacts à l'international. et on s'aperçoit que les pratiques que l'on fait soi-même, elles ne sont pas forcément adaptées dans d'autres cultures, dans d'autres pays. Donc toute cette somme de petites choses, ça peut créer de l'anxiété quand on va réseauter dans des événements. Et c'est vrai que ce qui est assez paradoxal, c'est qu'il y a des règles qui sont assez ancrées, qui sont assez solides, puis à la fois, il y a aussi beaucoup de souplesse aujourd'hui dans les règles, et que parfois, on se dit, chacun fait comme il veut, comme il peut, même s'il y a des règles, on a peut-être envie de casser les barrières. notamment les barrières de classe sociale. On a aussi envie de se différencier pour être plus mémorable, pour se faire remarquer dans le bon sens. Après, vous pouvez avoir aussi un esprit rebelle, et si vous êtes adepte un peu de la transgression, vous allez dire, moi, les règles, c'est bon, je les connais. Mais ce n'est pas pour moi, donc si je ne respecte pas, c'est mon problème. Et tant pis pour les autres, ils ont quand même accepté tel que je suis. Alors c'est vrai que c'est un peu un paradoxe, parce qu'on a envie de rentrer dans un groupe, donc d'appliquer des règles de savoir vivre ensemble, des règles collectives. On se dit que si on applique ces règles, on sera plus facilement adopté par ce groupe. Mais c'est vrai que même s'il y a beaucoup de bienveillance et de respect de l'autre, on veut aussi garder une certaine singularité. Alors il y a une citation que j'aime bien qui dit La pire des mauvaises manières, c'est d'imaginer que les bonnes manières sont celles de ton pays et les mauvaises celles de l'étranger Aujourd'hui, il y a des codes, il y a des codes qui restent des temps d'avant mais il y a aussi chacun qui peut faire comme il veut, comme il peut et s'adapter En fait, les codes de networking sont en perpétuelle adaptation Vous allez vous adapter en fonction du contexte, en fonction des personnes que vous allez rencontrer en fonction de votre maturité de networking, en fonction aussi de votre caractère, si vous êtes plutôt extraverti ou introverti. Et puis il y a des personnes qui aiment bien les mondanités, qui ont cet esprit mondain, un peu courtisan, où ils vont être dans beaucoup d'interactions. Alors même si souvent, quand on parle de mondanité, on va dire que c'est assez superficiel, que c'est des petites conversations, des salutations, des compliments, des échanges un peu généraux. ça a un petit côté aristocratique ou bourgeois. Pour être un bon résauteur, on n'est pas obligé d'avoir cet esprit mondain. Ça peut vous amuser d'essayer, ça peut vous être à l'aise avec ça, donc utilisez-le, ça va vous aider à briser la glace ou à discuter avec des personnes inconnues dans un climat assez agréable et naturel. Mais il ne faut pas que ce soit forcé. Si ce n'est pas dans votre tempérament, ne vous forcez pas à avoir cet esprit mondain parce que... Si vous flattez quelqu'un que c'est forcé, ça va se sentir. Les règles de mondanité, elles évoluent elles aussi. Pour vous, c'est trop un peu chichi, voilà, si vous trouvez que c'est un peu suranné, ne le faites pas. On peut très bien aujourd'hui faire du réseau sans forcément connaître par cœur les règles de mondanité. Après, si vous voulez les apprendre, il y a plein de guides de savoir-vivre, de bonnes manières. Mais aujourd'hui, rien ne vous empêche d'être un bon réseauteur, même si vous n'êtes pas un bon courtisan. Voilà, c'est pas nécessaire pour bien réseauter. Alors que c'est vrai, ces règles, ces codes, c'est ce qu'on appelle l'étiquette. C'est l'ensemble de ces règles de bonne conduite, de bonne manière, pour interagir socialement avec d'autres personnes. Souvent, ces règles de savoir vivre, elles sont implicites. Et puis, bon, évidemment, elles vont varier selon les cultures, les contextes ou même les situations. Donc, si vous suivez ces règles, ça va vous permettre de vous intégrer plus facilement dans un groupe. Ça va vous montrer que vous êtes respectueux d'une culture, d'une pratique, que vous avez le comportement entre guillemets socialement acceptable. Ça vous évitera peut-être des malentendus, ça vous évitera des conflits et comme ça vous aurez des relations harmonieuses dans votre réseautage. Ça peut aussi projeter une image très positive de vous, montrer que vous êtes bien élevé, respectueux, conscient des conventions sociales. Mais c'est vrai que ces règles, c'est surtout du bon sens. C'est surtout de l'observation, et puis c'est vrai que ça peut dépendre aussi parfois de votre éducation. Alors c'est vrai que même si la plupart de ces règles sont informelles, il existe quand même encore des règles qui sont écrites, qui sont formelles. C'est ce qu'on va appeler le protocole. Par exemple, elles vont être très utiles quand vous allez à des événements où il y a des personnalités officielles, où on va vous dire qu'il va falloir suivre un certain protocole. Alors c'est quoi ce protocole ? Protocole, ça veut dire... Quelque part, une tradition, des choses qui sont écrites, qui sont organisées d'une certaine manière. Donc c'est vrai qu'il y a des règles qui sont très anciennes dans le protocole, mais c'est aussi un cadre pour les organisateurs d'une soirée ou d'un événement. Normalement, il y a des personnes que ça rassure d'avoir cet ordre, qui doit parler en premier, qui doit parler en dernier. En France, c'est Napoléon qui a un peu organisé tout ça, notamment parce qu'il avait une grande politique au niveau de la diplomatie. Et puis, il voulait montrer un certain art de vivre à la française. Donc, tout ça est très, très, très codifié. Il y a même des décrets qui expliquent comment accueillir des personnalités, comment gérer un certain nombre de symboles, comment on monte un drapeau, etc. Qui parle quand il y a plusieurs discours ? Comment on fait un bon plan de table avec ces personnalités ? Ou comment on doit rédiger même un carton d'invitation ? Vous voyez, c'est très, très, très précis. Donc, c'est vrai que c'est encore pratiqué, forcément au niveau de l'État, des ministères, des diplomates. Quand on accueille des personnalités politiques étrangères, donc si un jour vous êtes invité, je sais pas, dans une ambassade, ou si vous êtes invité à une remise de prix ou à une remise de légion d'honneur, etc., vous verrez quand même qu'il y a des règles à respecter, et c'est assez contraignant. Maintenant, ça n'arrive pas tous les jours d'être obligé d'appliquer ce protocole. Par contre, c'est vrai que si vous réseautez, ça peut quand même vous aider. Si un jour on vous présente, je sais pas, moi le préfet, ou un général militaire, un évêque, un juge, ou une personne qui a une posture qui est hiérarchiquement supérieure au vôtre, on peut pas juste dire salut, bonjour, comment ça va ? Faut au moins connaître un peu les titres, et les titres entre guillemets honorifiques. Donc c'est vrai que ça, ça peut peut-être plus facilement vous arriver. Et c'est vrai que là, si vous savez faire, vous marquerez des points. Alors aujourd'hui, on peut avoir un certain recul et être un peu... naïf par rapport à ça, dire bon c'est pas grave, je vais essayer de faire ça avec un sourire, dire que je sais pas. Faut faire attention de pas se griller quand même, voilà, il y a des usages, il y a des conventions. Donc quand on doit rencontrer des personnes, voilà, avec des titres honorifiques, il faut savoir de quoi on parle. Alors c'est vrai que c'est pas toujours facile et souvent on n'anticipe pas et de savoir comment on fait pour avoir la bonne pratique, le bon geste, le bon dress code. C'est ce qu'on va voir dans cette deuxième partie du podcast. Alors on vient de le voir, connaître les codes c'est déjà pas évident, les mettre en pratique... C'est pas facile non plus, parfois on n'anticipe pas, on pense pas à tout. Avoir le bon geste, avoir le bon dress code, le bon costume, on le sait pas toujours ce qu'il faut faire. Et puis évidemment il y a des pratiques qui vont changer en fonction de votre culture et aussi de la façon dont vous avez été éduqué. Montrer, faire comprendre que vous connaissez certains codes, ça va vous permettre vraiment de renforcer un sentiment d'appartenance dans les groupes où vous allez. On dira, tiens, ils fonctionnent comme nous, on a les mêmes façons de fonctionner, on a les mêmes pratiques, donc on fait partie de la même tribu, du même groupe, de la même communauté. Par exemple, on va commencer par l'habit, même si l'habit ne fait pas le moine. Qu'est-ce que c'est qu'une bonne tenue, une tenue adéquate ? Peut-être que ça vous est déjà arrivé d'arriver dans une soirée de réseautage où tout le monde était très très habillé, et pas vous, ou inversement. Les personnes avaient un dress code, alors ça peut être tenue de soirée ou ça peut être au contraire tenue décontractée. Et vous, vous n'avez pas eu l'info, vous n'avez pas fait attention et vous êtes en décalage avec les autres. Donc d'un côté, vous pouvez vous dire, ça va me montrer que je suis singulier, que je suis mémorable. C'est comme dans les soirées déguisées où vous ne voulez pas arriver déguisé, vous vous faites remarquer. Alors ce n'est pas toujours une bonne idée parce que si vous êtes trop en décalage par rapport à votre tenue vestimentaire, ça va vous montrer que vous ne voulez pas vous intégrer dans cette soirée ou dans ce groupe. Avoir la bonne tenue, c'est aussi une tenue confortable, dans laquelle vous êtes bien, ça va vous donner aussi plus de confiance en vous. Si vous êtes à l'aise dans vos vêtements, vous serez peut-être à l'aise pour aller parler aux personnes. Il ne faut jamais oublier que la première impression compte. La première impression, quand on va vous regarder, on va aussi regarder comment vous êtes habillé. Comment faire pour savoir si on a les bons vêtements, le bon costume ? Aujourd'hui, grâce aux réseaux sociaux, on peut voir des photos. On peut voir des photos de soirées qui ont été organisées ou d'événements qui ont été organisés avant. Donc vous pouvez voir un petit peu si les personnes sont très habillées ou plutôt décontractées. L'endroit où vous allez aller, ça va vous donner aussi des informations sur l'atmosphère qu'il va y avoir. Si vous allez à une soirée de start-up, le code vestimentaire n'est pas le même que si vous allez à une table ronde avec des avocats. En tout cas, dans le doute, il vaut mieux être légèrement trop habillée. que pas assez. Si vous avez suivi les indications, ça montrera que vous êtes professionnel et que vous avez bien compris le mode de fonctionnement de cette soirée et de cet événement de réseautage. Il vaut mieux être mémorable par ce que l'on dit, par ce que l'on fait, que forcément parce qu'on a un costume pas adapté. Alors le costume, c'est un élément, mais il y a aussi comment on fait aujourd'hui pour avoir le bon geste. C'est vrai qu'aujourd'hui, et ça s'est renforcé depuis le Covid, on ne sait plus forcément comment faire. Est-ce qu'on doit se serrer la main ? Est-ce qu'on doit se faire une bise ? Est-ce qu'on fait une bise, deux bises, trois bises ? Vous savez qu'en fonction des régions françaises, ça peut changer. Et puis, le Covid, il y a certaines personnes qui, maintenant, n'ont plus du tout envie d'être touchées par des inconnus, ne serait-ce que juste par une poignée de mains. Alors cette phobie du toucher, ça s'appelle l'apthophobie. Mais c'est vrai que ça en dit long signe sur les évolutions de comment on va entrer en interaction avec les autres. Le sourire, c'est important, le regard, c'est important, mais la poignée de main, ou la bise, ou le check, quelles sont les règles aujourd'hui ? Quels sont les codes ? Comment faire ? Et ça, c'est très très très variable, et ça a vraiment vraiment évolué depuis ces quelques dernières années. Alors en effet, il y a eu le Covid, mais il y a aussi MeToo. Ce qui fait que toucher l'épaule d'une femme, toucher l'avant-bras, par exemple aux Etats-Unis, c'est fortement non recommandé de le faire. Alors que quelqu'un qui va venir d'une culture méditerranéenne, il va le faire assez naturellement. Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, il faut observer pour savoir comment ça se passe. Surtout si vous êtes dans un environnement dans lequel vous n'avez pas l'habitude. Alors là aussi, il y a un paradoxe, parce qu'on vous demande de créer une relation authentique, sincère, de montrer votre personnalité. Si vous êtes quelqu'un de jovial et que vous aimez bien faire la bise, peut-être que les personnes que vous ne connaissez pas ne seront pas à l'aise avec votre pratique. C'est une tradition bien française de faire la bise, mais ce n'est pas forcément adapté partout. Si on prend par exemple la poignée de main, c'est vraiment un acte de contrat de confiance. Vous serrez la main à quelqu'un, ça permet de dire j'entre en contact avec toi, ou je te remercie, ou j'ai confiance en toi, ou même... Je scelle un accord avec toi. Cette poignée de main a plein de sens différents. Alors il faut savoir que la poignée de main, ça n'a pas toujours été un signe de salutation. Vraiment. Si on remonte à la Grèce antique, c'était plutôt un moyen de sceller un contrat, de passer une alliance. Quand on se serrait la main, ça montrait qu'on avait créé un climat de confiance qui permettait de finaliser un partenariat, un accord, une alliance, etc. Et c'était important parce que ça montrait aussi qu'on n'était pas armés à l'époque. Donc si vous aviez la main sans rien, c'est que vous étiez vraiment confiant. et détendu. Ça s'est développé évidemment au Moyen-Âge avec un certain nombre de codes de chevalerie, et là c'est commencé à devenir un plus, un signe de salutation. Cette poignée de main, on l'utilise beaucoup dans le monde occidental et européen, et c'est vrai que si on regarde dans le monde, il y a plein d'autres façons de se saluer. La poignée de main, pendant longtemps, c'était quand même réservé aux hommes. Les hommes se serraient la main, les femmes se faisaient la bise. Petit à petit... On a vu les pratiques évoluer dans les années 70 et surtout après mai 68. On a vu que des hommes pouvaient faire la bise aux femmes sans que ça entre trop dans une relation intime et que des hommes pouvaient se faire la bise entre eux. Mais c'est vrai que ça, ça a évolué aussi. Mais au départ, en gros, la bise, c'était féminin et la poignée de main, c'était masculin. Mais même cette histoire de bise, elle a évolué dans le temps. Alors c'est vrai qu'au départ, la bise, et notamment chez les Romains, à l'époque romaine, c'était assez courant. Et on baisait la main de quelqu'un hiérarchiquement supérieur. C'était une façon de montrer qu'on était honoré, qu'on respectait, que c'était un hommage. Donc c'est vrai qu'on pouvait embrasser la bague d'un évêque ou d'un seigneur quand on était son vassal, etc. Donc c'était très solennel, c'était très symbolique. Et ça marquait quand même assez ce lien hiérarchique entre deux personnes. En lui faisant un baisement, il y avait un côté aussi galanterie, il y avait aussi un... un côté respectueux. Ça permettait aussi de montrer qu'on appartenait à une certaine classe sociale et qu'on connaissait ses codes. Aujourd'hui, la bise, et notamment depuis le Covid, on va voir que ça a évolué aussi. Même si ça reste quand même un geste assez de proximité, on ne fait pas la bise à tout le monde. Normalement, c'est très rare de faire la bise à des inconnus. Mais après, il y a des pratiques qui changent. Et c'est vrai qu'on fait la bise aux personnes qu'on connaît, qu'on est content de revoir. C'est plutôt dans ce cadre-là. Mais là aussi, il n'y a pas vraiment de règles et on voit qu'il y a des pratiques différentes en fonction des événements dans lesquels vous allez. Vous allez voir, en fonction des régions dans lesquelles vous allez, en fonction du nombre de personnes. S'il y a peu de personnes, vous aurez peut-être plus envie de faire la bise que s'il y a trop de monde. Donc voilà, il y a plein de choses qu'ils vont faire en sorte de changer votre manière de faire la bise. Alors ça, on a vu déjà deux quelques façons de se dire bonjour et d'avoir le bon geste. Mais aujourd'hui, on voit qu'il y a plein d'autres façons de faire, notamment le tchèque américain. Donc ça a été assez popularisé par Barack Obama. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, il y a certains milieux où ça se fait et c'est le premier signe de salutation, notamment dans le sport, dans certains milieux artistiques aussi. On se tchèque. C'est vrai qu'il y a une petite connotation. communautaire dans le tchèque en disant voilà on fait partie de de la même famille même si c'est une grande famille ou de la même communauté ça ça vient un peu de l'héritage du tchèque où on va dire la symbolique c'est que ça venait d'une culture américaine notamment à la fin de l'esclavage donc le fait de tchéquer ça voulait montrer qu'on était par exemple qu'on luttait pour les droits civiques pour tous maintenant à chaque fois qu'on tchèque c'est pas un acte forcément militant... Mais c'est vrai qu'il reste quand même un petit historique. On ne va pas checker avec tout le monde non plus. On va checker plutôt avec des gens qui appartiennent à la même communauté, où il y a déjà une proximité, une bienveillance, une connivence qui s'est créée. Voilà, je ne vais pas vous faire tous les signes pour se dire bonjour, mais avec le Covid, on a fait des bises du coude, des poignées de pied, et puis même aujourd'hui, on ne fait plus le geste, mais on le dit. C'est-à-dire, par exemple, vous allez avoir des soirées réseau, on va vous dire je te fais pas la bise, mais le carillé ou je te dis bonjour de loin donc on va le dire, expliquer le geste, mais on va pas le faire. C'est vrai que les codes ont changé, qu'il faut en permanence s'adapter sur ces signes-là, et il faut respecter aussi que pour certaines personnes, c'est plus compliqué que d'autres, pour certains, c'est contraignant, alors que d'autres personnes vont être assez à l'aise avec ça. Quand on fait du réseau, ce qui est important, c'est de créer un lien, un lien de confiance, Et c'est vrai que cette confiance, elle va se nourrir de plein de petites pratiques. En fait, on a vu l'habit, ça peut le faire, comment on se dit bonjour, ça peut le faire. Mais aussi, il y a beaucoup de choses qui viennent de notre éducation. Alors, des choses qu'on a apprises, des choses qui sont innées, des choses puisqu'on a observé les autres. Et que c'est vrai que la politesse, aujourd'hui, elle s'apprend beaucoup en regardant les autres. Et puis, on va voir qu'il y a des choses très différentes au niveau de la politesse. Normalement, tout le monde s'est dit bonjour, merci. excusez-moi, mais c'est vrai que donc ça c'est des situations assez simples il peut y avoir des situations en networking, on se sent un peu plus désarmé ou mal à l'aise parce que on sait pas ce qu'il faut faire on veut rester poli, mais on a peur que notre comportement ne le soit pas, je m'explique par exemple, vous discutez avec quelqu'un et à un moment vous voulez arrêter la discussion prendre congé discrètement et pas dire merci, bon c'était intéressant mais maintenant je m'en vais, donc voilà, comment on fait pour Restez polis tout en essayant de prendre du recul par rapport à cet échange. Pareil, comment vous allez vous exprimer ? sans trop monopoliser la conversation. Comment, voilà, on en parlait tout à l'heure, vous allez rencontrer quelqu'un qui a des titres honorifiques, comment vous allez échanger avec lui. Et c'est vrai que c'est souvent sur ces moments-là, on les a dans le vif, et on ne les a pas forcément anticipés, et on se dit, oh là là, je vais passer pour quelqu'un que je ne suis pas parce que j'ai fait de travers. Ce n'est pas toujours évident. Je vais vous prendre un exemple. Par exemple, quand on fait du networking, c'est vrai qu'on peut être sollicité, on peut avoir des demandes. Et c'est vrai que là, on va voir la différence entre quelqu'un qui va faire une demande polie, qui va demander poliment, et quelqu'un qui va moins le faire. Donc il y a des choses qu'on peut faire facilement quand vous êtes avec quelqu'un et que vous avez une demande à faire. Vous pouvez lui demander des conseils, des informations, poliment. Par contre, si vous êtes un peu trop direct, un peu trop cash, forcément, vous pouvez braquer la personne qui est en face de vous. Par exemple, si vous échangez, et puis au bout d'un moment, vous dites Tiens, vous auriez pas un job ? pour moi ou ça vous intéresserait pas que je vous présente mon produit et qu'on prend un rendez-vous tout de suite si vous êtes trop cash, forcément votre demande elle va être mal perçue gardez toujours ce côté respectueux de l'autre et politesse, c'est ce qu'on va appeler la bienséance ces ensembles de pratiques collectives que vous allez observer et qui vont être adoptées par une classe sociale, un groupe ou une communauté ne les apprenez pas par coeur mais soyez observateur parce que si vous agissez à bon escient, tout se passera bien. Par contre, si c'est pas le cas, vous laisserez une image de quelqu'un d'irrespectueux, peut-être de snob, ou d'impertinent. Pour moi, une des principales règles à suivre, c'est d'essayer de ne pas faire à autrui ce que vous ne voudrez pas qu'on vous fasse. Donc si vous ne connaissez pas les codes, allez-y pas à pas, observez les autres, et faites comme eux. Sinon, pour une solution, vous consultez un livre de savoir-vivre. Avant, il y avait la Bible des bonnes manières, de la baronne Nadine de Rothschild. Donc ça existe toujours. Je pense qu'il y a des choses qui sont devenues désuètes, mais il peut y avoir des choses intéressantes. Savoir qui c'est qui doit dire bonjour en premier, ou qui c'est qui doit s'asseoir en premier à un dîner. Alors il y a des choses maintenant qui sont un peu amusantes, mais ça reste quand même des bonnes pratiques de savoir-vivre qui existent depuis longtemps. Et puis, d'être élégant, d'avoir du savoir-vivre et des bonnes pratiques. Ça peut être aussi un bon moyen de se différencier. Un bon moyen. de se faire remarquer dans le bon sens du terme. Alors, ne devenez pas forcément un expert en bonne manière, parce que vous allez repérer tout ce qui ne va pas dans les soirées de networking. Mais essayez de vous dire que ça va permettre de laisser une impression agréable, une image professionnelle. Peut-être que cette conscience qu'on recherche, qu'on crée du lien, elle arrivera peut-être plus rapidement, plus vite. Parce que l'important, c'est de laisser aussi un bon souvenir aux personnes avec lesquelles vous échangez. C'est vrai que c'est ça qui est important, c'est pouvoir laisser un bon souvenir, être remarqué dans le bon sens du terme. Ça va peut-être vous faire gagner du temps aussi après. On pourrait dire que le savoir-vivre, c'est un peu comme l'orthographe. Vous avez le droit de faire des fautes dans les règles, mais par contre pas trop, pas trop souvent et pas trop voyantes. Après, le savoir-vivre, ça s'apprend, ça se pratique, aussi bien dans votre vie quotidienne que professionnelle. Donc c'est vrai que ces règles, ces codes... Peut-être que vous en connaissez un certain nombre, peut-être qu'il y en a certains que vous n'utilisez pas parce qu'ils ne vous conviennent pas. Et puis surtout, il faut trouver ceux qui vont vous permettre d'interagir de manière fluide et constructive, que ce soit avec vos collègues, avec vos supérieurs, avec vos partenaires, avec des personnes que vous ne connaissez pas dans votre réseau. Quelque part, chacun doit aussi s'adapter et trouver les codes qui conviennent. Si vous voulez en savoir plus sur les codes et apprendre... Ces fameux codes. Vous avez le choix de vous informer. Il y a des livres qui existent. Il y a des articles, des tutos, des podcasts. Il y a plein de choses. Il y a même des formations sur le savoir-vivre. Donc s'informer, c'est important. Anticiper. Anticiper, c'est par exemple, vous recevez une invitation et vous savez que c'est pour une remise de légion d'honneur ou pour quelque chose d'un peu plus protocolaire. Essayez de savoir justement quels sont les codes de protocole, qu'est-ce qui est important. Ne pas faire d'impair à cette soirée-là. Donc anticiper, ça peut être intéressant. Autre moyen, c'est observer. Regardez les autres, regardez comment ils font. Est-ce que tous les gens se serrent la main ? Peut-être que c'est la pratique dans cet événement qu'il convient de mettre en place. Il ne faut pas hésiter à copier, en fait. Le mimétisme, ça marche bien. Et puis sinon, toujours vous faire conseiller de devenir le roi des bonnes manières ou la reine des bonnes manières. Après, franchement, si vous n'aimez pas ces mondanités, franchement, ce n'est pas grave. Il y a plein d'endroits où vous pouvez réseauter de manière beaucoup plus agile, naturelle. Il y a plein d'occasions de faire du réseau et vous êtes... pas obligé d'être habillé sur votre 31, de passer chez le coiffeur ou d'avoir changé toute votre garde-robe pour aller faire du réseautage. Moi ça m'est arrivé il y a très longtemps dans la même journée j'étais invitée à la préfecture le soir de la ville où j'habitais et la journée je devais aller faire un rendez-vous commercial dans une station de ski où il faisait moins 15 degrés. C'est évident qu'il fallait que j'ai forcément deux tenues parce que je pouvais pas arriver en boots de neige à la soirée. à la préfecture, même si c'est en zone de montagne, ça ne se fait pas. Et inversement, je ne pouvais pas arriver en Abitville, dans une station de ski où il faisait moins 15°C et où il y avait 30 cm de neige. Forcément, il y a des moments où vous allez devoir composer aussi, en fonction des endroits où vous allez, et notamment si vous allez dans des endroits très différents dans une même journée. Donc voilà, l'important c'est d'avoir le bon code, les bons codes, savoir que ça existe. pour toujours essayer d'avoir une certaine élégance professionnelle, de faire une bonne impression. Ça montre beaucoup de choses aussi sur la communication non-verbale. Des fois, peut-être que si vous êtes introverti, le fait d'avoir les bons codes, ça va vous permettre de vous distinguer. On va s'apercevoir que vous êtes quelqu'un de poli, de respectueux, de courtois. Peu importe où vous êtes, que ce soit un repas d'affaires, un événement de networking, les personnes qui connaissent les règles, elles auront toujours quelques mètres d'avance sur les autres. Il y a un livre qui vient de sortir sur le sujet qui s'appelle Business Class, qui a été écrit par Anne de Marisi et Hervé Baumler. Alors Hervé Baumler, c'est le pape du networking en France. Ils expliquent notamment que dans une étude américaine, il y a 80% des présidents et vice-présidents connaissent les bonnes manières et qui les appliquent. Et quand on va au niveau des cadres et des directeurs, il y a plus que 40% des personnes connaissent les règles de bonne conduite dans l'entreprise. Et puis quand on va du côté des jeunes cadres et des employés, il y a plus que 12%. Donc peut-être qu'ils ont moins de pratiques ou ils ont moins d'obligations de représentation, et c'est peut-être pour ça qu'il y a moins de personnes qui connaissent et qui appliquent ces codes. Mais c'est vrai, malgré tout, ça interroge sur le fait que si on les connaît, ces codes, si on connaît ces bonnes manières, si on est ambitieux, ça va vous faire gagner du temps. Une autre règle qui est importante aussi, ça c'est forcément appliquer de l'aristocratie anglaise, et notamment... Un principe que vous connaissez sûrement des rois et reines d'Angleterre, c'est never play, never complain. Donc quand on fait du réseau, même si on n'est pas à l'aise, même si on n'est pas en forme, il ne faut jamais se plaindre. Ce n'est pas le lieu, ce n'est pas l'intérêt. Donc pareil, pas de médisance, pas de critique. La courtoisie, c'est avant tout être aimable, positif et souriant. Et puis il faut penser que certaines incivilités, ça va laisser des traces indélébiles, ça va laisser des traces vraiment sur le long terme. Donc essayez de ne pas commettre d'impair, même malgré vous. Essayez de ne pas vous faire remarquer dans le mauvais sens du terme. C'est important. La façon dont vous allez être, c'est presque aussi important que le pourquoi vous faites du réseau. Comment vous faites du réseau, c'est ça qui va aussi vous rendre mémorable. Et c'est ça qui va permettre de créer la confiance et de laisser une bonne impression. Donc c'est à vous de trouver ces bons codes. C'est à vous de trouver ces bonnes manières qui vont vous valoriser, qui vont valoriser votre personnalité. qui vont favoriser votre intégration dans un groupe, tout en respectant les coutumes et la culture collective du lieu où vous êtes. Donc voilà, ce podcast est terminé. J'espère que vous en avez appris un peu plus sur les bonnes manières, les codes, mais surtout, pas de pression avec ça. Vous apprendrez en pratiquant. Vous voulez en savoir plus ? Je vous donne rendez-vous sur LinkedIn, sur la page Réseau Autrement, ou sur mon profil, Emmanuel-Hugo. Vous pouvez aussi retrouver Réseau Autrement sur Instagram. et sur mon blog www.rezo-autrement.fr Si vous avez envie d'un accompagnement plus personnalisé, d'organiser un atelier ou une formation sur le networking, contactez-moi pour en parler. A bientôt sur Rezo Autrement. Rezo Autrement, c'est la boîte à outils des résulteurs avertis. Et voilà, c'est fini pour aujourd'hui. Si vous voulez réécouter ce podcast ou en découvrir d'autres, n'hésitez pas. Allez consulter vos plateformes préférées pour retrouver tous les podcasts 100% réseau. A très bientôt avec Réseau Autrement.

Description

Avez-vous les bons codes pour faire du réseau ?


Protocole, étiquette, bienséance, mondanités ...ce n'est pas trop votre truc.
Faire du réseau peut s’avérer compliqué quand on pense que l’on n’a pas les codes.
C’est ce que nous allons voir dans cette émission.

- Quelles sont les règles de savoir-vivre, faut-il les appliquer ?
- Vous ne savez pas s'il faut faire la bise ou se serrer la main ?
- Vous avez peur de vous tromper de Dress code?
- Faut il appliquer les règles à la lettre ou les adapter ?
- Qu'est ce qu'on risque si on se trompe ?
- Vous êtes un peu perdu et vous trouvez peut être que ces pratiques sont surtout une tradition.


"La pire des mauvaises manières, c'est d'imaginer que les bonnes manières sont celles de ton pays et les mauvaises celles de l'étranger."


Et pourtant, quand on fait du réseau, on cherche à créer des liens de confiance et la confiance se nourrit par un certain nombre de petites pratiques.
La courtoisie et la politesse vous permettront de marquer des points et de faire bonne impression

Autant être mémorable pour de bonnes raisons
Authenticité, respect, courtoisie, politesse, sont de jolis mots qui en théorie sont évidents mais qui se heurtent souvent à la réalité et à la pratique.
La manière ( ou plutôt les bonnes manières ) de faire du réseau est aussi importante que votre objectif !

Alors comment trouver les bons codes, ceux qui valorisent votre personnalité et favorisent votre intégration dans un groupe et en respectant la culture collective ?

Je vous laisse écouter la suite....


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musique :  Spark  de Vexento 

Source: https://soundcloud.com/vexento
Licence:https://creativecommons.org 

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue pour ce nouveau podcast 100% Réseau. Les podcasts 100% Réseau, c'est une série de podcasts pour celles et ceux qui veulent optimiser leur démarche réseau ou en savoir plus sur le networking. C'est le podcast pour pour mieux réseauter. Je m'appelle Emmanuel Hugo. J'ai créé Réseau Autrement pour accompagner celles et ceux qui ont envie de progresser dans leur démarche de networking. Réseau Autrement, ce n'est pas un nouveau réseau. C'est une boîte à outils pour vous permettre de développer votre réseau et surtout de faire du réseau suivant votre style, votre profil et avec plaisir. Réseau Autrement, c'est la boîte à outils du Réseauteur Averti. Avez-vous le bon code ? Savez-vous quels sont les codes quand on veut networker, les codes de savoir-vivre en société ? Avez-vous de bonnes manières ? Alors ça peut sembler un peu prétentieux ou condescendant d'aborder les choses sous cet angle-là, mais c'est vrai qu'on peut se compliquer un peu la vie quand on fait du réseau. Quand on pense qu'on n'a pas les codes et les bons codes, alors on va voir dans cette émission qu'est-ce que c'est que ces codes, est-ce qu'il y a un mode d'emploi, est-ce qu'il y a des bonnes recettes, des bonnes pratiques et surtout comment faire pour plus se stresser avec ces histoires de codes et de bonnes manières. Peut-être que vous devez aller à un événement dans la semaine ou dans le mois qui vient, alors vous allez... peut-être que vous avez choisi d'aller à cet événement, peut-être qu'on vous l'a proposé, vous n'avez pas su dire non, peut-être que c'est votre manager qui vous a demandé de le représenter. Et là, vous pouvez avoir un peu de stress parce que vous allez dire, mais comment je fais ? Moi, je ne suis pas à l'aise dans les mondanités, je ne sais pas parler aux inconnus, je ne sais pas quels sont les codes, qu'est-ce que c'est que cette histoire d'étiquette, est-ce qu'il faut un dress code ? Voilà, donc toutes ces questions-là, on peut se les poser quand on va faire du réseau. et qu'on n'a pas forcément l'habitude. Donc c'est vrai que quand on va paraître ou apparaître en société, et notamment si on doit parler à des personnes que l'on ne connaît pas, on veut apparaître comme avoir donné une bonne image de soi, de son entreprise, paraître sympathique, montrer qu'on est à la hauteur, voire même irréprochable. Et les personnes qui ont peur du jugement, elles se mettent encore plus la pression par rapport à ça. Alors c'est vrai que ces comportements sont hérités aussi... de comportements qui datent de l'Ancien Régime, ou que l'on retrouve encore dans les cours royales, où il fallait apprendre l'étiquette, apprendre les bonnes pratiques, pour pouvoir être reçu à la cour, pour pouvoir être courtisan, et si vous ne respectiez pas les règles, vous vous faisiez sortir, et donc vous n'avez plus lieu d'être dans cet événement. Alors c'est vrai quand même, aujourd'hui, quand on fait du réseau, les relations sont beaucoup moins hiérarchiques, Le réseautage se fait de manière beaucoup plus transversale. Ces codes donnent un petit côté à l'ancienne, un petit côté conservateur. Mais on va voir que ces codes changent, ils s'adaptent. Il y en a certains qui disparaissent, et peut-être que c'est bien. D'autres qui se créent. Et toutes ces évolutions, ça peut créer de la confusion, parce que vous n'avez plus quoi faire, ni comment faire. Est-ce qu'on se sert encore à la main ? Est-ce qu'on fait la bise ? Est-ce qu'on doit tutoyer ou voyer une personne ? Est-ce qu'il faut impérativement une carte de visite ? Donc c'est vrai qu'il y a un certain nombre d'événements qui ont fait que les choses bougent et changent. Le Covid a changé les pratiques pour se dire bonjour, mais aussi MeToo, où le rapport aux autres peut aussi changer. Les technologies ont aussi changé les pratiques, la pratique des réseaux sociaux, ça a aussi permis de changer les codes. Et puis aussi, aujourd'hui, on a de plus en plus de contacts à l'international. et on s'aperçoit que les pratiques que l'on fait soi-même, elles ne sont pas forcément adaptées dans d'autres cultures, dans d'autres pays. Donc toute cette somme de petites choses, ça peut créer de l'anxiété quand on va réseauter dans des événements. Et c'est vrai que ce qui est assez paradoxal, c'est qu'il y a des règles qui sont assez ancrées, qui sont assez solides, puis à la fois, il y a aussi beaucoup de souplesse aujourd'hui dans les règles, et que parfois, on se dit, chacun fait comme il veut, comme il peut, même s'il y a des règles, on a peut-être envie de casser les barrières. notamment les barrières de classe sociale. On a aussi envie de se différencier pour être plus mémorable, pour se faire remarquer dans le bon sens. Après, vous pouvez avoir aussi un esprit rebelle, et si vous êtes adepte un peu de la transgression, vous allez dire, moi, les règles, c'est bon, je les connais. Mais ce n'est pas pour moi, donc si je ne respecte pas, c'est mon problème. Et tant pis pour les autres, ils ont quand même accepté tel que je suis. Alors c'est vrai que c'est un peu un paradoxe, parce qu'on a envie de rentrer dans un groupe, donc d'appliquer des règles de savoir vivre ensemble, des règles collectives. On se dit que si on applique ces règles, on sera plus facilement adopté par ce groupe. Mais c'est vrai que même s'il y a beaucoup de bienveillance et de respect de l'autre, on veut aussi garder une certaine singularité. Alors il y a une citation que j'aime bien qui dit La pire des mauvaises manières, c'est d'imaginer que les bonnes manières sont celles de ton pays et les mauvaises celles de l'étranger Aujourd'hui, il y a des codes, il y a des codes qui restent des temps d'avant mais il y a aussi chacun qui peut faire comme il veut, comme il peut et s'adapter En fait, les codes de networking sont en perpétuelle adaptation Vous allez vous adapter en fonction du contexte, en fonction des personnes que vous allez rencontrer en fonction de votre maturité de networking, en fonction aussi de votre caractère, si vous êtes plutôt extraverti ou introverti. Et puis il y a des personnes qui aiment bien les mondanités, qui ont cet esprit mondain, un peu courtisan, où ils vont être dans beaucoup d'interactions. Alors même si souvent, quand on parle de mondanité, on va dire que c'est assez superficiel, que c'est des petites conversations, des salutations, des compliments, des échanges un peu généraux. ça a un petit côté aristocratique ou bourgeois. Pour être un bon résauteur, on n'est pas obligé d'avoir cet esprit mondain. Ça peut vous amuser d'essayer, ça peut vous être à l'aise avec ça, donc utilisez-le, ça va vous aider à briser la glace ou à discuter avec des personnes inconnues dans un climat assez agréable et naturel. Mais il ne faut pas que ce soit forcé. Si ce n'est pas dans votre tempérament, ne vous forcez pas à avoir cet esprit mondain parce que... Si vous flattez quelqu'un que c'est forcé, ça va se sentir. Les règles de mondanité, elles évoluent elles aussi. Pour vous, c'est trop un peu chichi, voilà, si vous trouvez que c'est un peu suranné, ne le faites pas. On peut très bien aujourd'hui faire du réseau sans forcément connaître par cœur les règles de mondanité. Après, si vous voulez les apprendre, il y a plein de guides de savoir-vivre, de bonnes manières. Mais aujourd'hui, rien ne vous empêche d'être un bon réseauteur, même si vous n'êtes pas un bon courtisan. Voilà, c'est pas nécessaire pour bien réseauter. Alors que c'est vrai, ces règles, ces codes, c'est ce qu'on appelle l'étiquette. C'est l'ensemble de ces règles de bonne conduite, de bonne manière, pour interagir socialement avec d'autres personnes. Souvent, ces règles de savoir vivre, elles sont implicites. Et puis, bon, évidemment, elles vont varier selon les cultures, les contextes ou même les situations. Donc, si vous suivez ces règles, ça va vous permettre de vous intégrer plus facilement dans un groupe. Ça va vous montrer que vous êtes respectueux d'une culture, d'une pratique, que vous avez le comportement entre guillemets socialement acceptable. Ça vous évitera peut-être des malentendus, ça vous évitera des conflits et comme ça vous aurez des relations harmonieuses dans votre réseautage. Ça peut aussi projeter une image très positive de vous, montrer que vous êtes bien élevé, respectueux, conscient des conventions sociales. Mais c'est vrai que ces règles, c'est surtout du bon sens. C'est surtout de l'observation, et puis c'est vrai que ça peut dépendre aussi parfois de votre éducation. Alors c'est vrai que même si la plupart de ces règles sont informelles, il existe quand même encore des règles qui sont écrites, qui sont formelles. C'est ce qu'on va appeler le protocole. Par exemple, elles vont être très utiles quand vous allez à des événements où il y a des personnalités officielles, où on va vous dire qu'il va falloir suivre un certain protocole. Alors c'est quoi ce protocole ? Protocole, ça veut dire... Quelque part, une tradition, des choses qui sont écrites, qui sont organisées d'une certaine manière. Donc c'est vrai qu'il y a des règles qui sont très anciennes dans le protocole, mais c'est aussi un cadre pour les organisateurs d'une soirée ou d'un événement. Normalement, il y a des personnes que ça rassure d'avoir cet ordre, qui doit parler en premier, qui doit parler en dernier. En France, c'est Napoléon qui a un peu organisé tout ça, notamment parce qu'il avait une grande politique au niveau de la diplomatie. Et puis, il voulait montrer un certain art de vivre à la française. Donc, tout ça est très, très, très codifié. Il y a même des décrets qui expliquent comment accueillir des personnalités, comment gérer un certain nombre de symboles, comment on monte un drapeau, etc. Qui parle quand il y a plusieurs discours ? Comment on fait un bon plan de table avec ces personnalités ? Ou comment on doit rédiger même un carton d'invitation ? Vous voyez, c'est très, très, très précis. Donc, c'est vrai que c'est encore pratiqué, forcément au niveau de l'État, des ministères, des diplomates. Quand on accueille des personnalités politiques étrangères, donc si un jour vous êtes invité, je sais pas, dans une ambassade, ou si vous êtes invité à une remise de prix ou à une remise de légion d'honneur, etc., vous verrez quand même qu'il y a des règles à respecter, et c'est assez contraignant. Maintenant, ça n'arrive pas tous les jours d'être obligé d'appliquer ce protocole. Par contre, c'est vrai que si vous réseautez, ça peut quand même vous aider. Si un jour on vous présente, je sais pas, moi le préfet, ou un général militaire, un évêque, un juge, ou une personne qui a une posture qui est hiérarchiquement supérieure au vôtre, on peut pas juste dire salut, bonjour, comment ça va ? Faut au moins connaître un peu les titres, et les titres entre guillemets honorifiques. Donc c'est vrai que ça, ça peut peut-être plus facilement vous arriver. Et c'est vrai que là, si vous savez faire, vous marquerez des points. Alors aujourd'hui, on peut avoir un certain recul et être un peu... naïf par rapport à ça, dire bon c'est pas grave, je vais essayer de faire ça avec un sourire, dire que je sais pas. Faut faire attention de pas se griller quand même, voilà, il y a des usages, il y a des conventions. Donc quand on doit rencontrer des personnes, voilà, avec des titres honorifiques, il faut savoir de quoi on parle. Alors c'est vrai que c'est pas toujours facile et souvent on n'anticipe pas et de savoir comment on fait pour avoir la bonne pratique, le bon geste, le bon dress code. C'est ce qu'on va voir dans cette deuxième partie du podcast. Alors on vient de le voir, connaître les codes c'est déjà pas évident, les mettre en pratique... C'est pas facile non plus, parfois on n'anticipe pas, on pense pas à tout. Avoir le bon geste, avoir le bon dress code, le bon costume, on le sait pas toujours ce qu'il faut faire. Et puis évidemment il y a des pratiques qui vont changer en fonction de votre culture et aussi de la façon dont vous avez été éduqué. Montrer, faire comprendre que vous connaissez certains codes, ça va vous permettre vraiment de renforcer un sentiment d'appartenance dans les groupes où vous allez. On dira, tiens, ils fonctionnent comme nous, on a les mêmes façons de fonctionner, on a les mêmes pratiques, donc on fait partie de la même tribu, du même groupe, de la même communauté. Par exemple, on va commencer par l'habit, même si l'habit ne fait pas le moine. Qu'est-ce que c'est qu'une bonne tenue, une tenue adéquate ? Peut-être que ça vous est déjà arrivé d'arriver dans une soirée de réseautage où tout le monde était très très habillé, et pas vous, ou inversement. Les personnes avaient un dress code, alors ça peut être tenue de soirée ou ça peut être au contraire tenue décontractée. Et vous, vous n'avez pas eu l'info, vous n'avez pas fait attention et vous êtes en décalage avec les autres. Donc d'un côté, vous pouvez vous dire, ça va me montrer que je suis singulier, que je suis mémorable. C'est comme dans les soirées déguisées où vous ne voulez pas arriver déguisé, vous vous faites remarquer. Alors ce n'est pas toujours une bonne idée parce que si vous êtes trop en décalage par rapport à votre tenue vestimentaire, ça va vous montrer que vous ne voulez pas vous intégrer dans cette soirée ou dans ce groupe. Avoir la bonne tenue, c'est aussi une tenue confortable, dans laquelle vous êtes bien, ça va vous donner aussi plus de confiance en vous. Si vous êtes à l'aise dans vos vêtements, vous serez peut-être à l'aise pour aller parler aux personnes. Il ne faut jamais oublier que la première impression compte. La première impression, quand on va vous regarder, on va aussi regarder comment vous êtes habillé. Comment faire pour savoir si on a les bons vêtements, le bon costume ? Aujourd'hui, grâce aux réseaux sociaux, on peut voir des photos. On peut voir des photos de soirées qui ont été organisées ou d'événements qui ont été organisés avant. Donc vous pouvez voir un petit peu si les personnes sont très habillées ou plutôt décontractées. L'endroit où vous allez aller, ça va vous donner aussi des informations sur l'atmosphère qu'il va y avoir. Si vous allez à une soirée de start-up, le code vestimentaire n'est pas le même que si vous allez à une table ronde avec des avocats. En tout cas, dans le doute, il vaut mieux être légèrement trop habillée. que pas assez. Si vous avez suivi les indications, ça montrera que vous êtes professionnel et que vous avez bien compris le mode de fonctionnement de cette soirée et de cet événement de réseautage. Il vaut mieux être mémorable par ce que l'on dit, par ce que l'on fait, que forcément parce qu'on a un costume pas adapté. Alors le costume, c'est un élément, mais il y a aussi comment on fait aujourd'hui pour avoir le bon geste. C'est vrai qu'aujourd'hui, et ça s'est renforcé depuis le Covid, on ne sait plus forcément comment faire. Est-ce qu'on doit se serrer la main ? Est-ce qu'on doit se faire une bise ? Est-ce qu'on fait une bise, deux bises, trois bises ? Vous savez qu'en fonction des régions françaises, ça peut changer. Et puis, le Covid, il y a certaines personnes qui, maintenant, n'ont plus du tout envie d'être touchées par des inconnus, ne serait-ce que juste par une poignée de mains. Alors cette phobie du toucher, ça s'appelle l'apthophobie. Mais c'est vrai que ça en dit long signe sur les évolutions de comment on va entrer en interaction avec les autres. Le sourire, c'est important, le regard, c'est important, mais la poignée de main, ou la bise, ou le check, quelles sont les règles aujourd'hui ? Quels sont les codes ? Comment faire ? Et ça, c'est très très très variable, et ça a vraiment vraiment évolué depuis ces quelques dernières années. Alors en effet, il y a eu le Covid, mais il y a aussi MeToo. Ce qui fait que toucher l'épaule d'une femme, toucher l'avant-bras, par exemple aux Etats-Unis, c'est fortement non recommandé de le faire. Alors que quelqu'un qui va venir d'une culture méditerranéenne, il va le faire assez naturellement. Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, il faut observer pour savoir comment ça se passe. Surtout si vous êtes dans un environnement dans lequel vous n'avez pas l'habitude. Alors là aussi, il y a un paradoxe, parce qu'on vous demande de créer une relation authentique, sincère, de montrer votre personnalité. Si vous êtes quelqu'un de jovial et que vous aimez bien faire la bise, peut-être que les personnes que vous ne connaissez pas ne seront pas à l'aise avec votre pratique. C'est une tradition bien française de faire la bise, mais ce n'est pas forcément adapté partout. Si on prend par exemple la poignée de main, c'est vraiment un acte de contrat de confiance. Vous serrez la main à quelqu'un, ça permet de dire j'entre en contact avec toi, ou je te remercie, ou j'ai confiance en toi, ou même... Je scelle un accord avec toi. Cette poignée de main a plein de sens différents. Alors il faut savoir que la poignée de main, ça n'a pas toujours été un signe de salutation. Vraiment. Si on remonte à la Grèce antique, c'était plutôt un moyen de sceller un contrat, de passer une alliance. Quand on se serrait la main, ça montrait qu'on avait créé un climat de confiance qui permettait de finaliser un partenariat, un accord, une alliance, etc. Et c'était important parce que ça montrait aussi qu'on n'était pas armés à l'époque. Donc si vous aviez la main sans rien, c'est que vous étiez vraiment confiant. et détendu. Ça s'est développé évidemment au Moyen-Âge avec un certain nombre de codes de chevalerie, et là c'est commencé à devenir un plus, un signe de salutation. Cette poignée de main, on l'utilise beaucoup dans le monde occidental et européen, et c'est vrai que si on regarde dans le monde, il y a plein d'autres façons de se saluer. La poignée de main, pendant longtemps, c'était quand même réservé aux hommes. Les hommes se serraient la main, les femmes se faisaient la bise. Petit à petit... On a vu les pratiques évoluer dans les années 70 et surtout après mai 68. On a vu que des hommes pouvaient faire la bise aux femmes sans que ça entre trop dans une relation intime et que des hommes pouvaient se faire la bise entre eux. Mais c'est vrai que ça, ça a évolué aussi. Mais au départ, en gros, la bise, c'était féminin et la poignée de main, c'était masculin. Mais même cette histoire de bise, elle a évolué dans le temps. Alors c'est vrai qu'au départ, la bise, et notamment chez les Romains, à l'époque romaine, c'était assez courant. Et on baisait la main de quelqu'un hiérarchiquement supérieur. C'était une façon de montrer qu'on était honoré, qu'on respectait, que c'était un hommage. Donc c'est vrai qu'on pouvait embrasser la bague d'un évêque ou d'un seigneur quand on était son vassal, etc. Donc c'était très solennel, c'était très symbolique. Et ça marquait quand même assez ce lien hiérarchique entre deux personnes. En lui faisant un baisement, il y avait un côté aussi galanterie, il y avait aussi un... un côté respectueux. Ça permettait aussi de montrer qu'on appartenait à une certaine classe sociale et qu'on connaissait ses codes. Aujourd'hui, la bise, et notamment depuis le Covid, on va voir que ça a évolué aussi. Même si ça reste quand même un geste assez de proximité, on ne fait pas la bise à tout le monde. Normalement, c'est très rare de faire la bise à des inconnus. Mais après, il y a des pratiques qui changent. Et c'est vrai qu'on fait la bise aux personnes qu'on connaît, qu'on est content de revoir. C'est plutôt dans ce cadre-là. Mais là aussi, il n'y a pas vraiment de règles et on voit qu'il y a des pratiques différentes en fonction des événements dans lesquels vous allez. Vous allez voir, en fonction des régions dans lesquelles vous allez, en fonction du nombre de personnes. S'il y a peu de personnes, vous aurez peut-être plus envie de faire la bise que s'il y a trop de monde. Donc voilà, il y a plein de choses qu'ils vont faire en sorte de changer votre manière de faire la bise. Alors ça, on a vu déjà deux quelques façons de se dire bonjour et d'avoir le bon geste. Mais aujourd'hui, on voit qu'il y a plein d'autres façons de faire, notamment le tchèque américain. Donc ça a été assez popularisé par Barack Obama. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, il y a certains milieux où ça se fait et c'est le premier signe de salutation, notamment dans le sport, dans certains milieux artistiques aussi. On se tchèque. C'est vrai qu'il y a une petite connotation. communautaire dans le tchèque en disant voilà on fait partie de de la même famille même si c'est une grande famille ou de la même communauté ça ça vient un peu de l'héritage du tchèque où on va dire la symbolique c'est que ça venait d'une culture américaine notamment à la fin de l'esclavage donc le fait de tchéquer ça voulait montrer qu'on était par exemple qu'on luttait pour les droits civiques pour tous maintenant à chaque fois qu'on tchèque c'est pas un acte forcément militant... Mais c'est vrai qu'il reste quand même un petit historique. On ne va pas checker avec tout le monde non plus. On va checker plutôt avec des gens qui appartiennent à la même communauté, où il y a déjà une proximité, une bienveillance, une connivence qui s'est créée. Voilà, je ne vais pas vous faire tous les signes pour se dire bonjour, mais avec le Covid, on a fait des bises du coude, des poignées de pied, et puis même aujourd'hui, on ne fait plus le geste, mais on le dit. C'est-à-dire, par exemple, vous allez avoir des soirées réseau, on va vous dire je te fais pas la bise, mais le carillé ou je te dis bonjour de loin donc on va le dire, expliquer le geste, mais on va pas le faire. C'est vrai que les codes ont changé, qu'il faut en permanence s'adapter sur ces signes-là, et il faut respecter aussi que pour certaines personnes, c'est plus compliqué que d'autres, pour certains, c'est contraignant, alors que d'autres personnes vont être assez à l'aise avec ça. Quand on fait du réseau, ce qui est important, c'est de créer un lien, un lien de confiance, Et c'est vrai que cette confiance, elle va se nourrir de plein de petites pratiques. En fait, on a vu l'habit, ça peut le faire, comment on se dit bonjour, ça peut le faire. Mais aussi, il y a beaucoup de choses qui viennent de notre éducation. Alors, des choses qu'on a apprises, des choses qui sont innées, des choses puisqu'on a observé les autres. Et que c'est vrai que la politesse, aujourd'hui, elle s'apprend beaucoup en regardant les autres. Et puis, on va voir qu'il y a des choses très différentes au niveau de la politesse. Normalement, tout le monde s'est dit bonjour, merci. excusez-moi, mais c'est vrai que donc ça c'est des situations assez simples il peut y avoir des situations en networking, on se sent un peu plus désarmé ou mal à l'aise parce que on sait pas ce qu'il faut faire on veut rester poli, mais on a peur que notre comportement ne le soit pas, je m'explique par exemple, vous discutez avec quelqu'un et à un moment vous voulez arrêter la discussion prendre congé discrètement et pas dire merci, bon c'était intéressant mais maintenant je m'en vais, donc voilà, comment on fait pour Restez polis tout en essayant de prendre du recul par rapport à cet échange. Pareil, comment vous allez vous exprimer ? sans trop monopoliser la conversation. Comment, voilà, on en parlait tout à l'heure, vous allez rencontrer quelqu'un qui a des titres honorifiques, comment vous allez échanger avec lui. Et c'est vrai que c'est souvent sur ces moments-là, on les a dans le vif, et on ne les a pas forcément anticipés, et on se dit, oh là là, je vais passer pour quelqu'un que je ne suis pas parce que j'ai fait de travers. Ce n'est pas toujours évident. Je vais vous prendre un exemple. Par exemple, quand on fait du networking, c'est vrai qu'on peut être sollicité, on peut avoir des demandes. Et c'est vrai que là, on va voir la différence entre quelqu'un qui va faire une demande polie, qui va demander poliment, et quelqu'un qui va moins le faire. Donc il y a des choses qu'on peut faire facilement quand vous êtes avec quelqu'un et que vous avez une demande à faire. Vous pouvez lui demander des conseils, des informations, poliment. Par contre, si vous êtes un peu trop direct, un peu trop cash, forcément, vous pouvez braquer la personne qui est en face de vous. Par exemple, si vous échangez, et puis au bout d'un moment, vous dites Tiens, vous auriez pas un job ? pour moi ou ça vous intéresserait pas que je vous présente mon produit et qu'on prend un rendez-vous tout de suite si vous êtes trop cash, forcément votre demande elle va être mal perçue gardez toujours ce côté respectueux de l'autre et politesse, c'est ce qu'on va appeler la bienséance ces ensembles de pratiques collectives que vous allez observer et qui vont être adoptées par une classe sociale, un groupe ou une communauté ne les apprenez pas par coeur mais soyez observateur parce que si vous agissez à bon escient, tout se passera bien. Par contre, si c'est pas le cas, vous laisserez une image de quelqu'un d'irrespectueux, peut-être de snob, ou d'impertinent. Pour moi, une des principales règles à suivre, c'est d'essayer de ne pas faire à autrui ce que vous ne voudrez pas qu'on vous fasse. Donc si vous ne connaissez pas les codes, allez-y pas à pas, observez les autres, et faites comme eux. Sinon, pour une solution, vous consultez un livre de savoir-vivre. Avant, il y avait la Bible des bonnes manières, de la baronne Nadine de Rothschild. Donc ça existe toujours. Je pense qu'il y a des choses qui sont devenues désuètes, mais il peut y avoir des choses intéressantes. Savoir qui c'est qui doit dire bonjour en premier, ou qui c'est qui doit s'asseoir en premier à un dîner. Alors il y a des choses maintenant qui sont un peu amusantes, mais ça reste quand même des bonnes pratiques de savoir-vivre qui existent depuis longtemps. Et puis, d'être élégant, d'avoir du savoir-vivre et des bonnes pratiques. Ça peut être aussi un bon moyen de se différencier. Un bon moyen. de se faire remarquer dans le bon sens du terme. Alors, ne devenez pas forcément un expert en bonne manière, parce que vous allez repérer tout ce qui ne va pas dans les soirées de networking. Mais essayez de vous dire que ça va permettre de laisser une impression agréable, une image professionnelle. Peut-être que cette conscience qu'on recherche, qu'on crée du lien, elle arrivera peut-être plus rapidement, plus vite. Parce que l'important, c'est de laisser aussi un bon souvenir aux personnes avec lesquelles vous échangez. C'est vrai que c'est ça qui est important, c'est pouvoir laisser un bon souvenir, être remarqué dans le bon sens du terme. Ça va peut-être vous faire gagner du temps aussi après. On pourrait dire que le savoir-vivre, c'est un peu comme l'orthographe. Vous avez le droit de faire des fautes dans les règles, mais par contre pas trop, pas trop souvent et pas trop voyantes. Après, le savoir-vivre, ça s'apprend, ça se pratique, aussi bien dans votre vie quotidienne que professionnelle. Donc c'est vrai que ces règles, ces codes... Peut-être que vous en connaissez un certain nombre, peut-être qu'il y en a certains que vous n'utilisez pas parce qu'ils ne vous conviennent pas. Et puis surtout, il faut trouver ceux qui vont vous permettre d'interagir de manière fluide et constructive, que ce soit avec vos collègues, avec vos supérieurs, avec vos partenaires, avec des personnes que vous ne connaissez pas dans votre réseau. Quelque part, chacun doit aussi s'adapter et trouver les codes qui conviennent. Si vous voulez en savoir plus sur les codes et apprendre... Ces fameux codes. Vous avez le choix de vous informer. Il y a des livres qui existent. Il y a des articles, des tutos, des podcasts. Il y a plein de choses. Il y a même des formations sur le savoir-vivre. Donc s'informer, c'est important. Anticiper. Anticiper, c'est par exemple, vous recevez une invitation et vous savez que c'est pour une remise de légion d'honneur ou pour quelque chose d'un peu plus protocolaire. Essayez de savoir justement quels sont les codes de protocole, qu'est-ce qui est important. Ne pas faire d'impair à cette soirée-là. Donc anticiper, ça peut être intéressant. Autre moyen, c'est observer. Regardez les autres, regardez comment ils font. Est-ce que tous les gens se serrent la main ? Peut-être que c'est la pratique dans cet événement qu'il convient de mettre en place. Il ne faut pas hésiter à copier, en fait. Le mimétisme, ça marche bien. Et puis sinon, toujours vous faire conseiller de devenir le roi des bonnes manières ou la reine des bonnes manières. Après, franchement, si vous n'aimez pas ces mondanités, franchement, ce n'est pas grave. Il y a plein d'endroits où vous pouvez réseauter de manière beaucoup plus agile, naturelle. Il y a plein d'occasions de faire du réseau et vous êtes... pas obligé d'être habillé sur votre 31, de passer chez le coiffeur ou d'avoir changé toute votre garde-robe pour aller faire du réseautage. Moi ça m'est arrivé il y a très longtemps dans la même journée j'étais invitée à la préfecture le soir de la ville où j'habitais et la journée je devais aller faire un rendez-vous commercial dans une station de ski où il faisait moins 15 degrés. C'est évident qu'il fallait que j'ai forcément deux tenues parce que je pouvais pas arriver en boots de neige à la soirée. à la préfecture, même si c'est en zone de montagne, ça ne se fait pas. Et inversement, je ne pouvais pas arriver en Abitville, dans une station de ski où il faisait moins 15°C et où il y avait 30 cm de neige. Forcément, il y a des moments où vous allez devoir composer aussi, en fonction des endroits où vous allez, et notamment si vous allez dans des endroits très différents dans une même journée. Donc voilà, l'important c'est d'avoir le bon code, les bons codes, savoir que ça existe. pour toujours essayer d'avoir une certaine élégance professionnelle, de faire une bonne impression. Ça montre beaucoup de choses aussi sur la communication non-verbale. Des fois, peut-être que si vous êtes introverti, le fait d'avoir les bons codes, ça va vous permettre de vous distinguer. On va s'apercevoir que vous êtes quelqu'un de poli, de respectueux, de courtois. Peu importe où vous êtes, que ce soit un repas d'affaires, un événement de networking, les personnes qui connaissent les règles, elles auront toujours quelques mètres d'avance sur les autres. Il y a un livre qui vient de sortir sur le sujet qui s'appelle Business Class, qui a été écrit par Anne de Marisi et Hervé Baumler. Alors Hervé Baumler, c'est le pape du networking en France. Ils expliquent notamment que dans une étude américaine, il y a 80% des présidents et vice-présidents connaissent les bonnes manières et qui les appliquent. Et quand on va au niveau des cadres et des directeurs, il y a plus que 40% des personnes connaissent les règles de bonne conduite dans l'entreprise. Et puis quand on va du côté des jeunes cadres et des employés, il y a plus que 12%. Donc peut-être qu'ils ont moins de pratiques ou ils ont moins d'obligations de représentation, et c'est peut-être pour ça qu'il y a moins de personnes qui connaissent et qui appliquent ces codes. Mais c'est vrai, malgré tout, ça interroge sur le fait que si on les connaît, ces codes, si on connaît ces bonnes manières, si on est ambitieux, ça va vous faire gagner du temps. Une autre règle qui est importante aussi, ça c'est forcément appliquer de l'aristocratie anglaise, et notamment... Un principe que vous connaissez sûrement des rois et reines d'Angleterre, c'est never play, never complain. Donc quand on fait du réseau, même si on n'est pas à l'aise, même si on n'est pas en forme, il ne faut jamais se plaindre. Ce n'est pas le lieu, ce n'est pas l'intérêt. Donc pareil, pas de médisance, pas de critique. La courtoisie, c'est avant tout être aimable, positif et souriant. Et puis il faut penser que certaines incivilités, ça va laisser des traces indélébiles, ça va laisser des traces vraiment sur le long terme. Donc essayez de ne pas commettre d'impair, même malgré vous. Essayez de ne pas vous faire remarquer dans le mauvais sens du terme. C'est important. La façon dont vous allez être, c'est presque aussi important que le pourquoi vous faites du réseau. Comment vous faites du réseau, c'est ça qui va aussi vous rendre mémorable. Et c'est ça qui va permettre de créer la confiance et de laisser une bonne impression. Donc c'est à vous de trouver ces bons codes. C'est à vous de trouver ces bonnes manières qui vont vous valoriser, qui vont valoriser votre personnalité. qui vont favoriser votre intégration dans un groupe, tout en respectant les coutumes et la culture collective du lieu où vous êtes. Donc voilà, ce podcast est terminé. J'espère que vous en avez appris un peu plus sur les bonnes manières, les codes, mais surtout, pas de pression avec ça. Vous apprendrez en pratiquant. Vous voulez en savoir plus ? Je vous donne rendez-vous sur LinkedIn, sur la page Réseau Autrement, ou sur mon profil, Emmanuel-Hugo. Vous pouvez aussi retrouver Réseau Autrement sur Instagram. et sur mon blog www.rezo-autrement.fr Si vous avez envie d'un accompagnement plus personnalisé, d'organiser un atelier ou une formation sur le networking, contactez-moi pour en parler. A bientôt sur Rezo Autrement. Rezo Autrement, c'est la boîte à outils des résulteurs avertis. Et voilà, c'est fini pour aujourd'hui. Si vous voulez réécouter ce podcast ou en découvrir d'autres, n'hésitez pas. Allez consulter vos plateformes préférées pour retrouver tous les podcasts 100% réseau. A très bientôt avec Réseau Autrement.

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