Speaker #0Bienvenue pour ce nouveau podcast 100% Réseau. Les podcasts 100% Réseau, c'est une série de podcasts pour celles et ceux qui veulent optimiser leur démarche réseau ou en savoir plus sur le networking. C'est le podcast pour mieux réseauter. Je m'appelle Emmanuelle Hugo, j'ai créé... Réseau Autrement, pour accompagner celles et ceux qui ont envie de progresser dans leur démarche de networking. Réseau Autrement, ce n'est pas un nouveau réseau. C'est une boîte à outils pour vous permettre de développer votre réseau. Et surtout, de faire du réseau suivant votre style, votre profil et avec plaisir. Réseau Autrement, c'est la boîte à outils du Réseauteur Averti. Comment faire un small talk et à quoi ça sert ? Dans cette émission, nous allons aborder ce sujet du small talk ou comment entamer une conversation, par quoi faut-il commencer et faire en sorte que cette conversation puisse durer et créer le lien, voire même de la confiance, ce qui est vital quand on fait du réseau. Que ce soit dans l'ascenseur, la salle de pause, avant une réunion, pendant une formation, lors d'un forum, d'une conférence, on a tous l'occasion de small-talker. Encore faut-il savoir s'y prendre. Vous vous êtes déjà trouvé face à un inconnu ou une inconnue sans savoir quoi dire. Et là, un silence gênant, interminable, a rendu cette expérience encore plus inconfortable. Certains auteurs parlent même d'échauffement social. Alors, comment faut-il utiliser le small talk pour briser la glace, pour réchauffer la glace ? Faut-il être subtil ou plutôt clair dans sa démarche ? Comment faire pour parler à un inconnu ? Quel est l'intérêt de papoter de tout, de rien ? Faut-il faire des compliments ? Est-ce que cela va dépendre si vous êtes timide ou pas ? En gros, peut-on avoir une conversation avec n'importe qui ? Et comment parler à n'importe qui dans différentes situations ? C'est tout l'art du small talk et nous allons commencer par ça. Alors le small talk, c'est un papotage léger, informel, parfois même superficiel, que nous pouvons avoir au quotidien avec des personnes que nous ne connaissons pas ou très peu. Quel sujet aborder ? Que leur dire ? Souvent, ces discussions vont porter sur des sujets simples, anodins comme... la météo, les loisirs ou des événements récents. L'objectif du small talk est de briser la glace, de créer des liens et de créer une atmosphère conviviale propice à l'échange et à la discussion. Le small talk, ça sert à créer du lien, à échanger. Certains vont le faire avec plaisir. d'autres pas. Il faut aussi savoir maîtriser ses préjugés. Certains vont trouver amusant de rencontrer de nouvelles personnes, d'autres seront effrayés par l'idée d'aborder un inconnu. Nous ne sommes pas tous pareils. Si l'on sait fixer un objectif ou un challenge pour une sortie de networking, par exemple parler à trois inconnus, réactiver des liens faibles en retrouvant de vieilles connaissances, le small talk va faciliter l'entrée en action. On est bien d'accord qu'on ne commence pas un dîner par le dessert. Alors le small talk, c'est l'entrée, la musgueule, la mise en bouche, avant de passer au plat principal. Le small talk, c'est cet entraînement, cet échauffement social qui va vous permettre de commencer à discuter, de commencer à échanger, de commencer à créer un lien. Quand on entame une conversation, les premiers mots sont importants. Mais on va voir que finalement, pas tant que ça. On va poser des questions. Qui êtes-vous ? Que faites-vous ? Connaissez-vous un tel ? Pourquoi vous êtes venu à cette réunion ? En fait, parler de banalité n'est pas anodin. Parlez le banalité. Permet de commencer à créer un lien. Parler de banalité ce n'est pas banal, c'est même tout un art et c'est une partie de l'art de la conversation. La première impression ne va pas forcément dépendre du premier mot ou de la première phrase que vous allez prononcer. Cette première phrase va vite être oubliée au fil de la conversation. Alors si vous avez du mal à parler de la météo, des embouteillages, de vos petites raquettes du quotidien ou de la vie courante, ce n'est pas très grave. Car même si ça fait l'essence du small talk, très souvent on ne se souvient pas de cette première phrase. Cette première phrase, c'est juste un amorçage. Elle permet surtout de montrer que l'on s'intéresse aux autres, de montrer que l'on est sympathique, de montrer que l'on peut avoir une discussion intéressante sur d'autres sujets. Il va falloir donc poser des questions à votre interlocuteur. Un bon résauteur a une forte capacité d'écoute. Il sait se concentrer, il sait poser des questions. Il s'intéresse à son interlocuteur en posant des questions ouvertes, souvent peu orientées. Il faut faire attention que ça ne se transforme pas quand même en interrogatoire. Profitez-en pour parler aussi des sujets qui vous plaisent. Vous aimez le sport, la cuisine, vous avez une passion ? C'est aussi un bon moyen d'entamer une conversation et de trouver un point commun. avec la personne avec qui vous parlez. Le succès de votre small talk se traduira si la conversation se poursuit. Et tout l'objectif du small talk est de pouvoir trouver des points communs pour pouvoir avoir ce fameux lien pour que la conversation puisse se dérouler le plus naturellement possible. Si vous vous forcez, ça va se voir. Si c'est trop construit, ça va se voir. Si le ton est un peu trop flatteur, vous risquez de sembler insincère et ça va aussi se voir. Quand on distribue trop de compliments, ça en diminue leur valeur. Vous pouvez faire l'éloge de quelqu'un, mais il faut le faire au bon moment. Les compliments peuvent être intéressants s'ils se pratiquent avec modération. Alors, comment faire pour aborder une personne et créer ce fameux lien pour que des personnes inconnues aient envie de poursuivre la conversation ? Le small talk, ça passe aussi par la communication non-verbale, le sourire, la posture, certains gestes. On peut avoir des affinités avec certaines personnes au premier regard. Ou inversement, une impression gênante. On va juger sur l'apparence. Le small talk va permettre aussi de valider le ton de la voix et s'il y a une certaine congruence entre les gestes et les mots. Vous voulez faire une bonne impression dans votre communication ? Vous le savez, plus de 50% de votre communication passe par le visuel et le non-verbal. Il va donc falloir inspirer confiance et créer un climat propice à la discussion. On dit souvent, qui se ressemble s'assemble. Alors, on va être tenté d'aller voir des gens qui nous ressemblent. Pour commencer, il va falloir être curieux, avoir envie de découvrir les autres. La clé du succès, c'est de se lancer dans des conversations avec un vrai désir de comprendre l'autre. Vous n'êtes pas là pour faire passer votre point de vue de manière assurée et efficace. Vous n'êtes pas là pour vous affirmer, mais pour vous présenter sur votre meilleur jour et trouver ces fameux points d'intérêt, de connexion et de sujets d'intérêt commun. Il n'y a aucune méthode, aucun scénario écrit à l'avance. Cependant, vous pouvez vous préparer en amont pour savoir quels sont le type de personnes qui vont être présentes à cet événement, s'il y a un domaine, un point commun existant. Par exemple, c'est simple. Lors d'une réunion d'alumni, il est évident que le point commun, c'est un diplôme ou des études communes. Donc, il est plus facile de briser la glace avec des inconnus en leur posant des questions sur leur... Années de diplôme, sur la filière qu'ils ont suivi et ce qu'ils sont devenus depuis la fin de leurs études. Si vous êtes vraiment timide et que vous avez du mal à entrer en action, rappelez-vous qu'être timide, ça ne veut pas dire être invisible. Il va quand même falloir que vous puissiez répondre à des questions que l'on vous pose. Mais si vous avez besoin de passer par un temps d'observation, commencez par regarder autour de vous. Quels sont les interlocuteurs qui vous semblent moins impressionnables ? Vous commencez par les regarder, par leur sourire. Si ça se trouve, vous tomberez sur un extraverti qui sera ravi de venir discuter avec vous et de faire le premier pas. Si vraiment c'est très difficile pour vous, vous pouvez toujours essayer de faire un peu de visualisation avant d'arriver à la soirée. Vous préparez en vous disant que vous allez rencontrer des gens formidables, qui ont des choses intéressantes à vous raconter, et qui seront intéressés par votre projet, ou par qui vous êtes, par vos compétences, et qu'ils auront envie de créer un lien avec vous. Donc vous l'avez compris, par définition, L'échauffement social, c'est un échange court. Il ne va pas durer plus de 5 à 6, 7 minutes. Ces premiers échanges d'amorçage, d'une discussion, portent sur des sujets simples, anodins. Je vous le dis, la météo, les loisirs, les événements récents, c'est un bon moyen d'entamer la conversation. Vous devez créer des liens. Alors c'est vrai, le small talk, ça permet en effet d'établir des relations qui pourront évoluer après, peut-être en partenariat, en opportunité. Le small talk, ça permet aussi, parce que ça permet d'engager des conversations plus légères, de diminuer sa nervosité. Vous êtes stressé, commencez par parler de choses banales. Ensuite, le small talk, ça permet de renforcer des liens, de favoriser un climat de travail agréable. Ça permet aussi de développer vos compétences en communication et de pratiquer certaines de vos soft skills. Ça permet aussi de saisir des opportunités professionnelles. Parfois, juste un simple small talk. va vous permettre d'avoir une information, de détecter une opportunité professionnelle de manière inattendue. Dans le small talk, le fond n'est pas si important. Par contre, la forme l'est, puisque le small talk doit donner envie à votre interlocuteur de mieux vous connaître et de vouloir rester connecté avec vous. Alors, il vous reste à vous mettre en pratique. Quel temps fait-il chez vous ? Est-ce que le soleil est revenu ? Je vous donne des réponses sur la mise en pratique du small talk dans la deuxième partie de ce podcast. On va en faire un small talk. Comment bien le pratiquer ? Y a-t-il des exemples, des phrases type ? Des situations, des exemples où c'est plus compliqué à entrer en conversation, à faire une entrée en matière ? Est-ce qu'il y a des trucs et astuces ? Vous pouvez toujours enregistrer quelques questions sur votre dictaphone, sur votre téléphone, et les écouter dans la voiture avant d'arriver à un événement. Qu'est-ce que tu deviens ? Est-ce que c'est une bonne entrée en matière ? Si vous savez que vous allez retrouver des gens que vous n'avez pas vu depuis longtemps, c'est plus facile. Je suis contente de te revoir, alors quoi de neuf ? Qu'est-ce que tu deviens depuis notre dernière rencontre ? Si c'est un inconnu, mais que vous avez des personnes que vous connaissez en commun, vous pouvez aussi poser la question sur cette connexion. Ah, vous aussi, vous connaissez bien Nathalie ? Où l'avez-vous rencontrée ? Parfois, on ne sait pas quoi dire. On a peur de déranger. Cela peut être un manque de confiance en soi ou d'estime de soi. On peut aussi avoir eu des expériences négatives ou rencontrer des personnes peu agréables. Ce qui ne nous met pas en confiance. Il faut penser que chaque personne a son style et ses préférences de communication. Et ce n'est pas toujours évident. Quand on ne connait pas la personne, on peut avoir des indications, on peut l'observer, voir comment elle interagit avec les autres, voir comment on nous la présente. On n'a souvent pas le temps de scanner complètement la personne avant de commencer à lui parler. Donc ce temps d'échauffement social, ça permet aussi de détecter un certain nombre d'éléments de sa personnalité ou de son caractère. Si elle vous coupe la parole, si c'est quelqu'un de plutôt extraverti ou d'introverti, si elle parle doucement ou au contraire, si elle parle très vite. Le small talk, c'est une période de découverte et de communication. Cependant, si vous voulez que le lien se poursuive, se construise, il va falloir quand même... vous aussi paraître sympathique et créer une ambiance agréable, favorable à la poursuite de l'effet. Donc il faut éviter d'être trop critique ou trop négatif, plutôt répondre par oui que par non, pour ne pas freiner votre interlocuteur dans ses questions. Le small talk, ce n'est pas non plus un bulletin météo ou un état des lieux de bison futé. Ce n'est pas non plus un résumé des derniers gossips du coin ou l'endroit pour s'épancher sur ses problèmes personnels. Je vais vous donner quand même quelques idées de sujets qui sont... assez fréquemment utilisés quand on fait du small talk et qui permettent de briser la glace avec un inconnu. Commençons par la météo. Oui, ça peut être banal, voire même ringard, mais ça fonctionne. Un autre sujet assez classique quand on veut démarrer une conversation avec quelqu'un qu'on ne connaît pas, ce sont les transports. Une grève de métro, un accident de tramway, un problème sur la route permettent d'engager la conversation et d'en apprendre un peu plus sur son interlocuteur. Les activités de week-end. Est-ce un sportif ? Évidemment, en France, on aime aussi bien parler de nourriture. Cela est plus facile lorsqu'on veut créer un small talk quand on est près du buffet. Demander ce qu'il y a dans les petits fours est un bon moyen d'entamer la conversation. Un autre sujet dans le small talk, c'est aussi savoir répondre aux questions de base sur qui vous êtes, qu'est-ce que vous faites à cet événement, quels sont vos projets. Donc il faut pouvoir avoir quelques réponses. pour expliquer, voire justifier de votre présence. Souvent, démarrer une discussion ne va pas vous engager trop sur le plan personnel, et ça ne va pas être un débat. Alors vous pouvez me dire, ce genre de discussion, ce genre de dialogue, c'est très superficiel et ça n'a pas d'intérêt. Cependant, il est toujours plus utile de commencer par des conversations légères, voire futiles, pour apprendre à cerner quelqu'un, et par la suite, continuer sur des discussions. plus intéressantes et tisser des liens plus profonds. Je vous ai donné quelques idées de sujets d'une grande banalité qui permettent d'entamer la discussion. Il y a aussi certains sujets qu'il est préférable d'éviter. On ne commence pas une conversation en parlant politique, religion, argent ou salaire ou problème de santé, ce qui peut mettre mal à l'aise vos interlocuteurs ou rendre inconfortable une discussion avec des inconnus. On évite aussi de critiquer ouvertement des personnes ou des situations, car malgré tout, cela peut créer une atmosphère négative. Pour bien entamer un small talk, je vous dirais il faut être attentif, savoir écouter, montrer un véritable intérêt à ce que dit votre interlocuteur, poser des questions plutôt ouvertes. Vous pouvez aussi faire des compliments ou essayer de tourner de manière positive un sujet de discussion. Il faut éviter les monologues, la conversation doit être équilibrée. Il faut être positif, optimiste, mais surtout ne jamais oublier que Vous devez vous trouver des intérêts communs ou des points communs. C'est ce qui va vous permettre de continuer à entretenir le lien que vous êtes en train de créer. Donc vous voyez, faire des discussions banales, entamer des sujets futiles peut avoir un certain nombre d'avantages. Le small talk, c'est une soft skill. Savoir maîtriser la conversation, être agréable et à l'écoute. Ce sont des soft skills qui sont très utilisés. par les networkers. Le small talk, ça va vous permettre d'apprendre à tisser ces liens, de briser la glace sans trop vous engager. Le small talk, donc, réduit l'angoisse que vous pouvez avoir ou le stress en étant dans certains événements. Donc, on l'a vu, essayez de rester sur des thèmes fédérateurs, les loisirs, le sport, les vacances, la nourriture. Les experts sont unanimes. La conversation doit commencer par des sujets le plus ouvert possible. La conversation doit être équilibrée, vivante, et il ne faut pas hésiter à varier les sujets abordés. Vous n'êtes toujours pas convaincu par le small talk et vous dites je préfère me taire plutôt que de mal faire Vous risquez de laisser passer des conversations, peut-être qui deviendront intéressantes, mais aussi des opportunités ou des occasions. Je ne sais tout simplement pas de quoi parler. C'est souvent un blocage qu'il faut surmonter. Lancez-vous ! Vous verrez bien que vous trouverez vos propres small talk. Montrez un intérêt à votre interlocuteur, posez des questions, utilisez des compliments sincères, trouvez des points communs. Et rappelez-vous que la réussite du small talk ne dépend pas du sujet abordé, mais de comment vous l'abordez. N'hésitez pas à utiliser ces entrées en matière un peu classiques, un peu banales. Vous l'avez compris, maîtriser le small talk, c'est la première étape pour maîtriser l'art de la conversation. C'est le premier pas, la première étape. C'est ce qui va vous permettre de vous donner une première impression sur votre interlocuteur. C'est le démarrage d'une conversation. Et c'est ce que nous allons voir maintenant. Qu'est-ce qu'une conversation ? Quel est son véritable objectif ? Et à quoi sert-elle ? Quel est le véritable objectif d'une conversation ? Faut-il être intéressant ? Faut-il être intelligent ? Faut-il être juste sympathique ? Comment être mémorable et qu'on se souvienne de vous ? Selon le DICO, la conversation, c'est un échange de propos spontanés ou naturels. On va aussi parler de bavardage, babillage, causerie ou causette, dialogue ou discussion. Parler, écouter, convaincre, argumenter, être curieux, poser des questions, mettre à l'aise, créer un lien, faire sourire ou se rendre mémorable Tout ceci est possible dans une conversation La conversation c'est une sorte de consécration de la rencontre Puisqu'elle nécessite d'être attentif aux autres, disponible pour l'écoute et la parole Et pour la parole partagée, c'est un moment de partage... Pendant longtemps, ça a été un exemple important de sociabilité. Alors, pour que l'échauffement social se passe au mieux, c'est important de préparer ses rencontres, notamment quand on est dans une démarche réseau. Renseignez-vous en amont sur votre interlocuteur. Effectuez des recherches. Regardez son profil LinkedIn. Essayez de connaître les liens qui existent entre la personne que vous avez en face de vous et vos potentiels connecteurs. J'aime bien illustrer nos small talk. par une anecdote qui m'est arrivée quand j'étais étudiante. J'ai fait des études en sciences politiques et pendant ma première année, il y avait un étudiant qui commençait toujours ses discussions par une longue citation en latin, une citation que peu de gens comprenaient. Je pense qu'il voulait montrer qu'il était instruit et érudit. Cependant, c'était difficile de rebondir et d'échanger avec lui pour engager la conversation parce que les grandes citations latines, ce n'était pas mon fort. C'était difficile d'engager la conversation avec des personnes qui ne parlaient pas latin ou qui n'avaient pas une forte connaissance du latin. C'est pour ça qu'il est toujours plus simple. de commencer par quelque chose de banal et surtout de compréhensible par votre interlocuteur, pour le mettre à l'aise, pour après passer à un sujet plus intéressant. La conversation, c'est un échange, c'est une aptitude qui se travaille et se développe avec le temps, en pratiquant. C'est une aptitude qui va vous permettre d'être de plus en plus spontané dans vos interactions. Alors évidemment, c'est plus facile pour les extravertis de démarrer une conversation. Les introvertis vont observer dans leur... coin écouté. Cependant, cette attitude d'observation un peu distante peut être confondue avec un peu de snobisme ou d'arrogance, en se disant tiens, je ne dois pas l'intéresser, il n'a pas envie de parler avec moi. Donc attention à ce que votre timidité crée un malentendu par rapport à ce que vous voulez faire à cet événement. Il existe d'autres personnes qui ont tellement peur des silences et des blancs qui vont se transformer en moulins à parole. Vous aurez tendance à trop parler. Et cela pourra mettre votre interlocuteur mal à l'aise. La personne en face de vous aura peut-être envie de fuir le plus vite possible. N'oubliez pas que la conversation, ce n'est pas juste un échange de signaux ou de paroles. Ce n'est pas un rapport de force, ni un débat. Vous êtes là pour créer un lien par des points communs, des intérêts communs que vous devez découvrir chez votre interlocuteur. Cela peut créer des affinités intellectuelles, amicales, que l'on va construire au fil de la conversation. et peut-être par envie de poursuivre une discussion, un lien et d'en savoir plus sur l'autre. Lors d'un small talk, il ne faut pas tout dire, il faut donner envie de poursuivre cette conversation dans un endroit plus calme, dans un environnement plus propice, pour aller plus dans le fond des choses. Il faut dire l'essentiel, mais sans plus. Le small talk doit créer un lien, il ne doit pas vous permettre de tout raconter sur votre vie ou sur un sujet. Alors c'est vrai, c'est plus facile quand on a confiance en soi. Plus on pratique le small talk, plus cela va renforcer la confiance en soi. Est-ce qu'on peut rater un small talk ? C'est une bonne question. Souvent, on va rater un small talk plus dans son comportement, dans sa communication non-verbale, que dans le sujet même de la discussion. Vous allez être trop insistant, vous allez avoir trop d'énergie, vous allez avoir du mal à vous faire comprendre devant votre interlocuteur, vous allez avoir du mal à créer un lien. Avoir une conversation sympathique. Donc dans ce cas-là, il vaut mieux clore une conversation. Et ça, c'est une discussion qu'on me pose souvent. Des personnes qui n'ont pas de mal à discuter avec des inconnus, parfois me disent, mais comment je fais pour arrêter une conversation ? Ce n'est pas aussi simple que ça. Pensez que le small talk ne doit pas se transformer en un long talk. Rappelez-vous, quelques minutes suffisent pour ce premier échange. Vous ne pouvez pas passer toute la soirée avec une ou deux personnes. Quand on fait du networking, changer d'interlocuteur, c'est tout à fait admis et même, je dirais, recommandé. Alors, il ne faut pas non plus paraître impoli et partir avant que votre interlocuteur ait fini sa phrase. Laissez-le finir. Et si vous voyez que la discussion risque de s'allonger, proposez-lui de prendre ses coordonnées, proposez-lui un rendez-vous ou de continuer cette conversation au téléphone à un autre moment. Cela vous permettra aussi peut-être d'apporter des éléments. complémentaires. Autre cas, vous pouvez aussi avoir besoin de finir une conversation parce que vous n'avez plus rien à vous dire. Le sujet de la conversation s'éteint. Donc on peut terminer une conversation en restant élégant et courtois. Il faut laisser une bonne impression à la fin du small talk. Un geste, un remerciement, un regard des fois suffisent pour mettre fin à une interaction. Il existe aussi des moments un peu plus inconfortables où vous allez vous apercevoir qu'il va être difficile de tisser un lien avec votre interlocuteur, parce que vous n'avez pas de points communs, parce que vous n'avez pas les mêmes avis sur un sujet, peut-être sera-t-il trop excessif dans ses émotions, il va manifester de l'agressivité, il aura trop d'énergie, et vous allez vous sentir mal à l'aise. Dans ce cas-là, deux solutions s'offrent à vous. Soit vous arrivez gentiment à lui faire comprendre que pour vous la conversation va se terminer, et vous allez passer à votre interlocuteur suivant. Soit il résiste, il a encore envie de vous parler parce qu'il n'a pas fini, il a trouvé quelqu'un qui l'écoute et à un moment il va quand même falloir que vous puissiez partir même s'il revient à la charge et qu'il est un peu trop insistant. Dans ce cas-là, essayez de faire appel à un ami. Moi ça m'est déjà arrivé dans des soirées de réseautage où j'allais avec des amis, on avait un petit signal discret si jamais on avait besoin d'arrêter une conversation de manière un peu plus courtoise et qu'on n'arrivait pas à se détacher d'un interlocuteur trop insistant. Si jamais vous faites face à des personnes qui sont aussi timides que vous, voire plus timides que vous, vous allez les repérer parce qu'ils vont être en retrait, ils vont éviter le regard, ils vont être hésitants. Donc si vous devez discuter avec des personnes que vous sentez plus en retrait, ne vous mettez pas trop face à elles. Mettez-vous un peu de côté, ou au trois quarts, posez des questions calmement avec une voix peut-être plus douce que celle que vous utilisez d'habitude. Et n'hésitez pas à faire des pauses ou des silences, ça va leur permettre de structurer. leur pensée la prochaine question. N'oubliez pas que dans une conversation, on n'a pas besoin de meubler tout le temps la conversation. Lorsque vous écoutez quelqu'un, montrez-vous attentif en regardant la personne, voire en rouchant la tête. Si par hasard, vous vous apercevez que votre interlocuteur ne vous écoute plus, il peut y avoir plusieurs raisons. Soit vous parlez de manière trop basse ou trop rapide. Soit les sujets que vous abordez l'ennuient, ou sont trop spécifiques ou techniques. Soit votre interlocuteur est peut-être juste fatigué ou pas intéressé. Comment on détecte ? Son regard va commencer à papillonner dans le reste de la salle. Il va acquiescer mais pas relancer la conversation. Et puis il risque de partir brutalement. Parfois il y a aussi des malentendus. Quand on ne s'écoute plus, alors on va interpréter un peu des comportements. Parfois on peut aussi faire des gaffes, aborder un sujet délicat ou tabou pour l'autre personne. On ne s'est pas rendu compte qu'on avait mis les pieds dans le plat. N'hésitez pas à vous excuser et n'insistez pas sur le sujet et essayez de trouver un autre sujet commun. L'important, c'est d'essayer de changer le sujet de la conversation et de voir s'il y a d'autres sujets de points communs et d'autres choses intéressantes pour pouvoir laisser une bonne impression. Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave. Allez voir un autre interlocuteur. Prenez le large. N'oubliez pas aussi, pensez que votre temps est précieux. Le temps que vous faites au networking est précieux. Ne le perdez pas. Sinon, vous aurez une mauvaise impression à la fin de l'événement. Vous aurez l'impression d'avoir perdu votre temps et d'avoir vu des gens pas intéressants. Vous n'êtes pas venu pour ça. On ne reste pas dans une conversation qui ne nous convient plus. On reste poli et courtois. Mais restez focus sur vos objectifs et pensez au temps que vous consacrez à votre network. Aujourd'hui, la conversation, c'est multiforme. C'est complexe. On l'appelle aussi chat. s'appelle aussi débat. On a plein de noms, en plus du small talk, du papotage. En tout cas, pensez que si vous faites du small talk, ce qui est important, c'est le premier pas. Ce premier pas qui va vous permettre de créer ce lien social, de créer un échange. Et cet échange, c'est une des valeurs les plus importantes du networking. Sans cet échange préalable, aucun lien ne se crée. Alors, quelle qu'en soit la forme, quelle que soit la forme de la conversation que vous allez pratiquer, essayez, car c'est l'essence même du bon networking. La conversation, c'est une manière de vivre. Une bonne conversation vous permettra de transformer une simple rencontre, un contact, en une opportunité de réseautage fructueuse. C'est à vous de trouver vos bonnes pratiques. Quand vous aurez les questions que vous aimez poser, quand vous aurez trouvé un mode de fonctionnement naturel et efficace, vous maîtriserez l'art de la conversation. Et ainsi, vous serez un networker mémorable. Merci de votre écoute et je vous donne rendez-vous pour un... prochain épisode du podcast 100% Réseau. A bientôt. Vous voulez en savoir plus ? Je vous donne rendez-vous sur LinkedIn, sur la page Réseau Autrement ou sur mon profil Emmanuel Hugo. Vous pouvez aussi retrouver Réseau Autrement sur Instagram. et sur mon blog www.rezo-autrement.fr Si vous avez envie d'un accompagnement plus personnalisé, d'organiser un atelier ou une formation sur le networking, contactez-moi pour en parler. A bientôt sur Rezo Autrement. Rezo Autrement, c'est la boîte à outils des rédacteurs avertis. Et voilà, c'est fini pour aujourd'hui. Si vous voulez réécouter ce podcast ou en découvrir d'autres, N'hésitez pas à aller consulter les plateformes préférées pour retrouver tous les podcasts 100% réseau. A très bientôt avec Réseau Autrement.
