- THOMAS
Voilà, voilà, voilà,
- Thomas
comme le disait Barbara Pravi, il est enfin temps de lancer ce nouveau podcast consacré au concours Eurovision de la chanson. Avec Quentin et Vincent, nous allons tenter de vous faire découvrir ou redécouvrir ce qui rend cette émission si unique en son genre.
- QUENTIN
Oui, oui,
- Thomas
qu'on soit fan ou qu'on trouve ça hyper ringard, l'Eurovision ne laisse pas indifférent. Et on aimerait vous en dire plus à travers des épisodes thématiques, des interviews ou encore nos débriefs à chaud de certaines éditions. Et pour commencer, on s'est dit qu'on devait vous en dire plus sur la genèse de l'émission. Alors nous voici avec l'épisode 1. consacrée aux origines de l'Eurovision. Je m'appelle Thomas, bienvenue dans 12 points. Et ça y est, on est parti dans ce nouveau podcast 12 points avec mes amis Quentin et Vincent, bonjour !
- QUENTIN
Bonjour Thomas !
- Thomas
Je suis ravi et tout fébrile parce que c'est la toute première fois qu'on enregistre ensemble et on va parler aujourd'hui de l'histoire de l'Eurovision. Mais avant ça, j'aimerais du coup qu'on se présente, vu que c'est notre première émission, que chacun puisse donner ses domaines d'expertise à travers ce sujet qui, j'espère, va intéresser beaucoup. Alors Quentin, pour commencer par toi, en bras fabétique.
- QUENTIN
Eh bien bonjour à toutes et tous ! Je suis professeur de sciences économiques et sociales. Et j'ai notamment fait un petit devoir de recherche il y a quelques années sur l'Eurovision, d'un point de vue géopolitique et sciences politiques. Et donc, ça va être un peu mon cheval de bataille dans ce podcast. Ça va être l'aspect politique, géopolitique lié au concours.
- Thomas
Toute l'expertise historique du concours sera Quentin. Et Quentin a une particularité, c'est qu'il porte des lunettes. Pour ceux qui ne le voient pas en ce moment derrière.
- THOMAS
C'est pour ça qu'il est professeur d'ailleurs.
- QUENTIN
Absolument. Et j'ai ma veste en tweed.
- VINCENT
Avec des coudières. Eh bien moi, c'est Vincent. Je suis comédien-chanteur. Je n'ai pas de lunettes et je n'ai pas de veste en tweed à coudières. Moi, mon domaine d'expertise du coup sur ce podcast sera surtout la voix, la musique, les chanteurs et les chanteuses. Enfin, tout ce domaine un peu artistique, en tout cas, qui fait l'Eurovision et qui a toute mon attention.
- Thomas
Et qui nourrit de nombreuses passions.
- VINCENT
Bien sûr, évidemment.
- QUENTIN
Et du débat enflammé tout le temps.
- Thomas
Chaque année.
- THOMAS
Chaque année. Absolument.
- Thomas
Eh bien, moi, c'est Thomas. Je n'ai aucune expertise sur le concours, si ce n'est que je suis un téléspectateur assidu chaque année du concours.
- VINCENT
Et enthousiaste.
- Thomas
Et enthousiaste. Et je vais servir d'intervieweur sur nos deux experts quand on abordera les différents sujets. Donc bienvenue dans 12 points, on va commencer ce premier épisode en vous racontant l'histoire de l'Eurovision. Alors Quentin, il faut savoir que l'Eurovision ne date pas d'hier, puisque nos grands-parents eux-mêmes ont eu l'occasion de découvrir le programme. Et du coup, est-ce que tu peux nous en dire plus sur la genèse du concours ?
- QUENTIN
Ouais. Alors, avant même d'ailleurs de parler du concours en lui-même, moi je vais vous parler de ce qu'il y avait avant le concours. Parce que ce concours-là n'aurait pas existé s'il n'y avait pas eu, quelques années auparavant, un échec. Un échec télévisuel et un échec, mais massif en plus. Pour le coup, ils ne se sont pas loupés. De la fameuse Union Européenne de Radio-Télévision, qui est une sorte d'association privée des directeurs de tous les télédiffuseurs des pays occidentaux, enfin d'Europe occidentale. l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l'Italie, qui se sont réunis en se disant qu'est-ce qu'on pourrait faire pour faire de la télé au niveau européen, au niveau continental. Ils se sont dit, on va créer une association de télédiffuseurs qui n'a rien à voir avec l'Union Européenne, malgré le nom Union Européenne de Radio-Télévision. C'est vraiment quelque chose qui n'est pas politique, au sens de, ce ne sont pas les États qui sont partenaires, ce sont les diffuseurs, France Télévisions, la BBC, etc. Et ils se sont dit, qu'est-ce qu'on pourrait faire pour... Juste après cette seconde guerre mondiale, créer une espèce d'identité européenne, de culture européenne, du fait que les individus comprennent davantage leurs voisins, les langues un peu différentes, découvrent un peu d'autres cultures. Et donc ils ont commencé par cette fameuse semaine Eurovision, où en fait tous les télédiffuseurs pouvaient diffuser et pouvaient mettre comme une base de données des programmes télévisés que par exemple la France filmait. et que les Pays-Bas, s'ils étaient intéressés, pouvaient reprendre et diffuser dans leur propre pays.
- Thomas
C'était un genre de Netflix avant l'heure ?
- QUENTIN
C'est une forme de Netflix avant l'heure, sauf que là, du coup, ça serait... Pas un européen, vraiment. Tous les pays produisent certains programmes culturels, de l'opéra, ils filment de l'opéra, ils filment du théâtre, ils filment des concerts, etc. Et chaque pays vient piocher ce qu'il veut diffuser dans son propre pays, en traduisant, en mettant un peu de contexte culturel, parce que des fois, on ne comprend pas tout. Et sauf qu'au bout de trois ans d'existence, c'est un échec monumental. C'est-à-dire que ça ne fonctionne absolument pas.
- Thomas
Donc l'Union européenne de radio-télévision, sa mission ne fonctionne pas. Qu'est-ce qui fait que ça ne marche pas ?
- QUENTIN
Alors... Ce n'est pas tellement l'Union Européenne de Radio-Télévision qui ne fonctionne pas, c'est le service de la bourse d'échange qui ne fonctionne pas. L'Union Européenne de Radio-Télévision, son but, c'est aussi d'améliorer les techniques de captation télévisuelle, que la BBC, par exemple, qui était en avance technologique, apprenne à d'autres pays comment améliorer, comment capter mieux une émission, etc. Ça, ça a plutôt bien fonctionné, l'aspect technique. Mais l'aspect vraiment proposition des programmes, échanger des programmes comme une bourse d'échange. Ça, ça n'a pas du tout marché. En fait, l'une des raisons majeures, c'est que c'était ce qu'on appellerait, on peut le dire, de la culture un petit peu haute culture, c'est-à-dire du théâtre, de l'opéra filmé. Donc, par exemple, un opéra néerlandais filmé et qui ensuite est diffusé en France. Et le public, en fait, ne comprenait pas. Souvent, les opéras ou les théâtres, les spectacles de théâtre sont liés à des contes, sont liés à des histoires ancrées le plus souvent nationalement. Et en fait, ça nomme... Ça ne prenait pas. Les audiences étaient catastrophiques. Et pendant de longues années, ils se sont dit, on ne sait pas quoi faire.
- Thomas
De longues années, ça veut dire que l'Union européenne de radio-télévision a été créée quand exactement ? Tu nous parles d'après-guerre.
- QUENTIN
Oui, l'Union européenne de radio-télévision s'est créée en 1950. Et au fur et à mesure, la bourse d'échange, cette fameuse bourse d'échange, a été créée dans les années 1953. Et 1953, 1954, 1955, pendant les trois premières années, ça ne fonctionne pas du tout. En termes, en tout cas, de succès d'audience. Ça ne fonctionne pas. Les seules choses qui fonctionnent et qui... qui se transmettent bien et où les pays vont bien aller chercher dans d'autres pays des programmes, ce sont des reportages, des reportages d'informations. Exemple, c'est comme si aujourd'hui la France diffusait, ou l'Italie diffusait un reportage d'Élise Lucet. Ça, on peut le faire. Quand une enquête est menée par une télévision allemande, la France pourrait très bien aller la chercher en la traduisant, en mettant des sous-titres, comme Féarté, par exemple, en échangeant comme ça des programmes. Ça, ça a fonctionné, mais l'aspect culturel n'a absolument pas fonctionné.
- Thomas
Alors ok, très bien, c'est une bourse d'échange de programmes, mais à quel moment on met en place une solution technique de diffusion live ? À quel moment l'Union Européenne de Radio-Télévision réfléchit à la diffusion de programmes et se met en place pour cela ?
- QUENTIN
Justement, tout est parti de quelque chose qui a été un peu improvisé. En 1953, il y a passé un événement qui est relaté d'ailleurs dans une série Netflix, pour encore parler de Netflix, sur le couronnement de l'arène.
- VINCENT
Ah, je connais.
- QUENTIN
Tu la connais ?
- VINCENT
Je sais quelque chose.
- QUENTIN
Eh bien, Vincent, tu peux dire merci à la Reine Elisabeth II, puisque son couronnement a peut-être permis, si on remonte, si on détricote un petit peu, peut-être que sans la Reine Elisabeth II, il n'y aurait pas eu l'Eurovision.
- Thomas
Tu veux dire que le couronnement de la Reine Elisabeth a été le premier programme de télédiffusion en direct ?
- QUENTIN
Oui, c'est-à-dire que la technologie qui a été utilisée, qui s'appelait du coup justement la technologie Eurovision, a limité... d'ailleurs étaient improvisés en trois jours. C'est-à-dire, ils se sont dit, donc c'est la BBC qui filmait, en disant, on veut transmettre ce programme télévisué, mais en direct. Pas six heures après pour que le journal français diffuse à 20h ou dans d'autres pays. On veut le diffuser en direct. Et donc, ils ont fait des câblages entre pays pour faire un réseau, mais vraiment à la rage.
- Thomas
Si on tient un fil entre Paris et Pécs...
- QUENTIN
C'est un peu ça. C'est vraiment organisé un peu à l'âge. D'ailleurs, je crois que les Pays-Bas n'ont jamais reçu le signal. C'est-à-dire que ça n'a pas abouti jusqu'à leur pays. La France l'a reçu. L'Italie l'a reçu aussi. L'Espagne aussi. Mais voilà, en gros, c'est un réseau vraiment qui s'est organisé à la hâte. Vraiment, en quelques jours, en se disant tiens, il y a un événement historique, le couronnement de la Reine. On va essayer de diffuser en Eurovision. Donc vraiment, niveau Eurovision.
- Thomas
Eurovision qui est à ce moment-là au couronnement de la République.
- QUENTIN
Alors rétrospectivement, on va le nommer Eurovision à ce moment-là, mais le terme apparaît quelques semaines, quelques mois après, après le couronnement. Mais c'est vraiment du coup, c'est vraiment une sorte de coup de poker en se disant, vas-y, on se met un défi, on a deux semaines pour prévoir ce truc, on va essayer. Sauf qu'il y avait quand même des défis techniques un peu complexes parce que tous les pays ne diffusaient pas le signal radio-télévisé dans la même fréquence. Comme les radios avec différentes fréquences, sauf que là, les câbles télévisuels ne diffusaient pas dans la même fréquence. Donc ils ont dû faire des machines pour adapter le flux, pour que ça soit bien capté en France. Sinon, la manière dont diffusait la BBC, on n'aurait pas pu le recevoir et le diffuser tel quel en France.
- VINCENT
C'est toujours pareil, en fait, il te manque toujours un câble quelque part. Moi, je n'ai jamais le bon câble pour mon ordi, pour mon téléphone. Je suis là genre, ah mince, il me manque le câble HDMI avec une entrée USB. Finalement, en fait, les problèmes sont les mêmes aujourd'hui.
- QUENTIN
Exactement. Sauf que là, imagine bien que ça a été fait vraiment organisé à l'arrache. C'était vraiment ça l'idée. Et ça a fonctionné. Ça a cartonné puisque du coup, c'était l'un des premiers événements. C'était d'ailleurs le premier événement télévisuel. pan-européen, on va dire, on n'a pas d'estimation de l'audience. Le fait est qu'en instant T, vraiment diffusé en direct, c'est le premier événement majeur qui a permis de montrer que cette technologie fonctionnait surtout, que ça fonctionnait. Et c'est suite à ça où du coup l'Union Européenne de la télévision s'est dit, bon bah, on va en faire, on va diffuser d'autres programmes. Et c'est pour ça après qu'on va diffuser des opéras, diffuser soit en direct, soit en différé. C'est-à-dire que tu peux faire du direct, mais tu peux aussi se dire, bon bah, je l'enregistre et viens piocher le... le télédiffuseur qui veut venir piocher telle ou telle émission.
- Thomas
Et la technologie qui a été apportée par l'Union Européenne de Radio-Télévision, du coup, étaient les seules à ce temps-là à être capables de diffuser sur le continent européen ?
- QUENTIN
Oui, c'était les seules. C'était les seules, oui, parce que c'était notamment la BBC qui avait vraiment une avance technologique majeure au début de la décennie des années 50. C'était vraiment, parce qu'ils avaient déjà un petit peu d'avance, notamment radio. C'était le consortium de télévision le plus puissant en Europe. Donc, ils avaient des moyens techniques que la France même n'avait pas à l'époque.
- VINCENT
On a vraiment tout perdu avec le Brexit.
- QUENTIN
Après, on a eu l'RTF, donc ça va, on a rattrapé un petit peu le retard.
- Thomas
Donc, 1953, le court rendement de la Reine. Merci, Elisabeth.
- VINCENT
God save the Queen.
- QUENTIN
Sans elle, pas de revision. Donc, il ne faut pas trop critiquer les Anglais. Il ne faut pas qu'ils partent.
- Thomas
D'ailleurs, nous précisons que ce... Cet épisode est enregistré en été 2021 et qu'à l'heure actuelle, la reine est toujours vivante. Oui,
- VINCENT
c'est vrai.
- Thomas
Il faudra faire un disclaimer, tu sais, au début d'épisode si jamais il se passe quelque chose. Mais c'est passionnant de savoir du coup que c'est juste sur un coup de poker ou en tout cas un coup de stress qu'en trois jours, les mecs ont réussi à développer une technologie qui n'existait pas à l'époque pour pouvoir arriver à diffuser un programme en direct. Et ça amènera nécessairement... à ce qui nous anime aujourd'hui, c'est-à-dire l'Eurovision, mais on va y venir dans la deuxième partie de ton débrief, juste après une première chronique !
-
C'est l'instant ! Yo ! Elodie ? Elodie ? Elodie ? L'instant ! Yo ! Yo ! L'instant ! Yo ! Yo ! C'est l'instant ! Yo ! Gossuin ! Gossuin ?
- THOMAS
C'est l'instant Elodie Gossuin !
- Thomas
Alors l'instant Elodie Gossuin, qu'est-ce que c'est Vincent ? Nous rappelons que c'est une chronique qui sera régulière dans notre émission et que vous retrouverez avec plaisir, je laisse faire à chaque épisode. Vincent, peux-tu nous en dire plus sur le pourquoi du comment de cette chronique ? Bien sûr, bien sûr Thomas, bien sûr Quentin. Alors pour tout vous expliquer, chers auditeurs et auditrices, l'instant Elodie Gossuin, qu'est-ce que c'est ? C'est tout simplement ces moments à l'Eurovision, et Dieu sait qu'ils sont nombreux, ces moments what the fuck, ces moments incongrus, gênants, sortis de nulle part qui nous font dire,
- VINCENT
comme l'a si bien fait Marianne James après le YUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU d'Elodie Gossuin.
-
Elodie Gossuin, direct de la Tour Eiffel. Youhou ! Hello
- VINCENT
Petra, bonsoir men's, good evening Europe ! Mais pourquoi ? Mais oui, c'est ça, mais pourquoi ? Et alors donc, pour lancer ce premier instant Elodie Gossuin, j'ai décidé de vous parler d'un des moments les plus what the fuck de l'Eurovision, parce qu'il compile à lui tout seul une somme incommensurable de moments what the fuck. J'ai bien sûr nommé le fameux Love Love Peace... Peace ! Peace, peace, love. Love, love, peace, peace. Alors, love, love, peace, peace, qu'est-ce que c'est ? Eh bien, pour vous remettre dans l'ambiance, voici le tableau. Alors, nous sommes en 2016 en Suède, où le grand concours de l'Eurovision a lieu. Les candidats et les candidates ont tous et toutes chanté plus ou moins bien, disons-le, leurs chansons. Et alors, le public se déchaîne frénétiquement sur leur portable afin de voter pour leur favori en envoyant des textos surtaxés. Alors c'est à ce moment-là que les deux animateurs de la soirée, Mance Zelmerlo, le gagnant de l'Eurovision 2015, et Petra Medeux, qui est une animatrice et humoriste suédoise, ils expliquent comment gagner l'Eurovision avec la parfaite chanson. Alors cette dernière est écrite, pour mémoire, par les Suédois Edvard Avsilen et Fredrik Kempe, que je ne connais pas. Alors les règles sont simples. Alors Mance et Petra dressent la liste des choses à faire et surtout à ne pas faire pour pouvoir gagner l'Eurovision Bon là je vous la fais courte et je vous dresse une petite liste non exhaustive Il faut capter l'attention de tous avec une entrée majestueuse Il faut qu'il y ait de la batterie ou des tambours joués par un groupe d'hommes torse nu ou bien une grand-mère dans certains cas ça dépend de ce que vous voulez raconter ça c'est sûr Il faut utiliser un instrument typique d'un pays d'où l'on vient que personne ne connaît et le faire jouer par une personne âgée parce que là le cas du bellâtre musclé n'étant pas nécessaire pour cette catégorie. Ensuite il y a les costumes, les violons, la note tenue, le changement de tonalité. Alors j'en passe pour arriver aux paroles. Alors quels sont les mots qui marchent bien ? On se demande alors love, l'amour ça marche bien. Peace, la paix ça marche bien aussi. On ne va tout de même pas tant chanter sur la guerre. À quoi que Abba avait bien cartonné avec Waterloo. Mais il me semble qu'on a eu une chanson sur la guerre en France et ça n'a pas vraiment marché. Et donc, du coup, voici la recette de Love Love Peace Peace, la chanson gagnante par excellence, afin de remporter l'Eurovision. Le reste de la performance est une compilation de clichés plus savoureux les uns que les autres que l'on peut retrouver chez tous les chanteurs et les chanteuses avec en prime une collection de tout ce qu'on a pu voir de plus what the fuck dans les performances passées de l'Eurovision dont nous ne manquerons pas de faire référence tout au long des épisodes futurs de ce podcast. Et alors maintenant que les Suédois, qui ont quand même le plus de victoires à leur actif, maintenant que les Suédois nous ont donné la recette, dites la France. Quand est-ce qu'on gagne ?
- QUENTIN
Ah bravo ! Bravo ! Magique !
- Thomas
Mais quel moment what the fuck, parce que tu sais que j'ai regardé cette chanson en boucle pour préparer les jingles de ce moment. Mais c'est incroyable, je ne me souvenais pas de ce passage. Mais qu'est-ce qu'ils sont drôles, les Suédois,
- QUENTIN
quand même. C'est super bien fait.
- VINCENT
C'est extrêmement bien fait, extrêmement bien produit. Il y a un monde incalculable sur scène. Je vous invite réellement à aller voir cette vidéo de Love Love Peace Peace par Bands et Petra. Et vraiment, c'est un moment incroyable d'anthologie. What the fuck ?
- Thomas
C'est un vrai moment d'Eurovision.
- QUENTIN
C'est vrai que ça fait un cocktail, parce qu'il y a l'ordi, il y a la... La roue du hamster. Tout est sur scène en même temps. On en prend plein les yeux.
- Thomas
Non, c'est fabuleux. Voilà, le premier instant.
- THOMAS
Bravo.
- Thomas
Alors revenons à notre histoire de l'Eurovision. Maintenant que nous savons que l'Union Européenne de Radio-Télévision a créé un conglomérat de diffuseurs pour pouvoir mettre dans une banque commune des programmes européens, de les diffuser au mieux offrant ?
- QUENTIN
À ceux qui veulent,
- Thomas
tout simplement. Se rendant compte que ça n'a pas fonctionné du tout, on a mis en place une nouvelle technologie pour diffuser le couronnement de l'arène en 1953 et là on s'est dit, putain les gars, on tient quelque chose.
- QUENTIN
Alors. Il y a un peu de ça, mais c'est surtout vraiment la première idée, c'est que l'échec vraiment quantitatif et qualitatif des programmes échangés ou que les pays sont allés chercher dans d'autres pays. L'Union européenne de la télévision se dit qu'est-ce qu'on fait parce qu'on a quand même une instance, on a une technologie, on a la fameuse technologie Eurovision. On a tout un tas de pays qui sont partenaires, mais si on produisait notre propre programme, plutôt que de demander, plutôt que d'attendre que ça soit la France, donc France Télévisions ou l'ORTF à l'époque. qui proposent certains programmes, ou la BBC qui propose certains programmes, l'Union Européenne des Réseaux de Télévision se dit, tiens, et si on produisait notre propre programme télévisé, et que tous les pays qui sont dans cette Union Européenne des Réseaux de Télévision pourraient participer et pourraient le diffuser. Et donc là, ils creusent des méninges, il y a différents projets qui sont mis en avant. Est-ce qu'on fait un truc sur de la musique classique ? Est-ce qu'on fait un truc sur du chant d'opéra ? Est-ce qu'on fait quelque chose sur de la musique populaire ? Et ils se disent, ce qui peut marcher pour notamment atteindre le... Le public, on va dire, les masses populaires, c'est comme ça qu'il les appelle à l'époque. Vraiment, le grand public.
- VINCENT
Les bœufs ?
- QUENTIN
Les bœufs ! La ménagère ! La ménagère, c'est les années 50 ! La responsable des achats, de son nouveau nom.
- VINCENT
La mère de famille.
- QUENTIN
Exactement. Mais surtout la famille. Vraiment, c'était ça leur cible. Et ils se sont dit, qu'est-ce qui peut vraiment unir un public, fédérer un public européen ? Ils se sont dit, c'est la chanson populaire. Chanson populaire au sens de ? Comme la chanson française, mais il y a aussi la chanson italienne, etc. Donc la musique accessible. Donc vous voyez, on quitte totalement l'aspect haute culture, l'opéra, le théâtre. Tout ça, c'est terminé. Ça n'intéresse plus l'Union Européenne Radio-Télévision sans se disant ça ne marche pas, c'est trop ciblé, c'est trop élitiste. Ça n'a pas marché. Donc voilà, les années 53, 54, 55, ils se disent qu'est-ce qu'on fait ? Et donc ils préparent pendant deux ans le concours Eurovision de la chanson qui était appelé la première année le Grand Prix Eurovision de la chanson européenne. Un nom, vraiment, Glooby-Boulga, on met tout dedans. On peut. On met tout dedans. Le Grand Prix, le concours Eurovision de la chanson, donc Eurovision de la technologie, de la chanson européenne. On rappelle quand même que c'est au niveau européen. Et voilà comment, en fait, l'Eurovision, au sens où aujourd'hui, nous, on entend le terme Eurovision, donc le concours Eurovision naît en 1956, pour la première fois, à Lugano. en Suisse.
- Thomas
Et la première émission, du coup, a lieu à Lugano, en Suisse. Et combien de pays participent, du coup, à cette émission ?
- QUENTIN
Alors, au début, il n'y a que 7 pays, puisque c'est uniquement les 7 pays, en fait. C'est pour ça que, là, pour le coup, on pourrait rapprocher l'Union Européenne de Radio-Télévision à la construction européenne. Si vous revenez à vos cours d'histoire géo de très, très loin...
- Thomas
Oui, de très,
- VINCENT
très loin ! De très,
- QUENTIN
très loin ! Il y avait le traité de Rome, c'est vraiment que les... Tous premiers pays occidentaux, donc le Benelux, l'Allemagne de l'Ouest, la France, l'Italie et le Royaume-Uni. Et bien on retrouve à peu près ces mêmes pays. C'est-à-dire que ce sont les sept pays fondateurs de l'Union Européenne de Radio-Télévision, avec la Suisse. On y reviendra une autre fois sur Marcel Besançon, le créateur justement.
- THOMAS
Ah je le connais.
- QUENTIN
Besançon ?
- THOMAS
Non, Marcel.
- QUENTIN
Marcel ? Voilà, donc c'est les sept pays, les sept premiers pays qui sont les fondateurs de l'Union Européenne de Radio-Télévision. pays peut envoyer deux chansons, enfin envoie deux chansons, chantées ou non par la même artiste. Ce qui fait que c'est un format un peu atypique par rapport à ce qu'on connaît aujourd'hui. Par exemple la France a envoyé deux artistes différents, la Suisse a envoyé la même artiste, mais avec deux chansons différentes. Et voilà, chaque pays fait un choix un petit peu différent.
- THOMAS
Alors tu nous parles de Marcel Besançon, est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce mec ? C'est quoi son rôle dans la création de l'Eurovision telle qu'on la connaît aujourd'hui ?
- Thomas
C'est littéralement Mister Eurovision, c'est lui.
- VINCENT
C'est vrai ? Avec l'écharpe et tout ?
- QUENTIN
Avec l'écharpe, alors il était moins sexy que Mance Temerlove, je suis d'accord, même si lui c'est le nouveau Mister Eurovision. Donc ouais, c'est le président de la radio-télévision suisse, donc en fait c'est l'équivalent du président de France Télévisions mais pour la Suisse. Et c'est lui qui, du coup, à la fin des années 50, à la fin des années 40 ou début des années 50, c'est son initiative, c'est vraiment son idée, c'est son bébé, l'Union Européenne de Radio-Télévision. La technologie Eurovision, c'est son bébé. C'est vraiment lui qui va essayer de contacter, de créer ce consortium européen de radiotélé-diffuseurs. C'est vraiment lui le père fondateur de l'Union Européenne de Radio-Télévision.
- THOMAS
Qui existe toujours aujourd'hui ?
- QUENTIN
Oui, il existe toujours. Alors,
- Thomas
lui, oui ! Mais l'Union Européenne de Radio-Télévision aujourd'hui existe toujours.
- QUENTIN
Absolument.
- THOMAS
Et elle permet, au-delà de la diffusion du concours Eurovision de la chanson, de diffuser, j'imagine, d'autres programmes.
- QUENTIN
Alors en fait, aujourd'hui, maintenant, l'UER a vraiment élargi sa palette d'activités. Premièrement, donc, elle produit l'Eurovision. Deuxièmement, c'est toujours, encore et toujours, une association technique et professionnelle. C'est-à-dire que, par exemple, l'UER va aider certains pays membres à améliorer la qualité de diffusion. Et là... la manière de mieux filmer avec des meilleures caméras, etc., des technologies accessibles pour moins cher, pour certains pays qui ont moins de revenus que la BBC ou France Télévisions. Et surtout maintenant, son cœur de métier, ce n'est plus tout ça, ce sont les droits télévisuels. C'est-à-dire que l'Union Européenne des Radio-Télévisions achète les droits télévisuels des grandes compétitions sportives, par exemple les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde, et ensuite, parce que ça permet de faire des économies d'échelle, d'acheter pour les droits de télévision... télédiffusion pour tout le continent. Et ça fait moins cher pour chaque pays ensuite de racheter sa cote-part pour « Tiens, moi maintenant, je rachète à l'Union Européenne et aux télévisions mon droit pour diffuser les Jeux Olympiques à Pékin ou à Tokyo actuellement. »
- THOMAS
D'accord. Donc en fait, aujourd'hui, si en France, on voit sur TF1 l'euro, par exemple, Le canal de diffusion, c'est l'Union Européenne de Radio-Civique ?
- QUENTIN
Alors, ce n'est pas le canal de diffusion. C'est plutôt que c'est une entité, une entité continentale qui a racheté... C'est juste de la gestion de droits. Exact. Et en fait, c'est parce que plus tu es un gros acteur en achetant ces droits télévisuels, plus tu peux imposer ton prix. En disant, là, moi, j'achète pour tout le continent européen. Donc, en fait, tu fais des économies. Et tu fais faire des économies ensuite à tes pays membres qui, eux, vont racheter uniquement leur code-part de droits français, de droits belges, de droits... D'accord. Et ils vont pouvoir payer moins cher que si c'était la France toute seule ou France Télévisions toute seule qui allait négocier auprès du CIO. Je voudrais diffuser les compétitions de Tokyo. Ça lui reviendrait plus cher de faire ça.
- THOMAS
Je comprends mieux du coup un aspect par rapport à ce qui caractérise aussi l'Eurovision et finalement les programmes qui sont produits par l'Union Européenne de Radio-Télévision, qui est ceci.
- QUENTIN
Moi, tous les ans, quand j'entends ça, je frissonne.
- THOMAS
On est d'accord que c'est l'identité même de l'Eurovision. C'est ce Tédéoum de Charpentier, en fait, qui est en introduction du programme et qui, au-delà de l'aspect sonore, a un vrai rôle technique par rapport à la diffusion des programmes. Est-ce que tu peux nous en dire plus, Quentin ?
- QUENTIN
Ouais. En fait, c'est un signal sonore et télévisuel, maintenant du coup satellitaire, pour que tous les télédiffuseurs se calent sur le flux de vidéos, donc là de radio-télé qui est diffusée par exemple pour l'Eurovision, pour que tous les pays membres, tous les télédiffuseurs captent le même flux et puissent le diffuser au même moment, en même temps, partout en Europe. Puisqu'en fait, ça permet juste de switcher. Si vous voulez, c'est une sorte de bande passante. qui tournent en boucle. Cette chanson-là, à un moment, il y a un canal. Voilà, ça tourne en boucle pendant des heures. Pendant des heures, pendant l'Eurovision, ça tourne en boucle. Le tout, c'est juste, ça permet à France Télévisions, quelqu'un qui est dans le quart régi, de cliquer sur le bouton en disant, à partir du moment où ça s'est diffusé, hop, on switch et on se cale sur la diffusion faite par le télédiffusion néerlandais, celui qui a filmé, c'est le pays qui a filmé pour l'Eurovision 2021. Ça leur permet tous de se caler au même moment, sur le même flux.
- VINCENT
C'est aussi un signe de ralliement pour tous les fans de l'Eurovision qu'il faut finir la quiche et aller se mettre devant la télé.
- THOMAS
Mais ça, c'est tellement vrai. Avec ces bulles qui clignotent. Détachement, ça va commencer ! D'ailleurs, ça commence tout de suite. Il n'y a pas de générique. Il n'y a pas de temps mort. Non,
- Thomas
on en retene.
- THOMAS
Et bien justement, on va continuer d'enchaîner par une deuxième rubrique. Et là, c'est une rubrique qui va être propre, Vincent, tout au long de notre podcast. Puisque tu vas être le seul propriétaire, finalement, de cette chronique.
- VINCENT
C'est ma chronique.
- THOMAS
Ça va être ta chronique que je vous laisse découvrir tout de suite.
-
Ta gueule !
- VINCENT
Quelle belle introduction, merci Thomas. Et donc, si vous n'avez pas deviné, c'est le billet spécial hurleuse. Alors, une hurleuse, qu'est-ce que c'est ? Elles sont nombreuses à l'Eurovision. Qu'est-ce que c'est ? C'est ce que j'appelle affectueusement une femme, ou un homme d'ailleurs, qui par définition hurle, beugle, crie, envoie du pâté quand il ou elle chante. Alors, ça peut être fait... plus ou moins joliment, plus ou moins avec de l'intelligence. Et d'ailleurs, je parlerai beaucoup dans cette chronique et en général de gens qui chantent bête, à savoir qui ont une utilisation non-émotionnelle de leur voix, qui vont crier pour crier alors qu'ils seraient peut-être plus sensibles et sensés de s'y mourir à ce moment-là. Alors, on va parler de voix de poitrine et de voix de tête. Et pour vous la faire ultra courte, on va dire que la voix de tête est majoritairement utilisée dans l'opéra et que la voix de poitrine est majoritairement utilisée dans la comédie musicale. On parlera aussi de voix mixte qui est, comme son nom l'indique, un mix des deux techniques. Alors ce topo fait, aujourd'hui, je vais vous parler de Anya Nissen.
- THOMAS
Mais alors Vincent, d'où vient cette Anya Nissen ?
- VINCENT
Eh bien Anya est une chanteuse dano-australienne née en 1995 en Australie. Alors pourquoi ce métissage ? C'est surtout parce que ses parents sont d'origine danoise et qu'ils ont migré en Australie quand ils étaient adolescents. D'où la double nationalité. Alors Anya, elle participe déjà très jeune à des concours de chant. Elle finit même demi-finaliste de la saison 2 de Australia Got Talent en 2008. Quand même ! Oui, quand même ! Et elle a donc 19 ans quand elle participe et gagne The Voice Australie en 2014 dans l'équipe de Will.i.am. C'est le rappeur des Black Eyed Peas, pour ceux qui ne savent pas.
- Thomas
Tellement has-been !
- VINCENT
Toutes ses performances, elles sont toujours un peu teintées de tout ce qui fait une bonne hurleuse, à savoir hurler, une note et très longtemps. En poitrine, non ! Fort de son expérience télévisuelle, elle sort un premier single en collaboration avec Will.i.am qui s'appelle I'm So Excited, pour lequel je ne suis pas du tout excité, d'ailleurs. Personne, parce qu'il reçoit un accueil assez mitigé. Et après, écoute, oui, en effet, ça ne révolutionne pas le genre des Black Eyed Peas ou de David Guetta. On colle une hurleuse sur de la musique électro-techno-dance avec Destin T Partout. On n'est pas sûr. Et alors, à ce moment-là, elle se dit « Hum, je vais... » peut-être me mettre à écrire mes propres textes dans l'optique de sortir un EP. J'étais là quand elle l'a dit, c'est pour ça que j'ai exactement la même voix. Et c'est ce qu'elle va faire du coup à écrire tout ça entre Los Angeles et le Danemark. Mais dans sa tête, il y a un autre projet qui mûrit, c'est celui de représenter le Danemark à l'Eurovision. Alors elle participe au concours Dansk Melodi Grand Prix en 2016. Je l'ai avec la clandestine, bien sûr. Elle participe au Dance Melody Grand Prix en 2016 avec la chanson Never Alone, qui est écrite par la gagnante danoise de l'Eurovision en 2013, si on s'en rappelle bien, Émilie de Forest, avec le titre Only Teardrops.
- QUENTIN
Le petit flûte.
- VINCENT
Oui, tout à fait, le petit flûteau. Mais elle arrive en deuxième position derrière le groupe Lighthouse X, avec leur chanson Soldiers of Love, dont moi je ne me souviens pas, pour le coup, vraiment pas. Et alors, elle persiste et signe en gagnant le Dance Melody Grand Prix. en 2017 avec une chanson qu'elle co-écrit et qui s'appelle Where I Am.
- THOMAS
Parle-nous un peu de sa performance à l'Eurovision 2017,
- VINCENT
justement. Avec Where I Am, à savoir Où je suis en franco-français, on est sur une power balade classique assez bien branlée. qui suit les codes attendus de ce genre musical. Il n'y a pas de truc qui dépasse, tout est bien rangé, le schéma est très clair, ça fait couplet, refrain, couplet, refrain, le pont, la note beuglée. Oui bah alors elle monte jusqu'à le fort à poitrine, c'est pas rien quand même. Et alors on finit tranquille par un refrain avec des vibes dans tous les sens sur Where I am, where I am, where I am, oui oui bon à force de brûler comme ça, on sait bien où tu es.
- THOMAS
Et alors, je vous dirais...
- Thomas
Ça bug,
- THOMAS
là. Mais ça bug, mais la compagnatrice aussi,
- VINCENT
hein. Ah oui, l'achoriste bug aussi, elle est un peu fausse d'ailleurs, mais bon, ça c'est pas le sujet. Alors du coup, au niveau de la mise en scène, elle est complètement similaire à sa précédente chanson Never Alone, avec les mêmes mouvements de caméra autour d'elle, le même moment à genoux pour bugler comme une prière est lancée vers le ciel avec flash et paillettes qui tombent, enfin voilà. Le reste du temps, on suit le texte, elle est timide, elle est pas claire sur ses sentiments parce qu'elle a... C'est pas agile. Donc on a des images de flotte derrière. Des images de flotte derrière dans les tons bleutés. Hop, une petite goutte qui tombe et qui fait des cercles. J'ai un petit peu froid. Voilà, bon. Alors, dès qu'elle laisse exploser la passion, c'est le feu, les flammes, les cotillons, les marionnettes. Pompon sur la Garonne. Moi, je vous le dis tout de suite. Au final, sur ces vibes tout donnés, on y va. Feu d'artifice, wind machine, robe rouge et cheveux dorés qui flottent. Un régal. Ce soir-là, elle passe en dixième position et finit. 20ème sur 20 points, avec 77 points. C'est pas cool. Alors, pour le coup, moi, j'ai une totale incompréhension de ce classement, parce que c'est une bonne chanson, c'est une bonne chanteuse avec une bonne mise en scène. Alors certes, c'est pas très novateur, mais quand c'est bien exécuté, ben moi, je dis oui.
- THOMAS
Alors, et depuis, qu'est-ce qu'elle a fait, cette fameuse Anya qui est arrivée
- VINCENT
20ème ? Eh ben, depuis, elle a bien sorti un EP en 2017 qui s'intitulait, je vous le donne en mille, Where I Am. Incidemment. qui regroupe six chansons dont « Where I am » et six chansons d'une pop assez mauvaise, avec des textes pas très bons, rien de bien frétillant, dansant, mais enfin c'est pas bon quoi. Alors jusqu'à ce qu'elles nous reviennent l'année passée en 2020 avec ce titre « Can't do this » , c'est une pop électro avec une voix un peu plus maîtrisée, beaucoup moins poussée, alors qu'on écoute avec plaisir, avec un cocktail à la main, en se dandinant langoureusement au bord d'une piscine ou dans un fjord danois. Donc on est sur une pop un peu plus douce, un peu plus suave, un peu plus moderne. Et puis pour l'encourager, la petite, je vais quand même lui dire une chose. Ma petite Ania, si tu continues à chanter comme ça, moi, je saurai toujours où tu seras.
- THOMAS
Oh,
- QUENTIN
bravo !
- Thomas
C'est beau !
- THOMAS
Magnifique, magnifique. Mais on aime finalement découvrir ces hurleuses malgré tout. Parce que ce sont ces talents qui nous surprennent pendant cette émission. Moi,
- VINCENT
c'est ma passion. C'est ma vraie. Tous les ans, je n'attends que ça, les hurleuses.
- Thomas
C'est ça ma route. c'est sa marotte il faut préciser quand même qu'Ania avait un petit air de ressemblance à Léacé Doux non alors ça c'est c'est une interprétation de Quentin mais pas du tout vraiment je t'invite à regarder il y a un petit air moi je trouve qu'il y a du Léacé Doux là-dedans avec les ondes du bonheur en tout cas moi j'ai appris à découvrir cette chanson et à l'apprécier comme
- THOMAS
l'autre que j'ai écouté en boucle aussi et je suis assez assez surpris de voir que au-delà des juste des 3 minutes de découvertes d'une chanson le fait d'écouter les réécoutes
- Thomas
écouter,
- THOMAS
les apprécier, on se dit que tout n'est pas finalement que de la merde.
- VINCENT
Ah mais non, mais loin de là.
- QUENTIN
Ça n'avait pas de chance.
- VINCENT
Parce que vraiment, les gens pensent vraiment à un concours kit et tout, mais il y a des super morceaux, enfin.
- Thomas
Bon, il y a aussi de la daube, on va pas se le cacher.
- THOMAS
En tout cas, magnifique chronique que celle des hurleuses. Vivement la prochaine !
- Thomas
Le tag final est magique.
- THOMAS
Merci Vincent, franchement, c'est génial de pouvoir découvrir. Donc, Anya, rappelle-nous son nom si on veut la voir sur YouTube.
- QUENTIN
Anya Nissen.
- Thomas
A-N-J-A, quelque chose.
- THOMAS
Where I am.
- VINCENT
Pardon ? A-N-J-A.
- QUENTIN
Oui, c'est A-N-J-A. Oui, ça se prononce Anya.
- VINCENT
Voilà, Anya.
- Thomas
Elle pourrait d'ailleurs représenter l'Australie, en fait, maintenant que l'Australie est à l'Eurovision.
- VINCENT
Ce sera un autre sujet. Ce sera un autre sujet.
- THOMAS
C'est vrai qu'on a... beaucoup de questions de la part des auditeurs sur pourquoi l'Australie a l'Eurovision.
- Thomas
Eh bien, bonne question. On a la réponse.
- QUENTIN
Et nous y répondrons, évidemment.
- THOMAS
Nous y répondrons dans nos prochains épisodes.
- Thomas
Absolument.
- THOMAS
Donc, pour récapituler vite fait, avant qu'on passe à la séquence de fin de nos podcasts, qui sera aussi régulière, nous créons l'Union Européenne de Radio-Télévision en...
- QUENTIN
1950.
- THOMAS
1950. Pour pouvoir développer une... culture européenne. On a vraiment une volonté d'arriver à intégrer, en fait, les peuples européens qui se font la guerre depuis il y a des siècles à travers la culture. Incroyable. On n'est toujours pas trop bien arrivé depuis.
- QUENTIN
Non, ça n'a pas vraiment réussi.
- THOMAS
C'est vraiment l'idée de l'État.
- QUENTIN
Mais c'est en cours.
- THOMAS
On s'est rendu compte que les programmes un peu élitistes n'ont pas fonctionné.
- QUENTIN
Dans les audiences, ça ne marche pas. Du coup, en 1954, décision. En 1955 aussi, ils y réfléchissent. On va créer quelque chose. Cette fois, l'Union Européenne de Radio-Télévision va créer elle-même son propre programme. Le concours Eurovision de la chanson.
- VINCENT
Écoute, je ne sais pas toi Thomas, mais avec toutes ces explications de Quentin, ça m'a donné envie de redevenir étudiant. Oui. J'aimerais bien avoir un prof comme ça, dis donc.
- QUENTIN
Oui, mais attention parce que je suis un prof sévère mais juste.
- VINCENT
On vous croit.
- THOMAS
Merci beaucoup Quentin pour cette petite explication. Merci Quentin. De rien. Nous allons passer du coup à notre dernière séquence. Alors cette dernière séquence s'appelle 12 points, comme le titre de notre podcast, puisque le... Le principe, ça va être de terminer l'émission avec une chanson qui a fait l'histoire de l'Eurovision, mais qui a marqué les esprits de manière différente. En tout cas, qui n'a pas marqué les esprits de Vincent, de Quentin ou de moi-même de la même manière.
- QUENTIN
En effet, on va tous essayer de défendre notre bout de gras pour pouvoir faire gagner notre chanson et la passer en fin d'émission pour vous la faire découvrir aussi, vous, chers auditeurs et chères auditrices.
- THOMAS
Exactement, alors comment ça on va défendre notre chanson ? Et bien on va tout simplement la décrire et expliquer pourquoi cette chanson nous tient à cœur Et il faudrait que là, maintenant, tout de suite, à la fin de cet épisode, elle soit diffusée Et ensuite, Vincent, Quentin voteront pour moi Et on votera...
- VINCENT
Voteront pour qui ? On va pas voter pour toi ?
- Thomas
Tu peux avoir zéro point
- THOMAS
C'est ça, mais chacun va avoir deux votes Un vote à 12 points et un vote entre 1 et 10 points Qui déterminera ensuite laquelle des trois chansons Parce que nous n'écouterons pas les trois chansons, malheureusement, mais juste une seule. En revanche, si votre curiosité vous appelle, nous vous invitons évidemment à aller écouter toutes les chansons sur vos meilleures plateformes. Et j'espère que ça ne sera pas ça, Quentin.
- Thomas
Ça ne sera pas loco loco.
- THOMAS
Alors,
- QUENTIN
qui se lance ? Vas-y Thomas.
- THOMAS
Comme vous savez, je ne suis pas un expert de l'Eurovision. Je suis le faire-valoir, je suis l'Alessandra Sublet de ce programme. Et donc du coup, je vais être très mainstream moi dans mes suggestions. Et la suggestion que j'ai envie de vous faire aujourd'hui, elle date de 2014. Alors je vous vois déjà avec vos yeux grands, vous vous dites mais bien sûr...
- Thomas
Moustache !
- THOMAS
Pourquoi ? Parce qu'en fait, j'ai écouté l'Eurovision énormément, j'ai suivi l'Eurovision énormément avec ma mère et mon frère et en famille quand j'étais petit. Et puis j'ai eu un passage à vide de l'Eurovision. Et en fait... La prestation de Conchita Wurst en 2014 a recréé un intérêt incroyable pour moi, pour ce concours. Et cette chanson, au-delà de ce qu'elle interroge sur la représentation, sur l'inclusion, sur l'identité de genre sur la scène internationale, c'est une chanson qui reste somptueusement bien écrite, une orchestration fabuleuse, qui sonne, et tout le monde le dit, très James Bond, avec une mise en scène incroyable et qui aura fait gagner l'Autriche en 2014 quand même qu'on se le dise avec cette magnifique chanson Rise of the Phoenix
- Thomas
Rise like a phoenix C'est cette mise en scène avec les flammes
- THOMAS
Agna aussi avait une mise en scène avec des flammes
- QUENTIN
Il faut dire en plus dans ce que tu as dit Thomas je me permets de rebondir, c'est à dire que l'Autriche l'Autriche qui est un pays ultra conservateur assez homophobe, etc., arrive avec un homme à barbe, en robe, avec une perruque et gagne l'Eurovision. C'est totalement inattendu.
- Thomas
Elle est née vraiment assez frontale à tous les extrémistes de tous bords. D'ailleurs, il y a eu un bad buzz, en tout cas, il y a eu vraiment une vague de haine contre elle, tout au long de la présélection, etc. Et donc, gagner, c'était quand même... C'était le tour de force. Exactement.
- THOMAS
Écoutez, merci de contribuer à mon argumentaire.
- QUENTIN
Ça ne veut pas dire que tu auras 12 points.
- THOMAS
Mais voilà, c'est une chanson qui, moi, me marque énormément, que j'aimerais qu'on réécoute tous ensemble parce qu'elle est juste magnifique. Voilà, pour moi.
- VINCENT
Quentin, je t'en prie.
- QUENTIN
Eh bien, moi, on va passer pas très très loin de 2014, on va aller en 2015. Donc l'année d'après, justement, l'Autriche a gagné. Donc ça se déroule en Autriche. Et on va tomber sur une fable qui s'appelle Bojana Stamenov. La petite Bojana, c'est donc une chanteuse serbe, donc à faire 1m65, une petite femme, mais qui envoie quand même du lourd. Elle envoie du lourd et elle nous chante Beauty Never Lies.
- VINCENT
Elle fera l'objet d'une chronique hurleuse.
- THOMAS
Beauty Never Lies, et donc pour moi qui ne sais rien de cette chanson, est une chanson où ça bugle.
- QUENTIN
Alors ça bugle dans la deuxième partie de la chanson. Ça bugle, si ça bugle.
- VINCENT
Oui, on est en train de le dire.
- Thomas
C'est la dévileuse de la beugleuse.
- VINCENT
Elle ne fait pas semblant.
- QUENTIN
Elle n'y va pas par le dos de la cuillère, vous allez voir. Mais au-delà de l'aspect beugleuse, il y a un vrai fond. Il y a un vrai fond et je trouve que cette chanson, elle est à la fois... originale dans sa construction, dans les paroles. Les paroles, ça paraît être de l'Europop dance un peu basique. Au final, quand on lit les paroles, c'est quand même, ça a du sens. Et vu Bojana, sa stature physique, comme je vous le disais, 1m60, et à peu près 1m60 en termes de mètres cubes, c'est à peu près ce qu'il représente. Non mais voilà, et Beauty Never Lies, je vous lis juste quelques petits extraits de ses paroles. Parce que... Vraiment, elle chante le body positivisme à toute berzingue et ça fait du bien à entendre ce genre de musique dans un style très pop, très cool et très dynamique avec beaucoup d'énergie. Elle nous dit par exemple, une fille éblouissante vivait dans un endroit ténébreux en ignorant la lumière qu'elle avait emprisonnée en elle. Il a fallu des millions d'erreurs pour la conduire vers l'aube, mais elle a réussi. Finalement, je peux le dire, I'm different and it's ok. Et là, après sa gueule. Ça gueule et ça envoie du lourd. Et on a tous envie de bouger. Et d'ailleurs, la mise en scène qui était un peu kitsch, mais qui envoyait, qui vraiment était très dynamique. On était au comble du kitschissime. Il y a des détenus qui sont cachés derrière des tenues. Enfin, c'est ce qu'on n'avait pas vu depuis 15 ans à l'Eurovision. Mais bon, venant de la Serbie, c'était pas choquant. Et même elle, avec son look un peu de chanteuse d'opéra, viking.
- VINCENT
Oui, complètement improbable. Vous verrez ça, une sorte de grosse boule à facettes, mais qui donne envie et qui donne la joie. Vraiment, c'est l'énergie. passe à travers sa chanson. Très bien, très bien. Et puis elle termine avec une petite phrase « Sous le masque de la honte, mon âme est en flamme » . Et je trouve que j'ai trouvé cette phrase très belle.
- QUENTIN
Magnifique.
- VINCENT
Ça va être dur de passer après ça. Ça va être dur de passer après ça.
- THOMAS
Pas un instant, s'il te plaît. Prends-moi ta chanson.
- VINCENT
Je vais te la vendre et je vais vous la vendre d'ailleurs parce que finalement, on n'est pas si éloignés parce que moi, je vous remets dans le contexte évidemment de... C'est certainement en plus mon Eurovision préférée, qui est l'édition de 2014. Donc la même que la tienne, Thomas. Mais j'aurai le temps de revenir dessus très prochainement. Alors moi, je vais vous parler de Tinkara Kovac. Alors Tinkara Kovac, c'est une chanteuse. On est sur la Slovénie. Alors du coup, c'est un peu exotique parce qu'on n'a pas souvent la Slovénie au concours de l'Eurovision. Il faut le savoir. Et alors on est sur une chanteuse assez classique, mais avec une bonne voix. Une belle robe de princesse bleu roi. Une flûte traversière au bec, trois choristes femmes dont une bien charpentée à l'arrière, un genre de bûcheron slowman apprêté. La chanson s'appelle Round and Round en anglais. On est sur un titre un peu pop-rock moderne avec tout un tas d'instruments avant, de la batterie, des sons modernes. Il y a également un petit travail d'autotune sur la voix à certains moments, complètement assumé, mais pour étouffer le son comme ça, c'est pas mal. Enfin, moi j'aime bien. C'est un peu de la soupe, mais on s'y accommode bien parce qu'on peut se tortiller dessus tout en passant par la casse. petite danse traditionnelle au son du flûteau. Et ça, c'est quand même pas mal du tout. La chanson, c'est un mix entre sloven et anglais. Et au niveau des paroles, on est sur une histoire d'amour vouée à l'échec car elle tourne en rond dans un mensonge et elle n'a pas d'issue. Alors, la mise en scène, il faut savoir qu'on est, à mon sens, et je l'ai déjà dit, sur une des plus belles structures de mise en scène de l'Eurovision, l'Eurovision 2014, avec cet énorme quadrillage en arrière scène, une quantité... incommensurable de lumière. Et alors là, il y a du vent, des cheveux qui volent, des robes vaporeuses, des systèmes lumineux qui tournent et qui tournent sous ses pieds comme une transformation de Sailor Moon. C'est jouissif, vraiment. A noter également qu'elle nous fait une dami-hymne. Faites bien cette expression en tête. Faites une dami-hymne. J'aurai l'occasion de vous parler de dami-hymne et de vous expliquer ce que c'est que faire une dami-hymne à l'Eurovision. Mais pour le moment, Mystère. Alors le résultat de ces chansons, elle termine 25e sur 26 avec 15 points au télévote et 21 points du jury. Alors autant vous dire qu'elle a été complètement sous-estimée à mon sens. Mais pourquoi faut-il voter pour elle ? Eh bien tout simplement parce qu'elle a battu la France qui se présentait avec moustache par le groupe Twin Twin. Et ça, je lui dis merci.
- THOMAS
Bravo, Écoutez, je nous donne 10 secondes pour faire nos votes. Alors, c'est le moment où on restitue nos points. Je vais commencer par mes 12 points. Et les 12 points vont à toi, Vincent. Merci, Thomas. J'ai plus envie de découvrir.
- QUENTIN
C'est la clovelle.
- THOMAS
Exactement.
- QUENTIN
Finkara.
- THOMAS
Et Quentin, je te donne 6 points. points parce que tu m'as quand même pas convaincu.
- Thomas
Merci.
- THOMAS
Et j'ai très envie aussi de découvrir ta chanson.
- VINCENT
Quoi qu'il en soit, de toute manière, si on ne diffuse pas la chanson de Quentin, elle fera l'objet d'un billet. C'est incontournable.
- QUENTIN
Donc au final, ça serait une sorte de perte tout de même avec un petit peu glorieuse vu qu'il y aurait une émission, une chronique dessus si jamais je perds. Moi, je vais donner mes douze points à Thomas parce qu'effectivement cette chanson est quand même... Petit tabou, c'était quand même quelque chose. J'aime vraiment tout dans cette mise en scène, dans la chanson. Bon, le chant, je pense que... qui reviendra là aussi. Vincent nous en parlera. C'est autre chose. Mais le package complet, c'est une prestation Eurovision comme on les aime. Et sans concertation aucune, et j'ai aussi donné du coup 6 points à Vincent pour sa chanson. Moi, j'ai quelques souvenirs. Oui. Non, je sais que t'aimes pas.
- VINCENT
Oui,
- Thomas
mais sans plus.
- VINCENT
Eh bien moi, je vais donc donner mes 12 points. à Quentin parce que j'aime beaucoup Beauty Never Lies donc nous sommes à égalité avec Quentin en effet et en fait Thomas je te décerne 10 points Kunchita vient de déconner Kunchita it is vous pouvez évidemment aller écouter les autres chansons dont on vous a parlé Quentin si vous êtes curieux et sinon il me semble que victoire écrasante de Thomas.
- THOMAS
Exactement, merci beaucoup merci à tous, on se quitte donc sur Rise Like a Phoenix de Conchita Wurst, en fin de ce premier épisode de 12 points, j'espère qu'il vous a plu, rejoignez-nous sur nos réseaux sociaux on est présent sur Instagram 12.podcast, sur Twitter 12.podcast, n'hésitez pas à nous mettre vos commentaires, à nous suivre à vous abonner, à mettre des pouces bleus ou à vous abonner partout on accepte toutes les couleurs de pouces exactement à nous suivre du coup sur vos plateformes Apple Music Deezer Spotify on est vraiment présents de partout et on espère vous retrouver très vite pour la suite d'ailleurs je peux vous annoncer d'ores et déjà que le prochain épisode sera sur un débrief de la toute première émission du concours Eurovision de la chanson je vais vous rappeler le titre exact Quentin comment ça s'appelle ?
- QUENTIN
Le Grand Prix Eurovision de la chanson européenne de 1956 à Lugano
- THOMAS
Merci beaucoup merci à tous Vincent merci Thomas merci Quentin merci Thora merci pour l'histoire et puis on se retrouve du coup très vite pour un nouvel épisode de 12 points à très vite à bientôt