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#22 Qui sont les futurs entrepreneurs en restauration ? Quelle  est la pérennité des restaurants à 3 ans ? cover
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A la carte- Le podcast qui parle restauration aux restaurateurs, par FOODDY organisme de formation certifié QUALIOPI, formation restauration

#22 Qui sont les futurs entrepreneurs en restauration ? Quelle est la pérennité des restaurants à 3 ans ?

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29min |18/10/2024
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29min |18/10/2024
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Description

Bonjour à vous, 


Dans cet épisode je vous présente les résultats de l'étude Insee réalisée sur les créateurs d'entreprise en France. Qui sont ils ? Comment s'y prennent Ils ? Je détaille plus particulièrement les profils des restaurateurs, et on peut s'apercevoir rapidement, que entreprendre en restauration ce n'est pas entreprendre dans n'importe quel secteur.


Découvrez les données très intéressantes sur les difficultés rencontrées lors de la création. Pour avoir le détail des chiffres je vous donne RDV sur A LA CARTE, le blog.


Bonne écoute à vous, 

Léa 




Fooddy c'est mon organisme de formation, certifie QUALIOPI. Je propose des formations 100% dédiées à la restauration.

La principale commercialisée sur le CPF et pôle emploi, permet aux futurs restaurateurs de construire un restaurant de qualité, qui sera rentable et d'assurer la pérennité de votre établissement.

Si vous souhaitez en savoir plus, consulter le site foody.fr

Vous pouvez me contacter sur mon profil LinkedIn Léa CHIRAC ou en m'écrivant à lea.chirac@fooddy.fr

Bonne écoute à vous et à très bientôt !

Léa 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de à la carte, le podcast qui part restauration au restaurateur. Aujourd'hui, je vais vous présenter les résultats d'une étude réalisée par l'INSEE, l'Institut de statistiques françaises, qui date de l'année 2020. Ils dressent le portrait des entrepreneurs. en France et évalue la pérennité des entreprises à 3 ans. Ce sont des données très intéressantes car on apprend plein d'informations sur le profil des entrepreneurs, comme le sexe, l'âge, le niveau d'études, mais aussi le niveau d'expérience lors de la création d'entreprise. On voit aussi les raisons qui les poussent à entreprendre, et les difficultés éventuelles rencontrées par les entrepreneurs lors de la création d'entreprise. On y découvre aussi les moyens utilisés par les entrepreneurs pour créer leur entreprise, comme le montant des investissements, l'origine des fonds et le fait qu'ils ont fait appel à des banques ou des investisseurs privés. C'est vraiment des données très intéressantes car ça nous permet de dresser un portrait de l'entrepreneur en France pour la pérennité de l'entreprise aussi à trois ans. Et on peut aller dans le détail avec même le portrait des entrepreneurs en restauration. ce qui nous intéresse plus particulièrement aujourd'hui. Je vais donc vous présenter le résultat de ces études et nous verrons ensemble quels sont notamment les facteurs clés de succès à la création de l'entreprise. Je vous souhaite une très bonne écoute. En 2020, lors de la création de cette étude, il y avait plus de 167 000 restaurants enregistrés. La création d'entreprise est vraiment... très dynamique et c'est encore le cas aujourd'hui puisqu'en 2024, ce sont en moyenne 3 800 restaurants qui sont créés tous les mois. Donc on voit la dynamique du secteur qui est vraiment positive malgré les différents problèmes rencontrés par le secteur, notamment l'inflation sur les matières premières et les charges de manière générale, les difficultés de recrutement et pour maintenant aussi une baisse de la demande et de la fréquentation dans les restaurants. Ça reste néanmoins... un secteur qui est dynamique en termes de création d'entreprise et qu'il est possible vraiment en termes de pérennité, d'arriver à une pérennité des entreprises malgré ces difficultés. Il suffit, on le verra, de se faire le bien souvent former ou accompagner à la création d'entreprise. Ce qui ressort de cette étude, c'est une pérennité qui est fragile en restauration. Tout secteur confondu 3 ans après la création d'activité, 82% des entreprises sont encore en activité. En restauration, ce chiffre est beaucoup plus bas, puisque ce sont seulement 29% des entreprises qui sont toujours en activité après 3 ans, donc 3 ans après leur immatriculation. Donc vous voyez que l'écart est significatif, ça veut dire que 2 restaurants sur 3 ferment durant les 3 premières années d'activité. Cela démontre cette fragilité. en termes de gestion et de création d'entreprise. Aussi, si vous voulez, votre restaurant perdure dans le temps, il y a des facteurs clés de succès à respecter et les chiffres en sont la preuve. La structure juridique aussi est à ne pas négliger, puisqu'il y a un écart assez significatif entre le nombre de sociétés qui perdurent dans le temps et le nombre d'entreprises individuelles. Donc revenons un petit peu en arrière, il faut savoir qu'en France vous avez plusieurs statuts juridiques lorsque vous créez une activité. Vous avez l'entreprise individuelle qui a votre nom et vous avez la possibilité de créer des sociétés. En moyenne, ce sont des entreprises qui sont enregistrées sous le statut juridique société qui perdurent dans le temps de manière beaucoup plus durable, alors que les entreprises individuelles, elles vont avoir tendance à fermer un petit peu plus tôt. Si vous voulez des chiffres, il faut savoir que presque 84% des sociétés sont toujours en activité 3 ans après leur création, alors que quand vous avez une entreprise individuelle, c'est seulement 75%. Pourquoi cet écart ? Certainement une question de charges et d'imposition qui ne sont pas les mêmes. Donc ça, si vous avez besoin d'informations complémentaires, je vous invite à aller consulter les articles de Bolog concernant les statuts juridiques des entreprises. Malgré les chiffres que je vous présente, il faut savoir que la restauration est un secteur qui a un taux de défaillance plus important que la moyenne et que l'ensemble des secteurs. Taux de défaillance, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que vous n'êtes plus en capacité de payer vos fournisseurs, donc vous êtes en cessation de paiement. Vos fournisseurs de matières premières, votre loyer, peut-être même vos équipes. Donc si vous êtes en incapacité de payer, forcément. ça veut dire la fin de votre entreprise. La restauration enregistre un taux de défaillance de 29%, alors que tout secteur, on est à 32%. C'est le quatrième secteur français, la restauration, qui enregistre le plus de défaillance. Si on regarde les chiffres, ça veut dire qu'en moyenne, par mois, ce sont un petit peu plus de 680 entreprises qui sont jugées par les tribunaux français comme entreprises défaillantes. Si on fait le rapport entre les créations de restaurants par mois et les défaillances par mois, on est sur à peu près un rapport d'un établissement qui ferme pour cinq établissements qui ouvrent. Donc vous voyez un petit peu l'écart que cela signifie. Maintenant, nous allons parler plus particulièrement du profil de ces créateurs d'entreprises. Le plus souvent, en restauration, ils sont entourés par d'autres entrepreneurs, un ou plusieurs. Donc 72% des créateurs d'entreprises en restauration ont un entrepreneur minimum dans leur entourage. Cela signifie tout de même que 3 personnes sur 10 qui se lancent ne connaissent pas les réalités de l'entrepreneuriat, quel que soit le secteur, et ne se rendent pas forcément compte de ce que cela signifie au quotidien de gérer une entreprise. Les femmes qui entreprennent, tous secteurs confondus, sont globalement plus entourées par des entrepreneurs que les hommes. Donc si on extrapole un petit peu, cela veut dire que finalement, c'est peut-être une question de confiance. Les hommes sont prêts plus facilement à entreprendre, même s'ils n'ont pas de personnes dans leur entourage qui sont des entrepreneurs. Ils entreprennent plus facilement que les femmes. Et si on parle de pourcentage, c'est 61% des hommes versus 74% des femmes. La majorité des entrepreneurs partent de zéro lors de la création de leur entreprise. C'est eux qui font le choix de créer leur entreprise et de développer l'offre qui va avec. Il y a quand même 19% des entrepreneurs pour qui c'est un rachat à un restaurant existant. Donc ça veut dire une reprise, une reprise d'entreprise, pour lesquelles vous allez peut-être continuer un petit peu dans la même mouvance que l'entreprise que vous rachetez, ou au contraire repartir de zéro. Mais l'existant, il y a quand même une base. Il y a 9% des créateurs d'entreprises pour qui c'est de la location gérance, c'est-à-dire qui vont être amenés à gérer un établissement pour le compte d'un tiers. Et enfin, la franchise avec 6%. Donc finalement, si on regarde en restauration, la franchise est quand même assez minoritaire. La majorité vraiment des personnes, plus de 60% des personnes, vont créer des restaurants en partant de zéro. Il y a des petites disparités à noter en fonction du profil des créateurs. Il y a certains profils qui ressortent. Prenons l'exemple des étudiants et des personnes sans activité lors de la création d'entreprise. Eux vont plutôt s'orienter vers la création de restaurant vraiment en partant de zéro. Ils sont vraiment surproportionnés. Alors que les chômeurs, proportionnellement, ils vont beaucoup plus vers s'orienter, vers la location gérance que les autres profils. On peut noter qu'il y a des disparités de comportement en fonction du profil des créateurs. Par exemple, les étudiants et les personnes sans activité lors de la création de leur restaurant vont beaucoup plus s'orienter vers la création en partant de zéro. Ils créent vraiment la totalité de leur restaurant. Alors que les chômeurs vont proportionnellement plus s'orienter vers de la location-gérance. On note aussi une disparité en fonction du sexe. Les hommes. vont racheter le plus souvent des entreprises existantes à une personne tierce. Ils sont aussi beaucoup plus représentés dans la franchise, alors que les femmes vont plus souvent repartir de zéro ou s'orienter vers la location-gérance par rapport aux hommes. Il y a aussi une disparité en fonction de l'âge du créateur d'entreprise. Les plus de 50 ans vont plus souvent racheter des entreprises existantes et les racheter plus particulièrement même à leur ancien... employeurs et 40 à 50 ans vont racheter le plus souvent un membre de leur famille ou vont s'orienter vers la location gérance alors que les 30 40 ans vont plus souvent s'orienter vers de la franchise donc vous voyez c'est intéressant de voir qu'en fonction de l'âge des activités du sexe la création d'entreprises en restauration est quand même assez différente et on voit qu'il ya des profils vraiment des disparités en fonction des profils Maintenant, je vais vous présenter les motivations des créateurs de restaurants et je vais vous le comparer aux créateurs de tous secteurs confondus, car il y a certaines disparités. Que ce soit en restauration ou tout secteur, vraiment, la première motivation, c'est d'être indépendant, de gagner une indépendance dans son activité professionnelle. Ce que l'on regarde aussi en numéro 2, c'est le goût d'entreprendre. C'est la deuxième raison qui amène les créateurs à entreprendre, c'est vraiment cette envie d'entreprendre et d'être moteur de son activité. Maintenant, si on compare la restauration à tous les secteurs, l'indépendance reste le premier moteur de la création d'entreprises en restauration, mais vient beaucoup plus rapidement le goût d'entreprendre, contrairement aux autres secteurs. Pourquoi ? Parce que c'est souvent des métiers passion, des personnes qui vont être amenées peut-être à se reconvertir et qui vont être passionnées par ce secteur-là, qui ont envie vraiment d'entreprendre dans ce secteur-là. Donc c'est une volonté vraiment propre. Pour 27%, et donc là aussi on a une disparité par rapport aux autres secteurs, 27% pour la restauration contrairement à 21% pour tout secteur, c'est l'opportunité qui s'offre à nous. L'opportunité qui peut être... Le fait de racheter mon employeur actuel ou aussi de racheter, de voir qu'il y a un fonds de commerce à proximité qui est libre et se dire c'est peut-être l'opportunité maintenant de développer ma passion. Le quatrième motivateur, c'est quoi ? C'est d'augmenter les revenus. Et là, sans surprise, la restauration bien évidemment, l'augmenter les revenus. Les entrepreneurs ont bien conscience qu'ils ne vont pas forcément augmenter leurs revenus. avec une entreprise en restauration. Et c'est vraiment là aussi une disparité par rapport aux autres secteurs. C'est qu'en restauration, augmenter les revenus représente 20% des motivations des créateurs, alors que sur les autres secteurs, c'est 23%. Donc on voit que c'est beaucoup plus important. C'est donc le goût d'entreprendre qui est certainement lié à cette passion du métier et l'opportunité de racheter un établissement, notamment à son ancien employeur ou à un membre de sa famille, ou de voir un local vacant. à proximité qui favorisent la création de restaurants pour ces entrepreneurs-là. Il y a aussi une disparité en termes d'âge, puisque les 30-40 ans, ils vont plutôt entreprendre par opportunité, alors que les plus de 50 ans vont plutôt entreprendre parce qu'ils ont une idée de produit ou de service vraiment à développer. Je vais vous parler maintenant des entrepreneurs et du fait qu'ils sont accompagnés ou non, formés ou non, à la création d'entreprises. Et ça, vous verrez qu'il y a des disparités aussi en fonction des expériences professionnelles passées, qui sont déroulées avant la création d'entreprise, mais aussi les niveaux de diplôme des créateurs d'entreprise. Donc la majorité des entrepreneurs, c'est 56% des entrepreneurs en restauration qui se font aider par un membre de leur entourage, mais entourage familial. On a aussi 19% qui se font aider par l'entourage professionnel. Et il y a quand même un entrepreneur sur cinq qui ne se fait pas. pas du tout aidé pour la création de son entreprise, ni par une personne de son entourage, ni par une personne de son entourage professionnel, ni par un professionnel du secteur, et encore moins par une structure qui aide à la création d'entreprise. Si on parle de l'accompagnement vraiment du côté professionnel, se faire accompagner par un organisme ou un professionnel du secteur, il y a 27% des créateurs qui se font accompagner par une structure. d'accompagnement à la création d'entreprises, spécialisées ou non en restauration, mais création d'entreprises au sens large, notamment pour tout ce qui touche à la structure juridique, à la création de business plan. On a aussi 34% de personnes qui se font accompagner par des spécialistes du secteur. Et là, c'est vrai qu'on va le voir, ce sont des personnes qui finalement ont souvent des diplômes orientés études supérieures, donc avec des BTS au minimum. voire des licences ou des masters, qui ont donc des compétences en gestion, budget, business plan, financière, plutôt développées, mais qui ressentent le besoin de se faire accompagner sur la partie secteur, partie connaissance de la restauration, spécificité du métier. Si on regarde les disparités, donc les créateurs sans diplôme, sans diplôme universitaire, vraiment qui n'ont pas de diplôme, c'est-à-dire pas le brevet. Ceux qui ont des CAP ou des BAC se font le plus souvent accompagnés par des organismes de création d'entreprise. Ce qui paraît logique car la majorité qui ont des CAP ou des BEP ou des BAC aussi, des BAC pro, ont finalement un diplôme en lien avec leur métier, avec le métier le plus souvent de la restauration. Ce ne sont pas des novices, ils connaissent vraiment toute la partie métier. Ils ont souvent aussi des expériences professionnelles en lien avec cette gestion de restaurant. Mais ils ont conscience qu'ils ont besoin de se faire accompagner sur la création du business plan, de revoir aussi peut-être des notions financières, comment fixer ses prix, de revoir la partie juridique des entreprises, gestion aussi de personnel, donc vraiment plutôt gestion d'une activité. au sens large. Les créateurs qui ont fait des études post-bac, eux, se font plutôt accompagner par des spécialistes du secteur, c'est ce que je disais. Ils ont des compétences déjà financières, en juridique, en création de business plan, mais ils ont conscience qu'ils ont besoin de se faire accompagner par des spécialistes du secteur pour bien comprendre les opportunités éventuelles du secteur, les besoins, les difficultés qu'ils pourraient rencontrer. d'avoir conscience aussi des facteurs clés de succès qui pourraient que leur entreprise fonctionne et perdure. Il faut noter quand même que 48% des créateurs ne se forment pas du tout. Donc il y a une distinction à en faire entre se faire accompagner, c'est-à-dire se faire aider, et se former. La formation est donc souvent pas réalisée, ni pour la création d'entreprise, ni pour le secteur particulier. Se former, ça veut dire quoi ? Ça veut dire participer à une formation. apprendre et développer de nouvelles compétences. Se faire accompagner, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l'entrepreneur va par exemple créer son business plan et va être amené à le présenter à par exemple la CCI ou à un membre de son entourage pour que cette personne-là puisse éventuellement identifier des améliorations à apporter ou confronter l'entrepreneur dans l'idée qu'il a. La formation, c'est vraiment le développement des compétences. Donc, 48% des créateurs ne se... participent à vraiment aucune formation. 35% participent à une formation obligatoire. Et oui, puisque le marché de la restauration, quand vous n'avez pas de diplôme en restauration, vous êtes obligés de suivre une formation en hygiène qui s'appelle le permis d'exploitation. Et si vous souhaitez aussi vendre de l'alcool, vous êtes obligés de suivre la formation pour la licence. Donc c'est pour ça que 35% des créateurs participent à une formation obligatoire. On a 15% seulement des créateurs qui participent à une formation et ce, sur décision personnelle, c'est parce qu'ils estiment qu'ils ont besoin de se former. Les femmes se forment beaucoup plus que les hommes à la création d'entreprise. Donc ça, c'est une donnée intéressante à analyser. Maintenant, je vais vous présenter les principaux points de blocage à la création d'entreprise et je vais faire un comparatif entre le secteur de la restauration et tout secteur. Vous aurez le détail sur l'article de blog. Trois blocages principaux sont recensés par les créateurs d'une manière générale. Les formalités administratives, bien évidemment, l'obtention d'un financement et l'embauche de personnes qualifiées. Ce que l'on va voir, c'est que vraiment la restauration, c'est proportionnellement beaucoup plus important. Ces trois... Problèmes rencontrés, les formalités administratives, l'obtention d'un financement et l'embanche de personnel qualifié, ça ressort vraiment plus particulièrement en restauration. Trouver au local également ressort, mais ça reste minoritaire. Alors que les formalités administratives touchent quand même 49% des entrepreneurs, donc presque une personne sur deux. L'obtention d'un financement représente 35% des créateurs d'entreprises en restauration, alors que cela ne représente que 21% des créateurs. tout secteur confondu. Et sans surprise, l'embauche du personnel qualifié, grand problématique du métier de la restauration, le fait de pouvoir recruter et encore plus de recruter des personnes qualifiées. En restauration, ce sont 27% des créateurs d'entreprises qui ont des difficultés à embaucher des personnes qualifiées, alors que cela ne représente que 16% tout secteur confondu. Les créateurs en restauration, finalement, si on fait une conclusion et un bilan, c'est qu'ils rencontrent globalement beaucoup plus de difficultés que dans les autres secteurs. Il faut en avoir conscience lorsque vous allez vous lancer dans la création de votre entreprise. C'est pour ça que les points que j'ai développés juste avant, se faire accompagner, se former, sont vraiment des facteurs clés de succès si vous voulez y arriver et ne pas vous en tirer seul. Et aussi, ces points de blocage, ne pas être bloqués finalement. c'est d'arriver à lever ces points de blocage et arriver à la création de votre entreprise dans un délai qui soit plutôt acceptable et pas passer dix ans à la création de votre entreprise. Le point de blocage, on en a parlé, ça va être la difficulté à trouver des financements. Et c'est notamment le cas parce que les besoins financiers sont souvent plus conséquents. Besoins financiers qui sont liés à quoi ? Tout simplement à l'achat de matériel, mais surtout au local. Le local, le fonds de commerce que l'on veut acheter. et qui va être plus ou moins important. Mais d'une manière générale, si on le compare aux autres secteurs, c'est vrai qu'on est obligé d'avoir en local, d'une superficie plus ou moins grande, mais on est obligé d'investir dans un local, à la différence d'autres secteurs. Vous avez des secteurs où il n'y a pas du tout besoin de local. Exemple le BTP, j'entreprends, je crée une entreprise en BTP. J'ai pas besoin de local, j'ai juste besoin de matériel. Alors que là, en restauration, on a besoin à la fois d'un local, mais aussi de matériel. Matériel qui peut coûter très cher si votre local est vierge. C'est pour ça que la reprise d'établissement en restauration, des fois, est plus intéressante, car vous allez racheter l'entreprise telle qu'elle est actuellement, avec déjà du mobilier en salle et aussi du matériel en cuisine, qui n'est peut-être pas de première fraîcheur, on est d'accord, mais qui existe, qui est là, qui est présent, qui est utile. et qui va peut-être vous permettre de vous lancer beaucoup plus rapidement sans des investissements très conséquents à la création. Donc ce sont seulement 12% des créateurs en restauration qui investissent moins de 2 000 euros. Donc là déjà, c'est vraiment une différence aussi avec tout secteur, car tout secteur, ça représente presque 30% des créateurs qui investissent moins de 2 000 euros. Si on remonte, en fait, on fait ça de manière croissante en termes d'investissement, ce sont 18% des créateurs qui utilisent entre 16 000 et 40 000 euros à la création. d'entreprise. Et on bascule très rapidement, très loin, puisque ce sont 16% des créateurs qui allouent plus de 160 000 euros à la création. C'est le fameux local dont je vous parlais. Au total, en cumulé, on est presque à 60% des créateurs d'entreprise qui vont investir plus de 16 000 euros dans leur entreprise, alors que tout secteur confondu, on n'est qu'à 36%. Donc là, vous voyez aussi, il y a un écart assez important entre la restauration et tout secteur. 41% des investissements quand même sont réalisés sur des montants de plus de 40 000 euros, alors que tout secteur confondu en a 23 000 euros. Donc cela démontre vraiment ce besoin financier qui est beaucoup plus conséquent en restauration à prendre en compte dans la réalisation de votre business plan. Un peu plus loin dans cette analyse de besoin financier, les investissements établis par les créateurs d'entreprises, il y a une disparité entre les sexes. Les femmes, elles, vont investir plutôt sur des entreprises qui demandent entre 40 000 jusqu'à 160 000 euros. Elles représentent 27 des créateurs, alors que les hommes, c'est 24 Les hommes vont investir sur des entreprises qui demandent des besoins financiers plus conséquents. Donc, c'est la tranche des 160 000 euros. Et là, les hommes sont vraiment beaucoup plus représentés que les femmes, puisqu'ils représentent 18 alors que les femmes représentent 12 donc disparité par les sexes. Si on analyse encore ces besoins financiers, le plus souvent ils sont couverts par des fonds propres et en complément par des emprunts bancaires. 44% des créateurs ne font pas appel à des sources de financement extérieures, c'est-à-dire qu'ils se basent exclusivement sur leurs fonds propres. Si on regarde, c'est bien évidemment les entreprises qui sont en dessous de la centaine de milliers d'euros investis, notamment les créateurs qui sont entre 16 000 euros jusqu'à 40 000 euros. investis dans la création de leur entreprise. Ils utilisent vraiment leur fonds propre. C'est une proportion beaucoup moins importante que sur la totalité des secteurs. Je l'ai dit, les besoins de financement qui sont plus importants. Donc en restauration, on fait beaucoup plus souvent appel à des banques ou des financeurs extérieurs que dans les autres secteurs. Ces besoins financiers qui sont plus conséquents vont être amenés à faire des embruns bancaires, le plus souvent au nom de l'entreprise, qui est le plus souvent sollicité, donc 43%. qui est aussi lié à la structure juridique, puisqu'en majorité, ce sont quand même des sociétés qui sont créées. Vous avez 13% des créateurs qui vont faire des prêts bancaires personnels. Et ça, c'est lié au statut, encore une fois, juridique, puisqu'ils vont faire des entreprises individuelles et non des sociétés. Ce sont donc ici, au total, 56% des créateurs de restaurants qui vont faire des emprunts bancaires, soit pour le compte de leur société, soit à leur nom propre. Vous voyez, c'est plus de la majorité. Et qui veut dire aussi que... lors de la création d'entreprise, de par les besoins financiers que cela demande, il va falloir que vous ayez des fonds propres qui soient assez solides et que vous allez venir compléter avec des emprunts bancaires. On l'a vu dans les difficultés, dans une des difficultés qui étaient annoncées, la deuxième, c'était cette obtention de financement. On a non seulement besoin, inévitablement, de besoins financiers plutôt conséquents pour la création d'entreprise, on va devoir faire appel à des banques. Ces banques-là vont devoir valider votre dossier et c'est pour ça que la création d'un business plan est vraiment une facteur clé de succès. Votre business plan doit être suffisamment solide, viable, vous allez devoir montrer la pérennité, la viabilité, la rentabilité de votre entreprise afin de prouver aux banques que vous avez les épaules et que vous allez être en mesure de pouvoir rembourser cet emprunt généré. Ça passe aussi forcément par une étude de marché qui est bien constituée. Bien constituée avec une analyse de la concurrence, que vous soyez capable de démontrer que vous avez conscience qu'il y a beaucoup de concurrence directe ou indirecte, peu importe, mais beaucoup de concurrence, que vous allez proposer aussi une offre adaptée aux attentes des consommateurs. C'est vraiment ça que la banque va regarder. Est-ce que vous avez une réflexion qui a été nourrie, approfondie, concernant votre offre ? avec cette étude de la demande et cette étude de l'offre ? Et est-ce que vous avez aussi un business plan, une projection financière qui est viable, qui est aussi réaliste et qui va vous permettre d'atteindre la rentabilité ? Alors pas immédiate, ils en ont très bien conscience, mais dans les années à venir, et que donc vous allez pouvoir rembourser votre emprunt bancaire. Pour terminer cette étude sur l'INSEE, qui a été réalisée pour la création d'entreprises et notamment sur la pérennité des entreprises en France, on peut dire que la restauration est un secteur assez complexe, où la pérennité est vraiment fragile. Il y a des facteurs clés de succès à avoir et surtout des barrières à lever. Barrières qui sont notamment les démarches administratives, qui peuvent être complexes. Qu'est-ce que je dois faire ? Comment je dois le faire ? Dans quel délai ? Vraiment s'assurer que l'on n'a rien oublié. Ensuite, on a l'obtention du financement. Donc, on a vu que la demande financière pour la création d'un restaurant était vraiment quelque chose d'important en termes de montant et que c'était aussi une des problématiques rencontrées par les entrepreneurs. C'est pourquoi avoir un business plan vraiment bien carré, détaillé, vous allez montrer à votre banquier que vous avez réfléchi, que ce n'est pas une lubie et que c'est vraiment une réflexion profonde et complète, va être très important. Et puis bien évidemment, cette embauche des salariés, que l'on arrive à avoir du mal, notamment auprès des embauches qualifiées. Il va falloir imaginer une entreprise qui donne envie de venir travailler, de réfléchir sur peut-être une nouvelle organisation du travail, sur une culture d'entreprise, sur vos techniques de management. Et en dernier, le fait de trouver un local. Donc là aussi, il y a des manières de faire pour trouver un local. des sites qui vous aident à trouver des locaux, mais aussi une étude à réaliser, votre étude d'implantation pour vérifier que votre local répond vraiment aux besoins que vous avez. Pour y arriver, on parlait des facteurs clés de succès, ce qui ressort quand même, c'est de se faire accompagner, de ne pas rester seul. Au-delà de se faire accompagner par votre environnement personnel ou professionnel, ça va être d'aller chercher des structures qui sont spécialisées dans la création d'entreprise et c'est encore mieux d'aller voir des spécialistes de l'univers de la restauration. Les chiffres le montrent, les créations d'entreprises en restauration c'est quand même différent de créer dans d'autres secteurs. Il n'y a pas les mêmes facteurs qu'il succès, il n'y a pas les mêmes barrières, les mêmes problèmes que l'on rencontre. Donc c'est important de se faire accompagner par des personnes qui connaissent le secteur. Il en existe plusieurs, vous avez la liste sur mon blog. Si vous voulez aller plus loin dans ces indicateurs, cette étude, ou si vous avez des questions qui persistent, n'hésitez pas à aller consulter le site de Foodie, vous allez retrouver le détail des données, les comparatifs entre les secteurs et aussi la restauration, et bien évidemment aussi des détails plus particuliers sur des sujets comme les démarches administratives, l'aspect financier, la création d'une business plan. que ce soit des outils que je vous livre ou aussi des articles plus méthodologiques. Vous aurez dans les notes de cet épisode les différents articles qui vous remèneront vers le site de Foodie. Vous pouvez en savoir plus en consultant notre blog à la carte sur le site foodie.fr. Foodie s'écrit F-2-O-2-D-Y.fr. Si vous souhaitez en apprendre un peu plus sur le secteur de la restauration et la création d'entreprises, abonnez-vous à notre newsletter directement sur notre site internet. FUDI est un organisme de formation certifié Calliope. A ce titre, l'ensemble de nos formations dispensées à la création de l'entreprise, mais aussi à la gestion d'une entreprise, pour vous ou vos équipes, sont finançables avec les fonds publics. Vous les retrouvez sur le site CPF, le site Pôle emploi, et un financement est possible avec votre opco comme le Fafi. A très bientôt pour une nouvelle écoute ! Sous-

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Bonjour à vous, 


Dans cet épisode je vous présente les résultats de l'étude Insee réalisée sur les créateurs d'entreprise en France. Qui sont ils ? Comment s'y prennent Ils ? Je détaille plus particulièrement les profils des restaurateurs, et on peut s'apercevoir rapidement, que entreprendre en restauration ce n'est pas entreprendre dans n'importe quel secteur.


Découvrez les données très intéressantes sur les difficultés rencontrées lors de la création. Pour avoir le détail des chiffres je vous donne RDV sur A LA CARTE, le blog.


Bonne écoute à vous, 

Léa 




Fooddy c'est mon organisme de formation, certifie QUALIOPI. Je propose des formations 100% dédiées à la restauration.

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    Bienvenue dans ce nouvel épisode de à la carte, le podcast qui part restauration au restaurateur. Aujourd'hui, je vais vous présenter les résultats d'une étude réalisée par l'INSEE, l'Institut de statistiques françaises, qui date de l'année 2020. Ils dressent le portrait des entrepreneurs. en France et évalue la pérennité des entreprises à 3 ans. Ce sont des données très intéressantes car on apprend plein d'informations sur le profil des entrepreneurs, comme le sexe, l'âge, le niveau d'études, mais aussi le niveau d'expérience lors de la création d'entreprise. On voit aussi les raisons qui les poussent à entreprendre, et les difficultés éventuelles rencontrées par les entrepreneurs lors de la création d'entreprise. On y découvre aussi les moyens utilisés par les entrepreneurs pour créer leur entreprise, comme le montant des investissements, l'origine des fonds et le fait qu'ils ont fait appel à des banques ou des investisseurs privés. C'est vraiment des données très intéressantes car ça nous permet de dresser un portrait de l'entrepreneur en France pour la pérennité de l'entreprise aussi à trois ans. Et on peut aller dans le détail avec même le portrait des entrepreneurs en restauration. ce qui nous intéresse plus particulièrement aujourd'hui. Je vais donc vous présenter le résultat de ces études et nous verrons ensemble quels sont notamment les facteurs clés de succès à la création de l'entreprise. Je vous souhaite une très bonne écoute. En 2020, lors de la création de cette étude, il y avait plus de 167 000 restaurants enregistrés. La création d'entreprise est vraiment... très dynamique et c'est encore le cas aujourd'hui puisqu'en 2024, ce sont en moyenne 3 800 restaurants qui sont créés tous les mois. Donc on voit la dynamique du secteur qui est vraiment positive malgré les différents problèmes rencontrés par le secteur, notamment l'inflation sur les matières premières et les charges de manière générale, les difficultés de recrutement et pour maintenant aussi une baisse de la demande et de la fréquentation dans les restaurants. Ça reste néanmoins... un secteur qui est dynamique en termes de création d'entreprise et qu'il est possible vraiment en termes de pérennité, d'arriver à une pérennité des entreprises malgré ces difficultés. Il suffit, on le verra, de se faire le bien souvent former ou accompagner à la création d'entreprise. Ce qui ressort de cette étude, c'est une pérennité qui est fragile en restauration. Tout secteur confondu 3 ans après la création d'activité, 82% des entreprises sont encore en activité. En restauration, ce chiffre est beaucoup plus bas, puisque ce sont seulement 29% des entreprises qui sont toujours en activité après 3 ans, donc 3 ans après leur immatriculation. Donc vous voyez que l'écart est significatif, ça veut dire que 2 restaurants sur 3 ferment durant les 3 premières années d'activité. Cela démontre cette fragilité. en termes de gestion et de création d'entreprise. Aussi, si vous voulez, votre restaurant perdure dans le temps, il y a des facteurs clés de succès à respecter et les chiffres en sont la preuve. La structure juridique aussi est à ne pas négliger, puisqu'il y a un écart assez significatif entre le nombre de sociétés qui perdurent dans le temps et le nombre d'entreprises individuelles. Donc revenons un petit peu en arrière, il faut savoir qu'en France vous avez plusieurs statuts juridiques lorsque vous créez une activité. Vous avez l'entreprise individuelle qui a votre nom et vous avez la possibilité de créer des sociétés. En moyenne, ce sont des entreprises qui sont enregistrées sous le statut juridique société qui perdurent dans le temps de manière beaucoup plus durable, alors que les entreprises individuelles, elles vont avoir tendance à fermer un petit peu plus tôt. Si vous voulez des chiffres, il faut savoir que presque 84% des sociétés sont toujours en activité 3 ans après leur création, alors que quand vous avez une entreprise individuelle, c'est seulement 75%. Pourquoi cet écart ? Certainement une question de charges et d'imposition qui ne sont pas les mêmes. Donc ça, si vous avez besoin d'informations complémentaires, je vous invite à aller consulter les articles de Bolog concernant les statuts juridiques des entreprises. Malgré les chiffres que je vous présente, il faut savoir que la restauration est un secteur qui a un taux de défaillance plus important que la moyenne et que l'ensemble des secteurs. Taux de défaillance, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que vous n'êtes plus en capacité de payer vos fournisseurs, donc vous êtes en cessation de paiement. Vos fournisseurs de matières premières, votre loyer, peut-être même vos équipes. Donc si vous êtes en incapacité de payer, forcément. ça veut dire la fin de votre entreprise. La restauration enregistre un taux de défaillance de 29%, alors que tout secteur, on est à 32%. C'est le quatrième secteur français, la restauration, qui enregistre le plus de défaillance. Si on regarde les chiffres, ça veut dire qu'en moyenne, par mois, ce sont un petit peu plus de 680 entreprises qui sont jugées par les tribunaux français comme entreprises défaillantes. Si on fait le rapport entre les créations de restaurants par mois et les défaillances par mois, on est sur à peu près un rapport d'un établissement qui ferme pour cinq établissements qui ouvrent. Donc vous voyez un petit peu l'écart que cela signifie. Maintenant, nous allons parler plus particulièrement du profil de ces créateurs d'entreprises. Le plus souvent, en restauration, ils sont entourés par d'autres entrepreneurs, un ou plusieurs. Donc 72% des créateurs d'entreprises en restauration ont un entrepreneur minimum dans leur entourage. Cela signifie tout de même que 3 personnes sur 10 qui se lancent ne connaissent pas les réalités de l'entrepreneuriat, quel que soit le secteur, et ne se rendent pas forcément compte de ce que cela signifie au quotidien de gérer une entreprise. Les femmes qui entreprennent, tous secteurs confondus, sont globalement plus entourées par des entrepreneurs que les hommes. Donc si on extrapole un petit peu, cela veut dire que finalement, c'est peut-être une question de confiance. Les hommes sont prêts plus facilement à entreprendre, même s'ils n'ont pas de personnes dans leur entourage qui sont des entrepreneurs. Ils entreprennent plus facilement que les femmes. Et si on parle de pourcentage, c'est 61% des hommes versus 74% des femmes. La majorité des entrepreneurs partent de zéro lors de la création de leur entreprise. C'est eux qui font le choix de créer leur entreprise et de développer l'offre qui va avec. Il y a quand même 19% des entrepreneurs pour qui c'est un rachat à un restaurant existant. Donc ça veut dire une reprise, une reprise d'entreprise, pour lesquelles vous allez peut-être continuer un petit peu dans la même mouvance que l'entreprise que vous rachetez, ou au contraire repartir de zéro. Mais l'existant, il y a quand même une base. Il y a 9% des créateurs d'entreprises pour qui c'est de la location gérance, c'est-à-dire qui vont être amenés à gérer un établissement pour le compte d'un tiers. Et enfin, la franchise avec 6%. Donc finalement, si on regarde en restauration, la franchise est quand même assez minoritaire. La majorité vraiment des personnes, plus de 60% des personnes, vont créer des restaurants en partant de zéro. Il y a des petites disparités à noter en fonction du profil des créateurs. Il y a certains profils qui ressortent. Prenons l'exemple des étudiants et des personnes sans activité lors de la création d'entreprise. Eux vont plutôt s'orienter vers la création de restaurant vraiment en partant de zéro. Ils sont vraiment surproportionnés. Alors que les chômeurs, proportionnellement, ils vont beaucoup plus vers s'orienter, vers la location gérance que les autres profils. On peut noter qu'il y a des disparités de comportement en fonction du profil des créateurs. Par exemple, les étudiants et les personnes sans activité lors de la création de leur restaurant vont beaucoup plus s'orienter vers la création en partant de zéro. Ils créent vraiment la totalité de leur restaurant. Alors que les chômeurs vont proportionnellement plus s'orienter vers de la location-gérance. On note aussi une disparité en fonction du sexe. Les hommes. vont racheter le plus souvent des entreprises existantes à une personne tierce. Ils sont aussi beaucoup plus représentés dans la franchise, alors que les femmes vont plus souvent repartir de zéro ou s'orienter vers la location-gérance par rapport aux hommes. Il y a aussi une disparité en fonction de l'âge du créateur d'entreprise. Les plus de 50 ans vont plus souvent racheter des entreprises existantes et les racheter plus particulièrement même à leur ancien... employeurs et 40 à 50 ans vont racheter le plus souvent un membre de leur famille ou vont s'orienter vers la location gérance alors que les 30 40 ans vont plus souvent s'orienter vers de la franchise donc vous voyez c'est intéressant de voir qu'en fonction de l'âge des activités du sexe la création d'entreprises en restauration est quand même assez différente et on voit qu'il ya des profils vraiment des disparités en fonction des profils Maintenant, je vais vous présenter les motivations des créateurs de restaurants et je vais vous le comparer aux créateurs de tous secteurs confondus, car il y a certaines disparités. Que ce soit en restauration ou tout secteur, vraiment, la première motivation, c'est d'être indépendant, de gagner une indépendance dans son activité professionnelle. Ce que l'on regarde aussi en numéro 2, c'est le goût d'entreprendre. C'est la deuxième raison qui amène les créateurs à entreprendre, c'est vraiment cette envie d'entreprendre et d'être moteur de son activité. Maintenant, si on compare la restauration à tous les secteurs, l'indépendance reste le premier moteur de la création d'entreprises en restauration, mais vient beaucoup plus rapidement le goût d'entreprendre, contrairement aux autres secteurs. Pourquoi ? Parce que c'est souvent des métiers passion, des personnes qui vont être amenées peut-être à se reconvertir et qui vont être passionnées par ce secteur-là, qui ont envie vraiment d'entreprendre dans ce secteur-là. Donc c'est une volonté vraiment propre. Pour 27%, et donc là aussi on a une disparité par rapport aux autres secteurs, 27% pour la restauration contrairement à 21% pour tout secteur, c'est l'opportunité qui s'offre à nous. L'opportunité qui peut être... Le fait de racheter mon employeur actuel ou aussi de racheter, de voir qu'il y a un fonds de commerce à proximité qui est libre et se dire c'est peut-être l'opportunité maintenant de développer ma passion. Le quatrième motivateur, c'est quoi ? C'est d'augmenter les revenus. Et là, sans surprise, la restauration bien évidemment, l'augmenter les revenus. Les entrepreneurs ont bien conscience qu'ils ne vont pas forcément augmenter leurs revenus. avec une entreprise en restauration. Et c'est vraiment là aussi une disparité par rapport aux autres secteurs. C'est qu'en restauration, augmenter les revenus représente 20% des motivations des créateurs, alors que sur les autres secteurs, c'est 23%. Donc on voit que c'est beaucoup plus important. C'est donc le goût d'entreprendre qui est certainement lié à cette passion du métier et l'opportunité de racheter un établissement, notamment à son ancien employeur ou à un membre de sa famille, ou de voir un local vacant. à proximité qui favorisent la création de restaurants pour ces entrepreneurs-là. Il y a aussi une disparité en termes d'âge, puisque les 30-40 ans, ils vont plutôt entreprendre par opportunité, alors que les plus de 50 ans vont plutôt entreprendre parce qu'ils ont une idée de produit ou de service vraiment à développer. Je vais vous parler maintenant des entrepreneurs et du fait qu'ils sont accompagnés ou non, formés ou non, à la création d'entreprises. Et ça, vous verrez qu'il y a des disparités aussi en fonction des expériences professionnelles passées, qui sont déroulées avant la création d'entreprise, mais aussi les niveaux de diplôme des créateurs d'entreprise. Donc la majorité des entrepreneurs, c'est 56% des entrepreneurs en restauration qui se font aider par un membre de leur entourage, mais entourage familial. On a aussi 19% qui se font aider par l'entourage professionnel. Et il y a quand même un entrepreneur sur cinq qui ne se fait pas. pas du tout aidé pour la création de son entreprise, ni par une personne de son entourage, ni par une personne de son entourage professionnel, ni par un professionnel du secteur, et encore moins par une structure qui aide à la création d'entreprise. Si on parle de l'accompagnement vraiment du côté professionnel, se faire accompagner par un organisme ou un professionnel du secteur, il y a 27% des créateurs qui se font accompagner par une structure. d'accompagnement à la création d'entreprises, spécialisées ou non en restauration, mais création d'entreprises au sens large, notamment pour tout ce qui touche à la structure juridique, à la création de business plan. On a aussi 34% de personnes qui se font accompagner par des spécialistes du secteur. Et là, c'est vrai qu'on va le voir, ce sont des personnes qui finalement ont souvent des diplômes orientés études supérieures, donc avec des BTS au minimum. voire des licences ou des masters, qui ont donc des compétences en gestion, budget, business plan, financière, plutôt développées, mais qui ressentent le besoin de se faire accompagner sur la partie secteur, partie connaissance de la restauration, spécificité du métier. Si on regarde les disparités, donc les créateurs sans diplôme, sans diplôme universitaire, vraiment qui n'ont pas de diplôme, c'est-à-dire pas le brevet. Ceux qui ont des CAP ou des BAC se font le plus souvent accompagnés par des organismes de création d'entreprise. Ce qui paraît logique car la majorité qui ont des CAP ou des BEP ou des BAC aussi, des BAC pro, ont finalement un diplôme en lien avec leur métier, avec le métier le plus souvent de la restauration. Ce ne sont pas des novices, ils connaissent vraiment toute la partie métier. Ils ont souvent aussi des expériences professionnelles en lien avec cette gestion de restaurant. Mais ils ont conscience qu'ils ont besoin de se faire accompagner sur la création du business plan, de revoir aussi peut-être des notions financières, comment fixer ses prix, de revoir la partie juridique des entreprises, gestion aussi de personnel, donc vraiment plutôt gestion d'une activité. au sens large. Les créateurs qui ont fait des études post-bac, eux, se font plutôt accompagner par des spécialistes du secteur, c'est ce que je disais. Ils ont des compétences déjà financières, en juridique, en création de business plan, mais ils ont conscience qu'ils ont besoin de se faire accompagner par des spécialistes du secteur pour bien comprendre les opportunités éventuelles du secteur, les besoins, les difficultés qu'ils pourraient rencontrer. d'avoir conscience aussi des facteurs clés de succès qui pourraient que leur entreprise fonctionne et perdure. Il faut noter quand même que 48% des créateurs ne se forment pas du tout. Donc il y a une distinction à en faire entre se faire accompagner, c'est-à-dire se faire aider, et se former. La formation est donc souvent pas réalisée, ni pour la création d'entreprise, ni pour le secteur particulier. Se former, ça veut dire quoi ? Ça veut dire participer à une formation. apprendre et développer de nouvelles compétences. Se faire accompagner, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l'entrepreneur va par exemple créer son business plan et va être amené à le présenter à par exemple la CCI ou à un membre de son entourage pour que cette personne-là puisse éventuellement identifier des améliorations à apporter ou confronter l'entrepreneur dans l'idée qu'il a. La formation, c'est vraiment le développement des compétences. Donc, 48% des créateurs ne se... participent à vraiment aucune formation. 35% participent à une formation obligatoire. Et oui, puisque le marché de la restauration, quand vous n'avez pas de diplôme en restauration, vous êtes obligés de suivre une formation en hygiène qui s'appelle le permis d'exploitation. Et si vous souhaitez aussi vendre de l'alcool, vous êtes obligés de suivre la formation pour la licence. Donc c'est pour ça que 35% des créateurs participent à une formation obligatoire. On a 15% seulement des créateurs qui participent à une formation et ce, sur décision personnelle, c'est parce qu'ils estiment qu'ils ont besoin de se former. Les femmes se forment beaucoup plus que les hommes à la création d'entreprise. Donc ça, c'est une donnée intéressante à analyser. Maintenant, je vais vous présenter les principaux points de blocage à la création d'entreprise et je vais faire un comparatif entre le secteur de la restauration et tout secteur. Vous aurez le détail sur l'article de blog. Trois blocages principaux sont recensés par les créateurs d'une manière générale. Les formalités administratives, bien évidemment, l'obtention d'un financement et l'embauche de personnes qualifiées. Ce que l'on va voir, c'est que vraiment la restauration, c'est proportionnellement beaucoup plus important. Ces trois... Problèmes rencontrés, les formalités administratives, l'obtention d'un financement et l'embanche de personnel qualifié, ça ressort vraiment plus particulièrement en restauration. Trouver au local également ressort, mais ça reste minoritaire. Alors que les formalités administratives touchent quand même 49% des entrepreneurs, donc presque une personne sur deux. L'obtention d'un financement représente 35% des créateurs d'entreprises en restauration, alors que cela ne représente que 21% des créateurs. tout secteur confondu. Et sans surprise, l'embauche du personnel qualifié, grand problématique du métier de la restauration, le fait de pouvoir recruter et encore plus de recruter des personnes qualifiées. En restauration, ce sont 27% des créateurs d'entreprises qui ont des difficultés à embaucher des personnes qualifiées, alors que cela ne représente que 16% tout secteur confondu. Les créateurs en restauration, finalement, si on fait une conclusion et un bilan, c'est qu'ils rencontrent globalement beaucoup plus de difficultés que dans les autres secteurs. Il faut en avoir conscience lorsque vous allez vous lancer dans la création de votre entreprise. C'est pour ça que les points que j'ai développés juste avant, se faire accompagner, se former, sont vraiment des facteurs clés de succès si vous voulez y arriver et ne pas vous en tirer seul. Et aussi, ces points de blocage, ne pas être bloqués finalement. c'est d'arriver à lever ces points de blocage et arriver à la création de votre entreprise dans un délai qui soit plutôt acceptable et pas passer dix ans à la création de votre entreprise. Le point de blocage, on en a parlé, ça va être la difficulté à trouver des financements. Et c'est notamment le cas parce que les besoins financiers sont souvent plus conséquents. Besoins financiers qui sont liés à quoi ? Tout simplement à l'achat de matériel, mais surtout au local. Le local, le fonds de commerce que l'on veut acheter. et qui va être plus ou moins important. Mais d'une manière générale, si on le compare aux autres secteurs, c'est vrai qu'on est obligé d'avoir en local, d'une superficie plus ou moins grande, mais on est obligé d'investir dans un local, à la différence d'autres secteurs. Vous avez des secteurs où il n'y a pas du tout besoin de local. Exemple le BTP, j'entreprends, je crée une entreprise en BTP. J'ai pas besoin de local, j'ai juste besoin de matériel. Alors que là, en restauration, on a besoin à la fois d'un local, mais aussi de matériel. Matériel qui peut coûter très cher si votre local est vierge. C'est pour ça que la reprise d'établissement en restauration, des fois, est plus intéressante, car vous allez racheter l'entreprise telle qu'elle est actuellement, avec déjà du mobilier en salle et aussi du matériel en cuisine, qui n'est peut-être pas de première fraîcheur, on est d'accord, mais qui existe, qui est là, qui est présent, qui est utile. et qui va peut-être vous permettre de vous lancer beaucoup plus rapidement sans des investissements très conséquents à la création. Donc ce sont seulement 12% des créateurs en restauration qui investissent moins de 2 000 euros. Donc là déjà, c'est vraiment une différence aussi avec tout secteur, car tout secteur, ça représente presque 30% des créateurs qui investissent moins de 2 000 euros. Si on remonte, en fait, on fait ça de manière croissante en termes d'investissement, ce sont 18% des créateurs qui utilisent entre 16 000 et 40 000 euros à la création. d'entreprise. Et on bascule très rapidement, très loin, puisque ce sont 16% des créateurs qui allouent plus de 160 000 euros à la création. C'est le fameux local dont je vous parlais. Au total, en cumulé, on est presque à 60% des créateurs d'entreprise qui vont investir plus de 16 000 euros dans leur entreprise, alors que tout secteur confondu, on n'est qu'à 36%. Donc là, vous voyez aussi, il y a un écart assez important entre la restauration et tout secteur. 41% des investissements quand même sont réalisés sur des montants de plus de 40 000 euros, alors que tout secteur confondu en a 23 000 euros. Donc cela démontre vraiment ce besoin financier qui est beaucoup plus conséquent en restauration à prendre en compte dans la réalisation de votre business plan. Un peu plus loin dans cette analyse de besoin financier, les investissements établis par les créateurs d'entreprises, il y a une disparité entre les sexes. Les femmes, elles, vont investir plutôt sur des entreprises qui demandent entre 40 000 jusqu'à 160 000 euros. Elles représentent 27 des créateurs, alors que les hommes, c'est 24 Les hommes vont investir sur des entreprises qui demandent des besoins financiers plus conséquents. Donc, c'est la tranche des 160 000 euros. Et là, les hommes sont vraiment beaucoup plus représentés que les femmes, puisqu'ils représentent 18 alors que les femmes représentent 12 donc disparité par les sexes. Si on analyse encore ces besoins financiers, le plus souvent ils sont couverts par des fonds propres et en complément par des emprunts bancaires. 44% des créateurs ne font pas appel à des sources de financement extérieures, c'est-à-dire qu'ils se basent exclusivement sur leurs fonds propres. Si on regarde, c'est bien évidemment les entreprises qui sont en dessous de la centaine de milliers d'euros investis, notamment les créateurs qui sont entre 16 000 euros jusqu'à 40 000 euros. investis dans la création de leur entreprise. Ils utilisent vraiment leur fonds propre. C'est une proportion beaucoup moins importante que sur la totalité des secteurs. Je l'ai dit, les besoins de financement qui sont plus importants. Donc en restauration, on fait beaucoup plus souvent appel à des banques ou des financeurs extérieurs que dans les autres secteurs. Ces besoins financiers qui sont plus conséquents vont être amenés à faire des embruns bancaires, le plus souvent au nom de l'entreprise, qui est le plus souvent sollicité, donc 43%. qui est aussi lié à la structure juridique, puisqu'en majorité, ce sont quand même des sociétés qui sont créées. Vous avez 13% des créateurs qui vont faire des prêts bancaires personnels. Et ça, c'est lié au statut, encore une fois, juridique, puisqu'ils vont faire des entreprises individuelles et non des sociétés. Ce sont donc ici, au total, 56% des créateurs de restaurants qui vont faire des emprunts bancaires, soit pour le compte de leur société, soit à leur nom propre. Vous voyez, c'est plus de la majorité. Et qui veut dire aussi que... lors de la création d'entreprise, de par les besoins financiers que cela demande, il va falloir que vous ayez des fonds propres qui soient assez solides et que vous allez venir compléter avec des emprunts bancaires. On l'a vu dans les difficultés, dans une des difficultés qui étaient annoncées, la deuxième, c'était cette obtention de financement. On a non seulement besoin, inévitablement, de besoins financiers plutôt conséquents pour la création d'entreprise, on va devoir faire appel à des banques. Ces banques-là vont devoir valider votre dossier et c'est pour ça que la création d'un business plan est vraiment une facteur clé de succès. Votre business plan doit être suffisamment solide, viable, vous allez devoir montrer la pérennité, la viabilité, la rentabilité de votre entreprise afin de prouver aux banques que vous avez les épaules et que vous allez être en mesure de pouvoir rembourser cet emprunt généré. Ça passe aussi forcément par une étude de marché qui est bien constituée. Bien constituée avec une analyse de la concurrence, que vous soyez capable de démontrer que vous avez conscience qu'il y a beaucoup de concurrence directe ou indirecte, peu importe, mais beaucoup de concurrence, que vous allez proposer aussi une offre adaptée aux attentes des consommateurs. C'est vraiment ça que la banque va regarder. Est-ce que vous avez une réflexion qui a été nourrie, approfondie, concernant votre offre ? avec cette étude de la demande et cette étude de l'offre ? Et est-ce que vous avez aussi un business plan, une projection financière qui est viable, qui est aussi réaliste et qui va vous permettre d'atteindre la rentabilité ? Alors pas immédiate, ils en ont très bien conscience, mais dans les années à venir, et que donc vous allez pouvoir rembourser votre emprunt bancaire. Pour terminer cette étude sur l'INSEE, qui a été réalisée pour la création d'entreprises et notamment sur la pérennité des entreprises en France, on peut dire que la restauration est un secteur assez complexe, où la pérennité est vraiment fragile. Il y a des facteurs clés de succès à avoir et surtout des barrières à lever. Barrières qui sont notamment les démarches administratives, qui peuvent être complexes. Qu'est-ce que je dois faire ? Comment je dois le faire ? Dans quel délai ? Vraiment s'assurer que l'on n'a rien oublié. Ensuite, on a l'obtention du financement. Donc, on a vu que la demande financière pour la création d'un restaurant était vraiment quelque chose d'important en termes de montant et que c'était aussi une des problématiques rencontrées par les entrepreneurs. C'est pourquoi avoir un business plan vraiment bien carré, détaillé, vous allez montrer à votre banquier que vous avez réfléchi, que ce n'est pas une lubie et que c'est vraiment une réflexion profonde et complète, va être très important. Et puis bien évidemment, cette embauche des salariés, que l'on arrive à avoir du mal, notamment auprès des embauches qualifiées. Il va falloir imaginer une entreprise qui donne envie de venir travailler, de réfléchir sur peut-être une nouvelle organisation du travail, sur une culture d'entreprise, sur vos techniques de management. Et en dernier, le fait de trouver un local. Donc là aussi, il y a des manières de faire pour trouver un local. des sites qui vous aident à trouver des locaux, mais aussi une étude à réaliser, votre étude d'implantation pour vérifier que votre local répond vraiment aux besoins que vous avez. Pour y arriver, on parlait des facteurs clés de succès, ce qui ressort quand même, c'est de se faire accompagner, de ne pas rester seul. Au-delà de se faire accompagner par votre environnement personnel ou professionnel, ça va être d'aller chercher des structures qui sont spécialisées dans la création d'entreprise et c'est encore mieux d'aller voir des spécialistes de l'univers de la restauration. Les chiffres le montrent, les créations d'entreprises en restauration c'est quand même différent de créer dans d'autres secteurs. Il n'y a pas les mêmes facteurs qu'il succès, il n'y a pas les mêmes barrières, les mêmes problèmes que l'on rencontre. Donc c'est important de se faire accompagner par des personnes qui connaissent le secteur. Il en existe plusieurs, vous avez la liste sur mon blog. Si vous voulez aller plus loin dans ces indicateurs, cette étude, ou si vous avez des questions qui persistent, n'hésitez pas à aller consulter le site de Foodie, vous allez retrouver le détail des données, les comparatifs entre les secteurs et aussi la restauration, et bien évidemment aussi des détails plus particuliers sur des sujets comme les démarches administratives, l'aspect financier, la création d'une business plan. que ce soit des outils que je vous livre ou aussi des articles plus méthodologiques. Vous aurez dans les notes de cet épisode les différents articles qui vous remèneront vers le site de Foodie. Vous pouvez en savoir plus en consultant notre blog à la carte sur le site foodie.fr. Foodie s'écrit F-2-O-2-D-Y.fr. Si vous souhaitez en apprendre un peu plus sur le secteur de la restauration et la création d'entreprises, abonnez-vous à notre newsletter directement sur notre site internet. FUDI est un organisme de formation certifié Calliope. A ce titre, l'ensemble de nos formations dispensées à la création de l'entreprise, mais aussi à la gestion d'une entreprise, pour vous ou vos équipes, sont finançables avec les fonds publics. Vous les retrouvez sur le site CPF, le site Pôle emploi, et un financement est possible avec votre opco comme le Fafi. A très bientôt pour une nouvelle écoute ! Sous-

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Bonjour à vous, 


Dans cet épisode je vous présente les résultats de l'étude Insee réalisée sur les créateurs d'entreprise en France. Qui sont ils ? Comment s'y prennent Ils ? Je détaille plus particulièrement les profils des restaurateurs, et on peut s'apercevoir rapidement, que entreprendre en restauration ce n'est pas entreprendre dans n'importe quel secteur.


Découvrez les données très intéressantes sur les difficultés rencontrées lors de la création. Pour avoir le détail des chiffres je vous donne RDV sur A LA CARTE, le blog.


Bonne écoute à vous, 

Léa 




Fooddy c'est mon organisme de formation, certifie QUALIOPI. Je propose des formations 100% dédiées à la restauration.

La principale commercialisée sur le CPF et pôle emploi, permet aux futurs restaurateurs de construire un restaurant de qualité, qui sera rentable et d'assurer la pérennité de votre établissement.

Si vous souhaitez en savoir plus, consulter le site foody.fr

Vous pouvez me contacter sur mon profil LinkedIn Léa CHIRAC ou en m'écrivant à lea.chirac@fooddy.fr

Bonne écoute à vous et à très bientôt !

Léa 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de à la carte, le podcast qui part restauration au restaurateur. Aujourd'hui, je vais vous présenter les résultats d'une étude réalisée par l'INSEE, l'Institut de statistiques françaises, qui date de l'année 2020. Ils dressent le portrait des entrepreneurs. en France et évalue la pérennité des entreprises à 3 ans. Ce sont des données très intéressantes car on apprend plein d'informations sur le profil des entrepreneurs, comme le sexe, l'âge, le niveau d'études, mais aussi le niveau d'expérience lors de la création d'entreprise. On voit aussi les raisons qui les poussent à entreprendre, et les difficultés éventuelles rencontrées par les entrepreneurs lors de la création d'entreprise. On y découvre aussi les moyens utilisés par les entrepreneurs pour créer leur entreprise, comme le montant des investissements, l'origine des fonds et le fait qu'ils ont fait appel à des banques ou des investisseurs privés. C'est vraiment des données très intéressantes car ça nous permet de dresser un portrait de l'entrepreneur en France pour la pérennité de l'entreprise aussi à trois ans. Et on peut aller dans le détail avec même le portrait des entrepreneurs en restauration. ce qui nous intéresse plus particulièrement aujourd'hui. Je vais donc vous présenter le résultat de ces études et nous verrons ensemble quels sont notamment les facteurs clés de succès à la création de l'entreprise. Je vous souhaite une très bonne écoute. En 2020, lors de la création de cette étude, il y avait plus de 167 000 restaurants enregistrés. La création d'entreprise est vraiment... très dynamique et c'est encore le cas aujourd'hui puisqu'en 2024, ce sont en moyenne 3 800 restaurants qui sont créés tous les mois. Donc on voit la dynamique du secteur qui est vraiment positive malgré les différents problèmes rencontrés par le secteur, notamment l'inflation sur les matières premières et les charges de manière générale, les difficultés de recrutement et pour maintenant aussi une baisse de la demande et de la fréquentation dans les restaurants. Ça reste néanmoins... un secteur qui est dynamique en termes de création d'entreprise et qu'il est possible vraiment en termes de pérennité, d'arriver à une pérennité des entreprises malgré ces difficultés. Il suffit, on le verra, de se faire le bien souvent former ou accompagner à la création d'entreprise. Ce qui ressort de cette étude, c'est une pérennité qui est fragile en restauration. Tout secteur confondu 3 ans après la création d'activité, 82% des entreprises sont encore en activité. En restauration, ce chiffre est beaucoup plus bas, puisque ce sont seulement 29% des entreprises qui sont toujours en activité après 3 ans, donc 3 ans après leur immatriculation. Donc vous voyez que l'écart est significatif, ça veut dire que 2 restaurants sur 3 ferment durant les 3 premières années d'activité. Cela démontre cette fragilité. en termes de gestion et de création d'entreprise. Aussi, si vous voulez, votre restaurant perdure dans le temps, il y a des facteurs clés de succès à respecter et les chiffres en sont la preuve. La structure juridique aussi est à ne pas négliger, puisqu'il y a un écart assez significatif entre le nombre de sociétés qui perdurent dans le temps et le nombre d'entreprises individuelles. Donc revenons un petit peu en arrière, il faut savoir qu'en France vous avez plusieurs statuts juridiques lorsque vous créez une activité. Vous avez l'entreprise individuelle qui a votre nom et vous avez la possibilité de créer des sociétés. En moyenne, ce sont des entreprises qui sont enregistrées sous le statut juridique société qui perdurent dans le temps de manière beaucoup plus durable, alors que les entreprises individuelles, elles vont avoir tendance à fermer un petit peu plus tôt. Si vous voulez des chiffres, il faut savoir que presque 84% des sociétés sont toujours en activité 3 ans après leur création, alors que quand vous avez une entreprise individuelle, c'est seulement 75%. Pourquoi cet écart ? Certainement une question de charges et d'imposition qui ne sont pas les mêmes. Donc ça, si vous avez besoin d'informations complémentaires, je vous invite à aller consulter les articles de Bolog concernant les statuts juridiques des entreprises. Malgré les chiffres que je vous présente, il faut savoir que la restauration est un secteur qui a un taux de défaillance plus important que la moyenne et que l'ensemble des secteurs. Taux de défaillance, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que vous n'êtes plus en capacité de payer vos fournisseurs, donc vous êtes en cessation de paiement. Vos fournisseurs de matières premières, votre loyer, peut-être même vos équipes. Donc si vous êtes en incapacité de payer, forcément. ça veut dire la fin de votre entreprise. La restauration enregistre un taux de défaillance de 29%, alors que tout secteur, on est à 32%. C'est le quatrième secteur français, la restauration, qui enregistre le plus de défaillance. Si on regarde les chiffres, ça veut dire qu'en moyenne, par mois, ce sont un petit peu plus de 680 entreprises qui sont jugées par les tribunaux français comme entreprises défaillantes. Si on fait le rapport entre les créations de restaurants par mois et les défaillances par mois, on est sur à peu près un rapport d'un établissement qui ferme pour cinq établissements qui ouvrent. Donc vous voyez un petit peu l'écart que cela signifie. Maintenant, nous allons parler plus particulièrement du profil de ces créateurs d'entreprises. Le plus souvent, en restauration, ils sont entourés par d'autres entrepreneurs, un ou plusieurs. Donc 72% des créateurs d'entreprises en restauration ont un entrepreneur minimum dans leur entourage. Cela signifie tout de même que 3 personnes sur 10 qui se lancent ne connaissent pas les réalités de l'entrepreneuriat, quel que soit le secteur, et ne se rendent pas forcément compte de ce que cela signifie au quotidien de gérer une entreprise. Les femmes qui entreprennent, tous secteurs confondus, sont globalement plus entourées par des entrepreneurs que les hommes. Donc si on extrapole un petit peu, cela veut dire que finalement, c'est peut-être une question de confiance. Les hommes sont prêts plus facilement à entreprendre, même s'ils n'ont pas de personnes dans leur entourage qui sont des entrepreneurs. Ils entreprennent plus facilement que les femmes. Et si on parle de pourcentage, c'est 61% des hommes versus 74% des femmes. La majorité des entrepreneurs partent de zéro lors de la création de leur entreprise. C'est eux qui font le choix de créer leur entreprise et de développer l'offre qui va avec. Il y a quand même 19% des entrepreneurs pour qui c'est un rachat à un restaurant existant. Donc ça veut dire une reprise, une reprise d'entreprise, pour lesquelles vous allez peut-être continuer un petit peu dans la même mouvance que l'entreprise que vous rachetez, ou au contraire repartir de zéro. Mais l'existant, il y a quand même une base. Il y a 9% des créateurs d'entreprises pour qui c'est de la location gérance, c'est-à-dire qui vont être amenés à gérer un établissement pour le compte d'un tiers. Et enfin, la franchise avec 6%. Donc finalement, si on regarde en restauration, la franchise est quand même assez minoritaire. La majorité vraiment des personnes, plus de 60% des personnes, vont créer des restaurants en partant de zéro. Il y a des petites disparités à noter en fonction du profil des créateurs. Il y a certains profils qui ressortent. Prenons l'exemple des étudiants et des personnes sans activité lors de la création d'entreprise. Eux vont plutôt s'orienter vers la création de restaurant vraiment en partant de zéro. Ils sont vraiment surproportionnés. Alors que les chômeurs, proportionnellement, ils vont beaucoup plus vers s'orienter, vers la location gérance que les autres profils. On peut noter qu'il y a des disparités de comportement en fonction du profil des créateurs. Par exemple, les étudiants et les personnes sans activité lors de la création de leur restaurant vont beaucoup plus s'orienter vers la création en partant de zéro. Ils créent vraiment la totalité de leur restaurant. Alors que les chômeurs vont proportionnellement plus s'orienter vers de la location-gérance. On note aussi une disparité en fonction du sexe. Les hommes. vont racheter le plus souvent des entreprises existantes à une personne tierce. Ils sont aussi beaucoup plus représentés dans la franchise, alors que les femmes vont plus souvent repartir de zéro ou s'orienter vers la location-gérance par rapport aux hommes. Il y a aussi une disparité en fonction de l'âge du créateur d'entreprise. Les plus de 50 ans vont plus souvent racheter des entreprises existantes et les racheter plus particulièrement même à leur ancien... employeurs et 40 à 50 ans vont racheter le plus souvent un membre de leur famille ou vont s'orienter vers la location gérance alors que les 30 40 ans vont plus souvent s'orienter vers de la franchise donc vous voyez c'est intéressant de voir qu'en fonction de l'âge des activités du sexe la création d'entreprises en restauration est quand même assez différente et on voit qu'il ya des profils vraiment des disparités en fonction des profils Maintenant, je vais vous présenter les motivations des créateurs de restaurants et je vais vous le comparer aux créateurs de tous secteurs confondus, car il y a certaines disparités. Que ce soit en restauration ou tout secteur, vraiment, la première motivation, c'est d'être indépendant, de gagner une indépendance dans son activité professionnelle. Ce que l'on regarde aussi en numéro 2, c'est le goût d'entreprendre. C'est la deuxième raison qui amène les créateurs à entreprendre, c'est vraiment cette envie d'entreprendre et d'être moteur de son activité. Maintenant, si on compare la restauration à tous les secteurs, l'indépendance reste le premier moteur de la création d'entreprises en restauration, mais vient beaucoup plus rapidement le goût d'entreprendre, contrairement aux autres secteurs. Pourquoi ? Parce que c'est souvent des métiers passion, des personnes qui vont être amenées peut-être à se reconvertir et qui vont être passionnées par ce secteur-là, qui ont envie vraiment d'entreprendre dans ce secteur-là. Donc c'est une volonté vraiment propre. Pour 27%, et donc là aussi on a une disparité par rapport aux autres secteurs, 27% pour la restauration contrairement à 21% pour tout secteur, c'est l'opportunité qui s'offre à nous. L'opportunité qui peut être... Le fait de racheter mon employeur actuel ou aussi de racheter, de voir qu'il y a un fonds de commerce à proximité qui est libre et se dire c'est peut-être l'opportunité maintenant de développer ma passion. Le quatrième motivateur, c'est quoi ? C'est d'augmenter les revenus. Et là, sans surprise, la restauration bien évidemment, l'augmenter les revenus. Les entrepreneurs ont bien conscience qu'ils ne vont pas forcément augmenter leurs revenus. avec une entreprise en restauration. Et c'est vraiment là aussi une disparité par rapport aux autres secteurs. C'est qu'en restauration, augmenter les revenus représente 20% des motivations des créateurs, alors que sur les autres secteurs, c'est 23%. Donc on voit que c'est beaucoup plus important. C'est donc le goût d'entreprendre qui est certainement lié à cette passion du métier et l'opportunité de racheter un établissement, notamment à son ancien employeur ou à un membre de sa famille, ou de voir un local vacant. à proximité qui favorisent la création de restaurants pour ces entrepreneurs-là. Il y a aussi une disparité en termes d'âge, puisque les 30-40 ans, ils vont plutôt entreprendre par opportunité, alors que les plus de 50 ans vont plutôt entreprendre parce qu'ils ont une idée de produit ou de service vraiment à développer. Je vais vous parler maintenant des entrepreneurs et du fait qu'ils sont accompagnés ou non, formés ou non, à la création d'entreprises. Et ça, vous verrez qu'il y a des disparités aussi en fonction des expériences professionnelles passées, qui sont déroulées avant la création d'entreprise, mais aussi les niveaux de diplôme des créateurs d'entreprise. Donc la majorité des entrepreneurs, c'est 56% des entrepreneurs en restauration qui se font aider par un membre de leur entourage, mais entourage familial. On a aussi 19% qui se font aider par l'entourage professionnel. Et il y a quand même un entrepreneur sur cinq qui ne se fait pas. pas du tout aidé pour la création de son entreprise, ni par une personne de son entourage, ni par une personne de son entourage professionnel, ni par un professionnel du secteur, et encore moins par une structure qui aide à la création d'entreprise. Si on parle de l'accompagnement vraiment du côté professionnel, se faire accompagner par un organisme ou un professionnel du secteur, il y a 27% des créateurs qui se font accompagner par une structure. d'accompagnement à la création d'entreprises, spécialisées ou non en restauration, mais création d'entreprises au sens large, notamment pour tout ce qui touche à la structure juridique, à la création de business plan. On a aussi 34% de personnes qui se font accompagner par des spécialistes du secteur. Et là, c'est vrai qu'on va le voir, ce sont des personnes qui finalement ont souvent des diplômes orientés études supérieures, donc avec des BTS au minimum. voire des licences ou des masters, qui ont donc des compétences en gestion, budget, business plan, financière, plutôt développées, mais qui ressentent le besoin de se faire accompagner sur la partie secteur, partie connaissance de la restauration, spécificité du métier. Si on regarde les disparités, donc les créateurs sans diplôme, sans diplôme universitaire, vraiment qui n'ont pas de diplôme, c'est-à-dire pas le brevet. Ceux qui ont des CAP ou des BAC se font le plus souvent accompagnés par des organismes de création d'entreprise. Ce qui paraît logique car la majorité qui ont des CAP ou des BEP ou des BAC aussi, des BAC pro, ont finalement un diplôme en lien avec leur métier, avec le métier le plus souvent de la restauration. Ce ne sont pas des novices, ils connaissent vraiment toute la partie métier. Ils ont souvent aussi des expériences professionnelles en lien avec cette gestion de restaurant. Mais ils ont conscience qu'ils ont besoin de se faire accompagner sur la création du business plan, de revoir aussi peut-être des notions financières, comment fixer ses prix, de revoir la partie juridique des entreprises, gestion aussi de personnel, donc vraiment plutôt gestion d'une activité. au sens large. Les créateurs qui ont fait des études post-bac, eux, se font plutôt accompagner par des spécialistes du secteur, c'est ce que je disais. Ils ont des compétences déjà financières, en juridique, en création de business plan, mais ils ont conscience qu'ils ont besoin de se faire accompagner par des spécialistes du secteur pour bien comprendre les opportunités éventuelles du secteur, les besoins, les difficultés qu'ils pourraient rencontrer. d'avoir conscience aussi des facteurs clés de succès qui pourraient que leur entreprise fonctionne et perdure. Il faut noter quand même que 48% des créateurs ne se forment pas du tout. Donc il y a une distinction à en faire entre se faire accompagner, c'est-à-dire se faire aider, et se former. La formation est donc souvent pas réalisée, ni pour la création d'entreprise, ni pour le secteur particulier. Se former, ça veut dire quoi ? Ça veut dire participer à une formation. apprendre et développer de nouvelles compétences. Se faire accompagner, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l'entrepreneur va par exemple créer son business plan et va être amené à le présenter à par exemple la CCI ou à un membre de son entourage pour que cette personne-là puisse éventuellement identifier des améliorations à apporter ou confronter l'entrepreneur dans l'idée qu'il a. La formation, c'est vraiment le développement des compétences. Donc, 48% des créateurs ne se... participent à vraiment aucune formation. 35% participent à une formation obligatoire. Et oui, puisque le marché de la restauration, quand vous n'avez pas de diplôme en restauration, vous êtes obligés de suivre une formation en hygiène qui s'appelle le permis d'exploitation. Et si vous souhaitez aussi vendre de l'alcool, vous êtes obligés de suivre la formation pour la licence. Donc c'est pour ça que 35% des créateurs participent à une formation obligatoire. On a 15% seulement des créateurs qui participent à une formation et ce, sur décision personnelle, c'est parce qu'ils estiment qu'ils ont besoin de se former. Les femmes se forment beaucoup plus que les hommes à la création d'entreprise. Donc ça, c'est une donnée intéressante à analyser. Maintenant, je vais vous présenter les principaux points de blocage à la création d'entreprise et je vais faire un comparatif entre le secteur de la restauration et tout secteur. Vous aurez le détail sur l'article de blog. Trois blocages principaux sont recensés par les créateurs d'une manière générale. Les formalités administratives, bien évidemment, l'obtention d'un financement et l'embauche de personnes qualifiées. Ce que l'on va voir, c'est que vraiment la restauration, c'est proportionnellement beaucoup plus important. Ces trois... Problèmes rencontrés, les formalités administratives, l'obtention d'un financement et l'embanche de personnel qualifié, ça ressort vraiment plus particulièrement en restauration. Trouver au local également ressort, mais ça reste minoritaire. Alors que les formalités administratives touchent quand même 49% des entrepreneurs, donc presque une personne sur deux. L'obtention d'un financement représente 35% des créateurs d'entreprises en restauration, alors que cela ne représente que 21% des créateurs. tout secteur confondu. Et sans surprise, l'embauche du personnel qualifié, grand problématique du métier de la restauration, le fait de pouvoir recruter et encore plus de recruter des personnes qualifiées. En restauration, ce sont 27% des créateurs d'entreprises qui ont des difficultés à embaucher des personnes qualifiées, alors que cela ne représente que 16% tout secteur confondu. Les créateurs en restauration, finalement, si on fait une conclusion et un bilan, c'est qu'ils rencontrent globalement beaucoup plus de difficultés que dans les autres secteurs. Il faut en avoir conscience lorsque vous allez vous lancer dans la création de votre entreprise. C'est pour ça que les points que j'ai développés juste avant, se faire accompagner, se former, sont vraiment des facteurs clés de succès si vous voulez y arriver et ne pas vous en tirer seul. Et aussi, ces points de blocage, ne pas être bloqués finalement. c'est d'arriver à lever ces points de blocage et arriver à la création de votre entreprise dans un délai qui soit plutôt acceptable et pas passer dix ans à la création de votre entreprise. Le point de blocage, on en a parlé, ça va être la difficulté à trouver des financements. Et c'est notamment le cas parce que les besoins financiers sont souvent plus conséquents. Besoins financiers qui sont liés à quoi ? Tout simplement à l'achat de matériel, mais surtout au local. Le local, le fonds de commerce que l'on veut acheter. et qui va être plus ou moins important. Mais d'une manière générale, si on le compare aux autres secteurs, c'est vrai qu'on est obligé d'avoir en local, d'une superficie plus ou moins grande, mais on est obligé d'investir dans un local, à la différence d'autres secteurs. Vous avez des secteurs où il n'y a pas du tout besoin de local. Exemple le BTP, j'entreprends, je crée une entreprise en BTP. J'ai pas besoin de local, j'ai juste besoin de matériel. Alors que là, en restauration, on a besoin à la fois d'un local, mais aussi de matériel. Matériel qui peut coûter très cher si votre local est vierge. C'est pour ça que la reprise d'établissement en restauration, des fois, est plus intéressante, car vous allez racheter l'entreprise telle qu'elle est actuellement, avec déjà du mobilier en salle et aussi du matériel en cuisine, qui n'est peut-être pas de première fraîcheur, on est d'accord, mais qui existe, qui est là, qui est présent, qui est utile. et qui va peut-être vous permettre de vous lancer beaucoup plus rapidement sans des investissements très conséquents à la création. Donc ce sont seulement 12% des créateurs en restauration qui investissent moins de 2 000 euros. Donc là déjà, c'est vraiment une différence aussi avec tout secteur, car tout secteur, ça représente presque 30% des créateurs qui investissent moins de 2 000 euros. Si on remonte, en fait, on fait ça de manière croissante en termes d'investissement, ce sont 18% des créateurs qui utilisent entre 16 000 et 40 000 euros à la création. d'entreprise. Et on bascule très rapidement, très loin, puisque ce sont 16% des créateurs qui allouent plus de 160 000 euros à la création. C'est le fameux local dont je vous parlais. Au total, en cumulé, on est presque à 60% des créateurs d'entreprise qui vont investir plus de 16 000 euros dans leur entreprise, alors que tout secteur confondu, on n'est qu'à 36%. Donc là, vous voyez aussi, il y a un écart assez important entre la restauration et tout secteur. 41% des investissements quand même sont réalisés sur des montants de plus de 40 000 euros, alors que tout secteur confondu en a 23 000 euros. Donc cela démontre vraiment ce besoin financier qui est beaucoup plus conséquent en restauration à prendre en compte dans la réalisation de votre business plan. Un peu plus loin dans cette analyse de besoin financier, les investissements établis par les créateurs d'entreprises, il y a une disparité entre les sexes. Les femmes, elles, vont investir plutôt sur des entreprises qui demandent entre 40 000 jusqu'à 160 000 euros. Elles représentent 27 des créateurs, alors que les hommes, c'est 24 Les hommes vont investir sur des entreprises qui demandent des besoins financiers plus conséquents. Donc, c'est la tranche des 160 000 euros. Et là, les hommes sont vraiment beaucoup plus représentés que les femmes, puisqu'ils représentent 18 alors que les femmes représentent 12 donc disparité par les sexes. Si on analyse encore ces besoins financiers, le plus souvent ils sont couverts par des fonds propres et en complément par des emprunts bancaires. 44% des créateurs ne font pas appel à des sources de financement extérieures, c'est-à-dire qu'ils se basent exclusivement sur leurs fonds propres. Si on regarde, c'est bien évidemment les entreprises qui sont en dessous de la centaine de milliers d'euros investis, notamment les créateurs qui sont entre 16 000 euros jusqu'à 40 000 euros. investis dans la création de leur entreprise. Ils utilisent vraiment leur fonds propre. C'est une proportion beaucoup moins importante que sur la totalité des secteurs. Je l'ai dit, les besoins de financement qui sont plus importants. Donc en restauration, on fait beaucoup plus souvent appel à des banques ou des financeurs extérieurs que dans les autres secteurs. Ces besoins financiers qui sont plus conséquents vont être amenés à faire des embruns bancaires, le plus souvent au nom de l'entreprise, qui est le plus souvent sollicité, donc 43%. qui est aussi lié à la structure juridique, puisqu'en majorité, ce sont quand même des sociétés qui sont créées. Vous avez 13% des créateurs qui vont faire des prêts bancaires personnels. Et ça, c'est lié au statut, encore une fois, juridique, puisqu'ils vont faire des entreprises individuelles et non des sociétés. Ce sont donc ici, au total, 56% des créateurs de restaurants qui vont faire des emprunts bancaires, soit pour le compte de leur société, soit à leur nom propre. Vous voyez, c'est plus de la majorité. Et qui veut dire aussi que... lors de la création d'entreprise, de par les besoins financiers que cela demande, il va falloir que vous ayez des fonds propres qui soient assez solides et que vous allez venir compléter avec des emprunts bancaires. On l'a vu dans les difficultés, dans une des difficultés qui étaient annoncées, la deuxième, c'était cette obtention de financement. On a non seulement besoin, inévitablement, de besoins financiers plutôt conséquents pour la création d'entreprise, on va devoir faire appel à des banques. Ces banques-là vont devoir valider votre dossier et c'est pour ça que la création d'un business plan est vraiment une facteur clé de succès. Votre business plan doit être suffisamment solide, viable, vous allez devoir montrer la pérennité, la viabilité, la rentabilité de votre entreprise afin de prouver aux banques que vous avez les épaules et que vous allez être en mesure de pouvoir rembourser cet emprunt généré. Ça passe aussi forcément par une étude de marché qui est bien constituée. Bien constituée avec une analyse de la concurrence, que vous soyez capable de démontrer que vous avez conscience qu'il y a beaucoup de concurrence directe ou indirecte, peu importe, mais beaucoup de concurrence, que vous allez proposer aussi une offre adaptée aux attentes des consommateurs. C'est vraiment ça que la banque va regarder. Est-ce que vous avez une réflexion qui a été nourrie, approfondie, concernant votre offre ? avec cette étude de la demande et cette étude de l'offre ? Et est-ce que vous avez aussi un business plan, une projection financière qui est viable, qui est aussi réaliste et qui va vous permettre d'atteindre la rentabilité ? Alors pas immédiate, ils en ont très bien conscience, mais dans les années à venir, et que donc vous allez pouvoir rembourser votre emprunt bancaire. Pour terminer cette étude sur l'INSEE, qui a été réalisée pour la création d'entreprises et notamment sur la pérennité des entreprises en France, on peut dire que la restauration est un secteur assez complexe, où la pérennité est vraiment fragile. Il y a des facteurs clés de succès à avoir et surtout des barrières à lever. Barrières qui sont notamment les démarches administratives, qui peuvent être complexes. Qu'est-ce que je dois faire ? Comment je dois le faire ? Dans quel délai ? Vraiment s'assurer que l'on n'a rien oublié. Ensuite, on a l'obtention du financement. Donc, on a vu que la demande financière pour la création d'un restaurant était vraiment quelque chose d'important en termes de montant et que c'était aussi une des problématiques rencontrées par les entrepreneurs. C'est pourquoi avoir un business plan vraiment bien carré, détaillé, vous allez montrer à votre banquier que vous avez réfléchi, que ce n'est pas une lubie et que c'est vraiment une réflexion profonde et complète, va être très important. Et puis bien évidemment, cette embauche des salariés, que l'on arrive à avoir du mal, notamment auprès des embauches qualifiées. Il va falloir imaginer une entreprise qui donne envie de venir travailler, de réfléchir sur peut-être une nouvelle organisation du travail, sur une culture d'entreprise, sur vos techniques de management. Et en dernier, le fait de trouver un local. Donc là aussi, il y a des manières de faire pour trouver un local. des sites qui vous aident à trouver des locaux, mais aussi une étude à réaliser, votre étude d'implantation pour vérifier que votre local répond vraiment aux besoins que vous avez. Pour y arriver, on parlait des facteurs clés de succès, ce qui ressort quand même, c'est de se faire accompagner, de ne pas rester seul. Au-delà de se faire accompagner par votre environnement personnel ou professionnel, ça va être d'aller chercher des structures qui sont spécialisées dans la création d'entreprise et c'est encore mieux d'aller voir des spécialistes de l'univers de la restauration. Les chiffres le montrent, les créations d'entreprises en restauration c'est quand même différent de créer dans d'autres secteurs. Il n'y a pas les mêmes facteurs qu'il succès, il n'y a pas les mêmes barrières, les mêmes problèmes que l'on rencontre. Donc c'est important de se faire accompagner par des personnes qui connaissent le secteur. Il en existe plusieurs, vous avez la liste sur mon blog. Si vous voulez aller plus loin dans ces indicateurs, cette étude, ou si vous avez des questions qui persistent, n'hésitez pas à aller consulter le site de Foodie, vous allez retrouver le détail des données, les comparatifs entre les secteurs et aussi la restauration, et bien évidemment aussi des détails plus particuliers sur des sujets comme les démarches administratives, l'aspect financier, la création d'une business plan. que ce soit des outils que je vous livre ou aussi des articles plus méthodologiques. Vous aurez dans les notes de cet épisode les différents articles qui vous remèneront vers le site de Foodie. Vous pouvez en savoir plus en consultant notre blog à la carte sur le site foodie.fr. Foodie s'écrit F-2-O-2-D-Y.fr. Si vous souhaitez en apprendre un peu plus sur le secteur de la restauration et la création d'entreprises, abonnez-vous à notre newsletter directement sur notre site internet. FUDI est un organisme de formation certifié Calliope. A ce titre, l'ensemble de nos formations dispensées à la création de l'entreprise, mais aussi à la gestion d'une entreprise, pour vous ou vos équipes, sont finançables avec les fonds publics. Vous les retrouvez sur le site CPF, le site Pôle emploi, et un financement est possible avec votre opco comme le Fafi. A très bientôt pour une nouvelle écoute ! Sous-

Description

Bonjour à vous, 


Dans cet épisode je vous présente les résultats de l'étude Insee réalisée sur les créateurs d'entreprise en France. Qui sont ils ? Comment s'y prennent Ils ? Je détaille plus particulièrement les profils des restaurateurs, et on peut s'apercevoir rapidement, que entreprendre en restauration ce n'est pas entreprendre dans n'importe quel secteur.


Découvrez les données très intéressantes sur les difficultés rencontrées lors de la création. Pour avoir le détail des chiffres je vous donne RDV sur A LA CARTE, le blog.


Bonne écoute à vous, 

Léa 




Fooddy c'est mon organisme de formation, certifie QUALIOPI. Je propose des formations 100% dédiées à la restauration.

La principale commercialisée sur le CPF et pôle emploi, permet aux futurs restaurateurs de construire un restaurant de qualité, qui sera rentable et d'assurer la pérennité de votre établissement.

Si vous souhaitez en savoir plus, consulter le site foody.fr

Vous pouvez me contacter sur mon profil LinkedIn Léa CHIRAC ou en m'écrivant à lea.chirac@fooddy.fr

Bonne écoute à vous et à très bientôt !

Léa 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de à la carte, le podcast qui part restauration au restaurateur. Aujourd'hui, je vais vous présenter les résultats d'une étude réalisée par l'INSEE, l'Institut de statistiques françaises, qui date de l'année 2020. Ils dressent le portrait des entrepreneurs. en France et évalue la pérennité des entreprises à 3 ans. Ce sont des données très intéressantes car on apprend plein d'informations sur le profil des entrepreneurs, comme le sexe, l'âge, le niveau d'études, mais aussi le niveau d'expérience lors de la création d'entreprise. On voit aussi les raisons qui les poussent à entreprendre, et les difficultés éventuelles rencontrées par les entrepreneurs lors de la création d'entreprise. On y découvre aussi les moyens utilisés par les entrepreneurs pour créer leur entreprise, comme le montant des investissements, l'origine des fonds et le fait qu'ils ont fait appel à des banques ou des investisseurs privés. C'est vraiment des données très intéressantes car ça nous permet de dresser un portrait de l'entrepreneur en France pour la pérennité de l'entreprise aussi à trois ans. Et on peut aller dans le détail avec même le portrait des entrepreneurs en restauration. ce qui nous intéresse plus particulièrement aujourd'hui. Je vais donc vous présenter le résultat de ces études et nous verrons ensemble quels sont notamment les facteurs clés de succès à la création de l'entreprise. Je vous souhaite une très bonne écoute. En 2020, lors de la création de cette étude, il y avait plus de 167 000 restaurants enregistrés. La création d'entreprise est vraiment... très dynamique et c'est encore le cas aujourd'hui puisqu'en 2024, ce sont en moyenne 3 800 restaurants qui sont créés tous les mois. Donc on voit la dynamique du secteur qui est vraiment positive malgré les différents problèmes rencontrés par le secteur, notamment l'inflation sur les matières premières et les charges de manière générale, les difficultés de recrutement et pour maintenant aussi une baisse de la demande et de la fréquentation dans les restaurants. Ça reste néanmoins... un secteur qui est dynamique en termes de création d'entreprise et qu'il est possible vraiment en termes de pérennité, d'arriver à une pérennité des entreprises malgré ces difficultés. Il suffit, on le verra, de se faire le bien souvent former ou accompagner à la création d'entreprise. Ce qui ressort de cette étude, c'est une pérennité qui est fragile en restauration. Tout secteur confondu 3 ans après la création d'activité, 82% des entreprises sont encore en activité. En restauration, ce chiffre est beaucoup plus bas, puisque ce sont seulement 29% des entreprises qui sont toujours en activité après 3 ans, donc 3 ans après leur immatriculation. Donc vous voyez que l'écart est significatif, ça veut dire que 2 restaurants sur 3 ferment durant les 3 premières années d'activité. Cela démontre cette fragilité. en termes de gestion et de création d'entreprise. Aussi, si vous voulez, votre restaurant perdure dans le temps, il y a des facteurs clés de succès à respecter et les chiffres en sont la preuve. La structure juridique aussi est à ne pas négliger, puisqu'il y a un écart assez significatif entre le nombre de sociétés qui perdurent dans le temps et le nombre d'entreprises individuelles. Donc revenons un petit peu en arrière, il faut savoir qu'en France vous avez plusieurs statuts juridiques lorsque vous créez une activité. Vous avez l'entreprise individuelle qui a votre nom et vous avez la possibilité de créer des sociétés. En moyenne, ce sont des entreprises qui sont enregistrées sous le statut juridique société qui perdurent dans le temps de manière beaucoup plus durable, alors que les entreprises individuelles, elles vont avoir tendance à fermer un petit peu plus tôt. Si vous voulez des chiffres, il faut savoir que presque 84% des sociétés sont toujours en activité 3 ans après leur création, alors que quand vous avez une entreprise individuelle, c'est seulement 75%. Pourquoi cet écart ? Certainement une question de charges et d'imposition qui ne sont pas les mêmes. Donc ça, si vous avez besoin d'informations complémentaires, je vous invite à aller consulter les articles de Bolog concernant les statuts juridiques des entreprises. Malgré les chiffres que je vous présente, il faut savoir que la restauration est un secteur qui a un taux de défaillance plus important que la moyenne et que l'ensemble des secteurs. Taux de défaillance, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que vous n'êtes plus en capacité de payer vos fournisseurs, donc vous êtes en cessation de paiement. Vos fournisseurs de matières premières, votre loyer, peut-être même vos équipes. Donc si vous êtes en incapacité de payer, forcément. ça veut dire la fin de votre entreprise. La restauration enregistre un taux de défaillance de 29%, alors que tout secteur, on est à 32%. C'est le quatrième secteur français, la restauration, qui enregistre le plus de défaillance. Si on regarde les chiffres, ça veut dire qu'en moyenne, par mois, ce sont un petit peu plus de 680 entreprises qui sont jugées par les tribunaux français comme entreprises défaillantes. Si on fait le rapport entre les créations de restaurants par mois et les défaillances par mois, on est sur à peu près un rapport d'un établissement qui ferme pour cinq établissements qui ouvrent. Donc vous voyez un petit peu l'écart que cela signifie. Maintenant, nous allons parler plus particulièrement du profil de ces créateurs d'entreprises. Le plus souvent, en restauration, ils sont entourés par d'autres entrepreneurs, un ou plusieurs. Donc 72% des créateurs d'entreprises en restauration ont un entrepreneur minimum dans leur entourage. Cela signifie tout de même que 3 personnes sur 10 qui se lancent ne connaissent pas les réalités de l'entrepreneuriat, quel que soit le secteur, et ne se rendent pas forcément compte de ce que cela signifie au quotidien de gérer une entreprise. Les femmes qui entreprennent, tous secteurs confondus, sont globalement plus entourées par des entrepreneurs que les hommes. Donc si on extrapole un petit peu, cela veut dire que finalement, c'est peut-être une question de confiance. Les hommes sont prêts plus facilement à entreprendre, même s'ils n'ont pas de personnes dans leur entourage qui sont des entrepreneurs. Ils entreprennent plus facilement que les femmes. Et si on parle de pourcentage, c'est 61% des hommes versus 74% des femmes. La majorité des entrepreneurs partent de zéro lors de la création de leur entreprise. C'est eux qui font le choix de créer leur entreprise et de développer l'offre qui va avec. Il y a quand même 19% des entrepreneurs pour qui c'est un rachat à un restaurant existant. Donc ça veut dire une reprise, une reprise d'entreprise, pour lesquelles vous allez peut-être continuer un petit peu dans la même mouvance que l'entreprise que vous rachetez, ou au contraire repartir de zéro. Mais l'existant, il y a quand même une base. Il y a 9% des créateurs d'entreprises pour qui c'est de la location gérance, c'est-à-dire qui vont être amenés à gérer un établissement pour le compte d'un tiers. Et enfin, la franchise avec 6%. Donc finalement, si on regarde en restauration, la franchise est quand même assez minoritaire. La majorité vraiment des personnes, plus de 60% des personnes, vont créer des restaurants en partant de zéro. Il y a des petites disparités à noter en fonction du profil des créateurs. Il y a certains profils qui ressortent. Prenons l'exemple des étudiants et des personnes sans activité lors de la création d'entreprise. Eux vont plutôt s'orienter vers la création de restaurant vraiment en partant de zéro. Ils sont vraiment surproportionnés. Alors que les chômeurs, proportionnellement, ils vont beaucoup plus vers s'orienter, vers la location gérance que les autres profils. On peut noter qu'il y a des disparités de comportement en fonction du profil des créateurs. Par exemple, les étudiants et les personnes sans activité lors de la création de leur restaurant vont beaucoup plus s'orienter vers la création en partant de zéro. Ils créent vraiment la totalité de leur restaurant. Alors que les chômeurs vont proportionnellement plus s'orienter vers de la location-gérance. On note aussi une disparité en fonction du sexe. Les hommes. vont racheter le plus souvent des entreprises existantes à une personne tierce. Ils sont aussi beaucoup plus représentés dans la franchise, alors que les femmes vont plus souvent repartir de zéro ou s'orienter vers la location-gérance par rapport aux hommes. Il y a aussi une disparité en fonction de l'âge du créateur d'entreprise. Les plus de 50 ans vont plus souvent racheter des entreprises existantes et les racheter plus particulièrement même à leur ancien... employeurs et 40 à 50 ans vont racheter le plus souvent un membre de leur famille ou vont s'orienter vers la location gérance alors que les 30 40 ans vont plus souvent s'orienter vers de la franchise donc vous voyez c'est intéressant de voir qu'en fonction de l'âge des activités du sexe la création d'entreprises en restauration est quand même assez différente et on voit qu'il ya des profils vraiment des disparités en fonction des profils Maintenant, je vais vous présenter les motivations des créateurs de restaurants et je vais vous le comparer aux créateurs de tous secteurs confondus, car il y a certaines disparités. Que ce soit en restauration ou tout secteur, vraiment, la première motivation, c'est d'être indépendant, de gagner une indépendance dans son activité professionnelle. Ce que l'on regarde aussi en numéro 2, c'est le goût d'entreprendre. C'est la deuxième raison qui amène les créateurs à entreprendre, c'est vraiment cette envie d'entreprendre et d'être moteur de son activité. Maintenant, si on compare la restauration à tous les secteurs, l'indépendance reste le premier moteur de la création d'entreprises en restauration, mais vient beaucoup plus rapidement le goût d'entreprendre, contrairement aux autres secteurs. Pourquoi ? Parce que c'est souvent des métiers passion, des personnes qui vont être amenées peut-être à se reconvertir et qui vont être passionnées par ce secteur-là, qui ont envie vraiment d'entreprendre dans ce secteur-là. Donc c'est une volonté vraiment propre. Pour 27%, et donc là aussi on a une disparité par rapport aux autres secteurs, 27% pour la restauration contrairement à 21% pour tout secteur, c'est l'opportunité qui s'offre à nous. L'opportunité qui peut être... Le fait de racheter mon employeur actuel ou aussi de racheter, de voir qu'il y a un fonds de commerce à proximité qui est libre et se dire c'est peut-être l'opportunité maintenant de développer ma passion. Le quatrième motivateur, c'est quoi ? C'est d'augmenter les revenus. Et là, sans surprise, la restauration bien évidemment, l'augmenter les revenus. Les entrepreneurs ont bien conscience qu'ils ne vont pas forcément augmenter leurs revenus. avec une entreprise en restauration. Et c'est vraiment là aussi une disparité par rapport aux autres secteurs. C'est qu'en restauration, augmenter les revenus représente 20% des motivations des créateurs, alors que sur les autres secteurs, c'est 23%. Donc on voit que c'est beaucoup plus important. C'est donc le goût d'entreprendre qui est certainement lié à cette passion du métier et l'opportunité de racheter un établissement, notamment à son ancien employeur ou à un membre de sa famille, ou de voir un local vacant. à proximité qui favorisent la création de restaurants pour ces entrepreneurs-là. Il y a aussi une disparité en termes d'âge, puisque les 30-40 ans, ils vont plutôt entreprendre par opportunité, alors que les plus de 50 ans vont plutôt entreprendre parce qu'ils ont une idée de produit ou de service vraiment à développer. Je vais vous parler maintenant des entrepreneurs et du fait qu'ils sont accompagnés ou non, formés ou non, à la création d'entreprises. Et ça, vous verrez qu'il y a des disparités aussi en fonction des expériences professionnelles passées, qui sont déroulées avant la création d'entreprise, mais aussi les niveaux de diplôme des créateurs d'entreprise. Donc la majorité des entrepreneurs, c'est 56% des entrepreneurs en restauration qui se font aider par un membre de leur entourage, mais entourage familial. On a aussi 19% qui se font aider par l'entourage professionnel. Et il y a quand même un entrepreneur sur cinq qui ne se fait pas. pas du tout aidé pour la création de son entreprise, ni par une personne de son entourage, ni par une personne de son entourage professionnel, ni par un professionnel du secteur, et encore moins par une structure qui aide à la création d'entreprise. Si on parle de l'accompagnement vraiment du côté professionnel, se faire accompagner par un organisme ou un professionnel du secteur, il y a 27% des créateurs qui se font accompagner par une structure. d'accompagnement à la création d'entreprises, spécialisées ou non en restauration, mais création d'entreprises au sens large, notamment pour tout ce qui touche à la structure juridique, à la création de business plan. On a aussi 34% de personnes qui se font accompagner par des spécialistes du secteur. Et là, c'est vrai qu'on va le voir, ce sont des personnes qui finalement ont souvent des diplômes orientés études supérieures, donc avec des BTS au minimum. voire des licences ou des masters, qui ont donc des compétences en gestion, budget, business plan, financière, plutôt développées, mais qui ressentent le besoin de se faire accompagner sur la partie secteur, partie connaissance de la restauration, spécificité du métier. Si on regarde les disparités, donc les créateurs sans diplôme, sans diplôme universitaire, vraiment qui n'ont pas de diplôme, c'est-à-dire pas le brevet. Ceux qui ont des CAP ou des BAC se font le plus souvent accompagnés par des organismes de création d'entreprise. Ce qui paraît logique car la majorité qui ont des CAP ou des BEP ou des BAC aussi, des BAC pro, ont finalement un diplôme en lien avec leur métier, avec le métier le plus souvent de la restauration. Ce ne sont pas des novices, ils connaissent vraiment toute la partie métier. Ils ont souvent aussi des expériences professionnelles en lien avec cette gestion de restaurant. Mais ils ont conscience qu'ils ont besoin de se faire accompagner sur la création du business plan, de revoir aussi peut-être des notions financières, comment fixer ses prix, de revoir la partie juridique des entreprises, gestion aussi de personnel, donc vraiment plutôt gestion d'une activité. au sens large. Les créateurs qui ont fait des études post-bac, eux, se font plutôt accompagner par des spécialistes du secteur, c'est ce que je disais. Ils ont des compétences déjà financières, en juridique, en création de business plan, mais ils ont conscience qu'ils ont besoin de se faire accompagner par des spécialistes du secteur pour bien comprendre les opportunités éventuelles du secteur, les besoins, les difficultés qu'ils pourraient rencontrer. d'avoir conscience aussi des facteurs clés de succès qui pourraient que leur entreprise fonctionne et perdure. Il faut noter quand même que 48% des créateurs ne se forment pas du tout. Donc il y a une distinction à en faire entre se faire accompagner, c'est-à-dire se faire aider, et se former. La formation est donc souvent pas réalisée, ni pour la création d'entreprise, ni pour le secteur particulier. Se former, ça veut dire quoi ? Ça veut dire participer à une formation. apprendre et développer de nouvelles compétences. Se faire accompagner, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l'entrepreneur va par exemple créer son business plan et va être amené à le présenter à par exemple la CCI ou à un membre de son entourage pour que cette personne-là puisse éventuellement identifier des améliorations à apporter ou confronter l'entrepreneur dans l'idée qu'il a. La formation, c'est vraiment le développement des compétences. Donc, 48% des créateurs ne se... participent à vraiment aucune formation. 35% participent à une formation obligatoire. Et oui, puisque le marché de la restauration, quand vous n'avez pas de diplôme en restauration, vous êtes obligés de suivre une formation en hygiène qui s'appelle le permis d'exploitation. Et si vous souhaitez aussi vendre de l'alcool, vous êtes obligés de suivre la formation pour la licence. Donc c'est pour ça que 35% des créateurs participent à une formation obligatoire. On a 15% seulement des créateurs qui participent à une formation et ce, sur décision personnelle, c'est parce qu'ils estiment qu'ils ont besoin de se former. Les femmes se forment beaucoup plus que les hommes à la création d'entreprise. Donc ça, c'est une donnée intéressante à analyser. Maintenant, je vais vous présenter les principaux points de blocage à la création d'entreprise et je vais faire un comparatif entre le secteur de la restauration et tout secteur. Vous aurez le détail sur l'article de blog. Trois blocages principaux sont recensés par les créateurs d'une manière générale. Les formalités administratives, bien évidemment, l'obtention d'un financement et l'embauche de personnes qualifiées. Ce que l'on va voir, c'est que vraiment la restauration, c'est proportionnellement beaucoup plus important. Ces trois... Problèmes rencontrés, les formalités administratives, l'obtention d'un financement et l'embanche de personnel qualifié, ça ressort vraiment plus particulièrement en restauration. Trouver au local également ressort, mais ça reste minoritaire. Alors que les formalités administratives touchent quand même 49% des entrepreneurs, donc presque une personne sur deux. L'obtention d'un financement représente 35% des créateurs d'entreprises en restauration, alors que cela ne représente que 21% des créateurs. tout secteur confondu. Et sans surprise, l'embauche du personnel qualifié, grand problématique du métier de la restauration, le fait de pouvoir recruter et encore plus de recruter des personnes qualifiées. En restauration, ce sont 27% des créateurs d'entreprises qui ont des difficultés à embaucher des personnes qualifiées, alors que cela ne représente que 16% tout secteur confondu. Les créateurs en restauration, finalement, si on fait une conclusion et un bilan, c'est qu'ils rencontrent globalement beaucoup plus de difficultés que dans les autres secteurs. Il faut en avoir conscience lorsque vous allez vous lancer dans la création de votre entreprise. C'est pour ça que les points que j'ai développés juste avant, se faire accompagner, se former, sont vraiment des facteurs clés de succès si vous voulez y arriver et ne pas vous en tirer seul. Et aussi, ces points de blocage, ne pas être bloqués finalement. c'est d'arriver à lever ces points de blocage et arriver à la création de votre entreprise dans un délai qui soit plutôt acceptable et pas passer dix ans à la création de votre entreprise. Le point de blocage, on en a parlé, ça va être la difficulté à trouver des financements. Et c'est notamment le cas parce que les besoins financiers sont souvent plus conséquents. Besoins financiers qui sont liés à quoi ? Tout simplement à l'achat de matériel, mais surtout au local. Le local, le fonds de commerce que l'on veut acheter. et qui va être plus ou moins important. Mais d'une manière générale, si on le compare aux autres secteurs, c'est vrai qu'on est obligé d'avoir en local, d'une superficie plus ou moins grande, mais on est obligé d'investir dans un local, à la différence d'autres secteurs. Vous avez des secteurs où il n'y a pas du tout besoin de local. Exemple le BTP, j'entreprends, je crée une entreprise en BTP. J'ai pas besoin de local, j'ai juste besoin de matériel. Alors que là, en restauration, on a besoin à la fois d'un local, mais aussi de matériel. Matériel qui peut coûter très cher si votre local est vierge. C'est pour ça que la reprise d'établissement en restauration, des fois, est plus intéressante, car vous allez racheter l'entreprise telle qu'elle est actuellement, avec déjà du mobilier en salle et aussi du matériel en cuisine, qui n'est peut-être pas de première fraîcheur, on est d'accord, mais qui existe, qui est là, qui est présent, qui est utile. et qui va peut-être vous permettre de vous lancer beaucoup plus rapidement sans des investissements très conséquents à la création. Donc ce sont seulement 12% des créateurs en restauration qui investissent moins de 2 000 euros. Donc là déjà, c'est vraiment une différence aussi avec tout secteur, car tout secteur, ça représente presque 30% des créateurs qui investissent moins de 2 000 euros. Si on remonte, en fait, on fait ça de manière croissante en termes d'investissement, ce sont 18% des créateurs qui utilisent entre 16 000 et 40 000 euros à la création. d'entreprise. Et on bascule très rapidement, très loin, puisque ce sont 16% des créateurs qui allouent plus de 160 000 euros à la création. C'est le fameux local dont je vous parlais. Au total, en cumulé, on est presque à 60% des créateurs d'entreprise qui vont investir plus de 16 000 euros dans leur entreprise, alors que tout secteur confondu, on n'est qu'à 36%. Donc là, vous voyez aussi, il y a un écart assez important entre la restauration et tout secteur. 41% des investissements quand même sont réalisés sur des montants de plus de 40 000 euros, alors que tout secteur confondu en a 23 000 euros. Donc cela démontre vraiment ce besoin financier qui est beaucoup plus conséquent en restauration à prendre en compte dans la réalisation de votre business plan. Un peu plus loin dans cette analyse de besoin financier, les investissements établis par les créateurs d'entreprises, il y a une disparité entre les sexes. Les femmes, elles, vont investir plutôt sur des entreprises qui demandent entre 40 000 jusqu'à 160 000 euros. Elles représentent 27 des créateurs, alors que les hommes, c'est 24 Les hommes vont investir sur des entreprises qui demandent des besoins financiers plus conséquents. Donc, c'est la tranche des 160 000 euros. Et là, les hommes sont vraiment beaucoup plus représentés que les femmes, puisqu'ils représentent 18 alors que les femmes représentent 12 donc disparité par les sexes. Si on analyse encore ces besoins financiers, le plus souvent ils sont couverts par des fonds propres et en complément par des emprunts bancaires. 44% des créateurs ne font pas appel à des sources de financement extérieures, c'est-à-dire qu'ils se basent exclusivement sur leurs fonds propres. Si on regarde, c'est bien évidemment les entreprises qui sont en dessous de la centaine de milliers d'euros investis, notamment les créateurs qui sont entre 16 000 euros jusqu'à 40 000 euros. investis dans la création de leur entreprise. Ils utilisent vraiment leur fonds propre. C'est une proportion beaucoup moins importante que sur la totalité des secteurs. Je l'ai dit, les besoins de financement qui sont plus importants. Donc en restauration, on fait beaucoup plus souvent appel à des banques ou des financeurs extérieurs que dans les autres secteurs. Ces besoins financiers qui sont plus conséquents vont être amenés à faire des embruns bancaires, le plus souvent au nom de l'entreprise, qui est le plus souvent sollicité, donc 43%. qui est aussi lié à la structure juridique, puisqu'en majorité, ce sont quand même des sociétés qui sont créées. Vous avez 13% des créateurs qui vont faire des prêts bancaires personnels. Et ça, c'est lié au statut, encore une fois, juridique, puisqu'ils vont faire des entreprises individuelles et non des sociétés. Ce sont donc ici, au total, 56% des créateurs de restaurants qui vont faire des emprunts bancaires, soit pour le compte de leur société, soit à leur nom propre. Vous voyez, c'est plus de la majorité. Et qui veut dire aussi que... lors de la création d'entreprise, de par les besoins financiers que cela demande, il va falloir que vous ayez des fonds propres qui soient assez solides et que vous allez venir compléter avec des emprunts bancaires. On l'a vu dans les difficultés, dans une des difficultés qui étaient annoncées, la deuxième, c'était cette obtention de financement. On a non seulement besoin, inévitablement, de besoins financiers plutôt conséquents pour la création d'entreprise, on va devoir faire appel à des banques. Ces banques-là vont devoir valider votre dossier et c'est pour ça que la création d'un business plan est vraiment une facteur clé de succès. Votre business plan doit être suffisamment solide, viable, vous allez devoir montrer la pérennité, la viabilité, la rentabilité de votre entreprise afin de prouver aux banques que vous avez les épaules et que vous allez être en mesure de pouvoir rembourser cet emprunt généré. Ça passe aussi forcément par une étude de marché qui est bien constituée. Bien constituée avec une analyse de la concurrence, que vous soyez capable de démontrer que vous avez conscience qu'il y a beaucoup de concurrence directe ou indirecte, peu importe, mais beaucoup de concurrence, que vous allez proposer aussi une offre adaptée aux attentes des consommateurs. C'est vraiment ça que la banque va regarder. Est-ce que vous avez une réflexion qui a été nourrie, approfondie, concernant votre offre ? avec cette étude de la demande et cette étude de l'offre ? Et est-ce que vous avez aussi un business plan, une projection financière qui est viable, qui est aussi réaliste et qui va vous permettre d'atteindre la rentabilité ? Alors pas immédiate, ils en ont très bien conscience, mais dans les années à venir, et que donc vous allez pouvoir rembourser votre emprunt bancaire. Pour terminer cette étude sur l'INSEE, qui a été réalisée pour la création d'entreprises et notamment sur la pérennité des entreprises en France, on peut dire que la restauration est un secteur assez complexe, où la pérennité est vraiment fragile. Il y a des facteurs clés de succès à avoir et surtout des barrières à lever. Barrières qui sont notamment les démarches administratives, qui peuvent être complexes. Qu'est-ce que je dois faire ? Comment je dois le faire ? Dans quel délai ? Vraiment s'assurer que l'on n'a rien oublié. Ensuite, on a l'obtention du financement. Donc, on a vu que la demande financière pour la création d'un restaurant était vraiment quelque chose d'important en termes de montant et que c'était aussi une des problématiques rencontrées par les entrepreneurs. C'est pourquoi avoir un business plan vraiment bien carré, détaillé, vous allez montrer à votre banquier que vous avez réfléchi, que ce n'est pas une lubie et que c'est vraiment une réflexion profonde et complète, va être très important. Et puis bien évidemment, cette embauche des salariés, que l'on arrive à avoir du mal, notamment auprès des embauches qualifiées. Il va falloir imaginer une entreprise qui donne envie de venir travailler, de réfléchir sur peut-être une nouvelle organisation du travail, sur une culture d'entreprise, sur vos techniques de management. Et en dernier, le fait de trouver un local. Donc là aussi, il y a des manières de faire pour trouver un local. des sites qui vous aident à trouver des locaux, mais aussi une étude à réaliser, votre étude d'implantation pour vérifier que votre local répond vraiment aux besoins que vous avez. Pour y arriver, on parlait des facteurs clés de succès, ce qui ressort quand même, c'est de se faire accompagner, de ne pas rester seul. Au-delà de se faire accompagner par votre environnement personnel ou professionnel, ça va être d'aller chercher des structures qui sont spécialisées dans la création d'entreprise et c'est encore mieux d'aller voir des spécialistes de l'univers de la restauration. Les chiffres le montrent, les créations d'entreprises en restauration c'est quand même différent de créer dans d'autres secteurs. Il n'y a pas les mêmes facteurs qu'il succès, il n'y a pas les mêmes barrières, les mêmes problèmes que l'on rencontre. Donc c'est important de se faire accompagner par des personnes qui connaissent le secteur. Il en existe plusieurs, vous avez la liste sur mon blog. Si vous voulez aller plus loin dans ces indicateurs, cette étude, ou si vous avez des questions qui persistent, n'hésitez pas à aller consulter le site de Foodie, vous allez retrouver le détail des données, les comparatifs entre les secteurs et aussi la restauration, et bien évidemment aussi des détails plus particuliers sur des sujets comme les démarches administratives, l'aspect financier, la création d'une business plan. que ce soit des outils que je vous livre ou aussi des articles plus méthodologiques. Vous aurez dans les notes de cet épisode les différents articles qui vous remèneront vers le site de Foodie. Vous pouvez en savoir plus en consultant notre blog à la carte sur le site foodie.fr. Foodie s'écrit F-2-O-2-D-Y.fr. Si vous souhaitez en apprendre un peu plus sur le secteur de la restauration et la création d'entreprises, abonnez-vous à notre newsletter directement sur notre site internet. FUDI est un organisme de formation certifié Calliope. A ce titre, l'ensemble de nos formations dispensées à la création de l'entreprise, mais aussi à la gestion d'une entreprise, pour vous ou vos équipes, sont finançables avec les fonds publics. Vous les retrouvez sur le site CPF, le site Pôle emploi, et un financement est possible avec votre opco comme le Fafi. A très bientôt pour une nouvelle écoute ! Sous-

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