- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'AnnoRêves, le podcast des gens qui ont réalisé leurs rêves et qui nous racontent comment et pourquoi ils l'ont fait. Je suis Julie Simonetti, coach en réalisation de rêves. Et cet été, je me suis lancé le défi de réaliser moi aussi un de mes rêves, celui de faire un road trip autour de la France pour aller enregistrer des podcasts avec les personnes que j'avais rencontrées sur les réseaux sociaux dans ma démarche. Je suis partie sans voiture et sans argent pendant deux semaines. Et j'ai eu la chance de rencontrer 14 personnes inspirantes sur mon chemin, dont je vais partager avec vous les témoignages. Épisode 7 Alicia à Saint-Vallier. Je suis à Saint-Vallier pour le septième épisode de ma tournée de podcast et je suis installée avec Alicia dans un parc le long du Rhône.
- Speaker #1
C'est ça ?
- Speaker #0
C'est ça. Déjà bonjour Alicia.
- Speaker #2
Salut Julie, tu vas bien ?
- Speaker #1
Ça va et toi ? Ouais. Pas trop chaud ?
- Speaker #2
Là, ça va. Je pense que d'ici un petit moment, peut-être.
- Speaker #0
On va essayer de rester à l'ombre et de s'hydrater.
- Speaker #2
Et ne pas trop bouger.
- Speaker #0
C'est ça. Je ne sais pas si vous entendez les cigales, mais nous, en tout cas, on les entend bien. Je trouve que ça donne un petit cachet au podcast. Je sais peu de choses de toi, mais comme beaucoup de gens que j'aurais interviewés sur cette série de podcasts, je t'ai découvert grâce au challenge de l'explorateur sur LinkedIn qui a organisé Ulysse Lubin. Tout à fait. On parle beaucoup d'Ulysse Lubin dans ce podcast.
- Speaker #2
C'est étonnant.
- Speaker #0
est-ce que tu peux te présenter brièvement et présenter le rêve ou les rêves que tu as réalisé, que tu vas réaliser ?
- Speaker #2
T'as une petite heure devant toi ? C'est une heure, c'est parfait Moi c'est Alicia,
- Speaker #1
j'aime bien me définir en disant que je suis un être humain sur la terre et qui depuis petite veut aider et accompagner les autres
- Speaker #2
Parce que je voulais faire pédiatre,
- Speaker #1
psychologue à l'époque,
- Speaker #2
pompier, tout ça dans le but d'aider les autres. Donc aujourd'hui, je le fais en partie en formant des cardiologues sur des logiciels que j'installe et en les dépannant dessus. Et en parallèle,
- Speaker #1
je fais une école de coaching pour accompagner aussi les gens plus en profondeur.
- Speaker #0
Pour aider les autres, toujours.
- Speaker #2
Pour aider les autres,
- Speaker #0
toujours.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #0
C'est cool. Et donc, ton rêve, c'est aider les autres. Et là, tu es en train de définir une façon spécifique de le faire.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #2
Exactement, après j'ai plein d'autres rêves parce que j'avais fait une liste de plus de 100 rêves que je voulais faire. Il y en a que j'ai déjà réalisé, il y en a un que j'ai fait là très récemment aussi. Ah,
- Speaker #0
c'était quoi ?
- Speaker #2
C'était la Montgolfière.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Faire de la Montgolfière,
- Speaker #1
je l'ai fait trop bien.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #2
Et le prochain, ce sera peut-être la semaine prochaine.
- Speaker #1
Alors c'est un truc assez simple,
- Speaker #2
mais je veux partir en moto sur un week-end, mais sans GPS. Genre je pars un peu n'importe où et je me débrouille pour rentrer après.
- Speaker #0
Tu vois quel âge j'ai ?
- Speaker #2
J'ai 25 ans !
- Speaker #0
D'accord. Ça me fait rire parce qu'en fait, moi j'ai 40 ans et quand j'avais ton âge, c'était normal de partir sans GPS.
- Speaker #2
Oui, je sais, je sais que c'était normal. J'ai connu ça parce que mes parents, quand j'étais petite, ils n'avaient pas de GPS. Mais du coup, je veux redécouvrir ça un peu, le fait de partir sans GPS, de vraiment visiter les petits villages que je n'aurais jamais visités dans d'autres moyens.
- Speaker #0
De regarder les panneaux.
- Speaker #2
Exactement, de regarder les panneaux.
- Speaker #0
De prendre la carte,
- Speaker #2
de lire la carte déjà.
- Speaker #1
Oh, ça va,
- Speaker #0
c'est trop facile.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #2
c'est trop facile. Ça dépend si tu es paumé au plein milieu d'une forêt, je n'en sais rien, et que tu n'as pas de panneau. Là, ça risque d'être un peu plus compliqué. C'est vrai,
- Speaker #0
c'est vrai. Après, tant que tu as du carburant dans ta moto aussi.
- Speaker #2
Effectivement, c'est un bon point, toi aussi.
- Speaker #0
Et alors, d'où te vient ce rêve de vouloir aider les gens ?
- Speaker #2
D'où me vient ce rêve ? C'est une bonne question. Pas une question. Parce que même quand j'étais petite, je me rappelle d'un événement, j'en parlais la dernière fois avec un pote. J'étais en maternelle, je me rappelle. Et j'avais un camarade, un pote qui avait du mal à aller voir la prof, la maîtresse. Et j'essayais de le pousser un peu, tu vois, à y aller. C'est vraiment ce côté, vas-y, mais c'est pas grand-chose et tout ça. D'où ça me vient ? Franchement, je ne sais pas trop,
- Speaker #1
là, comme ça.
- Speaker #2
Juste cette envie de... d'aider que les humains s'accomplissent aussi, qu'ils puissent aussi aller à leur rêve ou à leur tour,
- Speaker #1
tu vois. Et que la vie, ça peut être beau. Ouais.
- Speaker #0
T'as pas eu de déclic particulier qui t'a fait sentir qu'il fallait que tu y ailles ou que c'était maintenant ? Parce que par exemple, là, tu me dis que tu fais ta formation de coaching. Pourquoi tu, par exemple, tu ne l'as pas fait il y a quelques années ? Est-ce qu'il y a un événement que tu identifies, qui t'a poussé à partir sur ce chemin-là ?
- Speaker #2
L'événement, c'est que je ne connaissais pas le coaching avant.
- Speaker #0
Donc tu as découvert le coaching.
- Speaker #2
L'événement, c'est que j'ai découvert David Laroche, et une de ses formations que j'ai faites, qui moi m'a changée déjà, qui m'a beaucoup challengée,
- Speaker #1
fait évoluer. Ça continue encore avec l'école de coaching, mais...
- Speaker #2
Et après,
- Speaker #1
j'ai découvert qu'il faisait aussi l'école de coaching en séminaire avec lui.
- Speaker #2
Et je me suis dit,
- Speaker #1
c'est incroyable, il y a vraiment ce côté humain et ce côté accompagner,
- Speaker #2
aider les autres. Parce que je veux accompagner les autres, mais maintenant encore plus dans l'humain,
- Speaker #1
en contact aussi.
- Speaker #2
Parce que là aujourd'hui, d'un côté c'est ce que je fais, avec les cardiologues,
- Speaker #1
ça les aide quand je dépanne sur les logiciels et pour le côté patient derrière.
- Speaker #2
Mais ça commence à perdre un peu de sens pour moi.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Et comment tu l'as découvert, David Laroche ?
- Speaker #2
Comment je l'ai découvert ? Sur Insta ou sur Facebook,
- Speaker #1
une vidéo. D'accord.
- Speaker #2
Je ne le connaissais pas du tout. En promenant un jour sur Facebook ou sur Insta, j'ai vu une vidéo. Il faisait un...
- Speaker #1
Comment ça s'appelle ? Pas un séminaire, mais un... Une masterclass ?
- Speaker #2
Oui, exactement. Sur... Je ne sais plus quoi, d'ailleurs. Et je me suis dit, je vais regarder. J'ai regardé, je me suis dit, non, mais je ne peux pas mettre une somme une somme pareille dans une formation. Et plus tard, c'est revenu. Il en a refait une, j'ai refait.
- Speaker #1
Je me suis dit,
- Speaker #2
au pire, j'étais en CDI à l'époque.
- Speaker #1
Je me suis dit, au pire,
- Speaker #2
j'aurais appris qu'il ne faut pas dépenser des sous dans une formation. Et je suis allée et c'est là où vraiment, ça a bougé.
- Speaker #1
Ouais, petit à petit. Mais qu'est-ce qui a bougé ?
- Speaker #2
Plein de choses. Qu'est-ce qui a bougé ? Déjà, ça va être ma communication.
- Speaker #1
C'est le point que je travaille depuis maintenant plusieurs années. Moi,
- Speaker #2
je ne suis pas une ancienne timide parce que je n'étais pas vraiment timide. J'étais plus réservée,
- Speaker #1
on va dire. J'avais du mal à aller parler aux autres,
- Speaker #2
même des fois à mes proches ou autres.
- Speaker #1
Et je me suis mis des petits défis que j'ai réalisés petit à petit, qui m'ont permis maintenant d'aborder les inconnus dans la rue tranquillement.
- Speaker #2
d'être là avec toi aujourd'hui aussi. Oui,
- Speaker #0
alors j'avais vu ça sur ton profil LinkedIn. D'ailleurs, j'avais commenté l'article que tu as écrit dessus. Oui. Où tu t'étais lancé le défi de dire bonjour aux gens.
- Speaker #2
Oui, alors de base, ce n'était pas ça le défi.
- Speaker #1
C'était juste le plus profond,
- Speaker #2
c'était d'aller aborder des inconnus en leur posant une question, une question bateau,
- Speaker #1
genre quelle heure est-il et tout ça. Mais au début,
- Speaker #2
c'était trop challengeant pour moi d'aller et de poser une question. Donc j'ai dit, première petite étape que je peux faire qui me semblait simple et à la fois un peu challengeante, c'était justement d'aller dire bonjour à tout le monde dans la rue. Donc je suis sortie un jour,
- Speaker #1
c'était vers chez mes parents.
- Speaker #0
Attention, moi, ce n'était pas à Paris déjà. Non,
- Speaker #2
ce n'était pas à Paris, c'est entre Lyon et Grenoble, une moyenne ville. Et j'ai eu toutes sortes de réponses, j'ai eu des étonnements, j'ai eu des bonjours. Il y en a qui ne m'ont pas répondu. Et il y en a une qui m'a marqué, j'ai dit bonjour, j'avais un sourire, je ne sais plus pourquoi, et la personne m'a répondu bonjour avec un smile aussi, tu vois. Et je me suis dit,
- Speaker #1
c'est trop fou, quoi.
- Speaker #2
Le sourire,
- Speaker #1
ça peut tout changer. Oui,
- Speaker #0
le sourire et le bonjour. Et est-ce que ça change aussi dans ton mental ? Oui,
- Speaker #1
c'est possible.
- Speaker #0
Pour nous, t'as une réponse.
- Speaker #1
Exactement, c'est possible.
- Speaker #2
Et même la fois où j'ai eu pas de réponse,
- Speaker #1
je me suis dit, il me connaît pas, c'est vrai que ça peut être plein de choses. Et je me suis dit, c'est OK, c'est juste aussi... peut-être d'accepter une forme de rejet qui pouvait être difficile à l'époque. Et en fait, tu te rends compte que tu t'es fait rejeter.
- Speaker #2
C'est une forme de rejet, mais il ne s'est rien passé de grave
- Speaker #1
Donc après, ça a évolué. J'ai posé des questions justement,
- Speaker #2
quelle heure est-il ?
- Speaker #1
Où est la boulangerie ? Et après,
- Speaker #2
je m'étais lancée un défi de poser la question, quelle est la plus grande leçon qu'ils avaient vécue dans leur vie ? Et après, c'était cette question-là que je posais. Je m'introduisais, je n'arrivais pas comme ça.
- Speaker #0
Et sinon c'est oh
- Speaker #2
Déjà quand tu poses la question, c'est wow Ça réfléchit et il y a juste une personne qui n'a pas voulu répondre.
- Speaker #1
Sinon tous les autres m'ont répondu. Et ce qui était même plus, c'était les réponses qu'il pouvait y avoir. Ouais.
- Speaker #0
Et ça ressemblait à quoi les réponses, tu te souviens ?
- Speaker #2
Elles sont notées sur mon téléphone, mais sans regarder,
- Speaker #1
il y en avait.
- Speaker #2
C'était juste d'avoir eu leur permis. Il y en avait,
- Speaker #1
c'était la politesse et le respect qu'il y avait.
- Speaker #2
enseigner ses parents, comment il avait été éduqué.
- Speaker #1
Il y avait le fait d'oser,
- Speaker #2
le fait que chaque jour est une leçon,
- Speaker #1
que chaque personne a quelque chose à apporter quand tu es en contact.
- Speaker #2
Il y avait la vie est à notre service aussi donc il y a plein de réponses suivant les personnes.
- Speaker #0
Il y a beaucoup plus de philosophes qu'on ne pense en fait dans les rues.
- Speaker #2
Exactement !
- Speaker #0
C'est marrant parce que pour te rejoindre là, à Bourg-Argental, c'est ça ?
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Donc j'ai fait du stop pendant quelques kilomètres. Et donc c'est un monsieur qui a 80 ans qui m'a pris en stop, qui est super dur de la feuille, donc il fallait que je parle très fort. Et donc on papote un peu. Et puis à un moment, je lui dis, il faut que je vous pose une question. Je la pose à tous les gens que je rencontre et que je croise, qui me prennent en stop sur mon itinéraire. C'est est-ce que vous avez un rêve que vous avez réalisé ? Il a 80 ans, normalement, il a eu le temps. Et il m'a fait mal au cul, il m'a dit moi j'aurais bien aimé, mais je n'ai pas pu réaliser mon rêve, parce que mon père est mort quand j'avais 12 ans, il était mineur, il s'est tué à la mine, et il dit j'ai été soutien de famille à 12 ans, donc il a fallu que je prenne tout ça en charge, et c'était très difficile, et du coup je n'ai pas pu réaliser mon rêve, mais ça aurait été de faire le tour du monde en bateau, d'être marin. Et du coup, je me suis sentie super mal de lui avoir posé la question parce que je pense que ça a ravivé des souvenirs douloureux pour lui. Il avait presque les larmes aux yeux. Et du coup, il m'a demandé un peu quelle était ma démarche et tout ça. Et je lui disais que j'allais rencontrer des gens partout en France qui avaient réalisé leur rêve. Et il m'a dit mais ça, c'est beau ce que vous faites, mais il y a plein de gens partout qui font des choses magnifiques et qui sont humbles. Et ce n'est pas ce qu'on voit à la télé. C'est beau ça. Ouais, ouais. Et je me suis dit, je vais voir. lui expliquer un petit peu les différents profils que j'ai rencontrés et par exemple sylvain que j'ai vu encore voilà qui en a enregistré le podcast hier et son projet je suis fan de ce qu'il a prévu de faire et je sais pas si tu as vu sur son profil va voir sur les voir sylvain grousson c'est génial ce qu'il fait et voilà et j'explique ça à ce monsieur il dit c'est bien qu'il y ait des gens comme ça c'est heureusement quoi il y a des gens bien partout après je me dis son rêve il peut encore le réaliser mais je lui ai dit je lui ai dit oh pas le tour du monde vous pouvez peut-être essayer d'aller naviguer un peu de voilà nous initier dur c'est trop tard pour moi bon après c'est tout je peux comprendre mais mais ouais il ya plein de gens même s'ils n'ont pas l'impression d'avoir vécu leur vie à 100% ils sont quand même philosophes et oui tout
- Speaker #2
le monde a je pense un grain de philosophie qui soit plus ou moins grand et donc là dans ta démarche
- Speaker #0
d'aller aider les autres, quand tu es en train de construire un nouveau projet, finalement. Est-ce que tu as des peurs ?
- Speaker #2
Ah oui ! Des peurs, j'en ai souvent sur différentes... Mais là, ouais, il y en a... Moi aussi,
- Speaker #1
je me lançais dans un podcast,
- Speaker #2
et au début, je me suis dit, ça va, j'ai enregistré les épisodes, ils sont montés, il n'y a plus qu'à appuyer sur le bouton. J'ai commencé, le premier, à le programmer, plus ou moins, sur Spotify. Mais ouais,
- Speaker #1
il y a des peurs du regard de l'autre qui est présent.
- Speaker #2
C'est celle qui ressort beaucoup. Après, est-ce qu'il y en a d'autres ? Je pense que la peur du regard de l'autre,
- Speaker #1
ça résume déjà beaucoup de choses.
- Speaker #2
Je pense qu'il va y avoir d'autres peurs,
- Speaker #1
mais qui vont être plus ou moins liées aussi à cette peur-là.
- Speaker #2
Et malgré…
- Speaker #0
Malgré les défis que tu as déjà relevés, par exemple de dire bonjour à tout le monde dans la rue, ça c'est quand même aller franco face à la peur du regard de l'autre. Malgré cette expérience que tu as eue là, ça ne t'immunise pas contre cette peur-là ?
- Speaker #2
Non, parce que pour moi, ce n'est pas tout à fait la même chose. Parce que du coup, tu es dans la rue, là tu as un podcast, les gens qui vont t'écouter, tu ne sais pas qui c'est,
- Speaker #1
tu ne les connais pas,
- Speaker #2
tu ne sais rien en fait. Donc c'est plus ce côté d'être inconnue. Parce que la personne, tu vas la voir dans la rue, ça, ça va maintenant, tu vois, genre, pas de souci, le regard dans la rue, ça peut passer. Mais c'est vrai qu'il y a qu'à avoir quelque chose au niveau, je vais dire peut-être réseau, tu vois, de l'image que tu peux renvoyer.
- Speaker #1
Moi,
- Speaker #0
j'aurais tendance à penser l'inverse, en fait, parce que c'est plus anonymisé quand c'est quelqu'un qui écoute ta voix. je sais pas, peut-être à l'autre bout de la France, qui a jamais vu ta tête, qui sait pas les détails de ta vie, bon, il va se dire, voilà, il prend juste ce que tu donnes dans le podcast et c'est plus sécurisant. Enfin, moi, je le vois comme ça,
- Speaker #2
en tout cas. Ouais, ouais, ouais, ouais, c'est peut-être des histoires que je me réponds, c'est fort probable aussi. T'es dans la rue, donc t'es qui tu es à l'instant, alors que le podcast, tu l'as enregistré à un instant T.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #2
Et potentiellement, bah...
- Speaker #1
Plus tard,
- Speaker #2
tu vas changer d'avis dessus.
- Speaker #1
Après, tu peux le dire et tout ça.
- Speaker #2
Mais disons que dans la rue, tu y es. Alors que dans le podcast, c'était à un moment donné. Et l'image que tu vas renvoyer, peut-être que la personne qui va écouter, ce n'est pas l'image que tu voulais donner ou les choses que tu voulais dire. Ça ne va pas être compris comme tu voulais. Après, tu me diras quand tu vas dire bonjour dans la rue. C'est juste bonjour, tu vois. Après, bien sûr, on ne contrepart les pensées de chacun.
- Speaker #1
Donc, ça, j'en ai bien conscience.
- Speaker #0
tu n'es qu'une image dans la tête des gens. Ils ne peuvent jamais savoir qui tu es exactement. Même les gens qui te connaissent ont toujours l'image qu'ils ont d'Alicia et ce n'est pas forcément qui correspond à ta réalité. Que ce soit un podcast ou même des proches. Avec ma mère, je suis partie faire mes études, on s'est vues, mais on ne vivait plus ensemble de l'âge de mes 17 ans jusqu'à mes... Après, je suis partie travailler. Mais quand je retournais la voir à 25-30 ans et qu'elle avait des réflexions sur moi, je me disais, mais ça ne correspond pas du tout à moi. Je fais juste qu'elle avait l'image de quand j'étais ado, par exemple. Même nos plus proches. C'est pour ça que le regard de l'autre, il est quand même vachement soumis à sa propre perception des choses, de nous et à sa vie. Donc, c'est ces filtres à lui qui vont s'appliquer. Exactement. Moi, en tout cas, perso, ça m'aide à me libérer du regard de l'autre. Je me dis, de toute façon, quoi que je fasse, l'autre me verra de la façon dont il va se voir.
- Speaker #2
Exactement !
- Speaker #0
Indépendamment de ce que je fais.
- Speaker #2
C'est vrai ce que tu dis, c'est vrai.
- Speaker #1
C'est vrai parce que tu peux aussi bien donner tout ce que... faire tout ce que tu veux pour renvoyer l'image que tu souhaiterais après si l'autre il l'aperçoit différemment il aperçoit différemment c'est voilà c'est comme tout mais c'est clair c'est clair après ça commence à évoluer tu vois parce que justement j'ai déjà cliqué sur le bouton pour
- Speaker #2
pour la publication automatique de mon premier épisode sur spotify il sera le 18 août ouais ça vient vite parce que je l'ai fait le 8 la semaine dernière
- Speaker #1
dans cette semaine, je crois que c'était le 8, je ne sais plus.
- Speaker #2
Et je me suis dit, je ne sais pas, le 18, c'est bien. Et du coup, au début, je ne savais pas trop si je publiais une fois toutes les semaines,
- Speaker #1
toutes les deux semaines.
- Speaker #2
Et je me suis dit, en fait, je vais faire ça tous les 8.
- Speaker #1
Genre le 8, le 18, le 28,
- Speaker #2
pas le 38,
- Speaker #1
mais tous les 8 de chaque mois.
- Speaker #2
Je me suis dit,
- Speaker #1
ça peut être une façon sympa aussi de faire toutes les semaines, toutes les deux semaines, tous les 10 jours. Je me suis dit, c'est sympa.
- Speaker #0
Pourquoi pas, original.
- Speaker #2
10 ou un peu plus,
- Speaker #1
28 à
- Speaker #0
8. Comment il s'appelle ce podcast ?
- Speaker #2
Il s'appelle Jouons le jeu de la vie avec je j e et un u entre parenthèses pour à la fois le côté jouer et le côté jeu personne.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Et donc, ça parle de ?
- Speaker #2
Ça va parler de… Il peut y avoir un peu de dev perso.
- Speaker #1
Plusieurs choses.
- Speaker #2
Des objectifs, la vision. Après,
- Speaker #1
des interviews aussi pour voir comment...
- Speaker #2
Parce que moi, je vais faire des partages aussi de comment je joue ma vie et de voir aussi comment les personnes jouent leur propre vie.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #2
Leur propre jeu,
- Speaker #1
quoi.
- Speaker #0
C'est sympa, cette idée d'intégrer le jeu, justement.
- Speaker #2
Ouais,
- Speaker #0
j'aime beaucoup. Pour ne pas trop se prendre au sérieux, quoi.
- Speaker #1
C'est ça,
- Speaker #2
j'aime beaucoup.
- Speaker #1
Et c'est vrai que,
- Speaker #2
de temps en temps, souvent, t'entends des gens qui le disent, Jouons ! Tu vois, et je me suis dit,
- Speaker #1
Bah,
- Speaker #2
en fait, la vie, c'est un jeu,
- Speaker #1
quoi.
- Speaker #2
On me l'avait dit aussi une fois, j'ai plusieurs potes qui me l'ont dit à des moments différents,
- Speaker #1
je me suis dit non mais ils ont totalement raison en fait. Ouais, ouais.
- Speaker #0
On m'a dit, un de mes précédents invités de podcast, alors pour une question que je te poserai après, tu vas découvrir, en gros il m'avait dit l'important pour moi c'est de rester enfant dans la vie. Et quand on est enfant, tout n'est qu'un jeu, c'est-à-dire après on a les contraintes, après on se prend au sérieux. Mais c'est aussi parce que ça permet de... ne pas s'arrêter à un échec. Et prenez l'exemple de l'enfant qui apprend à marcher. Quand il apprend à marcher, il tombe, il casse la figure. Et ce n'est pas parce qu'il tombe une fois, deux fois, trois fois qu'on lui dit laisse tomber, la marche, ce n'est pas pour toi. En fait, c'est que quand tu es enfant, tu n'as pas peur de recommencer, tu n'as pas peur de réessayer indéfiniment jusqu'à y arriver parce que tu te fous du regard des autres, en fait.
- Speaker #2
Tu es dans ton truc. Exactement. Et ça me fait penser à un podcast que j'ai écouté hier, je ne sais pas le titre parce que c'était le premier épisode que j'ai écouté, où justement, Et t'en as un qui disait mais quand t'es enfant en fait le non, quand on te dit non tu le prends pas en fait, tu vas tout faire pour avoir un oui. Et je me disais mais ça c'est incroyable parce que quand t'es adulte des fois tu te prends un non et genre bah tu... c'est terminé quoi. Et je me suis dit c'est pas possible en fait. C'est beau d'avoir cette question d'enfant et comme tu disais aussi quand t'es enfant tu vois un peu... T'as pas de préjugés, t'as rien. Il y a plein de vidéos des fois que je vois où les enfants en fait ils ont cette part d'innocence que tu perds adulte et... qui est dommage.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et voilà.
- Speaker #2
Ça me fait penser aussi à un livre que j'ai lu là.
- Speaker #1
C'est
- Speaker #2
La maison au milieu de la mer Cérulienne,
- Speaker #1
je crois. Alors, je ne sais pas le nom de l'auteur.
- Speaker #2
Et bon, il y a un peu de magie et tout ça, mais en gros,
- Speaker #1
tu as des enfants dans un orphelinat et tout ça.
- Speaker #2
Et en fait, il pose des questions que des fois, tu dis adulte, tu n'oserais pas,
- Speaker #1
tu vois, ou tu ne dirais pas.
- Speaker #2
Et je me suis dit, mais c'est magnifique parce que ça montre vraiment ce côté enfant. innocence, tu te poses pas 36 questions que tu pourrais te poser adulte, ou alors les questions tu les poses vraiment alors que des fois adulte tu vas te restreindre donc c'est très beau.
- Speaker #0
Oui, y compris sur des sujets qui deviennent tabous avec l'âge.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Il y a deux, trois épisodes, là l'épisode que j'ai enregistré avec Enora qui a une entreprise de pompes funèbres et depuis toujours, elle a un oncle qui avait une entreprise de ce style là aussi, et depuis toujours elle est... Elle baigne dans la mort, le terme est peut-être un peu maladroit, mais en gros, elle a toujours été à l'aise avec ça. Elle me racontait qu'une fois, il y avait un défunt qui était, je ne sais plus, je pense qu'il était déjà dans le cercueil. Et en fait, une des personnes proches qui était présente pour les funérailles, elle dit Non, non, ce n'est pas pour les enfants, il ne faut pas leur montrer ça. Alors que l'enfant était juste curieux et Nora me disait C'est dommage, parce qu'en fait, c'est mettre un tabou. Et l'enfant, du coup, il va se dire, il ne faut pas parler de la mort. Le problème, c'est que... Son point de vue, c'est de dire que la mort, c'est ce qui donne sa valeur à la vie, parce que c'est ce qui permet de ne pas croire que la vie n'est pas éternelle et que c'est maintenant qu'il faut profiter. C'est vrai. Donc, oui, mais il y a des détails. Des choses qu'on met dans la tête des enfants sans s'en rendre compte parce qu'on se dit que ça ne se fait pas. Alors que les enfants sont innocents, ils veulent juste... Ils veulent juste découvrir. Exactement.
- Speaker #1
C'est vrai qu'il y a pas mal de sujets tabous.
- Speaker #2
Moi, la mort,
- Speaker #1
c'est... Je suis enfant aussi, c'est un sujet que j'aime bien. Tout ce qui est question de potentiellement après-vie, ou tout ça, des trucs comme ça. Du enfant, je ne sais pas, j'aime bien.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #2
Vous sur ça avec moi. Ça marche.
- Speaker #0
Par rapport à ce que tu imaginais au début, est-ce que tout s'est passé comme tu l'espérais ? Ou est-ce que c'est très différent, ou pire, ou mieux ?
- Speaker #2
C'était quand le début ?
- Speaker #0
Je ne sais pas. À l'année apparemment, parce que ça a commencé à la maternelle,
- Speaker #2
je ne sais pas. Par rapport à... En fait, c'est une très bonne question, parce qu'en fait, je ne sais pas comment j'imaginais. Franchement, je n'avais pas vraiment d'attente, en fait. Parce que j'avais vraiment ce sentiment de vouloir aider les autres.
- Speaker #1
Comme je t'ai dit, quand j'étais petite, je voulais être maîtresse quand j'étais en primaire.
- Speaker #2
Après, j'ai voulu être pompier,
- Speaker #1
avocat, psychologue, pédiatre. Tout ça dans le but d'aider les autres.
- Speaker #2
Je pense que je n'avais pas vraiment d'idée de comment faire.
- Speaker #1
J'ai pris ce qui me venait,
- Speaker #2
ce qui me plaisait aussi. Et aujourd'hui, j'ai avancé, je projette encore, mais c'est vrai que j'ai un peu du mal à me projeter vraiment dans le futur, on va dire lointain. Donc, je n'ai pas vraiment d'attente particulière, je n'en avais pas vraiment,
- Speaker #1
à part que c'est de kiffer aussi la vie tous les jours, même s'il y a le fait d'aider les autres.
- Speaker #2
Première chose à faire, avant je pense,
- Speaker #1
c'est de s'aider soi-même, de se donner les moyens de s'aider, de se dépasser, avant d'aller aider d'autres personnes.
- Speaker #0
C'est marrant parce que je ne sais pas si c'est une question de génération ou juste d'éducation, de mentalité, ou je ne sais pas, c'est lié à l'inné, quelque chose comme ça. Moi, j'ai des gens de ma génération qui me disent un petit peu la même chose que ce que j'ai vécu. C'est-à-dire, au début, j'ai cherché à faire plaisir à mes parents, à faire le parcours classique. Puis, à un moment, je me suis dit qu'il fallait que je cherche plus de sens. Et souvent, il y a eu, ce n'est pas forcément des reconversions professionnelles, mais ça peut être...
- Speaker #2
Des bifurcations.
- Speaker #0
Oui, ou des projets de vie hyper importants. Est-ce que c'est la crise de la quarantaine ou quoi ? J'en sais rien. Mais tu vois, il y avait une espèce de... Bon, alors au début, j'avais envie. Après, j'ai fait ce qu'on m'a dit. Et maintenant, je fais ce que j'ai envie. Tu vois, comme s'il y avait cette espèce de truc où on ne s'autorisait pas dès le début. Et ce que tu me dis, c'est l'inverse. Et c'est impressionnant parce que ça veut dire que toi, tu te dis, non, le sens de ce que j'ai envie de faire, c'est ça. Et je suis le chemin pour suivre ce sens-là, peu importe où le chemin m'emmène.
- Speaker #2
C'est ça. Et moi, je pense qu'il y a beaucoup une question d'éducation par rapport à mes parents. Parce que mes parents ne m'ont jamais imposé de métier.
- Speaker #1
Ils m'ont toujours laissé libre le métier que je voulais.
- Speaker #2
Donc ça, je suis vraiment reconnaissante. plein de choses en fait. Quand j'étais petite, je préférais jouer au chevalier et tout ça plutôt qu'avec la poupée. Donc tu me diras, à l'époque ça se faisait, je ne sais pas trop, maintenant ça commence à évoluer, mais tu vois à l'époque, je me rappelle d'une de mes tantes une fois qui me disait, parce que j'avais une petite cousine, elle voulait des bébés, et j'ai dit, j'en ai pas, tu vois, elle ne comprenait pas. Ça m'a marquée ça. Mes parents c'est vrai qu'ils m'ont toujours laissé libre de faire le métier que je voulais. Donc je pense que peut-être,
- Speaker #1
enfin je pense que c'est pratiquement sûr que ça y est à jouer, tu vois.
- Speaker #2
Parce que je n'avais pas de contraintes. Alors oui, bien sûr, il y a quand même des... Comme tu dis, le plaire peut-être à ses parents sur certains points et tout ça. Ça, je pense que oui. Mais du coup, pas par rapport au métier, puisque je n'ai pas eu de contraintes,
- Speaker #1
en fait.
- Speaker #2
Même dans les études, même le lycée m'a dit,
- Speaker #1
tu fais ce que tu veux, tu fais dans la voie que tu veux.
- Speaker #2
Même, j'ai démissionné il y a deux ans de mon travail, parce que j'avais fait une demande d'augmentation et c'était du public,
- Speaker #1
donc je ne pouvais pas.
- Speaker #2
Même à ce moment-là, ils m'ont dit,
- Speaker #1
écoute, tu fais...
- Speaker #2
tu fais ce que tu veux quoi ! Même là, j'ai un autre projet aussi qui est de... J'aimerais une rupture conventionnelle si c'est possible, mais sinon ça serait une démission. Et je sais que pour partir en Irlande, et mes parents, je leur en ai parlé, ils m'ont dit bah écoute, on viendra te voir ! C'est l'une de leurs premières réactions, tu vois, c'est on viendra te voir Donc ouais, j'ai vraiment beaucoup de reconnaissance parce que je sais qu'il y a plein de gens, c'est pas ça quoi.
- Speaker #1
Et effectivement, comme tu dis, ils sont...
- Speaker #2
T'en a qui, leurs parents, ils veulent qu'ils soient médecins, ils vont faire médecin et... Chut ! Ça triste ! Parce que du coup, la personne,
- Speaker #1
comme tu dis,
- Speaker #2
elle s'écoute pas,
- Speaker #1
donc après tu peux avoir des bifurcations, tu peux revenir, mais des fois t'en a qui vont...
- Speaker #2
Entre guillemets, jamais s'écouter quoi.
- Speaker #1
Hum hum. Moi je trouve ça...
- Speaker #0
hyper terrible ouais en effet voilà après j'avoue j'ai peut-être un filtre qui est un peu biaisé parce que moi précisément je vais rencontrer que les gens qui disent non mais c'est maintenant il faut que je réalise mon rêve donc moi j'ai peut-être trop l'impression qu'il y a une majorité de personnes qui se dit à un moment je bifurque parce que je veux absolument réaliser mon rêve et qu'en fait peut-être que c'est la majorité des gens qui vivent j'ai eu cette petite vie là et ça me va bien j'ai pas envie d'aller chercher plus loin
- Speaker #2
Je pense que ça dépend des gens.
- Speaker #0
Oui, en proportion par rapport à la population, je pense que finalement c'est quand même une minorité de personnes.
- Speaker #2
Je ne sais pas, je pense que ce serait une étude à mener.
- Speaker #0
Vaste étude quand même.
- Speaker #2
À chaque personne que tu croises en stop ou autre, tu lui demandes... Est-ce que vous allez vers vos rêves maintenant ? Est-ce que vous allez bifurquer ?
- Speaker #0
C'est ce que je fais un peu en fait. Quand j'ai fait du stop de bone à ma con, je te disais tout à l'heure, j'ai été prise en stop par... par deux femmes et donc on papotait un peu. Et puis j'ai dit c'est quoi le rêve que vous avez ? Est ce que vous avez réalisé un rêve dans votre vie ? Et toutes les deux, oui, oui, il y en a une, elle rêvait de devenir juge. Donc elle est en train de finir l'école de la magistrature. Et puis une autre qui voulait faire le marathon des sables.
- Speaker #1
Ah ouais,
- Speaker #0
tu connais ?
- Speaker #2
Deux noms.
- Speaker #0
250 kilomètres dans le Sahara. Mais pourquoi faire ça ? Et c'était hyper intéressant parce qu'elle expliquait toute la démarche mentale où elle dit finalement bon, on s'entraîne, OK, le corps, il est prêt, il est prêt. mais c'est le mental qui fait toute la différence. Donc moi je rencontre des gens spontanément qui sont suffisamment ouverts pour prendre une autostoppeuse et puis après pour répondre à ces questions, et bien évidemment c'est des gens qui sont dans cette démarche aussi de s'accomplir, de s'épanouir et de réaliser des rêves. Donc oui je pose des questions.
- Speaker #1
Très bien. Je me rassure, à voir avec les autres personnes qui te prendront un stop, ou chez qui tu iras dormir ou j'en sais rien, que tu croiseras peut-être juste à la boulangerie, je sais pas.
- Speaker #0
Je n'arrive pas encore à le faire ça. Il y a un mec que j'adore sur Instagram qui s'appelle Simon Squibb. C'est un Anglais qui est très dans le côté entrepreneurial. Il essaie d'investir sur des projets qui lui tiennent à cœur. Il a à peu près les mêmes micros que j'ai là. Il a un micro à sa cravate et il en a mis un sur un petit bâton. Il va dans la rue à Londres au pif et il dit C'est quoi votre rêve ? Ah si,
- Speaker #2
je l'ai vu, je le suis depuis pas longtemps ! Il est génial. C'est incroyable.
- Speaker #0
Un de mes rêves, ce serait de le rencontrer.
- Speaker #2
Et bah c'est parti quand tu veux.
- Speaker #0
Attends, je vais déjà rentrer chez moi avant de repartir vous remondre. Et en fait, tu vois, ça démarche. En plus, il y a un gars qui le suit en train de le filmer. On le voit arriver. Et il y va franco et tout. Et moi, je rêve de faire ça, mais je n'ose pas encore.
- Speaker #1
Pas encore,
- Speaker #0
comme tu dis.
- Speaker #2
Mais moi aussi, quand j'ai vu ça, parce que comme c'est en anglais et que je suis en train de travailler l'anglais, je ne comprends pas tout, mais je fais des efforts et je me dis, mais... Ce serait trop kiffant de faire ça peut-être un futur challenge, je ne sais pas. Après la question, quelle est votre plus grande leçon, quel est votre rêve ?
- Speaker #1
La même que vous réalisez.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #2
Qu'est-ce qui vous bloque à ne pas y aller encore ? Je crois que c'est des questions qu'ils posent à des moments. Dans certaines vidéos que j'ai vues, justement, je ne sais plus, il y a un moment où il demande quel est le rêve à...
- Speaker #1
Je crois que c'est un garçon,
- Speaker #2
un jeune. Il dit, j'ai un travail. Il dit, j'ai un appart aussi. Je ne sais pas c'était quoi son rêve parce que je n'ai pas retenu,
- Speaker #1
mais forcément, si tu ne vas pas vers ton rêve, c'est que tu as des bouts. des contraintes, des blocages, des croyances, des mutantes, plein de choses.
- Speaker #0
Ou c'est une question de priorisation des choses. Aussi. Et la plupart des gens, ils disent j'ai pas l'argent pour lancer ça Ils disent ok, je te donne 10 000 livres si tu tiens demain et que tu me prouves machin Et c'est ça où les gens sont mis au pied du mur. On leur dit ok, tu dis que ton blocage c'est ça, si je te lève ton blocage, est-ce que tu le fais ? Et là, la trouille arrive ! Il y avait...
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Un reel où il voit trois jeunes femmes qui sont en train de discuter. Il va les voir et il dit Est-ce que vous avez un rêve ? Alors, il y en a deux qui s'écartent en disant Non, non, non, mais elle, oui ! Donc déjà,
- Speaker #2
vas-y la délation ! Super ! Et donc,
- Speaker #0
la pauvre se retrouve face au micro et elle dit Bah oui, moi, je rêverais d'ouvrir une pâtisserie. Et du coup, il demande à ses copines Mais elle cuisine bien ? Ah ouais, elle cuisine trop bien, ses pâtisseries sont super bonnes. Il dit Ok, rendez-vous demain, ici, à la même heure. avec un gâteau, je le goûte, si ça me plaît, je te finance 20 000 livres pour t'aider à ouvrir ta pâtisserie. Et donc, il est revenu le lendemain à la même heure. Après, la question, c'est est-ce qu'elle va venir ou pas ? Elle est venue avec ses pâtisseries, c'était une tuerie, il l'a financée.
- Speaker #2
Incroyable, franchement, c'est trop beau.
- Speaker #0
C'est courageux de sa part, d'être venue, de se dire, OK, je mets toute ma vie entre parenthèses et je tente.
- Speaker #2
Mais c'est que ce rêve-là vraiment l'appelle.
- Speaker #1
Elle écoute son cœur. Tout à fait.
- Speaker #0
Mais voilà, c'est aussi la peur de l'échec parfois qui bloque les gens. Aussi, c'est pas français ça apparemment.
- Speaker #2
Ah, pas de question.
- Speaker #0
J'ai l'impression, oui.
- Speaker #2
Parce que les Américains, de ce que j'entends, parce que je n'ai jamais mis les pieds là-bas, mais ce n'est pas la même mentalité, même les banques. Si tu échoues un truc aux Amériques, ils vont te refinancer parce que tu as déjà échoué, tu as déjà appris.
- Speaker #1
Tu vois,
- Speaker #2
c'est le mot. C'est ce que dit Mandela. Soit je gagne, soit j'apprends.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
je ne perds jamais. Oui, c'est vrai. Même pour les qui veulent être embauchés dans une boîte, si on te demande ce que tu as fait avant, si tu as déjà eu une entreprise, deux entreprises, trois entreprises que tu as fermées, ils vont te dire mais c'est toi qu'on veut parce que tu sais ce qu'il ne faut pas faire. Donc maintenant, tu vas aller plus rapidement à la bonne solution. Alors qu'en France, si tu dis j'ai une boîte, elle est fermée on va dire mais pourquoi ? Mais qu'est-ce que vous avez fait ? Ah bah du coup, on ne mise pas sur vous.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Parce que, voilà. Bah, aussi, c'est pareil en Irlande.
- Speaker #2
Je te dirais ! Et dans le podcast que j'écoutais hier aussi, il disait que, dans la dictée aussi, alors il parlait dans France, quand tu fais cinq fautes,
- Speaker #1
bah t'as pratiquement zéro, quoi.
- Speaker #2
Alors que dans d'autres pays, alors j'ai pas retenu les pays, si tu fais cinq fautes, tu dois perdre deux points, je crois,
- Speaker #1
parce que justement...
- Speaker #2
tu apprends et ce n'est pas la même mentalité.
- Speaker #1
Je me dis que c'est vrai que c'est vachement impactant.
- Speaker #2
Quand tu es enfant,
- Speaker #1
tu fais une dictée,
- Speaker #2
tu fais cinq fautes, tu as zéro. J'exagère à peine le truc. Forcément, tu peux avoir une mentalité de dire je suis nulle Oui,
- Speaker #0
déjà que l'esprit humain a tendance à retenir plus facilement le négatif que le positif. C'est vrai que même dans la façon de corriger les copies, le fait d'écrire en rouge ce qui est faux, mais du coup… Il y a peut-être 90% de la copie qui est bonne et on met en avant les 10% qui sont mauvais. Et j'avais vu, je ne sais plus dans quel système scolaire, dans quel pays c'était, mais en gros, le système de correction qui était privilégié, c'était d'utiliser déjà un stylo vert et de dire ça, c'est bon, ça, c'est bon, ça, c'est bon, ça, c'est bon. Et tout ce qui n'est pas en vert, c'est à améliorer, c'est à corriger. Mais par contre, c'est de te dire, tu as eu 90% de bonnes réponses. Oui,
- Speaker #2
ça change tout. Ça change tout. 90% de bonnes réponses ou 10% de mauvaises réponses,
- Speaker #1
c'est vrai.
- Speaker #0
Ben oui, et je le ressens aussi moi quand je donne des cours d'équitation, puisque c'est mon activité annexe aujourd'hui. Alors j'ai 90% de femmes en cours, et je leur demande toujours, donc je leur explique les consignes d'un exercice, donc elles vont faire l'exercice avec leur cheval, et quand elles ont terminé l'exercice, je leur dis, qu'est-ce qui était bien et qu'est-ce que tu peux améliorer ? Et j'ai quasiment 100% des femmes qui me disent, oh j'ai fait de la merde, c'était vraiment nul. Je fais, waouh, mais pourquoi tu es aussi violente avec toi-même ? déjà je t'ai demandé de faire telle figure tu devais faire un cercle est ce que c'était un cercle oui d'accord est ce que tu étais dans l'allure que j'ai demandé oui bah d'accord donc déjà c'est quand même deux critères importants bien et en fait je pense que on se projette tellement un idéal de perfection et de l'on doit y arriver du premier coup parce que si on n'y arrive pas du premier coup notre vie elle est finie et quand tu dis non j'ai fait ça de bien et le reste je vais l'améliorer ça change tout voilà c'est un état d'esprit En parlant d'échecs, dans ton parcours jusqu'à présent, qu'est-ce que tu considères comme ayant été un échec ? Qu'est-ce qui a planté ?
- Speaker #2
Du coup, comme je t'ai dit, les échecs, ce ne sont plus vraiment des échecs, ce sont des apprentissages. Alors,
- Speaker #0
quel est ton plus grand apprentissage ?
- Speaker #1
Franchement,
- Speaker #2
c'est une super bonne question. Je suis mal à en voir, là, comme ça. Je crois que je n'en ai pas.
- Speaker #1
Tu n'as rien à dire ?
- Speaker #2
Si, après si. Parce que c'est vrai que j'en réfléchissais en termes d'échec, mais en échec...
- Speaker #0
Alors, je reformule, c'est le mot échec qui te bloque. C'est en gros...
- Speaker #2
Quelle est ma plus grande leçon dans la vie ? C'est vraiment un apprentissage, je ne dirais pas que c'est un échec. Là, celui qui me vient en tête, c'est quand je partais pour faire mon tour de France en moto. Donc, c'était en plus de trois semaines et je pars. Donc, j'avais tout préparé,
- Speaker #1
j'ai acheté un top case pour ma moto avec le sac à dos et tout ça.
- Speaker #2
Donc, je pars, je connais la route, il y a un camping-car qui n'avance pas devant moi. Et j'étais dans ma tête, c'était je vais aller vite, tu vois, vite arriver à destination et tout ça. Et là, je le double un peu trop rapidement. Et c'est une route que je connais, il n'y a pas de radar fixe. Donc je le double rapidement, puis je laisse la moto. Allez, je ne freine pas, quoi. Et en fait,
- Speaker #1
je vois les flics qui sortent au loin. Et ils m'arrêtent. Ils me disent, vous savez pourquoi je vous arrête ? Je dis, ben, j'allais un peu vite, quoi.
- Speaker #2
Et en fait, je prends 3 points, 90 euros d'amende,
- Speaker #1
96, je ne sais plus.
- Speaker #2
Il me dit faites attention parce que à 4 km heure,
- Speaker #1
parce que j'étais à plus de 30...
- Speaker #0
Au-dessus de la limitation.
- Speaker #2
Ouais, c'est 40, c'est retrait permis, il me dit attention parce que... à 40 km heure au dessus bah c'est retrait de permis immédiat oui oui très bien donc donc sur le coup ça me fait chier parce qu'en plus pareil niveau argent c'était pas forcément l'époque où il fallait que je perde 90 balles ouais mais au delà de ça ça m'a permis d'apprendre qu'en fait ça sert à rien de se presser genre prend le temps un peu le sarré enfin prend commencé la citation mais ne sert de courir il faut partir au point non c'est pas ça il ya Après, si le chemin n'est pas que la destination qui compte.
- Speaker #1
Ah oui,
- Speaker #2
je n'ai plus le truc exact, mais ça veut dire ça. Et je me suis dit OK, je ralentis.
- Speaker #1
Et du coup,
- Speaker #2
évidemment, l'amende a joué beaucoup, mais derrière, j'avais plus trop d'accès.
- Speaker #1
Et puis, ouais,
- Speaker #2
sur le moment, j'étais en fait,
- Speaker #1
ça sert à rien d'aller vite. Prends le temps,
- Speaker #2
apprécie et savoure aussi ce chemin.
- Speaker #0
Et sur un plan peut-être mystique, spirituel, peut-être que ça t'a sauvé la vie. Parce qu'on t'a dit ça sur une route que tu connaissais. Du coup, ça t'a obligé à être plus vivante sur les routes que tu ne connaissais pas.
- Speaker #2
Exactement. Et aussi, derrière, je me suis dit, mais en fait, si je ne me prenais pas ça, parce que je partais, moi, avec ma pile en GPS, donc après, j'ai pris Waze, qui ne me quitte plus depuis. Et je me suis dit, mais si ça se trouve, sur le chemin, je me serais peut-être fait flasher quatre fois. Ça aurait peut-être fait quatre points sur des radars fixes. Et en fait, là, du coup, j'ai été prévenue. genre ralenti, prends le bon GPS et comme tu dis, sur les routes que tu connais pas, fais attention aussi peut-être.
- Speaker #1
Ouais. Donc effectivement,
- Speaker #2
c'est ça qui me vient en tête.
- Speaker #0
Oui, finalement c'est un truc qui s'est pas déroulé comme tu l'espérais et qui t'a permis de tirer une leçon qui aujourd'hui te sert encore.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #0
Puisque tu es très très prudent ta moto.
- Speaker #2
En moto, en voiture aussi.
- Speaker #0
Raconte, Fario, de quoi tu es la plus fière ?
- Speaker #1
La plus ! Le plus du plus. Le plus du plus.
- Speaker #2
Il y a plein de choses. Après,
- Speaker #1
le plus du plus,
- Speaker #2
aujourd'hui, en tout cas,
- Speaker #1
ça va être...
- Speaker #2
Je vais prendre la relation que j'ai avec mes proches. Donc, ça va prendre famille,
- Speaker #1
amis.
- Speaker #2
De pouvoir parler de... un maximum de choses pour ne pas dire tout,
- Speaker #1
parce que je pense qu'il y a quelques sujets où des fois, on ne peut pas en parler, ou les autres ne sont pas prêts à en parler, peu importe, tu vois.
- Speaker #2
Mais ça va être ce côté relation,
- Speaker #1
de pouvoir parler de presque tout avec mes proches, que ce soit mes parents, mes soeurs, mes cousins, mes cousines, mes oncles, mes tantes, mes potes,
- Speaker #0
ça sera ça.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Et ça te vient du fait de partir dans cette démarche de réaliser ton rêve d'aider les autres ?
- Speaker #2
c'est quelque chose qui était naturel avant comme j'étais beaucoup réservé avant il ya beaucoup de choses que je gardais pour moi que mes émotions plein de choses alors maintenant enfin si j'ai envie de pleurer je m'autorise à pleurer tout seul ou même des fois avec des potes quand on parle de sujets plus plus profond chose qu'on faisait pas avant bas quand on a des larmes on les exprime tu vois et ça ça te change une relation dans le bon sens évidemment mais
- Speaker #1
Ça te crée des relations plus profondes. Est-ce que ça vient aussi du fait d'accompagner les autres, d'aider les autres peut-être ?
- Speaker #2
Là, comme ça, je ne vois pas le lien, mais c'est possible.
- Speaker #0
Oui, oui. La question qui me vient aussi, c'est qu'est-ce qui fait que c'est tellement important pour toi d'aider les autres que ça te pousse à surpasser ta réserve ? Parce qu'en fait, le fait d'être réservé ou peut-être introverti, c'est aussi une forme de confort. Ou si c'est ton fonctionnement naturel, de respecter ce fonctionnement. Et de te dire, ouais, mais il y a un but plus grand et je préfère passer au-delà de ce fonctionnement que j'ai spontanément pour pouvoir atteindre un but plus grand que moi.
- Speaker #1
Ouais,
- Speaker #2
alors pour ce côté-là, c'est que je pense que je n'ai pas une nature introvertie de base.
- Speaker #0
Ah, tu es extravertie ?
- Speaker #2
De base, ouais. Comme je te disais dans la voiture tout à l'heure, quand j'étais petite, ou je ne sais plus si c'était là, je poussais mes camarades à aller se dépasser. Et j'étais plus extravertie. En fait, je me suis fait punir au CP parce que je parlais en classe. Et c'est à partir de là, pour moi en tout cas, où j'ai commencé à vraiment être réservée et être plus introvertie. Et où derrière,
- Speaker #1
après,
- Speaker #2
j'ai appris à recasser.
- Speaker #1
Et maintenant,
- Speaker #2
je dirais que je suis plus ambivertie. Ni l'un ni l'autre, je peux être les deux. C'est un mot qui est utilisé, enfin il existe je crois. En fait, ça veut dire que tu peux être introvertie, tu peux être extravertie. Aussi bien tu vois.
- Speaker #1
Des fois, c'est vrai que je vais avoir besoin d'être seule.
- Speaker #2
d'être avec moi-même et des fois non,
- Speaker #1
j'ai besoin d'être avec mes potes, avec des gens.
- Speaker #2
Donc voilà, je pense que c'est plus ce côté j'étais extravertie, j'ai été introvertie. Maintenant,
- Speaker #1
je suis un peu les deux,
- Speaker #2
je juge en fonction.
- Speaker #0
c'est finalement le mieux quoi.
- Speaker #2
Bah c'est ça, ça permet un équilibre, ça permet de doser aussi en fonction des personnes,
- Speaker #1
de ce qui se passe. Est-ce que c'est bien ? Je sais pas.
- Speaker #2
Est-ce que c'est mal ? Je sais pas, mais c'est pas ce qui compte, on s'en fout tu vois.
- Speaker #1
Ouais,
- Speaker #0
le bien, le mal, c'est relatif.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #0
Et voilà, quand on vient de traditions catholiques par exemple comme moi, oh là là,
- Speaker #2
attends,
- Speaker #0
il y a tellement de biais là-dedans. Fais le bien, fais le bien. Oui, d'accord.
- Speaker #2
C'est-à-dire quoi faire le bien ?
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Bon,
- Speaker #0
hop, hop.
- Speaker #2
Ne partons pas sur des sujets trop beaux.
- Speaker #0
Sachant tout ça, quel conseil tu donnerais à une personne qui voudrait réaliser son rêve, mais qui n'ose pas se lancer ?
- Speaker #2
Je ne suis pas très conseille, moi, de base. Non, en vrai...
- Speaker #0
Je pense que ça dépend de son rêve. Parce que si la personne ne se lance pas aujourd'hui, c'est qu'elle peut avoir des blocages, des peurs. Tu fais un point. Après, c'est d'écouter son cœur. Qu'est-ce qu'il appelle vraiment ? C'est beau. C'est beau. Des fois, ça peut faire bateau, mais c'est vraiment écouter son cœur ou écouter ses tripes aussi des fois. Parce que ça peut venir de là. Écouter son cœur, écouter ses tripes. Et aussi voir... quelle personne vous voulez devenir, pourquoi ce rêve, et aussi avoir une vision des fois plus long terme, parce que des fois c'est parce qu'on est dans le confort immédiat, mais peut-être qu'en allant dans ce rêve, on aura un confort encore meilleur par rapport à la vision qu'on peut avoir dans plusieurs mois, années, décennies peut-être, pourquoi pas, mon siècle je ne pense pas, mais pourquoi pas.
- Speaker #1
Pour Elon Musk, il veut être immortel. Voilà,
- Speaker #0
par exemple.
- Speaker #1
Comment tu fais la différence entre écouter son cœur ou ses tripes ? et écouter sa peur parce que des fois c'est difficile de distinguer les deux. On se dit si je pense ça, c'est que c'est ce qu'il me faut et parfois c'est la peur qui prend le dessus sur l'envie ou sur ce qui nous fait vibrer.
- Speaker #0
Comment je fais la différence entre la peur et écouter son cœur, ses tripes ? C'est une bonne question. Je pense que là je te dirais... Tu le sens en toi, en fait. Moi, je sais que quand c'est ma peur qui parle, je ressens différemment que quand c'est mon cœur ou mes trics qui parlent.
- Speaker #1
Et c'est quoi la différence de ressenti ? Parce que la peur, c'est aussi une sensation que tu as dans le corps.
- Speaker #0
Oui, la peur, ça va être... Déjà, ça ne va pas être pareil pour moi, parce que quand j'ai plus de la peur, je peux avoir la boule au ventre. C'est pas la même sensation en fait. Ça va être plus que je me renferme. Peut-être que je veux me réserver, tu vois, je me referme. Alors que quand c'est plus mon cœur, même si ça peut me faire peur, ça sera plus fort en fait. Et intérieurement, c'est que ça va pousser plus vers le rêve que vers la peur. Et la peur, même si elle est là, parce qu'il y a plein de fois où j'ai eu des peurs, où j'y suis allée. Et vraiment, le cœur, quand il parle, on le sait, tu vois. Genre, je sais pas, c'est dur à expliquer avec des mots, parce que c'est vraiment des ressentis, pour le coup, pour moi, en tout cas. Donc écoutez plus vos ressentis, je dirais. Voilà, c'est pour finir, c'est très beau. Ça peut paraître hyper bateau, en plus, mais les ressentis, ça peut changer beaucoup de choses. Je sais que moi, plusieurs fois, j'écoute mes ressentis, enfin, j'essaye de les écouter, et plusieurs fois, je n'ai pas écouté mes ressentis ou ce que je ressentais à l'intérieur de moi et où je me suis dit... En fait, t'aurais dû.
- Speaker #1
Et t'as un exemple, t'as une anecdote de ça ?
- Speaker #0
Oui, alors c'est un petit truc, c'est vraiment pas grand-chose. C'est une fois, j'avais un rendez-vous avec une nana pour faire une vidéo. On avait posé ça le lundi. Là, c'était avant mes vacances, donc je partais une semaine. Et on s'était dit, on se retrouve le lundi. Et au moment où elle m'envoie le message, il y a un truc à moi qui fait pas le lundi, en fait. En soi, j'avais rien dans mon planning le lundi, mais je me... Pas le lundi, je ne vais pas pouvoir. Je lui dis, ok, vas-y le lundi. Et en fait, arrive le samedi, ma collègue m'envoie un message pour me dire, lundi, il faut que tu ailles là-bas. Et en fait, je n'avais pas le choix. Et du coup, j'ai dû décaler le rendez-vous qu'on avait le lundi au mardi. D'accord.
- Speaker #1
Et comment tu expliques ce ressenti alors ?
- Speaker #0
Comment je l'explique ? Comment je l'explique ? Je ne sais pas. C'était... Ça me l'a fait plusieurs fois, mais du coup, j'essaye maintenant d'écouter vachement. Ça se passe à l'intérieur, en fait, c'est comme si ça dissonnait. C'était pas aligné, tu vois. Elle me dit lundi, et je sens en moi un non pas lundi, en fait. Et bon, je lui ai dit quand même lundi sur ce coup-là. Après, une autre fois, ça m'a servi de leçon parce que, pareil, on se fixait un rendez-vous avec une autre fille pour un coaching,
- Speaker #1
justement.
- Speaker #0
Elle me dit mercredi, et moi je lui fais... Et là, je sens le non pas mercredi, je fais non pas mercredi, je préfère pas.
- Speaker #1
Et du coup,
- Speaker #0
on fixait le jeudi. Et en fait, le mercredi, de base, je n'avais rien. Et après, j'avais autre chose de prévu qui était déjà programmée, mais que je n'avais pas noté dans mon agenda. Donc, en fait, j'ai bien fait de m'écouter, de lui dire non, pas mercredi, tu vois. Oui,
- Speaker #1
ton subconscient qui te disait attention, tu as oublié un truc.
- Speaker #0
Exactement. Peut-être.
- Speaker #1
OK. D'accord, ça donne une illustration un peu plus claire de ce dont tu parlais.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Et donc, dernière question, est-ce que tu peux expliquer ce qui t'attend ? par la suite là, le projet que tu vas faire ? Est-ce que tu as quelque chose que tu veux mettre en avant ? Voilà, sur ton projet d'Irlande, ton projet de formation de coaching, ou ton podcast aussi.
- Speaker #0
Oui, bah...
- Speaker #1
D'ailleurs, nous dire aussi où on peut trouver tout ça ? Comment on fait pour te trouver ?
- Speaker #0
Sur LinkedIn, Alicia Fiar. Sur Instagram aussi, Alicia-du-bas, du 8 je crois.
- Speaker #1
Ouais, underscore là.
- Speaker #0
Ouais, underscore Fiar aussi, F de François et D de Denis à la fin. Alors le podcast, je n'ai pas encore préparé les liens, rien du tout. Mais alors ça sera pour le moment sur Spotify. Je vais voir après si j'utilise Ocha ou autre. Mais Spotify, ça sera sûr. Après les autres, j'aimerais bien, mais je verrai à partir du 18 août. Je pense que les liens seront sur Insta, sur mon profil, sur LinkedIn aussi. Je pense que je vais faire des posts LinkedIn aussi dessus. Oui. Projet, j'ai vu quoi ? Projet Irlande. Pour le moment, je développe mon anglais parce qu'il n'est pas très élevé non plus. Je me débrouille. Ça va être un peu en mode aventure aussi.
- Speaker #1
Sac à dos et hop !
- Speaker #0
Ouais, sac à dos, c'est sûr. Je me tâte à prendre quand même une petite valise. À voir ! Et puis après, si vous avez des contacts en Irlande, je prends. Je prends avec plaisir. Et puis, ouais, après, accompagnement des gens. C'est vrai qu'on entend souvent, il faut cibler, il faut voir. Pour moi, ce n'est pas trop mon truc.
- Speaker #1
Et comment tu imagines justement l'accompagnement que tu vas proposer ?
- Speaker #0
J'imagine un peu tout, genre présentiel, visio. Ce sera plus du one by one au début. Après, à voir peut-être si j'élargis. Il y a un truc qui ressort, c'est les relations. C'est vrai que j'aime beaucoup accompagner. Là, quand je m'entraîne en école de coaching, c'est les relations, améliorer ses relations, peu importe avec qui.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Après, que ce soit parents, enfants. N'ayant pas d'enfants, j'aurais les outils, mais pour moi, j'ai l'impression que j'aurais moins d'impact, vu que je n'ai pas d'enfants. Peut-être que c'est une croyance, je ne sais pas. Après, relations entre potes, relations en couple,
- Speaker #1
relations avec un supérieur hiérarchique.
- Speaker #0
Par exemple. Aussi, tout à fait.
- Speaker #1
Donc potentiellement, tu pourrais même intervenir dans les entreprises ?
- Speaker #0
Alors, tout ce qui est coaching business, de base, j'accroche moins.
- Speaker #1
Pas spécifiquement business pour développer un chef d'affaires, mais tu vois, dans le management, amélioration du management.
- Speaker #0
Oui, je ne voyais pas ça comme ça, mais effectivement, ça peut se faire. Pourquoi pas ? Why not ? À tester. Comme je dis, j'aime bien me dire à tester. Ok. Tester, on verra, ajuster, puis voilà. Ça marche.
- Speaker #1
Est-ce que tu avais autre chose à ajouter ?
- Speaker #0
Je ne crois pas. Après, j'ai envie de vous dire, allez vers vos rêves, écoutez votre cœur.
- Speaker #1
Pour le coup, il n'y a plus de questions.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Écoute, je te remercie.
- Speaker #0
Merci à toi.
- Speaker #1
C'était super agréable.
- Speaker #0
Oui, ça se passait super vite.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
c'est vrai.
- Speaker #1
Je ne sais même pas depuis, ça doit faire une heure qu'on parle ou pas loin.
- Speaker #0
Je n'ai pas l'impression. C'est incroyable.
- Speaker #1
Écoute, je te souhaite plein de bonnes choses.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #1
De belles découvertes en Irlande.
- Speaker #0
Et puis, un beau... Bonne continuité de Tour de France.
- Speaker #1
Merci. Quand ce sera diffusé, j'aurai fini mon Tour de France.
- Speaker #0
Je serai dans le froid du Nord. Et je serai bien, parce qu'il fait chaud ici. C'est vrai. Je suis d'accord avec toi.
- Speaker #1
Merci à toi. Et puis,
- Speaker #0
à plus. Peut-être plus.
- Speaker #1
Salut.