undefined cover
undefined cover
Le chemin de la reconnexion à soi - Juliette et son rêve de retraites spirituelles à Bali cover
Le chemin de la reconnexion à soi - Juliette et son rêve de retraites spirituelles à Bali cover
A Nos Rêves

Le chemin de la reconnexion à soi - Juliette et son rêve de retraites spirituelles à Bali

Le chemin de la reconnexion à soi - Juliette et son rêve de retraites spirituelles à Bali

30min |21/10/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Le chemin de la reconnexion à soi - Juliette et son rêve de retraites spirituelles à Bali cover
Le chemin de la reconnexion à soi - Juliette et son rêve de retraites spirituelles à Bali cover
A Nos Rêves

Le chemin de la reconnexion à soi - Juliette et son rêve de retraites spirituelles à Bali

Le chemin de la reconnexion à soi - Juliette et son rêve de retraites spirituelles à Bali

30min |21/10/2024
Play

Description

Pour le 8ème épisode de mon tour de France des podcasts, je suis allée rencontrer:


JULIETTE! 🙏


Psychologue clinicienne, sophrologue, praticienne d'hypnose, d'EFT et d'activation de Kundalini, Juliette a réalisé son rêve de concilier sa passion pour les voyages, notamment en Asie, et pour son métier d'accompagnement des personnes en recherche de connexion à elles-mêmes.


En effet, depuis 2023, Juliette organise des retraites spirituelles et thérapeutiques à Bali pour les patient.e.s qu'elle accompagne.

Conquise par l'énergie et la mentalité balinaise, elle a souhaité partager ses expériences pour permettre aux personnes qui n'osent pas partir seules, de se sentir encadrées et guidées dans leur démarche de découverte.


L'objectif: se couper de nos codes occidentaux pour accéder plus facilement à une reconstruction différente de nos croyances.

La reconnexion à soi passe par tous les sens, le toucher par les massages et soins, le goût par l'alimentation locale, par la vue, l'ouïe et l'odorat grâce aux paysages incroyables et enfin grâce aux ateliers de travail sur soi.


Un épisode tout en introspection et en ouverture à la fois.


Retrouvez Juliette sur



Bonne écoute! 🎧


***********************************************************


A Nos Rêves, c'est un podcast qui va à la rencontre de personnes qui, frappées par un déclic, sont parties à la poursuite d'un de leurs rêves... mais pas que! ☝️


🤩C'est aussi un coaching pour booster ceux/celles qui le souhaitent sur le chemin vers leurs rêves.


🤝C'est enfin et surtout une communauté de rêveurs qui se retrouvent une fois par mois dans plusieurs villes de l'Oise pour s'entraider et se connecter.

La participation est gratuite: il suffit d'avoir un rêve, de souhaiter recevoir de l'aide pour le réaliser et en donner pour permettre aux autres de réaliser leur propre rêve.


Toutes les infos sont sur mon site et mes réseaux sociaux:


Ma page Facebook


Mon compte Instagram


Mon site


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'A nos rêves, le podcast des gens qui ont réalisé leurs rêves et qui nous racontent comment et pourquoi ils l'ont fait. Je suis Julie Simonetti, coach en réalisation de rêves. Et cet été, je me suis lancé le défi de réaliser moi aussi un de mes rêves, celui de faire un road trip autour de la France pour aller enregistrer des podcasts avec les personnes que j'avais rencontrées sur les réseaux sociaux dans ma démarche. Je suis partie sans voiture et sans argent pendant deux semaines et j'ai eu la chance de rencontrer... 14 personnes inspirantes sur mon chemin, dont je vais partager avec vous les témoignages. Épisode 8, Juliette près de Montpellier. Nous voici pour ce huitième épisode de ma tournée de podcast avec les gens qui rêvent, que j'ai fait lors du Tour de France que j'ai fait cet été. Et donc aujourd'hui, je suis accueillie par Juliette. Bonjour Juliette.

  • Speaker #1

    Bonjour Julie.

  • Speaker #0

    Donc on est installée dans ton jardin, à côté de la piscine, et il fait très chaud aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Il fait chaud.

  • Speaker #0

    Donc on s'hydrate. Mais on est plutôt bien installés. Alors pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter rapidement et présenter le rêve que tu as réalisé ou que tu es en train de réaliser ?

  • Speaker #1

    Oui, donc je m'appelle Juliette. J'habite dans la région Montpellier. Et je suis psychologue, psychologue clinicienne. Je suis également sophrologue. Je pratique l'hypnose, l'EFT, la lecture énergétique. l'activation de Kundalini. Donc ça, c'est mon activité principale. Et mon rêve, parce qu'à côté, je suis une voyageuse, je voyage beaucoup depuis plusieurs années, je voyage seule principalement. Et mon rêve, c'était d'organiser des retraites thérapeutiques dans d'autres pays. Et j'ai réalisé mon rêve avec le premier voyage qui a eu lieu en 2023, une retraite thérapeutique et spirituelle Bali.

  • Speaker #0

    Donc c'est assez récent finalement.

  • Speaker #1

    C'est ?

  • Speaker #0

    C'est assez récent.

  • Speaker #1

    C'est assez récent, oui. C'est un projet qui date dans ma tête, mais qui a mis du temps à se construire, parce que j'avais envie de faire quelque chose avec l'Asie depuis bien 15 ans, voire plus. Et puis petit à petit, le projet s'est construit. Avant j'étais salariée, donc la question ne se posait même pas. Et puis... Par la suite, je me suis mise à mon compte, j'ai développé tous mes outils. Dans mes outils, j'ai des ateliers qui peuvent se construire. Et puis, à un moment donné, j'ai décidé de partir en janvier 2023. Je suis partie à Bali dans l'objectif de construire ce premier projet.

  • Speaker #0

    D'accord. Et alors, d'où ça te venait ce rêve ? Pourquoi spécifiquement des retraites spirituelles ? Pourquoi Bali ? Pourquoi l'Asie ?

  • Speaker #1

    Alors, l'Asie, c'est parce que j'adore.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est pour moi, dès que j'arrive là-bas, en fait, il y a quelque chose qui s'ouvre. Je trouve que l'énergie est magnifique. Les Asiatiques ont un accueil que j'adore. Voilà. Une manière de voir la vie qui est très différente. Et moi, je me sens très, très bien. Et j'avais envie de partager ça, en fait. Je sais que beaucoup de personnes me disent… Comment tu fais pour voyager seule ? Moi, je ne pourrais pas. Et donc, j'avais aussi envie de permettre à des personnes qui n'osent pas partir toutes seules, d'aller faire ce voyage-là et de faire un voyage où on rencontre vraiment aussi la population, la culture. Pas juste un voyage où on va dans les hôtels et dans les trucs touristiques. Ce n'était pas mon objectif. Et puis, de faire une retraite, parce que c'est mon cœur de métier, que j'adore ça. Et que... et que j'avais envie de concilier les deux. Et puis, pourquoi Bali exactement ? À cause de l'énergie. Il y a une énergie à Bali qui est vraiment particulière.

  • Speaker #0

    Tu n'es pas la première à me le dire.

  • Speaker #1

    Ah mais c'est incroyable. Et j'en ai fait beaucoup des pays, j'ai fait des très beaux pays. J'ai visité d'autres pays où il y avait la culture bouddhiste, hindouiste, où ils sont très accueillants. Mais à Bali, il y a un truc. vraiment particulier de l'énergie, tu arrives et tu le sens immédiatement. L'accueil des balinais est vraiment incroyable. tous le sourire. Ils ont vraiment dans cette culture de faire du bien à l'autre. Même si toi tu as des problèmes, l'autre n'a pas à le sentir. Il y a vraiment cette culture-là, et une culture d'accueil. Et puis énergétiquement, ça c'est un peu difficile à expliquer, parce que ce n'est pas notre mental qui peut le comprendre, c'est vraiment un ressenti, il y a quelque chose qui s'ouvre, qui se dépose. Et pour moi, l'objectif de cette retraite, c'est d'être dans un espace où on va complètement déconnecter. Donc, en fait, on est coupé de nos codes occidentaux, parce qu'ils ne fonctionnent pas de la même manière, que la vie grouille différemment, les odeurs, les senteurs sont différentes et sont très fortes. Cette moiteur aussi, elle nous met dans une autre ambiance. Et en fait, ça nous permet vraiment de déconnecter de nos habituations, de tout ce qu'on connaît et qui sont un peu ce sur quoi on se retient. Et ça va nous permettre de déconnecter de nos croyances, de nos habitudes et de pouvoir plus facilement envisager une reconstruction, une déconstruction de nos croyances et une reconstruction différente. Et puis, dans un voyage, on va être beaucoup connecté à soi. par le massage, par l'alimentation qui est différente et qui est pleine de saveurs, donc on joue aussi là-dessus, par rapport à une végétation extrêmement luxuriante, que ce soit la jungle, les rizières, les plages et la mer qui est vraiment incroyable. Donc on va se ressourcer en fait à la nature, à notre intuition, et puis par les ateliers. ça va nous aider à revenir à notre essence, à qui on est nous, à ce que l'on veut nous, comprendre ce qui nous bloque, quels sont nos freins. On va utiliser après des outils pour venir débloquer ça et se retrouver dans un meilleur alignement avec soi.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu dirais que c'est le fait de sortir de sa zone de confort habituelle qui permet ça par rapport à tout ce que tu expliques, différentes températures, taux d'humidité, senteur, etc. ? Et surtout, ça c'est ma question, c'est mon obsession, qu'est-ce que c'est d'après toi la zone de confort ? Je me demande à une spécialiste, donc normalement.

  • Speaker #1

    Alors, la première chose, ce n'est pas le seul point, le fait d'être… Oui,

  • Speaker #0

    c'est l'accompagnement à côté bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais c'est un plus en fait. C'est-à-dire que pour moi, faire ce qu'on fait par exemple en rentrant chez soi le soir et être dans son quotidien, dans sa ville, ça ne va pas avoir le même impact. Quand on… part comme ça à l'étranger, on est complètement désorienté dans nos codes, et ça nous permet en fait de réencoder tout simplement au niveau neuronal, d'abord de mettre en place d'autres chemins neuronaux, parce qu'on n'est pas dans les mêmes habitudes. On sait très bien qu'il suffit, dans ta semaine, il suffit que tu mettes une habitude différente pour que tes chemins neuronaux se fassent différemment.

  • Speaker #0

    Je rigole, parce que moi je pense que depuis une semaine, mes chemins neuronaux, ils font on n'a plus la carte, on ne sait pas où on va

  • Speaker #1

    Et donc du coup, ça permet une nouvelle reconnexion en fait. Donc de déconnecter de tout ça et d'être soumis à plein de nouveautés, ça permet en fait une reconnexion. Ce qui fait que quand on va venir travailler sur soi en même temps, ça vient renforcer les effets du travail effectué dans les ateliers. Et après, on a une deuxième partie dans la retraite que je propose où on rencontre un baliane. Le baliane, c'est le guérisseur traditionnel baliné. Et donc, on va avoir aussi tout ce travail avec un baliane. ouverture de la spiritualité avec des cérémonies dans les cascades sacrées, un soin avec lui, et qui là vient encore sur un autre plan, encore ouvrir et renforcer le travail que nous on a préparé dans les ateliers. Donc il y a toute une évolution. Et après, pour moi, qu'est-ce que c'est que sortir de sa zone de confort ? Moi je ne l'appelle pas la zone de confort, parce qu'elle est extrêmement inconfortable. Je l'appelle la zone d'habitude. Et c'est ce qu'on connaît, c'est ce qui nous rassure. parce que notre cerveau n'aime pas les changements, il aime pouvoir projeter, il aime pouvoir anticiper, sauf qu'en fait, il nous enferme dans des cycles qui nous paraissent rassurants, mais qui en fait sont complètement enfermants. Et comme notre inconscient va vouloir reproduire des traumas du passé, avec l'espoir cette fois-ci d'avoir une happy end, on se retrouve dans une boucle, à se retrouver dans des situations pourries, de nouveau à chaque fois, et on n'arrive pas à sortir de là. Oui,

  • Speaker #0

    ok, merci pour cette définition. Et alors, par rapport à ces voyages que tu organises, quel a été le déclic pour commencer à les organiser ? Est-ce qu'il y a un instant précis où tu t'es dit c'est maintenant qu'il faut que je le fasse ou est-ce que c'est venu naturellement avec l'évolution ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, j'ai fait progressivement. Dans un premier temps, je suis partie en vacances. Alors, je travaillais avec un coach à l'époque et je faisais beaucoup de coaching par téléphone. Donc, j'avais beaucoup de personnes par téléphone. Et je me suis dit, je vais aller le tenter de voir comment ça se passe quand je pars à l'étranger. Est-ce que je peux toujours continuer à travailler ? Donc j'ai fait un test, j'étais partie en mai rouge, et donc pendant une semaine j'ai travaillé de là-bas. Ensuite j'ai fait un test en Thaïlande, je suis partie un mois en Thaïlande et j'ai fait deux semaines. Et dans ces deux semaines-là, j'ai fait à la fois des coachings que j'avais par téléphone et à la fois mon cabinet en visio pour voir si ça fonctionnait. J'ai vu que ça fonctionnait très bien, tout fonctionnait, tout roulait. Et là je me suis dit ok Donc là, maintenant, je peux passer à l'étape suivante. Et là, je pars quatre mois et demi. Je me suis donné quatre mois et demi pour partir en Indonésie, et notamment à Bali. Alors, ce n'était pas ma première fois à Bali, donc j'avais un peu en tête déjà l'itinéraire que je voulais, et puis de lancer le projet.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc finalement, c'était assez construit, tu as juste fait une phase test et après, hop, c'était parti.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Moi, j'ai été quand même testée. Je ne voulais pas prendre le risque de partir et puis que ça ne fonctionne pas. D'ailleurs aujourd'hui je ne fonctionne pas de la même manière que j'ai fonctionné au tout début où je n'arrêtais pas de bouger. En fait avec le wifi et tout c'était trop compliqué donc maintenant je reste à un endroit le temps de faire mes séances et puis ensuite je pars et puis j'organise les choses et puis maintenant le voyage est organisé en fait.

  • Speaker #0

    Oui donc tu organises ces voyages là à des fréquences régulières ?

  • Speaker #1

    J'en ai organisé un en novembre dernier. on voulait parce que j'étais avec quelqu'un à cette époque on faisait à deux on voulait le faire en mars mais l'agence parce qu'on est obligé de passer par une agence de voyage donc l'agence de voyage avec laquelle on avait travaillé on a demandé une augmentation qui était vraiment hallucinante et on a fait non donc le temps de retrouver une agence et tout ça celui de mars qui était prévu n'a pas pu avoir lieu parce que ça nous a trop pris de temps on n'était plus dans le timing et là le prochain il est prévu du 10 au 23 novembre ok voilà

  • Speaker #0

    Il fait beau en plus là-bas en novembre. En plus, toujours meilleur qu'ici de toute façon.

  • Speaker #1

    Oui, il fait toujours bon de toute manière. Après, il peut y avoir de la pluie, mais quasiment… Il y a une grosse saison de pluie, puis il y a de la pluie un peu tout le temps. Mais oui, il fait bon. Il n'y a pas d'hiver. Oui.

  • Speaker #0

    Et alors, au niveau de l'organisation, c'est toi qui trouves les lieux d'hébergement et qui organise les ateliers, mais c'est un tour opérateur qui se charge du voyage.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai construit le voyage. Et puis, je me suis confrontée aux joies de l'administration, de la légalité et compagnie. Donc, du coup, je passe par une agence de voyage.

  • Speaker #0

    Ok. Et alors, avant de… On parle d'administration, des fois, ça peut engendrer ce genre de choses. Avant de te lancer ou quand tu t'es lancée, est-ce que tu as rencontré des peurs par rapport à la réalisation de ce projet-là ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Déjà, de partir quatre mois et demi, de laisser ma maison, mes animaux, ça a déjà été… Donc, personnellement, ça a été déjà un challenge. Mais en même temps, au fond de moi, je savais que c'était ce que j'avais à faire. Donc, voilà, je l'ai dépassé. J'avais des craintes pour le cabinet, savoir si ça allait fonctionner. Et puis, après, oui, il y a toujours des peurs. En fait, je crois que quand on construit quelque chose de nouveau et qu'on ne sait pas encore où on va, il y a toujours des peurs. Après, c'est à nous de décider si on laisse les peurs décider et prendre le dessus ou si on avance.

  • Speaker #0

    Ça me rappelle un échange que j'ai eu justement hier avec Alicia, où elle me disait non, mais moi j'écoute mon cœur, je suis d'accord. Et comment tu fais la différence entre écouter ton cœur ou écouter ta peur ? Parce que des fois, c'est un petit peu intriqué et c'est difficile de distinguer les deux.

  • Speaker #1

    Oui, la question entre… c'est cette question de l'intuition qui n'est pas toujours facile. On dit écoute… de ton intuition et ouais mais c'est pas toujours simple de savoir si c'est l'intuition si c'est la peur qui nous dit de pas y aller moi je le fais dans le sens où quand je me projette qu'est ce qui se passe dans mon coeur et si tout est ouvert et que je suis bien bas c'est que c'est mon intuition qui me dit d'aller là dedans et que c'est les peurs qui m'ont si quand je me projette dans une situation s'est fermée je sens que mon coeur ça se compresse basse et classique c'est que ce n'est pas pour moi, ce n'est pas le bon projet pour moi.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il serait possible qu'une peur qui soit liée avec un traumatisme très fort qui n'ait pas été résolu, que tu puisses penser que justement ça se sert à ce moment-là parce que c'est de l'anxiété à l'idée de revivre un trauma et que ton corps, ton cœur te prévienne qu'il ne faut pas aller par là parce que c'est dangereux ?

  • Speaker #1

    Alors, on n'est jamais à l'abri de ça. Après, je pense que je travaille tellement sur moi parce que tous les outils que je propose, je les… j'ai pratiqué, je continue de pratiquer. Je n'ai pas juste fait mes formations et derrière, je ne pratique pas. Donc, en fait, je travaille énormément sur moi et quand je vois qu'il y a une peur et c'est une peur qui potentiellement peut m'empêcher d'avancer, je vais la travailler.

  • Speaker #0

    Tout simplement. D'accord. Donc finalement, les peurs que tu as eues, elles ne se sont pas réalisées ?

  • Speaker #1

    99% de nos peurs ne se réalisent jamais. Donc non, les peurs que j'ai eues ne se sont pas réalisées. Il y en a eu que j'ai eues et qui se sont réalisées. Mon activité de cabinet, ça n'a pas toujours été simple. Je l'ai traversée, j'ai trouvé des solutions. Et comme on dirait à Bali, toujours solution.

  • Speaker #0

    C'est simple, efficace.

  • Speaker #1

    Toujours solution.

  • Speaker #0

    Ok, et donc par rapport à ce que tu anticipais quand tu t'es lancée dans ce projet, est-ce que tout s'est passé comme tu l'espérais ou est-ce que c'était différent, mieux, moins bien ?

  • Speaker #1

    Alors non, tout ne s'est pas passé du tout comme je le voulais. Administrativement, ça a bien bien bien galéré, au point où j'ai cru que ça n'allait pas se faire. Après, la retraite en elle-même, elle était encore mieux. de ce que j'imaginais, en fait. C'était juste magique. Vraiment un moment magique. Et puis, après, dans la continuité, tu rencontres des déboires, des épreuves, des choses qui semblent à dépasser et auxquelles tu n'avais pas forcément pensé, parce qu'on ne peut pas penser à tout. Mais il n'y a rien d'insurmontable.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as une anecdote d'un truc auquel tu ne t'attendais pas du tout et qui avait du mal à surmonter ?

  • Speaker #1

    Alors, du mal à surmonter, non. Finalement, ça a été surmonté. Mais au début, ça a été de monter ma boîte là-bas. On avait constitué tous les dossiers. Au moment de poser notre dossier, la semaine même, la loi a changé à Bali. Ah ! Voilà, par exemple.

  • Speaker #0

    Genre de petit timing.

  • Speaker #1

    Genre de petit timing qu'on aime dire.

  • Speaker #0

    OK. Et alors, bon, la question suivante, on va voir si elle est pertinente par rapport à ce que tu viens de me dire. Est-ce que tu considères qu'il y a quelque chose qui a planté ? dans la progression, pour le meilleur ou pour le pire, mais quelque chose qui n'a pas voulu fonctionner.

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses qui n'ont pas voulu fonctionner. Le fait que je ne voulais pas forcément passer par une agence et que je voulais monter un truc, ça n'a pas fonctionné. Le fait... Attends, il y avait un truc que je voulais dire, je ne sais plus, ça y est, c'est déjà parti. Qu'est-ce qui n'avait pas fonctionné ? Le voyage qu'on voulait faire en mars, ce qui n'a pas fonctionné. Le partenariat avec la première agence qui n'a pas poursuivi. Il va falloir trouver une autre agence. La collaboration aussi avec mon associé qui n'a pas continué. Donc, il y a plein de choses qui n'étaient pas du tout forcément prévues et qui ne se sont pas faites, mais peut-être pour le mieux.

  • Speaker #0

    Oui. C'était ma question. Est-ce que tu en as tiré un enseignement de ces choses qui n'ont pas fonctionné comme tu le souhaitais ?

  • Speaker #1

    Oui, il y avait des choses qui n'étaient pas justes, qui n'étaient pas forcément alignées. Et puis, il y avait d'autres choses. C'était bon et juste pour cette étape-là. Et il y a une autre étape après à passer, en fait. Je pense par exemple à l'agence de voyage. Ça s'est très bien passé avec l'agence de voyage sur la première. Et puis après, tout d'un coup, elle a refait ses comptes et ça ne lui allait pas. Elle a demandé une augmentation qui était vraiment… pas possible pour nous parce que ça entraînait du coup un coût de voyage qui est trop onéreux pour les gens qu'on accueille. Et là, il a fallu retrouver une agence, mais peut-être pour le mieux parce que je n'ai pas encore fait un voyage avec cette nouvelle agence, mais ça sera peut-être mieux en fait avec cette nouvelle agence.

  • Speaker #0

    Et puis si ce n'est pas le cas, ce sera une troisième agence.

  • Speaker #1

    Et peut-être que ce sera encore sur une autre modalité une prochaine fois, parce que les choses, elles évoluent. Là, j'en ai chouette en faire un aux Philippines aussi, donc ce ne sera forcément pas avec l'agence de Bali. Peut-être que c'est encore un autre fonctionnement qui se fera à partir d'une agence internationale sur plusieurs pays. Je n'en sais rien, en fait, de où est-ce que ça va aller par la suite.

  • Speaker #0

    D'accord. Et alors ? A contrario de toute cette organisation, de quoi tu es la plus fière ?

  • Speaker #1

    De l'avoir fait. De l'avoir fait. D'être allée jusqu'au bout, d'y avoir cru, d'avoir dépassé toutes ces épreuves. Là encore, j'en traverse. Et à chaque fois, de retomber sur ses pattes, de continuer d'avancer, de rebondir, de continuer à avancer à chaque fois. Et si je regarde là, c'était quoi, il y a six ans, je crois que j'ai quitté le salariat, jamais je n'aurais pensé être capable de faire ça. Jamais je n'aurais imaginé ça.

  • Speaker #0

    Donc parce qu'avant tu étais salariée en tant que psychologue aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai été 13 ans salariée, en accompagnant des adultes autistes et psychotiques, donc rien à voir avec ce que je fais aujourd'hui.

  • Speaker #0

    D'accord. Je déborde un petit peu, mais quel a été le déclic pour passer du salariat à la profession libérale ?

  • Speaker #1

    Après c'est un gros débat médico-social, c'est très compliqué actuellement. Et puis, je ne pouvais pas continuer dans ces conditions-là.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas le sujet en lui-même, c'était les conditions de travail qui t'ont fait prendre la décision ? Oui,

  • Speaker #1

    et puis les conditions d'accompagnement, qui ne sont plus possibles aujourd'hui, à mon sens. Et les conditions de travail, de manière de traiter les salariés, qui sont quand même beaucoup dans le dévouement et qui sont très mal traités. Donc, c'est difficile de voir ça. Et puis, moi, je me suis battue pendant dix ans. Je suis restée 13 ans là-bas. Je me suis battue pendant dix ans pour essayer de sauver pas mal de choses. Puis au bout d'un moment, j'ai fait non, je vais y laisser ma peau. Donc, je suis partie. Oui,

  • Speaker #0

    c'est triste parce que je pense que ce n'est pas le seul milieu où on demande beaucoup de dévouement et un peu de reconnaissance et d'amélioration des conditions de travail derrière. J'en parlais encore hier avec un gars qui… un covoit… un blabla car que j'ai pris, je vais y arriver. et qui me parlait de ça aussi, qui fait que les conditions de travail ne sont pas très attrayantes et qu'il y a peut-être une remise en question à faire au niveau du fonctionnement d'une des entreprises, mais encore plus des organismes qui accueillent… Oui,

  • Speaker #1

    parce que là, c'est carrément légal. Enfin, c'est vraiment les consignes d'accompagnement et tout qui sont à mon sens maltraitantes. Ok. Voilà. Donc, moi, j'ai dit non, je ne peux pas continuer, je ne peux pas cautionner. Et donc, ça s'est arrêté. Et puis, là, pour moi, c'était non, je ne peux pas continuer, parce que ça se répand, en fait. Je partais de là, mais je risquais d'avoir grande chance de retrouver à peu près les mêmes situations dans d'autres établissements. Et donc, là, j'ai fait, je vais travailler dans mon éthique. Et donc, c'est pour une question d'éthique que je suis partie et que j'ai décidé de m'installer à mon compte.

  • Speaker #0

    Et à ton avis, qu'est-ce qui fait qu'il y a certaines personnes qui ont ce genre de... d'impératifs on va dire, et d'autres qui se satisfont d'un certain fonctionnement en disant au moins j'ai mon confort ou j'ai ma sécurité. Est-ce que c'est quelque chose d'inné ? Est-ce que c'est un événement qui vient bouleverser ce fonctionnement et qui rend le train-train, tout ce que ça peut avoir de péjoratif, intolérable ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est une reconnexion à soi qui fait qu'à un moment donné on ne peut pas continuer. Je pense qu'il y a un conditionnement dans lequel on est. On nous donne une directive, on nous donne des schémas dans lesquels on doit être, dans lesquels on doit rentrer. On les suit. On nous dit que c'est ça qu'il faut faire et que c'est là où on sera heureux, où on croit. Donc, on y va. Et je crois qu'il y a une partie des personnes qui restent dans ce fonctionnement-là, sans s'interroger, même s'ils ne sont pas heureux, même si ça ne leur convient pas, même s'ils font abstraction de beaucoup de choses. Et puis, il y en a d'autres où, non, ça vient trop percuter sur leur intégrité. Moi, en tout cas, ça a été... ça a été cette question. C'était vraiment mon intégrité en tant que personne qui venait être heurtée par ce que je voyais et qui fait que là, en fait, non, ce n'est plus possible. Et moi, ça s'est déclenché par des burn-out.

  • Speaker #0

    Les fameux.

  • Speaker #1

    Les fameux.

  • Speaker #0

    Il y a une épidémie quand même.

  • Speaker #1

    C'est les fameux, mais pour moi, les burn-out sont des cadeaux parce que c'est ce qui nous permet de voir que ce n'est pas possible et qu'il va falloir faire autrement.

  • Speaker #0

    De toute façon. Toute souffrance est là aussi, je pense, pour nous pousser à voir les choses différemment.

  • Speaker #1

    Contrairement à ne pas voir, à un moment donné, le corps nous dit.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement.

  • Speaker #1

    Donc, je pense qu'il y a une partie aussi, à un moment donné, où on n'a pas le choix. Parce que c'est là, c'est le corps, c'est l'inconscient qui vient dire là, stop en fait Ok, les conditionnements, ok le mental, ok l'ego, ça c'est une part. C'est ce qu'on a suivi, mais il y a un moment donné où notre vrai soi… va se manifester et il va se manifester souvent en se prenant le mur.

  • Speaker #0

    Oui, donc finalement, c'est le fait d'avoir un seuil de tolérance à une certaine dissonance assez bas qui fait qu'on ne supporte plus les contradictions. Je fais le parallèle moi avec les chevaux puisque je viens du milieu équestre et quand je travaillais en centre équestre, je suis partie pour la même raison. Moi, je suis restée trois ans, j'ai fait je n'aime pas comment on traite les chevaux, eh bien défaut de pouvoir changer de système, je vais faire mon système à moi ailleurs. Et en fait, c'est un conseil que j'avais fait en regardant les meilleurs chevaux de club C'était ceux qui toléraient le plus les erreurs des cavaliers, c'est ceux qui étaient le plus appréciés par les cavaliers parce qu'ils ne moufftaient pas trop. Et je me dis finalement, les chevaux qui étaient les plus délicats et les moins appréciés par les cavaliers, c'est les chevaux qui avaient une tolérance plus basse à la souffrance, clairement, on ne peut pas dire les choses autrement. Moi, c'est ceux que je préférais parce que c'est ceux qui faisaient le plus progresser les cavaliers, mais en même temps, on sait aussi que les shoot club, c'est un peu la chair à canon. Ils sont sacrifiés parce que les débutants sont forcément... maltraite sans le vouloir, sans même le savoir. Et donc, moins on tolère et plus on sort du système vite.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est qu'il y a un moment donné, il y a une partie de nous qui dit que ce n'est plus OK. Après, je pense qu'effectivement, plus on est sensible, plus on est connecté avec soi, avec son âme, avec sa véritable identité, et moins on peut accepter ça. Donc, je pense que plus on a travaillé sur soi aussi, et moins on peut accepter tout ça.

  • Speaker #0

    Oui. Après, si on remonte encore, j'aime bien toujours aller à la racine du mal. Pourquoi on a travaillé sur soi ? C'est parce qu'à la base, on était en souffrance parce que cette hypersensibilité à ça…

  • Speaker #1

    Alors, je pense qu'il peut y avoir par souffrance. Et après, je pense que beaucoup de… thérapeute on est là dedans c'est pas aussi par curiosité compréhension de l'être humain d'accord moi je suis mon premier terrain d'exploration et comprendre des choses donc oui c'est comme le gars qui est passionné de mécanique qui veut devenir mécano il commence par farfouiller dans son moteur avant d'aller toucher le moteur des autres sauf que mon objet du coup c'est moi et

  • Speaker #0

    alors si tu avais un conseil à donner à une personne qui voudrait réaliser son rêve mais qui n'ose pas se lancer, qui n'arrive pas à passer le cap ? Ou alors je ne sais pas, un conseil que tu te donnerais à la toi d'il y a quelques années avant de te lancer, qu'est-ce que ce serait ?

  • Speaker #1

    Alors, de manière assez bateau, c'est d'écouter son cœur et puis d'aller travailler sur ses peurs parce qu'elles ne vont pas partir toutes seules.

  • Speaker #0

    Malheureusement. C'est ça. Pour travailler sur ces peurs, tu recommandes les outils que tu utilises. Il y a d'autres choses. Tu parlais d'hypnose, de sophrologie, de FT.

  • Speaker #1

    Oui, pour travailler sur les peurs, j'aime beaucoup le FT. C'est un outil avec lequel j'ai des super résultats. Il y a l'hypnose aussi. Après, on parlait de l'activation de Kundalini. Ça permet aussi de libérer certains patterns.

  • Speaker #0

    Tu peux expliquer un petit peu ? C'est vrai qu'on en a parlé avant d'enregistrer.

  • Speaker #1

    Oui, l'activation de Kundalini, c'est une technique qui va nous mettre dans un état modifié de conscience par lequel on va venir faire circuler l'énergie vitale. La Kundalini, c'est l'énergie vitale et qui va venir circuler dans le corps. Et en faisant circuler cette énergie-là, on va venir débloquer certains blocages. Donc, quand on a une énergie vitale, émotionnel c'est pour ça que je dis que les peurs à mon sens peuvent aussi être traitées dans le dans l'activation de Kundalini parce qu'on vient libérer certains certains schémas en fait ok

  • Speaker #0

    merci pour cette explication qui est fort tentante et alors dernière question est-ce que tu voudrais présenter tes voyages et surtout le côté logistique, pour savoir déjà, est-ce que n'importe qui peut venir ? Ou est-ce que c'est forcément des gens qui sont déjà en travail avec toi ?

  • Speaker #1

    Ah non, tout le monde peut venir, en soi, c'est pas forcément les personnes qui travaillent avec moi. Après, je recommande que ce soit des personnes qui aient aussi une ouverture sur la question de la spiritualité, parce que c'est thérapeutique, mais il y a aussi tout un pan de la spiritualité, donc si on n'est pas du tout ouvert à ça, ça ne va pas correspondre et répondre. aux attentes. Et puis, par contre, après, il y a un échange. Il y a un temps d'échange, moi, en direct, pour m'assurer que la retraite correspond aux attentes de la personne et que la personne peut correspondre aussi au groupe qui sera présent pour qu'il y ait aussi une certaine homogénéité.

  • Speaker #0

    Oui. Et donc, c'est un groupe de combien de personnes ?

  • Speaker #1

    10 maximum. OK. Et 6 minimum.

  • Speaker #0

    Ça reste en comité suffisamment restreint pour faire des manipulations.

  • Speaker #1

    Oui, je fais des ateliers et il y a des séances en individuel.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok. Et alors, si on veut te contacter, s'inscrire éventuellement,

  • Speaker #1

    comment ça se passe ? J'ai une page d'informations où on retrouve toutes les informations et le programme.

  • Speaker #0

    Donc, tu as un site qui s'appelle ?

  • Speaker #1

    Alors, il s'appelle Juliette. tiré philippe5.fr slash retraite tiré Bali.

  • Speaker #0

    Merci. Donc, les gens peuvent te contacter par ce biais-là ou sinon sur Facebook, Messenger,

  • Speaker #1

    Instagram.

  • Speaker #0

    Instagram. Et ton pseudo sur Facebook, c'est Juliette Lapsi. C'est ça,

  • Speaker #1

    exactement. C'est Juliette Lapsi tout attachée. Oui.

  • Speaker #0

    Super. Est-ce que tu avais autre chose à ajouter ?

  • Speaker #1

    Non, pas spécialement, sauf si tu as d'autres questions.

  • Speaker #0

    Sûrement. Sûrement. Mais bon. En tout cas, pour ce qui concerne ton projet, qui est super beau et ça donne envie de t'inscrire, je t'avoue. Je pense que c'est clair. Je te remercie déjà d'avoir accepté de participer à mon podcast et de m'accueillir.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Je te souhaite le meilleur pour tous tes autres projets. Merci beaucoup. Salut.

Description

Pour le 8ème épisode de mon tour de France des podcasts, je suis allée rencontrer:


JULIETTE! 🙏


Psychologue clinicienne, sophrologue, praticienne d'hypnose, d'EFT et d'activation de Kundalini, Juliette a réalisé son rêve de concilier sa passion pour les voyages, notamment en Asie, et pour son métier d'accompagnement des personnes en recherche de connexion à elles-mêmes.


En effet, depuis 2023, Juliette organise des retraites spirituelles et thérapeutiques à Bali pour les patient.e.s qu'elle accompagne.

Conquise par l'énergie et la mentalité balinaise, elle a souhaité partager ses expériences pour permettre aux personnes qui n'osent pas partir seules, de se sentir encadrées et guidées dans leur démarche de découverte.


L'objectif: se couper de nos codes occidentaux pour accéder plus facilement à une reconstruction différente de nos croyances.

La reconnexion à soi passe par tous les sens, le toucher par les massages et soins, le goût par l'alimentation locale, par la vue, l'ouïe et l'odorat grâce aux paysages incroyables et enfin grâce aux ateliers de travail sur soi.


Un épisode tout en introspection et en ouverture à la fois.


Retrouvez Juliette sur



Bonne écoute! 🎧


***********************************************************


A Nos Rêves, c'est un podcast qui va à la rencontre de personnes qui, frappées par un déclic, sont parties à la poursuite d'un de leurs rêves... mais pas que! ☝️


🤩C'est aussi un coaching pour booster ceux/celles qui le souhaitent sur le chemin vers leurs rêves.


🤝C'est enfin et surtout une communauté de rêveurs qui se retrouvent une fois par mois dans plusieurs villes de l'Oise pour s'entraider et se connecter.

La participation est gratuite: il suffit d'avoir un rêve, de souhaiter recevoir de l'aide pour le réaliser et en donner pour permettre aux autres de réaliser leur propre rêve.


Toutes les infos sont sur mon site et mes réseaux sociaux:


Ma page Facebook


Mon compte Instagram


Mon site


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'A nos rêves, le podcast des gens qui ont réalisé leurs rêves et qui nous racontent comment et pourquoi ils l'ont fait. Je suis Julie Simonetti, coach en réalisation de rêves. Et cet été, je me suis lancé le défi de réaliser moi aussi un de mes rêves, celui de faire un road trip autour de la France pour aller enregistrer des podcasts avec les personnes que j'avais rencontrées sur les réseaux sociaux dans ma démarche. Je suis partie sans voiture et sans argent pendant deux semaines et j'ai eu la chance de rencontrer... 14 personnes inspirantes sur mon chemin, dont je vais partager avec vous les témoignages. Épisode 8, Juliette près de Montpellier. Nous voici pour ce huitième épisode de ma tournée de podcast avec les gens qui rêvent, que j'ai fait lors du Tour de France que j'ai fait cet été. Et donc aujourd'hui, je suis accueillie par Juliette. Bonjour Juliette.

  • Speaker #1

    Bonjour Julie.

  • Speaker #0

    Donc on est installée dans ton jardin, à côté de la piscine, et il fait très chaud aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Il fait chaud.

  • Speaker #0

    Donc on s'hydrate. Mais on est plutôt bien installés. Alors pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter rapidement et présenter le rêve que tu as réalisé ou que tu es en train de réaliser ?

  • Speaker #1

    Oui, donc je m'appelle Juliette. J'habite dans la région Montpellier. Et je suis psychologue, psychologue clinicienne. Je suis également sophrologue. Je pratique l'hypnose, l'EFT, la lecture énergétique. l'activation de Kundalini. Donc ça, c'est mon activité principale. Et mon rêve, parce qu'à côté, je suis une voyageuse, je voyage beaucoup depuis plusieurs années, je voyage seule principalement. Et mon rêve, c'était d'organiser des retraites thérapeutiques dans d'autres pays. Et j'ai réalisé mon rêve avec le premier voyage qui a eu lieu en 2023, une retraite thérapeutique et spirituelle Bali.

  • Speaker #0

    Donc c'est assez récent finalement.

  • Speaker #1

    C'est ?

  • Speaker #0

    C'est assez récent.

  • Speaker #1

    C'est assez récent, oui. C'est un projet qui date dans ma tête, mais qui a mis du temps à se construire, parce que j'avais envie de faire quelque chose avec l'Asie depuis bien 15 ans, voire plus. Et puis petit à petit, le projet s'est construit. Avant j'étais salariée, donc la question ne se posait même pas. Et puis... Par la suite, je me suis mise à mon compte, j'ai développé tous mes outils. Dans mes outils, j'ai des ateliers qui peuvent se construire. Et puis, à un moment donné, j'ai décidé de partir en janvier 2023. Je suis partie à Bali dans l'objectif de construire ce premier projet.

  • Speaker #0

    D'accord. Et alors, d'où ça te venait ce rêve ? Pourquoi spécifiquement des retraites spirituelles ? Pourquoi Bali ? Pourquoi l'Asie ?

  • Speaker #1

    Alors, l'Asie, c'est parce que j'adore.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est pour moi, dès que j'arrive là-bas, en fait, il y a quelque chose qui s'ouvre. Je trouve que l'énergie est magnifique. Les Asiatiques ont un accueil que j'adore. Voilà. Une manière de voir la vie qui est très différente. Et moi, je me sens très, très bien. Et j'avais envie de partager ça, en fait. Je sais que beaucoup de personnes me disent… Comment tu fais pour voyager seule ? Moi, je ne pourrais pas. Et donc, j'avais aussi envie de permettre à des personnes qui n'osent pas partir toutes seules, d'aller faire ce voyage-là et de faire un voyage où on rencontre vraiment aussi la population, la culture. Pas juste un voyage où on va dans les hôtels et dans les trucs touristiques. Ce n'était pas mon objectif. Et puis, de faire une retraite, parce que c'est mon cœur de métier, que j'adore ça. Et que... et que j'avais envie de concilier les deux. Et puis, pourquoi Bali exactement ? À cause de l'énergie. Il y a une énergie à Bali qui est vraiment particulière.

  • Speaker #0

    Tu n'es pas la première à me le dire.

  • Speaker #1

    Ah mais c'est incroyable. Et j'en ai fait beaucoup des pays, j'ai fait des très beaux pays. J'ai visité d'autres pays où il y avait la culture bouddhiste, hindouiste, où ils sont très accueillants. Mais à Bali, il y a un truc. vraiment particulier de l'énergie, tu arrives et tu le sens immédiatement. L'accueil des balinais est vraiment incroyable. tous le sourire. Ils ont vraiment dans cette culture de faire du bien à l'autre. Même si toi tu as des problèmes, l'autre n'a pas à le sentir. Il y a vraiment cette culture-là, et une culture d'accueil. Et puis énergétiquement, ça c'est un peu difficile à expliquer, parce que ce n'est pas notre mental qui peut le comprendre, c'est vraiment un ressenti, il y a quelque chose qui s'ouvre, qui se dépose. Et pour moi, l'objectif de cette retraite, c'est d'être dans un espace où on va complètement déconnecter. Donc, en fait, on est coupé de nos codes occidentaux, parce qu'ils ne fonctionnent pas de la même manière, que la vie grouille différemment, les odeurs, les senteurs sont différentes et sont très fortes. Cette moiteur aussi, elle nous met dans une autre ambiance. Et en fait, ça nous permet vraiment de déconnecter de nos habituations, de tout ce qu'on connaît et qui sont un peu ce sur quoi on se retient. Et ça va nous permettre de déconnecter de nos croyances, de nos habitudes et de pouvoir plus facilement envisager une reconstruction, une déconstruction de nos croyances et une reconstruction différente. Et puis, dans un voyage, on va être beaucoup connecté à soi. par le massage, par l'alimentation qui est différente et qui est pleine de saveurs, donc on joue aussi là-dessus, par rapport à une végétation extrêmement luxuriante, que ce soit la jungle, les rizières, les plages et la mer qui est vraiment incroyable. Donc on va se ressourcer en fait à la nature, à notre intuition, et puis par les ateliers. ça va nous aider à revenir à notre essence, à qui on est nous, à ce que l'on veut nous, comprendre ce qui nous bloque, quels sont nos freins. On va utiliser après des outils pour venir débloquer ça et se retrouver dans un meilleur alignement avec soi.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu dirais que c'est le fait de sortir de sa zone de confort habituelle qui permet ça par rapport à tout ce que tu expliques, différentes températures, taux d'humidité, senteur, etc. ? Et surtout, ça c'est ma question, c'est mon obsession, qu'est-ce que c'est d'après toi la zone de confort ? Je me demande à une spécialiste, donc normalement.

  • Speaker #1

    Alors, la première chose, ce n'est pas le seul point, le fait d'être… Oui,

  • Speaker #0

    c'est l'accompagnement à côté bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais c'est un plus en fait. C'est-à-dire que pour moi, faire ce qu'on fait par exemple en rentrant chez soi le soir et être dans son quotidien, dans sa ville, ça ne va pas avoir le même impact. Quand on… part comme ça à l'étranger, on est complètement désorienté dans nos codes, et ça nous permet en fait de réencoder tout simplement au niveau neuronal, d'abord de mettre en place d'autres chemins neuronaux, parce qu'on n'est pas dans les mêmes habitudes. On sait très bien qu'il suffit, dans ta semaine, il suffit que tu mettes une habitude différente pour que tes chemins neuronaux se fassent différemment.

  • Speaker #0

    Je rigole, parce que moi je pense que depuis une semaine, mes chemins neuronaux, ils font on n'a plus la carte, on ne sait pas où on va

  • Speaker #1

    Et donc du coup, ça permet une nouvelle reconnexion en fait. Donc de déconnecter de tout ça et d'être soumis à plein de nouveautés, ça permet en fait une reconnexion. Ce qui fait que quand on va venir travailler sur soi en même temps, ça vient renforcer les effets du travail effectué dans les ateliers. Et après, on a une deuxième partie dans la retraite que je propose où on rencontre un baliane. Le baliane, c'est le guérisseur traditionnel baliné. Et donc, on va avoir aussi tout ce travail avec un baliane. ouverture de la spiritualité avec des cérémonies dans les cascades sacrées, un soin avec lui, et qui là vient encore sur un autre plan, encore ouvrir et renforcer le travail que nous on a préparé dans les ateliers. Donc il y a toute une évolution. Et après, pour moi, qu'est-ce que c'est que sortir de sa zone de confort ? Moi je ne l'appelle pas la zone de confort, parce qu'elle est extrêmement inconfortable. Je l'appelle la zone d'habitude. Et c'est ce qu'on connaît, c'est ce qui nous rassure. parce que notre cerveau n'aime pas les changements, il aime pouvoir projeter, il aime pouvoir anticiper, sauf qu'en fait, il nous enferme dans des cycles qui nous paraissent rassurants, mais qui en fait sont complètement enfermants. Et comme notre inconscient va vouloir reproduire des traumas du passé, avec l'espoir cette fois-ci d'avoir une happy end, on se retrouve dans une boucle, à se retrouver dans des situations pourries, de nouveau à chaque fois, et on n'arrive pas à sortir de là. Oui,

  • Speaker #0

    ok, merci pour cette définition. Et alors, par rapport à ces voyages que tu organises, quel a été le déclic pour commencer à les organiser ? Est-ce qu'il y a un instant précis où tu t'es dit c'est maintenant qu'il faut que je le fasse ou est-ce que c'est venu naturellement avec l'évolution ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, j'ai fait progressivement. Dans un premier temps, je suis partie en vacances. Alors, je travaillais avec un coach à l'époque et je faisais beaucoup de coaching par téléphone. Donc, j'avais beaucoup de personnes par téléphone. Et je me suis dit, je vais aller le tenter de voir comment ça se passe quand je pars à l'étranger. Est-ce que je peux toujours continuer à travailler ? Donc j'ai fait un test, j'étais partie en mai rouge, et donc pendant une semaine j'ai travaillé de là-bas. Ensuite j'ai fait un test en Thaïlande, je suis partie un mois en Thaïlande et j'ai fait deux semaines. Et dans ces deux semaines-là, j'ai fait à la fois des coachings que j'avais par téléphone et à la fois mon cabinet en visio pour voir si ça fonctionnait. J'ai vu que ça fonctionnait très bien, tout fonctionnait, tout roulait. Et là je me suis dit ok Donc là, maintenant, je peux passer à l'étape suivante. Et là, je pars quatre mois et demi. Je me suis donné quatre mois et demi pour partir en Indonésie, et notamment à Bali. Alors, ce n'était pas ma première fois à Bali, donc j'avais un peu en tête déjà l'itinéraire que je voulais, et puis de lancer le projet.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc finalement, c'était assez construit, tu as juste fait une phase test et après, hop, c'était parti.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Moi, j'ai été quand même testée. Je ne voulais pas prendre le risque de partir et puis que ça ne fonctionne pas. D'ailleurs aujourd'hui je ne fonctionne pas de la même manière que j'ai fonctionné au tout début où je n'arrêtais pas de bouger. En fait avec le wifi et tout c'était trop compliqué donc maintenant je reste à un endroit le temps de faire mes séances et puis ensuite je pars et puis j'organise les choses et puis maintenant le voyage est organisé en fait.

  • Speaker #0

    Oui donc tu organises ces voyages là à des fréquences régulières ?

  • Speaker #1

    J'en ai organisé un en novembre dernier. on voulait parce que j'étais avec quelqu'un à cette époque on faisait à deux on voulait le faire en mars mais l'agence parce qu'on est obligé de passer par une agence de voyage donc l'agence de voyage avec laquelle on avait travaillé on a demandé une augmentation qui était vraiment hallucinante et on a fait non donc le temps de retrouver une agence et tout ça celui de mars qui était prévu n'a pas pu avoir lieu parce que ça nous a trop pris de temps on n'était plus dans le timing et là le prochain il est prévu du 10 au 23 novembre ok voilà

  • Speaker #0

    Il fait beau en plus là-bas en novembre. En plus, toujours meilleur qu'ici de toute façon.

  • Speaker #1

    Oui, il fait toujours bon de toute manière. Après, il peut y avoir de la pluie, mais quasiment… Il y a une grosse saison de pluie, puis il y a de la pluie un peu tout le temps. Mais oui, il fait bon. Il n'y a pas d'hiver. Oui.

  • Speaker #0

    Et alors, au niveau de l'organisation, c'est toi qui trouves les lieux d'hébergement et qui organise les ateliers, mais c'est un tour opérateur qui se charge du voyage.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai construit le voyage. Et puis, je me suis confrontée aux joies de l'administration, de la légalité et compagnie. Donc, du coup, je passe par une agence de voyage.

  • Speaker #0

    Ok. Et alors, avant de… On parle d'administration, des fois, ça peut engendrer ce genre de choses. Avant de te lancer ou quand tu t'es lancée, est-ce que tu as rencontré des peurs par rapport à la réalisation de ce projet-là ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Déjà, de partir quatre mois et demi, de laisser ma maison, mes animaux, ça a déjà été… Donc, personnellement, ça a été déjà un challenge. Mais en même temps, au fond de moi, je savais que c'était ce que j'avais à faire. Donc, voilà, je l'ai dépassé. J'avais des craintes pour le cabinet, savoir si ça allait fonctionner. Et puis, après, oui, il y a toujours des peurs. En fait, je crois que quand on construit quelque chose de nouveau et qu'on ne sait pas encore où on va, il y a toujours des peurs. Après, c'est à nous de décider si on laisse les peurs décider et prendre le dessus ou si on avance.

  • Speaker #0

    Ça me rappelle un échange que j'ai eu justement hier avec Alicia, où elle me disait non, mais moi j'écoute mon cœur, je suis d'accord. Et comment tu fais la différence entre écouter ton cœur ou écouter ta peur ? Parce que des fois, c'est un petit peu intriqué et c'est difficile de distinguer les deux.

  • Speaker #1

    Oui, la question entre… c'est cette question de l'intuition qui n'est pas toujours facile. On dit écoute… de ton intuition et ouais mais c'est pas toujours simple de savoir si c'est l'intuition si c'est la peur qui nous dit de pas y aller moi je le fais dans le sens où quand je me projette qu'est ce qui se passe dans mon coeur et si tout est ouvert et que je suis bien bas c'est que c'est mon intuition qui me dit d'aller là dedans et que c'est les peurs qui m'ont si quand je me projette dans une situation s'est fermée je sens que mon coeur ça se compresse basse et classique c'est que ce n'est pas pour moi, ce n'est pas le bon projet pour moi.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il serait possible qu'une peur qui soit liée avec un traumatisme très fort qui n'ait pas été résolu, que tu puisses penser que justement ça se sert à ce moment-là parce que c'est de l'anxiété à l'idée de revivre un trauma et que ton corps, ton cœur te prévienne qu'il ne faut pas aller par là parce que c'est dangereux ?

  • Speaker #1

    Alors, on n'est jamais à l'abri de ça. Après, je pense que je travaille tellement sur moi parce que tous les outils que je propose, je les… j'ai pratiqué, je continue de pratiquer. Je n'ai pas juste fait mes formations et derrière, je ne pratique pas. Donc, en fait, je travaille énormément sur moi et quand je vois qu'il y a une peur et c'est une peur qui potentiellement peut m'empêcher d'avancer, je vais la travailler.

  • Speaker #0

    Tout simplement. D'accord. Donc finalement, les peurs que tu as eues, elles ne se sont pas réalisées ?

  • Speaker #1

    99% de nos peurs ne se réalisent jamais. Donc non, les peurs que j'ai eues ne se sont pas réalisées. Il y en a eu que j'ai eues et qui se sont réalisées. Mon activité de cabinet, ça n'a pas toujours été simple. Je l'ai traversée, j'ai trouvé des solutions. Et comme on dirait à Bali, toujours solution.

  • Speaker #0

    C'est simple, efficace.

  • Speaker #1

    Toujours solution.

  • Speaker #0

    Ok, et donc par rapport à ce que tu anticipais quand tu t'es lancée dans ce projet, est-ce que tout s'est passé comme tu l'espérais ou est-ce que c'était différent, mieux, moins bien ?

  • Speaker #1

    Alors non, tout ne s'est pas passé du tout comme je le voulais. Administrativement, ça a bien bien bien galéré, au point où j'ai cru que ça n'allait pas se faire. Après, la retraite en elle-même, elle était encore mieux. de ce que j'imaginais, en fait. C'était juste magique. Vraiment un moment magique. Et puis, après, dans la continuité, tu rencontres des déboires, des épreuves, des choses qui semblent à dépasser et auxquelles tu n'avais pas forcément pensé, parce qu'on ne peut pas penser à tout. Mais il n'y a rien d'insurmontable.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as une anecdote d'un truc auquel tu ne t'attendais pas du tout et qui avait du mal à surmonter ?

  • Speaker #1

    Alors, du mal à surmonter, non. Finalement, ça a été surmonté. Mais au début, ça a été de monter ma boîte là-bas. On avait constitué tous les dossiers. Au moment de poser notre dossier, la semaine même, la loi a changé à Bali. Ah ! Voilà, par exemple.

  • Speaker #0

    Genre de petit timing.

  • Speaker #1

    Genre de petit timing qu'on aime dire.

  • Speaker #0

    OK. Et alors, bon, la question suivante, on va voir si elle est pertinente par rapport à ce que tu viens de me dire. Est-ce que tu considères qu'il y a quelque chose qui a planté ? dans la progression, pour le meilleur ou pour le pire, mais quelque chose qui n'a pas voulu fonctionner.

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses qui n'ont pas voulu fonctionner. Le fait que je ne voulais pas forcément passer par une agence et que je voulais monter un truc, ça n'a pas fonctionné. Le fait... Attends, il y avait un truc que je voulais dire, je ne sais plus, ça y est, c'est déjà parti. Qu'est-ce qui n'avait pas fonctionné ? Le voyage qu'on voulait faire en mars, ce qui n'a pas fonctionné. Le partenariat avec la première agence qui n'a pas poursuivi. Il va falloir trouver une autre agence. La collaboration aussi avec mon associé qui n'a pas continué. Donc, il y a plein de choses qui n'étaient pas du tout forcément prévues et qui ne se sont pas faites, mais peut-être pour le mieux.

  • Speaker #0

    Oui. C'était ma question. Est-ce que tu en as tiré un enseignement de ces choses qui n'ont pas fonctionné comme tu le souhaitais ?

  • Speaker #1

    Oui, il y avait des choses qui n'étaient pas justes, qui n'étaient pas forcément alignées. Et puis, il y avait d'autres choses. C'était bon et juste pour cette étape-là. Et il y a une autre étape après à passer, en fait. Je pense par exemple à l'agence de voyage. Ça s'est très bien passé avec l'agence de voyage sur la première. Et puis après, tout d'un coup, elle a refait ses comptes et ça ne lui allait pas. Elle a demandé une augmentation qui était vraiment… pas possible pour nous parce que ça entraînait du coup un coût de voyage qui est trop onéreux pour les gens qu'on accueille. Et là, il a fallu retrouver une agence, mais peut-être pour le mieux parce que je n'ai pas encore fait un voyage avec cette nouvelle agence, mais ça sera peut-être mieux en fait avec cette nouvelle agence.

  • Speaker #0

    Et puis si ce n'est pas le cas, ce sera une troisième agence.

  • Speaker #1

    Et peut-être que ce sera encore sur une autre modalité une prochaine fois, parce que les choses, elles évoluent. Là, j'en ai chouette en faire un aux Philippines aussi, donc ce ne sera forcément pas avec l'agence de Bali. Peut-être que c'est encore un autre fonctionnement qui se fera à partir d'une agence internationale sur plusieurs pays. Je n'en sais rien, en fait, de où est-ce que ça va aller par la suite.

  • Speaker #0

    D'accord. Et alors ? A contrario de toute cette organisation, de quoi tu es la plus fière ?

  • Speaker #1

    De l'avoir fait. De l'avoir fait. D'être allée jusqu'au bout, d'y avoir cru, d'avoir dépassé toutes ces épreuves. Là encore, j'en traverse. Et à chaque fois, de retomber sur ses pattes, de continuer d'avancer, de rebondir, de continuer à avancer à chaque fois. Et si je regarde là, c'était quoi, il y a six ans, je crois que j'ai quitté le salariat, jamais je n'aurais pensé être capable de faire ça. Jamais je n'aurais imaginé ça.

  • Speaker #0

    Donc parce qu'avant tu étais salariée en tant que psychologue aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai été 13 ans salariée, en accompagnant des adultes autistes et psychotiques, donc rien à voir avec ce que je fais aujourd'hui.

  • Speaker #0

    D'accord. Je déborde un petit peu, mais quel a été le déclic pour passer du salariat à la profession libérale ?

  • Speaker #1

    Après c'est un gros débat médico-social, c'est très compliqué actuellement. Et puis, je ne pouvais pas continuer dans ces conditions-là.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas le sujet en lui-même, c'était les conditions de travail qui t'ont fait prendre la décision ? Oui,

  • Speaker #1

    et puis les conditions d'accompagnement, qui ne sont plus possibles aujourd'hui, à mon sens. Et les conditions de travail, de manière de traiter les salariés, qui sont quand même beaucoup dans le dévouement et qui sont très mal traités. Donc, c'est difficile de voir ça. Et puis, moi, je me suis battue pendant dix ans. Je suis restée 13 ans là-bas. Je me suis battue pendant dix ans pour essayer de sauver pas mal de choses. Puis au bout d'un moment, j'ai fait non, je vais y laisser ma peau. Donc, je suis partie. Oui,

  • Speaker #0

    c'est triste parce que je pense que ce n'est pas le seul milieu où on demande beaucoup de dévouement et un peu de reconnaissance et d'amélioration des conditions de travail derrière. J'en parlais encore hier avec un gars qui… un covoit… un blabla car que j'ai pris, je vais y arriver. et qui me parlait de ça aussi, qui fait que les conditions de travail ne sont pas très attrayantes et qu'il y a peut-être une remise en question à faire au niveau du fonctionnement d'une des entreprises, mais encore plus des organismes qui accueillent… Oui,

  • Speaker #1

    parce que là, c'est carrément légal. Enfin, c'est vraiment les consignes d'accompagnement et tout qui sont à mon sens maltraitantes. Ok. Voilà. Donc, moi, j'ai dit non, je ne peux pas continuer, je ne peux pas cautionner. Et donc, ça s'est arrêté. Et puis, là, pour moi, c'était non, je ne peux pas continuer, parce que ça se répand, en fait. Je partais de là, mais je risquais d'avoir grande chance de retrouver à peu près les mêmes situations dans d'autres établissements. Et donc, là, j'ai fait, je vais travailler dans mon éthique. Et donc, c'est pour une question d'éthique que je suis partie et que j'ai décidé de m'installer à mon compte.

  • Speaker #0

    Et à ton avis, qu'est-ce qui fait qu'il y a certaines personnes qui ont ce genre de... d'impératifs on va dire, et d'autres qui se satisfont d'un certain fonctionnement en disant au moins j'ai mon confort ou j'ai ma sécurité. Est-ce que c'est quelque chose d'inné ? Est-ce que c'est un événement qui vient bouleverser ce fonctionnement et qui rend le train-train, tout ce que ça peut avoir de péjoratif, intolérable ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est une reconnexion à soi qui fait qu'à un moment donné on ne peut pas continuer. Je pense qu'il y a un conditionnement dans lequel on est. On nous donne une directive, on nous donne des schémas dans lesquels on doit être, dans lesquels on doit rentrer. On les suit. On nous dit que c'est ça qu'il faut faire et que c'est là où on sera heureux, où on croit. Donc, on y va. Et je crois qu'il y a une partie des personnes qui restent dans ce fonctionnement-là, sans s'interroger, même s'ils ne sont pas heureux, même si ça ne leur convient pas, même s'ils font abstraction de beaucoup de choses. Et puis, il y en a d'autres où, non, ça vient trop percuter sur leur intégrité. Moi, en tout cas, ça a été... ça a été cette question. C'était vraiment mon intégrité en tant que personne qui venait être heurtée par ce que je voyais et qui fait que là, en fait, non, ce n'est plus possible. Et moi, ça s'est déclenché par des burn-out.

  • Speaker #0

    Les fameux.

  • Speaker #1

    Les fameux.

  • Speaker #0

    Il y a une épidémie quand même.

  • Speaker #1

    C'est les fameux, mais pour moi, les burn-out sont des cadeaux parce que c'est ce qui nous permet de voir que ce n'est pas possible et qu'il va falloir faire autrement.

  • Speaker #0

    De toute façon. Toute souffrance est là aussi, je pense, pour nous pousser à voir les choses différemment.

  • Speaker #1

    Contrairement à ne pas voir, à un moment donné, le corps nous dit.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement.

  • Speaker #1

    Donc, je pense qu'il y a une partie aussi, à un moment donné, où on n'a pas le choix. Parce que c'est là, c'est le corps, c'est l'inconscient qui vient dire là, stop en fait Ok, les conditionnements, ok le mental, ok l'ego, ça c'est une part. C'est ce qu'on a suivi, mais il y a un moment donné où notre vrai soi… va se manifester et il va se manifester souvent en se prenant le mur.

  • Speaker #0

    Oui, donc finalement, c'est le fait d'avoir un seuil de tolérance à une certaine dissonance assez bas qui fait qu'on ne supporte plus les contradictions. Je fais le parallèle moi avec les chevaux puisque je viens du milieu équestre et quand je travaillais en centre équestre, je suis partie pour la même raison. Moi, je suis restée trois ans, j'ai fait je n'aime pas comment on traite les chevaux, eh bien défaut de pouvoir changer de système, je vais faire mon système à moi ailleurs. Et en fait, c'est un conseil que j'avais fait en regardant les meilleurs chevaux de club C'était ceux qui toléraient le plus les erreurs des cavaliers, c'est ceux qui étaient le plus appréciés par les cavaliers parce qu'ils ne moufftaient pas trop. Et je me dis finalement, les chevaux qui étaient les plus délicats et les moins appréciés par les cavaliers, c'est les chevaux qui avaient une tolérance plus basse à la souffrance, clairement, on ne peut pas dire les choses autrement. Moi, c'est ceux que je préférais parce que c'est ceux qui faisaient le plus progresser les cavaliers, mais en même temps, on sait aussi que les shoot club, c'est un peu la chair à canon. Ils sont sacrifiés parce que les débutants sont forcément... maltraite sans le vouloir, sans même le savoir. Et donc, moins on tolère et plus on sort du système vite.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est qu'il y a un moment donné, il y a une partie de nous qui dit que ce n'est plus OK. Après, je pense qu'effectivement, plus on est sensible, plus on est connecté avec soi, avec son âme, avec sa véritable identité, et moins on peut accepter ça. Donc, je pense que plus on a travaillé sur soi aussi, et moins on peut accepter tout ça.

  • Speaker #0

    Oui. Après, si on remonte encore, j'aime bien toujours aller à la racine du mal. Pourquoi on a travaillé sur soi ? C'est parce qu'à la base, on était en souffrance parce que cette hypersensibilité à ça…

  • Speaker #1

    Alors, je pense qu'il peut y avoir par souffrance. Et après, je pense que beaucoup de… thérapeute on est là dedans c'est pas aussi par curiosité compréhension de l'être humain d'accord moi je suis mon premier terrain d'exploration et comprendre des choses donc oui c'est comme le gars qui est passionné de mécanique qui veut devenir mécano il commence par farfouiller dans son moteur avant d'aller toucher le moteur des autres sauf que mon objet du coup c'est moi et

  • Speaker #0

    alors si tu avais un conseil à donner à une personne qui voudrait réaliser son rêve mais qui n'ose pas se lancer, qui n'arrive pas à passer le cap ? Ou alors je ne sais pas, un conseil que tu te donnerais à la toi d'il y a quelques années avant de te lancer, qu'est-ce que ce serait ?

  • Speaker #1

    Alors, de manière assez bateau, c'est d'écouter son cœur et puis d'aller travailler sur ses peurs parce qu'elles ne vont pas partir toutes seules.

  • Speaker #0

    Malheureusement. C'est ça. Pour travailler sur ces peurs, tu recommandes les outils que tu utilises. Il y a d'autres choses. Tu parlais d'hypnose, de sophrologie, de FT.

  • Speaker #1

    Oui, pour travailler sur les peurs, j'aime beaucoup le FT. C'est un outil avec lequel j'ai des super résultats. Il y a l'hypnose aussi. Après, on parlait de l'activation de Kundalini. Ça permet aussi de libérer certains patterns.

  • Speaker #0

    Tu peux expliquer un petit peu ? C'est vrai qu'on en a parlé avant d'enregistrer.

  • Speaker #1

    Oui, l'activation de Kundalini, c'est une technique qui va nous mettre dans un état modifié de conscience par lequel on va venir faire circuler l'énergie vitale. La Kundalini, c'est l'énergie vitale et qui va venir circuler dans le corps. Et en faisant circuler cette énergie-là, on va venir débloquer certains blocages. Donc, quand on a une énergie vitale, émotionnel c'est pour ça que je dis que les peurs à mon sens peuvent aussi être traitées dans le dans l'activation de Kundalini parce qu'on vient libérer certains certains schémas en fait ok

  • Speaker #0

    merci pour cette explication qui est fort tentante et alors dernière question est-ce que tu voudrais présenter tes voyages et surtout le côté logistique, pour savoir déjà, est-ce que n'importe qui peut venir ? Ou est-ce que c'est forcément des gens qui sont déjà en travail avec toi ?

  • Speaker #1

    Ah non, tout le monde peut venir, en soi, c'est pas forcément les personnes qui travaillent avec moi. Après, je recommande que ce soit des personnes qui aient aussi une ouverture sur la question de la spiritualité, parce que c'est thérapeutique, mais il y a aussi tout un pan de la spiritualité, donc si on n'est pas du tout ouvert à ça, ça ne va pas correspondre et répondre. aux attentes. Et puis, par contre, après, il y a un échange. Il y a un temps d'échange, moi, en direct, pour m'assurer que la retraite correspond aux attentes de la personne et que la personne peut correspondre aussi au groupe qui sera présent pour qu'il y ait aussi une certaine homogénéité.

  • Speaker #0

    Oui. Et donc, c'est un groupe de combien de personnes ?

  • Speaker #1

    10 maximum. OK. Et 6 minimum.

  • Speaker #0

    Ça reste en comité suffisamment restreint pour faire des manipulations.

  • Speaker #1

    Oui, je fais des ateliers et il y a des séances en individuel.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok. Et alors, si on veut te contacter, s'inscrire éventuellement,

  • Speaker #1

    comment ça se passe ? J'ai une page d'informations où on retrouve toutes les informations et le programme.

  • Speaker #0

    Donc, tu as un site qui s'appelle ?

  • Speaker #1

    Alors, il s'appelle Juliette. tiré philippe5.fr slash retraite tiré Bali.

  • Speaker #0

    Merci. Donc, les gens peuvent te contacter par ce biais-là ou sinon sur Facebook, Messenger,

  • Speaker #1

    Instagram.

  • Speaker #0

    Instagram. Et ton pseudo sur Facebook, c'est Juliette Lapsi. C'est ça,

  • Speaker #1

    exactement. C'est Juliette Lapsi tout attachée. Oui.

  • Speaker #0

    Super. Est-ce que tu avais autre chose à ajouter ?

  • Speaker #1

    Non, pas spécialement, sauf si tu as d'autres questions.

  • Speaker #0

    Sûrement. Sûrement. Mais bon. En tout cas, pour ce qui concerne ton projet, qui est super beau et ça donne envie de t'inscrire, je t'avoue. Je pense que c'est clair. Je te remercie déjà d'avoir accepté de participer à mon podcast et de m'accueillir.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Je te souhaite le meilleur pour tous tes autres projets. Merci beaucoup. Salut.

Share

Embed

You may also like

Description

Pour le 8ème épisode de mon tour de France des podcasts, je suis allée rencontrer:


JULIETTE! 🙏


Psychologue clinicienne, sophrologue, praticienne d'hypnose, d'EFT et d'activation de Kundalini, Juliette a réalisé son rêve de concilier sa passion pour les voyages, notamment en Asie, et pour son métier d'accompagnement des personnes en recherche de connexion à elles-mêmes.


En effet, depuis 2023, Juliette organise des retraites spirituelles et thérapeutiques à Bali pour les patient.e.s qu'elle accompagne.

Conquise par l'énergie et la mentalité balinaise, elle a souhaité partager ses expériences pour permettre aux personnes qui n'osent pas partir seules, de se sentir encadrées et guidées dans leur démarche de découverte.


L'objectif: se couper de nos codes occidentaux pour accéder plus facilement à une reconstruction différente de nos croyances.

La reconnexion à soi passe par tous les sens, le toucher par les massages et soins, le goût par l'alimentation locale, par la vue, l'ouïe et l'odorat grâce aux paysages incroyables et enfin grâce aux ateliers de travail sur soi.


Un épisode tout en introspection et en ouverture à la fois.


Retrouvez Juliette sur



Bonne écoute! 🎧


***********************************************************


A Nos Rêves, c'est un podcast qui va à la rencontre de personnes qui, frappées par un déclic, sont parties à la poursuite d'un de leurs rêves... mais pas que! ☝️


🤩C'est aussi un coaching pour booster ceux/celles qui le souhaitent sur le chemin vers leurs rêves.


🤝C'est enfin et surtout une communauté de rêveurs qui se retrouvent une fois par mois dans plusieurs villes de l'Oise pour s'entraider et se connecter.

La participation est gratuite: il suffit d'avoir un rêve, de souhaiter recevoir de l'aide pour le réaliser et en donner pour permettre aux autres de réaliser leur propre rêve.


Toutes les infos sont sur mon site et mes réseaux sociaux:


Ma page Facebook


Mon compte Instagram


Mon site


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'A nos rêves, le podcast des gens qui ont réalisé leurs rêves et qui nous racontent comment et pourquoi ils l'ont fait. Je suis Julie Simonetti, coach en réalisation de rêves. Et cet été, je me suis lancé le défi de réaliser moi aussi un de mes rêves, celui de faire un road trip autour de la France pour aller enregistrer des podcasts avec les personnes que j'avais rencontrées sur les réseaux sociaux dans ma démarche. Je suis partie sans voiture et sans argent pendant deux semaines et j'ai eu la chance de rencontrer... 14 personnes inspirantes sur mon chemin, dont je vais partager avec vous les témoignages. Épisode 8, Juliette près de Montpellier. Nous voici pour ce huitième épisode de ma tournée de podcast avec les gens qui rêvent, que j'ai fait lors du Tour de France que j'ai fait cet été. Et donc aujourd'hui, je suis accueillie par Juliette. Bonjour Juliette.

  • Speaker #1

    Bonjour Julie.

  • Speaker #0

    Donc on est installée dans ton jardin, à côté de la piscine, et il fait très chaud aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Il fait chaud.

  • Speaker #0

    Donc on s'hydrate. Mais on est plutôt bien installés. Alors pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter rapidement et présenter le rêve que tu as réalisé ou que tu es en train de réaliser ?

  • Speaker #1

    Oui, donc je m'appelle Juliette. J'habite dans la région Montpellier. Et je suis psychologue, psychologue clinicienne. Je suis également sophrologue. Je pratique l'hypnose, l'EFT, la lecture énergétique. l'activation de Kundalini. Donc ça, c'est mon activité principale. Et mon rêve, parce qu'à côté, je suis une voyageuse, je voyage beaucoup depuis plusieurs années, je voyage seule principalement. Et mon rêve, c'était d'organiser des retraites thérapeutiques dans d'autres pays. Et j'ai réalisé mon rêve avec le premier voyage qui a eu lieu en 2023, une retraite thérapeutique et spirituelle Bali.

  • Speaker #0

    Donc c'est assez récent finalement.

  • Speaker #1

    C'est ?

  • Speaker #0

    C'est assez récent.

  • Speaker #1

    C'est assez récent, oui. C'est un projet qui date dans ma tête, mais qui a mis du temps à se construire, parce que j'avais envie de faire quelque chose avec l'Asie depuis bien 15 ans, voire plus. Et puis petit à petit, le projet s'est construit. Avant j'étais salariée, donc la question ne se posait même pas. Et puis... Par la suite, je me suis mise à mon compte, j'ai développé tous mes outils. Dans mes outils, j'ai des ateliers qui peuvent se construire. Et puis, à un moment donné, j'ai décidé de partir en janvier 2023. Je suis partie à Bali dans l'objectif de construire ce premier projet.

  • Speaker #0

    D'accord. Et alors, d'où ça te venait ce rêve ? Pourquoi spécifiquement des retraites spirituelles ? Pourquoi Bali ? Pourquoi l'Asie ?

  • Speaker #1

    Alors, l'Asie, c'est parce que j'adore.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est pour moi, dès que j'arrive là-bas, en fait, il y a quelque chose qui s'ouvre. Je trouve que l'énergie est magnifique. Les Asiatiques ont un accueil que j'adore. Voilà. Une manière de voir la vie qui est très différente. Et moi, je me sens très, très bien. Et j'avais envie de partager ça, en fait. Je sais que beaucoup de personnes me disent… Comment tu fais pour voyager seule ? Moi, je ne pourrais pas. Et donc, j'avais aussi envie de permettre à des personnes qui n'osent pas partir toutes seules, d'aller faire ce voyage-là et de faire un voyage où on rencontre vraiment aussi la population, la culture. Pas juste un voyage où on va dans les hôtels et dans les trucs touristiques. Ce n'était pas mon objectif. Et puis, de faire une retraite, parce que c'est mon cœur de métier, que j'adore ça. Et que... et que j'avais envie de concilier les deux. Et puis, pourquoi Bali exactement ? À cause de l'énergie. Il y a une énergie à Bali qui est vraiment particulière.

  • Speaker #0

    Tu n'es pas la première à me le dire.

  • Speaker #1

    Ah mais c'est incroyable. Et j'en ai fait beaucoup des pays, j'ai fait des très beaux pays. J'ai visité d'autres pays où il y avait la culture bouddhiste, hindouiste, où ils sont très accueillants. Mais à Bali, il y a un truc. vraiment particulier de l'énergie, tu arrives et tu le sens immédiatement. L'accueil des balinais est vraiment incroyable. tous le sourire. Ils ont vraiment dans cette culture de faire du bien à l'autre. Même si toi tu as des problèmes, l'autre n'a pas à le sentir. Il y a vraiment cette culture-là, et une culture d'accueil. Et puis énergétiquement, ça c'est un peu difficile à expliquer, parce que ce n'est pas notre mental qui peut le comprendre, c'est vraiment un ressenti, il y a quelque chose qui s'ouvre, qui se dépose. Et pour moi, l'objectif de cette retraite, c'est d'être dans un espace où on va complètement déconnecter. Donc, en fait, on est coupé de nos codes occidentaux, parce qu'ils ne fonctionnent pas de la même manière, que la vie grouille différemment, les odeurs, les senteurs sont différentes et sont très fortes. Cette moiteur aussi, elle nous met dans une autre ambiance. Et en fait, ça nous permet vraiment de déconnecter de nos habituations, de tout ce qu'on connaît et qui sont un peu ce sur quoi on se retient. Et ça va nous permettre de déconnecter de nos croyances, de nos habitudes et de pouvoir plus facilement envisager une reconstruction, une déconstruction de nos croyances et une reconstruction différente. Et puis, dans un voyage, on va être beaucoup connecté à soi. par le massage, par l'alimentation qui est différente et qui est pleine de saveurs, donc on joue aussi là-dessus, par rapport à une végétation extrêmement luxuriante, que ce soit la jungle, les rizières, les plages et la mer qui est vraiment incroyable. Donc on va se ressourcer en fait à la nature, à notre intuition, et puis par les ateliers. ça va nous aider à revenir à notre essence, à qui on est nous, à ce que l'on veut nous, comprendre ce qui nous bloque, quels sont nos freins. On va utiliser après des outils pour venir débloquer ça et se retrouver dans un meilleur alignement avec soi.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu dirais que c'est le fait de sortir de sa zone de confort habituelle qui permet ça par rapport à tout ce que tu expliques, différentes températures, taux d'humidité, senteur, etc. ? Et surtout, ça c'est ma question, c'est mon obsession, qu'est-ce que c'est d'après toi la zone de confort ? Je me demande à une spécialiste, donc normalement.

  • Speaker #1

    Alors, la première chose, ce n'est pas le seul point, le fait d'être… Oui,

  • Speaker #0

    c'est l'accompagnement à côté bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais c'est un plus en fait. C'est-à-dire que pour moi, faire ce qu'on fait par exemple en rentrant chez soi le soir et être dans son quotidien, dans sa ville, ça ne va pas avoir le même impact. Quand on… part comme ça à l'étranger, on est complètement désorienté dans nos codes, et ça nous permet en fait de réencoder tout simplement au niveau neuronal, d'abord de mettre en place d'autres chemins neuronaux, parce qu'on n'est pas dans les mêmes habitudes. On sait très bien qu'il suffit, dans ta semaine, il suffit que tu mettes une habitude différente pour que tes chemins neuronaux se fassent différemment.

  • Speaker #0

    Je rigole, parce que moi je pense que depuis une semaine, mes chemins neuronaux, ils font on n'a plus la carte, on ne sait pas où on va

  • Speaker #1

    Et donc du coup, ça permet une nouvelle reconnexion en fait. Donc de déconnecter de tout ça et d'être soumis à plein de nouveautés, ça permet en fait une reconnexion. Ce qui fait que quand on va venir travailler sur soi en même temps, ça vient renforcer les effets du travail effectué dans les ateliers. Et après, on a une deuxième partie dans la retraite que je propose où on rencontre un baliane. Le baliane, c'est le guérisseur traditionnel baliné. Et donc, on va avoir aussi tout ce travail avec un baliane. ouverture de la spiritualité avec des cérémonies dans les cascades sacrées, un soin avec lui, et qui là vient encore sur un autre plan, encore ouvrir et renforcer le travail que nous on a préparé dans les ateliers. Donc il y a toute une évolution. Et après, pour moi, qu'est-ce que c'est que sortir de sa zone de confort ? Moi je ne l'appelle pas la zone de confort, parce qu'elle est extrêmement inconfortable. Je l'appelle la zone d'habitude. Et c'est ce qu'on connaît, c'est ce qui nous rassure. parce que notre cerveau n'aime pas les changements, il aime pouvoir projeter, il aime pouvoir anticiper, sauf qu'en fait, il nous enferme dans des cycles qui nous paraissent rassurants, mais qui en fait sont complètement enfermants. Et comme notre inconscient va vouloir reproduire des traumas du passé, avec l'espoir cette fois-ci d'avoir une happy end, on se retrouve dans une boucle, à se retrouver dans des situations pourries, de nouveau à chaque fois, et on n'arrive pas à sortir de là. Oui,

  • Speaker #0

    ok, merci pour cette définition. Et alors, par rapport à ces voyages que tu organises, quel a été le déclic pour commencer à les organiser ? Est-ce qu'il y a un instant précis où tu t'es dit c'est maintenant qu'il faut que je le fasse ou est-ce que c'est venu naturellement avec l'évolution ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, j'ai fait progressivement. Dans un premier temps, je suis partie en vacances. Alors, je travaillais avec un coach à l'époque et je faisais beaucoup de coaching par téléphone. Donc, j'avais beaucoup de personnes par téléphone. Et je me suis dit, je vais aller le tenter de voir comment ça se passe quand je pars à l'étranger. Est-ce que je peux toujours continuer à travailler ? Donc j'ai fait un test, j'étais partie en mai rouge, et donc pendant une semaine j'ai travaillé de là-bas. Ensuite j'ai fait un test en Thaïlande, je suis partie un mois en Thaïlande et j'ai fait deux semaines. Et dans ces deux semaines-là, j'ai fait à la fois des coachings que j'avais par téléphone et à la fois mon cabinet en visio pour voir si ça fonctionnait. J'ai vu que ça fonctionnait très bien, tout fonctionnait, tout roulait. Et là je me suis dit ok Donc là, maintenant, je peux passer à l'étape suivante. Et là, je pars quatre mois et demi. Je me suis donné quatre mois et demi pour partir en Indonésie, et notamment à Bali. Alors, ce n'était pas ma première fois à Bali, donc j'avais un peu en tête déjà l'itinéraire que je voulais, et puis de lancer le projet.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc finalement, c'était assez construit, tu as juste fait une phase test et après, hop, c'était parti.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Moi, j'ai été quand même testée. Je ne voulais pas prendre le risque de partir et puis que ça ne fonctionne pas. D'ailleurs aujourd'hui je ne fonctionne pas de la même manière que j'ai fonctionné au tout début où je n'arrêtais pas de bouger. En fait avec le wifi et tout c'était trop compliqué donc maintenant je reste à un endroit le temps de faire mes séances et puis ensuite je pars et puis j'organise les choses et puis maintenant le voyage est organisé en fait.

  • Speaker #0

    Oui donc tu organises ces voyages là à des fréquences régulières ?

  • Speaker #1

    J'en ai organisé un en novembre dernier. on voulait parce que j'étais avec quelqu'un à cette époque on faisait à deux on voulait le faire en mars mais l'agence parce qu'on est obligé de passer par une agence de voyage donc l'agence de voyage avec laquelle on avait travaillé on a demandé une augmentation qui était vraiment hallucinante et on a fait non donc le temps de retrouver une agence et tout ça celui de mars qui était prévu n'a pas pu avoir lieu parce que ça nous a trop pris de temps on n'était plus dans le timing et là le prochain il est prévu du 10 au 23 novembre ok voilà

  • Speaker #0

    Il fait beau en plus là-bas en novembre. En plus, toujours meilleur qu'ici de toute façon.

  • Speaker #1

    Oui, il fait toujours bon de toute manière. Après, il peut y avoir de la pluie, mais quasiment… Il y a une grosse saison de pluie, puis il y a de la pluie un peu tout le temps. Mais oui, il fait bon. Il n'y a pas d'hiver. Oui.

  • Speaker #0

    Et alors, au niveau de l'organisation, c'est toi qui trouves les lieux d'hébergement et qui organise les ateliers, mais c'est un tour opérateur qui se charge du voyage.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai construit le voyage. Et puis, je me suis confrontée aux joies de l'administration, de la légalité et compagnie. Donc, du coup, je passe par une agence de voyage.

  • Speaker #0

    Ok. Et alors, avant de… On parle d'administration, des fois, ça peut engendrer ce genre de choses. Avant de te lancer ou quand tu t'es lancée, est-ce que tu as rencontré des peurs par rapport à la réalisation de ce projet-là ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Déjà, de partir quatre mois et demi, de laisser ma maison, mes animaux, ça a déjà été… Donc, personnellement, ça a été déjà un challenge. Mais en même temps, au fond de moi, je savais que c'était ce que j'avais à faire. Donc, voilà, je l'ai dépassé. J'avais des craintes pour le cabinet, savoir si ça allait fonctionner. Et puis, après, oui, il y a toujours des peurs. En fait, je crois que quand on construit quelque chose de nouveau et qu'on ne sait pas encore où on va, il y a toujours des peurs. Après, c'est à nous de décider si on laisse les peurs décider et prendre le dessus ou si on avance.

  • Speaker #0

    Ça me rappelle un échange que j'ai eu justement hier avec Alicia, où elle me disait non, mais moi j'écoute mon cœur, je suis d'accord. Et comment tu fais la différence entre écouter ton cœur ou écouter ta peur ? Parce que des fois, c'est un petit peu intriqué et c'est difficile de distinguer les deux.

  • Speaker #1

    Oui, la question entre… c'est cette question de l'intuition qui n'est pas toujours facile. On dit écoute… de ton intuition et ouais mais c'est pas toujours simple de savoir si c'est l'intuition si c'est la peur qui nous dit de pas y aller moi je le fais dans le sens où quand je me projette qu'est ce qui se passe dans mon coeur et si tout est ouvert et que je suis bien bas c'est que c'est mon intuition qui me dit d'aller là dedans et que c'est les peurs qui m'ont si quand je me projette dans une situation s'est fermée je sens que mon coeur ça se compresse basse et classique c'est que ce n'est pas pour moi, ce n'est pas le bon projet pour moi.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il serait possible qu'une peur qui soit liée avec un traumatisme très fort qui n'ait pas été résolu, que tu puisses penser que justement ça se sert à ce moment-là parce que c'est de l'anxiété à l'idée de revivre un trauma et que ton corps, ton cœur te prévienne qu'il ne faut pas aller par là parce que c'est dangereux ?

  • Speaker #1

    Alors, on n'est jamais à l'abri de ça. Après, je pense que je travaille tellement sur moi parce que tous les outils que je propose, je les… j'ai pratiqué, je continue de pratiquer. Je n'ai pas juste fait mes formations et derrière, je ne pratique pas. Donc, en fait, je travaille énormément sur moi et quand je vois qu'il y a une peur et c'est une peur qui potentiellement peut m'empêcher d'avancer, je vais la travailler.

  • Speaker #0

    Tout simplement. D'accord. Donc finalement, les peurs que tu as eues, elles ne se sont pas réalisées ?

  • Speaker #1

    99% de nos peurs ne se réalisent jamais. Donc non, les peurs que j'ai eues ne se sont pas réalisées. Il y en a eu que j'ai eues et qui se sont réalisées. Mon activité de cabinet, ça n'a pas toujours été simple. Je l'ai traversée, j'ai trouvé des solutions. Et comme on dirait à Bali, toujours solution.

  • Speaker #0

    C'est simple, efficace.

  • Speaker #1

    Toujours solution.

  • Speaker #0

    Ok, et donc par rapport à ce que tu anticipais quand tu t'es lancée dans ce projet, est-ce que tout s'est passé comme tu l'espérais ou est-ce que c'était différent, mieux, moins bien ?

  • Speaker #1

    Alors non, tout ne s'est pas passé du tout comme je le voulais. Administrativement, ça a bien bien bien galéré, au point où j'ai cru que ça n'allait pas se faire. Après, la retraite en elle-même, elle était encore mieux. de ce que j'imaginais, en fait. C'était juste magique. Vraiment un moment magique. Et puis, après, dans la continuité, tu rencontres des déboires, des épreuves, des choses qui semblent à dépasser et auxquelles tu n'avais pas forcément pensé, parce qu'on ne peut pas penser à tout. Mais il n'y a rien d'insurmontable.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as une anecdote d'un truc auquel tu ne t'attendais pas du tout et qui avait du mal à surmonter ?

  • Speaker #1

    Alors, du mal à surmonter, non. Finalement, ça a été surmonté. Mais au début, ça a été de monter ma boîte là-bas. On avait constitué tous les dossiers. Au moment de poser notre dossier, la semaine même, la loi a changé à Bali. Ah ! Voilà, par exemple.

  • Speaker #0

    Genre de petit timing.

  • Speaker #1

    Genre de petit timing qu'on aime dire.

  • Speaker #0

    OK. Et alors, bon, la question suivante, on va voir si elle est pertinente par rapport à ce que tu viens de me dire. Est-ce que tu considères qu'il y a quelque chose qui a planté ? dans la progression, pour le meilleur ou pour le pire, mais quelque chose qui n'a pas voulu fonctionner.

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses qui n'ont pas voulu fonctionner. Le fait que je ne voulais pas forcément passer par une agence et que je voulais monter un truc, ça n'a pas fonctionné. Le fait... Attends, il y avait un truc que je voulais dire, je ne sais plus, ça y est, c'est déjà parti. Qu'est-ce qui n'avait pas fonctionné ? Le voyage qu'on voulait faire en mars, ce qui n'a pas fonctionné. Le partenariat avec la première agence qui n'a pas poursuivi. Il va falloir trouver une autre agence. La collaboration aussi avec mon associé qui n'a pas continué. Donc, il y a plein de choses qui n'étaient pas du tout forcément prévues et qui ne se sont pas faites, mais peut-être pour le mieux.

  • Speaker #0

    Oui. C'était ma question. Est-ce que tu en as tiré un enseignement de ces choses qui n'ont pas fonctionné comme tu le souhaitais ?

  • Speaker #1

    Oui, il y avait des choses qui n'étaient pas justes, qui n'étaient pas forcément alignées. Et puis, il y avait d'autres choses. C'était bon et juste pour cette étape-là. Et il y a une autre étape après à passer, en fait. Je pense par exemple à l'agence de voyage. Ça s'est très bien passé avec l'agence de voyage sur la première. Et puis après, tout d'un coup, elle a refait ses comptes et ça ne lui allait pas. Elle a demandé une augmentation qui était vraiment… pas possible pour nous parce que ça entraînait du coup un coût de voyage qui est trop onéreux pour les gens qu'on accueille. Et là, il a fallu retrouver une agence, mais peut-être pour le mieux parce que je n'ai pas encore fait un voyage avec cette nouvelle agence, mais ça sera peut-être mieux en fait avec cette nouvelle agence.

  • Speaker #0

    Et puis si ce n'est pas le cas, ce sera une troisième agence.

  • Speaker #1

    Et peut-être que ce sera encore sur une autre modalité une prochaine fois, parce que les choses, elles évoluent. Là, j'en ai chouette en faire un aux Philippines aussi, donc ce ne sera forcément pas avec l'agence de Bali. Peut-être que c'est encore un autre fonctionnement qui se fera à partir d'une agence internationale sur plusieurs pays. Je n'en sais rien, en fait, de où est-ce que ça va aller par la suite.

  • Speaker #0

    D'accord. Et alors ? A contrario de toute cette organisation, de quoi tu es la plus fière ?

  • Speaker #1

    De l'avoir fait. De l'avoir fait. D'être allée jusqu'au bout, d'y avoir cru, d'avoir dépassé toutes ces épreuves. Là encore, j'en traverse. Et à chaque fois, de retomber sur ses pattes, de continuer d'avancer, de rebondir, de continuer à avancer à chaque fois. Et si je regarde là, c'était quoi, il y a six ans, je crois que j'ai quitté le salariat, jamais je n'aurais pensé être capable de faire ça. Jamais je n'aurais imaginé ça.

  • Speaker #0

    Donc parce qu'avant tu étais salariée en tant que psychologue aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai été 13 ans salariée, en accompagnant des adultes autistes et psychotiques, donc rien à voir avec ce que je fais aujourd'hui.

  • Speaker #0

    D'accord. Je déborde un petit peu, mais quel a été le déclic pour passer du salariat à la profession libérale ?

  • Speaker #1

    Après c'est un gros débat médico-social, c'est très compliqué actuellement. Et puis, je ne pouvais pas continuer dans ces conditions-là.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas le sujet en lui-même, c'était les conditions de travail qui t'ont fait prendre la décision ? Oui,

  • Speaker #1

    et puis les conditions d'accompagnement, qui ne sont plus possibles aujourd'hui, à mon sens. Et les conditions de travail, de manière de traiter les salariés, qui sont quand même beaucoup dans le dévouement et qui sont très mal traités. Donc, c'est difficile de voir ça. Et puis, moi, je me suis battue pendant dix ans. Je suis restée 13 ans là-bas. Je me suis battue pendant dix ans pour essayer de sauver pas mal de choses. Puis au bout d'un moment, j'ai fait non, je vais y laisser ma peau. Donc, je suis partie. Oui,

  • Speaker #0

    c'est triste parce que je pense que ce n'est pas le seul milieu où on demande beaucoup de dévouement et un peu de reconnaissance et d'amélioration des conditions de travail derrière. J'en parlais encore hier avec un gars qui… un covoit… un blabla car que j'ai pris, je vais y arriver. et qui me parlait de ça aussi, qui fait que les conditions de travail ne sont pas très attrayantes et qu'il y a peut-être une remise en question à faire au niveau du fonctionnement d'une des entreprises, mais encore plus des organismes qui accueillent… Oui,

  • Speaker #1

    parce que là, c'est carrément légal. Enfin, c'est vraiment les consignes d'accompagnement et tout qui sont à mon sens maltraitantes. Ok. Voilà. Donc, moi, j'ai dit non, je ne peux pas continuer, je ne peux pas cautionner. Et donc, ça s'est arrêté. Et puis, là, pour moi, c'était non, je ne peux pas continuer, parce que ça se répand, en fait. Je partais de là, mais je risquais d'avoir grande chance de retrouver à peu près les mêmes situations dans d'autres établissements. Et donc, là, j'ai fait, je vais travailler dans mon éthique. Et donc, c'est pour une question d'éthique que je suis partie et que j'ai décidé de m'installer à mon compte.

  • Speaker #0

    Et à ton avis, qu'est-ce qui fait qu'il y a certaines personnes qui ont ce genre de... d'impératifs on va dire, et d'autres qui se satisfont d'un certain fonctionnement en disant au moins j'ai mon confort ou j'ai ma sécurité. Est-ce que c'est quelque chose d'inné ? Est-ce que c'est un événement qui vient bouleverser ce fonctionnement et qui rend le train-train, tout ce que ça peut avoir de péjoratif, intolérable ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est une reconnexion à soi qui fait qu'à un moment donné on ne peut pas continuer. Je pense qu'il y a un conditionnement dans lequel on est. On nous donne une directive, on nous donne des schémas dans lesquels on doit être, dans lesquels on doit rentrer. On les suit. On nous dit que c'est ça qu'il faut faire et que c'est là où on sera heureux, où on croit. Donc, on y va. Et je crois qu'il y a une partie des personnes qui restent dans ce fonctionnement-là, sans s'interroger, même s'ils ne sont pas heureux, même si ça ne leur convient pas, même s'ils font abstraction de beaucoup de choses. Et puis, il y en a d'autres où, non, ça vient trop percuter sur leur intégrité. Moi, en tout cas, ça a été... ça a été cette question. C'était vraiment mon intégrité en tant que personne qui venait être heurtée par ce que je voyais et qui fait que là, en fait, non, ce n'est plus possible. Et moi, ça s'est déclenché par des burn-out.

  • Speaker #0

    Les fameux.

  • Speaker #1

    Les fameux.

  • Speaker #0

    Il y a une épidémie quand même.

  • Speaker #1

    C'est les fameux, mais pour moi, les burn-out sont des cadeaux parce que c'est ce qui nous permet de voir que ce n'est pas possible et qu'il va falloir faire autrement.

  • Speaker #0

    De toute façon. Toute souffrance est là aussi, je pense, pour nous pousser à voir les choses différemment.

  • Speaker #1

    Contrairement à ne pas voir, à un moment donné, le corps nous dit.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement.

  • Speaker #1

    Donc, je pense qu'il y a une partie aussi, à un moment donné, où on n'a pas le choix. Parce que c'est là, c'est le corps, c'est l'inconscient qui vient dire là, stop en fait Ok, les conditionnements, ok le mental, ok l'ego, ça c'est une part. C'est ce qu'on a suivi, mais il y a un moment donné où notre vrai soi… va se manifester et il va se manifester souvent en se prenant le mur.

  • Speaker #0

    Oui, donc finalement, c'est le fait d'avoir un seuil de tolérance à une certaine dissonance assez bas qui fait qu'on ne supporte plus les contradictions. Je fais le parallèle moi avec les chevaux puisque je viens du milieu équestre et quand je travaillais en centre équestre, je suis partie pour la même raison. Moi, je suis restée trois ans, j'ai fait je n'aime pas comment on traite les chevaux, eh bien défaut de pouvoir changer de système, je vais faire mon système à moi ailleurs. Et en fait, c'est un conseil que j'avais fait en regardant les meilleurs chevaux de club C'était ceux qui toléraient le plus les erreurs des cavaliers, c'est ceux qui étaient le plus appréciés par les cavaliers parce qu'ils ne moufftaient pas trop. Et je me dis finalement, les chevaux qui étaient les plus délicats et les moins appréciés par les cavaliers, c'est les chevaux qui avaient une tolérance plus basse à la souffrance, clairement, on ne peut pas dire les choses autrement. Moi, c'est ceux que je préférais parce que c'est ceux qui faisaient le plus progresser les cavaliers, mais en même temps, on sait aussi que les shoot club, c'est un peu la chair à canon. Ils sont sacrifiés parce que les débutants sont forcément... maltraite sans le vouloir, sans même le savoir. Et donc, moins on tolère et plus on sort du système vite.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est qu'il y a un moment donné, il y a une partie de nous qui dit que ce n'est plus OK. Après, je pense qu'effectivement, plus on est sensible, plus on est connecté avec soi, avec son âme, avec sa véritable identité, et moins on peut accepter ça. Donc, je pense que plus on a travaillé sur soi aussi, et moins on peut accepter tout ça.

  • Speaker #0

    Oui. Après, si on remonte encore, j'aime bien toujours aller à la racine du mal. Pourquoi on a travaillé sur soi ? C'est parce qu'à la base, on était en souffrance parce que cette hypersensibilité à ça…

  • Speaker #1

    Alors, je pense qu'il peut y avoir par souffrance. Et après, je pense que beaucoup de… thérapeute on est là dedans c'est pas aussi par curiosité compréhension de l'être humain d'accord moi je suis mon premier terrain d'exploration et comprendre des choses donc oui c'est comme le gars qui est passionné de mécanique qui veut devenir mécano il commence par farfouiller dans son moteur avant d'aller toucher le moteur des autres sauf que mon objet du coup c'est moi et

  • Speaker #0

    alors si tu avais un conseil à donner à une personne qui voudrait réaliser son rêve mais qui n'ose pas se lancer, qui n'arrive pas à passer le cap ? Ou alors je ne sais pas, un conseil que tu te donnerais à la toi d'il y a quelques années avant de te lancer, qu'est-ce que ce serait ?

  • Speaker #1

    Alors, de manière assez bateau, c'est d'écouter son cœur et puis d'aller travailler sur ses peurs parce qu'elles ne vont pas partir toutes seules.

  • Speaker #0

    Malheureusement. C'est ça. Pour travailler sur ces peurs, tu recommandes les outils que tu utilises. Il y a d'autres choses. Tu parlais d'hypnose, de sophrologie, de FT.

  • Speaker #1

    Oui, pour travailler sur les peurs, j'aime beaucoup le FT. C'est un outil avec lequel j'ai des super résultats. Il y a l'hypnose aussi. Après, on parlait de l'activation de Kundalini. Ça permet aussi de libérer certains patterns.

  • Speaker #0

    Tu peux expliquer un petit peu ? C'est vrai qu'on en a parlé avant d'enregistrer.

  • Speaker #1

    Oui, l'activation de Kundalini, c'est une technique qui va nous mettre dans un état modifié de conscience par lequel on va venir faire circuler l'énergie vitale. La Kundalini, c'est l'énergie vitale et qui va venir circuler dans le corps. Et en faisant circuler cette énergie-là, on va venir débloquer certains blocages. Donc, quand on a une énergie vitale, émotionnel c'est pour ça que je dis que les peurs à mon sens peuvent aussi être traitées dans le dans l'activation de Kundalini parce qu'on vient libérer certains certains schémas en fait ok

  • Speaker #0

    merci pour cette explication qui est fort tentante et alors dernière question est-ce que tu voudrais présenter tes voyages et surtout le côté logistique, pour savoir déjà, est-ce que n'importe qui peut venir ? Ou est-ce que c'est forcément des gens qui sont déjà en travail avec toi ?

  • Speaker #1

    Ah non, tout le monde peut venir, en soi, c'est pas forcément les personnes qui travaillent avec moi. Après, je recommande que ce soit des personnes qui aient aussi une ouverture sur la question de la spiritualité, parce que c'est thérapeutique, mais il y a aussi tout un pan de la spiritualité, donc si on n'est pas du tout ouvert à ça, ça ne va pas correspondre et répondre. aux attentes. Et puis, par contre, après, il y a un échange. Il y a un temps d'échange, moi, en direct, pour m'assurer que la retraite correspond aux attentes de la personne et que la personne peut correspondre aussi au groupe qui sera présent pour qu'il y ait aussi une certaine homogénéité.

  • Speaker #0

    Oui. Et donc, c'est un groupe de combien de personnes ?

  • Speaker #1

    10 maximum. OK. Et 6 minimum.

  • Speaker #0

    Ça reste en comité suffisamment restreint pour faire des manipulations.

  • Speaker #1

    Oui, je fais des ateliers et il y a des séances en individuel.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok. Et alors, si on veut te contacter, s'inscrire éventuellement,

  • Speaker #1

    comment ça se passe ? J'ai une page d'informations où on retrouve toutes les informations et le programme.

  • Speaker #0

    Donc, tu as un site qui s'appelle ?

  • Speaker #1

    Alors, il s'appelle Juliette. tiré philippe5.fr slash retraite tiré Bali.

  • Speaker #0

    Merci. Donc, les gens peuvent te contacter par ce biais-là ou sinon sur Facebook, Messenger,

  • Speaker #1

    Instagram.

  • Speaker #0

    Instagram. Et ton pseudo sur Facebook, c'est Juliette Lapsi. C'est ça,

  • Speaker #1

    exactement. C'est Juliette Lapsi tout attachée. Oui.

  • Speaker #0

    Super. Est-ce que tu avais autre chose à ajouter ?

  • Speaker #1

    Non, pas spécialement, sauf si tu as d'autres questions.

  • Speaker #0

    Sûrement. Sûrement. Mais bon. En tout cas, pour ce qui concerne ton projet, qui est super beau et ça donne envie de t'inscrire, je t'avoue. Je pense que c'est clair. Je te remercie déjà d'avoir accepté de participer à mon podcast et de m'accueillir.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Je te souhaite le meilleur pour tous tes autres projets. Merci beaucoup. Salut.

Description

Pour le 8ème épisode de mon tour de France des podcasts, je suis allée rencontrer:


JULIETTE! 🙏


Psychologue clinicienne, sophrologue, praticienne d'hypnose, d'EFT et d'activation de Kundalini, Juliette a réalisé son rêve de concilier sa passion pour les voyages, notamment en Asie, et pour son métier d'accompagnement des personnes en recherche de connexion à elles-mêmes.


En effet, depuis 2023, Juliette organise des retraites spirituelles et thérapeutiques à Bali pour les patient.e.s qu'elle accompagne.

Conquise par l'énergie et la mentalité balinaise, elle a souhaité partager ses expériences pour permettre aux personnes qui n'osent pas partir seules, de se sentir encadrées et guidées dans leur démarche de découverte.


L'objectif: se couper de nos codes occidentaux pour accéder plus facilement à une reconstruction différente de nos croyances.

La reconnexion à soi passe par tous les sens, le toucher par les massages et soins, le goût par l'alimentation locale, par la vue, l'ouïe et l'odorat grâce aux paysages incroyables et enfin grâce aux ateliers de travail sur soi.


Un épisode tout en introspection et en ouverture à la fois.


Retrouvez Juliette sur



Bonne écoute! 🎧


***********************************************************


A Nos Rêves, c'est un podcast qui va à la rencontre de personnes qui, frappées par un déclic, sont parties à la poursuite d'un de leurs rêves... mais pas que! ☝️


🤩C'est aussi un coaching pour booster ceux/celles qui le souhaitent sur le chemin vers leurs rêves.


🤝C'est enfin et surtout une communauté de rêveurs qui se retrouvent une fois par mois dans plusieurs villes de l'Oise pour s'entraider et se connecter.

La participation est gratuite: il suffit d'avoir un rêve, de souhaiter recevoir de l'aide pour le réaliser et en donner pour permettre aux autres de réaliser leur propre rêve.


Toutes les infos sont sur mon site et mes réseaux sociaux:


Ma page Facebook


Mon compte Instagram


Mon site


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'A nos rêves, le podcast des gens qui ont réalisé leurs rêves et qui nous racontent comment et pourquoi ils l'ont fait. Je suis Julie Simonetti, coach en réalisation de rêves. Et cet été, je me suis lancé le défi de réaliser moi aussi un de mes rêves, celui de faire un road trip autour de la France pour aller enregistrer des podcasts avec les personnes que j'avais rencontrées sur les réseaux sociaux dans ma démarche. Je suis partie sans voiture et sans argent pendant deux semaines et j'ai eu la chance de rencontrer... 14 personnes inspirantes sur mon chemin, dont je vais partager avec vous les témoignages. Épisode 8, Juliette près de Montpellier. Nous voici pour ce huitième épisode de ma tournée de podcast avec les gens qui rêvent, que j'ai fait lors du Tour de France que j'ai fait cet été. Et donc aujourd'hui, je suis accueillie par Juliette. Bonjour Juliette.

  • Speaker #1

    Bonjour Julie.

  • Speaker #0

    Donc on est installée dans ton jardin, à côté de la piscine, et il fait très chaud aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Il fait chaud.

  • Speaker #0

    Donc on s'hydrate. Mais on est plutôt bien installés. Alors pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter rapidement et présenter le rêve que tu as réalisé ou que tu es en train de réaliser ?

  • Speaker #1

    Oui, donc je m'appelle Juliette. J'habite dans la région Montpellier. Et je suis psychologue, psychologue clinicienne. Je suis également sophrologue. Je pratique l'hypnose, l'EFT, la lecture énergétique. l'activation de Kundalini. Donc ça, c'est mon activité principale. Et mon rêve, parce qu'à côté, je suis une voyageuse, je voyage beaucoup depuis plusieurs années, je voyage seule principalement. Et mon rêve, c'était d'organiser des retraites thérapeutiques dans d'autres pays. Et j'ai réalisé mon rêve avec le premier voyage qui a eu lieu en 2023, une retraite thérapeutique et spirituelle Bali.

  • Speaker #0

    Donc c'est assez récent finalement.

  • Speaker #1

    C'est ?

  • Speaker #0

    C'est assez récent.

  • Speaker #1

    C'est assez récent, oui. C'est un projet qui date dans ma tête, mais qui a mis du temps à se construire, parce que j'avais envie de faire quelque chose avec l'Asie depuis bien 15 ans, voire plus. Et puis petit à petit, le projet s'est construit. Avant j'étais salariée, donc la question ne se posait même pas. Et puis... Par la suite, je me suis mise à mon compte, j'ai développé tous mes outils. Dans mes outils, j'ai des ateliers qui peuvent se construire. Et puis, à un moment donné, j'ai décidé de partir en janvier 2023. Je suis partie à Bali dans l'objectif de construire ce premier projet.

  • Speaker #0

    D'accord. Et alors, d'où ça te venait ce rêve ? Pourquoi spécifiquement des retraites spirituelles ? Pourquoi Bali ? Pourquoi l'Asie ?

  • Speaker #1

    Alors, l'Asie, c'est parce que j'adore.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est pour moi, dès que j'arrive là-bas, en fait, il y a quelque chose qui s'ouvre. Je trouve que l'énergie est magnifique. Les Asiatiques ont un accueil que j'adore. Voilà. Une manière de voir la vie qui est très différente. Et moi, je me sens très, très bien. Et j'avais envie de partager ça, en fait. Je sais que beaucoup de personnes me disent… Comment tu fais pour voyager seule ? Moi, je ne pourrais pas. Et donc, j'avais aussi envie de permettre à des personnes qui n'osent pas partir toutes seules, d'aller faire ce voyage-là et de faire un voyage où on rencontre vraiment aussi la population, la culture. Pas juste un voyage où on va dans les hôtels et dans les trucs touristiques. Ce n'était pas mon objectif. Et puis, de faire une retraite, parce que c'est mon cœur de métier, que j'adore ça. Et que... et que j'avais envie de concilier les deux. Et puis, pourquoi Bali exactement ? À cause de l'énergie. Il y a une énergie à Bali qui est vraiment particulière.

  • Speaker #0

    Tu n'es pas la première à me le dire.

  • Speaker #1

    Ah mais c'est incroyable. Et j'en ai fait beaucoup des pays, j'ai fait des très beaux pays. J'ai visité d'autres pays où il y avait la culture bouddhiste, hindouiste, où ils sont très accueillants. Mais à Bali, il y a un truc. vraiment particulier de l'énergie, tu arrives et tu le sens immédiatement. L'accueil des balinais est vraiment incroyable. tous le sourire. Ils ont vraiment dans cette culture de faire du bien à l'autre. Même si toi tu as des problèmes, l'autre n'a pas à le sentir. Il y a vraiment cette culture-là, et une culture d'accueil. Et puis énergétiquement, ça c'est un peu difficile à expliquer, parce que ce n'est pas notre mental qui peut le comprendre, c'est vraiment un ressenti, il y a quelque chose qui s'ouvre, qui se dépose. Et pour moi, l'objectif de cette retraite, c'est d'être dans un espace où on va complètement déconnecter. Donc, en fait, on est coupé de nos codes occidentaux, parce qu'ils ne fonctionnent pas de la même manière, que la vie grouille différemment, les odeurs, les senteurs sont différentes et sont très fortes. Cette moiteur aussi, elle nous met dans une autre ambiance. Et en fait, ça nous permet vraiment de déconnecter de nos habituations, de tout ce qu'on connaît et qui sont un peu ce sur quoi on se retient. Et ça va nous permettre de déconnecter de nos croyances, de nos habitudes et de pouvoir plus facilement envisager une reconstruction, une déconstruction de nos croyances et une reconstruction différente. Et puis, dans un voyage, on va être beaucoup connecté à soi. par le massage, par l'alimentation qui est différente et qui est pleine de saveurs, donc on joue aussi là-dessus, par rapport à une végétation extrêmement luxuriante, que ce soit la jungle, les rizières, les plages et la mer qui est vraiment incroyable. Donc on va se ressourcer en fait à la nature, à notre intuition, et puis par les ateliers. ça va nous aider à revenir à notre essence, à qui on est nous, à ce que l'on veut nous, comprendre ce qui nous bloque, quels sont nos freins. On va utiliser après des outils pour venir débloquer ça et se retrouver dans un meilleur alignement avec soi.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu dirais que c'est le fait de sortir de sa zone de confort habituelle qui permet ça par rapport à tout ce que tu expliques, différentes températures, taux d'humidité, senteur, etc. ? Et surtout, ça c'est ma question, c'est mon obsession, qu'est-ce que c'est d'après toi la zone de confort ? Je me demande à une spécialiste, donc normalement.

  • Speaker #1

    Alors, la première chose, ce n'est pas le seul point, le fait d'être… Oui,

  • Speaker #0

    c'est l'accompagnement à côté bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais c'est un plus en fait. C'est-à-dire que pour moi, faire ce qu'on fait par exemple en rentrant chez soi le soir et être dans son quotidien, dans sa ville, ça ne va pas avoir le même impact. Quand on… part comme ça à l'étranger, on est complètement désorienté dans nos codes, et ça nous permet en fait de réencoder tout simplement au niveau neuronal, d'abord de mettre en place d'autres chemins neuronaux, parce qu'on n'est pas dans les mêmes habitudes. On sait très bien qu'il suffit, dans ta semaine, il suffit que tu mettes une habitude différente pour que tes chemins neuronaux se fassent différemment.

  • Speaker #0

    Je rigole, parce que moi je pense que depuis une semaine, mes chemins neuronaux, ils font on n'a plus la carte, on ne sait pas où on va

  • Speaker #1

    Et donc du coup, ça permet une nouvelle reconnexion en fait. Donc de déconnecter de tout ça et d'être soumis à plein de nouveautés, ça permet en fait une reconnexion. Ce qui fait que quand on va venir travailler sur soi en même temps, ça vient renforcer les effets du travail effectué dans les ateliers. Et après, on a une deuxième partie dans la retraite que je propose où on rencontre un baliane. Le baliane, c'est le guérisseur traditionnel baliné. Et donc, on va avoir aussi tout ce travail avec un baliane. ouverture de la spiritualité avec des cérémonies dans les cascades sacrées, un soin avec lui, et qui là vient encore sur un autre plan, encore ouvrir et renforcer le travail que nous on a préparé dans les ateliers. Donc il y a toute une évolution. Et après, pour moi, qu'est-ce que c'est que sortir de sa zone de confort ? Moi je ne l'appelle pas la zone de confort, parce qu'elle est extrêmement inconfortable. Je l'appelle la zone d'habitude. Et c'est ce qu'on connaît, c'est ce qui nous rassure. parce que notre cerveau n'aime pas les changements, il aime pouvoir projeter, il aime pouvoir anticiper, sauf qu'en fait, il nous enferme dans des cycles qui nous paraissent rassurants, mais qui en fait sont complètement enfermants. Et comme notre inconscient va vouloir reproduire des traumas du passé, avec l'espoir cette fois-ci d'avoir une happy end, on se retrouve dans une boucle, à se retrouver dans des situations pourries, de nouveau à chaque fois, et on n'arrive pas à sortir de là. Oui,

  • Speaker #0

    ok, merci pour cette définition. Et alors, par rapport à ces voyages que tu organises, quel a été le déclic pour commencer à les organiser ? Est-ce qu'il y a un instant précis où tu t'es dit c'est maintenant qu'il faut que je le fasse ou est-ce que c'est venu naturellement avec l'évolution ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, j'ai fait progressivement. Dans un premier temps, je suis partie en vacances. Alors, je travaillais avec un coach à l'époque et je faisais beaucoup de coaching par téléphone. Donc, j'avais beaucoup de personnes par téléphone. Et je me suis dit, je vais aller le tenter de voir comment ça se passe quand je pars à l'étranger. Est-ce que je peux toujours continuer à travailler ? Donc j'ai fait un test, j'étais partie en mai rouge, et donc pendant une semaine j'ai travaillé de là-bas. Ensuite j'ai fait un test en Thaïlande, je suis partie un mois en Thaïlande et j'ai fait deux semaines. Et dans ces deux semaines-là, j'ai fait à la fois des coachings que j'avais par téléphone et à la fois mon cabinet en visio pour voir si ça fonctionnait. J'ai vu que ça fonctionnait très bien, tout fonctionnait, tout roulait. Et là je me suis dit ok Donc là, maintenant, je peux passer à l'étape suivante. Et là, je pars quatre mois et demi. Je me suis donné quatre mois et demi pour partir en Indonésie, et notamment à Bali. Alors, ce n'était pas ma première fois à Bali, donc j'avais un peu en tête déjà l'itinéraire que je voulais, et puis de lancer le projet.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc finalement, c'était assez construit, tu as juste fait une phase test et après, hop, c'était parti.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Moi, j'ai été quand même testée. Je ne voulais pas prendre le risque de partir et puis que ça ne fonctionne pas. D'ailleurs aujourd'hui je ne fonctionne pas de la même manière que j'ai fonctionné au tout début où je n'arrêtais pas de bouger. En fait avec le wifi et tout c'était trop compliqué donc maintenant je reste à un endroit le temps de faire mes séances et puis ensuite je pars et puis j'organise les choses et puis maintenant le voyage est organisé en fait.

  • Speaker #0

    Oui donc tu organises ces voyages là à des fréquences régulières ?

  • Speaker #1

    J'en ai organisé un en novembre dernier. on voulait parce que j'étais avec quelqu'un à cette époque on faisait à deux on voulait le faire en mars mais l'agence parce qu'on est obligé de passer par une agence de voyage donc l'agence de voyage avec laquelle on avait travaillé on a demandé une augmentation qui était vraiment hallucinante et on a fait non donc le temps de retrouver une agence et tout ça celui de mars qui était prévu n'a pas pu avoir lieu parce que ça nous a trop pris de temps on n'était plus dans le timing et là le prochain il est prévu du 10 au 23 novembre ok voilà

  • Speaker #0

    Il fait beau en plus là-bas en novembre. En plus, toujours meilleur qu'ici de toute façon.

  • Speaker #1

    Oui, il fait toujours bon de toute manière. Après, il peut y avoir de la pluie, mais quasiment… Il y a une grosse saison de pluie, puis il y a de la pluie un peu tout le temps. Mais oui, il fait bon. Il n'y a pas d'hiver. Oui.

  • Speaker #0

    Et alors, au niveau de l'organisation, c'est toi qui trouves les lieux d'hébergement et qui organise les ateliers, mais c'est un tour opérateur qui se charge du voyage.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai construit le voyage. Et puis, je me suis confrontée aux joies de l'administration, de la légalité et compagnie. Donc, du coup, je passe par une agence de voyage.

  • Speaker #0

    Ok. Et alors, avant de… On parle d'administration, des fois, ça peut engendrer ce genre de choses. Avant de te lancer ou quand tu t'es lancée, est-ce que tu as rencontré des peurs par rapport à la réalisation de ce projet-là ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Déjà, de partir quatre mois et demi, de laisser ma maison, mes animaux, ça a déjà été… Donc, personnellement, ça a été déjà un challenge. Mais en même temps, au fond de moi, je savais que c'était ce que j'avais à faire. Donc, voilà, je l'ai dépassé. J'avais des craintes pour le cabinet, savoir si ça allait fonctionner. Et puis, après, oui, il y a toujours des peurs. En fait, je crois que quand on construit quelque chose de nouveau et qu'on ne sait pas encore où on va, il y a toujours des peurs. Après, c'est à nous de décider si on laisse les peurs décider et prendre le dessus ou si on avance.

  • Speaker #0

    Ça me rappelle un échange que j'ai eu justement hier avec Alicia, où elle me disait non, mais moi j'écoute mon cœur, je suis d'accord. Et comment tu fais la différence entre écouter ton cœur ou écouter ta peur ? Parce que des fois, c'est un petit peu intriqué et c'est difficile de distinguer les deux.

  • Speaker #1

    Oui, la question entre… c'est cette question de l'intuition qui n'est pas toujours facile. On dit écoute… de ton intuition et ouais mais c'est pas toujours simple de savoir si c'est l'intuition si c'est la peur qui nous dit de pas y aller moi je le fais dans le sens où quand je me projette qu'est ce qui se passe dans mon coeur et si tout est ouvert et que je suis bien bas c'est que c'est mon intuition qui me dit d'aller là dedans et que c'est les peurs qui m'ont si quand je me projette dans une situation s'est fermée je sens que mon coeur ça se compresse basse et classique c'est que ce n'est pas pour moi, ce n'est pas le bon projet pour moi.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il serait possible qu'une peur qui soit liée avec un traumatisme très fort qui n'ait pas été résolu, que tu puisses penser que justement ça se sert à ce moment-là parce que c'est de l'anxiété à l'idée de revivre un trauma et que ton corps, ton cœur te prévienne qu'il ne faut pas aller par là parce que c'est dangereux ?

  • Speaker #1

    Alors, on n'est jamais à l'abri de ça. Après, je pense que je travaille tellement sur moi parce que tous les outils que je propose, je les… j'ai pratiqué, je continue de pratiquer. Je n'ai pas juste fait mes formations et derrière, je ne pratique pas. Donc, en fait, je travaille énormément sur moi et quand je vois qu'il y a une peur et c'est une peur qui potentiellement peut m'empêcher d'avancer, je vais la travailler.

  • Speaker #0

    Tout simplement. D'accord. Donc finalement, les peurs que tu as eues, elles ne se sont pas réalisées ?

  • Speaker #1

    99% de nos peurs ne se réalisent jamais. Donc non, les peurs que j'ai eues ne se sont pas réalisées. Il y en a eu que j'ai eues et qui se sont réalisées. Mon activité de cabinet, ça n'a pas toujours été simple. Je l'ai traversée, j'ai trouvé des solutions. Et comme on dirait à Bali, toujours solution.

  • Speaker #0

    C'est simple, efficace.

  • Speaker #1

    Toujours solution.

  • Speaker #0

    Ok, et donc par rapport à ce que tu anticipais quand tu t'es lancée dans ce projet, est-ce que tout s'est passé comme tu l'espérais ou est-ce que c'était différent, mieux, moins bien ?

  • Speaker #1

    Alors non, tout ne s'est pas passé du tout comme je le voulais. Administrativement, ça a bien bien bien galéré, au point où j'ai cru que ça n'allait pas se faire. Après, la retraite en elle-même, elle était encore mieux. de ce que j'imaginais, en fait. C'était juste magique. Vraiment un moment magique. Et puis, après, dans la continuité, tu rencontres des déboires, des épreuves, des choses qui semblent à dépasser et auxquelles tu n'avais pas forcément pensé, parce qu'on ne peut pas penser à tout. Mais il n'y a rien d'insurmontable.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as une anecdote d'un truc auquel tu ne t'attendais pas du tout et qui avait du mal à surmonter ?

  • Speaker #1

    Alors, du mal à surmonter, non. Finalement, ça a été surmonté. Mais au début, ça a été de monter ma boîte là-bas. On avait constitué tous les dossiers. Au moment de poser notre dossier, la semaine même, la loi a changé à Bali. Ah ! Voilà, par exemple.

  • Speaker #0

    Genre de petit timing.

  • Speaker #1

    Genre de petit timing qu'on aime dire.

  • Speaker #0

    OK. Et alors, bon, la question suivante, on va voir si elle est pertinente par rapport à ce que tu viens de me dire. Est-ce que tu considères qu'il y a quelque chose qui a planté ? dans la progression, pour le meilleur ou pour le pire, mais quelque chose qui n'a pas voulu fonctionner.

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses qui n'ont pas voulu fonctionner. Le fait que je ne voulais pas forcément passer par une agence et que je voulais monter un truc, ça n'a pas fonctionné. Le fait... Attends, il y avait un truc que je voulais dire, je ne sais plus, ça y est, c'est déjà parti. Qu'est-ce qui n'avait pas fonctionné ? Le voyage qu'on voulait faire en mars, ce qui n'a pas fonctionné. Le partenariat avec la première agence qui n'a pas poursuivi. Il va falloir trouver une autre agence. La collaboration aussi avec mon associé qui n'a pas continué. Donc, il y a plein de choses qui n'étaient pas du tout forcément prévues et qui ne se sont pas faites, mais peut-être pour le mieux.

  • Speaker #0

    Oui. C'était ma question. Est-ce que tu en as tiré un enseignement de ces choses qui n'ont pas fonctionné comme tu le souhaitais ?

  • Speaker #1

    Oui, il y avait des choses qui n'étaient pas justes, qui n'étaient pas forcément alignées. Et puis, il y avait d'autres choses. C'était bon et juste pour cette étape-là. Et il y a une autre étape après à passer, en fait. Je pense par exemple à l'agence de voyage. Ça s'est très bien passé avec l'agence de voyage sur la première. Et puis après, tout d'un coup, elle a refait ses comptes et ça ne lui allait pas. Elle a demandé une augmentation qui était vraiment… pas possible pour nous parce que ça entraînait du coup un coût de voyage qui est trop onéreux pour les gens qu'on accueille. Et là, il a fallu retrouver une agence, mais peut-être pour le mieux parce que je n'ai pas encore fait un voyage avec cette nouvelle agence, mais ça sera peut-être mieux en fait avec cette nouvelle agence.

  • Speaker #0

    Et puis si ce n'est pas le cas, ce sera une troisième agence.

  • Speaker #1

    Et peut-être que ce sera encore sur une autre modalité une prochaine fois, parce que les choses, elles évoluent. Là, j'en ai chouette en faire un aux Philippines aussi, donc ce ne sera forcément pas avec l'agence de Bali. Peut-être que c'est encore un autre fonctionnement qui se fera à partir d'une agence internationale sur plusieurs pays. Je n'en sais rien, en fait, de où est-ce que ça va aller par la suite.

  • Speaker #0

    D'accord. Et alors ? A contrario de toute cette organisation, de quoi tu es la plus fière ?

  • Speaker #1

    De l'avoir fait. De l'avoir fait. D'être allée jusqu'au bout, d'y avoir cru, d'avoir dépassé toutes ces épreuves. Là encore, j'en traverse. Et à chaque fois, de retomber sur ses pattes, de continuer d'avancer, de rebondir, de continuer à avancer à chaque fois. Et si je regarde là, c'était quoi, il y a six ans, je crois que j'ai quitté le salariat, jamais je n'aurais pensé être capable de faire ça. Jamais je n'aurais imaginé ça.

  • Speaker #0

    Donc parce qu'avant tu étais salariée en tant que psychologue aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai été 13 ans salariée, en accompagnant des adultes autistes et psychotiques, donc rien à voir avec ce que je fais aujourd'hui.

  • Speaker #0

    D'accord. Je déborde un petit peu, mais quel a été le déclic pour passer du salariat à la profession libérale ?

  • Speaker #1

    Après c'est un gros débat médico-social, c'est très compliqué actuellement. Et puis, je ne pouvais pas continuer dans ces conditions-là.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas le sujet en lui-même, c'était les conditions de travail qui t'ont fait prendre la décision ? Oui,

  • Speaker #1

    et puis les conditions d'accompagnement, qui ne sont plus possibles aujourd'hui, à mon sens. Et les conditions de travail, de manière de traiter les salariés, qui sont quand même beaucoup dans le dévouement et qui sont très mal traités. Donc, c'est difficile de voir ça. Et puis, moi, je me suis battue pendant dix ans. Je suis restée 13 ans là-bas. Je me suis battue pendant dix ans pour essayer de sauver pas mal de choses. Puis au bout d'un moment, j'ai fait non, je vais y laisser ma peau. Donc, je suis partie. Oui,

  • Speaker #0

    c'est triste parce que je pense que ce n'est pas le seul milieu où on demande beaucoup de dévouement et un peu de reconnaissance et d'amélioration des conditions de travail derrière. J'en parlais encore hier avec un gars qui… un covoit… un blabla car que j'ai pris, je vais y arriver. et qui me parlait de ça aussi, qui fait que les conditions de travail ne sont pas très attrayantes et qu'il y a peut-être une remise en question à faire au niveau du fonctionnement d'une des entreprises, mais encore plus des organismes qui accueillent… Oui,

  • Speaker #1

    parce que là, c'est carrément légal. Enfin, c'est vraiment les consignes d'accompagnement et tout qui sont à mon sens maltraitantes. Ok. Voilà. Donc, moi, j'ai dit non, je ne peux pas continuer, je ne peux pas cautionner. Et donc, ça s'est arrêté. Et puis, là, pour moi, c'était non, je ne peux pas continuer, parce que ça se répand, en fait. Je partais de là, mais je risquais d'avoir grande chance de retrouver à peu près les mêmes situations dans d'autres établissements. Et donc, là, j'ai fait, je vais travailler dans mon éthique. Et donc, c'est pour une question d'éthique que je suis partie et que j'ai décidé de m'installer à mon compte.

  • Speaker #0

    Et à ton avis, qu'est-ce qui fait qu'il y a certaines personnes qui ont ce genre de... d'impératifs on va dire, et d'autres qui se satisfont d'un certain fonctionnement en disant au moins j'ai mon confort ou j'ai ma sécurité. Est-ce que c'est quelque chose d'inné ? Est-ce que c'est un événement qui vient bouleverser ce fonctionnement et qui rend le train-train, tout ce que ça peut avoir de péjoratif, intolérable ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est une reconnexion à soi qui fait qu'à un moment donné on ne peut pas continuer. Je pense qu'il y a un conditionnement dans lequel on est. On nous donne une directive, on nous donne des schémas dans lesquels on doit être, dans lesquels on doit rentrer. On les suit. On nous dit que c'est ça qu'il faut faire et que c'est là où on sera heureux, où on croit. Donc, on y va. Et je crois qu'il y a une partie des personnes qui restent dans ce fonctionnement-là, sans s'interroger, même s'ils ne sont pas heureux, même si ça ne leur convient pas, même s'ils font abstraction de beaucoup de choses. Et puis, il y en a d'autres où, non, ça vient trop percuter sur leur intégrité. Moi, en tout cas, ça a été... ça a été cette question. C'était vraiment mon intégrité en tant que personne qui venait être heurtée par ce que je voyais et qui fait que là, en fait, non, ce n'est plus possible. Et moi, ça s'est déclenché par des burn-out.

  • Speaker #0

    Les fameux.

  • Speaker #1

    Les fameux.

  • Speaker #0

    Il y a une épidémie quand même.

  • Speaker #1

    C'est les fameux, mais pour moi, les burn-out sont des cadeaux parce que c'est ce qui nous permet de voir que ce n'est pas possible et qu'il va falloir faire autrement.

  • Speaker #0

    De toute façon. Toute souffrance est là aussi, je pense, pour nous pousser à voir les choses différemment.

  • Speaker #1

    Contrairement à ne pas voir, à un moment donné, le corps nous dit.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement.

  • Speaker #1

    Donc, je pense qu'il y a une partie aussi, à un moment donné, où on n'a pas le choix. Parce que c'est là, c'est le corps, c'est l'inconscient qui vient dire là, stop en fait Ok, les conditionnements, ok le mental, ok l'ego, ça c'est une part. C'est ce qu'on a suivi, mais il y a un moment donné où notre vrai soi… va se manifester et il va se manifester souvent en se prenant le mur.

  • Speaker #0

    Oui, donc finalement, c'est le fait d'avoir un seuil de tolérance à une certaine dissonance assez bas qui fait qu'on ne supporte plus les contradictions. Je fais le parallèle moi avec les chevaux puisque je viens du milieu équestre et quand je travaillais en centre équestre, je suis partie pour la même raison. Moi, je suis restée trois ans, j'ai fait je n'aime pas comment on traite les chevaux, eh bien défaut de pouvoir changer de système, je vais faire mon système à moi ailleurs. Et en fait, c'est un conseil que j'avais fait en regardant les meilleurs chevaux de club C'était ceux qui toléraient le plus les erreurs des cavaliers, c'est ceux qui étaient le plus appréciés par les cavaliers parce qu'ils ne moufftaient pas trop. Et je me dis finalement, les chevaux qui étaient les plus délicats et les moins appréciés par les cavaliers, c'est les chevaux qui avaient une tolérance plus basse à la souffrance, clairement, on ne peut pas dire les choses autrement. Moi, c'est ceux que je préférais parce que c'est ceux qui faisaient le plus progresser les cavaliers, mais en même temps, on sait aussi que les shoot club, c'est un peu la chair à canon. Ils sont sacrifiés parce que les débutants sont forcément... maltraite sans le vouloir, sans même le savoir. Et donc, moins on tolère et plus on sort du système vite.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est qu'il y a un moment donné, il y a une partie de nous qui dit que ce n'est plus OK. Après, je pense qu'effectivement, plus on est sensible, plus on est connecté avec soi, avec son âme, avec sa véritable identité, et moins on peut accepter ça. Donc, je pense que plus on a travaillé sur soi aussi, et moins on peut accepter tout ça.

  • Speaker #0

    Oui. Après, si on remonte encore, j'aime bien toujours aller à la racine du mal. Pourquoi on a travaillé sur soi ? C'est parce qu'à la base, on était en souffrance parce que cette hypersensibilité à ça…

  • Speaker #1

    Alors, je pense qu'il peut y avoir par souffrance. Et après, je pense que beaucoup de… thérapeute on est là dedans c'est pas aussi par curiosité compréhension de l'être humain d'accord moi je suis mon premier terrain d'exploration et comprendre des choses donc oui c'est comme le gars qui est passionné de mécanique qui veut devenir mécano il commence par farfouiller dans son moteur avant d'aller toucher le moteur des autres sauf que mon objet du coup c'est moi et

  • Speaker #0

    alors si tu avais un conseil à donner à une personne qui voudrait réaliser son rêve mais qui n'ose pas se lancer, qui n'arrive pas à passer le cap ? Ou alors je ne sais pas, un conseil que tu te donnerais à la toi d'il y a quelques années avant de te lancer, qu'est-ce que ce serait ?

  • Speaker #1

    Alors, de manière assez bateau, c'est d'écouter son cœur et puis d'aller travailler sur ses peurs parce qu'elles ne vont pas partir toutes seules.

  • Speaker #0

    Malheureusement. C'est ça. Pour travailler sur ces peurs, tu recommandes les outils que tu utilises. Il y a d'autres choses. Tu parlais d'hypnose, de sophrologie, de FT.

  • Speaker #1

    Oui, pour travailler sur les peurs, j'aime beaucoup le FT. C'est un outil avec lequel j'ai des super résultats. Il y a l'hypnose aussi. Après, on parlait de l'activation de Kundalini. Ça permet aussi de libérer certains patterns.

  • Speaker #0

    Tu peux expliquer un petit peu ? C'est vrai qu'on en a parlé avant d'enregistrer.

  • Speaker #1

    Oui, l'activation de Kundalini, c'est une technique qui va nous mettre dans un état modifié de conscience par lequel on va venir faire circuler l'énergie vitale. La Kundalini, c'est l'énergie vitale et qui va venir circuler dans le corps. Et en faisant circuler cette énergie-là, on va venir débloquer certains blocages. Donc, quand on a une énergie vitale, émotionnel c'est pour ça que je dis que les peurs à mon sens peuvent aussi être traitées dans le dans l'activation de Kundalini parce qu'on vient libérer certains certains schémas en fait ok

  • Speaker #0

    merci pour cette explication qui est fort tentante et alors dernière question est-ce que tu voudrais présenter tes voyages et surtout le côté logistique, pour savoir déjà, est-ce que n'importe qui peut venir ? Ou est-ce que c'est forcément des gens qui sont déjà en travail avec toi ?

  • Speaker #1

    Ah non, tout le monde peut venir, en soi, c'est pas forcément les personnes qui travaillent avec moi. Après, je recommande que ce soit des personnes qui aient aussi une ouverture sur la question de la spiritualité, parce que c'est thérapeutique, mais il y a aussi tout un pan de la spiritualité, donc si on n'est pas du tout ouvert à ça, ça ne va pas correspondre et répondre. aux attentes. Et puis, par contre, après, il y a un échange. Il y a un temps d'échange, moi, en direct, pour m'assurer que la retraite correspond aux attentes de la personne et que la personne peut correspondre aussi au groupe qui sera présent pour qu'il y ait aussi une certaine homogénéité.

  • Speaker #0

    Oui. Et donc, c'est un groupe de combien de personnes ?

  • Speaker #1

    10 maximum. OK. Et 6 minimum.

  • Speaker #0

    Ça reste en comité suffisamment restreint pour faire des manipulations.

  • Speaker #1

    Oui, je fais des ateliers et il y a des séances en individuel.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok. Et alors, si on veut te contacter, s'inscrire éventuellement,

  • Speaker #1

    comment ça se passe ? J'ai une page d'informations où on retrouve toutes les informations et le programme.

  • Speaker #0

    Donc, tu as un site qui s'appelle ?

  • Speaker #1

    Alors, il s'appelle Juliette. tiré philippe5.fr slash retraite tiré Bali.

  • Speaker #0

    Merci. Donc, les gens peuvent te contacter par ce biais-là ou sinon sur Facebook, Messenger,

  • Speaker #1

    Instagram.

  • Speaker #0

    Instagram. Et ton pseudo sur Facebook, c'est Juliette Lapsi. C'est ça,

  • Speaker #1

    exactement. C'est Juliette Lapsi tout attachée. Oui.

  • Speaker #0

    Super. Est-ce que tu avais autre chose à ajouter ?

  • Speaker #1

    Non, pas spécialement, sauf si tu as d'autres questions.

  • Speaker #0

    Sûrement. Sûrement. Mais bon. En tout cas, pour ce qui concerne ton projet, qui est super beau et ça donne envie de t'inscrire, je t'avoue. Je pense que c'est clair. Je te remercie déjà d'avoir accepté de participer à mon podcast et de m'accueillir.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Je te souhaite le meilleur pour tous tes autres projets. Merci beaucoup. Salut.

Share

Embed

You may also like