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[EXTRAIT] J'ai sacrifié ma vie de famille pour réussir - Eric Larchevêque cover
[EXTRAIT] J'ai sacrifié ma vie de famille pour réussir - Eric Larchevêque cover
A Poil et Sans Filet

[EXTRAIT] J'ai sacrifié ma vie de famille pour réussir - Eric Larchevêque

[EXTRAIT] J'ai sacrifié ma vie de famille pour réussir - Eric Larchevêque

08min |02/12/2025
Play
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A Poil et Sans Filet

[EXTRAIT] J'ai sacrifié ma vie de famille pour réussir - Eric Larchevêque

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08min |02/12/2025
Play

Description

Pourquoi certains entrepreneurs ne seront jamais heureux ? Retrouvez l'épisode en vidéo sur ma chaîne youtube @matthieulaulan.

C’est la question qu’on n’ose jamais poser. Réussir réussir réussir réussir. Et pourtant, c’est le cœur de l’épisode que vous allez découvrir aujourd’hui avec Éric Larchevêque, figure incontournable de l’écosystème entrepreneurial français, mais surtout : un homme qui a accepté d’exposer la part invisible de son succès.

Dans ce clip, Éric parle sans filtre, sans posture, sans storytelling — exactement comme on aime sur À Poil et Sans Filet.
Et ce qu’il raconte est loin du discours classique sur la motivation, le leadership ou l’équilibre de vie.
Il parle de sacrifice, d’obsession, de rage intérieure, de mission, de solitude, de famille, et de ce qu’il faut véritablement accepter de perdre pour réussir quelque chose de grand.

🔥 “Si tu n’es pas prêt à tout perdre, tu ne peux pas tout gagner.”

Dans cet extrait, Éric revient sur une phrase qui choque presque tout le monde :

“J’ai sacrifié ma vie personnelle. C’était un sacrifice facile.“

Pourquoi ?
Parce que, pour lui, le succès entrepreneurial repose sur un état psychique particulier, une énergie viscérale, presque animale, qui ne laisse aucune place à ce qu’on appelle aujourd’hui l’équilibre de vie.

Ce n’est pas du stoïcisme.
Ce n’est pas du hustle porn.
C’est l’anatomie brute d’un homme qui a voulu marquer sa génération.


🧩 Les sacrifices invisibles des entrepreneurs

Dans cette discussion, on explore plusieurs questions essentielles :

  • Faut-il souffrir pour réussir ?

  • Pourquoi certains entrepreneurs ne ressentent pas la souffrance là où d’autres la vivent comme un fardeau ?

  • Peut-on bâtir une licorne sans sacrifier une partie de soi ?

  • Que deviennent les relations personnelles lorsqu’on donne toute son énergie à sa mission ?

  • Peut-on être un bon parent tout en vivant cette obsession ?

  • Les regrets arrivent-ils toujours… ou pas ?


❤️ Pourquoi ce clip est important

Parce qu’il raconte la vérité nue derrière les entrepreneurs qui visent la grandeur.
Parce qu’il met en lumière des réalités rarement exprimées :

  • la solitude de la mission

  • l’obsession comme moteur et comme prison

  • le sacrifice accepté, pas subi

  • la reconstruction après le succès

  • la difficulté de concilier ambition extrême et famille

  • et surtout :
    👉 la psychologie profonde de ceux qui veulent marquer leur génération.

Si vous êtes entrepreneur, dirigeant, indépendant, ou simplement fasciné par la mécanique du succès…
Ce clip va vous frapper.
Parce qu’il dit tout haut ce que beaucoup ressentent tout bas.

🔔 Si cette conversation vous parle…Abonnez-vous à À Poil et Sans Filet.

Ma chaîne Youtube (épisodes en vidéo) : @MatthieuLaulan
Pour être sponsor de l'émission : matthieulaulan01@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu as dit à un moment donné que tu avais sacrifié ta vie personnelle quand tu as démarré. Et tu te dis que c'est obligatoire. C'est obligatoire.

  • Speaker #1

    C'est un sacrifice facile parce que ça ne me posait pas de problème. Mais c'est un sacrifice, oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, la question c'est, faut-il souffrir pour réussir ? Ou en tout cas, est-ce que c'est une étape obligée ? Et dans quelles circonstances ? Est-ce que c'était simplement parce que toi, tu voulais absolument monter une licorne et tu avais cette envie de revanche ? C'est du sport de haut niveau. C'est le même type d'énergie. Tu vas avoir moins tes enfants, ta femme, tes potes. C'est normal. Dans tous les cas, si tu veux réussir... Aujourd'hui, il y a tellement cette mode d'équilibre pro-perso, même chez les dirigeants.

  • Speaker #1

    C'est un choix personnel. Pour moi, c'est évident, no pain, no gain. C'est-à-dire que si tu n'es pas prêt à tout perdre, tu ne peux pas tout gagner. Et je ne vois pas comment un entrepreneur, en fait, qui est dans l'obsession de son entreprise puisse avoir un équilibre. Pour moi, il n'existe pas d'équilibre pro-perso. Il n'y a pas d'équilibre. Non, c'est le pro. Et le perso, ok, tu essaies de le gérer comme tu peux, mais il n'y a pas d'équilibre. Ça, je ne comprends pas, en fait. Comment est-ce qu'on peut aller chercher un équilibre pro-perso en étant entrepreneur ? Je ne comprends pas. Après, on peut tout imaginer, et bien sûr que, voilà, tu fais des trucs, pourquoi pas, mais en fait, il y a une détermination, une envie, une rage, une volonté, mais qui est tellement forte qu'il part des tripes, que je ne comprends même pas comment il est possible, un vendredi soir, à 19h, d'arrêter de bosser, tu vois. Non, tu continues, parce qu'en fait, t'aimes ça, t'as envie, tu veux y aller, il n'y a pas d'autre alternative. Et donc, ce n'est même pas un choix, en fait. C'est une évidence. Et ce n'est même pas que tu sacrifies ta vie. C'est que tu donnes ta vie, en fait, pour ta mission.

  • Speaker #0

    Tu es missionnaire, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, tu es en mission. Et certes, oui, tu as un sacrifice et tu n'as pas tes amis. Mais en fait, c'est un choix. Ce n'est pas comme si tu te fouettais et tu disais, putain, je vais aller voir mes amis. Non, travail, non, travail, non. Mais non !

  • Speaker #0

    Oui, t'es heureux. Ah t'es heureux ?

  • Speaker #1

    Quand on dit, allez, attends, faut aller voir les potes, je dis, mais non, mais laissez-moi tranquille. Donc, bien sûr qu'il y a des moments où il faut quand même, enfin, parce que normalement, tu peux pas être 24 sur 24 tout le temps, 7 jours sur 7, 365 jours par an, enfin, donc il y a des moments où tu fais d'autres trucs, mais à 95%, en fait, t'es dans l'obsession totale du travail. Et moi, tous les entrepreneurs que je connais, ils sont comme ça. En tout cas, tous ceux qui... qui veulent réussir et vraiment marquer leur génération et vraiment construire quelque chose d'énorme, ils sont dans l'obsession totale de leur entreprise. Et donc, l'équilibre vie pro, vie perso, la poubelle. Après, tout est possible. Et moi, si les entrepreneurs, leur objectif, c'est d'avoir un équilibre, super, très bien. Ça me va très bien. Moi, je n'ai pas du tout de critique à faire par rapport à ça. C'est juste pour moi un schéma mental différent. C'est une approche différente.

  • Speaker #0

    Il y a des ligues, en fait. L'entrepreneuriat, c'est un peu comme le football, quelque part, tu vois. Tu as la Ligue des champions. Si tu veux faire la Ligue des champions et si tu veux être Cristiano Ronaldo, il va falloir trouver une discipline. Oui, c'est ça,

  • Speaker #1

    une discipline de faire. Et c'est une discipline qui vient tout seul, parce que de toute façon, c'est ton objectif de vie, il n'y a rien d'autre qui compte. Donc tu te consacres entièrement à ton objectif.

  • Speaker #0

    Et tu vois, quand même, on dit souvent que les seules personnes qui se souviennent que tu as travaillé tard le soir, c'est tes enfants. Tu ne penses pas qu'on peut avoir des regrets là-dessus ? Après ?

  • Speaker #1

    Sûrement. Moi, j'ai eu cette chance aussi, en quittant Ledger, de pouvoir voir mes enfants et de passer du temps avec eux. Ils étaient encore petits, donc j'ai pu bien les voir passer du temps. Et même quand je travaillais beaucoup, je racontais des histoires le soir. J'essayais quand même d'avoir un minimum de contact avec eux. Donc, je n'étais pas non plus le père absent qu'on ne voit jamais, tel qu'on pourrait se l'imaginer. Ce n'était pas comme ça. Je pense que j'avais quand même une vraie relation avec mes enfants.

  • Speaker #0

    Quel âge ils ont aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ils ont 16, 15, 11. Donc ils sont encore ados. Mais bien sûr que j'imagine qu'on peut avoir des regrets si on passe à côté de... Surtout ses enfants. C'est très très différent de ses amis.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc moi je suis heureux parce que j'ai pu avoir les deux. Et donc dans un cas où si j'avais continué Ledger, je pense que j'aurais moins vu mes enfants, je pense que je les aurais vus quand même, ça aurait été différent. Après je ne me pose pas beaucoup de questions. Je ne suis pas trop le genre à intellectualiser, à me dire ici et machin.

  • Speaker #0

    Je suis ton instinct.

  • Speaker #1

    Je suis mon instinct et je ne refais pas le match. Donc, je passe à peu près zéro temps à me dire si j'étais resté chez Ledger. Enfin, voilà, on m'en fiche. Ce n'est pas un sujet. De toute façon, je ne suis pas resté. Donc, à quoi bon ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu penses que tu as encore à te prouver après autant de réussites ? Stop, accordez-moi une minute. Alors cette année, j'ai décidé d'accompagner en coaching 7 fondateurs d'entreprises pour développer leur entreprise, si possible en bootstrap, donc en s'autofinançant. Alors comment je fais ça ? J'utilise ma force unique qui est de connaître par cœur l'humain derrière le CEO, ce qui vous empêche de dormir la nuit et toutes les questions que vous vous posez. Parce que j'ai accompagné depuis 5 ans avec le club bootstrap 150 CEOs de boîtes entre 2 et 50 millions d'euros de chiffre d'affaires. Et puis je vais vous accompagner aussi sur mes forces à moi, c'est-à-dire la vente B2B, le personal branding, comment recruter, et puis de manière générale, comment bien vous entourer. Et vous bénéficierez aussi de mon réseau. Donc si ça vous intéresse, et que vous avez envie d'avoir une petite conversation, comme je les ai dans mon podcast, pinguez-moi sur LinkedIn et je serai ravi qu'on échange et de voir si on peut bosser ensemble. A bientôt. Mathieu Lelon. Ou quels sont encore tes rêves, en fait, peut-être, plutôt ?

  • Speaker #1

    Ouais, mes rêves...

  • Speaker #0

    À part que le bitcoin atteigne un million de dollars, ça on a compris.

  • Speaker #1

    Oui, ça arrive. On ne va pas appeler ça un rêve, parce que de toute façon, si ça arrive, ce serait sympa. Mais on ne peut pas qualifier ça de rêve. Ça ne dépend pas beaucoup de toi. Ça ne dépend pas beaucoup de moi, exactement. Non, je pense que si j'avais un rêve ou quelque chose à poursuivre, ce serait plus une carrière. artistique, on va dire. Vraiment changer, pas revenir dans l'entrepreneuriat, reconstruire un truc, je pense pas. Mais si un jour je peux monter sur scène, faire des choses comme ça, je pense que ça me plairait. J'en suis pas au point à tout faire pour y arriver, parce que c'est pas non plus un rêve absolu, une obsession. Mais je sais que j'aime beaucoup faire la télé avec qui veut être mon associé, j'aime beaucoup faire des conférences. parler, échanger. J'aime beaucoup faire mes masterminds. Donc, en fait, c'est de l'échange. C'est plus, quelque part, artistique que vraiment technique, tu vois.

  • Speaker #0

    En fait, t'es créatif et t'es quelqu'un qui aime transmettre. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et qui a le don de pouvoir parler en public. Exactement.

  • Speaker #1

    Mais ça peut aussi être faire des vidéos YouTube. Ça peut être plein de choses, en fait, dans l'expression d'éléments que j'aurais envie de transmettre. On verra. C'est peut-être dans cette direction que je vais évoluer par la suite.

  • Speaker #0

    Ça me fait penser à la chanson de Daniel Balavoine, tu sais, j'aurais voulu être un artiste. Oui, qui est une très belle chanson, je trouvais. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Mais pourtant, je ne me suis jamais dit. Je n'ai pas passé toute ma vie à me dire j'aurais voulu être un artiste parce que je n'ai jamais pensé à ça. Mais là, à ce stade de ma vie, un artiste, c'est attention, c'est un bien grand mot, mais de m'exprimer de toute façon, de manière un peu différente. que de m'exprimer via le leadership, le management, et donc de refuter dans l'entrepreneuriat le plus fou.

  • Speaker #0

    Ouais, de toute façon, en vrai, il y a beaucoup de politiques, je ne sais pas pourquoi, je pense à Eric Dupond-Moretti qui monte sur scène en ce moment, il y a plein de gens qui font des carrières comme ça, des doubles carrières. Exactement. Il ne faut rien s'empêcher.

  • Speaker #1

    Ah non, ça c'est pur. En tout cas, je pense que ça me ferait marrer.

  • Speaker #0

    Bernard.

  • Speaker #1

    Oui, ça me ferait marrer. et en général, je fais beaucoup mes choix par rapport à... Ce qui va me faire marrer en fait, là où je vais prendre du plaisir et là où il peut se passer des choses un peu rigolotes.

Description

Pourquoi certains entrepreneurs ne seront jamais heureux ? Retrouvez l'épisode en vidéo sur ma chaîne youtube @matthieulaulan.

C’est la question qu’on n’ose jamais poser. Réussir réussir réussir réussir. Et pourtant, c’est le cœur de l’épisode que vous allez découvrir aujourd’hui avec Éric Larchevêque, figure incontournable de l’écosystème entrepreneurial français, mais surtout : un homme qui a accepté d’exposer la part invisible de son succès.

Dans ce clip, Éric parle sans filtre, sans posture, sans storytelling — exactement comme on aime sur À Poil et Sans Filet.
Et ce qu’il raconte est loin du discours classique sur la motivation, le leadership ou l’équilibre de vie.
Il parle de sacrifice, d’obsession, de rage intérieure, de mission, de solitude, de famille, et de ce qu’il faut véritablement accepter de perdre pour réussir quelque chose de grand.

🔥 “Si tu n’es pas prêt à tout perdre, tu ne peux pas tout gagner.”

Dans cet extrait, Éric revient sur une phrase qui choque presque tout le monde :

“J’ai sacrifié ma vie personnelle. C’était un sacrifice facile.“

Pourquoi ?
Parce que, pour lui, le succès entrepreneurial repose sur un état psychique particulier, une énergie viscérale, presque animale, qui ne laisse aucune place à ce qu’on appelle aujourd’hui l’équilibre de vie.

Ce n’est pas du stoïcisme.
Ce n’est pas du hustle porn.
C’est l’anatomie brute d’un homme qui a voulu marquer sa génération.


🧩 Les sacrifices invisibles des entrepreneurs

Dans cette discussion, on explore plusieurs questions essentielles :

  • Faut-il souffrir pour réussir ?

  • Pourquoi certains entrepreneurs ne ressentent pas la souffrance là où d’autres la vivent comme un fardeau ?

  • Peut-on bâtir une licorne sans sacrifier une partie de soi ?

  • Que deviennent les relations personnelles lorsqu’on donne toute son énergie à sa mission ?

  • Peut-on être un bon parent tout en vivant cette obsession ?

  • Les regrets arrivent-ils toujours… ou pas ?


❤️ Pourquoi ce clip est important

Parce qu’il raconte la vérité nue derrière les entrepreneurs qui visent la grandeur.
Parce qu’il met en lumière des réalités rarement exprimées :

  • la solitude de la mission

  • l’obsession comme moteur et comme prison

  • le sacrifice accepté, pas subi

  • la reconstruction après le succès

  • la difficulté de concilier ambition extrême et famille

  • et surtout :
    👉 la psychologie profonde de ceux qui veulent marquer leur génération.

Si vous êtes entrepreneur, dirigeant, indépendant, ou simplement fasciné par la mécanique du succès…
Ce clip va vous frapper.
Parce qu’il dit tout haut ce que beaucoup ressentent tout bas.

🔔 Si cette conversation vous parle…Abonnez-vous à À Poil et Sans Filet.

Ma chaîne Youtube (épisodes en vidéo) : @MatthieuLaulan
Pour être sponsor de l'émission : matthieulaulan01@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu as dit à un moment donné que tu avais sacrifié ta vie personnelle quand tu as démarré. Et tu te dis que c'est obligatoire. C'est obligatoire.

  • Speaker #1

    C'est un sacrifice facile parce que ça ne me posait pas de problème. Mais c'est un sacrifice, oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, la question c'est, faut-il souffrir pour réussir ? Ou en tout cas, est-ce que c'est une étape obligée ? Et dans quelles circonstances ? Est-ce que c'était simplement parce que toi, tu voulais absolument monter une licorne et tu avais cette envie de revanche ? C'est du sport de haut niveau. C'est le même type d'énergie. Tu vas avoir moins tes enfants, ta femme, tes potes. C'est normal. Dans tous les cas, si tu veux réussir... Aujourd'hui, il y a tellement cette mode d'équilibre pro-perso, même chez les dirigeants.

  • Speaker #1

    C'est un choix personnel. Pour moi, c'est évident, no pain, no gain. C'est-à-dire que si tu n'es pas prêt à tout perdre, tu ne peux pas tout gagner. Et je ne vois pas comment un entrepreneur, en fait, qui est dans l'obsession de son entreprise puisse avoir un équilibre. Pour moi, il n'existe pas d'équilibre pro-perso. Il n'y a pas d'équilibre. Non, c'est le pro. Et le perso, ok, tu essaies de le gérer comme tu peux, mais il n'y a pas d'équilibre. Ça, je ne comprends pas, en fait. Comment est-ce qu'on peut aller chercher un équilibre pro-perso en étant entrepreneur ? Je ne comprends pas. Après, on peut tout imaginer, et bien sûr que, voilà, tu fais des trucs, pourquoi pas, mais en fait, il y a une détermination, une envie, une rage, une volonté, mais qui est tellement forte qu'il part des tripes, que je ne comprends même pas comment il est possible, un vendredi soir, à 19h, d'arrêter de bosser, tu vois. Non, tu continues, parce qu'en fait, t'aimes ça, t'as envie, tu veux y aller, il n'y a pas d'autre alternative. Et donc, ce n'est même pas un choix, en fait. C'est une évidence. Et ce n'est même pas que tu sacrifies ta vie. C'est que tu donnes ta vie, en fait, pour ta mission.

  • Speaker #0

    Tu es missionnaire, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, tu es en mission. Et certes, oui, tu as un sacrifice et tu n'as pas tes amis. Mais en fait, c'est un choix. Ce n'est pas comme si tu te fouettais et tu disais, putain, je vais aller voir mes amis. Non, travail, non, travail, non. Mais non !

  • Speaker #0

    Oui, t'es heureux. Ah t'es heureux ?

  • Speaker #1

    Quand on dit, allez, attends, faut aller voir les potes, je dis, mais non, mais laissez-moi tranquille. Donc, bien sûr qu'il y a des moments où il faut quand même, enfin, parce que normalement, tu peux pas être 24 sur 24 tout le temps, 7 jours sur 7, 365 jours par an, enfin, donc il y a des moments où tu fais d'autres trucs, mais à 95%, en fait, t'es dans l'obsession totale du travail. Et moi, tous les entrepreneurs que je connais, ils sont comme ça. En tout cas, tous ceux qui... qui veulent réussir et vraiment marquer leur génération et vraiment construire quelque chose d'énorme, ils sont dans l'obsession totale de leur entreprise. Et donc, l'équilibre vie pro, vie perso, la poubelle. Après, tout est possible. Et moi, si les entrepreneurs, leur objectif, c'est d'avoir un équilibre, super, très bien. Ça me va très bien. Moi, je n'ai pas du tout de critique à faire par rapport à ça. C'est juste pour moi un schéma mental différent. C'est une approche différente.

  • Speaker #0

    Il y a des ligues, en fait. L'entrepreneuriat, c'est un peu comme le football, quelque part, tu vois. Tu as la Ligue des champions. Si tu veux faire la Ligue des champions et si tu veux être Cristiano Ronaldo, il va falloir trouver une discipline. Oui, c'est ça,

  • Speaker #1

    une discipline de faire. Et c'est une discipline qui vient tout seul, parce que de toute façon, c'est ton objectif de vie, il n'y a rien d'autre qui compte. Donc tu te consacres entièrement à ton objectif.

  • Speaker #0

    Et tu vois, quand même, on dit souvent que les seules personnes qui se souviennent que tu as travaillé tard le soir, c'est tes enfants. Tu ne penses pas qu'on peut avoir des regrets là-dessus ? Après ?

  • Speaker #1

    Sûrement. Moi, j'ai eu cette chance aussi, en quittant Ledger, de pouvoir voir mes enfants et de passer du temps avec eux. Ils étaient encore petits, donc j'ai pu bien les voir passer du temps. Et même quand je travaillais beaucoup, je racontais des histoires le soir. J'essayais quand même d'avoir un minimum de contact avec eux. Donc, je n'étais pas non plus le père absent qu'on ne voit jamais, tel qu'on pourrait se l'imaginer. Ce n'était pas comme ça. Je pense que j'avais quand même une vraie relation avec mes enfants.

  • Speaker #0

    Quel âge ils ont aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ils ont 16, 15, 11. Donc ils sont encore ados. Mais bien sûr que j'imagine qu'on peut avoir des regrets si on passe à côté de... Surtout ses enfants. C'est très très différent de ses amis.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc moi je suis heureux parce que j'ai pu avoir les deux. Et donc dans un cas où si j'avais continué Ledger, je pense que j'aurais moins vu mes enfants, je pense que je les aurais vus quand même, ça aurait été différent. Après je ne me pose pas beaucoup de questions. Je ne suis pas trop le genre à intellectualiser, à me dire ici et machin.

  • Speaker #0

    Je suis ton instinct.

  • Speaker #1

    Je suis mon instinct et je ne refais pas le match. Donc, je passe à peu près zéro temps à me dire si j'étais resté chez Ledger. Enfin, voilà, on m'en fiche. Ce n'est pas un sujet. De toute façon, je ne suis pas resté. Donc, à quoi bon ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu penses que tu as encore à te prouver après autant de réussites ? Stop, accordez-moi une minute. Alors cette année, j'ai décidé d'accompagner en coaching 7 fondateurs d'entreprises pour développer leur entreprise, si possible en bootstrap, donc en s'autofinançant. Alors comment je fais ça ? J'utilise ma force unique qui est de connaître par cœur l'humain derrière le CEO, ce qui vous empêche de dormir la nuit et toutes les questions que vous vous posez. Parce que j'ai accompagné depuis 5 ans avec le club bootstrap 150 CEOs de boîtes entre 2 et 50 millions d'euros de chiffre d'affaires. Et puis je vais vous accompagner aussi sur mes forces à moi, c'est-à-dire la vente B2B, le personal branding, comment recruter, et puis de manière générale, comment bien vous entourer. Et vous bénéficierez aussi de mon réseau. Donc si ça vous intéresse, et que vous avez envie d'avoir une petite conversation, comme je les ai dans mon podcast, pinguez-moi sur LinkedIn et je serai ravi qu'on échange et de voir si on peut bosser ensemble. A bientôt. Mathieu Lelon. Ou quels sont encore tes rêves, en fait, peut-être, plutôt ?

  • Speaker #1

    Ouais, mes rêves...

  • Speaker #0

    À part que le bitcoin atteigne un million de dollars, ça on a compris.

  • Speaker #1

    Oui, ça arrive. On ne va pas appeler ça un rêve, parce que de toute façon, si ça arrive, ce serait sympa. Mais on ne peut pas qualifier ça de rêve. Ça ne dépend pas beaucoup de toi. Ça ne dépend pas beaucoup de moi, exactement. Non, je pense que si j'avais un rêve ou quelque chose à poursuivre, ce serait plus une carrière. artistique, on va dire. Vraiment changer, pas revenir dans l'entrepreneuriat, reconstruire un truc, je pense pas. Mais si un jour je peux monter sur scène, faire des choses comme ça, je pense que ça me plairait. J'en suis pas au point à tout faire pour y arriver, parce que c'est pas non plus un rêve absolu, une obsession. Mais je sais que j'aime beaucoup faire la télé avec qui veut être mon associé, j'aime beaucoup faire des conférences. parler, échanger. J'aime beaucoup faire mes masterminds. Donc, en fait, c'est de l'échange. C'est plus, quelque part, artistique que vraiment technique, tu vois.

  • Speaker #0

    En fait, t'es créatif et t'es quelqu'un qui aime transmettre. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et qui a le don de pouvoir parler en public. Exactement.

  • Speaker #1

    Mais ça peut aussi être faire des vidéos YouTube. Ça peut être plein de choses, en fait, dans l'expression d'éléments que j'aurais envie de transmettre. On verra. C'est peut-être dans cette direction que je vais évoluer par la suite.

  • Speaker #0

    Ça me fait penser à la chanson de Daniel Balavoine, tu sais, j'aurais voulu être un artiste. Oui, qui est une très belle chanson, je trouvais. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Mais pourtant, je ne me suis jamais dit. Je n'ai pas passé toute ma vie à me dire j'aurais voulu être un artiste parce que je n'ai jamais pensé à ça. Mais là, à ce stade de ma vie, un artiste, c'est attention, c'est un bien grand mot, mais de m'exprimer de toute façon, de manière un peu différente. que de m'exprimer via le leadership, le management, et donc de refuter dans l'entrepreneuriat le plus fou.

  • Speaker #0

    Ouais, de toute façon, en vrai, il y a beaucoup de politiques, je ne sais pas pourquoi, je pense à Eric Dupond-Moretti qui monte sur scène en ce moment, il y a plein de gens qui font des carrières comme ça, des doubles carrières. Exactement. Il ne faut rien s'empêcher.

  • Speaker #1

    Ah non, ça c'est pur. En tout cas, je pense que ça me ferait marrer.

  • Speaker #0

    Bernard.

  • Speaker #1

    Oui, ça me ferait marrer. et en général, je fais beaucoup mes choix par rapport à... Ce qui va me faire marrer en fait, là où je vais prendre du plaisir et là où il peut se passer des choses un peu rigolotes.

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Pourquoi certains entrepreneurs ne seront jamais heureux ? Retrouvez l'épisode en vidéo sur ma chaîne youtube @matthieulaulan.

C’est la question qu’on n’ose jamais poser. Réussir réussir réussir réussir. Et pourtant, c’est le cœur de l’épisode que vous allez découvrir aujourd’hui avec Éric Larchevêque, figure incontournable de l’écosystème entrepreneurial français, mais surtout : un homme qui a accepté d’exposer la part invisible de son succès.

Dans ce clip, Éric parle sans filtre, sans posture, sans storytelling — exactement comme on aime sur À Poil et Sans Filet.
Et ce qu’il raconte est loin du discours classique sur la motivation, le leadership ou l’équilibre de vie.
Il parle de sacrifice, d’obsession, de rage intérieure, de mission, de solitude, de famille, et de ce qu’il faut véritablement accepter de perdre pour réussir quelque chose de grand.

🔥 “Si tu n’es pas prêt à tout perdre, tu ne peux pas tout gagner.”

Dans cet extrait, Éric revient sur une phrase qui choque presque tout le monde :

“J’ai sacrifié ma vie personnelle. C’était un sacrifice facile.“

Pourquoi ?
Parce que, pour lui, le succès entrepreneurial repose sur un état psychique particulier, une énergie viscérale, presque animale, qui ne laisse aucune place à ce qu’on appelle aujourd’hui l’équilibre de vie.

Ce n’est pas du stoïcisme.
Ce n’est pas du hustle porn.
C’est l’anatomie brute d’un homme qui a voulu marquer sa génération.


🧩 Les sacrifices invisibles des entrepreneurs

Dans cette discussion, on explore plusieurs questions essentielles :

  • Faut-il souffrir pour réussir ?

  • Pourquoi certains entrepreneurs ne ressentent pas la souffrance là où d’autres la vivent comme un fardeau ?

  • Peut-on bâtir une licorne sans sacrifier une partie de soi ?

  • Que deviennent les relations personnelles lorsqu’on donne toute son énergie à sa mission ?

  • Peut-on être un bon parent tout en vivant cette obsession ?

  • Les regrets arrivent-ils toujours… ou pas ?


❤️ Pourquoi ce clip est important

Parce qu’il raconte la vérité nue derrière les entrepreneurs qui visent la grandeur.
Parce qu’il met en lumière des réalités rarement exprimées :

  • la solitude de la mission

  • l’obsession comme moteur et comme prison

  • le sacrifice accepté, pas subi

  • la reconstruction après le succès

  • la difficulté de concilier ambition extrême et famille

  • et surtout :
    👉 la psychologie profonde de ceux qui veulent marquer leur génération.

Si vous êtes entrepreneur, dirigeant, indépendant, ou simplement fasciné par la mécanique du succès…
Ce clip va vous frapper.
Parce qu’il dit tout haut ce que beaucoup ressentent tout bas.

🔔 Si cette conversation vous parle…Abonnez-vous à À Poil et Sans Filet.

Ma chaîne Youtube (épisodes en vidéo) : @MatthieuLaulan
Pour être sponsor de l'émission : matthieulaulan01@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu as dit à un moment donné que tu avais sacrifié ta vie personnelle quand tu as démarré. Et tu te dis que c'est obligatoire. C'est obligatoire.

  • Speaker #1

    C'est un sacrifice facile parce que ça ne me posait pas de problème. Mais c'est un sacrifice, oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, la question c'est, faut-il souffrir pour réussir ? Ou en tout cas, est-ce que c'est une étape obligée ? Et dans quelles circonstances ? Est-ce que c'était simplement parce que toi, tu voulais absolument monter une licorne et tu avais cette envie de revanche ? C'est du sport de haut niveau. C'est le même type d'énergie. Tu vas avoir moins tes enfants, ta femme, tes potes. C'est normal. Dans tous les cas, si tu veux réussir... Aujourd'hui, il y a tellement cette mode d'équilibre pro-perso, même chez les dirigeants.

  • Speaker #1

    C'est un choix personnel. Pour moi, c'est évident, no pain, no gain. C'est-à-dire que si tu n'es pas prêt à tout perdre, tu ne peux pas tout gagner. Et je ne vois pas comment un entrepreneur, en fait, qui est dans l'obsession de son entreprise puisse avoir un équilibre. Pour moi, il n'existe pas d'équilibre pro-perso. Il n'y a pas d'équilibre. Non, c'est le pro. Et le perso, ok, tu essaies de le gérer comme tu peux, mais il n'y a pas d'équilibre. Ça, je ne comprends pas, en fait. Comment est-ce qu'on peut aller chercher un équilibre pro-perso en étant entrepreneur ? Je ne comprends pas. Après, on peut tout imaginer, et bien sûr que, voilà, tu fais des trucs, pourquoi pas, mais en fait, il y a une détermination, une envie, une rage, une volonté, mais qui est tellement forte qu'il part des tripes, que je ne comprends même pas comment il est possible, un vendredi soir, à 19h, d'arrêter de bosser, tu vois. Non, tu continues, parce qu'en fait, t'aimes ça, t'as envie, tu veux y aller, il n'y a pas d'autre alternative. Et donc, ce n'est même pas un choix, en fait. C'est une évidence. Et ce n'est même pas que tu sacrifies ta vie. C'est que tu donnes ta vie, en fait, pour ta mission.

  • Speaker #0

    Tu es missionnaire, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, tu es en mission. Et certes, oui, tu as un sacrifice et tu n'as pas tes amis. Mais en fait, c'est un choix. Ce n'est pas comme si tu te fouettais et tu disais, putain, je vais aller voir mes amis. Non, travail, non, travail, non. Mais non !

  • Speaker #0

    Oui, t'es heureux. Ah t'es heureux ?

  • Speaker #1

    Quand on dit, allez, attends, faut aller voir les potes, je dis, mais non, mais laissez-moi tranquille. Donc, bien sûr qu'il y a des moments où il faut quand même, enfin, parce que normalement, tu peux pas être 24 sur 24 tout le temps, 7 jours sur 7, 365 jours par an, enfin, donc il y a des moments où tu fais d'autres trucs, mais à 95%, en fait, t'es dans l'obsession totale du travail. Et moi, tous les entrepreneurs que je connais, ils sont comme ça. En tout cas, tous ceux qui... qui veulent réussir et vraiment marquer leur génération et vraiment construire quelque chose d'énorme, ils sont dans l'obsession totale de leur entreprise. Et donc, l'équilibre vie pro, vie perso, la poubelle. Après, tout est possible. Et moi, si les entrepreneurs, leur objectif, c'est d'avoir un équilibre, super, très bien. Ça me va très bien. Moi, je n'ai pas du tout de critique à faire par rapport à ça. C'est juste pour moi un schéma mental différent. C'est une approche différente.

  • Speaker #0

    Il y a des ligues, en fait. L'entrepreneuriat, c'est un peu comme le football, quelque part, tu vois. Tu as la Ligue des champions. Si tu veux faire la Ligue des champions et si tu veux être Cristiano Ronaldo, il va falloir trouver une discipline. Oui, c'est ça,

  • Speaker #1

    une discipline de faire. Et c'est une discipline qui vient tout seul, parce que de toute façon, c'est ton objectif de vie, il n'y a rien d'autre qui compte. Donc tu te consacres entièrement à ton objectif.

  • Speaker #0

    Et tu vois, quand même, on dit souvent que les seules personnes qui se souviennent que tu as travaillé tard le soir, c'est tes enfants. Tu ne penses pas qu'on peut avoir des regrets là-dessus ? Après ?

  • Speaker #1

    Sûrement. Moi, j'ai eu cette chance aussi, en quittant Ledger, de pouvoir voir mes enfants et de passer du temps avec eux. Ils étaient encore petits, donc j'ai pu bien les voir passer du temps. Et même quand je travaillais beaucoup, je racontais des histoires le soir. J'essayais quand même d'avoir un minimum de contact avec eux. Donc, je n'étais pas non plus le père absent qu'on ne voit jamais, tel qu'on pourrait se l'imaginer. Ce n'était pas comme ça. Je pense que j'avais quand même une vraie relation avec mes enfants.

  • Speaker #0

    Quel âge ils ont aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ils ont 16, 15, 11. Donc ils sont encore ados. Mais bien sûr que j'imagine qu'on peut avoir des regrets si on passe à côté de... Surtout ses enfants. C'est très très différent de ses amis.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc moi je suis heureux parce que j'ai pu avoir les deux. Et donc dans un cas où si j'avais continué Ledger, je pense que j'aurais moins vu mes enfants, je pense que je les aurais vus quand même, ça aurait été différent. Après je ne me pose pas beaucoup de questions. Je ne suis pas trop le genre à intellectualiser, à me dire ici et machin.

  • Speaker #0

    Je suis ton instinct.

  • Speaker #1

    Je suis mon instinct et je ne refais pas le match. Donc, je passe à peu près zéro temps à me dire si j'étais resté chez Ledger. Enfin, voilà, on m'en fiche. Ce n'est pas un sujet. De toute façon, je ne suis pas resté. Donc, à quoi bon ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu penses que tu as encore à te prouver après autant de réussites ? Stop, accordez-moi une minute. Alors cette année, j'ai décidé d'accompagner en coaching 7 fondateurs d'entreprises pour développer leur entreprise, si possible en bootstrap, donc en s'autofinançant. Alors comment je fais ça ? J'utilise ma force unique qui est de connaître par cœur l'humain derrière le CEO, ce qui vous empêche de dormir la nuit et toutes les questions que vous vous posez. Parce que j'ai accompagné depuis 5 ans avec le club bootstrap 150 CEOs de boîtes entre 2 et 50 millions d'euros de chiffre d'affaires. Et puis je vais vous accompagner aussi sur mes forces à moi, c'est-à-dire la vente B2B, le personal branding, comment recruter, et puis de manière générale, comment bien vous entourer. Et vous bénéficierez aussi de mon réseau. Donc si ça vous intéresse, et que vous avez envie d'avoir une petite conversation, comme je les ai dans mon podcast, pinguez-moi sur LinkedIn et je serai ravi qu'on échange et de voir si on peut bosser ensemble. A bientôt. Mathieu Lelon. Ou quels sont encore tes rêves, en fait, peut-être, plutôt ?

  • Speaker #1

    Ouais, mes rêves...

  • Speaker #0

    À part que le bitcoin atteigne un million de dollars, ça on a compris.

  • Speaker #1

    Oui, ça arrive. On ne va pas appeler ça un rêve, parce que de toute façon, si ça arrive, ce serait sympa. Mais on ne peut pas qualifier ça de rêve. Ça ne dépend pas beaucoup de toi. Ça ne dépend pas beaucoup de moi, exactement. Non, je pense que si j'avais un rêve ou quelque chose à poursuivre, ce serait plus une carrière. artistique, on va dire. Vraiment changer, pas revenir dans l'entrepreneuriat, reconstruire un truc, je pense pas. Mais si un jour je peux monter sur scène, faire des choses comme ça, je pense que ça me plairait. J'en suis pas au point à tout faire pour y arriver, parce que c'est pas non plus un rêve absolu, une obsession. Mais je sais que j'aime beaucoup faire la télé avec qui veut être mon associé, j'aime beaucoup faire des conférences. parler, échanger. J'aime beaucoup faire mes masterminds. Donc, en fait, c'est de l'échange. C'est plus, quelque part, artistique que vraiment technique, tu vois.

  • Speaker #0

    En fait, t'es créatif et t'es quelqu'un qui aime transmettre. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et qui a le don de pouvoir parler en public. Exactement.

  • Speaker #1

    Mais ça peut aussi être faire des vidéos YouTube. Ça peut être plein de choses, en fait, dans l'expression d'éléments que j'aurais envie de transmettre. On verra. C'est peut-être dans cette direction que je vais évoluer par la suite.

  • Speaker #0

    Ça me fait penser à la chanson de Daniel Balavoine, tu sais, j'aurais voulu être un artiste. Oui, qui est une très belle chanson, je trouvais. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Mais pourtant, je ne me suis jamais dit. Je n'ai pas passé toute ma vie à me dire j'aurais voulu être un artiste parce que je n'ai jamais pensé à ça. Mais là, à ce stade de ma vie, un artiste, c'est attention, c'est un bien grand mot, mais de m'exprimer de toute façon, de manière un peu différente. que de m'exprimer via le leadership, le management, et donc de refuter dans l'entrepreneuriat le plus fou.

  • Speaker #0

    Ouais, de toute façon, en vrai, il y a beaucoup de politiques, je ne sais pas pourquoi, je pense à Eric Dupond-Moretti qui monte sur scène en ce moment, il y a plein de gens qui font des carrières comme ça, des doubles carrières. Exactement. Il ne faut rien s'empêcher.

  • Speaker #1

    Ah non, ça c'est pur. En tout cas, je pense que ça me ferait marrer.

  • Speaker #0

    Bernard.

  • Speaker #1

    Oui, ça me ferait marrer. et en général, je fais beaucoup mes choix par rapport à... Ce qui va me faire marrer en fait, là où je vais prendre du plaisir et là où il peut se passer des choses un peu rigolotes.

Description

Pourquoi certains entrepreneurs ne seront jamais heureux ? Retrouvez l'épisode en vidéo sur ma chaîne youtube @matthieulaulan.

C’est la question qu’on n’ose jamais poser. Réussir réussir réussir réussir. Et pourtant, c’est le cœur de l’épisode que vous allez découvrir aujourd’hui avec Éric Larchevêque, figure incontournable de l’écosystème entrepreneurial français, mais surtout : un homme qui a accepté d’exposer la part invisible de son succès.

Dans ce clip, Éric parle sans filtre, sans posture, sans storytelling — exactement comme on aime sur À Poil et Sans Filet.
Et ce qu’il raconte est loin du discours classique sur la motivation, le leadership ou l’équilibre de vie.
Il parle de sacrifice, d’obsession, de rage intérieure, de mission, de solitude, de famille, et de ce qu’il faut véritablement accepter de perdre pour réussir quelque chose de grand.

🔥 “Si tu n’es pas prêt à tout perdre, tu ne peux pas tout gagner.”

Dans cet extrait, Éric revient sur une phrase qui choque presque tout le monde :

“J’ai sacrifié ma vie personnelle. C’était un sacrifice facile.“

Pourquoi ?
Parce que, pour lui, le succès entrepreneurial repose sur un état psychique particulier, une énergie viscérale, presque animale, qui ne laisse aucune place à ce qu’on appelle aujourd’hui l’équilibre de vie.

Ce n’est pas du stoïcisme.
Ce n’est pas du hustle porn.
C’est l’anatomie brute d’un homme qui a voulu marquer sa génération.


🧩 Les sacrifices invisibles des entrepreneurs

Dans cette discussion, on explore plusieurs questions essentielles :

  • Faut-il souffrir pour réussir ?

  • Pourquoi certains entrepreneurs ne ressentent pas la souffrance là où d’autres la vivent comme un fardeau ?

  • Peut-on bâtir une licorne sans sacrifier une partie de soi ?

  • Que deviennent les relations personnelles lorsqu’on donne toute son énergie à sa mission ?

  • Peut-on être un bon parent tout en vivant cette obsession ?

  • Les regrets arrivent-ils toujours… ou pas ?


❤️ Pourquoi ce clip est important

Parce qu’il raconte la vérité nue derrière les entrepreneurs qui visent la grandeur.
Parce qu’il met en lumière des réalités rarement exprimées :

  • la solitude de la mission

  • l’obsession comme moteur et comme prison

  • le sacrifice accepté, pas subi

  • la reconstruction après le succès

  • la difficulté de concilier ambition extrême et famille

  • et surtout :
    👉 la psychologie profonde de ceux qui veulent marquer leur génération.

Si vous êtes entrepreneur, dirigeant, indépendant, ou simplement fasciné par la mécanique du succès…
Ce clip va vous frapper.
Parce qu’il dit tout haut ce que beaucoup ressentent tout bas.

🔔 Si cette conversation vous parle…Abonnez-vous à À Poil et Sans Filet.

Ma chaîne Youtube (épisodes en vidéo) : @MatthieuLaulan
Pour être sponsor de l'émission : matthieulaulan01@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu as dit à un moment donné que tu avais sacrifié ta vie personnelle quand tu as démarré. Et tu te dis que c'est obligatoire. C'est obligatoire.

  • Speaker #1

    C'est un sacrifice facile parce que ça ne me posait pas de problème. Mais c'est un sacrifice, oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, la question c'est, faut-il souffrir pour réussir ? Ou en tout cas, est-ce que c'est une étape obligée ? Et dans quelles circonstances ? Est-ce que c'était simplement parce que toi, tu voulais absolument monter une licorne et tu avais cette envie de revanche ? C'est du sport de haut niveau. C'est le même type d'énergie. Tu vas avoir moins tes enfants, ta femme, tes potes. C'est normal. Dans tous les cas, si tu veux réussir... Aujourd'hui, il y a tellement cette mode d'équilibre pro-perso, même chez les dirigeants.

  • Speaker #1

    C'est un choix personnel. Pour moi, c'est évident, no pain, no gain. C'est-à-dire que si tu n'es pas prêt à tout perdre, tu ne peux pas tout gagner. Et je ne vois pas comment un entrepreneur, en fait, qui est dans l'obsession de son entreprise puisse avoir un équilibre. Pour moi, il n'existe pas d'équilibre pro-perso. Il n'y a pas d'équilibre. Non, c'est le pro. Et le perso, ok, tu essaies de le gérer comme tu peux, mais il n'y a pas d'équilibre. Ça, je ne comprends pas, en fait. Comment est-ce qu'on peut aller chercher un équilibre pro-perso en étant entrepreneur ? Je ne comprends pas. Après, on peut tout imaginer, et bien sûr que, voilà, tu fais des trucs, pourquoi pas, mais en fait, il y a une détermination, une envie, une rage, une volonté, mais qui est tellement forte qu'il part des tripes, que je ne comprends même pas comment il est possible, un vendredi soir, à 19h, d'arrêter de bosser, tu vois. Non, tu continues, parce qu'en fait, t'aimes ça, t'as envie, tu veux y aller, il n'y a pas d'autre alternative. Et donc, ce n'est même pas un choix, en fait. C'est une évidence. Et ce n'est même pas que tu sacrifies ta vie. C'est que tu donnes ta vie, en fait, pour ta mission.

  • Speaker #0

    Tu es missionnaire, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, tu es en mission. Et certes, oui, tu as un sacrifice et tu n'as pas tes amis. Mais en fait, c'est un choix. Ce n'est pas comme si tu te fouettais et tu disais, putain, je vais aller voir mes amis. Non, travail, non, travail, non. Mais non !

  • Speaker #0

    Oui, t'es heureux. Ah t'es heureux ?

  • Speaker #1

    Quand on dit, allez, attends, faut aller voir les potes, je dis, mais non, mais laissez-moi tranquille. Donc, bien sûr qu'il y a des moments où il faut quand même, enfin, parce que normalement, tu peux pas être 24 sur 24 tout le temps, 7 jours sur 7, 365 jours par an, enfin, donc il y a des moments où tu fais d'autres trucs, mais à 95%, en fait, t'es dans l'obsession totale du travail. Et moi, tous les entrepreneurs que je connais, ils sont comme ça. En tout cas, tous ceux qui... qui veulent réussir et vraiment marquer leur génération et vraiment construire quelque chose d'énorme, ils sont dans l'obsession totale de leur entreprise. Et donc, l'équilibre vie pro, vie perso, la poubelle. Après, tout est possible. Et moi, si les entrepreneurs, leur objectif, c'est d'avoir un équilibre, super, très bien. Ça me va très bien. Moi, je n'ai pas du tout de critique à faire par rapport à ça. C'est juste pour moi un schéma mental différent. C'est une approche différente.

  • Speaker #0

    Il y a des ligues, en fait. L'entrepreneuriat, c'est un peu comme le football, quelque part, tu vois. Tu as la Ligue des champions. Si tu veux faire la Ligue des champions et si tu veux être Cristiano Ronaldo, il va falloir trouver une discipline. Oui, c'est ça,

  • Speaker #1

    une discipline de faire. Et c'est une discipline qui vient tout seul, parce que de toute façon, c'est ton objectif de vie, il n'y a rien d'autre qui compte. Donc tu te consacres entièrement à ton objectif.

  • Speaker #0

    Et tu vois, quand même, on dit souvent que les seules personnes qui se souviennent que tu as travaillé tard le soir, c'est tes enfants. Tu ne penses pas qu'on peut avoir des regrets là-dessus ? Après ?

  • Speaker #1

    Sûrement. Moi, j'ai eu cette chance aussi, en quittant Ledger, de pouvoir voir mes enfants et de passer du temps avec eux. Ils étaient encore petits, donc j'ai pu bien les voir passer du temps. Et même quand je travaillais beaucoup, je racontais des histoires le soir. J'essayais quand même d'avoir un minimum de contact avec eux. Donc, je n'étais pas non plus le père absent qu'on ne voit jamais, tel qu'on pourrait se l'imaginer. Ce n'était pas comme ça. Je pense que j'avais quand même une vraie relation avec mes enfants.

  • Speaker #0

    Quel âge ils ont aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ils ont 16, 15, 11. Donc ils sont encore ados. Mais bien sûr que j'imagine qu'on peut avoir des regrets si on passe à côté de... Surtout ses enfants. C'est très très différent de ses amis.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc moi je suis heureux parce que j'ai pu avoir les deux. Et donc dans un cas où si j'avais continué Ledger, je pense que j'aurais moins vu mes enfants, je pense que je les aurais vus quand même, ça aurait été différent. Après je ne me pose pas beaucoup de questions. Je ne suis pas trop le genre à intellectualiser, à me dire ici et machin.

  • Speaker #0

    Je suis ton instinct.

  • Speaker #1

    Je suis mon instinct et je ne refais pas le match. Donc, je passe à peu près zéro temps à me dire si j'étais resté chez Ledger. Enfin, voilà, on m'en fiche. Ce n'est pas un sujet. De toute façon, je ne suis pas resté. Donc, à quoi bon ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu penses que tu as encore à te prouver après autant de réussites ? Stop, accordez-moi une minute. Alors cette année, j'ai décidé d'accompagner en coaching 7 fondateurs d'entreprises pour développer leur entreprise, si possible en bootstrap, donc en s'autofinançant. Alors comment je fais ça ? J'utilise ma force unique qui est de connaître par cœur l'humain derrière le CEO, ce qui vous empêche de dormir la nuit et toutes les questions que vous vous posez. Parce que j'ai accompagné depuis 5 ans avec le club bootstrap 150 CEOs de boîtes entre 2 et 50 millions d'euros de chiffre d'affaires. Et puis je vais vous accompagner aussi sur mes forces à moi, c'est-à-dire la vente B2B, le personal branding, comment recruter, et puis de manière générale, comment bien vous entourer. Et vous bénéficierez aussi de mon réseau. Donc si ça vous intéresse, et que vous avez envie d'avoir une petite conversation, comme je les ai dans mon podcast, pinguez-moi sur LinkedIn et je serai ravi qu'on échange et de voir si on peut bosser ensemble. A bientôt. Mathieu Lelon. Ou quels sont encore tes rêves, en fait, peut-être, plutôt ?

  • Speaker #1

    Ouais, mes rêves...

  • Speaker #0

    À part que le bitcoin atteigne un million de dollars, ça on a compris.

  • Speaker #1

    Oui, ça arrive. On ne va pas appeler ça un rêve, parce que de toute façon, si ça arrive, ce serait sympa. Mais on ne peut pas qualifier ça de rêve. Ça ne dépend pas beaucoup de toi. Ça ne dépend pas beaucoup de moi, exactement. Non, je pense que si j'avais un rêve ou quelque chose à poursuivre, ce serait plus une carrière. artistique, on va dire. Vraiment changer, pas revenir dans l'entrepreneuriat, reconstruire un truc, je pense pas. Mais si un jour je peux monter sur scène, faire des choses comme ça, je pense que ça me plairait. J'en suis pas au point à tout faire pour y arriver, parce que c'est pas non plus un rêve absolu, une obsession. Mais je sais que j'aime beaucoup faire la télé avec qui veut être mon associé, j'aime beaucoup faire des conférences. parler, échanger. J'aime beaucoup faire mes masterminds. Donc, en fait, c'est de l'échange. C'est plus, quelque part, artistique que vraiment technique, tu vois.

  • Speaker #0

    En fait, t'es créatif et t'es quelqu'un qui aime transmettre. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et qui a le don de pouvoir parler en public. Exactement.

  • Speaker #1

    Mais ça peut aussi être faire des vidéos YouTube. Ça peut être plein de choses, en fait, dans l'expression d'éléments que j'aurais envie de transmettre. On verra. C'est peut-être dans cette direction que je vais évoluer par la suite.

  • Speaker #0

    Ça me fait penser à la chanson de Daniel Balavoine, tu sais, j'aurais voulu être un artiste. Oui, qui est une très belle chanson, je trouvais. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Mais pourtant, je ne me suis jamais dit. Je n'ai pas passé toute ma vie à me dire j'aurais voulu être un artiste parce que je n'ai jamais pensé à ça. Mais là, à ce stade de ma vie, un artiste, c'est attention, c'est un bien grand mot, mais de m'exprimer de toute façon, de manière un peu différente. que de m'exprimer via le leadership, le management, et donc de refuter dans l'entrepreneuriat le plus fou.

  • Speaker #0

    Ouais, de toute façon, en vrai, il y a beaucoup de politiques, je ne sais pas pourquoi, je pense à Eric Dupond-Moretti qui monte sur scène en ce moment, il y a plein de gens qui font des carrières comme ça, des doubles carrières. Exactement. Il ne faut rien s'empêcher.

  • Speaker #1

    Ah non, ça c'est pur. En tout cas, je pense que ça me ferait marrer.

  • Speaker #0

    Bernard.

  • Speaker #1

    Oui, ça me ferait marrer. et en général, je fais beaucoup mes choix par rapport à... Ce qui va me faire marrer en fait, là où je vais prendre du plaisir et là où il peut se passer des choses un peu rigolotes.

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