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Episode 115 - Je me suis abandonnée cover
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À Cœurs Ouverts

Episode 115 - Je me suis abandonnée

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34min |21/05/2025
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À Cœurs Ouverts

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34min |21/05/2025
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Description

Hi my G, j'espère que tu vas bien !

Dans ce nouvel épisode, on revient sur les derniers mois compliqués que j'ai passés, sur mon état d'esprit, de mon "abandon" et de comment j'essayer d'y remédier.


Artistes mentionné.e.s :

Aya Nakamura ft Joé Dwèt Filé - Baddies

Tuerie - Les Amant terribles

Aminé - 13 Months of Sunshine


Clique ici pour ma playlist de printemps 🌷


Si l'épisode te plaît, n'hésite pas à le partager autour de toi.

Tu peux aussi laisser 5 étoiles sur Spotify/Apple Podcast, ça m'aiderait énormément ! 

Viens me rejoindre sur instagram, on est super sympa là-bas : @acoeursouerts <3


💗Enjoy xoxo


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hi there, ici Serena, host du podcast Hackers Ouverts, welcome back pour un nouvel épisode. Bonjour MyG, comment tu vas ? J'espère que tu vas bien, que tout se passe bien pour toi, que la vie est belle, que l'université... Quoique je pense que c'est fini ça non, les partiels et tout. J'espère que ça s'est bien passé si c'est le cas. Sinon, courage pour tes partiels, ma petite star. J'espère que ça se passe bien. J'espère que le travail, l'entrepreneuriat, les vacances, le chômage se passent bien. Whatever you're doing, I hope it's going great. J'espère que tu prends soin de toi, soin de ta santé physique et mentale. Que tu prends soin des personnes que tu aimes et qui t'aiment. Et surtout, que you're enjoying life because life is made to be enjoyed. Si ça ne va pas, comme je le dis toujours, il y a des hauts, il y a des bas. Ups and downs, mais promis ça ira. En tout cas, c'est tout ce que je te souhaite. Moi, ça va. Je me sens mieux, je pense que ça sent à ma voix que je me sens un petit peu mieux. J'ai enfin décidé de prendre le taureau par les cornes. C'est bon, je suis sous traitement antibiotique. Et je me sens une milliard de fois mieux. Genre vraiment, j'arrive à respirer par le nez. Ce qui n'était pas arrivé ma foi depuis super longtemps. Donc je suis hyper contente. À part ça, you know. Un pied devant l'autre et tout ira bien. Parlons un petit peu de musique parce qu'il s'est passé pas mal de choses ces derniers temps qui m'ont plu. qui m'ont beaucoup plu. Je tiens d'abord à faire mon mea culpa à Coco Jones pour Why Not More, que j'ai dit que c'était un très bon album, mais sans plus. J'ai menti. L'album est incroyable. Je l'ai en boucle dans les oreilles. Je le trouve génial. Il mérite d'être extreme, en fait. Donnez à Coco Jones ses fleurs. Elle mérite tellement, tellement, tellement, tellement, tellement plus. Genre, l'album est incroyable. On fait rarement des debut albums aussi bon. Et il mérite un slim, en fait. J'ai tout le temps l'album dans mes oreilles. Especially You. I love that fucking song, You. Putain. On fait rarement d'aussi belles chansons. Et c'est moi qui te le dis. Vraiment. On fait rarement d'aussi belles chansons. Va stream Why Not More de Coco Jones. Incroyable. Aya, notre reine de France, a également sorti une chanson, Baddies. Faut savoir que Chimier, j'avais écouté, j'avais pas trop kiffé. Franchement j'avais pas trop kiffé, je m'étais dit ouais non bof. Mais plus le temps passait, plus la chanson devenait entrer dans mes oreilles. Elle a voulu essayer quelque chose de nouveau et on peut pas lui en vouloir pour ça. Je pense que j'étais un peu choquée parce que j'avais pas l'habitude d'entendre Aya faire ça. Et je pense que même c'était pas... voilà. Mais finalement la chanson elle est rentrée dans ma tête et j'ai kiffé. Badiz c'est du Aya tout craché. C'est ce que Aya sait faire de mieux. C'est pour ça qu'on l'aime. C'est pour ça qu'on adore l'écouter, c'est pour ça qu'on stream et c'est un très bon son, un son de l'été finalement. Génial ! Je l'ai en boucle aussi dans mes oreilles depuis que la chanson est sortie. Et ouais, si t'as pas stream, ce qui m'étonnerait, va stream, je sais pas ce que t'attends. Il y a aussi un album qui est sorti il y a quand même pas mal de temps, que j'ai écouté récemment, et dont j'aimerais parler, c'est l'album de Thury, Les Amants Terribles. Moi, il faut savoir que Thuris, je l'ai connu grâce à Luigi, grâce... au feat qu'il a fait avec Luigi dans Saison 00, que j'adore. Joueur 1, c'est l'une de mes chansons préférées de l'album de Luigi. Ensuite, j'ai écouté 2-3 chansons par-ci par-là, comme Là où on dort heureux, que je trouve magnifique. Je trouve que cette chanson est très très très très belle. Quand il a annoncé Les Amants Terribles, je me suis dit, ah bah je vais totalement aller écouter, je vais totalement aller stream. Sauf que l'album m'est sorti, et vu que c'est pas un artiste que je suis particulièrement sur les réseaux sociaux et tout, j'ai complètement oublié, tu vois, et je suis passée à côté. Sauf qu'il y a quelques temps, je crois que j'ai vu en TikTok dessus, j'ai permis d'aller stream l'album. Et franchement, tout ce que j'ai à dire, c'est que c'est 10 sur 10. Je trouve qu'en France, dans la sphère française, il y a très peu d'artistes qui arrivent à faire d'aussi beaux albums. Surtout dans tout ce qui est univers, rap, etc. Je trouve que l'album est génial, extrêmement bien construit. La chanson d'ouverture qui s'appelle Les Amants Terribles, comme le titre de l'album. incroyable, le mélange du gospel et tout, vraiment j'aime trop. La chanson Cartoon, je crois que c'est la dernière chanson de l'album, brisez mon coeur, la chanson est magnifique, je l'adore, franchement je l'adore. Il y a tellement de genres différents, les prods sont incroyables, je sais pas qui fait ces prods, mais cette personne là l'aime de tout son coeur. I hope he knows it. Et si c'est lui-même qui l'ait fait pour lui-même ? Well baby you're very much talented, you're very very very very talented and I love love love love it. C'est un album à stream, à écouter. Ça se voit que c'est quelqu'un qui aime la musique. C'est un amoureux de la musique, tu le sens dans l'album. L'album est bon. Oui, je n'aime pas tous les sons, mais c'est rare que j'aime tous les sons d'un album. Il y a des chansons avec lesquelles j'ai plus d'affinités que d'autres. C'est totalement normal, mais ça ne change pas le fait que c'est un super album à aller stream, à aller découvrir. C'est un artiste même dans son entièreté à aller découvrir, clairement. Un autre album que j'ai aussi beaucoup aimé, et ça c'est un album très récent, c'est celui d'Aminé. qui s'appelle 13 Months of Summer, qui est sorti je crois vendredi dernier, oui c'est ça, vendredi dernier, je l'attendais celui-là, honnêtement je suis pas une, j'ai vraiment été une grande fan d'Aminé, je l'écoutais mais sans plus, jusqu'à ce qu'il sorte un album en commun avec Ketranada. Et je suis tombée amoureuse du monsieur. Voilà, je suis tombée amoureuse de sa voix, je suis tombée amoureuse de sa musique. Et depuis, je le stream. Et cet album, c'est totalement ma vibe. C'est un album très summer, très été. C'est très electro house. Tout ce que j'aime finalement, vraiment. Si on m'avait dit il y a quelques années que j'aimerais ce genre de musique, je ne t'aurais jamais cru. Mais tout ce qui est electro, deep house, house, j'adore, vraiment j'adore. Je suis le public de ce genre de musique, clairement. Et ouais, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore. C'est à... absolument stream. Mes préférés sont VK, Familiar, Temptation, Raspberry Kisses, 13 Months of Summer, Changer, Art de Triomphe. J'aime aussi beaucoup New Flower qui est la première chanson de l'album. I Think It's You aussi. Vraiment, en fait, finalement, tout l'album. Tout ce que j'ai à dire, c'est que j'aime tout l'album. Il est génial. Il mérite notre stream, quoi, finalement. Il mérite notre stream. So, n'hésite pas à aller stream 13 Months of Summer. Voilà, voilà. Je pense que j'en ai terminé avec mes petites découvertes récentes. Si ça te dit, le lien de ma playlist de printemps est toujours dans ma description. N'hésite pas à aller checker. C'est cadeau, c'est pour toi. Ceci étant dit, let's dive into today's episode. Bastille. Alors, cet épisode, c'est un épisode freestyle en guillemets que j'ai pas trop trop préparé. Je pense que ça va pas être très long. Mais c'est une chose sur laquelle j'ai besoin de mettre des mots, tout simplement. parce que c'est une réflexion qui me taraude l'esprit depuis hyper longtemps. Et j'ai voulu en faire un épisode genre Therapy Sessions, mais je me suis dit, non, let the thought sit. Et fais-en un vrai épisode, c'est parce qu'il y a quand même pas mal de choses à dire. Il faut sachez que, je vais jamais m'arrêter de dire il faut sachez que. Si tu viens de commencer à m'écouter ou que tu n'as pas la ref, je sais qu'on dit il faut savoir que. J'aime juste trop dire il faut sachez que parce que j'adore la ref. Voilà. Et il faut sachez que 2025 n'est pas une année facile du tout pour moi. C'est même assez compliqué. Let's be honest, je passe par beaucoup d'épreuves depuis le début de l'année. J'ai 24 ans, je suis diplômée depuis un an, je suis sans revenu fixe. Parce que mes parents pour moi, en guillemets, ça ne compte pas. Parce que bah, c'est les parents qui prennent soin de moi, tu vois, et c'est kind of leur rôle. J'aimerais être indépendante financièrement et je le suis. très très très très très très loin de cet objectif-là. On est très loin de ce cas-là. Je vais pas vous dire, ça me pèse, ça me pèse énormément. On m'a viré chez moi comme une malpropre il y a deux mois, un peu plus de deux mois maintenant. Et ça, ça a été le coup de grâce, le pompon sur la garonne, avec tout ce que je vivais mentalement. Ça a été très très compliqué. Franchement, je l'ai extrêmement mal vécu de devoir partir de mon chez-moi, tu vois, dans lequel j'étais depuis presque deux ans, ouais. de devoir tout déménager, tout vider, sans savoir quand est-ce que j'allais pouvoir ravoir un chez moi. Ça a été très dur. Je suis restée chez Imane plus de deux mois avec Yuki. Et je me dis Dieu merci qu'elle ait été là parce que je ne sais pas comment j'aurais fait sans elle. Je ne sais pas comment j'aurais fait sans Imane. J'ai pu avoir un toit. D'ailleurs, ma puce qui n'écoutera jamais cet épisode parce qu'elle n'écoute pas mes épisodes de podcast. Merci infiniment. Vraiment, merci, merci, merci, merci. Mais même ça, je ne vais pas mentir, ça ne réussissait pas à me faire aller mieux. Parce que j'aurais pu ne pas avoir de toi, j'aurais pu être littéralement SD dans la rue, j'aurais pu ne pas avoir les parents que j'ai, j'aurais pu ne pas avoir l'entourage que j'ai. Et ça m'a permis finalement d'avoir une porte de sortie dans une période très compliquée. Imane, c'est ma sœur, chez moi, c'est chez elle, chez elle, c'est chez moi. Vous allez voir que mes parents, ils refusaient que j'aille dormir chez les gens. Ils n'aimaient pas ça. La seule personne chez qui ils acceptaient que j'aille dormir, c'est Imane. Et Imane, pareil, il n'y a que chez moi qu'elle pouvait dormir. C'est une idée. Nos parents se connaissent, je connais ses parents, on passe tout le monde ensemble. Dès que mes parents sont là, Imane est vraiment comme leur quatrième enfant finalement, elle est tout le temps là. Quand ses parents aussi sont là, je suis littéralement comme leur quatrième enfant, je suis tout le temps avec eux. C'est ma famille, Imane c'est vraiment ma famille, littéralement. Mais le fait de devoir y être par dépit entre guillemets et pas par choix comme j'avais l'habitude de faire, c'est-à-dire que moi quand j'avais mon chez-moi, j'allais passer... parfois même plus d'une semaine chez Imane. Chez elle c'est quand même assez grand et il y a grave l'espace et c'est un peu ma safe place. Chacune fait ce qu'elle a à faire mais on s'enrichit de la présence l'une de l'autre sans forcément tout le temps se stimuler mutuellement. Mais ouais, le fait d'y être par dépit et pas par choix, that was something else. J'avais totalement l'impression de déranger alors que je sais que pas du tout tu vois je sais que... Imane je la dérange pas je sais que comme tu dis chez elle c'est chez moi mais j'avais l'impression de pas être la bienvenue de tout le temps marcher un peu sur des nœuds de faire attention à plein de choses alors que Imane ne m'a jamais fait sentir comme si j'étais dans une étrangère comme si j'étais pas chez moi comme si j'étais pas la bienvenue vraiment jamais elle a accueilli Yuki alors qu'elle n'aimait pas les Ausha et finalement elle a adoré Yuki je suis en train de dire voilà mais la réalité était telle que je n'étais théoriquement pas chez moi je vivais dans dont deux valises et une grosse partie de mes affaires étaient éparpillées dans toute l'île de France. Je voyais Imane se lever tous les jours pour aller en cours, aller au travail et moi j'étais là, sur le canapé à passer la journée enfermée, totalement perdue sur ce que je veux faire, sur qui je suis, sur où je vais. Ça fait des mois que ma tête est un gros bordel, un bordel immense. Je pleure tout le temps. Par exemple, la semaine dernière, je prenais le tram, j'étais en même temps en train de relancer une personne avec qui j'avais passé un entretien, et dans sa réponse, la personne avec qui j'ai passé un entretien, il n'y avait rien de flou, juste, on n'a pas encore eu le temps d'en parler avec mon associé, on revient vers toi la semaine prochaine. C'est ce que cette personne m'a dit, et ce message-là, je l'envoie à mes proches, parce que mes proches me disent de les tenir au courant, normal, et bam, je commence out of nowhere. à pleurer dans le tram pendant 5-10 bonnes minutes, tu vois. Je n'arrive pas à m'arrêter, à contrôler mes larmes. Et moi, je te dis toujours que Là, je ne m'attendais pas forcément à pleurer. Et ça a commencé sans que je ne comprenne réellement pourquoi. Juste, I was sobbing. Et est-ce qu'on m'a regardée ? Bien sûr que oui. Mais on est à Paris, donc vraiment, nobody cares. I can't tell you that. Et ça ne va pas empêcher de pleurer quelques minutes et de reprendre mes esprits et de continuer mon petit trajet, tu vois, et d'arriver à la destination et de faire comme si de rien n'était, finalement. Juste pour dire que je pleure souvent ces derniers temps. Un rien ne me déclenche. Déjà, il ne faut pas me demander si je vais bien en ce moment. Tu me poses la question « Baby, I'm going to cry » . Genre, ce n'est pas le genre de question qu'il faut me poser. Dès qu'on me demande comment je vais, dès qu'on me demande comment je vis cette situation, j'ai les larmes aux yeux. Et là, rien que d'en parler, j'ai envie de pleurer. Donc c'est un peu compliqué. Je suis un peu à fleur de peau, un peu à bout. Il n'y a pas un matin où je me lève, un soir où je me couche, et où je ne me dis pas, mais qu'est-ce que je suis en train de faire de ma vie ? Qu'est-ce qui est en train de se passer ? Pourquoi je n'avance pas ? Pourquoi je n'y arrive pas ? Roles of questions qui font que ça ne va pas du tout. Vraiment, je me lève le matin, je me couche le soir, et je ne sais pas, je suis en panique, parce que j'ai l'impression que... Bah rien ne va finalement. Et j'ai déjà expliqué, mais moi quand ça va pas, ici j'en parle. Je sais que ça va pas parce que... Je sais pas, c'est plus simple. C'est plus simple d'en parler ici. Mais dans la vraie vie, avec mes amis, il me faut beaucoup de temps pour le faire, pour en parler. C'est très facile pour moi de pleurer ici, de pleurer au téléphone avec ma mère. Et ajoutons mon meilleur ami dans la liste quand même. Lui, c'est très facile pour moi aussi de pleurer avec lui. Mais ça allait beaucoup moins de le faire avec... mes amis dans la vraie vie. Ou en tout cas, pas toutes et pas tous, et pas tout de suite. Ça m'arrive de le faire. Par exemple, Imane, je vais lui en parler, pas sur le moment, tu vois. Mon frère, je vais lui en parler, mais pas sur le moment. Des personnes qui me sont proches, je vais leur en parler. Mais après, quand j'aurai le temps de bien process et de prendre un certain recul, on dirait qu'il met dessus. Mon statut de SDF, il y a trois de mes amis qui étaient au courant de ça. Imane, parce que je vivais chez elle. Et encore, ça m'a pris du temps pour lui dire qu'on me virait de chez moi. Je pense que je lui ai dit deux semaines. avant qu'on me vire parce que sinon j'allais aller où finalement. Carl est mon meilleur ami. C'est les trois personnes qui étaient au courant de ça dans mon entourage proche. Le reste, pas du tout. Ou si les L ont écouté mon épisode de podcast où j'en parle, well they know. Et même sur ce podcast, ça m'a pris un mois, un mois et demi avant d'en parler parce que j'avais besoin finalement de prendre ce recul-là et de pouvoir déménager, de pouvoir faire le vide un peu dans ma tête. Tout ce que je dis en ce moment, il n'y a que maintenant que j'arrive à vocaliser ce que je ressens. à comprendre en fait ce qui s'est entre guillemets passé, à mettre de vrais mots dessus, et mine de rien, j'en ai pas vraiment parlé ici aussi. J'ai fait la therapy session, j'ai l'impression d'être en échec, j'en ai vite fait parlé dans l'épisode When Life Gives You Lemons, mais j'en ai pas forcément parlé en profondeur parce que j'avais besoin de mettre des mots sur ce que je vivais réellement, de process un peu everything, I mean I'm still processing it, mais juste... Tu vois, de prendre un certain temps pour mettre les bons mots dessus, pour vraiment analyser ce que je ressentais et ce que je disais. Parce que, oui, j'ai pas de vraie taf en guillemets qui me donne une vraie source de revenus. Oui, j'ai des sons de missile fixe, kind of, pendant un certain temps. Mais aujourd'hui, je sais et je comprends surtout que c'est beaucoup plus que ça. Ces derniers temps, je me disais que j'avais l'impression d'être anesthésiée de tout. J'ai atteint les 100 prix commandes pour Smalltalk. En moins de deux semaines en plus, parce que j'avais mis deux semaines de prix commandes Je les attends. avant la fin de ces deux semaines, donc je suis très contente. C'est super, en vrai, mais ça me fait ni chaud ni froid. Dans le sens où, ouais, je suis contente, mais sans plus. J'ai réussi à trouver un petit appart grâce à mon frère. Ni chaud ni froid. Enfin, je suis contente, du coup, d'avoir mon chez-moi, d'avoir mon espace, de ne plus vivre dans le canapé de Imane, d'avoir aussi Yuki vraiment dans son espace, et pas la déplacer de Ausha droite. Je suis très contente. Mais ce n'est pas des joies ou des choses que je célèbre plus que ça. En fait, j'avais l'impression de me laisser vivre et de juste laisser les choses. m'arriver, qu'elle soit positive ou négative finalement, sans rien faire, ni avoir aucune réaction. C'est comme ça que je décrivais ce qui m'arrivait. Et c'est à ce moment-là que j'ai voulu faire une thérapie. C'est à ce moment-là que j'ai l'impression que j'ai le goût de rien. Attention, je dis pas que je suis en train de faire une dépression. Voilà, c'est pas le cas. En tout cas, je ne pense pas. Je crois pas. J'en ai déjà fait une, ça n'a pas l'air d'être le cas. Mais je traverse des moments assez difficiles. Et c'est comme ça que je décrivais ça. Mais aujourd'hui, je suis venue à la conclusion il y a quelques temps que tout simplement, tout ça là, tout ce que je vis, tout ce que je ressens, tout ce par quoi je traverse, se résume au fait que je me suis tout simplement abandonnée. Voilà, je me suis abandonnée. J'ai abandonné la vie, tout simplement. Quand je dis j'ai abandonné la vie, c'est pas j'ai dépensé suicidaire. Non, j'ai abandonné la vie en mode j'ai décidé de plus rien faire. Tu vois ce que je veux dire ? Et ça date pas d'hier. Quand j'y repense, ça date pas d'hier. Je comprends aujourd'hui que dès la fin de 2024... j'ai, pour ainsi dire, abandonné. Je voyais que tout s'effondrait un petit peu, ou en tout cas commençait à s'effondrer. Je me suis dit, de toute façon, rien ne fonctionne, tout va mal, ça sert à quoi finalement de se battre et de continuer à travailler ? Et mine de rien, j'ai intégré que ça n'allait pas, que j'allais arriver à rien. Et en le disant, j'ai fini par le conscientiser finalement, parce que, je ne sais pas, je le disais aux autres. Ouais, bah finalement j'arriverai à rien donc je vais rien faire, c'est juste moi je vais me répéter tellement à moi-même que j'ai fini par y croire. Comme je le dis à chaque fois, le cerveau c'est un muscle et il pense ce que tu lui fais penser. Et me dire à moi-même tout le temps, bah finalement j'abandonne, ça sert à rien que je continue de travailler, que ça sert à rien que je continue d'être hyper rigoureuse et disciplinée parce que j'arriverai à rien, et bah j'ai fini par finalement l'intégrer et à me retrouver dans cet état d'esprit-là, croire que j'arriverai pas à trouver un travail. croire que je n'arriverai pas à vivre de mon podcast. La création de contenu, je n'irai jamais nulle part avec. Je n'arriverai jamais à gagner ma vie toute seule. Je n'arriverai jamais à rien. J'ai tout simplement intégré à force de me le dire. Et ça a forgé l'état d'esprit dans lequel je me trouve aujourd'hui et dont j'essaye de me détacher actuellement. J'ai dit 2025 en rentrant, je n'avais aucun objectif, aucune envie. Je me suis forcée à faire un vision board just for fun parce que j'en ai toujours fait. Et tout simplement parce que j'étais en mode à quoi bon finalement ? À quoi bon alors que rien n'aboutira ? Et c'était la première fois depuis extrêmement longtemps que ça m'arrivait. Je crois même que ça ne m'est jamais arrivé de me sentir comme ça. Ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Mais pas du tout. Je me suis juste dit je me détache de cette hyper productivité dans laquelle je suis tout le temps dans le faire, faire, faire, faire, faire. Et je me laisse juste porter par la vie. Et je fais doucement un nom à puce. Aujourd'hui, je me rends compte que c'est totalement faux. J'ai voulu me faire croire que c'était ça, mais vraiment pas. J'étais juste en train de commencer à m'abandonner, finalement. Abandonner qui je suis, abandonner mes rêves, abandonner mes envies. Je me suis juste abandonnée. Et le pire dans tout ça, c'est que c'est tellement flagrant que même ma mère l'a remarqué. Ma mère qui habite très loin. Alors oui, je suis souvent au téléphone avec elle. Oui, je pleure souvent avec elle. Oui, on parle beaucoup, mais j'essaie quand même de pas trop l'inquiéter. et de cacher certaines choses. Tu vois, j'ai pleuré une ou deux fois au téléphone avec elle. Non, c'est faux, plus. Mais à un certain moment, je me suis dit que je n'allais pas l'inquiéter parce qu'elle a déjà ses propres problèmes à gérer. Well, I mean, she's my mom. She also has me to manage. But pour être honnête, je me suis dit, je ne vais pas l'inquiéter. Elle est hyper loin. Je n'ai pas envie qu'elle soit stressée par rapport à ça, qu'elle vienne me voir alors qu'elle doit travailler, machin. Donc, j'ai essayé de ne pas trop lui transmettre tout ce que je ressentais. Mais c'était raté, finalement. Parce qu'un jour, on était au téléphone, comme d'habitude. On discutait, on discutait, on discutait. Et à un moment, elle m'a dit, mais Serena, j'ai l'impression que tu es en train d'abandonner. Et le fait que ma mère me le dise, le remarque, je trouve ça assez fou. Parce que si tu me connais personnellement, si tu sais qui je suis, si tu me connais dans la vraie vie, on ne me décrit jamais comme quelqu'un qui abandonne. On ne me décrit jamais comme quelqu'un qui se laisse vivre ou qui s'assoit sur ses rêves ou ses projets. On me décrit comme quelqu'un... une personne passionnée, une personne créative, qui donne toujours tout pour atteindre ses objectifs, tu vois. Mais on ne m'a jamais décrit comme quelqu'un qui a abandonné vite ou quoi. Mais alors pas du tout. Maman m'a toujours dit « Franceuse, t'es une Franceuse, tu y vas, tu y vas, tu y vas. » Et là que ma mère me dit ça, déjà j'avais juste envie de lui dire « Ma puce, tu ne sais pas à quel point tu as raison. À quel point je suis juste en train de me faire exactement la même réflexion que toi au même moment. » et je suis tombée vraiment au bout. au moment opportun. C'était il y a deux semaines, et c'était le moment où j'ai commencé à me dire « En fait, Serena, t'es juste en train de t'abandonner. T'es en train d'abandonner tout. » Et le fait que ce soit ma mère même qui me le dise, je sais pas, ça a eu un certain effet sur moi. Et elle me l'a pas dit méchamment, elle me l'a pas dit en reproche, vraiment pas. Elle m'a juste dit, mais de manière toute douce, elle m'a dit « En fait, Serena, j'ai l'impression que t'es en train d'abandonner. » Mais le fait qu'elle le remarque, ça m'a quand même touchée. Je me suis dit « Ah bah en fait, ça se voit que je suis en train de m'abandonner. Et ok, ça se voit dans tout ce qui est travail, etc. Mais ça se voit aussi dans un aspect très personnel de ma vie où en plus de moi, physiquement, j'ai arrêté de... Je sais pas, juste de prendre plaisir à m'habiller, à me maquiller, à faire mes ongles. Tiens, alors que j'adore faire mes ongles. Je les fais toujours de temps en temps, mais c'est plus une priorité pour moi comme ça l'était avant parce que j'ai juste pas envie, quoi. Même si j'aime toujours autant, je vais pas mentir. Je suis plus mince qu'une caillérée. Et ça parait très con, tu vois, de dire ça comme ça. Mais c'est des choses qui avant étaient hyper importantes pour moi. Je pouvais pas me coucher sans avoir fait ma skincare, je pouvais pas sortir de chez moi sans avoir fait ma skincare. Et là, j'en ai tout à fait. Je m'habille plus comme j'aime, je me suis énormément réfugiée dans la nourriture, comme je l'ai dit, et j'ai pris pas mal de poids. Oui, de manière globale, ça me dérange pas, mais je sens que je suis pas dans un corps dans lequel je suis 100% à l'aise, outre le poids. Enfin, je vois mes jeans qui, à la base, me flottaient un petit peu. me serrer, j'aime pas, tu vois, j'aime pas. Ça va pas m'empêcher de porter ce que je veux, ça va pas m'empêcher d'avoir le ventre dehors, trust me, I don't care, mais ça reste quelque chose que j'aime pas. Et il y a un truc aussi qui me choque énormément ces derniers temps, c'est la manière dont je me parle, la manière dont je me parle à moi-même. Et je me dis des choses très méchantes, et tout le monde l'a remarqué, que ce soit Imane, que ce soit ma maman, que ce soit mes proches. Tout le monde a remarqué à quel point je me parle mal Et tout le monde m'a fait la remarque Tout le monde m'a dit mais Serena arrête de te parler comme ça T'es trop dure avec toi même, t'es trop méchante avec toi même Tu ne devrais pas te parler comme ça Allo Serena Et le fait que tout le monde le remarque C'est aussi une sonnette d'alarme Tu vois c'est un petit Qu'est-ce qui va pas Serena parce que Je me suis jamais parlé aussi mal J'ai jamais utilisé des termes comme ça Pour parler de moi, pour parler de ce que je fais Pour parler de qui je suis et ça prouve encore une fois que je me suis abandonnée. Je me suis abandonnée que j'étais à une étape de ma vie où j'ai clairement abandonné qui j'étais. J'ai mis tous mes rêves de côté et je me suis laissée tomber. Je pense même à ce podcast, tu vois, à Cœurs Ouverts. J'ai l'impression que... Je sais pas comment l'expliquer, mais j'ai juste arrêté de vouloir bien faire, d'atteindre certains objectifs. Je me suis juste laissée vivre. Oui, j'ai fait des épisodes, oui, j'ai repris le podcast. Et je suis très contente des épisodes que j'ai sortis. Franchement, c'est des épisodes super. Mais encore une fois, j'ai l'impression que je ne travaille plus autant dessus qu'avant. Je ne mets plus autant d'amour qu'avant. Que ce soit sur A Coeur S'Ouvert, le podcast, ou A Coeur S'Ouvert, mes réseaux sociaux. J'ai vraiment un peu tout abandonné. Parce que j'avais l'impression que je n'arrivais à rien. Et il n'y a que maintenant que je me rends compte de ça. Enfin, j'avais un petit peu compris que j'avais laissé tout ça de côté. mais y'a... qu'il y a quelques temps que je conscientise le fait que c'est vraiment parce que j'ai abandonné et que je me suis laissée tomber. Et me rendre compte, ça a été... C'est très dur. Tu vois, c'est très dur de me dire que on est en mai là, parce qu'en juin, la semaine prochaine, on est en juin, déjà, time flies, that's crazy, half of the year. Et j'ai l'impression de n'avoir rien fait, entre guillemets, et pas avoir accompli grand-chose. Alors oui, j'ai réussi à mettre en vente Smalltalk, à en vendre 100 exemplaires, ce qui est incroyable. Oui, j'ai atteint les 10 000 abonnés sur Instagram et ça c'est super chouette. J'ai réussi à retrouver un appart, c'est incroyable. Je suis en bonne santé, ça aussi c'est top. Bon, tu verras, je suis toujours un peu malade à cause de mes allergies, mais Dieu merci, je suis toujours là. J'ai toujours mes deux pieds, mes deux jambes, j'ai la vue, j'ai l'ouïe, j'ai l'odorat. Je peux me lever et faire plein de choses, ce qui est incroyable. J'ai un entourage... génial, j'ai vraiment cette chance-là d'avoir un entourage, mais incroyable, vraiment, et sans eux je sais pas ce que je serais devenue et ce que je serais aujourd'hui, tu vois. Et en plus de ça, j'ai lancé un petit blog, Kerry Bradshaw m'a donné envie de lancer un blog, comme il y a super longtemps et je l'ai fait. Et je sais que tout ne se résume pas aux faits d'être productive et d'avoir accompli plein de choses, mais là, de voir qu'on est presque en joint et de m'être autant laissée tomber entre guillemets je pense que mine de rien j'avais besoin de ça j'avais besoin de cette phase-là de grand vide finalement, de latence où je fais rien, où je me morfais un petit peu, j'en avais besoin. Et je m'en veux pas pour ça, je m'en veux pas pour ça, parce que je me dis toute ta vie, Serena, t'as cherché à faire, faire, faire, faire, faire, et peut-être que tu t'es tellement mis une certaine pression qu'au final, bah, t'as tout laissé tomber parce que tu pensais que c'était la bonne chose à faire. Peut-être que t'as tout laissé tomber. sans forcément le conscientiser comme ça pendant hyper longtemps. Mais peut-être que t'avais besoin de ça aussi pour te rendre compte, en fait, de l'état dans lequel je suis actuellement. T'avais besoin de juste être dans un vide. Être dans un vide, être dans une phase de latence. And that's what I did. That's what I did. J'ai vraiment été dans ma phase de latence énorme. Où j'ai rien fait, j'ai rien voulu accomplir. Je me suis juste, encore une fois, laissée tomber. Et aujourd'hui, je me dis qu'on est en mai. et je refuse de continuer comme ça. Je refuse d'abandonner finalement parce que je sais, enfin je me connais. Je sais qui je suis, je sais ce que je peux faire, je sais toutes les belles choses que je peux faire, je sais toutes les belles choses que je peux accomplir. J'ai jamais été comme ça, je me suis jamais abandonnée. J'ai jamais laissé tomber. J'ai toujours fait, fait, fait, fait, fait. Et même dans les moments difficiles, j'ai jamais abandonné. Mais là... J'ai l'impression que tout est tellement plus dur parce que je sais que c'est pas bien de se comparer, mais t'as cette impression de voir tout le monde autour de toi avancer, réaliser plein de choses, construire de belles choses, et toi t'es là, théoriquement, vous êtes entre guillemets aux mêmes étapes de vos vies. Et toi, bah t'es là, et y'a rien qui se passe comme tu veux, et je sais que c'est aussi le jeu de la vie, t'as tes plans et t'as la réalité qui arrive. J'ai eu cette impression pendant longtemps que je valais rien, que... tout ce que je faisais n'avait aucune valeur, que j'arriverais à rien. Et only God knows how hard it was for me to feel like this. En étant une personne qui a toujours eu plein d'espoirs d'elle-même, plein de rêves, plein de choses qu'elle voulait réaliser. Et mettre tous ces rêves de côté là, parce qu'on a l'impression que quoi qu'on fasse, ça n'aboutira pas. Se sentir autant anesthésiée par toutes les choses qui nous arrivent, qu'elles soient positives ou négatives. Je me suis jamais sentie comme ça. Au final, genre, réaliser tout ce temps-là qui est passé et tout ce que j'ai perdu, entre guillemets, comme temps pour atteindre mes objectifs, bah ça fait aussi un petit peu mal, mais comme je lui dis, je pense que j'avais besoin de ça, j'avais besoin de ce temps-là de vide, parce que ça fait qu'aujourd'hui, je me rends compte, je me rends compte que j'ai été extrêmement dure avec moi-même, et je vais même pas parler au passé, je suis extrêmement dure avec moi-même, extrêmement méchante avec moi-même ces derniers temps, et je devrais pas, tu vois, je suis la mieux placée pour comprendre ce que je vis, et pour comprendre que Merci. Tout ça, entre guillemets, n'est pas forcément de ma faute, mais c'est aussi extrêmement dur de ne pas s'en vouloir pour tout ça. C'est extrêmement dur de ne pas se dire qu'il y a quelque chose qui cloche chez moi, il y a quelque chose qui cloche dans ce que je fais, quelque chose qui fait que je le change, et de se dire que là, je vais bientôt avoir 25 ans, et je suis toujours là dans ma petite vie, et que je suis loin de plein de choses que j'aimerais avoir, que je dois toujours dépendre de mes parents, que tous les grands objectifs que j'ai, Bye. ne se réalisent pas, ça a été très dur à vivre, et c'est toujours dur à vivre, mais aujourd'hui, je refuse de continuer à me laisser tomber, je refuse de continuer de m'abandonner, parce que la moi du futur mérite mieux, la moi du futur mérite mieux qu'une personne qui se laisse tomber, honnêtement, elle mérite mieux que ça, et je prends la décision, aujourd'hui, d'arrêter, d'arrêter de me laisser tomber, d'arrêter d'être aussi méchante avec moi-même, d'arrêter d'être aussi dure avec moi-même, de me parler aussi méchamment, de ne pas réaliser que... Mine de rien, je fais quand même de mon mieux avec ce que j'ai et avec ce que je peux faire. As hard it is for me right now. Il y a une phrase que je me répète souvent en ce moment, c'est Nothing changes if nothing changes. Rien ne change si rien ne change. C'est-à-dire que si je ne mets pas des choses en place pour changer les choses, je resterai dans cet état-là de latence, de stagnation et je n'avancerai jamais. J'ai arrêté d'aller marcher. J'ai arrêté de faire les choses que j'aime. Et je pense que c'est le moment que je me reprenne en main. Finalement, là, j'ai un appart, je me mets chez moi. Je peux reprendre les choses en main. Je peux recommencer à me battre pour ce que je veux. À mettre des mots aussi sur ce que je veux. Parce que finalement, qu'est-ce que je veux vraiment aujourd'hui ? Je pense qu'il y a ça aussi à redéfinir. Il y a qui je suis aujourd'hui à redéfinir avec tout ce qui se passe dans ma vie, avec tout ce qui est arrivé. Il y a plein de belles choses. à commencer. Et j'ai l'impression qu'il n'y a que maintenant que je décide vraiment de commencer mon année et c'est ok, finalement. C'est ok, c'est pas très grave. Je le répète, mais je pense que j'avais besoin de ça. J'avais besoin de ces moments-là, de grand vide. Mais aujourd'hui, je refuse de continuer comme ça. Je refuse d'abandonner la personne que je suis et surtout d'abandonner la personne que je serais. Parce qu'abandonner aujourd'hui, c'est abandonner la moi dans un an, dans deux ans, dans cinq ans, dans dix ans, qui mérite d'avoir le bel avenir qu'elle veut, d'être la super femme qu'elle souhaite être et je sais que je peux y arriver, je sais que je peux y arriver je sais que je vais y arriver and yeah un pied devant l'autre, on remet tout doucement des choses en place pour bah essayer de se ressentir bien pour essayer de vivre ses rêves finalement surtout d'être plus gentille avec moi-même de comprendre que tout ne dépend pas que de moi et qu'avec beaucoup de patience et beaucoup d'efforts et beaucoup de travail et beaucoup de gentillesse aussi envers soi-même. On peut arriver à plein de choses, peu importe le temps que ça prendra. Si tu m'avais dit, en rentrant dans la vingtaine, que c'était aussi dur, baby, I would have not believed you. Parce que tout le monde est là, profite de ta vingtaine, profite de ta vingtaine. Ouais, c'est super sympa de profiter de sa vingtaine, mais tous les questionnements que t'as, toutes les remises en question, tout ce que tu déconstruis pour tout reconstruire, oh my god, that's hard. Et ouais, on en est là aujourd'hui. On est au fait que j'ai compris que je m'étais abandonnée, donné que... C'était, je pense, nécessaire de vivre cette longue période de vide. Et aujourd'hui, je reprends les choses en main. Je reprends ma vie en main. Je décide de prendre soin de moi, de reprendre... Soin de moi. De recommencer à faire mon petit skincare, à m'habiller pour le plaisir, à faire attention à mon alimentation et pas me goinfrer de sucre matin, midi et soir. Parce que c'est pas très bon. Non seulement au niveau du poids, mais pour ma santé, le diabète, etc. Le sucre, c'est tout ce qu'il y a de plus mauvais. Je recommence à avoir une activité physique, c'est-à-dire aller marcher. Je recommence à voir des gens aussi, parce que j'avais arrêté de voir du monde. Donc là, je recommence à voir des gens que j'aime, des gens qui me font du bien. je recommence à travailler pour ce que je veux. D'abord définir ce que je veux, ce que je veux vraiment. Et ensuite, travailler pour ce que je veux vraiment. Et je suis sûre qu'un pas devant l'autre, on va y arriver tout doucement. On va arriver à là où on doit être finalement. À là où je veux être et à être la femme que je rêve d'être. Parce qu'aujourd'hui, je l'ai dit, je le disais, je suis très fière de la femme que je suis et de la femme que je deviens. Aujourd'hui, je ne peux pas dire ça, tu vois. Je ne peux pas dire ça. Je peux pas dire que je suis fière d'elle. Je suis fière d'avoir mis des mots sur ce que je ressentais parce que ça faisait longtemps que j'arrivais pas à comprendre ce que je vivais. Aujourd'hui, je le comprends, je suis très fière de ça. Mais je suis pas fière de qui je suis présentement, parlant aujourd'hui à l'heure où j'enregistre cet épisode. Et il faut changer ça parce que, ok, c'est très bien de rendre son enfant intérieur fier et de rendre ses versions futures fières, mais c'est aussi important de se rendre fière sur le monde présent. Et c'est ce qu'il faut que j'essaye de faire. Donc voilà. Je suis désolée, c'est pas très joyeux comme épisode, mais de toute façon on est sur un cœur ouvert. Il y a rarement d'épisodes joyeux ici, c'est un petit peu ma thérapie. Ça aussi je l'avais oublié, j'avais oublié à quel point ça me faisait du bien de mettre des mots sur ce que je ressentais ici et d'en parler. Et je suis contente de l'avoir fait. Je sais que ça a été un peu décousu, mais j'espère quand même que cet épisode t'aura plu. Maïdi, merci d'être là malgré tout. Merci de m'écouter, d'être présente. Présente. I love you, dip dip dip dip dip. Always. C'est tout pour moi. Si cet épisode t'a plu ou si ce que je fais en général te plaît, n'hésite pas à le partager à ton ami, ta cousine, ta tante, ta soeur, ta maman, à whoever need that podcast. Because you know, you definitely know that a lot of people need it. Oui, oui, oui, oui, oui. Tu peux aussi laisser 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcast. Ça te prend 5 secondes et moi ça m'aide énormément, tu n'as pas idée. Please do it. Viens me suivre sur Instagram, à ta carte ouverte, on est toujours... super sympa là-bas. Je te fais plein de bisous aux petites stars et je te dis à la prochaine. Bisous ! はい

Description

Hi my G, j'espère que tu vas bien !

Dans ce nouvel épisode, on revient sur les derniers mois compliqués que j'ai passés, sur mon état d'esprit, de mon "abandon" et de comment j'essayer d'y remédier.


Artistes mentionné.e.s :

Aya Nakamura ft Joé Dwèt Filé - Baddies

Tuerie - Les Amant terribles

Aminé - 13 Months of Sunshine


Clique ici pour ma playlist de printemps 🌷


Si l'épisode te plaît, n'hésite pas à le partager autour de toi.

Tu peux aussi laisser 5 étoiles sur Spotify/Apple Podcast, ça m'aiderait énormément ! 

Viens me rejoindre sur instagram, on est super sympa là-bas : @acoeursouerts <3


💗Enjoy xoxo


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hi there, ici Serena, host du podcast Hackers Ouverts, welcome back pour un nouvel épisode. Bonjour MyG, comment tu vas ? J'espère que tu vas bien, que tout se passe bien pour toi, que la vie est belle, que l'université... Quoique je pense que c'est fini ça non, les partiels et tout. J'espère que ça s'est bien passé si c'est le cas. Sinon, courage pour tes partiels, ma petite star. J'espère que ça se passe bien. J'espère que le travail, l'entrepreneuriat, les vacances, le chômage se passent bien. Whatever you're doing, I hope it's going great. J'espère que tu prends soin de toi, soin de ta santé physique et mentale. Que tu prends soin des personnes que tu aimes et qui t'aiment. Et surtout, que you're enjoying life because life is made to be enjoyed. Si ça ne va pas, comme je le dis toujours, il y a des hauts, il y a des bas. Ups and downs, mais promis ça ira. En tout cas, c'est tout ce que je te souhaite. Moi, ça va. Je me sens mieux, je pense que ça sent à ma voix que je me sens un petit peu mieux. J'ai enfin décidé de prendre le taureau par les cornes. C'est bon, je suis sous traitement antibiotique. Et je me sens une milliard de fois mieux. Genre vraiment, j'arrive à respirer par le nez. Ce qui n'était pas arrivé ma foi depuis super longtemps. Donc je suis hyper contente. À part ça, you know. Un pied devant l'autre et tout ira bien. Parlons un petit peu de musique parce qu'il s'est passé pas mal de choses ces derniers temps qui m'ont plu. qui m'ont beaucoup plu. Je tiens d'abord à faire mon mea culpa à Coco Jones pour Why Not More, que j'ai dit que c'était un très bon album, mais sans plus. J'ai menti. L'album est incroyable. Je l'ai en boucle dans les oreilles. Je le trouve génial. Il mérite d'être extreme, en fait. Donnez à Coco Jones ses fleurs. Elle mérite tellement, tellement, tellement, tellement, tellement plus. Genre, l'album est incroyable. On fait rarement des debut albums aussi bon. Et il mérite un slim, en fait. J'ai tout le temps l'album dans mes oreilles. Especially You. I love that fucking song, You. Putain. On fait rarement d'aussi belles chansons. Et c'est moi qui te le dis. Vraiment. On fait rarement d'aussi belles chansons. Va stream Why Not More de Coco Jones. Incroyable. Aya, notre reine de France, a également sorti une chanson, Baddies. Faut savoir que Chimier, j'avais écouté, j'avais pas trop kiffé. Franchement j'avais pas trop kiffé, je m'étais dit ouais non bof. Mais plus le temps passait, plus la chanson devenait entrer dans mes oreilles. Elle a voulu essayer quelque chose de nouveau et on peut pas lui en vouloir pour ça. Je pense que j'étais un peu choquée parce que j'avais pas l'habitude d'entendre Aya faire ça. Et je pense que même c'était pas... voilà. Mais finalement la chanson elle est rentrée dans ma tête et j'ai kiffé. Badiz c'est du Aya tout craché. C'est ce que Aya sait faire de mieux. C'est pour ça qu'on l'aime. C'est pour ça qu'on adore l'écouter, c'est pour ça qu'on stream et c'est un très bon son, un son de l'été finalement. Génial ! Je l'ai en boucle aussi dans mes oreilles depuis que la chanson est sortie. Et ouais, si t'as pas stream, ce qui m'étonnerait, va stream, je sais pas ce que t'attends. Il y a aussi un album qui est sorti il y a quand même pas mal de temps, que j'ai écouté récemment, et dont j'aimerais parler, c'est l'album de Thury, Les Amants Terribles. Moi, il faut savoir que Thuris, je l'ai connu grâce à Luigi, grâce... au feat qu'il a fait avec Luigi dans Saison 00, que j'adore. Joueur 1, c'est l'une de mes chansons préférées de l'album de Luigi. Ensuite, j'ai écouté 2-3 chansons par-ci par-là, comme Là où on dort heureux, que je trouve magnifique. Je trouve que cette chanson est très très très très belle. Quand il a annoncé Les Amants Terribles, je me suis dit, ah bah je vais totalement aller écouter, je vais totalement aller stream. Sauf que l'album m'est sorti, et vu que c'est pas un artiste que je suis particulièrement sur les réseaux sociaux et tout, j'ai complètement oublié, tu vois, et je suis passée à côté. Sauf qu'il y a quelques temps, je crois que j'ai vu en TikTok dessus, j'ai permis d'aller stream l'album. Et franchement, tout ce que j'ai à dire, c'est que c'est 10 sur 10. Je trouve qu'en France, dans la sphère française, il y a très peu d'artistes qui arrivent à faire d'aussi beaux albums. Surtout dans tout ce qui est univers, rap, etc. Je trouve que l'album est génial, extrêmement bien construit. La chanson d'ouverture qui s'appelle Les Amants Terribles, comme le titre de l'album. incroyable, le mélange du gospel et tout, vraiment j'aime trop. La chanson Cartoon, je crois que c'est la dernière chanson de l'album, brisez mon coeur, la chanson est magnifique, je l'adore, franchement je l'adore. Il y a tellement de genres différents, les prods sont incroyables, je sais pas qui fait ces prods, mais cette personne là l'aime de tout son coeur. I hope he knows it. Et si c'est lui-même qui l'ait fait pour lui-même ? Well baby you're very much talented, you're very very very very talented and I love love love love it. C'est un album à stream, à écouter. Ça se voit que c'est quelqu'un qui aime la musique. C'est un amoureux de la musique, tu le sens dans l'album. L'album est bon. Oui, je n'aime pas tous les sons, mais c'est rare que j'aime tous les sons d'un album. Il y a des chansons avec lesquelles j'ai plus d'affinités que d'autres. C'est totalement normal, mais ça ne change pas le fait que c'est un super album à aller stream, à aller découvrir. C'est un artiste même dans son entièreté à aller découvrir, clairement. Un autre album que j'ai aussi beaucoup aimé, et ça c'est un album très récent, c'est celui d'Aminé. qui s'appelle 13 Months of Summer, qui est sorti je crois vendredi dernier, oui c'est ça, vendredi dernier, je l'attendais celui-là, honnêtement je suis pas une, j'ai vraiment été une grande fan d'Aminé, je l'écoutais mais sans plus, jusqu'à ce qu'il sorte un album en commun avec Ketranada. Et je suis tombée amoureuse du monsieur. Voilà, je suis tombée amoureuse de sa voix, je suis tombée amoureuse de sa musique. Et depuis, je le stream. Et cet album, c'est totalement ma vibe. C'est un album très summer, très été. C'est très electro house. Tout ce que j'aime finalement, vraiment. Si on m'avait dit il y a quelques années que j'aimerais ce genre de musique, je ne t'aurais jamais cru. Mais tout ce qui est electro, deep house, house, j'adore, vraiment j'adore. Je suis le public de ce genre de musique, clairement. Et ouais, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore. C'est à... absolument stream. Mes préférés sont VK, Familiar, Temptation, Raspberry Kisses, 13 Months of Summer, Changer, Art de Triomphe. J'aime aussi beaucoup New Flower qui est la première chanson de l'album. I Think It's You aussi. Vraiment, en fait, finalement, tout l'album. Tout ce que j'ai à dire, c'est que j'aime tout l'album. Il est génial. Il mérite notre stream, quoi, finalement. Il mérite notre stream. So, n'hésite pas à aller stream 13 Months of Summer. Voilà, voilà. Je pense que j'en ai terminé avec mes petites découvertes récentes. Si ça te dit, le lien de ma playlist de printemps est toujours dans ma description. N'hésite pas à aller checker. C'est cadeau, c'est pour toi. Ceci étant dit, let's dive into today's episode. Bastille. Alors, cet épisode, c'est un épisode freestyle en guillemets que j'ai pas trop trop préparé. Je pense que ça va pas être très long. Mais c'est une chose sur laquelle j'ai besoin de mettre des mots, tout simplement. parce que c'est une réflexion qui me taraude l'esprit depuis hyper longtemps. Et j'ai voulu en faire un épisode genre Therapy Sessions, mais je me suis dit, non, let the thought sit. Et fais-en un vrai épisode, c'est parce qu'il y a quand même pas mal de choses à dire. Il faut sachez que, je vais jamais m'arrêter de dire il faut sachez que. Si tu viens de commencer à m'écouter ou que tu n'as pas la ref, je sais qu'on dit il faut savoir que. J'aime juste trop dire il faut sachez que parce que j'adore la ref. Voilà. Et il faut sachez que 2025 n'est pas une année facile du tout pour moi. C'est même assez compliqué. Let's be honest, je passe par beaucoup d'épreuves depuis le début de l'année. J'ai 24 ans, je suis diplômée depuis un an, je suis sans revenu fixe. Parce que mes parents pour moi, en guillemets, ça ne compte pas. Parce que bah, c'est les parents qui prennent soin de moi, tu vois, et c'est kind of leur rôle. J'aimerais être indépendante financièrement et je le suis. très très très très très très loin de cet objectif-là. On est très loin de ce cas-là. Je vais pas vous dire, ça me pèse, ça me pèse énormément. On m'a viré chez moi comme une malpropre il y a deux mois, un peu plus de deux mois maintenant. Et ça, ça a été le coup de grâce, le pompon sur la garonne, avec tout ce que je vivais mentalement. Ça a été très très compliqué. Franchement, je l'ai extrêmement mal vécu de devoir partir de mon chez-moi, tu vois, dans lequel j'étais depuis presque deux ans, ouais. de devoir tout déménager, tout vider, sans savoir quand est-ce que j'allais pouvoir ravoir un chez moi. Ça a été très dur. Je suis restée chez Imane plus de deux mois avec Yuki. Et je me dis Dieu merci qu'elle ait été là parce que je ne sais pas comment j'aurais fait sans elle. Je ne sais pas comment j'aurais fait sans Imane. J'ai pu avoir un toit. D'ailleurs, ma puce qui n'écoutera jamais cet épisode parce qu'elle n'écoute pas mes épisodes de podcast. Merci infiniment. Vraiment, merci, merci, merci, merci. Mais même ça, je ne vais pas mentir, ça ne réussissait pas à me faire aller mieux. Parce que j'aurais pu ne pas avoir de toi, j'aurais pu être littéralement SD dans la rue, j'aurais pu ne pas avoir les parents que j'ai, j'aurais pu ne pas avoir l'entourage que j'ai. Et ça m'a permis finalement d'avoir une porte de sortie dans une période très compliquée. Imane, c'est ma sœur, chez moi, c'est chez elle, chez elle, c'est chez moi. Vous allez voir que mes parents, ils refusaient que j'aille dormir chez les gens. Ils n'aimaient pas ça. La seule personne chez qui ils acceptaient que j'aille dormir, c'est Imane. Et Imane, pareil, il n'y a que chez moi qu'elle pouvait dormir. C'est une idée. Nos parents se connaissent, je connais ses parents, on passe tout le monde ensemble. Dès que mes parents sont là, Imane est vraiment comme leur quatrième enfant finalement, elle est tout le temps là. Quand ses parents aussi sont là, je suis littéralement comme leur quatrième enfant, je suis tout le temps avec eux. C'est ma famille, Imane c'est vraiment ma famille, littéralement. Mais le fait de devoir y être par dépit entre guillemets et pas par choix comme j'avais l'habitude de faire, c'est-à-dire que moi quand j'avais mon chez-moi, j'allais passer... parfois même plus d'une semaine chez Imane. Chez elle c'est quand même assez grand et il y a grave l'espace et c'est un peu ma safe place. Chacune fait ce qu'elle a à faire mais on s'enrichit de la présence l'une de l'autre sans forcément tout le temps se stimuler mutuellement. Mais ouais, le fait d'y être par dépit et pas par choix, that was something else. J'avais totalement l'impression de déranger alors que je sais que pas du tout tu vois je sais que... Imane je la dérange pas je sais que comme tu dis chez elle c'est chez moi mais j'avais l'impression de pas être la bienvenue de tout le temps marcher un peu sur des nœuds de faire attention à plein de choses alors que Imane ne m'a jamais fait sentir comme si j'étais dans une étrangère comme si j'étais pas chez moi comme si j'étais pas la bienvenue vraiment jamais elle a accueilli Yuki alors qu'elle n'aimait pas les Ausha et finalement elle a adoré Yuki je suis en train de dire voilà mais la réalité était telle que je n'étais théoriquement pas chez moi je vivais dans dont deux valises et une grosse partie de mes affaires étaient éparpillées dans toute l'île de France. Je voyais Imane se lever tous les jours pour aller en cours, aller au travail et moi j'étais là, sur le canapé à passer la journée enfermée, totalement perdue sur ce que je veux faire, sur qui je suis, sur où je vais. Ça fait des mois que ma tête est un gros bordel, un bordel immense. Je pleure tout le temps. Par exemple, la semaine dernière, je prenais le tram, j'étais en même temps en train de relancer une personne avec qui j'avais passé un entretien, et dans sa réponse, la personne avec qui j'ai passé un entretien, il n'y avait rien de flou, juste, on n'a pas encore eu le temps d'en parler avec mon associé, on revient vers toi la semaine prochaine. C'est ce que cette personne m'a dit, et ce message-là, je l'envoie à mes proches, parce que mes proches me disent de les tenir au courant, normal, et bam, je commence out of nowhere. à pleurer dans le tram pendant 5-10 bonnes minutes, tu vois. Je n'arrive pas à m'arrêter, à contrôler mes larmes. Et moi, je te dis toujours que Là, je ne m'attendais pas forcément à pleurer. Et ça a commencé sans que je ne comprenne réellement pourquoi. Juste, I was sobbing. Et est-ce qu'on m'a regardée ? Bien sûr que oui. Mais on est à Paris, donc vraiment, nobody cares. I can't tell you that. Et ça ne va pas empêcher de pleurer quelques minutes et de reprendre mes esprits et de continuer mon petit trajet, tu vois, et d'arriver à la destination et de faire comme si de rien n'était, finalement. Juste pour dire que je pleure souvent ces derniers temps. Un rien ne me déclenche. Déjà, il ne faut pas me demander si je vais bien en ce moment. Tu me poses la question « Baby, I'm going to cry » . Genre, ce n'est pas le genre de question qu'il faut me poser. Dès qu'on me demande comment je vais, dès qu'on me demande comment je vis cette situation, j'ai les larmes aux yeux. Et là, rien que d'en parler, j'ai envie de pleurer. Donc c'est un peu compliqué. Je suis un peu à fleur de peau, un peu à bout. Il n'y a pas un matin où je me lève, un soir où je me couche, et où je ne me dis pas, mais qu'est-ce que je suis en train de faire de ma vie ? Qu'est-ce qui est en train de se passer ? Pourquoi je n'avance pas ? Pourquoi je n'y arrive pas ? Roles of questions qui font que ça ne va pas du tout. Vraiment, je me lève le matin, je me couche le soir, et je ne sais pas, je suis en panique, parce que j'ai l'impression que... Bah rien ne va finalement. Et j'ai déjà expliqué, mais moi quand ça va pas, ici j'en parle. Je sais que ça va pas parce que... Je sais pas, c'est plus simple. C'est plus simple d'en parler ici. Mais dans la vraie vie, avec mes amis, il me faut beaucoup de temps pour le faire, pour en parler. C'est très facile pour moi de pleurer ici, de pleurer au téléphone avec ma mère. Et ajoutons mon meilleur ami dans la liste quand même. Lui, c'est très facile pour moi aussi de pleurer avec lui. Mais ça allait beaucoup moins de le faire avec... mes amis dans la vraie vie. Ou en tout cas, pas toutes et pas tous, et pas tout de suite. Ça m'arrive de le faire. Par exemple, Imane, je vais lui en parler, pas sur le moment, tu vois. Mon frère, je vais lui en parler, mais pas sur le moment. Des personnes qui me sont proches, je vais leur en parler. Mais après, quand j'aurai le temps de bien process et de prendre un certain recul, on dirait qu'il met dessus. Mon statut de SDF, il y a trois de mes amis qui étaient au courant de ça. Imane, parce que je vivais chez elle. Et encore, ça m'a pris du temps pour lui dire qu'on me virait de chez moi. Je pense que je lui ai dit deux semaines. avant qu'on me vire parce que sinon j'allais aller où finalement. Carl est mon meilleur ami. C'est les trois personnes qui étaient au courant de ça dans mon entourage proche. Le reste, pas du tout. Ou si les L ont écouté mon épisode de podcast où j'en parle, well they know. Et même sur ce podcast, ça m'a pris un mois, un mois et demi avant d'en parler parce que j'avais besoin finalement de prendre ce recul-là et de pouvoir déménager, de pouvoir faire le vide un peu dans ma tête. Tout ce que je dis en ce moment, il n'y a que maintenant que j'arrive à vocaliser ce que je ressens. à comprendre en fait ce qui s'est entre guillemets passé, à mettre de vrais mots dessus, et mine de rien, j'en ai pas vraiment parlé ici aussi. J'ai fait la therapy session, j'ai l'impression d'être en échec, j'en ai vite fait parlé dans l'épisode When Life Gives You Lemons, mais j'en ai pas forcément parlé en profondeur parce que j'avais besoin de mettre des mots sur ce que je vivais réellement, de process un peu everything, I mean I'm still processing it, mais juste... Tu vois, de prendre un certain temps pour mettre les bons mots dessus, pour vraiment analyser ce que je ressentais et ce que je disais. Parce que, oui, j'ai pas de vraie taf en guillemets qui me donne une vraie source de revenus. Oui, j'ai des sons de missile fixe, kind of, pendant un certain temps. Mais aujourd'hui, je sais et je comprends surtout que c'est beaucoup plus que ça. Ces derniers temps, je me disais que j'avais l'impression d'être anesthésiée de tout. J'ai atteint les 100 prix commandes pour Smalltalk. En moins de deux semaines en plus, parce que j'avais mis deux semaines de prix commandes Je les attends. avant la fin de ces deux semaines, donc je suis très contente. C'est super, en vrai, mais ça me fait ni chaud ni froid. Dans le sens où, ouais, je suis contente, mais sans plus. J'ai réussi à trouver un petit appart grâce à mon frère. Ni chaud ni froid. Enfin, je suis contente, du coup, d'avoir mon chez-moi, d'avoir mon espace, de ne plus vivre dans le canapé de Imane, d'avoir aussi Yuki vraiment dans son espace, et pas la déplacer de Ausha droite. Je suis très contente. Mais ce n'est pas des joies ou des choses que je célèbre plus que ça. En fait, j'avais l'impression de me laisser vivre et de juste laisser les choses. m'arriver, qu'elle soit positive ou négative finalement, sans rien faire, ni avoir aucune réaction. C'est comme ça que je décrivais ce qui m'arrivait. Et c'est à ce moment-là que j'ai voulu faire une thérapie. C'est à ce moment-là que j'ai l'impression que j'ai le goût de rien. Attention, je dis pas que je suis en train de faire une dépression. Voilà, c'est pas le cas. En tout cas, je ne pense pas. Je crois pas. J'en ai déjà fait une, ça n'a pas l'air d'être le cas. Mais je traverse des moments assez difficiles. Et c'est comme ça que je décrivais ça. Mais aujourd'hui, je suis venue à la conclusion il y a quelques temps que tout simplement, tout ça là, tout ce que je vis, tout ce que je ressens, tout ce par quoi je traverse, se résume au fait que je me suis tout simplement abandonnée. Voilà, je me suis abandonnée. J'ai abandonné la vie, tout simplement. Quand je dis j'ai abandonné la vie, c'est pas j'ai dépensé suicidaire. Non, j'ai abandonné la vie en mode j'ai décidé de plus rien faire. Tu vois ce que je veux dire ? Et ça date pas d'hier. Quand j'y repense, ça date pas d'hier. Je comprends aujourd'hui que dès la fin de 2024... j'ai, pour ainsi dire, abandonné. Je voyais que tout s'effondrait un petit peu, ou en tout cas commençait à s'effondrer. Je me suis dit, de toute façon, rien ne fonctionne, tout va mal, ça sert à quoi finalement de se battre et de continuer à travailler ? Et mine de rien, j'ai intégré que ça n'allait pas, que j'allais arriver à rien. Et en le disant, j'ai fini par le conscientiser finalement, parce que, je ne sais pas, je le disais aux autres. Ouais, bah finalement j'arriverai à rien donc je vais rien faire, c'est juste moi je vais me répéter tellement à moi-même que j'ai fini par y croire. Comme je le dis à chaque fois, le cerveau c'est un muscle et il pense ce que tu lui fais penser. Et me dire à moi-même tout le temps, bah finalement j'abandonne, ça sert à rien que je continue de travailler, que ça sert à rien que je continue d'être hyper rigoureuse et disciplinée parce que j'arriverai à rien, et bah j'ai fini par finalement l'intégrer et à me retrouver dans cet état d'esprit-là, croire que j'arriverai pas à trouver un travail. croire que je n'arriverai pas à vivre de mon podcast. La création de contenu, je n'irai jamais nulle part avec. Je n'arriverai jamais à gagner ma vie toute seule. Je n'arriverai jamais à rien. J'ai tout simplement intégré à force de me le dire. Et ça a forgé l'état d'esprit dans lequel je me trouve aujourd'hui et dont j'essaye de me détacher actuellement. J'ai dit 2025 en rentrant, je n'avais aucun objectif, aucune envie. Je me suis forcée à faire un vision board just for fun parce que j'en ai toujours fait. Et tout simplement parce que j'étais en mode à quoi bon finalement ? À quoi bon alors que rien n'aboutira ? Et c'était la première fois depuis extrêmement longtemps que ça m'arrivait. Je crois même que ça ne m'est jamais arrivé de me sentir comme ça. Ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Mais pas du tout. Je me suis juste dit je me détache de cette hyper productivité dans laquelle je suis tout le temps dans le faire, faire, faire, faire, faire. Et je me laisse juste porter par la vie. Et je fais doucement un nom à puce. Aujourd'hui, je me rends compte que c'est totalement faux. J'ai voulu me faire croire que c'était ça, mais vraiment pas. J'étais juste en train de commencer à m'abandonner, finalement. Abandonner qui je suis, abandonner mes rêves, abandonner mes envies. Je me suis juste abandonnée. Et le pire dans tout ça, c'est que c'est tellement flagrant que même ma mère l'a remarqué. Ma mère qui habite très loin. Alors oui, je suis souvent au téléphone avec elle. Oui, je pleure souvent avec elle. Oui, on parle beaucoup, mais j'essaie quand même de pas trop l'inquiéter. et de cacher certaines choses. Tu vois, j'ai pleuré une ou deux fois au téléphone avec elle. Non, c'est faux, plus. Mais à un certain moment, je me suis dit que je n'allais pas l'inquiéter parce qu'elle a déjà ses propres problèmes à gérer. Well, I mean, she's my mom. She also has me to manage. But pour être honnête, je me suis dit, je ne vais pas l'inquiéter. Elle est hyper loin. Je n'ai pas envie qu'elle soit stressée par rapport à ça, qu'elle vienne me voir alors qu'elle doit travailler, machin. Donc, j'ai essayé de ne pas trop lui transmettre tout ce que je ressentais. Mais c'était raté, finalement. Parce qu'un jour, on était au téléphone, comme d'habitude. On discutait, on discutait, on discutait. Et à un moment, elle m'a dit, mais Serena, j'ai l'impression que tu es en train d'abandonner. Et le fait que ma mère me le dise, le remarque, je trouve ça assez fou. Parce que si tu me connais personnellement, si tu sais qui je suis, si tu me connais dans la vraie vie, on ne me décrit jamais comme quelqu'un qui abandonne. On ne me décrit jamais comme quelqu'un qui se laisse vivre ou qui s'assoit sur ses rêves ou ses projets. On me décrit comme quelqu'un... une personne passionnée, une personne créative, qui donne toujours tout pour atteindre ses objectifs, tu vois. Mais on ne m'a jamais décrit comme quelqu'un qui a abandonné vite ou quoi. Mais alors pas du tout. Maman m'a toujours dit « Franceuse, t'es une Franceuse, tu y vas, tu y vas, tu y vas. » Et là que ma mère me dit ça, déjà j'avais juste envie de lui dire « Ma puce, tu ne sais pas à quel point tu as raison. À quel point je suis juste en train de me faire exactement la même réflexion que toi au même moment. » et je suis tombée vraiment au bout. au moment opportun. C'était il y a deux semaines, et c'était le moment où j'ai commencé à me dire « En fait, Serena, t'es juste en train de t'abandonner. T'es en train d'abandonner tout. » Et le fait que ce soit ma mère même qui me le dise, je sais pas, ça a eu un certain effet sur moi. Et elle me l'a pas dit méchamment, elle me l'a pas dit en reproche, vraiment pas. Elle m'a juste dit, mais de manière toute douce, elle m'a dit « En fait, Serena, j'ai l'impression que t'es en train d'abandonner. » Mais le fait qu'elle le remarque, ça m'a quand même touchée. Je me suis dit « Ah bah en fait, ça se voit que je suis en train de m'abandonner. Et ok, ça se voit dans tout ce qui est travail, etc. Mais ça se voit aussi dans un aspect très personnel de ma vie où en plus de moi, physiquement, j'ai arrêté de... Je sais pas, juste de prendre plaisir à m'habiller, à me maquiller, à faire mes ongles. Tiens, alors que j'adore faire mes ongles. Je les fais toujours de temps en temps, mais c'est plus une priorité pour moi comme ça l'était avant parce que j'ai juste pas envie, quoi. Même si j'aime toujours autant, je vais pas mentir. Je suis plus mince qu'une caillérée. Et ça parait très con, tu vois, de dire ça comme ça. Mais c'est des choses qui avant étaient hyper importantes pour moi. Je pouvais pas me coucher sans avoir fait ma skincare, je pouvais pas sortir de chez moi sans avoir fait ma skincare. Et là, j'en ai tout à fait. Je m'habille plus comme j'aime, je me suis énormément réfugiée dans la nourriture, comme je l'ai dit, et j'ai pris pas mal de poids. Oui, de manière globale, ça me dérange pas, mais je sens que je suis pas dans un corps dans lequel je suis 100% à l'aise, outre le poids. Enfin, je vois mes jeans qui, à la base, me flottaient un petit peu. me serrer, j'aime pas, tu vois, j'aime pas. Ça va pas m'empêcher de porter ce que je veux, ça va pas m'empêcher d'avoir le ventre dehors, trust me, I don't care, mais ça reste quelque chose que j'aime pas. Et il y a un truc aussi qui me choque énormément ces derniers temps, c'est la manière dont je me parle, la manière dont je me parle à moi-même. Et je me dis des choses très méchantes, et tout le monde l'a remarqué, que ce soit Imane, que ce soit ma maman, que ce soit mes proches. Tout le monde a remarqué à quel point je me parle mal Et tout le monde m'a fait la remarque Tout le monde m'a dit mais Serena arrête de te parler comme ça T'es trop dure avec toi même, t'es trop méchante avec toi même Tu ne devrais pas te parler comme ça Allo Serena Et le fait que tout le monde le remarque C'est aussi une sonnette d'alarme Tu vois c'est un petit Qu'est-ce qui va pas Serena parce que Je me suis jamais parlé aussi mal J'ai jamais utilisé des termes comme ça Pour parler de moi, pour parler de ce que je fais Pour parler de qui je suis et ça prouve encore une fois que je me suis abandonnée. Je me suis abandonnée que j'étais à une étape de ma vie où j'ai clairement abandonné qui j'étais. J'ai mis tous mes rêves de côté et je me suis laissée tomber. Je pense même à ce podcast, tu vois, à Cœurs Ouverts. J'ai l'impression que... Je sais pas comment l'expliquer, mais j'ai juste arrêté de vouloir bien faire, d'atteindre certains objectifs. Je me suis juste laissée vivre. Oui, j'ai fait des épisodes, oui, j'ai repris le podcast. Et je suis très contente des épisodes que j'ai sortis. Franchement, c'est des épisodes super. Mais encore une fois, j'ai l'impression que je ne travaille plus autant dessus qu'avant. Je ne mets plus autant d'amour qu'avant. Que ce soit sur A Coeur S'Ouvert, le podcast, ou A Coeur S'Ouvert, mes réseaux sociaux. J'ai vraiment un peu tout abandonné. Parce que j'avais l'impression que je n'arrivais à rien. Et il n'y a que maintenant que je me rends compte de ça. Enfin, j'avais un petit peu compris que j'avais laissé tout ça de côté. mais y'a... qu'il y a quelques temps que je conscientise le fait que c'est vraiment parce que j'ai abandonné et que je me suis laissée tomber. Et me rendre compte, ça a été... C'est très dur. Tu vois, c'est très dur de me dire que on est en mai là, parce qu'en juin, la semaine prochaine, on est en juin, déjà, time flies, that's crazy, half of the year. Et j'ai l'impression de n'avoir rien fait, entre guillemets, et pas avoir accompli grand-chose. Alors oui, j'ai réussi à mettre en vente Smalltalk, à en vendre 100 exemplaires, ce qui est incroyable. Oui, j'ai atteint les 10 000 abonnés sur Instagram et ça c'est super chouette. J'ai réussi à retrouver un appart, c'est incroyable. Je suis en bonne santé, ça aussi c'est top. Bon, tu verras, je suis toujours un peu malade à cause de mes allergies, mais Dieu merci, je suis toujours là. J'ai toujours mes deux pieds, mes deux jambes, j'ai la vue, j'ai l'ouïe, j'ai l'odorat. Je peux me lever et faire plein de choses, ce qui est incroyable. J'ai un entourage... génial, j'ai vraiment cette chance-là d'avoir un entourage, mais incroyable, vraiment, et sans eux je sais pas ce que je serais devenue et ce que je serais aujourd'hui, tu vois. Et en plus de ça, j'ai lancé un petit blog, Kerry Bradshaw m'a donné envie de lancer un blog, comme il y a super longtemps et je l'ai fait. Et je sais que tout ne se résume pas aux faits d'être productive et d'avoir accompli plein de choses, mais là, de voir qu'on est presque en joint et de m'être autant laissée tomber entre guillemets je pense que mine de rien j'avais besoin de ça j'avais besoin de cette phase-là de grand vide finalement, de latence où je fais rien, où je me morfais un petit peu, j'en avais besoin. Et je m'en veux pas pour ça, je m'en veux pas pour ça, parce que je me dis toute ta vie, Serena, t'as cherché à faire, faire, faire, faire, faire, et peut-être que tu t'es tellement mis une certaine pression qu'au final, bah, t'as tout laissé tomber parce que tu pensais que c'était la bonne chose à faire. Peut-être que t'as tout laissé tomber. sans forcément le conscientiser comme ça pendant hyper longtemps. Mais peut-être que t'avais besoin de ça aussi pour te rendre compte, en fait, de l'état dans lequel je suis actuellement. T'avais besoin de juste être dans un vide. Être dans un vide, être dans une phase de latence. And that's what I did. That's what I did. J'ai vraiment été dans ma phase de latence énorme. Où j'ai rien fait, j'ai rien voulu accomplir. Je me suis juste, encore une fois, laissée tomber. Et aujourd'hui, je me dis qu'on est en mai. et je refuse de continuer comme ça. Je refuse d'abandonner finalement parce que je sais, enfin je me connais. Je sais qui je suis, je sais ce que je peux faire, je sais toutes les belles choses que je peux faire, je sais toutes les belles choses que je peux accomplir. J'ai jamais été comme ça, je me suis jamais abandonnée. J'ai jamais laissé tomber. J'ai toujours fait, fait, fait, fait, fait. Et même dans les moments difficiles, j'ai jamais abandonné. Mais là... J'ai l'impression que tout est tellement plus dur parce que je sais que c'est pas bien de se comparer, mais t'as cette impression de voir tout le monde autour de toi avancer, réaliser plein de choses, construire de belles choses, et toi t'es là, théoriquement, vous êtes entre guillemets aux mêmes étapes de vos vies. Et toi, bah t'es là, et y'a rien qui se passe comme tu veux, et je sais que c'est aussi le jeu de la vie, t'as tes plans et t'as la réalité qui arrive. J'ai eu cette impression pendant longtemps que je valais rien, que... tout ce que je faisais n'avait aucune valeur, que j'arriverais à rien. Et only God knows how hard it was for me to feel like this. En étant une personne qui a toujours eu plein d'espoirs d'elle-même, plein de rêves, plein de choses qu'elle voulait réaliser. Et mettre tous ces rêves de côté là, parce qu'on a l'impression que quoi qu'on fasse, ça n'aboutira pas. Se sentir autant anesthésiée par toutes les choses qui nous arrivent, qu'elles soient positives ou négatives. Je me suis jamais sentie comme ça. Au final, genre, réaliser tout ce temps-là qui est passé et tout ce que j'ai perdu, entre guillemets, comme temps pour atteindre mes objectifs, bah ça fait aussi un petit peu mal, mais comme je lui dis, je pense que j'avais besoin de ça, j'avais besoin de ce temps-là de vide, parce que ça fait qu'aujourd'hui, je me rends compte, je me rends compte que j'ai été extrêmement dure avec moi-même, et je vais même pas parler au passé, je suis extrêmement dure avec moi-même, extrêmement méchante avec moi-même ces derniers temps, et je devrais pas, tu vois, je suis la mieux placée pour comprendre ce que je vis, et pour comprendre que Merci. Tout ça, entre guillemets, n'est pas forcément de ma faute, mais c'est aussi extrêmement dur de ne pas s'en vouloir pour tout ça. C'est extrêmement dur de ne pas se dire qu'il y a quelque chose qui cloche chez moi, il y a quelque chose qui cloche dans ce que je fais, quelque chose qui fait que je le change, et de se dire que là, je vais bientôt avoir 25 ans, et je suis toujours là dans ma petite vie, et que je suis loin de plein de choses que j'aimerais avoir, que je dois toujours dépendre de mes parents, que tous les grands objectifs que j'ai, Bye. ne se réalisent pas, ça a été très dur à vivre, et c'est toujours dur à vivre, mais aujourd'hui, je refuse de continuer à me laisser tomber, je refuse de continuer de m'abandonner, parce que la moi du futur mérite mieux, la moi du futur mérite mieux qu'une personne qui se laisse tomber, honnêtement, elle mérite mieux que ça, et je prends la décision, aujourd'hui, d'arrêter, d'arrêter de me laisser tomber, d'arrêter d'être aussi méchante avec moi-même, d'arrêter d'être aussi dure avec moi-même, de me parler aussi méchamment, de ne pas réaliser que... Mine de rien, je fais quand même de mon mieux avec ce que j'ai et avec ce que je peux faire. As hard it is for me right now. Il y a une phrase que je me répète souvent en ce moment, c'est Nothing changes if nothing changes. Rien ne change si rien ne change. C'est-à-dire que si je ne mets pas des choses en place pour changer les choses, je resterai dans cet état-là de latence, de stagnation et je n'avancerai jamais. J'ai arrêté d'aller marcher. J'ai arrêté de faire les choses que j'aime. Et je pense que c'est le moment que je me reprenne en main. Finalement, là, j'ai un appart, je me mets chez moi. Je peux reprendre les choses en main. Je peux recommencer à me battre pour ce que je veux. À mettre des mots aussi sur ce que je veux. Parce que finalement, qu'est-ce que je veux vraiment aujourd'hui ? Je pense qu'il y a ça aussi à redéfinir. Il y a qui je suis aujourd'hui à redéfinir avec tout ce qui se passe dans ma vie, avec tout ce qui est arrivé. Il y a plein de belles choses. à commencer. Et j'ai l'impression qu'il n'y a que maintenant que je décide vraiment de commencer mon année et c'est ok, finalement. C'est ok, c'est pas très grave. Je le répète, mais je pense que j'avais besoin de ça. J'avais besoin de ces moments-là, de grand vide. Mais aujourd'hui, je refuse de continuer comme ça. Je refuse d'abandonner la personne que je suis et surtout d'abandonner la personne que je serais. Parce qu'abandonner aujourd'hui, c'est abandonner la moi dans un an, dans deux ans, dans cinq ans, dans dix ans, qui mérite d'avoir le bel avenir qu'elle veut, d'être la super femme qu'elle souhaite être et je sais que je peux y arriver, je sais que je peux y arriver je sais que je vais y arriver and yeah un pied devant l'autre, on remet tout doucement des choses en place pour bah essayer de se ressentir bien pour essayer de vivre ses rêves finalement surtout d'être plus gentille avec moi-même de comprendre que tout ne dépend pas que de moi et qu'avec beaucoup de patience et beaucoup d'efforts et beaucoup de travail et beaucoup de gentillesse aussi envers soi-même. On peut arriver à plein de choses, peu importe le temps que ça prendra. Si tu m'avais dit, en rentrant dans la vingtaine, que c'était aussi dur, baby, I would have not believed you. Parce que tout le monde est là, profite de ta vingtaine, profite de ta vingtaine. Ouais, c'est super sympa de profiter de sa vingtaine, mais tous les questionnements que t'as, toutes les remises en question, tout ce que tu déconstruis pour tout reconstruire, oh my god, that's hard. Et ouais, on en est là aujourd'hui. On est au fait que j'ai compris que je m'étais abandonnée, donné que... C'était, je pense, nécessaire de vivre cette longue période de vide. Et aujourd'hui, je reprends les choses en main. Je reprends ma vie en main. Je décide de prendre soin de moi, de reprendre... Soin de moi. De recommencer à faire mon petit skincare, à m'habiller pour le plaisir, à faire attention à mon alimentation et pas me goinfrer de sucre matin, midi et soir. Parce que c'est pas très bon. Non seulement au niveau du poids, mais pour ma santé, le diabète, etc. Le sucre, c'est tout ce qu'il y a de plus mauvais. Je recommence à avoir une activité physique, c'est-à-dire aller marcher. Je recommence à voir des gens aussi, parce que j'avais arrêté de voir du monde. Donc là, je recommence à voir des gens que j'aime, des gens qui me font du bien. je recommence à travailler pour ce que je veux. D'abord définir ce que je veux, ce que je veux vraiment. Et ensuite, travailler pour ce que je veux vraiment. Et je suis sûre qu'un pas devant l'autre, on va y arriver tout doucement. On va arriver à là où on doit être finalement. À là où je veux être et à être la femme que je rêve d'être. Parce qu'aujourd'hui, je l'ai dit, je le disais, je suis très fière de la femme que je suis et de la femme que je deviens. Aujourd'hui, je ne peux pas dire ça, tu vois. Je ne peux pas dire ça. Je peux pas dire que je suis fière d'elle. Je suis fière d'avoir mis des mots sur ce que je ressentais parce que ça faisait longtemps que j'arrivais pas à comprendre ce que je vivais. Aujourd'hui, je le comprends, je suis très fière de ça. Mais je suis pas fière de qui je suis présentement, parlant aujourd'hui à l'heure où j'enregistre cet épisode. Et il faut changer ça parce que, ok, c'est très bien de rendre son enfant intérieur fier et de rendre ses versions futures fières, mais c'est aussi important de se rendre fière sur le monde présent. Et c'est ce qu'il faut que j'essaye de faire. Donc voilà. Je suis désolée, c'est pas très joyeux comme épisode, mais de toute façon on est sur un cœur ouvert. Il y a rarement d'épisodes joyeux ici, c'est un petit peu ma thérapie. Ça aussi je l'avais oublié, j'avais oublié à quel point ça me faisait du bien de mettre des mots sur ce que je ressentais ici et d'en parler. Et je suis contente de l'avoir fait. Je sais que ça a été un peu décousu, mais j'espère quand même que cet épisode t'aura plu. Maïdi, merci d'être là malgré tout. Merci de m'écouter, d'être présente. Présente. I love you, dip dip dip dip dip. Always. C'est tout pour moi. Si cet épisode t'a plu ou si ce que je fais en général te plaît, n'hésite pas à le partager à ton ami, ta cousine, ta tante, ta soeur, ta maman, à whoever need that podcast. Because you know, you definitely know that a lot of people need it. Oui, oui, oui, oui, oui. Tu peux aussi laisser 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcast. Ça te prend 5 secondes et moi ça m'aide énormément, tu n'as pas idée. Please do it. Viens me suivre sur Instagram, à ta carte ouverte, on est toujours... super sympa là-bas. Je te fais plein de bisous aux petites stars et je te dis à la prochaine. Bisous ! はい

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Description

Hi my G, j'espère que tu vas bien !

Dans ce nouvel épisode, on revient sur les derniers mois compliqués que j'ai passés, sur mon état d'esprit, de mon "abandon" et de comment j'essayer d'y remédier.


Artistes mentionné.e.s :

Aya Nakamura ft Joé Dwèt Filé - Baddies

Tuerie - Les Amant terribles

Aminé - 13 Months of Sunshine


Clique ici pour ma playlist de printemps 🌷


Si l'épisode te plaît, n'hésite pas à le partager autour de toi.

Tu peux aussi laisser 5 étoiles sur Spotify/Apple Podcast, ça m'aiderait énormément ! 

Viens me rejoindre sur instagram, on est super sympa là-bas : @acoeursouerts <3


💗Enjoy xoxo


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hi there, ici Serena, host du podcast Hackers Ouverts, welcome back pour un nouvel épisode. Bonjour MyG, comment tu vas ? J'espère que tu vas bien, que tout se passe bien pour toi, que la vie est belle, que l'université... Quoique je pense que c'est fini ça non, les partiels et tout. J'espère que ça s'est bien passé si c'est le cas. Sinon, courage pour tes partiels, ma petite star. J'espère que ça se passe bien. J'espère que le travail, l'entrepreneuriat, les vacances, le chômage se passent bien. Whatever you're doing, I hope it's going great. J'espère que tu prends soin de toi, soin de ta santé physique et mentale. Que tu prends soin des personnes que tu aimes et qui t'aiment. Et surtout, que you're enjoying life because life is made to be enjoyed. Si ça ne va pas, comme je le dis toujours, il y a des hauts, il y a des bas. Ups and downs, mais promis ça ira. En tout cas, c'est tout ce que je te souhaite. Moi, ça va. Je me sens mieux, je pense que ça sent à ma voix que je me sens un petit peu mieux. J'ai enfin décidé de prendre le taureau par les cornes. C'est bon, je suis sous traitement antibiotique. Et je me sens une milliard de fois mieux. Genre vraiment, j'arrive à respirer par le nez. Ce qui n'était pas arrivé ma foi depuis super longtemps. Donc je suis hyper contente. À part ça, you know. Un pied devant l'autre et tout ira bien. Parlons un petit peu de musique parce qu'il s'est passé pas mal de choses ces derniers temps qui m'ont plu. qui m'ont beaucoup plu. Je tiens d'abord à faire mon mea culpa à Coco Jones pour Why Not More, que j'ai dit que c'était un très bon album, mais sans plus. J'ai menti. L'album est incroyable. Je l'ai en boucle dans les oreilles. Je le trouve génial. Il mérite d'être extreme, en fait. Donnez à Coco Jones ses fleurs. Elle mérite tellement, tellement, tellement, tellement, tellement plus. Genre, l'album est incroyable. On fait rarement des debut albums aussi bon. Et il mérite un slim, en fait. J'ai tout le temps l'album dans mes oreilles. Especially You. I love that fucking song, You. Putain. On fait rarement d'aussi belles chansons. Et c'est moi qui te le dis. Vraiment. On fait rarement d'aussi belles chansons. Va stream Why Not More de Coco Jones. Incroyable. Aya, notre reine de France, a également sorti une chanson, Baddies. Faut savoir que Chimier, j'avais écouté, j'avais pas trop kiffé. Franchement j'avais pas trop kiffé, je m'étais dit ouais non bof. Mais plus le temps passait, plus la chanson devenait entrer dans mes oreilles. Elle a voulu essayer quelque chose de nouveau et on peut pas lui en vouloir pour ça. Je pense que j'étais un peu choquée parce que j'avais pas l'habitude d'entendre Aya faire ça. Et je pense que même c'était pas... voilà. Mais finalement la chanson elle est rentrée dans ma tête et j'ai kiffé. Badiz c'est du Aya tout craché. C'est ce que Aya sait faire de mieux. C'est pour ça qu'on l'aime. C'est pour ça qu'on adore l'écouter, c'est pour ça qu'on stream et c'est un très bon son, un son de l'été finalement. Génial ! Je l'ai en boucle aussi dans mes oreilles depuis que la chanson est sortie. Et ouais, si t'as pas stream, ce qui m'étonnerait, va stream, je sais pas ce que t'attends. Il y a aussi un album qui est sorti il y a quand même pas mal de temps, que j'ai écouté récemment, et dont j'aimerais parler, c'est l'album de Thury, Les Amants Terribles. Moi, il faut savoir que Thuris, je l'ai connu grâce à Luigi, grâce... au feat qu'il a fait avec Luigi dans Saison 00, que j'adore. Joueur 1, c'est l'une de mes chansons préférées de l'album de Luigi. Ensuite, j'ai écouté 2-3 chansons par-ci par-là, comme Là où on dort heureux, que je trouve magnifique. Je trouve que cette chanson est très très très très belle. Quand il a annoncé Les Amants Terribles, je me suis dit, ah bah je vais totalement aller écouter, je vais totalement aller stream. Sauf que l'album m'est sorti, et vu que c'est pas un artiste que je suis particulièrement sur les réseaux sociaux et tout, j'ai complètement oublié, tu vois, et je suis passée à côté. Sauf qu'il y a quelques temps, je crois que j'ai vu en TikTok dessus, j'ai permis d'aller stream l'album. Et franchement, tout ce que j'ai à dire, c'est que c'est 10 sur 10. Je trouve qu'en France, dans la sphère française, il y a très peu d'artistes qui arrivent à faire d'aussi beaux albums. Surtout dans tout ce qui est univers, rap, etc. Je trouve que l'album est génial, extrêmement bien construit. La chanson d'ouverture qui s'appelle Les Amants Terribles, comme le titre de l'album. incroyable, le mélange du gospel et tout, vraiment j'aime trop. La chanson Cartoon, je crois que c'est la dernière chanson de l'album, brisez mon coeur, la chanson est magnifique, je l'adore, franchement je l'adore. Il y a tellement de genres différents, les prods sont incroyables, je sais pas qui fait ces prods, mais cette personne là l'aime de tout son coeur. I hope he knows it. Et si c'est lui-même qui l'ait fait pour lui-même ? Well baby you're very much talented, you're very very very very talented and I love love love love it. C'est un album à stream, à écouter. Ça se voit que c'est quelqu'un qui aime la musique. C'est un amoureux de la musique, tu le sens dans l'album. L'album est bon. Oui, je n'aime pas tous les sons, mais c'est rare que j'aime tous les sons d'un album. Il y a des chansons avec lesquelles j'ai plus d'affinités que d'autres. C'est totalement normal, mais ça ne change pas le fait que c'est un super album à aller stream, à aller découvrir. C'est un artiste même dans son entièreté à aller découvrir, clairement. Un autre album que j'ai aussi beaucoup aimé, et ça c'est un album très récent, c'est celui d'Aminé. qui s'appelle 13 Months of Summer, qui est sorti je crois vendredi dernier, oui c'est ça, vendredi dernier, je l'attendais celui-là, honnêtement je suis pas une, j'ai vraiment été une grande fan d'Aminé, je l'écoutais mais sans plus, jusqu'à ce qu'il sorte un album en commun avec Ketranada. Et je suis tombée amoureuse du monsieur. Voilà, je suis tombée amoureuse de sa voix, je suis tombée amoureuse de sa musique. Et depuis, je le stream. Et cet album, c'est totalement ma vibe. C'est un album très summer, très été. C'est très electro house. Tout ce que j'aime finalement, vraiment. Si on m'avait dit il y a quelques années que j'aimerais ce genre de musique, je ne t'aurais jamais cru. Mais tout ce qui est electro, deep house, house, j'adore, vraiment j'adore. Je suis le public de ce genre de musique, clairement. Et ouais, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore. C'est à... absolument stream. Mes préférés sont VK, Familiar, Temptation, Raspberry Kisses, 13 Months of Summer, Changer, Art de Triomphe. J'aime aussi beaucoup New Flower qui est la première chanson de l'album. I Think It's You aussi. Vraiment, en fait, finalement, tout l'album. Tout ce que j'ai à dire, c'est que j'aime tout l'album. Il est génial. Il mérite notre stream, quoi, finalement. Il mérite notre stream. So, n'hésite pas à aller stream 13 Months of Summer. Voilà, voilà. Je pense que j'en ai terminé avec mes petites découvertes récentes. Si ça te dit, le lien de ma playlist de printemps est toujours dans ma description. N'hésite pas à aller checker. C'est cadeau, c'est pour toi. Ceci étant dit, let's dive into today's episode. Bastille. Alors, cet épisode, c'est un épisode freestyle en guillemets que j'ai pas trop trop préparé. Je pense que ça va pas être très long. Mais c'est une chose sur laquelle j'ai besoin de mettre des mots, tout simplement. parce que c'est une réflexion qui me taraude l'esprit depuis hyper longtemps. Et j'ai voulu en faire un épisode genre Therapy Sessions, mais je me suis dit, non, let the thought sit. Et fais-en un vrai épisode, c'est parce qu'il y a quand même pas mal de choses à dire. Il faut sachez que, je vais jamais m'arrêter de dire il faut sachez que. Si tu viens de commencer à m'écouter ou que tu n'as pas la ref, je sais qu'on dit il faut savoir que. J'aime juste trop dire il faut sachez que parce que j'adore la ref. Voilà. Et il faut sachez que 2025 n'est pas une année facile du tout pour moi. C'est même assez compliqué. Let's be honest, je passe par beaucoup d'épreuves depuis le début de l'année. J'ai 24 ans, je suis diplômée depuis un an, je suis sans revenu fixe. Parce que mes parents pour moi, en guillemets, ça ne compte pas. Parce que bah, c'est les parents qui prennent soin de moi, tu vois, et c'est kind of leur rôle. J'aimerais être indépendante financièrement et je le suis. très très très très très très loin de cet objectif-là. On est très loin de ce cas-là. Je vais pas vous dire, ça me pèse, ça me pèse énormément. On m'a viré chez moi comme une malpropre il y a deux mois, un peu plus de deux mois maintenant. Et ça, ça a été le coup de grâce, le pompon sur la garonne, avec tout ce que je vivais mentalement. Ça a été très très compliqué. Franchement, je l'ai extrêmement mal vécu de devoir partir de mon chez-moi, tu vois, dans lequel j'étais depuis presque deux ans, ouais. de devoir tout déménager, tout vider, sans savoir quand est-ce que j'allais pouvoir ravoir un chez moi. Ça a été très dur. Je suis restée chez Imane plus de deux mois avec Yuki. Et je me dis Dieu merci qu'elle ait été là parce que je ne sais pas comment j'aurais fait sans elle. Je ne sais pas comment j'aurais fait sans Imane. J'ai pu avoir un toit. D'ailleurs, ma puce qui n'écoutera jamais cet épisode parce qu'elle n'écoute pas mes épisodes de podcast. Merci infiniment. Vraiment, merci, merci, merci, merci. Mais même ça, je ne vais pas mentir, ça ne réussissait pas à me faire aller mieux. Parce que j'aurais pu ne pas avoir de toi, j'aurais pu être littéralement SD dans la rue, j'aurais pu ne pas avoir les parents que j'ai, j'aurais pu ne pas avoir l'entourage que j'ai. Et ça m'a permis finalement d'avoir une porte de sortie dans une période très compliquée. Imane, c'est ma sœur, chez moi, c'est chez elle, chez elle, c'est chez moi. Vous allez voir que mes parents, ils refusaient que j'aille dormir chez les gens. Ils n'aimaient pas ça. La seule personne chez qui ils acceptaient que j'aille dormir, c'est Imane. Et Imane, pareil, il n'y a que chez moi qu'elle pouvait dormir. C'est une idée. Nos parents se connaissent, je connais ses parents, on passe tout le monde ensemble. Dès que mes parents sont là, Imane est vraiment comme leur quatrième enfant finalement, elle est tout le temps là. Quand ses parents aussi sont là, je suis littéralement comme leur quatrième enfant, je suis tout le temps avec eux. C'est ma famille, Imane c'est vraiment ma famille, littéralement. Mais le fait de devoir y être par dépit entre guillemets et pas par choix comme j'avais l'habitude de faire, c'est-à-dire que moi quand j'avais mon chez-moi, j'allais passer... parfois même plus d'une semaine chez Imane. Chez elle c'est quand même assez grand et il y a grave l'espace et c'est un peu ma safe place. Chacune fait ce qu'elle a à faire mais on s'enrichit de la présence l'une de l'autre sans forcément tout le temps se stimuler mutuellement. Mais ouais, le fait d'y être par dépit et pas par choix, that was something else. J'avais totalement l'impression de déranger alors que je sais que pas du tout tu vois je sais que... Imane je la dérange pas je sais que comme tu dis chez elle c'est chez moi mais j'avais l'impression de pas être la bienvenue de tout le temps marcher un peu sur des nœuds de faire attention à plein de choses alors que Imane ne m'a jamais fait sentir comme si j'étais dans une étrangère comme si j'étais pas chez moi comme si j'étais pas la bienvenue vraiment jamais elle a accueilli Yuki alors qu'elle n'aimait pas les Ausha et finalement elle a adoré Yuki je suis en train de dire voilà mais la réalité était telle que je n'étais théoriquement pas chez moi je vivais dans dont deux valises et une grosse partie de mes affaires étaient éparpillées dans toute l'île de France. Je voyais Imane se lever tous les jours pour aller en cours, aller au travail et moi j'étais là, sur le canapé à passer la journée enfermée, totalement perdue sur ce que je veux faire, sur qui je suis, sur où je vais. Ça fait des mois que ma tête est un gros bordel, un bordel immense. Je pleure tout le temps. Par exemple, la semaine dernière, je prenais le tram, j'étais en même temps en train de relancer une personne avec qui j'avais passé un entretien, et dans sa réponse, la personne avec qui j'ai passé un entretien, il n'y avait rien de flou, juste, on n'a pas encore eu le temps d'en parler avec mon associé, on revient vers toi la semaine prochaine. C'est ce que cette personne m'a dit, et ce message-là, je l'envoie à mes proches, parce que mes proches me disent de les tenir au courant, normal, et bam, je commence out of nowhere. à pleurer dans le tram pendant 5-10 bonnes minutes, tu vois. Je n'arrive pas à m'arrêter, à contrôler mes larmes. Et moi, je te dis toujours que Là, je ne m'attendais pas forcément à pleurer. Et ça a commencé sans que je ne comprenne réellement pourquoi. Juste, I was sobbing. Et est-ce qu'on m'a regardée ? Bien sûr que oui. Mais on est à Paris, donc vraiment, nobody cares. I can't tell you that. Et ça ne va pas empêcher de pleurer quelques minutes et de reprendre mes esprits et de continuer mon petit trajet, tu vois, et d'arriver à la destination et de faire comme si de rien n'était, finalement. Juste pour dire que je pleure souvent ces derniers temps. Un rien ne me déclenche. Déjà, il ne faut pas me demander si je vais bien en ce moment. Tu me poses la question « Baby, I'm going to cry » . Genre, ce n'est pas le genre de question qu'il faut me poser. Dès qu'on me demande comment je vais, dès qu'on me demande comment je vis cette situation, j'ai les larmes aux yeux. Et là, rien que d'en parler, j'ai envie de pleurer. Donc c'est un peu compliqué. Je suis un peu à fleur de peau, un peu à bout. Il n'y a pas un matin où je me lève, un soir où je me couche, et où je ne me dis pas, mais qu'est-ce que je suis en train de faire de ma vie ? Qu'est-ce qui est en train de se passer ? Pourquoi je n'avance pas ? Pourquoi je n'y arrive pas ? Roles of questions qui font que ça ne va pas du tout. Vraiment, je me lève le matin, je me couche le soir, et je ne sais pas, je suis en panique, parce que j'ai l'impression que... Bah rien ne va finalement. Et j'ai déjà expliqué, mais moi quand ça va pas, ici j'en parle. Je sais que ça va pas parce que... Je sais pas, c'est plus simple. C'est plus simple d'en parler ici. Mais dans la vraie vie, avec mes amis, il me faut beaucoup de temps pour le faire, pour en parler. C'est très facile pour moi de pleurer ici, de pleurer au téléphone avec ma mère. Et ajoutons mon meilleur ami dans la liste quand même. Lui, c'est très facile pour moi aussi de pleurer avec lui. Mais ça allait beaucoup moins de le faire avec... mes amis dans la vraie vie. Ou en tout cas, pas toutes et pas tous, et pas tout de suite. Ça m'arrive de le faire. Par exemple, Imane, je vais lui en parler, pas sur le moment, tu vois. Mon frère, je vais lui en parler, mais pas sur le moment. Des personnes qui me sont proches, je vais leur en parler. Mais après, quand j'aurai le temps de bien process et de prendre un certain recul, on dirait qu'il met dessus. Mon statut de SDF, il y a trois de mes amis qui étaient au courant de ça. Imane, parce que je vivais chez elle. Et encore, ça m'a pris du temps pour lui dire qu'on me virait de chez moi. Je pense que je lui ai dit deux semaines. avant qu'on me vire parce que sinon j'allais aller où finalement. Carl est mon meilleur ami. C'est les trois personnes qui étaient au courant de ça dans mon entourage proche. Le reste, pas du tout. Ou si les L ont écouté mon épisode de podcast où j'en parle, well they know. Et même sur ce podcast, ça m'a pris un mois, un mois et demi avant d'en parler parce que j'avais besoin finalement de prendre ce recul-là et de pouvoir déménager, de pouvoir faire le vide un peu dans ma tête. Tout ce que je dis en ce moment, il n'y a que maintenant que j'arrive à vocaliser ce que je ressens. à comprendre en fait ce qui s'est entre guillemets passé, à mettre de vrais mots dessus, et mine de rien, j'en ai pas vraiment parlé ici aussi. J'ai fait la therapy session, j'ai l'impression d'être en échec, j'en ai vite fait parlé dans l'épisode When Life Gives You Lemons, mais j'en ai pas forcément parlé en profondeur parce que j'avais besoin de mettre des mots sur ce que je vivais réellement, de process un peu everything, I mean I'm still processing it, mais juste... Tu vois, de prendre un certain temps pour mettre les bons mots dessus, pour vraiment analyser ce que je ressentais et ce que je disais. Parce que, oui, j'ai pas de vraie taf en guillemets qui me donne une vraie source de revenus. Oui, j'ai des sons de missile fixe, kind of, pendant un certain temps. Mais aujourd'hui, je sais et je comprends surtout que c'est beaucoup plus que ça. Ces derniers temps, je me disais que j'avais l'impression d'être anesthésiée de tout. J'ai atteint les 100 prix commandes pour Smalltalk. En moins de deux semaines en plus, parce que j'avais mis deux semaines de prix commandes Je les attends. avant la fin de ces deux semaines, donc je suis très contente. C'est super, en vrai, mais ça me fait ni chaud ni froid. Dans le sens où, ouais, je suis contente, mais sans plus. J'ai réussi à trouver un petit appart grâce à mon frère. Ni chaud ni froid. Enfin, je suis contente, du coup, d'avoir mon chez-moi, d'avoir mon espace, de ne plus vivre dans le canapé de Imane, d'avoir aussi Yuki vraiment dans son espace, et pas la déplacer de Ausha droite. Je suis très contente. Mais ce n'est pas des joies ou des choses que je célèbre plus que ça. En fait, j'avais l'impression de me laisser vivre et de juste laisser les choses. m'arriver, qu'elle soit positive ou négative finalement, sans rien faire, ni avoir aucune réaction. C'est comme ça que je décrivais ce qui m'arrivait. Et c'est à ce moment-là que j'ai voulu faire une thérapie. C'est à ce moment-là que j'ai l'impression que j'ai le goût de rien. Attention, je dis pas que je suis en train de faire une dépression. Voilà, c'est pas le cas. En tout cas, je ne pense pas. Je crois pas. J'en ai déjà fait une, ça n'a pas l'air d'être le cas. Mais je traverse des moments assez difficiles. Et c'est comme ça que je décrivais ça. Mais aujourd'hui, je suis venue à la conclusion il y a quelques temps que tout simplement, tout ça là, tout ce que je vis, tout ce que je ressens, tout ce par quoi je traverse, se résume au fait que je me suis tout simplement abandonnée. Voilà, je me suis abandonnée. J'ai abandonné la vie, tout simplement. Quand je dis j'ai abandonné la vie, c'est pas j'ai dépensé suicidaire. Non, j'ai abandonné la vie en mode j'ai décidé de plus rien faire. Tu vois ce que je veux dire ? Et ça date pas d'hier. Quand j'y repense, ça date pas d'hier. Je comprends aujourd'hui que dès la fin de 2024... j'ai, pour ainsi dire, abandonné. Je voyais que tout s'effondrait un petit peu, ou en tout cas commençait à s'effondrer. Je me suis dit, de toute façon, rien ne fonctionne, tout va mal, ça sert à quoi finalement de se battre et de continuer à travailler ? Et mine de rien, j'ai intégré que ça n'allait pas, que j'allais arriver à rien. Et en le disant, j'ai fini par le conscientiser finalement, parce que, je ne sais pas, je le disais aux autres. Ouais, bah finalement j'arriverai à rien donc je vais rien faire, c'est juste moi je vais me répéter tellement à moi-même que j'ai fini par y croire. Comme je le dis à chaque fois, le cerveau c'est un muscle et il pense ce que tu lui fais penser. Et me dire à moi-même tout le temps, bah finalement j'abandonne, ça sert à rien que je continue de travailler, que ça sert à rien que je continue d'être hyper rigoureuse et disciplinée parce que j'arriverai à rien, et bah j'ai fini par finalement l'intégrer et à me retrouver dans cet état d'esprit-là, croire que j'arriverai pas à trouver un travail. croire que je n'arriverai pas à vivre de mon podcast. La création de contenu, je n'irai jamais nulle part avec. Je n'arriverai jamais à gagner ma vie toute seule. Je n'arriverai jamais à rien. J'ai tout simplement intégré à force de me le dire. Et ça a forgé l'état d'esprit dans lequel je me trouve aujourd'hui et dont j'essaye de me détacher actuellement. J'ai dit 2025 en rentrant, je n'avais aucun objectif, aucune envie. Je me suis forcée à faire un vision board just for fun parce que j'en ai toujours fait. Et tout simplement parce que j'étais en mode à quoi bon finalement ? À quoi bon alors que rien n'aboutira ? Et c'était la première fois depuis extrêmement longtemps que ça m'arrivait. Je crois même que ça ne m'est jamais arrivé de me sentir comme ça. Ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Mais pas du tout. Je me suis juste dit je me détache de cette hyper productivité dans laquelle je suis tout le temps dans le faire, faire, faire, faire, faire. Et je me laisse juste porter par la vie. Et je fais doucement un nom à puce. Aujourd'hui, je me rends compte que c'est totalement faux. J'ai voulu me faire croire que c'était ça, mais vraiment pas. J'étais juste en train de commencer à m'abandonner, finalement. Abandonner qui je suis, abandonner mes rêves, abandonner mes envies. Je me suis juste abandonnée. Et le pire dans tout ça, c'est que c'est tellement flagrant que même ma mère l'a remarqué. Ma mère qui habite très loin. Alors oui, je suis souvent au téléphone avec elle. Oui, je pleure souvent avec elle. Oui, on parle beaucoup, mais j'essaie quand même de pas trop l'inquiéter. et de cacher certaines choses. Tu vois, j'ai pleuré une ou deux fois au téléphone avec elle. Non, c'est faux, plus. Mais à un certain moment, je me suis dit que je n'allais pas l'inquiéter parce qu'elle a déjà ses propres problèmes à gérer. Well, I mean, she's my mom. She also has me to manage. But pour être honnête, je me suis dit, je ne vais pas l'inquiéter. Elle est hyper loin. Je n'ai pas envie qu'elle soit stressée par rapport à ça, qu'elle vienne me voir alors qu'elle doit travailler, machin. Donc, j'ai essayé de ne pas trop lui transmettre tout ce que je ressentais. Mais c'était raté, finalement. Parce qu'un jour, on était au téléphone, comme d'habitude. On discutait, on discutait, on discutait. Et à un moment, elle m'a dit, mais Serena, j'ai l'impression que tu es en train d'abandonner. Et le fait que ma mère me le dise, le remarque, je trouve ça assez fou. Parce que si tu me connais personnellement, si tu sais qui je suis, si tu me connais dans la vraie vie, on ne me décrit jamais comme quelqu'un qui abandonne. On ne me décrit jamais comme quelqu'un qui se laisse vivre ou qui s'assoit sur ses rêves ou ses projets. On me décrit comme quelqu'un... une personne passionnée, une personne créative, qui donne toujours tout pour atteindre ses objectifs, tu vois. Mais on ne m'a jamais décrit comme quelqu'un qui a abandonné vite ou quoi. Mais alors pas du tout. Maman m'a toujours dit « Franceuse, t'es une Franceuse, tu y vas, tu y vas, tu y vas. » Et là que ma mère me dit ça, déjà j'avais juste envie de lui dire « Ma puce, tu ne sais pas à quel point tu as raison. À quel point je suis juste en train de me faire exactement la même réflexion que toi au même moment. » et je suis tombée vraiment au bout. au moment opportun. C'était il y a deux semaines, et c'était le moment où j'ai commencé à me dire « En fait, Serena, t'es juste en train de t'abandonner. T'es en train d'abandonner tout. » Et le fait que ce soit ma mère même qui me le dise, je sais pas, ça a eu un certain effet sur moi. Et elle me l'a pas dit méchamment, elle me l'a pas dit en reproche, vraiment pas. Elle m'a juste dit, mais de manière toute douce, elle m'a dit « En fait, Serena, j'ai l'impression que t'es en train d'abandonner. » Mais le fait qu'elle le remarque, ça m'a quand même touchée. Je me suis dit « Ah bah en fait, ça se voit que je suis en train de m'abandonner. Et ok, ça se voit dans tout ce qui est travail, etc. Mais ça se voit aussi dans un aspect très personnel de ma vie où en plus de moi, physiquement, j'ai arrêté de... Je sais pas, juste de prendre plaisir à m'habiller, à me maquiller, à faire mes ongles. Tiens, alors que j'adore faire mes ongles. Je les fais toujours de temps en temps, mais c'est plus une priorité pour moi comme ça l'était avant parce que j'ai juste pas envie, quoi. Même si j'aime toujours autant, je vais pas mentir. Je suis plus mince qu'une caillérée. Et ça parait très con, tu vois, de dire ça comme ça. Mais c'est des choses qui avant étaient hyper importantes pour moi. Je pouvais pas me coucher sans avoir fait ma skincare, je pouvais pas sortir de chez moi sans avoir fait ma skincare. Et là, j'en ai tout à fait. Je m'habille plus comme j'aime, je me suis énormément réfugiée dans la nourriture, comme je l'ai dit, et j'ai pris pas mal de poids. Oui, de manière globale, ça me dérange pas, mais je sens que je suis pas dans un corps dans lequel je suis 100% à l'aise, outre le poids. Enfin, je vois mes jeans qui, à la base, me flottaient un petit peu. me serrer, j'aime pas, tu vois, j'aime pas. Ça va pas m'empêcher de porter ce que je veux, ça va pas m'empêcher d'avoir le ventre dehors, trust me, I don't care, mais ça reste quelque chose que j'aime pas. Et il y a un truc aussi qui me choque énormément ces derniers temps, c'est la manière dont je me parle, la manière dont je me parle à moi-même. Et je me dis des choses très méchantes, et tout le monde l'a remarqué, que ce soit Imane, que ce soit ma maman, que ce soit mes proches. Tout le monde a remarqué à quel point je me parle mal Et tout le monde m'a fait la remarque Tout le monde m'a dit mais Serena arrête de te parler comme ça T'es trop dure avec toi même, t'es trop méchante avec toi même Tu ne devrais pas te parler comme ça Allo Serena Et le fait que tout le monde le remarque C'est aussi une sonnette d'alarme Tu vois c'est un petit Qu'est-ce qui va pas Serena parce que Je me suis jamais parlé aussi mal J'ai jamais utilisé des termes comme ça Pour parler de moi, pour parler de ce que je fais Pour parler de qui je suis et ça prouve encore une fois que je me suis abandonnée. Je me suis abandonnée que j'étais à une étape de ma vie où j'ai clairement abandonné qui j'étais. J'ai mis tous mes rêves de côté et je me suis laissée tomber. Je pense même à ce podcast, tu vois, à Cœurs Ouverts. J'ai l'impression que... Je sais pas comment l'expliquer, mais j'ai juste arrêté de vouloir bien faire, d'atteindre certains objectifs. Je me suis juste laissée vivre. Oui, j'ai fait des épisodes, oui, j'ai repris le podcast. Et je suis très contente des épisodes que j'ai sortis. Franchement, c'est des épisodes super. Mais encore une fois, j'ai l'impression que je ne travaille plus autant dessus qu'avant. Je ne mets plus autant d'amour qu'avant. Que ce soit sur A Coeur S'Ouvert, le podcast, ou A Coeur S'Ouvert, mes réseaux sociaux. J'ai vraiment un peu tout abandonné. Parce que j'avais l'impression que je n'arrivais à rien. Et il n'y a que maintenant que je me rends compte de ça. Enfin, j'avais un petit peu compris que j'avais laissé tout ça de côté. mais y'a... qu'il y a quelques temps que je conscientise le fait que c'est vraiment parce que j'ai abandonné et que je me suis laissée tomber. Et me rendre compte, ça a été... C'est très dur. Tu vois, c'est très dur de me dire que on est en mai là, parce qu'en juin, la semaine prochaine, on est en juin, déjà, time flies, that's crazy, half of the year. Et j'ai l'impression de n'avoir rien fait, entre guillemets, et pas avoir accompli grand-chose. Alors oui, j'ai réussi à mettre en vente Smalltalk, à en vendre 100 exemplaires, ce qui est incroyable. Oui, j'ai atteint les 10 000 abonnés sur Instagram et ça c'est super chouette. J'ai réussi à retrouver un appart, c'est incroyable. Je suis en bonne santé, ça aussi c'est top. Bon, tu verras, je suis toujours un peu malade à cause de mes allergies, mais Dieu merci, je suis toujours là. J'ai toujours mes deux pieds, mes deux jambes, j'ai la vue, j'ai l'ouïe, j'ai l'odorat. Je peux me lever et faire plein de choses, ce qui est incroyable. J'ai un entourage... génial, j'ai vraiment cette chance-là d'avoir un entourage, mais incroyable, vraiment, et sans eux je sais pas ce que je serais devenue et ce que je serais aujourd'hui, tu vois. Et en plus de ça, j'ai lancé un petit blog, Kerry Bradshaw m'a donné envie de lancer un blog, comme il y a super longtemps et je l'ai fait. Et je sais que tout ne se résume pas aux faits d'être productive et d'avoir accompli plein de choses, mais là, de voir qu'on est presque en joint et de m'être autant laissée tomber entre guillemets je pense que mine de rien j'avais besoin de ça j'avais besoin de cette phase-là de grand vide finalement, de latence où je fais rien, où je me morfais un petit peu, j'en avais besoin. Et je m'en veux pas pour ça, je m'en veux pas pour ça, parce que je me dis toute ta vie, Serena, t'as cherché à faire, faire, faire, faire, faire, et peut-être que tu t'es tellement mis une certaine pression qu'au final, bah, t'as tout laissé tomber parce que tu pensais que c'était la bonne chose à faire. Peut-être que t'as tout laissé tomber. sans forcément le conscientiser comme ça pendant hyper longtemps. Mais peut-être que t'avais besoin de ça aussi pour te rendre compte, en fait, de l'état dans lequel je suis actuellement. T'avais besoin de juste être dans un vide. Être dans un vide, être dans une phase de latence. And that's what I did. That's what I did. J'ai vraiment été dans ma phase de latence énorme. Où j'ai rien fait, j'ai rien voulu accomplir. Je me suis juste, encore une fois, laissée tomber. Et aujourd'hui, je me dis qu'on est en mai. et je refuse de continuer comme ça. Je refuse d'abandonner finalement parce que je sais, enfin je me connais. Je sais qui je suis, je sais ce que je peux faire, je sais toutes les belles choses que je peux faire, je sais toutes les belles choses que je peux accomplir. J'ai jamais été comme ça, je me suis jamais abandonnée. J'ai jamais laissé tomber. J'ai toujours fait, fait, fait, fait, fait. Et même dans les moments difficiles, j'ai jamais abandonné. Mais là... J'ai l'impression que tout est tellement plus dur parce que je sais que c'est pas bien de se comparer, mais t'as cette impression de voir tout le monde autour de toi avancer, réaliser plein de choses, construire de belles choses, et toi t'es là, théoriquement, vous êtes entre guillemets aux mêmes étapes de vos vies. Et toi, bah t'es là, et y'a rien qui se passe comme tu veux, et je sais que c'est aussi le jeu de la vie, t'as tes plans et t'as la réalité qui arrive. J'ai eu cette impression pendant longtemps que je valais rien, que... tout ce que je faisais n'avait aucune valeur, que j'arriverais à rien. Et only God knows how hard it was for me to feel like this. En étant une personne qui a toujours eu plein d'espoirs d'elle-même, plein de rêves, plein de choses qu'elle voulait réaliser. Et mettre tous ces rêves de côté là, parce qu'on a l'impression que quoi qu'on fasse, ça n'aboutira pas. Se sentir autant anesthésiée par toutes les choses qui nous arrivent, qu'elles soient positives ou négatives. Je me suis jamais sentie comme ça. Au final, genre, réaliser tout ce temps-là qui est passé et tout ce que j'ai perdu, entre guillemets, comme temps pour atteindre mes objectifs, bah ça fait aussi un petit peu mal, mais comme je lui dis, je pense que j'avais besoin de ça, j'avais besoin de ce temps-là de vide, parce que ça fait qu'aujourd'hui, je me rends compte, je me rends compte que j'ai été extrêmement dure avec moi-même, et je vais même pas parler au passé, je suis extrêmement dure avec moi-même, extrêmement méchante avec moi-même ces derniers temps, et je devrais pas, tu vois, je suis la mieux placée pour comprendre ce que je vis, et pour comprendre que Merci. Tout ça, entre guillemets, n'est pas forcément de ma faute, mais c'est aussi extrêmement dur de ne pas s'en vouloir pour tout ça. C'est extrêmement dur de ne pas se dire qu'il y a quelque chose qui cloche chez moi, il y a quelque chose qui cloche dans ce que je fais, quelque chose qui fait que je le change, et de se dire que là, je vais bientôt avoir 25 ans, et je suis toujours là dans ma petite vie, et que je suis loin de plein de choses que j'aimerais avoir, que je dois toujours dépendre de mes parents, que tous les grands objectifs que j'ai, Bye. ne se réalisent pas, ça a été très dur à vivre, et c'est toujours dur à vivre, mais aujourd'hui, je refuse de continuer à me laisser tomber, je refuse de continuer de m'abandonner, parce que la moi du futur mérite mieux, la moi du futur mérite mieux qu'une personne qui se laisse tomber, honnêtement, elle mérite mieux que ça, et je prends la décision, aujourd'hui, d'arrêter, d'arrêter de me laisser tomber, d'arrêter d'être aussi méchante avec moi-même, d'arrêter d'être aussi dure avec moi-même, de me parler aussi méchamment, de ne pas réaliser que... Mine de rien, je fais quand même de mon mieux avec ce que j'ai et avec ce que je peux faire. As hard it is for me right now. Il y a une phrase que je me répète souvent en ce moment, c'est Nothing changes if nothing changes. Rien ne change si rien ne change. C'est-à-dire que si je ne mets pas des choses en place pour changer les choses, je resterai dans cet état-là de latence, de stagnation et je n'avancerai jamais. J'ai arrêté d'aller marcher. J'ai arrêté de faire les choses que j'aime. Et je pense que c'est le moment que je me reprenne en main. Finalement, là, j'ai un appart, je me mets chez moi. Je peux reprendre les choses en main. Je peux recommencer à me battre pour ce que je veux. À mettre des mots aussi sur ce que je veux. Parce que finalement, qu'est-ce que je veux vraiment aujourd'hui ? Je pense qu'il y a ça aussi à redéfinir. Il y a qui je suis aujourd'hui à redéfinir avec tout ce qui se passe dans ma vie, avec tout ce qui est arrivé. Il y a plein de belles choses. à commencer. Et j'ai l'impression qu'il n'y a que maintenant que je décide vraiment de commencer mon année et c'est ok, finalement. C'est ok, c'est pas très grave. Je le répète, mais je pense que j'avais besoin de ça. J'avais besoin de ces moments-là, de grand vide. Mais aujourd'hui, je refuse de continuer comme ça. Je refuse d'abandonner la personne que je suis et surtout d'abandonner la personne que je serais. Parce qu'abandonner aujourd'hui, c'est abandonner la moi dans un an, dans deux ans, dans cinq ans, dans dix ans, qui mérite d'avoir le bel avenir qu'elle veut, d'être la super femme qu'elle souhaite être et je sais que je peux y arriver, je sais que je peux y arriver je sais que je vais y arriver and yeah un pied devant l'autre, on remet tout doucement des choses en place pour bah essayer de se ressentir bien pour essayer de vivre ses rêves finalement surtout d'être plus gentille avec moi-même de comprendre que tout ne dépend pas que de moi et qu'avec beaucoup de patience et beaucoup d'efforts et beaucoup de travail et beaucoup de gentillesse aussi envers soi-même. On peut arriver à plein de choses, peu importe le temps que ça prendra. Si tu m'avais dit, en rentrant dans la vingtaine, que c'était aussi dur, baby, I would have not believed you. Parce que tout le monde est là, profite de ta vingtaine, profite de ta vingtaine. Ouais, c'est super sympa de profiter de sa vingtaine, mais tous les questionnements que t'as, toutes les remises en question, tout ce que tu déconstruis pour tout reconstruire, oh my god, that's hard. Et ouais, on en est là aujourd'hui. On est au fait que j'ai compris que je m'étais abandonnée, donné que... C'était, je pense, nécessaire de vivre cette longue période de vide. Et aujourd'hui, je reprends les choses en main. Je reprends ma vie en main. Je décide de prendre soin de moi, de reprendre... Soin de moi. De recommencer à faire mon petit skincare, à m'habiller pour le plaisir, à faire attention à mon alimentation et pas me goinfrer de sucre matin, midi et soir. Parce que c'est pas très bon. Non seulement au niveau du poids, mais pour ma santé, le diabète, etc. Le sucre, c'est tout ce qu'il y a de plus mauvais. Je recommence à avoir une activité physique, c'est-à-dire aller marcher. Je recommence à voir des gens aussi, parce que j'avais arrêté de voir du monde. Donc là, je recommence à voir des gens que j'aime, des gens qui me font du bien. je recommence à travailler pour ce que je veux. D'abord définir ce que je veux, ce que je veux vraiment. Et ensuite, travailler pour ce que je veux vraiment. Et je suis sûre qu'un pas devant l'autre, on va y arriver tout doucement. On va arriver à là où on doit être finalement. À là où je veux être et à être la femme que je rêve d'être. Parce qu'aujourd'hui, je l'ai dit, je le disais, je suis très fière de la femme que je suis et de la femme que je deviens. Aujourd'hui, je ne peux pas dire ça, tu vois. Je ne peux pas dire ça. Je peux pas dire que je suis fière d'elle. Je suis fière d'avoir mis des mots sur ce que je ressentais parce que ça faisait longtemps que j'arrivais pas à comprendre ce que je vivais. Aujourd'hui, je le comprends, je suis très fière de ça. Mais je suis pas fière de qui je suis présentement, parlant aujourd'hui à l'heure où j'enregistre cet épisode. Et il faut changer ça parce que, ok, c'est très bien de rendre son enfant intérieur fier et de rendre ses versions futures fières, mais c'est aussi important de se rendre fière sur le monde présent. Et c'est ce qu'il faut que j'essaye de faire. Donc voilà. Je suis désolée, c'est pas très joyeux comme épisode, mais de toute façon on est sur un cœur ouvert. Il y a rarement d'épisodes joyeux ici, c'est un petit peu ma thérapie. Ça aussi je l'avais oublié, j'avais oublié à quel point ça me faisait du bien de mettre des mots sur ce que je ressentais ici et d'en parler. Et je suis contente de l'avoir fait. Je sais que ça a été un peu décousu, mais j'espère quand même que cet épisode t'aura plu. Maïdi, merci d'être là malgré tout. Merci de m'écouter, d'être présente. Présente. I love you, dip dip dip dip dip. Always. C'est tout pour moi. Si cet épisode t'a plu ou si ce que je fais en général te plaît, n'hésite pas à le partager à ton ami, ta cousine, ta tante, ta soeur, ta maman, à whoever need that podcast. Because you know, you definitely know that a lot of people need it. Oui, oui, oui, oui, oui. Tu peux aussi laisser 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcast. Ça te prend 5 secondes et moi ça m'aide énormément, tu n'as pas idée. Please do it. Viens me suivre sur Instagram, à ta carte ouverte, on est toujours... super sympa là-bas. Je te fais plein de bisous aux petites stars et je te dis à la prochaine. Bisous ! はい

Description

Hi my G, j'espère que tu vas bien !

Dans ce nouvel épisode, on revient sur les derniers mois compliqués que j'ai passés, sur mon état d'esprit, de mon "abandon" et de comment j'essayer d'y remédier.


Artistes mentionné.e.s :

Aya Nakamura ft Joé Dwèt Filé - Baddies

Tuerie - Les Amant terribles

Aminé - 13 Months of Sunshine


Clique ici pour ma playlist de printemps 🌷


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💗Enjoy xoxo


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hi there, ici Serena, host du podcast Hackers Ouverts, welcome back pour un nouvel épisode. Bonjour MyG, comment tu vas ? J'espère que tu vas bien, que tout se passe bien pour toi, que la vie est belle, que l'université... Quoique je pense que c'est fini ça non, les partiels et tout. J'espère que ça s'est bien passé si c'est le cas. Sinon, courage pour tes partiels, ma petite star. J'espère que ça se passe bien. J'espère que le travail, l'entrepreneuriat, les vacances, le chômage se passent bien. Whatever you're doing, I hope it's going great. J'espère que tu prends soin de toi, soin de ta santé physique et mentale. Que tu prends soin des personnes que tu aimes et qui t'aiment. Et surtout, que you're enjoying life because life is made to be enjoyed. Si ça ne va pas, comme je le dis toujours, il y a des hauts, il y a des bas. Ups and downs, mais promis ça ira. En tout cas, c'est tout ce que je te souhaite. Moi, ça va. Je me sens mieux, je pense que ça sent à ma voix que je me sens un petit peu mieux. J'ai enfin décidé de prendre le taureau par les cornes. C'est bon, je suis sous traitement antibiotique. Et je me sens une milliard de fois mieux. Genre vraiment, j'arrive à respirer par le nez. Ce qui n'était pas arrivé ma foi depuis super longtemps. Donc je suis hyper contente. À part ça, you know. Un pied devant l'autre et tout ira bien. Parlons un petit peu de musique parce qu'il s'est passé pas mal de choses ces derniers temps qui m'ont plu. qui m'ont beaucoup plu. Je tiens d'abord à faire mon mea culpa à Coco Jones pour Why Not More, que j'ai dit que c'était un très bon album, mais sans plus. J'ai menti. L'album est incroyable. Je l'ai en boucle dans les oreilles. Je le trouve génial. Il mérite d'être extreme, en fait. Donnez à Coco Jones ses fleurs. Elle mérite tellement, tellement, tellement, tellement, tellement plus. Genre, l'album est incroyable. On fait rarement des debut albums aussi bon. Et il mérite un slim, en fait. J'ai tout le temps l'album dans mes oreilles. Especially You. I love that fucking song, You. Putain. On fait rarement d'aussi belles chansons. Et c'est moi qui te le dis. Vraiment. On fait rarement d'aussi belles chansons. Va stream Why Not More de Coco Jones. Incroyable. Aya, notre reine de France, a également sorti une chanson, Baddies. Faut savoir que Chimier, j'avais écouté, j'avais pas trop kiffé. Franchement j'avais pas trop kiffé, je m'étais dit ouais non bof. Mais plus le temps passait, plus la chanson devenait entrer dans mes oreilles. Elle a voulu essayer quelque chose de nouveau et on peut pas lui en vouloir pour ça. Je pense que j'étais un peu choquée parce que j'avais pas l'habitude d'entendre Aya faire ça. Et je pense que même c'était pas... voilà. Mais finalement la chanson elle est rentrée dans ma tête et j'ai kiffé. Badiz c'est du Aya tout craché. C'est ce que Aya sait faire de mieux. C'est pour ça qu'on l'aime. C'est pour ça qu'on adore l'écouter, c'est pour ça qu'on stream et c'est un très bon son, un son de l'été finalement. Génial ! Je l'ai en boucle aussi dans mes oreilles depuis que la chanson est sortie. Et ouais, si t'as pas stream, ce qui m'étonnerait, va stream, je sais pas ce que t'attends. Il y a aussi un album qui est sorti il y a quand même pas mal de temps, que j'ai écouté récemment, et dont j'aimerais parler, c'est l'album de Thury, Les Amants Terribles. Moi, il faut savoir que Thuris, je l'ai connu grâce à Luigi, grâce... au feat qu'il a fait avec Luigi dans Saison 00, que j'adore. Joueur 1, c'est l'une de mes chansons préférées de l'album de Luigi. Ensuite, j'ai écouté 2-3 chansons par-ci par-là, comme Là où on dort heureux, que je trouve magnifique. Je trouve que cette chanson est très très très très belle. Quand il a annoncé Les Amants Terribles, je me suis dit, ah bah je vais totalement aller écouter, je vais totalement aller stream. Sauf que l'album m'est sorti, et vu que c'est pas un artiste que je suis particulièrement sur les réseaux sociaux et tout, j'ai complètement oublié, tu vois, et je suis passée à côté. Sauf qu'il y a quelques temps, je crois que j'ai vu en TikTok dessus, j'ai permis d'aller stream l'album. Et franchement, tout ce que j'ai à dire, c'est que c'est 10 sur 10. Je trouve qu'en France, dans la sphère française, il y a très peu d'artistes qui arrivent à faire d'aussi beaux albums. Surtout dans tout ce qui est univers, rap, etc. Je trouve que l'album est génial, extrêmement bien construit. La chanson d'ouverture qui s'appelle Les Amants Terribles, comme le titre de l'album. incroyable, le mélange du gospel et tout, vraiment j'aime trop. La chanson Cartoon, je crois que c'est la dernière chanson de l'album, brisez mon coeur, la chanson est magnifique, je l'adore, franchement je l'adore. Il y a tellement de genres différents, les prods sont incroyables, je sais pas qui fait ces prods, mais cette personne là l'aime de tout son coeur. I hope he knows it. Et si c'est lui-même qui l'ait fait pour lui-même ? Well baby you're very much talented, you're very very very very talented and I love love love love it. C'est un album à stream, à écouter. Ça se voit que c'est quelqu'un qui aime la musique. C'est un amoureux de la musique, tu le sens dans l'album. L'album est bon. Oui, je n'aime pas tous les sons, mais c'est rare que j'aime tous les sons d'un album. Il y a des chansons avec lesquelles j'ai plus d'affinités que d'autres. C'est totalement normal, mais ça ne change pas le fait que c'est un super album à aller stream, à aller découvrir. C'est un artiste même dans son entièreté à aller découvrir, clairement. Un autre album que j'ai aussi beaucoup aimé, et ça c'est un album très récent, c'est celui d'Aminé. qui s'appelle 13 Months of Summer, qui est sorti je crois vendredi dernier, oui c'est ça, vendredi dernier, je l'attendais celui-là, honnêtement je suis pas une, j'ai vraiment été une grande fan d'Aminé, je l'écoutais mais sans plus, jusqu'à ce qu'il sorte un album en commun avec Ketranada. Et je suis tombée amoureuse du monsieur. Voilà, je suis tombée amoureuse de sa voix, je suis tombée amoureuse de sa musique. Et depuis, je le stream. Et cet album, c'est totalement ma vibe. C'est un album très summer, très été. C'est très electro house. Tout ce que j'aime finalement, vraiment. Si on m'avait dit il y a quelques années que j'aimerais ce genre de musique, je ne t'aurais jamais cru. Mais tout ce qui est electro, deep house, house, j'adore, vraiment j'adore. Je suis le public de ce genre de musique, clairement. Et ouais, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore. C'est à... absolument stream. Mes préférés sont VK, Familiar, Temptation, Raspberry Kisses, 13 Months of Summer, Changer, Art de Triomphe. J'aime aussi beaucoup New Flower qui est la première chanson de l'album. I Think It's You aussi. Vraiment, en fait, finalement, tout l'album. Tout ce que j'ai à dire, c'est que j'aime tout l'album. Il est génial. Il mérite notre stream, quoi, finalement. Il mérite notre stream. So, n'hésite pas à aller stream 13 Months of Summer. Voilà, voilà. Je pense que j'en ai terminé avec mes petites découvertes récentes. Si ça te dit, le lien de ma playlist de printemps est toujours dans ma description. N'hésite pas à aller checker. C'est cadeau, c'est pour toi. Ceci étant dit, let's dive into today's episode. Bastille. Alors, cet épisode, c'est un épisode freestyle en guillemets que j'ai pas trop trop préparé. Je pense que ça va pas être très long. Mais c'est une chose sur laquelle j'ai besoin de mettre des mots, tout simplement. parce que c'est une réflexion qui me taraude l'esprit depuis hyper longtemps. Et j'ai voulu en faire un épisode genre Therapy Sessions, mais je me suis dit, non, let the thought sit. Et fais-en un vrai épisode, c'est parce qu'il y a quand même pas mal de choses à dire. Il faut sachez que, je vais jamais m'arrêter de dire il faut sachez que. Si tu viens de commencer à m'écouter ou que tu n'as pas la ref, je sais qu'on dit il faut savoir que. J'aime juste trop dire il faut sachez que parce que j'adore la ref. Voilà. Et il faut sachez que 2025 n'est pas une année facile du tout pour moi. C'est même assez compliqué. Let's be honest, je passe par beaucoup d'épreuves depuis le début de l'année. J'ai 24 ans, je suis diplômée depuis un an, je suis sans revenu fixe. Parce que mes parents pour moi, en guillemets, ça ne compte pas. Parce que bah, c'est les parents qui prennent soin de moi, tu vois, et c'est kind of leur rôle. J'aimerais être indépendante financièrement et je le suis. très très très très très très loin de cet objectif-là. On est très loin de ce cas-là. Je vais pas vous dire, ça me pèse, ça me pèse énormément. On m'a viré chez moi comme une malpropre il y a deux mois, un peu plus de deux mois maintenant. Et ça, ça a été le coup de grâce, le pompon sur la garonne, avec tout ce que je vivais mentalement. Ça a été très très compliqué. Franchement, je l'ai extrêmement mal vécu de devoir partir de mon chez-moi, tu vois, dans lequel j'étais depuis presque deux ans, ouais. de devoir tout déménager, tout vider, sans savoir quand est-ce que j'allais pouvoir ravoir un chez moi. Ça a été très dur. Je suis restée chez Imane plus de deux mois avec Yuki. Et je me dis Dieu merci qu'elle ait été là parce que je ne sais pas comment j'aurais fait sans elle. Je ne sais pas comment j'aurais fait sans Imane. J'ai pu avoir un toit. D'ailleurs, ma puce qui n'écoutera jamais cet épisode parce qu'elle n'écoute pas mes épisodes de podcast. Merci infiniment. Vraiment, merci, merci, merci, merci. Mais même ça, je ne vais pas mentir, ça ne réussissait pas à me faire aller mieux. Parce que j'aurais pu ne pas avoir de toi, j'aurais pu être littéralement SD dans la rue, j'aurais pu ne pas avoir les parents que j'ai, j'aurais pu ne pas avoir l'entourage que j'ai. Et ça m'a permis finalement d'avoir une porte de sortie dans une période très compliquée. Imane, c'est ma sœur, chez moi, c'est chez elle, chez elle, c'est chez moi. Vous allez voir que mes parents, ils refusaient que j'aille dormir chez les gens. Ils n'aimaient pas ça. La seule personne chez qui ils acceptaient que j'aille dormir, c'est Imane. Et Imane, pareil, il n'y a que chez moi qu'elle pouvait dormir. C'est une idée. Nos parents se connaissent, je connais ses parents, on passe tout le monde ensemble. Dès que mes parents sont là, Imane est vraiment comme leur quatrième enfant finalement, elle est tout le temps là. Quand ses parents aussi sont là, je suis littéralement comme leur quatrième enfant, je suis tout le temps avec eux. C'est ma famille, Imane c'est vraiment ma famille, littéralement. Mais le fait de devoir y être par dépit entre guillemets et pas par choix comme j'avais l'habitude de faire, c'est-à-dire que moi quand j'avais mon chez-moi, j'allais passer... parfois même plus d'une semaine chez Imane. Chez elle c'est quand même assez grand et il y a grave l'espace et c'est un peu ma safe place. Chacune fait ce qu'elle a à faire mais on s'enrichit de la présence l'une de l'autre sans forcément tout le temps se stimuler mutuellement. Mais ouais, le fait d'y être par dépit et pas par choix, that was something else. J'avais totalement l'impression de déranger alors que je sais que pas du tout tu vois je sais que... Imane je la dérange pas je sais que comme tu dis chez elle c'est chez moi mais j'avais l'impression de pas être la bienvenue de tout le temps marcher un peu sur des nœuds de faire attention à plein de choses alors que Imane ne m'a jamais fait sentir comme si j'étais dans une étrangère comme si j'étais pas chez moi comme si j'étais pas la bienvenue vraiment jamais elle a accueilli Yuki alors qu'elle n'aimait pas les Ausha et finalement elle a adoré Yuki je suis en train de dire voilà mais la réalité était telle que je n'étais théoriquement pas chez moi je vivais dans dont deux valises et une grosse partie de mes affaires étaient éparpillées dans toute l'île de France. Je voyais Imane se lever tous les jours pour aller en cours, aller au travail et moi j'étais là, sur le canapé à passer la journée enfermée, totalement perdue sur ce que je veux faire, sur qui je suis, sur où je vais. Ça fait des mois que ma tête est un gros bordel, un bordel immense. Je pleure tout le temps. Par exemple, la semaine dernière, je prenais le tram, j'étais en même temps en train de relancer une personne avec qui j'avais passé un entretien, et dans sa réponse, la personne avec qui j'ai passé un entretien, il n'y avait rien de flou, juste, on n'a pas encore eu le temps d'en parler avec mon associé, on revient vers toi la semaine prochaine. C'est ce que cette personne m'a dit, et ce message-là, je l'envoie à mes proches, parce que mes proches me disent de les tenir au courant, normal, et bam, je commence out of nowhere. à pleurer dans le tram pendant 5-10 bonnes minutes, tu vois. Je n'arrive pas à m'arrêter, à contrôler mes larmes. Et moi, je te dis toujours que Là, je ne m'attendais pas forcément à pleurer. Et ça a commencé sans que je ne comprenne réellement pourquoi. Juste, I was sobbing. Et est-ce qu'on m'a regardée ? Bien sûr que oui. Mais on est à Paris, donc vraiment, nobody cares. I can't tell you that. Et ça ne va pas empêcher de pleurer quelques minutes et de reprendre mes esprits et de continuer mon petit trajet, tu vois, et d'arriver à la destination et de faire comme si de rien n'était, finalement. Juste pour dire que je pleure souvent ces derniers temps. Un rien ne me déclenche. Déjà, il ne faut pas me demander si je vais bien en ce moment. Tu me poses la question « Baby, I'm going to cry » . Genre, ce n'est pas le genre de question qu'il faut me poser. Dès qu'on me demande comment je vais, dès qu'on me demande comment je vis cette situation, j'ai les larmes aux yeux. Et là, rien que d'en parler, j'ai envie de pleurer. Donc c'est un peu compliqué. Je suis un peu à fleur de peau, un peu à bout. Il n'y a pas un matin où je me lève, un soir où je me couche, et où je ne me dis pas, mais qu'est-ce que je suis en train de faire de ma vie ? Qu'est-ce qui est en train de se passer ? Pourquoi je n'avance pas ? Pourquoi je n'y arrive pas ? Roles of questions qui font que ça ne va pas du tout. Vraiment, je me lève le matin, je me couche le soir, et je ne sais pas, je suis en panique, parce que j'ai l'impression que... Bah rien ne va finalement. Et j'ai déjà expliqué, mais moi quand ça va pas, ici j'en parle. Je sais que ça va pas parce que... Je sais pas, c'est plus simple. C'est plus simple d'en parler ici. Mais dans la vraie vie, avec mes amis, il me faut beaucoup de temps pour le faire, pour en parler. C'est très facile pour moi de pleurer ici, de pleurer au téléphone avec ma mère. Et ajoutons mon meilleur ami dans la liste quand même. Lui, c'est très facile pour moi aussi de pleurer avec lui. Mais ça allait beaucoup moins de le faire avec... mes amis dans la vraie vie. Ou en tout cas, pas toutes et pas tous, et pas tout de suite. Ça m'arrive de le faire. Par exemple, Imane, je vais lui en parler, pas sur le moment, tu vois. Mon frère, je vais lui en parler, mais pas sur le moment. Des personnes qui me sont proches, je vais leur en parler. Mais après, quand j'aurai le temps de bien process et de prendre un certain recul, on dirait qu'il met dessus. Mon statut de SDF, il y a trois de mes amis qui étaient au courant de ça. Imane, parce que je vivais chez elle. Et encore, ça m'a pris du temps pour lui dire qu'on me virait de chez moi. Je pense que je lui ai dit deux semaines. avant qu'on me vire parce que sinon j'allais aller où finalement. Carl est mon meilleur ami. C'est les trois personnes qui étaient au courant de ça dans mon entourage proche. Le reste, pas du tout. Ou si les L ont écouté mon épisode de podcast où j'en parle, well they know. Et même sur ce podcast, ça m'a pris un mois, un mois et demi avant d'en parler parce que j'avais besoin finalement de prendre ce recul-là et de pouvoir déménager, de pouvoir faire le vide un peu dans ma tête. Tout ce que je dis en ce moment, il n'y a que maintenant que j'arrive à vocaliser ce que je ressens. à comprendre en fait ce qui s'est entre guillemets passé, à mettre de vrais mots dessus, et mine de rien, j'en ai pas vraiment parlé ici aussi. J'ai fait la therapy session, j'ai l'impression d'être en échec, j'en ai vite fait parlé dans l'épisode When Life Gives You Lemons, mais j'en ai pas forcément parlé en profondeur parce que j'avais besoin de mettre des mots sur ce que je vivais réellement, de process un peu everything, I mean I'm still processing it, mais juste... Tu vois, de prendre un certain temps pour mettre les bons mots dessus, pour vraiment analyser ce que je ressentais et ce que je disais. Parce que, oui, j'ai pas de vraie taf en guillemets qui me donne une vraie source de revenus. Oui, j'ai des sons de missile fixe, kind of, pendant un certain temps. Mais aujourd'hui, je sais et je comprends surtout que c'est beaucoup plus que ça. Ces derniers temps, je me disais que j'avais l'impression d'être anesthésiée de tout. J'ai atteint les 100 prix commandes pour Smalltalk. En moins de deux semaines en plus, parce que j'avais mis deux semaines de prix commandes Je les attends. avant la fin de ces deux semaines, donc je suis très contente. C'est super, en vrai, mais ça me fait ni chaud ni froid. Dans le sens où, ouais, je suis contente, mais sans plus. J'ai réussi à trouver un petit appart grâce à mon frère. Ni chaud ni froid. Enfin, je suis contente, du coup, d'avoir mon chez-moi, d'avoir mon espace, de ne plus vivre dans le canapé de Imane, d'avoir aussi Yuki vraiment dans son espace, et pas la déplacer de Ausha droite. Je suis très contente. Mais ce n'est pas des joies ou des choses que je célèbre plus que ça. En fait, j'avais l'impression de me laisser vivre et de juste laisser les choses. m'arriver, qu'elle soit positive ou négative finalement, sans rien faire, ni avoir aucune réaction. C'est comme ça que je décrivais ce qui m'arrivait. Et c'est à ce moment-là que j'ai voulu faire une thérapie. C'est à ce moment-là que j'ai l'impression que j'ai le goût de rien. Attention, je dis pas que je suis en train de faire une dépression. Voilà, c'est pas le cas. En tout cas, je ne pense pas. Je crois pas. J'en ai déjà fait une, ça n'a pas l'air d'être le cas. Mais je traverse des moments assez difficiles. Et c'est comme ça que je décrivais ça. Mais aujourd'hui, je suis venue à la conclusion il y a quelques temps que tout simplement, tout ça là, tout ce que je vis, tout ce que je ressens, tout ce par quoi je traverse, se résume au fait que je me suis tout simplement abandonnée. Voilà, je me suis abandonnée. J'ai abandonné la vie, tout simplement. Quand je dis j'ai abandonné la vie, c'est pas j'ai dépensé suicidaire. Non, j'ai abandonné la vie en mode j'ai décidé de plus rien faire. Tu vois ce que je veux dire ? Et ça date pas d'hier. Quand j'y repense, ça date pas d'hier. Je comprends aujourd'hui que dès la fin de 2024... j'ai, pour ainsi dire, abandonné. Je voyais que tout s'effondrait un petit peu, ou en tout cas commençait à s'effondrer. Je me suis dit, de toute façon, rien ne fonctionne, tout va mal, ça sert à quoi finalement de se battre et de continuer à travailler ? Et mine de rien, j'ai intégré que ça n'allait pas, que j'allais arriver à rien. Et en le disant, j'ai fini par le conscientiser finalement, parce que, je ne sais pas, je le disais aux autres. Ouais, bah finalement j'arriverai à rien donc je vais rien faire, c'est juste moi je vais me répéter tellement à moi-même que j'ai fini par y croire. Comme je le dis à chaque fois, le cerveau c'est un muscle et il pense ce que tu lui fais penser. Et me dire à moi-même tout le temps, bah finalement j'abandonne, ça sert à rien que je continue de travailler, que ça sert à rien que je continue d'être hyper rigoureuse et disciplinée parce que j'arriverai à rien, et bah j'ai fini par finalement l'intégrer et à me retrouver dans cet état d'esprit-là, croire que j'arriverai pas à trouver un travail. croire que je n'arriverai pas à vivre de mon podcast. La création de contenu, je n'irai jamais nulle part avec. Je n'arriverai jamais à gagner ma vie toute seule. Je n'arriverai jamais à rien. J'ai tout simplement intégré à force de me le dire. Et ça a forgé l'état d'esprit dans lequel je me trouve aujourd'hui et dont j'essaye de me détacher actuellement. J'ai dit 2025 en rentrant, je n'avais aucun objectif, aucune envie. Je me suis forcée à faire un vision board just for fun parce que j'en ai toujours fait. Et tout simplement parce que j'étais en mode à quoi bon finalement ? À quoi bon alors que rien n'aboutira ? Et c'était la première fois depuis extrêmement longtemps que ça m'arrivait. Je crois même que ça ne m'est jamais arrivé de me sentir comme ça. Ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Mais pas du tout. Je me suis juste dit je me détache de cette hyper productivité dans laquelle je suis tout le temps dans le faire, faire, faire, faire, faire. Et je me laisse juste porter par la vie. Et je fais doucement un nom à puce. Aujourd'hui, je me rends compte que c'est totalement faux. J'ai voulu me faire croire que c'était ça, mais vraiment pas. J'étais juste en train de commencer à m'abandonner, finalement. Abandonner qui je suis, abandonner mes rêves, abandonner mes envies. Je me suis juste abandonnée. Et le pire dans tout ça, c'est que c'est tellement flagrant que même ma mère l'a remarqué. Ma mère qui habite très loin. Alors oui, je suis souvent au téléphone avec elle. Oui, je pleure souvent avec elle. Oui, on parle beaucoup, mais j'essaie quand même de pas trop l'inquiéter. et de cacher certaines choses. Tu vois, j'ai pleuré une ou deux fois au téléphone avec elle. Non, c'est faux, plus. Mais à un certain moment, je me suis dit que je n'allais pas l'inquiéter parce qu'elle a déjà ses propres problèmes à gérer. Well, I mean, she's my mom. She also has me to manage. But pour être honnête, je me suis dit, je ne vais pas l'inquiéter. Elle est hyper loin. Je n'ai pas envie qu'elle soit stressée par rapport à ça, qu'elle vienne me voir alors qu'elle doit travailler, machin. Donc, j'ai essayé de ne pas trop lui transmettre tout ce que je ressentais. Mais c'était raté, finalement. Parce qu'un jour, on était au téléphone, comme d'habitude. On discutait, on discutait, on discutait. Et à un moment, elle m'a dit, mais Serena, j'ai l'impression que tu es en train d'abandonner. Et le fait que ma mère me le dise, le remarque, je trouve ça assez fou. Parce que si tu me connais personnellement, si tu sais qui je suis, si tu me connais dans la vraie vie, on ne me décrit jamais comme quelqu'un qui abandonne. On ne me décrit jamais comme quelqu'un qui se laisse vivre ou qui s'assoit sur ses rêves ou ses projets. On me décrit comme quelqu'un... une personne passionnée, une personne créative, qui donne toujours tout pour atteindre ses objectifs, tu vois. Mais on ne m'a jamais décrit comme quelqu'un qui a abandonné vite ou quoi. Mais alors pas du tout. Maman m'a toujours dit « Franceuse, t'es une Franceuse, tu y vas, tu y vas, tu y vas. » Et là que ma mère me dit ça, déjà j'avais juste envie de lui dire « Ma puce, tu ne sais pas à quel point tu as raison. À quel point je suis juste en train de me faire exactement la même réflexion que toi au même moment. » et je suis tombée vraiment au bout. au moment opportun. C'était il y a deux semaines, et c'était le moment où j'ai commencé à me dire « En fait, Serena, t'es juste en train de t'abandonner. T'es en train d'abandonner tout. » Et le fait que ce soit ma mère même qui me le dise, je sais pas, ça a eu un certain effet sur moi. Et elle me l'a pas dit méchamment, elle me l'a pas dit en reproche, vraiment pas. Elle m'a juste dit, mais de manière toute douce, elle m'a dit « En fait, Serena, j'ai l'impression que t'es en train d'abandonner. » Mais le fait qu'elle le remarque, ça m'a quand même touchée. Je me suis dit « Ah bah en fait, ça se voit que je suis en train de m'abandonner. Et ok, ça se voit dans tout ce qui est travail, etc. Mais ça se voit aussi dans un aspect très personnel de ma vie où en plus de moi, physiquement, j'ai arrêté de... Je sais pas, juste de prendre plaisir à m'habiller, à me maquiller, à faire mes ongles. Tiens, alors que j'adore faire mes ongles. Je les fais toujours de temps en temps, mais c'est plus une priorité pour moi comme ça l'était avant parce que j'ai juste pas envie, quoi. Même si j'aime toujours autant, je vais pas mentir. Je suis plus mince qu'une caillérée. Et ça parait très con, tu vois, de dire ça comme ça. Mais c'est des choses qui avant étaient hyper importantes pour moi. Je pouvais pas me coucher sans avoir fait ma skincare, je pouvais pas sortir de chez moi sans avoir fait ma skincare. Et là, j'en ai tout à fait. Je m'habille plus comme j'aime, je me suis énormément réfugiée dans la nourriture, comme je l'ai dit, et j'ai pris pas mal de poids. Oui, de manière globale, ça me dérange pas, mais je sens que je suis pas dans un corps dans lequel je suis 100% à l'aise, outre le poids. Enfin, je vois mes jeans qui, à la base, me flottaient un petit peu. me serrer, j'aime pas, tu vois, j'aime pas. Ça va pas m'empêcher de porter ce que je veux, ça va pas m'empêcher d'avoir le ventre dehors, trust me, I don't care, mais ça reste quelque chose que j'aime pas. Et il y a un truc aussi qui me choque énormément ces derniers temps, c'est la manière dont je me parle, la manière dont je me parle à moi-même. Et je me dis des choses très méchantes, et tout le monde l'a remarqué, que ce soit Imane, que ce soit ma maman, que ce soit mes proches. Tout le monde a remarqué à quel point je me parle mal Et tout le monde m'a fait la remarque Tout le monde m'a dit mais Serena arrête de te parler comme ça T'es trop dure avec toi même, t'es trop méchante avec toi même Tu ne devrais pas te parler comme ça Allo Serena Et le fait que tout le monde le remarque C'est aussi une sonnette d'alarme Tu vois c'est un petit Qu'est-ce qui va pas Serena parce que Je me suis jamais parlé aussi mal J'ai jamais utilisé des termes comme ça Pour parler de moi, pour parler de ce que je fais Pour parler de qui je suis et ça prouve encore une fois que je me suis abandonnée. Je me suis abandonnée que j'étais à une étape de ma vie où j'ai clairement abandonné qui j'étais. J'ai mis tous mes rêves de côté et je me suis laissée tomber. Je pense même à ce podcast, tu vois, à Cœurs Ouverts. J'ai l'impression que... Je sais pas comment l'expliquer, mais j'ai juste arrêté de vouloir bien faire, d'atteindre certains objectifs. Je me suis juste laissée vivre. Oui, j'ai fait des épisodes, oui, j'ai repris le podcast. Et je suis très contente des épisodes que j'ai sortis. Franchement, c'est des épisodes super. Mais encore une fois, j'ai l'impression que je ne travaille plus autant dessus qu'avant. Je ne mets plus autant d'amour qu'avant. Que ce soit sur A Coeur S'Ouvert, le podcast, ou A Coeur S'Ouvert, mes réseaux sociaux. J'ai vraiment un peu tout abandonné. Parce que j'avais l'impression que je n'arrivais à rien. Et il n'y a que maintenant que je me rends compte de ça. Enfin, j'avais un petit peu compris que j'avais laissé tout ça de côté. mais y'a... qu'il y a quelques temps que je conscientise le fait que c'est vraiment parce que j'ai abandonné et que je me suis laissée tomber. Et me rendre compte, ça a été... C'est très dur. Tu vois, c'est très dur de me dire que on est en mai là, parce qu'en juin, la semaine prochaine, on est en juin, déjà, time flies, that's crazy, half of the year. Et j'ai l'impression de n'avoir rien fait, entre guillemets, et pas avoir accompli grand-chose. Alors oui, j'ai réussi à mettre en vente Smalltalk, à en vendre 100 exemplaires, ce qui est incroyable. Oui, j'ai atteint les 10 000 abonnés sur Instagram et ça c'est super chouette. J'ai réussi à retrouver un appart, c'est incroyable. Je suis en bonne santé, ça aussi c'est top. Bon, tu verras, je suis toujours un peu malade à cause de mes allergies, mais Dieu merci, je suis toujours là. J'ai toujours mes deux pieds, mes deux jambes, j'ai la vue, j'ai l'ouïe, j'ai l'odorat. Je peux me lever et faire plein de choses, ce qui est incroyable. J'ai un entourage... génial, j'ai vraiment cette chance-là d'avoir un entourage, mais incroyable, vraiment, et sans eux je sais pas ce que je serais devenue et ce que je serais aujourd'hui, tu vois. Et en plus de ça, j'ai lancé un petit blog, Kerry Bradshaw m'a donné envie de lancer un blog, comme il y a super longtemps et je l'ai fait. Et je sais que tout ne se résume pas aux faits d'être productive et d'avoir accompli plein de choses, mais là, de voir qu'on est presque en joint et de m'être autant laissée tomber entre guillemets je pense que mine de rien j'avais besoin de ça j'avais besoin de cette phase-là de grand vide finalement, de latence où je fais rien, où je me morfais un petit peu, j'en avais besoin. Et je m'en veux pas pour ça, je m'en veux pas pour ça, parce que je me dis toute ta vie, Serena, t'as cherché à faire, faire, faire, faire, faire, et peut-être que tu t'es tellement mis une certaine pression qu'au final, bah, t'as tout laissé tomber parce que tu pensais que c'était la bonne chose à faire. Peut-être que t'as tout laissé tomber. sans forcément le conscientiser comme ça pendant hyper longtemps. Mais peut-être que t'avais besoin de ça aussi pour te rendre compte, en fait, de l'état dans lequel je suis actuellement. T'avais besoin de juste être dans un vide. Être dans un vide, être dans une phase de latence. And that's what I did. That's what I did. J'ai vraiment été dans ma phase de latence énorme. Où j'ai rien fait, j'ai rien voulu accomplir. Je me suis juste, encore une fois, laissée tomber. Et aujourd'hui, je me dis qu'on est en mai. et je refuse de continuer comme ça. Je refuse d'abandonner finalement parce que je sais, enfin je me connais. Je sais qui je suis, je sais ce que je peux faire, je sais toutes les belles choses que je peux faire, je sais toutes les belles choses que je peux accomplir. J'ai jamais été comme ça, je me suis jamais abandonnée. J'ai jamais laissé tomber. J'ai toujours fait, fait, fait, fait, fait. Et même dans les moments difficiles, j'ai jamais abandonné. Mais là... J'ai l'impression que tout est tellement plus dur parce que je sais que c'est pas bien de se comparer, mais t'as cette impression de voir tout le monde autour de toi avancer, réaliser plein de choses, construire de belles choses, et toi t'es là, théoriquement, vous êtes entre guillemets aux mêmes étapes de vos vies. Et toi, bah t'es là, et y'a rien qui se passe comme tu veux, et je sais que c'est aussi le jeu de la vie, t'as tes plans et t'as la réalité qui arrive. J'ai eu cette impression pendant longtemps que je valais rien, que... tout ce que je faisais n'avait aucune valeur, que j'arriverais à rien. Et only God knows how hard it was for me to feel like this. En étant une personne qui a toujours eu plein d'espoirs d'elle-même, plein de rêves, plein de choses qu'elle voulait réaliser. Et mettre tous ces rêves de côté là, parce qu'on a l'impression que quoi qu'on fasse, ça n'aboutira pas. Se sentir autant anesthésiée par toutes les choses qui nous arrivent, qu'elles soient positives ou négatives. Je me suis jamais sentie comme ça. Au final, genre, réaliser tout ce temps-là qui est passé et tout ce que j'ai perdu, entre guillemets, comme temps pour atteindre mes objectifs, bah ça fait aussi un petit peu mal, mais comme je lui dis, je pense que j'avais besoin de ça, j'avais besoin de ce temps-là de vide, parce que ça fait qu'aujourd'hui, je me rends compte, je me rends compte que j'ai été extrêmement dure avec moi-même, et je vais même pas parler au passé, je suis extrêmement dure avec moi-même, extrêmement méchante avec moi-même ces derniers temps, et je devrais pas, tu vois, je suis la mieux placée pour comprendre ce que je vis, et pour comprendre que Merci. Tout ça, entre guillemets, n'est pas forcément de ma faute, mais c'est aussi extrêmement dur de ne pas s'en vouloir pour tout ça. C'est extrêmement dur de ne pas se dire qu'il y a quelque chose qui cloche chez moi, il y a quelque chose qui cloche dans ce que je fais, quelque chose qui fait que je le change, et de se dire que là, je vais bientôt avoir 25 ans, et je suis toujours là dans ma petite vie, et que je suis loin de plein de choses que j'aimerais avoir, que je dois toujours dépendre de mes parents, que tous les grands objectifs que j'ai, Bye. ne se réalisent pas, ça a été très dur à vivre, et c'est toujours dur à vivre, mais aujourd'hui, je refuse de continuer à me laisser tomber, je refuse de continuer de m'abandonner, parce que la moi du futur mérite mieux, la moi du futur mérite mieux qu'une personne qui se laisse tomber, honnêtement, elle mérite mieux que ça, et je prends la décision, aujourd'hui, d'arrêter, d'arrêter de me laisser tomber, d'arrêter d'être aussi méchante avec moi-même, d'arrêter d'être aussi dure avec moi-même, de me parler aussi méchamment, de ne pas réaliser que... Mine de rien, je fais quand même de mon mieux avec ce que j'ai et avec ce que je peux faire. As hard it is for me right now. Il y a une phrase que je me répète souvent en ce moment, c'est Nothing changes if nothing changes. Rien ne change si rien ne change. C'est-à-dire que si je ne mets pas des choses en place pour changer les choses, je resterai dans cet état-là de latence, de stagnation et je n'avancerai jamais. J'ai arrêté d'aller marcher. J'ai arrêté de faire les choses que j'aime. Et je pense que c'est le moment que je me reprenne en main. Finalement, là, j'ai un appart, je me mets chez moi. Je peux reprendre les choses en main. Je peux recommencer à me battre pour ce que je veux. À mettre des mots aussi sur ce que je veux. Parce que finalement, qu'est-ce que je veux vraiment aujourd'hui ? Je pense qu'il y a ça aussi à redéfinir. Il y a qui je suis aujourd'hui à redéfinir avec tout ce qui se passe dans ma vie, avec tout ce qui est arrivé. Il y a plein de belles choses. à commencer. Et j'ai l'impression qu'il n'y a que maintenant que je décide vraiment de commencer mon année et c'est ok, finalement. C'est ok, c'est pas très grave. Je le répète, mais je pense que j'avais besoin de ça. J'avais besoin de ces moments-là, de grand vide. Mais aujourd'hui, je refuse de continuer comme ça. Je refuse d'abandonner la personne que je suis et surtout d'abandonner la personne que je serais. Parce qu'abandonner aujourd'hui, c'est abandonner la moi dans un an, dans deux ans, dans cinq ans, dans dix ans, qui mérite d'avoir le bel avenir qu'elle veut, d'être la super femme qu'elle souhaite être et je sais que je peux y arriver, je sais que je peux y arriver je sais que je vais y arriver and yeah un pied devant l'autre, on remet tout doucement des choses en place pour bah essayer de se ressentir bien pour essayer de vivre ses rêves finalement surtout d'être plus gentille avec moi-même de comprendre que tout ne dépend pas que de moi et qu'avec beaucoup de patience et beaucoup d'efforts et beaucoup de travail et beaucoup de gentillesse aussi envers soi-même. On peut arriver à plein de choses, peu importe le temps que ça prendra. Si tu m'avais dit, en rentrant dans la vingtaine, que c'était aussi dur, baby, I would have not believed you. Parce que tout le monde est là, profite de ta vingtaine, profite de ta vingtaine. Ouais, c'est super sympa de profiter de sa vingtaine, mais tous les questionnements que t'as, toutes les remises en question, tout ce que tu déconstruis pour tout reconstruire, oh my god, that's hard. Et ouais, on en est là aujourd'hui. On est au fait que j'ai compris que je m'étais abandonnée, donné que... C'était, je pense, nécessaire de vivre cette longue période de vide. Et aujourd'hui, je reprends les choses en main. Je reprends ma vie en main. Je décide de prendre soin de moi, de reprendre... Soin de moi. De recommencer à faire mon petit skincare, à m'habiller pour le plaisir, à faire attention à mon alimentation et pas me goinfrer de sucre matin, midi et soir. Parce que c'est pas très bon. Non seulement au niveau du poids, mais pour ma santé, le diabète, etc. Le sucre, c'est tout ce qu'il y a de plus mauvais. Je recommence à avoir une activité physique, c'est-à-dire aller marcher. Je recommence à voir des gens aussi, parce que j'avais arrêté de voir du monde. Donc là, je recommence à voir des gens que j'aime, des gens qui me font du bien. je recommence à travailler pour ce que je veux. D'abord définir ce que je veux, ce que je veux vraiment. Et ensuite, travailler pour ce que je veux vraiment. Et je suis sûre qu'un pas devant l'autre, on va y arriver tout doucement. On va arriver à là où on doit être finalement. À là où je veux être et à être la femme que je rêve d'être. Parce qu'aujourd'hui, je l'ai dit, je le disais, je suis très fière de la femme que je suis et de la femme que je deviens. Aujourd'hui, je ne peux pas dire ça, tu vois. Je ne peux pas dire ça. Je peux pas dire que je suis fière d'elle. Je suis fière d'avoir mis des mots sur ce que je ressentais parce que ça faisait longtemps que j'arrivais pas à comprendre ce que je vivais. Aujourd'hui, je le comprends, je suis très fière de ça. Mais je suis pas fière de qui je suis présentement, parlant aujourd'hui à l'heure où j'enregistre cet épisode. Et il faut changer ça parce que, ok, c'est très bien de rendre son enfant intérieur fier et de rendre ses versions futures fières, mais c'est aussi important de se rendre fière sur le monde présent. Et c'est ce qu'il faut que j'essaye de faire. Donc voilà. Je suis désolée, c'est pas très joyeux comme épisode, mais de toute façon on est sur un cœur ouvert. Il y a rarement d'épisodes joyeux ici, c'est un petit peu ma thérapie. Ça aussi je l'avais oublié, j'avais oublié à quel point ça me faisait du bien de mettre des mots sur ce que je ressentais ici et d'en parler. Et je suis contente de l'avoir fait. Je sais que ça a été un peu décousu, mais j'espère quand même que cet épisode t'aura plu. Maïdi, merci d'être là malgré tout. Merci de m'écouter, d'être présente. Présente. I love you, dip dip dip dip dip. Always. C'est tout pour moi. Si cet épisode t'a plu ou si ce que je fais en général te plaît, n'hésite pas à le partager à ton ami, ta cousine, ta tante, ta soeur, ta maman, à whoever need that podcast. Because you know, you definitely know that a lot of people need it. Oui, oui, oui, oui, oui. Tu peux aussi laisser 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcast. Ça te prend 5 secondes et moi ça m'aide énormément, tu n'as pas idée. Please do it. Viens me suivre sur Instagram, à ta carte ouverte, on est toujours... super sympa là-bas. Je te fais plein de bisous aux petites stars et je te dis à la prochaine. Bisous ! はい

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