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#248 - Evaluer les besoins alimentaires du sportif d'endurance (avec Nouchka) [CAPSULE OEIL DE LA DIET] cover
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A côté de mes pompes !

#248 - Evaluer les besoins alimentaires du sportif d'endurance (avec Nouchka) [CAPSULE OEIL DE LA DIET]

#248 - Evaluer les besoins alimentaires du sportif d'endurance (avec Nouchka) [CAPSULE OEIL DE LA DIET]

23min |07/06/2024
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#248 - Evaluer les besoins alimentaires du sportif d'endurance (avec Nouchka) [CAPSULE OEIL DE LA DIET]

#248 - Evaluer les besoins alimentaires du sportif d'endurance (avec Nouchka) [CAPSULE OEIL DE LA DIET]

23min |07/06/2024
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Description

Connais-tu tes besoins alimentaires ?


C'est cette question que j'ai posé à Nouchka que je suis ravi de retrouver pour une nouvelle capsule de "L'œil de la diète", où nous avons abordé les besoins nutritionnels du sportif d'endurance.


Mon projet de ce MARATHON POUR TOUS approche à grands pas et évaluer mes besoins alimentaires est devenu une priorité.

Nouchka m'a beaucoup éclairé sur la façon de calculer ces besoins, allant du métabolisme de base à l'apport énergétique total en fonction de mon activité.


Nous avons discuté des facteurs influençant le métabolisme et comment les différents types d'entraînements peuvent modifier nos besoins caloriques.

Nouchka a mis l'accent sur l'importance d'une alimentation équilibrée et adaptée à mon poids de forme, notamment en prenant en compte les différences entre les jours d'entraînement intensif et les jours de récupération. Elle a également souligné l'impact crucial de la nutrition à l'effort et de la récupération pour optimiser les performances sportives. J'ai pris conscience que surveiller mon alimentation et m'assurer de bien récupérer était essentiel pour éviter les pièges du surentraînement.


Nous avons aussi évoqué les challenges spécifiques d'un enseignant, un métier relativement sédentaire, et comment équilibrer vie professionnelle et préparation physique. Un point intéressant soulevé par Nouchka est l'influence de notre mode de vie sur nos fringales et nos habitudes alimentaires, comme les tentations du soir devant le canapé.


Je dois dès maintenant consigner mes repas sur une semaine afin de mieux comprendre mes habitudes alimentaires et voir ce qui peut être amélioré. Cette mission marathon est un défi de taille, mais grâce aux conseils de Nouchka, je suis prêt à ajuster mon plan alimentaire et à prendre soin de ma récupération. Soyez nombreux à suivre cette aventure et à bientôt pour une nouvelle capsule "L'œil de la diète" !


- Nutrition

- Sportif

- Marathon

- Métabolisme

- Calories

- Endurance

- Alimentation

- Régime

- Protéines

- Glucides

- Récupération

- Sommeil



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les runners, bonjour les sportifs, bonjour au petit monde de la course à pied, c'est Seb et je vous retrouve pour l'épisode 248 du podcast à côté de mes pompes, le podcast consacré à la course à pied, à l'entraînement et aussi à la nutrition. Et c'est une capsule, l'œil de la diète, que nous allons vous proposer aujourd'hui avec Nouchka. Alors dans ces épisodes, nous abordons des sujets précis sur la diététique sportive et dans cet épisode, nous avons abordé les besoins nutritionnels du sportif d'endurance. Mon projet avec ce Marathon pour tous approche à grands pas et évaluer mes besoins alimentaires est devenu une priorité. Alors Nouchka m'a beaucoup éclairé sur la façon de calculer ses besoins allant du métabolisme de base à l'apport énergétique total en fonction de l'activité physique. Nous avons également discuté des facteurs qui influencent ce métabolisme et comment les différents types d'entraînement peuvent modifier nos besoins caloriques. Eh bien, ce sont toutes ces questions auxquelles nous allons répondre dans cette capsule L'œil de la diète, qui, comme vous le savez, est un format d'épisode clair, court et concis dans lequel nous vous apportons des réponses à des questions concrètes sur la nutrition en lien avec notre activité physique. Pour rappel, ces formats d'épisodes consacrés à l'alimentation et à la nutrition sont réalisés en partenariat avec Happy Run, qui accompagne le podcast. Happy Run, ce sont des produits de diététique sportive à base de miel et qui plus est, made in France. Je vous laisse donc profiter des conseils avisés de Nouchka, évaluer les besoins nutritionnels du sportif d'endurance. C'est le nouvel épisode du podcast À Côté de mes Pompes pour lequel je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Nouchka, on se retrouve pour cette capsule L'œil de la diète où nous allons parler des besoins nutritionnels du sportif d'endurance. Je me lance dans un projet, comme tu le sais, qui va être une première, à savoir ce Marathon pour tous au mois d'août prochain et je suis un petit peu dans l'embarras pour évaluer justement mes besoins nutritionnels. Donc je vais servir de cobaye à travers cette capsule. L'objectif est de faire quelque chose de bien plus global pour que tout le monde puisse se reconnaître.

  • Speaker #1

    Salut Seb, je suis contente de te retrouver et j'espère t'aider dans ce bel objectif.

  • Speaker #0

    Alors sur le plan du métabolisme, on le sait, quand on pratique la course à pied et les sports d'endurance, on a besoin de carburant, mais comment on va pouvoir évaluer ces besoins alimentaires ? Moi je remarque que quand je réalise des entraînements, derrière, j'ai quand même un petit peu plus faim, plus de besoins. Est-ce que ça se vérifie sur le plan scientifique, sur le plan des... apports pour notre corps et pour qu'il puisse continuer à fonctionner de façon optimale.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, quand on parle de la dépense énergétique journalière globale, ça englobe bien sûr le métabolisme de base qui correspond à l'énergie qu'il faudrait pour faire fonctionner notre organisme au repos sans rien faire, si on restait couché toute la journée, tout simplement. Le métabolisme de base va varier en fonction de plusieurs facteurs. notre âge, en gros, plus on va vieillir, plus il va diminuer, notre poids et notre taille, plus on va être grand et lourd, plus il va être élevé, et puis notre sexe aussi. Les hommes ont un métabolisme de base plus élevé que les femmes. Les méthodes de calcul du métabolisme de base, elles sont diverses, il y en a plein, il y en a plusieurs. La plus répandue, celle de Black and All, pour ceux qui ont peut-être déjà cherché sur Internet, mais il y a plusieurs méthodes de calcul, qui diffèrent un petit peu, d'environ 50 calories à chaque fois. Et puis il y a ces besoins de base pour calculer l'apport global, on va ajouter toutes les dépenses du quotidien hors activité physique, ce qu'on appelle le NAP, le niveau d'activité physique. Mais là, je parle hors activité sportive. Et après, on ajoute les besoins liés au sport. Donc bien sûr, plus on s'entraîne, plus notre dépense est élevée. Et par conséquent, plus nos besoins énergétiques seront élevés derrière.

  • Speaker #0

    Alors pour un enseignant comme moi, les dépenses énergétiques dans mon activité professionnelle, hormis écrire au tableau, sont assez minimes. En comparaison de quelqu'un qui travaille sur un chantier, qui va faire du placo, qui va faire de la maçonnerie, on n'est pas sur les mêmes dépenses énergétiques.

  • Speaker #1

    Bien sûr, et du coup c'est bien de souligner qu'on peut être sportif et sédentaire, et au contraire on peut être non sportif et actif. Un sportif qui a un boulot où il bosse de la voiture ou du bureau toute la journée, il est sédentaire dans sa vie non sportive, donc bien sûr notre métier est un gros facteur de dépense ou de non-dépense d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Alors je tiens à préciser que je suis debout. sur toutes mes heures de cours et ça m'arrive même quand les élèves sont en évaluation de faire quelques petits exercices de proprioception d'un pied sur l'autre ça ils ne le voient pas mais je ne suis pas totalement inactif quand même en classe ok c'est bien de le souligner alors sur les dépenses énergétiques la course à pied est un des sports où l'on utilise beaucoup de calories, comment on peut évaluer ces besoins, puisqu'une sortie en endurance n'aura pas la même consommation d'énergie qu'une séance de fractionnée, ou si je me projette là sur ce 10 août prochain, ce marathon qui m'attend va entraîner une grosse débauche d'énergie et une dépense calorique.

  • Speaker #1

    Bon, le plus simple globalement, mais ce qu'il n'y a pas forcément de plus fiable, c'est de regarder sa montre. Si on a une montre connectée, on a tous à peu près notre dépense, mais ce n'est pas toujours fiable à 100%. Ça donne quand même une bonne indication. Si on est plus proche des 2000 ou des 3000, on sera rarement au simple ou au double. Après, il y a plusieurs méthodes. Je pense que si on fouille un peu sur Internet, on trouve un peu l'équivalence en dépense, etc. Nous, en tant que diététiciens, on a des calculs tout faits qui sont très complexes. Derrière moi, j'ai élaboré un tableau où je rentre tout quand j'ai quelqu'un en consultation, et donc c'est beaucoup plus simple. Mais il existe des tableaux qui montrent un petit peu la dépense énergétique pour chaque activité physique, et ça va varier en fonction du poids. Bien sûr, plus on est lourd, plus on va dépenser, donc ça c'est intéressant de le prendre en compte, de calculer par rapport à son poids. si on prend une fille qui est petite et légère et un homme qui est grand et beaucoup plus lourd, forcément, sur une heure de course à pied à la même intensité, ils ne vont pas dépenser pareil. Et sur ces fameux tableaux-là, on peut voir aussi que la dépense calorique va être différente en fonction des intensités. Donc, c'est bien plutôt de se référer à ça. Maintenant, je dirais que ce n'est pas quelque chose sur lequel il faut trop se prendre la tête, sur le combien de calories je dépense, parce que d'un jour à l'autre, ça va être différent. Ce n'est pas ça qui est essentiel. Et puis en fait, quand je te parle là, tu comprends très bien à quel point c'est difficile d'estimer sa dépense exacte. Et même moi, avec des calculs savants et très complexes, je ne saurais pas estimer à 100% ta dépense, parce que tout simplement, on a tous des métabolismes différents. Certaines personnes vont être plus en mesure d'oxyder les graisses, d'autres plus en mesure d'oxyder les glucides. d'autres vont avoir un métabolisme beaucoup plus rapide. De ceux qui nous écoutent, je pense qu'on en aura qui auront du mal à prendre du poids, d'autres à perdre du poids, et voilà, on est tous différents là-dessus. donc je dirais que ce qu'il y a de plus simple et moi c'est comme ça que je fonctionne généralement dans mes suivis c'est de repérer notre poids de forme finalement c'est à dire le poids auquel on se sent bien ou on arrive quand même à performer ou on n'a pas besoin de se restreindre ou on dort bien ou on se blesse pas ou on se sent bien physiquement et mentalement et de regarder si notre alimentation nous permet de maintenir ce poids voilà donc ça c'est la chose la plus simple à faire je dirais aujourd'hui alors c'est vrai que je me suis jamais dit

  • Speaker #0

    à la sortie d'une séance de piste ou une sortie en endurance, tiens aujourd'hui j'ai consommé x dizaines, x centaines de calories. Ce n'est pas forcément le critère que je regarde en premier. Alors concernant le poids, ce que je te disais tout à l'heure, là sur les dernières semaines, j'ai augmenté un petit peu la durée de mes sorties longues et au retour, je pourrais avaler un quart de bœuf, alors en exagérant bien évidemment, mais une grosse sensation de faim et je me dis... ce que tu viens d'utiliser en termes de calories sur ta sortie, est-ce qu'il n'y a pas un danger à les reprendre immédiatement derrière ?

  • Speaker #1

    Alors, pour un mangeur qui est régulé, je dis ça parce que, attention, tout le monde ne l'est pas, et c'est dur aujourd'hui de l'être, le corps sait s'adapter. Donc, si tu as plus faim un moment, tu vas juste plus manger pour répondre à ses besoins et peut-être que, naturellement, sans te rendre compte, sur un autre repas, tu vas moins manger parce qu'en fait, tu es revenu à cet équilibre-là. Équilibre qui, je le rappelle, n'est pas égal, c'est-à-dire ne pas manger tous les jours la même chose tout le temps. C'est des plus et c'est des moins. Donc là, tu... Tu fais justement l'expérience du plus, j'ai beaucoup plus faim, donc j'ai besoin de plus manger. Après, si en augmentant la dépense, on remarque qu'on a beaucoup plus faim et que le fait de beaucoup plus manger, ça déséquilibre notre rapport énergétique et qu'on prend du poids, dans ce cas, c'est qu'il y a peut-être quelque chose qu'on fait mal dans l'alimentation. Peut-être qu'on n'a pas un bon volume alimentaire, par exemple. C'est important d'avoir assez de fibres, assez de fruits, assez de légumes, assez de protéines pour... avoir des bonnes quantités finalement et pas juste beaucoup d'énergie pour avoir des bonnes quantités d'anxiété, induire une bonne satiété. Et puis, comme je le dis, l'équilibre alimentaire, l'équilibre énergétique, il varie en fait. C'est voir ça comme une courbe. À un moment donné, on va manger plus parce qu'on a plus faim et après, on va se réguler. Ça, ce n'est pas du tout grave et c'est tout à fait normal.

  • Speaker #0

    Alors là, tu vois, on est au sortir de l'hiver, début de printemps et la balance affiche un excédent par rapport à ce poids de forme. de 3 à 4 kilos. Je ne me sens pas forcément moins en forme sur le plan des séances. Le sommeil est quand même de qualité et réparateur, ce qui me permet d'enchaîner là en ce moment entre 4 et 5 séances par semaine. Comment je vais pouvoir revenir à ce poids de forme ? Ça passe par un déficit calorique. Il va falloir réduire un petit peu les quantités.

  • Speaker #1

    Alors, déjà, c'est normal de peser un peu plus lourd à la sortie de l'hiver, tout simplement parce que le poids n'est pas quelque chose de stable. En fait, il varie tout au long de l'année. Et en général, l'hiver, on observe une petite variation de poids. Et moi, je parle de variation de poids et pas de prise de poids parce qu'en fait, c'est généralement le repère, tout simplement.

  • Speaker #0

    C'est plus sympa. Tu as une variation de poids.

  • Speaker #1

    Je pense que si tous les ans, les 3 kilos que tu prends, tu les gardais... Tu n'aurais pas ce discours-là avec moi aujourd'hui, ok ? Tu ferais peut-être tes séances un peu plus difficilement. Mais en général, on le repère, et en fait, le poids de forme, il varie, et surtout, il faut faire la différence entre le poids de forme et le poids performance, qui, en fait, ton poids performance, qui est peut-être 3-4 kilos plus bas, poids performance, en gros, c'est le poids auquel tu es le plus performant, finalement, et forcément, ce poids performance-là... tu ne peux pas le maintenir toute l'année. Ce n'est pas possible. Parce que derrière, ça voudrait dire que tu as moins de réserve énergétique et peut-être que sur le long terme, tu devras te restreindre pour le maintenir. Donc, comment faire sans trop se prendre la tête ? Eh bien, je pense que dans le cadre de ta préparation, tu vas peut-être augmenter un peu la charge, le volume, l'intensité. Et finalement, en fait, que naturellement, tu vas augmenter ta dépense énergétique et que tu vas voir que ça va se réguler tout seul. Parce qu'il ne faut pas oublier aussi qu'il y a certaines séances où toi, tu as l'impression d'avoir très faim après certaines séances. Si ça se trouve, après d'autres... tu auras moins faim parce que très intense, ça coupe la faim, etc. Donc parfois, c'est même dur de courir les besoins quand on a une dépense qui s'élève. En fait, parfois, on n'arrive pas à les combler, ces besoins. Donc, en général, ça se fait tout seul. Après, j'ai envie de dire, ne pas hésiter à se faire accompagner pour être sûr de faire bien les choses. Et puis, si besoin il y a, bien sûr, de mettre en place un petit déficit calorique, mais pas de le faire n'importe comment. C'est pas je m'arrête de manger ou alors je supprime tous les trucs caloriques. C'est non. je mets un petit déficit de 10-15% en place pour pouvoir perdre tranquillement en maintenant un bon apport en protéines et en glucides pour avoir l'énergie et puis ne pas perdre en masse musculaire. Ça, c'est hyper important de ne pas faire la chose n'importe comment parce que c'est là où on n'a plus d'énergie et où on n'arrive plus à tenir les séances et où tout part en vrille.

  • Speaker #0

    C'était justement cette question. Est-ce qu'avant le début vraiment de la préparation, on est sur une préparation de 12 semaines, est-ce que je dois revenir à ce poids sensiblement de forme avant d'attaquer la préparation ou est-ce que ça va se faire naturellement avec une augmentation, comme tu l'as dit, de la charge d'entraînement avec des sorties beaucoup plus longues et finalement un engagement ? Parce que je trouve que quand je suis dans un plan, je vais avoir une alimentation qui va peut-être être plus structurée, plus équilibrée, alors non pas qu'elle ne le soit pas… Plus rigoureuse, je pense. Plus rigoureuse, exactement. C'est le terme. je me dis, tu fais quelque chose de sérieux, donc il va falloir derrière mettre en place les éléments, que ce soit le sommeil, l'hydratation et l'alimentation, bien évidemment. Alors que là, je n'avais pas de dossard jusqu'à ce début du mois d'avril. Donc, je composais les séances, elles passaient bien, mais pour avoir fait dernièrement une grosse séance de piste, il est vrai qu'après cette séance-là, je n'avais pas faim énormément. Donc, ça fait écho à l'épisode qu'on avait fait sur les troubles digestifs. on se dit finalement, le tube, il est plus irrigué, donc il faut attendre un petit peu avant de pouvoir manger. Mais sur des sorties longues où l'intensité est moindre, c'est vraiment là où j'ai l'impression d'avoir très faim en rentrant.

  • Speaker #1

    Oui, mais déjà, tu vois, c'est vrai de se dire que quand on a un objectif, on est beaucoup plus discipliné, donc on est beaucoup plus apte à mettre des choses en place. Globalement, le but, ce n'est pas d'être trop affûté trop tôt. J'étais déjà peut-être parée de cet adage. affûté en janvier, cramé en juillet. En fait, c'est un peu ça. Si tu es prêt trop tôt, tu seras cramé plus tard, tout simplement. L'objectif, c'est peut-être d'atteindre le poids auquel tu souhaites être le jour de la compétition un mois, un mois et demi avant. Globalement, c'est un bon ratio. Attention, que tu souhaites, ça ne veut pas dire auquel tu es bien. Je dis ça pour les gens qui nous écoutent parce que souvent, on se fait peut-être une idée qu'il faut perdre à tout prix 5, 6 kilos. Mais il faut se poser la question de est-ce qu'avec ces 5, 6 kilos en moins, Je serai vraiment à mon poids où je me sens bien et en forme. Donc ça, c'est vraiment quelque chose sur lequel il faut se questionner. Pareil, un truc que je demande en consulte, quand on me dit j'aimerais bien faire ce poids-là je questionne sur est-ce que vous avez déjà fait ce poids-là un jour ? Ou alors c'est juste un fantasme qu'on se met dans la tête, un poids qu'on aimerait atteindre idéalement. Non, non, il faut savoir si c'est ton poids de forme ou ton poids de performance et si du coup c'est logique à atteindre ou pas. Et puis si on voit qu'on a plus de difficultés, c'est peut-être d'identifier dans l'assiette ce qui pêche. Voilà, ça peut être intéressant peut-être de noter. Moi je fais noter des fois un peu à mes athlètes ce qu'ils mangent sur une semaine pour pas trop se prendre la tête plus longtemps. mais ça permet de se rendre compte peut-être que là il y a trop de matière grasse il y a trop de glucides il n'y a peut-être pas assez de fruits, de légumes donc peut-être mentaliser ça essayer de se dire qu'est-ce qui me manque dans mon assiette ou qu'est-ce qui en trop peut-être si jamais le poids ne bouge pas comme j'aimerais

  • Speaker #0

    de l'ancrer sur une semaine, ce que tu disais. Moi, je vois qu'il y a quand même plus de craquages sur ce début d'année, sur le début de soirée, quand je suis un petit peu oisif et que je n'ai pas forcément d'occupation derrière, je me pose dans le canapé, puis tiens, tu vas au placard. Donc, je sens que c'est un signe. On en avait parlé avec Fabrice et Laurine sur un épisode consacré au sucre. C'est déjà peut-être un premier axe à mettre de côté, à éradiquer. Là, c'est... des choses qui sont assez simples. Il ne faut pas que je passe par la cuisine pour aller chercher un petit carré de chocolat dans le macar.

  • Speaker #1

    Il faut comprendre pourquoi tu y passes. Est-ce que c'est parce qu'il te manque quelque chose sur ta journée ? Tu vois, parfois, les fringales, ça peut être parce que sur le reste de ta journée, il te manque quelque chose, mais pas tout le temps. Ça peut être aussi parce que tu es fatigué et que tu manques de sommeil. Le manque de sommeil, ça impacte énormément les hormones de faim et de satiété. Quand on manque de sommeil, on va sécréter plus de ghrelin, qui est l'hormone de la faim. Et quand on manque de sommeil, on va sécréter aussi moins de leptine, en fait tout simplement donc ça joue sur les hormones de la faim et de la cité donc on a plus faim, le stress aussi joue énormément quand on est stressé c'est réconfortant d'avoir du sucré donc en fait il faut c'est un package à optimiser ensemble en fait il faut arriver à tout optimiser pour savoir qu'est-ce qui pêche et en fait tout est généralement interconnecté donc voilà et puis parfois c'est difficile de juste se dire bon bah je ne prends pas ce morceau de chocolat parce que parfois on n'y arrive pas c'est plus fort que nous Donc c'est s'interroger un peu sur pourquoi j'en ai besoin, et puis parfois juste se décompresser et en fait l'accepter. Je veux dire, ce n'est pas grave, on a le droit aussi, si tout le reste de l'alimentation est bien et qu'on arrive à maintenir ce fameux poids-là, c'est autorisé, ce n'est pas interdit, ce n'est pas mauvais, c'est toujours une question de quantité de toute façon. Donc je pense que si ça permet d'être bien et de se sentir bien avec soi-même, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Mais je te rejoins sur le côté sommeil, le côté stress. Le début d'année 2024 a été relativement dense, ce qui m'a conduit sur ces vacances de février à prendre la décision de ralentir la publication des épisodes, de me recentrer sur des choses qui sont peut-être un petit peu plus fondamentales et prioritaires. Donc les épisodes sont peut-être moins nombreux, mais ça me permet d'avoir plus de temps pour faire autre chose et donc d'avoir un sommeil qui soit également... plus qualitatif. Ce que j'avais constaté sur l'été dernier, en 2023, où avec deux mois vraiment de sommeil vraiment bien calibré, suite à un épisode enregistré avec Rémi Urdiel, j'avais vu que le sommeil était quand même un élément de récupération très, très, très important. Et le poids avait drastiquement baissé pour me conduire sur cet automne 2023 à de belles performances. Donc, il y a un lien, comme tu le disais.

  • Speaker #1

    c'est multifactoriel tu sais je pense que si le sommeil était un produit dopant ce serait le produit dopant le plus consommé au monde parce qu'en fait c'est celui qui est le plus fort en fait le pouvoir du sommeil est incroyable et sur la pyramide de la récupération bien avant la nutrition et l'hydratation je place le sommeil tout simplement donc c'est clair et net je dirais que c'est la première chose à optimiser si on veut bien récupérer et se sentir bien à tous les plans cette préparation ça va être une préparation de longue haleine ça

  • Speaker #0

    aiguisant moi quelques interrogations, quelques peurs également, comment je vais pouvoir tenir sur le plan alimentaire toute cette préparation et arriver, comme tu l'as dit, pas grillé au mois d'août, pas au mois de juillet, mais là au mois d'août, en n'étant pas trop affûté. Comment je vais pouvoir mener ce plan alimentaire ? Quels seraient tes conseils et tes bases, même si je te retrouverai pour d'autres épisodes dans cette préparation ?

  • Speaker #1

    Le sommeil, on vient d'en parler, donc je ne reparle pas, mais voilà, ça c'est la base. C'est aussi pour un sommeil que tu répares tes tissus, que tu resynthétises ton glycogène, etc. Donc c'est là où c'est important que ton système nerveux se rééquilibre également. Après, toi, il faut que tu sois alerte un peu à tes sensations alimentaires, ta fatigue, si tu sens qu'à un moment donné, tu es plus fatigué, que tu récupères moins bien. voir si dans son alimentation, il n'y a pas quelque chose qui pêche. Et puis, quelque chose aussi, parce que là, on parle de l'alimentation globale, mais forcément, la préparation de ce genre d'épreuve, ça demande des sorties un peu plus longues. Donc, c'est ta nutrition à l'effort aussi qui va falloir travailler, parce qu'en fait, si derrière, tu n'optimises pas ta récupération à l'effort, tu tapes en fait dans tes réserves. Derrière, tu récupères aussi moins facilement, parce que tu as des besoins de reconstruction du glycogène, musculaire, etc., qui sont plus importants. Et donc, sur le long terme... progressivement, tu vas récupérer moins vite et peut-être être plus fatigué. C'est vraiment cette nutrition à l'effort sur laquelle il va falloir que tu travailles pour ne pas aller taper dans tes réserves et pouvoir garder la pêche.

  • Speaker #0

    Je m'en suis rendu compte sur une sortie longue un dimanche où je suis parti un petit peu en slip. C'est-à-dire que je n'avais pas grand-chose dans la besace. Je ne sais même pas si j'avais pris de l'eau. Non, mais j'ai vraiment fait là le touriste. Le touriste qui part en sortie longue et je l'ai payé sur les deux, trois jours qui ont suivi parce que j'ai eu énormément de mal à avancer sur les sorties suivantes. Désormais, je pars avec suffisamment d'hydratation et je fais mes petites pauses ravitaux, donc les petits sticks Happy Run dans la poche et ça repart comme en 40. Et je sens le lendemain ou le surlendemain de bien meilleures sensations. Donc, même après une vingtaine d'années de pratique, j'apprends encore parce que là, je pars dans l'inconnu. Le côté marathon, ce n'est pas quelque chose que je maîtrise. Donc, je viens vraiment sur des œufs à tâtons pour... avancer et essayer de remplir ce défi mais ça permet de questionner sur beaucoup de choses cette alimentation qui est un facteur important donc je pense que je reviendrai vers toi pour de nouveaux conseils et d'autres petites

  • Speaker #1

    pratiques parce que j'ai encore beaucoup de choses à découvrir et puis pour finir sur ce sujet là la nutrition à l'effort ça permet pas que d'avoir l'énergie pendant mais moi je vois vraiment ça comme une force pour la récupération Vraiment, le fait de s'alimenter comme il faut pendant l'effort, ça va t'aider à optimiser ta récupération. Et la récupération, c'est la base de tout. Je parlais du sommeil. Mais si tu veux progresser, si tu veux être performant, il faut que derrière, ta récupération puisse être optimale. Et c'est pour ça que quand on parle de surentraînement, c'est encore un autre sujet, mais quand on parle de surentraînement, on parle plutôt de sous-récupération. Donc la récupération est à la base de tout au final.

  • Speaker #0

    Donc de ne pas négliger ces différents facteurs. Et c'est vrai que je ne voyais pas l'alimentation dans l'effort comme... une arrière-base déjà de la reconstruction musculaire. C'est un point qui mérite d'être soulevé.

  • Speaker #1

    Ou plutôt comme une base de la non-destruction musculaire, tu vois ? Plutôt le prendre comme ça. Du coup, tu limites ça, tu limites ce risque, tout à fait.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci Nouchka pour ces premiers conseils dans cette mission marathon. Alors là, je suis prof d'histoire, passionné de Deuxième Guerre mondiale. Je reprends le nom de cette opération, mission marathon. qui va me conduire, je l'espère, dans de bonnes conditions jusqu'au mois d'août. Mais tu as déjà posé quelques éléments sur lesquels je vais m'attarder. Peut-être consigner ces différents repas sur une dizaine de jours de façon à voir ce qui peut pêcher. Tu me permets de te les envoyer pour qu'on puisse les débriefer ensemble ? Oui,

  • Speaker #1

    aucun problème.

  • Speaker #0

    Merci, Nouchka. Et pour les auditeurs, je vous dis à très vite pour une nouvelle capsule. C'est l'œil de la diète avec Nouchka. Bonne semaine à vous.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    Cette capsule L'œil de la diète est désormais terminée. Nous vous remercions avec Nouchka pour votre écoute et n'hésitez pas à nous faire part de vos questions, de vos remarques, des sujets qui pourraient faire l'objet de prochains épisodes. N'oubliez pas de partager ce contenu via vos réseaux, parlez-en à vos proches, diffusez le podcast autour de vous sans manquer de vous abonner sur les différentes plateformes pour ne rater... aucun épisode. Je vous souhaite une très belle semaine et je vous dis à très vite pour une autre capsule L'œil de la diète. Bonne semaine à vous !

Description

Connais-tu tes besoins alimentaires ?


C'est cette question que j'ai posé à Nouchka que je suis ravi de retrouver pour une nouvelle capsule de "L'œil de la diète", où nous avons abordé les besoins nutritionnels du sportif d'endurance.


Mon projet de ce MARATHON POUR TOUS approche à grands pas et évaluer mes besoins alimentaires est devenu une priorité.

Nouchka m'a beaucoup éclairé sur la façon de calculer ces besoins, allant du métabolisme de base à l'apport énergétique total en fonction de mon activité.


Nous avons discuté des facteurs influençant le métabolisme et comment les différents types d'entraînements peuvent modifier nos besoins caloriques.

Nouchka a mis l'accent sur l'importance d'une alimentation équilibrée et adaptée à mon poids de forme, notamment en prenant en compte les différences entre les jours d'entraînement intensif et les jours de récupération. Elle a également souligné l'impact crucial de la nutrition à l'effort et de la récupération pour optimiser les performances sportives. J'ai pris conscience que surveiller mon alimentation et m'assurer de bien récupérer était essentiel pour éviter les pièges du surentraînement.


Nous avons aussi évoqué les challenges spécifiques d'un enseignant, un métier relativement sédentaire, et comment équilibrer vie professionnelle et préparation physique. Un point intéressant soulevé par Nouchka est l'influence de notre mode de vie sur nos fringales et nos habitudes alimentaires, comme les tentations du soir devant le canapé.


Je dois dès maintenant consigner mes repas sur une semaine afin de mieux comprendre mes habitudes alimentaires et voir ce qui peut être amélioré. Cette mission marathon est un défi de taille, mais grâce aux conseils de Nouchka, je suis prêt à ajuster mon plan alimentaire et à prendre soin de ma récupération. Soyez nombreux à suivre cette aventure et à bientôt pour une nouvelle capsule "L'œil de la diète" !


- Nutrition

- Sportif

- Marathon

- Métabolisme

- Calories

- Endurance

- Alimentation

- Régime

- Protéines

- Glucides

- Récupération

- Sommeil



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  • Speaker #0

    Bonjour les runners, bonjour les sportifs, bonjour au petit monde de la course à pied, c'est Seb et je vous retrouve pour l'épisode 248 du podcast à côté de mes pompes, le podcast consacré à la course à pied, à l'entraînement et aussi à la nutrition. Et c'est une capsule, l'œil de la diète, que nous allons vous proposer aujourd'hui avec Nouchka. Alors dans ces épisodes, nous abordons des sujets précis sur la diététique sportive et dans cet épisode, nous avons abordé les besoins nutritionnels du sportif d'endurance. Mon projet avec ce Marathon pour tous approche à grands pas et évaluer mes besoins alimentaires est devenu une priorité. Alors Nouchka m'a beaucoup éclairé sur la façon de calculer ses besoins allant du métabolisme de base à l'apport énergétique total en fonction de l'activité physique. Nous avons également discuté des facteurs qui influencent ce métabolisme et comment les différents types d'entraînement peuvent modifier nos besoins caloriques. Eh bien, ce sont toutes ces questions auxquelles nous allons répondre dans cette capsule L'œil de la diète, qui, comme vous le savez, est un format d'épisode clair, court et concis dans lequel nous vous apportons des réponses à des questions concrètes sur la nutrition en lien avec notre activité physique. Pour rappel, ces formats d'épisodes consacrés à l'alimentation et à la nutrition sont réalisés en partenariat avec Happy Run, qui accompagne le podcast. Happy Run, ce sont des produits de diététique sportive à base de miel et qui plus est, made in France. Je vous laisse donc profiter des conseils avisés de Nouchka, évaluer les besoins nutritionnels du sportif d'endurance. C'est le nouvel épisode du podcast À Côté de mes Pompes pour lequel je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Nouchka, on se retrouve pour cette capsule L'œil de la diète où nous allons parler des besoins nutritionnels du sportif d'endurance. Je me lance dans un projet, comme tu le sais, qui va être une première, à savoir ce Marathon pour tous au mois d'août prochain et je suis un petit peu dans l'embarras pour évaluer justement mes besoins nutritionnels. Donc je vais servir de cobaye à travers cette capsule. L'objectif est de faire quelque chose de bien plus global pour que tout le monde puisse se reconnaître.

  • Speaker #1

    Salut Seb, je suis contente de te retrouver et j'espère t'aider dans ce bel objectif.

  • Speaker #0

    Alors sur le plan du métabolisme, on le sait, quand on pratique la course à pied et les sports d'endurance, on a besoin de carburant, mais comment on va pouvoir évaluer ces besoins alimentaires ? Moi je remarque que quand je réalise des entraînements, derrière, j'ai quand même un petit peu plus faim, plus de besoins. Est-ce que ça se vérifie sur le plan scientifique, sur le plan des... apports pour notre corps et pour qu'il puisse continuer à fonctionner de façon optimale.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, quand on parle de la dépense énergétique journalière globale, ça englobe bien sûr le métabolisme de base qui correspond à l'énergie qu'il faudrait pour faire fonctionner notre organisme au repos sans rien faire, si on restait couché toute la journée, tout simplement. Le métabolisme de base va varier en fonction de plusieurs facteurs. notre âge, en gros, plus on va vieillir, plus il va diminuer, notre poids et notre taille, plus on va être grand et lourd, plus il va être élevé, et puis notre sexe aussi. Les hommes ont un métabolisme de base plus élevé que les femmes. Les méthodes de calcul du métabolisme de base, elles sont diverses, il y en a plein, il y en a plusieurs. La plus répandue, celle de Black and All, pour ceux qui ont peut-être déjà cherché sur Internet, mais il y a plusieurs méthodes de calcul, qui diffèrent un petit peu, d'environ 50 calories à chaque fois. Et puis il y a ces besoins de base pour calculer l'apport global, on va ajouter toutes les dépenses du quotidien hors activité physique, ce qu'on appelle le NAP, le niveau d'activité physique. Mais là, je parle hors activité sportive. Et après, on ajoute les besoins liés au sport. Donc bien sûr, plus on s'entraîne, plus notre dépense est élevée. Et par conséquent, plus nos besoins énergétiques seront élevés derrière.

  • Speaker #0

    Alors pour un enseignant comme moi, les dépenses énergétiques dans mon activité professionnelle, hormis écrire au tableau, sont assez minimes. En comparaison de quelqu'un qui travaille sur un chantier, qui va faire du placo, qui va faire de la maçonnerie, on n'est pas sur les mêmes dépenses énergétiques.

  • Speaker #1

    Bien sûr, et du coup c'est bien de souligner qu'on peut être sportif et sédentaire, et au contraire on peut être non sportif et actif. Un sportif qui a un boulot où il bosse de la voiture ou du bureau toute la journée, il est sédentaire dans sa vie non sportive, donc bien sûr notre métier est un gros facteur de dépense ou de non-dépense d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Alors je tiens à préciser que je suis debout. sur toutes mes heures de cours et ça m'arrive même quand les élèves sont en évaluation de faire quelques petits exercices de proprioception d'un pied sur l'autre ça ils ne le voient pas mais je ne suis pas totalement inactif quand même en classe ok c'est bien de le souligner alors sur les dépenses énergétiques la course à pied est un des sports où l'on utilise beaucoup de calories, comment on peut évaluer ces besoins, puisqu'une sortie en endurance n'aura pas la même consommation d'énergie qu'une séance de fractionnée, ou si je me projette là sur ce 10 août prochain, ce marathon qui m'attend va entraîner une grosse débauche d'énergie et une dépense calorique.

  • Speaker #1

    Bon, le plus simple globalement, mais ce qu'il n'y a pas forcément de plus fiable, c'est de regarder sa montre. Si on a une montre connectée, on a tous à peu près notre dépense, mais ce n'est pas toujours fiable à 100%. Ça donne quand même une bonne indication. Si on est plus proche des 2000 ou des 3000, on sera rarement au simple ou au double. Après, il y a plusieurs méthodes. Je pense que si on fouille un peu sur Internet, on trouve un peu l'équivalence en dépense, etc. Nous, en tant que diététiciens, on a des calculs tout faits qui sont très complexes. Derrière moi, j'ai élaboré un tableau où je rentre tout quand j'ai quelqu'un en consultation, et donc c'est beaucoup plus simple. Mais il existe des tableaux qui montrent un petit peu la dépense énergétique pour chaque activité physique, et ça va varier en fonction du poids. Bien sûr, plus on est lourd, plus on va dépenser, donc ça c'est intéressant de le prendre en compte, de calculer par rapport à son poids. si on prend une fille qui est petite et légère et un homme qui est grand et beaucoup plus lourd, forcément, sur une heure de course à pied à la même intensité, ils ne vont pas dépenser pareil. Et sur ces fameux tableaux-là, on peut voir aussi que la dépense calorique va être différente en fonction des intensités. Donc, c'est bien plutôt de se référer à ça. Maintenant, je dirais que ce n'est pas quelque chose sur lequel il faut trop se prendre la tête, sur le combien de calories je dépense, parce que d'un jour à l'autre, ça va être différent. Ce n'est pas ça qui est essentiel. Et puis en fait, quand je te parle là, tu comprends très bien à quel point c'est difficile d'estimer sa dépense exacte. Et même moi, avec des calculs savants et très complexes, je ne saurais pas estimer à 100% ta dépense, parce que tout simplement, on a tous des métabolismes différents. Certaines personnes vont être plus en mesure d'oxyder les graisses, d'autres plus en mesure d'oxyder les glucides. d'autres vont avoir un métabolisme beaucoup plus rapide. De ceux qui nous écoutent, je pense qu'on en aura qui auront du mal à prendre du poids, d'autres à perdre du poids, et voilà, on est tous différents là-dessus. donc je dirais que ce qu'il y a de plus simple et moi c'est comme ça que je fonctionne généralement dans mes suivis c'est de repérer notre poids de forme finalement c'est à dire le poids auquel on se sent bien ou on arrive quand même à performer ou on n'a pas besoin de se restreindre ou on dort bien ou on se blesse pas ou on se sent bien physiquement et mentalement et de regarder si notre alimentation nous permet de maintenir ce poids voilà donc ça c'est la chose la plus simple à faire je dirais aujourd'hui alors c'est vrai que je me suis jamais dit

  • Speaker #0

    à la sortie d'une séance de piste ou une sortie en endurance, tiens aujourd'hui j'ai consommé x dizaines, x centaines de calories. Ce n'est pas forcément le critère que je regarde en premier. Alors concernant le poids, ce que je te disais tout à l'heure, là sur les dernières semaines, j'ai augmenté un petit peu la durée de mes sorties longues et au retour, je pourrais avaler un quart de bœuf, alors en exagérant bien évidemment, mais une grosse sensation de faim et je me dis... ce que tu viens d'utiliser en termes de calories sur ta sortie, est-ce qu'il n'y a pas un danger à les reprendre immédiatement derrière ?

  • Speaker #1

    Alors, pour un mangeur qui est régulé, je dis ça parce que, attention, tout le monde ne l'est pas, et c'est dur aujourd'hui de l'être, le corps sait s'adapter. Donc, si tu as plus faim un moment, tu vas juste plus manger pour répondre à ses besoins et peut-être que, naturellement, sans te rendre compte, sur un autre repas, tu vas moins manger parce qu'en fait, tu es revenu à cet équilibre-là. Équilibre qui, je le rappelle, n'est pas égal, c'est-à-dire ne pas manger tous les jours la même chose tout le temps. C'est des plus et c'est des moins. Donc là, tu... Tu fais justement l'expérience du plus, j'ai beaucoup plus faim, donc j'ai besoin de plus manger. Après, si en augmentant la dépense, on remarque qu'on a beaucoup plus faim et que le fait de beaucoup plus manger, ça déséquilibre notre rapport énergétique et qu'on prend du poids, dans ce cas, c'est qu'il y a peut-être quelque chose qu'on fait mal dans l'alimentation. Peut-être qu'on n'a pas un bon volume alimentaire, par exemple. C'est important d'avoir assez de fibres, assez de fruits, assez de légumes, assez de protéines pour... avoir des bonnes quantités finalement et pas juste beaucoup d'énergie pour avoir des bonnes quantités d'anxiété, induire une bonne satiété. Et puis, comme je le dis, l'équilibre alimentaire, l'équilibre énergétique, il varie en fait. C'est voir ça comme une courbe. À un moment donné, on va manger plus parce qu'on a plus faim et après, on va se réguler. Ça, ce n'est pas du tout grave et c'est tout à fait normal.

  • Speaker #0

    Alors là, tu vois, on est au sortir de l'hiver, début de printemps et la balance affiche un excédent par rapport à ce poids de forme. de 3 à 4 kilos. Je ne me sens pas forcément moins en forme sur le plan des séances. Le sommeil est quand même de qualité et réparateur, ce qui me permet d'enchaîner là en ce moment entre 4 et 5 séances par semaine. Comment je vais pouvoir revenir à ce poids de forme ? Ça passe par un déficit calorique. Il va falloir réduire un petit peu les quantités.

  • Speaker #1

    Alors, déjà, c'est normal de peser un peu plus lourd à la sortie de l'hiver, tout simplement parce que le poids n'est pas quelque chose de stable. En fait, il varie tout au long de l'année. Et en général, l'hiver, on observe une petite variation de poids. Et moi, je parle de variation de poids et pas de prise de poids parce qu'en fait, c'est généralement le repère, tout simplement.

  • Speaker #0

    C'est plus sympa. Tu as une variation de poids.

  • Speaker #1

    Je pense que si tous les ans, les 3 kilos que tu prends, tu les gardais... Tu n'aurais pas ce discours-là avec moi aujourd'hui, ok ? Tu ferais peut-être tes séances un peu plus difficilement. Mais en général, on le repère, et en fait, le poids de forme, il varie, et surtout, il faut faire la différence entre le poids de forme et le poids performance, qui, en fait, ton poids performance, qui est peut-être 3-4 kilos plus bas, poids performance, en gros, c'est le poids auquel tu es le plus performant, finalement, et forcément, ce poids performance-là... tu ne peux pas le maintenir toute l'année. Ce n'est pas possible. Parce que derrière, ça voudrait dire que tu as moins de réserve énergétique et peut-être que sur le long terme, tu devras te restreindre pour le maintenir. Donc, comment faire sans trop se prendre la tête ? Eh bien, je pense que dans le cadre de ta préparation, tu vas peut-être augmenter un peu la charge, le volume, l'intensité. Et finalement, en fait, que naturellement, tu vas augmenter ta dépense énergétique et que tu vas voir que ça va se réguler tout seul. Parce qu'il ne faut pas oublier aussi qu'il y a certaines séances où toi, tu as l'impression d'avoir très faim après certaines séances. Si ça se trouve, après d'autres... tu auras moins faim parce que très intense, ça coupe la faim, etc. Donc parfois, c'est même dur de courir les besoins quand on a une dépense qui s'élève. En fait, parfois, on n'arrive pas à les combler, ces besoins. Donc, en général, ça se fait tout seul. Après, j'ai envie de dire, ne pas hésiter à se faire accompagner pour être sûr de faire bien les choses. Et puis, si besoin il y a, bien sûr, de mettre en place un petit déficit calorique, mais pas de le faire n'importe comment. C'est pas je m'arrête de manger ou alors je supprime tous les trucs caloriques. C'est non. je mets un petit déficit de 10-15% en place pour pouvoir perdre tranquillement en maintenant un bon apport en protéines et en glucides pour avoir l'énergie et puis ne pas perdre en masse musculaire. Ça, c'est hyper important de ne pas faire la chose n'importe comment parce que c'est là où on n'a plus d'énergie et où on n'arrive plus à tenir les séances et où tout part en vrille.

  • Speaker #0

    C'était justement cette question. Est-ce qu'avant le début vraiment de la préparation, on est sur une préparation de 12 semaines, est-ce que je dois revenir à ce poids sensiblement de forme avant d'attaquer la préparation ou est-ce que ça va se faire naturellement avec une augmentation, comme tu l'as dit, de la charge d'entraînement avec des sorties beaucoup plus longues et finalement un engagement ? Parce que je trouve que quand je suis dans un plan, je vais avoir une alimentation qui va peut-être être plus structurée, plus équilibrée, alors non pas qu'elle ne le soit pas… Plus rigoureuse, je pense. Plus rigoureuse, exactement. C'est le terme. je me dis, tu fais quelque chose de sérieux, donc il va falloir derrière mettre en place les éléments, que ce soit le sommeil, l'hydratation et l'alimentation, bien évidemment. Alors que là, je n'avais pas de dossard jusqu'à ce début du mois d'avril. Donc, je composais les séances, elles passaient bien, mais pour avoir fait dernièrement une grosse séance de piste, il est vrai qu'après cette séance-là, je n'avais pas faim énormément. Donc, ça fait écho à l'épisode qu'on avait fait sur les troubles digestifs. on se dit finalement, le tube, il est plus irrigué, donc il faut attendre un petit peu avant de pouvoir manger. Mais sur des sorties longues où l'intensité est moindre, c'est vraiment là où j'ai l'impression d'avoir très faim en rentrant.

  • Speaker #1

    Oui, mais déjà, tu vois, c'est vrai de se dire que quand on a un objectif, on est beaucoup plus discipliné, donc on est beaucoup plus apte à mettre des choses en place. Globalement, le but, ce n'est pas d'être trop affûté trop tôt. J'étais déjà peut-être parée de cet adage. affûté en janvier, cramé en juillet. En fait, c'est un peu ça. Si tu es prêt trop tôt, tu seras cramé plus tard, tout simplement. L'objectif, c'est peut-être d'atteindre le poids auquel tu souhaites être le jour de la compétition un mois, un mois et demi avant. Globalement, c'est un bon ratio. Attention, que tu souhaites, ça ne veut pas dire auquel tu es bien. Je dis ça pour les gens qui nous écoutent parce que souvent, on se fait peut-être une idée qu'il faut perdre à tout prix 5, 6 kilos. Mais il faut se poser la question de est-ce qu'avec ces 5, 6 kilos en moins, Je serai vraiment à mon poids où je me sens bien et en forme. Donc ça, c'est vraiment quelque chose sur lequel il faut se questionner. Pareil, un truc que je demande en consulte, quand on me dit j'aimerais bien faire ce poids-là je questionne sur est-ce que vous avez déjà fait ce poids-là un jour ? Ou alors c'est juste un fantasme qu'on se met dans la tête, un poids qu'on aimerait atteindre idéalement. Non, non, il faut savoir si c'est ton poids de forme ou ton poids de performance et si du coup c'est logique à atteindre ou pas. Et puis si on voit qu'on a plus de difficultés, c'est peut-être d'identifier dans l'assiette ce qui pêche. Voilà, ça peut être intéressant peut-être de noter. Moi je fais noter des fois un peu à mes athlètes ce qu'ils mangent sur une semaine pour pas trop se prendre la tête plus longtemps. mais ça permet de se rendre compte peut-être que là il y a trop de matière grasse il y a trop de glucides il n'y a peut-être pas assez de fruits, de légumes donc peut-être mentaliser ça essayer de se dire qu'est-ce qui me manque dans mon assiette ou qu'est-ce qui en trop peut-être si jamais le poids ne bouge pas comme j'aimerais

  • Speaker #0

    de l'ancrer sur une semaine, ce que tu disais. Moi, je vois qu'il y a quand même plus de craquages sur ce début d'année, sur le début de soirée, quand je suis un petit peu oisif et que je n'ai pas forcément d'occupation derrière, je me pose dans le canapé, puis tiens, tu vas au placard. Donc, je sens que c'est un signe. On en avait parlé avec Fabrice et Laurine sur un épisode consacré au sucre. C'est déjà peut-être un premier axe à mettre de côté, à éradiquer. Là, c'est... des choses qui sont assez simples. Il ne faut pas que je passe par la cuisine pour aller chercher un petit carré de chocolat dans le macar.

  • Speaker #1

    Il faut comprendre pourquoi tu y passes. Est-ce que c'est parce qu'il te manque quelque chose sur ta journée ? Tu vois, parfois, les fringales, ça peut être parce que sur le reste de ta journée, il te manque quelque chose, mais pas tout le temps. Ça peut être aussi parce que tu es fatigué et que tu manques de sommeil. Le manque de sommeil, ça impacte énormément les hormones de faim et de satiété. Quand on manque de sommeil, on va sécréter plus de ghrelin, qui est l'hormone de la faim. Et quand on manque de sommeil, on va sécréter aussi moins de leptine, en fait tout simplement donc ça joue sur les hormones de la faim et de la cité donc on a plus faim, le stress aussi joue énormément quand on est stressé c'est réconfortant d'avoir du sucré donc en fait il faut c'est un package à optimiser ensemble en fait il faut arriver à tout optimiser pour savoir qu'est-ce qui pêche et en fait tout est généralement interconnecté donc voilà et puis parfois c'est difficile de juste se dire bon bah je ne prends pas ce morceau de chocolat parce que parfois on n'y arrive pas c'est plus fort que nous Donc c'est s'interroger un peu sur pourquoi j'en ai besoin, et puis parfois juste se décompresser et en fait l'accepter. Je veux dire, ce n'est pas grave, on a le droit aussi, si tout le reste de l'alimentation est bien et qu'on arrive à maintenir ce fameux poids-là, c'est autorisé, ce n'est pas interdit, ce n'est pas mauvais, c'est toujours une question de quantité de toute façon. Donc je pense que si ça permet d'être bien et de se sentir bien avec soi-même, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Mais je te rejoins sur le côté sommeil, le côté stress. Le début d'année 2024 a été relativement dense, ce qui m'a conduit sur ces vacances de février à prendre la décision de ralentir la publication des épisodes, de me recentrer sur des choses qui sont peut-être un petit peu plus fondamentales et prioritaires. Donc les épisodes sont peut-être moins nombreux, mais ça me permet d'avoir plus de temps pour faire autre chose et donc d'avoir un sommeil qui soit également... plus qualitatif. Ce que j'avais constaté sur l'été dernier, en 2023, où avec deux mois vraiment de sommeil vraiment bien calibré, suite à un épisode enregistré avec Rémi Urdiel, j'avais vu que le sommeil était quand même un élément de récupération très, très, très important. Et le poids avait drastiquement baissé pour me conduire sur cet automne 2023 à de belles performances. Donc, il y a un lien, comme tu le disais.

  • Speaker #1

    c'est multifactoriel tu sais je pense que si le sommeil était un produit dopant ce serait le produit dopant le plus consommé au monde parce qu'en fait c'est celui qui est le plus fort en fait le pouvoir du sommeil est incroyable et sur la pyramide de la récupération bien avant la nutrition et l'hydratation je place le sommeil tout simplement donc c'est clair et net je dirais que c'est la première chose à optimiser si on veut bien récupérer et se sentir bien à tous les plans cette préparation ça va être une préparation de longue haleine ça

  • Speaker #0

    aiguisant moi quelques interrogations, quelques peurs également, comment je vais pouvoir tenir sur le plan alimentaire toute cette préparation et arriver, comme tu l'as dit, pas grillé au mois d'août, pas au mois de juillet, mais là au mois d'août, en n'étant pas trop affûté. Comment je vais pouvoir mener ce plan alimentaire ? Quels seraient tes conseils et tes bases, même si je te retrouverai pour d'autres épisodes dans cette préparation ?

  • Speaker #1

    Le sommeil, on vient d'en parler, donc je ne reparle pas, mais voilà, ça c'est la base. C'est aussi pour un sommeil que tu répares tes tissus, que tu resynthétises ton glycogène, etc. Donc c'est là où c'est important que ton système nerveux se rééquilibre également. Après, toi, il faut que tu sois alerte un peu à tes sensations alimentaires, ta fatigue, si tu sens qu'à un moment donné, tu es plus fatigué, que tu récupères moins bien. voir si dans son alimentation, il n'y a pas quelque chose qui pêche. Et puis, quelque chose aussi, parce que là, on parle de l'alimentation globale, mais forcément, la préparation de ce genre d'épreuve, ça demande des sorties un peu plus longues. Donc, c'est ta nutrition à l'effort aussi qui va falloir travailler, parce qu'en fait, si derrière, tu n'optimises pas ta récupération à l'effort, tu tapes en fait dans tes réserves. Derrière, tu récupères aussi moins facilement, parce que tu as des besoins de reconstruction du glycogène, musculaire, etc., qui sont plus importants. Et donc, sur le long terme... progressivement, tu vas récupérer moins vite et peut-être être plus fatigué. C'est vraiment cette nutrition à l'effort sur laquelle il va falloir que tu travailles pour ne pas aller taper dans tes réserves et pouvoir garder la pêche.

  • Speaker #0

    Je m'en suis rendu compte sur une sortie longue un dimanche où je suis parti un petit peu en slip. C'est-à-dire que je n'avais pas grand-chose dans la besace. Je ne sais même pas si j'avais pris de l'eau. Non, mais j'ai vraiment fait là le touriste. Le touriste qui part en sortie longue et je l'ai payé sur les deux, trois jours qui ont suivi parce que j'ai eu énormément de mal à avancer sur les sorties suivantes. Désormais, je pars avec suffisamment d'hydratation et je fais mes petites pauses ravitaux, donc les petits sticks Happy Run dans la poche et ça repart comme en 40. Et je sens le lendemain ou le surlendemain de bien meilleures sensations. Donc, même après une vingtaine d'années de pratique, j'apprends encore parce que là, je pars dans l'inconnu. Le côté marathon, ce n'est pas quelque chose que je maîtrise. Donc, je viens vraiment sur des œufs à tâtons pour... avancer et essayer de remplir ce défi mais ça permet de questionner sur beaucoup de choses cette alimentation qui est un facteur important donc je pense que je reviendrai vers toi pour de nouveaux conseils et d'autres petites

  • Speaker #1

    pratiques parce que j'ai encore beaucoup de choses à découvrir et puis pour finir sur ce sujet là la nutrition à l'effort ça permet pas que d'avoir l'énergie pendant mais moi je vois vraiment ça comme une force pour la récupération Vraiment, le fait de s'alimenter comme il faut pendant l'effort, ça va t'aider à optimiser ta récupération. Et la récupération, c'est la base de tout. Je parlais du sommeil. Mais si tu veux progresser, si tu veux être performant, il faut que derrière, ta récupération puisse être optimale. Et c'est pour ça que quand on parle de surentraînement, c'est encore un autre sujet, mais quand on parle de surentraînement, on parle plutôt de sous-récupération. Donc la récupération est à la base de tout au final.

  • Speaker #0

    Donc de ne pas négliger ces différents facteurs. Et c'est vrai que je ne voyais pas l'alimentation dans l'effort comme... une arrière-base déjà de la reconstruction musculaire. C'est un point qui mérite d'être soulevé.

  • Speaker #1

    Ou plutôt comme une base de la non-destruction musculaire, tu vois ? Plutôt le prendre comme ça. Du coup, tu limites ça, tu limites ce risque, tout à fait.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci Nouchka pour ces premiers conseils dans cette mission marathon. Alors là, je suis prof d'histoire, passionné de Deuxième Guerre mondiale. Je reprends le nom de cette opération, mission marathon. qui va me conduire, je l'espère, dans de bonnes conditions jusqu'au mois d'août. Mais tu as déjà posé quelques éléments sur lesquels je vais m'attarder. Peut-être consigner ces différents repas sur une dizaine de jours de façon à voir ce qui peut pêcher. Tu me permets de te les envoyer pour qu'on puisse les débriefer ensemble ? Oui,

  • Speaker #1

    aucun problème.

  • Speaker #0

    Merci, Nouchka. Et pour les auditeurs, je vous dis à très vite pour une nouvelle capsule. C'est l'œil de la diète avec Nouchka. Bonne semaine à vous.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    Cette capsule L'œil de la diète est désormais terminée. Nous vous remercions avec Nouchka pour votre écoute et n'hésitez pas à nous faire part de vos questions, de vos remarques, des sujets qui pourraient faire l'objet de prochains épisodes. N'oubliez pas de partager ce contenu via vos réseaux, parlez-en à vos proches, diffusez le podcast autour de vous sans manquer de vous abonner sur les différentes plateformes pour ne rater... aucun épisode. Je vous souhaite une très belle semaine et je vous dis à très vite pour une autre capsule L'œil de la diète. Bonne semaine à vous !

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Description

Connais-tu tes besoins alimentaires ?


C'est cette question que j'ai posé à Nouchka que je suis ravi de retrouver pour une nouvelle capsule de "L'œil de la diète", où nous avons abordé les besoins nutritionnels du sportif d'endurance.


Mon projet de ce MARATHON POUR TOUS approche à grands pas et évaluer mes besoins alimentaires est devenu une priorité.

Nouchka m'a beaucoup éclairé sur la façon de calculer ces besoins, allant du métabolisme de base à l'apport énergétique total en fonction de mon activité.


Nous avons discuté des facteurs influençant le métabolisme et comment les différents types d'entraînements peuvent modifier nos besoins caloriques.

Nouchka a mis l'accent sur l'importance d'une alimentation équilibrée et adaptée à mon poids de forme, notamment en prenant en compte les différences entre les jours d'entraînement intensif et les jours de récupération. Elle a également souligné l'impact crucial de la nutrition à l'effort et de la récupération pour optimiser les performances sportives. J'ai pris conscience que surveiller mon alimentation et m'assurer de bien récupérer était essentiel pour éviter les pièges du surentraînement.


Nous avons aussi évoqué les challenges spécifiques d'un enseignant, un métier relativement sédentaire, et comment équilibrer vie professionnelle et préparation physique. Un point intéressant soulevé par Nouchka est l'influence de notre mode de vie sur nos fringales et nos habitudes alimentaires, comme les tentations du soir devant le canapé.


Je dois dès maintenant consigner mes repas sur une semaine afin de mieux comprendre mes habitudes alimentaires et voir ce qui peut être amélioré. Cette mission marathon est un défi de taille, mais grâce aux conseils de Nouchka, je suis prêt à ajuster mon plan alimentaire et à prendre soin de ma récupération. Soyez nombreux à suivre cette aventure et à bientôt pour une nouvelle capsule "L'œil de la diète" !


- Nutrition

- Sportif

- Marathon

- Métabolisme

- Calories

- Endurance

- Alimentation

- Régime

- Protéines

- Glucides

- Récupération

- Sommeil



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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les runners, bonjour les sportifs, bonjour au petit monde de la course à pied, c'est Seb et je vous retrouve pour l'épisode 248 du podcast à côté de mes pompes, le podcast consacré à la course à pied, à l'entraînement et aussi à la nutrition. Et c'est une capsule, l'œil de la diète, que nous allons vous proposer aujourd'hui avec Nouchka. Alors dans ces épisodes, nous abordons des sujets précis sur la diététique sportive et dans cet épisode, nous avons abordé les besoins nutritionnels du sportif d'endurance. Mon projet avec ce Marathon pour tous approche à grands pas et évaluer mes besoins alimentaires est devenu une priorité. Alors Nouchka m'a beaucoup éclairé sur la façon de calculer ses besoins allant du métabolisme de base à l'apport énergétique total en fonction de l'activité physique. Nous avons également discuté des facteurs qui influencent ce métabolisme et comment les différents types d'entraînement peuvent modifier nos besoins caloriques. Eh bien, ce sont toutes ces questions auxquelles nous allons répondre dans cette capsule L'œil de la diète, qui, comme vous le savez, est un format d'épisode clair, court et concis dans lequel nous vous apportons des réponses à des questions concrètes sur la nutrition en lien avec notre activité physique. Pour rappel, ces formats d'épisodes consacrés à l'alimentation et à la nutrition sont réalisés en partenariat avec Happy Run, qui accompagne le podcast. Happy Run, ce sont des produits de diététique sportive à base de miel et qui plus est, made in France. Je vous laisse donc profiter des conseils avisés de Nouchka, évaluer les besoins nutritionnels du sportif d'endurance. C'est le nouvel épisode du podcast À Côté de mes Pompes pour lequel je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Nouchka, on se retrouve pour cette capsule L'œil de la diète où nous allons parler des besoins nutritionnels du sportif d'endurance. Je me lance dans un projet, comme tu le sais, qui va être une première, à savoir ce Marathon pour tous au mois d'août prochain et je suis un petit peu dans l'embarras pour évaluer justement mes besoins nutritionnels. Donc je vais servir de cobaye à travers cette capsule. L'objectif est de faire quelque chose de bien plus global pour que tout le monde puisse se reconnaître.

  • Speaker #1

    Salut Seb, je suis contente de te retrouver et j'espère t'aider dans ce bel objectif.

  • Speaker #0

    Alors sur le plan du métabolisme, on le sait, quand on pratique la course à pied et les sports d'endurance, on a besoin de carburant, mais comment on va pouvoir évaluer ces besoins alimentaires ? Moi je remarque que quand je réalise des entraînements, derrière, j'ai quand même un petit peu plus faim, plus de besoins. Est-ce que ça se vérifie sur le plan scientifique, sur le plan des... apports pour notre corps et pour qu'il puisse continuer à fonctionner de façon optimale.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, quand on parle de la dépense énergétique journalière globale, ça englobe bien sûr le métabolisme de base qui correspond à l'énergie qu'il faudrait pour faire fonctionner notre organisme au repos sans rien faire, si on restait couché toute la journée, tout simplement. Le métabolisme de base va varier en fonction de plusieurs facteurs. notre âge, en gros, plus on va vieillir, plus il va diminuer, notre poids et notre taille, plus on va être grand et lourd, plus il va être élevé, et puis notre sexe aussi. Les hommes ont un métabolisme de base plus élevé que les femmes. Les méthodes de calcul du métabolisme de base, elles sont diverses, il y en a plein, il y en a plusieurs. La plus répandue, celle de Black and All, pour ceux qui ont peut-être déjà cherché sur Internet, mais il y a plusieurs méthodes de calcul, qui diffèrent un petit peu, d'environ 50 calories à chaque fois. Et puis il y a ces besoins de base pour calculer l'apport global, on va ajouter toutes les dépenses du quotidien hors activité physique, ce qu'on appelle le NAP, le niveau d'activité physique. Mais là, je parle hors activité sportive. Et après, on ajoute les besoins liés au sport. Donc bien sûr, plus on s'entraîne, plus notre dépense est élevée. Et par conséquent, plus nos besoins énergétiques seront élevés derrière.

  • Speaker #0

    Alors pour un enseignant comme moi, les dépenses énergétiques dans mon activité professionnelle, hormis écrire au tableau, sont assez minimes. En comparaison de quelqu'un qui travaille sur un chantier, qui va faire du placo, qui va faire de la maçonnerie, on n'est pas sur les mêmes dépenses énergétiques.

  • Speaker #1

    Bien sûr, et du coup c'est bien de souligner qu'on peut être sportif et sédentaire, et au contraire on peut être non sportif et actif. Un sportif qui a un boulot où il bosse de la voiture ou du bureau toute la journée, il est sédentaire dans sa vie non sportive, donc bien sûr notre métier est un gros facteur de dépense ou de non-dépense d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Alors je tiens à préciser que je suis debout. sur toutes mes heures de cours et ça m'arrive même quand les élèves sont en évaluation de faire quelques petits exercices de proprioception d'un pied sur l'autre ça ils ne le voient pas mais je ne suis pas totalement inactif quand même en classe ok c'est bien de le souligner alors sur les dépenses énergétiques la course à pied est un des sports où l'on utilise beaucoup de calories, comment on peut évaluer ces besoins, puisqu'une sortie en endurance n'aura pas la même consommation d'énergie qu'une séance de fractionnée, ou si je me projette là sur ce 10 août prochain, ce marathon qui m'attend va entraîner une grosse débauche d'énergie et une dépense calorique.

  • Speaker #1

    Bon, le plus simple globalement, mais ce qu'il n'y a pas forcément de plus fiable, c'est de regarder sa montre. Si on a une montre connectée, on a tous à peu près notre dépense, mais ce n'est pas toujours fiable à 100%. Ça donne quand même une bonne indication. Si on est plus proche des 2000 ou des 3000, on sera rarement au simple ou au double. Après, il y a plusieurs méthodes. Je pense que si on fouille un peu sur Internet, on trouve un peu l'équivalence en dépense, etc. Nous, en tant que diététiciens, on a des calculs tout faits qui sont très complexes. Derrière moi, j'ai élaboré un tableau où je rentre tout quand j'ai quelqu'un en consultation, et donc c'est beaucoup plus simple. Mais il existe des tableaux qui montrent un petit peu la dépense énergétique pour chaque activité physique, et ça va varier en fonction du poids. Bien sûr, plus on est lourd, plus on va dépenser, donc ça c'est intéressant de le prendre en compte, de calculer par rapport à son poids. si on prend une fille qui est petite et légère et un homme qui est grand et beaucoup plus lourd, forcément, sur une heure de course à pied à la même intensité, ils ne vont pas dépenser pareil. Et sur ces fameux tableaux-là, on peut voir aussi que la dépense calorique va être différente en fonction des intensités. Donc, c'est bien plutôt de se référer à ça. Maintenant, je dirais que ce n'est pas quelque chose sur lequel il faut trop se prendre la tête, sur le combien de calories je dépense, parce que d'un jour à l'autre, ça va être différent. Ce n'est pas ça qui est essentiel. Et puis en fait, quand je te parle là, tu comprends très bien à quel point c'est difficile d'estimer sa dépense exacte. Et même moi, avec des calculs savants et très complexes, je ne saurais pas estimer à 100% ta dépense, parce que tout simplement, on a tous des métabolismes différents. Certaines personnes vont être plus en mesure d'oxyder les graisses, d'autres plus en mesure d'oxyder les glucides. d'autres vont avoir un métabolisme beaucoup plus rapide. De ceux qui nous écoutent, je pense qu'on en aura qui auront du mal à prendre du poids, d'autres à perdre du poids, et voilà, on est tous différents là-dessus. donc je dirais que ce qu'il y a de plus simple et moi c'est comme ça que je fonctionne généralement dans mes suivis c'est de repérer notre poids de forme finalement c'est à dire le poids auquel on se sent bien ou on arrive quand même à performer ou on n'a pas besoin de se restreindre ou on dort bien ou on se blesse pas ou on se sent bien physiquement et mentalement et de regarder si notre alimentation nous permet de maintenir ce poids voilà donc ça c'est la chose la plus simple à faire je dirais aujourd'hui alors c'est vrai que je me suis jamais dit

  • Speaker #0

    à la sortie d'une séance de piste ou une sortie en endurance, tiens aujourd'hui j'ai consommé x dizaines, x centaines de calories. Ce n'est pas forcément le critère que je regarde en premier. Alors concernant le poids, ce que je te disais tout à l'heure, là sur les dernières semaines, j'ai augmenté un petit peu la durée de mes sorties longues et au retour, je pourrais avaler un quart de bœuf, alors en exagérant bien évidemment, mais une grosse sensation de faim et je me dis... ce que tu viens d'utiliser en termes de calories sur ta sortie, est-ce qu'il n'y a pas un danger à les reprendre immédiatement derrière ?

  • Speaker #1

    Alors, pour un mangeur qui est régulé, je dis ça parce que, attention, tout le monde ne l'est pas, et c'est dur aujourd'hui de l'être, le corps sait s'adapter. Donc, si tu as plus faim un moment, tu vas juste plus manger pour répondre à ses besoins et peut-être que, naturellement, sans te rendre compte, sur un autre repas, tu vas moins manger parce qu'en fait, tu es revenu à cet équilibre-là. Équilibre qui, je le rappelle, n'est pas égal, c'est-à-dire ne pas manger tous les jours la même chose tout le temps. C'est des plus et c'est des moins. Donc là, tu... Tu fais justement l'expérience du plus, j'ai beaucoup plus faim, donc j'ai besoin de plus manger. Après, si en augmentant la dépense, on remarque qu'on a beaucoup plus faim et que le fait de beaucoup plus manger, ça déséquilibre notre rapport énergétique et qu'on prend du poids, dans ce cas, c'est qu'il y a peut-être quelque chose qu'on fait mal dans l'alimentation. Peut-être qu'on n'a pas un bon volume alimentaire, par exemple. C'est important d'avoir assez de fibres, assez de fruits, assez de légumes, assez de protéines pour... avoir des bonnes quantités finalement et pas juste beaucoup d'énergie pour avoir des bonnes quantités d'anxiété, induire une bonne satiété. Et puis, comme je le dis, l'équilibre alimentaire, l'équilibre énergétique, il varie en fait. C'est voir ça comme une courbe. À un moment donné, on va manger plus parce qu'on a plus faim et après, on va se réguler. Ça, ce n'est pas du tout grave et c'est tout à fait normal.

  • Speaker #0

    Alors là, tu vois, on est au sortir de l'hiver, début de printemps et la balance affiche un excédent par rapport à ce poids de forme. de 3 à 4 kilos. Je ne me sens pas forcément moins en forme sur le plan des séances. Le sommeil est quand même de qualité et réparateur, ce qui me permet d'enchaîner là en ce moment entre 4 et 5 séances par semaine. Comment je vais pouvoir revenir à ce poids de forme ? Ça passe par un déficit calorique. Il va falloir réduire un petit peu les quantités.

  • Speaker #1

    Alors, déjà, c'est normal de peser un peu plus lourd à la sortie de l'hiver, tout simplement parce que le poids n'est pas quelque chose de stable. En fait, il varie tout au long de l'année. Et en général, l'hiver, on observe une petite variation de poids. Et moi, je parle de variation de poids et pas de prise de poids parce qu'en fait, c'est généralement le repère, tout simplement.

  • Speaker #0

    C'est plus sympa. Tu as une variation de poids.

  • Speaker #1

    Je pense que si tous les ans, les 3 kilos que tu prends, tu les gardais... Tu n'aurais pas ce discours-là avec moi aujourd'hui, ok ? Tu ferais peut-être tes séances un peu plus difficilement. Mais en général, on le repère, et en fait, le poids de forme, il varie, et surtout, il faut faire la différence entre le poids de forme et le poids performance, qui, en fait, ton poids performance, qui est peut-être 3-4 kilos plus bas, poids performance, en gros, c'est le poids auquel tu es le plus performant, finalement, et forcément, ce poids performance-là... tu ne peux pas le maintenir toute l'année. Ce n'est pas possible. Parce que derrière, ça voudrait dire que tu as moins de réserve énergétique et peut-être que sur le long terme, tu devras te restreindre pour le maintenir. Donc, comment faire sans trop se prendre la tête ? Eh bien, je pense que dans le cadre de ta préparation, tu vas peut-être augmenter un peu la charge, le volume, l'intensité. Et finalement, en fait, que naturellement, tu vas augmenter ta dépense énergétique et que tu vas voir que ça va se réguler tout seul. Parce qu'il ne faut pas oublier aussi qu'il y a certaines séances où toi, tu as l'impression d'avoir très faim après certaines séances. Si ça se trouve, après d'autres... tu auras moins faim parce que très intense, ça coupe la faim, etc. Donc parfois, c'est même dur de courir les besoins quand on a une dépense qui s'élève. En fait, parfois, on n'arrive pas à les combler, ces besoins. Donc, en général, ça se fait tout seul. Après, j'ai envie de dire, ne pas hésiter à se faire accompagner pour être sûr de faire bien les choses. Et puis, si besoin il y a, bien sûr, de mettre en place un petit déficit calorique, mais pas de le faire n'importe comment. C'est pas je m'arrête de manger ou alors je supprime tous les trucs caloriques. C'est non. je mets un petit déficit de 10-15% en place pour pouvoir perdre tranquillement en maintenant un bon apport en protéines et en glucides pour avoir l'énergie et puis ne pas perdre en masse musculaire. Ça, c'est hyper important de ne pas faire la chose n'importe comment parce que c'est là où on n'a plus d'énergie et où on n'arrive plus à tenir les séances et où tout part en vrille.

  • Speaker #0

    C'était justement cette question. Est-ce qu'avant le début vraiment de la préparation, on est sur une préparation de 12 semaines, est-ce que je dois revenir à ce poids sensiblement de forme avant d'attaquer la préparation ou est-ce que ça va se faire naturellement avec une augmentation, comme tu l'as dit, de la charge d'entraînement avec des sorties beaucoup plus longues et finalement un engagement ? Parce que je trouve que quand je suis dans un plan, je vais avoir une alimentation qui va peut-être être plus structurée, plus équilibrée, alors non pas qu'elle ne le soit pas… Plus rigoureuse, je pense. Plus rigoureuse, exactement. C'est le terme. je me dis, tu fais quelque chose de sérieux, donc il va falloir derrière mettre en place les éléments, que ce soit le sommeil, l'hydratation et l'alimentation, bien évidemment. Alors que là, je n'avais pas de dossard jusqu'à ce début du mois d'avril. Donc, je composais les séances, elles passaient bien, mais pour avoir fait dernièrement une grosse séance de piste, il est vrai qu'après cette séance-là, je n'avais pas faim énormément. Donc, ça fait écho à l'épisode qu'on avait fait sur les troubles digestifs. on se dit finalement, le tube, il est plus irrigué, donc il faut attendre un petit peu avant de pouvoir manger. Mais sur des sorties longues où l'intensité est moindre, c'est vraiment là où j'ai l'impression d'avoir très faim en rentrant.

  • Speaker #1

    Oui, mais déjà, tu vois, c'est vrai de se dire que quand on a un objectif, on est beaucoup plus discipliné, donc on est beaucoup plus apte à mettre des choses en place. Globalement, le but, ce n'est pas d'être trop affûté trop tôt. J'étais déjà peut-être parée de cet adage. affûté en janvier, cramé en juillet. En fait, c'est un peu ça. Si tu es prêt trop tôt, tu seras cramé plus tard, tout simplement. L'objectif, c'est peut-être d'atteindre le poids auquel tu souhaites être le jour de la compétition un mois, un mois et demi avant. Globalement, c'est un bon ratio. Attention, que tu souhaites, ça ne veut pas dire auquel tu es bien. Je dis ça pour les gens qui nous écoutent parce que souvent, on se fait peut-être une idée qu'il faut perdre à tout prix 5, 6 kilos. Mais il faut se poser la question de est-ce qu'avec ces 5, 6 kilos en moins, Je serai vraiment à mon poids où je me sens bien et en forme. Donc ça, c'est vraiment quelque chose sur lequel il faut se questionner. Pareil, un truc que je demande en consulte, quand on me dit j'aimerais bien faire ce poids-là je questionne sur est-ce que vous avez déjà fait ce poids-là un jour ? Ou alors c'est juste un fantasme qu'on se met dans la tête, un poids qu'on aimerait atteindre idéalement. Non, non, il faut savoir si c'est ton poids de forme ou ton poids de performance et si du coup c'est logique à atteindre ou pas. Et puis si on voit qu'on a plus de difficultés, c'est peut-être d'identifier dans l'assiette ce qui pêche. Voilà, ça peut être intéressant peut-être de noter. Moi je fais noter des fois un peu à mes athlètes ce qu'ils mangent sur une semaine pour pas trop se prendre la tête plus longtemps. mais ça permet de se rendre compte peut-être que là il y a trop de matière grasse il y a trop de glucides il n'y a peut-être pas assez de fruits, de légumes donc peut-être mentaliser ça essayer de se dire qu'est-ce qui me manque dans mon assiette ou qu'est-ce qui en trop peut-être si jamais le poids ne bouge pas comme j'aimerais

  • Speaker #0

    de l'ancrer sur une semaine, ce que tu disais. Moi, je vois qu'il y a quand même plus de craquages sur ce début d'année, sur le début de soirée, quand je suis un petit peu oisif et que je n'ai pas forcément d'occupation derrière, je me pose dans le canapé, puis tiens, tu vas au placard. Donc, je sens que c'est un signe. On en avait parlé avec Fabrice et Laurine sur un épisode consacré au sucre. C'est déjà peut-être un premier axe à mettre de côté, à éradiquer. Là, c'est... des choses qui sont assez simples. Il ne faut pas que je passe par la cuisine pour aller chercher un petit carré de chocolat dans le macar.

  • Speaker #1

    Il faut comprendre pourquoi tu y passes. Est-ce que c'est parce qu'il te manque quelque chose sur ta journée ? Tu vois, parfois, les fringales, ça peut être parce que sur le reste de ta journée, il te manque quelque chose, mais pas tout le temps. Ça peut être aussi parce que tu es fatigué et que tu manques de sommeil. Le manque de sommeil, ça impacte énormément les hormones de faim et de satiété. Quand on manque de sommeil, on va sécréter plus de ghrelin, qui est l'hormone de la faim. Et quand on manque de sommeil, on va sécréter aussi moins de leptine, en fait tout simplement donc ça joue sur les hormones de la faim et de la cité donc on a plus faim, le stress aussi joue énormément quand on est stressé c'est réconfortant d'avoir du sucré donc en fait il faut c'est un package à optimiser ensemble en fait il faut arriver à tout optimiser pour savoir qu'est-ce qui pêche et en fait tout est généralement interconnecté donc voilà et puis parfois c'est difficile de juste se dire bon bah je ne prends pas ce morceau de chocolat parce que parfois on n'y arrive pas c'est plus fort que nous Donc c'est s'interroger un peu sur pourquoi j'en ai besoin, et puis parfois juste se décompresser et en fait l'accepter. Je veux dire, ce n'est pas grave, on a le droit aussi, si tout le reste de l'alimentation est bien et qu'on arrive à maintenir ce fameux poids-là, c'est autorisé, ce n'est pas interdit, ce n'est pas mauvais, c'est toujours une question de quantité de toute façon. Donc je pense que si ça permet d'être bien et de se sentir bien avec soi-même, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Mais je te rejoins sur le côté sommeil, le côté stress. Le début d'année 2024 a été relativement dense, ce qui m'a conduit sur ces vacances de février à prendre la décision de ralentir la publication des épisodes, de me recentrer sur des choses qui sont peut-être un petit peu plus fondamentales et prioritaires. Donc les épisodes sont peut-être moins nombreux, mais ça me permet d'avoir plus de temps pour faire autre chose et donc d'avoir un sommeil qui soit également... plus qualitatif. Ce que j'avais constaté sur l'été dernier, en 2023, où avec deux mois vraiment de sommeil vraiment bien calibré, suite à un épisode enregistré avec Rémi Urdiel, j'avais vu que le sommeil était quand même un élément de récupération très, très, très important. Et le poids avait drastiquement baissé pour me conduire sur cet automne 2023 à de belles performances. Donc, il y a un lien, comme tu le disais.

  • Speaker #1

    c'est multifactoriel tu sais je pense que si le sommeil était un produit dopant ce serait le produit dopant le plus consommé au monde parce qu'en fait c'est celui qui est le plus fort en fait le pouvoir du sommeil est incroyable et sur la pyramide de la récupération bien avant la nutrition et l'hydratation je place le sommeil tout simplement donc c'est clair et net je dirais que c'est la première chose à optimiser si on veut bien récupérer et se sentir bien à tous les plans cette préparation ça va être une préparation de longue haleine ça

  • Speaker #0

    aiguisant moi quelques interrogations, quelques peurs également, comment je vais pouvoir tenir sur le plan alimentaire toute cette préparation et arriver, comme tu l'as dit, pas grillé au mois d'août, pas au mois de juillet, mais là au mois d'août, en n'étant pas trop affûté. Comment je vais pouvoir mener ce plan alimentaire ? Quels seraient tes conseils et tes bases, même si je te retrouverai pour d'autres épisodes dans cette préparation ?

  • Speaker #1

    Le sommeil, on vient d'en parler, donc je ne reparle pas, mais voilà, ça c'est la base. C'est aussi pour un sommeil que tu répares tes tissus, que tu resynthétises ton glycogène, etc. Donc c'est là où c'est important que ton système nerveux se rééquilibre également. Après, toi, il faut que tu sois alerte un peu à tes sensations alimentaires, ta fatigue, si tu sens qu'à un moment donné, tu es plus fatigué, que tu récupères moins bien. voir si dans son alimentation, il n'y a pas quelque chose qui pêche. Et puis, quelque chose aussi, parce que là, on parle de l'alimentation globale, mais forcément, la préparation de ce genre d'épreuve, ça demande des sorties un peu plus longues. Donc, c'est ta nutrition à l'effort aussi qui va falloir travailler, parce qu'en fait, si derrière, tu n'optimises pas ta récupération à l'effort, tu tapes en fait dans tes réserves. Derrière, tu récupères aussi moins facilement, parce que tu as des besoins de reconstruction du glycogène, musculaire, etc., qui sont plus importants. Et donc, sur le long terme... progressivement, tu vas récupérer moins vite et peut-être être plus fatigué. C'est vraiment cette nutrition à l'effort sur laquelle il va falloir que tu travailles pour ne pas aller taper dans tes réserves et pouvoir garder la pêche.

  • Speaker #0

    Je m'en suis rendu compte sur une sortie longue un dimanche où je suis parti un petit peu en slip. C'est-à-dire que je n'avais pas grand-chose dans la besace. Je ne sais même pas si j'avais pris de l'eau. Non, mais j'ai vraiment fait là le touriste. Le touriste qui part en sortie longue et je l'ai payé sur les deux, trois jours qui ont suivi parce que j'ai eu énormément de mal à avancer sur les sorties suivantes. Désormais, je pars avec suffisamment d'hydratation et je fais mes petites pauses ravitaux, donc les petits sticks Happy Run dans la poche et ça repart comme en 40. Et je sens le lendemain ou le surlendemain de bien meilleures sensations. Donc, même après une vingtaine d'années de pratique, j'apprends encore parce que là, je pars dans l'inconnu. Le côté marathon, ce n'est pas quelque chose que je maîtrise. Donc, je viens vraiment sur des œufs à tâtons pour... avancer et essayer de remplir ce défi mais ça permet de questionner sur beaucoup de choses cette alimentation qui est un facteur important donc je pense que je reviendrai vers toi pour de nouveaux conseils et d'autres petites

  • Speaker #1

    pratiques parce que j'ai encore beaucoup de choses à découvrir et puis pour finir sur ce sujet là la nutrition à l'effort ça permet pas que d'avoir l'énergie pendant mais moi je vois vraiment ça comme une force pour la récupération Vraiment, le fait de s'alimenter comme il faut pendant l'effort, ça va t'aider à optimiser ta récupération. Et la récupération, c'est la base de tout. Je parlais du sommeil. Mais si tu veux progresser, si tu veux être performant, il faut que derrière, ta récupération puisse être optimale. Et c'est pour ça que quand on parle de surentraînement, c'est encore un autre sujet, mais quand on parle de surentraînement, on parle plutôt de sous-récupération. Donc la récupération est à la base de tout au final.

  • Speaker #0

    Donc de ne pas négliger ces différents facteurs. Et c'est vrai que je ne voyais pas l'alimentation dans l'effort comme... une arrière-base déjà de la reconstruction musculaire. C'est un point qui mérite d'être soulevé.

  • Speaker #1

    Ou plutôt comme une base de la non-destruction musculaire, tu vois ? Plutôt le prendre comme ça. Du coup, tu limites ça, tu limites ce risque, tout à fait.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci Nouchka pour ces premiers conseils dans cette mission marathon. Alors là, je suis prof d'histoire, passionné de Deuxième Guerre mondiale. Je reprends le nom de cette opération, mission marathon. qui va me conduire, je l'espère, dans de bonnes conditions jusqu'au mois d'août. Mais tu as déjà posé quelques éléments sur lesquels je vais m'attarder. Peut-être consigner ces différents repas sur une dizaine de jours de façon à voir ce qui peut pêcher. Tu me permets de te les envoyer pour qu'on puisse les débriefer ensemble ? Oui,

  • Speaker #1

    aucun problème.

  • Speaker #0

    Merci, Nouchka. Et pour les auditeurs, je vous dis à très vite pour une nouvelle capsule. C'est l'œil de la diète avec Nouchka. Bonne semaine à vous.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    Cette capsule L'œil de la diète est désormais terminée. Nous vous remercions avec Nouchka pour votre écoute et n'hésitez pas à nous faire part de vos questions, de vos remarques, des sujets qui pourraient faire l'objet de prochains épisodes. N'oubliez pas de partager ce contenu via vos réseaux, parlez-en à vos proches, diffusez le podcast autour de vous sans manquer de vous abonner sur les différentes plateformes pour ne rater... aucun épisode. Je vous souhaite une très belle semaine et je vous dis à très vite pour une autre capsule L'œil de la diète. Bonne semaine à vous !

Description

Connais-tu tes besoins alimentaires ?


C'est cette question que j'ai posé à Nouchka que je suis ravi de retrouver pour une nouvelle capsule de "L'œil de la diète", où nous avons abordé les besoins nutritionnels du sportif d'endurance.


Mon projet de ce MARATHON POUR TOUS approche à grands pas et évaluer mes besoins alimentaires est devenu une priorité.

Nouchka m'a beaucoup éclairé sur la façon de calculer ces besoins, allant du métabolisme de base à l'apport énergétique total en fonction de mon activité.


Nous avons discuté des facteurs influençant le métabolisme et comment les différents types d'entraînements peuvent modifier nos besoins caloriques.

Nouchka a mis l'accent sur l'importance d'une alimentation équilibrée et adaptée à mon poids de forme, notamment en prenant en compte les différences entre les jours d'entraînement intensif et les jours de récupération. Elle a également souligné l'impact crucial de la nutrition à l'effort et de la récupération pour optimiser les performances sportives. J'ai pris conscience que surveiller mon alimentation et m'assurer de bien récupérer était essentiel pour éviter les pièges du surentraînement.


Nous avons aussi évoqué les challenges spécifiques d'un enseignant, un métier relativement sédentaire, et comment équilibrer vie professionnelle et préparation physique. Un point intéressant soulevé par Nouchka est l'influence de notre mode de vie sur nos fringales et nos habitudes alimentaires, comme les tentations du soir devant le canapé.


Je dois dès maintenant consigner mes repas sur une semaine afin de mieux comprendre mes habitudes alimentaires et voir ce qui peut être amélioré. Cette mission marathon est un défi de taille, mais grâce aux conseils de Nouchka, je suis prêt à ajuster mon plan alimentaire et à prendre soin de ma récupération. Soyez nombreux à suivre cette aventure et à bientôt pour une nouvelle capsule "L'œil de la diète" !


- Nutrition

- Sportif

- Marathon

- Métabolisme

- Calories

- Endurance

- Alimentation

- Régime

- Protéines

- Glucides

- Récupération

- Sommeil



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les runners, bonjour les sportifs, bonjour au petit monde de la course à pied, c'est Seb et je vous retrouve pour l'épisode 248 du podcast à côté de mes pompes, le podcast consacré à la course à pied, à l'entraînement et aussi à la nutrition. Et c'est une capsule, l'œil de la diète, que nous allons vous proposer aujourd'hui avec Nouchka. Alors dans ces épisodes, nous abordons des sujets précis sur la diététique sportive et dans cet épisode, nous avons abordé les besoins nutritionnels du sportif d'endurance. Mon projet avec ce Marathon pour tous approche à grands pas et évaluer mes besoins alimentaires est devenu une priorité. Alors Nouchka m'a beaucoup éclairé sur la façon de calculer ses besoins allant du métabolisme de base à l'apport énergétique total en fonction de l'activité physique. Nous avons également discuté des facteurs qui influencent ce métabolisme et comment les différents types d'entraînement peuvent modifier nos besoins caloriques. Eh bien, ce sont toutes ces questions auxquelles nous allons répondre dans cette capsule L'œil de la diète, qui, comme vous le savez, est un format d'épisode clair, court et concis dans lequel nous vous apportons des réponses à des questions concrètes sur la nutrition en lien avec notre activité physique. Pour rappel, ces formats d'épisodes consacrés à l'alimentation et à la nutrition sont réalisés en partenariat avec Happy Run, qui accompagne le podcast. Happy Run, ce sont des produits de diététique sportive à base de miel et qui plus est, made in France. Je vous laisse donc profiter des conseils avisés de Nouchka, évaluer les besoins nutritionnels du sportif d'endurance. C'est le nouvel épisode du podcast À Côté de mes Pompes pour lequel je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Nouchka, on se retrouve pour cette capsule L'œil de la diète où nous allons parler des besoins nutritionnels du sportif d'endurance. Je me lance dans un projet, comme tu le sais, qui va être une première, à savoir ce Marathon pour tous au mois d'août prochain et je suis un petit peu dans l'embarras pour évaluer justement mes besoins nutritionnels. Donc je vais servir de cobaye à travers cette capsule. L'objectif est de faire quelque chose de bien plus global pour que tout le monde puisse se reconnaître.

  • Speaker #1

    Salut Seb, je suis contente de te retrouver et j'espère t'aider dans ce bel objectif.

  • Speaker #0

    Alors sur le plan du métabolisme, on le sait, quand on pratique la course à pied et les sports d'endurance, on a besoin de carburant, mais comment on va pouvoir évaluer ces besoins alimentaires ? Moi je remarque que quand je réalise des entraînements, derrière, j'ai quand même un petit peu plus faim, plus de besoins. Est-ce que ça se vérifie sur le plan scientifique, sur le plan des... apports pour notre corps et pour qu'il puisse continuer à fonctionner de façon optimale.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, quand on parle de la dépense énergétique journalière globale, ça englobe bien sûr le métabolisme de base qui correspond à l'énergie qu'il faudrait pour faire fonctionner notre organisme au repos sans rien faire, si on restait couché toute la journée, tout simplement. Le métabolisme de base va varier en fonction de plusieurs facteurs. notre âge, en gros, plus on va vieillir, plus il va diminuer, notre poids et notre taille, plus on va être grand et lourd, plus il va être élevé, et puis notre sexe aussi. Les hommes ont un métabolisme de base plus élevé que les femmes. Les méthodes de calcul du métabolisme de base, elles sont diverses, il y en a plein, il y en a plusieurs. La plus répandue, celle de Black and All, pour ceux qui ont peut-être déjà cherché sur Internet, mais il y a plusieurs méthodes de calcul, qui diffèrent un petit peu, d'environ 50 calories à chaque fois. Et puis il y a ces besoins de base pour calculer l'apport global, on va ajouter toutes les dépenses du quotidien hors activité physique, ce qu'on appelle le NAP, le niveau d'activité physique. Mais là, je parle hors activité sportive. Et après, on ajoute les besoins liés au sport. Donc bien sûr, plus on s'entraîne, plus notre dépense est élevée. Et par conséquent, plus nos besoins énergétiques seront élevés derrière.

  • Speaker #0

    Alors pour un enseignant comme moi, les dépenses énergétiques dans mon activité professionnelle, hormis écrire au tableau, sont assez minimes. En comparaison de quelqu'un qui travaille sur un chantier, qui va faire du placo, qui va faire de la maçonnerie, on n'est pas sur les mêmes dépenses énergétiques.

  • Speaker #1

    Bien sûr, et du coup c'est bien de souligner qu'on peut être sportif et sédentaire, et au contraire on peut être non sportif et actif. Un sportif qui a un boulot où il bosse de la voiture ou du bureau toute la journée, il est sédentaire dans sa vie non sportive, donc bien sûr notre métier est un gros facteur de dépense ou de non-dépense d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Alors je tiens à préciser que je suis debout. sur toutes mes heures de cours et ça m'arrive même quand les élèves sont en évaluation de faire quelques petits exercices de proprioception d'un pied sur l'autre ça ils ne le voient pas mais je ne suis pas totalement inactif quand même en classe ok c'est bien de le souligner alors sur les dépenses énergétiques la course à pied est un des sports où l'on utilise beaucoup de calories, comment on peut évaluer ces besoins, puisqu'une sortie en endurance n'aura pas la même consommation d'énergie qu'une séance de fractionnée, ou si je me projette là sur ce 10 août prochain, ce marathon qui m'attend va entraîner une grosse débauche d'énergie et une dépense calorique.

  • Speaker #1

    Bon, le plus simple globalement, mais ce qu'il n'y a pas forcément de plus fiable, c'est de regarder sa montre. Si on a une montre connectée, on a tous à peu près notre dépense, mais ce n'est pas toujours fiable à 100%. Ça donne quand même une bonne indication. Si on est plus proche des 2000 ou des 3000, on sera rarement au simple ou au double. Après, il y a plusieurs méthodes. Je pense que si on fouille un peu sur Internet, on trouve un peu l'équivalence en dépense, etc. Nous, en tant que diététiciens, on a des calculs tout faits qui sont très complexes. Derrière moi, j'ai élaboré un tableau où je rentre tout quand j'ai quelqu'un en consultation, et donc c'est beaucoup plus simple. Mais il existe des tableaux qui montrent un petit peu la dépense énergétique pour chaque activité physique, et ça va varier en fonction du poids. Bien sûr, plus on est lourd, plus on va dépenser, donc ça c'est intéressant de le prendre en compte, de calculer par rapport à son poids. si on prend une fille qui est petite et légère et un homme qui est grand et beaucoup plus lourd, forcément, sur une heure de course à pied à la même intensité, ils ne vont pas dépenser pareil. Et sur ces fameux tableaux-là, on peut voir aussi que la dépense calorique va être différente en fonction des intensités. Donc, c'est bien plutôt de se référer à ça. Maintenant, je dirais que ce n'est pas quelque chose sur lequel il faut trop se prendre la tête, sur le combien de calories je dépense, parce que d'un jour à l'autre, ça va être différent. Ce n'est pas ça qui est essentiel. Et puis en fait, quand je te parle là, tu comprends très bien à quel point c'est difficile d'estimer sa dépense exacte. Et même moi, avec des calculs savants et très complexes, je ne saurais pas estimer à 100% ta dépense, parce que tout simplement, on a tous des métabolismes différents. Certaines personnes vont être plus en mesure d'oxyder les graisses, d'autres plus en mesure d'oxyder les glucides. d'autres vont avoir un métabolisme beaucoup plus rapide. De ceux qui nous écoutent, je pense qu'on en aura qui auront du mal à prendre du poids, d'autres à perdre du poids, et voilà, on est tous différents là-dessus. donc je dirais que ce qu'il y a de plus simple et moi c'est comme ça que je fonctionne généralement dans mes suivis c'est de repérer notre poids de forme finalement c'est à dire le poids auquel on se sent bien ou on arrive quand même à performer ou on n'a pas besoin de se restreindre ou on dort bien ou on se blesse pas ou on se sent bien physiquement et mentalement et de regarder si notre alimentation nous permet de maintenir ce poids voilà donc ça c'est la chose la plus simple à faire je dirais aujourd'hui alors c'est vrai que je me suis jamais dit

  • Speaker #0

    à la sortie d'une séance de piste ou une sortie en endurance, tiens aujourd'hui j'ai consommé x dizaines, x centaines de calories. Ce n'est pas forcément le critère que je regarde en premier. Alors concernant le poids, ce que je te disais tout à l'heure, là sur les dernières semaines, j'ai augmenté un petit peu la durée de mes sorties longues et au retour, je pourrais avaler un quart de bœuf, alors en exagérant bien évidemment, mais une grosse sensation de faim et je me dis... ce que tu viens d'utiliser en termes de calories sur ta sortie, est-ce qu'il n'y a pas un danger à les reprendre immédiatement derrière ?

  • Speaker #1

    Alors, pour un mangeur qui est régulé, je dis ça parce que, attention, tout le monde ne l'est pas, et c'est dur aujourd'hui de l'être, le corps sait s'adapter. Donc, si tu as plus faim un moment, tu vas juste plus manger pour répondre à ses besoins et peut-être que, naturellement, sans te rendre compte, sur un autre repas, tu vas moins manger parce qu'en fait, tu es revenu à cet équilibre-là. Équilibre qui, je le rappelle, n'est pas égal, c'est-à-dire ne pas manger tous les jours la même chose tout le temps. C'est des plus et c'est des moins. Donc là, tu... Tu fais justement l'expérience du plus, j'ai beaucoup plus faim, donc j'ai besoin de plus manger. Après, si en augmentant la dépense, on remarque qu'on a beaucoup plus faim et que le fait de beaucoup plus manger, ça déséquilibre notre rapport énergétique et qu'on prend du poids, dans ce cas, c'est qu'il y a peut-être quelque chose qu'on fait mal dans l'alimentation. Peut-être qu'on n'a pas un bon volume alimentaire, par exemple. C'est important d'avoir assez de fibres, assez de fruits, assez de légumes, assez de protéines pour... avoir des bonnes quantités finalement et pas juste beaucoup d'énergie pour avoir des bonnes quantités d'anxiété, induire une bonne satiété. Et puis, comme je le dis, l'équilibre alimentaire, l'équilibre énergétique, il varie en fait. C'est voir ça comme une courbe. À un moment donné, on va manger plus parce qu'on a plus faim et après, on va se réguler. Ça, ce n'est pas du tout grave et c'est tout à fait normal.

  • Speaker #0

    Alors là, tu vois, on est au sortir de l'hiver, début de printemps et la balance affiche un excédent par rapport à ce poids de forme. de 3 à 4 kilos. Je ne me sens pas forcément moins en forme sur le plan des séances. Le sommeil est quand même de qualité et réparateur, ce qui me permet d'enchaîner là en ce moment entre 4 et 5 séances par semaine. Comment je vais pouvoir revenir à ce poids de forme ? Ça passe par un déficit calorique. Il va falloir réduire un petit peu les quantités.

  • Speaker #1

    Alors, déjà, c'est normal de peser un peu plus lourd à la sortie de l'hiver, tout simplement parce que le poids n'est pas quelque chose de stable. En fait, il varie tout au long de l'année. Et en général, l'hiver, on observe une petite variation de poids. Et moi, je parle de variation de poids et pas de prise de poids parce qu'en fait, c'est généralement le repère, tout simplement.

  • Speaker #0

    C'est plus sympa. Tu as une variation de poids.

  • Speaker #1

    Je pense que si tous les ans, les 3 kilos que tu prends, tu les gardais... Tu n'aurais pas ce discours-là avec moi aujourd'hui, ok ? Tu ferais peut-être tes séances un peu plus difficilement. Mais en général, on le repère, et en fait, le poids de forme, il varie, et surtout, il faut faire la différence entre le poids de forme et le poids performance, qui, en fait, ton poids performance, qui est peut-être 3-4 kilos plus bas, poids performance, en gros, c'est le poids auquel tu es le plus performant, finalement, et forcément, ce poids performance-là... tu ne peux pas le maintenir toute l'année. Ce n'est pas possible. Parce que derrière, ça voudrait dire que tu as moins de réserve énergétique et peut-être que sur le long terme, tu devras te restreindre pour le maintenir. Donc, comment faire sans trop se prendre la tête ? Eh bien, je pense que dans le cadre de ta préparation, tu vas peut-être augmenter un peu la charge, le volume, l'intensité. Et finalement, en fait, que naturellement, tu vas augmenter ta dépense énergétique et que tu vas voir que ça va se réguler tout seul. Parce qu'il ne faut pas oublier aussi qu'il y a certaines séances où toi, tu as l'impression d'avoir très faim après certaines séances. Si ça se trouve, après d'autres... tu auras moins faim parce que très intense, ça coupe la faim, etc. Donc parfois, c'est même dur de courir les besoins quand on a une dépense qui s'élève. En fait, parfois, on n'arrive pas à les combler, ces besoins. Donc, en général, ça se fait tout seul. Après, j'ai envie de dire, ne pas hésiter à se faire accompagner pour être sûr de faire bien les choses. Et puis, si besoin il y a, bien sûr, de mettre en place un petit déficit calorique, mais pas de le faire n'importe comment. C'est pas je m'arrête de manger ou alors je supprime tous les trucs caloriques. C'est non. je mets un petit déficit de 10-15% en place pour pouvoir perdre tranquillement en maintenant un bon apport en protéines et en glucides pour avoir l'énergie et puis ne pas perdre en masse musculaire. Ça, c'est hyper important de ne pas faire la chose n'importe comment parce que c'est là où on n'a plus d'énergie et où on n'arrive plus à tenir les séances et où tout part en vrille.

  • Speaker #0

    C'était justement cette question. Est-ce qu'avant le début vraiment de la préparation, on est sur une préparation de 12 semaines, est-ce que je dois revenir à ce poids sensiblement de forme avant d'attaquer la préparation ou est-ce que ça va se faire naturellement avec une augmentation, comme tu l'as dit, de la charge d'entraînement avec des sorties beaucoup plus longues et finalement un engagement ? Parce que je trouve que quand je suis dans un plan, je vais avoir une alimentation qui va peut-être être plus structurée, plus équilibrée, alors non pas qu'elle ne le soit pas… Plus rigoureuse, je pense. Plus rigoureuse, exactement. C'est le terme. je me dis, tu fais quelque chose de sérieux, donc il va falloir derrière mettre en place les éléments, que ce soit le sommeil, l'hydratation et l'alimentation, bien évidemment. Alors que là, je n'avais pas de dossard jusqu'à ce début du mois d'avril. Donc, je composais les séances, elles passaient bien, mais pour avoir fait dernièrement une grosse séance de piste, il est vrai qu'après cette séance-là, je n'avais pas faim énormément. Donc, ça fait écho à l'épisode qu'on avait fait sur les troubles digestifs. on se dit finalement, le tube, il est plus irrigué, donc il faut attendre un petit peu avant de pouvoir manger. Mais sur des sorties longues où l'intensité est moindre, c'est vraiment là où j'ai l'impression d'avoir très faim en rentrant.

  • Speaker #1

    Oui, mais déjà, tu vois, c'est vrai de se dire que quand on a un objectif, on est beaucoup plus discipliné, donc on est beaucoup plus apte à mettre des choses en place. Globalement, le but, ce n'est pas d'être trop affûté trop tôt. J'étais déjà peut-être parée de cet adage. affûté en janvier, cramé en juillet. En fait, c'est un peu ça. Si tu es prêt trop tôt, tu seras cramé plus tard, tout simplement. L'objectif, c'est peut-être d'atteindre le poids auquel tu souhaites être le jour de la compétition un mois, un mois et demi avant. Globalement, c'est un bon ratio. Attention, que tu souhaites, ça ne veut pas dire auquel tu es bien. Je dis ça pour les gens qui nous écoutent parce que souvent, on se fait peut-être une idée qu'il faut perdre à tout prix 5, 6 kilos. Mais il faut se poser la question de est-ce qu'avec ces 5, 6 kilos en moins, Je serai vraiment à mon poids où je me sens bien et en forme. Donc ça, c'est vraiment quelque chose sur lequel il faut se questionner. Pareil, un truc que je demande en consulte, quand on me dit j'aimerais bien faire ce poids-là je questionne sur est-ce que vous avez déjà fait ce poids-là un jour ? Ou alors c'est juste un fantasme qu'on se met dans la tête, un poids qu'on aimerait atteindre idéalement. Non, non, il faut savoir si c'est ton poids de forme ou ton poids de performance et si du coup c'est logique à atteindre ou pas. Et puis si on voit qu'on a plus de difficultés, c'est peut-être d'identifier dans l'assiette ce qui pêche. Voilà, ça peut être intéressant peut-être de noter. Moi je fais noter des fois un peu à mes athlètes ce qu'ils mangent sur une semaine pour pas trop se prendre la tête plus longtemps. mais ça permet de se rendre compte peut-être que là il y a trop de matière grasse il y a trop de glucides il n'y a peut-être pas assez de fruits, de légumes donc peut-être mentaliser ça essayer de se dire qu'est-ce qui me manque dans mon assiette ou qu'est-ce qui en trop peut-être si jamais le poids ne bouge pas comme j'aimerais

  • Speaker #0

    de l'ancrer sur une semaine, ce que tu disais. Moi, je vois qu'il y a quand même plus de craquages sur ce début d'année, sur le début de soirée, quand je suis un petit peu oisif et que je n'ai pas forcément d'occupation derrière, je me pose dans le canapé, puis tiens, tu vas au placard. Donc, je sens que c'est un signe. On en avait parlé avec Fabrice et Laurine sur un épisode consacré au sucre. C'est déjà peut-être un premier axe à mettre de côté, à éradiquer. Là, c'est... des choses qui sont assez simples. Il ne faut pas que je passe par la cuisine pour aller chercher un petit carré de chocolat dans le macar.

  • Speaker #1

    Il faut comprendre pourquoi tu y passes. Est-ce que c'est parce qu'il te manque quelque chose sur ta journée ? Tu vois, parfois, les fringales, ça peut être parce que sur le reste de ta journée, il te manque quelque chose, mais pas tout le temps. Ça peut être aussi parce que tu es fatigué et que tu manques de sommeil. Le manque de sommeil, ça impacte énormément les hormones de faim et de satiété. Quand on manque de sommeil, on va sécréter plus de ghrelin, qui est l'hormone de la faim. Et quand on manque de sommeil, on va sécréter aussi moins de leptine, en fait tout simplement donc ça joue sur les hormones de la faim et de la cité donc on a plus faim, le stress aussi joue énormément quand on est stressé c'est réconfortant d'avoir du sucré donc en fait il faut c'est un package à optimiser ensemble en fait il faut arriver à tout optimiser pour savoir qu'est-ce qui pêche et en fait tout est généralement interconnecté donc voilà et puis parfois c'est difficile de juste se dire bon bah je ne prends pas ce morceau de chocolat parce que parfois on n'y arrive pas c'est plus fort que nous Donc c'est s'interroger un peu sur pourquoi j'en ai besoin, et puis parfois juste se décompresser et en fait l'accepter. Je veux dire, ce n'est pas grave, on a le droit aussi, si tout le reste de l'alimentation est bien et qu'on arrive à maintenir ce fameux poids-là, c'est autorisé, ce n'est pas interdit, ce n'est pas mauvais, c'est toujours une question de quantité de toute façon. Donc je pense que si ça permet d'être bien et de se sentir bien avec soi-même, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Mais je te rejoins sur le côté sommeil, le côté stress. Le début d'année 2024 a été relativement dense, ce qui m'a conduit sur ces vacances de février à prendre la décision de ralentir la publication des épisodes, de me recentrer sur des choses qui sont peut-être un petit peu plus fondamentales et prioritaires. Donc les épisodes sont peut-être moins nombreux, mais ça me permet d'avoir plus de temps pour faire autre chose et donc d'avoir un sommeil qui soit également... plus qualitatif. Ce que j'avais constaté sur l'été dernier, en 2023, où avec deux mois vraiment de sommeil vraiment bien calibré, suite à un épisode enregistré avec Rémi Urdiel, j'avais vu que le sommeil était quand même un élément de récupération très, très, très important. Et le poids avait drastiquement baissé pour me conduire sur cet automne 2023 à de belles performances. Donc, il y a un lien, comme tu le disais.

  • Speaker #1

    c'est multifactoriel tu sais je pense que si le sommeil était un produit dopant ce serait le produit dopant le plus consommé au monde parce qu'en fait c'est celui qui est le plus fort en fait le pouvoir du sommeil est incroyable et sur la pyramide de la récupération bien avant la nutrition et l'hydratation je place le sommeil tout simplement donc c'est clair et net je dirais que c'est la première chose à optimiser si on veut bien récupérer et se sentir bien à tous les plans cette préparation ça va être une préparation de longue haleine ça

  • Speaker #0

    aiguisant moi quelques interrogations, quelques peurs également, comment je vais pouvoir tenir sur le plan alimentaire toute cette préparation et arriver, comme tu l'as dit, pas grillé au mois d'août, pas au mois de juillet, mais là au mois d'août, en n'étant pas trop affûté. Comment je vais pouvoir mener ce plan alimentaire ? Quels seraient tes conseils et tes bases, même si je te retrouverai pour d'autres épisodes dans cette préparation ?

  • Speaker #1

    Le sommeil, on vient d'en parler, donc je ne reparle pas, mais voilà, ça c'est la base. C'est aussi pour un sommeil que tu répares tes tissus, que tu resynthétises ton glycogène, etc. Donc c'est là où c'est important que ton système nerveux se rééquilibre également. Après, toi, il faut que tu sois alerte un peu à tes sensations alimentaires, ta fatigue, si tu sens qu'à un moment donné, tu es plus fatigué, que tu récupères moins bien. voir si dans son alimentation, il n'y a pas quelque chose qui pêche. Et puis, quelque chose aussi, parce que là, on parle de l'alimentation globale, mais forcément, la préparation de ce genre d'épreuve, ça demande des sorties un peu plus longues. Donc, c'est ta nutrition à l'effort aussi qui va falloir travailler, parce qu'en fait, si derrière, tu n'optimises pas ta récupération à l'effort, tu tapes en fait dans tes réserves. Derrière, tu récupères aussi moins facilement, parce que tu as des besoins de reconstruction du glycogène, musculaire, etc., qui sont plus importants. Et donc, sur le long terme... progressivement, tu vas récupérer moins vite et peut-être être plus fatigué. C'est vraiment cette nutrition à l'effort sur laquelle il va falloir que tu travailles pour ne pas aller taper dans tes réserves et pouvoir garder la pêche.

  • Speaker #0

    Je m'en suis rendu compte sur une sortie longue un dimanche où je suis parti un petit peu en slip. C'est-à-dire que je n'avais pas grand-chose dans la besace. Je ne sais même pas si j'avais pris de l'eau. Non, mais j'ai vraiment fait là le touriste. Le touriste qui part en sortie longue et je l'ai payé sur les deux, trois jours qui ont suivi parce que j'ai eu énormément de mal à avancer sur les sorties suivantes. Désormais, je pars avec suffisamment d'hydratation et je fais mes petites pauses ravitaux, donc les petits sticks Happy Run dans la poche et ça repart comme en 40. Et je sens le lendemain ou le surlendemain de bien meilleures sensations. Donc, même après une vingtaine d'années de pratique, j'apprends encore parce que là, je pars dans l'inconnu. Le côté marathon, ce n'est pas quelque chose que je maîtrise. Donc, je viens vraiment sur des œufs à tâtons pour... avancer et essayer de remplir ce défi mais ça permet de questionner sur beaucoup de choses cette alimentation qui est un facteur important donc je pense que je reviendrai vers toi pour de nouveaux conseils et d'autres petites

  • Speaker #1

    pratiques parce que j'ai encore beaucoup de choses à découvrir et puis pour finir sur ce sujet là la nutrition à l'effort ça permet pas que d'avoir l'énergie pendant mais moi je vois vraiment ça comme une force pour la récupération Vraiment, le fait de s'alimenter comme il faut pendant l'effort, ça va t'aider à optimiser ta récupération. Et la récupération, c'est la base de tout. Je parlais du sommeil. Mais si tu veux progresser, si tu veux être performant, il faut que derrière, ta récupération puisse être optimale. Et c'est pour ça que quand on parle de surentraînement, c'est encore un autre sujet, mais quand on parle de surentraînement, on parle plutôt de sous-récupération. Donc la récupération est à la base de tout au final.

  • Speaker #0

    Donc de ne pas négliger ces différents facteurs. Et c'est vrai que je ne voyais pas l'alimentation dans l'effort comme... une arrière-base déjà de la reconstruction musculaire. C'est un point qui mérite d'être soulevé.

  • Speaker #1

    Ou plutôt comme une base de la non-destruction musculaire, tu vois ? Plutôt le prendre comme ça. Du coup, tu limites ça, tu limites ce risque, tout à fait.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci Nouchka pour ces premiers conseils dans cette mission marathon. Alors là, je suis prof d'histoire, passionné de Deuxième Guerre mondiale. Je reprends le nom de cette opération, mission marathon. qui va me conduire, je l'espère, dans de bonnes conditions jusqu'au mois d'août. Mais tu as déjà posé quelques éléments sur lesquels je vais m'attarder. Peut-être consigner ces différents repas sur une dizaine de jours de façon à voir ce qui peut pêcher. Tu me permets de te les envoyer pour qu'on puisse les débriefer ensemble ? Oui,

  • Speaker #1

    aucun problème.

  • Speaker #0

    Merci, Nouchka. Et pour les auditeurs, je vous dis à très vite pour une nouvelle capsule. C'est l'œil de la diète avec Nouchka. Bonne semaine à vous.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    Cette capsule L'œil de la diète est désormais terminée. Nous vous remercions avec Nouchka pour votre écoute et n'hésitez pas à nous faire part de vos questions, de vos remarques, des sujets qui pourraient faire l'objet de prochains épisodes. N'oubliez pas de partager ce contenu via vos réseaux, parlez-en à vos proches, diffusez le podcast autour de vous sans manquer de vous abonner sur les différentes plateformes pour ne rater... aucun épisode. Je vous souhaite une très belle semaine et je vous dis à très vite pour une autre capsule L'œil de la diète. Bonne semaine à vous !

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