Notre invité a 41ans. Cinéaste talentueux, Nganji Mutiri vit en Belgique depuis près de 25 ans. Connu pour courts métrages, il a aussi entamé une expérience avec d’autres formats. Son premier long métrage « Juwaa » était sélectionné au FESPACO en octobre dernier. Ce film sera également au programme au Festival de Mons en Belgique où il sera présenté en mars prochain.

Natif de Bukavu et toujours attaché à son Congo natal, il a tourné une partie de son film dans son pays d'origine et étudie la possibilité de le montrer entre juin et juillet 2022 à Kinshasa. 

Dans ce podcast, il se dévoile un peu plus et exprime notamment son regret de constater une meilleure valorisation des productions étrangères en RDC contrairement aux produits congolais. Il garde cependant espoir: « Je crois fermement que quand on fait un travail de qualité, il peut voyager, avoir de l'impact. On doit travailler plus parce qu'on a parfois plus d'obstacles ».

Il évoque également sa compréhension de ce que le cinéma peut faire dans la société: « Le cinéma est un outil puissant. Il s’agit de représentation. Quand je vois ce que mes collègues cinéastes font, ce qui m'intéresse à chaque fois, c'est de voir des films qui me racontent la diversité d'un peuple à travers les yeux d'un artiste ».

Partant de la réalisation du film en Belgique et en RDC, ses premières sélections, la présentation au festival, l'importance du cinéma, sa vue sur la situation du secteur en RDC, les solutions proposées pour l'émergence du 7e art dans son pays d'origine, l'organisation des rencontres entre acteurs du secteur... Nganji nous dévoile tout.

Il s'entretient avec Emmanuel Kuzamba. 

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