Description
L'actualité de la RDC en direct et en continu.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Description
L'actualité de la RDC en direct et en continu.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
349 episodes
2 playlists
Season 1


Le territoire d'Irumu (Ituri) est toujours secoué par la violence. Au moins six civils ont été tués jeudi dernier dans la chefferie de Basili. Les combattants ADF (Forces démocratiques alliées), affiliés au groupe jihadiste Etat islamique, sont accusés. Ici, la société civile espère que la nomination de Jean-Pierre Bemba au poste de vice-premier ministre chargé de La Défense apportera la paix. « C’est une décision salutaire. On connaît Jean-Pierre Bemba depuis Mobutu en passant par Laurent Kabila. On connaît sa combativité. Nous pensons qu’il fera de son mieux », estime Gily Gotabo, président de la société civile d'Irumu. Il se montre très optimiste. « Nous pensons qu’avec son arrivée tous les groupes armés seront éliminés suite au travail du ministre de La Défense et aux instructions à donner au commandement militaire. Il connaît la stratégie militaire ». Il souhaite que Jean-Pierre Bemba s’installe dans l’Est du pays. « Nous demandons qu’il quitte Kinshasa et qu’il vienne s’installer à Goma ou à Bunia afin de suivre la situation de plus près et mettre fin à l’activisme du M23, des ADF, de la CODECO, etc. ». Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on March 25, 2023


Dismas Kitenge est le président et co-fondateur du groupe Lotus, organisation de défense des droits humains basée à Kisangani (Tshopo). Cette organisation a pour vocation de promouvoir la paix, les principes et valeurs démocratiques, et la défense de tous les êtres humains. Maître de conférences à la faculté de droit de l’université de Kisangani et enseignant-chercheur, Dismas Kitenge est l'auteur de plusieurs rapports et articles de recherche sur les droits humains, les libertés publiques et l’éducation à la citoyenneté. Sur ACTUALITE.CD, il donne sa lecture sur la nomination de Jean-Pierre Bemba à la tête du ministère de La Défense. 1. Signal fort « Un signal parce que cela peut contribuer au réarmement moral des troupes engagées sur le terrain. Cela peut également être un commandement fort parce que c’est un ancien chef rebelle. Cela peut contribuer à pacifier la raison et motiver davantage les militaires. Cela peut être un signal fort, maintenant il y a un homme intransigeant ». 2. Règne de l’impunité? « C’est inquiétant dans la mesure où il s’agit de Jean-Pierre Bemba, ancien chef rebelle, dont les troupes ont été impliquées dans la commission des graves crimes à Kisangani en 2000 lors des affrontements entre les armées rwandaise et ougandaise et ailleurs. C’est un signal qui risque de marquer le règne de l’impunité…(On n’a pas encore fait toute la lumière sur ces crimes ». 3. Quid de la justice transitionnelle ? « Inquiétant dans la mesure où le gouvernement et le président de la République s’engagent à mettre en place les mécanismes de justice transitionnelle et dans un contexte où il y a une loi en faveur des réparations qui a été promulguée par le Chef de l’Etat et dans la foulée nommer une personne sur laquelle pèsent beaucoup de soupçon d’implication dans la commission des crimes. Ça risque d’être un message décourageant sur tout le processus de justice transitionnel qui passe par la vérité, les poursuites judiciaires et les réparations ». Écoutez Dismas Kitenge ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on March 25, 2023


Le Nord-Kivu demeure la province enregistrant le plus grand nombre de violations et atteintes aux droits humains avec 246 violations soit 66%, d’après les statistiques du mois de janvier publiées cette semaine par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH). Il est suivi de l’Ituri (66 cas soit 18%). Dans cette province, les attentes sont nombreuses sur la nomination de Jean-Pierre Bemba comme ministre de La Défense. « Jean-Pierre Bemba est parmi ceux qui ont dirigé la rébellion dans ce pays. Ils ont été présents même dans l’Est de la RDC. On suppose qu’ils connaissent l’Est et le mode opératoire des groupes armés. C’est peut-être la raison pour laquelle le chef de l’Etat lui a fait confiance », a expliqué à ACTUALITE.CD Dieudonné Lossa, coordonnateur de la société civile de l'Ituri. Et d’ajouter : « Tout ce qui nous intéresse, c’est d’avoir la paix dans l’Est. Nous souhaitons que la personne qui est nommée à la tête de ce ministère soit à la hauteur de ce qui lui est demandé. La nomination doit permettre la stabilisation des provinces de l’Est ». Il espère que le gouvernement donnera les moyens qu’il faut à Jean-Pierre Bemba. « La bonne volonté du gouvernement fera en sorte que Bemba fasse quelque chose. Si le gouvernement n’est pas disposé à arrêter nos souffrances, nos malheurs, même la personne la plus forte ne fera rien ». Vous pouvez l’écouter ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on March 25, 2023


Le 21 mars, le monde célèbre la journée mondiale de la poésie. Dans le contexte congolais, la politique culturelle reste le bas qui blesse non pas seulement la poésie mais tout le secteur culturel et artistique. Le poète Olivier Sangi y revient dans ce podcast. Au cours de cet entretien avec Emmanuel Kuzamba, il touche plusieurs sujets dont la langue prioritaire pour la poésie, la présence de la poésie dans la vie africaine et ses origines. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19min | Published on March 21, 2023


ACTUALITE.CD et DESKNATURE.COM (http://desknature.com) s’installent à Libreville (Gabon) du 1er au 2 mars 2023 pour vous faire vivre le One Forest Summit. Ce sommet est consacré aux enjeux forestiers et se concentre sur les défis communs rencontrés par les trois grands bassins forestiers de la planète : la forêt Amazonienne, le bassin du Congo et les forêts d’Asie du Sud-est, représentant 80% des forêts tropicales du monde et deux tiers de la biodiversité terrestre. Interviews, vidéos, témoignages à suivre exclusivement sur nos plateformes. Ici, Honoré Tabuna, Commissaire à l'environnement, ressources naturelles, agriculture et développement rural de Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), explique les enjeux de ces assises. « Pour la CEEAC, les enjeux sont d'abord politiques. Le fait que nous ayons plusieurs chefs d'État, aussi bien de la sous-région que d'ailleurs et de France, donne encore plus de valeur économique aux forêts du bassin du Congo et aux forêts de deux autres massifs forestiers tropicaux. Le deuxième enjeu est diplomatique. Les négociations sur les questions clés, la recherche scientifique parce que sans la recherche, vous n'allez pas atteindre les objectifs de développement que nous avons et l'autre enjeu est social et économique », a t-il déclaré. Il espère que la place sera maintenant accordée à l’action. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on March 2, 2023


ACTUALITE.CD et DESKNATURE.COM (http://desknature.com) s’installent à Libreville (Gabon) du 1er au 2 mars 2023 pour vous faire vivre le One Forest Summit. Ce sommet est consacré aux enjeux forestiers et se concentre sur les défis communs rencontrés par les trois grands bassins forestiers de la planète : la forêt Amazonienne, le bassin du Congo et les forêts d’Asie du Sud-est, représentant 80% des forêts tropicales du monde et deux tiers de la biodiversité terrestre. Interviews, vidéos, témoignages à suivre exclusivement sur nos plateformes. « Une attente particulière, c'est celle de la recherche scientifique, parce qu'on ne peut pas parler des forêts avec toutes ces problématiques sans les recherches scientifiques. La recherche scientifique doit être au centre de tout. Pour la RDC, la recherche c'est la clé de voûte pour arriver à connaître sa biodiversité. C’est aussi pour connaître ce que les forêts congolaises séquestrent. Est-ce qu'on connaît même l'étendue des tourbières? Non, donc c'est la recherche scientifique qui doit être au centre. C'est vraiment la clé pour la pour la RDC », a dit Benjamin Toirambe, secrétaire général à l'Environnement et au Développement durable en RDC. Et d’ajouter: « Pour mobiliser les finances, il faut avoir des approches méthodologiques robustes. Parce qu'on peut parler finances, mais si vous vous n'avez pas une approche méthodologique qui peut activer les bailleurs financiers pour venir vous appuyer, ça sera difficile. En amont, il faut des approches méthodologiques et robustes et après on aura besoin de l'argent parce sans argent on ne peut rien faire. Les modèles ne manquent pas. Mais le problème, c'est la volonté et de ceux-là qui ont pollué? Et de ceux-là qui sont même responsables de la déforestation aujourd'hui. Du 1er au 2 Mars 2023, il sera question d’intensifier la coopération internationale pour la protection et la gestion durable des forêts tropicales autour de trois thématiques : la recherche scientifique sur les écosystèmes forestiers, les chaînes de valeurs durables dans le secteur forestier, et les financements innovants de la biodiversité. Le One Forest Summit réunit des chefs d'État et des ministres de tous les continents, notamment des experts et des représentants d’ONGs autour de plusieurs objectifs. Il s’agit de donner aux pays forestiers des solutions très concrètes pour leur permettre de tirer des bénéfices économiques des politiques plus protectrices des forêts ou encore de rémunérer les pays qui réduisent la déforestation, et lancer des mécanismes innovants pour financer des zones protégées. Ecoutez Benjamin Toirambe, secrétaire général à l'Environnement et au Développement durable ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on March 2, 2023


Denis Sassou Nguesso consolide son leadership sur les questions liées aux forêts tropicales et organise un sommet réunissant les pays des trois principaux bassins du monde Denis Sassou Nguesso consolide son leadership sur les questions liées aux forêts tropicales. Le président du Congo prépare un sommet qui mettra autour d’une table à Brazzaville les pays de trois principaux bassins forestiers du monde. L’information a été confirmée à ACTUALITE.CD et DESKNATURE.COM (http://desknature.com) par Arlette Soudan-Nonault, ministre de l'Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, qui participe au One Forest Summit à Libreville du 1er au 2 mars. « La problématique est tellement urgente et demande tellement d’énergie. Vous voyez qu'il nous faut multiplier les efforts pour que nous puissions protéger notre habitat commun qui est la planète aujourd’hui. Comme le dit le secrétaire général des Nations unies, nous sommes depuis près de 4 ans dans l’urgence climatique aujourd’hui. Il nous faut arrêter avec les discours. Il nous faut aller vers le concret. Pour le sommet convoqué par le président Denis Sassou Nguesso et les Nations unies, je me suis rendue à New York il y a 15 jours, rencontrer le secrétaire général en tant qu’envoyé spécial », a-t-elle déclaré. La question financière sera au centre du débat. « Le Président Sassou est le président de la commission climat du bassin du Congo pour justement porter ce partenariat La convocation de ce grand sommet de ces 3 bassins qui, je le rappelle, porte quatre-vingts % de la biodiversité de notre planète. Aujourd'hui, il nous faut conjuguer toutes ces réunions internationales parce qu'il nous faut réellement défi financements. Lorsqu'il a été question de cette urgence sur le COVID, vous avez vu? La mobilisation financière s'est faite, mais nous devons avoir la même mobilisation par rapport à ces questions de changement climatique ». Vous pouvez suivre Arlette Soudan-Nonault, ministre de l'Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on March 2, 2023


Ecoutez Paulin Lokonda, étudiant au département des sciences de gestion de l’environnement à l’Université de Kinshasa. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
6min | Published on March 1, 2023


Sommet de Bujumbura: Kinshasa n’attend pas autre chose qu’un mandat plus offensif à la force régionale pour faire fléchir le M23 Évariste Ndayishimiye, président du Burundi et président en exercice de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) a convoqué pour ce samedi une réunion extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et les tensions persistantes entre Kinshasa et Kigali. Presque tous les dirigeants de la région ont confirmé leur participation, jusque-là. Le communiqué du mini-sommet de Luanda le 23 novembre 2022 avait prévu des sanctions contre le M23 en particulier si le mouvement ne respecte pas le chronogramme contenu dans la feuille de route convenue. C’est l’application de cette clause qu’attend Kinshasa. C’est ce qu’ a dit à ACTUALITE.CD, Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères. « Notre message est très clair. Nous constatons que le M23 et le Rwanda ont rejeté les résolutions de la feuille de route. Maintenant, il faut en tirer les conséquences. Les accords signés tiennent les parties qui les exécutent de bonne foi. Ça n’a pas été respecté. Maintenant, il faut mettre en musique l’autre mécanisme qui est l’intervention militaire ». Et d’ajouter: « Il faut que la force régionale passe à l’action…Une réunion réussie pour nous, c’est le respect de tous les accords que nous avons signés. Maintenant, c’est la clause relative à l’offensive militaire pour contraindre le M23 à respecter le consensus international ». Vous pouvez suivre l’intégralité ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on February 4, 2023


Le secrétariat exécutif de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) est agacé par l’expulsion le 30 janvier 2023 de trois officiers rwandais déployés dans le cadre du commandement de la force régionale de cette organisation sous-régionale. Il rappelle que ce déploiement avait été décidé le 7 novembre Sharm El Sheik en Égypte par les Chefs d’Etat de la région en marge de la COP 27. Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a répondu au micro de ACTUALITE.CD « J’ai répondu ce matin au secrétaire général de l’EAC. Nous n’avons jamais expulsé. L’expulsion à un contenu en diplomatie. Nous n’avons jamais éconduit d’une manière ou d’une autre les officiers rwandais auxquels vous faites allusion. Je crois qu’un de leurs collègues congolais qui est aussi responsable a plutôt donné un conseil. Ne faisons pas la politique de l’autruche. Aujourd’hui, la tension est vive entre la RDC et le Rwanda, entre notre peuple et l’Etat du Rwanda. Je ne dis pas entre le peuple congolais et le peuple Rwandais. Les congolais meurent. On pille leur pays, on prend nos territoires, on ne respecte pas le plan de paix international. Devant cette situation, nous ne voulons pas que demain par hasard quelque part qu’on nous dise qu’on a porté atteinte à l’intégrité physique d’un officier rwandais. Cet officier congolais a dit à son collègue que peut-être qu’il est conseillé un petit repli pour que lorsque la tension va se calmer vous puissiez calmement continuer à œuvrer en RDC. C’est la même logique qui a prévalu lorsque notre président avec beaucoup de courage a dit à Monsieur Kagame qu’il ne convenait pas que les militaires rwandais soient dans la force régionale, à l’intérieur de la RDC. Il faut voir le contexte. Il n’y a pas eu d’expulsion parce que c’est prévu dans le SOFA ». Vous pouvez suivre l’intégralité ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on February 4, 2023
Description
L'actualité de la RDC en direct et en continu.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
349 episodes
2 playlists
Season 1


Le territoire d'Irumu (Ituri) est toujours secoué par la violence. Au moins six civils ont été tués jeudi dernier dans la chefferie de Basili. Les combattants ADF (Forces démocratiques alliées), affiliés au groupe jihadiste Etat islamique, sont accusés. Ici, la société civile espère que la nomination de Jean-Pierre Bemba au poste de vice-premier ministre chargé de La Défense apportera la paix. « C’est une décision salutaire. On connaît Jean-Pierre Bemba depuis Mobutu en passant par Laurent Kabila. On connaît sa combativité. Nous pensons qu’il fera de son mieux », estime Gily Gotabo, président de la société civile d'Irumu. Il se montre très optimiste. « Nous pensons qu’avec son arrivée tous les groupes armés seront éliminés suite au travail du ministre de La Défense et aux instructions à donner au commandement militaire. Il connaît la stratégie militaire ». Il souhaite que Jean-Pierre Bemba s’installe dans l’Est du pays. « Nous demandons qu’il quitte Kinshasa et qu’il vienne s’installer à Goma ou à Bunia afin de suivre la situation de plus près et mettre fin à l’activisme du M23, des ADF, de la CODECO, etc. ». Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on March 25, 2023


Dismas Kitenge est le président et co-fondateur du groupe Lotus, organisation de défense des droits humains basée à Kisangani (Tshopo). Cette organisation a pour vocation de promouvoir la paix, les principes et valeurs démocratiques, et la défense de tous les êtres humains. Maître de conférences à la faculté de droit de l’université de Kisangani et enseignant-chercheur, Dismas Kitenge est l'auteur de plusieurs rapports et articles de recherche sur les droits humains, les libertés publiques et l’éducation à la citoyenneté. Sur ACTUALITE.CD, il donne sa lecture sur la nomination de Jean-Pierre Bemba à la tête du ministère de La Défense. 1. Signal fort « Un signal parce que cela peut contribuer au réarmement moral des troupes engagées sur le terrain. Cela peut également être un commandement fort parce que c’est un ancien chef rebelle. Cela peut contribuer à pacifier la raison et motiver davantage les militaires. Cela peut être un signal fort, maintenant il y a un homme intransigeant ». 2. Règne de l’impunité? « C’est inquiétant dans la mesure où il s’agit de Jean-Pierre Bemba, ancien chef rebelle, dont les troupes ont été impliquées dans la commission des graves crimes à Kisangani en 2000 lors des affrontements entre les armées rwandaise et ougandaise et ailleurs. C’est un signal qui risque de marquer le règne de l’impunité…(On n’a pas encore fait toute la lumière sur ces crimes ». 3. Quid de la justice transitionnelle ? « Inquiétant dans la mesure où le gouvernement et le président de la République s’engagent à mettre en place les mécanismes de justice transitionnelle et dans un contexte où il y a une loi en faveur des réparations qui a été promulguée par le Chef de l’Etat et dans la foulée nommer une personne sur laquelle pèsent beaucoup de soupçon d’implication dans la commission des crimes. Ça risque d’être un message décourageant sur tout le processus de justice transitionnel qui passe par la vérité, les poursuites judiciaires et les réparations ». Écoutez Dismas Kitenge ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on March 25, 2023


Le Nord-Kivu demeure la province enregistrant le plus grand nombre de violations et atteintes aux droits humains avec 246 violations soit 66%, d’après les statistiques du mois de janvier publiées cette semaine par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH). Il est suivi de l’Ituri (66 cas soit 18%). Dans cette province, les attentes sont nombreuses sur la nomination de Jean-Pierre Bemba comme ministre de La Défense. « Jean-Pierre Bemba est parmi ceux qui ont dirigé la rébellion dans ce pays. Ils ont été présents même dans l’Est de la RDC. On suppose qu’ils connaissent l’Est et le mode opératoire des groupes armés. C’est peut-être la raison pour laquelle le chef de l’Etat lui a fait confiance », a expliqué à ACTUALITE.CD Dieudonné Lossa, coordonnateur de la société civile de l'Ituri. Et d’ajouter : « Tout ce qui nous intéresse, c’est d’avoir la paix dans l’Est. Nous souhaitons que la personne qui est nommée à la tête de ce ministère soit à la hauteur de ce qui lui est demandé. La nomination doit permettre la stabilisation des provinces de l’Est ». Il espère que le gouvernement donnera les moyens qu’il faut à Jean-Pierre Bemba. « La bonne volonté du gouvernement fera en sorte que Bemba fasse quelque chose. Si le gouvernement n’est pas disposé à arrêter nos souffrances, nos malheurs, même la personne la plus forte ne fera rien ». Vous pouvez l’écouter ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on March 25, 2023


Le 21 mars, le monde célèbre la journée mondiale de la poésie. Dans le contexte congolais, la politique culturelle reste le bas qui blesse non pas seulement la poésie mais tout le secteur culturel et artistique. Le poète Olivier Sangi y revient dans ce podcast. Au cours de cet entretien avec Emmanuel Kuzamba, il touche plusieurs sujets dont la langue prioritaire pour la poésie, la présence de la poésie dans la vie africaine et ses origines. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19min | Published on March 21, 2023


ACTUALITE.CD et DESKNATURE.COM (http://desknature.com) s’installent à Libreville (Gabon) du 1er au 2 mars 2023 pour vous faire vivre le One Forest Summit. Ce sommet est consacré aux enjeux forestiers et se concentre sur les défis communs rencontrés par les trois grands bassins forestiers de la planète : la forêt Amazonienne, le bassin du Congo et les forêts d’Asie du Sud-est, représentant 80% des forêts tropicales du monde et deux tiers de la biodiversité terrestre. Interviews, vidéos, témoignages à suivre exclusivement sur nos plateformes. Ici, Honoré Tabuna, Commissaire à l'environnement, ressources naturelles, agriculture et développement rural de Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), explique les enjeux de ces assises. « Pour la CEEAC, les enjeux sont d'abord politiques. Le fait que nous ayons plusieurs chefs d'État, aussi bien de la sous-région que d'ailleurs et de France, donne encore plus de valeur économique aux forêts du bassin du Congo et aux forêts de deux autres massifs forestiers tropicaux. Le deuxième enjeu est diplomatique. Les négociations sur les questions clés, la recherche scientifique parce que sans la recherche, vous n'allez pas atteindre les objectifs de développement que nous avons et l'autre enjeu est social et économique », a t-il déclaré. Il espère que la place sera maintenant accordée à l’action. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on March 2, 2023


ACTUALITE.CD et DESKNATURE.COM (http://desknature.com) s’installent à Libreville (Gabon) du 1er au 2 mars 2023 pour vous faire vivre le One Forest Summit. Ce sommet est consacré aux enjeux forestiers et se concentre sur les défis communs rencontrés par les trois grands bassins forestiers de la planète : la forêt Amazonienne, le bassin du Congo et les forêts d’Asie du Sud-est, représentant 80% des forêts tropicales du monde et deux tiers de la biodiversité terrestre. Interviews, vidéos, témoignages à suivre exclusivement sur nos plateformes. « Une attente particulière, c'est celle de la recherche scientifique, parce qu'on ne peut pas parler des forêts avec toutes ces problématiques sans les recherches scientifiques. La recherche scientifique doit être au centre de tout. Pour la RDC, la recherche c'est la clé de voûte pour arriver à connaître sa biodiversité. C’est aussi pour connaître ce que les forêts congolaises séquestrent. Est-ce qu'on connaît même l'étendue des tourbières? Non, donc c'est la recherche scientifique qui doit être au centre. C'est vraiment la clé pour la pour la RDC », a dit Benjamin Toirambe, secrétaire général à l'Environnement et au Développement durable en RDC. Et d’ajouter: « Pour mobiliser les finances, il faut avoir des approches méthodologiques robustes. Parce qu'on peut parler finances, mais si vous vous n'avez pas une approche méthodologique qui peut activer les bailleurs financiers pour venir vous appuyer, ça sera difficile. En amont, il faut des approches méthodologiques et robustes et après on aura besoin de l'argent parce sans argent on ne peut rien faire. Les modèles ne manquent pas. Mais le problème, c'est la volonté et de ceux-là qui ont pollué? Et de ceux-là qui sont même responsables de la déforestation aujourd'hui. Du 1er au 2 Mars 2023, il sera question d’intensifier la coopération internationale pour la protection et la gestion durable des forêts tropicales autour de trois thématiques : la recherche scientifique sur les écosystèmes forestiers, les chaînes de valeurs durables dans le secteur forestier, et les financements innovants de la biodiversité. Le One Forest Summit réunit des chefs d'État et des ministres de tous les continents, notamment des experts et des représentants d’ONGs autour de plusieurs objectifs. Il s’agit de donner aux pays forestiers des solutions très concrètes pour leur permettre de tirer des bénéfices économiques des politiques plus protectrices des forêts ou encore de rémunérer les pays qui réduisent la déforestation, et lancer des mécanismes innovants pour financer des zones protégées. Ecoutez Benjamin Toirambe, secrétaire général à l'Environnement et au Développement durable ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on March 2, 2023


Denis Sassou Nguesso consolide son leadership sur les questions liées aux forêts tropicales et organise un sommet réunissant les pays des trois principaux bassins du monde Denis Sassou Nguesso consolide son leadership sur les questions liées aux forêts tropicales. Le président du Congo prépare un sommet qui mettra autour d’une table à Brazzaville les pays de trois principaux bassins forestiers du monde. L’information a été confirmée à ACTUALITE.CD et DESKNATURE.COM (http://desknature.com) par Arlette Soudan-Nonault, ministre de l'Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, qui participe au One Forest Summit à Libreville du 1er au 2 mars. « La problématique est tellement urgente et demande tellement d’énergie. Vous voyez qu'il nous faut multiplier les efforts pour que nous puissions protéger notre habitat commun qui est la planète aujourd’hui. Comme le dit le secrétaire général des Nations unies, nous sommes depuis près de 4 ans dans l’urgence climatique aujourd’hui. Il nous faut arrêter avec les discours. Il nous faut aller vers le concret. Pour le sommet convoqué par le président Denis Sassou Nguesso et les Nations unies, je me suis rendue à New York il y a 15 jours, rencontrer le secrétaire général en tant qu’envoyé spécial », a-t-elle déclaré. La question financière sera au centre du débat. « Le Président Sassou est le président de la commission climat du bassin du Congo pour justement porter ce partenariat La convocation de ce grand sommet de ces 3 bassins qui, je le rappelle, porte quatre-vingts % de la biodiversité de notre planète. Aujourd'hui, il nous faut conjuguer toutes ces réunions internationales parce qu'il nous faut réellement défi financements. Lorsqu'il a été question de cette urgence sur le COVID, vous avez vu? La mobilisation financière s'est faite, mais nous devons avoir la même mobilisation par rapport à ces questions de changement climatique ». Vous pouvez suivre Arlette Soudan-Nonault, ministre de l'Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on March 2, 2023


Ecoutez Paulin Lokonda, étudiant au département des sciences de gestion de l’environnement à l’Université de Kinshasa. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
6min | Published on March 1, 2023


Sommet de Bujumbura: Kinshasa n’attend pas autre chose qu’un mandat plus offensif à la force régionale pour faire fléchir le M23 Évariste Ndayishimiye, président du Burundi et président en exercice de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) a convoqué pour ce samedi une réunion extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et les tensions persistantes entre Kinshasa et Kigali. Presque tous les dirigeants de la région ont confirmé leur participation, jusque-là. Le communiqué du mini-sommet de Luanda le 23 novembre 2022 avait prévu des sanctions contre le M23 en particulier si le mouvement ne respecte pas le chronogramme contenu dans la feuille de route convenue. C’est l’application de cette clause qu’attend Kinshasa. C’est ce qu’ a dit à ACTUALITE.CD, Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères. « Notre message est très clair. Nous constatons que le M23 et le Rwanda ont rejeté les résolutions de la feuille de route. Maintenant, il faut en tirer les conséquences. Les accords signés tiennent les parties qui les exécutent de bonne foi. Ça n’a pas été respecté. Maintenant, il faut mettre en musique l’autre mécanisme qui est l’intervention militaire ». Et d’ajouter: « Il faut que la force régionale passe à l’action…Une réunion réussie pour nous, c’est le respect de tous les accords que nous avons signés. Maintenant, c’est la clause relative à l’offensive militaire pour contraindre le M23 à respecter le consensus international ». Vous pouvez suivre l’intégralité ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on February 4, 2023


Le secrétariat exécutif de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) est agacé par l’expulsion le 30 janvier 2023 de trois officiers rwandais déployés dans le cadre du commandement de la force régionale de cette organisation sous-régionale. Il rappelle que ce déploiement avait été décidé le 7 novembre Sharm El Sheik en Égypte par les Chefs d’Etat de la région en marge de la COP 27. Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a répondu au micro de ACTUALITE.CD « J’ai répondu ce matin au secrétaire général de l’EAC. Nous n’avons jamais expulsé. L’expulsion à un contenu en diplomatie. Nous n’avons jamais éconduit d’une manière ou d’une autre les officiers rwandais auxquels vous faites allusion. Je crois qu’un de leurs collègues congolais qui est aussi responsable a plutôt donné un conseil. Ne faisons pas la politique de l’autruche. Aujourd’hui, la tension est vive entre la RDC et le Rwanda, entre notre peuple et l’Etat du Rwanda. Je ne dis pas entre le peuple congolais et le peuple Rwandais. Les congolais meurent. On pille leur pays, on prend nos territoires, on ne respecte pas le plan de paix international. Devant cette situation, nous ne voulons pas que demain par hasard quelque part qu’on nous dise qu’on a porté atteinte à l’intégrité physique d’un officier rwandais. Cet officier congolais a dit à son collègue que peut-être qu’il est conseillé un petit repli pour que lorsque la tension va se calmer vous puissiez calmement continuer à œuvrer en RDC. C’est la même logique qui a prévalu lorsque notre président avec beaucoup de courage a dit à Monsieur Kagame qu’il ne convenait pas que les militaires rwandais soient dans la force régionale, à l’intérieur de la RDC. Il faut voir le contexte. Il n’y a pas eu d’expulsion parce que c’est prévu dans le SOFA ». Vous pouvez suivre l’intégralité ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on February 4, 2023