Alexa Meresse - L'impact des vibrations de la couleur végétale sur le bien-être cover
Alexa Meresse - L'impact des vibrations de la couleur végétale sur le bien-être cover
ArtEcoVert La voix de la couleur végétale et des plantes tinctoriales

Alexa Meresse - L'impact des vibrations de la couleur végétale sur le bien-être

Alexa Meresse - L'impact des vibrations de la couleur végétale sur le bien-être

1h03 |16/06/2025
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Description

Quelle est la couleur qui pourrait transformer votre bien-être émotionnel et spirituel ? Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, nous plongeons dans l'univers fascinant de la couleur végétale avec notre invitée, Alexa Meresse, art-thérapeute récemment certifiée. Passionnée par les plantes tinctoriales et leur potentiel, Alexa nous raconte son parcours inspirant, de son intérêt pour la biologie végétale à sa découverte des teintures végétales lors d'un stage en Finlande.


Au fil de cette conversation enrichissante, Pauline Leroux, ingénieure agronome et fervente défenseure de l'agriculture tinctoriale, et Alexa explorent l'impact émotionnel des colorants végétaux sur notre bien-être mental. Elles discutent de la manière dont les nuances d'indigo, de garance, et d'autres pigments végétaux peuvent influencer notre état d'esprit et favoriser des connexions spirituelles. Alexa partage également les résultats d'une étude qu'elle a menée sur l'impact des peintures végétales sur le ressenti des participants, mettant en lumière des effets apaisants et bénéfiques.


Ce dialogue met en avant l'importance croissante des colorants biosourcés dans notre société, et comment ces couleurs naturelles, issues des fibres naturelles et des tanins, trouvent leur place dans divers domaines, notamment l'art-thérapie. En utilisant des encre végétale et en intégrant des nuances de végétal, Alexa démontre comment la teinture peut devenir un véritable outil de transformation personnelle.


Rejoignez-nous pour cette discussion enrichissante qui vous invitera à réfléchir sur votre propre relation avec la couleur et la nature. Que vous soyez passionné par l’art, la psychologie ou simplement curieux de découvrir le pouvoir des teintures végétales, cet épisode est fait pour vous. ArtEcoVert vous offre une plongée unique dans le monde des plantes tinctoriales et de leur magie colorée. Belle écoute !



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🗝️ Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin indigo nuances


Bonne écoute


Pauline



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Transcription

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ARTECOVERT, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants. pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans le monde. Alors c'est parti, bonne écoute ! Bonjour à tous, je suis ravie d'accueillir sur le podcast Aréco Vert Alexa Meresse.

  • Alexa Meresse

    Bonjour tout le monde.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors Alexa, je suis très contente de te recevoir. Je voudrais faire un petit disclaimer pour les auditeurs. Ceux qui n'ont pas envie d'avoir un sujet très ouverture d'esprit peuvent passer leur chemin, on a une quantité d'épisodes. Par contre, ceux qui font partie des personnes qui, dans les podcasts, dans les messages privés ou autres, m'ont fait des remarques sur des sentiments par rapport à la couleur végétale, des ressentis, vous êtes les bienvenus parce que c'est ce dont on va parler aujourd'hui. Et donc, Alexa, est-ce que tu peux raconter qui tu es ? ton métier et comment tu en es arrivée à la couleur végétale.

  • Alexa Meresse

    Ok, donc déjà qui je suis ? Je suis Alexa Meresse et je suis art-thérapeute, toute fraîchement certifiée et je viens d'ouvrir un cabinet. Voilà, je suis une jeune art-thérapeute, on va dire. Comment j'en suis arrivée là ? C'est un petit peu plus long à expliquer. On va commencer par quoi ? On va commencer par le bac, tiens. J'ai passé un bac scientifique et j'adorais la bio. pour commencer. Et ensuite, j'ai fait une année de fac de bio que j'ai eue et j'ai découvert la biologie végétale, la géologie, etc. Et j'ai adoré ça, j'ai trouvé ça absolument génial et l'étude du vivant plus largement, vraiment super. Mais j'avais une autre idée en tête, je voulais devenir technicien forestier. Donc, j'ai ensuite laissé tomber les études de bio et de chimie parce que j'aimais beaucoup aussi la chimie. pour partir faire un BTS commerce du bois, pour ensuite pouvoir faire un BTS gestion forestière. Donc, aujourd'hui, je suis technicien forestier, mais que de formation, je n'ai jamais fait ce métier, parce que c'était un métier à la base et à l'époque assez misogyne, et puis j'ai rencontré le père de mes enfants, et je m'étais dit un métier, c'est 8 heures par jour, un amoureux, c'est 24 heures par jour, donc j'ai pesé le pour et le contre, et puis des places de... technicien forestier en France, il n'y en avait pas beaucoup. Tu partais où il y avait de la place. Moi, j'ai préféré suivre mon amoureux. Et en gestion forestière, j'ai découvert la botanique et je me suis passionnée pour la botanique. C'était un truc de dingue. Ça a été vraiment un coup de foudre. Alors aujourd'hui, la botanique, je n'en fais plus vraiment, mais on va dire que c'est un langage que je comprends et je suis très à l'aise avec les plantes. Et puis la teinture végétale est venue là parce que je suis partie faire un stage en Finlande de 4 mois pour découvrir la forêt finlandaise. Et je me suis fait une copine, une copine qui est ingénieure forestier comme moi en stage. Et elle, elle était passionnée de couleurs végétales. Et elle m'a emmenée à un stage qu'elle animait avec une chimiste dans son école forestière. Et j'ai découvert les teintures végétales au chaudron au bord du lac. Avec, ouais c'est absolument génial, et avec les plantes de là-bas quoi. Et là ça a été le coup de foudre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    et j'ai dit un jour je ferai ce métier dans ma vie génial t'as déjà dit plein de choses donc déjà côté bagage pratico-pratique l'amour du vivant le sol, tu vois la géologie c'est marrant, c'est aussi des choses moi qui me m'aident à comprendre aussi aujourd'hui la notion de terroir avec la garance la pédologie en fait l'étude des sols c'est même la pédologie exactement t'as parlé de chimie, t'as parlé de botanique bon En gros, on y est, on arrive en entonnoir à la couleur végétale, ça c'est clair. La Finlande, plein de nature. Moi, j'étais en Norvège, je sais que c'est des trois pays qui se ressemblent quand même. Dans l'excédent de plantes, de forêts, tu as dit les plantes qui étaient utilisées là-bas. Est-ce que tu as des souvenirs des plantes que vous avez ?

  • Alexa Meresse

    Oui, j'ai notamment teinté au rose d'eau. ce qui ne se fait pas du tout ici alors que par chez moi des roseaux il y en a vraiment plein et personne ne teinte au roseau alors que ça fait du vert pour le coup on a déjà du mal à faire du vert ça fait un vert très lumineux et qui tient bien parce que mes pelotes que j'ai ramenées il y a 20 ans elles tiennent encore

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu vois, moi, je n'ai jamais entendu parler du roseau comme source tinctoriale. Donc, top, une première astuce. Alors, du coup, tu es arrivée comme ça à la couleur végétale. Alors, c'est marrant, c'est soit on le trouve seul, soit il y a quelqu'un qui nous guide sur le chemin, j'ai l'impression. Moi, pareil, il y a quelqu'un qui m'a guidée et en fait, je suis allée chez Michel. Et bon, bref, il y a ça. La question maintenant, c'est, j'ai beaucoup de personnes. qui m'ont glissé des anecdotes, soit pendant les enregistrements de podcast, soit pendant les off, soit pendant les tables rondes ou par message privé, en me disant « il se passe quelque chose avec la couleur végétale, je ne saurais pas l'expliquer, ça semble un peu comme du sentiment, tu vois, comme des ressentis. » Et on m'a déjà dit « ce serait bien que tu creuses ce sujet-là, est-ce qu'il se passe quelque chose, moins cartésien que d'habitude, qui se... qui se trame. Et toi, dans l'art-thérapie, est-ce que tu peux m'expliquer comment tu utilises cette couleur végétale ? Quels sont les sujets que tu creuses ? Me raconter un petit peu tes expériences.

  • Alexa Meresse

    Je vais quand même rajouter quelque chose et je vais faire une parenthèse. Et après, tu me re-guideras sur là où on doit arriver. J'ai été fabricante de tissus pendant 10 ans. Je trouve que ça, c'était intéressant à dire pour le podcast. Du tissu, on va dire, j'en ai bouffé. on va le dire comme ça. Et je n'ai plus du tout envie de teindre du tissu, ça ne m'intéresse pas. C'est pour ça que je suis partie sur les pigments où j'ai appris à faire du cuir de poisson aussi. Toujours le végétal, mais pas par le biais du tissu. Je suis allergique maintenant, je n'y arrive plus. Mais ceci dit, j'ai fourni à mon avis certaines des auditrices qui m'achetaient du tissu. Je faisais du coton bio non teinté. Et je les fournissais très jalousement parce que moi, je ne faisais pas ce métier. Voilà.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Cette activité, elle est complètement arrêtée ? Elle a été reprise ?

  • Alexa Meresse

    Non, elle a été reprise. Et puis après, ça s'est arrêté complètement. Mais c'était chouette. Il y avait un beau sourcing.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors du coup, je comprends pourquoi tu as cherché une autre application à la couleur végétale. C'est-à-dire que le tissu, si tu en avais assez vu, touché, vendu, etc., c'était bon. Comment tu intègres la couleur végétale dans ton art-thérapie ? Qu'est-ce que tu expérimentes ?

  • Alexa Meresse

    Pour l'instant, la couleur végétale, je ne l'intègre pas encore. Néanmoins, je suis en train de faire des recherches sur comment utiliser cet outil qui effectivement ne s'utilise pas n'importe quand ni n'importe comment. Il faut faire assez attention. Je suis en train de m'en rendre compte. Si tu veux, je suis partie d'un principe que j'ai entendu sur ce podcast et puis on en a discuté avec d'autres. En même temps que j'ai fait mes formations d'art-thérapie, je suis partie me former à couleur garance. Donc c'est là que j'ai appris à faire les pigments, le cuir de poisson et d'autres choses. Et quand je suis arrivée dans ce lieu, systématiquement, je suis dans le naturel assez anxieux. Et tout est, c'est comme si tout tombait, tu vois, sous régime. Et pourtant, j'avais crevé sur l'autoroute. Et ce jour-là, voilà, la prof, c'était Marie Marquet. Donc en plus, pression. Donc j'arrivais en plus en retard. Une autre fois, le Airbnb était tout pourri, je n'avais pas dormi de la nuit, etc. Et pourtant, quand j'arrive dans ce lieu, je me calme tout de suite. Donc, j'en ai parlé aux autres qui disent, oui, nous, c'est pareil. Et puis, sur le podcast, j'ai entendu aussi ça. Et je me suis demandé comment les couleurs végétales, l'utilisation des couleurs végétales, en fait, comment je pouvais utiliser les couleurs végétales pour accompagner... mes clients dans la réduction de l'anxiété. Au départ, c'était ça, ce que je voulais faire. D'accord. Donc, je t'ai appelée, je t'ai un petit peu parlé de tout ça, et je te dis, je suis même persuadée que les gens, à l'aveugle, vont vers des couleurs qui leur font du bien ou des plantes qui leur font du bien, un peu comme il y a les animaux totems, on aurait des plantes totems, ou en tout cas... Après tout, ça marche pour les champs, pour les cultures. On dit que les « mauvaises herbes » qui poussent au milieu des champs, c'est parce qu'elles leur font du bien. Il ne faut pas oublier qu'on a 30 % de matériel génétique en commun avec les plantes. Donc, ce serait un petit peu présomptueux de se dire que les plantes ne peuvent rien m'apporter à moi, humain. Moi, je ne vois pas du tout ça comme ça. Donc, tu m'as vraiment beaucoup challengée. J'ai raté. approché et je me suis dit je vais lancer des recherches et je vais mettre en place un groupe de recherche. Au départ c'était un groupe de recherche sur l'impact immédiat de la couleur végétale sur le bien-être. C'est-à-dire, si on met les gens en contact de la couleur végétale, qu'est-ce qui se passe ? Et ensuite, j'ai mis en place un protocole. Mais je n'en reviens pas de ce que j'ai fait, en fait. J'ai mis en place un protocole. Et je me suis dit, quitte à aller dans un disclaimer, comme tu dis, on va y aller jusqu'au bout, du bout, du bout. Et quitte à prendre un risque, on va faire en sorte du maximum.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    OK.

  • Alexa Meresse

    Voilà. Donc, J'ai fait tester des peintures à l'aveugle, à 20 personnes, parce qu'on dit qu'à partir de 20 personnes, on peut établir des statistiques. Ça, c'est des données mathématiques. Donc, je voulais absolument former un groupe de 20 personnes. Et je leur fais tester des peintures à l'aveugle. Pourquoi à l'aveugle ? On va au bout, on va au bout du bout. Parce que la couleur, c'est de la lumière. La lumière, c'est à la fois ondulatoire et corpusculaire, c'est-à-dire que c'est à la fois matière, c'est des photons, des photons qui viennent percuter la rétine, et ondulatoire, ce sont des vibrations. Et comment le corps reçoit ces vibrations-là ? C'est peut-être que toi, on t'a dit, je ne comprends pas ce qui se passe, je ne sais pas, puisque le regard n'est pas fait pour recevoir ça. Et je pense que l'organe de réception des vibrations, c'est la peau, notamment la paume des mains. Parce que les magnétiseurs, les énergéticiens, ils soignent avec la paume des mains. Premièrement, c'est pour ça que j'ai fait tester les peintures à l'aveugle. Deuxièmement, il existe... Alors attends, j'ai un papier parce que je ne connais pas le nom exact. Nous avons sur la peau des mécanorécepteurs qui s'appellent des fibres C tactiles. C'est des fibres qu'on peut venir activer quand on fait de l'EFT ou de l'EMDR a priori, mais plus de l'EFT. L'EFT, c'est quand on vient taper sur les clavicules, par exemple, et on dit « je m'aime, je m'aime, je m'aime » ou des trucs comme ça. Ça, c'est des nouvelles techniques. Ça s'appelle l'EFT. Ces cellules viennent activer la neuroplasticité, sachant que chez les adultes, elle est très compliquée à activer. Il y a certaines portes. dans lesquelles il faut s'engouffrer, il faut ouvrir ses portes en fait, pour pouvoir espérer activer la neuroplasticité. Et une neuroplasticité activée, c'est la possibilité d'intégrer un trauma, par exemple. Voilà. Et ces cellules, on en a plein la peau et on en a notamment plein la paume des mains. Encore la paume des mains. C'est pour ça aussi que j'ai fait tester les couleurs végétales. à mes testeurs que je remercie, je pense, qui écoutent ce podcast. Et puis, voilà. Donc, je pense que pour mon travail dans mon travail d'aide, d'accompagnement à l'intégration des traumas, la paume des mains a une place très importante. Voilà. Donc, j'ai fait tester à l'aveugle des peintures et j'ai fait étaler des peintures sur des grands cadres, en fait. mais des grosses quantités de peinture sur des grands cadres pendant très longtemps pour qu'ils puissent vraiment s'imprégner de la peinture, même jusqu'au moment où ils disent « je ne veux plus faire l'exercice » . Si, si, tu continues, tu t'imprègnes de la peinture. Tout ça à l'aveugle. Et j'ai mis en place quatre échantillons. Et les échantillons, tout le monde ne les a pas testés au même moment, en fait. J'ai fait en sorte que tout soit testé d'abord en premier, en deuxième, en troisième, en quatrième. J'utilise toute la palette, ça va de la peinture chimique, mais immonde, premier prix acrylique, à une peinture naturelle faite par mes soins, donc avec un liant fait par mes soins. Et là, parce que nous, actuellement, ici, c'est la période, j'ai pris le pissant lit. Il fallait que je commence par le pissant lit, c'est comme ça. Donc le pissenlit ça donne pas beaucoup de couleurs donc il faut ramasser des feuilles et des feuilles, enfin des fleurs et des fleurs et des fleurs et des quantités astronomiques de fleurs mais il y en a plein les jardins, il y a même des gens qui m'ont dit venez chez moi j'en veux pas, etc. Donc et j'en ai fait de la pâte pigmentaire. En tant qu'art thérapeute je n'ai pas le temps de broyer les pigments, je l'ai fait pour un deuxième protocole, je t'en parlerai après mais ça m'a gonflé. J'aime pas ça, c'est une perte de temps pour moi. Donc, j'ai pris cette pâte pigmentaire. Je me perds un peu. Attends. On avait donc la pâte pigmentaire que j'ai mélangée à un liant fait par mes soins, 100% naturel. Et j'ai voulu voir après si le liant avait son importance. Est-ce que le liant naturel rentre en résonance avec le végétal ? Quelle est l'importance du liant ? Parce que moi, en tant qu'art-thérapeute, si je peux le mélanger à du liant acrylique, ça m'arrange. Ces deux potions que je mélange entre elles, je touille, ma peinture est finie. Mais est-ce que c'est vraiment judicieux de faire ça ? En plus, maintenant, ça pue, donc on ne va peut-être pas faire ça. Mais voilà, je voulais voir l'importance du liant. Donc en fait, j'ai fait une espèce de peinture en liant acrylique Pas de pigmentaire depuis 100 litres. Donc là, on est sur un mi...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Un hybride.

  • Alexa Meresse

    Un hybride, en fait. Et après, je me suis dit, maintenant, il faut que j'ai des... De l'autre côté, que j'ai des pigments de synthèse. Donc, j'ai pris un acrylique, une peinture acrylique de synthèse toute pourrie du commerce et une gouache avec du pigment de synthèse. Mais la gouache, elle est quand même un petit peu plus naturelle que l'acrylique. L'acrylique, on est vraiment sur ce qu'il y a de pire, je pense. Voilà. Et après, au toucher. J'avais quand même une peinture super douce, super agréable, qui était la peinture 100% naturelle et quelque chose de très désagréable au toucher, qui était l'acrylique et toutes les peintures de synthèse. Donc j'ai rajouté un lit en doux. Déjà, je les ai bien liquéfiés et j'ai rajouté un lit en doux pour lisser en termes de toucher, parce que le toucher est important en fait et risquait vraiment de parasiter mes données.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et ils ne voyaient pas les couleurs ?

  • Alexa Meresse

    Non, ils ont eu les vivants.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il est tout fait juste.

  • Alexa Meresse

    Tout fait juste et j'allais même plus loin, car allons encore plus loin. Je leur faisais laver les mains à l'aveugle dans une eau systématiquement changée parce qu'on sait que l'eau a une mémoire. Et je ne voulais pas que des mémoires de peinture ancienne viennent parasiter leur ressenti. Donc, ils écrivaient, voilà. Donc, ils étalaient la peinture avec leurs mains assez longtemps. Ils se lavaient les mains à l'aveugle. Et ensuite, je leur faisais écrire un texte. de dix minutes, cinq-dix minutes. En fait, non, il y en a qui ont fait des fois une phrase sur ce qu'ils avaient ressenti, ce par quoi ils avaient été traversés. Et s'ils n'avaient pas envie de parler de ça, parce que des fois, on n'a pas envie ou il n'y a rien qui est venu, ils pouvaient écrire une poésie inventée ou une histoire inventée. Et ça pouvait aller d'une phrase à deux pages et surtout, surtout sans censure et sans jugement. Ça, c'était très important. Et l'exercice était quand même très long, il durait une heure et demie, voire deux heures, en fonction de comment les gens, s'ils étaient en groupe, s'ils n'étaient pas en groupe, ils discutaient, s'ils avaient sali autour du cadre, moi, comment fallait que je nettoie ? Voilà, donc entre une heure et demie et deux heures, c'était assez fatigant. Et je tiens à préciser quand même ici que ce n'était pas des ateliers d'art-thérapie et qu'ils avaient conscience que leurs textes, ensuite, seraient décortiqués. et potentiellement il ne s'agit pas de les rendre publics mais potentiellement citer par exemple sinon je n'ai pas le droit en tant qu'art thérapeute c'est un secret les productions des gens mais

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    là ils savaient et donc du coup quels sont les résultats donc là c'est vraiment le sens que tu as testé c'est le toucher et alors qu'est-ce que tu as eu comme résultat Heu... là-dessus ?

  • Alexa Meresse

    C'est très étonnant, en fait. Alors déjà, je voulais tout faire analyser par l'intelligence artificielle pour qu'on ne dise pas qu'il y a un biais. Voilà exactement ce qu'on a pu me reprocher. Parce qu'en fait, dans le lot, il y a eu des gens qui étaient très pragmatiques et qui ont eu l'impression de participer à une grande farce. Mais néanmoins, les résultats sont les mêmes pour eux que pour les autres. Donc, je ne sais pas utiliser l'intelligence artificielle. Donc, Donc... c'est pas analysé avec l'intelligence artificielle pour aujourd'hui, tant pis. En termes de... Il y a plein de trucs. Je peux raconter plein, plein de trucs. Je ne voudrais pas en oublier. J'ai quand même fait des petits calculs tout à l'heure avant de commencer le podcast, histoire d'arriver avec un truc quand même mathématique sur la subjectivation. C'est-à-dire dans leur... La subjectivation, c'est dire « je » dans un texte. Revenir au centre de ses propos. Dire je pense, je suis, j'ai fait, je me sens. C'est ça en fait. En gros, les gens, 90% des gens, dans les deux premières phrases, utilisent le mot « je » avec la peinture 100% naturelle. Avec, en fait... Avant de rentrer dans les chiffres et dans ce que je vais dire, je vais un peu m'emmêler les pinceaux par rapport, je vais dire des fois le pissenlit, le pigment de pissenlit, le pigment végétal. En gros, on va tout le temps parler d'une base pigmentaire de pissenlit. C'est plus simple pour moi et je vais dire végétal, je pense, à partir de maintenant. Voilà. Donc avec la peinture 100% naturelle, donc liant naturel au pigment végétal, 90% des gens commencent dans les deux premières phrases, disent « je » . C'est-à-dire que très vite, ils se subjectivent. Ils sont au centre. Ils sont « eux » . Voilà. Ils parlent d'eux. Voilà. Ça, c'est important. Et puis après, plus on va vers une peinture de synthèse et moins ils parlent d'eux, voilà. Dans les deux premières phrases, en tout cas. Voilà, la peinture 100% acrylique, c'est 65% des gens qui commencent en gros leur discours par « je » . Donc, « je » est moins au centre. Donc, moi, en tant qu'art-thérapeute, je vois déjà un intérêt à utiliser les peintures végétales parce que ça permet de dire « je » et d'être au centre de son discours,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    tu vois. Il faudrait que tu... Enfin, comment dire ? refasse le test avec d'autres échantillons, d'autres personnes ? Tu le referais, ça, l'idée, c'est de continuer les tests ?

  • Alexa Meresse

    L'idée, c'est... Je n'ai pas fini, mais je crois que je suis en train de faire un truc un peu de dingue. J'ai déjà monté un deuxième groupe, cette fois-ci avec la grenade, et sans l'eau, parce que l'eau, je pense, c'est l'eau à une mémoire, et je voulais voir si l'eau avait de l'influence dans les résultats, ou si c'était la couleur. qui avaient de l'influence. Je pense qu'il y a les deux, pour l'instant, ou des premiers résultats. Voilà, le but, c'est de continuer après avec plein,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc un, la subjectivation, tu vois, j'avais jamais entendu ce mot-là, donc qui parle de le jeu au sang.

  • Alexa Meresse

    Moi, mon, ma, tu vois. Ensuite, j'ai envie de garder le meilleur pour la fin, mais en fait, j'y arrive pas, j'arrive jamais à garder le meilleur pour la fin. C'est effectivement le rapport à la spiritualité, qui est très étonnant, c'est-à-dire qu'avec le pigment 100%, la peinture 100% naturelle. Je pense qu'un tiers, voire la moitié des gens, sont partis en état modifié de conscience. Au même titre que la sophrologie, l'hypnose, le yoga nidra. Il y a même quelqu'un qui a dit j'ai fait ma méditation pendant 10 minutes. C'est les têtes qui se penchent en avant, c'est qui se penchent en arrière. On m'a dit tu m'as fait partir dans un autre monde, c'est plus efficace que la sophrologie, etc. Donc là, j'aimerais me rapprocher d'hypnothérapeutes pour travailler avec eux en partenariat, parce qu'il y a des gens qui aimeraient bien faire de l'hypnose, mais qui ont vraiment du mal à rentrer en état de conscience modifié. Et si en mettant juste les mains dans la peinture, ça part direct. Waouh ! Tu sais, moi, je ne m'y attendais pas. Moi, je m'attendais juste. Je croisais les doigts en me disant, Alexa, ton protocole, il est complètement farfelu. On parle dans un truc. un peu déjanté, mais on va aller au bout. Et je croisais les doigts pour que les gens soient juste détendus au contact. Mais en fait, on est au-delà. On est au-delà. C'est-à-dire que dans les textes, j'ai trouvé les mots vitrail, croix, Dieu, béni, maudit, trottoir, qui revient très souvent, guide, magnétisme, sanctuaire, sacré. Oui. des choses comme ça donc c'est je m'y attendais pas du tout ou plus simplement astrologie tout de suite j'ai pensé que j'étais gémeaux et par exemple et ça c'est des choses qui reviennent absolument pas dans les textes avec pigments de synthèse pigments synthétiques sauf un texte je tiens à le dire il y a quelqu'un qui m'a fait des très grandes poésies très très grande, très chargée en mots, avec énormément de mots-clés, où à peu près tous les thèmes ont été abordés, et lui parle beaucoup aussi, à ce moment-là, de Dieu, du Pape, etc. Mais c'est le seul texte, mais il parle de tout, en même temps. Dedans, il y a la guerre, il y a...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il aborde aussi la spiritualité.

  • Alexa Meresse

    Il aborde aussi la spiritualité, mais ça, c'est avec le pigment de synthèse. Mais c'est vraiment... Le seul.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc, en fait, c'est là où... C'est là où, si on essaye de mettre du cartésien dans le spirituel, je ne sais pas d'ailleurs comment on peut l'appeler dans les sens, c'est de refaire des tests, de refaire des batteries de tests, de réessayer, de, comme tu dis, faire appel à d'autres acteurs. Donc là, tu parles des hypnothérapeutes, mais en fait, cet épisode, il est un peu, c'est ce qu'on se disait quand on l'a préparé toutes les deux. Toi, en fait, l'idée, c'est que tu l'ouvres et que tu sois aussi contacté s'il y a des gens qui ont essayé des choses avec la couleur végétale ou fait des protocoles ou eu des résultats différents et que vous mettiez en commun, entre guillemets. Ça pourrait être vraiment chouette de continuer à regarder d'autres résultats ou de corroborer ou de...

  • Alexa Meresse

    Oui, alors ça, ce serait vraiment chouette. Ensuite, je pense qu'il existe déjà des études qui prouvent que la couleur végétale est bonne pour la santé mentale. Parce que ça, ça m'a été reproché. Oui, c'est faux. On mettrait des feuilles en plastique aux arbres et du gazon synthétique par terre, que ça nous ferait le même effet. Moi, mis à part dire, non, ce n'est pas vrai, je n'avais pas d'études. Je n'avais rien. Donc, je pense que celles-ci existent, mais je ne les ai pas. Je n'ai rien prouvé. Je n'ai pas beaucoup cherché. J'ai fait surtout mon protocole. C'est super long. Le plus dur pour moi, c'est de trouver des gens qui veulent bien tester. Parce que déjà, il y en a plein qui n'ont pas voulu tester parce que c'était un peu trop perché. Alors que ceux qui sont ressortis de chez moi, ils ont dit « Qu'est-ce que j'ai vécu ? » Tu vois ? Et pour l'anecdote, j'ai fini par le faire, en fait, le protocole. Mais j'avais peur de ce que j'allais ressentir. je me suis dit je vais traverser par quoi et tout et et même si je savais ce que c'est de toi, je savais, on pourrait dire, j'ai orienté le truc. C'est assez impressionnant. Moi, je l'ai vécu de façon assez impressionnante. Au contact de la couleur végétale, je suis partie aussi. Je suis partie comme eux, en fait.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, le truc, c'est que je suis très... J'ai fait comme toi des études scientifiques. Tout ce que tu as cité dans ton parcours, des études d'ingé agro, donc on t'apprend à... Le protocole, la rigueur, etc. Donc, je suis plutôt cartésienne. Je suis dans une famille plutôt de cartésiens. Mais je suis aussi, tu sais, à écouter quand même les signaux faibles. Dans le sens, j'ai entendu plein d'invités me parler de ça. Plein.

  • Alexa Meresse

    Oui, je pense qu'en fait, en off, les gens se confient beaucoup sur des sujets spirituels. Et évidemment, ce n'est pas des confidences qu'on fait à des gens cartésiens.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça. Donc, comme là, on est entre nous. T'en citer quelques-uns Déjà le premier truc auquel j'ai pensé Quand on a parlé de cet épisode Où je me suis dit Oh là là c'est hyper glissant de se lancer dans un épisode De podcast comme ça C'est pas grave on est dans le toboggan Le premier truc J'ai tout de suite pensé au fait Quand on dit si t'as des plantes chez toi Des plantes vertes sur ton bureau Je suis fan de plantes vertes je crois que ça se voit derrière moi On dit quand t'as des plantes, que tu vois beaucoup de vers, ça stimule ta créativité, ta concentration, ton bien-être. Tu vois, les gens qui n'ont pas de jardin, les gens qui sont peu en contact avec le végétal, etc. Enfin bref, donc déjà, première chose, ça m'a fait penser à ça, au contact avec les plantes. Globalement, il y a quand même... Donc là, il faudrait qu'on trouve des sources, mais il y a globalement un apaisement. Tu vois, on dit, c'est des phytons, je crois, dans la forêt, ou quand tu te balades, les arbres déclenchent... libère des... Je ne sais pas si c'est des hormones, mais libère des choses. Je crois que c'est des phytons. Ça déclenche un apaisement quand tu vas te balader en forêt, quand tu es près d'une cascade. Il y a des choses, quand tu es en contact de la nature, qui sont importantes. Première chose à laquelle j'ai pensé. Ensuite, j'ai pensé à toutes les personnes qui pratiquent l'indigo et qui travaillent ça sous forme de cuve à indigo. Il y en a plein qui me parlent de cuve comme si c'était des humains, comme si elles étaient vivantes. Du style, tu vois, j'ai réactivé ma cuve, elle était un peu... Il y a des mots, ils ne se rendent pas compte, mais qu'ils emploient pour parler de leur cuve, comme si c'était quelqu'un qui, ce jour-là, elle n'avait pas le moral, elle n'avait pas envie de me donner du bleu, ou elle n'avait pas envie de me donner... Et en fait, ça, ça m'a interpellée, je l'ai entendue une fois, deux fois, trois fois, et en fait, à chaque fois qu'on parle de l'indigo, globalement, pour les personnes qui travaillent avec des cuves qu'elles ont elles-mêmes montées, il y a cette cette Cette notion de « j'étais contente de retrouver ma cuve » . Bref, il y a un truc bizarre. Mais ça, je voulais te le signaler parce que je l'ai vraiment eu plusieurs fois.

  • Alexa Meresse

    Mais ça, c'est comme le levain. Les gens qui font du levain ont exactement le même discours. Et le levain, c'est vivant. Je pense que là, on est avec des matières vivantes et je pense qu'elles sont particulièrement vibrantes. Ça, j'aimerais. Tu sais, ce n'est pas une histoire d'être cartésien ou pas cartésien. Là, maintenant, j'ai quand même des textes. Les gens ont testé à l'aveugle. Après, si on est vraiment scientifique, on ne peut pas écarter des données sous prétexte que ce n'est pas dans nos valeurs, premièrement. Et deuxièmement, je pense qu'on a inventé ces dernières décennies ou ce dernier siècle, beaucoup de machines pour étudier la matière, donc l'infiniment loin ou l'infiniment petit.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    mais qu'on n'y connaît pas grand-chose encore en vibration. Et aujourd'hui, scientifiquement, c'est quand même là. On est tous faits de quarks, qui sont des tout petits éléments, encore plus petits que les électrons et les neutrons, qui sont à l'intérieur. Et ça, les quarks sont à la fois corpusculaires et ondulatoires. Et c'est comme ça. Et nous sommes tous matière et vibration. Je crois que ça, c'est plus à démonter, sauf qu'il n'y a pas de machine. qui mesure les vibrations. Et ce n'est pas pour ça que ce n'est pas scientifique.

  • Alexa Meresse

    Non, en fait, c'est parce que je n'ai pas le bon vocabulaire pour poser la différence entre le mesurable et le ressenti. Tu vois, je n'ai même pas les mots. Donc, excusez-moi pour mon vocabulaire qui est très limité. Non, mais c'est vrai, tu vois, je n'ai pas les mots pour t'expliquer ce qui est un peu du ressenti qui fait appel au sens. Ensuite, j'ai vu des gens qui travaillaient aussi avec une autre... des autres mots, tu vois, il parle d'alchimie pour la teinture végétale. On parle aussi de, tu vois, dans la coloration capillaire végétale, on parle beaucoup de couleurs ayurvédiques. Tu vois, il y a beaucoup de liens avec ça, avec le lien avec la religion, des choses un peu lointaines, la symbolique des couleurs. Tu sais que ça, alors par contre, là, on va avoir pas mal d'invités là-dessus, mais en gros, en fonction des choix que tu fais, inconscient ou conscient, ça dit quelque chose. Et j'ai plusieurs personnes qui me disent, ben voilà, moi je suis coloriste. Alors, je crois que ça se dit comme ça. Je suis coloriste, tu sais, les personnes qui t'aident à faire des choix de couleurs pour tes habits, là.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah oui.

  • Alexa Meresse

    Voilà. Et donc, j'en ai plusieurs qui se sont présentées à moi en me disant, ben moi, je le fais avec de la couleur végétale. Tu sais, pour faire les essais où on te met devant toi. Et donc, voilà. Tu vois, j'ai repensé à toutes ces choses-là avec la préparation de cet épisode. J'ai même regardé, il y a eu même des, tu sais, comme tu disais, les plantes totem, il y avait aussi, tu vois, les plantes messagères du sacré, qu'apparemment, tu avais des symboliques avec notamment le lotus dans la tradition hindoue ou bouddhiste, comme on disait. Non mais attends, je te dis jusqu'au bout, parce que j'ai trouvé ça intéressant, que c'est des symboles de pureté quand on t'associe avec une plante. Et tu vois, il disait que par exemple, le lotus, il pousse dans la boue, mais il s'élève au-dessus de l'eau. Et que c'était vraiment le symbole de la transcendance. Et qu'en fait, dans certains textes religieux, spirituels, ou dans des poèmes japonais, ou je ne sais quoi, des trucs spirituels, on parlait beaucoup d'une plante comme une plante totem, exactement ce que tu as dit pour les animaux. Sauf que ça, je trouve que nous, en Occident, là, nous, c'est pas très répandu. Alors que tu vois, dans la culture japonaise, asiatique, c'est plus commun que chez nous.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, mais je pense que l'occidental est un individu coupé de ses racines. Et coupé, c'est un individu hors-sol, je pense. En Occident, on a quand même ce truc, on a appris, même nous, on est très emprunts de ça, que d'abord, tu as les minéraux, et puis au-dessus, tu as les végétaux, et au-dessus, tu as les animaux, et au-dessus, tu as l'être humain. Et ça, ça nous dessert énormément parce que... On a tendance à penser que c'est nous qui avons une action sur le vivant et non pas le vivant qui a une action sur nous. Et c'est entièrement faux. Tu vois ce que je disais au début, 30% de notre matériel génétique, enfin nous avons 30% de matériel génétique en commun avec les plantes. C'est énorme !

  • Alexa Meresse

    Tu sais, ce que j'ai vu tourner sur LinkedIn il n'y a pas longtemps, c'était la ressemblance entre une molécule d'hémoglobine, enfin une molécule de notre sang, et la chlorophylle. Et en fait, il n'y a qu'un tout petit... petite modification, sinon globalement c'est la même chose. Et ça m'a fait débloquer, ça tourne sur LinkedIn, ça a été commenté par Patrick Brenag de Greening, et en fait t'as les deux, t'as le rouge de notre sang, et le vert de la chlorophylle, et la ressemblance, franchement, moi qui suis visuelle, tu vois clairement que c'est vraiment très très proche. Tu vois, donc ça, il y a beaucoup de personnes en ce moment qui s'intéresse aux propriétés bioactives des plantes tectoriales. Donc, elles donnent de la couleur, OK, mais elles ont d'autres « pouvoirs » . Et on a reçu Delphine Talbot de Toulouse, je t'en avais parlé, il me semble, qui travaille sur le color and care, c'est comment tu prends soin de toi, en plus d'appliquer de la couleur, toutes les propriétés qu'il y a derrière. Tu vois, on a parlé d'antioxydants, d'antifongiques, d'anti-tout ce que tu veux. mais en plus... Il y a ce petit plus qu'il faut qu'on arrive à poser, ne serait-ce que le vocabulaire, tu vois, ne serait-ce que les bons mots là-dessus. Mais tu vois, c'est des sujets, en fait, qui intriguent. Parce que, tu vois, moi, je n'ai même pas les mots pour le poser forcément. Et je pense à un truc aussi, c'est que dans ton expérimentation, toi, tu l'as fait par rapport au toucher. Oui. Moi, j'ai beaucoup de personnes qui m'ont parlé de l'œil, qu'en fait, naturellement, les gens étaient plus attirés par des couleurs végétales parce qu'on m'a beaucoup parlé de ce mot flamboyante. Et c'est marrant parce que c'est ce mot-là qu'on me dit à chaque fois. versus des couleurs de synthèse un peu plus mornes, mortes, un peu plus ternes, alors que pourtant, ça peut sembler... Oui, oui. Et en fait, ce que je me dis, c'est comment on peut mutualiser... Il faudrait qu'on trouve toutes les deux la solution et avec des auditeurs qui ont soit expérimenté, soit qui veulent creuser en toute ouverture d'esprit et on n'est pas parti dans... Enfin voilà, on veut un peu creuser. de voir comment on pourrait mutualiser ces recherches sur la perception de l'œil, la perception du toucher. Je sais qu'on m'a parlé aussi de l'odeur de la cuve d'indigo. On m'a parlé de la sensation quand les plantes, tu sais quand on les transforme, qu'on extrait les colorants. Moi,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    j'ai des données sur les odeurs. J'ai vraiment tout eu. Moi, l'odeur, ça a un peu joué, j'avoue. Mais j'ai tout eu. C'est allé de odeur de pêche. à odeur de purin. Mais l'odeur, le pissenlit, ça sent fort en plus. Parce que là, on a beaucoup parlé de l'aspect spirituel parce que c'était le sujet glissant. Mais il n'y avait pas que l'aspect spirituel. Les gens étaient vraiment beaucoup plus détendus. Parfois même au bord de la fatigue. Certains ont dit que... Ils ne voulaient pas continuer l'exercice parce que soudain, ils étaient emprunts à une grande fatigue et ça devenait vraiment difficile, comme si on leur avait donné un somnifère, mais qu'on les obligeait à rester éveillés. Pour certains, ça a été ça et ça les a plongés dans une phase de désespérance. Après, c'est quoi ? C'est 10 ou 20% des gens seulement. Donc, c'est pour ça qu'il faut faire un petit peu attention aussi. Ça, c'était avec le 100% naturel. J'ai une personne qui m'a rappelé le lendemain pour me dire qu'elle avait déclenché des règles juste après ou pendant l'exercice, sachant que c'est une femme qui est quasi ménopausée. Donc, 51 ans et puis des règles tous les six mois. Donc, elle a déclenché des règles pendant l'atelier. Pour un autre protocole, j'ai un enfant qui a perdu une dent pendant un atelier aussi. Ça a beaucoup saigné puisqu'il avait mangé un caramel. Mais la dent, elle bougeait à peine. En fait, on n'est pas obligé de le consigner. Moi, je pense que ça mérite d'être consigné quand même. J'ai une autre personne qui a ressenti le besoin subi d'aller camper dans son jardin. Ça ne lui était jamais arrivé de camper dans son jardin. Et au matin, elle s'est rendue compte qu'elle avait dormi sur des pisses en lit. Oui, je consigne. Je dépose ici ce que j'ai vu et entendu. Je ne fais... Voilà. J'en tire pas de conclusion. Et puis la personne qui a déclenché ces règles m'a dit aussi, tu sais, j'avais mis sous le tapis ma fatigue que j'avais depuis quelques temps et elle m'est revenue dans la gueule en un claquement de doigts. Donc en fait, peut-être que le pissenlit a cette capacité à détendre, mais parfois si on est trop fatigué, ça détend trop. C'est une possibilité. Après, c'est vraiment au jugé. Et puis, pour la peinture 100% naturelle, il y a eu beaucoup de tristesse aussi. Les gens ont parlé de tristesse.

  • Alexa Meresse

    Ah ouais ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, voilà. En gros, puis les gens étaient vraiment détendus. C'est vraiment des... J'aimerais te lire un texte, en fait. Un texte particulier. Et je pense que cette personne, elle sera OK pour que je lise un bout de son texte qui est assez hallucinant. Quitte à aller dans la spiritualité, je vais te le lire parce que... Attends. Tu vois, j'ai tous mes textes. En fait, je vais les montrer quand même parce que je suis trop fière de mes textes. C'est tout ça. J'ai tout ça. Je ne sais pas si on le voit. Ah ouais ? De textes, en fait. Ben ouais, j'ai 80 textes.

  • Alexa Meresse

    Eh ben, tu sais ce que tu fais ? Tu les numérises, tu prends en photo et tu les mets... Tu les fais analyser...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est fait. Mais je ne peux pas les prendre en photo parce qu'il y a des gens qui ont fait des dessins en forme de texte. Et puis, il y a aussi des peintures, j'en parlerai après, qui sont très excitantes. Et les gens se sont mis à être très excités. Je n'arrive pas toujours à lire ce qu'ils écrivent. Donc non, il a fallu que je dicte en fait. Mais voilà, c'est le résultat. J'ai tout remis comme ça. C'est comme si cette peinture... Donc, on parle de la peinture de pissenlit avec un lien naturel. Voilà, c'est important, 100% naturel. C'est comme si cette peinture ne voulait pas dire son histoire, ne pas dire son conte. Il y avait un sentiment beaucoup plus minéral, comme une vieille pierre, comme quelque chose qui ne ressentait pas, mais juste était, dans le sens être, simplement être. C'est comme si ça se tenait là, silencieux, mais fort et inébranlable. J'ai essayé de l'explorer, la modeler. Mais ça n'était pas là, ça n'était que là, présent, dans le sens être. C'est comme si cette peinture avait juste besoin d'être là, qu'elle n'avait pas d'âge, qu'elle n'avait pas de voix. Elle était juste là. Le sentiment était un peu étrange. J'ai essayé de comprendre celle-ci, cette peinture, mais c'est comme si nous ne parlions pas le même langage. C'est comme si moi je voulais essayer de fleurir, d'explorer, d'exploser. Et juste cette peinture avait ce côté de vouloir être là, dans le présent. Quelque chose de calme, de très certain, inébranlable. Quelque chose qui reste calme, elle l'a écrit en majuscule. Comme quelque chose de très ancien, mais aussi de bizarre. Je n'ai pas eu l'impression de connecter, mais c'est comme s'il y avait quelque chose en dessous, je ne sais pas exactement quoi. Un langage que je n'arrive pas à comprendre, trop ancien pour moi. Et elle a fait ça à l'aveugle.

  • Alexa Meresse

    Et elle savait que c'était du végétal ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Elle ne savait pas. Et pour que tu compares, je vais te lire ce qu'elle a écrit à propos de la peinture acrylique de synthèse du COPEX. Et premier prix. J'ai fait le plus crado possible. Ça touchait froid, acide, médical, comme du sang coincé dans un vaisseau sanguin. Il n'y avait aucun passage. Ça ne communiquait pas. Est-ce que c'est parce que mon cerveau se sent aussi bloqué ? Je ne sais pas. Je ne te dis pas tout. Ça avait plus le sentiment d'une activité d'école primaire, quelque chose comme une vieille pâte à modeler qui a l'air vraiment trop vieille pour être utilisée. Ça n'a aucune âme. Vraiment, ce sentiment qu'il n'y a aucune âme dedans. Ça déclenchait quelque chose dans mon âme parce que ce truc avait tellement peu d'âme que ça avait l'air mort et que ça essayait en plus de tuer quelque chose en dehors de ça. Peut-être que c'est juste mon cerveau qui essaye de jouer. Des tours, oui, peut-être, mais j'ai vraiment détesté ça. Voilà, donc c'est la même personne, elle a tout fait à l'aveugle, donc tu vois la différence de texte, en fait.

  • Alexa Meresse

    Donc, eux, en faisant leurs expériences, ils ne savaient pas quand c'était de la végétale, de la hybride ou de la 100% synthétique.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, je leur ai donné le moins de données possibles avant de commencer, à savoir, vous participez à un atelier de recherche sur l'impact de la couleur végétale sur le bien-être. Quand ils ont étalé leur peinture, ils ne voyaient pas ce qu'ils faisaient. Moi, derrière, je lavais les cadres. Ils n'avaient aucun rendu de ce qu'ils avaient. Ils se lavaient les mains. Je vidais l'eau avant même qu'ils aient pu ouvrir les yeux. Ils avaient des mains propres. Au bout d'un moment, il y a des petits bouts qui se disent « Tiens, en fait, j'ai fait ci, j'ai fait ça. » Et en fait, ils ouvraient les yeux. La table était propre. Ils avaient papier, crayon devant eux. Oui, d'accord. Il y en a même qui ont écrit « Je pense que je fais la même chose quatre fois. » Alexa me met à l'épreuve pour tester mon usure. Des choses comme ça, en fait. Une fois que c'était fini, je leur ai expliqué ce qu'ils ont fait, premièrement, et le contenu des recherches. Ce qui a créé de la frustration chez eux. Parce qu'ils ont dit, je ne comprends pas ce que je fais là. Pour certains, c'est n'importe quoi. Mais il ne fallait surtout pas que je dise ce qui était en jeu. Puis, je voudrais rajouter quelque chose. C'est quand je mélange la pâte de pissenlit avec le liant synthétique. C'est comme si la pâte de pissenlit permettait de rentrer en profondeur, comme elle l'a fait avec le liant naturel, et il rentre vraiment en profondeur et en introspection, mais que le liant synthétique, c'est quoi ? C'est acrylique, permet de rester entre deux eaux, pour permettre de rentrer en introspection, sans pour autant rentrer en état modifié de conscience, ce qui permet de travailler. Moi, je suis quand même art-thérapeute, donc... en fonction de ce que j'ai à travailler, c'est que cet âme m'intéresse aussi. Et là, il y a eu vraiment de l'introspection. Les gens ont raconté des épisodes. Enfin, je dis les gens, c'est une majorité, ce n'est pas tout le monde. Ils ont raconté des épisodes de leur vie, des choses personnelles. Et puis, quand on arrive au pigment de synthèse et au liant de synthèse aussi, là, on passe dans des discours de surface. J'entends le chien qui aboie, il y a une basse-cour à côté, tiens d'ailleurs en fait la peinture elle est comme ci puis pas comme ça, et puis en fait, et puis en fait. Voilà, c'est beaucoup ça, et moi la première d'ailleurs, c'est le voisin s'est garé, il est en train de se garer, il fait du bruit, il me fait chier parce que moi j'aimais bien, mais en fait ça reste de la surface. Tu vois ? Et voilà. Et personnellement, je vais raconter mon expérience là, que je marque dans mon texte, avec le pissenlit et le lien synthétique. J'ai mis sur le papier des choses dont je ne me souviens pas, mais que j'ai vécues, j'avais un an. Et j'ai commencé à écrire. Après, tu sais, moi, je suis art-thérapeute aussi, et puis des... Le travail thérapeutique, je suis quand même rompue à ça. Des exercices d'art-thérapie, j'en ai fait aussi. Mais j'ai eu besoin de cracher dans ma peinture pour la salir. Il y a eu un truc qui est remonté. Et en fait, après, en écrivant, c'est venu tout seul. Quand j'avais un an, machin, tout ça, c'est très étonnant. Très, très étonnant.

  • Alexa Meresse

    Donc, ce que tu dis dans tes résultats, où tu nous as expliqué le protocole, où les gens, tu ne les connaissais pas, tu ne leur as pas dit ce qu'ils venaient faire, à part qu'ils venaient... Enfin, ils ne voyaient pas, ils ne savaient pas ce qu'ils utilisaient.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Attends, je ne les connaissais pas. Excuse-moi, je te coupe parce qu'il faut dire la vérité. Si, j'en connaissais les deux tiers. Mais non, il y en a que je ne connaissais pas. Et puis, le deuxième protocole, je l'ai fait avec des gens que je connais.

  • Alexa Meresse

    D'accord. Donc, sur les résultats, 100% végétal, sentiment de fatigue, de tristesse, mais ouverture dans les textes. C'est-à-dire, ça se... Ça s'épand, mais ça...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tout simplement, rapport à la spiritualité. Je pense que c'est un gros mot. Rapport à la spiritualité, descendre en profondeur. Certains se sont vraiment mis en état modifié de conscience. C'est-à-dire, comme tu disais tout à l'heure avec l'hémoglobine qui ressemble à la chlorophylle et tout, on dit quand même qu'en médecine avec les plantes, Il faut regarder comment la plante est, sa structure. Et après, on voit à peu près comment elle va agir sur le corps. Et finalement, je me dis, le pissenlit a quand même une racine très profonde. Est-ce que ça ne nous ramène pas profondément en nous ?

  • Alexa Meresse

    Peut-être que le choix de la plante que tu as fait, c'est là où il faudrait connaître les vertus du pissenlit. Je sais qu'il y en a, mais je ne sais plus lesquelles. Mais tu vois, il faudrait voir si le végétal que tu as choisi joue un rôle.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, parce que c'est diurétique. Le pissenlit, ça aide ses problèmes de poids, en fait. Ah, d'accord. Ok, bon,

  • Alexa Meresse

    ça va. Alors, c'était pas...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non.

  • Alexa Meresse

    D'accord. Donc, végétal, spiritualité. On va faire 100% avec la spiritualité.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais.

  • Alexa Meresse

    Hybride, pas complètement... Donc, hybride, donc une pâte pigmentaire végétale et un liant synthétique. Oui. Il y a quand même eu des résultats.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah, mais pour moi, ils sont excellents. Ouais, je suis très contente.

  • Alexa Meresse

    Voilà. Et par contre, synthétique 100%, là c'est plus fermé à part comme tu disais un texte où la spiritualité a été abordée parmi plein d'autres sujets.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, et puis on va aussi dire que mes recherches de base sont quand même correctes, parce que le pigment naturel, végétal, en tout cas depuis Saint-Ly, apaise, calme. Je vais revenir notamment à des gens qui ont pu faire des textes très excités avec la peinture de synthèse, et qui ont des écrits beaucoup plus posés. avec le pigment végétal. Mais vraiment, notamment cette personne qui a écrit vraiment une poésie vraiment dense, est devenue beaucoup moins dense au contact du pigment végétal. Et puis, les phrases sont finies, la ponctuation est au bon endroit, les lignes se suivent les unes en dessous des autres. C'est quelque chose de beaucoup plus serein, en fait. Et ça, ça a marché avec un enfant aussi, parce que... J'ai pu tester des gens qui allaient de 11 ans à 76 ans. Donc voilà, avec notamment deux enfants, le contact de la peinture 100% naturelle, ça a fait... Une petite fille, ça a fait « Oh, waouh ! » « Oh, waouh ! » Mais ça a fait ça. Et j'ai filmé les gens, parce qu'au bout d'un moment, je me suis dit, il se passe quelque chose. Donc il y en a qui sont intégralement filmés. Ça, c'est important qu'on ne dise pas que je raconte du pipo.

  • Alexa Meresse

    Non, mais c'est bien que tu l'aies documenté, ça, c'est chouette. Mais alors, du coup, moi, ma question, c'est, maintenant que ce super travail, parce que quand je vois la liasse de choses que tu as, comme tu dis, il faut l'analyser avec 100 biais, etc., il faut reproduire le protocole, peut-être changer la plante, donc c'est ce que tu vas faire avec la grenade. Moi, ma question, c'est, c'est quoi la suite ? Qu'est-ce que tu veux en faire ? Est-ce que tu veux refaire des protocoles ? Quel protocole ? Est-ce que tu veux faire un appel ici en disant aux gens qui sont dans des professions phytothérapeutes, hypnothérapeutes ou autres, un appel en gros, et comment on aide cette mise en lien ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, alors oui, j'ai envie de continuer à faire ça, notamment parce que ça va être mon outil de travail. Et j'ai l'impression, tu sais, que les fleurs de bac, les élixirs floraux, tu vois ce que c'est ? Oui, oui. On n'en a pas parlé, mais ça utilise déjà la vibration des plantes. Ce ne sont pas des teintures mères, ça n'a strictement rien à voir. Et j'ai l'impression que je suis en train un petit peu de partir un peu là-dessus avec des peintures végétales. Et ce serait l'équivalent de fleurs de bac en peinture végétale. Voilà. Donc, mon objectif, ce serait ça. Et mon objectif final, aujourd'hui, mais tu sais, chez moi, ça peut beaucoup changer. J'aimerais bien ouvrir une école de formation à terme, dans le long terme, pour former des art-thérapeutes, des hypnothérapeutes et tous les gens qui sont en lien avec le soin. Ce serait vraiment super. Mais pour l'instant, je peux faire... Déjà, très égoïstement, un appel à si des gens dans l'agglomération grenobloise, parce que je suis à Grenoble, seraient OK pour m'ouvrir leurs portes. Moi, je pense notamment aux hôpitaux, aux services hospitaliers, aux services oncologiques, aux maisons de retraite, pour que je vienne tester mes protocoles chez eux, ce serait vraiment chouette. Parce que le plus dur pour moi, ce n'est pas ma liasse de texte, c'est motiver les gens. Ça, c'est très convaincant.

  • Alexa Meresse

    Oui, j'imagine.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ensuite, s'il y a des gens qui font déjà ça et qui ont des données dans leur compte. coin qui me contactent. Effectivement, on peut travailler ensemble. Et puis, si quelqu'un a des études à fournir...

  • Alexa Meresse

    Je vais regarder, moi. Je vais regarder si j'en trouve...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ce serait vraiment chouette, parce que j'ai vraiment eu, notamment, un échange assez musclé avec quelqu'un qui était complètement pragmatique, ce qui ne l'a pas empêché de me parler de Dieu dans ses textes.

  • Alexa Meresse

    Ouais, non mais, raison, c'est pas soit tout blanc, tout noir, on est gris, quoi.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, mais du coup... Oui, oui, c'est ça. Mais j'ai pas eu de...

  • Alexa Meresse

    j'ai pas eu de matériaux à lui donner pour défendre mon biftec d'accord ok donc là moi je sais je vais essayer d'aller rechercher sur mon compte instagram toutes les personnes qui m'ont fait ces messages sur l'utilisation de la couleur dans plus de spiritualité plus de soins plus d'ouverture des esprits d'impostection c'est ce mot là que je cherchais Bye. depuis tout à l'heure. Peut-être ce sujet aussi à explorer, mais ce qui serait peut-être top, c'est de faire comme on avait fait pour un autre épisode, c'est d'ouvrir un document ou d'ouvrir un lien où les gens viennent, et ceux qui ont envie de donner du ressenti, de donner des analyses, des protocoles qu'ils n'ont plus fait, etc., puissent le mettre à cet endroit-là. Comme ça, toi, tu peux interagir avec eux, et puis on peut peut-être faire une suite, c'est-à-dire il y aura peut-être d'autres sens qui seront comment on va dire, éprouvées, d'autres couleurs qui seront testées. Toi, tu vas avancer dans ta pratique et tu pourras peut-être nous faire des retours. C'est peut-être un épisode qui a une suite, en fait.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est Netflix, je pense même. C'est une série.

  • Alexa Meresse

    C'est une série,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    je crois. Je crois, oui. Mais évidemment, compte tenu des résultats, des premiers résultats, je ne peux pas ne pas inclure la couleur végétale. dans mon travail d'art thérapeute. Mais là, tout est à construire encore. Je suis très fraîchement certifiée. C'est une reconversion professionnelle. Autant faire les choses bien dès le début. Mon futur, c'est faire des choses pratico-pratiques. Quel type de clientèle je vais recevoir à mon cabinet ? Comment je vais mettre en place mon accueil ? Comment je vais mettre en place mes accompagnements ? Qu'est-ce qui va se dégager de ça ? Comment je peux inclure la couleur végétale ? Par exemple, j'aimerais bien vraiment me spécialiser dans l'accompagnement de l'enfant de roue atypique. Mais j'ai l'impression que travailler avec la couleur végétale a plus d'impact sur l'adulte que sur l'enfant. Mais l'enfant, lui, il est tout le temps les mains dans la terre déjà. Il fait la boue, la patouille, le machin. Donc, ce n'est peut-être pas avec eux que je vais utiliser ces couleurs végétales-là et j'aimerais bien travailler avec l'adulte et les maladies chroniques. Par exemple, ça, ça m'intéresse. Et je pense que là, la couleur végétale, elle a vraiment son importance, tu vois. Mais ça, ça reste encore à... J'ai besoin de créer, de construire encore mon projet.

  • Alexa Meresse

    Oui, de cheminer encore. J'ai besoin de cheminer. J'ai deux remarques par rapport à ce que tu as dit quand tu parlais des services en oncologie, par exemple, pour aller pratiquer. Je sais qu'il y a beaucoup de colorants végétaux qui sont antioxydants, OK, mais il y en a qui ont été révélés. comme vraiment anti-cancer. Notamment, il me semble que c'est l'indirubine. Alors pareil, je demande aux auditeurs si jamais je dis une grosse ânerie, mais il me semble que c'est vraiment ça. L'indirubine, tu sais, c'est la couleur rubis qu'il y a aussi dans les plantes à indigo. Donc, elle donne du bleu et en même temps, elle te donne un fuchsia rubis magnifique. Et ça, ça a des propriétés anti-cancer. avérées. Donc, il faudra que je mette l'étude en lien, comme le noté. Donc, ça, c'est le premier truc auquel j'ai pensé. Et deuxième truc, je ne sais pas si tu es au fait, mais il y a beaucoup maintenant d'architectes d'intérieur qui utilisent la couleur végétale partout, c'est-à-dire les rideaux, les coussins, les banquettes, le mobilier qui est retapissé, tu sais, les vieux fauteuils retapissés. Donc, on a eu plein d'intervenantes sur le podcast là-dessus. Je pense notamment à Virginie la gerbe de pomme. de pérégrine qui, elle, fait des déclinaisons avec des couleurs. Tu sais, elle fait même des chambres complètes dans des hôtels avec des couleurs. Donc, le châtaignier. Bref, donc, une thématique par couleur. Et je me dis, tu vois, dans ton cabinet, ça pourrait être aussi très singulier d'avoir comme ça toute ton architecture, même tes couleurs au mur, qui soient pensées couleurs végétales.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En fait, là, pour l'instant, c'est un cabinet partagé. Je ne peux pas. mais j'ai eu un projet qui est tombé à l'eau, en tout cas qui est en dormance, c'était de construire un zôme. Est-ce que tu sais ce qu'est un zôme ?

  • Alexa Meresse

    Non, je ne sais pas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah, alors, c'est comme un chalet en bois, mais tu peux le faire en n'importe quel matériau, mais moi, ce serait en bois, qui est construit sur le nombre d'or et sur une double hélice. Voilà, et ça ressemble à une petite noisette, un petit cône, une petite pomme de pain, voilà. Et ça a des propriétés vibratoires apparemment exceptionnelles. Et on avait contacté un fabricant de Zoom qui avait dit, écoutez, nous, on est cartésiens, mais quand on est au milieu, il se passe des trucs et on ne peut pas ne pas le voir.

  • Alexa Meresse

    En tout cas, j'espère vraiment que les personnes n'hésitaient pas à venir mettre un petit commentaire, à venir mettre un post, un lien pour entrer en lien avec Alexa et qu'on continue ce cheminement. Parce qu'en fait, toi, tu chemines, tu vas encore cheminer, mais on peut tous se cheminer ensemble et se faire, comme tu dis, une série Netflix sur... la spiritualité de la couleur végétale ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu n'as pas oublié de me poser une question, mais j'aurais aimé parler d'un autre truc. Étant technicien forestier de formation, je suis assez à l'aise en forêt et du coup, j'ai acheté une forêt pour en faire une forêt thérapeutique, pour emmener les gens en forêt, pour faire du land art notamment parce que je pense qu'effectivement, tu en as parlé un petit peu tout à l'heure, la forêt, c'est quand même un lieu social rempli d'arbres et il se passe plein de trucs aussi sous terre. Et je trouve que c'est chouette d'emmener des gens qui n'ont pas forcément le moral ou avec des problématiques personnelles dans des lieux bienveillants ou d'entraide. Et puis, la forêt, c'est quand même anti-inflammatoire et ça régule le système. Ça régule quoi ? La tension. Régulateur de tension. Voilà, j'avais envie de le dire.

  • Alexa Meresse

    Qu'est-ce que tu vas y faire dans cette forêt ? Tu vas y mettre tes fameux hommes ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, non. Alors là, je n'ai pas le droit de le faire parce que c'est une zone naturelle. Et cette zone, c'est vraiment de la forêt de montagne. Et pour aller jusqu'au bout du truc, c'est juste la beauté d'une petite chapelle perdue au milieu des bois.

  • Alexa Meresse

    D'accord.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc moi, ça m'arrange plus pratico-pratique pour aller travailler, pour faire tout ce qui est travail de deuil. Par exemple, c'est chouette d'avoir un lieu de culte juste à côté, complètement paumé. Qu'est-ce que je vais en faire ? Je viens de l'acheter déjà, il a fallu lever 14 droits de préemption, c'était déjà pas mal. Donc après, ça sera certainement du land d'art. Et puis, toi, je te disais, travailler avec les enfants neuroatypiques, notamment l'hyperactivité, je vais les emmener gambader dans la forêt. Je pense que c'est... Je suis complètement d'accord et j'ai fait beaucoup de thérapie dans un cabinet. Mais je pense que, tu sais, le face-à-face, c'est bien, mais le côte-à-côte, un petit peu, l'esprit confessionnal, on va marcher. Moi, j'ai envie de prendre les gens, j'ai envie d'aller marcher avec eux. Et quand on marche, j'ai envie de mettre les gens en mouvement parce que quand on est dans le mouvement, on intègre plus facilement ces traumas aussi parce que les traumas sont dans le corps. Et mon but est là, en fait, en utilisant cette forêt thérapeutique.

  • Alexa Meresse

    Toi, on a pas mal de choses à explorer. C'est ça que je ressens avec ce que tu viens d'apporter là. Toi, tu apportes quelque chose. Bon, écoute, finalement, moi, j'ai envie de te dire que je suis OK de... D'ouvrir cette porte, parce que je pense qu'elle parlera à certains et certaines des auditeurs. Et puis ceux qui ne sont pas sur le sujet, dans la vibe, il y a plein d'autres choses qui les contenteront.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, voilà. En fait, tu sais, apparemment, les statistiques disent que plus de 90% des gens ont une spiritualité. Mais finalement, tout le monde n'en parle pas. Mais ouais, à suivre, tout à fait. Et puis ça fait du bien, non ? Voilà, ça fait du bien, ça crée du lien, c'est top. Et c'est déjà pas mal. Voilà.

  • Alexa Meresse

    Bon, génial. Bon, Alexa, je te remercie pour cette ouverture d'esprit et ouverture à la spiritualité, parce que tu as raison. Je pense qu'il y en a pas mal qui ne se l'avouent pas, mais on a tous quelque chose de spirituel. Merci beaucoup et on suit tes aventures. Merci à toi. Je mettrai les gens qui m'auront répondu ou qui auront commenté sous ton poste. ok ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    oui ça marche mais écoute Pauline je te remercie voilà après il y a plein de questions que tu ne m'as pas posées qui sont ma fibre préférée que tu demandes à tout le monde donc moi aussi je vais en dire ma fibre préférée tu sais que je ne la pose plus mais toi en ayant travaillé dix ans dans les tissus tu peux le dire et bien c'est l'ortie et j'ai découvert ça au festival de l'Orice en plus un monsieur un petit papy italien qui était venu avec de l'ortie ça ressemble à de la soie c'est un truc de dingue l'ortie De la soie, tu as l'impression que tu touches de la soie. Moi, ça a été un coup de foudre encore une fois. Donc l'ortie. Et si j'étais une plante, tu ne m'as pas demandé,

  • Speaker #2

    donc j'ai beaucoup réfléchi.

  • Alexa Meresse

    Mais vas-y. Vas-y, ce n'est pas grave.

  • Speaker #2

    Parce que j'ai réfléchi longuement. Donc au début, je m'étais dit la tanaisie, parce que j'aime beaucoup cette plante, j'adore son odeur,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    je m'en sers énormément, puis j'en ai plein dans mon jardin.

  • Speaker #2

    Mais en fait, si je vais être honnête avec moi, ce serait plutôt la ronce.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    qui donne un super gris violet avec les encres exactement parce que t'as déjà testé c'est magnifique bah non ça j'ai pas testé mais je trouve que c'est génial parce qu'on utilise toute la plante elle est très résiliente ah j'ai oublié de dire quelque chose et heureusement tu vois que je parle de ça je n'utilise que des plantes sauvages extrêmement résilientes dans mes protocoles en fait le pissenlit tu peux l'arracher de ton jardin il repoussera toujours et en plus là je suis allée en chercher du qui avait été tondu une semaine avant qui a refait sa fleur Merci. Donc, il avait activé sa résilience. Pour moi, le phénomène de résilience, c'est très important. Donc, je ne travaille qu'avec des plantes sauvages, des sacrées mauvaises herbes pour certains dont on n'arrive vraiment pas à se débarrasser. Pour moi, c'est vraiment une bénédiction. Donc, tout ça pour dire que moi, je serai la ronce parce qu'on utilise toute la plante, qu'elle est résiliente et qu'elle nourrit, ses fruits, ils sont bons, elle nourrit les autres et c'est quelque chose que j'adore faire. Je pique un peu,

  • Speaker #2

    mais si on le prend doucement, ça va, ça ne pique pas trop.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Voilà.

  • Alexa Meresse

    Bon, top. Bon, bah écoute, Alexa, un grand merci.

  • Speaker #3

    Je vous invite à me rejoindre sur ma page Instagram, ARTECOVERT, pour y découvrir le nom des prochains invités. Je me permets de vous rappeler que la seule manière de soutenir ce podcast et de le noter et le commenter sur la plateforme d'écoute de votre choix, C'est ainsi qu'on arrivera à faire porter la voix de ces passionnés de la couleur végétale. Merci à tous ! Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin agriculture tinctoriale indigo tendance innovation nuances cosmétiques

Chapters

  • Introduction au podcast et à la couleur végétale

    00:00

  • Présentation d'Alexa Meresse et de son parcours

    00:45

  • De la biologie à l'art-thérapie : le parcours d'Alexa

    01:29

  • Découverte des teintures végétales en Finlande

    03:20

  • L'impact émotionnel des couleurs végétales

    05:10

  • Utilisation de la couleur végétale en art-thérapie

    06:00

  • Résultats d'une étude sur les peintures végétales

    07:19

  • Les effets de la couleur sur le bien-être

    10:01

  • Protocole de recherche et retours des participants

    14:33

  • Exploration des ressentis et spiritualité

    20:01

  • Conclusion et perspectives d'avenir

    25:04

Description

Quelle est la couleur qui pourrait transformer votre bien-être émotionnel et spirituel ? Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, nous plongeons dans l'univers fascinant de la couleur végétale avec notre invitée, Alexa Meresse, art-thérapeute récemment certifiée. Passionnée par les plantes tinctoriales et leur potentiel, Alexa nous raconte son parcours inspirant, de son intérêt pour la biologie végétale à sa découverte des teintures végétales lors d'un stage en Finlande.


Au fil de cette conversation enrichissante, Pauline Leroux, ingénieure agronome et fervente défenseure de l'agriculture tinctoriale, et Alexa explorent l'impact émotionnel des colorants végétaux sur notre bien-être mental. Elles discutent de la manière dont les nuances d'indigo, de garance, et d'autres pigments végétaux peuvent influencer notre état d'esprit et favoriser des connexions spirituelles. Alexa partage également les résultats d'une étude qu'elle a menée sur l'impact des peintures végétales sur le ressenti des participants, mettant en lumière des effets apaisants et bénéfiques.


Ce dialogue met en avant l'importance croissante des colorants biosourcés dans notre société, et comment ces couleurs naturelles, issues des fibres naturelles et des tanins, trouvent leur place dans divers domaines, notamment l'art-thérapie. En utilisant des encre végétale et en intégrant des nuances de végétal, Alexa démontre comment la teinture peut devenir un véritable outil de transformation personnelle.


Rejoignez-nous pour cette discussion enrichissante qui vous invitera à réfléchir sur votre propre relation avec la couleur et la nature. Que vous soyez passionné par l’art, la psychologie ou simplement curieux de découvrir le pouvoir des teintures végétales, cet épisode est fait pour vous. ArtEcoVert vous offre une plongée unique dans le monde des plantes tinctoriales et de leur magie colorée. Belle écoute !



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🗝️ Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin indigo nuances


Bonne écoute


Pauline



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ARTECOVERT, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants. pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans le monde. Alors c'est parti, bonne écoute ! Bonjour à tous, je suis ravie d'accueillir sur le podcast Aréco Vert Alexa Meresse.

  • Alexa Meresse

    Bonjour tout le monde.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors Alexa, je suis très contente de te recevoir. Je voudrais faire un petit disclaimer pour les auditeurs. Ceux qui n'ont pas envie d'avoir un sujet très ouverture d'esprit peuvent passer leur chemin, on a une quantité d'épisodes. Par contre, ceux qui font partie des personnes qui, dans les podcasts, dans les messages privés ou autres, m'ont fait des remarques sur des sentiments par rapport à la couleur végétale, des ressentis, vous êtes les bienvenus parce que c'est ce dont on va parler aujourd'hui. Et donc, Alexa, est-ce que tu peux raconter qui tu es ? ton métier et comment tu en es arrivée à la couleur végétale.

  • Alexa Meresse

    Ok, donc déjà qui je suis ? Je suis Alexa Meresse et je suis art-thérapeute, toute fraîchement certifiée et je viens d'ouvrir un cabinet. Voilà, je suis une jeune art-thérapeute, on va dire. Comment j'en suis arrivée là ? C'est un petit peu plus long à expliquer. On va commencer par quoi ? On va commencer par le bac, tiens. J'ai passé un bac scientifique et j'adorais la bio. pour commencer. Et ensuite, j'ai fait une année de fac de bio que j'ai eue et j'ai découvert la biologie végétale, la géologie, etc. Et j'ai adoré ça, j'ai trouvé ça absolument génial et l'étude du vivant plus largement, vraiment super. Mais j'avais une autre idée en tête, je voulais devenir technicien forestier. Donc, j'ai ensuite laissé tomber les études de bio et de chimie parce que j'aimais beaucoup aussi la chimie. pour partir faire un BTS commerce du bois, pour ensuite pouvoir faire un BTS gestion forestière. Donc, aujourd'hui, je suis technicien forestier, mais que de formation, je n'ai jamais fait ce métier, parce que c'était un métier à la base et à l'époque assez misogyne, et puis j'ai rencontré le père de mes enfants, et je m'étais dit un métier, c'est 8 heures par jour, un amoureux, c'est 24 heures par jour, donc j'ai pesé le pour et le contre, et puis des places de... technicien forestier en France, il n'y en avait pas beaucoup. Tu partais où il y avait de la place. Moi, j'ai préféré suivre mon amoureux. Et en gestion forestière, j'ai découvert la botanique et je me suis passionnée pour la botanique. C'était un truc de dingue. Ça a été vraiment un coup de foudre. Alors aujourd'hui, la botanique, je n'en fais plus vraiment, mais on va dire que c'est un langage que je comprends et je suis très à l'aise avec les plantes. Et puis la teinture végétale est venue là parce que je suis partie faire un stage en Finlande de 4 mois pour découvrir la forêt finlandaise. Et je me suis fait une copine, une copine qui est ingénieure forestier comme moi en stage. Et elle, elle était passionnée de couleurs végétales. Et elle m'a emmenée à un stage qu'elle animait avec une chimiste dans son école forestière. Et j'ai découvert les teintures végétales au chaudron au bord du lac. Avec, ouais c'est absolument génial, et avec les plantes de là-bas quoi. Et là ça a été le coup de foudre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    et j'ai dit un jour je ferai ce métier dans ma vie génial t'as déjà dit plein de choses donc déjà côté bagage pratico-pratique l'amour du vivant le sol, tu vois la géologie c'est marrant, c'est aussi des choses moi qui me m'aident à comprendre aussi aujourd'hui la notion de terroir avec la garance la pédologie en fait l'étude des sols c'est même la pédologie exactement t'as parlé de chimie, t'as parlé de botanique bon En gros, on y est, on arrive en entonnoir à la couleur végétale, ça c'est clair. La Finlande, plein de nature. Moi, j'étais en Norvège, je sais que c'est des trois pays qui se ressemblent quand même. Dans l'excédent de plantes, de forêts, tu as dit les plantes qui étaient utilisées là-bas. Est-ce que tu as des souvenirs des plantes que vous avez ?

  • Alexa Meresse

    Oui, j'ai notamment teinté au rose d'eau. ce qui ne se fait pas du tout ici alors que par chez moi des roseaux il y en a vraiment plein et personne ne teinte au roseau alors que ça fait du vert pour le coup on a déjà du mal à faire du vert ça fait un vert très lumineux et qui tient bien parce que mes pelotes que j'ai ramenées il y a 20 ans elles tiennent encore

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu vois, moi, je n'ai jamais entendu parler du roseau comme source tinctoriale. Donc, top, une première astuce. Alors, du coup, tu es arrivée comme ça à la couleur végétale. Alors, c'est marrant, c'est soit on le trouve seul, soit il y a quelqu'un qui nous guide sur le chemin, j'ai l'impression. Moi, pareil, il y a quelqu'un qui m'a guidée et en fait, je suis allée chez Michel. Et bon, bref, il y a ça. La question maintenant, c'est, j'ai beaucoup de personnes. qui m'ont glissé des anecdotes, soit pendant les enregistrements de podcast, soit pendant les off, soit pendant les tables rondes ou par message privé, en me disant « il se passe quelque chose avec la couleur végétale, je ne saurais pas l'expliquer, ça semble un peu comme du sentiment, tu vois, comme des ressentis. » Et on m'a déjà dit « ce serait bien que tu creuses ce sujet-là, est-ce qu'il se passe quelque chose, moins cartésien que d'habitude, qui se... qui se trame. Et toi, dans l'art-thérapie, est-ce que tu peux m'expliquer comment tu utilises cette couleur végétale ? Quels sont les sujets que tu creuses ? Me raconter un petit peu tes expériences.

  • Alexa Meresse

    Je vais quand même rajouter quelque chose et je vais faire une parenthèse. Et après, tu me re-guideras sur là où on doit arriver. J'ai été fabricante de tissus pendant 10 ans. Je trouve que ça, c'était intéressant à dire pour le podcast. Du tissu, on va dire, j'en ai bouffé. on va le dire comme ça. Et je n'ai plus du tout envie de teindre du tissu, ça ne m'intéresse pas. C'est pour ça que je suis partie sur les pigments où j'ai appris à faire du cuir de poisson aussi. Toujours le végétal, mais pas par le biais du tissu. Je suis allergique maintenant, je n'y arrive plus. Mais ceci dit, j'ai fourni à mon avis certaines des auditrices qui m'achetaient du tissu. Je faisais du coton bio non teinté. Et je les fournissais très jalousement parce que moi, je ne faisais pas ce métier. Voilà.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Cette activité, elle est complètement arrêtée ? Elle a été reprise ?

  • Alexa Meresse

    Non, elle a été reprise. Et puis après, ça s'est arrêté complètement. Mais c'était chouette. Il y avait un beau sourcing.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors du coup, je comprends pourquoi tu as cherché une autre application à la couleur végétale. C'est-à-dire que le tissu, si tu en avais assez vu, touché, vendu, etc., c'était bon. Comment tu intègres la couleur végétale dans ton art-thérapie ? Qu'est-ce que tu expérimentes ?

  • Alexa Meresse

    Pour l'instant, la couleur végétale, je ne l'intègre pas encore. Néanmoins, je suis en train de faire des recherches sur comment utiliser cet outil qui effectivement ne s'utilise pas n'importe quand ni n'importe comment. Il faut faire assez attention. Je suis en train de m'en rendre compte. Si tu veux, je suis partie d'un principe que j'ai entendu sur ce podcast et puis on en a discuté avec d'autres. En même temps que j'ai fait mes formations d'art-thérapie, je suis partie me former à couleur garance. Donc c'est là que j'ai appris à faire les pigments, le cuir de poisson et d'autres choses. Et quand je suis arrivée dans ce lieu, systématiquement, je suis dans le naturel assez anxieux. Et tout est, c'est comme si tout tombait, tu vois, sous régime. Et pourtant, j'avais crevé sur l'autoroute. Et ce jour-là, voilà, la prof, c'était Marie Marquet. Donc en plus, pression. Donc j'arrivais en plus en retard. Une autre fois, le Airbnb était tout pourri, je n'avais pas dormi de la nuit, etc. Et pourtant, quand j'arrive dans ce lieu, je me calme tout de suite. Donc, j'en ai parlé aux autres qui disent, oui, nous, c'est pareil. Et puis, sur le podcast, j'ai entendu aussi ça. Et je me suis demandé comment les couleurs végétales, l'utilisation des couleurs végétales, en fait, comment je pouvais utiliser les couleurs végétales pour accompagner... mes clients dans la réduction de l'anxiété. Au départ, c'était ça, ce que je voulais faire. D'accord. Donc, je t'ai appelée, je t'ai un petit peu parlé de tout ça, et je te dis, je suis même persuadée que les gens, à l'aveugle, vont vers des couleurs qui leur font du bien ou des plantes qui leur font du bien, un peu comme il y a les animaux totems, on aurait des plantes totems, ou en tout cas... Après tout, ça marche pour les champs, pour les cultures. On dit que les « mauvaises herbes » qui poussent au milieu des champs, c'est parce qu'elles leur font du bien. Il ne faut pas oublier qu'on a 30 % de matériel génétique en commun avec les plantes. Donc, ce serait un petit peu présomptueux de se dire que les plantes ne peuvent rien m'apporter à moi, humain. Moi, je ne vois pas du tout ça comme ça. Donc, tu m'as vraiment beaucoup challengée. J'ai raté. approché et je me suis dit je vais lancer des recherches et je vais mettre en place un groupe de recherche. Au départ c'était un groupe de recherche sur l'impact immédiat de la couleur végétale sur le bien-être. C'est-à-dire, si on met les gens en contact de la couleur végétale, qu'est-ce qui se passe ? Et ensuite, j'ai mis en place un protocole. Mais je n'en reviens pas de ce que j'ai fait, en fait. J'ai mis en place un protocole. Et je me suis dit, quitte à aller dans un disclaimer, comme tu dis, on va y aller jusqu'au bout, du bout, du bout. Et quitte à prendre un risque, on va faire en sorte du maximum.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    OK.

  • Alexa Meresse

    Voilà. Donc, J'ai fait tester des peintures à l'aveugle, à 20 personnes, parce qu'on dit qu'à partir de 20 personnes, on peut établir des statistiques. Ça, c'est des données mathématiques. Donc, je voulais absolument former un groupe de 20 personnes. Et je leur fais tester des peintures à l'aveugle. Pourquoi à l'aveugle ? On va au bout, on va au bout du bout. Parce que la couleur, c'est de la lumière. La lumière, c'est à la fois ondulatoire et corpusculaire, c'est-à-dire que c'est à la fois matière, c'est des photons, des photons qui viennent percuter la rétine, et ondulatoire, ce sont des vibrations. Et comment le corps reçoit ces vibrations-là ? C'est peut-être que toi, on t'a dit, je ne comprends pas ce qui se passe, je ne sais pas, puisque le regard n'est pas fait pour recevoir ça. Et je pense que l'organe de réception des vibrations, c'est la peau, notamment la paume des mains. Parce que les magnétiseurs, les énergéticiens, ils soignent avec la paume des mains. Premièrement, c'est pour ça que j'ai fait tester les peintures à l'aveugle. Deuxièmement, il existe... Alors attends, j'ai un papier parce que je ne connais pas le nom exact. Nous avons sur la peau des mécanorécepteurs qui s'appellent des fibres C tactiles. C'est des fibres qu'on peut venir activer quand on fait de l'EFT ou de l'EMDR a priori, mais plus de l'EFT. L'EFT, c'est quand on vient taper sur les clavicules, par exemple, et on dit « je m'aime, je m'aime, je m'aime » ou des trucs comme ça. Ça, c'est des nouvelles techniques. Ça s'appelle l'EFT. Ces cellules viennent activer la neuroplasticité, sachant que chez les adultes, elle est très compliquée à activer. Il y a certaines portes. dans lesquelles il faut s'engouffrer, il faut ouvrir ses portes en fait, pour pouvoir espérer activer la neuroplasticité. Et une neuroplasticité activée, c'est la possibilité d'intégrer un trauma, par exemple. Voilà. Et ces cellules, on en a plein la peau et on en a notamment plein la paume des mains. Encore la paume des mains. C'est pour ça aussi que j'ai fait tester les couleurs végétales. à mes testeurs que je remercie, je pense, qui écoutent ce podcast. Et puis, voilà. Donc, je pense que pour mon travail dans mon travail d'aide, d'accompagnement à l'intégration des traumas, la paume des mains a une place très importante. Voilà. Donc, j'ai fait tester à l'aveugle des peintures et j'ai fait étaler des peintures sur des grands cadres, en fait. mais des grosses quantités de peinture sur des grands cadres pendant très longtemps pour qu'ils puissent vraiment s'imprégner de la peinture, même jusqu'au moment où ils disent « je ne veux plus faire l'exercice » . Si, si, tu continues, tu t'imprègnes de la peinture. Tout ça à l'aveugle. Et j'ai mis en place quatre échantillons. Et les échantillons, tout le monde ne les a pas testés au même moment, en fait. J'ai fait en sorte que tout soit testé d'abord en premier, en deuxième, en troisième, en quatrième. J'utilise toute la palette, ça va de la peinture chimique, mais immonde, premier prix acrylique, à une peinture naturelle faite par mes soins, donc avec un liant fait par mes soins. Et là, parce que nous, actuellement, ici, c'est la période, j'ai pris le pissant lit. Il fallait que je commence par le pissant lit, c'est comme ça. Donc le pissenlit ça donne pas beaucoup de couleurs donc il faut ramasser des feuilles et des feuilles, enfin des fleurs et des fleurs et des fleurs et des quantités astronomiques de fleurs mais il y en a plein les jardins, il y a même des gens qui m'ont dit venez chez moi j'en veux pas, etc. Donc et j'en ai fait de la pâte pigmentaire. En tant qu'art thérapeute je n'ai pas le temps de broyer les pigments, je l'ai fait pour un deuxième protocole, je t'en parlerai après mais ça m'a gonflé. J'aime pas ça, c'est une perte de temps pour moi. Donc, j'ai pris cette pâte pigmentaire. Je me perds un peu. Attends. On avait donc la pâte pigmentaire que j'ai mélangée à un liant fait par mes soins, 100% naturel. Et j'ai voulu voir après si le liant avait son importance. Est-ce que le liant naturel rentre en résonance avec le végétal ? Quelle est l'importance du liant ? Parce que moi, en tant qu'art-thérapeute, si je peux le mélanger à du liant acrylique, ça m'arrange. Ces deux potions que je mélange entre elles, je touille, ma peinture est finie. Mais est-ce que c'est vraiment judicieux de faire ça ? En plus, maintenant, ça pue, donc on ne va peut-être pas faire ça. Mais voilà, je voulais voir l'importance du liant. Donc en fait, j'ai fait une espèce de peinture en liant acrylique Pas de pigmentaire depuis 100 litres. Donc là, on est sur un mi...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Un hybride.

  • Alexa Meresse

    Un hybride, en fait. Et après, je me suis dit, maintenant, il faut que j'ai des... De l'autre côté, que j'ai des pigments de synthèse. Donc, j'ai pris un acrylique, une peinture acrylique de synthèse toute pourrie du commerce et une gouache avec du pigment de synthèse. Mais la gouache, elle est quand même un petit peu plus naturelle que l'acrylique. L'acrylique, on est vraiment sur ce qu'il y a de pire, je pense. Voilà. Et après, au toucher. J'avais quand même une peinture super douce, super agréable, qui était la peinture 100% naturelle et quelque chose de très désagréable au toucher, qui était l'acrylique et toutes les peintures de synthèse. Donc j'ai rajouté un lit en doux. Déjà, je les ai bien liquéfiés et j'ai rajouté un lit en doux pour lisser en termes de toucher, parce que le toucher est important en fait et risquait vraiment de parasiter mes données.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et ils ne voyaient pas les couleurs ?

  • Alexa Meresse

    Non, ils ont eu les vivants.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il est tout fait juste.

  • Alexa Meresse

    Tout fait juste et j'allais même plus loin, car allons encore plus loin. Je leur faisais laver les mains à l'aveugle dans une eau systématiquement changée parce qu'on sait que l'eau a une mémoire. Et je ne voulais pas que des mémoires de peinture ancienne viennent parasiter leur ressenti. Donc, ils écrivaient, voilà. Donc, ils étalaient la peinture avec leurs mains assez longtemps. Ils se lavaient les mains à l'aveugle. Et ensuite, je leur faisais écrire un texte. de dix minutes, cinq-dix minutes. En fait, non, il y en a qui ont fait des fois une phrase sur ce qu'ils avaient ressenti, ce par quoi ils avaient été traversés. Et s'ils n'avaient pas envie de parler de ça, parce que des fois, on n'a pas envie ou il n'y a rien qui est venu, ils pouvaient écrire une poésie inventée ou une histoire inventée. Et ça pouvait aller d'une phrase à deux pages et surtout, surtout sans censure et sans jugement. Ça, c'était très important. Et l'exercice était quand même très long, il durait une heure et demie, voire deux heures, en fonction de comment les gens, s'ils étaient en groupe, s'ils n'étaient pas en groupe, ils discutaient, s'ils avaient sali autour du cadre, moi, comment fallait que je nettoie ? Voilà, donc entre une heure et demie et deux heures, c'était assez fatigant. Et je tiens à préciser quand même ici que ce n'était pas des ateliers d'art-thérapie et qu'ils avaient conscience que leurs textes, ensuite, seraient décortiqués. et potentiellement il ne s'agit pas de les rendre publics mais potentiellement citer par exemple sinon je n'ai pas le droit en tant qu'art thérapeute c'est un secret les productions des gens mais

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    là ils savaient et donc du coup quels sont les résultats donc là c'est vraiment le sens que tu as testé c'est le toucher et alors qu'est-ce que tu as eu comme résultat Heu... là-dessus ?

  • Alexa Meresse

    C'est très étonnant, en fait. Alors déjà, je voulais tout faire analyser par l'intelligence artificielle pour qu'on ne dise pas qu'il y a un biais. Voilà exactement ce qu'on a pu me reprocher. Parce qu'en fait, dans le lot, il y a eu des gens qui étaient très pragmatiques et qui ont eu l'impression de participer à une grande farce. Mais néanmoins, les résultats sont les mêmes pour eux que pour les autres. Donc, je ne sais pas utiliser l'intelligence artificielle. Donc, Donc... c'est pas analysé avec l'intelligence artificielle pour aujourd'hui, tant pis. En termes de... Il y a plein de trucs. Je peux raconter plein, plein de trucs. Je ne voudrais pas en oublier. J'ai quand même fait des petits calculs tout à l'heure avant de commencer le podcast, histoire d'arriver avec un truc quand même mathématique sur la subjectivation. C'est-à-dire dans leur... La subjectivation, c'est dire « je » dans un texte. Revenir au centre de ses propos. Dire je pense, je suis, j'ai fait, je me sens. C'est ça en fait. En gros, les gens, 90% des gens, dans les deux premières phrases, utilisent le mot « je » avec la peinture 100% naturelle. Avec, en fait... Avant de rentrer dans les chiffres et dans ce que je vais dire, je vais un peu m'emmêler les pinceaux par rapport, je vais dire des fois le pissenlit, le pigment de pissenlit, le pigment végétal. En gros, on va tout le temps parler d'une base pigmentaire de pissenlit. C'est plus simple pour moi et je vais dire végétal, je pense, à partir de maintenant. Voilà. Donc avec la peinture 100% naturelle, donc liant naturel au pigment végétal, 90% des gens commencent dans les deux premières phrases, disent « je » . C'est-à-dire que très vite, ils se subjectivent. Ils sont au centre. Ils sont « eux » . Voilà. Ils parlent d'eux. Voilà. Ça, c'est important. Et puis après, plus on va vers une peinture de synthèse et moins ils parlent d'eux, voilà. Dans les deux premières phrases, en tout cas. Voilà, la peinture 100% acrylique, c'est 65% des gens qui commencent en gros leur discours par « je » . Donc, « je » est moins au centre. Donc, moi, en tant qu'art-thérapeute, je vois déjà un intérêt à utiliser les peintures végétales parce que ça permet de dire « je » et d'être au centre de son discours,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    tu vois. Il faudrait que tu... Enfin, comment dire ? refasse le test avec d'autres échantillons, d'autres personnes ? Tu le referais, ça, l'idée, c'est de continuer les tests ?

  • Alexa Meresse

    L'idée, c'est... Je n'ai pas fini, mais je crois que je suis en train de faire un truc un peu de dingue. J'ai déjà monté un deuxième groupe, cette fois-ci avec la grenade, et sans l'eau, parce que l'eau, je pense, c'est l'eau à une mémoire, et je voulais voir si l'eau avait de l'influence dans les résultats, ou si c'était la couleur. qui avaient de l'influence. Je pense qu'il y a les deux, pour l'instant, ou des premiers résultats. Voilà, le but, c'est de continuer après avec plein,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc un, la subjectivation, tu vois, j'avais jamais entendu ce mot-là, donc qui parle de le jeu au sang.

  • Alexa Meresse

    Moi, mon, ma, tu vois. Ensuite, j'ai envie de garder le meilleur pour la fin, mais en fait, j'y arrive pas, j'arrive jamais à garder le meilleur pour la fin. C'est effectivement le rapport à la spiritualité, qui est très étonnant, c'est-à-dire qu'avec le pigment 100%, la peinture 100% naturelle. Je pense qu'un tiers, voire la moitié des gens, sont partis en état modifié de conscience. Au même titre que la sophrologie, l'hypnose, le yoga nidra. Il y a même quelqu'un qui a dit j'ai fait ma méditation pendant 10 minutes. C'est les têtes qui se penchent en avant, c'est qui se penchent en arrière. On m'a dit tu m'as fait partir dans un autre monde, c'est plus efficace que la sophrologie, etc. Donc là, j'aimerais me rapprocher d'hypnothérapeutes pour travailler avec eux en partenariat, parce qu'il y a des gens qui aimeraient bien faire de l'hypnose, mais qui ont vraiment du mal à rentrer en état de conscience modifié. Et si en mettant juste les mains dans la peinture, ça part direct. Waouh ! Tu sais, moi, je ne m'y attendais pas. Moi, je m'attendais juste. Je croisais les doigts en me disant, Alexa, ton protocole, il est complètement farfelu. On parle dans un truc. un peu déjanté, mais on va aller au bout. Et je croisais les doigts pour que les gens soient juste détendus au contact. Mais en fait, on est au-delà. On est au-delà. C'est-à-dire que dans les textes, j'ai trouvé les mots vitrail, croix, Dieu, béni, maudit, trottoir, qui revient très souvent, guide, magnétisme, sanctuaire, sacré. Oui. des choses comme ça donc c'est je m'y attendais pas du tout ou plus simplement astrologie tout de suite j'ai pensé que j'étais gémeaux et par exemple et ça c'est des choses qui reviennent absolument pas dans les textes avec pigments de synthèse pigments synthétiques sauf un texte je tiens à le dire il y a quelqu'un qui m'a fait des très grandes poésies très très grande, très chargée en mots, avec énormément de mots-clés, où à peu près tous les thèmes ont été abordés, et lui parle beaucoup aussi, à ce moment-là, de Dieu, du Pape, etc. Mais c'est le seul texte, mais il parle de tout, en même temps. Dedans, il y a la guerre, il y a...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il aborde aussi la spiritualité.

  • Alexa Meresse

    Il aborde aussi la spiritualité, mais ça, c'est avec le pigment de synthèse. Mais c'est vraiment... Le seul.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc, en fait, c'est là où... C'est là où, si on essaye de mettre du cartésien dans le spirituel, je ne sais pas d'ailleurs comment on peut l'appeler dans les sens, c'est de refaire des tests, de refaire des batteries de tests, de réessayer, de, comme tu dis, faire appel à d'autres acteurs. Donc là, tu parles des hypnothérapeutes, mais en fait, cet épisode, il est un peu, c'est ce qu'on se disait quand on l'a préparé toutes les deux. Toi, en fait, l'idée, c'est que tu l'ouvres et que tu sois aussi contacté s'il y a des gens qui ont essayé des choses avec la couleur végétale ou fait des protocoles ou eu des résultats différents et que vous mettiez en commun, entre guillemets. Ça pourrait être vraiment chouette de continuer à regarder d'autres résultats ou de corroborer ou de...

  • Alexa Meresse

    Oui, alors ça, ce serait vraiment chouette. Ensuite, je pense qu'il existe déjà des études qui prouvent que la couleur végétale est bonne pour la santé mentale. Parce que ça, ça m'a été reproché. Oui, c'est faux. On mettrait des feuilles en plastique aux arbres et du gazon synthétique par terre, que ça nous ferait le même effet. Moi, mis à part dire, non, ce n'est pas vrai, je n'avais pas d'études. Je n'avais rien. Donc, je pense que celles-ci existent, mais je ne les ai pas. Je n'ai rien prouvé. Je n'ai pas beaucoup cherché. J'ai fait surtout mon protocole. C'est super long. Le plus dur pour moi, c'est de trouver des gens qui veulent bien tester. Parce que déjà, il y en a plein qui n'ont pas voulu tester parce que c'était un peu trop perché. Alors que ceux qui sont ressortis de chez moi, ils ont dit « Qu'est-ce que j'ai vécu ? » Tu vois ? Et pour l'anecdote, j'ai fini par le faire, en fait, le protocole. Mais j'avais peur de ce que j'allais ressentir. je me suis dit je vais traverser par quoi et tout et et même si je savais ce que c'est de toi, je savais, on pourrait dire, j'ai orienté le truc. C'est assez impressionnant. Moi, je l'ai vécu de façon assez impressionnante. Au contact de la couleur végétale, je suis partie aussi. Je suis partie comme eux, en fait.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, le truc, c'est que je suis très... J'ai fait comme toi des études scientifiques. Tout ce que tu as cité dans ton parcours, des études d'ingé agro, donc on t'apprend à... Le protocole, la rigueur, etc. Donc, je suis plutôt cartésienne. Je suis dans une famille plutôt de cartésiens. Mais je suis aussi, tu sais, à écouter quand même les signaux faibles. Dans le sens, j'ai entendu plein d'invités me parler de ça. Plein.

  • Alexa Meresse

    Oui, je pense qu'en fait, en off, les gens se confient beaucoup sur des sujets spirituels. Et évidemment, ce n'est pas des confidences qu'on fait à des gens cartésiens.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça. Donc, comme là, on est entre nous. T'en citer quelques-uns Déjà le premier truc auquel j'ai pensé Quand on a parlé de cet épisode Où je me suis dit Oh là là c'est hyper glissant de se lancer dans un épisode De podcast comme ça C'est pas grave on est dans le toboggan Le premier truc J'ai tout de suite pensé au fait Quand on dit si t'as des plantes chez toi Des plantes vertes sur ton bureau Je suis fan de plantes vertes je crois que ça se voit derrière moi On dit quand t'as des plantes, que tu vois beaucoup de vers, ça stimule ta créativité, ta concentration, ton bien-être. Tu vois, les gens qui n'ont pas de jardin, les gens qui sont peu en contact avec le végétal, etc. Enfin bref, donc déjà, première chose, ça m'a fait penser à ça, au contact avec les plantes. Globalement, il y a quand même... Donc là, il faudrait qu'on trouve des sources, mais il y a globalement un apaisement. Tu vois, on dit, c'est des phytons, je crois, dans la forêt, ou quand tu te balades, les arbres déclenchent... libère des... Je ne sais pas si c'est des hormones, mais libère des choses. Je crois que c'est des phytons. Ça déclenche un apaisement quand tu vas te balader en forêt, quand tu es près d'une cascade. Il y a des choses, quand tu es en contact de la nature, qui sont importantes. Première chose à laquelle j'ai pensé. Ensuite, j'ai pensé à toutes les personnes qui pratiquent l'indigo et qui travaillent ça sous forme de cuve à indigo. Il y en a plein qui me parlent de cuve comme si c'était des humains, comme si elles étaient vivantes. Du style, tu vois, j'ai réactivé ma cuve, elle était un peu... Il y a des mots, ils ne se rendent pas compte, mais qu'ils emploient pour parler de leur cuve, comme si c'était quelqu'un qui, ce jour-là, elle n'avait pas le moral, elle n'avait pas envie de me donner du bleu, ou elle n'avait pas envie de me donner... Et en fait, ça, ça m'a interpellée, je l'ai entendue une fois, deux fois, trois fois, et en fait, à chaque fois qu'on parle de l'indigo, globalement, pour les personnes qui travaillent avec des cuves qu'elles ont elles-mêmes montées, il y a cette cette Cette notion de « j'étais contente de retrouver ma cuve » . Bref, il y a un truc bizarre. Mais ça, je voulais te le signaler parce que je l'ai vraiment eu plusieurs fois.

  • Alexa Meresse

    Mais ça, c'est comme le levain. Les gens qui font du levain ont exactement le même discours. Et le levain, c'est vivant. Je pense que là, on est avec des matières vivantes et je pense qu'elles sont particulièrement vibrantes. Ça, j'aimerais. Tu sais, ce n'est pas une histoire d'être cartésien ou pas cartésien. Là, maintenant, j'ai quand même des textes. Les gens ont testé à l'aveugle. Après, si on est vraiment scientifique, on ne peut pas écarter des données sous prétexte que ce n'est pas dans nos valeurs, premièrement. Et deuxièmement, je pense qu'on a inventé ces dernières décennies ou ce dernier siècle, beaucoup de machines pour étudier la matière, donc l'infiniment loin ou l'infiniment petit.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    mais qu'on n'y connaît pas grand-chose encore en vibration. Et aujourd'hui, scientifiquement, c'est quand même là. On est tous faits de quarks, qui sont des tout petits éléments, encore plus petits que les électrons et les neutrons, qui sont à l'intérieur. Et ça, les quarks sont à la fois corpusculaires et ondulatoires. Et c'est comme ça. Et nous sommes tous matière et vibration. Je crois que ça, c'est plus à démonter, sauf qu'il n'y a pas de machine. qui mesure les vibrations. Et ce n'est pas pour ça que ce n'est pas scientifique.

  • Alexa Meresse

    Non, en fait, c'est parce que je n'ai pas le bon vocabulaire pour poser la différence entre le mesurable et le ressenti. Tu vois, je n'ai même pas les mots. Donc, excusez-moi pour mon vocabulaire qui est très limité. Non, mais c'est vrai, tu vois, je n'ai pas les mots pour t'expliquer ce qui est un peu du ressenti qui fait appel au sens. Ensuite, j'ai vu des gens qui travaillaient aussi avec une autre... des autres mots, tu vois, il parle d'alchimie pour la teinture végétale. On parle aussi de, tu vois, dans la coloration capillaire végétale, on parle beaucoup de couleurs ayurvédiques. Tu vois, il y a beaucoup de liens avec ça, avec le lien avec la religion, des choses un peu lointaines, la symbolique des couleurs. Tu sais que ça, alors par contre, là, on va avoir pas mal d'invités là-dessus, mais en gros, en fonction des choix que tu fais, inconscient ou conscient, ça dit quelque chose. Et j'ai plusieurs personnes qui me disent, ben voilà, moi je suis coloriste. Alors, je crois que ça se dit comme ça. Je suis coloriste, tu sais, les personnes qui t'aident à faire des choix de couleurs pour tes habits, là.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah oui.

  • Alexa Meresse

    Voilà. Et donc, j'en ai plusieurs qui se sont présentées à moi en me disant, ben moi, je le fais avec de la couleur végétale. Tu sais, pour faire les essais où on te met devant toi. Et donc, voilà. Tu vois, j'ai repensé à toutes ces choses-là avec la préparation de cet épisode. J'ai même regardé, il y a eu même des, tu sais, comme tu disais, les plantes totem, il y avait aussi, tu vois, les plantes messagères du sacré, qu'apparemment, tu avais des symboliques avec notamment le lotus dans la tradition hindoue ou bouddhiste, comme on disait. Non mais attends, je te dis jusqu'au bout, parce que j'ai trouvé ça intéressant, que c'est des symboles de pureté quand on t'associe avec une plante. Et tu vois, il disait que par exemple, le lotus, il pousse dans la boue, mais il s'élève au-dessus de l'eau. Et que c'était vraiment le symbole de la transcendance. Et qu'en fait, dans certains textes religieux, spirituels, ou dans des poèmes japonais, ou je ne sais quoi, des trucs spirituels, on parlait beaucoup d'une plante comme une plante totem, exactement ce que tu as dit pour les animaux. Sauf que ça, je trouve que nous, en Occident, là, nous, c'est pas très répandu. Alors que tu vois, dans la culture japonaise, asiatique, c'est plus commun que chez nous.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, mais je pense que l'occidental est un individu coupé de ses racines. Et coupé, c'est un individu hors-sol, je pense. En Occident, on a quand même ce truc, on a appris, même nous, on est très emprunts de ça, que d'abord, tu as les minéraux, et puis au-dessus, tu as les végétaux, et au-dessus, tu as les animaux, et au-dessus, tu as l'être humain. Et ça, ça nous dessert énormément parce que... On a tendance à penser que c'est nous qui avons une action sur le vivant et non pas le vivant qui a une action sur nous. Et c'est entièrement faux. Tu vois ce que je disais au début, 30% de notre matériel génétique, enfin nous avons 30% de matériel génétique en commun avec les plantes. C'est énorme !

  • Alexa Meresse

    Tu sais, ce que j'ai vu tourner sur LinkedIn il n'y a pas longtemps, c'était la ressemblance entre une molécule d'hémoglobine, enfin une molécule de notre sang, et la chlorophylle. Et en fait, il n'y a qu'un tout petit... petite modification, sinon globalement c'est la même chose. Et ça m'a fait débloquer, ça tourne sur LinkedIn, ça a été commenté par Patrick Brenag de Greening, et en fait t'as les deux, t'as le rouge de notre sang, et le vert de la chlorophylle, et la ressemblance, franchement, moi qui suis visuelle, tu vois clairement que c'est vraiment très très proche. Tu vois, donc ça, il y a beaucoup de personnes en ce moment qui s'intéresse aux propriétés bioactives des plantes tectoriales. Donc, elles donnent de la couleur, OK, mais elles ont d'autres « pouvoirs » . Et on a reçu Delphine Talbot de Toulouse, je t'en avais parlé, il me semble, qui travaille sur le color and care, c'est comment tu prends soin de toi, en plus d'appliquer de la couleur, toutes les propriétés qu'il y a derrière. Tu vois, on a parlé d'antioxydants, d'antifongiques, d'anti-tout ce que tu veux. mais en plus... Il y a ce petit plus qu'il faut qu'on arrive à poser, ne serait-ce que le vocabulaire, tu vois, ne serait-ce que les bons mots là-dessus. Mais tu vois, c'est des sujets, en fait, qui intriguent. Parce que, tu vois, moi, je n'ai même pas les mots pour le poser forcément. Et je pense à un truc aussi, c'est que dans ton expérimentation, toi, tu l'as fait par rapport au toucher. Oui. Moi, j'ai beaucoup de personnes qui m'ont parlé de l'œil, qu'en fait, naturellement, les gens étaient plus attirés par des couleurs végétales parce qu'on m'a beaucoup parlé de ce mot flamboyante. Et c'est marrant parce que c'est ce mot-là qu'on me dit à chaque fois. versus des couleurs de synthèse un peu plus mornes, mortes, un peu plus ternes, alors que pourtant, ça peut sembler... Oui, oui. Et en fait, ce que je me dis, c'est comment on peut mutualiser... Il faudrait qu'on trouve toutes les deux la solution et avec des auditeurs qui ont soit expérimenté, soit qui veulent creuser en toute ouverture d'esprit et on n'est pas parti dans... Enfin voilà, on veut un peu creuser. de voir comment on pourrait mutualiser ces recherches sur la perception de l'œil, la perception du toucher. Je sais qu'on m'a parlé aussi de l'odeur de la cuve d'indigo. On m'a parlé de la sensation quand les plantes, tu sais quand on les transforme, qu'on extrait les colorants. Moi,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    j'ai des données sur les odeurs. J'ai vraiment tout eu. Moi, l'odeur, ça a un peu joué, j'avoue. Mais j'ai tout eu. C'est allé de odeur de pêche. à odeur de purin. Mais l'odeur, le pissenlit, ça sent fort en plus. Parce que là, on a beaucoup parlé de l'aspect spirituel parce que c'était le sujet glissant. Mais il n'y avait pas que l'aspect spirituel. Les gens étaient vraiment beaucoup plus détendus. Parfois même au bord de la fatigue. Certains ont dit que... Ils ne voulaient pas continuer l'exercice parce que soudain, ils étaient emprunts à une grande fatigue et ça devenait vraiment difficile, comme si on leur avait donné un somnifère, mais qu'on les obligeait à rester éveillés. Pour certains, ça a été ça et ça les a plongés dans une phase de désespérance. Après, c'est quoi ? C'est 10 ou 20% des gens seulement. Donc, c'est pour ça qu'il faut faire un petit peu attention aussi. Ça, c'était avec le 100% naturel. J'ai une personne qui m'a rappelé le lendemain pour me dire qu'elle avait déclenché des règles juste après ou pendant l'exercice, sachant que c'est une femme qui est quasi ménopausée. Donc, 51 ans et puis des règles tous les six mois. Donc, elle a déclenché des règles pendant l'atelier. Pour un autre protocole, j'ai un enfant qui a perdu une dent pendant un atelier aussi. Ça a beaucoup saigné puisqu'il avait mangé un caramel. Mais la dent, elle bougeait à peine. En fait, on n'est pas obligé de le consigner. Moi, je pense que ça mérite d'être consigné quand même. J'ai une autre personne qui a ressenti le besoin subi d'aller camper dans son jardin. Ça ne lui était jamais arrivé de camper dans son jardin. Et au matin, elle s'est rendue compte qu'elle avait dormi sur des pisses en lit. Oui, je consigne. Je dépose ici ce que j'ai vu et entendu. Je ne fais... Voilà. J'en tire pas de conclusion. Et puis la personne qui a déclenché ces règles m'a dit aussi, tu sais, j'avais mis sous le tapis ma fatigue que j'avais depuis quelques temps et elle m'est revenue dans la gueule en un claquement de doigts. Donc en fait, peut-être que le pissenlit a cette capacité à détendre, mais parfois si on est trop fatigué, ça détend trop. C'est une possibilité. Après, c'est vraiment au jugé. Et puis, pour la peinture 100% naturelle, il y a eu beaucoup de tristesse aussi. Les gens ont parlé de tristesse.

  • Alexa Meresse

    Ah ouais ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, voilà. En gros, puis les gens étaient vraiment détendus. C'est vraiment des... J'aimerais te lire un texte, en fait. Un texte particulier. Et je pense que cette personne, elle sera OK pour que je lise un bout de son texte qui est assez hallucinant. Quitte à aller dans la spiritualité, je vais te le lire parce que... Attends. Tu vois, j'ai tous mes textes. En fait, je vais les montrer quand même parce que je suis trop fière de mes textes. C'est tout ça. J'ai tout ça. Je ne sais pas si on le voit. Ah ouais ? De textes, en fait. Ben ouais, j'ai 80 textes.

  • Alexa Meresse

    Eh ben, tu sais ce que tu fais ? Tu les numérises, tu prends en photo et tu les mets... Tu les fais analyser...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est fait. Mais je ne peux pas les prendre en photo parce qu'il y a des gens qui ont fait des dessins en forme de texte. Et puis, il y a aussi des peintures, j'en parlerai après, qui sont très excitantes. Et les gens se sont mis à être très excités. Je n'arrive pas toujours à lire ce qu'ils écrivent. Donc non, il a fallu que je dicte en fait. Mais voilà, c'est le résultat. J'ai tout remis comme ça. C'est comme si cette peinture... Donc, on parle de la peinture de pissenlit avec un lien naturel. Voilà, c'est important, 100% naturel. C'est comme si cette peinture ne voulait pas dire son histoire, ne pas dire son conte. Il y avait un sentiment beaucoup plus minéral, comme une vieille pierre, comme quelque chose qui ne ressentait pas, mais juste était, dans le sens être, simplement être. C'est comme si ça se tenait là, silencieux, mais fort et inébranlable. J'ai essayé de l'explorer, la modeler. Mais ça n'était pas là, ça n'était que là, présent, dans le sens être. C'est comme si cette peinture avait juste besoin d'être là, qu'elle n'avait pas d'âge, qu'elle n'avait pas de voix. Elle était juste là. Le sentiment était un peu étrange. J'ai essayé de comprendre celle-ci, cette peinture, mais c'est comme si nous ne parlions pas le même langage. C'est comme si moi je voulais essayer de fleurir, d'explorer, d'exploser. Et juste cette peinture avait ce côté de vouloir être là, dans le présent. Quelque chose de calme, de très certain, inébranlable. Quelque chose qui reste calme, elle l'a écrit en majuscule. Comme quelque chose de très ancien, mais aussi de bizarre. Je n'ai pas eu l'impression de connecter, mais c'est comme s'il y avait quelque chose en dessous, je ne sais pas exactement quoi. Un langage que je n'arrive pas à comprendre, trop ancien pour moi. Et elle a fait ça à l'aveugle.

  • Alexa Meresse

    Et elle savait que c'était du végétal ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Elle ne savait pas. Et pour que tu compares, je vais te lire ce qu'elle a écrit à propos de la peinture acrylique de synthèse du COPEX. Et premier prix. J'ai fait le plus crado possible. Ça touchait froid, acide, médical, comme du sang coincé dans un vaisseau sanguin. Il n'y avait aucun passage. Ça ne communiquait pas. Est-ce que c'est parce que mon cerveau se sent aussi bloqué ? Je ne sais pas. Je ne te dis pas tout. Ça avait plus le sentiment d'une activité d'école primaire, quelque chose comme une vieille pâte à modeler qui a l'air vraiment trop vieille pour être utilisée. Ça n'a aucune âme. Vraiment, ce sentiment qu'il n'y a aucune âme dedans. Ça déclenchait quelque chose dans mon âme parce que ce truc avait tellement peu d'âme que ça avait l'air mort et que ça essayait en plus de tuer quelque chose en dehors de ça. Peut-être que c'est juste mon cerveau qui essaye de jouer. Des tours, oui, peut-être, mais j'ai vraiment détesté ça. Voilà, donc c'est la même personne, elle a tout fait à l'aveugle, donc tu vois la différence de texte, en fait.

  • Alexa Meresse

    Donc, eux, en faisant leurs expériences, ils ne savaient pas quand c'était de la végétale, de la hybride ou de la 100% synthétique.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, je leur ai donné le moins de données possibles avant de commencer, à savoir, vous participez à un atelier de recherche sur l'impact de la couleur végétale sur le bien-être. Quand ils ont étalé leur peinture, ils ne voyaient pas ce qu'ils faisaient. Moi, derrière, je lavais les cadres. Ils n'avaient aucun rendu de ce qu'ils avaient. Ils se lavaient les mains. Je vidais l'eau avant même qu'ils aient pu ouvrir les yeux. Ils avaient des mains propres. Au bout d'un moment, il y a des petits bouts qui se disent « Tiens, en fait, j'ai fait ci, j'ai fait ça. » Et en fait, ils ouvraient les yeux. La table était propre. Ils avaient papier, crayon devant eux. Oui, d'accord. Il y en a même qui ont écrit « Je pense que je fais la même chose quatre fois. » Alexa me met à l'épreuve pour tester mon usure. Des choses comme ça, en fait. Une fois que c'était fini, je leur ai expliqué ce qu'ils ont fait, premièrement, et le contenu des recherches. Ce qui a créé de la frustration chez eux. Parce qu'ils ont dit, je ne comprends pas ce que je fais là. Pour certains, c'est n'importe quoi. Mais il ne fallait surtout pas que je dise ce qui était en jeu. Puis, je voudrais rajouter quelque chose. C'est quand je mélange la pâte de pissenlit avec le liant synthétique. C'est comme si la pâte de pissenlit permettait de rentrer en profondeur, comme elle l'a fait avec le liant naturel, et il rentre vraiment en profondeur et en introspection, mais que le liant synthétique, c'est quoi ? C'est acrylique, permet de rester entre deux eaux, pour permettre de rentrer en introspection, sans pour autant rentrer en état modifié de conscience, ce qui permet de travailler. Moi, je suis quand même art-thérapeute, donc... en fonction de ce que j'ai à travailler, c'est que cet âme m'intéresse aussi. Et là, il y a eu vraiment de l'introspection. Les gens ont raconté des épisodes. Enfin, je dis les gens, c'est une majorité, ce n'est pas tout le monde. Ils ont raconté des épisodes de leur vie, des choses personnelles. Et puis, quand on arrive au pigment de synthèse et au liant de synthèse aussi, là, on passe dans des discours de surface. J'entends le chien qui aboie, il y a une basse-cour à côté, tiens d'ailleurs en fait la peinture elle est comme ci puis pas comme ça, et puis en fait, et puis en fait. Voilà, c'est beaucoup ça, et moi la première d'ailleurs, c'est le voisin s'est garé, il est en train de se garer, il fait du bruit, il me fait chier parce que moi j'aimais bien, mais en fait ça reste de la surface. Tu vois ? Et voilà. Et personnellement, je vais raconter mon expérience là, que je marque dans mon texte, avec le pissenlit et le lien synthétique. J'ai mis sur le papier des choses dont je ne me souviens pas, mais que j'ai vécues, j'avais un an. Et j'ai commencé à écrire. Après, tu sais, moi, je suis art-thérapeute aussi, et puis des... Le travail thérapeutique, je suis quand même rompue à ça. Des exercices d'art-thérapie, j'en ai fait aussi. Mais j'ai eu besoin de cracher dans ma peinture pour la salir. Il y a eu un truc qui est remonté. Et en fait, après, en écrivant, c'est venu tout seul. Quand j'avais un an, machin, tout ça, c'est très étonnant. Très, très étonnant.

  • Alexa Meresse

    Donc, ce que tu dis dans tes résultats, où tu nous as expliqué le protocole, où les gens, tu ne les connaissais pas, tu ne leur as pas dit ce qu'ils venaient faire, à part qu'ils venaient... Enfin, ils ne voyaient pas, ils ne savaient pas ce qu'ils utilisaient.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Attends, je ne les connaissais pas. Excuse-moi, je te coupe parce qu'il faut dire la vérité. Si, j'en connaissais les deux tiers. Mais non, il y en a que je ne connaissais pas. Et puis, le deuxième protocole, je l'ai fait avec des gens que je connais.

  • Alexa Meresse

    D'accord. Donc, sur les résultats, 100% végétal, sentiment de fatigue, de tristesse, mais ouverture dans les textes. C'est-à-dire, ça se... Ça s'épand, mais ça...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tout simplement, rapport à la spiritualité. Je pense que c'est un gros mot. Rapport à la spiritualité, descendre en profondeur. Certains se sont vraiment mis en état modifié de conscience. C'est-à-dire, comme tu disais tout à l'heure avec l'hémoglobine qui ressemble à la chlorophylle et tout, on dit quand même qu'en médecine avec les plantes, Il faut regarder comment la plante est, sa structure. Et après, on voit à peu près comment elle va agir sur le corps. Et finalement, je me dis, le pissenlit a quand même une racine très profonde. Est-ce que ça ne nous ramène pas profondément en nous ?

  • Alexa Meresse

    Peut-être que le choix de la plante que tu as fait, c'est là où il faudrait connaître les vertus du pissenlit. Je sais qu'il y en a, mais je ne sais plus lesquelles. Mais tu vois, il faudrait voir si le végétal que tu as choisi joue un rôle.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, parce que c'est diurétique. Le pissenlit, ça aide ses problèmes de poids, en fait. Ah, d'accord. Ok, bon,

  • Alexa Meresse

    ça va. Alors, c'était pas...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non.

  • Alexa Meresse

    D'accord. Donc, végétal, spiritualité. On va faire 100% avec la spiritualité.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais.

  • Alexa Meresse

    Hybride, pas complètement... Donc, hybride, donc une pâte pigmentaire végétale et un liant synthétique. Oui. Il y a quand même eu des résultats.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah, mais pour moi, ils sont excellents. Ouais, je suis très contente.

  • Alexa Meresse

    Voilà. Et par contre, synthétique 100%, là c'est plus fermé à part comme tu disais un texte où la spiritualité a été abordée parmi plein d'autres sujets.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, et puis on va aussi dire que mes recherches de base sont quand même correctes, parce que le pigment naturel, végétal, en tout cas depuis Saint-Ly, apaise, calme. Je vais revenir notamment à des gens qui ont pu faire des textes très excités avec la peinture de synthèse, et qui ont des écrits beaucoup plus posés. avec le pigment végétal. Mais vraiment, notamment cette personne qui a écrit vraiment une poésie vraiment dense, est devenue beaucoup moins dense au contact du pigment végétal. Et puis, les phrases sont finies, la ponctuation est au bon endroit, les lignes se suivent les unes en dessous des autres. C'est quelque chose de beaucoup plus serein, en fait. Et ça, ça a marché avec un enfant aussi, parce que... J'ai pu tester des gens qui allaient de 11 ans à 76 ans. Donc voilà, avec notamment deux enfants, le contact de la peinture 100% naturelle, ça a fait... Une petite fille, ça a fait « Oh, waouh ! » « Oh, waouh ! » Mais ça a fait ça. Et j'ai filmé les gens, parce qu'au bout d'un moment, je me suis dit, il se passe quelque chose. Donc il y en a qui sont intégralement filmés. Ça, c'est important qu'on ne dise pas que je raconte du pipo.

  • Alexa Meresse

    Non, mais c'est bien que tu l'aies documenté, ça, c'est chouette. Mais alors, du coup, moi, ma question, c'est, maintenant que ce super travail, parce que quand je vois la liasse de choses que tu as, comme tu dis, il faut l'analyser avec 100 biais, etc., il faut reproduire le protocole, peut-être changer la plante, donc c'est ce que tu vas faire avec la grenade. Moi, ma question, c'est, c'est quoi la suite ? Qu'est-ce que tu veux en faire ? Est-ce que tu veux refaire des protocoles ? Quel protocole ? Est-ce que tu veux faire un appel ici en disant aux gens qui sont dans des professions phytothérapeutes, hypnothérapeutes ou autres, un appel en gros, et comment on aide cette mise en lien ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, alors oui, j'ai envie de continuer à faire ça, notamment parce que ça va être mon outil de travail. Et j'ai l'impression, tu sais, que les fleurs de bac, les élixirs floraux, tu vois ce que c'est ? Oui, oui. On n'en a pas parlé, mais ça utilise déjà la vibration des plantes. Ce ne sont pas des teintures mères, ça n'a strictement rien à voir. Et j'ai l'impression que je suis en train un petit peu de partir un peu là-dessus avec des peintures végétales. Et ce serait l'équivalent de fleurs de bac en peinture végétale. Voilà. Donc, mon objectif, ce serait ça. Et mon objectif final, aujourd'hui, mais tu sais, chez moi, ça peut beaucoup changer. J'aimerais bien ouvrir une école de formation à terme, dans le long terme, pour former des art-thérapeutes, des hypnothérapeutes et tous les gens qui sont en lien avec le soin. Ce serait vraiment super. Mais pour l'instant, je peux faire... Déjà, très égoïstement, un appel à si des gens dans l'agglomération grenobloise, parce que je suis à Grenoble, seraient OK pour m'ouvrir leurs portes. Moi, je pense notamment aux hôpitaux, aux services hospitaliers, aux services oncologiques, aux maisons de retraite, pour que je vienne tester mes protocoles chez eux, ce serait vraiment chouette. Parce que le plus dur pour moi, ce n'est pas ma liasse de texte, c'est motiver les gens. Ça, c'est très convaincant.

  • Alexa Meresse

    Oui, j'imagine.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ensuite, s'il y a des gens qui font déjà ça et qui ont des données dans leur compte. coin qui me contactent. Effectivement, on peut travailler ensemble. Et puis, si quelqu'un a des études à fournir...

  • Alexa Meresse

    Je vais regarder, moi. Je vais regarder si j'en trouve...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ce serait vraiment chouette, parce que j'ai vraiment eu, notamment, un échange assez musclé avec quelqu'un qui était complètement pragmatique, ce qui ne l'a pas empêché de me parler de Dieu dans ses textes.

  • Alexa Meresse

    Ouais, non mais, raison, c'est pas soit tout blanc, tout noir, on est gris, quoi.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, mais du coup... Oui, oui, c'est ça. Mais j'ai pas eu de...

  • Alexa Meresse

    j'ai pas eu de matériaux à lui donner pour défendre mon biftec d'accord ok donc là moi je sais je vais essayer d'aller rechercher sur mon compte instagram toutes les personnes qui m'ont fait ces messages sur l'utilisation de la couleur dans plus de spiritualité plus de soins plus d'ouverture des esprits d'impostection c'est ce mot là que je cherchais Bye. depuis tout à l'heure. Peut-être ce sujet aussi à explorer, mais ce qui serait peut-être top, c'est de faire comme on avait fait pour un autre épisode, c'est d'ouvrir un document ou d'ouvrir un lien où les gens viennent, et ceux qui ont envie de donner du ressenti, de donner des analyses, des protocoles qu'ils n'ont plus fait, etc., puissent le mettre à cet endroit-là. Comme ça, toi, tu peux interagir avec eux, et puis on peut peut-être faire une suite, c'est-à-dire il y aura peut-être d'autres sens qui seront comment on va dire, éprouvées, d'autres couleurs qui seront testées. Toi, tu vas avancer dans ta pratique et tu pourras peut-être nous faire des retours. C'est peut-être un épisode qui a une suite, en fait.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est Netflix, je pense même. C'est une série.

  • Alexa Meresse

    C'est une série,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    je crois. Je crois, oui. Mais évidemment, compte tenu des résultats, des premiers résultats, je ne peux pas ne pas inclure la couleur végétale. dans mon travail d'art thérapeute. Mais là, tout est à construire encore. Je suis très fraîchement certifiée. C'est une reconversion professionnelle. Autant faire les choses bien dès le début. Mon futur, c'est faire des choses pratico-pratiques. Quel type de clientèle je vais recevoir à mon cabinet ? Comment je vais mettre en place mon accueil ? Comment je vais mettre en place mes accompagnements ? Qu'est-ce qui va se dégager de ça ? Comment je peux inclure la couleur végétale ? Par exemple, j'aimerais bien vraiment me spécialiser dans l'accompagnement de l'enfant de roue atypique. Mais j'ai l'impression que travailler avec la couleur végétale a plus d'impact sur l'adulte que sur l'enfant. Mais l'enfant, lui, il est tout le temps les mains dans la terre déjà. Il fait la boue, la patouille, le machin. Donc, ce n'est peut-être pas avec eux que je vais utiliser ces couleurs végétales-là et j'aimerais bien travailler avec l'adulte et les maladies chroniques. Par exemple, ça, ça m'intéresse. Et je pense que là, la couleur végétale, elle a vraiment son importance, tu vois. Mais ça, ça reste encore à... J'ai besoin de créer, de construire encore mon projet.

  • Alexa Meresse

    Oui, de cheminer encore. J'ai besoin de cheminer. J'ai deux remarques par rapport à ce que tu as dit quand tu parlais des services en oncologie, par exemple, pour aller pratiquer. Je sais qu'il y a beaucoup de colorants végétaux qui sont antioxydants, OK, mais il y en a qui ont été révélés. comme vraiment anti-cancer. Notamment, il me semble que c'est l'indirubine. Alors pareil, je demande aux auditeurs si jamais je dis une grosse ânerie, mais il me semble que c'est vraiment ça. L'indirubine, tu sais, c'est la couleur rubis qu'il y a aussi dans les plantes à indigo. Donc, elle donne du bleu et en même temps, elle te donne un fuchsia rubis magnifique. Et ça, ça a des propriétés anti-cancer. avérées. Donc, il faudra que je mette l'étude en lien, comme le noté. Donc, ça, c'est le premier truc auquel j'ai pensé. Et deuxième truc, je ne sais pas si tu es au fait, mais il y a beaucoup maintenant d'architectes d'intérieur qui utilisent la couleur végétale partout, c'est-à-dire les rideaux, les coussins, les banquettes, le mobilier qui est retapissé, tu sais, les vieux fauteuils retapissés. Donc, on a eu plein d'intervenantes sur le podcast là-dessus. Je pense notamment à Virginie la gerbe de pomme. de pérégrine qui, elle, fait des déclinaisons avec des couleurs. Tu sais, elle fait même des chambres complètes dans des hôtels avec des couleurs. Donc, le châtaignier. Bref, donc, une thématique par couleur. Et je me dis, tu vois, dans ton cabinet, ça pourrait être aussi très singulier d'avoir comme ça toute ton architecture, même tes couleurs au mur, qui soient pensées couleurs végétales.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En fait, là, pour l'instant, c'est un cabinet partagé. Je ne peux pas. mais j'ai eu un projet qui est tombé à l'eau, en tout cas qui est en dormance, c'était de construire un zôme. Est-ce que tu sais ce qu'est un zôme ?

  • Alexa Meresse

    Non, je ne sais pas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah, alors, c'est comme un chalet en bois, mais tu peux le faire en n'importe quel matériau, mais moi, ce serait en bois, qui est construit sur le nombre d'or et sur une double hélice. Voilà, et ça ressemble à une petite noisette, un petit cône, une petite pomme de pain, voilà. Et ça a des propriétés vibratoires apparemment exceptionnelles. Et on avait contacté un fabricant de Zoom qui avait dit, écoutez, nous, on est cartésiens, mais quand on est au milieu, il se passe des trucs et on ne peut pas ne pas le voir.

  • Alexa Meresse

    En tout cas, j'espère vraiment que les personnes n'hésitaient pas à venir mettre un petit commentaire, à venir mettre un post, un lien pour entrer en lien avec Alexa et qu'on continue ce cheminement. Parce qu'en fait, toi, tu chemines, tu vas encore cheminer, mais on peut tous se cheminer ensemble et se faire, comme tu dis, une série Netflix sur... la spiritualité de la couleur végétale ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu n'as pas oublié de me poser une question, mais j'aurais aimé parler d'un autre truc. Étant technicien forestier de formation, je suis assez à l'aise en forêt et du coup, j'ai acheté une forêt pour en faire une forêt thérapeutique, pour emmener les gens en forêt, pour faire du land art notamment parce que je pense qu'effectivement, tu en as parlé un petit peu tout à l'heure, la forêt, c'est quand même un lieu social rempli d'arbres et il se passe plein de trucs aussi sous terre. Et je trouve que c'est chouette d'emmener des gens qui n'ont pas forcément le moral ou avec des problématiques personnelles dans des lieux bienveillants ou d'entraide. Et puis, la forêt, c'est quand même anti-inflammatoire et ça régule le système. Ça régule quoi ? La tension. Régulateur de tension. Voilà, j'avais envie de le dire.

  • Alexa Meresse

    Qu'est-ce que tu vas y faire dans cette forêt ? Tu vas y mettre tes fameux hommes ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, non. Alors là, je n'ai pas le droit de le faire parce que c'est une zone naturelle. Et cette zone, c'est vraiment de la forêt de montagne. Et pour aller jusqu'au bout du truc, c'est juste la beauté d'une petite chapelle perdue au milieu des bois.

  • Alexa Meresse

    D'accord.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc moi, ça m'arrange plus pratico-pratique pour aller travailler, pour faire tout ce qui est travail de deuil. Par exemple, c'est chouette d'avoir un lieu de culte juste à côté, complètement paumé. Qu'est-ce que je vais en faire ? Je viens de l'acheter déjà, il a fallu lever 14 droits de préemption, c'était déjà pas mal. Donc après, ça sera certainement du land d'art. Et puis, toi, je te disais, travailler avec les enfants neuroatypiques, notamment l'hyperactivité, je vais les emmener gambader dans la forêt. Je pense que c'est... Je suis complètement d'accord et j'ai fait beaucoup de thérapie dans un cabinet. Mais je pense que, tu sais, le face-à-face, c'est bien, mais le côte-à-côte, un petit peu, l'esprit confessionnal, on va marcher. Moi, j'ai envie de prendre les gens, j'ai envie d'aller marcher avec eux. Et quand on marche, j'ai envie de mettre les gens en mouvement parce que quand on est dans le mouvement, on intègre plus facilement ces traumas aussi parce que les traumas sont dans le corps. Et mon but est là, en fait, en utilisant cette forêt thérapeutique.

  • Alexa Meresse

    Toi, on a pas mal de choses à explorer. C'est ça que je ressens avec ce que tu viens d'apporter là. Toi, tu apportes quelque chose. Bon, écoute, finalement, moi, j'ai envie de te dire que je suis OK de... D'ouvrir cette porte, parce que je pense qu'elle parlera à certains et certaines des auditeurs. Et puis ceux qui ne sont pas sur le sujet, dans la vibe, il y a plein d'autres choses qui les contenteront.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, voilà. En fait, tu sais, apparemment, les statistiques disent que plus de 90% des gens ont une spiritualité. Mais finalement, tout le monde n'en parle pas. Mais ouais, à suivre, tout à fait. Et puis ça fait du bien, non ? Voilà, ça fait du bien, ça crée du lien, c'est top. Et c'est déjà pas mal. Voilà.

  • Alexa Meresse

    Bon, génial. Bon, Alexa, je te remercie pour cette ouverture d'esprit et ouverture à la spiritualité, parce que tu as raison. Je pense qu'il y en a pas mal qui ne se l'avouent pas, mais on a tous quelque chose de spirituel. Merci beaucoup et on suit tes aventures. Merci à toi. Je mettrai les gens qui m'auront répondu ou qui auront commenté sous ton poste. ok ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    oui ça marche mais écoute Pauline je te remercie voilà après il y a plein de questions que tu ne m'as pas posées qui sont ma fibre préférée que tu demandes à tout le monde donc moi aussi je vais en dire ma fibre préférée tu sais que je ne la pose plus mais toi en ayant travaillé dix ans dans les tissus tu peux le dire et bien c'est l'ortie et j'ai découvert ça au festival de l'Orice en plus un monsieur un petit papy italien qui était venu avec de l'ortie ça ressemble à de la soie c'est un truc de dingue l'ortie De la soie, tu as l'impression que tu touches de la soie. Moi, ça a été un coup de foudre encore une fois. Donc l'ortie. Et si j'étais une plante, tu ne m'as pas demandé,

  • Speaker #2

    donc j'ai beaucoup réfléchi.

  • Alexa Meresse

    Mais vas-y. Vas-y, ce n'est pas grave.

  • Speaker #2

    Parce que j'ai réfléchi longuement. Donc au début, je m'étais dit la tanaisie, parce que j'aime beaucoup cette plante, j'adore son odeur,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    je m'en sers énormément, puis j'en ai plein dans mon jardin.

  • Speaker #2

    Mais en fait, si je vais être honnête avec moi, ce serait plutôt la ronce.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    qui donne un super gris violet avec les encres exactement parce que t'as déjà testé c'est magnifique bah non ça j'ai pas testé mais je trouve que c'est génial parce qu'on utilise toute la plante elle est très résiliente ah j'ai oublié de dire quelque chose et heureusement tu vois que je parle de ça je n'utilise que des plantes sauvages extrêmement résilientes dans mes protocoles en fait le pissenlit tu peux l'arracher de ton jardin il repoussera toujours et en plus là je suis allée en chercher du qui avait été tondu une semaine avant qui a refait sa fleur Merci. Donc, il avait activé sa résilience. Pour moi, le phénomène de résilience, c'est très important. Donc, je ne travaille qu'avec des plantes sauvages, des sacrées mauvaises herbes pour certains dont on n'arrive vraiment pas à se débarrasser. Pour moi, c'est vraiment une bénédiction. Donc, tout ça pour dire que moi, je serai la ronce parce qu'on utilise toute la plante, qu'elle est résiliente et qu'elle nourrit, ses fruits, ils sont bons, elle nourrit les autres et c'est quelque chose que j'adore faire. Je pique un peu,

  • Speaker #2

    mais si on le prend doucement, ça va, ça ne pique pas trop.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Voilà.

  • Alexa Meresse

    Bon, top. Bon, bah écoute, Alexa, un grand merci.

  • Speaker #3

    Je vous invite à me rejoindre sur ma page Instagram, ARTECOVERT, pour y découvrir le nom des prochains invités. Je me permets de vous rappeler que la seule manière de soutenir ce podcast et de le noter et le commenter sur la plateforme d'écoute de votre choix, C'est ainsi qu'on arrivera à faire porter la voix de ces passionnés de la couleur végétale. Merci à tous ! Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin agriculture tinctoriale indigo tendance innovation nuances cosmétiques

Chapters

  • Introduction au podcast et à la couleur végétale

    00:00

  • Présentation d'Alexa Meresse et de son parcours

    00:45

  • De la biologie à l'art-thérapie : le parcours d'Alexa

    01:29

  • Découverte des teintures végétales en Finlande

    03:20

  • L'impact émotionnel des couleurs végétales

    05:10

  • Utilisation de la couleur végétale en art-thérapie

    06:00

  • Résultats d'une étude sur les peintures végétales

    07:19

  • Les effets de la couleur sur le bien-être

    10:01

  • Protocole de recherche et retours des participants

    14:33

  • Exploration des ressentis et spiritualité

    20:01

  • Conclusion et perspectives d'avenir

    25:04

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Description

Quelle est la couleur qui pourrait transformer votre bien-être émotionnel et spirituel ? Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, nous plongeons dans l'univers fascinant de la couleur végétale avec notre invitée, Alexa Meresse, art-thérapeute récemment certifiée. Passionnée par les plantes tinctoriales et leur potentiel, Alexa nous raconte son parcours inspirant, de son intérêt pour la biologie végétale à sa découverte des teintures végétales lors d'un stage en Finlande.


Au fil de cette conversation enrichissante, Pauline Leroux, ingénieure agronome et fervente défenseure de l'agriculture tinctoriale, et Alexa explorent l'impact émotionnel des colorants végétaux sur notre bien-être mental. Elles discutent de la manière dont les nuances d'indigo, de garance, et d'autres pigments végétaux peuvent influencer notre état d'esprit et favoriser des connexions spirituelles. Alexa partage également les résultats d'une étude qu'elle a menée sur l'impact des peintures végétales sur le ressenti des participants, mettant en lumière des effets apaisants et bénéfiques.


Ce dialogue met en avant l'importance croissante des colorants biosourcés dans notre société, et comment ces couleurs naturelles, issues des fibres naturelles et des tanins, trouvent leur place dans divers domaines, notamment l'art-thérapie. En utilisant des encre végétale et en intégrant des nuances de végétal, Alexa démontre comment la teinture peut devenir un véritable outil de transformation personnelle.


Rejoignez-nous pour cette discussion enrichissante qui vous invitera à réfléchir sur votre propre relation avec la couleur et la nature. Que vous soyez passionné par l’art, la psychologie ou simplement curieux de découvrir le pouvoir des teintures végétales, cet épisode est fait pour vous. ArtEcoVert vous offre une plongée unique dans le monde des plantes tinctoriales et de leur magie colorée. Belle écoute !



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🗝️ Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin indigo nuances


Bonne écoute


Pauline



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ARTECOVERT, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants. pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans le monde. Alors c'est parti, bonne écoute ! Bonjour à tous, je suis ravie d'accueillir sur le podcast Aréco Vert Alexa Meresse.

  • Alexa Meresse

    Bonjour tout le monde.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors Alexa, je suis très contente de te recevoir. Je voudrais faire un petit disclaimer pour les auditeurs. Ceux qui n'ont pas envie d'avoir un sujet très ouverture d'esprit peuvent passer leur chemin, on a une quantité d'épisodes. Par contre, ceux qui font partie des personnes qui, dans les podcasts, dans les messages privés ou autres, m'ont fait des remarques sur des sentiments par rapport à la couleur végétale, des ressentis, vous êtes les bienvenus parce que c'est ce dont on va parler aujourd'hui. Et donc, Alexa, est-ce que tu peux raconter qui tu es ? ton métier et comment tu en es arrivée à la couleur végétale.

  • Alexa Meresse

    Ok, donc déjà qui je suis ? Je suis Alexa Meresse et je suis art-thérapeute, toute fraîchement certifiée et je viens d'ouvrir un cabinet. Voilà, je suis une jeune art-thérapeute, on va dire. Comment j'en suis arrivée là ? C'est un petit peu plus long à expliquer. On va commencer par quoi ? On va commencer par le bac, tiens. J'ai passé un bac scientifique et j'adorais la bio. pour commencer. Et ensuite, j'ai fait une année de fac de bio que j'ai eue et j'ai découvert la biologie végétale, la géologie, etc. Et j'ai adoré ça, j'ai trouvé ça absolument génial et l'étude du vivant plus largement, vraiment super. Mais j'avais une autre idée en tête, je voulais devenir technicien forestier. Donc, j'ai ensuite laissé tomber les études de bio et de chimie parce que j'aimais beaucoup aussi la chimie. pour partir faire un BTS commerce du bois, pour ensuite pouvoir faire un BTS gestion forestière. Donc, aujourd'hui, je suis technicien forestier, mais que de formation, je n'ai jamais fait ce métier, parce que c'était un métier à la base et à l'époque assez misogyne, et puis j'ai rencontré le père de mes enfants, et je m'étais dit un métier, c'est 8 heures par jour, un amoureux, c'est 24 heures par jour, donc j'ai pesé le pour et le contre, et puis des places de... technicien forestier en France, il n'y en avait pas beaucoup. Tu partais où il y avait de la place. Moi, j'ai préféré suivre mon amoureux. Et en gestion forestière, j'ai découvert la botanique et je me suis passionnée pour la botanique. C'était un truc de dingue. Ça a été vraiment un coup de foudre. Alors aujourd'hui, la botanique, je n'en fais plus vraiment, mais on va dire que c'est un langage que je comprends et je suis très à l'aise avec les plantes. Et puis la teinture végétale est venue là parce que je suis partie faire un stage en Finlande de 4 mois pour découvrir la forêt finlandaise. Et je me suis fait une copine, une copine qui est ingénieure forestier comme moi en stage. Et elle, elle était passionnée de couleurs végétales. Et elle m'a emmenée à un stage qu'elle animait avec une chimiste dans son école forestière. Et j'ai découvert les teintures végétales au chaudron au bord du lac. Avec, ouais c'est absolument génial, et avec les plantes de là-bas quoi. Et là ça a été le coup de foudre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    et j'ai dit un jour je ferai ce métier dans ma vie génial t'as déjà dit plein de choses donc déjà côté bagage pratico-pratique l'amour du vivant le sol, tu vois la géologie c'est marrant, c'est aussi des choses moi qui me m'aident à comprendre aussi aujourd'hui la notion de terroir avec la garance la pédologie en fait l'étude des sols c'est même la pédologie exactement t'as parlé de chimie, t'as parlé de botanique bon En gros, on y est, on arrive en entonnoir à la couleur végétale, ça c'est clair. La Finlande, plein de nature. Moi, j'étais en Norvège, je sais que c'est des trois pays qui se ressemblent quand même. Dans l'excédent de plantes, de forêts, tu as dit les plantes qui étaient utilisées là-bas. Est-ce que tu as des souvenirs des plantes que vous avez ?

  • Alexa Meresse

    Oui, j'ai notamment teinté au rose d'eau. ce qui ne se fait pas du tout ici alors que par chez moi des roseaux il y en a vraiment plein et personne ne teinte au roseau alors que ça fait du vert pour le coup on a déjà du mal à faire du vert ça fait un vert très lumineux et qui tient bien parce que mes pelotes que j'ai ramenées il y a 20 ans elles tiennent encore

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu vois, moi, je n'ai jamais entendu parler du roseau comme source tinctoriale. Donc, top, une première astuce. Alors, du coup, tu es arrivée comme ça à la couleur végétale. Alors, c'est marrant, c'est soit on le trouve seul, soit il y a quelqu'un qui nous guide sur le chemin, j'ai l'impression. Moi, pareil, il y a quelqu'un qui m'a guidée et en fait, je suis allée chez Michel. Et bon, bref, il y a ça. La question maintenant, c'est, j'ai beaucoup de personnes. qui m'ont glissé des anecdotes, soit pendant les enregistrements de podcast, soit pendant les off, soit pendant les tables rondes ou par message privé, en me disant « il se passe quelque chose avec la couleur végétale, je ne saurais pas l'expliquer, ça semble un peu comme du sentiment, tu vois, comme des ressentis. » Et on m'a déjà dit « ce serait bien que tu creuses ce sujet-là, est-ce qu'il se passe quelque chose, moins cartésien que d'habitude, qui se... qui se trame. Et toi, dans l'art-thérapie, est-ce que tu peux m'expliquer comment tu utilises cette couleur végétale ? Quels sont les sujets que tu creuses ? Me raconter un petit peu tes expériences.

  • Alexa Meresse

    Je vais quand même rajouter quelque chose et je vais faire une parenthèse. Et après, tu me re-guideras sur là où on doit arriver. J'ai été fabricante de tissus pendant 10 ans. Je trouve que ça, c'était intéressant à dire pour le podcast. Du tissu, on va dire, j'en ai bouffé. on va le dire comme ça. Et je n'ai plus du tout envie de teindre du tissu, ça ne m'intéresse pas. C'est pour ça que je suis partie sur les pigments où j'ai appris à faire du cuir de poisson aussi. Toujours le végétal, mais pas par le biais du tissu. Je suis allergique maintenant, je n'y arrive plus. Mais ceci dit, j'ai fourni à mon avis certaines des auditrices qui m'achetaient du tissu. Je faisais du coton bio non teinté. Et je les fournissais très jalousement parce que moi, je ne faisais pas ce métier. Voilà.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Cette activité, elle est complètement arrêtée ? Elle a été reprise ?

  • Alexa Meresse

    Non, elle a été reprise. Et puis après, ça s'est arrêté complètement. Mais c'était chouette. Il y avait un beau sourcing.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors du coup, je comprends pourquoi tu as cherché une autre application à la couleur végétale. C'est-à-dire que le tissu, si tu en avais assez vu, touché, vendu, etc., c'était bon. Comment tu intègres la couleur végétale dans ton art-thérapie ? Qu'est-ce que tu expérimentes ?

  • Alexa Meresse

    Pour l'instant, la couleur végétale, je ne l'intègre pas encore. Néanmoins, je suis en train de faire des recherches sur comment utiliser cet outil qui effectivement ne s'utilise pas n'importe quand ni n'importe comment. Il faut faire assez attention. Je suis en train de m'en rendre compte. Si tu veux, je suis partie d'un principe que j'ai entendu sur ce podcast et puis on en a discuté avec d'autres. En même temps que j'ai fait mes formations d'art-thérapie, je suis partie me former à couleur garance. Donc c'est là que j'ai appris à faire les pigments, le cuir de poisson et d'autres choses. Et quand je suis arrivée dans ce lieu, systématiquement, je suis dans le naturel assez anxieux. Et tout est, c'est comme si tout tombait, tu vois, sous régime. Et pourtant, j'avais crevé sur l'autoroute. Et ce jour-là, voilà, la prof, c'était Marie Marquet. Donc en plus, pression. Donc j'arrivais en plus en retard. Une autre fois, le Airbnb était tout pourri, je n'avais pas dormi de la nuit, etc. Et pourtant, quand j'arrive dans ce lieu, je me calme tout de suite. Donc, j'en ai parlé aux autres qui disent, oui, nous, c'est pareil. Et puis, sur le podcast, j'ai entendu aussi ça. Et je me suis demandé comment les couleurs végétales, l'utilisation des couleurs végétales, en fait, comment je pouvais utiliser les couleurs végétales pour accompagner... mes clients dans la réduction de l'anxiété. Au départ, c'était ça, ce que je voulais faire. D'accord. Donc, je t'ai appelée, je t'ai un petit peu parlé de tout ça, et je te dis, je suis même persuadée que les gens, à l'aveugle, vont vers des couleurs qui leur font du bien ou des plantes qui leur font du bien, un peu comme il y a les animaux totems, on aurait des plantes totems, ou en tout cas... Après tout, ça marche pour les champs, pour les cultures. On dit que les « mauvaises herbes » qui poussent au milieu des champs, c'est parce qu'elles leur font du bien. Il ne faut pas oublier qu'on a 30 % de matériel génétique en commun avec les plantes. Donc, ce serait un petit peu présomptueux de se dire que les plantes ne peuvent rien m'apporter à moi, humain. Moi, je ne vois pas du tout ça comme ça. Donc, tu m'as vraiment beaucoup challengée. J'ai raté. approché et je me suis dit je vais lancer des recherches et je vais mettre en place un groupe de recherche. Au départ c'était un groupe de recherche sur l'impact immédiat de la couleur végétale sur le bien-être. C'est-à-dire, si on met les gens en contact de la couleur végétale, qu'est-ce qui se passe ? Et ensuite, j'ai mis en place un protocole. Mais je n'en reviens pas de ce que j'ai fait, en fait. J'ai mis en place un protocole. Et je me suis dit, quitte à aller dans un disclaimer, comme tu dis, on va y aller jusqu'au bout, du bout, du bout. Et quitte à prendre un risque, on va faire en sorte du maximum.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    OK.

  • Alexa Meresse

    Voilà. Donc, J'ai fait tester des peintures à l'aveugle, à 20 personnes, parce qu'on dit qu'à partir de 20 personnes, on peut établir des statistiques. Ça, c'est des données mathématiques. Donc, je voulais absolument former un groupe de 20 personnes. Et je leur fais tester des peintures à l'aveugle. Pourquoi à l'aveugle ? On va au bout, on va au bout du bout. Parce que la couleur, c'est de la lumière. La lumière, c'est à la fois ondulatoire et corpusculaire, c'est-à-dire que c'est à la fois matière, c'est des photons, des photons qui viennent percuter la rétine, et ondulatoire, ce sont des vibrations. Et comment le corps reçoit ces vibrations-là ? C'est peut-être que toi, on t'a dit, je ne comprends pas ce qui se passe, je ne sais pas, puisque le regard n'est pas fait pour recevoir ça. Et je pense que l'organe de réception des vibrations, c'est la peau, notamment la paume des mains. Parce que les magnétiseurs, les énergéticiens, ils soignent avec la paume des mains. Premièrement, c'est pour ça que j'ai fait tester les peintures à l'aveugle. Deuxièmement, il existe... Alors attends, j'ai un papier parce que je ne connais pas le nom exact. Nous avons sur la peau des mécanorécepteurs qui s'appellent des fibres C tactiles. C'est des fibres qu'on peut venir activer quand on fait de l'EFT ou de l'EMDR a priori, mais plus de l'EFT. L'EFT, c'est quand on vient taper sur les clavicules, par exemple, et on dit « je m'aime, je m'aime, je m'aime » ou des trucs comme ça. Ça, c'est des nouvelles techniques. Ça s'appelle l'EFT. Ces cellules viennent activer la neuroplasticité, sachant que chez les adultes, elle est très compliquée à activer. Il y a certaines portes. dans lesquelles il faut s'engouffrer, il faut ouvrir ses portes en fait, pour pouvoir espérer activer la neuroplasticité. Et une neuroplasticité activée, c'est la possibilité d'intégrer un trauma, par exemple. Voilà. Et ces cellules, on en a plein la peau et on en a notamment plein la paume des mains. Encore la paume des mains. C'est pour ça aussi que j'ai fait tester les couleurs végétales. à mes testeurs que je remercie, je pense, qui écoutent ce podcast. Et puis, voilà. Donc, je pense que pour mon travail dans mon travail d'aide, d'accompagnement à l'intégration des traumas, la paume des mains a une place très importante. Voilà. Donc, j'ai fait tester à l'aveugle des peintures et j'ai fait étaler des peintures sur des grands cadres, en fait. mais des grosses quantités de peinture sur des grands cadres pendant très longtemps pour qu'ils puissent vraiment s'imprégner de la peinture, même jusqu'au moment où ils disent « je ne veux plus faire l'exercice » . Si, si, tu continues, tu t'imprègnes de la peinture. Tout ça à l'aveugle. Et j'ai mis en place quatre échantillons. Et les échantillons, tout le monde ne les a pas testés au même moment, en fait. J'ai fait en sorte que tout soit testé d'abord en premier, en deuxième, en troisième, en quatrième. J'utilise toute la palette, ça va de la peinture chimique, mais immonde, premier prix acrylique, à une peinture naturelle faite par mes soins, donc avec un liant fait par mes soins. Et là, parce que nous, actuellement, ici, c'est la période, j'ai pris le pissant lit. Il fallait que je commence par le pissant lit, c'est comme ça. Donc le pissenlit ça donne pas beaucoup de couleurs donc il faut ramasser des feuilles et des feuilles, enfin des fleurs et des fleurs et des fleurs et des quantités astronomiques de fleurs mais il y en a plein les jardins, il y a même des gens qui m'ont dit venez chez moi j'en veux pas, etc. Donc et j'en ai fait de la pâte pigmentaire. En tant qu'art thérapeute je n'ai pas le temps de broyer les pigments, je l'ai fait pour un deuxième protocole, je t'en parlerai après mais ça m'a gonflé. J'aime pas ça, c'est une perte de temps pour moi. Donc, j'ai pris cette pâte pigmentaire. Je me perds un peu. Attends. On avait donc la pâte pigmentaire que j'ai mélangée à un liant fait par mes soins, 100% naturel. Et j'ai voulu voir après si le liant avait son importance. Est-ce que le liant naturel rentre en résonance avec le végétal ? Quelle est l'importance du liant ? Parce que moi, en tant qu'art-thérapeute, si je peux le mélanger à du liant acrylique, ça m'arrange. Ces deux potions que je mélange entre elles, je touille, ma peinture est finie. Mais est-ce que c'est vraiment judicieux de faire ça ? En plus, maintenant, ça pue, donc on ne va peut-être pas faire ça. Mais voilà, je voulais voir l'importance du liant. Donc en fait, j'ai fait une espèce de peinture en liant acrylique Pas de pigmentaire depuis 100 litres. Donc là, on est sur un mi...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Un hybride.

  • Alexa Meresse

    Un hybride, en fait. Et après, je me suis dit, maintenant, il faut que j'ai des... De l'autre côté, que j'ai des pigments de synthèse. Donc, j'ai pris un acrylique, une peinture acrylique de synthèse toute pourrie du commerce et une gouache avec du pigment de synthèse. Mais la gouache, elle est quand même un petit peu plus naturelle que l'acrylique. L'acrylique, on est vraiment sur ce qu'il y a de pire, je pense. Voilà. Et après, au toucher. J'avais quand même une peinture super douce, super agréable, qui était la peinture 100% naturelle et quelque chose de très désagréable au toucher, qui était l'acrylique et toutes les peintures de synthèse. Donc j'ai rajouté un lit en doux. Déjà, je les ai bien liquéfiés et j'ai rajouté un lit en doux pour lisser en termes de toucher, parce que le toucher est important en fait et risquait vraiment de parasiter mes données.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et ils ne voyaient pas les couleurs ?

  • Alexa Meresse

    Non, ils ont eu les vivants.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il est tout fait juste.

  • Alexa Meresse

    Tout fait juste et j'allais même plus loin, car allons encore plus loin. Je leur faisais laver les mains à l'aveugle dans une eau systématiquement changée parce qu'on sait que l'eau a une mémoire. Et je ne voulais pas que des mémoires de peinture ancienne viennent parasiter leur ressenti. Donc, ils écrivaient, voilà. Donc, ils étalaient la peinture avec leurs mains assez longtemps. Ils se lavaient les mains à l'aveugle. Et ensuite, je leur faisais écrire un texte. de dix minutes, cinq-dix minutes. En fait, non, il y en a qui ont fait des fois une phrase sur ce qu'ils avaient ressenti, ce par quoi ils avaient été traversés. Et s'ils n'avaient pas envie de parler de ça, parce que des fois, on n'a pas envie ou il n'y a rien qui est venu, ils pouvaient écrire une poésie inventée ou une histoire inventée. Et ça pouvait aller d'une phrase à deux pages et surtout, surtout sans censure et sans jugement. Ça, c'était très important. Et l'exercice était quand même très long, il durait une heure et demie, voire deux heures, en fonction de comment les gens, s'ils étaient en groupe, s'ils n'étaient pas en groupe, ils discutaient, s'ils avaient sali autour du cadre, moi, comment fallait que je nettoie ? Voilà, donc entre une heure et demie et deux heures, c'était assez fatigant. Et je tiens à préciser quand même ici que ce n'était pas des ateliers d'art-thérapie et qu'ils avaient conscience que leurs textes, ensuite, seraient décortiqués. et potentiellement il ne s'agit pas de les rendre publics mais potentiellement citer par exemple sinon je n'ai pas le droit en tant qu'art thérapeute c'est un secret les productions des gens mais

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    là ils savaient et donc du coup quels sont les résultats donc là c'est vraiment le sens que tu as testé c'est le toucher et alors qu'est-ce que tu as eu comme résultat Heu... là-dessus ?

  • Alexa Meresse

    C'est très étonnant, en fait. Alors déjà, je voulais tout faire analyser par l'intelligence artificielle pour qu'on ne dise pas qu'il y a un biais. Voilà exactement ce qu'on a pu me reprocher. Parce qu'en fait, dans le lot, il y a eu des gens qui étaient très pragmatiques et qui ont eu l'impression de participer à une grande farce. Mais néanmoins, les résultats sont les mêmes pour eux que pour les autres. Donc, je ne sais pas utiliser l'intelligence artificielle. Donc, Donc... c'est pas analysé avec l'intelligence artificielle pour aujourd'hui, tant pis. En termes de... Il y a plein de trucs. Je peux raconter plein, plein de trucs. Je ne voudrais pas en oublier. J'ai quand même fait des petits calculs tout à l'heure avant de commencer le podcast, histoire d'arriver avec un truc quand même mathématique sur la subjectivation. C'est-à-dire dans leur... La subjectivation, c'est dire « je » dans un texte. Revenir au centre de ses propos. Dire je pense, je suis, j'ai fait, je me sens. C'est ça en fait. En gros, les gens, 90% des gens, dans les deux premières phrases, utilisent le mot « je » avec la peinture 100% naturelle. Avec, en fait... Avant de rentrer dans les chiffres et dans ce que je vais dire, je vais un peu m'emmêler les pinceaux par rapport, je vais dire des fois le pissenlit, le pigment de pissenlit, le pigment végétal. En gros, on va tout le temps parler d'une base pigmentaire de pissenlit. C'est plus simple pour moi et je vais dire végétal, je pense, à partir de maintenant. Voilà. Donc avec la peinture 100% naturelle, donc liant naturel au pigment végétal, 90% des gens commencent dans les deux premières phrases, disent « je » . C'est-à-dire que très vite, ils se subjectivent. Ils sont au centre. Ils sont « eux » . Voilà. Ils parlent d'eux. Voilà. Ça, c'est important. Et puis après, plus on va vers une peinture de synthèse et moins ils parlent d'eux, voilà. Dans les deux premières phrases, en tout cas. Voilà, la peinture 100% acrylique, c'est 65% des gens qui commencent en gros leur discours par « je » . Donc, « je » est moins au centre. Donc, moi, en tant qu'art-thérapeute, je vois déjà un intérêt à utiliser les peintures végétales parce que ça permet de dire « je » et d'être au centre de son discours,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    tu vois. Il faudrait que tu... Enfin, comment dire ? refasse le test avec d'autres échantillons, d'autres personnes ? Tu le referais, ça, l'idée, c'est de continuer les tests ?

  • Alexa Meresse

    L'idée, c'est... Je n'ai pas fini, mais je crois que je suis en train de faire un truc un peu de dingue. J'ai déjà monté un deuxième groupe, cette fois-ci avec la grenade, et sans l'eau, parce que l'eau, je pense, c'est l'eau à une mémoire, et je voulais voir si l'eau avait de l'influence dans les résultats, ou si c'était la couleur. qui avaient de l'influence. Je pense qu'il y a les deux, pour l'instant, ou des premiers résultats. Voilà, le but, c'est de continuer après avec plein,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc un, la subjectivation, tu vois, j'avais jamais entendu ce mot-là, donc qui parle de le jeu au sang.

  • Alexa Meresse

    Moi, mon, ma, tu vois. Ensuite, j'ai envie de garder le meilleur pour la fin, mais en fait, j'y arrive pas, j'arrive jamais à garder le meilleur pour la fin. C'est effectivement le rapport à la spiritualité, qui est très étonnant, c'est-à-dire qu'avec le pigment 100%, la peinture 100% naturelle. Je pense qu'un tiers, voire la moitié des gens, sont partis en état modifié de conscience. Au même titre que la sophrologie, l'hypnose, le yoga nidra. Il y a même quelqu'un qui a dit j'ai fait ma méditation pendant 10 minutes. C'est les têtes qui se penchent en avant, c'est qui se penchent en arrière. On m'a dit tu m'as fait partir dans un autre monde, c'est plus efficace que la sophrologie, etc. Donc là, j'aimerais me rapprocher d'hypnothérapeutes pour travailler avec eux en partenariat, parce qu'il y a des gens qui aimeraient bien faire de l'hypnose, mais qui ont vraiment du mal à rentrer en état de conscience modifié. Et si en mettant juste les mains dans la peinture, ça part direct. Waouh ! Tu sais, moi, je ne m'y attendais pas. Moi, je m'attendais juste. Je croisais les doigts en me disant, Alexa, ton protocole, il est complètement farfelu. On parle dans un truc. un peu déjanté, mais on va aller au bout. Et je croisais les doigts pour que les gens soient juste détendus au contact. Mais en fait, on est au-delà. On est au-delà. C'est-à-dire que dans les textes, j'ai trouvé les mots vitrail, croix, Dieu, béni, maudit, trottoir, qui revient très souvent, guide, magnétisme, sanctuaire, sacré. Oui. des choses comme ça donc c'est je m'y attendais pas du tout ou plus simplement astrologie tout de suite j'ai pensé que j'étais gémeaux et par exemple et ça c'est des choses qui reviennent absolument pas dans les textes avec pigments de synthèse pigments synthétiques sauf un texte je tiens à le dire il y a quelqu'un qui m'a fait des très grandes poésies très très grande, très chargée en mots, avec énormément de mots-clés, où à peu près tous les thèmes ont été abordés, et lui parle beaucoup aussi, à ce moment-là, de Dieu, du Pape, etc. Mais c'est le seul texte, mais il parle de tout, en même temps. Dedans, il y a la guerre, il y a...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il aborde aussi la spiritualité.

  • Alexa Meresse

    Il aborde aussi la spiritualité, mais ça, c'est avec le pigment de synthèse. Mais c'est vraiment... Le seul.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc, en fait, c'est là où... C'est là où, si on essaye de mettre du cartésien dans le spirituel, je ne sais pas d'ailleurs comment on peut l'appeler dans les sens, c'est de refaire des tests, de refaire des batteries de tests, de réessayer, de, comme tu dis, faire appel à d'autres acteurs. Donc là, tu parles des hypnothérapeutes, mais en fait, cet épisode, il est un peu, c'est ce qu'on se disait quand on l'a préparé toutes les deux. Toi, en fait, l'idée, c'est que tu l'ouvres et que tu sois aussi contacté s'il y a des gens qui ont essayé des choses avec la couleur végétale ou fait des protocoles ou eu des résultats différents et que vous mettiez en commun, entre guillemets. Ça pourrait être vraiment chouette de continuer à regarder d'autres résultats ou de corroborer ou de...

  • Alexa Meresse

    Oui, alors ça, ce serait vraiment chouette. Ensuite, je pense qu'il existe déjà des études qui prouvent que la couleur végétale est bonne pour la santé mentale. Parce que ça, ça m'a été reproché. Oui, c'est faux. On mettrait des feuilles en plastique aux arbres et du gazon synthétique par terre, que ça nous ferait le même effet. Moi, mis à part dire, non, ce n'est pas vrai, je n'avais pas d'études. Je n'avais rien. Donc, je pense que celles-ci existent, mais je ne les ai pas. Je n'ai rien prouvé. Je n'ai pas beaucoup cherché. J'ai fait surtout mon protocole. C'est super long. Le plus dur pour moi, c'est de trouver des gens qui veulent bien tester. Parce que déjà, il y en a plein qui n'ont pas voulu tester parce que c'était un peu trop perché. Alors que ceux qui sont ressortis de chez moi, ils ont dit « Qu'est-ce que j'ai vécu ? » Tu vois ? Et pour l'anecdote, j'ai fini par le faire, en fait, le protocole. Mais j'avais peur de ce que j'allais ressentir. je me suis dit je vais traverser par quoi et tout et et même si je savais ce que c'est de toi, je savais, on pourrait dire, j'ai orienté le truc. C'est assez impressionnant. Moi, je l'ai vécu de façon assez impressionnante. Au contact de la couleur végétale, je suis partie aussi. Je suis partie comme eux, en fait.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, le truc, c'est que je suis très... J'ai fait comme toi des études scientifiques. Tout ce que tu as cité dans ton parcours, des études d'ingé agro, donc on t'apprend à... Le protocole, la rigueur, etc. Donc, je suis plutôt cartésienne. Je suis dans une famille plutôt de cartésiens. Mais je suis aussi, tu sais, à écouter quand même les signaux faibles. Dans le sens, j'ai entendu plein d'invités me parler de ça. Plein.

  • Alexa Meresse

    Oui, je pense qu'en fait, en off, les gens se confient beaucoup sur des sujets spirituels. Et évidemment, ce n'est pas des confidences qu'on fait à des gens cartésiens.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça. Donc, comme là, on est entre nous. T'en citer quelques-uns Déjà le premier truc auquel j'ai pensé Quand on a parlé de cet épisode Où je me suis dit Oh là là c'est hyper glissant de se lancer dans un épisode De podcast comme ça C'est pas grave on est dans le toboggan Le premier truc J'ai tout de suite pensé au fait Quand on dit si t'as des plantes chez toi Des plantes vertes sur ton bureau Je suis fan de plantes vertes je crois que ça se voit derrière moi On dit quand t'as des plantes, que tu vois beaucoup de vers, ça stimule ta créativité, ta concentration, ton bien-être. Tu vois, les gens qui n'ont pas de jardin, les gens qui sont peu en contact avec le végétal, etc. Enfin bref, donc déjà, première chose, ça m'a fait penser à ça, au contact avec les plantes. Globalement, il y a quand même... Donc là, il faudrait qu'on trouve des sources, mais il y a globalement un apaisement. Tu vois, on dit, c'est des phytons, je crois, dans la forêt, ou quand tu te balades, les arbres déclenchent... libère des... Je ne sais pas si c'est des hormones, mais libère des choses. Je crois que c'est des phytons. Ça déclenche un apaisement quand tu vas te balader en forêt, quand tu es près d'une cascade. Il y a des choses, quand tu es en contact de la nature, qui sont importantes. Première chose à laquelle j'ai pensé. Ensuite, j'ai pensé à toutes les personnes qui pratiquent l'indigo et qui travaillent ça sous forme de cuve à indigo. Il y en a plein qui me parlent de cuve comme si c'était des humains, comme si elles étaient vivantes. Du style, tu vois, j'ai réactivé ma cuve, elle était un peu... Il y a des mots, ils ne se rendent pas compte, mais qu'ils emploient pour parler de leur cuve, comme si c'était quelqu'un qui, ce jour-là, elle n'avait pas le moral, elle n'avait pas envie de me donner du bleu, ou elle n'avait pas envie de me donner... Et en fait, ça, ça m'a interpellée, je l'ai entendue une fois, deux fois, trois fois, et en fait, à chaque fois qu'on parle de l'indigo, globalement, pour les personnes qui travaillent avec des cuves qu'elles ont elles-mêmes montées, il y a cette cette Cette notion de « j'étais contente de retrouver ma cuve » . Bref, il y a un truc bizarre. Mais ça, je voulais te le signaler parce que je l'ai vraiment eu plusieurs fois.

  • Alexa Meresse

    Mais ça, c'est comme le levain. Les gens qui font du levain ont exactement le même discours. Et le levain, c'est vivant. Je pense que là, on est avec des matières vivantes et je pense qu'elles sont particulièrement vibrantes. Ça, j'aimerais. Tu sais, ce n'est pas une histoire d'être cartésien ou pas cartésien. Là, maintenant, j'ai quand même des textes. Les gens ont testé à l'aveugle. Après, si on est vraiment scientifique, on ne peut pas écarter des données sous prétexte que ce n'est pas dans nos valeurs, premièrement. Et deuxièmement, je pense qu'on a inventé ces dernières décennies ou ce dernier siècle, beaucoup de machines pour étudier la matière, donc l'infiniment loin ou l'infiniment petit.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    mais qu'on n'y connaît pas grand-chose encore en vibration. Et aujourd'hui, scientifiquement, c'est quand même là. On est tous faits de quarks, qui sont des tout petits éléments, encore plus petits que les électrons et les neutrons, qui sont à l'intérieur. Et ça, les quarks sont à la fois corpusculaires et ondulatoires. Et c'est comme ça. Et nous sommes tous matière et vibration. Je crois que ça, c'est plus à démonter, sauf qu'il n'y a pas de machine. qui mesure les vibrations. Et ce n'est pas pour ça que ce n'est pas scientifique.

  • Alexa Meresse

    Non, en fait, c'est parce que je n'ai pas le bon vocabulaire pour poser la différence entre le mesurable et le ressenti. Tu vois, je n'ai même pas les mots. Donc, excusez-moi pour mon vocabulaire qui est très limité. Non, mais c'est vrai, tu vois, je n'ai pas les mots pour t'expliquer ce qui est un peu du ressenti qui fait appel au sens. Ensuite, j'ai vu des gens qui travaillaient aussi avec une autre... des autres mots, tu vois, il parle d'alchimie pour la teinture végétale. On parle aussi de, tu vois, dans la coloration capillaire végétale, on parle beaucoup de couleurs ayurvédiques. Tu vois, il y a beaucoup de liens avec ça, avec le lien avec la religion, des choses un peu lointaines, la symbolique des couleurs. Tu sais que ça, alors par contre, là, on va avoir pas mal d'invités là-dessus, mais en gros, en fonction des choix que tu fais, inconscient ou conscient, ça dit quelque chose. Et j'ai plusieurs personnes qui me disent, ben voilà, moi je suis coloriste. Alors, je crois que ça se dit comme ça. Je suis coloriste, tu sais, les personnes qui t'aident à faire des choix de couleurs pour tes habits, là.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah oui.

  • Alexa Meresse

    Voilà. Et donc, j'en ai plusieurs qui se sont présentées à moi en me disant, ben moi, je le fais avec de la couleur végétale. Tu sais, pour faire les essais où on te met devant toi. Et donc, voilà. Tu vois, j'ai repensé à toutes ces choses-là avec la préparation de cet épisode. J'ai même regardé, il y a eu même des, tu sais, comme tu disais, les plantes totem, il y avait aussi, tu vois, les plantes messagères du sacré, qu'apparemment, tu avais des symboliques avec notamment le lotus dans la tradition hindoue ou bouddhiste, comme on disait. Non mais attends, je te dis jusqu'au bout, parce que j'ai trouvé ça intéressant, que c'est des symboles de pureté quand on t'associe avec une plante. Et tu vois, il disait que par exemple, le lotus, il pousse dans la boue, mais il s'élève au-dessus de l'eau. Et que c'était vraiment le symbole de la transcendance. Et qu'en fait, dans certains textes religieux, spirituels, ou dans des poèmes japonais, ou je ne sais quoi, des trucs spirituels, on parlait beaucoup d'une plante comme une plante totem, exactement ce que tu as dit pour les animaux. Sauf que ça, je trouve que nous, en Occident, là, nous, c'est pas très répandu. Alors que tu vois, dans la culture japonaise, asiatique, c'est plus commun que chez nous.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, mais je pense que l'occidental est un individu coupé de ses racines. Et coupé, c'est un individu hors-sol, je pense. En Occident, on a quand même ce truc, on a appris, même nous, on est très emprunts de ça, que d'abord, tu as les minéraux, et puis au-dessus, tu as les végétaux, et au-dessus, tu as les animaux, et au-dessus, tu as l'être humain. Et ça, ça nous dessert énormément parce que... On a tendance à penser que c'est nous qui avons une action sur le vivant et non pas le vivant qui a une action sur nous. Et c'est entièrement faux. Tu vois ce que je disais au début, 30% de notre matériel génétique, enfin nous avons 30% de matériel génétique en commun avec les plantes. C'est énorme !

  • Alexa Meresse

    Tu sais, ce que j'ai vu tourner sur LinkedIn il n'y a pas longtemps, c'était la ressemblance entre une molécule d'hémoglobine, enfin une molécule de notre sang, et la chlorophylle. Et en fait, il n'y a qu'un tout petit... petite modification, sinon globalement c'est la même chose. Et ça m'a fait débloquer, ça tourne sur LinkedIn, ça a été commenté par Patrick Brenag de Greening, et en fait t'as les deux, t'as le rouge de notre sang, et le vert de la chlorophylle, et la ressemblance, franchement, moi qui suis visuelle, tu vois clairement que c'est vraiment très très proche. Tu vois, donc ça, il y a beaucoup de personnes en ce moment qui s'intéresse aux propriétés bioactives des plantes tectoriales. Donc, elles donnent de la couleur, OK, mais elles ont d'autres « pouvoirs » . Et on a reçu Delphine Talbot de Toulouse, je t'en avais parlé, il me semble, qui travaille sur le color and care, c'est comment tu prends soin de toi, en plus d'appliquer de la couleur, toutes les propriétés qu'il y a derrière. Tu vois, on a parlé d'antioxydants, d'antifongiques, d'anti-tout ce que tu veux. mais en plus... Il y a ce petit plus qu'il faut qu'on arrive à poser, ne serait-ce que le vocabulaire, tu vois, ne serait-ce que les bons mots là-dessus. Mais tu vois, c'est des sujets, en fait, qui intriguent. Parce que, tu vois, moi, je n'ai même pas les mots pour le poser forcément. Et je pense à un truc aussi, c'est que dans ton expérimentation, toi, tu l'as fait par rapport au toucher. Oui. Moi, j'ai beaucoup de personnes qui m'ont parlé de l'œil, qu'en fait, naturellement, les gens étaient plus attirés par des couleurs végétales parce qu'on m'a beaucoup parlé de ce mot flamboyante. Et c'est marrant parce que c'est ce mot-là qu'on me dit à chaque fois. versus des couleurs de synthèse un peu plus mornes, mortes, un peu plus ternes, alors que pourtant, ça peut sembler... Oui, oui. Et en fait, ce que je me dis, c'est comment on peut mutualiser... Il faudrait qu'on trouve toutes les deux la solution et avec des auditeurs qui ont soit expérimenté, soit qui veulent creuser en toute ouverture d'esprit et on n'est pas parti dans... Enfin voilà, on veut un peu creuser. de voir comment on pourrait mutualiser ces recherches sur la perception de l'œil, la perception du toucher. Je sais qu'on m'a parlé aussi de l'odeur de la cuve d'indigo. On m'a parlé de la sensation quand les plantes, tu sais quand on les transforme, qu'on extrait les colorants. Moi,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    j'ai des données sur les odeurs. J'ai vraiment tout eu. Moi, l'odeur, ça a un peu joué, j'avoue. Mais j'ai tout eu. C'est allé de odeur de pêche. à odeur de purin. Mais l'odeur, le pissenlit, ça sent fort en plus. Parce que là, on a beaucoup parlé de l'aspect spirituel parce que c'était le sujet glissant. Mais il n'y avait pas que l'aspect spirituel. Les gens étaient vraiment beaucoup plus détendus. Parfois même au bord de la fatigue. Certains ont dit que... Ils ne voulaient pas continuer l'exercice parce que soudain, ils étaient emprunts à une grande fatigue et ça devenait vraiment difficile, comme si on leur avait donné un somnifère, mais qu'on les obligeait à rester éveillés. Pour certains, ça a été ça et ça les a plongés dans une phase de désespérance. Après, c'est quoi ? C'est 10 ou 20% des gens seulement. Donc, c'est pour ça qu'il faut faire un petit peu attention aussi. Ça, c'était avec le 100% naturel. J'ai une personne qui m'a rappelé le lendemain pour me dire qu'elle avait déclenché des règles juste après ou pendant l'exercice, sachant que c'est une femme qui est quasi ménopausée. Donc, 51 ans et puis des règles tous les six mois. Donc, elle a déclenché des règles pendant l'atelier. Pour un autre protocole, j'ai un enfant qui a perdu une dent pendant un atelier aussi. Ça a beaucoup saigné puisqu'il avait mangé un caramel. Mais la dent, elle bougeait à peine. En fait, on n'est pas obligé de le consigner. Moi, je pense que ça mérite d'être consigné quand même. J'ai une autre personne qui a ressenti le besoin subi d'aller camper dans son jardin. Ça ne lui était jamais arrivé de camper dans son jardin. Et au matin, elle s'est rendue compte qu'elle avait dormi sur des pisses en lit. Oui, je consigne. Je dépose ici ce que j'ai vu et entendu. Je ne fais... Voilà. J'en tire pas de conclusion. Et puis la personne qui a déclenché ces règles m'a dit aussi, tu sais, j'avais mis sous le tapis ma fatigue que j'avais depuis quelques temps et elle m'est revenue dans la gueule en un claquement de doigts. Donc en fait, peut-être que le pissenlit a cette capacité à détendre, mais parfois si on est trop fatigué, ça détend trop. C'est une possibilité. Après, c'est vraiment au jugé. Et puis, pour la peinture 100% naturelle, il y a eu beaucoup de tristesse aussi. Les gens ont parlé de tristesse.

  • Alexa Meresse

    Ah ouais ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, voilà. En gros, puis les gens étaient vraiment détendus. C'est vraiment des... J'aimerais te lire un texte, en fait. Un texte particulier. Et je pense que cette personne, elle sera OK pour que je lise un bout de son texte qui est assez hallucinant. Quitte à aller dans la spiritualité, je vais te le lire parce que... Attends. Tu vois, j'ai tous mes textes. En fait, je vais les montrer quand même parce que je suis trop fière de mes textes. C'est tout ça. J'ai tout ça. Je ne sais pas si on le voit. Ah ouais ? De textes, en fait. Ben ouais, j'ai 80 textes.

  • Alexa Meresse

    Eh ben, tu sais ce que tu fais ? Tu les numérises, tu prends en photo et tu les mets... Tu les fais analyser...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est fait. Mais je ne peux pas les prendre en photo parce qu'il y a des gens qui ont fait des dessins en forme de texte. Et puis, il y a aussi des peintures, j'en parlerai après, qui sont très excitantes. Et les gens se sont mis à être très excités. Je n'arrive pas toujours à lire ce qu'ils écrivent. Donc non, il a fallu que je dicte en fait. Mais voilà, c'est le résultat. J'ai tout remis comme ça. C'est comme si cette peinture... Donc, on parle de la peinture de pissenlit avec un lien naturel. Voilà, c'est important, 100% naturel. C'est comme si cette peinture ne voulait pas dire son histoire, ne pas dire son conte. Il y avait un sentiment beaucoup plus minéral, comme une vieille pierre, comme quelque chose qui ne ressentait pas, mais juste était, dans le sens être, simplement être. C'est comme si ça se tenait là, silencieux, mais fort et inébranlable. J'ai essayé de l'explorer, la modeler. Mais ça n'était pas là, ça n'était que là, présent, dans le sens être. C'est comme si cette peinture avait juste besoin d'être là, qu'elle n'avait pas d'âge, qu'elle n'avait pas de voix. Elle était juste là. Le sentiment était un peu étrange. J'ai essayé de comprendre celle-ci, cette peinture, mais c'est comme si nous ne parlions pas le même langage. C'est comme si moi je voulais essayer de fleurir, d'explorer, d'exploser. Et juste cette peinture avait ce côté de vouloir être là, dans le présent. Quelque chose de calme, de très certain, inébranlable. Quelque chose qui reste calme, elle l'a écrit en majuscule. Comme quelque chose de très ancien, mais aussi de bizarre. Je n'ai pas eu l'impression de connecter, mais c'est comme s'il y avait quelque chose en dessous, je ne sais pas exactement quoi. Un langage que je n'arrive pas à comprendre, trop ancien pour moi. Et elle a fait ça à l'aveugle.

  • Alexa Meresse

    Et elle savait que c'était du végétal ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Elle ne savait pas. Et pour que tu compares, je vais te lire ce qu'elle a écrit à propos de la peinture acrylique de synthèse du COPEX. Et premier prix. J'ai fait le plus crado possible. Ça touchait froid, acide, médical, comme du sang coincé dans un vaisseau sanguin. Il n'y avait aucun passage. Ça ne communiquait pas. Est-ce que c'est parce que mon cerveau se sent aussi bloqué ? Je ne sais pas. Je ne te dis pas tout. Ça avait plus le sentiment d'une activité d'école primaire, quelque chose comme une vieille pâte à modeler qui a l'air vraiment trop vieille pour être utilisée. Ça n'a aucune âme. Vraiment, ce sentiment qu'il n'y a aucune âme dedans. Ça déclenchait quelque chose dans mon âme parce que ce truc avait tellement peu d'âme que ça avait l'air mort et que ça essayait en plus de tuer quelque chose en dehors de ça. Peut-être que c'est juste mon cerveau qui essaye de jouer. Des tours, oui, peut-être, mais j'ai vraiment détesté ça. Voilà, donc c'est la même personne, elle a tout fait à l'aveugle, donc tu vois la différence de texte, en fait.

  • Alexa Meresse

    Donc, eux, en faisant leurs expériences, ils ne savaient pas quand c'était de la végétale, de la hybride ou de la 100% synthétique.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, je leur ai donné le moins de données possibles avant de commencer, à savoir, vous participez à un atelier de recherche sur l'impact de la couleur végétale sur le bien-être. Quand ils ont étalé leur peinture, ils ne voyaient pas ce qu'ils faisaient. Moi, derrière, je lavais les cadres. Ils n'avaient aucun rendu de ce qu'ils avaient. Ils se lavaient les mains. Je vidais l'eau avant même qu'ils aient pu ouvrir les yeux. Ils avaient des mains propres. Au bout d'un moment, il y a des petits bouts qui se disent « Tiens, en fait, j'ai fait ci, j'ai fait ça. » Et en fait, ils ouvraient les yeux. La table était propre. Ils avaient papier, crayon devant eux. Oui, d'accord. Il y en a même qui ont écrit « Je pense que je fais la même chose quatre fois. » Alexa me met à l'épreuve pour tester mon usure. Des choses comme ça, en fait. Une fois que c'était fini, je leur ai expliqué ce qu'ils ont fait, premièrement, et le contenu des recherches. Ce qui a créé de la frustration chez eux. Parce qu'ils ont dit, je ne comprends pas ce que je fais là. Pour certains, c'est n'importe quoi. Mais il ne fallait surtout pas que je dise ce qui était en jeu. Puis, je voudrais rajouter quelque chose. C'est quand je mélange la pâte de pissenlit avec le liant synthétique. C'est comme si la pâte de pissenlit permettait de rentrer en profondeur, comme elle l'a fait avec le liant naturel, et il rentre vraiment en profondeur et en introspection, mais que le liant synthétique, c'est quoi ? C'est acrylique, permet de rester entre deux eaux, pour permettre de rentrer en introspection, sans pour autant rentrer en état modifié de conscience, ce qui permet de travailler. Moi, je suis quand même art-thérapeute, donc... en fonction de ce que j'ai à travailler, c'est que cet âme m'intéresse aussi. Et là, il y a eu vraiment de l'introspection. Les gens ont raconté des épisodes. Enfin, je dis les gens, c'est une majorité, ce n'est pas tout le monde. Ils ont raconté des épisodes de leur vie, des choses personnelles. Et puis, quand on arrive au pigment de synthèse et au liant de synthèse aussi, là, on passe dans des discours de surface. J'entends le chien qui aboie, il y a une basse-cour à côté, tiens d'ailleurs en fait la peinture elle est comme ci puis pas comme ça, et puis en fait, et puis en fait. Voilà, c'est beaucoup ça, et moi la première d'ailleurs, c'est le voisin s'est garé, il est en train de se garer, il fait du bruit, il me fait chier parce que moi j'aimais bien, mais en fait ça reste de la surface. Tu vois ? Et voilà. Et personnellement, je vais raconter mon expérience là, que je marque dans mon texte, avec le pissenlit et le lien synthétique. J'ai mis sur le papier des choses dont je ne me souviens pas, mais que j'ai vécues, j'avais un an. Et j'ai commencé à écrire. Après, tu sais, moi, je suis art-thérapeute aussi, et puis des... Le travail thérapeutique, je suis quand même rompue à ça. Des exercices d'art-thérapie, j'en ai fait aussi. Mais j'ai eu besoin de cracher dans ma peinture pour la salir. Il y a eu un truc qui est remonté. Et en fait, après, en écrivant, c'est venu tout seul. Quand j'avais un an, machin, tout ça, c'est très étonnant. Très, très étonnant.

  • Alexa Meresse

    Donc, ce que tu dis dans tes résultats, où tu nous as expliqué le protocole, où les gens, tu ne les connaissais pas, tu ne leur as pas dit ce qu'ils venaient faire, à part qu'ils venaient... Enfin, ils ne voyaient pas, ils ne savaient pas ce qu'ils utilisaient.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Attends, je ne les connaissais pas. Excuse-moi, je te coupe parce qu'il faut dire la vérité. Si, j'en connaissais les deux tiers. Mais non, il y en a que je ne connaissais pas. Et puis, le deuxième protocole, je l'ai fait avec des gens que je connais.

  • Alexa Meresse

    D'accord. Donc, sur les résultats, 100% végétal, sentiment de fatigue, de tristesse, mais ouverture dans les textes. C'est-à-dire, ça se... Ça s'épand, mais ça...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tout simplement, rapport à la spiritualité. Je pense que c'est un gros mot. Rapport à la spiritualité, descendre en profondeur. Certains se sont vraiment mis en état modifié de conscience. C'est-à-dire, comme tu disais tout à l'heure avec l'hémoglobine qui ressemble à la chlorophylle et tout, on dit quand même qu'en médecine avec les plantes, Il faut regarder comment la plante est, sa structure. Et après, on voit à peu près comment elle va agir sur le corps. Et finalement, je me dis, le pissenlit a quand même une racine très profonde. Est-ce que ça ne nous ramène pas profondément en nous ?

  • Alexa Meresse

    Peut-être que le choix de la plante que tu as fait, c'est là où il faudrait connaître les vertus du pissenlit. Je sais qu'il y en a, mais je ne sais plus lesquelles. Mais tu vois, il faudrait voir si le végétal que tu as choisi joue un rôle.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, parce que c'est diurétique. Le pissenlit, ça aide ses problèmes de poids, en fait. Ah, d'accord. Ok, bon,

  • Alexa Meresse

    ça va. Alors, c'était pas...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non.

  • Alexa Meresse

    D'accord. Donc, végétal, spiritualité. On va faire 100% avec la spiritualité.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais.

  • Alexa Meresse

    Hybride, pas complètement... Donc, hybride, donc une pâte pigmentaire végétale et un liant synthétique. Oui. Il y a quand même eu des résultats.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah, mais pour moi, ils sont excellents. Ouais, je suis très contente.

  • Alexa Meresse

    Voilà. Et par contre, synthétique 100%, là c'est plus fermé à part comme tu disais un texte où la spiritualité a été abordée parmi plein d'autres sujets.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, et puis on va aussi dire que mes recherches de base sont quand même correctes, parce que le pigment naturel, végétal, en tout cas depuis Saint-Ly, apaise, calme. Je vais revenir notamment à des gens qui ont pu faire des textes très excités avec la peinture de synthèse, et qui ont des écrits beaucoup plus posés. avec le pigment végétal. Mais vraiment, notamment cette personne qui a écrit vraiment une poésie vraiment dense, est devenue beaucoup moins dense au contact du pigment végétal. Et puis, les phrases sont finies, la ponctuation est au bon endroit, les lignes se suivent les unes en dessous des autres. C'est quelque chose de beaucoup plus serein, en fait. Et ça, ça a marché avec un enfant aussi, parce que... J'ai pu tester des gens qui allaient de 11 ans à 76 ans. Donc voilà, avec notamment deux enfants, le contact de la peinture 100% naturelle, ça a fait... Une petite fille, ça a fait « Oh, waouh ! » « Oh, waouh ! » Mais ça a fait ça. Et j'ai filmé les gens, parce qu'au bout d'un moment, je me suis dit, il se passe quelque chose. Donc il y en a qui sont intégralement filmés. Ça, c'est important qu'on ne dise pas que je raconte du pipo.

  • Alexa Meresse

    Non, mais c'est bien que tu l'aies documenté, ça, c'est chouette. Mais alors, du coup, moi, ma question, c'est, maintenant que ce super travail, parce que quand je vois la liasse de choses que tu as, comme tu dis, il faut l'analyser avec 100 biais, etc., il faut reproduire le protocole, peut-être changer la plante, donc c'est ce que tu vas faire avec la grenade. Moi, ma question, c'est, c'est quoi la suite ? Qu'est-ce que tu veux en faire ? Est-ce que tu veux refaire des protocoles ? Quel protocole ? Est-ce que tu veux faire un appel ici en disant aux gens qui sont dans des professions phytothérapeutes, hypnothérapeutes ou autres, un appel en gros, et comment on aide cette mise en lien ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, alors oui, j'ai envie de continuer à faire ça, notamment parce que ça va être mon outil de travail. Et j'ai l'impression, tu sais, que les fleurs de bac, les élixirs floraux, tu vois ce que c'est ? Oui, oui. On n'en a pas parlé, mais ça utilise déjà la vibration des plantes. Ce ne sont pas des teintures mères, ça n'a strictement rien à voir. Et j'ai l'impression que je suis en train un petit peu de partir un peu là-dessus avec des peintures végétales. Et ce serait l'équivalent de fleurs de bac en peinture végétale. Voilà. Donc, mon objectif, ce serait ça. Et mon objectif final, aujourd'hui, mais tu sais, chez moi, ça peut beaucoup changer. J'aimerais bien ouvrir une école de formation à terme, dans le long terme, pour former des art-thérapeutes, des hypnothérapeutes et tous les gens qui sont en lien avec le soin. Ce serait vraiment super. Mais pour l'instant, je peux faire... Déjà, très égoïstement, un appel à si des gens dans l'agglomération grenobloise, parce que je suis à Grenoble, seraient OK pour m'ouvrir leurs portes. Moi, je pense notamment aux hôpitaux, aux services hospitaliers, aux services oncologiques, aux maisons de retraite, pour que je vienne tester mes protocoles chez eux, ce serait vraiment chouette. Parce que le plus dur pour moi, ce n'est pas ma liasse de texte, c'est motiver les gens. Ça, c'est très convaincant.

  • Alexa Meresse

    Oui, j'imagine.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ensuite, s'il y a des gens qui font déjà ça et qui ont des données dans leur compte. coin qui me contactent. Effectivement, on peut travailler ensemble. Et puis, si quelqu'un a des études à fournir...

  • Alexa Meresse

    Je vais regarder, moi. Je vais regarder si j'en trouve...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ce serait vraiment chouette, parce que j'ai vraiment eu, notamment, un échange assez musclé avec quelqu'un qui était complètement pragmatique, ce qui ne l'a pas empêché de me parler de Dieu dans ses textes.

  • Alexa Meresse

    Ouais, non mais, raison, c'est pas soit tout blanc, tout noir, on est gris, quoi.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, mais du coup... Oui, oui, c'est ça. Mais j'ai pas eu de...

  • Alexa Meresse

    j'ai pas eu de matériaux à lui donner pour défendre mon biftec d'accord ok donc là moi je sais je vais essayer d'aller rechercher sur mon compte instagram toutes les personnes qui m'ont fait ces messages sur l'utilisation de la couleur dans plus de spiritualité plus de soins plus d'ouverture des esprits d'impostection c'est ce mot là que je cherchais Bye. depuis tout à l'heure. Peut-être ce sujet aussi à explorer, mais ce qui serait peut-être top, c'est de faire comme on avait fait pour un autre épisode, c'est d'ouvrir un document ou d'ouvrir un lien où les gens viennent, et ceux qui ont envie de donner du ressenti, de donner des analyses, des protocoles qu'ils n'ont plus fait, etc., puissent le mettre à cet endroit-là. Comme ça, toi, tu peux interagir avec eux, et puis on peut peut-être faire une suite, c'est-à-dire il y aura peut-être d'autres sens qui seront comment on va dire, éprouvées, d'autres couleurs qui seront testées. Toi, tu vas avancer dans ta pratique et tu pourras peut-être nous faire des retours. C'est peut-être un épisode qui a une suite, en fait.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est Netflix, je pense même. C'est une série.

  • Alexa Meresse

    C'est une série,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    je crois. Je crois, oui. Mais évidemment, compte tenu des résultats, des premiers résultats, je ne peux pas ne pas inclure la couleur végétale. dans mon travail d'art thérapeute. Mais là, tout est à construire encore. Je suis très fraîchement certifiée. C'est une reconversion professionnelle. Autant faire les choses bien dès le début. Mon futur, c'est faire des choses pratico-pratiques. Quel type de clientèle je vais recevoir à mon cabinet ? Comment je vais mettre en place mon accueil ? Comment je vais mettre en place mes accompagnements ? Qu'est-ce qui va se dégager de ça ? Comment je peux inclure la couleur végétale ? Par exemple, j'aimerais bien vraiment me spécialiser dans l'accompagnement de l'enfant de roue atypique. Mais j'ai l'impression que travailler avec la couleur végétale a plus d'impact sur l'adulte que sur l'enfant. Mais l'enfant, lui, il est tout le temps les mains dans la terre déjà. Il fait la boue, la patouille, le machin. Donc, ce n'est peut-être pas avec eux que je vais utiliser ces couleurs végétales-là et j'aimerais bien travailler avec l'adulte et les maladies chroniques. Par exemple, ça, ça m'intéresse. Et je pense que là, la couleur végétale, elle a vraiment son importance, tu vois. Mais ça, ça reste encore à... J'ai besoin de créer, de construire encore mon projet.

  • Alexa Meresse

    Oui, de cheminer encore. J'ai besoin de cheminer. J'ai deux remarques par rapport à ce que tu as dit quand tu parlais des services en oncologie, par exemple, pour aller pratiquer. Je sais qu'il y a beaucoup de colorants végétaux qui sont antioxydants, OK, mais il y en a qui ont été révélés. comme vraiment anti-cancer. Notamment, il me semble que c'est l'indirubine. Alors pareil, je demande aux auditeurs si jamais je dis une grosse ânerie, mais il me semble que c'est vraiment ça. L'indirubine, tu sais, c'est la couleur rubis qu'il y a aussi dans les plantes à indigo. Donc, elle donne du bleu et en même temps, elle te donne un fuchsia rubis magnifique. Et ça, ça a des propriétés anti-cancer. avérées. Donc, il faudra que je mette l'étude en lien, comme le noté. Donc, ça, c'est le premier truc auquel j'ai pensé. Et deuxième truc, je ne sais pas si tu es au fait, mais il y a beaucoup maintenant d'architectes d'intérieur qui utilisent la couleur végétale partout, c'est-à-dire les rideaux, les coussins, les banquettes, le mobilier qui est retapissé, tu sais, les vieux fauteuils retapissés. Donc, on a eu plein d'intervenantes sur le podcast là-dessus. Je pense notamment à Virginie la gerbe de pomme. de pérégrine qui, elle, fait des déclinaisons avec des couleurs. Tu sais, elle fait même des chambres complètes dans des hôtels avec des couleurs. Donc, le châtaignier. Bref, donc, une thématique par couleur. Et je me dis, tu vois, dans ton cabinet, ça pourrait être aussi très singulier d'avoir comme ça toute ton architecture, même tes couleurs au mur, qui soient pensées couleurs végétales.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En fait, là, pour l'instant, c'est un cabinet partagé. Je ne peux pas. mais j'ai eu un projet qui est tombé à l'eau, en tout cas qui est en dormance, c'était de construire un zôme. Est-ce que tu sais ce qu'est un zôme ?

  • Alexa Meresse

    Non, je ne sais pas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah, alors, c'est comme un chalet en bois, mais tu peux le faire en n'importe quel matériau, mais moi, ce serait en bois, qui est construit sur le nombre d'or et sur une double hélice. Voilà, et ça ressemble à une petite noisette, un petit cône, une petite pomme de pain, voilà. Et ça a des propriétés vibratoires apparemment exceptionnelles. Et on avait contacté un fabricant de Zoom qui avait dit, écoutez, nous, on est cartésiens, mais quand on est au milieu, il se passe des trucs et on ne peut pas ne pas le voir.

  • Alexa Meresse

    En tout cas, j'espère vraiment que les personnes n'hésitaient pas à venir mettre un petit commentaire, à venir mettre un post, un lien pour entrer en lien avec Alexa et qu'on continue ce cheminement. Parce qu'en fait, toi, tu chemines, tu vas encore cheminer, mais on peut tous se cheminer ensemble et se faire, comme tu dis, une série Netflix sur... la spiritualité de la couleur végétale ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu n'as pas oublié de me poser une question, mais j'aurais aimé parler d'un autre truc. Étant technicien forestier de formation, je suis assez à l'aise en forêt et du coup, j'ai acheté une forêt pour en faire une forêt thérapeutique, pour emmener les gens en forêt, pour faire du land art notamment parce que je pense qu'effectivement, tu en as parlé un petit peu tout à l'heure, la forêt, c'est quand même un lieu social rempli d'arbres et il se passe plein de trucs aussi sous terre. Et je trouve que c'est chouette d'emmener des gens qui n'ont pas forcément le moral ou avec des problématiques personnelles dans des lieux bienveillants ou d'entraide. Et puis, la forêt, c'est quand même anti-inflammatoire et ça régule le système. Ça régule quoi ? La tension. Régulateur de tension. Voilà, j'avais envie de le dire.

  • Alexa Meresse

    Qu'est-ce que tu vas y faire dans cette forêt ? Tu vas y mettre tes fameux hommes ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, non. Alors là, je n'ai pas le droit de le faire parce que c'est une zone naturelle. Et cette zone, c'est vraiment de la forêt de montagne. Et pour aller jusqu'au bout du truc, c'est juste la beauté d'une petite chapelle perdue au milieu des bois.

  • Alexa Meresse

    D'accord.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc moi, ça m'arrange plus pratico-pratique pour aller travailler, pour faire tout ce qui est travail de deuil. Par exemple, c'est chouette d'avoir un lieu de culte juste à côté, complètement paumé. Qu'est-ce que je vais en faire ? Je viens de l'acheter déjà, il a fallu lever 14 droits de préemption, c'était déjà pas mal. Donc après, ça sera certainement du land d'art. Et puis, toi, je te disais, travailler avec les enfants neuroatypiques, notamment l'hyperactivité, je vais les emmener gambader dans la forêt. Je pense que c'est... Je suis complètement d'accord et j'ai fait beaucoup de thérapie dans un cabinet. Mais je pense que, tu sais, le face-à-face, c'est bien, mais le côte-à-côte, un petit peu, l'esprit confessionnal, on va marcher. Moi, j'ai envie de prendre les gens, j'ai envie d'aller marcher avec eux. Et quand on marche, j'ai envie de mettre les gens en mouvement parce que quand on est dans le mouvement, on intègre plus facilement ces traumas aussi parce que les traumas sont dans le corps. Et mon but est là, en fait, en utilisant cette forêt thérapeutique.

  • Alexa Meresse

    Toi, on a pas mal de choses à explorer. C'est ça que je ressens avec ce que tu viens d'apporter là. Toi, tu apportes quelque chose. Bon, écoute, finalement, moi, j'ai envie de te dire que je suis OK de... D'ouvrir cette porte, parce que je pense qu'elle parlera à certains et certaines des auditeurs. Et puis ceux qui ne sont pas sur le sujet, dans la vibe, il y a plein d'autres choses qui les contenteront.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, voilà. En fait, tu sais, apparemment, les statistiques disent que plus de 90% des gens ont une spiritualité. Mais finalement, tout le monde n'en parle pas. Mais ouais, à suivre, tout à fait. Et puis ça fait du bien, non ? Voilà, ça fait du bien, ça crée du lien, c'est top. Et c'est déjà pas mal. Voilà.

  • Alexa Meresse

    Bon, génial. Bon, Alexa, je te remercie pour cette ouverture d'esprit et ouverture à la spiritualité, parce que tu as raison. Je pense qu'il y en a pas mal qui ne se l'avouent pas, mais on a tous quelque chose de spirituel. Merci beaucoup et on suit tes aventures. Merci à toi. Je mettrai les gens qui m'auront répondu ou qui auront commenté sous ton poste. ok ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    oui ça marche mais écoute Pauline je te remercie voilà après il y a plein de questions que tu ne m'as pas posées qui sont ma fibre préférée que tu demandes à tout le monde donc moi aussi je vais en dire ma fibre préférée tu sais que je ne la pose plus mais toi en ayant travaillé dix ans dans les tissus tu peux le dire et bien c'est l'ortie et j'ai découvert ça au festival de l'Orice en plus un monsieur un petit papy italien qui était venu avec de l'ortie ça ressemble à de la soie c'est un truc de dingue l'ortie De la soie, tu as l'impression que tu touches de la soie. Moi, ça a été un coup de foudre encore une fois. Donc l'ortie. Et si j'étais une plante, tu ne m'as pas demandé,

  • Speaker #2

    donc j'ai beaucoup réfléchi.

  • Alexa Meresse

    Mais vas-y. Vas-y, ce n'est pas grave.

  • Speaker #2

    Parce que j'ai réfléchi longuement. Donc au début, je m'étais dit la tanaisie, parce que j'aime beaucoup cette plante, j'adore son odeur,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    je m'en sers énormément, puis j'en ai plein dans mon jardin.

  • Speaker #2

    Mais en fait, si je vais être honnête avec moi, ce serait plutôt la ronce.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    qui donne un super gris violet avec les encres exactement parce que t'as déjà testé c'est magnifique bah non ça j'ai pas testé mais je trouve que c'est génial parce qu'on utilise toute la plante elle est très résiliente ah j'ai oublié de dire quelque chose et heureusement tu vois que je parle de ça je n'utilise que des plantes sauvages extrêmement résilientes dans mes protocoles en fait le pissenlit tu peux l'arracher de ton jardin il repoussera toujours et en plus là je suis allée en chercher du qui avait été tondu une semaine avant qui a refait sa fleur Merci. Donc, il avait activé sa résilience. Pour moi, le phénomène de résilience, c'est très important. Donc, je ne travaille qu'avec des plantes sauvages, des sacrées mauvaises herbes pour certains dont on n'arrive vraiment pas à se débarrasser. Pour moi, c'est vraiment une bénédiction. Donc, tout ça pour dire que moi, je serai la ronce parce qu'on utilise toute la plante, qu'elle est résiliente et qu'elle nourrit, ses fruits, ils sont bons, elle nourrit les autres et c'est quelque chose que j'adore faire. Je pique un peu,

  • Speaker #2

    mais si on le prend doucement, ça va, ça ne pique pas trop.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Voilà.

  • Alexa Meresse

    Bon, top. Bon, bah écoute, Alexa, un grand merci.

  • Speaker #3

    Je vous invite à me rejoindre sur ma page Instagram, ARTECOVERT, pour y découvrir le nom des prochains invités. Je me permets de vous rappeler que la seule manière de soutenir ce podcast et de le noter et le commenter sur la plateforme d'écoute de votre choix, C'est ainsi qu'on arrivera à faire porter la voix de ces passionnés de la couleur végétale. Merci à tous ! Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin agriculture tinctoriale indigo tendance innovation nuances cosmétiques

Chapters

  • Introduction au podcast et à la couleur végétale

    00:00

  • Présentation d'Alexa Meresse et de son parcours

    00:45

  • De la biologie à l'art-thérapie : le parcours d'Alexa

    01:29

  • Découverte des teintures végétales en Finlande

    03:20

  • L'impact émotionnel des couleurs végétales

    05:10

  • Utilisation de la couleur végétale en art-thérapie

    06:00

  • Résultats d'une étude sur les peintures végétales

    07:19

  • Les effets de la couleur sur le bien-être

    10:01

  • Protocole de recherche et retours des participants

    14:33

  • Exploration des ressentis et spiritualité

    20:01

  • Conclusion et perspectives d'avenir

    25:04

Description

Quelle est la couleur qui pourrait transformer votre bien-être émotionnel et spirituel ? Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, nous plongeons dans l'univers fascinant de la couleur végétale avec notre invitée, Alexa Meresse, art-thérapeute récemment certifiée. Passionnée par les plantes tinctoriales et leur potentiel, Alexa nous raconte son parcours inspirant, de son intérêt pour la biologie végétale à sa découverte des teintures végétales lors d'un stage en Finlande.


Au fil de cette conversation enrichissante, Pauline Leroux, ingénieure agronome et fervente défenseure de l'agriculture tinctoriale, et Alexa explorent l'impact émotionnel des colorants végétaux sur notre bien-être mental. Elles discutent de la manière dont les nuances d'indigo, de garance, et d'autres pigments végétaux peuvent influencer notre état d'esprit et favoriser des connexions spirituelles. Alexa partage également les résultats d'une étude qu'elle a menée sur l'impact des peintures végétales sur le ressenti des participants, mettant en lumière des effets apaisants et bénéfiques.


Ce dialogue met en avant l'importance croissante des colorants biosourcés dans notre société, et comment ces couleurs naturelles, issues des fibres naturelles et des tanins, trouvent leur place dans divers domaines, notamment l'art-thérapie. En utilisant des encre végétale et en intégrant des nuances de végétal, Alexa démontre comment la teinture peut devenir un véritable outil de transformation personnelle.


Rejoignez-nous pour cette discussion enrichissante qui vous invitera à réfléchir sur votre propre relation avec la couleur et la nature. Que vous soyez passionné par l’art, la psychologie ou simplement curieux de découvrir le pouvoir des teintures végétales, cet épisode est fait pour vous. ArtEcoVert vous offre une plongée unique dans le monde des plantes tinctoriales et de leur magie colorée. Belle écoute !



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🗝️ Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin indigo nuances


Bonne écoute


Pauline



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ARTECOVERT, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants. pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans le monde. Alors c'est parti, bonne écoute ! Bonjour à tous, je suis ravie d'accueillir sur le podcast Aréco Vert Alexa Meresse.

  • Alexa Meresse

    Bonjour tout le monde.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors Alexa, je suis très contente de te recevoir. Je voudrais faire un petit disclaimer pour les auditeurs. Ceux qui n'ont pas envie d'avoir un sujet très ouverture d'esprit peuvent passer leur chemin, on a une quantité d'épisodes. Par contre, ceux qui font partie des personnes qui, dans les podcasts, dans les messages privés ou autres, m'ont fait des remarques sur des sentiments par rapport à la couleur végétale, des ressentis, vous êtes les bienvenus parce que c'est ce dont on va parler aujourd'hui. Et donc, Alexa, est-ce que tu peux raconter qui tu es ? ton métier et comment tu en es arrivée à la couleur végétale.

  • Alexa Meresse

    Ok, donc déjà qui je suis ? Je suis Alexa Meresse et je suis art-thérapeute, toute fraîchement certifiée et je viens d'ouvrir un cabinet. Voilà, je suis une jeune art-thérapeute, on va dire. Comment j'en suis arrivée là ? C'est un petit peu plus long à expliquer. On va commencer par quoi ? On va commencer par le bac, tiens. J'ai passé un bac scientifique et j'adorais la bio. pour commencer. Et ensuite, j'ai fait une année de fac de bio que j'ai eue et j'ai découvert la biologie végétale, la géologie, etc. Et j'ai adoré ça, j'ai trouvé ça absolument génial et l'étude du vivant plus largement, vraiment super. Mais j'avais une autre idée en tête, je voulais devenir technicien forestier. Donc, j'ai ensuite laissé tomber les études de bio et de chimie parce que j'aimais beaucoup aussi la chimie. pour partir faire un BTS commerce du bois, pour ensuite pouvoir faire un BTS gestion forestière. Donc, aujourd'hui, je suis technicien forestier, mais que de formation, je n'ai jamais fait ce métier, parce que c'était un métier à la base et à l'époque assez misogyne, et puis j'ai rencontré le père de mes enfants, et je m'étais dit un métier, c'est 8 heures par jour, un amoureux, c'est 24 heures par jour, donc j'ai pesé le pour et le contre, et puis des places de... technicien forestier en France, il n'y en avait pas beaucoup. Tu partais où il y avait de la place. Moi, j'ai préféré suivre mon amoureux. Et en gestion forestière, j'ai découvert la botanique et je me suis passionnée pour la botanique. C'était un truc de dingue. Ça a été vraiment un coup de foudre. Alors aujourd'hui, la botanique, je n'en fais plus vraiment, mais on va dire que c'est un langage que je comprends et je suis très à l'aise avec les plantes. Et puis la teinture végétale est venue là parce que je suis partie faire un stage en Finlande de 4 mois pour découvrir la forêt finlandaise. Et je me suis fait une copine, une copine qui est ingénieure forestier comme moi en stage. Et elle, elle était passionnée de couleurs végétales. Et elle m'a emmenée à un stage qu'elle animait avec une chimiste dans son école forestière. Et j'ai découvert les teintures végétales au chaudron au bord du lac. Avec, ouais c'est absolument génial, et avec les plantes de là-bas quoi. Et là ça a été le coup de foudre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    et j'ai dit un jour je ferai ce métier dans ma vie génial t'as déjà dit plein de choses donc déjà côté bagage pratico-pratique l'amour du vivant le sol, tu vois la géologie c'est marrant, c'est aussi des choses moi qui me m'aident à comprendre aussi aujourd'hui la notion de terroir avec la garance la pédologie en fait l'étude des sols c'est même la pédologie exactement t'as parlé de chimie, t'as parlé de botanique bon En gros, on y est, on arrive en entonnoir à la couleur végétale, ça c'est clair. La Finlande, plein de nature. Moi, j'étais en Norvège, je sais que c'est des trois pays qui se ressemblent quand même. Dans l'excédent de plantes, de forêts, tu as dit les plantes qui étaient utilisées là-bas. Est-ce que tu as des souvenirs des plantes que vous avez ?

  • Alexa Meresse

    Oui, j'ai notamment teinté au rose d'eau. ce qui ne se fait pas du tout ici alors que par chez moi des roseaux il y en a vraiment plein et personne ne teinte au roseau alors que ça fait du vert pour le coup on a déjà du mal à faire du vert ça fait un vert très lumineux et qui tient bien parce que mes pelotes que j'ai ramenées il y a 20 ans elles tiennent encore

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu vois, moi, je n'ai jamais entendu parler du roseau comme source tinctoriale. Donc, top, une première astuce. Alors, du coup, tu es arrivée comme ça à la couleur végétale. Alors, c'est marrant, c'est soit on le trouve seul, soit il y a quelqu'un qui nous guide sur le chemin, j'ai l'impression. Moi, pareil, il y a quelqu'un qui m'a guidée et en fait, je suis allée chez Michel. Et bon, bref, il y a ça. La question maintenant, c'est, j'ai beaucoup de personnes. qui m'ont glissé des anecdotes, soit pendant les enregistrements de podcast, soit pendant les off, soit pendant les tables rondes ou par message privé, en me disant « il se passe quelque chose avec la couleur végétale, je ne saurais pas l'expliquer, ça semble un peu comme du sentiment, tu vois, comme des ressentis. » Et on m'a déjà dit « ce serait bien que tu creuses ce sujet-là, est-ce qu'il se passe quelque chose, moins cartésien que d'habitude, qui se... qui se trame. Et toi, dans l'art-thérapie, est-ce que tu peux m'expliquer comment tu utilises cette couleur végétale ? Quels sont les sujets que tu creuses ? Me raconter un petit peu tes expériences.

  • Alexa Meresse

    Je vais quand même rajouter quelque chose et je vais faire une parenthèse. Et après, tu me re-guideras sur là où on doit arriver. J'ai été fabricante de tissus pendant 10 ans. Je trouve que ça, c'était intéressant à dire pour le podcast. Du tissu, on va dire, j'en ai bouffé. on va le dire comme ça. Et je n'ai plus du tout envie de teindre du tissu, ça ne m'intéresse pas. C'est pour ça que je suis partie sur les pigments où j'ai appris à faire du cuir de poisson aussi. Toujours le végétal, mais pas par le biais du tissu. Je suis allergique maintenant, je n'y arrive plus. Mais ceci dit, j'ai fourni à mon avis certaines des auditrices qui m'achetaient du tissu. Je faisais du coton bio non teinté. Et je les fournissais très jalousement parce que moi, je ne faisais pas ce métier. Voilà.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Cette activité, elle est complètement arrêtée ? Elle a été reprise ?

  • Alexa Meresse

    Non, elle a été reprise. Et puis après, ça s'est arrêté complètement. Mais c'était chouette. Il y avait un beau sourcing.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors du coup, je comprends pourquoi tu as cherché une autre application à la couleur végétale. C'est-à-dire que le tissu, si tu en avais assez vu, touché, vendu, etc., c'était bon. Comment tu intègres la couleur végétale dans ton art-thérapie ? Qu'est-ce que tu expérimentes ?

  • Alexa Meresse

    Pour l'instant, la couleur végétale, je ne l'intègre pas encore. Néanmoins, je suis en train de faire des recherches sur comment utiliser cet outil qui effectivement ne s'utilise pas n'importe quand ni n'importe comment. Il faut faire assez attention. Je suis en train de m'en rendre compte. Si tu veux, je suis partie d'un principe que j'ai entendu sur ce podcast et puis on en a discuté avec d'autres. En même temps que j'ai fait mes formations d'art-thérapie, je suis partie me former à couleur garance. Donc c'est là que j'ai appris à faire les pigments, le cuir de poisson et d'autres choses. Et quand je suis arrivée dans ce lieu, systématiquement, je suis dans le naturel assez anxieux. Et tout est, c'est comme si tout tombait, tu vois, sous régime. Et pourtant, j'avais crevé sur l'autoroute. Et ce jour-là, voilà, la prof, c'était Marie Marquet. Donc en plus, pression. Donc j'arrivais en plus en retard. Une autre fois, le Airbnb était tout pourri, je n'avais pas dormi de la nuit, etc. Et pourtant, quand j'arrive dans ce lieu, je me calme tout de suite. Donc, j'en ai parlé aux autres qui disent, oui, nous, c'est pareil. Et puis, sur le podcast, j'ai entendu aussi ça. Et je me suis demandé comment les couleurs végétales, l'utilisation des couleurs végétales, en fait, comment je pouvais utiliser les couleurs végétales pour accompagner... mes clients dans la réduction de l'anxiété. Au départ, c'était ça, ce que je voulais faire. D'accord. Donc, je t'ai appelée, je t'ai un petit peu parlé de tout ça, et je te dis, je suis même persuadée que les gens, à l'aveugle, vont vers des couleurs qui leur font du bien ou des plantes qui leur font du bien, un peu comme il y a les animaux totems, on aurait des plantes totems, ou en tout cas... Après tout, ça marche pour les champs, pour les cultures. On dit que les « mauvaises herbes » qui poussent au milieu des champs, c'est parce qu'elles leur font du bien. Il ne faut pas oublier qu'on a 30 % de matériel génétique en commun avec les plantes. Donc, ce serait un petit peu présomptueux de se dire que les plantes ne peuvent rien m'apporter à moi, humain. Moi, je ne vois pas du tout ça comme ça. Donc, tu m'as vraiment beaucoup challengée. J'ai raté. approché et je me suis dit je vais lancer des recherches et je vais mettre en place un groupe de recherche. Au départ c'était un groupe de recherche sur l'impact immédiat de la couleur végétale sur le bien-être. C'est-à-dire, si on met les gens en contact de la couleur végétale, qu'est-ce qui se passe ? Et ensuite, j'ai mis en place un protocole. Mais je n'en reviens pas de ce que j'ai fait, en fait. J'ai mis en place un protocole. Et je me suis dit, quitte à aller dans un disclaimer, comme tu dis, on va y aller jusqu'au bout, du bout, du bout. Et quitte à prendre un risque, on va faire en sorte du maximum.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    OK.

  • Alexa Meresse

    Voilà. Donc, J'ai fait tester des peintures à l'aveugle, à 20 personnes, parce qu'on dit qu'à partir de 20 personnes, on peut établir des statistiques. Ça, c'est des données mathématiques. Donc, je voulais absolument former un groupe de 20 personnes. Et je leur fais tester des peintures à l'aveugle. Pourquoi à l'aveugle ? On va au bout, on va au bout du bout. Parce que la couleur, c'est de la lumière. La lumière, c'est à la fois ondulatoire et corpusculaire, c'est-à-dire que c'est à la fois matière, c'est des photons, des photons qui viennent percuter la rétine, et ondulatoire, ce sont des vibrations. Et comment le corps reçoit ces vibrations-là ? C'est peut-être que toi, on t'a dit, je ne comprends pas ce qui se passe, je ne sais pas, puisque le regard n'est pas fait pour recevoir ça. Et je pense que l'organe de réception des vibrations, c'est la peau, notamment la paume des mains. Parce que les magnétiseurs, les énergéticiens, ils soignent avec la paume des mains. Premièrement, c'est pour ça que j'ai fait tester les peintures à l'aveugle. Deuxièmement, il existe... Alors attends, j'ai un papier parce que je ne connais pas le nom exact. Nous avons sur la peau des mécanorécepteurs qui s'appellent des fibres C tactiles. C'est des fibres qu'on peut venir activer quand on fait de l'EFT ou de l'EMDR a priori, mais plus de l'EFT. L'EFT, c'est quand on vient taper sur les clavicules, par exemple, et on dit « je m'aime, je m'aime, je m'aime » ou des trucs comme ça. Ça, c'est des nouvelles techniques. Ça s'appelle l'EFT. Ces cellules viennent activer la neuroplasticité, sachant que chez les adultes, elle est très compliquée à activer. Il y a certaines portes. dans lesquelles il faut s'engouffrer, il faut ouvrir ses portes en fait, pour pouvoir espérer activer la neuroplasticité. Et une neuroplasticité activée, c'est la possibilité d'intégrer un trauma, par exemple. Voilà. Et ces cellules, on en a plein la peau et on en a notamment plein la paume des mains. Encore la paume des mains. C'est pour ça aussi que j'ai fait tester les couleurs végétales. à mes testeurs que je remercie, je pense, qui écoutent ce podcast. Et puis, voilà. Donc, je pense que pour mon travail dans mon travail d'aide, d'accompagnement à l'intégration des traumas, la paume des mains a une place très importante. Voilà. Donc, j'ai fait tester à l'aveugle des peintures et j'ai fait étaler des peintures sur des grands cadres, en fait. mais des grosses quantités de peinture sur des grands cadres pendant très longtemps pour qu'ils puissent vraiment s'imprégner de la peinture, même jusqu'au moment où ils disent « je ne veux plus faire l'exercice » . Si, si, tu continues, tu t'imprègnes de la peinture. Tout ça à l'aveugle. Et j'ai mis en place quatre échantillons. Et les échantillons, tout le monde ne les a pas testés au même moment, en fait. J'ai fait en sorte que tout soit testé d'abord en premier, en deuxième, en troisième, en quatrième. J'utilise toute la palette, ça va de la peinture chimique, mais immonde, premier prix acrylique, à une peinture naturelle faite par mes soins, donc avec un liant fait par mes soins. Et là, parce que nous, actuellement, ici, c'est la période, j'ai pris le pissant lit. Il fallait que je commence par le pissant lit, c'est comme ça. Donc le pissenlit ça donne pas beaucoup de couleurs donc il faut ramasser des feuilles et des feuilles, enfin des fleurs et des fleurs et des fleurs et des quantités astronomiques de fleurs mais il y en a plein les jardins, il y a même des gens qui m'ont dit venez chez moi j'en veux pas, etc. Donc et j'en ai fait de la pâte pigmentaire. En tant qu'art thérapeute je n'ai pas le temps de broyer les pigments, je l'ai fait pour un deuxième protocole, je t'en parlerai après mais ça m'a gonflé. J'aime pas ça, c'est une perte de temps pour moi. Donc, j'ai pris cette pâte pigmentaire. Je me perds un peu. Attends. On avait donc la pâte pigmentaire que j'ai mélangée à un liant fait par mes soins, 100% naturel. Et j'ai voulu voir après si le liant avait son importance. Est-ce que le liant naturel rentre en résonance avec le végétal ? Quelle est l'importance du liant ? Parce que moi, en tant qu'art-thérapeute, si je peux le mélanger à du liant acrylique, ça m'arrange. Ces deux potions que je mélange entre elles, je touille, ma peinture est finie. Mais est-ce que c'est vraiment judicieux de faire ça ? En plus, maintenant, ça pue, donc on ne va peut-être pas faire ça. Mais voilà, je voulais voir l'importance du liant. Donc en fait, j'ai fait une espèce de peinture en liant acrylique Pas de pigmentaire depuis 100 litres. Donc là, on est sur un mi...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Un hybride.

  • Alexa Meresse

    Un hybride, en fait. Et après, je me suis dit, maintenant, il faut que j'ai des... De l'autre côté, que j'ai des pigments de synthèse. Donc, j'ai pris un acrylique, une peinture acrylique de synthèse toute pourrie du commerce et une gouache avec du pigment de synthèse. Mais la gouache, elle est quand même un petit peu plus naturelle que l'acrylique. L'acrylique, on est vraiment sur ce qu'il y a de pire, je pense. Voilà. Et après, au toucher. J'avais quand même une peinture super douce, super agréable, qui était la peinture 100% naturelle et quelque chose de très désagréable au toucher, qui était l'acrylique et toutes les peintures de synthèse. Donc j'ai rajouté un lit en doux. Déjà, je les ai bien liquéfiés et j'ai rajouté un lit en doux pour lisser en termes de toucher, parce que le toucher est important en fait et risquait vraiment de parasiter mes données.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et ils ne voyaient pas les couleurs ?

  • Alexa Meresse

    Non, ils ont eu les vivants.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il est tout fait juste.

  • Alexa Meresse

    Tout fait juste et j'allais même plus loin, car allons encore plus loin. Je leur faisais laver les mains à l'aveugle dans une eau systématiquement changée parce qu'on sait que l'eau a une mémoire. Et je ne voulais pas que des mémoires de peinture ancienne viennent parasiter leur ressenti. Donc, ils écrivaient, voilà. Donc, ils étalaient la peinture avec leurs mains assez longtemps. Ils se lavaient les mains à l'aveugle. Et ensuite, je leur faisais écrire un texte. de dix minutes, cinq-dix minutes. En fait, non, il y en a qui ont fait des fois une phrase sur ce qu'ils avaient ressenti, ce par quoi ils avaient été traversés. Et s'ils n'avaient pas envie de parler de ça, parce que des fois, on n'a pas envie ou il n'y a rien qui est venu, ils pouvaient écrire une poésie inventée ou une histoire inventée. Et ça pouvait aller d'une phrase à deux pages et surtout, surtout sans censure et sans jugement. Ça, c'était très important. Et l'exercice était quand même très long, il durait une heure et demie, voire deux heures, en fonction de comment les gens, s'ils étaient en groupe, s'ils n'étaient pas en groupe, ils discutaient, s'ils avaient sali autour du cadre, moi, comment fallait que je nettoie ? Voilà, donc entre une heure et demie et deux heures, c'était assez fatigant. Et je tiens à préciser quand même ici que ce n'était pas des ateliers d'art-thérapie et qu'ils avaient conscience que leurs textes, ensuite, seraient décortiqués. et potentiellement il ne s'agit pas de les rendre publics mais potentiellement citer par exemple sinon je n'ai pas le droit en tant qu'art thérapeute c'est un secret les productions des gens mais

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    là ils savaient et donc du coup quels sont les résultats donc là c'est vraiment le sens que tu as testé c'est le toucher et alors qu'est-ce que tu as eu comme résultat Heu... là-dessus ?

  • Alexa Meresse

    C'est très étonnant, en fait. Alors déjà, je voulais tout faire analyser par l'intelligence artificielle pour qu'on ne dise pas qu'il y a un biais. Voilà exactement ce qu'on a pu me reprocher. Parce qu'en fait, dans le lot, il y a eu des gens qui étaient très pragmatiques et qui ont eu l'impression de participer à une grande farce. Mais néanmoins, les résultats sont les mêmes pour eux que pour les autres. Donc, je ne sais pas utiliser l'intelligence artificielle. Donc, Donc... c'est pas analysé avec l'intelligence artificielle pour aujourd'hui, tant pis. En termes de... Il y a plein de trucs. Je peux raconter plein, plein de trucs. Je ne voudrais pas en oublier. J'ai quand même fait des petits calculs tout à l'heure avant de commencer le podcast, histoire d'arriver avec un truc quand même mathématique sur la subjectivation. C'est-à-dire dans leur... La subjectivation, c'est dire « je » dans un texte. Revenir au centre de ses propos. Dire je pense, je suis, j'ai fait, je me sens. C'est ça en fait. En gros, les gens, 90% des gens, dans les deux premières phrases, utilisent le mot « je » avec la peinture 100% naturelle. Avec, en fait... Avant de rentrer dans les chiffres et dans ce que je vais dire, je vais un peu m'emmêler les pinceaux par rapport, je vais dire des fois le pissenlit, le pigment de pissenlit, le pigment végétal. En gros, on va tout le temps parler d'une base pigmentaire de pissenlit. C'est plus simple pour moi et je vais dire végétal, je pense, à partir de maintenant. Voilà. Donc avec la peinture 100% naturelle, donc liant naturel au pigment végétal, 90% des gens commencent dans les deux premières phrases, disent « je » . C'est-à-dire que très vite, ils se subjectivent. Ils sont au centre. Ils sont « eux » . Voilà. Ils parlent d'eux. Voilà. Ça, c'est important. Et puis après, plus on va vers une peinture de synthèse et moins ils parlent d'eux, voilà. Dans les deux premières phrases, en tout cas. Voilà, la peinture 100% acrylique, c'est 65% des gens qui commencent en gros leur discours par « je » . Donc, « je » est moins au centre. Donc, moi, en tant qu'art-thérapeute, je vois déjà un intérêt à utiliser les peintures végétales parce que ça permet de dire « je » et d'être au centre de son discours,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    tu vois. Il faudrait que tu... Enfin, comment dire ? refasse le test avec d'autres échantillons, d'autres personnes ? Tu le referais, ça, l'idée, c'est de continuer les tests ?

  • Alexa Meresse

    L'idée, c'est... Je n'ai pas fini, mais je crois que je suis en train de faire un truc un peu de dingue. J'ai déjà monté un deuxième groupe, cette fois-ci avec la grenade, et sans l'eau, parce que l'eau, je pense, c'est l'eau à une mémoire, et je voulais voir si l'eau avait de l'influence dans les résultats, ou si c'était la couleur. qui avaient de l'influence. Je pense qu'il y a les deux, pour l'instant, ou des premiers résultats. Voilà, le but, c'est de continuer après avec plein,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc un, la subjectivation, tu vois, j'avais jamais entendu ce mot-là, donc qui parle de le jeu au sang.

  • Alexa Meresse

    Moi, mon, ma, tu vois. Ensuite, j'ai envie de garder le meilleur pour la fin, mais en fait, j'y arrive pas, j'arrive jamais à garder le meilleur pour la fin. C'est effectivement le rapport à la spiritualité, qui est très étonnant, c'est-à-dire qu'avec le pigment 100%, la peinture 100% naturelle. Je pense qu'un tiers, voire la moitié des gens, sont partis en état modifié de conscience. Au même titre que la sophrologie, l'hypnose, le yoga nidra. Il y a même quelqu'un qui a dit j'ai fait ma méditation pendant 10 minutes. C'est les têtes qui se penchent en avant, c'est qui se penchent en arrière. On m'a dit tu m'as fait partir dans un autre monde, c'est plus efficace que la sophrologie, etc. Donc là, j'aimerais me rapprocher d'hypnothérapeutes pour travailler avec eux en partenariat, parce qu'il y a des gens qui aimeraient bien faire de l'hypnose, mais qui ont vraiment du mal à rentrer en état de conscience modifié. Et si en mettant juste les mains dans la peinture, ça part direct. Waouh ! Tu sais, moi, je ne m'y attendais pas. Moi, je m'attendais juste. Je croisais les doigts en me disant, Alexa, ton protocole, il est complètement farfelu. On parle dans un truc. un peu déjanté, mais on va aller au bout. Et je croisais les doigts pour que les gens soient juste détendus au contact. Mais en fait, on est au-delà. On est au-delà. C'est-à-dire que dans les textes, j'ai trouvé les mots vitrail, croix, Dieu, béni, maudit, trottoir, qui revient très souvent, guide, magnétisme, sanctuaire, sacré. Oui. des choses comme ça donc c'est je m'y attendais pas du tout ou plus simplement astrologie tout de suite j'ai pensé que j'étais gémeaux et par exemple et ça c'est des choses qui reviennent absolument pas dans les textes avec pigments de synthèse pigments synthétiques sauf un texte je tiens à le dire il y a quelqu'un qui m'a fait des très grandes poésies très très grande, très chargée en mots, avec énormément de mots-clés, où à peu près tous les thèmes ont été abordés, et lui parle beaucoup aussi, à ce moment-là, de Dieu, du Pape, etc. Mais c'est le seul texte, mais il parle de tout, en même temps. Dedans, il y a la guerre, il y a...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il aborde aussi la spiritualité.

  • Alexa Meresse

    Il aborde aussi la spiritualité, mais ça, c'est avec le pigment de synthèse. Mais c'est vraiment... Le seul.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc, en fait, c'est là où... C'est là où, si on essaye de mettre du cartésien dans le spirituel, je ne sais pas d'ailleurs comment on peut l'appeler dans les sens, c'est de refaire des tests, de refaire des batteries de tests, de réessayer, de, comme tu dis, faire appel à d'autres acteurs. Donc là, tu parles des hypnothérapeutes, mais en fait, cet épisode, il est un peu, c'est ce qu'on se disait quand on l'a préparé toutes les deux. Toi, en fait, l'idée, c'est que tu l'ouvres et que tu sois aussi contacté s'il y a des gens qui ont essayé des choses avec la couleur végétale ou fait des protocoles ou eu des résultats différents et que vous mettiez en commun, entre guillemets. Ça pourrait être vraiment chouette de continuer à regarder d'autres résultats ou de corroborer ou de...

  • Alexa Meresse

    Oui, alors ça, ce serait vraiment chouette. Ensuite, je pense qu'il existe déjà des études qui prouvent que la couleur végétale est bonne pour la santé mentale. Parce que ça, ça m'a été reproché. Oui, c'est faux. On mettrait des feuilles en plastique aux arbres et du gazon synthétique par terre, que ça nous ferait le même effet. Moi, mis à part dire, non, ce n'est pas vrai, je n'avais pas d'études. Je n'avais rien. Donc, je pense que celles-ci existent, mais je ne les ai pas. Je n'ai rien prouvé. Je n'ai pas beaucoup cherché. J'ai fait surtout mon protocole. C'est super long. Le plus dur pour moi, c'est de trouver des gens qui veulent bien tester. Parce que déjà, il y en a plein qui n'ont pas voulu tester parce que c'était un peu trop perché. Alors que ceux qui sont ressortis de chez moi, ils ont dit « Qu'est-ce que j'ai vécu ? » Tu vois ? Et pour l'anecdote, j'ai fini par le faire, en fait, le protocole. Mais j'avais peur de ce que j'allais ressentir. je me suis dit je vais traverser par quoi et tout et et même si je savais ce que c'est de toi, je savais, on pourrait dire, j'ai orienté le truc. C'est assez impressionnant. Moi, je l'ai vécu de façon assez impressionnante. Au contact de la couleur végétale, je suis partie aussi. Je suis partie comme eux, en fait.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, le truc, c'est que je suis très... J'ai fait comme toi des études scientifiques. Tout ce que tu as cité dans ton parcours, des études d'ingé agro, donc on t'apprend à... Le protocole, la rigueur, etc. Donc, je suis plutôt cartésienne. Je suis dans une famille plutôt de cartésiens. Mais je suis aussi, tu sais, à écouter quand même les signaux faibles. Dans le sens, j'ai entendu plein d'invités me parler de ça. Plein.

  • Alexa Meresse

    Oui, je pense qu'en fait, en off, les gens se confient beaucoup sur des sujets spirituels. Et évidemment, ce n'est pas des confidences qu'on fait à des gens cartésiens.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça. Donc, comme là, on est entre nous. T'en citer quelques-uns Déjà le premier truc auquel j'ai pensé Quand on a parlé de cet épisode Où je me suis dit Oh là là c'est hyper glissant de se lancer dans un épisode De podcast comme ça C'est pas grave on est dans le toboggan Le premier truc J'ai tout de suite pensé au fait Quand on dit si t'as des plantes chez toi Des plantes vertes sur ton bureau Je suis fan de plantes vertes je crois que ça se voit derrière moi On dit quand t'as des plantes, que tu vois beaucoup de vers, ça stimule ta créativité, ta concentration, ton bien-être. Tu vois, les gens qui n'ont pas de jardin, les gens qui sont peu en contact avec le végétal, etc. Enfin bref, donc déjà, première chose, ça m'a fait penser à ça, au contact avec les plantes. Globalement, il y a quand même... Donc là, il faudrait qu'on trouve des sources, mais il y a globalement un apaisement. Tu vois, on dit, c'est des phytons, je crois, dans la forêt, ou quand tu te balades, les arbres déclenchent... libère des... Je ne sais pas si c'est des hormones, mais libère des choses. Je crois que c'est des phytons. Ça déclenche un apaisement quand tu vas te balader en forêt, quand tu es près d'une cascade. Il y a des choses, quand tu es en contact de la nature, qui sont importantes. Première chose à laquelle j'ai pensé. Ensuite, j'ai pensé à toutes les personnes qui pratiquent l'indigo et qui travaillent ça sous forme de cuve à indigo. Il y en a plein qui me parlent de cuve comme si c'était des humains, comme si elles étaient vivantes. Du style, tu vois, j'ai réactivé ma cuve, elle était un peu... Il y a des mots, ils ne se rendent pas compte, mais qu'ils emploient pour parler de leur cuve, comme si c'était quelqu'un qui, ce jour-là, elle n'avait pas le moral, elle n'avait pas envie de me donner du bleu, ou elle n'avait pas envie de me donner... Et en fait, ça, ça m'a interpellée, je l'ai entendue une fois, deux fois, trois fois, et en fait, à chaque fois qu'on parle de l'indigo, globalement, pour les personnes qui travaillent avec des cuves qu'elles ont elles-mêmes montées, il y a cette cette Cette notion de « j'étais contente de retrouver ma cuve » . Bref, il y a un truc bizarre. Mais ça, je voulais te le signaler parce que je l'ai vraiment eu plusieurs fois.

  • Alexa Meresse

    Mais ça, c'est comme le levain. Les gens qui font du levain ont exactement le même discours. Et le levain, c'est vivant. Je pense que là, on est avec des matières vivantes et je pense qu'elles sont particulièrement vibrantes. Ça, j'aimerais. Tu sais, ce n'est pas une histoire d'être cartésien ou pas cartésien. Là, maintenant, j'ai quand même des textes. Les gens ont testé à l'aveugle. Après, si on est vraiment scientifique, on ne peut pas écarter des données sous prétexte que ce n'est pas dans nos valeurs, premièrement. Et deuxièmement, je pense qu'on a inventé ces dernières décennies ou ce dernier siècle, beaucoup de machines pour étudier la matière, donc l'infiniment loin ou l'infiniment petit.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    mais qu'on n'y connaît pas grand-chose encore en vibration. Et aujourd'hui, scientifiquement, c'est quand même là. On est tous faits de quarks, qui sont des tout petits éléments, encore plus petits que les électrons et les neutrons, qui sont à l'intérieur. Et ça, les quarks sont à la fois corpusculaires et ondulatoires. Et c'est comme ça. Et nous sommes tous matière et vibration. Je crois que ça, c'est plus à démonter, sauf qu'il n'y a pas de machine. qui mesure les vibrations. Et ce n'est pas pour ça que ce n'est pas scientifique.

  • Alexa Meresse

    Non, en fait, c'est parce que je n'ai pas le bon vocabulaire pour poser la différence entre le mesurable et le ressenti. Tu vois, je n'ai même pas les mots. Donc, excusez-moi pour mon vocabulaire qui est très limité. Non, mais c'est vrai, tu vois, je n'ai pas les mots pour t'expliquer ce qui est un peu du ressenti qui fait appel au sens. Ensuite, j'ai vu des gens qui travaillaient aussi avec une autre... des autres mots, tu vois, il parle d'alchimie pour la teinture végétale. On parle aussi de, tu vois, dans la coloration capillaire végétale, on parle beaucoup de couleurs ayurvédiques. Tu vois, il y a beaucoup de liens avec ça, avec le lien avec la religion, des choses un peu lointaines, la symbolique des couleurs. Tu sais que ça, alors par contre, là, on va avoir pas mal d'invités là-dessus, mais en gros, en fonction des choix que tu fais, inconscient ou conscient, ça dit quelque chose. Et j'ai plusieurs personnes qui me disent, ben voilà, moi je suis coloriste. Alors, je crois que ça se dit comme ça. Je suis coloriste, tu sais, les personnes qui t'aident à faire des choix de couleurs pour tes habits, là.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah oui.

  • Alexa Meresse

    Voilà. Et donc, j'en ai plusieurs qui se sont présentées à moi en me disant, ben moi, je le fais avec de la couleur végétale. Tu sais, pour faire les essais où on te met devant toi. Et donc, voilà. Tu vois, j'ai repensé à toutes ces choses-là avec la préparation de cet épisode. J'ai même regardé, il y a eu même des, tu sais, comme tu disais, les plantes totem, il y avait aussi, tu vois, les plantes messagères du sacré, qu'apparemment, tu avais des symboliques avec notamment le lotus dans la tradition hindoue ou bouddhiste, comme on disait. Non mais attends, je te dis jusqu'au bout, parce que j'ai trouvé ça intéressant, que c'est des symboles de pureté quand on t'associe avec une plante. Et tu vois, il disait que par exemple, le lotus, il pousse dans la boue, mais il s'élève au-dessus de l'eau. Et que c'était vraiment le symbole de la transcendance. Et qu'en fait, dans certains textes religieux, spirituels, ou dans des poèmes japonais, ou je ne sais quoi, des trucs spirituels, on parlait beaucoup d'une plante comme une plante totem, exactement ce que tu as dit pour les animaux. Sauf que ça, je trouve que nous, en Occident, là, nous, c'est pas très répandu. Alors que tu vois, dans la culture japonaise, asiatique, c'est plus commun que chez nous.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, mais je pense que l'occidental est un individu coupé de ses racines. Et coupé, c'est un individu hors-sol, je pense. En Occident, on a quand même ce truc, on a appris, même nous, on est très emprunts de ça, que d'abord, tu as les minéraux, et puis au-dessus, tu as les végétaux, et au-dessus, tu as les animaux, et au-dessus, tu as l'être humain. Et ça, ça nous dessert énormément parce que... On a tendance à penser que c'est nous qui avons une action sur le vivant et non pas le vivant qui a une action sur nous. Et c'est entièrement faux. Tu vois ce que je disais au début, 30% de notre matériel génétique, enfin nous avons 30% de matériel génétique en commun avec les plantes. C'est énorme !

  • Alexa Meresse

    Tu sais, ce que j'ai vu tourner sur LinkedIn il n'y a pas longtemps, c'était la ressemblance entre une molécule d'hémoglobine, enfin une molécule de notre sang, et la chlorophylle. Et en fait, il n'y a qu'un tout petit... petite modification, sinon globalement c'est la même chose. Et ça m'a fait débloquer, ça tourne sur LinkedIn, ça a été commenté par Patrick Brenag de Greening, et en fait t'as les deux, t'as le rouge de notre sang, et le vert de la chlorophylle, et la ressemblance, franchement, moi qui suis visuelle, tu vois clairement que c'est vraiment très très proche. Tu vois, donc ça, il y a beaucoup de personnes en ce moment qui s'intéresse aux propriétés bioactives des plantes tectoriales. Donc, elles donnent de la couleur, OK, mais elles ont d'autres « pouvoirs » . Et on a reçu Delphine Talbot de Toulouse, je t'en avais parlé, il me semble, qui travaille sur le color and care, c'est comment tu prends soin de toi, en plus d'appliquer de la couleur, toutes les propriétés qu'il y a derrière. Tu vois, on a parlé d'antioxydants, d'antifongiques, d'anti-tout ce que tu veux. mais en plus... Il y a ce petit plus qu'il faut qu'on arrive à poser, ne serait-ce que le vocabulaire, tu vois, ne serait-ce que les bons mots là-dessus. Mais tu vois, c'est des sujets, en fait, qui intriguent. Parce que, tu vois, moi, je n'ai même pas les mots pour le poser forcément. Et je pense à un truc aussi, c'est que dans ton expérimentation, toi, tu l'as fait par rapport au toucher. Oui. Moi, j'ai beaucoup de personnes qui m'ont parlé de l'œil, qu'en fait, naturellement, les gens étaient plus attirés par des couleurs végétales parce qu'on m'a beaucoup parlé de ce mot flamboyante. Et c'est marrant parce que c'est ce mot-là qu'on me dit à chaque fois. versus des couleurs de synthèse un peu plus mornes, mortes, un peu plus ternes, alors que pourtant, ça peut sembler... Oui, oui. Et en fait, ce que je me dis, c'est comment on peut mutualiser... Il faudrait qu'on trouve toutes les deux la solution et avec des auditeurs qui ont soit expérimenté, soit qui veulent creuser en toute ouverture d'esprit et on n'est pas parti dans... Enfin voilà, on veut un peu creuser. de voir comment on pourrait mutualiser ces recherches sur la perception de l'œil, la perception du toucher. Je sais qu'on m'a parlé aussi de l'odeur de la cuve d'indigo. On m'a parlé de la sensation quand les plantes, tu sais quand on les transforme, qu'on extrait les colorants. Moi,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    j'ai des données sur les odeurs. J'ai vraiment tout eu. Moi, l'odeur, ça a un peu joué, j'avoue. Mais j'ai tout eu. C'est allé de odeur de pêche. à odeur de purin. Mais l'odeur, le pissenlit, ça sent fort en plus. Parce que là, on a beaucoup parlé de l'aspect spirituel parce que c'était le sujet glissant. Mais il n'y avait pas que l'aspect spirituel. Les gens étaient vraiment beaucoup plus détendus. Parfois même au bord de la fatigue. Certains ont dit que... Ils ne voulaient pas continuer l'exercice parce que soudain, ils étaient emprunts à une grande fatigue et ça devenait vraiment difficile, comme si on leur avait donné un somnifère, mais qu'on les obligeait à rester éveillés. Pour certains, ça a été ça et ça les a plongés dans une phase de désespérance. Après, c'est quoi ? C'est 10 ou 20% des gens seulement. Donc, c'est pour ça qu'il faut faire un petit peu attention aussi. Ça, c'était avec le 100% naturel. J'ai une personne qui m'a rappelé le lendemain pour me dire qu'elle avait déclenché des règles juste après ou pendant l'exercice, sachant que c'est une femme qui est quasi ménopausée. Donc, 51 ans et puis des règles tous les six mois. Donc, elle a déclenché des règles pendant l'atelier. Pour un autre protocole, j'ai un enfant qui a perdu une dent pendant un atelier aussi. Ça a beaucoup saigné puisqu'il avait mangé un caramel. Mais la dent, elle bougeait à peine. En fait, on n'est pas obligé de le consigner. Moi, je pense que ça mérite d'être consigné quand même. J'ai une autre personne qui a ressenti le besoin subi d'aller camper dans son jardin. Ça ne lui était jamais arrivé de camper dans son jardin. Et au matin, elle s'est rendue compte qu'elle avait dormi sur des pisses en lit. Oui, je consigne. Je dépose ici ce que j'ai vu et entendu. Je ne fais... Voilà. J'en tire pas de conclusion. Et puis la personne qui a déclenché ces règles m'a dit aussi, tu sais, j'avais mis sous le tapis ma fatigue que j'avais depuis quelques temps et elle m'est revenue dans la gueule en un claquement de doigts. Donc en fait, peut-être que le pissenlit a cette capacité à détendre, mais parfois si on est trop fatigué, ça détend trop. C'est une possibilité. Après, c'est vraiment au jugé. Et puis, pour la peinture 100% naturelle, il y a eu beaucoup de tristesse aussi. Les gens ont parlé de tristesse.

  • Alexa Meresse

    Ah ouais ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, voilà. En gros, puis les gens étaient vraiment détendus. C'est vraiment des... J'aimerais te lire un texte, en fait. Un texte particulier. Et je pense que cette personne, elle sera OK pour que je lise un bout de son texte qui est assez hallucinant. Quitte à aller dans la spiritualité, je vais te le lire parce que... Attends. Tu vois, j'ai tous mes textes. En fait, je vais les montrer quand même parce que je suis trop fière de mes textes. C'est tout ça. J'ai tout ça. Je ne sais pas si on le voit. Ah ouais ? De textes, en fait. Ben ouais, j'ai 80 textes.

  • Alexa Meresse

    Eh ben, tu sais ce que tu fais ? Tu les numérises, tu prends en photo et tu les mets... Tu les fais analyser...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est fait. Mais je ne peux pas les prendre en photo parce qu'il y a des gens qui ont fait des dessins en forme de texte. Et puis, il y a aussi des peintures, j'en parlerai après, qui sont très excitantes. Et les gens se sont mis à être très excités. Je n'arrive pas toujours à lire ce qu'ils écrivent. Donc non, il a fallu que je dicte en fait. Mais voilà, c'est le résultat. J'ai tout remis comme ça. C'est comme si cette peinture... Donc, on parle de la peinture de pissenlit avec un lien naturel. Voilà, c'est important, 100% naturel. C'est comme si cette peinture ne voulait pas dire son histoire, ne pas dire son conte. Il y avait un sentiment beaucoup plus minéral, comme une vieille pierre, comme quelque chose qui ne ressentait pas, mais juste était, dans le sens être, simplement être. C'est comme si ça se tenait là, silencieux, mais fort et inébranlable. J'ai essayé de l'explorer, la modeler. Mais ça n'était pas là, ça n'était que là, présent, dans le sens être. C'est comme si cette peinture avait juste besoin d'être là, qu'elle n'avait pas d'âge, qu'elle n'avait pas de voix. Elle était juste là. Le sentiment était un peu étrange. J'ai essayé de comprendre celle-ci, cette peinture, mais c'est comme si nous ne parlions pas le même langage. C'est comme si moi je voulais essayer de fleurir, d'explorer, d'exploser. Et juste cette peinture avait ce côté de vouloir être là, dans le présent. Quelque chose de calme, de très certain, inébranlable. Quelque chose qui reste calme, elle l'a écrit en majuscule. Comme quelque chose de très ancien, mais aussi de bizarre. Je n'ai pas eu l'impression de connecter, mais c'est comme s'il y avait quelque chose en dessous, je ne sais pas exactement quoi. Un langage que je n'arrive pas à comprendre, trop ancien pour moi. Et elle a fait ça à l'aveugle.

  • Alexa Meresse

    Et elle savait que c'était du végétal ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Elle ne savait pas. Et pour que tu compares, je vais te lire ce qu'elle a écrit à propos de la peinture acrylique de synthèse du COPEX. Et premier prix. J'ai fait le plus crado possible. Ça touchait froid, acide, médical, comme du sang coincé dans un vaisseau sanguin. Il n'y avait aucun passage. Ça ne communiquait pas. Est-ce que c'est parce que mon cerveau se sent aussi bloqué ? Je ne sais pas. Je ne te dis pas tout. Ça avait plus le sentiment d'une activité d'école primaire, quelque chose comme une vieille pâte à modeler qui a l'air vraiment trop vieille pour être utilisée. Ça n'a aucune âme. Vraiment, ce sentiment qu'il n'y a aucune âme dedans. Ça déclenchait quelque chose dans mon âme parce que ce truc avait tellement peu d'âme que ça avait l'air mort et que ça essayait en plus de tuer quelque chose en dehors de ça. Peut-être que c'est juste mon cerveau qui essaye de jouer. Des tours, oui, peut-être, mais j'ai vraiment détesté ça. Voilà, donc c'est la même personne, elle a tout fait à l'aveugle, donc tu vois la différence de texte, en fait.

  • Alexa Meresse

    Donc, eux, en faisant leurs expériences, ils ne savaient pas quand c'était de la végétale, de la hybride ou de la 100% synthétique.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, je leur ai donné le moins de données possibles avant de commencer, à savoir, vous participez à un atelier de recherche sur l'impact de la couleur végétale sur le bien-être. Quand ils ont étalé leur peinture, ils ne voyaient pas ce qu'ils faisaient. Moi, derrière, je lavais les cadres. Ils n'avaient aucun rendu de ce qu'ils avaient. Ils se lavaient les mains. Je vidais l'eau avant même qu'ils aient pu ouvrir les yeux. Ils avaient des mains propres. Au bout d'un moment, il y a des petits bouts qui se disent « Tiens, en fait, j'ai fait ci, j'ai fait ça. » Et en fait, ils ouvraient les yeux. La table était propre. Ils avaient papier, crayon devant eux. Oui, d'accord. Il y en a même qui ont écrit « Je pense que je fais la même chose quatre fois. » Alexa me met à l'épreuve pour tester mon usure. Des choses comme ça, en fait. Une fois que c'était fini, je leur ai expliqué ce qu'ils ont fait, premièrement, et le contenu des recherches. Ce qui a créé de la frustration chez eux. Parce qu'ils ont dit, je ne comprends pas ce que je fais là. Pour certains, c'est n'importe quoi. Mais il ne fallait surtout pas que je dise ce qui était en jeu. Puis, je voudrais rajouter quelque chose. C'est quand je mélange la pâte de pissenlit avec le liant synthétique. C'est comme si la pâte de pissenlit permettait de rentrer en profondeur, comme elle l'a fait avec le liant naturel, et il rentre vraiment en profondeur et en introspection, mais que le liant synthétique, c'est quoi ? C'est acrylique, permet de rester entre deux eaux, pour permettre de rentrer en introspection, sans pour autant rentrer en état modifié de conscience, ce qui permet de travailler. Moi, je suis quand même art-thérapeute, donc... en fonction de ce que j'ai à travailler, c'est que cet âme m'intéresse aussi. Et là, il y a eu vraiment de l'introspection. Les gens ont raconté des épisodes. Enfin, je dis les gens, c'est une majorité, ce n'est pas tout le monde. Ils ont raconté des épisodes de leur vie, des choses personnelles. Et puis, quand on arrive au pigment de synthèse et au liant de synthèse aussi, là, on passe dans des discours de surface. J'entends le chien qui aboie, il y a une basse-cour à côté, tiens d'ailleurs en fait la peinture elle est comme ci puis pas comme ça, et puis en fait, et puis en fait. Voilà, c'est beaucoup ça, et moi la première d'ailleurs, c'est le voisin s'est garé, il est en train de se garer, il fait du bruit, il me fait chier parce que moi j'aimais bien, mais en fait ça reste de la surface. Tu vois ? Et voilà. Et personnellement, je vais raconter mon expérience là, que je marque dans mon texte, avec le pissenlit et le lien synthétique. J'ai mis sur le papier des choses dont je ne me souviens pas, mais que j'ai vécues, j'avais un an. Et j'ai commencé à écrire. Après, tu sais, moi, je suis art-thérapeute aussi, et puis des... Le travail thérapeutique, je suis quand même rompue à ça. Des exercices d'art-thérapie, j'en ai fait aussi. Mais j'ai eu besoin de cracher dans ma peinture pour la salir. Il y a eu un truc qui est remonté. Et en fait, après, en écrivant, c'est venu tout seul. Quand j'avais un an, machin, tout ça, c'est très étonnant. Très, très étonnant.

  • Alexa Meresse

    Donc, ce que tu dis dans tes résultats, où tu nous as expliqué le protocole, où les gens, tu ne les connaissais pas, tu ne leur as pas dit ce qu'ils venaient faire, à part qu'ils venaient... Enfin, ils ne voyaient pas, ils ne savaient pas ce qu'ils utilisaient.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Attends, je ne les connaissais pas. Excuse-moi, je te coupe parce qu'il faut dire la vérité. Si, j'en connaissais les deux tiers. Mais non, il y en a que je ne connaissais pas. Et puis, le deuxième protocole, je l'ai fait avec des gens que je connais.

  • Alexa Meresse

    D'accord. Donc, sur les résultats, 100% végétal, sentiment de fatigue, de tristesse, mais ouverture dans les textes. C'est-à-dire, ça se... Ça s'épand, mais ça...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tout simplement, rapport à la spiritualité. Je pense que c'est un gros mot. Rapport à la spiritualité, descendre en profondeur. Certains se sont vraiment mis en état modifié de conscience. C'est-à-dire, comme tu disais tout à l'heure avec l'hémoglobine qui ressemble à la chlorophylle et tout, on dit quand même qu'en médecine avec les plantes, Il faut regarder comment la plante est, sa structure. Et après, on voit à peu près comment elle va agir sur le corps. Et finalement, je me dis, le pissenlit a quand même une racine très profonde. Est-ce que ça ne nous ramène pas profondément en nous ?

  • Alexa Meresse

    Peut-être que le choix de la plante que tu as fait, c'est là où il faudrait connaître les vertus du pissenlit. Je sais qu'il y en a, mais je ne sais plus lesquelles. Mais tu vois, il faudrait voir si le végétal que tu as choisi joue un rôle.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, parce que c'est diurétique. Le pissenlit, ça aide ses problèmes de poids, en fait. Ah, d'accord. Ok, bon,

  • Alexa Meresse

    ça va. Alors, c'était pas...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non.

  • Alexa Meresse

    D'accord. Donc, végétal, spiritualité. On va faire 100% avec la spiritualité.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais.

  • Alexa Meresse

    Hybride, pas complètement... Donc, hybride, donc une pâte pigmentaire végétale et un liant synthétique. Oui. Il y a quand même eu des résultats.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah, mais pour moi, ils sont excellents. Ouais, je suis très contente.

  • Alexa Meresse

    Voilà. Et par contre, synthétique 100%, là c'est plus fermé à part comme tu disais un texte où la spiritualité a été abordée parmi plein d'autres sujets.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, et puis on va aussi dire que mes recherches de base sont quand même correctes, parce que le pigment naturel, végétal, en tout cas depuis Saint-Ly, apaise, calme. Je vais revenir notamment à des gens qui ont pu faire des textes très excités avec la peinture de synthèse, et qui ont des écrits beaucoup plus posés. avec le pigment végétal. Mais vraiment, notamment cette personne qui a écrit vraiment une poésie vraiment dense, est devenue beaucoup moins dense au contact du pigment végétal. Et puis, les phrases sont finies, la ponctuation est au bon endroit, les lignes se suivent les unes en dessous des autres. C'est quelque chose de beaucoup plus serein, en fait. Et ça, ça a marché avec un enfant aussi, parce que... J'ai pu tester des gens qui allaient de 11 ans à 76 ans. Donc voilà, avec notamment deux enfants, le contact de la peinture 100% naturelle, ça a fait... Une petite fille, ça a fait « Oh, waouh ! » « Oh, waouh ! » Mais ça a fait ça. Et j'ai filmé les gens, parce qu'au bout d'un moment, je me suis dit, il se passe quelque chose. Donc il y en a qui sont intégralement filmés. Ça, c'est important qu'on ne dise pas que je raconte du pipo.

  • Alexa Meresse

    Non, mais c'est bien que tu l'aies documenté, ça, c'est chouette. Mais alors, du coup, moi, ma question, c'est, maintenant que ce super travail, parce que quand je vois la liasse de choses que tu as, comme tu dis, il faut l'analyser avec 100 biais, etc., il faut reproduire le protocole, peut-être changer la plante, donc c'est ce que tu vas faire avec la grenade. Moi, ma question, c'est, c'est quoi la suite ? Qu'est-ce que tu veux en faire ? Est-ce que tu veux refaire des protocoles ? Quel protocole ? Est-ce que tu veux faire un appel ici en disant aux gens qui sont dans des professions phytothérapeutes, hypnothérapeutes ou autres, un appel en gros, et comment on aide cette mise en lien ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, alors oui, j'ai envie de continuer à faire ça, notamment parce que ça va être mon outil de travail. Et j'ai l'impression, tu sais, que les fleurs de bac, les élixirs floraux, tu vois ce que c'est ? Oui, oui. On n'en a pas parlé, mais ça utilise déjà la vibration des plantes. Ce ne sont pas des teintures mères, ça n'a strictement rien à voir. Et j'ai l'impression que je suis en train un petit peu de partir un peu là-dessus avec des peintures végétales. Et ce serait l'équivalent de fleurs de bac en peinture végétale. Voilà. Donc, mon objectif, ce serait ça. Et mon objectif final, aujourd'hui, mais tu sais, chez moi, ça peut beaucoup changer. J'aimerais bien ouvrir une école de formation à terme, dans le long terme, pour former des art-thérapeutes, des hypnothérapeutes et tous les gens qui sont en lien avec le soin. Ce serait vraiment super. Mais pour l'instant, je peux faire... Déjà, très égoïstement, un appel à si des gens dans l'agglomération grenobloise, parce que je suis à Grenoble, seraient OK pour m'ouvrir leurs portes. Moi, je pense notamment aux hôpitaux, aux services hospitaliers, aux services oncologiques, aux maisons de retraite, pour que je vienne tester mes protocoles chez eux, ce serait vraiment chouette. Parce que le plus dur pour moi, ce n'est pas ma liasse de texte, c'est motiver les gens. Ça, c'est très convaincant.

  • Alexa Meresse

    Oui, j'imagine.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ensuite, s'il y a des gens qui font déjà ça et qui ont des données dans leur compte. coin qui me contactent. Effectivement, on peut travailler ensemble. Et puis, si quelqu'un a des études à fournir...

  • Alexa Meresse

    Je vais regarder, moi. Je vais regarder si j'en trouve...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ce serait vraiment chouette, parce que j'ai vraiment eu, notamment, un échange assez musclé avec quelqu'un qui était complètement pragmatique, ce qui ne l'a pas empêché de me parler de Dieu dans ses textes.

  • Alexa Meresse

    Ouais, non mais, raison, c'est pas soit tout blanc, tout noir, on est gris, quoi.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, mais du coup... Oui, oui, c'est ça. Mais j'ai pas eu de...

  • Alexa Meresse

    j'ai pas eu de matériaux à lui donner pour défendre mon biftec d'accord ok donc là moi je sais je vais essayer d'aller rechercher sur mon compte instagram toutes les personnes qui m'ont fait ces messages sur l'utilisation de la couleur dans plus de spiritualité plus de soins plus d'ouverture des esprits d'impostection c'est ce mot là que je cherchais Bye. depuis tout à l'heure. Peut-être ce sujet aussi à explorer, mais ce qui serait peut-être top, c'est de faire comme on avait fait pour un autre épisode, c'est d'ouvrir un document ou d'ouvrir un lien où les gens viennent, et ceux qui ont envie de donner du ressenti, de donner des analyses, des protocoles qu'ils n'ont plus fait, etc., puissent le mettre à cet endroit-là. Comme ça, toi, tu peux interagir avec eux, et puis on peut peut-être faire une suite, c'est-à-dire il y aura peut-être d'autres sens qui seront comment on va dire, éprouvées, d'autres couleurs qui seront testées. Toi, tu vas avancer dans ta pratique et tu pourras peut-être nous faire des retours. C'est peut-être un épisode qui a une suite, en fait.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est Netflix, je pense même. C'est une série.

  • Alexa Meresse

    C'est une série,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    je crois. Je crois, oui. Mais évidemment, compte tenu des résultats, des premiers résultats, je ne peux pas ne pas inclure la couleur végétale. dans mon travail d'art thérapeute. Mais là, tout est à construire encore. Je suis très fraîchement certifiée. C'est une reconversion professionnelle. Autant faire les choses bien dès le début. Mon futur, c'est faire des choses pratico-pratiques. Quel type de clientèle je vais recevoir à mon cabinet ? Comment je vais mettre en place mon accueil ? Comment je vais mettre en place mes accompagnements ? Qu'est-ce qui va se dégager de ça ? Comment je peux inclure la couleur végétale ? Par exemple, j'aimerais bien vraiment me spécialiser dans l'accompagnement de l'enfant de roue atypique. Mais j'ai l'impression que travailler avec la couleur végétale a plus d'impact sur l'adulte que sur l'enfant. Mais l'enfant, lui, il est tout le temps les mains dans la terre déjà. Il fait la boue, la patouille, le machin. Donc, ce n'est peut-être pas avec eux que je vais utiliser ces couleurs végétales-là et j'aimerais bien travailler avec l'adulte et les maladies chroniques. Par exemple, ça, ça m'intéresse. Et je pense que là, la couleur végétale, elle a vraiment son importance, tu vois. Mais ça, ça reste encore à... J'ai besoin de créer, de construire encore mon projet.

  • Alexa Meresse

    Oui, de cheminer encore. J'ai besoin de cheminer. J'ai deux remarques par rapport à ce que tu as dit quand tu parlais des services en oncologie, par exemple, pour aller pratiquer. Je sais qu'il y a beaucoup de colorants végétaux qui sont antioxydants, OK, mais il y en a qui ont été révélés. comme vraiment anti-cancer. Notamment, il me semble que c'est l'indirubine. Alors pareil, je demande aux auditeurs si jamais je dis une grosse ânerie, mais il me semble que c'est vraiment ça. L'indirubine, tu sais, c'est la couleur rubis qu'il y a aussi dans les plantes à indigo. Donc, elle donne du bleu et en même temps, elle te donne un fuchsia rubis magnifique. Et ça, ça a des propriétés anti-cancer. avérées. Donc, il faudra que je mette l'étude en lien, comme le noté. Donc, ça, c'est le premier truc auquel j'ai pensé. Et deuxième truc, je ne sais pas si tu es au fait, mais il y a beaucoup maintenant d'architectes d'intérieur qui utilisent la couleur végétale partout, c'est-à-dire les rideaux, les coussins, les banquettes, le mobilier qui est retapissé, tu sais, les vieux fauteuils retapissés. Donc, on a eu plein d'intervenantes sur le podcast là-dessus. Je pense notamment à Virginie la gerbe de pomme. de pérégrine qui, elle, fait des déclinaisons avec des couleurs. Tu sais, elle fait même des chambres complètes dans des hôtels avec des couleurs. Donc, le châtaignier. Bref, donc, une thématique par couleur. Et je me dis, tu vois, dans ton cabinet, ça pourrait être aussi très singulier d'avoir comme ça toute ton architecture, même tes couleurs au mur, qui soient pensées couleurs végétales.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En fait, là, pour l'instant, c'est un cabinet partagé. Je ne peux pas. mais j'ai eu un projet qui est tombé à l'eau, en tout cas qui est en dormance, c'était de construire un zôme. Est-ce que tu sais ce qu'est un zôme ?

  • Alexa Meresse

    Non, je ne sais pas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah, alors, c'est comme un chalet en bois, mais tu peux le faire en n'importe quel matériau, mais moi, ce serait en bois, qui est construit sur le nombre d'or et sur une double hélice. Voilà, et ça ressemble à une petite noisette, un petit cône, une petite pomme de pain, voilà. Et ça a des propriétés vibratoires apparemment exceptionnelles. Et on avait contacté un fabricant de Zoom qui avait dit, écoutez, nous, on est cartésiens, mais quand on est au milieu, il se passe des trucs et on ne peut pas ne pas le voir.

  • Alexa Meresse

    En tout cas, j'espère vraiment que les personnes n'hésitaient pas à venir mettre un petit commentaire, à venir mettre un post, un lien pour entrer en lien avec Alexa et qu'on continue ce cheminement. Parce qu'en fait, toi, tu chemines, tu vas encore cheminer, mais on peut tous se cheminer ensemble et se faire, comme tu dis, une série Netflix sur... la spiritualité de la couleur végétale ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu n'as pas oublié de me poser une question, mais j'aurais aimé parler d'un autre truc. Étant technicien forestier de formation, je suis assez à l'aise en forêt et du coup, j'ai acheté une forêt pour en faire une forêt thérapeutique, pour emmener les gens en forêt, pour faire du land art notamment parce que je pense qu'effectivement, tu en as parlé un petit peu tout à l'heure, la forêt, c'est quand même un lieu social rempli d'arbres et il se passe plein de trucs aussi sous terre. Et je trouve que c'est chouette d'emmener des gens qui n'ont pas forcément le moral ou avec des problématiques personnelles dans des lieux bienveillants ou d'entraide. Et puis, la forêt, c'est quand même anti-inflammatoire et ça régule le système. Ça régule quoi ? La tension. Régulateur de tension. Voilà, j'avais envie de le dire.

  • Alexa Meresse

    Qu'est-ce que tu vas y faire dans cette forêt ? Tu vas y mettre tes fameux hommes ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, non. Alors là, je n'ai pas le droit de le faire parce que c'est une zone naturelle. Et cette zone, c'est vraiment de la forêt de montagne. Et pour aller jusqu'au bout du truc, c'est juste la beauté d'une petite chapelle perdue au milieu des bois.

  • Alexa Meresse

    D'accord.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc moi, ça m'arrange plus pratico-pratique pour aller travailler, pour faire tout ce qui est travail de deuil. Par exemple, c'est chouette d'avoir un lieu de culte juste à côté, complètement paumé. Qu'est-ce que je vais en faire ? Je viens de l'acheter déjà, il a fallu lever 14 droits de préemption, c'était déjà pas mal. Donc après, ça sera certainement du land d'art. Et puis, toi, je te disais, travailler avec les enfants neuroatypiques, notamment l'hyperactivité, je vais les emmener gambader dans la forêt. Je pense que c'est... Je suis complètement d'accord et j'ai fait beaucoup de thérapie dans un cabinet. Mais je pense que, tu sais, le face-à-face, c'est bien, mais le côte-à-côte, un petit peu, l'esprit confessionnal, on va marcher. Moi, j'ai envie de prendre les gens, j'ai envie d'aller marcher avec eux. Et quand on marche, j'ai envie de mettre les gens en mouvement parce que quand on est dans le mouvement, on intègre plus facilement ces traumas aussi parce que les traumas sont dans le corps. Et mon but est là, en fait, en utilisant cette forêt thérapeutique.

  • Alexa Meresse

    Toi, on a pas mal de choses à explorer. C'est ça que je ressens avec ce que tu viens d'apporter là. Toi, tu apportes quelque chose. Bon, écoute, finalement, moi, j'ai envie de te dire que je suis OK de... D'ouvrir cette porte, parce que je pense qu'elle parlera à certains et certaines des auditeurs. Et puis ceux qui ne sont pas sur le sujet, dans la vibe, il y a plein d'autres choses qui les contenteront.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, voilà. En fait, tu sais, apparemment, les statistiques disent que plus de 90% des gens ont une spiritualité. Mais finalement, tout le monde n'en parle pas. Mais ouais, à suivre, tout à fait. Et puis ça fait du bien, non ? Voilà, ça fait du bien, ça crée du lien, c'est top. Et c'est déjà pas mal. Voilà.

  • Alexa Meresse

    Bon, génial. Bon, Alexa, je te remercie pour cette ouverture d'esprit et ouverture à la spiritualité, parce que tu as raison. Je pense qu'il y en a pas mal qui ne se l'avouent pas, mais on a tous quelque chose de spirituel. Merci beaucoup et on suit tes aventures. Merci à toi. Je mettrai les gens qui m'auront répondu ou qui auront commenté sous ton poste. ok ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    oui ça marche mais écoute Pauline je te remercie voilà après il y a plein de questions que tu ne m'as pas posées qui sont ma fibre préférée que tu demandes à tout le monde donc moi aussi je vais en dire ma fibre préférée tu sais que je ne la pose plus mais toi en ayant travaillé dix ans dans les tissus tu peux le dire et bien c'est l'ortie et j'ai découvert ça au festival de l'Orice en plus un monsieur un petit papy italien qui était venu avec de l'ortie ça ressemble à de la soie c'est un truc de dingue l'ortie De la soie, tu as l'impression que tu touches de la soie. Moi, ça a été un coup de foudre encore une fois. Donc l'ortie. Et si j'étais une plante, tu ne m'as pas demandé,

  • Speaker #2

    donc j'ai beaucoup réfléchi.

  • Alexa Meresse

    Mais vas-y. Vas-y, ce n'est pas grave.

  • Speaker #2

    Parce que j'ai réfléchi longuement. Donc au début, je m'étais dit la tanaisie, parce que j'aime beaucoup cette plante, j'adore son odeur,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    je m'en sers énormément, puis j'en ai plein dans mon jardin.

  • Speaker #2

    Mais en fait, si je vais être honnête avec moi, ce serait plutôt la ronce.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    qui donne un super gris violet avec les encres exactement parce que t'as déjà testé c'est magnifique bah non ça j'ai pas testé mais je trouve que c'est génial parce qu'on utilise toute la plante elle est très résiliente ah j'ai oublié de dire quelque chose et heureusement tu vois que je parle de ça je n'utilise que des plantes sauvages extrêmement résilientes dans mes protocoles en fait le pissenlit tu peux l'arracher de ton jardin il repoussera toujours et en plus là je suis allée en chercher du qui avait été tondu une semaine avant qui a refait sa fleur Merci. Donc, il avait activé sa résilience. Pour moi, le phénomène de résilience, c'est très important. Donc, je ne travaille qu'avec des plantes sauvages, des sacrées mauvaises herbes pour certains dont on n'arrive vraiment pas à se débarrasser. Pour moi, c'est vraiment une bénédiction. Donc, tout ça pour dire que moi, je serai la ronce parce qu'on utilise toute la plante, qu'elle est résiliente et qu'elle nourrit, ses fruits, ils sont bons, elle nourrit les autres et c'est quelque chose que j'adore faire. Je pique un peu,

  • Speaker #2

    mais si on le prend doucement, ça va, ça ne pique pas trop.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Voilà.

  • Alexa Meresse

    Bon, top. Bon, bah écoute, Alexa, un grand merci.

  • Speaker #3

    Je vous invite à me rejoindre sur ma page Instagram, ARTECOVERT, pour y découvrir le nom des prochains invités. Je me permets de vous rappeler que la seule manière de soutenir ce podcast et de le noter et le commenter sur la plateforme d'écoute de votre choix, C'est ainsi qu'on arrivera à faire porter la voix de ces passionnés de la couleur végétale. Merci à tous ! Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin agriculture tinctoriale indigo tendance innovation nuances cosmétiques

Chapters

  • Introduction au podcast et à la couleur végétale

    00:00

  • Présentation d'Alexa Meresse et de son parcours

    00:45

  • De la biologie à l'art-thérapie : le parcours d'Alexa

    01:29

  • Découverte des teintures végétales en Finlande

    03:20

  • L'impact émotionnel des couleurs végétales

    05:10

  • Utilisation de la couleur végétale en art-thérapie

    06:00

  • Résultats d'une étude sur les peintures végétales

    07:19

  • Les effets de la couleur sur le bien-être

    10:01

  • Protocole de recherche et retours des participants

    14:33

  • Exploration des ressentis et spiritualité

    20:01

  • Conclusion et perspectives d'avenir

    25:04

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