Transcription

• Pauline Leroux ArtEcoVert

  Bonjour et bienvenue dans le podcast ArtEcoVert, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans nos vies. Alors c'est parti, bonne écoute ! Bonjour à tous, aujourd'hui on se retrouve pour le résumé du jour avec l'intervention de Patrick Brenac et d'Isabelle Brenac de l'entreprise Greening. Patrick a commencé par réexpliquer l'entreprise Greening, le nom, les différentes activités qu'ils avaient, d'extrait, pigments, de services d'analyse et aussi d'accompagnement des entreprises, pour que tout le monde soit au même niveau d'information. Ensuite, on a parlé de la longueur de la chaîne de valeur de la couleur végétale et à quel moment eux intervenaient. Et comme ils font également de la culture, donc on est vraiment parti du champ jusqu'à la fin, il a également parlé, au-delà de la culture, donc de l'agriculture des plantes teintoriales, il y avait aussi la collecte de sous-produits. Il a cité trois exemples, notamment les résidus de thym, les extraits de châtaigniers et les extraits de pépins de raisin. Là, il a parlé de sa première récolte de Garance et on a pris comme exemple la filière Vinicol qui est extrêmement valorisée sur plein d'aspects. Il citait par exemple la crème de tarte, l'huile, les tannins, les extraits de pépins, les produits de fertilisation et aussi les usages en cosmétique. Pour montrer qu'il y avait encore des recherches à faire pour ultra-valoriser certaines filières. Il a parlé de l'importance de qualifier, d'analyser, de tracer, de réaliser toutes ces actions pour une standardisation. Il a parlé de tout ce que proposait son laboratoire ou ses sous-traitants aux particuliers ou aux professionnels. C'était des questions très importantes pour les auditeurs. Ça a été souvent remis, donc il s'est bien étendu. Je vous laisse aller écouter cet épisode où il parle de tous les critères, etc. En interne, des tests qui peuvent être faits, des dosages. On a parlé ensuite des différents domaines d'application. avec des domaines surprenants que je ne connaissais pas. Donc au moins trois domaines qui étaient pour moi inconnus, que je vous invite vraiment à aller découvrir. Il a parlé du débat, enfin pas du débat, mais du combat qu'on a sur la solidité et la problématique de la photo-oxydation avec les plantes intctoriales. en disant que soit on élimine le soleil, soit on élimine l'oxygène, mais c'est ça en gros qui dégrade la solidité de nos couleurs végétales. Donc c'était hyper intéressant d'avoir ce retour-là. On a eu beaucoup de questions aussi sur les propriétés des molécules tectoriales dans la santé, et donc qui nous a apporté son point de vue et l'importance d'appuyer ça avec des études scientifiques. On a parlé aussi... de ce qui se passait en France, de la réglementation et aussi versus ce qui se passait ailleurs. Il a aussi dit qu'il n'était pas fermé à envisager d'autres partenariats avec des agriculteurs, mais il y avait quand même une notion de bien quantifier et de bien qualifier les lots pour qu'il n'y ait pas de personnes pénalisées et que chaque... chaque maillon comprenne bien l'importance qu'une qualité inégale forcément peut pénaliser l'ensemble d'un groupe. On a parlé aussi de la structure sous forme de coopérative par exemple. L'importance d'avoir un coût aligné avec les attentes du marché, ce qu'il fallait mettre en place pour que ce soit atteint. On a parlé de la notion de filière, de son point de vue sur... ce qui pourrait être amélioré pour développer, valoriser la filière teintoriale. Et il y a eu deux points de vigilance sur un rappel sur les métaux lourds et la teinture végétale. Décoller une étiquette qui colle encore à la paix de la teinture végétale qui utilise des sels métalliques, ce ne sont pas des métaux lourds. Et la deuxième ouverture sur ce débat, c'était l'histoire des labels. On peut devenir problématique financièrement parce que, ou d'audit, ou de rendre des comptes, mais finalement des labels qui ne... prônent pas forcément que le rang végétaux. Donc c'est une question ouverte sur ce système-là. C'était encore une fois passionnant. Il y a eu beaucoup de questions du champ jusqu'aux analyses, aux tests et aux débouchés et aux différentes applications de la couleur végétale. Et donc je vous dis rendez-vous demain, même heure, même lieu, pour accueillir Cécilia Aguirre de la micro-ferme des Lilas pour parler de la culture, cette fois-ci des fleurs, le séchage, le conditionnement et le modèle de la MAP. Donc voilà, rendez-vous demain, midi, 14h. Bonne journée. Je vous invite à aller consulter les autres épisodes Zoom ou les épisodes avec les invités et aller sur la page Instagram ArtEcovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T, pour y retrouver et deviner les futurs invités du podcast, mais notamment retrouver les sources écrites et tout ce que nous abordons dans les épisodes Zoom. Belle journée à tous.