undefined cover
undefined cover
Raconter un bilan d'année qui marque : les questions à se poser avec Rosalie Côté et Emily Laliberté // Ép. 19 cover
Raconter un bilan d'année qui marque : les questions à se poser avec Rosalie Côté et Emily Laliberté // Ép. 19 cover
À ta couleur

Raconter un bilan d'année qui marque : les questions à se poser avec Rosalie Côté et Emily Laliberté // Ép. 19

Raconter un bilan d'année qui marque : les questions à se poser avec Rosalie Côté et Emily Laliberté // Ép. 19

1h07 |17/12/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Raconter un bilan d'année qui marque : les questions à se poser avec Rosalie Côté et Emily Laliberté // Ép. 19 cover
Raconter un bilan d'année qui marque : les questions à se poser avec Rosalie Côté et Emily Laliberté // Ép. 19 cover
À ta couleur

Raconter un bilan d'année qui marque : les questions à se poser avec Rosalie Côté et Emily Laliberté // Ép. 19

Raconter un bilan d'année qui marque : les questions à se poser avec Rosalie Côté et Emily Laliberté // Ép. 19

1h07 |17/12/2024
Play

Description

Dans cet épisode, on renverse la tendance! 🔄


Fini les bilans d'année axés sur les chiffres, les ventes et les nouveaux clients. Avec Rosalie Côté, stratège en copy•pricing, et Emily Laliberté, experte en audio branding, on plonge dans l’introspection pour explorer les pépites qui ont marqué notre année 2024 : victoires, obstacles, apprentissages et grandes leçons. ✨


On discute de la puissance des bilans basés sur les indicateurs internes : émotions, transformations personnelles et moments significatifs. Pourquoi ? Parce que raconter ces moments humains, c'est connecter en profondeur avec son audience et donner une nouvelle perspective à son histoire d’entrepreneur. 📖💛


Cet épisode inspire à ralentir, te poser les bonnes questions et raconter ton bilan d'année 2024 avec authenticité.


Merci à Madame Alice fleuriste pour l'accueil chaleureux et l'espace pour l'enregistrement de cet épisode. 🙏

_____


Fais ton propre bilan de l’année 2024 en explorant les questions discutées dans cet épisode! Clique sur le lien pour découvrir l'article de blogue spécialement conçu pour t’accompagner ➡️ bit.ly/bilanannee2024


Pour suivre Emily Laliberté : 👇


Pour suivre Rosalie Côté: 👇


Pour me suivre : 👇

🔸Instagram : www.instagram.com/lavoisinepro

🔸Facebook : www.facebook.com/lavoisinepro

🔸LinkedIn : linkedin.com/in/mp-lemaire

🔸YouTube : bit.ly/podcast-a-ta-couleur


Et si en 2025, ton objectif est de raconter ton histoire pour connecter plus profondément avec ton audience et propulser ton business, mon service Pépites d'or réouvre en janvier pour bien commencer l’année! 🚀  Tu peux réserver ta place juste ici.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai souvent remarqué que les entrepreneurs se fiaient beaucoup aux indicateurs externes pour faire leur bilan d'année. Revenus, nouveaux clients, projets livrés. Mais si on mettait tout ça de côté juste un instant? Dans cet épisode, on va renverser la tendance en s'appuyant sur des indicateurs internes. Je te propose un exercice d'introspection pour identifier les pépites de ton année 2024. Un moment pour te rencontrer toi-même et découvrir ce qui a vraiment fait briller ton histoire cette année. Et je fais tout ça en compagnie d'Emily Laliberté. experte en audio branding qui accompagne les entrepreneurs dans la création d'audio reflétant leur expertise et leur personnalité, ainsi que Rosalie Côté, stratège et consultante en copypricing spécialisée dans l'augmentation de la valeur perçue des services. Salut à toi! Bienvenue sur le podcast À ta couleur pour un épisode spécial de fin d'année où on va se poser des questions profondes pour faire notre fameux bilan d'année. En compagnie de Rosalie Côté, copypricing, experte en copypricing. Peux-tu dire ça ? Oui,

  • Speaker #1

    d'habitude j'utilise le mot stratège, mais experte, ça peut aller.

  • Speaker #0

    Et Emily Laliberté, qui est dans l'audio branding. D'ailleurs, je n'arrête pas de dire que c'est toi qui as fait mon jingle de podcast. Donc, la voici, la voilà, c'est vrai. Donc, aujourd'hui, les filles, je vous ai invitées pour que vous vous prêtiez au jeu, si on veut, pour vous faire vivre un peu l'expérience que je fais vivre à mes clients dans Pépite d'or. Donc, Pépite d'or qui est mon service d'accompagnement, de création, de storytelling, bref, de récit fondateur, si on veut, aux entrepreneurs. Et je leur fais... En fait, je leur pose ces questions-là, ce genre de questions-là que je vais vous poser aujourd'hui, qui sont des questions quand même assez introspectives, qui demandent une certaine réflexion, une certaine profondeur. On est loin d'un bilan d'année, si on veut, ici, qu'on va faire de sorte quantitatif. On va vraiment être dans le qualitatif. Vous me connaissez de toute façon, je n'aurais pas demandé de sortir des chiffres. D'accord. On va se garder ça pour un autre épisode. Donc voilà, le but aujourd'hui, c'est vraiment de faire son bilan d'année 2024, parce que là, on est à la fin de l'année 2024, on est dans cette période-ci. Et si toi qui nous écoutes ou qui nous visionnes finalement, parce que je le dis, vous pouvez même nous visionner sur YouTube, on a même n os accessoires de Noël pour l'occasion. Fait que venez voir ça, ça vaut la peine! Donc, si toi qui nous écoutes, t'as envie aussi de faire l'exercice, de répondre à ces questions-là dans le but d'aller extraire, identifier les fameuses pépites de ton année 2024 pour mieux te raconter dans ton bilan d'année, c'est ça l'idée. Tu peux aller cliquer dans les notes de l'épisode et j'ai mis un lien vers un biais de blog dans lequel tu as toutes les questions que je vais poser aux filles. Et même, je t'accompagne de A à Z pour t'aider à approfondir ta réflexion. C'est pas beau ça ? Donc, voilà. Et je dois mentionner, il ne faut pas que j'oublie, je dois mentionner qu'on est chez Madame Alice. Madame Alice, là vous voyez le beau décor derrière nous, c'est parce qu'on est chez Madame Alice Fleuriste, dans Limoilou. On est très chanceuse d'avoir accès à des beaux locaux comme ça pour enregistrer. On est à Québec et Madame Alice, son entreprise tourne autour du storytelling, c'est merveilleux. Je vais vous en parler plus en profondeur dans un épisode en 2025, mais on a pris place ici. Entouré de belles fleurs et de belles odeurs aussi. C'est merveilleux. Donc, voilà. Alors, les filles, êtes-vous prêtes ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #0

    Oui ? Je vous sens fébriles!. OK. OK, super. J'ai une première question. En fait, on est le 10 décembre. C'est la date de l'enregistrement. Ça va être diffusé dans une semaine environ. C'est quand le bon timing, selon vous, pour faire un bilan d'année ? Est-ce que vous avez l'habitude de faire ça à la fin de l'année, au début de l'année ? Comment ça se passe pour vous ? Emily ?

  • Speaker #2

    Je pense que je ne suis pas la bonne candidate sur laquelle on peut se fier par rapport à ça parce que ce n'est pas mon genre de... Pas que je n'aime pas ça, faire des bilans, mais pour moi, ce n'est pas une nécessité. C'est sûr que j'ai pris l'habitude de le faire parce que j'ai un agenda que j'aime beaucoup, que j'utilise, qui est d'une fellow entrepreneur, qui est la planificatrice. Qu'on salue. Oui, qu'on salue. Hello, Émilie. Puis moi, je l'utilise vraiment depuis presque trois ans maintenant. Puis ça, ça m'aide vraiment beaucoup à faire l'introspection de qu'est-ce qui s'est passé et qu'est-ce que je veux pour l'année qui s'en vient. Est-ce que j'avais cette habitude-là avant ? Pas tant. Pour moi le moment ça serait plus je te dirais pendant mes vacances de Noël probablement le temps de m'asseoir avec un café puis prendre une à deux heures, prendre vraiment mon temps on s'entend, moi j'ai pas d'enfant je peux vraiment prendre ce temps-là puis m'asseoir puis en prendre autant que je veux même là, des fois je vais bloquer je vais juste laisser tomber je vais aller faire autre chose comme toute, là, tu sais, puis je vais recommencer après. Mais pour moi, ça serait probablement entre Noël et le jour de l'An que je vais m'asseoir pour faire ça. Mais est-ce que je trouve que c'est nécessaire ? Puis est-ce qu'il y aurait un bon timing pour moi ? Non, je pense que le timing pour toi, c'est le timing qui fonctionne dans ton horaire, tu sais, puis t'es pas obligé de le faire. Quitte à juste prendre un post-it puis faire genre point de forme, les cinq affaires que t'as aimées de ton année. Puis est-ce que tu veux les répéter en 2025 ? Bien, tu sais, ça, c'est une forme de bilan, puis c'est correct. Tu n'as pas besoin de faire la grosse affaire.

  • Speaker #0

    Non, il n'y a pas une forme de bilan meilleure que d'autres, effectivement. Mais là, on met la table aujourd'hui. Ça va donner peut-être du jus.

  • Speaker #2

    Bien, tu sais, regarde, moi, est-ce que ça m'aide ? Oui. Mais je n'ai honnêtement pas ever pensé à ça avant d'avoir mon agenda parce que je trouvais que ça me mettait une pression énorme. Puis je me mettais à comparer mes années aux autres autour de moi et ça, je trouvais ça vraiment difficile. Donc, j'essaie vraiment de garder ça dans ma cour à moi. C'est pour ça que je fais pas de vidéos de fin d'année comme tout le monde fait sur Instagram, tout ça. Moi, je trouve ça vraiment lourd pour moi. Mais j'aime ça regarder celui des autres, tu vois.

  • Speaker #0

    Tu te prêtes au jeu aujourd'hui, quand même.

  • Speaker #2

    Fait que, tu sais, c'est ça. Parce que je me sens en confiance avec vous deux. Je ferais pas ça avec n'importe qui. Parce qu'il faut le dire.

  • Speaker #0

    on se connaît bien. Oui. On est amis, on est des copines entrepreneures. Oui, c'est vrai. Puis effectivement, tu apportes un point intéressant, Emily. C'est vrai que je n'aurais pas non plus demandé ça à deux entrepreneures inconnus.

  • Speaker #1

    Oui. Moi, j'allais te demander qu'est-ce qui a fait que tu as choisi de faire ça avec nous ?

  • Speaker #0

    Avec vous ? Oui. C'est une très bonne question. J'y réponds puis après, je viens à toi. J'aime ça qu'on me renvoie une question. Deux choses, parce que vous êtes des personnalités, je trouve, très complémentaires les deux. Oui, oui. Toi et Emily. Parce qu'on est en confiance, ça c'est un point vraiment important aussi, parce qu'on se connaît bien, tout ça. Vous le savez que tout est en bienveillance, puis que voilà. Puis parce que je sens que vous avez vécu des choses intéressantes, importantes dans l'année 2024. Vous en avez vécu, on en vit tous, mais vous en avez vécu. Je trouve ça intéressant de faire un bilan qui relate des moments de vie inspirants, tough,

  • Speaker #2

    beaux,

  • Speaker #0

    joyeux. Toutes les émotions, on peut les nommer. Je pense que dans ce spectre-là, toutes les deux, pour connaître un peu votre parcours, puisqu'on s'en jase et vous voir aller, je pense que ça va être riche comme épisode. C'est pour ça.

  • Speaker #1

    Cool. J'avais envie que tu me lances des fleurs, c'est pour ça.

  • Speaker #0

    C'est un bon timing, Rosalie, le 10 décembre pour jaser de ça?

  • Speaker #1

    Oui, dans le sens où, en fait, moi, c'est pas tant la date, c'est plus qu'il faut que j'aille un moment. Puis souvent, je vais pas me le prévoir, que ce soit dans un mastermind, dans une rencontre de groupe, assis avec des amis dans un café ou chez une fleuriste dans un podcast. Ça va être des bons moments pour moi, juste d'en jaser puis de se poser ces questions-là. Je le fais vraiment de façon décomplexée. Je suis tout le temps fière, au final, mais est-ce que ça a toujours été comme je le voulais ? Pentoute!

  • Speaker #0

    Merci. Et là, bien Tu sais, j'ai commencé avec une question plus relaxe, on s'entend Ça allait jusqu'à maintenant

  • Speaker #2

    Je devrais-tu m'en aller? Ok

  • Speaker #0

    Prochaine question, puis je la pose aux auditeurs en même temps, on s'entend. Faites l'exercice si vous voulez de vous poser ces questions-là On est en dehors de sort ton bilan d'année ton rapport annuel, on est en dehors de, as-tu réussi à faire le nombre de ventes que tu voulais ? On n'en est pas là. Ce n'est pas ça qu'on fait aujourd'hui, on est ailleurs. Donc, la question est la suivante, : quelle a été votre plus grande victoire ou accomplissement cette année, qui vous a rendu le plus fière ? Et je commence avec Rosalie.

  • Speaker #1

    Hum... Il y a beaucoup de choses, parce que là, au début, quand on fait un petit recul, tu nous as présenté un petit peu les questions, puis je me disais, mais je le sais pas. Puis j'avais le goût de dire, j'ai survécu. Ouais. Parce que, bon, dans ma vie personnelle, j'ai mon conjoint qui est militaire, qui est parti pendant six mois. Un enfant pas de garderie, ça a été vraiment chaotique à partir du mois de juin chez moi jusqu'à aujourd'hui. Mais au-delà de ça, il y a eu plein de moments, par exemple, quand je me suis invitée sur le podcast Effronté et que je me disais, dans le pire des cas ou dans le meilleur des cas, je ne vais juste pas avoir de nouvelles et c'est correct. Finalement, j'ai eu des nouvelles. Il y a eu le Cabinet des curiosités, qui est un gros bundle de produits que j'ai réussi à me démarquer. J'ai le goût de dire petit, mais non, c'est des grandes choses qui se sont passées à des moments précis. Pendant l'année, je suis allée à Paris, j'ai eu une subvention pour aller à Paris, mais qu'est-ce qui s'est passé ? Je dirais que ça serait ça au travers des moments difficiles, puis le fait que je n'ai pas pu être autant présente que j'aurais aimé, mais voilà, ça en fait partie.

  • Speaker #0

    Oui. Puis, pourquoi c'est significatif pour toi, ce que tu as nommé là ? Qu'est-ce qui fait en sorte que... Tu as nommé trois, quatre affaires. Qu'est-ce qui fait en sorte que c'est davantage significatif ?

  • Speaker #1

    Je pense, par exemple, au podcast Effronté. C'est quand je me suis lancée comme entrepreneure. Gen Gauvin, je l'écoutais dans Les vraies affaires pendant que je prenais ma marche et que je travaillais encore dans un emploi. Je me disais, j'aimerais ça me lancer. C'est mon rêve. Qu'est-ce que je vais faire ? Puis là, de me rendre à… J'ai suffisamment une entreprise pour avoir la crédibilité de m'inviter puis de faire le saut, justement, d'aller parler de mon histoire, parce que c'est ça que j'ai fait aussi avec Gen. Pour moi, c'est juste un « full circle moment » qu'on dit, comme de dire, OK, bon, bien... Je me disais un jour, j'aimerais ça voyager avec mon entreprise, mais de dire, je suis allée à Paris. Quand même ! C'est quelque chose comme ça, oui. Le Cabinet de curiosité, c'est bon, tu dis j'aimerais ça faire partie d'un bundle, on a beaucoup vu Catching les dernières années, mais là, j'ai eu la chance de le faire, mais aussi de me démarquer, fait qu'il y a plein de choses comme ça, que je pense que c'est des choses que Rosalie de 2020-2019 croirait pas.

  • Speaker #2

    Ah ah,

  • Speaker #0

    comme si tu avais, t'oserais-tu dire comme si t'avais comme réalisé un rêve d'entrepreneure ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'était des rêves, parce que dans ma tête, un rêve, c'est vraiment gros, mais c'est sûr que c'est... Des petits rêves. C'est un moment, comme je dis, full circle, c'est comme si on revenait, puis que la Rosalie, de là quelques années, ne croirait pas ça.

  • Speaker #0

    Quelle belle croissance personnelle, évolution. Wow, merci. Toi, Emily?

  • Speaker #2

    C'est quoi la question ? C'est de quoi je suis fière ?

  • Speaker #0

    Le plus fière cette année, en 2024, qu'est-ce qui t'a rendue le plus fière ?

  • Speaker #2

    Mais je pense que j'ai pas un moment qui m'a rendu le plus fière, je pense que j'en ai plusieurs. Moi je me suis comme insérée aussi sur le podcast d'Effronté pis c'était comme une joke là. Pour moi là, c'était comme une joke quand j'ai écrit à Gen pour lui dire Hey, blablabla, genre, je peux-tu... Pis là, de me faire répondre : « Je pense pas que t'as besoin d'une invitation » j'étais genre vraiment touchée parce que moi, Gen, c'était... une amie à moi qui m'avait dit tu devrais vraiment... Elle relance son podcast, tu devrais lui écrire pour travailler avec elle. Puis j'ai net commencé mon entreprise. Tu viens de te lancer. Oui. Et j'avais écrit à Geneviève pour lui dire I think you and I would work really well together. You should hire me.

  • Speaker #1

    On traduit pour les gens. Oui,

  • Speaker #2

    on traduit. Tu devrais m'engager, on va faire de la belle job ensemble. J'ai entendu que tu repartais ton podcast, puis je pense que je suis capable de faire quelque chose qui kick des culs pour toi, fait qu'engage-moi donc. Puis elle m'avait dit : « Hey, ça prend vraiment des gots pour faire ça, puis j'admire tes gots, fait que let's go.» Puis là, j'étais comme, OK. Puis du moment que j'ai commencé à faire ça, je pense que j'ai développé comme... Ça a vraiment été une belle lancée pour moi de faire ça pour Geneviève, parce que... Ça m'a donné vraiment une belle porte d'entrée pour me donner beaucoup de visibilité. Pour moi, c'était un bold move. Je n'étais vraiment pas la version confiante de moi que je suis maintenant quand j'ai fait ça. Cette année, j'ai eu une petite régression quand je me suis fait inviter officiellement moi aussi. J'ai fait mon Dieu, c'était une mauvaise idée parce que je ne pensais pas me faire dire oui. Moi, je le disais en joke parce que j'étais comme je n'ai rien à dire, je ne vais pas... mais finalement, j'avais des choses à dire et je suis très fière de ça. Je pense que j'ai passé par-dessus plein de grandes peurs cette année. Puis justement, ça, ça n'était une de vraiment... m'inviter sans demander la permission à certaines choses, admettons, dire moi je pense que je peux t'aider avec ça au lieu de dire veux-tu que je t'aide ? Je ne parle pas juste du podcast Effronté je parle de plein d'autres affaires, de vraiment m'insérer et de dire je pense que toi et moi on peut faire quelque chose de merveilleux avec ça, considère mon idée, voici ou peu importe. Je pense que la Emily de l'année passée serait super fière, puis j'ai commencé à vraiment plus être confiante avec le fait de vendre mes formations en ligne sans que ce soit parfait. Puis je pense que de vraiment être confiante avec le fait que, OK, je vais réussir à vendre finalement. Puis d'avoir réussi à faire deux lancements, tandis que moi, j'avais jamais fait ça de ma sainte vie, genre. Puis d'avoir, tu sais, vendu quand même des places.

  • Speaker #0

    Bravo.

  • Speaker #2

    Puis que le monde veuille acheter, puis que c'est pas n'importe quoi. Puis j'étais genre, ben non, il y a peut-être, tu sais. Je pense vraiment à Emily de l'année passée, elle n'aurait pas fait ça. Je suis vraiment fière de ça, vraiment, d'être plus bold dans mes demandes. Un, à l'univers, puis aussi envers ce que moi j'exige dans ce que je veux mettre de l'avant. Je pense, au lieu de jouer petit, parce que j'ai tendance à jouer petit, les deux, vous le savez, j'essaie de prendre des plus gros pas, qui ne sont peut-être pas gros aux yeux des autres, mais pour moi. Pour moi, c'est gros de dire : « Hey, j'ai quelque chose à dire, je vais le dire, je vais me présenter ici et je vais arrêter de demander tout le temps la permission. » Parce qu'à un moment donné, c'est assez. Je vais prendre ma place et ma place elle m'est due à moi. Je n'ai pas besoin.

  • Speaker #0

    Dirais-tu que ça a contribué à augmenter ta confiance en toi ? Assurément, c'est ce que j'entends.

  • Speaker #2

    Je pense que oui et je pense que ça paraît. J'ai l'impression que les gens, et ça c'est mon impression, c'est ma lecture des choses, j'ai l'impression que les gens... ça les aide, mes clients, à avoir plus confiance en eux aussi. Le fait que moi j'ai confiance en ce que je fais, eux ça les…

  • Speaker #0

    Ils le ressentent, tu dégages ça.

  • Speaker #2

    Oui, c'est important. Je pense que c'est important en tant qu'entrepreneur, mais aussi en tant que personne qui est colorée.

  • Speaker #0

    C'est un point super important ce que tu dis là. Quand on gagne en confiance en nous, veut veut pas, ça émerge ou ça rayonne ou ça se ressent. Il y a comme une énergie qui… qui permet aux autres de la ressentir, de la capter, puis de se sentir davantage, je pense, en confiance avec nous aussi. De nous faire confiance. On a des choses à offrir, on a de l'aide à offrir à nos clientèles-ci, bien sûr. Bien, c'est ma façon de le voir. Oui, on vend des choses, mais dans le sens, on apporte notre aide, on apporte notre accompagnement. Puis ça, je pense que c'est un grand pas,

  • Speaker #2

    comme tu dis. 100% Je pense que si tu ne crois pas dans ton produit, comment est-ce que tu penses que les autres vont croire dedans ? Je ne sais pas si mon français fonctionnait là, mais bref, ça a fait du sens, je suis certaine. Oui.

  • Speaker #0

    Puis, je te comprends juste de réagir par rapport à... Tu as parlé de la perfection. Moi, j'en ai déjà témoigné dans mon podcast que je lutte contre ça. Je lutte contre le perfectionnisme, entre autres. Et j'ai adopté le mantra durant toute l'année 2024 : « Mieux vaut fait que parfait.» Puis honnêtement, je suis pas mal fière de moi parce que j'ai fait des choses qu'à un moment donné, je me suis dit, tu lâches prise, c'est fait. Puis pour vrai, il y a juste moi qui vois ça. À un moment donné, c'est ça aussi. Donc, je comprends. Je comprends tout à fait. Tout à fait. Puis Rosalie, toi, as-tu, cette année, eu une grande leçon ou une prise de conscience que tu as appris cette année en tant qu'entrepreneure ?

  • Speaker #1

    Je pense que je... Ça va être un drôle de mot, mais je pense que je me suis prostituée au niveau de la visibilité,

  • Speaker #0

    dans mon cas.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de choses que j'ai mis beaucoup d'efforts, donné des ateliers sur mesure à des audiences. Ce ne sont pas des choses que je regrette, mais c'est sûr que j'ai pris une conscience du temps que j'investissais là-dedans versus... l'argent qui rentrait dans mon compte. Fait que, tu sais, tout ce que j'entreprends depuis... Parce que là, je ne vais pas le cacher, j'ai fait le groupe Calcule ça avec... c'est plus le parcours, avec Hélène-Sarah Bécotte. Et moi, ça m'a vraiment permis de prendre conscience, justement, de la façon dont j'investis mon temps, qu'est-ce que ça me rapporte, puis comment peut-être plus rentabiliser les choses que je crée. Je pense que c'est ça ma grosse prise de conscience.

  • Speaker #0

    C'est une prise de conscience hyper importante pour les entrepreneurs.

  • Speaker #1

    C'est parce que pour moi, je chargeais vraiment un excellent prix pour tout ce qui était mes offres à moi. Mais au niveau d'aller donner ailleurs pour me faire connaître, je le faisais et je ne réalisais pas, je pense, la quantité. À quel point ça prenait du temps dans mon horaire sans que ça me rapporte.

  • Speaker #0

    Au nom de la visibilité, des fois aussi, on met ça sur...

  • Speaker #1

    Mais c'est bon, c'est important la visibilité, c'est pas ce que je dis, mais... je n'ai pas assez rentabilisé ces choses-là. Ça, c'est une grosse prise de conscience. Depuis que j'ai pris conscience de ça, je me rends beaucoup plus intentionnelle et stratégique dans ce que je fais.

  • Speaker #0

    Très belle leçon. Il y en a parfois des entrepreneurs qui prennent conscience de ça après plusieurs années, aussi à avoir fait des choses d'une certaine façon, de se rendre compte 2, 3, 4, 5 ans après, de dire, hey, ça fait 5 ans que je fais ça, mettons. Donc, c'est tout à ton avantage d'avoir pris conscience de ça la même année. Tu sais, quand même. Oui. Ça va te permettre de, on le souhaite, pas refaire nécessairement les mêmes, je dirais pas erreurs, mais c'est des apprentissages.

  • Speaker #1

    C'est des apprentissages, puis c'est plus de me lancer peut-être dans des collaborations que je sais qui vont me rapporter si je fais mes calculs et tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est ça. Tu confirmes qu'en amont, on peut faire des calculs pour avoir une prévision potentielle, intéressante. Bien oui. Puis toi, Emily, leçon, prise de conscience cette année en 2024 ?

  • Speaker #2

    Je suis 100% là avec ce que Rosalie a dit, parce qu'on a eu une discussion là-dessus au début de l'année. Et moi aussi, j'ai fait ça. Et je me suis rendue compte que c'était beaucoup trop de stress et de temps pour moi de ne pas me faire payer pour aller donner mon knowledge, mes connaissances dans des groupes gratuits. Mais je pense que j'avais besoin de passer par là justement pour faire : « Hey, sais-tu quoi ? Si tu veux que je vienne te donner une heure, mais ça coûte tant.» Oui. puis d'accepter qu'il va en avoir des non, puis c'est correct. Fait que je voulais juste faire du pouce là-dessus, parce que je pense que c'est full important. Puis cette conversation-là m'avait ébranlée, un petit peu fâchée. Souvent, tu me fâches, mais ça veut dire que... La parenthèse,

  • Speaker #1

    pour ceux qui ne comprennent pas, c'est qu'il y avait une opportunité qu'Emily avait le goût d'embarquer, puis je trouvais que c'était trop demandant, versus ce que ça allait lui apporter. Puis on a eu une discussion là-dessus. Je pense que c'était challengeant pour Emily, puis c'était challengeant pour moi aussi de le dire.

  • Speaker #2

    Ouais, mais tu avais raisonau final et je te l'ai dit après : 100% raison. Mais je pense qu'il fallait que je passe par l'opportunité pour me faire confiance pour construire des ateliers qui faisait du sens après ça pour demander de l'argent. Donc tout ça pour moi ça a mené quelque part. Les conversations challengeantes sont importantes. Fait que bref moi la leçon en fait la leçon je crois que j'ai le plus, qui m'a le plus heurté cette année, c'est que je dois me rappeler que les gens ne partent pas tous de la même place en termes de connaissances que moi. Et c'est souvent toi Marie-Pier qui me l'a dit. Tu dois souvent me rappeler que Emily, ce n'est pas tout le monde qui connaît la base du montage audio ou la base de c'est quoi les outils pour enregistrer du son ou la base de c'est quoi de l'audio branding. Quand moi, j'ai tout le temps l'impression de me répéter, bien, c'est pas vrai que tout le monde a entendu ce que j'ai dit déjà. Puis c'est pas vrai que ça va passer dans le beurre. Ça va toujours atteindre une ou deux ou trois personnes, puis c'est important. Tout à fait. Puis mon histoire est importante aussi. Tout à fait. C'est pas parce que je partage pas de l'éducation que c'est pas important. Puis je pense que moi, c'est ça, en fait, que j'ai le plus compris. C'est que c'est pas parce que c'est facile pour moi de dire... OK, telle, telle, telle chose en audio, c'est important que les gens le savent déjà. Il faut que je me rappelle qu'il n'y a pas tout le monde qui a 15 ans d'expérience en audio, puis je l'oublie ça, parce que moi, c'est rendu tellement ancré en moi que des fois, c'est trop simple ce que je dis, puis je suis comme, Voyons donc, le monde, ils n'ont pas besoin de ça. Mais ce n'est pas vrai.

  • Speaker #0

    On analyse toujours la vie par rapport à nos lunettes, par rapport à nous, puis c'est vrai que c'est comme acquis à certains, c'est comme acquis pour toi, cette base-là. Puis ça remonte à longtemps. Alors qu'effectivement, dans le monde entrepreneurial, beaucoup ont à apprendre de toi, effectivement. Puis tu sais, je rajouterais, puis vous le savez, les filles, je ne vous apprends rien, on est les seules à consommer 100% de notre contenu. On est les seules à... Bien, en tout cas...

  • Speaker #1

    Je ne suis même pas sûre que je consomme 100%! C'est pour ça que j'ai vu tes yeux s'exprimer

  • Speaker #2

    visuellement.

  • Speaker #0

    Dans le sens où, rare, en tout cas, je ne sais pas, rare sont les personnes, je vous mer au défi, je suis sûre qu'il n'y a pas personne qui consomme 100% du contenu de La voisine. En tout cas, si c'est le cas, manifestez-vous! J'ai quelques super fans super fans des badges de super fans? Mais tout de même, tout ça pour dire qu'on a l'impression de se répéter souvent tu sais mais je pense que c'est nécessaire. Je pense vraiment que c'est nécessaire et c'est drôle que tu abordes ça parce que dans l'épisode qui est sorti le 10 décembre finalement aujourd'hui on a fait une petite clinique express... je fais juste un petit pouce par rapport à cet épisode là où on a analysé ton défi en lien avec ton profil énergétique, ton type énergétique de human design, puis c'est ça. C'est exactement ce que tu viens de dire. Fait que, ouais, tu l'as pas écouté parce que c'est aujourd'hui.

  • Speaker #2

    J'ai bien hâte d'aller l'écouter parce que, oui, je l'ai vu apparaître sur mon Spotify ce matin matin, puis... 100%. Fait que je suis contente. Au moins, je suis consistante. Constante ? Très cohérente.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu dis.

  • Speaker #1

    T'es très relativement consistante.

  • Speaker #2

    Je suis une personne en forme.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    OK.

  • Speaker #0

    Rosalie. La décision qui a eu le plus d'impact pour toi en 2024, pour toi ou ton entreprise ?

  • Speaker #1

    Faire un petit produit.

  • Speaker #0

    Faire un petit produit ?

  • Speaker #1

    Oui. C'est l'année passée au même moment que je lançais, je pense, un premier atelier sur Brio, qui est un gabarit d'offres de service. Donc, j'ai fait ça l'année passée. Puis là, je l'ai lancé officiellement en janvier. Et ça a été le meilleur... en fait, la meilleure chose à faire pour m'aider à, premièrement, générer une nouvelle sorte de revenu, que je vais dire de cette façon-là. C'est le fun de vendre quelque chose que t'as pas besoin de livrer après. C'était comme un gros changement. Mais surtout au niveau de ma crédibilité, au niveau d'aller proposer ça quand je faisais des ateliers. Puis après, ça m'a permis de participer au Cabinet des curiosités, d'aller générer un bon revenu aussi de ce côté-là. Ça a été définitivement mon meilleur projet que j'ai commencé en début d'année, mais qui m'a servi toute l'année. Je sais qu'on ne parle pas de chiffres, mais ça m'a quand même permis d'aller chercher un 10 000$ juste à travers ce produit-là. C'est non négligeable pour un petit produit.

  • Speaker #0

    C'est une offre Evergreen. C'est-à-dire qu'encore aujourd'hui,

  • Speaker #1

    les gens qui s'achètent la prochaine,

  • Speaker #0

    ils peuvent le faire. Brio Gabarit.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça ma meilleure... Les notes de l'épisode. Non, mon but c'est pas de le vendre, c'est vraiment stratégiquement au niveau de mon positionnement. Il est pas parfait, il y a plein de choses que je changerais, mais ça a été vraiment un bon move, et c'est avec ça que je vais continuer ce genre de stratégie-là.

  • Speaker #0

    Oui, je m'en allais dire : « qu'est-ce que tu en retiens pour l'avenir, est-ce que ça te donne le goût de...

  • Speaker #1

    Ah j'ai hâte !

  • Speaker #0

    D'autres nouveaux... petits produits pour 2025 ?

  • Speaker #1

    J'ai vraiment une longue liste. En fait, moi, j'ai voulu faire une planification trimestrielle pour mes trois derniers mois de l'année. Et là, je me suis rendue compte que ça n'avait aucun sens, que je n'allais pas arriver. Et donc, c'est devenu jusqu'en mai l'année prochaine qu'à chaque mois, j'ai un lancement et que je sais sur quoi je travaille. Je ne sais pas si je vais y arriver. Mais quand même, ça montre que, oui, il y a plein de projets similaires qui sont sur la table, que j'ai hâte de lancer. Il a fallu que je commence avec celui-là pour aller chercher.

  • Speaker #0

    Oui. Tu as testé la chose aussi avec celui-là. C'est ton petit produit test. À 10 000$! En 2024.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    en 2024. Wow. Génial. Toi, Emily, plus grande... Pas plus grande, mais meilleure. Plus grande décision 2024 que tu as prise? Qu'est-ce que tu en as retiré ?

  • Speaker #2

    Je peux-tu juste faire du pouce pour le produit à Rosalie ?

  • Speaker #0

    On est très flexibles dans ce podcast. J'ai été...

  • Speaker #2

    une des early adopters et moi je l'ai utilisée pour chacun. I'm not kidding. Chacune des offres de services que j'ai envoyées, j'ai utilisé Brio cette année.

  • Speaker #0

    Parce qu'il faut dire que Brio, juste pour les gens qui ne comprennent pas, c'est...

  • Speaker #2

    Pour t'aider à rédiger ton offre de service pour pas que ça soit une liste d'épicerie vraiment plate. OK ? Puis c'est vraiment utile. Pour faire partie de la valeur de tes offres.

  • Speaker #1

    Tu m'enverras le vidéo après, je vends ça dans mes...

  • Speaker #2

    Mais pour de vrai, je veux juste te dire merci parce que moi, j'ai été une des early adopters et je pense que vraiment, ça m'a aidé vraiment beaucoup. Et ça l'a fait en sorte que, ça, c'est pas une chose négative. Moi, ce que je veux dire, la question, je veux juste qu'on retourne à la question. Peux-tu la reposer? Plus grande décision,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #2

    Plus grande décision. Oui,

  • Speaker #0

    grande décision. Qu'est-ce que t'en as retiré de cette décision-là en 2024 ?

  • Speaker #2

    Je pense que l'achat de brio m'a fait réaliser que les offres de services que j'envoyais, j'ai eu beaucoup, beaucoup de non cette année. Mais je pense que ça a fait réaliser aux gens la valeur de ce que j'offrais, puis où est-ce qu'eux étaient rendus dans leur parcours, puis est-ce qu'ils avaient vraiment besoin d'embarquer avec moi. Puis sais-tu quoi ? Ces non-là ont fait le ménage pour moi et m'ont fait réaliser que finalement, sais-tu quoi ?

  • Speaker #0

    peut-être que ce n'était pas le bon moment ou que ça ne me tentait peut-être pas 100%, 3000% d'aller vers cette affaire-là. Puis j'aurais dit oui par manque et non par envie. Fait que moi, en fait, la plus grande décision, ça a été d'arrêter de dire oui à tous les appels découvertes. Parce que tous les appels découvertes ne vont pas arriver à une offre de service. Et même si un appel découverte arrive à une offre de service, l'offre de service va des fois être refusée. Donc... Moi, ça a été vraiment d'essayer de... Au début, j'essayais vraiment de contrôler qui rentrait dans mon univers avec des questions. Après ça, l'appel découverte, puis j'ai réalisé que, sais-tu quoi, je peux même pas contrôler ça parce qu'il va y avoir des non au bout de la ligne pareils. Puis il y a plein de raisons pour ça. Puis ça, ça veut pas dire que je fais pas ma job bien ou que je suis pas une bonne entrepreneure. Mais je pense que j'ai vraiment pris la décision d'arrêter d'offrir des appels un trop long. Parce que moi, c'est supposé être 25 minutes, des fois, je prenais une heure et demie avec les personnes. OK, c'est ridicule, un moment donné, j'ai pas le champ. Right ? Ouch. Puis, deuxièmement, il y a pas tout le monde qui est rendu là. Fait que c'est pas parce que tu m'écris puis que t'es intéressée par mes services que je suis la bonne personne pour t'aider puis de pas me gêner de dire directement dans un vocal ou un message : « Écoute, selon ce que tu me dis, ça, ça, ça, mais je pense que t'es pas rendu là. Fait que je veux même pas que tu prennes le temps de remplir mon formulaire ou qu'on prenne un appel ensemble parce que je vais perdre ton temps et tu vas perdre le mien et moi je ne préfère qu'on se lance pas là-dedans tout de suite. Fait que viens me voir quand t'es prêt ou t'es prête. » Je pense que ça, ça a été une des décisions pour moi. Puis arrêtez de donner les conseils gratuits aussi. De dire non, là, on va juste le dire, là, c'est ça que j'ai pris comme décision, c'est de dire non, c'est correct de dire non.

  • Speaker #1

    Fait que t'es capable de mettre tes limites, Emily.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    bien bravo.

  • Speaker #1

    Bravo, certain. Bravo ! Non, mais ça, c'est quelque chose qui est... On va se le dire, qui est tough. Être capable de mettre ses limites, tre capable de dire non. Puis quand tu dis ça, moi, ça me ramène à ma première année d'entrepreneuriat où, moi aussi, j'ai dit oui toute l'année. J'ai fini ma première année la langue à terre. La langue à terre. Puis quand j'ai fait mon introspection de fin d'année, je me suis dit : « Plus jamais. Plus jamais! » Dans mon cas, ce n'était pas des appels découvertes, ce n'était pas ça, mais plus jamais.

  • Speaker #2

    Tu te dis plus jamais, mais en même temps, on va revenir à ces erreurs-là. On va les faire une fois de temps en temps. On va se dire, finalement, j'aurais dû dire non.

  • Speaker #1

    Absolument, l'erreur est humaine. Je ne dirais pas que... Je ne dis plus jamais dans le sens où dire oui à tout, systématiquement, par peur de manquer. C'est une peur du manque des fois aussi, parce qu'on a peur de... Oui, c'est ça qui nourrissait ça. Donc, c'est ça la leçon que j'ai eue de ma première année. On remonte en 2021. Quand j'ai terminé ma première année, c'était ça mon constat. C'est de me dire non, plus jamais. Je vais dire systématiquement oui. Je vais me poser des questions en amont, de me dire qu'est-ce que... Moi, je suis une Mani-Gen. Bon, là, on revient avec le human design, mais ça me me fait-tu vibrer, ça ? Ou je dis oui juste par peur du manque ? Parce que j'ai envie vraiment. Est-ce que ça me fait capoter, ça ? Ou au contraire, on dirait juste d'en parler..? mais je vais le faire parce que j'ai peur de ne pas arriver. C'était totalement injustifié en plus. C'est ça que j'ai compris. Mais bref. Faut qu'on fasse ces apprentissages-là pour en faire les constats qu'on fait aujourd'hui. C'est nécessaire. C'est comme ça qu'on grandit et qu'on avance. Vous le savez, les filles. Ça m'amène à la prochaine question. Plus grand obstacle. Un obstacle, quelque chose qui a été... Plus grand obstacle que tu as dû surmonter cette année, Rosalie?

  • Speaker #2

    J'en ai parlé un petit peu au début, mais le manque de temps, d'énergie. Ça a été vraiment difficile d'être une maman à la maison seule, de gérer le quotidien. Puis, tu sais, on a l'impression que ce n'est pas avec la business, mais j'avais un deux ans à la maison pendant trois mois de ces six mois-là. Donc, ça a été vraiment, vraiment, vraiment, vraiment difficile. Et là, il a fallu que je fasse, avant le départ de mon chum, une liste de priorités sur qu'est-ce qui... était important de prendre soin pendant son départ. Priorité numéro un, mon fils. Puis là, je lui mettrais ex aequo avec moi.

  • Speaker #1

    Très sage.

  • Speaker #2

    Oui. Je dis que c'est ex aequo parce que c'est sûr que si, mettons, j'avais un besoin de dormir et que mon fils a un besoin de courir, j'allais répondre à ses besoins et à lui d'abord, on s'entend.

  • Speaker #1

    Ce qui arrive souvent en tant que mère que notre enfant de deux ans a envie de courir alors que nous, on a envie de dormir.

  • Speaker #2

    Oui, ça a été de prioriser, puis mon entreprise n'a pas été priorisée. Ça a été difficile de sacrifier certaines choses au-delà de ça. D'avoir l'impression parfois, le gros fomo, de manquer des choses parce que tu n'es pas... là, parce que c'est pas ça ta priorité. Ça a été ça mon obstacle, c'est définitivement ma vie personnelle qui a empiété sur mon entreprise. Puis c'est correct, c'est vraiment correct. J'aurais aimé ça, par contre, revenir reposée. Je ne suis pas reposée, mais être dans mon entreprise, c'est en quelque sorte pour moi, mais il faut que je balance encore un petit peu.

  • Speaker #1

    Comme quoi, même quand on fait des choix, c'était réfléchi dans ton cas, de dire c'est ça ma priorité, c'est mon enfant, c'est moi. Je vais prendre soin de ça en premier, même quand c'est un choix. Il y a demeure quand même qu'on est challengé dans ces choix-là, en cours d'année, parce que peut-être qu'on doute, peut-être qu'à un moment donné, on aimerait ça pouvoir que tout soit une priorité. C'est pas évident.

  • Speaker #2

    J'aurais vraiment aimé ça, pouvoir continuer sur la même lancée. J'aurais aimé ça, pouvoir voir mes amis plus souvent, mes amis entrepreneurs. J'aurais aimé ça, être plus présente, avoir l'espace pour les supporter comme eux m'ont supportée. C'est des choses que j'aurais aimé, mais qu'à un moment donné, mon verre était vraiment plein. Je faisais ce que je pouvais. Puis je trouve, somme toute, que je l'ai bien vécu, mais ça a été pour moi mon plus grand obstacle.

  • Speaker #1

    Merci. Toi, Emily, obstacle 2024, ça résonne comment pour toi ?

  • Speaker #0

    Je pense que de vouloir me garrocher partout en même temps, parce que je suis une personne très créative. Puis quand moi, ça ça s'embarque... et que j'ai d'autres priorités, je trouve ça super difficile. De dire non à quelque chose que je suis supposée faire, ou de dire non à ma créativité versus quelque chose que j'étais supposée être en train de faire, qui devrait être number one dans ma liste de choses, c'est vraiment difficile des fois. Je sais que c'est un beau problème, mais pour moi, ce n'est pas un beau problème, parce que moi... Ça, c'est quelque chose que j'ai observé, c'est que quand la créativité, elle arrive, je dois la prendre au passage parce qu'elle n'est pas tout le temps là. Puis c'est difficile pour moi, parce que quand ça, ça arrive, des fois, il y a plein d'autres choses qui se passent. Fait que je n'imagine même pas toi, Rosalie, comment ça pouvait traduire dans tout ce que tu as vécu. Mais pour moi, ça a été vraiment difficile de juste comme mettre un peu un couvercle là-dessus, puis faire comme Hey, sais-tu quoi ? Arrête de déborder parce qu'il y a d'autres affaires qui sortent qui sont importantes ici. Puis pour moi, c'est super dur ça. C'est de dire non à peut-être des idées aussi qui n'ont pas rapport, qui ne vont pas me rapporter. Parce que moi, dans ma tête, tout ce qui sort de mon cerveau, c'est comme je vais le vendre, je vais faire ça, mais ce n'est pas stratégique de faire ça. Puis moi, je suis tellement créative que des fois, je ne pense pas à cet aspect-là. Ça, pour moi, c'est super difficile de juste me dire : « Hey, ça va attendre, on va mettre ça sur le back burner, on va laisser faire, on va l'écrire, puis on va faire ça quand ça va être le temps. »

  • Speaker #1

    J'entends un grand manque d'espace. Comme, d'espace, tu sais, quand tu dis ma créativité, elle arrive à un moment où est-ce que… Ce que j'entends, c'est que j'ai pas l'espace pour la laisser émerger parce qu'il y a la liste de toutes les autres tâches qui attendent ma to-do à cocher, tu sais, puis elle est nombreuse. Puis c'est vrai, je pense que c'est… Je me trompe peut-être, mais le cas de la plupart des entrepreneurs, c'est-à-dire qu'on ne le sait jamais d'avance quand la créativité va se pointer le bout du nez. Mais je pense que, en tout cas, je vais parler pour moi. Moi, j'ai appris avec le temps à connaître mes pics, les moments où est-ce qu'il y a comme une tendance que j'ai observée. Dans mon cas, c'est toujours les matinées, toujours les matins, mettons. Dans ce cas-ci, moi, après le dîner, je ne me mets jamais des choses très créatives à créer parce que je sais que ça va me prendre le double de temps. Alors, c'est toujours les matins. Le matin, dès que mon fils prend l'autobus avec mon café, vous croiriez même pas ça à quel point ça y va! Ce n'est pas là que je me mets une réunion le moins possible. Je les met en après-midi parce que je le sais. Mais c'est ça, de se créer cet espace-là, ce n'est pas toujours évident, je le comprends. Oui. Et j'ai envie de… je ne sais pas à qui il a demandé celle-là, mais est-ce que cet obstacle-là… dont vous avez nommé, vous a permis de rebondir ? Où est-ce que vous en êtes avec cet obstacle-là ? Est-ce que vous avez été capable de le surmonter, de rebondir ? Ou c'est quelque chose que vous transportez en 2025 ? Rosalie ?

  • Speaker #2

    C'est sûr que tantôt, j'ai parlé de la leçon que j'ai apprise qui était par rapport à mon temps, où est-ce que je l'investissais. Mais ce n'est pas arrivé par hasard au travers de ce moment-là où j'avais... plus d'espace ou très, très peu d'espace pour mon entreprise. Fait que c'est sûr qu'il a fallu que je vive cette espèce de vague-là de je suis overwhelmed pour que… L'année prochaine, mon plan de match est fait. J'en ai parlé tantôt, mais j'ai eu plein d'idées. À chaque fois que j'ai une nouvelle idée, ça se met au mois suivant, en juillet, en août, etc. Est-ce que c'est un bon moment ? Mais au moins, je sais que ces idées-là, comme Emily disait, vont naître un jour, mais peut-être pas tout de suite. Mais en même temps, je sais que c'est réaliste tout ce que j'ai envie de faire. Versus l'année passée, je pitchais des chiffres et je me disais : » Je veux ça, je veux ça! » C'était pas réaliste dans les moyens que je me donnais pour y aller. Fait que je sais pas si ça répond, mais oui, c'est sûr que ça me suit. Peut-être le contre-coup de ça, c'est que la fatigue me suit. J'ai eu des enjeux aussi de santé cet été. Donc, la fatigue, la fatigue, la fatigue. Combien de temps ça va prendre pour me remettre de tout ça ? Je sais pas, mais j'accepte que c'est ça en ce moment, que ça va être différent.

  • Speaker #1

    Quand tu dis je n'avais pas nécessairement tous les moyens pour parvenir à ces idées que j'avais effectivement, on n'a pas toujours le contrôle. On fait des choix parfois, mais quand on parle de fatigue qui se poursuit, on croise les doigts que ça passe. Je te le souhaite.

  • Speaker #2

    Je suis certaine que oui, mais dans combien de temps, de quelle façon? En attendant, je continue avec un horaire qui est plus réaliste.

  • Speaker #1

    Oui. Cette année, avez-vous eu ce qu'on appelle en storytelling, dans les arcs narratifs, l'adjuvant ? Donc là, je vous fais un petit topo de l'adjuvant, c'est un allié. Un allié, une personne qui, ça peut nécessairement être une personne, ça peut être un objet, ça peut être abstrait, ça peut être bref. Quel a été votre allié de votre année 2024 ? En avez-vous eu un ? Je vois Emily qui me regarde. Hey, j'ai-tu un allié ? Ça peut être, comme je vous dis, des fois c'est une personne, un objet, un concept, quelque chose d'abstrait. Un allié important dans votre parcours cette année, Emily ?

  • Speaker #0

    Moi, j'en ai un. C'est sûr que j'ai des personnes que je pourrais nommer. J'ai une liste. Vous êtes pas mal en liste. Vous êtes parmi les personnes que j'ai choisies.

  • Speaker #2

    Je suis venu ici juste pour qu'on me dise ça.

  • Speaker #0

    C'est fait. Tu le mettrais dans ta liste, Rosalie. Je vais te faire un magnet, un truc qui va après le frigidaire, qui dit tu es mon allié. Mais bref, tout ça pour dire, moi, ça a été le sport. À chaque fois que je n'ai pas d'objectif sportif, je me sens perdue. Ça, c'est pour moi, personnellement. J'ai vraiment besoin de ça pour aligner mes autres objectifs. Puis ça me permet d'avancer et ça me permet de me dépasser constamment. Tu sais, j'ai quand même couru trois demi-marathons cette année. Je suis vraiment fière de moi. Bravo !

  • Speaker #1

    Bravo !

  • Speaker #0

    Mais moi, ça, le sport, c'est justement quelque chose qui m'aide à garder ma créativité vivante, oui. Mais ça m'aide à m'occuper de moi puis à débarquer de mon cellulaire aussi. Et ça, c'est important parce que je me suis rendue compte que j'ai un petit problème avec mon cellulaire. Je perds beaucoup de temps sur ça, à me comparer sur les réseaux sociaux, hein ? Rosalie a ri, là, mais c'est ça. Donc, moi, le sport, pour moi, ça a été vraiment un allié en termes de santé mentale parce que quand je suis en train de courir, je ne peux pas regarder mon cellulaire. Quand je suis en train de faire de l'escalade avec mon chum, je ne peux pas regarder mon cellulaire. Donc, tous ces moments-là sont super importants et je ne peux pas les négliger parce que je vais sombrer. Sinon, c'est ça qui va arriver. La minute que j'arrête de m'occuper de moi, tout le reste va prendre le bord. Puis, l'entreprise, elle ne sera plus là. Je n'aurai plus de créativité, ni de temps, ni d'énergie, ni d'amour pour mes clients et je vais être fâchée constamment et ça, c'est horrible. Je l'ai vu quand je travaillais en entreprise. Qu'est-ce que ça me faisait quand je négligeais ça ? Pour moi, le sport, ça a été mon plus grand ami, mon confident, puis la chose qui m'a le plus poussée dans le cul pour avancer le reste de mes affaires. Je me disais, si je suis capable de faire ça, je suis capable de faire l'autre affaire à côté. Ce n'est pas vrai que ça, je ne le réussirais pas. Tu sais,

  • Speaker #1

    à quoi ça me fait penser ce que tu dis? Tu sais, l'image de quand on est dans un avion, puis avant le décollage, tu as toujours l'hôtesse ou... l'hôte de l'air. L'hôtesse. L'hôtesse aussi. Je ne savais pas comment masculiniser ça, mais qui explique...

  • Speaker #2

    Agent de bord.

  • Speaker #0

    Agent de bord!

  • Speaker #1

    Merci. C'est bon ça. Merci. L'hôtesse de l'air,

  • Speaker #2

    on dit pu ça!

  • Speaker #1

    Non, on dit même pu ça!

  • Speaker #0

    C'est vieux, c'est un peu vieux-jeu notre affaire!

  • Speaker #1

    Je n'étais pas sûr. Merci Rosalie. Donc, tu sais, qui explique, vous savez, si jamais on a des turbulences, il arrive quoi que ce soit et que le masque d'air tombe du plafond de l'avion, s'il vous plaît, mettez votre masque à air en premier avant de... le mettre à vos enfants, dans ce cas-ci, c'est les enfants. Mais ça illustre exactement le point dont tu mentionnes. Le sport, c'est comme ton masque à air qui te permet d'avoir l'énergie ensuite pour attaquer tes autres projets. Donc, c'est nécessaire. Et puis, le reste ne se fait pas. C'est un peu la même chose. Si tu veux sauver ton enfant, il faut que tu te sauves d'abord parce que vous allez les deux sombrer. Sinon, je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à ça, c'est morbide, mais ça fait du sens.

  • Speaker #0

    C'est ça. Plus le temps avance, plus la vie a des changements aussi. Puis je sais que ça ne pourra pas tout le temps être comme ça. Quand moi, ça va être à mon tour d'avoir un enfant, je vais m'adapter. Mais pour moi, le sport, ça veut juste dire aller dehors, faire quelque chose, aller avec mes chiens, être dehors. Faire quelque chose qui n'est pas devant un écran. Ça se fait avec un enfant aussi. C'est tellement important, juste une marche. Oui. Fait que voilà.

  • Speaker #1

    Puis toi, Rosalie, ton allié, qu'est-ce qui t'a aidée en

  • Speaker #2

    2024 ? J'aimerais ça nommer plein de gens. À part Emily et moi.

  • Speaker #1

    Ouin, c'est ça!

  • Speaker #2

    Mais de façon... Je pense que je vais aborder un peu dans le sens à Emily. C'est pas un secret, j'en parle beaucoup. Mais moi, je fais de la thérapie depuis plusieurs années. C'est tout à ton honneur. Oui, mais je pense que je comprends pas les entrepreneurs qui n'ont... qui sont contre ça ou qui n'ont pas d'endroit pour aller se déposer. Puis se déposer avec quelqu'un, se déposer à l'écrit, se déposer peu importe. Mais de faire ça, c'est effectivement la meilleure chose que j'ai faite pour mon entreprise depuis que je me suis lancée. Fait que je dirais ça, mais j'ai tellement des gens qui m'ont ouvert des portes. Tellement, tellement.

  • Speaker #1

    Mais c'est précieux d'avoir un rendez-vous parce que c'est un rendez-vous.

  • Speaker #2

    Oui, à chaque semaine. À chaque semaine. Sauf pendant cet été. Oui,

  • Speaker #1

    Ça t'a manqué?

  • Speaker #2

    J'en ai pas eu cet été.

  • Speaker #1

    Je vois dans ton regard que c'est ça, c'était attendu. Mais justement, c'est ça, ça amène, je pense que ça amène le point de l'importance d'avoir un espace pour se déposer, pour être, pour ventiler, pour dire, pour juste comme, c'est ça, c'est vraiment important. Puis oui, c'est tout à ton honneur. Moi, je suis d'avis qu'on devrait tous, une fois minimum, une fois dans notre vie.

  • Speaker #2

    On dit une fois dans une vie, mais je pense que ça prend quand même un suivi. Sauf que...

  • Speaker #1

    Je veux dire une psychothérapie.

  • Speaker #2

    Oui, une phase. C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Ça marche bien parce qu'un rendez-vous...

  • Speaker #2

    Ce qui est dommage, c'est que ce n'est pas accessible pour tout le monde, malheureusement. Fait que non. Moi, j'ai la chance de pouvoir avoir accès à ça. C'est ça, je pense que je le recommanderais. Il y a plusieurs façons de le faire. Mais psychothérapie, avec quelqu'un qui connaissait ça. Recommandé fortement.

  • Speaker #1

    Très bon allié. Très bonne allée, oui, absolument. Puis, ça me fait penser, justement, est-ce que tu as reçu un feedback ou une pensée ou une phrase ou un conseil, peu importe, qui t'a marqué en 2024 ?

  • Speaker #2

    J'essaie de réfléchir parce que j'ai vu la question sur ton téléphone. Oui. Mais…

  • Speaker #1

    Tu me démasques.

  • Speaker #2

    Il n'y a rien, non, c'est ça, il n'y a rien qui me vient à l'esprit rapidement comme ça.

  • Speaker #1

    Ça se peut.

  • Speaker #2

    Ça a toujours été des petites affaires, mais il n'y a pas de...

  • Speaker #1

    Rien qui se démarque dans le lot?

  • Speaker #2

    Non, c'est ça. C'est correct,

  • Speaker #1

    ça arrive. On ne force pas les choses. Toi Emily?

  • Speaker #0

    On dirait que je n'ai rien qui me vient non plus, mais c'est quelque chose qui est revenu souvent, par exemple, c'est que ça ne sert à rien de me comparer parce qu'il y a de la place pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alléluia.

  • Speaker #0

    Ça, dans plein de conversations, c'est revenu. Fait que oui, je te dirais, c'est pas un conseil plus qu'une observation de beaucoup de gens autour de moi.

  • Speaker #1

    C'est une autre prise de conscience que t'as fait. T'en as fait plusieurs. Toujours.

  • Speaker #0

    C'est bien. C'est bien. Voilà.

  • Speaker #1

    Puis là, il me reste deux questions pour vous, deux, trois questions, mais avant de... J'ai-tu quelque chose ?

  • Speaker #0

    On te regarde parce qu'on t'aime.

  • Speaker #1

    Oui, tout ce qu'on vient de jaser, jusqu'à maintenant, tout ce que vous sortez, seriez-vous à l'aise d'intégrer ça dans... vos communications, de le nommer. Moi, je vois des pépites ici. Moi,

  • Speaker #2

    je pense que je le fais déjà beaucoup. Je suis quand même un livre ouvert dans mes coms.

  • Speaker #1

    Vous êtes deux livres ouverts.

  • Speaker #0

    Je te dirais, Rosalie, je trouve qu'elle est plus ouverte que moi vu qu'elle est très assidue sur son infolettre que je lis, d'ailleurs, à chaque fois que tu l'envoies. Je trouve que c'est tellement beau. qu'est-ce que tu écris. Moi, c'est quelque chose que j'aimerais plus intégrer justement parce que j'ai arrêté de le faire à un certain point parce que je me disais que j'étais trop dans cette partie-là versus l'éducation. Puis là, j'ai essayé de retrouver une balance. Je crois que je m'y retrouve tranquillement, mais c'est plus difficile pour moi de partager mon histoire. Parce qu'encore une fois, pour revenir à ce qu'on disait, j'ai l'impression de me répéter souvent ou que c'est juste que j'ai de la misère à faire le lien avec ce qui est important ou que les autres peuvent en parler. Qu'est-ce que les autres vont prendre de ce que j'ai à dire en ce moment ? Est-ce que c'est utile pour eux ou est-ce que c'est utile pour juste moi ? Parce qu'il y a une différence entre ces choses-là. C'est là que, des fois, on dirait que pour moi... la balance, elle va peser de l'autre côté, je vais faire, laisse faire. Je ne dirais pas ça parce que ce n'est pas important. Mais oui, moi, j'aimerais plus l'intégrer.

  • Speaker #1

    Puis là, c'est drôle parce que je ne répéterai pas ce que j'ai tellement parlé de ça dans l'épisode sur le human design avec Jessie Cabello. Tu iras l'écouter. Puis pour ceux qui nous écoutent, vous pouvez y aller aussi parce que je réponds exactement à ça, de ce que tu parles, par rapport à le côté éducationnel, le poids du côté éducationnel versus le poids du contenu. storytelling, si on veut, puis je te proposais des belles choses là-dedans. Mais je pense que, tu sais, tu dis, on se lance des fleurs aujourd'hui, on est chez La Fleuriste, je pense qu'on se lance plein de fleurs, c'est beau, j'aime, quel jeu de mots ! Mais, tu sais, tu dis, j'aimerais ça avoir l'ouverture de Rosalie. J'ai l'impression que vous êtes toutes les deux des filles ouvertes, en fait. Puis je pense, c'est mon avis, je pense pas que ça va dans le nombre d'infolettes envoyées versus, je pense que ça va dans... Quand on est ouvert, on accepte cette forme de vulnérabilité-là, vous acceptez de vous raconter, même si à tes yeux, tu as l'impression moins. Quand tu es là, tu es là. Quand tu partages, tu partages. C'est mon ressenti du moment. Mais oui, je vous pose cette question-là parce que ces pépites-là, tu sais, qui sont plus… qui viennent générer certaines émotions, que sont parfois la nostalgie, parfois… le bonheur, parfois la tristesse, parfois de la culpabilité, de la honte. Peu importe, on peut tout nommer la palette d'émotions, elle est très riche et variée, mais tout ça pour vous dire que parfois, il y a des gens qui n'osent pas se raconter, les utiliser pour dire : « Ben non, je ne raconterai pas ça! » C'est important ce qu'on fait là parce que ça nous permet d'aller, moi je trouve, en tout cas, plus loin qu'un rapport annuel, un bilan des résultats. Même si je ne suis pas en train de dire que ce n'est pas important de le faire, non, parce qu'on doit prendre des décisions stratégiques, alignées. Quand tu parlais de Je calcule, l'exercice que tu as fait avec Hélène Sarah-Bécotte. Sarah-Hélène ? Hélène-Sarah.

  • Speaker #0

    Hélène-Sarah.

  • Speaker #1

    J'ai eu peur de me mélanger. Donc, c'est important, ça aussi. Mais je trouve qu'humainement, de voir les avancées qu'on fait, les pas qu'on fait, les apprentissages, les leçons qu'on en tire, je trouve ça… inspirant et je vous trouve inspirante, les filles, je voulais vous le dire. Avant de vous terminer avec les deux dernières questions, vraiment, de vous prêter au jeu, je vous remercie de le faire. Ce n'est pas tout le monde qui accepterait de le faire, je tiens à le dire. J'ai envie de vous poser l'avant-dernière question. Quelle intention ou vision vous avez envie de transporter avec vous en 2025 ? Je suis plus dans le futur, pour la prochaine année. C'est quoi votre intention ou votre vision ?

  • Speaker #2

    Bien, j'en ai parlé beaucoup pendant l'épisode, donc je ne vais pas trop me répéter, mais c'est sûr que j'aborde la nouvelle année avec beaucoup plus de confiance sur ce que je vais faire, où est-ce que je m'en vais. Puis, je pense que tout s'est grandi tranquillement dans les dernières années, mais cette année, j'ai aussi eu des preuves concrètes que les gens étaient là, qu'ils avaient envie d'embarquer dans mes affaires. Puis j'ai comme, sans prendre pour acquis ça, j'ai confiance que les projets que je vais lancer l'année prochaine vont lever. Est-ce que ça va aller dans mes objectifs champagne à toutes les fois ? Je pense pas, vraiment pas. Je pense que ça va venir avec ses défis, mais j'ai plus confiance. Vraiment plus confiance qu'il y a des gens qui sont là puis que si ça paye pas en mai. Ça payera en septembre ou ça payera l'année prochaine. Tu sais, c'est vraiment pas grave, mais il y a des gens qui sont là, puis tout ce que j'ai fait jusqu'à date, bien, ça va me servir.

  • Speaker #1

    Oui, wow ! J'ai le goût d'emporter cette intention-là. Moi aussi, c'est beau. Toi, Emily ?

  • Speaker #0

    Moi, j'ai le goût de dire embrasser l'imperfection. Eille pas la perfection! Là, là, on coupe ça on rewind. Embrace imperfection. Parce que ce n'est pas vrai que le 10-12 heures de plus de travail que je fais derrière le rideau, le client, il va le voir. Puis dans le fond, il est crissement pas important. Fait juste comme couper la corde quand c'est le temps, puis laisse ça aller, puis c'est fini. Move on. Puis ce n'est pas grave. Le monde est engagé, puis ils ont déjà eu ce qu'ils avaient besoin. Puis tu n'as pas besoin de donner 60% de plus. Si le client en veut plus, il va venir te voir et il va te le dire. De faire confiance que les gens sont assez intelligents pour te le dire, aussi que j'ai besoin de plus.

  • Speaker #1

    C'est de leur responsabilité. Oui,

  • Speaker #0

    crime. Juste, fuck la perfection, parce que moi, ça me tire dans le pied. À chaque fois que j'attends de lancer quelque chose, je me dis, mon Dieu, pourquoi je n'ai pas fait ça avant ?

  • Speaker #1

    Mon mantra de 2024, Émilie, tu le sais. Mieux vaut fait que parfait. J'ai procrastiné pendant combien d'années mon lancement de Pépite d'or ? On ne va pas se le rappeler. Mais je comprends tout à fait. C'est une grande avancée, je pense, pour toi et je vais dire pour moi aussi cette année à ce niveau-là, au niveau de la perfection, de la recherche de la perfection, de la procrastination. Mais effectivement, prendre conscience de ça, moi j'ai pris conscience de ça, disons, j'ai pris conscience de ça grâce d'ailleurs à vous autres, je vais le dire, je l'ai déjà nommé dans l'épisode. On avait co-worké ensemble au Café Morgane, je vais toujours me rappeler, à Québec. Puis à un moment donné, bon, bref, c'est venu sur le sujet. Puis je ne me rappelle plus laquelle a dit, bien là, à un moment donné, ça va-tu finir par apparaître, cette histoire-là de Pépites d'or ? Tu sais, tout est mon concept, il est dans ma tête depuis mille ans, tu sais. À un moment donné, ça va-tu sortir ? Puis j'ai fait, hey ! Qu'est-ce que j'attends ? C'est quoi le problème ? Ça m'a amené une grande introspection. J'ai bien compris assez vite que c'était la recherche de perfection. Donc, mais tout ça pour dire que tu n'es pas la seule. Je ne suis pas la seule. Et c'est l'épisode d'ailleurs, le premier épisode de ma saison 2, la procrastination, cette recherche de perfection qui a généré le plus de DM, le plus de messages privés des gens qui ont fait aïe aïe, je me reconnais tellement C'est drôle parce que pourtant,

  • Speaker #2

    on le sait tous.

  • Speaker #1

    On le sait. On le sait.

  • Speaker #2

    Moi, je réalise que je ne suis pas perfectionniste. Je pense que ça m'a aidée.

  • Speaker #1

    Tant mieux ! Oui !

  • Speaker #0

    Tant mieux !

  • Speaker #2

    Je pense que devenir mère en même temps que devenir entrepreneur m'a permis de... des fois c'est vraiment qu'il est là.

  • Speaker #0

    Le lâcher prise est obligé.

  • Speaker #2

    Mais on le sait tous, puis je suis certaine que tu m'as dit non, non, j'attends pas que ça soit parfait, non, non, non, je suis certaine que tu m'as dit ça.

  • Speaker #1

    Ça se peut, Rosalie,

  • Speaker #2

    ça se peut. Non, non,

  • Speaker #1

    mais c'est parce que je suis pas tout de même,

  • Speaker #2

    tu sais, c'est... Puis j'étais comme : « OK! C'est beau, je vais la croire. »

  • Speaker #0

    Oui, puis moi, Marie-Pier, elle me disait : « Je suis un paquebot, c'est long, m'en virer de bord.»

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai, cette image-là de paquebot, quand même, je le dis encore, parce que non, c'est vrai, dans le sens où ça me prend du temps de me décider. Par exemple, dans tous les aspects de ma vie, je suis comme ça, mais un coup que je me suis décidée, par exemple, regardez, je viens de changer mon modèle d'affaires, un coup, je suis décidée, je m'aligne puis j'y vais, mais ça me prend un certain temps, il faut que je place mes affaires. C'est ça, c'est ça l'image du paquebot. Oui.

  • Speaker #0

    L'image du paquebot, mais moi je trouve que oui, en effet, quand tu décides que ça part, ça y va et ça niaise pas. Quand tu m'as envoyé tous les détails pour Pépites d'or, tu étais tellement organisée, t'es organisée, juste c'est pas au passé, ça n'avait pas rapport, j'admire vraiment ça.

  • Speaker #1

    J'étais organisée. Dans ma tête, ça a été de tout, je m'en allais dire « vomir ça », mais sortir ça d'après des années, dans ma tête, dans une petite case.

  • Speaker #2

    Imagine si ça t'avait pas été... perfectionniste, t'as déjà fait beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui. C'est un grand pas. C'est pour vrai, là, mon accomplissement, ma fierté, lancement de Pépites d'or, changement de modèle d'affaires. Oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Oui, ça serait ça. J'ai envie de terminer en vous demandant, il y a des entrepreneurs, des solopreneurs, des gens qui nous écoutent présentement et qui se disent : Ayoye, j'ai-tu envie de faire ce bilan-là, moi, vraiment, d'aller me poser ces questions-là ? » C'est une chose d'y répondre, c'est une chose de faire l'exercice d'introspection. Qu'est-ce que vous avez à dire aux entrepreneurs qui hésiteraient à partager ces réponses-là pour se raconter ce bilan d'année-là sous cette note introspective davantage ? En quoi il y aurait intérêt à le faire ? Vous autres, vous le faites déjà quand même ? Vous dites qu'on est très ouverte, on partage dans notre contenu, nos réflexions,

  • Speaker #2

    mais… Moi, je pense que c'est un peu dans la même ligne que les gens qui vont faire de la thérapie, qui vont prendre un moment de pause, de s'arrêter. De le verbaliser avec des mots, que ce soit à l'écrit, que ce soit de façon verbale comme on le fait en ce moment.

  • Speaker #0

    Il faut le faire, sinon on est sur un pilote automatique. Puis le pilote automatique, on refait les mêmes erreurs jusqu'à temps qu'on prenne le temps de s'arrêter et de se dire OK, qu'est-ce que je veux ?

  • Speaker #1

    C'est drôle ce que tu dis, parce que moi, je m'en allais direct là. Mais avec une autre façon de voir la chose, c'est que rien ne sert de courir, tout arrive à point. Ça, ce n'est même pas une joke, mais quand la vie décide que toi, tu vas prendre une pause, Elle va te la pitcher la pause, peu importe quel format ça va prendre. Écoute, moi, juste avant mon premier demi-marathon, je me suis claqué le psoas. Pour ceux qui ne savent pas c'est quoi le psoas, c'est le muscle entre la cuisse et la hanche. Et j'étais à peut-être un mois et demi de mon premier demi-marathon, puis je n'étais plus capable de marcher. Je peux-tu dire que j'ai eu peur ? Puis là, je pensais que la vie m'envoyait un message pour me dire, tu ne pourras pas le faire, tu as travaillé pour rien. Mais en fait, c'était pour m'avertir. C'est très bitch la vie! Finalement, c'était vraiment pour m'avertir, me dire : « Hey, sais-tu quoi ? C'est parce que je me suis claquée l'observance à l'escalade et c'est parce que je ne me réchauffais pas. » Et c'était simplement pour m'avertir que j'avais besoin de prendre plus de temps avant de m'entamer cette chose-là. Puis ça m'a fait réfléchir sur plein d'autres affaires. Puis finalement, je me dis que quand je pousse quelque chose, puis que ça sort pas, mettons ma créativité ou peu importe, si je vais prendre une marche à la place de forcer puis de me forcer d'être devant l'ordi pendant huit heures, ben sais-tu quoi, ça va venir quand ça va venir. Ah oui, wow, c'est vraiment une belle image. Je m'excuse!

  • Speaker #0

    Excuse, j'allais faire une allusion au caca ? Ah ben oui,

  • Speaker #1

    aussi. Mais tu sais la fable, c'est tu une fable de La Fontaine, rien ne sort de courir, tout arrive à point?

  • Speaker #2

    C'est drôle que tu me poses cette question-là parce qu'habituellement quand j'enregistre mes podcasts à la maison, dans mon bureau... ce que je mets en dessous de mon micro pour le remonter, mon micro Rodeque tu m'as conseillé, c'est les fables, la grosse brique des fables de La Fontaine, tu comprends bien que j'ai pas passé à travers mais j'ai pas la réponse puis pourtant j'utilise les fables. Mais moi les fables,

  • Speaker #1

    c'est drôle mais moi ça m'accompagne dans plein d'affaires puis ça c'est vrai pour moi c'est exactement ce que Rosalie elle a dit, mais sous une autre imagerie. Mais c'est de juste, you know qu'est-ce qui est dans ton cœur ou qu'est-ce que la vie décide ou va se passer, va arriver. C'est juste, arrête de forcer les choses.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression, puis là je m'excuse, on étire tout ça, mais j'ai l'impression parfois qu'on peut essayer de voir des signaux un peu dans tout.

  • Speaker #1

    Oui. Ça fait que,

  • Speaker #0

    je ne sais pas, on dirait que, j'ai envie de dire oui, mais c'est facile aussi de tomber dans nos propres biais puis de tomber dans nos propres, peut-être...

  • Speaker #2

    En même temps, moi je me dis que si ces signaux-là, toi...

  • Speaker #0

    Ça t'aide à avancer,

  • Speaker #2

    ça t'aide à te motiver, puis à te donner, à créer du sens.

  • Speaker #0

    Mais tant que ça ne te freine pas, par exemple, dans l'exemple du demi-marathon, que c'est comme la vie ne veut pas que je fasse ça.

  • Speaker #1

    Oui, oui, je comprends. Oui, non, ce n'était pas ça finalement.

  • Speaker #2

    Tu as été au-delà de ça.

  • Speaker #1

    J'en ai fait plein d'autres, puis j'aurais pu avoir peur que ça m'arrive encore, puis arrêter l'escalade. L'autre sport que j'aime vraiment beaucoup. On s'entend? Mais je n'ai pas arrêté. Je me suis dit, c'est ça. Moi, je pense que c'est juste que quand quelque chose est supposé arriver, ça va arriver comme moi. On m'a proposé plein de projets l'an passé. Ça ne s'est pas développé cette année, mais ça s'en vient l'année prochaine. Et il y avait une raison pour ça. Je n'étais juste pas prête à intégrer ça dans mon modèle d'affaires 1. Puis dans mon temps, en tant qu'entrepreneur, j'avais besoin d'une certaine confiance. J'avais besoin d'atteindre un niveau de confiance X, OK ? Je crois, avant de pouvoir lancer avec confiance les autres choses. Et donc... Même si je l'avais faite cette année, ça aurait peut-être pas fonctionné comme c'était supposé. Je sais pas comment d'autre le dire.

  • Speaker #2

    Je résumerais ça par, premièrement, tu as deux choses. C'est tout à ton honneur d'avoir voulu générer du sens avec ce que tu vivais. De te demander c'est quoi le sens de ça. Je pense que ça, et c'est quelque chose que je fais constamment en storytelling et avec le service Pépites d'or, comment ça peut créer du sens, ce qu'on dit, ce qu'on raconte, ce qu'on fait pour d'abord soi-même, mais ensuite pour les autres aussi. Comment ça peut créer du sens pour les autres aussi ? Et ça me fait penser, j'ai bien l'impression que toi, tu dois croire en rien n'arrive pour rien en se disant écoute, ce n'est pas arrivé, il y a quelque chose de mieux, quelque chose qui m'attend, d'autre qui va être comme toujours dans la bienveillance.

  • Speaker #0

    Je l'aime tellement ça cette phrase-là! Mais je vais la formuler autrement, que la vie fait bien les choses. La vie fait bien les choses, mais rien n'arrive pour rien, il y a tellement des affaires terribles qui arrivent et que on aurait pu s'en passer. Définitivement. Mais le formuler en la vie fait bien les choses, qu'il y a des choses plates qui arrivent en ce moment, mais ça veut dire qu'il y a quelque chose d'autre qui va t'attendre sans dire que ça fait bien les choses. Voyons, que rien n'arrive pour rien. Je pense qu'il y a quelque chose...

  • Speaker #2

    Je pense que ça veut dire la même chose, en fait, mais des fois, on est plus à l'aise avec une formule ou à l'autre. Moi, je crois que tout a du sens, mais ça, c'est une autre croyance.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #2

    c'est une question de croyance.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que oui, mais j'ai quand même... Peut-être pour certaines personnes qui vivent des moments qui sont terribles, il y a des choses qui, peut-être, vous arrivent, c'est juste injuste et c'est correct. C'est peut-être plus ça, moi, mon blocage.

  • Speaker #2

    Je comprends tout à fait. Voyez-vous toute la puissance de ce qu'on partage ? Quand on ose se livrer, quand on ose se partager, on crée un espace, on crée une invitation à quelque part pour les autres de le faire. Donc, vous rebondissez l'une l'autre. Depuis tantôt, j'ai le goût d'ajouter de ça, de ça. Ça donne l'espace, ça donne le goût d'y aller nous aussi. Peut-être qu'on ne se le serait pas permis autrement. Et c'est ça que je trouve merveilleux dans accepter de se livrer, accepter de faire cette introspection-là et de partager ce message-là parce que ça ouvre la porte à ce que les autres se donnent le droit aussi de le faire.

  • Speaker #0

    Ou juste de le reconnaître.

  • Speaker #2

    Absolument.

  • Speaker #0

    Parce qu'ils peuvent ne pas le faire de façon publique dans un micro. Ah,

  • Speaker #2

    bien sûr, bien sûr. De faire l'exercice, bien évidemment, absolument, absolument. Mais c'est intéressant de prendre le temps de faire cet exercice-là, au même titre qu'on fait nos bilans financiers. Bref, c'est de prendre le temps pour nous. Absolument. Je voulais vous remercier pour ça. Puis je rajoute que si tu as envie toi aussi de faire ce bilan-là, toutes les questions qui ont été posées aux filles se retrouvent dans les notes de l'épisode. Et les filles, où on peut vous retrouver, où on peut, si on a envie de connecter avec vous autres? C'est où le meilleur endroit pour le faire ? Emily, Instagram ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est Instagram, mais je suis également sur LinkedIn si les gens ont envie de m'ajouter ou de m'envoyer un message. Mais vraiment, Instagram is where I'm at. Oui. Fait que Emilyc.laliberté.

  • Speaker #2

    Merci. Rosalie ?

  • Speaker #0

    Ça serait, bien oui, Instagram pour les réseaux sociaux, mais principalement sur mon infolettre. C'est là où je vais plus me livrer. Donc, viens voir Instagram, si ça te plaît. Tu viendras te joindre sur mon infolettre rosaliecôté.com/infolettre, aussi simple que ça.

  • Speaker #2

    Merci, les filles. Merci. Puis à toi qui nous écoutes, bien là, c'est le dernier épisode de l'année, donc je te dirais pas dans deux semaines. Je vais te dire à l'année prochaine. Salut !

Description

Dans cet épisode, on renverse la tendance! 🔄


Fini les bilans d'année axés sur les chiffres, les ventes et les nouveaux clients. Avec Rosalie Côté, stratège en copy•pricing, et Emily Laliberté, experte en audio branding, on plonge dans l’introspection pour explorer les pépites qui ont marqué notre année 2024 : victoires, obstacles, apprentissages et grandes leçons. ✨


On discute de la puissance des bilans basés sur les indicateurs internes : émotions, transformations personnelles et moments significatifs. Pourquoi ? Parce que raconter ces moments humains, c'est connecter en profondeur avec son audience et donner une nouvelle perspective à son histoire d’entrepreneur. 📖💛


Cet épisode inspire à ralentir, te poser les bonnes questions et raconter ton bilan d'année 2024 avec authenticité.


Merci à Madame Alice fleuriste pour l'accueil chaleureux et l'espace pour l'enregistrement de cet épisode. 🙏

_____


Fais ton propre bilan de l’année 2024 en explorant les questions discutées dans cet épisode! Clique sur le lien pour découvrir l'article de blogue spécialement conçu pour t’accompagner ➡️ bit.ly/bilanannee2024


Pour suivre Emily Laliberté : 👇


Pour suivre Rosalie Côté: 👇


Pour me suivre : 👇

🔸Instagram : www.instagram.com/lavoisinepro

🔸Facebook : www.facebook.com/lavoisinepro

🔸LinkedIn : linkedin.com/in/mp-lemaire

🔸YouTube : bit.ly/podcast-a-ta-couleur


Et si en 2025, ton objectif est de raconter ton histoire pour connecter plus profondément avec ton audience et propulser ton business, mon service Pépites d'or réouvre en janvier pour bien commencer l’année! 🚀  Tu peux réserver ta place juste ici.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai souvent remarqué que les entrepreneurs se fiaient beaucoup aux indicateurs externes pour faire leur bilan d'année. Revenus, nouveaux clients, projets livrés. Mais si on mettait tout ça de côté juste un instant? Dans cet épisode, on va renverser la tendance en s'appuyant sur des indicateurs internes. Je te propose un exercice d'introspection pour identifier les pépites de ton année 2024. Un moment pour te rencontrer toi-même et découvrir ce qui a vraiment fait briller ton histoire cette année. Et je fais tout ça en compagnie d'Emily Laliberté. experte en audio branding qui accompagne les entrepreneurs dans la création d'audio reflétant leur expertise et leur personnalité, ainsi que Rosalie Côté, stratège et consultante en copypricing spécialisée dans l'augmentation de la valeur perçue des services. Salut à toi! Bienvenue sur le podcast À ta couleur pour un épisode spécial de fin d'année où on va se poser des questions profondes pour faire notre fameux bilan d'année. En compagnie de Rosalie Côté, copypricing, experte en copypricing. Peux-tu dire ça ? Oui,

  • Speaker #1

    d'habitude j'utilise le mot stratège, mais experte, ça peut aller.

  • Speaker #0

    Et Emily Laliberté, qui est dans l'audio branding. D'ailleurs, je n'arrête pas de dire que c'est toi qui as fait mon jingle de podcast. Donc, la voici, la voilà, c'est vrai. Donc, aujourd'hui, les filles, je vous ai invitées pour que vous vous prêtiez au jeu, si on veut, pour vous faire vivre un peu l'expérience que je fais vivre à mes clients dans Pépite d'or. Donc, Pépite d'or qui est mon service d'accompagnement, de création, de storytelling, bref, de récit fondateur, si on veut, aux entrepreneurs. Et je leur fais... En fait, je leur pose ces questions-là, ce genre de questions-là que je vais vous poser aujourd'hui, qui sont des questions quand même assez introspectives, qui demandent une certaine réflexion, une certaine profondeur. On est loin d'un bilan d'année, si on veut, ici, qu'on va faire de sorte quantitatif. On va vraiment être dans le qualitatif. Vous me connaissez de toute façon, je n'aurais pas demandé de sortir des chiffres. D'accord. On va se garder ça pour un autre épisode. Donc voilà, le but aujourd'hui, c'est vraiment de faire son bilan d'année 2024, parce que là, on est à la fin de l'année 2024, on est dans cette période-ci. Et si toi qui nous écoutes ou qui nous visionnes finalement, parce que je le dis, vous pouvez même nous visionner sur YouTube, on a même n os accessoires de Noël pour l'occasion. Fait que venez voir ça, ça vaut la peine! Donc, si toi qui nous écoutes, t'as envie aussi de faire l'exercice, de répondre à ces questions-là dans le but d'aller extraire, identifier les fameuses pépites de ton année 2024 pour mieux te raconter dans ton bilan d'année, c'est ça l'idée. Tu peux aller cliquer dans les notes de l'épisode et j'ai mis un lien vers un biais de blog dans lequel tu as toutes les questions que je vais poser aux filles. Et même, je t'accompagne de A à Z pour t'aider à approfondir ta réflexion. C'est pas beau ça ? Donc, voilà. Et je dois mentionner, il ne faut pas que j'oublie, je dois mentionner qu'on est chez Madame Alice. Madame Alice, là vous voyez le beau décor derrière nous, c'est parce qu'on est chez Madame Alice Fleuriste, dans Limoilou. On est très chanceuse d'avoir accès à des beaux locaux comme ça pour enregistrer. On est à Québec et Madame Alice, son entreprise tourne autour du storytelling, c'est merveilleux. Je vais vous en parler plus en profondeur dans un épisode en 2025, mais on a pris place ici. Entouré de belles fleurs et de belles odeurs aussi. C'est merveilleux. Donc, voilà. Alors, les filles, êtes-vous prêtes ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #0

    Oui ? Je vous sens fébriles!. OK. OK, super. J'ai une première question. En fait, on est le 10 décembre. C'est la date de l'enregistrement. Ça va être diffusé dans une semaine environ. C'est quand le bon timing, selon vous, pour faire un bilan d'année ? Est-ce que vous avez l'habitude de faire ça à la fin de l'année, au début de l'année ? Comment ça se passe pour vous ? Emily ?

  • Speaker #2

    Je pense que je ne suis pas la bonne candidate sur laquelle on peut se fier par rapport à ça parce que ce n'est pas mon genre de... Pas que je n'aime pas ça, faire des bilans, mais pour moi, ce n'est pas une nécessité. C'est sûr que j'ai pris l'habitude de le faire parce que j'ai un agenda que j'aime beaucoup, que j'utilise, qui est d'une fellow entrepreneur, qui est la planificatrice. Qu'on salue. Oui, qu'on salue. Hello, Émilie. Puis moi, je l'utilise vraiment depuis presque trois ans maintenant. Puis ça, ça m'aide vraiment beaucoup à faire l'introspection de qu'est-ce qui s'est passé et qu'est-ce que je veux pour l'année qui s'en vient. Est-ce que j'avais cette habitude-là avant ? Pas tant. Pour moi le moment ça serait plus je te dirais pendant mes vacances de Noël probablement le temps de m'asseoir avec un café puis prendre une à deux heures, prendre vraiment mon temps on s'entend, moi j'ai pas d'enfant je peux vraiment prendre ce temps-là puis m'asseoir puis en prendre autant que je veux même là, des fois je vais bloquer je vais juste laisser tomber je vais aller faire autre chose comme toute, là, tu sais, puis je vais recommencer après. Mais pour moi, ça serait probablement entre Noël et le jour de l'An que je vais m'asseoir pour faire ça. Mais est-ce que je trouve que c'est nécessaire ? Puis est-ce qu'il y aurait un bon timing pour moi ? Non, je pense que le timing pour toi, c'est le timing qui fonctionne dans ton horaire, tu sais, puis t'es pas obligé de le faire. Quitte à juste prendre un post-it puis faire genre point de forme, les cinq affaires que t'as aimées de ton année. Puis est-ce que tu veux les répéter en 2025 ? Bien, tu sais, ça, c'est une forme de bilan, puis c'est correct. Tu n'as pas besoin de faire la grosse affaire.

  • Speaker #0

    Non, il n'y a pas une forme de bilan meilleure que d'autres, effectivement. Mais là, on met la table aujourd'hui. Ça va donner peut-être du jus.

  • Speaker #2

    Bien, tu sais, regarde, moi, est-ce que ça m'aide ? Oui. Mais je n'ai honnêtement pas ever pensé à ça avant d'avoir mon agenda parce que je trouvais que ça me mettait une pression énorme. Puis je me mettais à comparer mes années aux autres autour de moi et ça, je trouvais ça vraiment difficile. Donc, j'essaie vraiment de garder ça dans ma cour à moi. C'est pour ça que je fais pas de vidéos de fin d'année comme tout le monde fait sur Instagram, tout ça. Moi, je trouve ça vraiment lourd pour moi. Mais j'aime ça regarder celui des autres, tu vois.

  • Speaker #0

    Tu te prêtes au jeu aujourd'hui, quand même.

  • Speaker #2

    Fait que, tu sais, c'est ça. Parce que je me sens en confiance avec vous deux. Je ferais pas ça avec n'importe qui. Parce qu'il faut le dire.

  • Speaker #0

    on se connaît bien. Oui. On est amis, on est des copines entrepreneures. Oui, c'est vrai. Puis effectivement, tu apportes un point intéressant, Emily. C'est vrai que je n'aurais pas non plus demandé ça à deux entrepreneures inconnus.

  • Speaker #1

    Oui. Moi, j'allais te demander qu'est-ce qui a fait que tu as choisi de faire ça avec nous ?

  • Speaker #0

    Avec vous ? Oui. C'est une très bonne question. J'y réponds puis après, je viens à toi. J'aime ça qu'on me renvoie une question. Deux choses, parce que vous êtes des personnalités, je trouve, très complémentaires les deux. Oui, oui. Toi et Emily. Parce qu'on est en confiance, ça c'est un point vraiment important aussi, parce qu'on se connaît bien, tout ça. Vous le savez que tout est en bienveillance, puis que voilà. Puis parce que je sens que vous avez vécu des choses intéressantes, importantes dans l'année 2024. Vous en avez vécu, on en vit tous, mais vous en avez vécu. Je trouve ça intéressant de faire un bilan qui relate des moments de vie inspirants, tough,

  • Speaker #2

    beaux,

  • Speaker #0

    joyeux. Toutes les émotions, on peut les nommer. Je pense que dans ce spectre-là, toutes les deux, pour connaître un peu votre parcours, puisqu'on s'en jase et vous voir aller, je pense que ça va être riche comme épisode. C'est pour ça.

  • Speaker #1

    Cool. J'avais envie que tu me lances des fleurs, c'est pour ça.

  • Speaker #0

    C'est un bon timing, Rosalie, le 10 décembre pour jaser de ça?

  • Speaker #1

    Oui, dans le sens où, en fait, moi, c'est pas tant la date, c'est plus qu'il faut que j'aille un moment. Puis souvent, je vais pas me le prévoir, que ce soit dans un mastermind, dans une rencontre de groupe, assis avec des amis dans un café ou chez une fleuriste dans un podcast. Ça va être des bons moments pour moi, juste d'en jaser puis de se poser ces questions-là. Je le fais vraiment de façon décomplexée. Je suis tout le temps fière, au final, mais est-ce que ça a toujours été comme je le voulais ? Pentoute!

  • Speaker #0

    Merci. Et là, bien Tu sais, j'ai commencé avec une question plus relaxe, on s'entend Ça allait jusqu'à maintenant

  • Speaker #2

    Je devrais-tu m'en aller? Ok

  • Speaker #0

    Prochaine question, puis je la pose aux auditeurs en même temps, on s'entend. Faites l'exercice si vous voulez de vous poser ces questions-là On est en dehors de sort ton bilan d'année ton rapport annuel, on est en dehors de, as-tu réussi à faire le nombre de ventes que tu voulais ? On n'en est pas là. Ce n'est pas ça qu'on fait aujourd'hui, on est ailleurs. Donc, la question est la suivante, : quelle a été votre plus grande victoire ou accomplissement cette année, qui vous a rendu le plus fière ? Et je commence avec Rosalie.

  • Speaker #1

    Hum... Il y a beaucoup de choses, parce que là, au début, quand on fait un petit recul, tu nous as présenté un petit peu les questions, puis je me disais, mais je le sais pas. Puis j'avais le goût de dire, j'ai survécu. Ouais. Parce que, bon, dans ma vie personnelle, j'ai mon conjoint qui est militaire, qui est parti pendant six mois. Un enfant pas de garderie, ça a été vraiment chaotique à partir du mois de juin chez moi jusqu'à aujourd'hui. Mais au-delà de ça, il y a eu plein de moments, par exemple, quand je me suis invitée sur le podcast Effronté et que je me disais, dans le pire des cas ou dans le meilleur des cas, je ne vais juste pas avoir de nouvelles et c'est correct. Finalement, j'ai eu des nouvelles. Il y a eu le Cabinet des curiosités, qui est un gros bundle de produits que j'ai réussi à me démarquer. J'ai le goût de dire petit, mais non, c'est des grandes choses qui se sont passées à des moments précis. Pendant l'année, je suis allée à Paris, j'ai eu une subvention pour aller à Paris, mais qu'est-ce qui s'est passé ? Je dirais que ça serait ça au travers des moments difficiles, puis le fait que je n'ai pas pu être autant présente que j'aurais aimé, mais voilà, ça en fait partie.

  • Speaker #0

    Oui. Puis, pourquoi c'est significatif pour toi, ce que tu as nommé là ? Qu'est-ce qui fait en sorte que... Tu as nommé trois, quatre affaires. Qu'est-ce qui fait en sorte que c'est davantage significatif ?

  • Speaker #1

    Je pense, par exemple, au podcast Effronté. C'est quand je me suis lancée comme entrepreneure. Gen Gauvin, je l'écoutais dans Les vraies affaires pendant que je prenais ma marche et que je travaillais encore dans un emploi. Je me disais, j'aimerais ça me lancer. C'est mon rêve. Qu'est-ce que je vais faire ? Puis là, de me rendre à… J'ai suffisamment une entreprise pour avoir la crédibilité de m'inviter puis de faire le saut, justement, d'aller parler de mon histoire, parce que c'est ça que j'ai fait aussi avec Gen. Pour moi, c'est juste un « full circle moment » qu'on dit, comme de dire, OK, bon, bien... Je me disais un jour, j'aimerais ça voyager avec mon entreprise, mais de dire, je suis allée à Paris. Quand même ! C'est quelque chose comme ça, oui. Le Cabinet de curiosité, c'est bon, tu dis j'aimerais ça faire partie d'un bundle, on a beaucoup vu Catching les dernières années, mais là, j'ai eu la chance de le faire, mais aussi de me démarquer, fait qu'il y a plein de choses comme ça, que je pense que c'est des choses que Rosalie de 2020-2019 croirait pas.

  • Speaker #2

    Ah ah,

  • Speaker #0

    comme si tu avais, t'oserais-tu dire comme si t'avais comme réalisé un rêve d'entrepreneure ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'était des rêves, parce que dans ma tête, un rêve, c'est vraiment gros, mais c'est sûr que c'est... Des petits rêves. C'est un moment, comme je dis, full circle, c'est comme si on revenait, puis que la Rosalie, de là quelques années, ne croirait pas ça.

  • Speaker #0

    Quelle belle croissance personnelle, évolution. Wow, merci. Toi, Emily?

  • Speaker #2

    C'est quoi la question ? C'est de quoi je suis fière ?

  • Speaker #0

    Le plus fière cette année, en 2024, qu'est-ce qui t'a rendue le plus fière ?

  • Speaker #2

    Mais je pense que j'ai pas un moment qui m'a rendu le plus fière, je pense que j'en ai plusieurs. Moi je me suis comme insérée aussi sur le podcast d'Effronté pis c'était comme une joke là. Pour moi là, c'était comme une joke quand j'ai écrit à Gen pour lui dire Hey, blablabla, genre, je peux-tu... Pis là, de me faire répondre : « Je pense pas que t'as besoin d'une invitation » j'étais genre vraiment touchée parce que moi, Gen, c'était... une amie à moi qui m'avait dit tu devrais vraiment... Elle relance son podcast, tu devrais lui écrire pour travailler avec elle. Puis j'ai net commencé mon entreprise. Tu viens de te lancer. Oui. Et j'avais écrit à Geneviève pour lui dire I think you and I would work really well together. You should hire me.

  • Speaker #1

    On traduit pour les gens. Oui,

  • Speaker #2

    on traduit. Tu devrais m'engager, on va faire de la belle job ensemble. J'ai entendu que tu repartais ton podcast, puis je pense que je suis capable de faire quelque chose qui kick des culs pour toi, fait qu'engage-moi donc. Puis elle m'avait dit : « Hey, ça prend vraiment des gots pour faire ça, puis j'admire tes gots, fait que let's go.» Puis là, j'étais comme, OK. Puis du moment que j'ai commencé à faire ça, je pense que j'ai développé comme... Ça a vraiment été une belle lancée pour moi de faire ça pour Geneviève, parce que... Ça m'a donné vraiment une belle porte d'entrée pour me donner beaucoup de visibilité. Pour moi, c'était un bold move. Je n'étais vraiment pas la version confiante de moi que je suis maintenant quand j'ai fait ça. Cette année, j'ai eu une petite régression quand je me suis fait inviter officiellement moi aussi. J'ai fait mon Dieu, c'était une mauvaise idée parce que je ne pensais pas me faire dire oui. Moi, je le disais en joke parce que j'étais comme je n'ai rien à dire, je ne vais pas... mais finalement, j'avais des choses à dire et je suis très fière de ça. Je pense que j'ai passé par-dessus plein de grandes peurs cette année. Puis justement, ça, ça n'était une de vraiment... m'inviter sans demander la permission à certaines choses, admettons, dire moi je pense que je peux t'aider avec ça au lieu de dire veux-tu que je t'aide ? Je ne parle pas juste du podcast Effronté je parle de plein d'autres affaires, de vraiment m'insérer et de dire je pense que toi et moi on peut faire quelque chose de merveilleux avec ça, considère mon idée, voici ou peu importe. Je pense que la Emily de l'année passée serait super fière, puis j'ai commencé à vraiment plus être confiante avec le fait de vendre mes formations en ligne sans que ce soit parfait. Puis je pense que de vraiment être confiante avec le fait que, OK, je vais réussir à vendre finalement. Puis d'avoir réussi à faire deux lancements, tandis que moi, j'avais jamais fait ça de ma sainte vie, genre. Puis d'avoir, tu sais, vendu quand même des places.

  • Speaker #0

    Bravo.

  • Speaker #2

    Puis que le monde veuille acheter, puis que c'est pas n'importe quoi. Puis j'étais genre, ben non, il y a peut-être, tu sais. Je pense vraiment à Emily de l'année passée, elle n'aurait pas fait ça. Je suis vraiment fière de ça, vraiment, d'être plus bold dans mes demandes. Un, à l'univers, puis aussi envers ce que moi j'exige dans ce que je veux mettre de l'avant. Je pense, au lieu de jouer petit, parce que j'ai tendance à jouer petit, les deux, vous le savez, j'essaie de prendre des plus gros pas, qui ne sont peut-être pas gros aux yeux des autres, mais pour moi. Pour moi, c'est gros de dire : « Hey, j'ai quelque chose à dire, je vais le dire, je vais me présenter ici et je vais arrêter de demander tout le temps la permission. » Parce qu'à un moment donné, c'est assez. Je vais prendre ma place et ma place elle m'est due à moi. Je n'ai pas besoin.

  • Speaker #0

    Dirais-tu que ça a contribué à augmenter ta confiance en toi ? Assurément, c'est ce que j'entends.

  • Speaker #2

    Je pense que oui et je pense que ça paraît. J'ai l'impression que les gens, et ça c'est mon impression, c'est ma lecture des choses, j'ai l'impression que les gens... ça les aide, mes clients, à avoir plus confiance en eux aussi. Le fait que moi j'ai confiance en ce que je fais, eux ça les…

  • Speaker #0

    Ils le ressentent, tu dégages ça.

  • Speaker #2

    Oui, c'est important. Je pense que c'est important en tant qu'entrepreneur, mais aussi en tant que personne qui est colorée.

  • Speaker #0

    C'est un point super important ce que tu dis là. Quand on gagne en confiance en nous, veut veut pas, ça émerge ou ça rayonne ou ça se ressent. Il y a comme une énergie qui… qui permet aux autres de la ressentir, de la capter, puis de se sentir davantage, je pense, en confiance avec nous aussi. De nous faire confiance. On a des choses à offrir, on a de l'aide à offrir à nos clientèles-ci, bien sûr. Bien, c'est ma façon de le voir. Oui, on vend des choses, mais dans le sens, on apporte notre aide, on apporte notre accompagnement. Puis ça, je pense que c'est un grand pas,

  • Speaker #2

    comme tu dis. 100% Je pense que si tu ne crois pas dans ton produit, comment est-ce que tu penses que les autres vont croire dedans ? Je ne sais pas si mon français fonctionnait là, mais bref, ça a fait du sens, je suis certaine. Oui.

  • Speaker #0

    Puis, je te comprends juste de réagir par rapport à... Tu as parlé de la perfection. Moi, j'en ai déjà témoigné dans mon podcast que je lutte contre ça. Je lutte contre le perfectionnisme, entre autres. Et j'ai adopté le mantra durant toute l'année 2024 : « Mieux vaut fait que parfait.» Puis honnêtement, je suis pas mal fière de moi parce que j'ai fait des choses qu'à un moment donné, je me suis dit, tu lâches prise, c'est fait. Puis pour vrai, il y a juste moi qui vois ça. À un moment donné, c'est ça aussi. Donc, je comprends. Je comprends tout à fait. Tout à fait. Puis Rosalie, toi, as-tu, cette année, eu une grande leçon ou une prise de conscience que tu as appris cette année en tant qu'entrepreneure ?

  • Speaker #1

    Je pense que je... Ça va être un drôle de mot, mais je pense que je me suis prostituée au niveau de la visibilité,

  • Speaker #0

    dans mon cas.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de choses que j'ai mis beaucoup d'efforts, donné des ateliers sur mesure à des audiences. Ce ne sont pas des choses que je regrette, mais c'est sûr que j'ai pris une conscience du temps que j'investissais là-dedans versus... l'argent qui rentrait dans mon compte. Fait que, tu sais, tout ce que j'entreprends depuis... Parce que là, je ne vais pas le cacher, j'ai fait le groupe Calcule ça avec... c'est plus le parcours, avec Hélène-Sarah Bécotte. Et moi, ça m'a vraiment permis de prendre conscience, justement, de la façon dont j'investis mon temps, qu'est-ce que ça me rapporte, puis comment peut-être plus rentabiliser les choses que je crée. Je pense que c'est ça ma grosse prise de conscience.

  • Speaker #0

    C'est une prise de conscience hyper importante pour les entrepreneurs.

  • Speaker #1

    C'est parce que pour moi, je chargeais vraiment un excellent prix pour tout ce qui était mes offres à moi. Mais au niveau d'aller donner ailleurs pour me faire connaître, je le faisais et je ne réalisais pas, je pense, la quantité. À quel point ça prenait du temps dans mon horaire sans que ça me rapporte.

  • Speaker #0

    Au nom de la visibilité, des fois aussi, on met ça sur...

  • Speaker #1

    Mais c'est bon, c'est important la visibilité, c'est pas ce que je dis, mais... je n'ai pas assez rentabilisé ces choses-là. Ça, c'est une grosse prise de conscience. Depuis que j'ai pris conscience de ça, je me rends beaucoup plus intentionnelle et stratégique dans ce que je fais.

  • Speaker #0

    Très belle leçon. Il y en a parfois des entrepreneurs qui prennent conscience de ça après plusieurs années, aussi à avoir fait des choses d'une certaine façon, de se rendre compte 2, 3, 4, 5 ans après, de dire, hey, ça fait 5 ans que je fais ça, mettons. Donc, c'est tout à ton avantage d'avoir pris conscience de ça la même année. Tu sais, quand même. Oui. Ça va te permettre de, on le souhaite, pas refaire nécessairement les mêmes, je dirais pas erreurs, mais c'est des apprentissages.

  • Speaker #1

    C'est des apprentissages, puis c'est plus de me lancer peut-être dans des collaborations que je sais qui vont me rapporter si je fais mes calculs et tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est ça. Tu confirmes qu'en amont, on peut faire des calculs pour avoir une prévision potentielle, intéressante. Bien oui. Puis toi, Emily, leçon, prise de conscience cette année en 2024 ?

  • Speaker #2

    Je suis 100% là avec ce que Rosalie a dit, parce qu'on a eu une discussion là-dessus au début de l'année. Et moi aussi, j'ai fait ça. Et je me suis rendue compte que c'était beaucoup trop de stress et de temps pour moi de ne pas me faire payer pour aller donner mon knowledge, mes connaissances dans des groupes gratuits. Mais je pense que j'avais besoin de passer par là justement pour faire : « Hey, sais-tu quoi ? Si tu veux que je vienne te donner une heure, mais ça coûte tant.» Oui. puis d'accepter qu'il va en avoir des non, puis c'est correct. Fait que je voulais juste faire du pouce là-dessus, parce que je pense que c'est full important. Puis cette conversation-là m'avait ébranlée, un petit peu fâchée. Souvent, tu me fâches, mais ça veut dire que... La parenthèse,

  • Speaker #1

    pour ceux qui ne comprennent pas, c'est qu'il y avait une opportunité qu'Emily avait le goût d'embarquer, puis je trouvais que c'était trop demandant, versus ce que ça allait lui apporter. Puis on a eu une discussion là-dessus. Je pense que c'était challengeant pour Emily, puis c'était challengeant pour moi aussi de le dire.

  • Speaker #2

    Ouais, mais tu avais raisonau final et je te l'ai dit après : 100% raison. Mais je pense qu'il fallait que je passe par l'opportunité pour me faire confiance pour construire des ateliers qui faisait du sens après ça pour demander de l'argent. Donc tout ça pour moi ça a mené quelque part. Les conversations challengeantes sont importantes. Fait que bref moi la leçon en fait la leçon je crois que j'ai le plus, qui m'a le plus heurté cette année, c'est que je dois me rappeler que les gens ne partent pas tous de la même place en termes de connaissances que moi. Et c'est souvent toi Marie-Pier qui me l'a dit. Tu dois souvent me rappeler que Emily, ce n'est pas tout le monde qui connaît la base du montage audio ou la base de c'est quoi les outils pour enregistrer du son ou la base de c'est quoi de l'audio branding. Quand moi, j'ai tout le temps l'impression de me répéter, bien, c'est pas vrai que tout le monde a entendu ce que j'ai dit déjà. Puis c'est pas vrai que ça va passer dans le beurre. Ça va toujours atteindre une ou deux ou trois personnes, puis c'est important. Tout à fait. Puis mon histoire est importante aussi. Tout à fait. C'est pas parce que je partage pas de l'éducation que c'est pas important. Puis je pense que moi, c'est ça, en fait, que j'ai le plus compris. C'est que c'est pas parce que c'est facile pour moi de dire... OK, telle, telle, telle chose en audio, c'est important que les gens le savent déjà. Il faut que je me rappelle qu'il n'y a pas tout le monde qui a 15 ans d'expérience en audio, puis je l'oublie ça, parce que moi, c'est rendu tellement ancré en moi que des fois, c'est trop simple ce que je dis, puis je suis comme, Voyons donc, le monde, ils n'ont pas besoin de ça. Mais ce n'est pas vrai.

  • Speaker #0

    On analyse toujours la vie par rapport à nos lunettes, par rapport à nous, puis c'est vrai que c'est comme acquis à certains, c'est comme acquis pour toi, cette base-là. Puis ça remonte à longtemps. Alors qu'effectivement, dans le monde entrepreneurial, beaucoup ont à apprendre de toi, effectivement. Puis tu sais, je rajouterais, puis vous le savez, les filles, je ne vous apprends rien, on est les seules à consommer 100% de notre contenu. On est les seules à... Bien, en tout cas...

  • Speaker #1

    Je ne suis même pas sûre que je consomme 100%! C'est pour ça que j'ai vu tes yeux s'exprimer

  • Speaker #2

    visuellement.

  • Speaker #0

    Dans le sens où, rare, en tout cas, je ne sais pas, rare sont les personnes, je vous mer au défi, je suis sûre qu'il n'y a pas personne qui consomme 100% du contenu de La voisine. En tout cas, si c'est le cas, manifestez-vous! J'ai quelques super fans super fans des badges de super fans? Mais tout de même, tout ça pour dire qu'on a l'impression de se répéter souvent tu sais mais je pense que c'est nécessaire. Je pense vraiment que c'est nécessaire et c'est drôle que tu abordes ça parce que dans l'épisode qui est sorti le 10 décembre finalement aujourd'hui on a fait une petite clinique express... je fais juste un petit pouce par rapport à cet épisode là où on a analysé ton défi en lien avec ton profil énergétique, ton type énergétique de human design, puis c'est ça. C'est exactement ce que tu viens de dire. Fait que, ouais, tu l'as pas écouté parce que c'est aujourd'hui.

  • Speaker #2

    J'ai bien hâte d'aller l'écouter parce que, oui, je l'ai vu apparaître sur mon Spotify ce matin matin, puis... 100%. Fait que je suis contente. Au moins, je suis consistante. Constante ? Très cohérente.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu dis.

  • Speaker #1

    T'es très relativement consistante.

  • Speaker #2

    Je suis une personne en forme.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    OK.

  • Speaker #0

    Rosalie. La décision qui a eu le plus d'impact pour toi en 2024, pour toi ou ton entreprise ?

  • Speaker #1

    Faire un petit produit.

  • Speaker #0

    Faire un petit produit ?

  • Speaker #1

    Oui. C'est l'année passée au même moment que je lançais, je pense, un premier atelier sur Brio, qui est un gabarit d'offres de service. Donc, j'ai fait ça l'année passée. Puis là, je l'ai lancé officiellement en janvier. Et ça a été le meilleur... en fait, la meilleure chose à faire pour m'aider à, premièrement, générer une nouvelle sorte de revenu, que je vais dire de cette façon-là. C'est le fun de vendre quelque chose que t'as pas besoin de livrer après. C'était comme un gros changement. Mais surtout au niveau de ma crédibilité, au niveau d'aller proposer ça quand je faisais des ateliers. Puis après, ça m'a permis de participer au Cabinet des curiosités, d'aller générer un bon revenu aussi de ce côté-là. Ça a été définitivement mon meilleur projet que j'ai commencé en début d'année, mais qui m'a servi toute l'année. Je sais qu'on ne parle pas de chiffres, mais ça m'a quand même permis d'aller chercher un 10 000$ juste à travers ce produit-là. C'est non négligeable pour un petit produit.

  • Speaker #0

    C'est une offre Evergreen. C'est-à-dire qu'encore aujourd'hui,

  • Speaker #1

    les gens qui s'achètent la prochaine,

  • Speaker #0

    ils peuvent le faire. Brio Gabarit.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça ma meilleure... Les notes de l'épisode. Non, mon but c'est pas de le vendre, c'est vraiment stratégiquement au niveau de mon positionnement. Il est pas parfait, il y a plein de choses que je changerais, mais ça a été vraiment un bon move, et c'est avec ça que je vais continuer ce genre de stratégie-là.

  • Speaker #0

    Oui, je m'en allais dire : « qu'est-ce que tu en retiens pour l'avenir, est-ce que ça te donne le goût de...

  • Speaker #1

    Ah j'ai hâte !

  • Speaker #0

    D'autres nouveaux... petits produits pour 2025 ?

  • Speaker #1

    J'ai vraiment une longue liste. En fait, moi, j'ai voulu faire une planification trimestrielle pour mes trois derniers mois de l'année. Et là, je me suis rendue compte que ça n'avait aucun sens, que je n'allais pas arriver. Et donc, c'est devenu jusqu'en mai l'année prochaine qu'à chaque mois, j'ai un lancement et que je sais sur quoi je travaille. Je ne sais pas si je vais y arriver. Mais quand même, ça montre que, oui, il y a plein de projets similaires qui sont sur la table, que j'ai hâte de lancer. Il a fallu que je commence avec celui-là pour aller chercher.

  • Speaker #0

    Oui. Tu as testé la chose aussi avec celui-là. C'est ton petit produit test. À 10 000$! En 2024.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    en 2024. Wow. Génial. Toi, Emily, plus grande... Pas plus grande, mais meilleure. Plus grande décision 2024 que tu as prise? Qu'est-ce que tu en as retiré ?

  • Speaker #2

    Je peux-tu juste faire du pouce pour le produit à Rosalie ?

  • Speaker #0

    On est très flexibles dans ce podcast. J'ai été...

  • Speaker #2

    une des early adopters et moi je l'ai utilisée pour chacun. I'm not kidding. Chacune des offres de services que j'ai envoyées, j'ai utilisé Brio cette année.

  • Speaker #0

    Parce qu'il faut dire que Brio, juste pour les gens qui ne comprennent pas, c'est...

  • Speaker #2

    Pour t'aider à rédiger ton offre de service pour pas que ça soit une liste d'épicerie vraiment plate. OK ? Puis c'est vraiment utile. Pour faire partie de la valeur de tes offres.

  • Speaker #1

    Tu m'enverras le vidéo après, je vends ça dans mes...

  • Speaker #2

    Mais pour de vrai, je veux juste te dire merci parce que moi, j'ai été une des early adopters et je pense que vraiment, ça m'a aidé vraiment beaucoup. Et ça l'a fait en sorte que, ça, c'est pas une chose négative. Moi, ce que je veux dire, la question, je veux juste qu'on retourne à la question. Peux-tu la reposer? Plus grande décision,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #2

    Plus grande décision. Oui,

  • Speaker #0

    grande décision. Qu'est-ce que t'en as retiré de cette décision-là en 2024 ?

  • Speaker #2

    Je pense que l'achat de brio m'a fait réaliser que les offres de services que j'envoyais, j'ai eu beaucoup, beaucoup de non cette année. Mais je pense que ça a fait réaliser aux gens la valeur de ce que j'offrais, puis où est-ce qu'eux étaient rendus dans leur parcours, puis est-ce qu'ils avaient vraiment besoin d'embarquer avec moi. Puis sais-tu quoi ? Ces non-là ont fait le ménage pour moi et m'ont fait réaliser que finalement, sais-tu quoi ?

  • Speaker #0

    peut-être que ce n'était pas le bon moment ou que ça ne me tentait peut-être pas 100%, 3000% d'aller vers cette affaire-là. Puis j'aurais dit oui par manque et non par envie. Fait que moi, en fait, la plus grande décision, ça a été d'arrêter de dire oui à tous les appels découvertes. Parce que tous les appels découvertes ne vont pas arriver à une offre de service. Et même si un appel découverte arrive à une offre de service, l'offre de service va des fois être refusée. Donc... Moi, ça a été vraiment d'essayer de... Au début, j'essayais vraiment de contrôler qui rentrait dans mon univers avec des questions. Après ça, l'appel découverte, puis j'ai réalisé que, sais-tu quoi, je peux même pas contrôler ça parce qu'il va y avoir des non au bout de la ligne pareils. Puis il y a plein de raisons pour ça. Puis ça, ça veut pas dire que je fais pas ma job bien ou que je suis pas une bonne entrepreneure. Mais je pense que j'ai vraiment pris la décision d'arrêter d'offrir des appels un trop long. Parce que moi, c'est supposé être 25 minutes, des fois, je prenais une heure et demie avec les personnes. OK, c'est ridicule, un moment donné, j'ai pas le champ. Right ? Ouch. Puis, deuxièmement, il y a pas tout le monde qui est rendu là. Fait que c'est pas parce que tu m'écris puis que t'es intéressée par mes services que je suis la bonne personne pour t'aider puis de pas me gêner de dire directement dans un vocal ou un message : « Écoute, selon ce que tu me dis, ça, ça, ça, mais je pense que t'es pas rendu là. Fait que je veux même pas que tu prennes le temps de remplir mon formulaire ou qu'on prenne un appel ensemble parce que je vais perdre ton temps et tu vas perdre le mien et moi je ne préfère qu'on se lance pas là-dedans tout de suite. Fait que viens me voir quand t'es prêt ou t'es prête. » Je pense que ça, ça a été une des décisions pour moi. Puis arrêtez de donner les conseils gratuits aussi. De dire non, là, on va juste le dire, là, c'est ça que j'ai pris comme décision, c'est de dire non, c'est correct de dire non.

  • Speaker #1

    Fait que t'es capable de mettre tes limites, Emily.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    bien bravo.

  • Speaker #1

    Bravo, certain. Bravo ! Non, mais ça, c'est quelque chose qui est... On va se le dire, qui est tough. Être capable de mettre ses limites, tre capable de dire non. Puis quand tu dis ça, moi, ça me ramène à ma première année d'entrepreneuriat où, moi aussi, j'ai dit oui toute l'année. J'ai fini ma première année la langue à terre. La langue à terre. Puis quand j'ai fait mon introspection de fin d'année, je me suis dit : « Plus jamais. Plus jamais! » Dans mon cas, ce n'était pas des appels découvertes, ce n'était pas ça, mais plus jamais.

  • Speaker #2

    Tu te dis plus jamais, mais en même temps, on va revenir à ces erreurs-là. On va les faire une fois de temps en temps. On va se dire, finalement, j'aurais dû dire non.

  • Speaker #1

    Absolument, l'erreur est humaine. Je ne dirais pas que... Je ne dis plus jamais dans le sens où dire oui à tout, systématiquement, par peur de manquer. C'est une peur du manque des fois aussi, parce qu'on a peur de... Oui, c'est ça qui nourrissait ça. Donc, c'est ça la leçon que j'ai eue de ma première année. On remonte en 2021. Quand j'ai terminé ma première année, c'était ça mon constat. C'est de me dire non, plus jamais. Je vais dire systématiquement oui. Je vais me poser des questions en amont, de me dire qu'est-ce que... Moi, je suis une Mani-Gen. Bon, là, on revient avec le human design, mais ça me me fait-tu vibrer, ça ? Ou je dis oui juste par peur du manque ? Parce que j'ai envie vraiment. Est-ce que ça me fait capoter, ça ? Ou au contraire, on dirait juste d'en parler..? mais je vais le faire parce que j'ai peur de ne pas arriver. C'était totalement injustifié en plus. C'est ça que j'ai compris. Mais bref. Faut qu'on fasse ces apprentissages-là pour en faire les constats qu'on fait aujourd'hui. C'est nécessaire. C'est comme ça qu'on grandit et qu'on avance. Vous le savez, les filles. Ça m'amène à la prochaine question. Plus grand obstacle. Un obstacle, quelque chose qui a été... Plus grand obstacle que tu as dû surmonter cette année, Rosalie?

  • Speaker #2

    J'en ai parlé un petit peu au début, mais le manque de temps, d'énergie. Ça a été vraiment difficile d'être une maman à la maison seule, de gérer le quotidien. Puis, tu sais, on a l'impression que ce n'est pas avec la business, mais j'avais un deux ans à la maison pendant trois mois de ces six mois-là. Donc, ça a été vraiment, vraiment, vraiment, vraiment difficile. Et là, il a fallu que je fasse, avant le départ de mon chum, une liste de priorités sur qu'est-ce qui... était important de prendre soin pendant son départ. Priorité numéro un, mon fils. Puis là, je lui mettrais ex aequo avec moi.

  • Speaker #1

    Très sage.

  • Speaker #2

    Oui. Je dis que c'est ex aequo parce que c'est sûr que si, mettons, j'avais un besoin de dormir et que mon fils a un besoin de courir, j'allais répondre à ses besoins et à lui d'abord, on s'entend.

  • Speaker #1

    Ce qui arrive souvent en tant que mère que notre enfant de deux ans a envie de courir alors que nous, on a envie de dormir.

  • Speaker #2

    Oui, ça a été de prioriser, puis mon entreprise n'a pas été priorisée. Ça a été difficile de sacrifier certaines choses au-delà de ça. D'avoir l'impression parfois, le gros fomo, de manquer des choses parce que tu n'es pas... là, parce que c'est pas ça ta priorité. Ça a été ça mon obstacle, c'est définitivement ma vie personnelle qui a empiété sur mon entreprise. Puis c'est correct, c'est vraiment correct. J'aurais aimé ça, par contre, revenir reposée. Je ne suis pas reposée, mais être dans mon entreprise, c'est en quelque sorte pour moi, mais il faut que je balance encore un petit peu.

  • Speaker #1

    Comme quoi, même quand on fait des choix, c'était réfléchi dans ton cas, de dire c'est ça ma priorité, c'est mon enfant, c'est moi. Je vais prendre soin de ça en premier, même quand c'est un choix. Il y a demeure quand même qu'on est challengé dans ces choix-là, en cours d'année, parce que peut-être qu'on doute, peut-être qu'à un moment donné, on aimerait ça pouvoir que tout soit une priorité. C'est pas évident.

  • Speaker #2

    J'aurais vraiment aimé ça, pouvoir continuer sur la même lancée. J'aurais aimé ça, pouvoir voir mes amis plus souvent, mes amis entrepreneurs. J'aurais aimé ça, être plus présente, avoir l'espace pour les supporter comme eux m'ont supportée. C'est des choses que j'aurais aimé, mais qu'à un moment donné, mon verre était vraiment plein. Je faisais ce que je pouvais. Puis je trouve, somme toute, que je l'ai bien vécu, mais ça a été pour moi mon plus grand obstacle.

  • Speaker #1

    Merci. Toi, Emily, obstacle 2024, ça résonne comment pour toi ?

  • Speaker #0

    Je pense que de vouloir me garrocher partout en même temps, parce que je suis une personne très créative. Puis quand moi, ça ça s'embarque... et que j'ai d'autres priorités, je trouve ça super difficile. De dire non à quelque chose que je suis supposée faire, ou de dire non à ma créativité versus quelque chose que j'étais supposée être en train de faire, qui devrait être number one dans ma liste de choses, c'est vraiment difficile des fois. Je sais que c'est un beau problème, mais pour moi, ce n'est pas un beau problème, parce que moi... Ça, c'est quelque chose que j'ai observé, c'est que quand la créativité, elle arrive, je dois la prendre au passage parce qu'elle n'est pas tout le temps là. Puis c'est difficile pour moi, parce que quand ça, ça arrive, des fois, il y a plein d'autres choses qui se passent. Fait que je n'imagine même pas toi, Rosalie, comment ça pouvait traduire dans tout ce que tu as vécu. Mais pour moi, ça a été vraiment difficile de juste comme mettre un peu un couvercle là-dessus, puis faire comme Hey, sais-tu quoi ? Arrête de déborder parce qu'il y a d'autres affaires qui sortent qui sont importantes ici. Puis pour moi, c'est super dur ça. C'est de dire non à peut-être des idées aussi qui n'ont pas rapport, qui ne vont pas me rapporter. Parce que moi, dans ma tête, tout ce qui sort de mon cerveau, c'est comme je vais le vendre, je vais faire ça, mais ce n'est pas stratégique de faire ça. Puis moi, je suis tellement créative que des fois, je ne pense pas à cet aspect-là. Ça, pour moi, c'est super difficile de juste me dire : « Hey, ça va attendre, on va mettre ça sur le back burner, on va laisser faire, on va l'écrire, puis on va faire ça quand ça va être le temps. »

  • Speaker #1

    J'entends un grand manque d'espace. Comme, d'espace, tu sais, quand tu dis ma créativité, elle arrive à un moment où est-ce que… Ce que j'entends, c'est que j'ai pas l'espace pour la laisser émerger parce qu'il y a la liste de toutes les autres tâches qui attendent ma to-do à cocher, tu sais, puis elle est nombreuse. Puis c'est vrai, je pense que c'est… Je me trompe peut-être, mais le cas de la plupart des entrepreneurs, c'est-à-dire qu'on ne le sait jamais d'avance quand la créativité va se pointer le bout du nez. Mais je pense que, en tout cas, je vais parler pour moi. Moi, j'ai appris avec le temps à connaître mes pics, les moments où est-ce qu'il y a comme une tendance que j'ai observée. Dans mon cas, c'est toujours les matinées, toujours les matins, mettons. Dans ce cas-ci, moi, après le dîner, je ne me mets jamais des choses très créatives à créer parce que je sais que ça va me prendre le double de temps. Alors, c'est toujours les matins. Le matin, dès que mon fils prend l'autobus avec mon café, vous croiriez même pas ça à quel point ça y va! Ce n'est pas là que je me mets une réunion le moins possible. Je les met en après-midi parce que je le sais. Mais c'est ça, de se créer cet espace-là, ce n'est pas toujours évident, je le comprends. Oui. Et j'ai envie de… je ne sais pas à qui il a demandé celle-là, mais est-ce que cet obstacle-là… dont vous avez nommé, vous a permis de rebondir ? Où est-ce que vous en êtes avec cet obstacle-là ? Est-ce que vous avez été capable de le surmonter, de rebondir ? Ou c'est quelque chose que vous transportez en 2025 ? Rosalie ?

  • Speaker #2

    C'est sûr que tantôt, j'ai parlé de la leçon que j'ai apprise qui était par rapport à mon temps, où est-ce que je l'investissais. Mais ce n'est pas arrivé par hasard au travers de ce moment-là où j'avais... plus d'espace ou très, très peu d'espace pour mon entreprise. Fait que c'est sûr qu'il a fallu que je vive cette espèce de vague-là de je suis overwhelmed pour que… L'année prochaine, mon plan de match est fait. J'en ai parlé tantôt, mais j'ai eu plein d'idées. À chaque fois que j'ai une nouvelle idée, ça se met au mois suivant, en juillet, en août, etc. Est-ce que c'est un bon moment ? Mais au moins, je sais que ces idées-là, comme Emily disait, vont naître un jour, mais peut-être pas tout de suite. Mais en même temps, je sais que c'est réaliste tout ce que j'ai envie de faire. Versus l'année passée, je pitchais des chiffres et je me disais : » Je veux ça, je veux ça! » C'était pas réaliste dans les moyens que je me donnais pour y aller. Fait que je sais pas si ça répond, mais oui, c'est sûr que ça me suit. Peut-être le contre-coup de ça, c'est que la fatigue me suit. J'ai eu des enjeux aussi de santé cet été. Donc, la fatigue, la fatigue, la fatigue. Combien de temps ça va prendre pour me remettre de tout ça ? Je sais pas, mais j'accepte que c'est ça en ce moment, que ça va être différent.

  • Speaker #1

    Quand tu dis je n'avais pas nécessairement tous les moyens pour parvenir à ces idées que j'avais effectivement, on n'a pas toujours le contrôle. On fait des choix parfois, mais quand on parle de fatigue qui se poursuit, on croise les doigts que ça passe. Je te le souhaite.

  • Speaker #2

    Je suis certaine que oui, mais dans combien de temps, de quelle façon? En attendant, je continue avec un horaire qui est plus réaliste.

  • Speaker #1

    Oui. Cette année, avez-vous eu ce qu'on appelle en storytelling, dans les arcs narratifs, l'adjuvant ? Donc là, je vous fais un petit topo de l'adjuvant, c'est un allié. Un allié, une personne qui, ça peut nécessairement être une personne, ça peut être un objet, ça peut être abstrait, ça peut être bref. Quel a été votre allié de votre année 2024 ? En avez-vous eu un ? Je vois Emily qui me regarde. Hey, j'ai-tu un allié ? Ça peut être, comme je vous dis, des fois c'est une personne, un objet, un concept, quelque chose d'abstrait. Un allié important dans votre parcours cette année, Emily ?

  • Speaker #0

    Moi, j'en ai un. C'est sûr que j'ai des personnes que je pourrais nommer. J'ai une liste. Vous êtes pas mal en liste. Vous êtes parmi les personnes que j'ai choisies.

  • Speaker #2

    Je suis venu ici juste pour qu'on me dise ça.

  • Speaker #0

    C'est fait. Tu le mettrais dans ta liste, Rosalie. Je vais te faire un magnet, un truc qui va après le frigidaire, qui dit tu es mon allié. Mais bref, tout ça pour dire, moi, ça a été le sport. À chaque fois que je n'ai pas d'objectif sportif, je me sens perdue. Ça, c'est pour moi, personnellement. J'ai vraiment besoin de ça pour aligner mes autres objectifs. Puis ça me permet d'avancer et ça me permet de me dépasser constamment. Tu sais, j'ai quand même couru trois demi-marathons cette année. Je suis vraiment fière de moi. Bravo !

  • Speaker #1

    Bravo !

  • Speaker #0

    Mais moi, ça, le sport, c'est justement quelque chose qui m'aide à garder ma créativité vivante, oui. Mais ça m'aide à m'occuper de moi puis à débarquer de mon cellulaire aussi. Et ça, c'est important parce que je me suis rendue compte que j'ai un petit problème avec mon cellulaire. Je perds beaucoup de temps sur ça, à me comparer sur les réseaux sociaux, hein ? Rosalie a ri, là, mais c'est ça. Donc, moi, le sport, pour moi, ça a été vraiment un allié en termes de santé mentale parce que quand je suis en train de courir, je ne peux pas regarder mon cellulaire. Quand je suis en train de faire de l'escalade avec mon chum, je ne peux pas regarder mon cellulaire. Donc, tous ces moments-là sont super importants et je ne peux pas les négliger parce que je vais sombrer. Sinon, c'est ça qui va arriver. La minute que j'arrête de m'occuper de moi, tout le reste va prendre le bord. Puis, l'entreprise, elle ne sera plus là. Je n'aurai plus de créativité, ni de temps, ni d'énergie, ni d'amour pour mes clients et je vais être fâchée constamment et ça, c'est horrible. Je l'ai vu quand je travaillais en entreprise. Qu'est-ce que ça me faisait quand je négligeais ça ? Pour moi, le sport, ça a été mon plus grand ami, mon confident, puis la chose qui m'a le plus poussée dans le cul pour avancer le reste de mes affaires. Je me disais, si je suis capable de faire ça, je suis capable de faire l'autre affaire à côté. Ce n'est pas vrai que ça, je ne le réussirais pas. Tu sais,

  • Speaker #1

    à quoi ça me fait penser ce que tu dis? Tu sais, l'image de quand on est dans un avion, puis avant le décollage, tu as toujours l'hôtesse ou... l'hôte de l'air. L'hôtesse. L'hôtesse aussi. Je ne savais pas comment masculiniser ça, mais qui explique...

  • Speaker #2

    Agent de bord.

  • Speaker #0

    Agent de bord!

  • Speaker #1

    Merci. C'est bon ça. Merci. L'hôtesse de l'air,

  • Speaker #2

    on dit pu ça!

  • Speaker #1

    Non, on dit même pu ça!

  • Speaker #0

    C'est vieux, c'est un peu vieux-jeu notre affaire!

  • Speaker #1

    Je n'étais pas sûr. Merci Rosalie. Donc, tu sais, qui explique, vous savez, si jamais on a des turbulences, il arrive quoi que ce soit et que le masque d'air tombe du plafond de l'avion, s'il vous plaît, mettez votre masque à air en premier avant de... le mettre à vos enfants, dans ce cas-ci, c'est les enfants. Mais ça illustre exactement le point dont tu mentionnes. Le sport, c'est comme ton masque à air qui te permet d'avoir l'énergie ensuite pour attaquer tes autres projets. Donc, c'est nécessaire. Et puis, le reste ne se fait pas. C'est un peu la même chose. Si tu veux sauver ton enfant, il faut que tu te sauves d'abord parce que vous allez les deux sombrer. Sinon, je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à ça, c'est morbide, mais ça fait du sens.

  • Speaker #0

    C'est ça. Plus le temps avance, plus la vie a des changements aussi. Puis je sais que ça ne pourra pas tout le temps être comme ça. Quand moi, ça va être à mon tour d'avoir un enfant, je vais m'adapter. Mais pour moi, le sport, ça veut juste dire aller dehors, faire quelque chose, aller avec mes chiens, être dehors. Faire quelque chose qui n'est pas devant un écran. Ça se fait avec un enfant aussi. C'est tellement important, juste une marche. Oui. Fait que voilà.

  • Speaker #1

    Puis toi, Rosalie, ton allié, qu'est-ce qui t'a aidée en

  • Speaker #2

    2024 ? J'aimerais ça nommer plein de gens. À part Emily et moi.

  • Speaker #1

    Ouin, c'est ça!

  • Speaker #2

    Mais de façon... Je pense que je vais aborder un peu dans le sens à Emily. C'est pas un secret, j'en parle beaucoup. Mais moi, je fais de la thérapie depuis plusieurs années. C'est tout à ton honneur. Oui, mais je pense que je comprends pas les entrepreneurs qui n'ont... qui sont contre ça ou qui n'ont pas d'endroit pour aller se déposer. Puis se déposer avec quelqu'un, se déposer à l'écrit, se déposer peu importe. Mais de faire ça, c'est effectivement la meilleure chose que j'ai faite pour mon entreprise depuis que je me suis lancée. Fait que je dirais ça, mais j'ai tellement des gens qui m'ont ouvert des portes. Tellement, tellement.

  • Speaker #1

    Mais c'est précieux d'avoir un rendez-vous parce que c'est un rendez-vous.

  • Speaker #2

    Oui, à chaque semaine. À chaque semaine. Sauf pendant cet été. Oui,

  • Speaker #1

    Ça t'a manqué?

  • Speaker #2

    J'en ai pas eu cet été.

  • Speaker #1

    Je vois dans ton regard que c'est ça, c'était attendu. Mais justement, c'est ça, ça amène, je pense que ça amène le point de l'importance d'avoir un espace pour se déposer, pour être, pour ventiler, pour dire, pour juste comme, c'est ça, c'est vraiment important. Puis oui, c'est tout à ton honneur. Moi, je suis d'avis qu'on devrait tous, une fois minimum, une fois dans notre vie.

  • Speaker #2

    On dit une fois dans une vie, mais je pense que ça prend quand même un suivi. Sauf que...

  • Speaker #1

    Je veux dire une psychothérapie.

  • Speaker #2

    Oui, une phase. C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Ça marche bien parce qu'un rendez-vous...

  • Speaker #2

    Ce qui est dommage, c'est que ce n'est pas accessible pour tout le monde, malheureusement. Fait que non. Moi, j'ai la chance de pouvoir avoir accès à ça. C'est ça, je pense que je le recommanderais. Il y a plusieurs façons de le faire. Mais psychothérapie, avec quelqu'un qui connaissait ça. Recommandé fortement.

  • Speaker #1

    Très bon allié. Très bonne allée, oui, absolument. Puis, ça me fait penser, justement, est-ce que tu as reçu un feedback ou une pensée ou une phrase ou un conseil, peu importe, qui t'a marqué en 2024 ?

  • Speaker #2

    J'essaie de réfléchir parce que j'ai vu la question sur ton téléphone. Oui. Mais…

  • Speaker #1

    Tu me démasques.

  • Speaker #2

    Il n'y a rien, non, c'est ça, il n'y a rien qui me vient à l'esprit rapidement comme ça.

  • Speaker #1

    Ça se peut.

  • Speaker #2

    Ça a toujours été des petites affaires, mais il n'y a pas de...

  • Speaker #1

    Rien qui se démarque dans le lot?

  • Speaker #2

    Non, c'est ça. C'est correct,

  • Speaker #1

    ça arrive. On ne force pas les choses. Toi Emily?

  • Speaker #0

    On dirait que je n'ai rien qui me vient non plus, mais c'est quelque chose qui est revenu souvent, par exemple, c'est que ça ne sert à rien de me comparer parce qu'il y a de la place pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alléluia.

  • Speaker #0

    Ça, dans plein de conversations, c'est revenu. Fait que oui, je te dirais, c'est pas un conseil plus qu'une observation de beaucoup de gens autour de moi.

  • Speaker #1

    C'est une autre prise de conscience que t'as fait. T'en as fait plusieurs. Toujours.

  • Speaker #0

    C'est bien. C'est bien. Voilà.

  • Speaker #1

    Puis là, il me reste deux questions pour vous, deux, trois questions, mais avant de... J'ai-tu quelque chose ?

  • Speaker #0

    On te regarde parce qu'on t'aime.

  • Speaker #1

    Oui, tout ce qu'on vient de jaser, jusqu'à maintenant, tout ce que vous sortez, seriez-vous à l'aise d'intégrer ça dans... vos communications, de le nommer. Moi, je vois des pépites ici. Moi,

  • Speaker #2

    je pense que je le fais déjà beaucoup. Je suis quand même un livre ouvert dans mes coms.

  • Speaker #1

    Vous êtes deux livres ouverts.

  • Speaker #0

    Je te dirais, Rosalie, je trouve qu'elle est plus ouverte que moi vu qu'elle est très assidue sur son infolettre que je lis, d'ailleurs, à chaque fois que tu l'envoies. Je trouve que c'est tellement beau. qu'est-ce que tu écris. Moi, c'est quelque chose que j'aimerais plus intégrer justement parce que j'ai arrêté de le faire à un certain point parce que je me disais que j'étais trop dans cette partie-là versus l'éducation. Puis là, j'ai essayé de retrouver une balance. Je crois que je m'y retrouve tranquillement, mais c'est plus difficile pour moi de partager mon histoire. Parce qu'encore une fois, pour revenir à ce qu'on disait, j'ai l'impression de me répéter souvent ou que c'est juste que j'ai de la misère à faire le lien avec ce qui est important ou que les autres peuvent en parler. Qu'est-ce que les autres vont prendre de ce que j'ai à dire en ce moment ? Est-ce que c'est utile pour eux ou est-ce que c'est utile pour juste moi ? Parce qu'il y a une différence entre ces choses-là. C'est là que, des fois, on dirait que pour moi... la balance, elle va peser de l'autre côté, je vais faire, laisse faire. Je ne dirais pas ça parce que ce n'est pas important. Mais oui, moi, j'aimerais plus l'intégrer.

  • Speaker #1

    Puis là, c'est drôle parce que je ne répéterai pas ce que j'ai tellement parlé de ça dans l'épisode sur le human design avec Jessie Cabello. Tu iras l'écouter. Puis pour ceux qui nous écoutent, vous pouvez y aller aussi parce que je réponds exactement à ça, de ce que tu parles, par rapport à le côté éducationnel, le poids du côté éducationnel versus le poids du contenu. storytelling, si on veut, puis je te proposais des belles choses là-dedans. Mais je pense que, tu sais, tu dis, on se lance des fleurs aujourd'hui, on est chez La Fleuriste, je pense qu'on se lance plein de fleurs, c'est beau, j'aime, quel jeu de mots ! Mais, tu sais, tu dis, j'aimerais ça avoir l'ouverture de Rosalie. J'ai l'impression que vous êtes toutes les deux des filles ouvertes, en fait. Puis je pense, c'est mon avis, je pense pas que ça va dans le nombre d'infolettes envoyées versus, je pense que ça va dans... Quand on est ouvert, on accepte cette forme de vulnérabilité-là, vous acceptez de vous raconter, même si à tes yeux, tu as l'impression moins. Quand tu es là, tu es là. Quand tu partages, tu partages. C'est mon ressenti du moment. Mais oui, je vous pose cette question-là parce que ces pépites-là, tu sais, qui sont plus… qui viennent générer certaines émotions, que sont parfois la nostalgie, parfois… le bonheur, parfois la tristesse, parfois de la culpabilité, de la honte. Peu importe, on peut tout nommer la palette d'émotions, elle est très riche et variée, mais tout ça pour vous dire que parfois, il y a des gens qui n'osent pas se raconter, les utiliser pour dire : « Ben non, je ne raconterai pas ça! » C'est important ce qu'on fait là parce que ça nous permet d'aller, moi je trouve, en tout cas, plus loin qu'un rapport annuel, un bilan des résultats. Même si je ne suis pas en train de dire que ce n'est pas important de le faire, non, parce qu'on doit prendre des décisions stratégiques, alignées. Quand tu parlais de Je calcule, l'exercice que tu as fait avec Hélène Sarah-Bécotte. Sarah-Hélène ? Hélène-Sarah.

  • Speaker #0

    Hélène-Sarah.

  • Speaker #1

    J'ai eu peur de me mélanger. Donc, c'est important, ça aussi. Mais je trouve qu'humainement, de voir les avancées qu'on fait, les pas qu'on fait, les apprentissages, les leçons qu'on en tire, je trouve ça… inspirant et je vous trouve inspirante, les filles, je voulais vous le dire. Avant de vous terminer avec les deux dernières questions, vraiment, de vous prêter au jeu, je vous remercie de le faire. Ce n'est pas tout le monde qui accepterait de le faire, je tiens à le dire. J'ai envie de vous poser l'avant-dernière question. Quelle intention ou vision vous avez envie de transporter avec vous en 2025 ? Je suis plus dans le futur, pour la prochaine année. C'est quoi votre intention ou votre vision ?

  • Speaker #2

    Bien, j'en ai parlé beaucoup pendant l'épisode, donc je ne vais pas trop me répéter, mais c'est sûr que j'aborde la nouvelle année avec beaucoup plus de confiance sur ce que je vais faire, où est-ce que je m'en vais. Puis, je pense que tout s'est grandi tranquillement dans les dernières années, mais cette année, j'ai aussi eu des preuves concrètes que les gens étaient là, qu'ils avaient envie d'embarquer dans mes affaires. Puis j'ai comme, sans prendre pour acquis ça, j'ai confiance que les projets que je vais lancer l'année prochaine vont lever. Est-ce que ça va aller dans mes objectifs champagne à toutes les fois ? Je pense pas, vraiment pas. Je pense que ça va venir avec ses défis, mais j'ai plus confiance. Vraiment plus confiance qu'il y a des gens qui sont là puis que si ça paye pas en mai. Ça payera en septembre ou ça payera l'année prochaine. Tu sais, c'est vraiment pas grave, mais il y a des gens qui sont là, puis tout ce que j'ai fait jusqu'à date, bien, ça va me servir.

  • Speaker #1

    Oui, wow ! J'ai le goût d'emporter cette intention-là. Moi aussi, c'est beau. Toi, Emily ?

  • Speaker #0

    Moi, j'ai le goût de dire embrasser l'imperfection. Eille pas la perfection! Là, là, on coupe ça on rewind. Embrace imperfection. Parce que ce n'est pas vrai que le 10-12 heures de plus de travail que je fais derrière le rideau, le client, il va le voir. Puis dans le fond, il est crissement pas important. Fait juste comme couper la corde quand c'est le temps, puis laisse ça aller, puis c'est fini. Move on. Puis ce n'est pas grave. Le monde est engagé, puis ils ont déjà eu ce qu'ils avaient besoin. Puis tu n'as pas besoin de donner 60% de plus. Si le client en veut plus, il va venir te voir et il va te le dire. De faire confiance que les gens sont assez intelligents pour te le dire, aussi que j'ai besoin de plus.

  • Speaker #1

    C'est de leur responsabilité. Oui,

  • Speaker #0

    crime. Juste, fuck la perfection, parce que moi, ça me tire dans le pied. À chaque fois que j'attends de lancer quelque chose, je me dis, mon Dieu, pourquoi je n'ai pas fait ça avant ?

  • Speaker #1

    Mon mantra de 2024, Émilie, tu le sais. Mieux vaut fait que parfait. J'ai procrastiné pendant combien d'années mon lancement de Pépite d'or ? On ne va pas se le rappeler. Mais je comprends tout à fait. C'est une grande avancée, je pense, pour toi et je vais dire pour moi aussi cette année à ce niveau-là, au niveau de la perfection, de la recherche de la perfection, de la procrastination. Mais effectivement, prendre conscience de ça, moi j'ai pris conscience de ça, disons, j'ai pris conscience de ça grâce d'ailleurs à vous autres, je vais le dire, je l'ai déjà nommé dans l'épisode. On avait co-worké ensemble au Café Morgane, je vais toujours me rappeler, à Québec. Puis à un moment donné, bon, bref, c'est venu sur le sujet. Puis je ne me rappelle plus laquelle a dit, bien là, à un moment donné, ça va-tu finir par apparaître, cette histoire-là de Pépites d'or ? Tu sais, tout est mon concept, il est dans ma tête depuis mille ans, tu sais. À un moment donné, ça va-tu sortir ? Puis j'ai fait, hey ! Qu'est-ce que j'attends ? C'est quoi le problème ? Ça m'a amené une grande introspection. J'ai bien compris assez vite que c'était la recherche de perfection. Donc, mais tout ça pour dire que tu n'es pas la seule. Je ne suis pas la seule. Et c'est l'épisode d'ailleurs, le premier épisode de ma saison 2, la procrastination, cette recherche de perfection qui a généré le plus de DM, le plus de messages privés des gens qui ont fait aïe aïe, je me reconnais tellement C'est drôle parce que pourtant,

  • Speaker #2

    on le sait tous.

  • Speaker #1

    On le sait. On le sait.

  • Speaker #2

    Moi, je réalise que je ne suis pas perfectionniste. Je pense que ça m'a aidée.

  • Speaker #1

    Tant mieux ! Oui !

  • Speaker #0

    Tant mieux !

  • Speaker #2

    Je pense que devenir mère en même temps que devenir entrepreneur m'a permis de... des fois c'est vraiment qu'il est là.

  • Speaker #0

    Le lâcher prise est obligé.

  • Speaker #2

    Mais on le sait tous, puis je suis certaine que tu m'as dit non, non, j'attends pas que ça soit parfait, non, non, non, je suis certaine que tu m'as dit ça.

  • Speaker #1

    Ça se peut, Rosalie,

  • Speaker #2

    ça se peut. Non, non,

  • Speaker #1

    mais c'est parce que je suis pas tout de même,

  • Speaker #2

    tu sais, c'est... Puis j'étais comme : « OK! C'est beau, je vais la croire. »

  • Speaker #0

    Oui, puis moi, Marie-Pier, elle me disait : « Je suis un paquebot, c'est long, m'en virer de bord.»

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai, cette image-là de paquebot, quand même, je le dis encore, parce que non, c'est vrai, dans le sens où ça me prend du temps de me décider. Par exemple, dans tous les aspects de ma vie, je suis comme ça, mais un coup que je me suis décidée, par exemple, regardez, je viens de changer mon modèle d'affaires, un coup, je suis décidée, je m'aligne puis j'y vais, mais ça me prend un certain temps, il faut que je place mes affaires. C'est ça, c'est ça l'image du paquebot. Oui.

  • Speaker #0

    L'image du paquebot, mais moi je trouve que oui, en effet, quand tu décides que ça part, ça y va et ça niaise pas. Quand tu m'as envoyé tous les détails pour Pépites d'or, tu étais tellement organisée, t'es organisée, juste c'est pas au passé, ça n'avait pas rapport, j'admire vraiment ça.

  • Speaker #1

    J'étais organisée. Dans ma tête, ça a été de tout, je m'en allais dire « vomir ça », mais sortir ça d'après des années, dans ma tête, dans une petite case.

  • Speaker #2

    Imagine si ça t'avait pas été... perfectionniste, t'as déjà fait beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui. C'est un grand pas. C'est pour vrai, là, mon accomplissement, ma fierté, lancement de Pépites d'or, changement de modèle d'affaires. Oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Oui, ça serait ça. J'ai envie de terminer en vous demandant, il y a des entrepreneurs, des solopreneurs, des gens qui nous écoutent présentement et qui se disent : Ayoye, j'ai-tu envie de faire ce bilan-là, moi, vraiment, d'aller me poser ces questions-là ? » C'est une chose d'y répondre, c'est une chose de faire l'exercice d'introspection. Qu'est-ce que vous avez à dire aux entrepreneurs qui hésiteraient à partager ces réponses-là pour se raconter ce bilan d'année-là sous cette note introspective davantage ? En quoi il y aurait intérêt à le faire ? Vous autres, vous le faites déjà quand même ? Vous dites qu'on est très ouverte, on partage dans notre contenu, nos réflexions,

  • Speaker #2

    mais… Moi, je pense que c'est un peu dans la même ligne que les gens qui vont faire de la thérapie, qui vont prendre un moment de pause, de s'arrêter. De le verbaliser avec des mots, que ce soit à l'écrit, que ce soit de façon verbale comme on le fait en ce moment.

  • Speaker #0

    Il faut le faire, sinon on est sur un pilote automatique. Puis le pilote automatique, on refait les mêmes erreurs jusqu'à temps qu'on prenne le temps de s'arrêter et de se dire OK, qu'est-ce que je veux ?

  • Speaker #1

    C'est drôle ce que tu dis, parce que moi, je m'en allais direct là. Mais avec une autre façon de voir la chose, c'est que rien ne sert de courir, tout arrive à point. Ça, ce n'est même pas une joke, mais quand la vie décide que toi, tu vas prendre une pause, Elle va te la pitcher la pause, peu importe quel format ça va prendre. Écoute, moi, juste avant mon premier demi-marathon, je me suis claqué le psoas. Pour ceux qui ne savent pas c'est quoi le psoas, c'est le muscle entre la cuisse et la hanche. Et j'étais à peut-être un mois et demi de mon premier demi-marathon, puis je n'étais plus capable de marcher. Je peux-tu dire que j'ai eu peur ? Puis là, je pensais que la vie m'envoyait un message pour me dire, tu ne pourras pas le faire, tu as travaillé pour rien. Mais en fait, c'était pour m'avertir. C'est très bitch la vie! Finalement, c'était vraiment pour m'avertir, me dire : « Hey, sais-tu quoi ? C'est parce que je me suis claquée l'observance à l'escalade et c'est parce que je ne me réchauffais pas. » Et c'était simplement pour m'avertir que j'avais besoin de prendre plus de temps avant de m'entamer cette chose-là. Puis ça m'a fait réfléchir sur plein d'autres affaires. Puis finalement, je me dis que quand je pousse quelque chose, puis que ça sort pas, mettons ma créativité ou peu importe, si je vais prendre une marche à la place de forcer puis de me forcer d'être devant l'ordi pendant huit heures, ben sais-tu quoi, ça va venir quand ça va venir. Ah oui, wow, c'est vraiment une belle image. Je m'excuse!

  • Speaker #0

    Excuse, j'allais faire une allusion au caca ? Ah ben oui,

  • Speaker #1

    aussi. Mais tu sais la fable, c'est tu une fable de La Fontaine, rien ne sort de courir, tout arrive à point?

  • Speaker #2

    C'est drôle que tu me poses cette question-là parce qu'habituellement quand j'enregistre mes podcasts à la maison, dans mon bureau... ce que je mets en dessous de mon micro pour le remonter, mon micro Rodeque tu m'as conseillé, c'est les fables, la grosse brique des fables de La Fontaine, tu comprends bien que j'ai pas passé à travers mais j'ai pas la réponse puis pourtant j'utilise les fables. Mais moi les fables,

  • Speaker #1

    c'est drôle mais moi ça m'accompagne dans plein d'affaires puis ça c'est vrai pour moi c'est exactement ce que Rosalie elle a dit, mais sous une autre imagerie. Mais c'est de juste, you know qu'est-ce qui est dans ton cœur ou qu'est-ce que la vie décide ou va se passer, va arriver. C'est juste, arrête de forcer les choses.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression, puis là je m'excuse, on étire tout ça, mais j'ai l'impression parfois qu'on peut essayer de voir des signaux un peu dans tout.

  • Speaker #1

    Oui. Ça fait que,

  • Speaker #0

    je ne sais pas, on dirait que, j'ai envie de dire oui, mais c'est facile aussi de tomber dans nos propres biais puis de tomber dans nos propres, peut-être...

  • Speaker #2

    En même temps, moi je me dis que si ces signaux-là, toi...

  • Speaker #0

    Ça t'aide à avancer,

  • Speaker #2

    ça t'aide à te motiver, puis à te donner, à créer du sens.

  • Speaker #0

    Mais tant que ça ne te freine pas, par exemple, dans l'exemple du demi-marathon, que c'est comme la vie ne veut pas que je fasse ça.

  • Speaker #1

    Oui, oui, je comprends. Oui, non, ce n'était pas ça finalement.

  • Speaker #2

    Tu as été au-delà de ça.

  • Speaker #1

    J'en ai fait plein d'autres, puis j'aurais pu avoir peur que ça m'arrive encore, puis arrêter l'escalade. L'autre sport que j'aime vraiment beaucoup. On s'entend? Mais je n'ai pas arrêté. Je me suis dit, c'est ça. Moi, je pense que c'est juste que quand quelque chose est supposé arriver, ça va arriver comme moi. On m'a proposé plein de projets l'an passé. Ça ne s'est pas développé cette année, mais ça s'en vient l'année prochaine. Et il y avait une raison pour ça. Je n'étais juste pas prête à intégrer ça dans mon modèle d'affaires 1. Puis dans mon temps, en tant qu'entrepreneur, j'avais besoin d'une certaine confiance. J'avais besoin d'atteindre un niveau de confiance X, OK ? Je crois, avant de pouvoir lancer avec confiance les autres choses. Et donc... Même si je l'avais faite cette année, ça aurait peut-être pas fonctionné comme c'était supposé. Je sais pas comment d'autre le dire.

  • Speaker #2

    Je résumerais ça par, premièrement, tu as deux choses. C'est tout à ton honneur d'avoir voulu générer du sens avec ce que tu vivais. De te demander c'est quoi le sens de ça. Je pense que ça, et c'est quelque chose que je fais constamment en storytelling et avec le service Pépites d'or, comment ça peut créer du sens, ce qu'on dit, ce qu'on raconte, ce qu'on fait pour d'abord soi-même, mais ensuite pour les autres aussi. Comment ça peut créer du sens pour les autres aussi ? Et ça me fait penser, j'ai bien l'impression que toi, tu dois croire en rien n'arrive pour rien en se disant écoute, ce n'est pas arrivé, il y a quelque chose de mieux, quelque chose qui m'attend, d'autre qui va être comme toujours dans la bienveillance.

  • Speaker #0

    Je l'aime tellement ça cette phrase-là! Mais je vais la formuler autrement, que la vie fait bien les choses. La vie fait bien les choses, mais rien n'arrive pour rien, il y a tellement des affaires terribles qui arrivent et que on aurait pu s'en passer. Définitivement. Mais le formuler en la vie fait bien les choses, qu'il y a des choses plates qui arrivent en ce moment, mais ça veut dire qu'il y a quelque chose d'autre qui va t'attendre sans dire que ça fait bien les choses. Voyons, que rien n'arrive pour rien. Je pense qu'il y a quelque chose...

  • Speaker #2

    Je pense que ça veut dire la même chose, en fait, mais des fois, on est plus à l'aise avec une formule ou à l'autre. Moi, je crois que tout a du sens, mais ça, c'est une autre croyance.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #2

    c'est une question de croyance.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que oui, mais j'ai quand même... Peut-être pour certaines personnes qui vivent des moments qui sont terribles, il y a des choses qui, peut-être, vous arrivent, c'est juste injuste et c'est correct. C'est peut-être plus ça, moi, mon blocage.

  • Speaker #2

    Je comprends tout à fait. Voyez-vous toute la puissance de ce qu'on partage ? Quand on ose se livrer, quand on ose se partager, on crée un espace, on crée une invitation à quelque part pour les autres de le faire. Donc, vous rebondissez l'une l'autre. Depuis tantôt, j'ai le goût d'ajouter de ça, de ça. Ça donne l'espace, ça donne le goût d'y aller nous aussi. Peut-être qu'on ne se le serait pas permis autrement. Et c'est ça que je trouve merveilleux dans accepter de se livrer, accepter de faire cette introspection-là et de partager ce message-là parce que ça ouvre la porte à ce que les autres se donnent le droit aussi de le faire.

  • Speaker #0

    Ou juste de le reconnaître.

  • Speaker #2

    Absolument.

  • Speaker #0

    Parce qu'ils peuvent ne pas le faire de façon publique dans un micro. Ah,

  • Speaker #2

    bien sûr, bien sûr. De faire l'exercice, bien évidemment, absolument, absolument. Mais c'est intéressant de prendre le temps de faire cet exercice-là, au même titre qu'on fait nos bilans financiers. Bref, c'est de prendre le temps pour nous. Absolument. Je voulais vous remercier pour ça. Puis je rajoute que si tu as envie toi aussi de faire ce bilan-là, toutes les questions qui ont été posées aux filles se retrouvent dans les notes de l'épisode. Et les filles, où on peut vous retrouver, où on peut, si on a envie de connecter avec vous autres? C'est où le meilleur endroit pour le faire ? Emily, Instagram ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est Instagram, mais je suis également sur LinkedIn si les gens ont envie de m'ajouter ou de m'envoyer un message. Mais vraiment, Instagram is where I'm at. Oui. Fait que Emilyc.laliberté.

  • Speaker #2

    Merci. Rosalie ?

  • Speaker #0

    Ça serait, bien oui, Instagram pour les réseaux sociaux, mais principalement sur mon infolettre. C'est là où je vais plus me livrer. Donc, viens voir Instagram, si ça te plaît. Tu viendras te joindre sur mon infolettre rosaliecôté.com/infolettre, aussi simple que ça.

  • Speaker #2

    Merci, les filles. Merci. Puis à toi qui nous écoutes, bien là, c'est le dernier épisode de l'année, donc je te dirais pas dans deux semaines. Je vais te dire à l'année prochaine. Salut !

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode, on renverse la tendance! 🔄


Fini les bilans d'année axés sur les chiffres, les ventes et les nouveaux clients. Avec Rosalie Côté, stratège en copy•pricing, et Emily Laliberté, experte en audio branding, on plonge dans l’introspection pour explorer les pépites qui ont marqué notre année 2024 : victoires, obstacles, apprentissages et grandes leçons. ✨


On discute de la puissance des bilans basés sur les indicateurs internes : émotions, transformations personnelles et moments significatifs. Pourquoi ? Parce que raconter ces moments humains, c'est connecter en profondeur avec son audience et donner une nouvelle perspective à son histoire d’entrepreneur. 📖💛


Cet épisode inspire à ralentir, te poser les bonnes questions et raconter ton bilan d'année 2024 avec authenticité.


Merci à Madame Alice fleuriste pour l'accueil chaleureux et l'espace pour l'enregistrement de cet épisode. 🙏

_____


Fais ton propre bilan de l’année 2024 en explorant les questions discutées dans cet épisode! Clique sur le lien pour découvrir l'article de blogue spécialement conçu pour t’accompagner ➡️ bit.ly/bilanannee2024


Pour suivre Emily Laliberté : 👇


Pour suivre Rosalie Côté: 👇


Pour me suivre : 👇

🔸Instagram : www.instagram.com/lavoisinepro

🔸Facebook : www.facebook.com/lavoisinepro

🔸LinkedIn : linkedin.com/in/mp-lemaire

🔸YouTube : bit.ly/podcast-a-ta-couleur


Et si en 2025, ton objectif est de raconter ton histoire pour connecter plus profondément avec ton audience et propulser ton business, mon service Pépites d'or réouvre en janvier pour bien commencer l’année! 🚀  Tu peux réserver ta place juste ici.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai souvent remarqué que les entrepreneurs se fiaient beaucoup aux indicateurs externes pour faire leur bilan d'année. Revenus, nouveaux clients, projets livrés. Mais si on mettait tout ça de côté juste un instant? Dans cet épisode, on va renverser la tendance en s'appuyant sur des indicateurs internes. Je te propose un exercice d'introspection pour identifier les pépites de ton année 2024. Un moment pour te rencontrer toi-même et découvrir ce qui a vraiment fait briller ton histoire cette année. Et je fais tout ça en compagnie d'Emily Laliberté. experte en audio branding qui accompagne les entrepreneurs dans la création d'audio reflétant leur expertise et leur personnalité, ainsi que Rosalie Côté, stratège et consultante en copypricing spécialisée dans l'augmentation de la valeur perçue des services. Salut à toi! Bienvenue sur le podcast À ta couleur pour un épisode spécial de fin d'année où on va se poser des questions profondes pour faire notre fameux bilan d'année. En compagnie de Rosalie Côté, copypricing, experte en copypricing. Peux-tu dire ça ? Oui,

  • Speaker #1

    d'habitude j'utilise le mot stratège, mais experte, ça peut aller.

  • Speaker #0

    Et Emily Laliberté, qui est dans l'audio branding. D'ailleurs, je n'arrête pas de dire que c'est toi qui as fait mon jingle de podcast. Donc, la voici, la voilà, c'est vrai. Donc, aujourd'hui, les filles, je vous ai invitées pour que vous vous prêtiez au jeu, si on veut, pour vous faire vivre un peu l'expérience que je fais vivre à mes clients dans Pépite d'or. Donc, Pépite d'or qui est mon service d'accompagnement, de création, de storytelling, bref, de récit fondateur, si on veut, aux entrepreneurs. Et je leur fais... En fait, je leur pose ces questions-là, ce genre de questions-là que je vais vous poser aujourd'hui, qui sont des questions quand même assez introspectives, qui demandent une certaine réflexion, une certaine profondeur. On est loin d'un bilan d'année, si on veut, ici, qu'on va faire de sorte quantitatif. On va vraiment être dans le qualitatif. Vous me connaissez de toute façon, je n'aurais pas demandé de sortir des chiffres. D'accord. On va se garder ça pour un autre épisode. Donc voilà, le but aujourd'hui, c'est vraiment de faire son bilan d'année 2024, parce que là, on est à la fin de l'année 2024, on est dans cette période-ci. Et si toi qui nous écoutes ou qui nous visionnes finalement, parce que je le dis, vous pouvez même nous visionner sur YouTube, on a même n os accessoires de Noël pour l'occasion. Fait que venez voir ça, ça vaut la peine! Donc, si toi qui nous écoutes, t'as envie aussi de faire l'exercice, de répondre à ces questions-là dans le but d'aller extraire, identifier les fameuses pépites de ton année 2024 pour mieux te raconter dans ton bilan d'année, c'est ça l'idée. Tu peux aller cliquer dans les notes de l'épisode et j'ai mis un lien vers un biais de blog dans lequel tu as toutes les questions que je vais poser aux filles. Et même, je t'accompagne de A à Z pour t'aider à approfondir ta réflexion. C'est pas beau ça ? Donc, voilà. Et je dois mentionner, il ne faut pas que j'oublie, je dois mentionner qu'on est chez Madame Alice. Madame Alice, là vous voyez le beau décor derrière nous, c'est parce qu'on est chez Madame Alice Fleuriste, dans Limoilou. On est très chanceuse d'avoir accès à des beaux locaux comme ça pour enregistrer. On est à Québec et Madame Alice, son entreprise tourne autour du storytelling, c'est merveilleux. Je vais vous en parler plus en profondeur dans un épisode en 2025, mais on a pris place ici. Entouré de belles fleurs et de belles odeurs aussi. C'est merveilleux. Donc, voilà. Alors, les filles, êtes-vous prêtes ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #0

    Oui ? Je vous sens fébriles!. OK. OK, super. J'ai une première question. En fait, on est le 10 décembre. C'est la date de l'enregistrement. Ça va être diffusé dans une semaine environ. C'est quand le bon timing, selon vous, pour faire un bilan d'année ? Est-ce que vous avez l'habitude de faire ça à la fin de l'année, au début de l'année ? Comment ça se passe pour vous ? Emily ?

  • Speaker #2

    Je pense que je ne suis pas la bonne candidate sur laquelle on peut se fier par rapport à ça parce que ce n'est pas mon genre de... Pas que je n'aime pas ça, faire des bilans, mais pour moi, ce n'est pas une nécessité. C'est sûr que j'ai pris l'habitude de le faire parce que j'ai un agenda que j'aime beaucoup, que j'utilise, qui est d'une fellow entrepreneur, qui est la planificatrice. Qu'on salue. Oui, qu'on salue. Hello, Émilie. Puis moi, je l'utilise vraiment depuis presque trois ans maintenant. Puis ça, ça m'aide vraiment beaucoup à faire l'introspection de qu'est-ce qui s'est passé et qu'est-ce que je veux pour l'année qui s'en vient. Est-ce que j'avais cette habitude-là avant ? Pas tant. Pour moi le moment ça serait plus je te dirais pendant mes vacances de Noël probablement le temps de m'asseoir avec un café puis prendre une à deux heures, prendre vraiment mon temps on s'entend, moi j'ai pas d'enfant je peux vraiment prendre ce temps-là puis m'asseoir puis en prendre autant que je veux même là, des fois je vais bloquer je vais juste laisser tomber je vais aller faire autre chose comme toute, là, tu sais, puis je vais recommencer après. Mais pour moi, ça serait probablement entre Noël et le jour de l'An que je vais m'asseoir pour faire ça. Mais est-ce que je trouve que c'est nécessaire ? Puis est-ce qu'il y aurait un bon timing pour moi ? Non, je pense que le timing pour toi, c'est le timing qui fonctionne dans ton horaire, tu sais, puis t'es pas obligé de le faire. Quitte à juste prendre un post-it puis faire genre point de forme, les cinq affaires que t'as aimées de ton année. Puis est-ce que tu veux les répéter en 2025 ? Bien, tu sais, ça, c'est une forme de bilan, puis c'est correct. Tu n'as pas besoin de faire la grosse affaire.

  • Speaker #0

    Non, il n'y a pas une forme de bilan meilleure que d'autres, effectivement. Mais là, on met la table aujourd'hui. Ça va donner peut-être du jus.

  • Speaker #2

    Bien, tu sais, regarde, moi, est-ce que ça m'aide ? Oui. Mais je n'ai honnêtement pas ever pensé à ça avant d'avoir mon agenda parce que je trouvais que ça me mettait une pression énorme. Puis je me mettais à comparer mes années aux autres autour de moi et ça, je trouvais ça vraiment difficile. Donc, j'essaie vraiment de garder ça dans ma cour à moi. C'est pour ça que je fais pas de vidéos de fin d'année comme tout le monde fait sur Instagram, tout ça. Moi, je trouve ça vraiment lourd pour moi. Mais j'aime ça regarder celui des autres, tu vois.

  • Speaker #0

    Tu te prêtes au jeu aujourd'hui, quand même.

  • Speaker #2

    Fait que, tu sais, c'est ça. Parce que je me sens en confiance avec vous deux. Je ferais pas ça avec n'importe qui. Parce qu'il faut le dire.

  • Speaker #0

    on se connaît bien. Oui. On est amis, on est des copines entrepreneures. Oui, c'est vrai. Puis effectivement, tu apportes un point intéressant, Emily. C'est vrai que je n'aurais pas non plus demandé ça à deux entrepreneures inconnus.

  • Speaker #1

    Oui. Moi, j'allais te demander qu'est-ce qui a fait que tu as choisi de faire ça avec nous ?

  • Speaker #0

    Avec vous ? Oui. C'est une très bonne question. J'y réponds puis après, je viens à toi. J'aime ça qu'on me renvoie une question. Deux choses, parce que vous êtes des personnalités, je trouve, très complémentaires les deux. Oui, oui. Toi et Emily. Parce qu'on est en confiance, ça c'est un point vraiment important aussi, parce qu'on se connaît bien, tout ça. Vous le savez que tout est en bienveillance, puis que voilà. Puis parce que je sens que vous avez vécu des choses intéressantes, importantes dans l'année 2024. Vous en avez vécu, on en vit tous, mais vous en avez vécu. Je trouve ça intéressant de faire un bilan qui relate des moments de vie inspirants, tough,

  • Speaker #2

    beaux,

  • Speaker #0

    joyeux. Toutes les émotions, on peut les nommer. Je pense que dans ce spectre-là, toutes les deux, pour connaître un peu votre parcours, puisqu'on s'en jase et vous voir aller, je pense que ça va être riche comme épisode. C'est pour ça.

  • Speaker #1

    Cool. J'avais envie que tu me lances des fleurs, c'est pour ça.

  • Speaker #0

    C'est un bon timing, Rosalie, le 10 décembre pour jaser de ça?

  • Speaker #1

    Oui, dans le sens où, en fait, moi, c'est pas tant la date, c'est plus qu'il faut que j'aille un moment. Puis souvent, je vais pas me le prévoir, que ce soit dans un mastermind, dans une rencontre de groupe, assis avec des amis dans un café ou chez une fleuriste dans un podcast. Ça va être des bons moments pour moi, juste d'en jaser puis de se poser ces questions-là. Je le fais vraiment de façon décomplexée. Je suis tout le temps fière, au final, mais est-ce que ça a toujours été comme je le voulais ? Pentoute!

  • Speaker #0

    Merci. Et là, bien Tu sais, j'ai commencé avec une question plus relaxe, on s'entend Ça allait jusqu'à maintenant

  • Speaker #2

    Je devrais-tu m'en aller? Ok

  • Speaker #0

    Prochaine question, puis je la pose aux auditeurs en même temps, on s'entend. Faites l'exercice si vous voulez de vous poser ces questions-là On est en dehors de sort ton bilan d'année ton rapport annuel, on est en dehors de, as-tu réussi à faire le nombre de ventes que tu voulais ? On n'en est pas là. Ce n'est pas ça qu'on fait aujourd'hui, on est ailleurs. Donc, la question est la suivante, : quelle a été votre plus grande victoire ou accomplissement cette année, qui vous a rendu le plus fière ? Et je commence avec Rosalie.

  • Speaker #1

    Hum... Il y a beaucoup de choses, parce que là, au début, quand on fait un petit recul, tu nous as présenté un petit peu les questions, puis je me disais, mais je le sais pas. Puis j'avais le goût de dire, j'ai survécu. Ouais. Parce que, bon, dans ma vie personnelle, j'ai mon conjoint qui est militaire, qui est parti pendant six mois. Un enfant pas de garderie, ça a été vraiment chaotique à partir du mois de juin chez moi jusqu'à aujourd'hui. Mais au-delà de ça, il y a eu plein de moments, par exemple, quand je me suis invitée sur le podcast Effronté et que je me disais, dans le pire des cas ou dans le meilleur des cas, je ne vais juste pas avoir de nouvelles et c'est correct. Finalement, j'ai eu des nouvelles. Il y a eu le Cabinet des curiosités, qui est un gros bundle de produits que j'ai réussi à me démarquer. J'ai le goût de dire petit, mais non, c'est des grandes choses qui se sont passées à des moments précis. Pendant l'année, je suis allée à Paris, j'ai eu une subvention pour aller à Paris, mais qu'est-ce qui s'est passé ? Je dirais que ça serait ça au travers des moments difficiles, puis le fait que je n'ai pas pu être autant présente que j'aurais aimé, mais voilà, ça en fait partie.

  • Speaker #0

    Oui. Puis, pourquoi c'est significatif pour toi, ce que tu as nommé là ? Qu'est-ce qui fait en sorte que... Tu as nommé trois, quatre affaires. Qu'est-ce qui fait en sorte que c'est davantage significatif ?

  • Speaker #1

    Je pense, par exemple, au podcast Effronté. C'est quand je me suis lancée comme entrepreneure. Gen Gauvin, je l'écoutais dans Les vraies affaires pendant que je prenais ma marche et que je travaillais encore dans un emploi. Je me disais, j'aimerais ça me lancer. C'est mon rêve. Qu'est-ce que je vais faire ? Puis là, de me rendre à… J'ai suffisamment une entreprise pour avoir la crédibilité de m'inviter puis de faire le saut, justement, d'aller parler de mon histoire, parce que c'est ça que j'ai fait aussi avec Gen. Pour moi, c'est juste un « full circle moment » qu'on dit, comme de dire, OK, bon, bien... Je me disais un jour, j'aimerais ça voyager avec mon entreprise, mais de dire, je suis allée à Paris. Quand même ! C'est quelque chose comme ça, oui. Le Cabinet de curiosité, c'est bon, tu dis j'aimerais ça faire partie d'un bundle, on a beaucoup vu Catching les dernières années, mais là, j'ai eu la chance de le faire, mais aussi de me démarquer, fait qu'il y a plein de choses comme ça, que je pense que c'est des choses que Rosalie de 2020-2019 croirait pas.

  • Speaker #2

    Ah ah,

  • Speaker #0

    comme si tu avais, t'oserais-tu dire comme si t'avais comme réalisé un rêve d'entrepreneure ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'était des rêves, parce que dans ma tête, un rêve, c'est vraiment gros, mais c'est sûr que c'est... Des petits rêves. C'est un moment, comme je dis, full circle, c'est comme si on revenait, puis que la Rosalie, de là quelques années, ne croirait pas ça.

  • Speaker #0

    Quelle belle croissance personnelle, évolution. Wow, merci. Toi, Emily?

  • Speaker #2

    C'est quoi la question ? C'est de quoi je suis fière ?

  • Speaker #0

    Le plus fière cette année, en 2024, qu'est-ce qui t'a rendue le plus fière ?

  • Speaker #2

    Mais je pense que j'ai pas un moment qui m'a rendu le plus fière, je pense que j'en ai plusieurs. Moi je me suis comme insérée aussi sur le podcast d'Effronté pis c'était comme une joke là. Pour moi là, c'était comme une joke quand j'ai écrit à Gen pour lui dire Hey, blablabla, genre, je peux-tu... Pis là, de me faire répondre : « Je pense pas que t'as besoin d'une invitation » j'étais genre vraiment touchée parce que moi, Gen, c'était... une amie à moi qui m'avait dit tu devrais vraiment... Elle relance son podcast, tu devrais lui écrire pour travailler avec elle. Puis j'ai net commencé mon entreprise. Tu viens de te lancer. Oui. Et j'avais écrit à Geneviève pour lui dire I think you and I would work really well together. You should hire me.

  • Speaker #1

    On traduit pour les gens. Oui,

  • Speaker #2

    on traduit. Tu devrais m'engager, on va faire de la belle job ensemble. J'ai entendu que tu repartais ton podcast, puis je pense que je suis capable de faire quelque chose qui kick des culs pour toi, fait qu'engage-moi donc. Puis elle m'avait dit : « Hey, ça prend vraiment des gots pour faire ça, puis j'admire tes gots, fait que let's go.» Puis là, j'étais comme, OK. Puis du moment que j'ai commencé à faire ça, je pense que j'ai développé comme... Ça a vraiment été une belle lancée pour moi de faire ça pour Geneviève, parce que... Ça m'a donné vraiment une belle porte d'entrée pour me donner beaucoup de visibilité. Pour moi, c'était un bold move. Je n'étais vraiment pas la version confiante de moi que je suis maintenant quand j'ai fait ça. Cette année, j'ai eu une petite régression quand je me suis fait inviter officiellement moi aussi. J'ai fait mon Dieu, c'était une mauvaise idée parce que je ne pensais pas me faire dire oui. Moi, je le disais en joke parce que j'étais comme je n'ai rien à dire, je ne vais pas... mais finalement, j'avais des choses à dire et je suis très fière de ça. Je pense que j'ai passé par-dessus plein de grandes peurs cette année. Puis justement, ça, ça n'était une de vraiment... m'inviter sans demander la permission à certaines choses, admettons, dire moi je pense que je peux t'aider avec ça au lieu de dire veux-tu que je t'aide ? Je ne parle pas juste du podcast Effronté je parle de plein d'autres affaires, de vraiment m'insérer et de dire je pense que toi et moi on peut faire quelque chose de merveilleux avec ça, considère mon idée, voici ou peu importe. Je pense que la Emily de l'année passée serait super fière, puis j'ai commencé à vraiment plus être confiante avec le fait de vendre mes formations en ligne sans que ce soit parfait. Puis je pense que de vraiment être confiante avec le fait que, OK, je vais réussir à vendre finalement. Puis d'avoir réussi à faire deux lancements, tandis que moi, j'avais jamais fait ça de ma sainte vie, genre. Puis d'avoir, tu sais, vendu quand même des places.

  • Speaker #0

    Bravo.

  • Speaker #2

    Puis que le monde veuille acheter, puis que c'est pas n'importe quoi. Puis j'étais genre, ben non, il y a peut-être, tu sais. Je pense vraiment à Emily de l'année passée, elle n'aurait pas fait ça. Je suis vraiment fière de ça, vraiment, d'être plus bold dans mes demandes. Un, à l'univers, puis aussi envers ce que moi j'exige dans ce que je veux mettre de l'avant. Je pense, au lieu de jouer petit, parce que j'ai tendance à jouer petit, les deux, vous le savez, j'essaie de prendre des plus gros pas, qui ne sont peut-être pas gros aux yeux des autres, mais pour moi. Pour moi, c'est gros de dire : « Hey, j'ai quelque chose à dire, je vais le dire, je vais me présenter ici et je vais arrêter de demander tout le temps la permission. » Parce qu'à un moment donné, c'est assez. Je vais prendre ma place et ma place elle m'est due à moi. Je n'ai pas besoin.

  • Speaker #0

    Dirais-tu que ça a contribué à augmenter ta confiance en toi ? Assurément, c'est ce que j'entends.

  • Speaker #2

    Je pense que oui et je pense que ça paraît. J'ai l'impression que les gens, et ça c'est mon impression, c'est ma lecture des choses, j'ai l'impression que les gens... ça les aide, mes clients, à avoir plus confiance en eux aussi. Le fait que moi j'ai confiance en ce que je fais, eux ça les…

  • Speaker #0

    Ils le ressentent, tu dégages ça.

  • Speaker #2

    Oui, c'est important. Je pense que c'est important en tant qu'entrepreneur, mais aussi en tant que personne qui est colorée.

  • Speaker #0

    C'est un point super important ce que tu dis là. Quand on gagne en confiance en nous, veut veut pas, ça émerge ou ça rayonne ou ça se ressent. Il y a comme une énergie qui… qui permet aux autres de la ressentir, de la capter, puis de se sentir davantage, je pense, en confiance avec nous aussi. De nous faire confiance. On a des choses à offrir, on a de l'aide à offrir à nos clientèles-ci, bien sûr. Bien, c'est ma façon de le voir. Oui, on vend des choses, mais dans le sens, on apporte notre aide, on apporte notre accompagnement. Puis ça, je pense que c'est un grand pas,

  • Speaker #2

    comme tu dis. 100% Je pense que si tu ne crois pas dans ton produit, comment est-ce que tu penses que les autres vont croire dedans ? Je ne sais pas si mon français fonctionnait là, mais bref, ça a fait du sens, je suis certaine. Oui.

  • Speaker #0

    Puis, je te comprends juste de réagir par rapport à... Tu as parlé de la perfection. Moi, j'en ai déjà témoigné dans mon podcast que je lutte contre ça. Je lutte contre le perfectionnisme, entre autres. Et j'ai adopté le mantra durant toute l'année 2024 : « Mieux vaut fait que parfait.» Puis honnêtement, je suis pas mal fière de moi parce que j'ai fait des choses qu'à un moment donné, je me suis dit, tu lâches prise, c'est fait. Puis pour vrai, il y a juste moi qui vois ça. À un moment donné, c'est ça aussi. Donc, je comprends. Je comprends tout à fait. Tout à fait. Puis Rosalie, toi, as-tu, cette année, eu une grande leçon ou une prise de conscience que tu as appris cette année en tant qu'entrepreneure ?

  • Speaker #1

    Je pense que je... Ça va être un drôle de mot, mais je pense que je me suis prostituée au niveau de la visibilité,

  • Speaker #0

    dans mon cas.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de choses que j'ai mis beaucoup d'efforts, donné des ateliers sur mesure à des audiences. Ce ne sont pas des choses que je regrette, mais c'est sûr que j'ai pris une conscience du temps que j'investissais là-dedans versus... l'argent qui rentrait dans mon compte. Fait que, tu sais, tout ce que j'entreprends depuis... Parce que là, je ne vais pas le cacher, j'ai fait le groupe Calcule ça avec... c'est plus le parcours, avec Hélène-Sarah Bécotte. Et moi, ça m'a vraiment permis de prendre conscience, justement, de la façon dont j'investis mon temps, qu'est-ce que ça me rapporte, puis comment peut-être plus rentabiliser les choses que je crée. Je pense que c'est ça ma grosse prise de conscience.

  • Speaker #0

    C'est une prise de conscience hyper importante pour les entrepreneurs.

  • Speaker #1

    C'est parce que pour moi, je chargeais vraiment un excellent prix pour tout ce qui était mes offres à moi. Mais au niveau d'aller donner ailleurs pour me faire connaître, je le faisais et je ne réalisais pas, je pense, la quantité. À quel point ça prenait du temps dans mon horaire sans que ça me rapporte.

  • Speaker #0

    Au nom de la visibilité, des fois aussi, on met ça sur...

  • Speaker #1

    Mais c'est bon, c'est important la visibilité, c'est pas ce que je dis, mais... je n'ai pas assez rentabilisé ces choses-là. Ça, c'est une grosse prise de conscience. Depuis que j'ai pris conscience de ça, je me rends beaucoup plus intentionnelle et stratégique dans ce que je fais.

  • Speaker #0

    Très belle leçon. Il y en a parfois des entrepreneurs qui prennent conscience de ça après plusieurs années, aussi à avoir fait des choses d'une certaine façon, de se rendre compte 2, 3, 4, 5 ans après, de dire, hey, ça fait 5 ans que je fais ça, mettons. Donc, c'est tout à ton avantage d'avoir pris conscience de ça la même année. Tu sais, quand même. Oui. Ça va te permettre de, on le souhaite, pas refaire nécessairement les mêmes, je dirais pas erreurs, mais c'est des apprentissages.

  • Speaker #1

    C'est des apprentissages, puis c'est plus de me lancer peut-être dans des collaborations que je sais qui vont me rapporter si je fais mes calculs et tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est ça. Tu confirmes qu'en amont, on peut faire des calculs pour avoir une prévision potentielle, intéressante. Bien oui. Puis toi, Emily, leçon, prise de conscience cette année en 2024 ?

  • Speaker #2

    Je suis 100% là avec ce que Rosalie a dit, parce qu'on a eu une discussion là-dessus au début de l'année. Et moi aussi, j'ai fait ça. Et je me suis rendue compte que c'était beaucoup trop de stress et de temps pour moi de ne pas me faire payer pour aller donner mon knowledge, mes connaissances dans des groupes gratuits. Mais je pense que j'avais besoin de passer par là justement pour faire : « Hey, sais-tu quoi ? Si tu veux que je vienne te donner une heure, mais ça coûte tant.» Oui. puis d'accepter qu'il va en avoir des non, puis c'est correct. Fait que je voulais juste faire du pouce là-dessus, parce que je pense que c'est full important. Puis cette conversation-là m'avait ébranlée, un petit peu fâchée. Souvent, tu me fâches, mais ça veut dire que... La parenthèse,

  • Speaker #1

    pour ceux qui ne comprennent pas, c'est qu'il y avait une opportunité qu'Emily avait le goût d'embarquer, puis je trouvais que c'était trop demandant, versus ce que ça allait lui apporter. Puis on a eu une discussion là-dessus. Je pense que c'était challengeant pour Emily, puis c'était challengeant pour moi aussi de le dire.

  • Speaker #2

    Ouais, mais tu avais raisonau final et je te l'ai dit après : 100% raison. Mais je pense qu'il fallait que je passe par l'opportunité pour me faire confiance pour construire des ateliers qui faisait du sens après ça pour demander de l'argent. Donc tout ça pour moi ça a mené quelque part. Les conversations challengeantes sont importantes. Fait que bref moi la leçon en fait la leçon je crois que j'ai le plus, qui m'a le plus heurté cette année, c'est que je dois me rappeler que les gens ne partent pas tous de la même place en termes de connaissances que moi. Et c'est souvent toi Marie-Pier qui me l'a dit. Tu dois souvent me rappeler que Emily, ce n'est pas tout le monde qui connaît la base du montage audio ou la base de c'est quoi les outils pour enregistrer du son ou la base de c'est quoi de l'audio branding. Quand moi, j'ai tout le temps l'impression de me répéter, bien, c'est pas vrai que tout le monde a entendu ce que j'ai dit déjà. Puis c'est pas vrai que ça va passer dans le beurre. Ça va toujours atteindre une ou deux ou trois personnes, puis c'est important. Tout à fait. Puis mon histoire est importante aussi. Tout à fait. C'est pas parce que je partage pas de l'éducation que c'est pas important. Puis je pense que moi, c'est ça, en fait, que j'ai le plus compris. C'est que c'est pas parce que c'est facile pour moi de dire... OK, telle, telle, telle chose en audio, c'est important que les gens le savent déjà. Il faut que je me rappelle qu'il n'y a pas tout le monde qui a 15 ans d'expérience en audio, puis je l'oublie ça, parce que moi, c'est rendu tellement ancré en moi que des fois, c'est trop simple ce que je dis, puis je suis comme, Voyons donc, le monde, ils n'ont pas besoin de ça. Mais ce n'est pas vrai.

  • Speaker #0

    On analyse toujours la vie par rapport à nos lunettes, par rapport à nous, puis c'est vrai que c'est comme acquis à certains, c'est comme acquis pour toi, cette base-là. Puis ça remonte à longtemps. Alors qu'effectivement, dans le monde entrepreneurial, beaucoup ont à apprendre de toi, effectivement. Puis tu sais, je rajouterais, puis vous le savez, les filles, je ne vous apprends rien, on est les seules à consommer 100% de notre contenu. On est les seules à... Bien, en tout cas...

  • Speaker #1

    Je ne suis même pas sûre que je consomme 100%! C'est pour ça que j'ai vu tes yeux s'exprimer

  • Speaker #2

    visuellement.

  • Speaker #0

    Dans le sens où, rare, en tout cas, je ne sais pas, rare sont les personnes, je vous mer au défi, je suis sûre qu'il n'y a pas personne qui consomme 100% du contenu de La voisine. En tout cas, si c'est le cas, manifestez-vous! J'ai quelques super fans super fans des badges de super fans? Mais tout de même, tout ça pour dire qu'on a l'impression de se répéter souvent tu sais mais je pense que c'est nécessaire. Je pense vraiment que c'est nécessaire et c'est drôle que tu abordes ça parce que dans l'épisode qui est sorti le 10 décembre finalement aujourd'hui on a fait une petite clinique express... je fais juste un petit pouce par rapport à cet épisode là où on a analysé ton défi en lien avec ton profil énergétique, ton type énergétique de human design, puis c'est ça. C'est exactement ce que tu viens de dire. Fait que, ouais, tu l'as pas écouté parce que c'est aujourd'hui.

  • Speaker #2

    J'ai bien hâte d'aller l'écouter parce que, oui, je l'ai vu apparaître sur mon Spotify ce matin matin, puis... 100%. Fait que je suis contente. Au moins, je suis consistante. Constante ? Très cohérente.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu dis.

  • Speaker #1

    T'es très relativement consistante.

  • Speaker #2

    Je suis une personne en forme.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    OK.

  • Speaker #0

    Rosalie. La décision qui a eu le plus d'impact pour toi en 2024, pour toi ou ton entreprise ?

  • Speaker #1

    Faire un petit produit.

  • Speaker #0

    Faire un petit produit ?

  • Speaker #1

    Oui. C'est l'année passée au même moment que je lançais, je pense, un premier atelier sur Brio, qui est un gabarit d'offres de service. Donc, j'ai fait ça l'année passée. Puis là, je l'ai lancé officiellement en janvier. Et ça a été le meilleur... en fait, la meilleure chose à faire pour m'aider à, premièrement, générer une nouvelle sorte de revenu, que je vais dire de cette façon-là. C'est le fun de vendre quelque chose que t'as pas besoin de livrer après. C'était comme un gros changement. Mais surtout au niveau de ma crédibilité, au niveau d'aller proposer ça quand je faisais des ateliers. Puis après, ça m'a permis de participer au Cabinet des curiosités, d'aller générer un bon revenu aussi de ce côté-là. Ça a été définitivement mon meilleur projet que j'ai commencé en début d'année, mais qui m'a servi toute l'année. Je sais qu'on ne parle pas de chiffres, mais ça m'a quand même permis d'aller chercher un 10 000$ juste à travers ce produit-là. C'est non négligeable pour un petit produit.

  • Speaker #0

    C'est une offre Evergreen. C'est-à-dire qu'encore aujourd'hui,

  • Speaker #1

    les gens qui s'achètent la prochaine,

  • Speaker #0

    ils peuvent le faire. Brio Gabarit.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça ma meilleure... Les notes de l'épisode. Non, mon but c'est pas de le vendre, c'est vraiment stratégiquement au niveau de mon positionnement. Il est pas parfait, il y a plein de choses que je changerais, mais ça a été vraiment un bon move, et c'est avec ça que je vais continuer ce genre de stratégie-là.

  • Speaker #0

    Oui, je m'en allais dire : « qu'est-ce que tu en retiens pour l'avenir, est-ce que ça te donne le goût de...

  • Speaker #1

    Ah j'ai hâte !

  • Speaker #0

    D'autres nouveaux... petits produits pour 2025 ?

  • Speaker #1

    J'ai vraiment une longue liste. En fait, moi, j'ai voulu faire une planification trimestrielle pour mes trois derniers mois de l'année. Et là, je me suis rendue compte que ça n'avait aucun sens, que je n'allais pas arriver. Et donc, c'est devenu jusqu'en mai l'année prochaine qu'à chaque mois, j'ai un lancement et que je sais sur quoi je travaille. Je ne sais pas si je vais y arriver. Mais quand même, ça montre que, oui, il y a plein de projets similaires qui sont sur la table, que j'ai hâte de lancer. Il a fallu que je commence avec celui-là pour aller chercher.

  • Speaker #0

    Oui. Tu as testé la chose aussi avec celui-là. C'est ton petit produit test. À 10 000$! En 2024.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    en 2024. Wow. Génial. Toi, Emily, plus grande... Pas plus grande, mais meilleure. Plus grande décision 2024 que tu as prise? Qu'est-ce que tu en as retiré ?

  • Speaker #2

    Je peux-tu juste faire du pouce pour le produit à Rosalie ?

  • Speaker #0

    On est très flexibles dans ce podcast. J'ai été...

  • Speaker #2

    une des early adopters et moi je l'ai utilisée pour chacun. I'm not kidding. Chacune des offres de services que j'ai envoyées, j'ai utilisé Brio cette année.

  • Speaker #0

    Parce qu'il faut dire que Brio, juste pour les gens qui ne comprennent pas, c'est...

  • Speaker #2

    Pour t'aider à rédiger ton offre de service pour pas que ça soit une liste d'épicerie vraiment plate. OK ? Puis c'est vraiment utile. Pour faire partie de la valeur de tes offres.

  • Speaker #1

    Tu m'enverras le vidéo après, je vends ça dans mes...

  • Speaker #2

    Mais pour de vrai, je veux juste te dire merci parce que moi, j'ai été une des early adopters et je pense que vraiment, ça m'a aidé vraiment beaucoup. Et ça l'a fait en sorte que, ça, c'est pas une chose négative. Moi, ce que je veux dire, la question, je veux juste qu'on retourne à la question. Peux-tu la reposer? Plus grande décision,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #2

    Plus grande décision. Oui,

  • Speaker #0

    grande décision. Qu'est-ce que t'en as retiré de cette décision-là en 2024 ?

  • Speaker #2

    Je pense que l'achat de brio m'a fait réaliser que les offres de services que j'envoyais, j'ai eu beaucoup, beaucoup de non cette année. Mais je pense que ça a fait réaliser aux gens la valeur de ce que j'offrais, puis où est-ce qu'eux étaient rendus dans leur parcours, puis est-ce qu'ils avaient vraiment besoin d'embarquer avec moi. Puis sais-tu quoi ? Ces non-là ont fait le ménage pour moi et m'ont fait réaliser que finalement, sais-tu quoi ?

  • Speaker #0

    peut-être que ce n'était pas le bon moment ou que ça ne me tentait peut-être pas 100%, 3000% d'aller vers cette affaire-là. Puis j'aurais dit oui par manque et non par envie. Fait que moi, en fait, la plus grande décision, ça a été d'arrêter de dire oui à tous les appels découvertes. Parce que tous les appels découvertes ne vont pas arriver à une offre de service. Et même si un appel découverte arrive à une offre de service, l'offre de service va des fois être refusée. Donc... Moi, ça a été vraiment d'essayer de... Au début, j'essayais vraiment de contrôler qui rentrait dans mon univers avec des questions. Après ça, l'appel découverte, puis j'ai réalisé que, sais-tu quoi, je peux même pas contrôler ça parce qu'il va y avoir des non au bout de la ligne pareils. Puis il y a plein de raisons pour ça. Puis ça, ça veut pas dire que je fais pas ma job bien ou que je suis pas une bonne entrepreneure. Mais je pense que j'ai vraiment pris la décision d'arrêter d'offrir des appels un trop long. Parce que moi, c'est supposé être 25 minutes, des fois, je prenais une heure et demie avec les personnes. OK, c'est ridicule, un moment donné, j'ai pas le champ. Right ? Ouch. Puis, deuxièmement, il y a pas tout le monde qui est rendu là. Fait que c'est pas parce que tu m'écris puis que t'es intéressée par mes services que je suis la bonne personne pour t'aider puis de pas me gêner de dire directement dans un vocal ou un message : « Écoute, selon ce que tu me dis, ça, ça, ça, mais je pense que t'es pas rendu là. Fait que je veux même pas que tu prennes le temps de remplir mon formulaire ou qu'on prenne un appel ensemble parce que je vais perdre ton temps et tu vas perdre le mien et moi je ne préfère qu'on se lance pas là-dedans tout de suite. Fait que viens me voir quand t'es prêt ou t'es prête. » Je pense que ça, ça a été une des décisions pour moi. Puis arrêtez de donner les conseils gratuits aussi. De dire non, là, on va juste le dire, là, c'est ça que j'ai pris comme décision, c'est de dire non, c'est correct de dire non.

  • Speaker #1

    Fait que t'es capable de mettre tes limites, Emily.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    bien bravo.

  • Speaker #1

    Bravo, certain. Bravo ! Non, mais ça, c'est quelque chose qui est... On va se le dire, qui est tough. Être capable de mettre ses limites, tre capable de dire non. Puis quand tu dis ça, moi, ça me ramène à ma première année d'entrepreneuriat où, moi aussi, j'ai dit oui toute l'année. J'ai fini ma première année la langue à terre. La langue à terre. Puis quand j'ai fait mon introspection de fin d'année, je me suis dit : « Plus jamais. Plus jamais! » Dans mon cas, ce n'était pas des appels découvertes, ce n'était pas ça, mais plus jamais.

  • Speaker #2

    Tu te dis plus jamais, mais en même temps, on va revenir à ces erreurs-là. On va les faire une fois de temps en temps. On va se dire, finalement, j'aurais dû dire non.

  • Speaker #1

    Absolument, l'erreur est humaine. Je ne dirais pas que... Je ne dis plus jamais dans le sens où dire oui à tout, systématiquement, par peur de manquer. C'est une peur du manque des fois aussi, parce qu'on a peur de... Oui, c'est ça qui nourrissait ça. Donc, c'est ça la leçon que j'ai eue de ma première année. On remonte en 2021. Quand j'ai terminé ma première année, c'était ça mon constat. C'est de me dire non, plus jamais. Je vais dire systématiquement oui. Je vais me poser des questions en amont, de me dire qu'est-ce que... Moi, je suis une Mani-Gen. Bon, là, on revient avec le human design, mais ça me me fait-tu vibrer, ça ? Ou je dis oui juste par peur du manque ? Parce que j'ai envie vraiment. Est-ce que ça me fait capoter, ça ? Ou au contraire, on dirait juste d'en parler..? mais je vais le faire parce que j'ai peur de ne pas arriver. C'était totalement injustifié en plus. C'est ça que j'ai compris. Mais bref. Faut qu'on fasse ces apprentissages-là pour en faire les constats qu'on fait aujourd'hui. C'est nécessaire. C'est comme ça qu'on grandit et qu'on avance. Vous le savez, les filles. Ça m'amène à la prochaine question. Plus grand obstacle. Un obstacle, quelque chose qui a été... Plus grand obstacle que tu as dû surmonter cette année, Rosalie?

  • Speaker #2

    J'en ai parlé un petit peu au début, mais le manque de temps, d'énergie. Ça a été vraiment difficile d'être une maman à la maison seule, de gérer le quotidien. Puis, tu sais, on a l'impression que ce n'est pas avec la business, mais j'avais un deux ans à la maison pendant trois mois de ces six mois-là. Donc, ça a été vraiment, vraiment, vraiment, vraiment difficile. Et là, il a fallu que je fasse, avant le départ de mon chum, une liste de priorités sur qu'est-ce qui... était important de prendre soin pendant son départ. Priorité numéro un, mon fils. Puis là, je lui mettrais ex aequo avec moi.

  • Speaker #1

    Très sage.

  • Speaker #2

    Oui. Je dis que c'est ex aequo parce que c'est sûr que si, mettons, j'avais un besoin de dormir et que mon fils a un besoin de courir, j'allais répondre à ses besoins et à lui d'abord, on s'entend.

  • Speaker #1

    Ce qui arrive souvent en tant que mère que notre enfant de deux ans a envie de courir alors que nous, on a envie de dormir.

  • Speaker #2

    Oui, ça a été de prioriser, puis mon entreprise n'a pas été priorisée. Ça a été difficile de sacrifier certaines choses au-delà de ça. D'avoir l'impression parfois, le gros fomo, de manquer des choses parce que tu n'es pas... là, parce que c'est pas ça ta priorité. Ça a été ça mon obstacle, c'est définitivement ma vie personnelle qui a empiété sur mon entreprise. Puis c'est correct, c'est vraiment correct. J'aurais aimé ça, par contre, revenir reposée. Je ne suis pas reposée, mais être dans mon entreprise, c'est en quelque sorte pour moi, mais il faut que je balance encore un petit peu.

  • Speaker #1

    Comme quoi, même quand on fait des choix, c'était réfléchi dans ton cas, de dire c'est ça ma priorité, c'est mon enfant, c'est moi. Je vais prendre soin de ça en premier, même quand c'est un choix. Il y a demeure quand même qu'on est challengé dans ces choix-là, en cours d'année, parce que peut-être qu'on doute, peut-être qu'à un moment donné, on aimerait ça pouvoir que tout soit une priorité. C'est pas évident.

  • Speaker #2

    J'aurais vraiment aimé ça, pouvoir continuer sur la même lancée. J'aurais aimé ça, pouvoir voir mes amis plus souvent, mes amis entrepreneurs. J'aurais aimé ça, être plus présente, avoir l'espace pour les supporter comme eux m'ont supportée. C'est des choses que j'aurais aimé, mais qu'à un moment donné, mon verre était vraiment plein. Je faisais ce que je pouvais. Puis je trouve, somme toute, que je l'ai bien vécu, mais ça a été pour moi mon plus grand obstacle.

  • Speaker #1

    Merci. Toi, Emily, obstacle 2024, ça résonne comment pour toi ?

  • Speaker #0

    Je pense que de vouloir me garrocher partout en même temps, parce que je suis une personne très créative. Puis quand moi, ça ça s'embarque... et que j'ai d'autres priorités, je trouve ça super difficile. De dire non à quelque chose que je suis supposée faire, ou de dire non à ma créativité versus quelque chose que j'étais supposée être en train de faire, qui devrait être number one dans ma liste de choses, c'est vraiment difficile des fois. Je sais que c'est un beau problème, mais pour moi, ce n'est pas un beau problème, parce que moi... Ça, c'est quelque chose que j'ai observé, c'est que quand la créativité, elle arrive, je dois la prendre au passage parce qu'elle n'est pas tout le temps là. Puis c'est difficile pour moi, parce que quand ça, ça arrive, des fois, il y a plein d'autres choses qui se passent. Fait que je n'imagine même pas toi, Rosalie, comment ça pouvait traduire dans tout ce que tu as vécu. Mais pour moi, ça a été vraiment difficile de juste comme mettre un peu un couvercle là-dessus, puis faire comme Hey, sais-tu quoi ? Arrête de déborder parce qu'il y a d'autres affaires qui sortent qui sont importantes ici. Puis pour moi, c'est super dur ça. C'est de dire non à peut-être des idées aussi qui n'ont pas rapport, qui ne vont pas me rapporter. Parce que moi, dans ma tête, tout ce qui sort de mon cerveau, c'est comme je vais le vendre, je vais faire ça, mais ce n'est pas stratégique de faire ça. Puis moi, je suis tellement créative que des fois, je ne pense pas à cet aspect-là. Ça, pour moi, c'est super difficile de juste me dire : « Hey, ça va attendre, on va mettre ça sur le back burner, on va laisser faire, on va l'écrire, puis on va faire ça quand ça va être le temps. »

  • Speaker #1

    J'entends un grand manque d'espace. Comme, d'espace, tu sais, quand tu dis ma créativité, elle arrive à un moment où est-ce que… Ce que j'entends, c'est que j'ai pas l'espace pour la laisser émerger parce qu'il y a la liste de toutes les autres tâches qui attendent ma to-do à cocher, tu sais, puis elle est nombreuse. Puis c'est vrai, je pense que c'est… Je me trompe peut-être, mais le cas de la plupart des entrepreneurs, c'est-à-dire qu'on ne le sait jamais d'avance quand la créativité va se pointer le bout du nez. Mais je pense que, en tout cas, je vais parler pour moi. Moi, j'ai appris avec le temps à connaître mes pics, les moments où est-ce qu'il y a comme une tendance que j'ai observée. Dans mon cas, c'est toujours les matinées, toujours les matins, mettons. Dans ce cas-ci, moi, après le dîner, je ne me mets jamais des choses très créatives à créer parce que je sais que ça va me prendre le double de temps. Alors, c'est toujours les matins. Le matin, dès que mon fils prend l'autobus avec mon café, vous croiriez même pas ça à quel point ça y va! Ce n'est pas là que je me mets une réunion le moins possible. Je les met en après-midi parce que je le sais. Mais c'est ça, de se créer cet espace-là, ce n'est pas toujours évident, je le comprends. Oui. Et j'ai envie de… je ne sais pas à qui il a demandé celle-là, mais est-ce que cet obstacle-là… dont vous avez nommé, vous a permis de rebondir ? Où est-ce que vous en êtes avec cet obstacle-là ? Est-ce que vous avez été capable de le surmonter, de rebondir ? Ou c'est quelque chose que vous transportez en 2025 ? Rosalie ?

  • Speaker #2

    C'est sûr que tantôt, j'ai parlé de la leçon que j'ai apprise qui était par rapport à mon temps, où est-ce que je l'investissais. Mais ce n'est pas arrivé par hasard au travers de ce moment-là où j'avais... plus d'espace ou très, très peu d'espace pour mon entreprise. Fait que c'est sûr qu'il a fallu que je vive cette espèce de vague-là de je suis overwhelmed pour que… L'année prochaine, mon plan de match est fait. J'en ai parlé tantôt, mais j'ai eu plein d'idées. À chaque fois que j'ai une nouvelle idée, ça se met au mois suivant, en juillet, en août, etc. Est-ce que c'est un bon moment ? Mais au moins, je sais que ces idées-là, comme Emily disait, vont naître un jour, mais peut-être pas tout de suite. Mais en même temps, je sais que c'est réaliste tout ce que j'ai envie de faire. Versus l'année passée, je pitchais des chiffres et je me disais : » Je veux ça, je veux ça! » C'était pas réaliste dans les moyens que je me donnais pour y aller. Fait que je sais pas si ça répond, mais oui, c'est sûr que ça me suit. Peut-être le contre-coup de ça, c'est que la fatigue me suit. J'ai eu des enjeux aussi de santé cet été. Donc, la fatigue, la fatigue, la fatigue. Combien de temps ça va prendre pour me remettre de tout ça ? Je sais pas, mais j'accepte que c'est ça en ce moment, que ça va être différent.

  • Speaker #1

    Quand tu dis je n'avais pas nécessairement tous les moyens pour parvenir à ces idées que j'avais effectivement, on n'a pas toujours le contrôle. On fait des choix parfois, mais quand on parle de fatigue qui se poursuit, on croise les doigts que ça passe. Je te le souhaite.

  • Speaker #2

    Je suis certaine que oui, mais dans combien de temps, de quelle façon? En attendant, je continue avec un horaire qui est plus réaliste.

  • Speaker #1

    Oui. Cette année, avez-vous eu ce qu'on appelle en storytelling, dans les arcs narratifs, l'adjuvant ? Donc là, je vous fais un petit topo de l'adjuvant, c'est un allié. Un allié, une personne qui, ça peut nécessairement être une personne, ça peut être un objet, ça peut être abstrait, ça peut être bref. Quel a été votre allié de votre année 2024 ? En avez-vous eu un ? Je vois Emily qui me regarde. Hey, j'ai-tu un allié ? Ça peut être, comme je vous dis, des fois c'est une personne, un objet, un concept, quelque chose d'abstrait. Un allié important dans votre parcours cette année, Emily ?

  • Speaker #0

    Moi, j'en ai un. C'est sûr que j'ai des personnes que je pourrais nommer. J'ai une liste. Vous êtes pas mal en liste. Vous êtes parmi les personnes que j'ai choisies.

  • Speaker #2

    Je suis venu ici juste pour qu'on me dise ça.

  • Speaker #0

    C'est fait. Tu le mettrais dans ta liste, Rosalie. Je vais te faire un magnet, un truc qui va après le frigidaire, qui dit tu es mon allié. Mais bref, tout ça pour dire, moi, ça a été le sport. À chaque fois que je n'ai pas d'objectif sportif, je me sens perdue. Ça, c'est pour moi, personnellement. J'ai vraiment besoin de ça pour aligner mes autres objectifs. Puis ça me permet d'avancer et ça me permet de me dépasser constamment. Tu sais, j'ai quand même couru trois demi-marathons cette année. Je suis vraiment fière de moi. Bravo !

  • Speaker #1

    Bravo !

  • Speaker #0

    Mais moi, ça, le sport, c'est justement quelque chose qui m'aide à garder ma créativité vivante, oui. Mais ça m'aide à m'occuper de moi puis à débarquer de mon cellulaire aussi. Et ça, c'est important parce que je me suis rendue compte que j'ai un petit problème avec mon cellulaire. Je perds beaucoup de temps sur ça, à me comparer sur les réseaux sociaux, hein ? Rosalie a ri, là, mais c'est ça. Donc, moi, le sport, pour moi, ça a été vraiment un allié en termes de santé mentale parce que quand je suis en train de courir, je ne peux pas regarder mon cellulaire. Quand je suis en train de faire de l'escalade avec mon chum, je ne peux pas regarder mon cellulaire. Donc, tous ces moments-là sont super importants et je ne peux pas les négliger parce que je vais sombrer. Sinon, c'est ça qui va arriver. La minute que j'arrête de m'occuper de moi, tout le reste va prendre le bord. Puis, l'entreprise, elle ne sera plus là. Je n'aurai plus de créativité, ni de temps, ni d'énergie, ni d'amour pour mes clients et je vais être fâchée constamment et ça, c'est horrible. Je l'ai vu quand je travaillais en entreprise. Qu'est-ce que ça me faisait quand je négligeais ça ? Pour moi, le sport, ça a été mon plus grand ami, mon confident, puis la chose qui m'a le plus poussée dans le cul pour avancer le reste de mes affaires. Je me disais, si je suis capable de faire ça, je suis capable de faire l'autre affaire à côté. Ce n'est pas vrai que ça, je ne le réussirais pas. Tu sais,

  • Speaker #1

    à quoi ça me fait penser ce que tu dis? Tu sais, l'image de quand on est dans un avion, puis avant le décollage, tu as toujours l'hôtesse ou... l'hôte de l'air. L'hôtesse. L'hôtesse aussi. Je ne savais pas comment masculiniser ça, mais qui explique...

  • Speaker #2

    Agent de bord.

  • Speaker #0

    Agent de bord!

  • Speaker #1

    Merci. C'est bon ça. Merci. L'hôtesse de l'air,

  • Speaker #2

    on dit pu ça!

  • Speaker #1

    Non, on dit même pu ça!

  • Speaker #0

    C'est vieux, c'est un peu vieux-jeu notre affaire!

  • Speaker #1

    Je n'étais pas sûr. Merci Rosalie. Donc, tu sais, qui explique, vous savez, si jamais on a des turbulences, il arrive quoi que ce soit et que le masque d'air tombe du plafond de l'avion, s'il vous plaît, mettez votre masque à air en premier avant de... le mettre à vos enfants, dans ce cas-ci, c'est les enfants. Mais ça illustre exactement le point dont tu mentionnes. Le sport, c'est comme ton masque à air qui te permet d'avoir l'énergie ensuite pour attaquer tes autres projets. Donc, c'est nécessaire. Et puis, le reste ne se fait pas. C'est un peu la même chose. Si tu veux sauver ton enfant, il faut que tu te sauves d'abord parce que vous allez les deux sombrer. Sinon, je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à ça, c'est morbide, mais ça fait du sens.

  • Speaker #0

    C'est ça. Plus le temps avance, plus la vie a des changements aussi. Puis je sais que ça ne pourra pas tout le temps être comme ça. Quand moi, ça va être à mon tour d'avoir un enfant, je vais m'adapter. Mais pour moi, le sport, ça veut juste dire aller dehors, faire quelque chose, aller avec mes chiens, être dehors. Faire quelque chose qui n'est pas devant un écran. Ça se fait avec un enfant aussi. C'est tellement important, juste une marche. Oui. Fait que voilà.

  • Speaker #1

    Puis toi, Rosalie, ton allié, qu'est-ce qui t'a aidée en

  • Speaker #2

    2024 ? J'aimerais ça nommer plein de gens. À part Emily et moi.

  • Speaker #1

    Ouin, c'est ça!

  • Speaker #2

    Mais de façon... Je pense que je vais aborder un peu dans le sens à Emily. C'est pas un secret, j'en parle beaucoup. Mais moi, je fais de la thérapie depuis plusieurs années. C'est tout à ton honneur. Oui, mais je pense que je comprends pas les entrepreneurs qui n'ont... qui sont contre ça ou qui n'ont pas d'endroit pour aller se déposer. Puis se déposer avec quelqu'un, se déposer à l'écrit, se déposer peu importe. Mais de faire ça, c'est effectivement la meilleure chose que j'ai faite pour mon entreprise depuis que je me suis lancée. Fait que je dirais ça, mais j'ai tellement des gens qui m'ont ouvert des portes. Tellement, tellement.

  • Speaker #1

    Mais c'est précieux d'avoir un rendez-vous parce que c'est un rendez-vous.

  • Speaker #2

    Oui, à chaque semaine. À chaque semaine. Sauf pendant cet été. Oui,

  • Speaker #1

    Ça t'a manqué?

  • Speaker #2

    J'en ai pas eu cet été.

  • Speaker #1

    Je vois dans ton regard que c'est ça, c'était attendu. Mais justement, c'est ça, ça amène, je pense que ça amène le point de l'importance d'avoir un espace pour se déposer, pour être, pour ventiler, pour dire, pour juste comme, c'est ça, c'est vraiment important. Puis oui, c'est tout à ton honneur. Moi, je suis d'avis qu'on devrait tous, une fois minimum, une fois dans notre vie.

  • Speaker #2

    On dit une fois dans une vie, mais je pense que ça prend quand même un suivi. Sauf que...

  • Speaker #1

    Je veux dire une psychothérapie.

  • Speaker #2

    Oui, une phase. C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Ça marche bien parce qu'un rendez-vous...

  • Speaker #2

    Ce qui est dommage, c'est que ce n'est pas accessible pour tout le monde, malheureusement. Fait que non. Moi, j'ai la chance de pouvoir avoir accès à ça. C'est ça, je pense que je le recommanderais. Il y a plusieurs façons de le faire. Mais psychothérapie, avec quelqu'un qui connaissait ça. Recommandé fortement.

  • Speaker #1

    Très bon allié. Très bonne allée, oui, absolument. Puis, ça me fait penser, justement, est-ce que tu as reçu un feedback ou une pensée ou une phrase ou un conseil, peu importe, qui t'a marqué en 2024 ?

  • Speaker #2

    J'essaie de réfléchir parce que j'ai vu la question sur ton téléphone. Oui. Mais…

  • Speaker #1

    Tu me démasques.

  • Speaker #2

    Il n'y a rien, non, c'est ça, il n'y a rien qui me vient à l'esprit rapidement comme ça.

  • Speaker #1

    Ça se peut.

  • Speaker #2

    Ça a toujours été des petites affaires, mais il n'y a pas de...

  • Speaker #1

    Rien qui se démarque dans le lot?

  • Speaker #2

    Non, c'est ça. C'est correct,

  • Speaker #1

    ça arrive. On ne force pas les choses. Toi Emily?

  • Speaker #0

    On dirait que je n'ai rien qui me vient non plus, mais c'est quelque chose qui est revenu souvent, par exemple, c'est que ça ne sert à rien de me comparer parce qu'il y a de la place pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alléluia.

  • Speaker #0

    Ça, dans plein de conversations, c'est revenu. Fait que oui, je te dirais, c'est pas un conseil plus qu'une observation de beaucoup de gens autour de moi.

  • Speaker #1

    C'est une autre prise de conscience que t'as fait. T'en as fait plusieurs. Toujours.

  • Speaker #0

    C'est bien. C'est bien. Voilà.

  • Speaker #1

    Puis là, il me reste deux questions pour vous, deux, trois questions, mais avant de... J'ai-tu quelque chose ?

  • Speaker #0

    On te regarde parce qu'on t'aime.

  • Speaker #1

    Oui, tout ce qu'on vient de jaser, jusqu'à maintenant, tout ce que vous sortez, seriez-vous à l'aise d'intégrer ça dans... vos communications, de le nommer. Moi, je vois des pépites ici. Moi,

  • Speaker #2

    je pense que je le fais déjà beaucoup. Je suis quand même un livre ouvert dans mes coms.

  • Speaker #1

    Vous êtes deux livres ouverts.

  • Speaker #0

    Je te dirais, Rosalie, je trouve qu'elle est plus ouverte que moi vu qu'elle est très assidue sur son infolettre que je lis, d'ailleurs, à chaque fois que tu l'envoies. Je trouve que c'est tellement beau. qu'est-ce que tu écris. Moi, c'est quelque chose que j'aimerais plus intégrer justement parce que j'ai arrêté de le faire à un certain point parce que je me disais que j'étais trop dans cette partie-là versus l'éducation. Puis là, j'ai essayé de retrouver une balance. Je crois que je m'y retrouve tranquillement, mais c'est plus difficile pour moi de partager mon histoire. Parce qu'encore une fois, pour revenir à ce qu'on disait, j'ai l'impression de me répéter souvent ou que c'est juste que j'ai de la misère à faire le lien avec ce qui est important ou que les autres peuvent en parler. Qu'est-ce que les autres vont prendre de ce que j'ai à dire en ce moment ? Est-ce que c'est utile pour eux ou est-ce que c'est utile pour juste moi ? Parce qu'il y a une différence entre ces choses-là. C'est là que, des fois, on dirait que pour moi... la balance, elle va peser de l'autre côté, je vais faire, laisse faire. Je ne dirais pas ça parce que ce n'est pas important. Mais oui, moi, j'aimerais plus l'intégrer.

  • Speaker #1

    Puis là, c'est drôle parce que je ne répéterai pas ce que j'ai tellement parlé de ça dans l'épisode sur le human design avec Jessie Cabello. Tu iras l'écouter. Puis pour ceux qui nous écoutent, vous pouvez y aller aussi parce que je réponds exactement à ça, de ce que tu parles, par rapport à le côté éducationnel, le poids du côté éducationnel versus le poids du contenu. storytelling, si on veut, puis je te proposais des belles choses là-dedans. Mais je pense que, tu sais, tu dis, on se lance des fleurs aujourd'hui, on est chez La Fleuriste, je pense qu'on se lance plein de fleurs, c'est beau, j'aime, quel jeu de mots ! Mais, tu sais, tu dis, j'aimerais ça avoir l'ouverture de Rosalie. J'ai l'impression que vous êtes toutes les deux des filles ouvertes, en fait. Puis je pense, c'est mon avis, je pense pas que ça va dans le nombre d'infolettes envoyées versus, je pense que ça va dans... Quand on est ouvert, on accepte cette forme de vulnérabilité-là, vous acceptez de vous raconter, même si à tes yeux, tu as l'impression moins. Quand tu es là, tu es là. Quand tu partages, tu partages. C'est mon ressenti du moment. Mais oui, je vous pose cette question-là parce que ces pépites-là, tu sais, qui sont plus… qui viennent générer certaines émotions, que sont parfois la nostalgie, parfois… le bonheur, parfois la tristesse, parfois de la culpabilité, de la honte. Peu importe, on peut tout nommer la palette d'émotions, elle est très riche et variée, mais tout ça pour vous dire que parfois, il y a des gens qui n'osent pas se raconter, les utiliser pour dire : « Ben non, je ne raconterai pas ça! » C'est important ce qu'on fait là parce que ça nous permet d'aller, moi je trouve, en tout cas, plus loin qu'un rapport annuel, un bilan des résultats. Même si je ne suis pas en train de dire que ce n'est pas important de le faire, non, parce qu'on doit prendre des décisions stratégiques, alignées. Quand tu parlais de Je calcule, l'exercice que tu as fait avec Hélène Sarah-Bécotte. Sarah-Hélène ? Hélène-Sarah.

  • Speaker #0

    Hélène-Sarah.

  • Speaker #1

    J'ai eu peur de me mélanger. Donc, c'est important, ça aussi. Mais je trouve qu'humainement, de voir les avancées qu'on fait, les pas qu'on fait, les apprentissages, les leçons qu'on en tire, je trouve ça… inspirant et je vous trouve inspirante, les filles, je voulais vous le dire. Avant de vous terminer avec les deux dernières questions, vraiment, de vous prêter au jeu, je vous remercie de le faire. Ce n'est pas tout le monde qui accepterait de le faire, je tiens à le dire. J'ai envie de vous poser l'avant-dernière question. Quelle intention ou vision vous avez envie de transporter avec vous en 2025 ? Je suis plus dans le futur, pour la prochaine année. C'est quoi votre intention ou votre vision ?

  • Speaker #2

    Bien, j'en ai parlé beaucoup pendant l'épisode, donc je ne vais pas trop me répéter, mais c'est sûr que j'aborde la nouvelle année avec beaucoup plus de confiance sur ce que je vais faire, où est-ce que je m'en vais. Puis, je pense que tout s'est grandi tranquillement dans les dernières années, mais cette année, j'ai aussi eu des preuves concrètes que les gens étaient là, qu'ils avaient envie d'embarquer dans mes affaires. Puis j'ai comme, sans prendre pour acquis ça, j'ai confiance que les projets que je vais lancer l'année prochaine vont lever. Est-ce que ça va aller dans mes objectifs champagne à toutes les fois ? Je pense pas, vraiment pas. Je pense que ça va venir avec ses défis, mais j'ai plus confiance. Vraiment plus confiance qu'il y a des gens qui sont là puis que si ça paye pas en mai. Ça payera en septembre ou ça payera l'année prochaine. Tu sais, c'est vraiment pas grave, mais il y a des gens qui sont là, puis tout ce que j'ai fait jusqu'à date, bien, ça va me servir.

  • Speaker #1

    Oui, wow ! J'ai le goût d'emporter cette intention-là. Moi aussi, c'est beau. Toi, Emily ?

  • Speaker #0

    Moi, j'ai le goût de dire embrasser l'imperfection. Eille pas la perfection! Là, là, on coupe ça on rewind. Embrace imperfection. Parce que ce n'est pas vrai que le 10-12 heures de plus de travail que je fais derrière le rideau, le client, il va le voir. Puis dans le fond, il est crissement pas important. Fait juste comme couper la corde quand c'est le temps, puis laisse ça aller, puis c'est fini. Move on. Puis ce n'est pas grave. Le monde est engagé, puis ils ont déjà eu ce qu'ils avaient besoin. Puis tu n'as pas besoin de donner 60% de plus. Si le client en veut plus, il va venir te voir et il va te le dire. De faire confiance que les gens sont assez intelligents pour te le dire, aussi que j'ai besoin de plus.

  • Speaker #1

    C'est de leur responsabilité. Oui,

  • Speaker #0

    crime. Juste, fuck la perfection, parce que moi, ça me tire dans le pied. À chaque fois que j'attends de lancer quelque chose, je me dis, mon Dieu, pourquoi je n'ai pas fait ça avant ?

  • Speaker #1

    Mon mantra de 2024, Émilie, tu le sais. Mieux vaut fait que parfait. J'ai procrastiné pendant combien d'années mon lancement de Pépite d'or ? On ne va pas se le rappeler. Mais je comprends tout à fait. C'est une grande avancée, je pense, pour toi et je vais dire pour moi aussi cette année à ce niveau-là, au niveau de la perfection, de la recherche de la perfection, de la procrastination. Mais effectivement, prendre conscience de ça, moi j'ai pris conscience de ça, disons, j'ai pris conscience de ça grâce d'ailleurs à vous autres, je vais le dire, je l'ai déjà nommé dans l'épisode. On avait co-worké ensemble au Café Morgane, je vais toujours me rappeler, à Québec. Puis à un moment donné, bon, bref, c'est venu sur le sujet. Puis je ne me rappelle plus laquelle a dit, bien là, à un moment donné, ça va-tu finir par apparaître, cette histoire-là de Pépites d'or ? Tu sais, tout est mon concept, il est dans ma tête depuis mille ans, tu sais. À un moment donné, ça va-tu sortir ? Puis j'ai fait, hey ! Qu'est-ce que j'attends ? C'est quoi le problème ? Ça m'a amené une grande introspection. J'ai bien compris assez vite que c'était la recherche de perfection. Donc, mais tout ça pour dire que tu n'es pas la seule. Je ne suis pas la seule. Et c'est l'épisode d'ailleurs, le premier épisode de ma saison 2, la procrastination, cette recherche de perfection qui a généré le plus de DM, le plus de messages privés des gens qui ont fait aïe aïe, je me reconnais tellement C'est drôle parce que pourtant,

  • Speaker #2

    on le sait tous.

  • Speaker #1

    On le sait. On le sait.

  • Speaker #2

    Moi, je réalise que je ne suis pas perfectionniste. Je pense que ça m'a aidée.

  • Speaker #1

    Tant mieux ! Oui !

  • Speaker #0

    Tant mieux !

  • Speaker #2

    Je pense que devenir mère en même temps que devenir entrepreneur m'a permis de... des fois c'est vraiment qu'il est là.

  • Speaker #0

    Le lâcher prise est obligé.

  • Speaker #2

    Mais on le sait tous, puis je suis certaine que tu m'as dit non, non, j'attends pas que ça soit parfait, non, non, non, je suis certaine que tu m'as dit ça.

  • Speaker #1

    Ça se peut, Rosalie,

  • Speaker #2

    ça se peut. Non, non,

  • Speaker #1

    mais c'est parce que je suis pas tout de même,

  • Speaker #2

    tu sais, c'est... Puis j'étais comme : « OK! C'est beau, je vais la croire. »

  • Speaker #0

    Oui, puis moi, Marie-Pier, elle me disait : « Je suis un paquebot, c'est long, m'en virer de bord.»

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai, cette image-là de paquebot, quand même, je le dis encore, parce que non, c'est vrai, dans le sens où ça me prend du temps de me décider. Par exemple, dans tous les aspects de ma vie, je suis comme ça, mais un coup que je me suis décidée, par exemple, regardez, je viens de changer mon modèle d'affaires, un coup, je suis décidée, je m'aligne puis j'y vais, mais ça me prend un certain temps, il faut que je place mes affaires. C'est ça, c'est ça l'image du paquebot. Oui.

  • Speaker #0

    L'image du paquebot, mais moi je trouve que oui, en effet, quand tu décides que ça part, ça y va et ça niaise pas. Quand tu m'as envoyé tous les détails pour Pépites d'or, tu étais tellement organisée, t'es organisée, juste c'est pas au passé, ça n'avait pas rapport, j'admire vraiment ça.

  • Speaker #1

    J'étais organisée. Dans ma tête, ça a été de tout, je m'en allais dire « vomir ça », mais sortir ça d'après des années, dans ma tête, dans une petite case.

  • Speaker #2

    Imagine si ça t'avait pas été... perfectionniste, t'as déjà fait beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui. C'est un grand pas. C'est pour vrai, là, mon accomplissement, ma fierté, lancement de Pépites d'or, changement de modèle d'affaires. Oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Oui, ça serait ça. J'ai envie de terminer en vous demandant, il y a des entrepreneurs, des solopreneurs, des gens qui nous écoutent présentement et qui se disent : Ayoye, j'ai-tu envie de faire ce bilan-là, moi, vraiment, d'aller me poser ces questions-là ? » C'est une chose d'y répondre, c'est une chose de faire l'exercice d'introspection. Qu'est-ce que vous avez à dire aux entrepreneurs qui hésiteraient à partager ces réponses-là pour se raconter ce bilan d'année-là sous cette note introspective davantage ? En quoi il y aurait intérêt à le faire ? Vous autres, vous le faites déjà quand même ? Vous dites qu'on est très ouverte, on partage dans notre contenu, nos réflexions,

  • Speaker #2

    mais… Moi, je pense que c'est un peu dans la même ligne que les gens qui vont faire de la thérapie, qui vont prendre un moment de pause, de s'arrêter. De le verbaliser avec des mots, que ce soit à l'écrit, que ce soit de façon verbale comme on le fait en ce moment.

  • Speaker #0

    Il faut le faire, sinon on est sur un pilote automatique. Puis le pilote automatique, on refait les mêmes erreurs jusqu'à temps qu'on prenne le temps de s'arrêter et de se dire OK, qu'est-ce que je veux ?

  • Speaker #1

    C'est drôle ce que tu dis, parce que moi, je m'en allais direct là. Mais avec une autre façon de voir la chose, c'est que rien ne sert de courir, tout arrive à point. Ça, ce n'est même pas une joke, mais quand la vie décide que toi, tu vas prendre une pause, Elle va te la pitcher la pause, peu importe quel format ça va prendre. Écoute, moi, juste avant mon premier demi-marathon, je me suis claqué le psoas. Pour ceux qui ne savent pas c'est quoi le psoas, c'est le muscle entre la cuisse et la hanche. Et j'étais à peut-être un mois et demi de mon premier demi-marathon, puis je n'étais plus capable de marcher. Je peux-tu dire que j'ai eu peur ? Puis là, je pensais que la vie m'envoyait un message pour me dire, tu ne pourras pas le faire, tu as travaillé pour rien. Mais en fait, c'était pour m'avertir. C'est très bitch la vie! Finalement, c'était vraiment pour m'avertir, me dire : « Hey, sais-tu quoi ? C'est parce que je me suis claquée l'observance à l'escalade et c'est parce que je ne me réchauffais pas. » Et c'était simplement pour m'avertir que j'avais besoin de prendre plus de temps avant de m'entamer cette chose-là. Puis ça m'a fait réfléchir sur plein d'autres affaires. Puis finalement, je me dis que quand je pousse quelque chose, puis que ça sort pas, mettons ma créativité ou peu importe, si je vais prendre une marche à la place de forcer puis de me forcer d'être devant l'ordi pendant huit heures, ben sais-tu quoi, ça va venir quand ça va venir. Ah oui, wow, c'est vraiment une belle image. Je m'excuse!

  • Speaker #0

    Excuse, j'allais faire une allusion au caca ? Ah ben oui,

  • Speaker #1

    aussi. Mais tu sais la fable, c'est tu une fable de La Fontaine, rien ne sort de courir, tout arrive à point?

  • Speaker #2

    C'est drôle que tu me poses cette question-là parce qu'habituellement quand j'enregistre mes podcasts à la maison, dans mon bureau... ce que je mets en dessous de mon micro pour le remonter, mon micro Rodeque tu m'as conseillé, c'est les fables, la grosse brique des fables de La Fontaine, tu comprends bien que j'ai pas passé à travers mais j'ai pas la réponse puis pourtant j'utilise les fables. Mais moi les fables,

  • Speaker #1

    c'est drôle mais moi ça m'accompagne dans plein d'affaires puis ça c'est vrai pour moi c'est exactement ce que Rosalie elle a dit, mais sous une autre imagerie. Mais c'est de juste, you know qu'est-ce qui est dans ton cœur ou qu'est-ce que la vie décide ou va se passer, va arriver. C'est juste, arrête de forcer les choses.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression, puis là je m'excuse, on étire tout ça, mais j'ai l'impression parfois qu'on peut essayer de voir des signaux un peu dans tout.

  • Speaker #1

    Oui. Ça fait que,

  • Speaker #0

    je ne sais pas, on dirait que, j'ai envie de dire oui, mais c'est facile aussi de tomber dans nos propres biais puis de tomber dans nos propres, peut-être...

  • Speaker #2

    En même temps, moi je me dis que si ces signaux-là, toi...

  • Speaker #0

    Ça t'aide à avancer,

  • Speaker #2

    ça t'aide à te motiver, puis à te donner, à créer du sens.

  • Speaker #0

    Mais tant que ça ne te freine pas, par exemple, dans l'exemple du demi-marathon, que c'est comme la vie ne veut pas que je fasse ça.

  • Speaker #1

    Oui, oui, je comprends. Oui, non, ce n'était pas ça finalement.

  • Speaker #2

    Tu as été au-delà de ça.

  • Speaker #1

    J'en ai fait plein d'autres, puis j'aurais pu avoir peur que ça m'arrive encore, puis arrêter l'escalade. L'autre sport que j'aime vraiment beaucoup. On s'entend? Mais je n'ai pas arrêté. Je me suis dit, c'est ça. Moi, je pense que c'est juste que quand quelque chose est supposé arriver, ça va arriver comme moi. On m'a proposé plein de projets l'an passé. Ça ne s'est pas développé cette année, mais ça s'en vient l'année prochaine. Et il y avait une raison pour ça. Je n'étais juste pas prête à intégrer ça dans mon modèle d'affaires 1. Puis dans mon temps, en tant qu'entrepreneur, j'avais besoin d'une certaine confiance. J'avais besoin d'atteindre un niveau de confiance X, OK ? Je crois, avant de pouvoir lancer avec confiance les autres choses. Et donc... Même si je l'avais faite cette année, ça aurait peut-être pas fonctionné comme c'était supposé. Je sais pas comment d'autre le dire.

  • Speaker #2

    Je résumerais ça par, premièrement, tu as deux choses. C'est tout à ton honneur d'avoir voulu générer du sens avec ce que tu vivais. De te demander c'est quoi le sens de ça. Je pense que ça, et c'est quelque chose que je fais constamment en storytelling et avec le service Pépites d'or, comment ça peut créer du sens, ce qu'on dit, ce qu'on raconte, ce qu'on fait pour d'abord soi-même, mais ensuite pour les autres aussi. Comment ça peut créer du sens pour les autres aussi ? Et ça me fait penser, j'ai bien l'impression que toi, tu dois croire en rien n'arrive pour rien en se disant écoute, ce n'est pas arrivé, il y a quelque chose de mieux, quelque chose qui m'attend, d'autre qui va être comme toujours dans la bienveillance.

  • Speaker #0

    Je l'aime tellement ça cette phrase-là! Mais je vais la formuler autrement, que la vie fait bien les choses. La vie fait bien les choses, mais rien n'arrive pour rien, il y a tellement des affaires terribles qui arrivent et que on aurait pu s'en passer. Définitivement. Mais le formuler en la vie fait bien les choses, qu'il y a des choses plates qui arrivent en ce moment, mais ça veut dire qu'il y a quelque chose d'autre qui va t'attendre sans dire que ça fait bien les choses. Voyons, que rien n'arrive pour rien. Je pense qu'il y a quelque chose...

  • Speaker #2

    Je pense que ça veut dire la même chose, en fait, mais des fois, on est plus à l'aise avec une formule ou à l'autre. Moi, je crois que tout a du sens, mais ça, c'est une autre croyance.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #2

    c'est une question de croyance.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que oui, mais j'ai quand même... Peut-être pour certaines personnes qui vivent des moments qui sont terribles, il y a des choses qui, peut-être, vous arrivent, c'est juste injuste et c'est correct. C'est peut-être plus ça, moi, mon blocage.

  • Speaker #2

    Je comprends tout à fait. Voyez-vous toute la puissance de ce qu'on partage ? Quand on ose se livrer, quand on ose se partager, on crée un espace, on crée une invitation à quelque part pour les autres de le faire. Donc, vous rebondissez l'une l'autre. Depuis tantôt, j'ai le goût d'ajouter de ça, de ça. Ça donne l'espace, ça donne le goût d'y aller nous aussi. Peut-être qu'on ne se le serait pas permis autrement. Et c'est ça que je trouve merveilleux dans accepter de se livrer, accepter de faire cette introspection-là et de partager ce message-là parce que ça ouvre la porte à ce que les autres se donnent le droit aussi de le faire.

  • Speaker #0

    Ou juste de le reconnaître.

  • Speaker #2

    Absolument.

  • Speaker #0

    Parce qu'ils peuvent ne pas le faire de façon publique dans un micro. Ah,

  • Speaker #2

    bien sûr, bien sûr. De faire l'exercice, bien évidemment, absolument, absolument. Mais c'est intéressant de prendre le temps de faire cet exercice-là, au même titre qu'on fait nos bilans financiers. Bref, c'est de prendre le temps pour nous. Absolument. Je voulais vous remercier pour ça. Puis je rajoute que si tu as envie toi aussi de faire ce bilan-là, toutes les questions qui ont été posées aux filles se retrouvent dans les notes de l'épisode. Et les filles, où on peut vous retrouver, où on peut, si on a envie de connecter avec vous autres? C'est où le meilleur endroit pour le faire ? Emily, Instagram ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est Instagram, mais je suis également sur LinkedIn si les gens ont envie de m'ajouter ou de m'envoyer un message. Mais vraiment, Instagram is where I'm at. Oui. Fait que Emilyc.laliberté.

  • Speaker #2

    Merci. Rosalie ?

  • Speaker #0

    Ça serait, bien oui, Instagram pour les réseaux sociaux, mais principalement sur mon infolettre. C'est là où je vais plus me livrer. Donc, viens voir Instagram, si ça te plaît. Tu viendras te joindre sur mon infolettre rosaliecôté.com/infolettre, aussi simple que ça.

  • Speaker #2

    Merci, les filles. Merci. Puis à toi qui nous écoutes, bien là, c'est le dernier épisode de l'année, donc je te dirais pas dans deux semaines. Je vais te dire à l'année prochaine. Salut !

Description

Dans cet épisode, on renverse la tendance! 🔄


Fini les bilans d'année axés sur les chiffres, les ventes et les nouveaux clients. Avec Rosalie Côté, stratège en copy•pricing, et Emily Laliberté, experte en audio branding, on plonge dans l’introspection pour explorer les pépites qui ont marqué notre année 2024 : victoires, obstacles, apprentissages et grandes leçons. ✨


On discute de la puissance des bilans basés sur les indicateurs internes : émotions, transformations personnelles et moments significatifs. Pourquoi ? Parce que raconter ces moments humains, c'est connecter en profondeur avec son audience et donner une nouvelle perspective à son histoire d’entrepreneur. 📖💛


Cet épisode inspire à ralentir, te poser les bonnes questions et raconter ton bilan d'année 2024 avec authenticité.


Merci à Madame Alice fleuriste pour l'accueil chaleureux et l'espace pour l'enregistrement de cet épisode. 🙏

_____


Fais ton propre bilan de l’année 2024 en explorant les questions discutées dans cet épisode! Clique sur le lien pour découvrir l'article de blogue spécialement conçu pour t’accompagner ➡️ bit.ly/bilanannee2024


Pour suivre Emily Laliberté : 👇


Pour suivre Rosalie Côté: 👇


Pour me suivre : 👇

🔸Instagram : www.instagram.com/lavoisinepro

🔸Facebook : www.facebook.com/lavoisinepro

🔸LinkedIn : linkedin.com/in/mp-lemaire

🔸YouTube : bit.ly/podcast-a-ta-couleur


Et si en 2025, ton objectif est de raconter ton histoire pour connecter plus profondément avec ton audience et propulser ton business, mon service Pépites d'or réouvre en janvier pour bien commencer l’année! 🚀  Tu peux réserver ta place juste ici.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai souvent remarqué que les entrepreneurs se fiaient beaucoup aux indicateurs externes pour faire leur bilan d'année. Revenus, nouveaux clients, projets livrés. Mais si on mettait tout ça de côté juste un instant? Dans cet épisode, on va renverser la tendance en s'appuyant sur des indicateurs internes. Je te propose un exercice d'introspection pour identifier les pépites de ton année 2024. Un moment pour te rencontrer toi-même et découvrir ce qui a vraiment fait briller ton histoire cette année. Et je fais tout ça en compagnie d'Emily Laliberté. experte en audio branding qui accompagne les entrepreneurs dans la création d'audio reflétant leur expertise et leur personnalité, ainsi que Rosalie Côté, stratège et consultante en copypricing spécialisée dans l'augmentation de la valeur perçue des services. Salut à toi! Bienvenue sur le podcast À ta couleur pour un épisode spécial de fin d'année où on va se poser des questions profondes pour faire notre fameux bilan d'année. En compagnie de Rosalie Côté, copypricing, experte en copypricing. Peux-tu dire ça ? Oui,

  • Speaker #1

    d'habitude j'utilise le mot stratège, mais experte, ça peut aller.

  • Speaker #0

    Et Emily Laliberté, qui est dans l'audio branding. D'ailleurs, je n'arrête pas de dire que c'est toi qui as fait mon jingle de podcast. Donc, la voici, la voilà, c'est vrai. Donc, aujourd'hui, les filles, je vous ai invitées pour que vous vous prêtiez au jeu, si on veut, pour vous faire vivre un peu l'expérience que je fais vivre à mes clients dans Pépite d'or. Donc, Pépite d'or qui est mon service d'accompagnement, de création, de storytelling, bref, de récit fondateur, si on veut, aux entrepreneurs. Et je leur fais... En fait, je leur pose ces questions-là, ce genre de questions-là que je vais vous poser aujourd'hui, qui sont des questions quand même assez introspectives, qui demandent une certaine réflexion, une certaine profondeur. On est loin d'un bilan d'année, si on veut, ici, qu'on va faire de sorte quantitatif. On va vraiment être dans le qualitatif. Vous me connaissez de toute façon, je n'aurais pas demandé de sortir des chiffres. D'accord. On va se garder ça pour un autre épisode. Donc voilà, le but aujourd'hui, c'est vraiment de faire son bilan d'année 2024, parce que là, on est à la fin de l'année 2024, on est dans cette période-ci. Et si toi qui nous écoutes ou qui nous visionnes finalement, parce que je le dis, vous pouvez même nous visionner sur YouTube, on a même n os accessoires de Noël pour l'occasion. Fait que venez voir ça, ça vaut la peine! Donc, si toi qui nous écoutes, t'as envie aussi de faire l'exercice, de répondre à ces questions-là dans le but d'aller extraire, identifier les fameuses pépites de ton année 2024 pour mieux te raconter dans ton bilan d'année, c'est ça l'idée. Tu peux aller cliquer dans les notes de l'épisode et j'ai mis un lien vers un biais de blog dans lequel tu as toutes les questions que je vais poser aux filles. Et même, je t'accompagne de A à Z pour t'aider à approfondir ta réflexion. C'est pas beau ça ? Donc, voilà. Et je dois mentionner, il ne faut pas que j'oublie, je dois mentionner qu'on est chez Madame Alice. Madame Alice, là vous voyez le beau décor derrière nous, c'est parce qu'on est chez Madame Alice Fleuriste, dans Limoilou. On est très chanceuse d'avoir accès à des beaux locaux comme ça pour enregistrer. On est à Québec et Madame Alice, son entreprise tourne autour du storytelling, c'est merveilleux. Je vais vous en parler plus en profondeur dans un épisode en 2025, mais on a pris place ici. Entouré de belles fleurs et de belles odeurs aussi. C'est merveilleux. Donc, voilà. Alors, les filles, êtes-vous prêtes ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #0

    Oui ? Je vous sens fébriles!. OK. OK, super. J'ai une première question. En fait, on est le 10 décembre. C'est la date de l'enregistrement. Ça va être diffusé dans une semaine environ. C'est quand le bon timing, selon vous, pour faire un bilan d'année ? Est-ce que vous avez l'habitude de faire ça à la fin de l'année, au début de l'année ? Comment ça se passe pour vous ? Emily ?

  • Speaker #2

    Je pense que je ne suis pas la bonne candidate sur laquelle on peut se fier par rapport à ça parce que ce n'est pas mon genre de... Pas que je n'aime pas ça, faire des bilans, mais pour moi, ce n'est pas une nécessité. C'est sûr que j'ai pris l'habitude de le faire parce que j'ai un agenda que j'aime beaucoup, que j'utilise, qui est d'une fellow entrepreneur, qui est la planificatrice. Qu'on salue. Oui, qu'on salue. Hello, Émilie. Puis moi, je l'utilise vraiment depuis presque trois ans maintenant. Puis ça, ça m'aide vraiment beaucoup à faire l'introspection de qu'est-ce qui s'est passé et qu'est-ce que je veux pour l'année qui s'en vient. Est-ce que j'avais cette habitude-là avant ? Pas tant. Pour moi le moment ça serait plus je te dirais pendant mes vacances de Noël probablement le temps de m'asseoir avec un café puis prendre une à deux heures, prendre vraiment mon temps on s'entend, moi j'ai pas d'enfant je peux vraiment prendre ce temps-là puis m'asseoir puis en prendre autant que je veux même là, des fois je vais bloquer je vais juste laisser tomber je vais aller faire autre chose comme toute, là, tu sais, puis je vais recommencer après. Mais pour moi, ça serait probablement entre Noël et le jour de l'An que je vais m'asseoir pour faire ça. Mais est-ce que je trouve que c'est nécessaire ? Puis est-ce qu'il y aurait un bon timing pour moi ? Non, je pense que le timing pour toi, c'est le timing qui fonctionne dans ton horaire, tu sais, puis t'es pas obligé de le faire. Quitte à juste prendre un post-it puis faire genre point de forme, les cinq affaires que t'as aimées de ton année. Puis est-ce que tu veux les répéter en 2025 ? Bien, tu sais, ça, c'est une forme de bilan, puis c'est correct. Tu n'as pas besoin de faire la grosse affaire.

  • Speaker #0

    Non, il n'y a pas une forme de bilan meilleure que d'autres, effectivement. Mais là, on met la table aujourd'hui. Ça va donner peut-être du jus.

  • Speaker #2

    Bien, tu sais, regarde, moi, est-ce que ça m'aide ? Oui. Mais je n'ai honnêtement pas ever pensé à ça avant d'avoir mon agenda parce que je trouvais que ça me mettait une pression énorme. Puis je me mettais à comparer mes années aux autres autour de moi et ça, je trouvais ça vraiment difficile. Donc, j'essaie vraiment de garder ça dans ma cour à moi. C'est pour ça que je fais pas de vidéos de fin d'année comme tout le monde fait sur Instagram, tout ça. Moi, je trouve ça vraiment lourd pour moi. Mais j'aime ça regarder celui des autres, tu vois.

  • Speaker #0

    Tu te prêtes au jeu aujourd'hui, quand même.

  • Speaker #2

    Fait que, tu sais, c'est ça. Parce que je me sens en confiance avec vous deux. Je ferais pas ça avec n'importe qui. Parce qu'il faut le dire.

  • Speaker #0

    on se connaît bien. Oui. On est amis, on est des copines entrepreneures. Oui, c'est vrai. Puis effectivement, tu apportes un point intéressant, Emily. C'est vrai que je n'aurais pas non plus demandé ça à deux entrepreneures inconnus.

  • Speaker #1

    Oui. Moi, j'allais te demander qu'est-ce qui a fait que tu as choisi de faire ça avec nous ?

  • Speaker #0

    Avec vous ? Oui. C'est une très bonne question. J'y réponds puis après, je viens à toi. J'aime ça qu'on me renvoie une question. Deux choses, parce que vous êtes des personnalités, je trouve, très complémentaires les deux. Oui, oui. Toi et Emily. Parce qu'on est en confiance, ça c'est un point vraiment important aussi, parce qu'on se connaît bien, tout ça. Vous le savez que tout est en bienveillance, puis que voilà. Puis parce que je sens que vous avez vécu des choses intéressantes, importantes dans l'année 2024. Vous en avez vécu, on en vit tous, mais vous en avez vécu. Je trouve ça intéressant de faire un bilan qui relate des moments de vie inspirants, tough,

  • Speaker #2

    beaux,

  • Speaker #0

    joyeux. Toutes les émotions, on peut les nommer. Je pense que dans ce spectre-là, toutes les deux, pour connaître un peu votre parcours, puisqu'on s'en jase et vous voir aller, je pense que ça va être riche comme épisode. C'est pour ça.

  • Speaker #1

    Cool. J'avais envie que tu me lances des fleurs, c'est pour ça.

  • Speaker #0

    C'est un bon timing, Rosalie, le 10 décembre pour jaser de ça?

  • Speaker #1

    Oui, dans le sens où, en fait, moi, c'est pas tant la date, c'est plus qu'il faut que j'aille un moment. Puis souvent, je vais pas me le prévoir, que ce soit dans un mastermind, dans une rencontre de groupe, assis avec des amis dans un café ou chez une fleuriste dans un podcast. Ça va être des bons moments pour moi, juste d'en jaser puis de se poser ces questions-là. Je le fais vraiment de façon décomplexée. Je suis tout le temps fière, au final, mais est-ce que ça a toujours été comme je le voulais ? Pentoute!

  • Speaker #0

    Merci. Et là, bien Tu sais, j'ai commencé avec une question plus relaxe, on s'entend Ça allait jusqu'à maintenant

  • Speaker #2

    Je devrais-tu m'en aller? Ok

  • Speaker #0

    Prochaine question, puis je la pose aux auditeurs en même temps, on s'entend. Faites l'exercice si vous voulez de vous poser ces questions-là On est en dehors de sort ton bilan d'année ton rapport annuel, on est en dehors de, as-tu réussi à faire le nombre de ventes que tu voulais ? On n'en est pas là. Ce n'est pas ça qu'on fait aujourd'hui, on est ailleurs. Donc, la question est la suivante, : quelle a été votre plus grande victoire ou accomplissement cette année, qui vous a rendu le plus fière ? Et je commence avec Rosalie.

  • Speaker #1

    Hum... Il y a beaucoup de choses, parce que là, au début, quand on fait un petit recul, tu nous as présenté un petit peu les questions, puis je me disais, mais je le sais pas. Puis j'avais le goût de dire, j'ai survécu. Ouais. Parce que, bon, dans ma vie personnelle, j'ai mon conjoint qui est militaire, qui est parti pendant six mois. Un enfant pas de garderie, ça a été vraiment chaotique à partir du mois de juin chez moi jusqu'à aujourd'hui. Mais au-delà de ça, il y a eu plein de moments, par exemple, quand je me suis invitée sur le podcast Effronté et que je me disais, dans le pire des cas ou dans le meilleur des cas, je ne vais juste pas avoir de nouvelles et c'est correct. Finalement, j'ai eu des nouvelles. Il y a eu le Cabinet des curiosités, qui est un gros bundle de produits que j'ai réussi à me démarquer. J'ai le goût de dire petit, mais non, c'est des grandes choses qui se sont passées à des moments précis. Pendant l'année, je suis allée à Paris, j'ai eu une subvention pour aller à Paris, mais qu'est-ce qui s'est passé ? Je dirais que ça serait ça au travers des moments difficiles, puis le fait que je n'ai pas pu être autant présente que j'aurais aimé, mais voilà, ça en fait partie.

  • Speaker #0

    Oui. Puis, pourquoi c'est significatif pour toi, ce que tu as nommé là ? Qu'est-ce qui fait en sorte que... Tu as nommé trois, quatre affaires. Qu'est-ce qui fait en sorte que c'est davantage significatif ?

  • Speaker #1

    Je pense, par exemple, au podcast Effronté. C'est quand je me suis lancée comme entrepreneure. Gen Gauvin, je l'écoutais dans Les vraies affaires pendant que je prenais ma marche et que je travaillais encore dans un emploi. Je me disais, j'aimerais ça me lancer. C'est mon rêve. Qu'est-ce que je vais faire ? Puis là, de me rendre à… J'ai suffisamment une entreprise pour avoir la crédibilité de m'inviter puis de faire le saut, justement, d'aller parler de mon histoire, parce que c'est ça que j'ai fait aussi avec Gen. Pour moi, c'est juste un « full circle moment » qu'on dit, comme de dire, OK, bon, bien... Je me disais un jour, j'aimerais ça voyager avec mon entreprise, mais de dire, je suis allée à Paris. Quand même ! C'est quelque chose comme ça, oui. Le Cabinet de curiosité, c'est bon, tu dis j'aimerais ça faire partie d'un bundle, on a beaucoup vu Catching les dernières années, mais là, j'ai eu la chance de le faire, mais aussi de me démarquer, fait qu'il y a plein de choses comme ça, que je pense que c'est des choses que Rosalie de 2020-2019 croirait pas.

  • Speaker #2

    Ah ah,

  • Speaker #0

    comme si tu avais, t'oserais-tu dire comme si t'avais comme réalisé un rêve d'entrepreneure ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'était des rêves, parce que dans ma tête, un rêve, c'est vraiment gros, mais c'est sûr que c'est... Des petits rêves. C'est un moment, comme je dis, full circle, c'est comme si on revenait, puis que la Rosalie, de là quelques années, ne croirait pas ça.

  • Speaker #0

    Quelle belle croissance personnelle, évolution. Wow, merci. Toi, Emily?

  • Speaker #2

    C'est quoi la question ? C'est de quoi je suis fière ?

  • Speaker #0

    Le plus fière cette année, en 2024, qu'est-ce qui t'a rendue le plus fière ?

  • Speaker #2

    Mais je pense que j'ai pas un moment qui m'a rendu le plus fière, je pense que j'en ai plusieurs. Moi je me suis comme insérée aussi sur le podcast d'Effronté pis c'était comme une joke là. Pour moi là, c'était comme une joke quand j'ai écrit à Gen pour lui dire Hey, blablabla, genre, je peux-tu... Pis là, de me faire répondre : « Je pense pas que t'as besoin d'une invitation » j'étais genre vraiment touchée parce que moi, Gen, c'était... une amie à moi qui m'avait dit tu devrais vraiment... Elle relance son podcast, tu devrais lui écrire pour travailler avec elle. Puis j'ai net commencé mon entreprise. Tu viens de te lancer. Oui. Et j'avais écrit à Geneviève pour lui dire I think you and I would work really well together. You should hire me.

  • Speaker #1

    On traduit pour les gens. Oui,

  • Speaker #2

    on traduit. Tu devrais m'engager, on va faire de la belle job ensemble. J'ai entendu que tu repartais ton podcast, puis je pense que je suis capable de faire quelque chose qui kick des culs pour toi, fait qu'engage-moi donc. Puis elle m'avait dit : « Hey, ça prend vraiment des gots pour faire ça, puis j'admire tes gots, fait que let's go.» Puis là, j'étais comme, OK. Puis du moment que j'ai commencé à faire ça, je pense que j'ai développé comme... Ça a vraiment été une belle lancée pour moi de faire ça pour Geneviève, parce que... Ça m'a donné vraiment une belle porte d'entrée pour me donner beaucoup de visibilité. Pour moi, c'était un bold move. Je n'étais vraiment pas la version confiante de moi que je suis maintenant quand j'ai fait ça. Cette année, j'ai eu une petite régression quand je me suis fait inviter officiellement moi aussi. J'ai fait mon Dieu, c'était une mauvaise idée parce que je ne pensais pas me faire dire oui. Moi, je le disais en joke parce que j'étais comme je n'ai rien à dire, je ne vais pas... mais finalement, j'avais des choses à dire et je suis très fière de ça. Je pense que j'ai passé par-dessus plein de grandes peurs cette année. Puis justement, ça, ça n'était une de vraiment... m'inviter sans demander la permission à certaines choses, admettons, dire moi je pense que je peux t'aider avec ça au lieu de dire veux-tu que je t'aide ? Je ne parle pas juste du podcast Effronté je parle de plein d'autres affaires, de vraiment m'insérer et de dire je pense que toi et moi on peut faire quelque chose de merveilleux avec ça, considère mon idée, voici ou peu importe. Je pense que la Emily de l'année passée serait super fière, puis j'ai commencé à vraiment plus être confiante avec le fait de vendre mes formations en ligne sans que ce soit parfait. Puis je pense que de vraiment être confiante avec le fait que, OK, je vais réussir à vendre finalement. Puis d'avoir réussi à faire deux lancements, tandis que moi, j'avais jamais fait ça de ma sainte vie, genre. Puis d'avoir, tu sais, vendu quand même des places.

  • Speaker #0

    Bravo.

  • Speaker #2

    Puis que le monde veuille acheter, puis que c'est pas n'importe quoi. Puis j'étais genre, ben non, il y a peut-être, tu sais. Je pense vraiment à Emily de l'année passée, elle n'aurait pas fait ça. Je suis vraiment fière de ça, vraiment, d'être plus bold dans mes demandes. Un, à l'univers, puis aussi envers ce que moi j'exige dans ce que je veux mettre de l'avant. Je pense, au lieu de jouer petit, parce que j'ai tendance à jouer petit, les deux, vous le savez, j'essaie de prendre des plus gros pas, qui ne sont peut-être pas gros aux yeux des autres, mais pour moi. Pour moi, c'est gros de dire : « Hey, j'ai quelque chose à dire, je vais le dire, je vais me présenter ici et je vais arrêter de demander tout le temps la permission. » Parce qu'à un moment donné, c'est assez. Je vais prendre ma place et ma place elle m'est due à moi. Je n'ai pas besoin.

  • Speaker #0

    Dirais-tu que ça a contribué à augmenter ta confiance en toi ? Assurément, c'est ce que j'entends.

  • Speaker #2

    Je pense que oui et je pense que ça paraît. J'ai l'impression que les gens, et ça c'est mon impression, c'est ma lecture des choses, j'ai l'impression que les gens... ça les aide, mes clients, à avoir plus confiance en eux aussi. Le fait que moi j'ai confiance en ce que je fais, eux ça les…

  • Speaker #0

    Ils le ressentent, tu dégages ça.

  • Speaker #2

    Oui, c'est important. Je pense que c'est important en tant qu'entrepreneur, mais aussi en tant que personne qui est colorée.

  • Speaker #0

    C'est un point super important ce que tu dis là. Quand on gagne en confiance en nous, veut veut pas, ça émerge ou ça rayonne ou ça se ressent. Il y a comme une énergie qui… qui permet aux autres de la ressentir, de la capter, puis de se sentir davantage, je pense, en confiance avec nous aussi. De nous faire confiance. On a des choses à offrir, on a de l'aide à offrir à nos clientèles-ci, bien sûr. Bien, c'est ma façon de le voir. Oui, on vend des choses, mais dans le sens, on apporte notre aide, on apporte notre accompagnement. Puis ça, je pense que c'est un grand pas,

  • Speaker #2

    comme tu dis. 100% Je pense que si tu ne crois pas dans ton produit, comment est-ce que tu penses que les autres vont croire dedans ? Je ne sais pas si mon français fonctionnait là, mais bref, ça a fait du sens, je suis certaine. Oui.

  • Speaker #0

    Puis, je te comprends juste de réagir par rapport à... Tu as parlé de la perfection. Moi, j'en ai déjà témoigné dans mon podcast que je lutte contre ça. Je lutte contre le perfectionnisme, entre autres. Et j'ai adopté le mantra durant toute l'année 2024 : « Mieux vaut fait que parfait.» Puis honnêtement, je suis pas mal fière de moi parce que j'ai fait des choses qu'à un moment donné, je me suis dit, tu lâches prise, c'est fait. Puis pour vrai, il y a juste moi qui vois ça. À un moment donné, c'est ça aussi. Donc, je comprends. Je comprends tout à fait. Tout à fait. Puis Rosalie, toi, as-tu, cette année, eu une grande leçon ou une prise de conscience que tu as appris cette année en tant qu'entrepreneure ?

  • Speaker #1

    Je pense que je... Ça va être un drôle de mot, mais je pense que je me suis prostituée au niveau de la visibilité,

  • Speaker #0

    dans mon cas.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de choses que j'ai mis beaucoup d'efforts, donné des ateliers sur mesure à des audiences. Ce ne sont pas des choses que je regrette, mais c'est sûr que j'ai pris une conscience du temps que j'investissais là-dedans versus... l'argent qui rentrait dans mon compte. Fait que, tu sais, tout ce que j'entreprends depuis... Parce que là, je ne vais pas le cacher, j'ai fait le groupe Calcule ça avec... c'est plus le parcours, avec Hélène-Sarah Bécotte. Et moi, ça m'a vraiment permis de prendre conscience, justement, de la façon dont j'investis mon temps, qu'est-ce que ça me rapporte, puis comment peut-être plus rentabiliser les choses que je crée. Je pense que c'est ça ma grosse prise de conscience.

  • Speaker #0

    C'est une prise de conscience hyper importante pour les entrepreneurs.

  • Speaker #1

    C'est parce que pour moi, je chargeais vraiment un excellent prix pour tout ce qui était mes offres à moi. Mais au niveau d'aller donner ailleurs pour me faire connaître, je le faisais et je ne réalisais pas, je pense, la quantité. À quel point ça prenait du temps dans mon horaire sans que ça me rapporte.

  • Speaker #0

    Au nom de la visibilité, des fois aussi, on met ça sur...

  • Speaker #1

    Mais c'est bon, c'est important la visibilité, c'est pas ce que je dis, mais... je n'ai pas assez rentabilisé ces choses-là. Ça, c'est une grosse prise de conscience. Depuis que j'ai pris conscience de ça, je me rends beaucoup plus intentionnelle et stratégique dans ce que je fais.

  • Speaker #0

    Très belle leçon. Il y en a parfois des entrepreneurs qui prennent conscience de ça après plusieurs années, aussi à avoir fait des choses d'une certaine façon, de se rendre compte 2, 3, 4, 5 ans après, de dire, hey, ça fait 5 ans que je fais ça, mettons. Donc, c'est tout à ton avantage d'avoir pris conscience de ça la même année. Tu sais, quand même. Oui. Ça va te permettre de, on le souhaite, pas refaire nécessairement les mêmes, je dirais pas erreurs, mais c'est des apprentissages.

  • Speaker #1

    C'est des apprentissages, puis c'est plus de me lancer peut-être dans des collaborations que je sais qui vont me rapporter si je fais mes calculs et tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est ça. Tu confirmes qu'en amont, on peut faire des calculs pour avoir une prévision potentielle, intéressante. Bien oui. Puis toi, Emily, leçon, prise de conscience cette année en 2024 ?

  • Speaker #2

    Je suis 100% là avec ce que Rosalie a dit, parce qu'on a eu une discussion là-dessus au début de l'année. Et moi aussi, j'ai fait ça. Et je me suis rendue compte que c'était beaucoup trop de stress et de temps pour moi de ne pas me faire payer pour aller donner mon knowledge, mes connaissances dans des groupes gratuits. Mais je pense que j'avais besoin de passer par là justement pour faire : « Hey, sais-tu quoi ? Si tu veux que je vienne te donner une heure, mais ça coûte tant.» Oui. puis d'accepter qu'il va en avoir des non, puis c'est correct. Fait que je voulais juste faire du pouce là-dessus, parce que je pense que c'est full important. Puis cette conversation-là m'avait ébranlée, un petit peu fâchée. Souvent, tu me fâches, mais ça veut dire que... La parenthèse,

  • Speaker #1

    pour ceux qui ne comprennent pas, c'est qu'il y avait une opportunité qu'Emily avait le goût d'embarquer, puis je trouvais que c'était trop demandant, versus ce que ça allait lui apporter. Puis on a eu une discussion là-dessus. Je pense que c'était challengeant pour Emily, puis c'était challengeant pour moi aussi de le dire.

  • Speaker #2

    Ouais, mais tu avais raisonau final et je te l'ai dit après : 100% raison. Mais je pense qu'il fallait que je passe par l'opportunité pour me faire confiance pour construire des ateliers qui faisait du sens après ça pour demander de l'argent. Donc tout ça pour moi ça a mené quelque part. Les conversations challengeantes sont importantes. Fait que bref moi la leçon en fait la leçon je crois que j'ai le plus, qui m'a le plus heurté cette année, c'est que je dois me rappeler que les gens ne partent pas tous de la même place en termes de connaissances que moi. Et c'est souvent toi Marie-Pier qui me l'a dit. Tu dois souvent me rappeler que Emily, ce n'est pas tout le monde qui connaît la base du montage audio ou la base de c'est quoi les outils pour enregistrer du son ou la base de c'est quoi de l'audio branding. Quand moi, j'ai tout le temps l'impression de me répéter, bien, c'est pas vrai que tout le monde a entendu ce que j'ai dit déjà. Puis c'est pas vrai que ça va passer dans le beurre. Ça va toujours atteindre une ou deux ou trois personnes, puis c'est important. Tout à fait. Puis mon histoire est importante aussi. Tout à fait. C'est pas parce que je partage pas de l'éducation que c'est pas important. Puis je pense que moi, c'est ça, en fait, que j'ai le plus compris. C'est que c'est pas parce que c'est facile pour moi de dire... OK, telle, telle, telle chose en audio, c'est important que les gens le savent déjà. Il faut que je me rappelle qu'il n'y a pas tout le monde qui a 15 ans d'expérience en audio, puis je l'oublie ça, parce que moi, c'est rendu tellement ancré en moi que des fois, c'est trop simple ce que je dis, puis je suis comme, Voyons donc, le monde, ils n'ont pas besoin de ça. Mais ce n'est pas vrai.

  • Speaker #0

    On analyse toujours la vie par rapport à nos lunettes, par rapport à nous, puis c'est vrai que c'est comme acquis à certains, c'est comme acquis pour toi, cette base-là. Puis ça remonte à longtemps. Alors qu'effectivement, dans le monde entrepreneurial, beaucoup ont à apprendre de toi, effectivement. Puis tu sais, je rajouterais, puis vous le savez, les filles, je ne vous apprends rien, on est les seules à consommer 100% de notre contenu. On est les seules à... Bien, en tout cas...

  • Speaker #1

    Je ne suis même pas sûre que je consomme 100%! C'est pour ça que j'ai vu tes yeux s'exprimer

  • Speaker #2

    visuellement.

  • Speaker #0

    Dans le sens où, rare, en tout cas, je ne sais pas, rare sont les personnes, je vous mer au défi, je suis sûre qu'il n'y a pas personne qui consomme 100% du contenu de La voisine. En tout cas, si c'est le cas, manifestez-vous! J'ai quelques super fans super fans des badges de super fans? Mais tout de même, tout ça pour dire qu'on a l'impression de se répéter souvent tu sais mais je pense que c'est nécessaire. Je pense vraiment que c'est nécessaire et c'est drôle que tu abordes ça parce que dans l'épisode qui est sorti le 10 décembre finalement aujourd'hui on a fait une petite clinique express... je fais juste un petit pouce par rapport à cet épisode là où on a analysé ton défi en lien avec ton profil énergétique, ton type énergétique de human design, puis c'est ça. C'est exactement ce que tu viens de dire. Fait que, ouais, tu l'as pas écouté parce que c'est aujourd'hui.

  • Speaker #2

    J'ai bien hâte d'aller l'écouter parce que, oui, je l'ai vu apparaître sur mon Spotify ce matin matin, puis... 100%. Fait que je suis contente. Au moins, je suis consistante. Constante ? Très cohérente.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu dis.

  • Speaker #1

    T'es très relativement consistante.

  • Speaker #2

    Je suis une personne en forme.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    OK.

  • Speaker #0

    Rosalie. La décision qui a eu le plus d'impact pour toi en 2024, pour toi ou ton entreprise ?

  • Speaker #1

    Faire un petit produit.

  • Speaker #0

    Faire un petit produit ?

  • Speaker #1

    Oui. C'est l'année passée au même moment que je lançais, je pense, un premier atelier sur Brio, qui est un gabarit d'offres de service. Donc, j'ai fait ça l'année passée. Puis là, je l'ai lancé officiellement en janvier. Et ça a été le meilleur... en fait, la meilleure chose à faire pour m'aider à, premièrement, générer une nouvelle sorte de revenu, que je vais dire de cette façon-là. C'est le fun de vendre quelque chose que t'as pas besoin de livrer après. C'était comme un gros changement. Mais surtout au niveau de ma crédibilité, au niveau d'aller proposer ça quand je faisais des ateliers. Puis après, ça m'a permis de participer au Cabinet des curiosités, d'aller générer un bon revenu aussi de ce côté-là. Ça a été définitivement mon meilleur projet que j'ai commencé en début d'année, mais qui m'a servi toute l'année. Je sais qu'on ne parle pas de chiffres, mais ça m'a quand même permis d'aller chercher un 10 000$ juste à travers ce produit-là. C'est non négligeable pour un petit produit.

  • Speaker #0

    C'est une offre Evergreen. C'est-à-dire qu'encore aujourd'hui,

  • Speaker #1

    les gens qui s'achètent la prochaine,

  • Speaker #0

    ils peuvent le faire. Brio Gabarit.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça ma meilleure... Les notes de l'épisode. Non, mon but c'est pas de le vendre, c'est vraiment stratégiquement au niveau de mon positionnement. Il est pas parfait, il y a plein de choses que je changerais, mais ça a été vraiment un bon move, et c'est avec ça que je vais continuer ce genre de stratégie-là.

  • Speaker #0

    Oui, je m'en allais dire : « qu'est-ce que tu en retiens pour l'avenir, est-ce que ça te donne le goût de...

  • Speaker #1

    Ah j'ai hâte !

  • Speaker #0

    D'autres nouveaux... petits produits pour 2025 ?

  • Speaker #1

    J'ai vraiment une longue liste. En fait, moi, j'ai voulu faire une planification trimestrielle pour mes trois derniers mois de l'année. Et là, je me suis rendue compte que ça n'avait aucun sens, que je n'allais pas arriver. Et donc, c'est devenu jusqu'en mai l'année prochaine qu'à chaque mois, j'ai un lancement et que je sais sur quoi je travaille. Je ne sais pas si je vais y arriver. Mais quand même, ça montre que, oui, il y a plein de projets similaires qui sont sur la table, que j'ai hâte de lancer. Il a fallu que je commence avec celui-là pour aller chercher.

  • Speaker #0

    Oui. Tu as testé la chose aussi avec celui-là. C'est ton petit produit test. À 10 000$! En 2024.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    en 2024. Wow. Génial. Toi, Emily, plus grande... Pas plus grande, mais meilleure. Plus grande décision 2024 que tu as prise? Qu'est-ce que tu en as retiré ?

  • Speaker #2

    Je peux-tu juste faire du pouce pour le produit à Rosalie ?

  • Speaker #0

    On est très flexibles dans ce podcast. J'ai été...

  • Speaker #2

    une des early adopters et moi je l'ai utilisée pour chacun. I'm not kidding. Chacune des offres de services que j'ai envoyées, j'ai utilisé Brio cette année.

  • Speaker #0

    Parce qu'il faut dire que Brio, juste pour les gens qui ne comprennent pas, c'est...

  • Speaker #2

    Pour t'aider à rédiger ton offre de service pour pas que ça soit une liste d'épicerie vraiment plate. OK ? Puis c'est vraiment utile. Pour faire partie de la valeur de tes offres.

  • Speaker #1

    Tu m'enverras le vidéo après, je vends ça dans mes...

  • Speaker #2

    Mais pour de vrai, je veux juste te dire merci parce que moi, j'ai été une des early adopters et je pense que vraiment, ça m'a aidé vraiment beaucoup. Et ça l'a fait en sorte que, ça, c'est pas une chose négative. Moi, ce que je veux dire, la question, je veux juste qu'on retourne à la question. Peux-tu la reposer? Plus grande décision,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #2

    Plus grande décision. Oui,

  • Speaker #0

    grande décision. Qu'est-ce que t'en as retiré de cette décision-là en 2024 ?

  • Speaker #2

    Je pense que l'achat de brio m'a fait réaliser que les offres de services que j'envoyais, j'ai eu beaucoup, beaucoup de non cette année. Mais je pense que ça a fait réaliser aux gens la valeur de ce que j'offrais, puis où est-ce qu'eux étaient rendus dans leur parcours, puis est-ce qu'ils avaient vraiment besoin d'embarquer avec moi. Puis sais-tu quoi ? Ces non-là ont fait le ménage pour moi et m'ont fait réaliser que finalement, sais-tu quoi ?

  • Speaker #0

    peut-être que ce n'était pas le bon moment ou que ça ne me tentait peut-être pas 100%, 3000% d'aller vers cette affaire-là. Puis j'aurais dit oui par manque et non par envie. Fait que moi, en fait, la plus grande décision, ça a été d'arrêter de dire oui à tous les appels découvertes. Parce que tous les appels découvertes ne vont pas arriver à une offre de service. Et même si un appel découverte arrive à une offre de service, l'offre de service va des fois être refusée. Donc... Moi, ça a été vraiment d'essayer de... Au début, j'essayais vraiment de contrôler qui rentrait dans mon univers avec des questions. Après ça, l'appel découverte, puis j'ai réalisé que, sais-tu quoi, je peux même pas contrôler ça parce qu'il va y avoir des non au bout de la ligne pareils. Puis il y a plein de raisons pour ça. Puis ça, ça veut pas dire que je fais pas ma job bien ou que je suis pas une bonne entrepreneure. Mais je pense que j'ai vraiment pris la décision d'arrêter d'offrir des appels un trop long. Parce que moi, c'est supposé être 25 minutes, des fois, je prenais une heure et demie avec les personnes. OK, c'est ridicule, un moment donné, j'ai pas le champ. Right ? Ouch. Puis, deuxièmement, il y a pas tout le monde qui est rendu là. Fait que c'est pas parce que tu m'écris puis que t'es intéressée par mes services que je suis la bonne personne pour t'aider puis de pas me gêner de dire directement dans un vocal ou un message : « Écoute, selon ce que tu me dis, ça, ça, ça, mais je pense que t'es pas rendu là. Fait que je veux même pas que tu prennes le temps de remplir mon formulaire ou qu'on prenne un appel ensemble parce que je vais perdre ton temps et tu vas perdre le mien et moi je ne préfère qu'on se lance pas là-dedans tout de suite. Fait que viens me voir quand t'es prêt ou t'es prête. » Je pense que ça, ça a été une des décisions pour moi. Puis arrêtez de donner les conseils gratuits aussi. De dire non, là, on va juste le dire, là, c'est ça que j'ai pris comme décision, c'est de dire non, c'est correct de dire non.

  • Speaker #1

    Fait que t'es capable de mettre tes limites, Emily.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    bien bravo.

  • Speaker #1

    Bravo, certain. Bravo ! Non, mais ça, c'est quelque chose qui est... On va se le dire, qui est tough. Être capable de mettre ses limites, tre capable de dire non. Puis quand tu dis ça, moi, ça me ramène à ma première année d'entrepreneuriat où, moi aussi, j'ai dit oui toute l'année. J'ai fini ma première année la langue à terre. La langue à terre. Puis quand j'ai fait mon introspection de fin d'année, je me suis dit : « Plus jamais. Plus jamais! » Dans mon cas, ce n'était pas des appels découvertes, ce n'était pas ça, mais plus jamais.

  • Speaker #2

    Tu te dis plus jamais, mais en même temps, on va revenir à ces erreurs-là. On va les faire une fois de temps en temps. On va se dire, finalement, j'aurais dû dire non.

  • Speaker #1

    Absolument, l'erreur est humaine. Je ne dirais pas que... Je ne dis plus jamais dans le sens où dire oui à tout, systématiquement, par peur de manquer. C'est une peur du manque des fois aussi, parce qu'on a peur de... Oui, c'est ça qui nourrissait ça. Donc, c'est ça la leçon que j'ai eue de ma première année. On remonte en 2021. Quand j'ai terminé ma première année, c'était ça mon constat. C'est de me dire non, plus jamais. Je vais dire systématiquement oui. Je vais me poser des questions en amont, de me dire qu'est-ce que... Moi, je suis une Mani-Gen. Bon, là, on revient avec le human design, mais ça me me fait-tu vibrer, ça ? Ou je dis oui juste par peur du manque ? Parce que j'ai envie vraiment. Est-ce que ça me fait capoter, ça ? Ou au contraire, on dirait juste d'en parler..? mais je vais le faire parce que j'ai peur de ne pas arriver. C'était totalement injustifié en plus. C'est ça que j'ai compris. Mais bref. Faut qu'on fasse ces apprentissages-là pour en faire les constats qu'on fait aujourd'hui. C'est nécessaire. C'est comme ça qu'on grandit et qu'on avance. Vous le savez, les filles. Ça m'amène à la prochaine question. Plus grand obstacle. Un obstacle, quelque chose qui a été... Plus grand obstacle que tu as dû surmonter cette année, Rosalie?

  • Speaker #2

    J'en ai parlé un petit peu au début, mais le manque de temps, d'énergie. Ça a été vraiment difficile d'être une maman à la maison seule, de gérer le quotidien. Puis, tu sais, on a l'impression que ce n'est pas avec la business, mais j'avais un deux ans à la maison pendant trois mois de ces six mois-là. Donc, ça a été vraiment, vraiment, vraiment, vraiment difficile. Et là, il a fallu que je fasse, avant le départ de mon chum, une liste de priorités sur qu'est-ce qui... était important de prendre soin pendant son départ. Priorité numéro un, mon fils. Puis là, je lui mettrais ex aequo avec moi.

  • Speaker #1

    Très sage.

  • Speaker #2

    Oui. Je dis que c'est ex aequo parce que c'est sûr que si, mettons, j'avais un besoin de dormir et que mon fils a un besoin de courir, j'allais répondre à ses besoins et à lui d'abord, on s'entend.

  • Speaker #1

    Ce qui arrive souvent en tant que mère que notre enfant de deux ans a envie de courir alors que nous, on a envie de dormir.

  • Speaker #2

    Oui, ça a été de prioriser, puis mon entreprise n'a pas été priorisée. Ça a été difficile de sacrifier certaines choses au-delà de ça. D'avoir l'impression parfois, le gros fomo, de manquer des choses parce que tu n'es pas... là, parce que c'est pas ça ta priorité. Ça a été ça mon obstacle, c'est définitivement ma vie personnelle qui a empiété sur mon entreprise. Puis c'est correct, c'est vraiment correct. J'aurais aimé ça, par contre, revenir reposée. Je ne suis pas reposée, mais être dans mon entreprise, c'est en quelque sorte pour moi, mais il faut que je balance encore un petit peu.

  • Speaker #1

    Comme quoi, même quand on fait des choix, c'était réfléchi dans ton cas, de dire c'est ça ma priorité, c'est mon enfant, c'est moi. Je vais prendre soin de ça en premier, même quand c'est un choix. Il y a demeure quand même qu'on est challengé dans ces choix-là, en cours d'année, parce que peut-être qu'on doute, peut-être qu'à un moment donné, on aimerait ça pouvoir que tout soit une priorité. C'est pas évident.

  • Speaker #2

    J'aurais vraiment aimé ça, pouvoir continuer sur la même lancée. J'aurais aimé ça, pouvoir voir mes amis plus souvent, mes amis entrepreneurs. J'aurais aimé ça, être plus présente, avoir l'espace pour les supporter comme eux m'ont supportée. C'est des choses que j'aurais aimé, mais qu'à un moment donné, mon verre était vraiment plein. Je faisais ce que je pouvais. Puis je trouve, somme toute, que je l'ai bien vécu, mais ça a été pour moi mon plus grand obstacle.

  • Speaker #1

    Merci. Toi, Emily, obstacle 2024, ça résonne comment pour toi ?

  • Speaker #0

    Je pense que de vouloir me garrocher partout en même temps, parce que je suis une personne très créative. Puis quand moi, ça ça s'embarque... et que j'ai d'autres priorités, je trouve ça super difficile. De dire non à quelque chose que je suis supposée faire, ou de dire non à ma créativité versus quelque chose que j'étais supposée être en train de faire, qui devrait être number one dans ma liste de choses, c'est vraiment difficile des fois. Je sais que c'est un beau problème, mais pour moi, ce n'est pas un beau problème, parce que moi... Ça, c'est quelque chose que j'ai observé, c'est que quand la créativité, elle arrive, je dois la prendre au passage parce qu'elle n'est pas tout le temps là. Puis c'est difficile pour moi, parce que quand ça, ça arrive, des fois, il y a plein d'autres choses qui se passent. Fait que je n'imagine même pas toi, Rosalie, comment ça pouvait traduire dans tout ce que tu as vécu. Mais pour moi, ça a été vraiment difficile de juste comme mettre un peu un couvercle là-dessus, puis faire comme Hey, sais-tu quoi ? Arrête de déborder parce qu'il y a d'autres affaires qui sortent qui sont importantes ici. Puis pour moi, c'est super dur ça. C'est de dire non à peut-être des idées aussi qui n'ont pas rapport, qui ne vont pas me rapporter. Parce que moi, dans ma tête, tout ce qui sort de mon cerveau, c'est comme je vais le vendre, je vais faire ça, mais ce n'est pas stratégique de faire ça. Puis moi, je suis tellement créative que des fois, je ne pense pas à cet aspect-là. Ça, pour moi, c'est super difficile de juste me dire : « Hey, ça va attendre, on va mettre ça sur le back burner, on va laisser faire, on va l'écrire, puis on va faire ça quand ça va être le temps. »

  • Speaker #1

    J'entends un grand manque d'espace. Comme, d'espace, tu sais, quand tu dis ma créativité, elle arrive à un moment où est-ce que… Ce que j'entends, c'est que j'ai pas l'espace pour la laisser émerger parce qu'il y a la liste de toutes les autres tâches qui attendent ma to-do à cocher, tu sais, puis elle est nombreuse. Puis c'est vrai, je pense que c'est… Je me trompe peut-être, mais le cas de la plupart des entrepreneurs, c'est-à-dire qu'on ne le sait jamais d'avance quand la créativité va se pointer le bout du nez. Mais je pense que, en tout cas, je vais parler pour moi. Moi, j'ai appris avec le temps à connaître mes pics, les moments où est-ce qu'il y a comme une tendance que j'ai observée. Dans mon cas, c'est toujours les matinées, toujours les matins, mettons. Dans ce cas-ci, moi, après le dîner, je ne me mets jamais des choses très créatives à créer parce que je sais que ça va me prendre le double de temps. Alors, c'est toujours les matins. Le matin, dès que mon fils prend l'autobus avec mon café, vous croiriez même pas ça à quel point ça y va! Ce n'est pas là que je me mets une réunion le moins possible. Je les met en après-midi parce que je le sais. Mais c'est ça, de se créer cet espace-là, ce n'est pas toujours évident, je le comprends. Oui. Et j'ai envie de… je ne sais pas à qui il a demandé celle-là, mais est-ce que cet obstacle-là… dont vous avez nommé, vous a permis de rebondir ? Où est-ce que vous en êtes avec cet obstacle-là ? Est-ce que vous avez été capable de le surmonter, de rebondir ? Ou c'est quelque chose que vous transportez en 2025 ? Rosalie ?

  • Speaker #2

    C'est sûr que tantôt, j'ai parlé de la leçon que j'ai apprise qui était par rapport à mon temps, où est-ce que je l'investissais. Mais ce n'est pas arrivé par hasard au travers de ce moment-là où j'avais... plus d'espace ou très, très peu d'espace pour mon entreprise. Fait que c'est sûr qu'il a fallu que je vive cette espèce de vague-là de je suis overwhelmed pour que… L'année prochaine, mon plan de match est fait. J'en ai parlé tantôt, mais j'ai eu plein d'idées. À chaque fois que j'ai une nouvelle idée, ça se met au mois suivant, en juillet, en août, etc. Est-ce que c'est un bon moment ? Mais au moins, je sais que ces idées-là, comme Emily disait, vont naître un jour, mais peut-être pas tout de suite. Mais en même temps, je sais que c'est réaliste tout ce que j'ai envie de faire. Versus l'année passée, je pitchais des chiffres et je me disais : » Je veux ça, je veux ça! » C'était pas réaliste dans les moyens que je me donnais pour y aller. Fait que je sais pas si ça répond, mais oui, c'est sûr que ça me suit. Peut-être le contre-coup de ça, c'est que la fatigue me suit. J'ai eu des enjeux aussi de santé cet été. Donc, la fatigue, la fatigue, la fatigue. Combien de temps ça va prendre pour me remettre de tout ça ? Je sais pas, mais j'accepte que c'est ça en ce moment, que ça va être différent.

  • Speaker #1

    Quand tu dis je n'avais pas nécessairement tous les moyens pour parvenir à ces idées que j'avais effectivement, on n'a pas toujours le contrôle. On fait des choix parfois, mais quand on parle de fatigue qui se poursuit, on croise les doigts que ça passe. Je te le souhaite.

  • Speaker #2

    Je suis certaine que oui, mais dans combien de temps, de quelle façon? En attendant, je continue avec un horaire qui est plus réaliste.

  • Speaker #1

    Oui. Cette année, avez-vous eu ce qu'on appelle en storytelling, dans les arcs narratifs, l'adjuvant ? Donc là, je vous fais un petit topo de l'adjuvant, c'est un allié. Un allié, une personne qui, ça peut nécessairement être une personne, ça peut être un objet, ça peut être abstrait, ça peut être bref. Quel a été votre allié de votre année 2024 ? En avez-vous eu un ? Je vois Emily qui me regarde. Hey, j'ai-tu un allié ? Ça peut être, comme je vous dis, des fois c'est une personne, un objet, un concept, quelque chose d'abstrait. Un allié important dans votre parcours cette année, Emily ?

  • Speaker #0

    Moi, j'en ai un. C'est sûr que j'ai des personnes que je pourrais nommer. J'ai une liste. Vous êtes pas mal en liste. Vous êtes parmi les personnes que j'ai choisies.

  • Speaker #2

    Je suis venu ici juste pour qu'on me dise ça.

  • Speaker #0

    C'est fait. Tu le mettrais dans ta liste, Rosalie. Je vais te faire un magnet, un truc qui va après le frigidaire, qui dit tu es mon allié. Mais bref, tout ça pour dire, moi, ça a été le sport. À chaque fois que je n'ai pas d'objectif sportif, je me sens perdue. Ça, c'est pour moi, personnellement. J'ai vraiment besoin de ça pour aligner mes autres objectifs. Puis ça me permet d'avancer et ça me permet de me dépasser constamment. Tu sais, j'ai quand même couru trois demi-marathons cette année. Je suis vraiment fière de moi. Bravo !

  • Speaker #1

    Bravo !

  • Speaker #0

    Mais moi, ça, le sport, c'est justement quelque chose qui m'aide à garder ma créativité vivante, oui. Mais ça m'aide à m'occuper de moi puis à débarquer de mon cellulaire aussi. Et ça, c'est important parce que je me suis rendue compte que j'ai un petit problème avec mon cellulaire. Je perds beaucoup de temps sur ça, à me comparer sur les réseaux sociaux, hein ? Rosalie a ri, là, mais c'est ça. Donc, moi, le sport, pour moi, ça a été vraiment un allié en termes de santé mentale parce que quand je suis en train de courir, je ne peux pas regarder mon cellulaire. Quand je suis en train de faire de l'escalade avec mon chum, je ne peux pas regarder mon cellulaire. Donc, tous ces moments-là sont super importants et je ne peux pas les négliger parce que je vais sombrer. Sinon, c'est ça qui va arriver. La minute que j'arrête de m'occuper de moi, tout le reste va prendre le bord. Puis, l'entreprise, elle ne sera plus là. Je n'aurai plus de créativité, ni de temps, ni d'énergie, ni d'amour pour mes clients et je vais être fâchée constamment et ça, c'est horrible. Je l'ai vu quand je travaillais en entreprise. Qu'est-ce que ça me faisait quand je négligeais ça ? Pour moi, le sport, ça a été mon plus grand ami, mon confident, puis la chose qui m'a le plus poussée dans le cul pour avancer le reste de mes affaires. Je me disais, si je suis capable de faire ça, je suis capable de faire l'autre affaire à côté. Ce n'est pas vrai que ça, je ne le réussirais pas. Tu sais,

  • Speaker #1

    à quoi ça me fait penser ce que tu dis? Tu sais, l'image de quand on est dans un avion, puis avant le décollage, tu as toujours l'hôtesse ou... l'hôte de l'air. L'hôtesse. L'hôtesse aussi. Je ne savais pas comment masculiniser ça, mais qui explique...

  • Speaker #2

    Agent de bord.

  • Speaker #0

    Agent de bord!

  • Speaker #1

    Merci. C'est bon ça. Merci. L'hôtesse de l'air,

  • Speaker #2

    on dit pu ça!

  • Speaker #1

    Non, on dit même pu ça!

  • Speaker #0

    C'est vieux, c'est un peu vieux-jeu notre affaire!

  • Speaker #1

    Je n'étais pas sûr. Merci Rosalie. Donc, tu sais, qui explique, vous savez, si jamais on a des turbulences, il arrive quoi que ce soit et que le masque d'air tombe du plafond de l'avion, s'il vous plaît, mettez votre masque à air en premier avant de... le mettre à vos enfants, dans ce cas-ci, c'est les enfants. Mais ça illustre exactement le point dont tu mentionnes. Le sport, c'est comme ton masque à air qui te permet d'avoir l'énergie ensuite pour attaquer tes autres projets. Donc, c'est nécessaire. Et puis, le reste ne se fait pas. C'est un peu la même chose. Si tu veux sauver ton enfant, il faut que tu te sauves d'abord parce que vous allez les deux sombrer. Sinon, je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à ça, c'est morbide, mais ça fait du sens.

  • Speaker #0

    C'est ça. Plus le temps avance, plus la vie a des changements aussi. Puis je sais que ça ne pourra pas tout le temps être comme ça. Quand moi, ça va être à mon tour d'avoir un enfant, je vais m'adapter. Mais pour moi, le sport, ça veut juste dire aller dehors, faire quelque chose, aller avec mes chiens, être dehors. Faire quelque chose qui n'est pas devant un écran. Ça se fait avec un enfant aussi. C'est tellement important, juste une marche. Oui. Fait que voilà.

  • Speaker #1

    Puis toi, Rosalie, ton allié, qu'est-ce qui t'a aidée en

  • Speaker #2

    2024 ? J'aimerais ça nommer plein de gens. À part Emily et moi.

  • Speaker #1

    Ouin, c'est ça!

  • Speaker #2

    Mais de façon... Je pense que je vais aborder un peu dans le sens à Emily. C'est pas un secret, j'en parle beaucoup. Mais moi, je fais de la thérapie depuis plusieurs années. C'est tout à ton honneur. Oui, mais je pense que je comprends pas les entrepreneurs qui n'ont... qui sont contre ça ou qui n'ont pas d'endroit pour aller se déposer. Puis se déposer avec quelqu'un, se déposer à l'écrit, se déposer peu importe. Mais de faire ça, c'est effectivement la meilleure chose que j'ai faite pour mon entreprise depuis que je me suis lancée. Fait que je dirais ça, mais j'ai tellement des gens qui m'ont ouvert des portes. Tellement, tellement.

  • Speaker #1

    Mais c'est précieux d'avoir un rendez-vous parce que c'est un rendez-vous.

  • Speaker #2

    Oui, à chaque semaine. À chaque semaine. Sauf pendant cet été. Oui,

  • Speaker #1

    Ça t'a manqué?

  • Speaker #2

    J'en ai pas eu cet été.

  • Speaker #1

    Je vois dans ton regard que c'est ça, c'était attendu. Mais justement, c'est ça, ça amène, je pense que ça amène le point de l'importance d'avoir un espace pour se déposer, pour être, pour ventiler, pour dire, pour juste comme, c'est ça, c'est vraiment important. Puis oui, c'est tout à ton honneur. Moi, je suis d'avis qu'on devrait tous, une fois minimum, une fois dans notre vie.

  • Speaker #2

    On dit une fois dans une vie, mais je pense que ça prend quand même un suivi. Sauf que...

  • Speaker #1

    Je veux dire une psychothérapie.

  • Speaker #2

    Oui, une phase. C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Ça marche bien parce qu'un rendez-vous...

  • Speaker #2

    Ce qui est dommage, c'est que ce n'est pas accessible pour tout le monde, malheureusement. Fait que non. Moi, j'ai la chance de pouvoir avoir accès à ça. C'est ça, je pense que je le recommanderais. Il y a plusieurs façons de le faire. Mais psychothérapie, avec quelqu'un qui connaissait ça. Recommandé fortement.

  • Speaker #1

    Très bon allié. Très bonne allée, oui, absolument. Puis, ça me fait penser, justement, est-ce que tu as reçu un feedback ou une pensée ou une phrase ou un conseil, peu importe, qui t'a marqué en 2024 ?

  • Speaker #2

    J'essaie de réfléchir parce que j'ai vu la question sur ton téléphone. Oui. Mais…

  • Speaker #1

    Tu me démasques.

  • Speaker #2

    Il n'y a rien, non, c'est ça, il n'y a rien qui me vient à l'esprit rapidement comme ça.

  • Speaker #1

    Ça se peut.

  • Speaker #2

    Ça a toujours été des petites affaires, mais il n'y a pas de...

  • Speaker #1

    Rien qui se démarque dans le lot?

  • Speaker #2

    Non, c'est ça. C'est correct,

  • Speaker #1

    ça arrive. On ne force pas les choses. Toi Emily?

  • Speaker #0

    On dirait que je n'ai rien qui me vient non plus, mais c'est quelque chose qui est revenu souvent, par exemple, c'est que ça ne sert à rien de me comparer parce qu'il y a de la place pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alléluia.

  • Speaker #0

    Ça, dans plein de conversations, c'est revenu. Fait que oui, je te dirais, c'est pas un conseil plus qu'une observation de beaucoup de gens autour de moi.

  • Speaker #1

    C'est une autre prise de conscience que t'as fait. T'en as fait plusieurs. Toujours.

  • Speaker #0

    C'est bien. C'est bien. Voilà.

  • Speaker #1

    Puis là, il me reste deux questions pour vous, deux, trois questions, mais avant de... J'ai-tu quelque chose ?

  • Speaker #0

    On te regarde parce qu'on t'aime.

  • Speaker #1

    Oui, tout ce qu'on vient de jaser, jusqu'à maintenant, tout ce que vous sortez, seriez-vous à l'aise d'intégrer ça dans... vos communications, de le nommer. Moi, je vois des pépites ici. Moi,

  • Speaker #2

    je pense que je le fais déjà beaucoup. Je suis quand même un livre ouvert dans mes coms.

  • Speaker #1

    Vous êtes deux livres ouverts.

  • Speaker #0

    Je te dirais, Rosalie, je trouve qu'elle est plus ouverte que moi vu qu'elle est très assidue sur son infolettre que je lis, d'ailleurs, à chaque fois que tu l'envoies. Je trouve que c'est tellement beau. qu'est-ce que tu écris. Moi, c'est quelque chose que j'aimerais plus intégrer justement parce que j'ai arrêté de le faire à un certain point parce que je me disais que j'étais trop dans cette partie-là versus l'éducation. Puis là, j'ai essayé de retrouver une balance. Je crois que je m'y retrouve tranquillement, mais c'est plus difficile pour moi de partager mon histoire. Parce qu'encore une fois, pour revenir à ce qu'on disait, j'ai l'impression de me répéter souvent ou que c'est juste que j'ai de la misère à faire le lien avec ce qui est important ou que les autres peuvent en parler. Qu'est-ce que les autres vont prendre de ce que j'ai à dire en ce moment ? Est-ce que c'est utile pour eux ou est-ce que c'est utile pour juste moi ? Parce qu'il y a une différence entre ces choses-là. C'est là que, des fois, on dirait que pour moi... la balance, elle va peser de l'autre côté, je vais faire, laisse faire. Je ne dirais pas ça parce que ce n'est pas important. Mais oui, moi, j'aimerais plus l'intégrer.

  • Speaker #1

    Puis là, c'est drôle parce que je ne répéterai pas ce que j'ai tellement parlé de ça dans l'épisode sur le human design avec Jessie Cabello. Tu iras l'écouter. Puis pour ceux qui nous écoutent, vous pouvez y aller aussi parce que je réponds exactement à ça, de ce que tu parles, par rapport à le côté éducationnel, le poids du côté éducationnel versus le poids du contenu. storytelling, si on veut, puis je te proposais des belles choses là-dedans. Mais je pense que, tu sais, tu dis, on se lance des fleurs aujourd'hui, on est chez La Fleuriste, je pense qu'on se lance plein de fleurs, c'est beau, j'aime, quel jeu de mots ! Mais, tu sais, tu dis, j'aimerais ça avoir l'ouverture de Rosalie. J'ai l'impression que vous êtes toutes les deux des filles ouvertes, en fait. Puis je pense, c'est mon avis, je pense pas que ça va dans le nombre d'infolettes envoyées versus, je pense que ça va dans... Quand on est ouvert, on accepte cette forme de vulnérabilité-là, vous acceptez de vous raconter, même si à tes yeux, tu as l'impression moins. Quand tu es là, tu es là. Quand tu partages, tu partages. C'est mon ressenti du moment. Mais oui, je vous pose cette question-là parce que ces pépites-là, tu sais, qui sont plus… qui viennent générer certaines émotions, que sont parfois la nostalgie, parfois… le bonheur, parfois la tristesse, parfois de la culpabilité, de la honte. Peu importe, on peut tout nommer la palette d'émotions, elle est très riche et variée, mais tout ça pour vous dire que parfois, il y a des gens qui n'osent pas se raconter, les utiliser pour dire : « Ben non, je ne raconterai pas ça! » C'est important ce qu'on fait là parce que ça nous permet d'aller, moi je trouve, en tout cas, plus loin qu'un rapport annuel, un bilan des résultats. Même si je ne suis pas en train de dire que ce n'est pas important de le faire, non, parce qu'on doit prendre des décisions stratégiques, alignées. Quand tu parlais de Je calcule, l'exercice que tu as fait avec Hélène Sarah-Bécotte. Sarah-Hélène ? Hélène-Sarah.

  • Speaker #0

    Hélène-Sarah.

  • Speaker #1

    J'ai eu peur de me mélanger. Donc, c'est important, ça aussi. Mais je trouve qu'humainement, de voir les avancées qu'on fait, les pas qu'on fait, les apprentissages, les leçons qu'on en tire, je trouve ça… inspirant et je vous trouve inspirante, les filles, je voulais vous le dire. Avant de vous terminer avec les deux dernières questions, vraiment, de vous prêter au jeu, je vous remercie de le faire. Ce n'est pas tout le monde qui accepterait de le faire, je tiens à le dire. J'ai envie de vous poser l'avant-dernière question. Quelle intention ou vision vous avez envie de transporter avec vous en 2025 ? Je suis plus dans le futur, pour la prochaine année. C'est quoi votre intention ou votre vision ?

  • Speaker #2

    Bien, j'en ai parlé beaucoup pendant l'épisode, donc je ne vais pas trop me répéter, mais c'est sûr que j'aborde la nouvelle année avec beaucoup plus de confiance sur ce que je vais faire, où est-ce que je m'en vais. Puis, je pense que tout s'est grandi tranquillement dans les dernières années, mais cette année, j'ai aussi eu des preuves concrètes que les gens étaient là, qu'ils avaient envie d'embarquer dans mes affaires. Puis j'ai comme, sans prendre pour acquis ça, j'ai confiance que les projets que je vais lancer l'année prochaine vont lever. Est-ce que ça va aller dans mes objectifs champagne à toutes les fois ? Je pense pas, vraiment pas. Je pense que ça va venir avec ses défis, mais j'ai plus confiance. Vraiment plus confiance qu'il y a des gens qui sont là puis que si ça paye pas en mai. Ça payera en septembre ou ça payera l'année prochaine. Tu sais, c'est vraiment pas grave, mais il y a des gens qui sont là, puis tout ce que j'ai fait jusqu'à date, bien, ça va me servir.

  • Speaker #1

    Oui, wow ! J'ai le goût d'emporter cette intention-là. Moi aussi, c'est beau. Toi, Emily ?

  • Speaker #0

    Moi, j'ai le goût de dire embrasser l'imperfection. Eille pas la perfection! Là, là, on coupe ça on rewind. Embrace imperfection. Parce que ce n'est pas vrai que le 10-12 heures de plus de travail que je fais derrière le rideau, le client, il va le voir. Puis dans le fond, il est crissement pas important. Fait juste comme couper la corde quand c'est le temps, puis laisse ça aller, puis c'est fini. Move on. Puis ce n'est pas grave. Le monde est engagé, puis ils ont déjà eu ce qu'ils avaient besoin. Puis tu n'as pas besoin de donner 60% de plus. Si le client en veut plus, il va venir te voir et il va te le dire. De faire confiance que les gens sont assez intelligents pour te le dire, aussi que j'ai besoin de plus.

  • Speaker #1

    C'est de leur responsabilité. Oui,

  • Speaker #0

    crime. Juste, fuck la perfection, parce que moi, ça me tire dans le pied. À chaque fois que j'attends de lancer quelque chose, je me dis, mon Dieu, pourquoi je n'ai pas fait ça avant ?

  • Speaker #1

    Mon mantra de 2024, Émilie, tu le sais. Mieux vaut fait que parfait. J'ai procrastiné pendant combien d'années mon lancement de Pépite d'or ? On ne va pas se le rappeler. Mais je comprends tout à fait. C'est une grande avancée, je pense, pour toi et je vais dire pour moi aussi cette année à ce niveau-là, au niveau de la perfection, de la recherche de la perfection, de la procrastination. Mais effectivement, prendre conscience de ça, moi j'ai pris conscience de ça, disons, j'ai pris conscience de ça grâce d'ailleurs à vous autres, je vais le dire, je l'ai déjà nommé dans l'épisode. On avait co-worké ensemble au Café Morgane, je vais toujours me rappeler, à Québec. Puis à un moment donné, bon, bref, c'est venu sur le sujet. Puis je ne me rappelle plus laquelle a dit, bien là, à un moment donné, ça va-tu finir par apparaître, cette histoire-là de Pépites d'or ? Tu sais, tout est mon concept, il est dans ma tête depuis mille ans, tu sais. À un moment donné, ça va-tu sortir ? Puis j'ai fait, hey ! Qu'est-ce que j'attends ? C'est quoi le problème ? Ça m'a amené une grande introspection. J'ai bien compris assez vite que c'était la recherche de perfection. Donc, mais tout ça pour dire que tu n'es pas la seule. Je ne suis pas la seule. Et c'est l'épisode d'ailleurs, le premier épisode de ma saison 2, la procrastination, cette recherche de perfection qui a généré le plus de DM, le plus de messages privés des gens qui ont fait aïe aïe, je me reconnais tellement C'est drôle parce que pourtant,

  • Speaker #2

    on le sait tous.

  • Speaker #1

    On le sait. On le sait.

  • Speaker #2

    Moi, je réalise que je ne suis pas perfectionniste. Je pense que ça m'a aidée.

  • Speaker #1

    Tant mieux ! Oui !

  • Speaker #0

    Tant mieux !

  • Speaker #2

    Je pense que devenir mère en même temps que devenir entrepreneur m'a permis de... des fois c'est vraiment qu'il est là.

  • Speaker #0

    Le lâcher prise est obligé.

  • Speaker #2

    Mais on le sait tous, puis je suis certaine que tu m'as dit non, non, j'attends pas que ça soit parfait, non, non, non, je suis certaine que tu m'as dit ça.

  • Speaker #1

    Ça se peut, Rosalie,

  • Speaker #2

    ça se peut. Non, non,

  • Speaker #1

    mais c'est parce que je suis pas tout de même,

  • Speaker #2

    tu sais, c'est... Puis j'étais comme : « OK! C'est beau, je vais la croire. »

  • Speaker #0

    Oui, puis moi, Marie-Pier, elle me disait : « Je suis un paquebot, c'est long, m'en virer de bord.»

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai, cette image-là de paquebot, quand même, je le dis encore, parce que non, c'est vrai, dans le sens où ça me prend du temps de me décider. Par exemple, dans tous les aspects de ma vie, je suis comme ça, mais un coup que je me suis décidée, par exemple, regardez, je viens de changer mon modèle d'affaires, un coup, je suis décidée, je m'aligne puis j'y vais, mais ça me prend un certain temps, il faut que je place mes affaires. C'est ça, c'est ça l'image du paquebot. Oui.

  • Speaker #0

    L'image du paquebot, mais moi je trouve que oui, en effet, quand tu décides que ça part, ça y va et ça niaise pas. Quand tu m'as envoyé tous les détails pour Pépites d'or, tu étais tellement organisée, t'es organisée, juste c'est pas au passé, ça n'avait pas rapport, j'admire vraiment ça.

  • Speaker #1

    J'étais organisée. Dans ma tête, ça a été de tout, je m'en allais dire « vomir ça », mais sortir ça d'après des années, dans ma tête, dans une petite case.

  • Speaker #2

    Imagine si ça t'avait pas été... perfectionniste, t'as déjà fait beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui. C'est un grand pas. C'est pour vrai, là, mon accomplissement, ma fierté, lancement de Pépites d'or, changement de modèle d'affaires. Oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Oui, ça serait ça. J'ai envie de terminer en vous demandant, il y a des entrepreneurs, des solopreneurs, des gens qui nous écoutent présentement et qui se disent : Ayoye, j'ai-tu envie de faire ce bilan-là, moi, vraiment, d'aller me poser ces questions-là ? » C'est une chose d'y répondre, c'est une chose de faire l'exercice d'introspection. Qu'est-ce que vous avez à dire aux entrepreneurs qui hésiteraient à partager ces réponses-là pour se raconter ce bilan d'année-là sous cette note introspective davantage ? En quoi il y aurait intérêt à le faire ? Vous autres, vous le faites déjà quand même ? Vous dites qu'on est très ouverte, on partage dans notre contenu, nos réflexions,

  • Speaker #2

    mais… Moi, je pense que c'est un peu dans la même ligne que les gens qui vont faire de la thérapie, qui vont prendre un moment de pause, de s'arrêter. De le verbaliser avec des mots, que ce soit à l'écrit, que ce soit de façon verbale comme on le fait en ce moment.

  • Speaker #0

    Il faut le faire, sinon on est sur un pilote automatique. Puis le pilote automatique, on refait les mêmes erreurs jusqu'à temps qu'on prenne le temps de s'arrêter et de se dire OK, qu'est-ce que je veux ?

  • Speaker #1

    C'est drôle ce que tu dis, parce que moi, je m'en allais direct là. Mais avec une autre façon de voir la chose, c'est que rien ne sert de courir, tout arrive à point. Ça, ce n'est même pas une joke, mais quand la vie décide que toi, tu vas prendre une pause, Elle va te la pitcher la pause, peu importe quel format ça va prendre. Écoute, moi, juste avant mon premier demi-marathon, je me suis claqué le psoas. Pour ceux qui ne savent pas c'est quoi le psoas, c'est le muscle entre la cuisse et la hanche. Et j'étais à peut-être un mois et demi de mon premier demi-marathon, puis je n'étais plus capable de marcher. Je peux-tu dire que j'ai eu peur ? Puis là, je pensais que la vie m'envoyait un message pour me dire, tu ne pourras pas le faire, tu as travaillé pour rien. Mais en fait, c'était pour m'avertir. C'est très bitch la vie! Finalement, c'était vraiment pour m'avertir, me dire : « Hey, sais-tu quoi ? C'est parce que je me suis claquée l'observance à l'escalade et c'est parce que je ne me réchauffais pas. » Et c'était simplement pour m'avertir que j'avais besoin de prendre plus de temps avant de m'entamer cette chose-là. Puis ça m'a fait réfléchir sur plein d'autres affaires. Puis finalement, je me dis que quand je pousse quelque chose, puis que ça sort pas, mettons ma créativité ou peu importe, si je vais prendre une marche à la place de forcer puis de me forcer d'être devant l'ordi pendant huit heures, ben sais-tu quoi, ça va venir quand ça va venir. Ah oui, wow, c'est vraiment une belle image. Je m'excuse!

  • Speaker #0

    Excuse, j'allais faire une allusion au caca ? Ah ben oui,

  • Speaker #1

    aussi. Mais tu sais la fable, c'est tu une fable de La Fontaine, rien ne sort de courir, tout arrive à point?

  • Speaker #2

    C'est drôle que tu me poses cette question-là parce qu'habituellement quand j'enregistre mes podcasts à la maison, dans mon bureau... ce que je mets en dessous de mon micro pour le remonter, mon micro Rodeque tu m'as conseillé, c'est les fables, la grosse brique des fables de La Fontaine, tu comprends bien que j'ai pas passé à travers mais j'ai pas la réponse puis pourtant j'utilise les fables. Mais moi les fables,

  • Speaker #1

    c'est drôle mais moi ça m'accompagne dans plein d'affaires puis ça c'est vrai pour moi c'est exactement ce que Rosalie elle a dit, mais sous une autre imagerie. Mais c'est de juste, you know qu'est-ce qui est dans ton cœur ou qu'est-ce que la vie décide ou va se passer, va arriver. C'est juste, arrête de forcer les choses.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression, puis là je m'excuse, on étire tout ça, mais j'ai l'impression parfois qu'on peut essayer de voir des signaux un peu dans tout.

  • Speaker #1

    Oui. Ça fait que,

  • Speaker #0

    je ne sais pas, on dirait que, j'ai envie de dire oui, mais c'est facile aussi de tomber dans nos propres biais puis de tomber dans nos propres, peut-être...

  • Speaker #2

    En même temps, moi je me dis que si ces signaux-là, toi...

  • Speaker #0

    Ça t'aide à avancer,

  • Speaker #2

    ça t'aide à te motiver, puis à te donner, à créer du sens.

  • Speaker #0

    Mais tant que ça ne te freine pas, par exemple, dans l'exemple du demi-marathon, que c'est comme la vie ne veut pas que je fasse ça.

  • Speaker #1

    Oui, oui, je comprends. Oui, non, ce n'était pas ça finalement.

  • Speaker #2

    Tu as été au-delà de ça.

  • Speaker #1

    J'en ai fait plein d'autres, puis j'aurais pu avoir peur que ça m'arrive encore, puis arrêter l'escalade. L'autre sport que j'aime vraiment beaucoup. On s'entend? Mais je n'ai pas arrêté. Je me suis dit, c'est ça. Moi, je pense que c'est juste que quand quelque chose est supposé arriver, ça va arriver comme moi. On m'a proposé plein de projets l'an passé. Ça ne s'est pas développé cette année, mais ça s'en vient l'année prochaine. Et il y avait une raison pour ça. Je n'étais juste pas prête à intégrer ça dans mon modèle d'affaires 1. Puis dans mon temps, en tant qu'entrepreneur, j'avais besoin d'une certaine confiance. J'avais besoin d'atteindre un niveau de confiance X, OK ? Je crois, avant de pouvoir lancer avec confiance les autres choses. Et donc... Même si je l'avais faite cette année, ça aurait peut-être pas fonctionné comme c'était supposé. Je sais pas comment d'autre le dire.

  • Speaker #2

    Je résumerais ça par, premièrement, tu as deux choses. C'est tout à ton honneur d'avoir voulu générer du sens avec ce que tu vivais. De te demander c'est quoi le sens de ça. Je pense que ça, et c'est quelque chose que je fais constamment en storytelling et avec le service Pépites d'or, comment ça peut créer du sens, ce qu'on dit, ce qu'on raconte, ce qu'on fait pour d'abord soi-même, mais ensuite pour les autres aussi. Comment ça peut créer du sens pour les autres aussi ? Et ça me fait penser, j'ai bien l'impression que toi, tu dois croire en rien n'arrive pour rien en se disant écoute, ce n'est pas arrivé, il y a quelque chose de mieux, quelque chose qui m'attend, d'autre qui va être comme toujours dans la bienveillance.

  • Speaker #0

    Je l'aime tellement ça cette phrase-là! Mais je vais la formuler autrement, que la vie fait bien les choses. La vie fait bien les choses, mais rien n'arrive pour rien, il y a tellement des affaires terribles qui arrivent et que on aurait pu s'en passer. Définitivement. Mais le formuler en la vie fait bien les choses, qu'il y a des choses plates qui arrivent en ce moment, mais ça veut dire qu'il y a quelque chose d'autre qui va t'attendre sans dire que ça fait bien les choses. Voyons, que rien n'arrive pour rien. Je pense qu'il y a quelque chose...

  • Speaker #2

    Je pense que ça veut dire la même chose, en fait, mais des fois, on est plus à l'aise avec une formule ou à l'autre. Moi, je crois que tout a du sens, mais ça, c'est une autre croyance.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #2

    c'est une question de croyance.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que oui, mais j'ai quand même... Peut-être pour certaines personnes qui vivent des moments qui sont terribles, il y a des choses qui, peut-être, vous arrivent, c'est juste injuste et c'est correct. C'est peut-être plus ça, moi, mon blocage.

  • Speaker #2

    Je comprends tout à fait. Voyez-vous toute la puissance de ce qu'on partage ? Quand on ose se livrer, quand on ose se partager, on crée un espace, on crée une invitation à quelque part pour les autres de le faire. Donc, vous rebondissez l'une l'autre. Depuis tantôt, j'ai le goût d'ajouter de ça, de ça. Ça donne l'espace, ça donne le goût d'y aller nous aussi. Peut-être qu'on ne se le serait pas permis autrement. Et c'est ça que je trouve merveilleux dans accepter de se livrer, accepter de faire cette introspection-là et de partager ce message-là parce que ça ouvre la porte à ce que les autres se donnent le droit aussi de le faire.

  • Speaker #0

    Ou juste de le reconnaître.

  • Speaker #2

    Absolument.

  • Speaker #0

    Parce qu'ils peuvent ne pas le faire de façon publique dans un micro. Ah,

  • Speaker #2

    bien sûr, bien sûr. De faire l'exercice, bien évidemment, absolument, absolument. Mais c'est intéressant de prendre le temps de faire cet exercice-là, au même titre qu'on fait nos bilans financiers. Bref, c'est de prendre le temps pour nous. Absolument. Je voulais vous remercier pour ça. Puis je rajoute que si tu as envie toi aussi de faire ce bilan-là, toutes les questions qui ont été posées aux filles se retrouvent dans les notes de l'épisode. Et les filles, où on peut vous retrouver, où on peut, si on a envie de connecter avec vous autres? C'est où le meilleur endroit pour le faire ? Emily, Instagram ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est Instagram, mais je suis également sur LinkedIn si les gens ont envie de m'ajouter ou de m'envoyer un message. Mais vraiment, Instagram is where I'm at. Oui. Fait que Emilyc.laliberté.

  • Speaker #2

    Merci. Rosalie ?

  • Speaker #0

    Ça serait, bien oui, Instagram pour les réseaux sociaux, mais principalement sur mon infolettre. C'est là où je vais plus me livrer. Donc, viens voir Instagram, si ça te plaît. Tu viendras te joindre sur mon infolettre rosaliecôté.com/infolettre, aussi simple que ça.

  • Speaker #2

    Merci, les filles. Merci. Puis à toi qui nous écoutes, bien là, c'est le dernier épisode de l'année, donc je te dirais pas dans deux semaines. Je vais te dire à l'année prochaine. Salut !

Share

Embed

You may also like