- Speaker #0
Salut à toi et bienvenue dans Attitude Discute, le nouveau format qui donne la parole à ceux qui vivent l'hypersensibilité au quotidien. C'est toujours moi, Florian, mais je ne suis pas tout seul, car dans ce format je te propose des échanges authentiques avec des invités qui viennent partager leurs expériences personnelles. Que tu sois toi-même concerné ou simplement curieux, sois le bienvenu car Attitude Discute est là pour te faire découvrir et mieux comprendre les multiples facettes de l'hypersensibilité. Alors bonne écoute à toi et à tout de suite sur Attitude, notre nouvelle habitude. Salut tout le monde, et bienvenue dans ce nouveau numéro d'attitude discute. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Lina, une jeune femme pétillante qui aborde le voyage associé au développement personnel et à la meilleure connaissance de soi. Elle le raconte d'ailleurs très bien dans son podcast Instant Simple, et vous retrouverez d'ailleurs tout son contenu sur sa page Instagram du même nom, mais je vais vous mettre tout ça en description, c'est promis. D'ici là... je vous laisse avec l'épisode, donc j'en dis pas plus et je vous souhaite une bonne écoute sur Attitude. Bienvenue à tous sur Attitude pour ce nouvel épisode et surtout bienvenue à toi Lina, très très content de t'accueillir sur ces podcasts. Avant de commencer, je te demande un petit peu déjà comment tu te sens, comment ça va ?
- Speaker #1
Hello Florian, merci beaucoup de m'accueillir ici sur ton podcast, j'ai trop hâte déjà. Et oui, ça va très bien, et toi ?
- Speaker #0
Yes. Écoute, ben... avec plaisir déjà pour commencer, et puis ça va très bien également. J'ai hâte aussi, on en a discuté un petit peu là juste avant, en Vof, ça me brûlait déjà un peu les lèvres d'aborder certains sujets avec toi, donc j'ai hâte aussi, mais pour les auditeurs qui ont un petit peu l'habitude, avant d'entrer dans le vif du sujet pour aujourd'hui, j'ai cette petite tradition que je t'invite à suivre si tu le souhaites, en te présentant rapidement à nos auditeurs en trois mots que tu auras choisis, avec tes propres sons.
- Speaker #1
Ok, alors, trois mots, c'est toujours un peu compliqué, mais je pense de toute façon, on aura l'occasion d'en reparler dans ce podcast, mais ce qui nous définit en tant que personne, c'est les valeurs qui nous animent. Et du coup, je pense que je vais citer mes trois valeurs fondamentales pour me décrire, parce qu'au final, c'est comme ça que je prends mes décisions, c'est comme ça que j'oriente la majorité de mes choix. du coup premier mot je dirais la découverte, genre l'aventure Je suis une âme libre, une aventurière. Et l'aventure et la découverte, c'est vraiment une partie intégrante de ma vie. Du coup, je suis obligée de dire le mot aventure, aventurière. Ensuite, authenticité. Derrière authenticité, je fais rentrer honnêteté, être honnête envers moi-même, envers les autres, être authentique dans ce que je fais, dans ce que je dis, dans ce que je pense. Voilà. Dernier mot, je dirais... That's a good question. Peut-être simplicité. C'est quelque chose resté sur du terre-à-terre et trouver la beauté dans tout ce qui nous entoure, même dans les moments les plus simples, c'est quelque chose qui me tient aussi à cœur. Et ce n'est pas pour rien que mon compte s'appelle Instant Simple.
- Speaker #0
Absolument, absolument. Et tu as raison d'en parler. Je te remercie d'avoir joué le jeu. J'avoue que je ne suis pas trop étonné, surtout pour le premier, et on va revenir dessus un petit peu, tu t'en doutes bien. Sur ce côté aventurière, évidemment, l'authenticité, je promets à tous ceux qui nous écoutent qu'on ne s'est pas mis d'accord avant, mais c'est vraiment quelque chose qui est important pour moi aussi, derrière lequel je me décris, donc je suis très heureux qu'on partage cette valeur. Et puis voilà, tu fais bien de le dire et on va en profiter. J'avais pas prévu de le faire tout de suite, j'avais pas prévu de le faire à un moment particulier, mais effectivement. Je vous invite déjà à aller explorer la page Instant Simple sur Instagram si vous voulez découvrir un petit peu ce que Lina a fait, mais on va prendre le temps d'enterrer un peu plus dans les détails, évidemment. Je vais commencer et en fait je vais directement rebondir sur ce que tu as cité en premier point, l'aventure. C'est en partie grâce à ça que moi je t'ai connu, puisque j'ai découvert le contenu que tu produisais qui tourne autour à la fois du développement personnel, mais également du voyage et surtout surtout surtout pas n'importe quel le voyage solo j'étais découvert comme ça sur les réseaux et je voulais commencer avec une question très large qui est pourquoi pourquoi tu es te lancer dans ce type de contenu y at il une raison particulière là dessus le micro est ouvert pour toi
- Speaker #1
Ah ouais, c'est une question très large.
- Speaker #0
Je te laisse le choix d'aller là où tu veux.
- Speaker #1
Je vais essayer de centrer ma pensée, parce que tu connais, quand on a une pensée un peu en arborescence, c'est compliqué des fois de tout canaliser dans une même voie et de faire un épisode.
- Speaker #0
Je te fais travailler un peu. C'est ça.
- Speaker #1
C'est le petit piège. Alors, les voyages solos, pourquoi ? Il y a deux choses, il y a deux éléments qui me viennent en tête. Déjà, pourquoi ce contenu ? Pourquoi ? Pourquoi les voyages solos ? Donc déjà, avant d'expliquer pourquoi mon contenu voyage, je dois déjà expliquer pourquoi j'ai commencé à voyager seule et après, pourquoi j'ai eu envie de le partager. Du coup, pourquoi j'ai voulu commencer à voyager seule ? Parce que toute mon enfance, j'étais une meuf timide, genre timide, maladive, c'est-à-dire complètement introvertie, presque antisociale. Enfin, vraiment, je…
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
j'arrivais pas à avoir de l'interaction avec des personnes, j'arrivais pas à ouvrir ma voie. En fait, j'ai l'impression que j'avais peur de me connaître. Genre vraiment, à chaque fois, tu vois, dès que je devais prendre une décision, c'était toujours en fonction du groupe parce que je voulais toujours suivre le groupe pour être acceptée au détriment de ce que moi, j'avais vraiment envie de faire. Et un jour, quand j'ai eu 19 ans, et puis le 19, c'est mon chiffre préféré et tout ça, donc je pense que ça m'a un peu marquée. je me suis dit mais en fait quand est-ce que j'ai vraiment vécu genre là ça fait 19 ans que que je suis sur cette terre mais au final je me connais pas j'ai toujours suivi la vie des gens j'ai toujours eu j'ai toujours été une intello à l'école avec les meilleures notes pour faire plaisir à mes parents j'ai toujours été moqué à l'école parce que j'étais une intello justement enfin j'ai toujours été timide j'ai eu très peu d'amis donc j'étais là en fait quand est-ce que que je vais commencer à vivre parce que cette vie-là, je ne la veux pas. Et c'est comme ça que j'ai un peu pété un plomb dans ma tête à 19 ans. Et j'avais deux semaines entre un stage et une alternance. Et du coup, je me suis dit… J'étais sur Facebook à l'époque, parce qu'à l'époque, on l'utilisait encore. Et j'ai vu un article un peu putaclite, tu sais, genre les cinq raisons qui font que Budapest est la plus belle ville à visiter en Europe. Et j'ai cliqué là-dessus et je me suis dit, waouh, Budapest, ça a l'air quand même vachement chouette. J'ai regardé les billets d'avion, ils n'étaient vraiment pas chers. Et je me suis dit, tu sais quoi, j'y vais. Et en fait, j'ai débranché mon cerveau l'espace d'une demi-heure pour acheter mon billet d'avion. Et après, deux semaines après, je partais à Budapest pour cinq jours toute seule. Et ça, ça a été mon premier voyage en solo. En fait, je me suis mis un coup de pied aux fesses. un peu en automatique. Et je me suis retrouvée comme ça à l'aéroport. Et j'étais là, mais qu'est-ce que je fais ? Mais qu'est-ce que je fais ? Genre vraiment, j'hallucinais. Donc voilà comment j'ai commencé les voyages seules. C'était vraiment par un… En gros, j'ai tiré une sonnette d'alarme interne, clairement. Et après, j'ai fait ce premier voyage de cinq jours qui a déjà commencé à me transformer. Et j'ai commencé à me rendre compte que j'adorais la personne que j'étais quand j'étais en voyage et je suis devenue un peu accro. Donc, j'ai continué à faire des petits voyages en Europe. Ensuite, je suis partie au Japon. J'ai été vivre en Martinique pendant un temps. Là, je reviens de six mois en Asie du Sud-Est. Et voilà, ça m'a mis quittée. Et après, pourquoi j'ai décidé de partager ça sur les réseaux ? Tout simplement parce que j'ai vu à quel point, moi, le voyage solo m'a sauvé la vie. Enfin, genre, on peut le dire. Et du coup, je me suis dit que ça méritait d'être entendu, ça méritait d'être partagé. Derrière ça, il y a une rencontre avec un gars que j'ai faite dans un resto de sushis à Kyoto, qui m'a forcé... C'est le premier épisode de mon podcast, d'ailleurs. C'est cette rencontre qui m'a... C'est une soirée où on est dans un resto de sushis avec un inconnu, et on parlait de la vie, de la mort, du def perso, etc. Un sujet que je n'avais jamais vraiment abordé. avec quelqu'un que je ne connaissais pas, le développement personnel, ça ne me parlait pas, tout ça. Et en fait, il m'a dit, écoute, Lina, je sens que tu as des choses à dire, que tu as des choses à partager. Du coup, promets-moi l'année prochaine, tu lances quelque chose. Et il se trouve que l'année prochaine, c'était le Covid, le confinement. J'ai eu du temps et je me suis rappelée de cette promesse et je me suis dit, en fait, je crois que j'ai des choses à dire et donc il faut que je partage.
- Speaker #0
Ok. Merci, tu t'en es bien sorti au final. Oui,
- Speaker #1
c'est compliqué d'être synthétique.
- Speaker #0
Je pense que tu as bien pris le temps de défiler un peu tout le cheminement, donc merci pour ça. Et moi j'ai eu plusieurs choses qui me sont venues en tête du coup. La première chose qui m'a marqué dans ce que tu viens de dire, c'est... Donc cette pensée que tu as eue, ce besoin que tu as ressenti, pour moi, très jeune, parce que 19 ans, la façon dont tu en parles, j'ai l'impression que tu portais quelque chose depuis un moment. Et pour autant, je ne trouve pas que ce soit un âge encore très lointain, parce que je te dis ça, j'ai 30 ans aujourd'hui, et que la crise de la trentaine, ces fameuses réflexions qu'on peut avoir, c'est un peu le truc qu'on retrouve à cet âge-là un peu commun. À 19 ans, je trouve que c'est une telle preuve de maturité, déjà. je dirais. Est-ce qu'il y a quelque chose qui explique ça, ce besoin que tu ressentais a priori depuis un moment déjà et qui fait que ça éclot déjà à 19 ans ?
- Speaker #1
En fait, mon élément déclencheur sur cette prise de conscience-là, c'est que le jour de mes 19 ans, donc le 19 septembre, j'ai eu 19 ans et en fait aujourd'hui j'ai 28 ans, de l'eau a coulé sous les ponts depuis cette période et en fait le jour de mes 19 ans, j'ai appris que l'un de mes voisins du petit village où je suis originaire en Haute-Savoie est décédé. Et ce voisin, il avait deux ans de plus que moi. On était tous les jours à l'arrêt de bus ensemble. Quand on vit dans un village de 300 habitants, il n'y a pas beaucoup de personnes de notre âge. Donc, je ne vais pas dire que c'est un ami proche, mais c'est quelqu'un avec qui on s'est vu grandir, de la maternelle au lycée. Et quand le jour de mon anniversaire, il est décédé d'une manière assez tragique dû à un accident du travail. En fait, ça m'a vraiment fait un électrochoc. Je me suis dit, mais putain, si moi je meurs demain, j'ai rien fait. Je suis des notes à l'école, mais il s'est rien passé dans ma vie. Et je me suis dit, mais c'est trop dommage. Je suis là, j'ai tellement de chance d'être en vie. Et en fait, là, je ne vis pas. C'est vraiment le décès de cette personne qui a commencé à me faire me questionner sur ce sujet. Et après, en fait, ça devenait boule de neige parce que j'y pensais. Puis je me disais, mais en fait, je n'aime pas cette vie-là. Et là, la soirée dernière, je me suis forcée. Je n'avais pas envie de sortir, mais tous les gens, ils voulaient. Du coup, je me suis forcée à faire ci. Je me suis forcée à faire ça. Et en fait, je me suis rendue compte que je subitais ma vie pour faire plaisir à des personnes qui ne le demandaient même pas, en fait.
- Speaker #0
OK. Donc, tu avais ce ressenti quelque part depuis un moment de… de ne pas t'écouter, de ne pas satisfaire tes propres besoins. Et là encore, chapeau de mon côté, parce que j'ai l'impression que souvent les gens se rendent compte après une première expérience pro, ou après avoir fait à aboutir tout un schéma d'études. Et toi, tu as eu cet élément déclencheur, d'ailleurs je suis désolé pour ça, mais en même temps, le fait d'avoir enclenché une action tout de suite derrière, je suis assez admiratif de ça. Donc voilà, je voulais le souligner. Et la deuxième chose que je voulais dire par rapport à tout ce que tu as expliqué juste avant, c'est, donc on va revenir sur ta première expérience de voyage en solo, qui a priori a été un déclic immédiat pour toi, puisque tu t'es découvert une autre facette de toi-même, peut-être une plus authentique. Est-ce que tu saurais me dire, même si c'était il y a quelques années maintenant, ce que ça a révélé chez toi pourquoi ça t'a poussé justement à derrière continuer ce train de vie là en fait il faut savoir est ce que tu as déjà voyagé seul ou pas et bien je l'ai fait pour la première fois l'année dernière sur quelques jours à rome donc tu vois moi j'en suis un stade un petit peu enfin je viens de débuter on va dire Ouais et ben d'accord
- Speaker #1
Je ne sais pas si ce que je vais dire va peut-être te parler. Du coup, on verra bien. Mais au départ, en fait, je suis partie toute seule. J'avais aussi ce besoin de me prouver que j'étais capable de faire quelque chose par moi-même. Parce que c'était un peu un défi que je me lançais avec moi-même parce que vu que j'avais toujours été derrière un petit ami. ou derrière un groupe de potes, ou derrière ma famille. En fait, je n'étais jamais vraiment moi. Et je me suis dit, là, c'est le moment. Et en fait, quand je suis partie, je ne savais pas à quoi m'attendre. C'est pour ça que je suis partie cinq jours en Europe, parce que ce n'est pas le bout du monde. Et je sais que, déjà, je n'étais pas rassurée, mais du coup, je m'étais mise en sécurité. C'est-à-dire que j'avais réservé mes cinq jours dans une auberge de jeunesse et je m'étais dit, au pire des cas, j'ai mon billet à aller, j'ai mon billet à retour. un toit sur place sur la tête. Au pire des cas, si ça ne me plaît pas, juste je reste dans mon lit, dans mon dortoir à l'auberge de jeunesse. Enfin, genre, je me dis, au pire des cas, ce sera cinq jours dans un dortoir et ce n'est pas grave. Et en fait, quand j'ai commencé à... à rencontrer des personnes. Et puis, si tu veux, quand tu voyages seule, c'est une rencontre avec toi-même avant de rencontrer d'autres personnes. C'est juste que tu te mets dans un environnement où tout est inconnu pour toi. Et en fait, du coup, ton cerveau, il n'a pas de schéma préétabli puisqu'il n'y a pas d'antécédent à cette situation-là. Donc, en fait, juste tu réagis par... pure logique, instinct, intuition. Enfin voilà, tu commences à écouter tes trips et puis tu commences à rencontrer des personnes et puis tu découvres une nouvelle langue, des nouveaux pays, tu découvres des nouvelles villes, des nouveaux lieux, des nouveaux paysages. Et en fait, pour moi, quand tu voyages seule, ça a été une rencontre avec moi avant tout. C'est-à-dire que j'ai appris à me connaître. sous toutes mes facettes. J'ai appris à me connaître quand j'étais dans un environnement inconnu. J'ai appris à me connaître, à voir qui j'étais quand j'échangeais avec des personnes qui ne me connaissaient ni d'Eve ni d'Adam et qui n'auront aucune incidence dans ma vie, etc. Et quelque chose qui m'a fait beaucoup de bien, c'est que je voyage souvent en auberge de jeunesse et en auberge de jeunesse, enfin en hostel, on va dire, c'est très simple de rencontrer du monde et je me suis rendue compte que quand tu voyages seule, tu peux être seul quand tu le souhaites. Si tu as envie d'être entouré, si tu as un besoin d'être entouré, il y a toujours quelqu'un avec qui s'entourer dans une auberge ou en voyage à proprement parler. Et en fait, la chose que j'ai vraiment apprise, c'est que je me suis découverte en fonction de ces personnes-là. C'est-à-dire que quand on échange avec des personnes qui n'ont aucune incidence dans notre vie de la routine en France, du coup, je me suis rendue compte que je m'autorisais vraiment plus de choses et surtout que je n'avais aucun masque. Parce que je m'étais rendue compte que dans ma vie, les interactions que j'avais, elles étaient toujours dictées par le masque de Lina étudiante, Lina dans son premier taf, Lina petite copine, Lina fille, Lina cousine. Et à chaque fois, j'avais un masque comme ça, que... que je changeais et on a beaucoup de masques dans nos vies et en fait quand j'ai fait ce voyage seule c'est là où je me suis rendu compte de qui j'étais sans masque parce que les gens avec qui je parlais je ne les reverrais jamais en fait donc je
- Speaker #0
me sentais beaucoup plus libre d'expérimenter c'est hyper intéressant tu touches du doigt des choses qui me parlent bien Et j'espère que ça parle aux gens qui écoutent parce que je suis convaincu à 200% par tout ce que tu racontes. Ce que je retiens, c'est la rencontre avec soi quand on voyage seul. Effectivement, je n'ai pas autant d'expérience que toi sur l'exercice, évidemment. Mais c'est vrai, c'est vrai qu'en fait, on apprend à se débrouiller tout seul et surtout, on n'a pas à... à faire plaisir à quelqu'un d'autre, si ce n'est soi-même, à trouver ce qui va nous stimuler, nous épanouir. Et ça, honnêtement, c'est un cadeau qu'on se fait à soi-même. Même si, effectivement, ça fait peur au début, quand on planifie, quand on prend un billet, qu'on ne demande pas à quelqu'un à côté. Ça te va les heures ou le budget ? Non, il n'y a que toi qui décide, puisqu'il n'y a que toi qui va aller dans cet avion ou dans ce train. Et... Ouais, je t'en prie.
- Speaker #1
Non, vas-y, je t'ai coupé, excuse-moi.
- Speaker #0
Non, il n'y a pas de souci. Je trouve qu'effectivement, ça peut faire peur. Mais ça, je dirais que c'est le cas de beaucoup de choses, beaucoup de choses inconnues surtout, qu'on n'a jamais expérimentées. Donc, tu vois, je pense que des personnes comme toi qui le font, il y en a de plus en plus. C'est une bonne chose parce qu'il y a ceux qui l'ont vécu et qui le racontent. Et du coup, c'est tout l'intérêt de ce genre de discussion.
- Speaker #1
Et je sais que... Je citerais, quand j'étais à Budapest, j'avais rencontré, je me souviens, c'était un chien, enfin bref, quelqu'un random dans une auberge de jeunesse et il me disait, « Ah, mais tu as vraiment beaucoup de courage de voyager seule et tout. » Mais plus dans le sens, genre, « Ouais, tu es une femme, du coup, tu as du... » Enfin, moi, je l'ai pris en mode, « Ah, tu es une femme toute seule, tu es jeune, tu as du courage de voyager seule parce que tu es une femme toute seule. » Et en fait, moi, je n'aimais pas qu'on me dise que j'étais courageuse parce que pour moi, ce n'était pas du courage, en fait. c'était juste genre C'était un challenge. Mais pour moi, les gens qui voyagent en couple, ils sont courageux, tu vois. Les gens qui voyagent en famille, ils sont courageux de devoir supporter d'autres personnes, de devoir faire des compromis dans leurs activités. Pour moi, ça, c'est du courage. Pour moi, voyager seule, ça n'en était pas. Et en fait, il m'a... Je lui ai dit en mode, non, ce n'est pas vraiment du courage ou ça. Il m'a répondu, il me dit, non, je sais ce que tu veux dire, mais il me dit genre, non, je dis que tu es courageuse parce qu'il n'y a pas tout le monde qui est capable de se retrouver seule face à soi-même. Parce qu'en fait, c'est tellement mieux, c'est tellement plus confortable de voyager avec quelqu'un parce que tu sais que tu vas pouvoir focaliser ton attention sur quelqu'un d'autre que toi. Et en fait, quand tu voyages tout seul, quand tu te retrouves, des fois, tu es vraiment seul. Tu vois, des fois, tu as une solitude que tu kiffes. Et puis, des fois, tu es tout seul alors que tu aimerais être entouré. Mais juste, là, tu n'as personne et tu es tout seul. Et des fois, tu peux avoir des ressentis de vide, de manque, de solitude forte. Mais bon, ça, ça ne m'arrive presque plus aujourd'hui, je dirais. Mais ce que je veux dire par là, c'est que quand… Alors, attends, il faut que je retrouve le… fil de ma pensée.
- Speaker #0
Je t'en prie.
- Speaker #1
Alors, attends. Mince. Oui, voilà. Je trouve qu'aujourd'hui, en fait, même dans notre vie au quotidien, on essaye toujours de combler le temps quand on est tout seul. Quand on est tout seul, on va sortir notre téléphone ou on va se mettre à lire. En fait, on va toujours se sentir obligé de trouver une activité à faire. Parce qu'on est tout seul et qu'on ne peut juste pas accepter notre propre compagnie. Et beaucoup de personnes ne se sentent pas à l'aise à être avec eux-mêmes.
- Speaker #0
Je suis d'accord avec toi. Et là, honnêtement, c'est vrai qu'il n'y a même pas besoin de voyager pour pouvoir le faire. C'est vrai, comme tu dis, on a tous un peu notre train de vie, nos habitudes. Et en vrai, c'est super intéressant ce que tu viens de toucher du doigt. Effectivement, je pense que ça fait peur parce que se retrouver seul avec soi-même, ça veut dire quoi ? Ça veut dire avoir peut-être des pensées un peu plus sérieuses ou profondes et qui peuvent venir un peu à contre-courant de ce qu'on est en train de faire. Peut-être au niveau d'un travail qui ne nous plaît pas mais qui permet de payer les factures. Peut-être cette relation ou cet ami qu'on voit parce que c'est normal de le voir, ça fait longtemps qu'on le connaît. qu'il ne nous convient plus et qu'on ne s'épanouit plus à ses côtés. Je suis d'accord avec toi, c'est des sujets que je touche un petit peu en ce moment, que ce soit d'un point de vue récit dans le podcast, mais aussi en parallèle dans ma vie de tous les jours. Donc c'est super d'avoir abordé ça. Et est-ce que, pour aller plus loin, est-ce que tu aurais un conseil à donner ou quelle est ta perspective par rapport à ça ? Puisque visiblement, toi, tu arrives à l'expérimenter plutôt bien.
- Speaker #1
Par rapport au voyage en solo ou plus d'apprécier sa propre compagnie au quotidien et être plus à l'aise avec ça ?
- Speaker #0
Plutôt ça, plutôt le fait. Alors tu le fais quand tu voyages évidemment, mais est-ce que le fait justement d'avoir découvert cette vie avec toi-même et seulement toi-même, dans les voyages mais peut-être aussi dans ta vie de tous les jours, comment tu expérimentes toi les choses, comment tu l'abordes ?
- Speaker #1
Dans ma vie de tous les jours, en fait, après, c'est venu avec mes voyages et tout. Et c'est vrai que j'ai eu plusieurs années, du coup, à accepter cette compagnie, etc. Sachant qu'avant, j'étais dépendante, affective, genre assez fort. J'avais toujours besoin de m'entourer de quelqu'un qui est, voilà, trauma du passé, avec des figures masculines dans ma vie. J'avais toujours besoin d'avoir une figure masculine dans ma vie. J'avais toujours besoin d'être entourée de mes amis, d'avoir ma famille. Et puis, en fait, aujourd'hui, j'ai compris une chose, c'est que... Si tu ne t'aimes pas toi-même, tu ne peux pas attendre des autres qui t'aiment pour toi. Ce n'est pas possible. Si tu ne t'aimes pas assez, tu ne pourras jamais déjà apporter de l'amour inconditionnel et de l'amour sincère à tes proches. Et l'amour que tu vas recevoir des gens, tu seras dans l'attente de recevoir des choses et tu seras comme une passoire. Ton amour de toi, c'est un peu comme une passoire. Plus on t'en donne et plus tu en as besoin. Aujourd'hui, quand tu arrives à apprécier ta propre compagnie, juste ton amour personnel, tu t'en donnes assez, tu n'as pas besoin d'aller te piocher de manière extérieure. Et ça, ça passe par des petits détails. Ça passe déjà, la première question à se poser, c'est qu'est-ce que j'ai envie de faire là maintenant pour me faire plaisir à moi et rien qu'à moi ? Genre, quelles activités j'ai envie de faire ? Est-ce que j'ai envie ? Moi, je me suis... testé, j'ai acheté un ukulélé, j'ai fait de l'aquarelle, je vais balader en forêt, j'ai testé plein de trucs, et en fait je prenais du plaisir à ça, et genre par exemple le moment où j'essayais d'apprendre du ukulélé, C'était un moment où je sentais ma passoire refermer ses trous petit à petit et où je commençais à voir que je prenais un temps de qualité avec moi-même. Et pareil, des fois, j'habite en montagne, donc je suis très axée nature. Des fois, je vais marcher dans la journée après un repas ou quoi, je vais marcher dans la forêt et juste, je suis toute seule avec les arbres. Et je kiffe, je suis dans l'instant. D'autres choses que je peux faire aussi, par exemple en voyage, même si j'étais seule en voyage et que je voyageais seule, je me faisais des soirs des solo dates. Alors, j'appelais ça des solo dates. C'est-à-dire qu'en voyage, généralement, en tant que femme, tu ne t'apprêtes pas forcément, tu n'as pas des beaux vêtements, tu ne te maquilles presque pas. Mais des soirs, je me disais ce soir, Lina, je t'emmène en solo date. Et du coup, je me faisais belle, genre je me maquillais. Je mettais une belle lingerie alors que personne ne la verrait. Je mettais une belle lingerie, je me maquillais, je m'habillais bien et je m'emmenais dans un bon resto. Et j'étais trop, trop fière. En fait, j'avais vraiment cette excitation de ce soir, c'est mon solo date.
- Speaker #0
Et tu n'avais pas trop de soucis pour qui paye l'addition, j'imagine.
- Speaker #1
Oui, on ne se bataillait pas trop entre moi et moi. Mais en fait, c'est juste vraiment... Faire des petites actions comme ça au quotidien. Parce que le problème aujourd'hui, et ça touche à la santé mentale justement, je trouve qu'encore la santé physique, c'est quelque chose dont on n'a aucun mal à aller voir un médecin si on s'est cassé la cheville. Mais si c'est dans notre tête que c'est cassé, là tout de suite, on a beaucoup plus de mal de s'en rendre compte et puis on tire sur la corde, on se dit, ah mais non, je réglerai ça plus tard et tout. Non, au bout d'un moment, prenez du temps avec vous. et expérimenter différentes activités ou juste le fait d'être seul dans la nature, ça peut faire aussi beaucoup de bien.
- Speaker #0
C'est super intéressant. Effectivement, le mouvement, j'ai un autre invité qui en parlait aussi et tu vois, c'est exactement ce que tu es en train de dire aussi. Expérimenter, se mettre dans l'action, essayer d'explorer. de voir de nouvelles choses. Tout ça, en fait, ça ne donne pas envie quand on ne se sent pas bien, quand on est dans la dépense affective, par exemple, quand on est dans l'attente, dans la validation. Et pourtant, j'ai l'impression que c'est peut-être pas le seul chemin, mais c'est un des plus courants, des plus efficaces. Ça va demander du temps, évidemment. Toi, tu l'as dit déjà, tu voyages depuis un bon nombre d'années maintenant, et peut-être qu'au fur et à mesure, ça t'a permis aussi de... de peaufiner, d'avoir beaucoup plus de recul. Mais j'ai l'impression que c'est un, comment dire, le facteur un petit peu déterminant, commun à toutes ces situations. Donc c'est le très bon conseil que tu donnes et que je relaie avec grand plaisir. Se mettre en mouvement, dans l'action. Et j'ai cru même lire ou entendre quelque chose qui disait que justement ce qui nous faisait perdre confiance en nous C'était pas de se tromper, c'était pas de mal faire des choses, tout ça, non. C'était vraiment, justement, de ne rien faire. Et donc là, ça s'applique pour moi, parce que si déjà on est dans des situations où on souffre, mentalement, et ça arrive à un bon nombre d'entre nous, en fait, ne rien faire, c'est malheureusement un facteur qui va peut-être pas aggraver, mais en tout cas qui ne nous aidera pas forcément à reprendre du poil de la bête, et pourtant vous le méritez. Voilà, c'est un peu le message.
- Speaker #1
Et c'est quel ? Non, c'est...
- Speaker #0
Je t'en prie. Tu sais quoi, regarde, authenticité, on est en plein dedans. Quand je dis hum, c'est parce que je ne sais pas forcément ce que je vais dire, donc je t'en prie.
- Speaker #1
Parfait. Je disais aussi, des fois, quand on reste trop dans sa tête à remuer une situation ou un problème ou quoi, je sais que j'ai eu cette période il y a six ans, j'ai perdu mon papa, et du coup, de manière un peu pas prévue, on va dire, il n'était pas malade ou quoi, c'était assez tragique et inattendu, on va dire. Et en fait, là, je suis tombée dans le gouffre des enfers. Tu vois bien, j'étais très, très bas au niveau vibratoire, énergétique, tout ça. Et en fait, au bout d'un moment, j'ai eu cette période forcément où quand on s'ouvre un peu au développement personnel, moi, c'est le deuil de mon père qui m'a vraiment poussée encore plus et mis cet électrochoc de qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je fais ? Je suis perdue, je ne me sens pas bien, je surfais sur toutes les vagues. Je sais que j'ai eu cette période où j'avais envie d'aller à Cultura ou la FNAC et j'achetais 1000 livres de développement personnel sur 1000 sujets, etc. Et j'ai commencé à les lire. Et en fait, le... ces livres, après chacun fait comme il veut, mais je sais que ces livres ne m'ont pas vraiment aidée et justement, ils me culpabilisaient encore plus.
- Speaker #0
Tu lis des choses et puis du coup, toi, tu ne passes pas à l'action parce que tu n'es pas dans un état émotionnel où tu arrives à passer à l'action. Et plus tu lis des choses qui te disent de passer à l'action, plus tu te culpabilises de ne pas le faire et plus tu te sens comme une merde. Donc, un jour, j'ai fermé ces livres. Je me suis dit, on va aller marcher dans la forêt. Ce sera la première étape.
- Speaker #1
C'est vrai. C'est un peu, je ne sais pas si tu le sens comme ça, mais Le développement personnel, ce n'est pas double tranchant aujourd'hui parce qu'il y a quand même effectivement une grosse industrie derrière, des livres qui vous culpabilisent effectivement. Et là aussi, on peut se poser la question du terme parce que développement personnel, qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que ça veut dire que je ne me suffis pas en tant que tel ? Et là-dessus, la question est bien si, évidemment, donc attention. Mais c'est peut-être plus… Est-ce que tu utilises d'autres termes par rapport à ça ? Est-ce que tu parles de travail sur soi-même ? Est-ce que tu parles plutôt de… d'épanouissement ? Est-ce que tu as d'autres termes ? Visiblement, tu as une autre perspective sur le développement personnel. Ça m'intéresse.
- Speaker #0
Développement personnel, je n'aime pas ce terme, mais en fait, je n'ai pas vraiment de mots pour remplacer ça. Pour moi, c'est juste aujourd'hui, je conçois que la vie, c'est des vagues et que tu ne peux pas enjoy les moments où tu sors sur la vague s'il n'y a pas de crash. Et donc du coup, c'est ce que je dis souvent, c'est que mon secret du bonheur, c'est de me lever tous les matins et de savoir que je vais être capable de ressentir toutes les émotions qui vont me traverser dans la journée. Donc en fait, mon bonheur, je le trouve dans la tristesse. En fait, le bonheur, je le trouve dans les émotions qui me traversent. Parce que je me dis que si je suis capable de ressentir, parce que la vie, c'est ça. Être un être humain, c'est justement être capable de ressentir. Et ne pas se fermer à ça. Donc, en fait, il faut accepter que le bonheur, il soit colère, que le bonheur, il soit tristesse, que le bonheur, il soit joie, excitation, rire ou pas. Et du coup, le développement personnel, pour moi, c'est juste... Je ne saurais pas si je pourrais remplacer par ça, mais c'est juste apprendre à surfer.
- Speaker #1
Et j'ajouterais, pour moi, je le décrirais plutôt comme apprendre à se... connaître sur tous les points, en tout cas un maximum. Parce que c'est ce qui permet derrière, parce que pour moi, c'est un peu l'objectif qui est vendu derrière le développement personnel, mais on n'a pas besoin de ça pour le savoir. Le but, c'est quoi ? C'est d'expérimenter, de ressentir et de se réaliser. Se réaliser, ça veut tout et rien dire. Honnêtement, j'estime qu'on peut tous le définir selon notre propre opinion. Mais pour moi, ça rebondit sur ce que tu dis, c'est... voilà comment je fonctionne, voilà ce dont j'ai besoin pour me dire qu'une journée est pleine, une journée réussie ou non. En tout cas, voilà ce à quoi je tends et ce que je recherche. Et puis, une fois que je le sais, ça me permet de me dire, bon, là, je suis aligné avec juste moi. Et je n'ai pas besoin que quelqu'un me dise ce que je dois faire. Je n'ai pas besoin d'avoir une doctrine à suivre. Donc, effectivement, voilà un petit peu ce que ça m'a inspiré. Et c'est marrant parce que le développement personnel, c'est pareil. te montre ma bibliothèque, tu vas trouver peut-être 5-6 livres pareil, les classiques, les accords d'Altek, les bourses d'Ursa. En fait, il y a des choses que tu peux apprendre ou en tirer, mais derrière, en fait, il faut vraiment avoir sa propre approche, son libre-arbitre, parce que c'est vite culpabilisant, comme tu disais, et c'est un peu un piège.
- Speaker #0
Et puis, c'est surtout... Enfin... En fait, comme tu disais, c'est vraiment un passage à l'action et il faut oser. C'est quelque chose que j'essaye de mettre de plus en plus en avant sur les réseaux, c'est qu'il faut oser faire des choses qui nous font peur ou juste faire des choses qu'on ne sait pas si on aime ou pas. Mais juste de tester des nouvelles choses et d'oser le faire parce qu'il y a beaucoup de personnes, vu que j'arrive vers la trentaine, j'ai bientôt 28 ans. Il y a beaucoup de personnes de mon entourage proche ou éloignée, par exemple quand j'étais étudiante, qui aujourd'hui se sont mis cordialement dans un travail, qui n'ont jamais pris de pause. Et en fait, ils se réveillent à 30 ans, crise de la trentaine, burn-out, blablabla. Et en fait, ils se réveillent à 30 ans, ils ne savent pas ce qu'ils aiment faire. Ils ne savent pas pourquoi ils ont accepté ce CDI et ça fait 10 ans et ils ont ouvert les yeux 10 ans après. Et genre, ils sont vraiment perdus et ils sont en quête de sens. et ce que je pourrais dire à... à des personnes qui peuvent se ressentir un peu dans cette situation, c'est juste d'essayer, enfin non pas d'essayer, parce que si on essaye tout le temps, on ne fait jamais, non c'est d'oser faire des choses. qu'on sait pas si on aime ou pas. Oser se tester et voir la vie comme un jeu en fait.
- Speaker #1
C'est très juste, c'est très juste et c'est marrant que tu dis ça parce que moi je suis un peu passé par là il n'y a pas si longtemps où j'ai fini mes études, j'ai pris un peu mes jobs et tout pendant quatre ans et puis je me suis posé cette question et puis bon ça c'est venu un petit peu en lien. aussi avec ma découverte de ce trait de personnalité qu'est l'hypersensibilité. C'était un tout. Et j'en suis venu à cette réflexion, cette mini-crise qu'on a à ce moment-là. En fait, je n'aime pas tellement ce que je fais. Pourquoi je le fais, je ne sais pas forcément non plus. Ce n'est pas clair. Mais j'ai l'impression qu'en tout cas, je peux faire mieux. En tout cas, je peux trouver des choses qui me correspondent plus. Je ne sais toujours pas. Précisément quoi ? Tu donnes un peu la théorie et moi je suis la théâtralisation. C'est vrai parce que je tâtonne depuis quelques mois, quelques années sur j'essaye des choses, ça j'aime bien ça. Et en fait c'est pas forcément simple mais en même temps il n'y a qu'une seule façon de le savoir c'est ce que tu viens de dire. Il faut se lancer, il faut se mettre un coup de pied aux fesses et il faut tenter. donc ouais c'est marrant que tu dis ça promis on s'était pas mis d'accord non plus et puis il y a cette phrase que je dis tout le temps c'est une citation,
- Speaker #0
c'est pas moi qui l'ai inventée et sorti d'un chapeau mais c'est tu peux pas t'attendre à des résultats différents si t'agis toujours de la même façon mais cette phrase est tellement vraie elle est tellement vraie et je pense qu'il faut la réécouter et l'imprégner et la voir dans nos veines tu vois genre qui ne peut pas t'attendre à un résultat différent si tu fais toujours les mêmes actions. Vraiment. Et quelqu'un qui... Tu vois, il y a une typologie de personnes qui m'énervent dans la vie, c'est les gens qui se noient dans un verre d'eau. Genre... C'est...
- Speaker #1
Non mais...
- Speaker #0
Voilà. En fait, c'est des personnes... Ce n'est pas que ça m'énerve, mais en fait, j'ai envie de les prendre par les épaules puis de les secouer, puis de leur dire, mais tu es à ça d'avoir la vie que tu rêves ? Mais tu ne fais rien pour l'avoir et juste tu te plains tous les jours. Et quand on te donne des pistes de solutions, tu dis oui mais. Et généralement, si tu analyses ce qu'il y a derrière le mais, ça n'a aucun sens. Et genre, oui mais je n'ai pas le temps, oui mais je n'ai pas l'argent, oui mais je n'ai pas les moyens. Non, tu as toujours, c'est une question de priorité. Et au bout d'un moment, cette personne, tu la vois tous les week-ends au même endroit et elle se plaint toujours des mêmes choses deux ans après. Et elle te dit qu'elle a envie de changer. Et puis après, tu la regardes et tu te dis, au bout d'un moment, tu fais tout le temps la même chose. Comment veux-tu avoir un résultat différent dans ta vie ? Tu dis que tu le veux. Si tu le veux, tu le fais. C'est tout.
- Speaker #1
Sinon, tu passes à côté. C'est clair. Je pense que ça parlera pas mal de gens, ça. Qui connaissent des gens concernés par ça. Donc, je suis d'accord. Et ça rejoint toujours la même idée qui est... est-ce que je veux faire face à qui je suis vraiment, ce que je veux ? Et du coup, l'étape d'après, est-ce que je suis prêt à l'enclencher ? Et ça, ça ne dépend effectivement souvent que de nous. Parfois, peut-être qu'il y a des circonstances atteignantes, enfin bloquantes, je n'en sais rien. Mais en tout cas, ça viendra toujours de soi, le déclencheur, effectivement.
- Speaker #0
Et vraiment, si je peux donner un conseil, c'est... de toujours analyser, peu importe si vous avez envie de vous lancer dans un projet ou si vous avez un rêve, mais que vous pensez que ce n'est pas atteignable ou juste que vous hésitez, analysez ce que vous dites derrière le « mais » de votre phrase. Et souvent, quand on prend le temps, quand quelqu'un va dire « Ah ouais, j'ai envie de partir en voyage, mais je n'ai pas le temps, mais je n'ai pas si » , le fait d'analyser ce que vous mettez derrière un « mais » , ça vous permet de conscientiser l'élément qui bloque. Parce que l'élément qui bloque, c'est jamais le temps ou l'argent. Derrière l'argent, c'est que votre priorité, elle est peut-être ailleurs à ce moment-là. Ou alors, c'est que vous dépensez... Enfin, je veux dire, l'argent, c'est un bon exemple. Tu vois, par exemple, hier, j'en parlais avec un pote. Il disait, ah ouais, ça m'énerve. J'invite un ami toutes les semaines au restaurant. Et toutes les semaines, il dit qu'il n'a pas assez d'argent. Mais par contre... c'est cette même personne qui, tous les soirs à la sortie du travail, va boire une bière. Et c'est là que tu te dis que c'est une question de priorité. Si tu penses que tu as pas assez d'argent pour un resto qui va te coûter 25 euros, mais que tu as de la place pour une pinte de bière tous les soirs qui te coûte 9 euros, au bout d'un moment, tu mets la priorité où tu as envie de la mettre.
- Speaker #1
Oui, bien sûr, effectivement. Et au final, je ne sais pas comment tu analyses ce genre de situation, mais c'est peut-être que lui, son truc, c'est d'abord cette routine qu'il a quotidienne. Et ça, il n'est pas prêt à en changer. Peut-être qu'il y trouve son bonheur, ou peut-être juste qu'il a peur de trouver son bonheur ailleurs. C'est peut-être. encore plus profond. Mais oui, effectivement, je suis d'accord. Là, c'est un « e » mais j'ai un sujet.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Non, non, je voulais revenir un peu sur le voyage parce qu'on a abordé, enfin, on a commencé comme ça et puis c'est quand même une belle partie de ce que j'ai envie d'approfondir avec toi. Tu as dit que tu revenais de six mois. d'un voyage en Asie du Sud-Est.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
C'est quelque chose qu'on retrouve pas mal maintenant pour des raisons diverses et variées. Pourquoi tu es partie six mois là-bas ? Est-ce qu'il y avait une raison particulière ? Est-ce que tu es juste dans ta dynamique de toujours continuer à explorer ? Est-ce qu'il y avait quelque chose qui t'a marquée ?
- Speaker #0
Pour partir, en fait, avant, j'étais... Enfin, avant. Je me suis lancée à mon compte avec Instant Simple il y a deux ans et demi. il y a Au départ, c'était principalement sur les réseaux sociaux. Et en parallèle, j'étais responsable événementiel dans une boîte, sauf que j'ai continué en freelance avec eux. Et mon but, avec Instant Simple, ça a toujours été d'atteindre le succès, la richesse. Et pour moi, le succès, la richesse, c'est avoir mes trois libertés fondamentales. Ma liberté géographique, temporelle et financière. Pour moi, ça, c'est mon succès. C'est ma définition de la richesse, c'est être libre financièrement, géographiquement et libre de montant. Et du coup, en fait, les deux premières années, j'organisais beaucoup d'événements pour un client. Donc, j'avais de la liberté temporelle et financière, mais pas géographique, parce que je ne pouvais pas me permettre de bouger trop loin de la France. Et puis, en fait, là, mon client a décidé d'arrêter les événements. Donc, je l'ai su en novembre et je me suis dit, voilà, cette année 2025, là, je crois qu'il est grand temps de me réaliser et de lancer Instance 1 Plafond et de faire ce pour quoi j'ai toujours lancé Instance 1, être libre de ma géographie. Et donc, j'ai pris un billet d'avion et je me suis dit, je pars et on verra. Je n'avais aucune date de retour. J'ai décidé de revenir après six mois parce que je voulais voir mes proches. enfin pas que pour ça, il ne me manquait pas vraiment mais voilà je me disais je sais que je ne sais pas quand je rentre après du coup autant que je revienne en France pour passer l'été parce que l'été c'est sympa quand il ne pleut pas comme maintenant et ensuite là dans mes plans en octobre ou novembre je repars m'installer en Indonésie cette fois-ci mais cette fois-ci purement pour m'installer Je vais avoir une autre dynamique de voyage. Pendant ces six mois, j'avais une dynamique très baroudeuse en sac à dos à bouger tous les quatre jours de ville. Sauf que je me suis bien rendue compte que je ne pouvais pas concilier ce rythme-là et le développement d'Instant Simple parce que mentalement, ce n'était pas possible. C'était trop. Et du coup, la prochaine fois, en novembre, je repars cette fois-ci en voyage pour poser mes affaires quelque part.
- Speaker #1
D'accord. Donc, tu n'as pas décidé encore précisément ou forcément ? Tu sais que c'est l'Indonésie, mais…
- Speaker #0
Alors, je pense à Bali. Bali, pourquoi ? Parce que oui, j'ai ce cliché des réseaux sociaux, de la Digital Nomad Life à Bali. Mais c'est aussi parce que, si j'ai bien pris conscience d'une chose pendant ce voyage, c'est que... tu es la moyenne des cinq personnes qui t'entourent le plus dans la journée. Genre, tu es la moyenne de ces personnes. Donc, si tu t'entoures de toccards, tu es un toccard. Non mais, voilà, désolé de parler comme ça, mais genre, si tu t'entoures de personnes qui se plaignent souvent, tu te plaindras souvent. Et je me suis rendue compte que là, je suis dans une énergie très créative et aussi très entrepreneuriale maintenant, que j'ai envie de commencer et vraiment... de lancer mon business en ligne avec un sens simple, que ce soit florissant et d'être businesswoman, vraiment. Et je me dis, si je veux arriver à ce niveau-là, il faut que je m'entoure de personnes qui sont déjà au niveau que je veux atteindre. pour que ça me stimule et pour que je sois dans un environnement stimulant. Et du coup, je sais qu'à Bali, j'ai déjà des contacts là-bas. Il y a beaucoup de personnes qui font ça et qui réussissent déjà. Et c'est pour ça, je veux me donner l'opportunité de me dire, je vais vivre deux mois là-bas, je vais prendre une guest house quelque part et voir ce que ça peut m'apporter.
- Speaker #1
Ok, c'est super, honnêtement. Pour moi, c'est une autre sorte de voyage qui commence pour toi. Ça ne s'arrête jamais, ce truc-là, au final. Mais c'est vrai que tu te connais bien maintenant. Et pour autant, c'est un bon exemple de tu ne t'arrêtes pas là, tu vas te développer maintenant sur autre chose. Et tu vas surtout en tirer profit, même si ce n'était pas le cas quand tu voyageais. Ce n'était pas forcément un objectif. Et c'est là-dessus que j'aimerais revenir. J'essaie de le faire plus ou moins habilement. mais c'est que quoi qu'il arrive pour regarder déjà le thème du voyage ça apportera forcément des éléments des connaissances, des réponses et en plus de ça ça te permet vraiment de tracer progressivement ton chemin tout en étant le plus aligné possible avec ce que tu veux faire et tu vois je trouve que c'est un très bon exemple c'est hyper inspirant pour ceux qui ont envie de suivre des parcours similaires ou en tout cas juste le principe Le principe, ça commence du coup par quoi ? Par commencer à passer du temps avec soi-même. Et puis derrière, je pense que ça permet d'y voir un peu plus clair. Donc non, super. Et du coup, très beau projet. Bali, ça parlera un petit peu à tout le monde ici. Ça a été mon point de départ du podcast. Et là, encore une fois, troisième petit workout. Ce n'était pas prévu non plus. Non, on en a parlé plusieurs fois ici, que ce soit moi en solo ou avec d'autres invités, à chaque fois c'est pas forcément prévu, mais Bali revient souvent. Alors oui c'est cliché, et en même temps si on en parle autant c'est parce qu'il y a quelque chose qui se passe là-bas. Faut le savoir. Donc ok, très très bien. Je vais parler d'un sujet un petit peu, pas forcément random, qui est lié à ça, mais je fais pas forcément le lien pour le coup avec développement personnel ou santé mentale, c'est... Le spleen, quand on rentre de voyage, ces sensations, toi, qui as pas mal voyagé, qui as dû revenir plusieurs fois, est-ce que tu le vis ? Est-ce que tu as des conseils ? Comment tu vis ça, cette période-là ?
- Speaker #0
Quand tu dis spleen,
- Speaker #1
ça veut dire quoi ? Le blues, un peu, le coup de mou quand tu rentres de voyage.
- Speaker #0
OK. Il faut savoir qu'avant de rentrer de ce voyage, j'ai passé un mois, j'étais à Koh Phangan, en Thaïlande. pour les personnes qui sont déjà allées, je ne sais pas si ça parlera, mais j'ai passé un mois sur une île d'amour, de bienveillance, à faire des singing circles, des soirées dans la jungle, de danser statique, à être dans l'amour inconditionnel avec tout le monde. Et en fait, j'avais une énergie tellement haute. Et avant de rentrer, c'était très compliqué pour moi parce que ma dernière semaine à Koh Phangan a été très challengeante parce que j'étais... Mon cerveau, il était déjà dans le futur. Il était déjà dans « Oh non, je vais rentrer, mais comment je vais faire ? Je ne sais pas pourquoi je rentre. Est-ce que c'est la bonne décision ? Parce que je me sens vraiment bien sur cette île. » Et en fait, la chose qui me faisait le plus peur, c'était de perdre cette Lina. Parce que quand on revient dans notre vie… routinière, notre vie du quotidien. Moi, j'habite chez ma maman parce que je suis toujours à droite, à gauche. Donc, forcément, je n'ai pas d'appartement. Quand je reviens chez ma mère, je sais que l'énergie ne sera pas la même. Et en fait, moi, j'arrive avec un niveau d'énergie. J'ai envie de partager à tout le monde. Je suis vraiment boostée. Et je reviens. avec ma maman et puis je vis avec ma grand-mère qui nous répète tous les jours qu'elle a envie de mourir tu vois enfin genre du coup le niveau énergétique est genre assez bas puis toi t'es là et tu as t'es comme un petit soleil qui a envie d'illuminer le quotidien et puis autour de toi il y a un peu que des nuages et et en fait j'ai pas envie de m'éteindre et ça a été et je suis encore dans cette période là là parce que je suis rentrée il y a moins de deux semaines donc c'est vraiment c'est vraiment récent Donc ouais, c'est un peu compliqué. Je pense que c'est un peu compliqué et qu'il faut surtout aussi se reconcentrer sur les petits bonheurs simples au final. C'est se reconcentrer sur aller me balader à côté, à la rivière que j'aime bien, et puis préparer un plat pour ma grand-mère, passer du temps à regarder les douze coups de midi avec ma grand-mère, par exemple. Genre, il n'y a plus les milliards, mais ce n'est pas grave. Mais voilà, en fait, me reconcentrer sur les petits bonheurs du quotidien et surtout sans chercher à comparer. Parce qu'on ne peut pas comparer l'incomparable et c'est comme il y a des personnes qui... qui me demandent, tu vois, ça a été quoi tes moments marquants de ton voyage ? C'est quoi les villes que tu as préférées ? Puis tu te dis, mais tu n'as rien compris, en fait. En fait, on ne peut pas comparer l'incomparable. Et c'est comme en tant que Western people, en tant que Français, quand on se retrouve au Laos, dans une petite ethnie locale, à dormir dans des huttes, etc. Si tu compares avec ce que tu connais, tu ne kifferas pas l'expérience parce que tout te paraîtra trop différent, ce sera trop compliqué dans ta tête. Alors que si tu regardes tout avec des yeux d'enfant, c'est beaucoup plus simple. Parce que tu es juste dans la découverte et tu n'es pas dans le jugement de « Ah ouais, mais chez nous, c'est comme ça, et c'est mieux ou moins bien ou différent. » Donc, c'est un peu l'énergie que j'essaye d'avoir à ce moment-là, enfin en ce moment, avec mon retour de voyage justement, c'est de ne pas essayer de comparer les six mois que j'ai vécu à la vie que j'ai ici parce que sinon, en fait, je vais faire une dépression. Donc du coup, c'est juste kiffer. Je me dis je suis là au moment où je suis là et je profite des instants aussi simples soient-ils chez moi.
- Speaker #1
Le fait aussi peut-être de savoir que tu vas repartir, j'imagine que ça t'aide aussi si jamais tu te retrouves dans ce cas où tu as... t'as pas forcément envie ou tu as pas retrouvé ce niveau de stimulation que tu avais là-bas. J'imagine que ça t'aide aussi à avancer tranquillement jusqu'à l'automne, si j'ai bien compris.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
C'est vrai que ça, c'est un peu le truc, quand on rentre de voyage, qu'il soit plus ou moins long, je trouve que ça fait vraiment du bien de savoir qu'on va repartir, pour ceux qui sont fans de ça. C'est vrai. Donc, je comprends. ce que tu veux dire. Ça marche. Écoute, on va être bientôt sur la fin de l'épisode. Moi, j'ai un dernier truc en tête et après, je veux voir avec toi si tu as d'autres points, mais je voulais juste aborder rapidement ton podcast, ton podcast d'instant simple. Si tu veux en parler un petit peu, parce que c'est en partie grâce à lui aussi que je t'ai connu, où tu lis parfaitement du coup, et les voyages, et le développement personnel. ou un autre terme, choisissez celui que vous voulez.
- Speaker #0
Il faudra que je remodifie.
- Speaker #1
C'est pas très grave. Mais je sais que tu as des épisodes prévus. C'est un exercice qui n'est pas forcément simple à garder d'un point de vue régularité, je le sais bien. Tu continues pourtant à le faire vivre. Tu m'as dit que tu allais avoir d'autres épisodes à venir. Ça reste important pour toi, le podcast ? Qu'est-ce que ça t'a apporté ou qu'est-ce que ça t'apporte ?
- Speaker #0
Le podcast pour moi, en fait, la promesse que j'ai faite au resto de sushi à Kyoto, le gars m'avait dit « promets-moi de lancer un podcast » . Au final, j'ai lancé une page Insta. Mais cette promesse, en fait, quand je dis, je fais. C'était dans mes gènes. Si je dis quelque chose, je le fais. Et le fait d'avoir promis de lancer un podcast et de ne pas l'avoir fait, je me sentais un peu coupable. Et du coup, il y a deux ans, j'ai commencé ce podcast Instant Simple. donc un podcast qui mixe voyage et def perso et j'ai réussi pour moi le secret d'un bon podcast c'est la régularité comme je suis dit enfin la discipline de publier là ça fait deux ans que j'ai lancé j'ai 57 épisodes ça commence à faire mais bon là ça fait trois mois que j'ai rien publié alors que avant je publiais une fois toutes les semaines ou semaines et demie donc voilà je vais me rattraper Merci. mais pour moi le podcast c'est quelque chose d'important parce que ça permet en fait souvent, alors des fois je fais des podcasts des épisodes tout seul et des fois je fais des épisodes avec invités et ce que j'aime en fait c'est d'offrir à mes invités comme tu le fais toi un espace de parole pour qu'ils partagent ce dont ils ont envie et je sais que le fait de partager autour d'un voyage vécu parce que souvent les invités du coup parlent d'une expérience de voyage qu'ils ont eue et en quoi cette expérience les a challengés, je me rends compte que ça leur fait beaucoup de bien. parce que surplonger dans un voyage qu'on a fait, c'est toujours un kiff. Donc, ça leur fait beaucoup de bien. Et au-delà de ça, je sais que des fois, ça plante des petites graines dans le cerveau de certaines personnes qui m'écoutent. Et des fois, sur Insta, je reçois des messages. « Ah, grâce à toi, j'ai pris un billet d'avion pour le Mexique » ou « j'ai fait ci ou j'ai fait ça » parce que je viens d'écouter un podcast sur la Mongolie avec toi et tout. Et le fait, en fait, c'est ça que j'aime dans les podcasts, c'est de donner la parole aux autres et aussi d'avoir ce pouvoir, d'avoir un impact sur la vie des personnes.
- Speaker #1
Message reçu. Je vois très bien ce que tu veux dire à ma modeste échelle. Moi, je le voyais un peu au début comme un... une sorte de journal intime mais volontairement partagé parce que ça me faisait du bien déjà effectivement de de faire sortir ce que j'avais en tête et puis derrière c'était un peu prévu mais pas tant que ça c'était de partager que ceux que ça intéresse et en fait quand effectivement les gens viennent vers toi et te disent ben putain moi aussi je suis concerné ou où ça me donne envie d'en savoir plus tu vois je te rejoins à 1000% là dessus genre Pour moi, c'est des victoires simples, mais des victoires très riches. Parce que même si c'est une personne, deux personnes, on s'en fiche. En fait, tu fais écho chez quelqu'un. Et ça, moi, je trouve que c'est vraiment quelque chose d'hyper stimulant et qui donne du sens à ce qu'on peut faire. Donc super. Vraiment super d'avoir entendu ça. Écoute, je pourrais avoir... plein d'autres questions en tête, mais le temps passe. On aura peut-être l'occasion de rediscuter, j'en sais rien, mais en tout cas, je te remercie déjà d'avoir pris le temps de discuter avec moi. Avant de couper, est-ce que toi, de ton côté, il y a quelque chose que tu tiens à aborder ? Est-ce qu'il y a une idée qui t'a traversé la tête pendant notre conversation ? Tout,
- Speaker #0
j'ai envie de dire aux gens non, mais j'ai envie de... De leur dire d'oser parce qu'au bout d'un moment, on n'a qu'une vie. Et il ne faut pas voir la vie comme une succession d'épreuves et qu'il faut se battre. Parce que tous les jours, on entend des gens qui disent « Ouais, j'ai encore dû être forte. Ouais, là, je dois me battre et tout. » Alors attention, je ne parle pas au niveau santé quand tu as une maladie ou quoi. Mais il y a beaucoup de personnes qui voient les épreuves de la vie comme des épreuves, comme quelque chose de difficile. Et en fait… Le message que j'ai envie de faire passer, c'est OK d'avoir une vie simple. C'est OK que notre vie soit un vœu et où on s'éclate et on peut réussir en s'éclatant. On peut avoir un travail qu'on aime et gagner de l'argent en même temps. Il faut arrêter de se dire que si on ne souffre pas, alors on n'aura pas de résultat. On peut réussir en kiffant.
- Speaker #1
C'est un très bel objectif de vie, effectivement. Écoute, merci beaucoup. Je trouve que c'est une jolie parole pour conclure cette discussion. Donc, encore une fois, merci à toi, Lina, qui part à cette discussion. Et puis, merci à tous les auditeurs qui nous auront écoutés dans cet épisode. Et on se retrouve très vite sur Attitude. Ciao,