#0Pour traverser au mieux votre deuxième printemps, j'ai une bonne nouvelle pour vous. J'ai deux programmes en ligne à suivre en toute autonomie. Un premier qui va venir vraiment vous soutenir dans votre équilibre hormonal et qui passe en revue tous les piliers de soutien de la ménopause et de votre être dans sa globalité. Et le deuxième programme qui s'appelle Bye Bye les inconforts de la ménopause. Vous avez envie d'en savoir plus ? Retrouvez toutes les informations sur mon site pascaline-labroseau. Bonjour et bienvenue au cœur de la femme, le podcast pour traverser la périménopause avec joie. Je m'appelle Pascaline, je suis naturopathe et praticienne de Shiatsu et ma mission est d'apporter un regard neuf et curieux sur notre nature cyclique afin de redonner aux femmes leur plein potentiel. J'espère que cet épisode vous plaira et je vous invite à le partager autour de vous. Alors aujourd'hui, j'avais envie de commencer cet épisode par cette phrase de Simone de Beauvoir, extraite de son livre Le Deuxième Sexe. Elle écrit La crise de la ménopause coupe en deux avec brutalité la vie féminine. C'est cette discontinuité qui donne à la femme l'illusion d'une nouvelle vie. J'ai trouvé cette phrase très intéressante et très parlante finalement de ce que la plupart des femmes ressentent dans ce passage, ou imaginent de ce passage, la brutalité. Moi, j'avais plutôt envie de retenir nouvelle vie dans ce qu'elle dit. Et plus précisément, je rajouterais la réalité d'une nouvelle vie et non pas l'illusion d'une nouvelle vie. Simone de Beauvoir nomme très bien le fait qu'il y a un avant et un après la ménopause. Et c'est une réalité, puisque nous l'avons déjà évoqué dans les épisodes précédents, il s'agit de l'arrêt de notre fonctionnalité de reproduction. Mais moi j'incite vraiment sur le fait qu'à la ménopause, nous nous installons dans une dynamique différente. Une dynamique où nous gagnons en liberté, et où il est temps de transformer notre vie pour nous prioriser, pour nous remettre au cœur de notre existence, pour nous honorer, pour nous célébrer. Et plus nous prendrons soin de cette période, et moins elle sera brutale. Et puis il y a un autre aspect important pour moi dans ce qu'elle dit, et que j'ai envie un peu de faire évoluer. C'est que je tiens à présenter le sujet de la ménopause, loin des tabous et des autres injonctions habituelles qui viennent nous léser. Et comme je l'ai déjà dit, nous sommes en 2024, là, aujourd'hui, et je pense qu'il est grand temps de faire bouger les lignes, et que ça se fera à partir de nous, et que ça ne viendra pas de l'extérieur. Parce que la réalité, c'est qu'il y a très peu d'espace pour parler de la ménopause. Et en plus, dans l'espace public, il y a un manque cruel de diversité de propositions pour nous accompagner sur ce chemin. Et il est donc tout à fait normal de nous sentir seuls, démunis, perdus, voire troublés à l'approche de la ménopause. Ou même simplement seulement en y pensant. Pour moi, la ménopause, c'est oser. Mais oser avec grâce et audace. Et j'ai vraiment envie de vous entraîner et de vous donner envie de faire des choses pour vous. dans cette idée toujours de soutenir cette transition de manière à ce qu'elle ne soit pas considérée ni comme fatale, ni comme brutale, mais au contraire, comme la possibilité de renaître à soi et de vous emparer de ces piliers de soutien du système hormonal qui sont simples et qui auront une action puissante et efficace parce que vous allez les appliquer au quotidien dans une sorte de discipline, même si moi je préfère parler d'une sorte d'exigence noble qui sous-tend cette question. Au service de quoi je mets mon temps, mon énergie et ma vitalité ? Et durant ce passage de la Périménopause, au service de quoi je mets ma fécondité ? Ce sont deux questionnements que je vous invite à noter et à laisser infuser en vous, à laisser germer. Et puis nous verrons bien au printemps ce qu'il en ressortira. Et je vais vous raconter un peu plus mon histoire, comment ça s'est passé pour moi réellement. 40 ans fut un véritable tournant dans ma vie, et moi je sais intimement que ça correspondait au début de ma périménopause. Il s'est passé plusieurs choses, mais vraiment ce qui a été marquant, comme vous le savez déjà, ça a été cette fameuse phrase Mesdames, la ménopause ne vous tombe pas dessus comme ça, elle se prépare dix ans avant Je pense que j'ai eu vraiment cette chance d'avoir cette révélation pour moi, car me mettre en chemin vers ma ménopause m'a donné la possibilité de ne plus subir mon cycle menstruel, et de décider de coopérer avec. Et puis j'avais aussi cette fameuse notion du deuxième printemps, chère à l'énergie chinoise, pour nommer ce passage dans la vie des femmes. Ce que j'en savais intellectuellement me motivait extrêmement. c'était qu'il offre la possibilité de révéler leur plein potentiel aux femmes ainsi que d'accéder à plus de créativité et de liberté et puis surtout d'avoir cette énergie qui va se diriger vers nous-mêmes et non plus vers les autres. Et puis 40 ans a correspondu aussi à l'époque où j'ai commencé à me sentir à l'étroit dans ma vie à tous les points de vue. Je sentais que le moule dans lequel je m'étais laissée être devenait beaucoup trop étroit et les contours de ma vie que j'avais accepté jusqu'à présent commençaient à s'effriter. Et puis j'ai fait une rencontre magique, une rencontre avec l'épigénétique. Savez-vous ce que c'est ? L'épigénétique, c'est cette science qui vient nous dire que 95% de l'expression de nos gènes sont sous l'influence de tout ce que nous mettons en place dans notre vie, et plus précisément dans notre quotidien. Ce que nous mangeons, ce que nous buvons, ce que nous pensons, ce que nous lisons, nos relations, le mouvement que nous mettons en place. Et cette notion a ouvert ma vision à 360 degrés. Et à partir de ce moment-là, je me suis dit, mais qu'est-ce qui ne serait pas possible dans ces conditions ? Moi, j'ai eu ma ménopause à l'âge de 48 ans, et donc je suis déjà passée au travers. Et je sais exactement ce que vous vivez. Alors, bien sûr que pour chaque femme, il y a une ménopause unique. Néanmoins, j'ai déjà éprouvé cette expérience dans mon corps. Et j'aime dire aussi que j'en ai l'expérience incarnée. Et ce que je réalise, c'est qu'au-delà de tout ce que j'ai mis en place pour préparer et traverser la ménopause, j'étais animée par le désir de voir ce qu'il y avait de l'autre côté de la ménopause. Et ce passage m'a permis d'entrer dans un processus de transformation dynamique dans lequel j'ai compris que ce qui a été fondamental, premièrement, ça a été de me reconnecter à mon corps, de comprendre ce qui se passe pour moi. Ça a permis que je redonne à mon corps cette incroyable possibilité de renouer avec sa propre intelligence. et d'en faire une boussole à mon service. J'ai compris aussi que ce sont les choses que je mets en place au quotidien, régulièrement, qui sont les plus efficaces, tout en me permettant d'affirmer mes limites. et enfin, que la ménopause est directement connectée à mon cycle menstruel, à ma vie, à mon environnement, et j'ai compris aussi qu'elle devait être considérée comme une étape initiatique, et non être traitée comme une maladie ou comme un problème à régler. Ne trouvez-vous pas que c'est extrêmement rassurant de savoir que ce n'est qu'un passage, et que nous n'avons pas à y rester figés pendant des années, et surtout pas jusqu'à la fin de nos jours ? Et puis en tant que femmes, nous avons à transmettre aux autres femmes, pour créer une sorte de réalité collective. Et quand je dis aux autres femmes, je parle aussi de l'intergénérationnel. Nous pouvons nous inspirer de femmes un peu plus avancées que nous sur le chemin, et profiter de l'énergie de femmes plus jeunes. Nous avons vraiment aussi à modéliser une autre voie, et que cette autre voie fasse aussi partie des possibilités pour les autres femmes. Pour moi, ce qui manque réellement aujourd'hui, dans l'accompagnement de la ménopause, d'une part, c'est qu'il y ait déjà plus de femmes dans la sphère publique qui en parlent. Et que ce soit choquant à nos yeux de voir, par exemple, un plateau télé rempli que d'hommes pour parler de la ménopause. Est-ce que ça nous viendrait à l'idée de ne voir que des femmes pour parler de l'anthropose ou de la prostate ? Et puis, il est aussi important que les femmes prennent leur place à cet endroit-là. Et nous pouvons toutes le faire, parce que c'est dans nos corps que ça se passe. Et parce que c'est nous qui en avons l'expérience incarnée. Et qu'au-delà de ce que la médecine peut en dire, de ce que la science peut en dire, nous avons un ressenti corporel qui nous permet de dire ok, ça c'est bon pour moi ou ça, ça ne l'est pas Et nous avons vraiment à cultiver cette attitude-là envers nous-mêmes, avec une sorte d'autonomie, d'expertise de nous-mêmes et de curiosité. Je vous invite aussi à comprendre que passer la ménopause positivement, c'est accessible à vous toutes. Ainsi que de cultiver notre rapport au corps et de pouvoir nous reconnecter à ce qui fait sens pour nous, à ce qui est bon pour nous ou à ce qui ne l'est pas. C'est pour cette raison d'ailleurs que je pense qu'il est plus important que jamais d'élargir notre conscience et de faire le travail en profondeur pour que nos perceptions, notre vision de la ménopause évolue. Et moi donc, je vous invite dans cette super aventure. Et je vous propose de vous mettre en chemin pour vous libérer des cases dans lesquelles la société, les médias ou je ne sais qui ou quoi voudraient nous faire entrer. Et aujourd'hui, on va commencer par tordre le cou à cette croyance qui a la vie dure, qui est que la prise de poids à la ménopause est irréversible. Lorsque l'on connaît l'épigénétique, nous savons donc maintenant que tout est possible. Et donc tout peut changer dès le matin pour pouvoir accompagner le fait que cette prise de poids puisse diminuer. Je vais vous parler rapidement de la glycémie. La glycémie, c'est le taux de glucose dans le sang, donc de sucre. Et notre santé globale dépend beaucoup d'une bonne régulation de la glycémie dans notre corps. Et il faut savoir que des problèmes de régulation de la glycémie viennent stimuler l'inflammation dans le corps, ce qui peut générer ou empirer n'importe quel souci de santé et typiquement la difficulté à perdre du poids. Donc ce n'est pas que la prise de poids est irréversible à la ménopause, c'est que nous avons à changer nos habitudes de vie. Il est vrai aussi qu'à la ménopause, nous perdons l'effet bénéfique de l'oestrogène sur la sensibilité des cellules à l'insuline, et avec l'âge, nous devenons plus résistantes à l'insuline. Et ceci est un facteur majeur à prendre en compte dans la difficulté à perdre du poids. Il faut savoir que la résistance à l'insuline, on entend souvent dire que l'on est insulino-résistant, c'est lorsque nos cellules deviennent moins sensibles à cette hormone, Et il y a donc moins de glucose qui pénètre dans la cellule, engendrant ce fameux cercle vicieux où le sucre va rester en circulation dans le sang. Et donc la première chose à mettre en place dès le matin pour prendre soin de sa ménopause au quotidien, ça va être de changer votre petit déjeuner. Alors là je sais, je vais bousculer beaucoup d'habitudes que certaines d'entre vous ont, notamment sur le petit déjeuner sucré, parce que l'idéal est de prendre le temps d'un petit déjeuner composé de protéines d'excellente qualité. et plutôt salé. Et donc d'envisager le petit déjeuner comme un déjeuner ou un dîner va participer grandement à maintenir un niveau stable de glycémie dans le sang. Donc vous l'avez compris, il faut absolument éviter un petit déjeuner sucré. D'une part, car manger sucré dès le réveil crée tout de suite un pic de glycémie qui met en route l'insuline dans le corps, créant souvent un coup de pompe dans la matinée. Et puis surtout, ça vient tout de suite influencer notre niveau de sucre dans le sang pour la journée. C'est comme si on venait fixer en quelque sorte le besoin en sucre tout au long de la journée. En plus, pour continuer à vous vanter les avantages du petit déjeuner protéiné, Il permet la production de dopamine. La dopamine, c'est un neurotransmetteur qui va être impliqué dans tous les processus de motivation, dans le passage à l'action, dans l'envie d'explorer la nouveauté. Bref, ça nous donne envie d'aller de l'avant. Comment constituer un petit déjeuner protéiné ? Tout simplement avec des protéines animales qui peuvent être des œufs, du fromage, des poissons de petite taille, les restes de la veille. Et ces protéines viennent constituer... A peu près 25% de votre assiette. Vous pouvez y associer des légumes, de la salade, des crudités, du bon gras tel qu'un avocat ou de l'huile d'olive pour l'assaisonnement des légumes, ainsi qu'une poignée d'oléagineux. Ah, je vous entends d'ici là me dire Ah non, moi j'adore tellement le petit déjeuner sucré ! A vous de faire votre expérience. Testez une fois un petit déjeuner protéiné, salé, et voyez comment vous vous sentez tout au long de la journée. Et puis le lendemain, testez votre petit déjeuner sucré et observez ce qui se passe pour vous. Moi, j'incite vraiment, comme je l'ai dit, à ce que vous deveniez curieuse et experte de vous-même. Donc je vous propose, dans cet épisode, ou juste après cet épisode, ou demain, ou quand vous voulez en tout cas, à imaginer votre petit déjeuner protéiné idéal.
